/ 1667
1 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux Sommaire. I. Distinction du physique e
éments derniers doivent différer du tout au tout. — Hypothèse de deux événements hétérogènes. — Hypothèse d’un seul et même événem
pothèse de deux événements hétérogènes. — Hypothèse d’un seul et même événement connu sous deux aspects. — Conséquences de la pre
xtérieure indirect. — Le mouvement moléculaire n’est qu’un signe de l’ événement moral. — Confirmation directe et notable de la se
e la seconde hypothèse. — La sensation et ses éléments sont les seuls événements réels de la nature. — Sensations rudimentaires et
qu’un appareil de complication et de perfectionnement. — Présence des événements moraux élémentaires dans tout le monde organique.
hysiologistes oublient volontiers la seconde vérité et disent : « Les événements mentaux sont une fonction des centres nerveux, co
philosophes oublient volontiers la première vérité et disent : « Les événements moraux n’ont rien de commun avec les mouvements m
ervateurs prudents interviennent et concluent : « Il est vrai que les événements mentaux et les mouvements moléculaires des centre
us aperçus par la conscience ; qu’ainsi la sensation est un composé d’ événements rudimentaires capables de dégradations indéfinies
ée ; il ne s’agit plus maintenant que de comprendre la liaison de ces événements et d’un mouvement moléculaire. — L’obscurité deme
meure toujours très grande ; car nous ne pouvons jamais concevoir ces événements que d’après le type des sensations ordinaires, et
II Posons d’abord la difficulté dans toute sa force. Puisque les événements mentaux ne sont que des sensations plus ou moins
convertir aucune des deux conceptions en l’autre, et partant les deux événements semblent être de qualité absolument différente ;
s tourner d’un autre. À la vérité, nous ne pouvons concevoir les deux événements que comme irréductibles l’un à l’autre ; mais cel
ourant électrique. — Il a fallu faire l’acoustique pour montrer que l’ événement qui éveille en nous, par nos nerfs tactiles, les
’irréductibilité mutuelle des deux représentations. Un même et unique événement , connu par ces deux voies, paraîtra double, et qu
t intestin des centres nerveux ne soient au fond qu’un même et unique événement condamné, par les deux façons dont il est connu,
insi l’objection fondamentale est levée. Si nos deux conceptions de l’ événement mental et de l’événement cérébral sont irréductib
tale est levée. Si nos deux conceptions de l’événement mental et de l’ événement cérébral sont irréductibles entre elles, cela peu
réductibles entre elles, cela peut tenir sans doute à ce que les deux événements sont en effet irréductibles entre eux, mais cela
réductibles entre eux, mais cela peut tenir aussi, d’abord à ce que l’ événement , étant unique, nous est connu par deux voies abso
est connu par deux voies absolument contraires, et ensuite à ce que l’ événement mental et ses éléments derniers doivent forcément
c place, et place égale, pour les deux hypothèses, pour celle de deux événements hétérogènes, et pour celle d’un seul et même évén
celle de deux événements hétérogènes, et pour celle d’un seul et même événement connu sous deux aspects. Laquelle choisir ? Si no
on non seulement inexpliquée, mais encore inexplicable. Car, les deux événements étant irréductibles entre eux par nature, ils for
forment deux mondes à part, isolés ; nous excluons par hypothèse tout événement plus général dont ils seraient des formes distinc
pothétique que possible. Enfin elle montre non seulement que les deux événements peuvent être liés entre eux, mais encore que touj
ement celle de l’autre. — Nous sommes donc autorisés à admettre que l’ événement cérébral et l’événement mental ne sont au fond qu
— Nous sommes donc autorisés à admettre que l’événement cérébral et l’ événement mental ne sont au fond qu’un seul et même événeme
ent cérébral et l’événement mental ne sont au fond qu’un seul et même événement à deux faces, l’une mentale, l’autre physique, l’
de vue, et que faut-il en défalquer pour dégager la vraie nature de l’ événement  ? — Nous sommes arrivés ici au point de jonction
nt de plus en plus à chaque station. On voit par là l’importance de l’ événement central ; quel qu’il soit, il communique son cara
sensations et des images : c’est la sensation, c’est l’image, c’est l’ événement moral interne. Dès lors, tout s’accorde. Cet évén
image, c’est l’événement moral interne. Dès lors, tout s’accorde. Cet événement moral qu’atteint directement la conscience ne peu
notable de l’hypothèse admise, et l’on comprend maintenant pourquoi l’ événement moral, étant un, nous paraît forcément double ; l
énement moral, étant un, nous paraît forcément double ; le signe et l’ événement signifié sont deux choses qui ne peuvent pas plus
s cette distinction et dans cette liaison, tout l’avantage est pour l’ événement mental ; lui seul existe ; l’événement physique n
on, tout l’avantage est pour l’événement mental ; lui seul existe ; l’ événement physique n’est que la façon dont il affecte ou po
matériaux ? On a vu que la sensation proprement dite est un composé d’ événements successifs et simultanés de même qualité, eux-mêm
’analyse, l’expérience indirecte et les analogies montrent encore des événements de même qualité, successifs et simultanés, tous s
e et à la fin infinitésimaux ; que les actions réflexes indiquent des événements rudimentaires analogues et qu’on les suit jusqu’a
« le système nerveux n’est qu’un appareil de perfectionnement », et l’ événement moral, dont il est la condition et dont son mouve
ontrecoup la même dégradation et la même réduction s’opèrent dans les événements moraux ; au plus haut degré de complication, ils
ue dénote l’action réflexe ; aux degrés suivants, ils sont encore des événements de la même espèce, mais moins composés, et ainsi
du mouvement moléculaire, tant qu’enfin, au degré le plus simple de l’ événement physique, correspond le degré le plus simple de l
mple de l’événement physique, correspond le degré le plus simple de l’ événement moral. V La nature a donc deux faces, et le
ple de l’événement moral. V La nature a donc deux faces, et les événements successifs et simultanés qui la constituent peuve
autre à la même hauteur. Vue d’un côté, la nature a pour éléments des événements que nous ne pouvons connaître qu’à l’état de comp
ous nommons sensations. Vue de l’autre côté, elle a pour éléments des événements que nous ne concevons clairement qu’à l’état de s
vements moléculaires. Au premier point de vue, elle est une échelle d’ événements moraux, successifs et simultanés, dont la complic
’avons pas conscience. Au second point de vue, elle est une échelle d’ événements physiques, successifs et simultanés, dont la comp
gré de complication égal. Des deux côtés, à la base de l’échelle, les événements sont infinitésimaux ; on a vu dans les sensations
t pousser un peu loin l’analyse, celles de l’ouïe et de la vue, que l’ événement moral, comme l’événement physique, passe dans un
nalyse, celles de l’ouïe et de la vue, que l’événement moral, comme l’ événement physique, passe dans un temps très court par une
sommet, la correspondance est parfaite. Phrase à phrase, mot à mot, l’ événement physique, tel que nous le représentons, traduit l
à mot, l’événement physique, tel que nous le représentons, traduit l’ événement moral. Que le lecteur suive la comparaison jusqu’
ion interlinéaire ; le livre est la nature, la langue originale est l’ événement moral, la traduction interlinéaire est l’événemen
ue originale est l’événement moral, la traduction interlinéaire est l’ événement physique, et l’ordre des chapitres est l’ordre de
2 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
vie mentale. — Sa présence presque incessante. — Le moi comparé à ses événements . II. Idées dont se compose l’idée du moi. — Entre
cité et de faculté. — Ils ne désignent que la possibilité de certains événements sous telles conditions et la nécessité des mêmes
certains événements sous telles conditions et la nécessité des mêmes événements sous les mêmes conditions, plus une condition com
leur idée provoque. — Les seuls éléments réels de notre être sont nos événements . IV. Le caractère distinctif, commun à tous ces é
e sont nos événements. IV. Le caractère distinctif, commun à tous ces événements , est d’apparaître comme internes. — Exemples. — M
ations que nous localisons hors de notre corps apparaissent comme des événements étrangers à nous ou comme des propriétés de corps
ers à nous ou comme des propriétés de corps étrangers à nous. V. Nos événements passés, aussi bien que nos événements présents, a
corps étrangers à nous. V. Nos événements passés, aussi bien que nos événements présents, apparaissent comme internes. — La série
s événements présents, apparaissent comme internes. — La série de cas événements apparaît comme une chaîne. — Mécanisme de la mémo
aînon. — Par la loi de la renaissance des images, l’image d’un de nos événements évoque celles du précédent et du suivant. — Procé
pacités et facultés permanentes. — Opposition finale du moi et de ses événements . VI. À quel composé réel correspond effectivement
d’erreur. — Diverses classes d’erreurs au sujet du moi. — Cas où des événements étrangers sont introduits dans l’idée du moi. — E
cultes. — En rêve. — Chez les fous. — Dans l’hypnotisme. — Cas où des événements qui appartiennent au moi sont attribués à autrui.
chique à l’hallucination sensorielle. — Cas où la série totale de nos événements passés, présents et possibles est remplacée par u
l’avenir. — Dans la majorité des cas, notre prévision concorde avec l’ événement prévu. — Correspondance ordinaire de la loi menta
mêmes, auquel, par un retour perpétuel, nous rattachons chacun de nos événements incessants, est beaucoup plus étendu que chacun d
œil, et comme en un raccourci d’éclair. C’est pourquoi, comparé à nos événements passagers, ce moi prend à nos yeux une importance
nt elle se forme en nous, pourquoi elle est évoquée par chacun de nos événements , quelle chose lui correspond, et par quel ajustem
orps provoquent directement en moi telles sensations, et que certains événements en moi, émotions, voûtions, provoquent directemen
, ce mot ne fait jamais que poser comme présentes les conditions d’un événement ou d’une classe d’événements. — Rien de plus util
poser comme présentes les conditions d’un événement ou d’une classe d’ événements . — Rien de plus utile que la connaissance de pare
onnaissance de pareilles conditions ; elle nous permet de prévoir les événements , ceux d’autrui comme les nôtres. Partant, nous at
s stable, une source indépendante et productrice d’où s’épanchent les événements . — La vérité est pourtant qu’en soi un pouvoir n’
rien, sauf un point de vue, un extrait, une particularité de certains événements , la particularité qu’ils ont d’être possibles par
ont d’être possibles parce que leurs conditions sont données. Si ces événements sont miens ou une suite des miens, le pouvoir m’a
isant que j’ai tel pouvoir, je ne fais qu’annoncer comme possible tel événement , sensation, perception, émotion, volition, qui fe
, émotion, volition, qui fera peut-être partie de mon être, tel autre événement , contraction musculaire, transport d’un fardeau,
ui suivra, de près ou de loin, un état possible de mon être. Mais ces événements et ces états sont supposés et non donnés ; ils ne
ériaux positifs, je ne trouve donc, pour constituer mon être, que mes événements et mes états, futurs, présents, passés. Ce qu’il
’effectif en moi, c’est leur série ou trame. Je suis donc une série d’ événements et d’états successifs, sensations, images, idées,
nts de mon corps et des autres corps. Et comme, visiblement, tous mes événements passés, futurs ou possibles sont plus ou moins an
énements passés, futurs ou possibles sont plus ou moins analogues aux événements quotidiens que je puis saisir au moment ou presqu
r savoir ce qui constitue le moi. IV Considérons donc un de ces événements ou groupe d’événements présents, telle sensation
ue le moi. IV Considérons donc un de ces événements ou groupe d’ événements présents, telle sensation de douleur ou de plaisi
é ou égayé par une idée, je me décide à faire une démarche. Voilà les événements que je trouve en moi ; actifs ou passifs, volonta
ils constituent mon être présent, et je me les attribue. Or, tous les événements que je m’attribue ont un caractère commun ; ils m
mêmes et que, de l’objet, nous revenons au sujet ; c’est donc le même événement ou groupe d’événements qui, selon ses états succe
et, nous revenons au sujet ; c’est donc le même événement ou groupe d’ événements qui, selon ses états successifs, constitue d’abor
irs, volitions ; ma conception de mon être actuel ne comprend que ces événements , et, à l’analyse, ces événements présentent tous
mon être actuel ne comprend que ces événements, et, à l’analyse, ces événements présentent tous ce caractère commun qu’ils sont d
oment précédent, le sujet, étant tout semblable, ne contenait que des événements du même genre ; même remarque pour chacun des mom
ais, je désirais, je voulais, comme en ce moment. Par conséquent, mes événements passés, comme mes événements présents, ont tous c
comme en ce moment. Par conséquent, mes événements passés, comme mes événements présents, ont tous ce caractère qu’ils apparaisse
ou sensations répressives, ce qui la joint à elles ; en sorte que nos événements nous apparaissent comme une ligne continue d’élém
re période de notre vie. En effet, si, pour nous souvenir d’un de nos événements un peu lointains, il nous fallait évoquer les ima
emploierait autant de temps qu’il y aurait de temps écoulé entre cet événement et le moment présent. Car tout le détail et toute
veraient dans les images qui nous conduiraient en arrière jusqu’à cet événement  ; il nous faudrait donc vingt-quatre heures pour
usqu’à un incident séparé par dix heures du moment où je suis. Plus l’ événement est antérieur, plus l’effacement des images est g
es. — Ma journée d’hier ou d’avant-hier ne subsiste en moi que par un événement saillant, telle visite que j’ai reçue, tel accide
er cette distance. Grâce à une association d’images, nous logeons nos événements dans la série des jours et des mois que fournit l
us précisons, par ces atlas auxiliaires, l’emplacement que nos divers événements occupent dans la durée les uns par rapport aux au
t aux autres, et nous pouvons non seulement revoir en une seconde nos événements les plus lointains, mais encore évaluer l’interva
de notre être en un instant et pour ainsi dire d’un seul regard. Les événements distincts dont la succession l’a constitué pendan
ance supérieure et qui se rattache, comme des accessoires, les divers événements passagers. Ce dedans stable est ce que chacun de
table est ce que chacun de nous appelle je ou moi 67. — Comparé à ses événements qui passent tandis qu’il persiste, il est une sub
qu’il est incessamment répété ; qu’en soi il n’est qu’un extrait des événements internes ; qu’il tire d’eux tout son être ; que c
nt compléter son être et achever son isolement. Nous avons classé ses événements et les faits que ses événements provoquent selon
son isolement. Nous avons classé ses événements et les faits que ses événements provoquent selon leurs ressemblances et leurs dif
état présent, nous savons ou nous supposons que les conditions de ces événements sont présentes, en d’autres termes, que ces événe
ditions de ces événements sont présentes, en d’autres termes, que ces événements sont possibles ; ce que nous exprimons en disant
s, nous les trouvons tous plus ou moins permanents. Ils précèdent les événements , et d’ordinaire ils leur survivent. Ils durent in
elques-uns pendant toute notre vie. Ils font ainsi contraste avec les événements qui sont transitoires, et ils semblent la portion
ne chose complète, indépendante, toujours la même sous le flux de ses événements . VI Telle est donc la notion du moi. Illuso
des corps. Ce quelque chose est la possibilité permanente de certains événements sous certaines conditions, et la nécessité perman
ments sous certaines conditions, et la nécessité permanente des mêmes événements sous les mêmes conditions plus une complémentaire
vénements sous les mêmes conditions plus une complémentaire, tous ces événements ayant un caractère commun et distinctif, celui d’
les moments de ma vie, je suis un dedans qui est capable de certains événements sous certaines conditions, et dont les événements
capable de certains événements sous certaines conditions, et dont les événements sous certaines conditions sont capables d’en prov
exacts. Il faut de plus que, par l’emboîtement de nos souvenirs, nos événements nous apparaissent comme une file continue. Il fau
que, grâce aux abréviations de la mémoire, les particularités de nos événements s’effacent, qu’un caractère commun à tous les élé
ités ou facultés de cette substance ; partant, que nous classions nos événements selon leurs diverses espèces ; que, par l’expérie
nstatant ou présumant la présence des conditions, nous concevions ces événements comme possibles, et enfin que, isolant cette poss
l’idée que nous avons de lui. Il y a des circonstances où une série d’ événements imaginaires s’insère dans la série des événements
nces où une série d’événements imaginaires s’insère dans la série des événements réels ; nous nous attribuons alors ce que nous n’
ui va s’emboîter exactement entre tel et tel anneau dans la série des événements qui sont notre vie. Quand ce recul et cet emboîte
tion, mais par retranchement ; au lieu d’insérer dans notre série des événements qui ne nous appartiennent pas, nous projetons hor
qui ne nous appartiennent pas, nous projetons hors de notre série des événements qui nous appartiennent. — Telle est l’erreur dans
tachées de nous ; par cette aliénation, le son nous apparaît comme un événement étranger et la couleur comme une qualité d’un cor
des illusions partielles ; il y en a de totales, où, la série de nos événements étant remplacée par une série étrangère, Pierre s
que en moi, par association, son équivalent, à savoir la série de mes événements actuels et antérieurs, jointe aux nombreuses séri
mes événements actuels et antérieurs, jointe aux nombreuses séries d’ événements possibles dont je suis effectivement capable. Mai
on nom celui d’un autre ; désormais celui-ci, avec toute la série des événements dont il est l’équivalent, est évoqué en moi sitôt
effectivement elles ont occupée ; que presque jamais la chaîne de nos événements n’aliène un de ses chaînons propres ou ne reçoive
u ne reçoive un chaînon étranger ; que presque toujours le groupe des événements passés, présents et possibles dont nous composons
sibles dont nous composons notre personne soit en effet le groupe des événements qui nous sont arrivés, qui se passent en nous et
l’autre est l’écho. Ainsi se forme dans notre mémoire la file de nos événements  ; à chaque minute, nous en revoyons un morceau ;
dans la chaîne, parfois, grâce aux procédés abréviatifs, jusqu’à des événements séparés du moment présent par plusieurs mois et p
nous lassons pas de repasser à l’encre et de rafraîchir. — Parmi ces événements , des classes s’établissent ; ils se groupent spon
ux à chaque heure reforgés et fortifiés. — Ajoutez au souvenir de mes événements et à l’idée de mes pouvoirs une dernière idée éga
els eux-mêmes les ont tissés. L’esprit ressemble à un métier ; chaque événement est une secousse qui le met en branle, et l’étoff
n contradictoire, la représentation de la bille paraît chose interne, événement passé ; et, à ce titre, elle éveille d’autres rep
parmi lesquelles elle s’emboîte pour constituer avec elles une file d’ événements internes ; cette file s’oppose aux autres groupes
nom de sujet et de moi. — Dans cette chaîne immense, chaque classe d’ événements internes, sensations, perceptions, émotions, chaq
analogues à celles par lesquelles nous nous représentons nos propres événements  ; ce qui fait un dernier composé, le plus vaste d
tes leurs attaches mutuelles et toutes les attaches qui soudent leurs événements aux événements d’autrui. — Ainsi, dans notre espr
hes mutuelles et toutes les attaches qui soudent leurs événements aux événements d’autrui. — Ainsi, dans notre esprit, tout compos
s’il est bien fait dans notre esprit, correspond à un couple dans les événements , et chaque couple mental, quand son premier terme
présent. Or, en fait, la majorité de ces prévisions concorde avec les événements prévus, et, dans la vie courante, notre attente n
araît entièrement. — Il y a donc une quantité prodigieuse de cas où l’ événement justifie la prévision, et, dans tous ces cas, le
notre pensée animale prennent un nouvel aspect, et, sous le flot des événements passagers et compliqués, nous apercevons le monde
3 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre III. La personne humaine et l’individu physiologique » pp. 337-356
désignent aucun être occulte. — Ils ne désignent qu’un caractère d’un événement , à savoir, la particularité qu’il a d’être suivi
qui fait du moi une substance distincte. — Sens du verbe être. — Nos événements successifs sont les composants successifs de notr
que des atomes. — Une substance réelle n’est qu’une série distincte d’ événements . — Une force n’est que la propriété pour un de ce
incte d’événements. — Une force n’est que la propriété pour un de ces événements d’être suivi par un autre de la même série ou d’u
— Point de vue psychologique. — Ordre et complication croissante des événements moraux indiqués eu constatés dans les divers cent
main n’est qu’un système. I Jusqu’ici, nous avons considéré nos événements , sans nous occuper de l’être auquel ils appartien
pour qualités distinctives certaines facultés, et, au-dessous de nos événements , on pose deux sortes d’êtres explicatifs, d’abord
d telle liaison existe ; elle manque quand cette liaison manque. Deux événements étant liés, le second, comparé à d’autres semblab
, on dit que la force a telle grandeur. Quand la grandeur du second : événement est double, la grandeur de la forcé est double. L
étendue, incorporelle, bref spirituelle164. — En second lieu, comme l’ événement ne naît que par elle, il manque, si elle manque ;
r dans la région des mots la substance une, permanente, distincte des événements . Il ne reste de nous que nos événements, sensatio
ne, permanente, distincte des événements. Il ne reste de nous que nos événements , sensations, images, souvenirs, idées, résolution
du concert sont des éléments, des fragments, des extraits du moi. Nos événements successifs sont donc les composants successifs de
t, c’est seulement pour la commodité de l’étude que nous séparons nos événements les uns des autres ; ils forment effectivement un
emeure un et continu ; on ne peut pas dire qu’il soit la série de ses événements ajoutés bout à bout, puisqu’il n’est divisé en év
érie de ses événements ajoutés bout à bout, puisqu’il n’est divisé en événements que pour l’observation ; et cependant il équivaut
s que pour l’observation ; et cependant il équivaut à la série de ses événements  ; eux ôtés, il ne serait plus rien ; ils le const
isions successives, de même le moi n’est que la trame continue de ses événements successifs. Si on le considère à un moment donné,
en qu’une tranche interceptée dans la trame, c’est-à-dire un groupe d’ événements simultanés, en train de se faire et de se défaire
’est donc rien d’autre ni de plus Que maintenant on classe ces divers événements , sensations, images, idées, résolutions ; qu’à ch
dans la trame qui le constitue il y a une liaison constante entre tel événement intérieur ou extérieur. — J’ai le pouvoir de me r
appartiennent à la trame ne sont donc rien que la propriété qu’a tel événement de la trame d’être constamment suivi, sous divers
amment suivi, sous diverses conditions, externes ou internes, par tel événement interne ou externe. Il n’y a donc rien dans la tr
vénement interne ou externe. Il n’y a donc rien dans la trame que ses événements et les liaisons plus ou moins lointaines qu’ils o
es liaisons plus ou moins lointaines qu’ils ont entre eux ou avec les événements externes ; et le moi qui est la trame ne contient
ternes ; et le moi qui est la trame ne contient rien en dehors de ses événements et de leurs liaisons. La destruction de ce fantôm
ué ou dissimulé de la philosophie scolastique, on imaginait, sous les événements , une quantité d’êtres chimériques, principe vital
tre fait. Au plus haut de leurs théories167, ils posent des couples d’ événements très généraux, l’un antécédent, l’autre conséquen
onnaissances, les couples auxquels se ramènent tels et tels groupes d’ événements ne peuvent pas être ramenés l’un à l’autre ni à d
qu’une chaîne peinte sur le mur. » Laissons là les mots, étudions les événements , seuls réels, leurs conditions, leurs dépendances
lus fidèles sectateurs de l’expérience ont admis, au fond de tous les événements corporels, une substance primitive, la matière do
ommunément par substance et force ; tout ce qui subsiste, ce sont les événements , leurs conditions et leurs dépendances, les uns m
es physiques ou conçus sur le type du mouvement. La notion de fait ou événement correspond seule à des choses réelles. À ce titre
moi, ce qu’on appelle un ; être, c’est toujours une série distincte d’ événements  ; ce qui constitue les forces d’un être, c’est la
ui constitue les forces d’un être, c’est la propriété pour tel ou tel événement de sa série d’être suivi constamment par tel évén
our tel ou tel événement de sa série d’être suivi constamment par tel événement de sa série ou d’une autre série ; ce qui constit
pensée, nous n’apercevons dans le monde que des séries simultanées d’ événements successifs, chaque événement étant la condition d
s le monde que des séries simultanées d’événements successifs, chaque événement étant la condition d’un autre et en ayant un autr
s qui les suggèrent. Nous n’avons plus devant les yeux qu’une série d’ événements appelée moi, liée à d’autres qui sont sa conditio
’elle produit sur nos sens. — À côté des idées, images et sensations, événements fort composés dont nous avons conscience et que c
nous avons conscience et que cette particularité distingue des autres événements analogues, sont d’autres événements rudimentaires
articularité distingue des autres événements analogues, sont d’autres événements rudimentaires et élémentaires du même genre, dont
tales. — D’après le premier, il y a dans l’animal plusieurs groupes d’ événements moraux, idées, images, sensations proprement dite
s de l’animal primitif. Le lecteur voit maintenant comment la trame d’ événements qui est nous-mêmes et dont nous avons conscience
4 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre IV. De la pluralité des temps »
t un duplicata du système S, car le contenu du système, la nature des événements qui s’y déroulent, n’entrent pas en ligne de comp
cela dit, il choisira l’un des deux, car il ne peut pas rapporter les événements de l’univers, en même temps, à deux systèmes d’ax
conserve sa forme, à quelque système de référence qu’on rapporte les événements . Mais cela veut simplement dire que, se plaçant à
’admet nécessairement, puisque c’est par elle qu’il note l’heure d’un événement . On peut donner de la simultanéité les définition
que, si l’on compare des horloges, c’est pour déterminer l’heure des événements  : or, la simultanéité d’un événement avec l’indic
est pour déterminer l’heure des événements : or, la simultanéité d’un événement avec l’indication de l’horloge qui en donne l’heu
ation de l’horloge qui en donne l’heure ne dépend d’aucun réglage des événements sur les horloges ; elle est absolue 30. Si elle n
i, et avant tout, correspondance entre une indication d’horloge et un événement , on ne construirait pas d’horloges, ou personne n
. Mais « savoir l’heure qu’il est », c’est noter la simultanéité d’un événement , d’un moment de notre vie ou du monde extérieur,
yeux, embrasser de là dans un acte unique de vision instantanée deux événements quelconques qui se passent respectivement aux poi
cordantes des deux horloges, — indications qui sont, elles aussi, des événements . Toute simultanéité indiquée par des horloges pou
bservateurs, et que c’est justement la raison pour laquelle les mêmes événements du système S′ peuvent être dits simultanés ou suc
système, nullement de son contenu. Ceci posé, il est clair que si des événements A, B, C, D du système S sont simultanés pour l’ob
A, B, C, D du système S sont simultanés pour l’observateur en S, les événements identiques A′, B′, C′, D′ du système S′ seront si
s deux groupes A, B, C, D et A′, B′, C′, D′, dont chacun se compose d’ événements simultanés les uns aux autres pour un observateur
orrespondante de l’autre système. Si le moment M où se produisent les événements simultanés A, B, C, D se trouve être l’extrémité
ut toujours s’arranger pour qu’il en soit ainsi), le moment M′ où les événements simultanés A′, B′, C′, D′ se produisent dans le s
il sera nécessairement simultané à M. Et dès lors les deux groupes d’ événements simultanés A, B, C, D et A′, B′, C′, D′ seront bi
coupes instantanées d’un Temps unique et des simultanéités absolues d’ événements . Seulement, du point de vue de la physique, le ra
ultanéité, deux espèces de succession. La première est intérieure aux événements , elle fait partie de leur matérialité, elle vient
supposé immobile. J’y note intuitivement des simultanéités entre deux événements O′ et A′ éloignés l’un de l’autre dans l’espace,
convient de traduire toutes les relations temporelles entre tous les événements du système dans un langage tel qu’il faille en ch
antes, je vois croître l’inégalité entre P et Q. Je dis alors que les événements qui étaient tout à l’heure simultanés deviennent
statation d’une « simultanéité » entre une indication d’horloge et un événement « voisin d’elle » (voisin pour vous, voisin pour
eur en S′ se trompait en qualifiant ces lignes d’égales, comme si les événements du système matériel S′ s’étaient disloqués réelle
sidérer ce train comme système de référence ; ils rapportent tous les événements au train. Tout événement qui a lieu en un point d
tème de référence ; ils rapportent tous les événements au train. Tout événement qui a lieu en un point de la voie a lieu aussi en
rapport à la voie. Mais il se pose alors la question suivante : deux événements (par exemple deux éclairs A et B) simultanés par
nt au milieu M de la distance AB comptée le long de la voie. Mais aux événements À et B correspondent aussi des points A et B sur
térieur à l’éclair A. Nous arrivons donc au fait capital suivant. Des événements simultanés par rapport à la voie ne le sont plus
e en N′. En chacun des trois points M′, N′, P′ se déroule une série d’ événements qui constitue l’histoire du lieu. À un moment dét
istoire du lieu. À un moment déterminé le personnage perçoit en N′ un événement parfaitement déterminé. Mais les événements conte
ersonnage perçoit en N′ un événement parfaitement déterminé. Mais les événements contemporains de celui-là, qui se passent en M′ e
que le système S′ a une vitesse ou une autre, ce ne sera pas le même événement en M′, ni le même événement en P′, qui sera conte
esse ou une autre, ce ne sera pas le même événement en M′, ni le même événement en P′, qui sera contemporain de l’événement en N′
énement en M′, ni le même événement en P′, qui sera contemporain de l’ événement en N′. Si donc nous considérons le présent du per
du personnage en N′, à un moment donné, comme constitué par tous les événements simultanés qui se produisent à ce moment en tous
s de son système, un fragment seulement en sera déterminé : ce sera l’ événement qui s’accomplit au point N′ où le personnage se t
u point N′ où le personnage se trouve. Le reste sera indéterminé. Les événements en M′ et P′, qui font aussi bien partie du présen
osées, les perpendiculaires M′ H′ et P′ K′, et supposons que tous les événements de l’histoire passée du lieu M′ soient échelonnés
éité la droite, passant par le point N′, qui joint l’un à l’autre les événements E′ et F′ situés, pour l’observateur extérieur au
résent du personnage. Il prédirait ainsi à un habitant du lieu P′ les événements dont celui-ci sera témoin. Sans doute, se dit-on,
moments successifs du passé et de l’avenir seront contemporains de l’ événement en N′, si l’on veut ; il suffira d’attribuer au s
D’après la théorie de la Relativité, les relations temporelles entre événements qui se déroulent dans un système dépendent unique
niquement de la vitesse de ce système, et non pas de la nature de ces événements . Les relations resteront donc les mêmes si nous f
tiques, assistent chacun à la même histoire du lieu, au même défilé d’ événements s’y accomplissant. De même pour les deux observat
ïncidait avec S, était également déterminé : c’étaient les deux mêmes événements qui, en M et en P, étaient simultanés au présent
a alors par définition, selon le relativisme, simultanéité entre les événements s’accomplissant en ces points, il en est de même
de S′ et il y a alors, par définition encore, simultanéité entre les événements qui s’accomplissent en M′, N′, P′, — événements q
imultanéité entre les événements qui s’accomplissent en M′, N′, P′, — événements qui sont respectivement identiques aux premiers.
t la même heure dans le système S′ ne soulignent pas, à ses yeux, des événements contemporains. Ce sont bien des événements qui so
gnent pas, à ses yeux, des événements contemporains. Ce sont bien des événements qui sont contemporains pour lui, dans son système
rains pour lui, dans son système à lui ; comme aussi ce sont bien des événements qui sont contemporains, pour l’observateur en N′,
n dans l’avenir du point P′ — par les numéros qu’il leur marque — les événements , s’accomplissant en ces points, qui sont contempo
du lieu M′, comme de plus en plus avancé dans l’avenir du lieu P′, l’ événement toujours le même qui, soit en M′ soit en P′, fera
ur en N′ et par conséquent fait partie du sien. Il n’y a donc pas des événements divers du lieu P′, par exemple, qui entreraient t
du système, dans le présent réel de l’observateur en N′. Mais le même événement du lieu P′, qui fait partie du présent de l’obser
le nom de S′ son système S immobile, d’incurver la simultanéité entre événements . C’est toujours la même simultanéité ; elle appar
refaire de lui un être conscient et surtout un physicien, sans que l’ événement du lieu P′, que nous venons de classer dans le fu
faut qu’il se démontre à lui-même qu’en numérotant comme il le fait l’ événement du point P′, en le localisant dans l’avenir de ce
es observateurs, etc., l’oblige à classer dans l’avenir du lieu P′ un événement qui fait partie du présent de l’observateur en N′
eu P. Strictement parlant, il devrait s’exprimer ainsi : « Je place l’ événement dans l’avenir du lieu P′, mais du moment que je l
rait au mot le physicien. Il n’y a donc pas, en M′ et en P′, à côté d’ événements que l’on consent à laisser dans le « passé absolu
dans l’« avenir absolu » pour l’observateur en N′, tout un ensemble d’ événements qui, passés et futurs en ces deux points, entrera
me S′ la vitesse appropriée. Il y a, en chacun de ces points, un seul événement faisant partie du présent réel de l’observateur e
ui, en M et P, fait partie du présent de l’observateur en N. Mais cet événement sera noté par le physicien comme situé plus ou mo
ttribuée au système. C’est toujours, en M′ et en P′, le même couple d’ événements qui forme avec un certain événement en N′ le prés
en M′ et en P′, le même couple d’événements qui forme avec un certain événement en N′ le présent de Paul situé en ce dernier poin
t de Paul situé en ce dernier point. Mais cette simultanéité de trois événements paraît incurvée en passé-présent-avenir quand ell
que la dissociation des deux systèmes s’effectue à l’instant même) un événement situé dans l’avenir du lieu P′, Pierre assisterai
un événement situé dans l’avenir du lieu P′, Pierre assisterait à un événement futur du lieu P, événement qui n’entrera dans le
avenir du lieu P′, Pierre assisterait à un événement futur du lieu P, événement qui n’entrera dans le présent dudit Pierre que to
nt même vitesse ; car, encore une fois, les relations temporelles des événements intérieurs à S′ sont affectées, d’après la théori
era ainsi : « Considérons votre simultanéité « intuitive » entre deux événements très voisins A et B. Ou bien c’est une simultanéi
ffisante eu égard à la distance énormément plus grande qui sépare les événements entre lesquels vous allez établir une simultanéit
ues. 33. Exception faite, bien entendu, de celles qui concernent des événements situés dans un même plan perpendiculaire à la dir
raisonnement, nous supposerons dans tout ce qui va suivre que le même événement est en train de s’accomplir aux points N et N′ da
un saut brusque, sans passer par les vitesses intermédiaires. Sur cet événement constituant le présent commun des deux personnage
s faisons de nouveau assister les personnages en N et en N′ à un même événement , et qu’alors nous dissocions les deux systèmes en
5 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
un corps. — Ces pouvoirs ne sont jamais définis que par rapport à des événements du sujet sentant, du corps lui-même ou d’un autre
ces pouvoirs, il y en a auxquels se réduisent les autres. — Parmi ces événements , il y en a un, le mouvement, que l’on peut substi
s, si j’analyse ma croyance, tout ce que j’y trouve, c’est que si ces événements avaient lieu, la possibilité permanente de sensat
orce ou nécessité, ces deux termes s’équivalent ; ils indiquent que l’ événement en question doit s’accomplir ; l’une et l’autre s
t l’autre sont des particularités, des manières d’être extraites de l’ événement et isolées par une fiction mentale. Mais, comme l
et isolées par une fiction mentale. Mais, comme la loi qui prédit cet événement sous telles conditions est générale et, partant,
tes et se trouvent ainsi érigées en substances, ce qui les oppose aux événements passagers et les classe à part. — À présent, sous
nôtre, nous posons son histoire en face de la nôtre comme une série d’ événements en face d’une série d’événements. Dès lors deux s
n face de la nôtre comme une série d’événements en face d’une série d’ événements . Dès lors deux séries nouvelles de propriétés vie
ux, être échauffé, refroidi, etc. Nous le concevons par rapport à ses événements possibles, comme nous l’avons conçu par rapport à
n associons un second. — D’autre part, nous remarquons que tel de ses événements provoque tel changement dans un autre corps. La b
ns d’autres corps, et nous le définissons, non plus par rapport à nos événements , non plus par rapport à ses événements, mais par
ns, non plus par rapport à nos événements, non plus par rapport à ses événements , mais par rapport aux événements des autres corps
énements, non plus par rapport à ses événements, mais par rapport aux événements des autres corps. À ce troisième titre, il est en
aux autres. — Toutes ces propriétés n’existent que par rapport à des événements  ; les poser, c’est prédire tel événement de nous,
stent que par rapport à des événements ; les poser, c’est prédire tel événement de nous, du corps, d’un autre corps, l’énoncer co
s, plus une complémentaire, bref poser une loi générale ; et tous ces événements , les nôtres, ceux du corps, ceux des autres corps
ps, ceux des autres corps, se définissent en dernière analyse par nos événements . La scène change, lorsque nous essayons de démêle
êtres distincts que nous observons ou devinons dans la nature, et nos événements ne sont qu’une quantité minime dans la masse mons
énements ne sont qu’une quantité minime dans la masse monstrueuse des événements . Le moi est un réactif entre cent millions d’autr
entes, et nous définissons les propriétés des corps, non plus par nos événements , mais par certains de leurs événements. Au lieu d
és des corps, non plus par nos événements, mais par certains de leurs événements . Au lieu de notre sensation de température, nous
dice l’élévation ou l’abaissement du plateau de la balance. Parmi ces événements indicateurs, il en est un très simple et plus uni
s aux corps organisés des sensations, perceptions, émotions et autres événements semblables aux nôtres, nous attribuons à tous les
la masse sont des points de vue équivalents. De cette façon, tous les événements de la nature physique sont des mouvements, chacun
jourd’hui l’idée mécanique de la nature. Entre les diverses classes d’ événements par lesquels on peut définir les choses, l’homme
qui constitue un être distinct, c’est une série distincte de faits ou événements . Partant, pour que cette pierre soit, non pas la
és34, il faut qu’elle soit en outre une série distincte de faits ou d’ événements réels ou possibles, événements qui se produiraien
utre une série distincte de faits ou d’événements réels ou possibles, événements qui se produiraient encore si tous les êtres sent
ns analogues aux nôtres, et nous transportons légitimement en lui des événements qui se passent en nous. Par cette translation, de
issons une existence distincte, indépendante de la nôtre, puisque les événements qui la constituent, quoique constatés par nous, n
i la constituent, quoique constatés par nous, n’ont pas besoin de nos événements pour se produire et se succéder. Y a-t-il quelque
événements pour se produire et se succéder. Y a-t-il quelque série d’ événements internes que nous puissions, aussi par induction
res, et en lui-même. — Par rapport aux autres, il est une condition d’ événements pour les autres, et, notamment par rapport à nous
sensations pour nous. — D’autre part, en lui-même, il est une série d’ événements qui, à certaines conditions, tendent à s’effectue
tat d’atténuation et d’amoindrissement suprême, la série continue des événements successifs qui constituent le mouvement d’une pie
différence intrinsèques ; considérez-les abstraitement, comme de purs événements successifs, déterminés seulement par leur ordre r
à un point mobile, serait précisément la série la plus simple de ces événements moraux élémentaires dont nous avons vu les formes
es dégradées se prolonger, en se dégradant davantage encore, sous les événements moraux composés, sensations et images, dont nous
embrasser la nature par une vue d’ensemble. Les séries simultanées d’ événements successifs qui la composent seraient toutes homog
par la grandeur de l’effet consécutif. À ce titre, tous les faits ou événements de la nature pourraient se ramener à des mouvemen
trait le plus mince, et, directement, le type de l’existence serait l’ événement mental, sensation ou image, tel que la conscience
6 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »
’agit de comparer directement des horloges voisines, de constater des événements voisins, d’observer une simultanéité d’indication
ologique de la simultanéité, car, suivant votre propre expression, un événement E s’accomplissant à côté de l’horloge H est donné
e H dans le sens que le psychologue attribue au mot simultanéité. À l’ événement « départ du boulet », l’horloge de Pierre marque
aux coordonnées d’espace et de temps mesurées par Paul, pour un même événement . Ici l’événement est la rencontre du boulet et de
d’espace et de temps mesurées par Paul, pour un même événement. Ici l’ événement est la rencontre du boulet et de l’horloge du sys
conque, que cette portion de matière, la distance spatiale entre deux événements concernant la portion de matière est toujours nul
ème qui lui est lié. Le temps propre équation d écoulé entre deux événements A et B est le temps que mesurera un observateur,
d, dans l’Espace-Temps, une ligne d’Univers formée par l’ensemble des événements qui représentent les diverses positions successiv
un système quelconque. Sur la ligne d’Univers de M₁, choisissons deux événements déterminés A et B… Entre ces événements nous pouv
ivers de M₁, choisissons deux événements déterminés A et B… Entre ces événements nous pouvons imaginer dans l’Espace-Temps une inf
s ; il suffit pour cela de considérer un second mobile M₂, parti de l’ événement A, qui, après avoir parcouru, avec une vitesse pl
un système en translation uniforme lié à M₁ rejoint ce mobile M₁, à l’ événement B. En résumé, nos données sont les suivantes : le
ivantes : les deux mobiles M₁, et M₂, sont en coïncidence absolue aux événements A et B ; entre ces événements, leurs lignes d’Uni
et M₂, sont en coïncidence absolue aux événements A et B ; entre ces événements , leurs lignes d’Univers sont différentes ; M₁, es
es ; M₁, est supposé en translation uniforme. Enfin nous repérons les événements dans un système S lié à M₁. Il importe de remarqu
pour y passer en B), a nécessairement subi une accélération entre les événements A et B. Prenons deux époques t et t + dt du temps
tB auxquelles se produisent, toujours dans le système S lié à M₁, les événements A et B. Aux époques t et t + dt, le second mobile
e S ; ces coordonnées déterminent, sur la ligne d’Univers de M₂, deux événements C et D infiniment voisins, dont l’intervalle est
quation , ce qui signifie : le temps propre d’un mobile M2 entre deux événements de sa ligne d’Univers est plus court que le temps
sa ligne d’Univers est plus court que le temps mesuré entre les mêmes événements dans un système en translation uniforme ; il est
mobiles M₁ (en translation uniforme) et M₂ (mouvement quelconque) aux événements A et B. Intégrons [1] équation , plus le mouve
Intégrons [1] équation , plus le mouvement du mobile M₂, entre les événements A et B communs aux deux mobiles différera d’un mo
lus le temps propre total sera court. En d’autres termes : entre deux événements déterminés, la plus LONGUE ligne d’Univers est ce
rriverait dans le cas le plus fréquent, celui où la distance des deux événements dans l’espace est plus petite que le chemin parco
a théorie de la Relativité, une action soit possible de l’un des deux événements sur l’autre. Telle est précisément l’hypothèse où
7 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre sixième. Le roman psychologique et sociologique. »
humainement irrationnels, qui viennent déranger toute la logique des événements , tuent un grand homme au moment où son action all
atisée, dans laquelle on a restreint au strict nécessaire la part des événements de hasard, aboutissant à stériliser la volonté hu
une tendance unique, — passion, vice ou vertu, — aux prises avec les événements variés de la vie. Là est l’erreur. En réalité il
actère tout entier. Il n’est pas nécessaire pour cela qu’il y ait des événements très nombreux, très divers et très saillants. « V
nombreux, très divers et très saillants. « Vous vous plaignez que les événements (de mon sujet) ne sont pas variés, répondait Flau
oint de vue, et tout est le même à un autre. La valeur littéraire des événements est dans leurs conséquences psychologiques, moral
renferme rien en soi. Ainsi en devrait-il être dans le roman : chaque événement , tout en intéressant par lui-même (cela est de pr
emière nécessité), serait une préparation, une explication des grands événements à venir. Le roman ne serait qu’une chaîne ininter
événements à venir. Le roman ne serait qu’une chaîne ininterrompue d’ événements qui s’emboîtent étroitement les uns dans les autr
tent étroitement les uns dans les autres et viennent tous aboutir à l’ événement final. Un des traits caractéristiques du roman ps
er la catastrophe morale : nous voulons parler de ces scènes où aucun événement grave ne se passe d’une manière visible, et où po
au théâtre, parce que tout ou presque tout s’y passe en dedans : les événements extérieurs sont des symptômes insignifiants, non
extérieurs sont des symptômes insignifiants, non pas des causes. Ces événements constituent de simples moyens empiriques de mesur
out vient aboutir à cette scène ; on s’attend donc à une action, à un événement , à un heurt de forces et d’hommes : il n’y a rien
le marin, qui tarde à revenir, — ne se compose pour ainsi dire que d’ événements psychologiques : des espérances qui tombent l’une
rtée sociale de l’œuvre subsiste. Dans une monographie parfaite, tout événement qui se produit influence les événements suivants,
une monographie parfaite, tout événement qui se produit influence les événements suivants, et lui-même est influencé par les événe
influence les événements suivants, et lui-même est influencé par les événements précédents ; d’autre part, toute la suite des évé
encé par les événements précédents ; d’autre part, toute la suite des événements gravite autour du caractère et l’enveloppe. En d’
n ce genre, est celui qui fait ressortir les actions et réactions des événements sur le caractère, du caractère sur les événements
ns et réactions des événements sur le caractère, du caractère sur les événements , tout en liant ces événements entre eux au moyen
sur le caractère, du caractère sur les événements, tout en liant ces événements entre eux au moyen du caractère ; ce qui forme un
orte d’équation mathématique. Dans la vie réelle, le hasard amène des événements  : une situation est constituée, aux caractères de
e, conséquences déterminées par les caractères des héros. Lorsque les événements et le caractère sont liés ensemble, il y a contin
il faut aussi qu’il y ait progression. Dans la réalité, l’action des événements sur le caractère produit des effets accumulés : l
ménager la progression dans toutes les phases de l’action ; quant aux événements divers, ils se trouvent liés par la trame une du
est-il pas indifférent que je compte des pois ou des lentilles ? » Un événement très simple se produit, le retour d’Albert, fianc
iculière, mais non isolée, qui retentisse ensuite sur l’autre. Chaque événement doit, après avoir pour ainsi dire traversé le pre
la croyais : c’était plus fort que moi. » A partir de ce moment, les événements très simples de l’action se suivent avec la rigue
t, qui est admirable parce est contenu à l’avance qu’il dans tous les événements qui précèdent comme une conséquence dans ses prém
ctor Hugo n’a aucun souci du réel dans la trame et l’enchaînement des événements  ; il considère tous les petits événements de la v
trame et l’enchaînement des événements ; il considère tous les petits événements de la vie, toutes les vraisemblances des événemen
e tous les petits événements de la vie, toutes les vraisemblances des événements comme des choses sans importance. Son roman et so
érir cette réalité qui lui manque tout à fait dans l’enchaînement des événements et dans la logique habituelle des caractères. 55
explosion finale d’une série d’antécédents qui tous la préparent ; un événement aussi sur et aussi fatal que la mort de la fleur
dans son esprit, c’est qu’elle a droit à l’amour de Yann. Un premier événement psychologique se produit : c’est sa visite à la f
de de Sylvestre intervient. Puis l’intrigue principale se renoue à un événement insignifiant qui amène la déclaration de Yann. Au
fermé, il n’est qu’une esquisse ; pourquoi ? parce qu’il n’y a pas d’ événement psychologique. Il part pour la guerre, il est ble
8 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre II. De la rectification » pp. 33-65
c’est-à-dire comme simple représentation et pur fantôme, tantôt comme événement passé ou futur, c’est-à-dire comme souvenir ou pr
se transformer en sensation. Dans cet état, elle constitue d’abord un événement d’importance majeure, qu’on nomme le souvenir. Qu
t présent, c’est seulement en apparence qu’il est chose extérieure ou événement passé. Tant qu’on n’a pas fait cette remarque, on
ragment du temps, possède deux bouts, l’un antérieur, plus voisin des événements précédents, l’autre postérieur, plus voisin des é
voisin des événements précédents, l’autre postérieur, plus voisin des événements ultérieurs, le premier contigu au passé, le secon
sont posées bout à bout ; et cette merveilleuse illusion qui, de deux événements réellement simultanés, fait deux événements en ap
use illusion qui, de deux événements réellement simultanés, fait deux événements en apparence postérieurs ou antérieurs l’un à l’a
image, et la rectification est complète. — De ce genre sont tous ces événements intérieurs que l’on nomme pures conceptions, pure
mon raisonnement prononcé à haute voix, l’image des gestes, émotions, événements que provoquerait en moi et hors de moi ma démarch
confonde et coïncide avec le bout postérieur ou antérieur d’un autre événement déterminé. Elle roule ainsi, banale ; si je lui d
et qui nous semble l’œuvre d’une force étrangère. — En soi, les deux événements sont pareils. Mais ils se font contraste par leur
sont, c’est-à-dire, non plus comme des objets extérieurs ou comme des événements futurs et passés, mais comme des événements doués
s extérieurs ou comme des événements futurs et passés, mais comme des événements doués à tort de cette fausse apparence, effective
 ; on se la figure comme le regard d’un œil intérieur appliqué sur un événement présent et interne, de même qu’on s’est figuré la
figuré la mémoire comme le regard d’un œil intérieur appliqué sur un événement passé. Les métaphores y aident ; en effet, les ps
filent devant elle. — La vérité est qu’alors il n’y a pas en moi deux événements , d’un côté ma conception, de l’autre l’acte par l
conception, de l’autre l’acte par lequel je la connais, mais un seul événement , ma conception elle-même. Nous la dédoublons parc
deux moments, le premier, dans lequel elle paraît objet extérieur ou événement passé, rideau de peupliers ou sensation visuelle
elle antérieure, le second, dans lequel, étant rectifiée, elle paraît événement interne et présent, fantôme optique actuel et inc
eption extérieure et de la mémoire. — En somme, ici comme ailleurs, l’ événement intérieur se réduit à la conception, représentati
ormal, ces fantômes correspondent ordinairement à des choses et à des événements réels, et constituent ainsi des connaissances, te
9 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre VI. L’espace-temps à quatre dimensions »
mps T qui s’écoule pour moi, transporté dans le système S, entre deux événements se passant respectivement en A′ et B′ qui m’appar
roît à partir de zéro, l’intervalle de temps T grandit entre les deux événements qui se passent aux points A′ et B′ et qui sont do
e S′ une certaine longueur A′ B′, c’est-à-dire la distance entre deux événements instantanés et simultanés se produisant respectiv
ulons maintenant généraliser la question. Supposons donc que les deux événements soient successifs pour l’observateur en S′. Si l’
inction entre le cas où l’observateur en S′ apercevait simultanés les événements A′ et B′, et le cas où il les note successifs. Ce
le long de cette histoire donnée tout d’un coup dans l’éternité : les événements ne défileraient plus devant nous, c’est nous qui
alignées ; nous passons le long du front. Ne disons donc pas que les événements ou accidents nous arrivent ; c’est nous qui leur
tas qui est en avant (en cela consiste le calcul ou la prévision d’un événement ), le mouvement qui vous obligerait à passer d’abo
sur laquelle nous reviendrons tout à l’heure) ; 2° notre expérience d’ événements successifs ne fait qu’illuminer un à un les point
t à certains passages du livre déjà classique de M. Eddington : « Les événements n’arrivent pas ; ils sont là, et nous les rencont
eur, dans son voyage d’exploration, a passé dans le futur absolu de l’ événement en question, et elle est sans grande importance 4
tervalle de temps équation qui est venu s’intercaler entre les deux événements A′ et B′ perçus à l’intérieur du système S′ comme
 B′, perçue par un observateur placé en S′, joint l’un à l’autre deux événements A′ et B′ donnés dans ce système comme simultanés.
insi ramenés à nos conclusions antérieures. On nous montrait que deux événements , simultanés pour le personnage qui les observe à
ordions, mais nous faisions remarquer que l’intervalle entre les deux événements devenus successifs aurait beau s’appeler du temps
cessifs aurait beau s’appeler du temps, il ne pourrait contenir aucun événement  : c’est, disions-nous, du « néant dilaté ». Ici n
’optique dans le miroir du mouvement. La pensée ne saurait y loger un événement , si court fût-il, pas plus qu’on ne pousserait un
’une glace. Mais nous avons envisagé un cas particulier, celui où les événements en A′ et B′ sont aperçus, à l’intérieur du systèm
éorie de la Relativité. Prenons maintenant le cas plus général où les événements A′ et B′ se passent à des moments différents pour
à notre première notation : nous appellerons équation le temps de l’ événement A′ et équation celui de l’événement B′ ; nous d
lerons équation le temps de l’événement A′ et équation celui de l’ événement B′ ; nous désignerons par équation la distance d
10 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
ion et le mouvement moléculaire des cellules considérés comme un seul événement à double aspect, sur les facultés, les forces et
s’aperçoit qu’il n’y a rien de réel dans le moi, sauf la file de ses événements  ; que ces événements, divers d’aspect, sont les m
a rien de réel dans le moi, sauf la file de ses événements ; que ces événements , divers d’aspect, sont les mêmes en nature et se
ien de réel en eux que leurs mouvements ; à cela se ramènent tous les événements physiques. Mais le mouvement, considéré directeme
continue de sensations infiniment simplifiées et réduites. Ainsi les événements physiques ne sont qu’une forme rudimentaire des é
Ainsi les événements physiques ne sont qu’une forme rudimentaire des événements moraux, et nous arrivons à concevoir le corps sur
le corps sur le modèle de l’esprit. L’un et l’autre sont un courant d’ événements homogènes que la conscience appelle des sensation
ilà les êtres physiques et moraux ; chacun d’eux n’est qu’une ligne d’ événements dont rien ne dure que la forme, et l’on peut se r
urée à l’éclosion incessante des individus et au flux inépuisable des événements . Très probablement, la nouvelle loi mécanique sur
r le même sujet. 3. On a ajouté ici l’impulsion, parce qu’elle est l’ événement élémentaire dont les composés forment les émotion
és forment les émotions et la volonté, de même que la sensation est l’ événement élémentaire dont les composés forment les idées e
11 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre III. De la nature du temps »
elle conscience saisirait dans une seule perception, instantanée, des événements multiples situés en des points divers de l’espace
simultanéité serait précisément la possibilité pour deux ou plusieurs événements d’entrer dans une perception unique et instantané
proche en proche, une même durée va ramasser le long de sa route les événements de la totalité du monde matériel ; et nous pourro
, — nous verrons à quelle condition. Mais par là elle reconnaît qu’un événement E, s’accomplissant à côté de l’horloge H, est don
ue attribue au mot simultanéité. Et de même pour la simultanéité de l’ événement E′ avec l’indication de l’horloge « voisine » H′.
r les unes aux autres ; elles ne seraient pas employées à classer des événements  ; bref, elles existeraient pour elles et non pas
il ne les fait intervenir, lui aussi, que pour marquer le temps d’un événement . Maintenant, il est très vrai que la simultanéité
résent, ont étendu a priori cette conception de la simultanéité à des événements que séparerait n’importe quelle distance. Ils se
une conscience coextensive à l’univers, capable d’embrasser les deux événements dans une perception unique et instantanée. Mais i
d’horloges, indépendamment de tout point de vue, quand il s’agit d’un événement et d’une horloge peu distants l’un de l’autre, on
aussi bien le droit quand la distance est grande entre l’horloge et l’ événement , ou entre les deux horloges. Il n’y a pas de phys
ultanéité, après l’avoir puisée en effet dans la constatation de deux événements « voisins ». Cette analyse, qui n’a guère été ten
facilité d’une petite distance à une grande, de la simultanéité entre événements voisins à la simultanéité entre événements lointa
, de la simultanéité entre événements voisins à la simultanéité entre événements lointains, s’il étend au second cas le caractère
int, toujours on pourra convertir la succession indéfinie de tous ses événements en juxtaposition instantanée ou éternelle par le
12 (1864) Études sur Shakespeare
errer et s’appauvrir son domaine ; une sorte de monotonie l’envahit ; événements , passions, caractères, tous les trésors naturels
aisirs et des amis. Cependant, au milieu de ces grotesques folies, un événement sérieux trouve sa place, le mariage de Shakespear
t genre, les occupations quelconques que lui imposait la nécessité. L’ événement qui détermina Shakespeare à quitter Stratford, et
tre foi vers le plus étrange, nous dispose en général à chercher, aux événements importants, une cause accidentelle dans ce que no
contrée la poésie s’unit, dans l’ancienne histoire d’Angleterre, aux événements importants : elle introduit Alfred sous les tente
, les moines et les grands seigneurs. Leur arrivée était à la fois un événement et une habitude, leur intervention un luxe et un
e marche précipitée à travers des scènes sans développements vers des événements sans intérêt, ce sont là les signes auxquels, dan
ature de l’homme, ses passions et ses affaires, les caractères et les événements , tout en nous et autour de nous a son côté sérieu
ères sont soutenus et simples ; le pouvoir surnaturel qui dispose des événements se charge de répondre à toutes les nécessités de
amentale qui distingue les deux genres de pièces : dans les unes, les événements suivent leur cours, et le poëte les accompagne ;
suivent leur cours, et le poëte les accompagne ; dans les autres, les événements se groupent autour d’un homme et ne semblent serv
âtre n’est qu’une partie, et souvent la moindre partie du tableau des événements de leur temps. C’est que les événements ne sont p
moindre partie du tableau des événements de leur temps. C’est que les événements ne sont pas ce qui préoccupe Shakespeare ; il ne
— Comment es-tu fait ? D’où est née la part que tu as prise dans les événements où je te rencontre ? Que cherchais-tu ? Que pouva
us national que dramatique, écrites d’avance en quelque sorte par des événements connus dans leurs détails, et déjà même en posses
istoire. Chaque homme est d’ordinaire pour bien peu de chose dans les événements où il a pris place ; et la situation brillante qu
inés moins à faire marcher l’action qu’à la remplir. À mesure que les événements passent devant lui, Shakespeare les arrête pour e
t dans leurs résultats pratiques et familiers qu’il va les puiser. Un événement historique peut partir de très haut, mais il atte
ment répandu et manifeste. C’est là que Shakespeare semble attendre l’ événement  ; c’est là qu’il le prend pour le peindre. L’inte
l’histoire privée ou populaire, placés bien loin derrière les grands événements , Shakespeare les attire sur le devant de la scène
ine avec Henri. Dans les Henri IV, le comique se lie de plus près aux événements  ; cependant ce n’est pas de là qu’il émane ; Fals
ranger au fond même du drame ; aucun lien n’est léger ou fortuit. Les événements groupés autour du personnage principal se présent
librement vers un but qu’il n’a pas choisi. Mais l’homme en butte aux événements ne tombe point sous leur servitude ; si l’impuiss
fait le monde ; ainsi Shakespeare a conçu la tragédie. Donnez-lui un événement obscur, éloigné ; qu’à travers une série d’incide
re, et met dans la main de sa créature tous les fils de l’action. Les événements suivent leur route, l’homme entre dans la sienne 
s le temps a fourni sa carrière ; la Providence est à son terme ; les événements que Hamlet a préparés se précipitent sans son con
fet, on va le voir commander en vainqueur aux chances de sa vie ; les événements naîtront de ses mains, portant l’empreinte de ses
, attirent de même sur eux, avec la force d’une volonté passionnée, l’ événement qui doit les écraser. Brutus meurt de la mort de
êt, tous les sentiments qui la peuvent modifier pendant la durée d’un événement toujours compliqué, voilà les nombreux et mobiles
est le théâtre. Son âme est la scène où viennent jouer leur rôle les événements de ce monde ; ce n’est point par leur propre vert
eurs rapports avec l’être moral dont la destinée nous occupe, que les événements prennent part à l’action ; tout caractère dramati
occupe la scène ; son existence s’y déploie animée, agrandie par les événements qui s’y rapportent, et qui doivent à ce rapport s
comédie, plus petits que la passion qu’ils excitent dans l’homme, les événements empruntent de cette passion une importance risibl
r son art est de faire naître, de l’homme même et de ses travers, les événements dont l’homme s’agite. Cette invention est raremen
e est de démêler et de faire éclater l’homme et son âme au milieu des événements qu’il subit. S’il faut en général que le fond de
e du théâtre ; ainsi, à travers l’âme qui en reçoit l’impression, les événements nous atteignent par la sympathie, source de l’ill
e canon qui devait tuer au côté opposé le duc de Bedford, et ce grand événement ne les frappait pas avec moins de vivacité ; et i
il y a six mois ? » de même que, rencontrant un ami six mois après l’ événement qui l’a plongé dans la douleur, nous commençons p
te, sans peine d’un temps à un autre ; notre pensée se préoccupe de l’ événement qu’on nous a promis, et ne voit rien dans l’inter
l’assaut d’armes où doit périr Hamlet, entre ce moment et celui de l’ événement on ne s’inquiète guère de savoir si deux heures o
ées par cette unité d’impression qui nous fait dire, à la pensée d’un événement consommé depuis longtemps, mais dont rien encore
’abord exposés à nos yeux ; nous suivons, nous prévenons le cours des événements  ; aucune hâte ne nous coûte pour arriver à ce que
remplir ; une seule succession se marque dans notre esprit, celle des événements dont se compose le spectacle entraînant qui nous
son efficacité ; la rapidité d’une grande action exécutée, d’un grand événement accompli dans l’espace de quelques heures, saisit
is peu d’actions comportent en réalité une action si soudaine ; peu d’ événements se composent de parties si exactement rapprochées
bravant les temps et les distances, renferme toutes les parties d’un événement dans une action compacte où ne se laissent plus a
n l’empêcherait peut-être de consommer. De même le simple tableau des événements , si la présence d’un grand caractère individuel n
ette unité théâtrale, que le temps romprait trop facilement entre des événements que ne lie point un principe uniforme. La scène o
e. On passe en Angleterre ; on y voit arriver Macduff ; les terribles événements qu’il ignore ont rempli, pour nous, l’intervalle
pas été consulté sur le temps qu’il y a employé. De même, entre deux événements évidemment séparés par un intervalle assez long p
akespeare. Comment la maintenir, se demande-t-on, au milieu de tant d’ événements si mobiles et si compliqués, dans ce champ immens
rtant tout ce qui se passe sous ses yeux, attentif à se soumettre les événements pour la servir et la satisfaire ; Hermione seule
re, toujours le même, fera sa destinée toujours changeante, alors les événements qui s’agitent autour d’un tel homme ne nous frapp
enée à un centre unique d’où émanent et auquel se rapportent tous les événements du drame, toutes les impressions du spectateur. T
t plus vive, mais aussi plus véridique. C’est tromper l’esprit sur un événement que de lui en présenter une partie saillante et r
besoin d’une apparition surnaturelle pour se déterminer à agir, d’un événement fortuit pour accomplir son projet. Sans cesse pla
lontiers le mouvement de notre esprit dans l’espace étroit de quelque événement de famille, ou dans les agitations d’une passion
été plus vivement présente à tous les esprits ; et l’importance d’un événement peut maintenant éclater dans ses plus petits déta
13 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
alyse psychologique. — Commencement de l’analyse physiologique. II. L’ événement physique extérieur est une condition accessoire e
leurs éléments invisibles à la conscience. — Caractères et signes des événements moraux élémentaires. — Phénomènes réflexes. — Exp
— Expériences de Vulpian, Landry, Dugès, Claude Bernard. — Indices d’ événements moraux dans les centres nerveux inférieurs et sec
secondaires. — Les segments de la moelle. — Analogie probable de ces événements et des sensations élémentaires. — Degrés successi
ndance constante du mouvement moléculaire d’un centre nerveux et de l’ événement moral. VIII. Géographie et mécanique des centres
ays. II Cherchons donc les données physiques dont dépendent nos événements moraux et d’abord les conditions de la sensation.
ant le dernier anneau. Suivons cette chaîne. En premier lieu il y a l’ événement physique extérieur, ondulation aérienne ou éthéré
ue107 ne nous donne jamais que des sensations de son, quel que soit l’ événement extérieur qui le mette en branle, ondulation aéri
vent être mis en expérience ; car ils sont excités par une quantité d’ événements extérieurs différents, contact et pression mécani
on jeu propre, mais le jeu de chaque espèce de nerfs est différent. L’ événement extérieur a beau être le même : s’il met en mouve
, c’est l’action ou mouvement moléculaire du nerf ; peu importent les événements du dehors, ou les autres événements intérieurs du
laire du nerf ; peu importent les événements du dehors, ou les autres événements intérieurs du corps vivant ; ils n’agissent que p
’image pendant quelques secondes à ce poste privilégié. En ce cas, un événement singulier se produit : tout de suite elle se tran
onnaissons maintenant avec exactitude les conditions physiques de nos événements moraux ; pour nos sensations brutes144, c’est une
e l’écorce grise cérébrale. De ce mouvement moléculaire dépendent les événements que nous rapportons à notre personne ; s’il est d
moléculaire déterminé dans les cellules cérébrales. — Mais, outre les événements moraux perceptibles à la conscience, le mouvement
ence, le mouvement moléculaire des centres nerveux éveille encore des événements moraux imperceptibles à la conscience. Ceux-ci so
au-delà des limites qu’on lui assignait. On le limite d’habitude aux événements dont nous avons conscience ; mais il est clair ma
pacité d’apparaître à la conscience n’est propre qu’à certains de ces événements  ; la majorité ne l’a pas. Au-delà d’un petit cerc
x est une grande pénombre, et plus loin une nuit indéfinie ; mais les événements de la nuit et de la pénombre sont réels au même t
nements de la nuit et de la pénombre sont réels au même titre que les événements du petit cercle lumineux. D’où il suit que, si no
toutes les indications physiques que nous avons rencontrés autour des événements moraux dont nous avons conscience, nous aurons le
conscience, nous aurons le droit de conclure là aussi à la présence d’ événements moraux que notre conscience n’atteint pas. Tel es
analogies, éveille, comme le mouvement moléculaire de l’encéphale, un événement de l’ordre moral. — D’ailleurs, l’action des nerf
, dans la protubérance et les lobes cérébraux, son action éveille des événements moraux, tous de la même espèce, sensations tempor
viviscentes. On doit donc admettre que son action éveille partout des événements moraux d’espèce voisine ; et puisque d’ailleurs,
urs, même dans la protubérance et les lobes, la majeure partie de ces événements n’apparaît pas à la conscience, rien n’empêche qu
e, rien n’empêche que, dans la moelle, son action n’éveille aussi des événements moraux analogues à la sensation, situés, cette fo
— On conçoit ainsi, pour l’action des centres nerveux comme pour les événements moraux, trois étages de transmission et d’élabora
ouvements moléculaires des centres nerveux ; de l’autre côté sont les événements moraux, tous plus ou moins analogues à la sensati
nous connaissons par la conscience, descendre une échelle indéfinie d’ événements moraux analogues, de plus en plus imparfaits, de
anguine. — Mais, par tous ces points de vue, nous n’atteignons dans l’ événement que des caractères abstraits et des effets d’ense
s, on comprend en quoi consiste le souvenir, surtout le souvenir d’un événement ancien, notamment le souvenir qui semble avoir pé
14 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
sation de lumière est présente. Mais la conscience connaît si mal nos événements intérieurs, qu’elle range sur la même ligne, à ti
nerf olfactif ou gustatif, et, pour y parvenir, il faut déterminer l’ événement extérieur à la suite immédiate duquel il entre en
re en action. Rien de plus facile que de savoir les précédents de cet événement  ; mais l’événement lui-même est difficile à préci
de plus facile que de savoir les précédents de cet événement ; mais l’ événement lui-même est difficile à préciser. Nous voyons, d
l’intermédiaire par lequel agit le premier. — Cherchons pourtant cet événement dernier et immédiat à la suite directe duquel le
siens ; il faut attendre qu’elle puisse, comme sa rivale, figurer les événements prodigieusement petits dont elle ne sait que l’ef
très petite durée, dont le rhythme correspond au rhythme spécial d’un événement extérieur, à une ondulation aérienne ou éthérée,
ondes subissent des condensations plus fortes. — Pareillement un même événement extérieur, l’ondulation éthérée, est traduit de d
spond, trait pour trait, à l’élément dont la répétition constitue tel événement extérieur ; en ce cas, la sensation élémentaire t
trait pour trait, à l’élément dont la répétition constitue tel ou tel événement extérieur, et ne transcrit point, une à une, les
int, une à une, les variations de cet élément ; mais, quel que soit l’ événement extérieur, il éveille une somme de sensations élé
des autres sens, ses sensations élémentaires ne correspondent à aucun événement élémentaire extérieur et partant ne peuvent être
voici donc en face d’une difficulté nouvelle. Nous n’avons pas ici d’ événement spécial qui, comme auparavant, nous serve de guid
déduction au but que nous indiquait l’analogie. — Au fond de tous les événements corporels, on découvre un événement infinitésimal
’analogie. — Au fond de tous les événements corporels, on découvre un événement infinitésimal, imperceptible aux sens, le mouveme
hénomènes physiques, chimiques et physiologiques. Au fond de tous les événements moraux, on devine un événement infinitésimal, imp
t physiologiques. Au fond de tous les événements moraux, on devine un événement infinitésimal, imperceptible à la conscience, don
constituent le reste, sensations, images et idées. Quel est ce second événement , et l’un de ces événements est-il réductible à l’
ations, images et idées. Quel est ce second événement, et l’un de ces événements est-il réductible à l’autre ? En attendant, nous
t dont elle est le substitut intérieur. Par cette correspondance, les événements du dedans cadrent avec ceux du dehors, et les sen
re se soit donné à tâche d’instituer en nous des représentants de ses événements , et qu’elle y soit parvenue par les voies les plu
eprésentants internes, et ce représentant mental est toujours le même événement interne plus ou moins composé, répété et déguisé.
15 (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »
de vaudeville en général : Est comique tout arrangement d’actes et d’ événements qui nous donne, insérées l’une dans l’autre, l’il
particulier, parce qu’il est comme une distraction de la vie. Si les événements pouvaient être sans cesse attentifs à leur propre
de la personne par lequel elle ressemble à une chose, cet aspect des événements humains qui imite, par sa raideur d’un genre tout
uligne et réprime une certaine distraction spéciale des hommes et des événements . Mais ceci même nous invite à chercher plus loin
t variables du théâtre comique. Ce théâtre, disions-nous, combine les événements de manière à insinuer un mécanisme dans les forme
r rire ensemble de la « coïncidence ». Figurez-vous alors une série d’ événements imaginaires qui vous donne suffisamment l’illusio
e renaître dans des circonstances toujours nouvelles une même série d’ événements ou de mésaventures qui se correspondent symétriqu
ment. Plusieurs pièces de Molière nous offrent une même composition d’ événements qui se répète d’un bout de la comédie à l’autre.
la comédie classique et le théâtre contemporain. Introduire dans les événements un certain ordre mathématique en leur conservant
toujours comique quand elle appartient en même temps à deux séries d’ événements absolument indépendantes, et qu’elle peut s’inter
iproquo, en effet, chacun des personnages est inséré dans une série d’ événements qui le concernent, dont il a la représentation ex
eux séries contemporaines, on pourrait aussi bien prendre une série d’ événements anciens et une autre actuelle : si les deux série
ïncidence des deux séries se rétablit. Tantôt enfin c’est une série d’ événements tout idéale qu’il intercalera dans la série réell
ogrès irréversible, unité indivisée. Et c’est pourquoi le comique des événements peut se définir une distraction des choses, de mê
e distraction fondamentale de la personne. Mais cette distraction des événements est exceptionnelle. Les effets en sont légers. Et
de du langage, certaines distractions particulières des hommes ou des événements . Il souligne les distractions du langage lui-même
rales de notre dernier chapitre. Nous avons montré que des « séries d’ événements  » pouvaient devenir comiques soit par répétition,
ns voir qu’il en est de même des séries de mots. Prendre des séries d’ événements et les répéter dans un nouveau ton ou dans un nou
procédé favori de la comédie classique. Elle consiste à disposer les événements de manière qu’une scène se reproduise, soit entre
16 (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »
J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 183021 31 août 1830. Voilà
ôle d’infatigable observateur politique ; le voilà après ces brusques événements qui ont ébranlé bien des esprits réputés solides,
en apparence aux questions politiques tranchées ou soulevées par les événements de juillet, il y a des gens d’esprit qui ont une
ait été possible qu’un pays, dans l’état où était le nôtre, après les événements qui l’avaient modifié et non fixé, n’ayant plus n
apport. Malheureusement, il était trop jeune pour la destinée que les événements lui avaient faite. Il n’avait vu que l’empire. Co
eune. « Sortis des malheurs attachés à la caducité des rois par des événements que nous n’avons pas provoqués, on nous a offert
i le gouvernement et l’administration publique avaient disparu par un événement surnaturel. Des trois pouvoirs qui composent le g
17 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63
nes saisons, et une retraite de plusieurs mois à Hambourg pendant les événements de 1848 ; mais c’est à Venise qu’il est revenu vi
it autre chose sinon qu’on apprît au fils de Napoléon, sur ces grands événements historiques, la vérité tout entière. Avant la fin
té de l’impression. Il termina cette espèce de cours par un récit des événements de 1830. Les réflexions du jeune prince se mêlaie
avait des pensées originales et nées de lui seul. En envisageant ces événements de 1830, le sentiment de sa destinée et de son dr
l, doit avoir trop de grandeur pour servir d’instrument, et, dans des événements de cette nature, je ne veux pas être une avant-ga
avec Napoléon avant Leipzig, à Düben, le 11 octobre 1813, et que les événements subséquents avaient gravée en traits brûlants dan
es de voyages est surtout relatif au temps où ils s’exécutent, et les événements qui surviennent leur ôtent de cette nouveauté et
position de combattre le préjugé populaire qui régnait encore sur les événements de 1814, et particulièrement sur ceux de 1830, do
n et d’intelligence, vécut assez pour apprendre et juger les derniers événements qui ont changé le régime de la France. Il serait
de la part de mes amis pour moi, l’occasion d’une provocation. Ces événements du 2 Décembre, qu’il jugeait en homme qui considè
18 (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176
evant l’énigme divine posée par la Providence, qui a seule le mot des événements ), mais par une de ces intelligences les plus lumi
u grand historien. Sans cela vous avez un annaliste, un compilateur d’ événements et de dates, mais un historien, non. Son histoire
age de ses grands capitaines, de ses grands orateurs ou de ses grands événements . Mais M. Thiers a prodigieusement grandi depuis c
s se mouvoir sous mes yeux… « L’observation assidue des hommes et des événements , ou, comme disent les peintres, l’observation de
iscret, pénètre d’un œil auquel rien n’échappe dans la profondeur des événements humains, et les éclaire d’une éternelle clarté. D
rier, l’œuvre qu’on lui donne à exécuter ; s’il est homme d’État, les événements , leurs causes, leurs conséquences ; devine les ca
quel il faut les présenter, on le trouve dans l’enchaînement même des événements  ; car celui qui a su saisir le lien mystérieux qu
souvent s’empare de nous et nous entraîne à rapporter aux autres les événements qui nous ont touché et il pourra enfanter des che
nt par le premier venu, qui ne connaissait ni les personnages, ni les événements , ni les questions sur lesquelles il prononçait en
orie historique de l’intelligence supérieure à tout dans le récit des événements humains. L’intelligence, selon nous, n’est ni sup
ontredisent nécessairement par la logique brutale des passions et des événements , qui n’obéit point à la logique des écoles. Il n’
se former entre Genève et Dijon, et attendre là l’issue des premiers événements , prête à secourir Moreau s’il en avait besoin. Ma
poésie, est un grand poète, d’autant plus grand qu’il fait parler les événements au lieu de parler lui-même. Il n’y a pas de parol
ant pour le récit, soit insuffisant pour la majesté de l’histoire ; l’ événement y est tout entier, mais le contrecoup de l’événem
e l’histoire ; l’événement y est tout entier, mais le contrecoup de l’ événement sur l’âme n’y est pas assez senti ou du moins pas
rète. C’est ici qu’on regrette un Tacite, ce grand lyrique des grands événements  ; mais dès qu’on reprend le récit avec M. Thiers
i il les grandit à dessein très au-dessus des proportions vraies de l’ événement . On croirait, à lire ce passage des Alpes par qua
éloges qu’on lui doit, court à travers le siècle avec la rapidité des événements . « Kléber était le plus bel homme de l’armée. S
XXI L’historien est déjà rentré en France avec l’intérêt réel des événements . Ici ce n’est plus le peintre de batailles, c’est
sont la partie faible de ce long récit. M. Thiers est l’historien des événements  ; il les prépare, il les éclaire, il les groupe,
ire, il les groupe, il les accomplit avec un art sans égal ; mais les événements sous sa main ressemblent un peu trop à des abstra
abstractions ; l’homme y manque, et l’homme cependant est l’âme de l’ événement . Ôtez l’homme, qu’est-ce qu’une chose ? Le portra
e ses adversaires venait se joindre la voix plus puissante encore des événements  ; quand la Révolution française, déconcertant san
rompa souvent sur les forces relatives de l’Europe, sur la marche des événements  ; mais il joignit aux talents d’un grand orateur
e cette route immense où M. Thiers conduit son lecteur par le fil des événements avec une clarté de vue, une sûreté de marche et u
19 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
haînement de pensées pures, comme le chroniqueur fait voir la suite d’ événements historiques. C’est donc seulement dans le récit q
sés était de se rendre directement de Venise dans la terre sainte. Un événement singulier les fit changer de dessein, et les cond
tion encyclopédique de Vincent de Beauvais. On connaît les principaux événements de cette épopée, le rétablissement d’Isaac l’Ange
se trahissent. Il ne se préoccupe guère des causes et des suites des événements , et il ne paraît pas se douter que les croisés ne
e entre les mémoires de Villehardouin et ceux de Joinville. De grands événements remplissent ce siècle. Un grand roi et un grand p
science, dut être touché de ces diverses influences. La grandeur des événements et des hommes, et la délicatesse relative des mœu
différence du maréchal de Champagne, qui va toujours en avant, où les événements le mènent ne se recueillant pas un moment pour le
mémoires sont les souvenirs personnels d’un homme qui a été mêlé aux événements qu’il raconte ; les chroniques peuvent être l’ouv
ion. Déjà, cependant, Joinville avait donné l’exemple de raconter des événements auxquels il n’avait pas pris part ; mais il en ti
u. Mais il ne porte pas la vraisemblance dans les causes secrètes des événements , ni dans l’appréciation des motifs qui ont fait a
à la fois le vraisemblable et le vrai ; qui non-seulement raconte les événements , mais qui les explique ; qui pénètre les causes e
un certain goût de pénétrer dans les causes et de tirer la morale des événements . Au commencement de ses chroniques, il s’était na
ivé, et le chargea, sous le titre d’Indiciaire, de chroniser tous les événements de cette époque. La chronique de George Chastelai
le les portraits des grands personnages, faire des réflexions sur les événements et les caractères des peuples, comparer leurs ins
ui avait, comme on l’a dit, son conseil dans sa tête, et laissait aux événements à faire connaître ses desseins. L’art des histori
is un siècle, tenaient en échec leur suzerain. Ses réflexions sur cet événement , le plus considérable du xve  siècle, sont graves
ise en scène, qui n’y eût pas beaucoup servi. Indiquer les causes des événements et les motifs des actions entre ces causes distin
nsée secrète sous le rôle enfin, par une réserve admirable, quand les événements ont été trop grands ou trop soudains pour que l’h
20 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre VII. Narrations. — Dialogues. — Dissertations. »
campagnes, les guerres, les révoltes, puis l’histoire intérieure, les événements du palais impérial, et les affaires du sénat, enf
é, et tirer, pour ainsi dire, d’une seule source, tous les principaux événements qui en dépendent : par là il instruit utilement s
entant plus tard, il viendra plus à propos pour faire naître d’autres événements . C’est ce que Cicéron compare au soin qu’un homme
er de bons tableaux dans un jour avantageux. » On combinera donc les événements moins selon leur place sensible dans le temps et
eut du temps et de la patience on ne rejoigne les tronçons épars de l’ événement démembré par la chronologie. D’autre part, à lire
e aux prises ces personnages et ces caractères, en rappelant tous les événements antérieurs qu’il est nécessaire de connaître pour
u’on dirait dans la réalité. Le dialogue que demandent la logique des événements et la nature intime des individus, n’est pas celu
21 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre premier. Mécanisme général de la connaissance — Chapitre premier. De l’illusion » pp. 3-31
nation. I Le lecteur vient de suivre, dans toutes ses formes, l’ événement intérieur qui constitue nos connaissances. Nos id
e. On peut donc, faute d’un meilleur nom, dire, avec Condillac, que l’ événement intérieur primordial qui constitue nos connaissan
res rudimentaires également inaccessibles à la conscience, qu’ainsi l’ événement intérieur primordial va se simplifiant et se dégr
aphysiques, qu’il n’y a rien de réel dans la nature sauf des trames d’ événements liés entre eux et à d’autres, qu’il n’y a rien de
e valeur, c’est-à-dire morale à l’endroit et physique à l’envers. — L’ événement primordial ainsi dégagé et déterminé, il faut mai
un être composé comme on l’a dit peut-il les accomplir ? Comment des événements intérieurs comme ceux qu’on a décrits parviennent
t de leur combinaison. Or les éléments de toute connaissance sont les événements que nous avons étudiés, signes, images, sensation
ottoirs et des passants. Seulement, dans notre cas, des objets et des événements extérieurs, indépendants de nous et réels, consta
erception extérieure est une hallucination vraie. La maladie dégage l’ événement interne et le montre tel qu’il est, à l’état de s
vec des êtres étendus différents de lui-même, avec lui-même, avec des événements passés, avec des lois ou vérités supérieures. La
situées dans les centres sensitifs, il y a en nous une autre série d’ événements absolument analogues, lesquels, de leur nature, s
x après s’être endormie. Ses idées roulaient presque toujours sur les événements de la journée ; si on l’encourageait par des ques
22 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »
e l’histoire, et principalement de la Révolution française, l’immense événement moderne dont tous les esprits contemporains sont
on qui lui a donné naissance, la Révolution française, qu’on nomme un événement aux racines éternelles, et dont l’horrible fleur
par ce triple charme, ils avaient presque consenti à reconnaître aux événements et aux hommes de ce temps de perdition je ne sais
’éclairer par en-dessous, qui nous la montre sous le vrai jour de ses événements intérieurs, et non à la lumière trompeuse et rétr
squ’elle n’est plus nécessaire, providentielle, inévitable. Après les événements , les hommes ; c’était la marche naturelle de l’hi
de l’homme tout-puissant de volonté, de liberté, quand il s’agit des événements qui paraissent le moins à sa charge, et même tout
nt qu’il l’a pu ce phare de ténèbres qui redouble la grande ombre des événements passés, au lieu de la dissiper. Et voilà, pour mo
utiler l’histoire, distraire la personnalité de ces hommes du cadre d’ événements surhumains dans lequel ils se sont mus et qu’ils
cles, ce qu’on appelle la Révolution Française, comme tous les grands événements , se résumera en quelques noms propres, — le seul
la Révolution, par ceux-là qui la croyaient une vérité sociale et un événement providentiel, il n’a point demandé aux ennemis, à
e de Cassagnac une importance d’opportunité qui tient réellement de l’ événement politique. Quand la moitié du monde connu croit à
23 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Voix intérieures » (1837) »
e et inépuisable. Si l’homme a sa voix, si la nature a la sienne, les événements ont aussi la leur. L’auteur a toujours pensé que
ups de fouet des partis, cet embarras de charrettes qu’on appelle les événements politiques. Et, disons-le en passant, dans cette
e, c’est à lui qu’il appartient d’élever, lorsqu’ils le méritent, les événements politiques à la dignité d’événements historiques.
ver, lorsqu’ils le méritent, les événements politiques à la dignité d’ événements historiques. Il faut, pour cela, qu’il jette sur
24 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution d’Angleterre »
re, je ne sais rien. On a traversé le tuf même. Prenez, en effet, les événements , les péripéties, les grands chocs, les causes mys
n somme, ni moins importantes, ni moins nécessaires, que le récit des événements avec leur développement grandiose, et que là surt
à surtout, au contraire, était l’interprétation la plus intime de ces événements , le secret de l’humaine et divine comédie. Je ne
re jusque dans ses détails cette Révolution d’Angleterre, de tous les événements humains celui peut-être qui a le plus influé sur
faut chercher la raison de l’intérêt de cet écrit de Guizot. Avec les événements et les préoccupations actuelles, que serait un li
e rattachait pas aux préoccupations qui nous tiennent asservis et aux événements qui nous poussent ? Heureusement, le livre de Gui
25 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. Ve et VIe volumes. »
ubjugue ; dans l’entraînement du récit on a peine à concevoir que les événements aient pu tourner d’une autre façon, et à leur ima
phie de son histoire. Or, cette disposition du lecteur à accepter les événements comme des effets inévitables de causes connues, e
n historique. Mais d’ordinaire tant de causes nous échappent dans les événements humains ; et de celles que nous entrevoyons, un s
dont il est susceptible, peut à tout moment faire intervenir dans les événements auxquels il prend part une force nouvelle, imprév
cette disposition morale, désormais ordonnatrice toute-puissante des événements , la mêler à chaque ligne de ses récits, et les pé
26 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
historien en tout genre. L’historien politique juge les hommes et les événements , l’historien des lettres ou des arts juge les œuv
que l’accident prend ici la valeur d’un fait général. En effet, tout événement n’est pas historique, tout homme n’est pas histor
rique, tout homme n’est pas historique. L’histoire ne choisit que les événements et les lieux qui ont un certain caractère de géné
récits oratoires et politiques ; puis on est arrivé à penser que les événements intérieurs de la vie d’un peuple ont un intérêt n
térieurs de la vie d’un peuple ont un intérêt non moins grand que les événements plus palpables de la politique et de la guerre. A
il est insignifiant de savoir ce qu’Aristote a pensé ? Sans doute les événements extérieurs ont un éclat qui frappe tous les yeux 
tous les yeux ; mais pour ceux qui aiment la pensée, quel plus grand événement qu’une grande idée, une vue originale sur la natu
ué à éclaircir les textes et à jeter du jour sur l’origine des grands événements religieux ; mais après tout, ce qu’il y a de plus
27 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430
mmortaliser les récits, les leçons et les moralités de ces mémorables événements . L’homme a beau se guinder, il ne peut ajouter un
tous les grands historiens anciens ou modernes. L’homme m’explique l’ événement , le visage m’explique l’homme, les traits me révè
physionomie des choses et des hommes pendant qu’elle lit le récit des événements où ces hommes sont en scène dans le livre. C’est
mille, de corps, d’esprit, de passion il arrivait pour participer à l’ événement . On comprend alors, dès qu’il apparaît, dès qu’il
icienne de l’école de Dieu. Quand la nature veut nous intéresser à un événement où figure un homme ou une femme quelconque, que f
onque, que fait-elle ? Elle commence par nous montrer la place où cet événement va se passer, un site, un paysage, une ville, une
ublique, un peuple en ébullition ou en silence, mêlé ou attentif à un événement  : puis elle nous montre un personnage qui arrive
D’abord le lieu, puis l’homme, puis les accessoires, les indices de l’ événement qui va se passer. Quand la nature a jeté ainsi le
actes de vertu, de politique, ou des forfaits d’ambition à travers l’ événement qui se déroule. On suit le personnage, on le pres
t beaucoup plus en scène que les choses. J’ai personnifié partout les événements dans les acteurs ; c’est le moyen d’être toujours
’enseignements pour les peuples. Jamais peut-être autant de tragiques événements ne furent pressés dans un espace de temps aussi c
hacun des partis ou des hommes mêlés dès le premier jour à ces grands événements eût pris leur vertu au lieu de leur passion pour
ante est devenue une date de l’esprit humain, et non pas seulement un événement de l’histoire d’un peuple. Les hommes de cette As
28 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre II. Lois de la renaissance et de l’effacement des images » pp. 129-161
e nos diverses images. — La loi de sélection naturelle s’applique aux événements mentaux. — Autre circonstance qui augmente l’apti
ison paternelle ou dans le village natal, une multitude d’objets et d’ événements oubliés reparaissent à l’improviste. L’esprit, su
nce sont si persistantes ; l’âme étant toute neuve, les objets et les événements ordinaires y sont surprenants. Aujourd’hui que j’
volontaire, elle opère toujours de même ; l’image d’un objet ou d’un événement est d’autant plus capable de résurrection et de r
urrection et de résurrection complète, qu’on a considéré l’objet ou l’ événement avec une attention plus grande. À chaque instant,
une prépondérance qui aboutit. IV Les mêmes lois expliquent l’ événement contraire ; en supprimant ou en affaiblissant les
ement, on a vu en Russie un célèbre astronome oublier tour à tour les événements de la veille, puis ceux de l’année, puis ceux des
nant toujours, tant qu’enfin il ne lui resta plus que le souvenir des événements de son enfance ; on le croyait perdu ; mais, par
oudain et un retour imprévu, la lacune se combla en sens inverse, les événements de la jeunesse redevenant visibles, puis ceux de
chée. L’individu aura deux mémoires, la première ne rappelant que les événements du premier état, et la seconde ne rappelant que l
ue les événements du premier état, et la seconde ne rappelant que les événements du second état62. « Une jeune dame américaine63,
us avons appelée l’aptitude à renaître ; elle assemble en groupes nos événements internes, et, par-dessus la continuité de l’être
29 (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58
e ; mais on ignore la conduite, non moins admirable de son journal, l’ Événement fondé le 30 juillet 1848, avec le concours de Vac
e Théophile Gautier, et de ses fils ; elle mérite d’être signalée. L’ Événement prenait cette devise, qui, après juin, était de s
sur le sens de la deuxième sentence, le numéro spécimen disait que L’ Événement « vient parler au pauvre des droits du riche, à c
se à l’aristocratie de la République se donne pour 15 centimes, que l’ Événement qui veut parler au pauvre se vende pour un sou ».
rs de la rue de Poitiers, car Victor Hugo imita toujours quelqu’un, l’ Événement endoctrine le peuple, répand dans les masses ouvr
’épaule l’ignorance et qu’on n’essaie de réhabiliter à tout prix ». L’ Événement lui rive son clou avec cette frappante réplique :
es, de ses colères et de ses dénonciations les vaincus de juin, que l’ Événement donne la mesure de son profond amour pour la Répu
es rêves insensés, des théories perfides… et des idées de révolte ». ( Événement du 3 novembre). L’insurrection abattue, la Chambr
mmandait « silence aux pauvres ! » selon l’expression de Lamennais. L’ Événement s’empressa, ainsi que les Débats, le Constitution
tuelles contre l’éditeur responsable du coup d’État. Dans son livre l’ événement semble n’être qu’un coup de foudre dans un ciel s
faire sentir jusque dans la punition la fraternité de l’assemblée ». ( Événement , nº 14). — Et dans presque tous les numéros, l’Év
ssemblée ». (Événement, nº 14). — Et dans presque tous les numéros, l’ Événement continuait à exciter les colères et les peurs con
et les plus brillants contrastes de sa poétique. Bien au contraire, l’ Événement du 9 septembre 1848 prenait la défense du « luxe
isive. Jamais le luxe n’a été plus magnifiquement glorifié. Lorsque l’ Événement , l’organe de la Fraternité hugoïste, publia son a
ait réussi, elle n’aurait pas consacré le travail, mais le pillage » ( Événement , nº 94), que cet homme avait déserté la cause de
in de sa vie. Vol. 1. 147. Première édition. 4. De 1817 à 1826 aucun événement heureux ou malheureux ne pouvait arriver à la fam
in » un prix de 1 300 francs que venait de lui accorder l’Académie. L’ Événement du 23 août commentait ainsi l’acte : « qu’il nous
30 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre onzième. »
ix-septième siècle. — § II. La Rochefoucauld, spéculatif jeté par les événements dans l’action. — Ses Mémoires. — § III. Des Maxim
au genre humain. § II. La Rochefoucauld, spéculatif jeté par les événements dans l'action. Ce que j’ai dit ailleurs des co
’il y ait là une vocation de moraliste contrariée et retardée par les événements . Rien de plus vrai pourtant. La Rochefoucauld n’e
nc que La Rochefoucauld ? Je l’ai dit : un esprit spéculatif, que des événements plus forts que ses penchants, des passions plus f
êlé, La Rochefoucauld se travaille pour leur donner les proportions d’ événements généraux et il écrit des mémoires sur le ton de l
et sont remplacées par des vérités impersonnelles. En s’éloignant des événements , La Rochefoucauld s’élève tout à la fois et devie
par ce côté extérieur et local, cette longue échauffourée n’est qu’un événement particulier. Plongez les yeux plus avant, et rega
essemble à celle de la tragédie, dont les héros sont des rois, et les événements des catastrophes. C’est là le secret de ce grand
31 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367
ore, la suite de ces explications. Ils y verront par quelles séries d’ événements et de dégoût de la monarchie d’Orléans et du gouv
répond aux besoins de conservation ou de progrès dans la nation ? Les événements le disent assez, la perfection idéale d’un gouver
de Bourgogne à Paris, en vérité, me disais-je, ce résultat de tant d’ événements n’en vaut ni le temps perdu, ni le sang versé, ni
e voulais être, si cela m’était possible, le dramaturge du plus vaste événement des temps modernes, le Thucydide d’une autre Athè
peuple par l’opinion avant de l’y ramener un jour par le fait, si les événements échappaient à l’ambitieuse et intrigante faction
informé. Quant au style, je ne m’en occupai pas ; j’étais sûr que les événements eux-mêmes m’inspireraient, malgré mon peu d’habit
crivis pour lui demander si les circonstances de sa participation aux événements du 31 mai étaient vraies, et si, dans le cas où c
re et me dirait tout ce que sa mémoire lui rappelait de ces tragiques événements . Je pris la poste, accompagné d’un jeune homme de
il était plus importuné qu’empressé d’être cité en témoignage sur ces événements qui lui rappelaient une faute d’orthodoxie sacerd
ambiante de l’imagination populaire qui enveloppe toujours les grands événements , comme elle enveloppe dans la nature les grands h
publique ou la vie intime. C’est en approchant de l’homme témoin des événements qu’on approche le plus près de la vérité des acte
n l’a bien vu, quand, porté un moment, par le hasard de ma vie et des événements , à la place même où Robespierre avait reçu le cou
32 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « M. MIGNET. » pp. 225-256
d sommaire sous lequel il embrassait et resserrait une longue suite d’ événements , il arrivait à y saisir les points fixes, les nœu
mplissent de nécessité, et se servent des hommes comme moyens, et des événements comme occasions. » Après avoir montré dans saint
’Histoire de la Révolution française : ce fut un immense succès et un événement . On n’avait pas eu jusque-là dans un livre la rév
eul qu’elle est possible. Reportez en idée la méthode de M ignet à un événement déjà ancien et reculé dans les siècles, rien ne p
la Réforme. Il avait poussé assez avant ce grand travail, lorsque les événements politiques de 1829-1830 le vinrent distraire et a
t de la succession féminine. Cette excursion exceptée, les principaux événements de sa vie sont tout littéraires : nommé de l’Acad
livre de la Révolution, et par l’admirable tableau qu’il a donné des événements de Hollande et de la mort des frères de Witt dans
uefois ses intérêts ; mais les circonstances déterminantes des grands événements sont ailleurs, et elles ne dépendent pas de si pe
u lecteur admet difficilement dans la suite, même providentielle, des événements humains une manœuvre si exacte et si concertée. O
nt plus du tout dans les beaux récits de M.Mignet, tels que celui des événements de Hollande sous les frères de Witt ; nous osons
33 (1870) La science et la conscience « Chapitre III : L’histoire »
eut considérer ce qui fait l’objet propre des études historiques, les événements politiques et sociaux, tels que guerres, traités,
Partout et toujours la force des choses est la vraie cause des grands événements . Seulement l’historien, qui ne s’en doute pas, fa
destin. Voyez la manière dont Hérodote raconte et explique les grands événements qui font la matière de son histoire. Le récit des
eaux et de harangues ayant pour but l’explication toute politique des événements , comme chez Thucydide. C’est pour enseigner la ve
s choses du dehors, c’est à la partie individuelle et personnelle des événements historiques que s’attache Plutarque, et il est fa
ttéraire, la représentation toute personnelle et toute dramatique des événements . Machiavel est peut-être l’historien qui a poussé
de dire les choses qui n’appartient qu’à Bossuet. Dans ce tableau des événements tracé à si grands traits, où il veut montrer comm
ent et les soutiennent sur la scène qu’ils occupent. Qu’il s’agisse d’ événements politiques ou d’œuvres d’art et de littérature, l
ssant de la méthode historique des modernes, on peut prendre le grand événement de notre révolution. Pour un observateur superfic
de la diriger ou de la déchaîner. Ce n’est pas seulement la force des événements , c’est aussi la force des sentiments et des impre
s faits dont il n’est pas plus permis de douter que de la réalité des événements politiques ou des œuvres esthétiques elles-mêmes.
i, sans aller aussi loin, accepte et justifie généralement les grands événements et les grandes institutions du passé avec la très
ofond et général de nos sociétés actuelles, où l’expérience de tant d’ événements historiques contraires à la sagesse et à la consc
sont pas non plus très-propres à nous intéresser, comme acteurs, aux événements . Il est certain que, sur les grands théâtres où s
34 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIIe entretien. Tacite (1re partie) » pp. 57-103
récit se suffit, pour ainsi dire, à lui-même. Ensuite, parce que les événements que l’histoire raconte ont par eux-mêmes un attra
ens caché qui est en eux, ou la sagesse des choses humaines ; car les événements ne sont pas une vaine accumulation de faits et de
nt dans son cours les religions, les institutions et les empires. Ces événements , bien vus, bien écoutés, bien compris, ont un lan
Il faut que l’historien, profondément sage, comprenne ce langage des événements pour l’interpréter aux autres hommes. Un véritabl
ferme dans la solitude de son âme pour recueillir, avant sa mort, les événements de son temps, les expériences, les jugements qu’i
on présente, des sentences brèves, mais succulentes, jaillissant de l’ événement comme le cri des choses, enfin une philosophie à
el et sur la terre, les avertissements de la foudre, les présages des événements futurs, présages heureux, sinistres, ambigus, évi
r des concitoyens. « Nous avions pour consolation, dans ces derniers événements de Rome, que la capitale n’avait pas été ensangla
35 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
ivait, au commencement du siècle : « Il faut nous tenir prêts pour un événement immense dans l’ordre divin, vers lequel nous marc
ofonde que le génie. Oui ! Joseph de Maistre avait raison. Un immense événement se prépare. La certitude de cet événement, lointa
re avait raison. Un immense événement se prépare. La certitude de cet événement , lointain encore, qui s’annonçait, il y a quarant
attestent. L’histoire contemporaine récrit à toutes ses pages, et cet événement , plus perceptible maintenant que mystérieux, auqu
dans l’Université5. En 1832, le British Magazine fut fondé. Ce fut un événement . On découvrait ses batteries ; car le but avoué d
 » ? Depuis quelque temps, le Dr Pusey semble s’être placé à côté des événements  ; il est abîmé dans une étude persévérante et sév
me, les conséquences religieuses et politiques pour l’Angleterre d’un événement aussi capital, voilà ce que nous devons maintenan
anquillité. On ne rompt pas ; on avait rompu : on renoue. L’ordre des événements n’est troublé ni interverti ; au contraire, c’est
nements n’est troublé ni interverti ; au contraire, c’est l’ordre des événements qui s’achève par ces conversions et qui se complè
a grâce est la clef qui ouvre le mieux aux regards de nos esprits les événements les plus fermés, les plus incompréhensibles, de l
36 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVII » pp. 109-112
nne pas parler des conquêtes de l’homme, de ses assurances contre les événements  ; nous ne sommes rien. — On attend la reine d’Ang
rre, qui n’est qu’un caprice de jeune femme, devient et sera un grand événement politique. Cette jeune reine s’est prise d’une tr
’air de l’attendre ici. — Suivez cela dans les Débats. C'est le grand événement de la chronique. — Je vous le répète, elle a pris
37 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »
té ; à observer la dignité des personnages ; à montrer les causes des événements  ; à faire voir qu’on a eu le moyen, l’occasion, l
arités. Rien ne sert en effet de noter exactement tout le détail d’un événement , si l’on n’en a en soi-même une représentation im
usqu’à ce qu’on atteigne par ces actions et réactions successives à l’ événement final Dans Racine, des faits de conscience engend
es exemples de ces diverses erreurs. On attribue par superstition des événements à des causes imaginaires :                      
amener les légendes merveilleuses des mythologies aux proportions des événements purement humains. C’est par trop simplifier les q
38 (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Chapitre I. La demi-relativité »
on Temps coule plus lentement. Si, dans un même intervalle entre deux événements une horloge compte un moins grand nombre de secon
succession dans le système S′. Seuls restent contemporains en S′ les événements , contemporains en S, qui sont situés dans un même
un même plan perpendiculaire à la direction du mouvement. Deux autres événements quelconques, contemporains en S, sont séparés en
dans le temps, a disloqué en succession toute simultanéité entre deux événements dont la distance s’est rétrécie dans l’espace. Ma
même heure, il se passe aux points, H₁′, H₂,′ H₃′ de mon système des événements qui, dans le système S, étaient marqués légitimem
r ne pas avoir à envisager d’une manière nouvelle les rapports de ces événements entre eux d’abord, et ensuite avec tous les autre
nsions d’espace et de temps étaient restées ce qu’elles étaient ! Ces événements ne sont pas entraînés, eux, dans le mouvement de
mise. Or, dans cet éther, devant ces faits optiques, au milieu de ces événements électro-magnétiques, tu sièges, toi, immobile. Ma
39 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre II. De la philosophie. »
t uniforme, à suppléer à tout par la pensée, à voir en elle les seuls événements qui ne dépendent ni du sort, ni des hommes. Lorsq
e toute la destinée ? Vous le pouvez facilement ; et lorsqu’aucun des événements de la vie n’est précédé, ni suivi par de brûlants
pour se regarder penser et vivre ; et comme on ne veut dominer aucun événement , on les considère tous comme des modifications de
forme à sa nature. L’idée qui la domine, laissée stationnaire par les événements , se diversifie de mille manières par le travail d
40 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »
au-dessus était le paradis, au-dessous l’enfer, le monde au milieu. L’ événement se passait dans le compartiment du milieu, le dén
tragédie moderne. L’idéal que nous cherchons dans la représentation d’ événements tragiques, nos pères le cherchaient dans la mise
sonnages illustres, animés de passions dont la lutte doit produire un événement funeste ; si la comédie est une action où le cont
ous cherchons l’idéal de la tragédie au-dessus de nos têtes, dans les événements considérables qui affectent directement des perso
personnes illustres. On ne la fait pas descendre impunément jusqu’aux événements et aux mœurs des personnes de condition privée ;
n. Quoi de plus semblable d’ailleurs à la vie que cette maturité de l’ événement , qui fait que, dès les premières scènes, le spect
’histoire, soit aux traditions religieuses ; il les place au milieu d’ événements vrais ou vraisemblables, avec des passions et des
nature pour la scène, dont les passions, très compliquées au milieu d’ événements très simples, ont assujetti à leur empire ou empl
e stériles efforts pour tirer des situations médiocres d’un fond sans événements et sans caractères. Les ténèbres du plan et de la
er à Mairet ; tant il est vrai qu’il voyait dans le sujet, non pas un événement vrai ou vraisemblable qui s’accomplit par un ench
rs de comédie. Dans la tragédie de caractère l’action est si forte, l’ événement marche d’un pas si rapide, que les personnages ne
d la tragédie plus semblable à la vie, où l’amour est mêlé à tous les événements , comme cause ou comme nœud. Alors il peut recevoi
41 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre II. De l’ambition. »
ance dans l’ambition ; ses chagrins et ses plaisirs sont soumis à des événements déterminés ; l’imagination a peu d’empire sur la
uveau, d’écarter un nom trop répété, d’éprouver l’émotion d’un nouvel événement  : enfin, la multitude, composée d’hommes obscurs,
t qu’il devance le vœu populaire, qu’il lui obéisse en répondant de l’ événement  ; qu’il joue chaque jour toute sa destinée, et n’
oins, car que sont les destinées sans l’âme qui les caractérise ? Les événements sont l’extérieur de la vie ; sa véritable source
peuple commande au lieu de juger ; jouant un rôle actif dans tous les événements , il prend parti pour ou contre tel ou tel homme.
erdre, et le moindre pas rétrograde renverse l’homme sans détourner l’ événement . Il n’est rien de plus insensé que de se mêler da
42 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — I. » pp. 80-97
gneurs et de leurs écuyers, fut de s’enquérir avec détail de tous les événements mémorables et de toutes les particularités qui po
emporains et à la postérité en conservant ainsi la mémoire des grands événements et des nobles prouesses. Il n’y a pas de plus amp
prose qui pût suffire à embrasser ainsi et à porter à l’aise tous ces événements , et, malgré la facilité tout ovidienne qu’il avai
gtemps je me suis occupé, laquelle traite et propose les faits et les événements des guerres de France et d’Angleterre, et de tous
dès l’âge de vingt ans ; je suis venu au monde avec les faits et les événements , et y ai toujours pris grand’plaisance plus qu’à
erroger et questionner quiconque le saura compléter sur une branche d’ événements qu’il ignore. Aussi est-il partout presque à la f
ever. Il s’est laissé aller un peu longuement, dit-il, à raconter les événements et les choses nouvelles qui étaient voisines de l
43 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la comédie chez les Anciens. » pp. 25-29
’elle-même à sa fin, mais qui néanmoins se trouve interrompue par des événements que le pur hasard paraît avoir amenés. Cette sort
nt, et parvenir à celle qui fait l’objet de ses désirs. Ici, tous les événements sont produits par des personnages qui ont dessein
t dessein de les faire naître ; et souvent le spectateur prévient ces événements  : ce qui diminue infiniment son plaisir. Mais de
44 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »
ures conventions théâtrales, indépendantes des lois qui président aux événements tragiques, et qui les font sortir des passions de
, au théâtre, étaient produits par l’application de ces règles à tout événement tragique, plutôt que par une action qui, en se dé
onnages de ses deux premières pièces des traits invraisemblables, aux événements des causes de caprice, et de sacrifier le fond à
e. Sous une fable brillante et populaire, il vient de reconnaître des événements de la vie réelle. Sous les noms de la Grèce héroï
e irrésistible de leur caractère et de leur passion, ils marchent à l’ événement sans langueur, sans relâchement, sans une parole
uiète, agitée, au milieu de toutes ces embûches des caractères et des événements dont elle est entourée, un seul moment la voit ra
et peut-être des années ? La véritable invention, c’est de trouver un événement tragique qui s’accomplisse sur la scène en aussi
lité ; c’est de ne lever la toile que sur des personnages mûrs pour l’ événement , que leur vie antérieure, leurs intérêts, leurs p
res, faire sortir de cette lutte des situations vraisemblables, et un événement suprême qui punît ou récompensât chacun selon ses
it pas ; que, là où chaque sentiment, chaque pensée est un pas vers l’ événement , la langue ne dit rien qui ne soit nécessaire et
nt rigoureux, et presque à un syllogisme d’école ; de même, dans tout événement tragique produit par des caractères, des intérêts
nités, non comme cause, mais comme effet. Il verra que le propre d’un événement de ce genre est d’agiter à la fois tous les perso
ien sacré. L’invention, ç’a été de trouver dans un des plus tragiques événements de l’Histoire sainte une tragédie aux conditions
Joas. Dès lors il faut que Joas lui soit livré, ou qu’il périsse. Cet événement agite et absorbe tous les personnages de la pièce
rsonnages secondaires autour d’Athalie et de Joad sont engagés dans l’ événement par des causes proportionnées à leurs rôles : Mat
 ; c’est un officier subalterne de la cour d’Athalie, qui voit dans l’ événement un coup à faire. Les confidents ne sont si froids
45 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Un cas de pédanterie. (Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394). »
deux mois, de lire un matin (7 juin 1866), dans le journal intitulé l’ Événement et qui n’est censé s’occuper que de sujets à l’or
ournal quotidien, de telle sorte qu’il ne tenait qu’aux lecteurs de l’ Événement , ce jour-là, de croire que je m’étais rendu coupa
et qui a fait l’objet d’une dénonciation, assurément tardive, dans l’ Événement du 7 juin 4 866. Nécrologie. — Le docteur Armand
il reçut dans cette cité patriotique et guerrière le coup direct des événements de 1814 de l’invasion. Son cœur saigna, et il com
46 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — I. » pp. 166-193
tte intéressante période. Les impressions journalières des mémorables événements d’alors, fidèlement transmises coup sur coup par
ns un autre excès. Absente du foyer principal, éloignée du détail des événements dont le spectacle réel, depuis le 5 octobre, aura
ssants pour l’histoire de Lyon à cette époque. En les rapprochant des événements récents (et on ne peut s’empêcher de le faire en
s si pleins, si effervescents, qui comprennent la fuite du roi et les événements du Champ-de-Mars, nous voyons ses dispositions ag
« Je crois que les plus sages sont ceux qui avouent que le calcul des événements futurs est devenu presque impossible. » Elle s’ét
orcément à cette grande école des vertus publiques. Exaspérée par les événements du Champ-de-Mars, elle en vient, dit-elle, à appl
berté s’allumer dans mon pays, il ne saurait s’éteindre. Les derniers événements l’ont alimenté ; les lumières de la raison se son
ais maintenant de beaux écrits, explique en philosophe les causes des événements , les passions, les erreurs qui les ont accompagné
 ; oui, un roman de cœur, dont, à travers les distractions des grands événements et la discrétion du langage, on poursuit çà et là
47 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
un peuple déterminé. Il pourrait étudier, décrire, raconter tous les événements , toutes les transformations, toutes les révolutio
des faits de premier ordre. On a vu qu’elles tenaient aux plus grands événements  ; qu’elles les expliquaient, qu’elles étaient exp
n sorte que la structure générale des choses et les grands traits des événements sont leur œuvre, et que les religions, les philos
trevoir qu’à demi et sous un jour douteux l’origine des espèces1, les événements de l’histoire éclairent assez les événements anté
rigine des espèces1, les événements de l’histoire éclairent assez les événements antérieurs à l’histoire, pour expliquer la solidi
et la plus riche source de ces facultés maîtresses d’où dérivent les événements historiques ; et l’on voit d’abord que si elle es
de ce réseau. Pareillement, si l’on dresse la carte psychologique des événements et des sentiments d’une civilisation humaine, on
et commencer à chercher les lois générales qui régissent non plus des événements , mais des classes d’événements, non plus telle re
s générales qui régissent non plus des événements, mais des classes d’ événements , non plus telle religion ou telle littérature, ma
cher vers la connaissance des lois psychologiques, d’où dépendent les événements . J’entreprends ici d’écrire l’histoire d’une litt
48 (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (4e partie) » pp. 1-63
th, agissaient en cela en philosophes, et non en grands politiques. L’ événement l’a prouvé. Ils crurent la Révolution achevée aus
Avant d’avoir participé moi-même, non aux conspirations, mais aux événements d’une révolution, il m’était impossible de croire
événements d’une révolution, il m’était impossible de croire que des événements aussi capitaux que les massacres de septembre pus
éméditation. J’étais dans l’erreur, je l’avoue de bonne foi. Les deux événements les plus saillants de l’année révolutionnaire de
oique les ayant interrogés dans la chaleur et dans la confidence de l’ événement , il m’a été impossible de découvrir la moindre lu
te historique sans trouver ni conjuration, ni plan, ni meneurs de cet événement inexpliqué. Si l’on me demandait un nom seulement
en conscience qu’il me serait impossible de le prononcer. Il y a des événements qui sortent du ciel, comme des bouches de volcan,
ions ; elles ont plus de mystères que de secrets. VII Le second événement , et malheureusement le plus saillant de la révolu
habile d’un esprit consommé. On eût dit qu’il savait d’avance que les événements brisent ceux qui leur résistent, mais que les rév
cause française cette partie immense des populations qui ne juge les événements humains que par le cœur. La nature humaine est pa
49 (1861) La Fontaine et ses fables « Troisième partie — Chapitre II. De l’expression »
rconstances de cette mort et de cette chute ; ce sont autant de menus événements découpés dans l’événement total. Et chacun de ces
t de cette chute ; ce sont autant de menus événements découpés dans l’ événement total. Et chacun de ces petits événements est déc
s événements découpés dans l’événement total. Et chacun de ces petits événements est décomposé en ses détails par les divers membr
l’art de choisir les mots. Il faut qu’ayant l’idée d’un objet et d’un événement il trouve d’abord, non pas le mot exact, mais le
naire est trop faible, il a bien fallu le laisser là. On agrandit les événements par des images violentes ; on dit d’un richard qu
les exprimer un drame figuratif et une pantomime ; ils ont imité les événements avec leurs attitudes, avec leurs cris, avec leurs
s mètres, remarquer les graves alexandrins employés à représenter les événements et les idées graves, puis deux petits vers au mil
50 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [I] »
té pratique et de connaissance des détails, il avait l’œil aux grands événements qui se déroulaient et qu’il considérait de haut e
ais, et, dans un souper à Berne entre officiers, il fit un pari que l’ événement , cinq mois après, justifia. Jomini eut de bonne h
er ce qu’il y introduisit de tout à fait neuf, et qui mérita de faire événement . Si l’on se reporte au xvie  siècle, et en choisi
taient inspirés dans le cours même de la campagne par la tournure des événements  ; qu’il était plutôt l’homme des expédients et de
ux autant qu’habile introduisit, quarante ans après, par la force des événements qui l’entraînait ! Je reconnaîtrai même que Frédé
ni, j’ai plus d’une fois entendu de sa bouche le récit des principaux événements qu’il avait à cœur d’éclaircir, et il le faisait
51 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre premier. De l’amour de la gloire »
e votre esprit peut influer sur beaucoup de destinées ; que de grands événements se développent au-dedans de soi, et commandent, a
toujours renaissantes, car les guerres d’opinions, finissent avec les événements qui les décident, avec les discussions qui les éc
mais il faut dans l’effet actuel voir la cause future, pour juger un événement tout entier. Celui qui n’aperçoit dans les mines
ité, détruit le bonheur présent qui est exposé de tous les coups. Les événements du hasard, ceux qu’aucune des puissances de la pe
s auraient pris eût été meilleur ! que de lumières ils puisent dans l’ événement  ! que de retours satisfaisants dans la critique d
outumé à compter avec l’histoire, ne peut plus être intéressé par les événements d’une existence commune ; on ne retrouve en lui a
52 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63
trale, je parle d’un appareil, d’une cérémonie, d’une assemblée, d’un événement nécessaire à la pièce, et non pas de ces vains sp
pour occuper la scène, que le danger de Tancrède et l’incertitude des événements . Argyre envoie les chevaliers le secourir. Aménaï
t déchiré par ses chevaux, parce que, si on eût voulu représenter cet événement plutôt que le raconter, il y aurait eu une infini
hommes de différents caractères sont tous les jours exposés à un même événement . Celui qui sacrifie sa fille peut être ambitieux,
e mieux. Roman. C’est le nom qu’on donne quelquefois au tissu d’ événements qui entrent dans l’action. Ce mot sert aussi quel
tus, l’un devient heureux et l’autre malheureux, l’impression de deux événements opposés se contrarie et se détruit. On ne sait pl
53 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Rome et la Judée »
de Jérusalem, se détachant, par le côté individuel et humain, sur des événements plus grands que l’homme, des événements de la Pro
individuel et humain, sur des événements plus grands que l’homme, des événements de la Providence ! Ces figures, dignes de son bur
dée qu’il exprime, il la bégaye. La conclusion qui doit sortir de ces événements et de ces récits, prémisses du raisonnement que t
cepte en fait la lettre des prophéties et prend sous cette dictée les événements qui se sont produits, depuis la venue de Jésus-Ch
54 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre premier. Idée générale de la seconde Partie » pp. 406-413
une ère nouvelle pour le monde intellectuel. Peut-être n’est-ce qu’un événement terrible ! peut-être l’empire d’anciennes habitud
e ! peut-être l’empire d’anciennes habitudes ne permet-il pas que cet événement puisse amener de long temps ni une institution fé
t considérer comme tout à fait en dehors du cercle que parcourent les événements de la vie, comme un phénomène monstrueux que rien
55 (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607
tc., exécutèrent des pirouettes tout aussi prestes : les mœurs et les événements imposaient de semblables virements de conscience.
s, plus timorés, René était de ceux-là, hésitèrent et attendirent les événements . Les uns purent échapper aux réquisitions militai
n 1800 Mme de Staël, épouvantés des vicissitudes effroyables dont les événements politiques nous ont offert l’exemple, ont perdu m
epuis deux ans ne pouvaient s’intéresser qu’à des romans surchargés d’ événements imprévus, de scènes atroces et de passions au vit
hes en descriptions du soleil et de la lune, en sites romantiques, en événements romanesques, enfin que nous ne sommes pas moins e
de railler était une maladie passagère des esprits, surmenés par les événements révolutionnaires ; il n’en est rien, elle est con
s qu’on ne savait quoi inventer pour les empêcher de changer avec les événements , d’opinion, de principes, de sentiments et de con
s, il ne recourait pas à la Fatalité pour expliquer leur actions. Les événements de la révolution avaient été si imprévus, leur su
d’Orléans, à des causes tenant du miracle. L’homme était le jouet des événements terribles, qui n’obéissaient qu’à l’aveugle et in
usement ridicule au lecteur de 1896 ; mais en 1802 elle rappelait des événements récents. D’ailleurs, elle n’est pas de l’inventio
ns historiques et les horreurs de l’époque féodale pour s’occuper des événements du jour : Zola, le lendemain des épouvantables ma
56 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
vés dans une situation embarrassante. — S’agissait-il de raconter des événements relativement récents, dont tous les témoins n’éta
rters, pour leur soutirer des conversations25. — Mais s’agissait-il d’ événements anciens, qu’aucun homme vivant n’avait pu voir et
en indirectement, en étudiant les traces qu’ils ont laissées. Soit un événement tel qu’un tremblement de terre, par exemple : j’e
ue serait-il arrivé, cependant, si l’on ne s’en était pas aperçu ? Un événement est attesté trois fois, par trois chroniqueurs ;
mes choses dans les mêmes termes. A cause de l’extrême complexité des événements historiques, il est tout à fait invraisemblable q
d’ensemble sur le caractère d’un homme, d’un groupe, d’un usage, d’un événement . — Ce sont là des sommes ou des conséquences d’ob
es civilisées le peuple continue à avoir sa légende populaire sur les événements qui le frappent163. La légende, c’est la traditio
a peine de les noter, les actes intimes, les paroles, les détails des événements . C’est l’anecdote  ; on l’a surnommée « la légend
s de toute origine qui se fixent sur quelques personnages ou quelques événements . Légendes et anecdotes ne sont au fond que des cr
’on l’ait vu souvent (par exemple un monument, un homme, un usage, un événement de longue durée) ? — 2° A-t-il été très étendu, d
ar le seul Grégoire de Tours sont moins sujettes à discussion que les événements de la Révolution, décrits par des centaines de co
oments, les mêmes lieux, les mêmes personnes, les mêmes épisodes d’un événement , et elles peuvent être exactes toutes deux175. Il
elés parfois faits généraux), usages, doctrines, institutions, grands événements  ; ils ont été plus faciles à observer et sont plu
des faits d’écriture, de langue, de style, de doctrines, d’usages, d’ événements . L’inscription de Mesha fournit des faits d’écrit
stinguer mentalement les différents détails de ce fait (épisodes d’un événement , caractères d’une institution), pour fixer son at
de sa branche, doit regarder par-dessus sa cloison dans le champ des événements communs. C’est le mérite de Taine d’avoir déclaré
de la littérature anglaise, que l’évolution littéraire dépend, non d’ événements littéraires, mais de faits généraux. L’histoire g
le cadre de l’histoire on doit faire une place aux personnages et aux événements . VI. C’est un besoin, dans toute étude de faits s
ne durée assez longue pour que l’évolution soit sensible. Ce sont les événements qui fournissent le moyen de les délimiter. Pour l
dopte comme marquant une date dans l’évolution ; puis on cherche quel événement les a produits. L’événement qui a produit la form
e dans l’évolution ; puis on cherche quel événement les a produits. L’ événement qui a produit la formation ou un changement de l’
nt de l’habitude devient le commencement ou la fin d’une période. Ces événements marquants sont parfois de même espèce que les fai
ées d’après l’évolution de plusieurs espèces de faits ; on trouve des événements qui marquent une période à la fois dans plusieurs
ériodes communes à plusieurs branches de l’évolution, et dont un même événement marque le commencement et la fin. Ainsi s’est opé
s changements secondaires. Les périodes construites ainsi d’après les événements sont de durée inégale. Il ne faut pas s’inquiéter
mposer le tableau complet des états de société, des évolutions ou des événements . On sent le besoin irrésistible de combler ces la
s’applique à toute sorte de faits, usages de tout genre, évolutions, événements . Il repose sur une impression qui dans la vie s’e
er les faits généraux (habitudes et évolutions) et les faits uniques ( événements ). III. Les faits généraux consistent dans des act
euvent créer des préférences pour des personnages sympathiques ou des événements locaux ; mais le seul principe de choix qui puiss
olution des choses humaines. On doit conserver les personnages et les événements qui ont agi visiblement sur la marche de l’évolut
urs d’un mouvement, chefs d’États, de partis, d’armées. — Ce sont les événements qui ont amené un changement dans les habitudes ou
us logiques que nos contemporains. Comment construire la formule d’un événement  ? Un besoin irrésistible de simplification nous f
couru à un même résultat. Voilà comment se forme la notion vulgaire d’ événement , et nous n’en avons pas de plus scientifique. Il
sparaissent, les autres se fondent en quelques ensembles qui sont les événements . Pour décrire un événement il faut préciser 1° so
ondent en quelques ensembles qui sont les événements. Pour décrire un événement il faut préciser 1° son caractère, 2° son étendue
tes décrits sans motif resteraient inintelligibles. 2° L’étendue de l’ événement sera indiquée dans le lieu (la région où il s’est
és dans le même cadre — une espèce de faits, un pays, une période, un événement — et on résumera les résultats de la critique des
ls anneaux manquent à la chaîne des changements successifs ; pour les événements quels épisodes, quels groupes d’acteurs, quels mo
es. On forme ainsi un ensemble (d’institutions, de groupes humains, d’ événements ). On en détermine — suivant la méthode indiquée p
un art, une organisation économique, une société, un gouvernement, un événement complexe (comme l’Invasion ou la Réforme). Tant q
n de cause, indispensable, on l’a montré plus haut, pour formuler les événements et construire les périodes. C’est qu’ils connaiss
causes actuelles que chacun de nous a observées. Toute l’histoire des événements est un enchaînement évident et incontesté d’accid
différences héréditaires moindres ont dû contribuer à déterminer les événements . L’évolution historique serait en partie produite
ntemporain. I. L’histoire a été conçue d’abord comme la narration des événements mémorables. Garder le souvenir et propager la con
 philosophes » conçurent alors l’histoire comme l’étude, non plus des événements pour eux-mêmes, mais des habitudes des hommes. Il
istoire ainsi comprise. On continua de regarder le récit détaillé des événements politiques et militaires comme le fond de l’histo
faits, par exemple une portion de la vie ou la vie d’un individu, un événement ou une série d’événements entre deux dates rappro
ortion de la vie ou la vie d’un individu, un événement ou une série d’ événements entre deux dates rapprochées, etc. — Les types de
es « Annales » de l’histoire d’Allemagne où la mention très brève des événements , rangés d’après leur date, est accompagnée des te
t ou disparaissent. Les histoires, destinées à présenter le récit des événements qui ne se sont produits qu’une fois et des faits
continueront à transformer l’image qu’on se fera des sociétés et des événements du passé235. II. C’est une illusion surannée de c
emple, l’étude des witangemot anglo-saxons est sans valeur, celle des événements du XVIIIe et du xixe  siècle est capitale. L’évo
que) et à l’histoire générale ? Aux institutions ou aux usages et aux événements  ? A l’évolution des usages matériels, à l’histoir
Doit-on commencer par décrire des états de choses ou par raconter des événements  ? 4° Procédés d’enseignement . —  Faut-il donner
iques et des graphiques ? — Comment faire comprendre le caractère des événements et des coutumes ? Les motifs des actes ? Les cond
es ? Les conditions d’une coutume ? Comment choisir les épisodes d’un événement  ? Et les exemples d’une coutume ? — Comment faire
res de ces usages, leur variété et leurs ressemblances. — L’étude des événements et des évolutions le familiarise avec l’idée de l
tenir les traits caractéristiques nécessaires pour se représenter les événements , les motifs, les habitudes, les institutions ; il
Tours (voir Lœbell, Gregor von Tours, Leipzig, 1868, in-8). 163. Les événements qui frappent le peuple et se transmettent par la
riquement. — Les chants épiques bretons se rapportent, non aux grands événements historiques, comme l’avait fait croire le recueil
écisive par M. Cournot, Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps modernes, Paris, 1872, 2 vol. in-8
on antique, remplir encore une autre fonction, si elle doit juger les événements et les hommes, c’est-à-dire accompagner la descri
. L’habitude de joindre aux « histoires  », c’est-à-dire au récit des événements politiques, un résumé des résultats obtenus par l
57 (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »
naturelle, tout ce qui n’arrive pas, les combinaisons trop ajustées d’ événements , les rencontres trop heureuses du hasard, les cou
faut rejeter ou accepter, et où l’on doit diriger son invention. Les événements ordinaires de la vie, les situations sans nombre
t à l’invention romanesque : on ignore trop le détail particulier des événements réels, les ressorts cachés, les causes secrètes,
r, dans une situation différente, le sentirait-il ? Comment les mêmes événements affectent-ils des tempéraments différents ? Comme
58 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXV. Le Père Ventura »
Pouvoir chrétien. Du reste, une telle nouveauté était justifiée. Les événements qui se sont accomplis dans le monde moderne ont é
n a certainement plus de deux ! Il y a plus que du temps, il y a de l’ événement , il y a la révolution française et les Napoléon,
e-là, s’était illustré dans de très puissantes polémiques, mais que l’ événement et le choix de l’Empereur mettaient en demeure de
table, le publiciste sacré, après avoir fait la part de Dieu dans cet événement , arrive à la part de l’homme, à ce quelque chose
59 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Charles Didier » pp. 215-226
ns, et de la police et des révolutions, et des moines violeurs et des événements à la manière noire d’Anne Radcliffe ou de Mathuri
nant ce qui est dans la société ou dans la nature qu’en inventant des événements et leurs tintamarres de complications. Ajouter de
ue de la vraisemblance, de nous et de lui-même, avec un entassement d’ événements impossibles et en nous ouvrant sous le nez trente
et l’imagination de l’arc-en-ciel. M. Charles Didier est un conteur à événements qui a l’habitude de la plume, mais il n’a jamais
60 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Le général Jomini. [V] »
pour la première fois était de revenir sur le passé, de raconter les événements principaux de sa carrière active, et surtout la c
publication de papiers originaux, le jour qui s’est fait sur bien des événements controversés, toutes ces révélations, comme on di
re, que je suis forcé de passer tous les instants que je consacre aux événements antérieurs. Si, par hasard, un de ces aimables ou
e la guerre. « Ses idées devaient se développer selon la tournure des événements  : c’était à la fois l’homme le plus décidé et le
ndes préoccupations. Une rupture entre la Russie et la France était l’ événement qui pouvait l’affecter le plus ; car une entente
es traits de lumière sur quelques-uns des grands faits d’armes et des événements historiques auxquels il avait pris part ou assist
très-approximative de la manière dont Jomini appréciait les derniers événements en eux-mêmes et dans leurs conséquences relatives
61 (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319
arrachent le sourire ou les larmes aux spectateurs ou aux acteurs des événements dont se compose notre existence. L’événement n’e
urs ou aux acteurs des événements dont se compose notre existence. L’ événement n’est rien : l’impression est tout. Que l’événeme
tre existence. L’événement n’est rien : l’impression est tout. Que l’ événement soit une chute d’un trône dans le cachot, ou qu’i
ayla, avec les modifications que l’âge, les circonstances, les petits événements intérieurs apportaient dans ces habitudes. XI
à tout cela croqué par un chat ! Que de mécomptes dans la vie ! « Cet événement et tous ceux du jour se sont passés à la cuisine 
ons heureux. » XVIII Le 25, la nuit est superbe ; c’est un des événements de cette solitude. Voyez comme elle en jouit : «
cration du foyer dont la pierre ne gardera point de trace. « C’est un événement ici que ce foyer, comme à peu près un nouvel aute
haud ou froid, voilà la température de ces âmes qui n’ont pas d’autre événement que l’influence du ciel sur elles. Le 9 mars. « 
nous, relisons ses notes, ses reliques épistolaires, avant et après l’ événement qui l’a privée de ce frère, et introduisons-nous
est trop tard à présent, mais je n’ai pu dormir sans marquer ici cet événement de ma journée et de ma vie. » Le 19 avril. « Me
uelle admirable imagination ! et quelle beauté dans la simplicité des événements , toujours les mêmes ! et quelle variété dans la m
s les mêmes ! et quelle variété dans la monotonie ! Mais est-ce que l’ événement , quelque semblable qu’il soit à lui-même, est jam
62 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Le Comte Léon Tolstoï »
leurs romans, cet immense déroulement d’êtres, d’aspects, d’actes, d’ événements , de houles humaines, de méditations solitaires, d
nglant accouchement du monde moderne, que pour ce temps rendu par ses événements et ses personnages marquants, l’auteur entreprend
toutes les scènes du paysage, aux grands actes humains du dehors, aux événements plus discrets des maisons closes, aux agitations
tes d’âge, de condition, de situation, les réactions instantanées aux événements , les crises à prolongés retentissements, et enfin
erdu par le dédale de croyances abandonnées et reprises, mêlé à mille événements historiques et intimes, agité de pensées et d’émo
ition, la succession des chapitres, leur nombre, le développement des événements , toute cette mise en œuvre extérieure de l’expres
scription, au développement des situations ou des idées, au narré des événements , on est en présence d’une série de longueurs et d
ls en embrassent et le contenu moyen et les extrêmes de conditions, d’ événements , de caractères, de scènes, d’âge ; ils la reprodu
ions de carrières diverses, d’âmes changeantes de visages nouveaux, d’ événements successifs, finit d’entraîner mystérieusement le
mans forcent impérieusement à aller aux personnages, à participer aux événements , à ce qu’on se sente touchant à toutes ces existe
es humeurs, tous les ordres d’intelligence et de moralité, les grands événements et les petits faits journaliers, ce n’est pas tel
de ses âmes, dispose la terre où elles vivent, entrelace le cours des événements , et cette tâche de géant imparfaitement, lentemen
63 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Jean-Bon Saint-André, sa vie et ses écrits. par M. Michel Nicolas. »
ploi. Insuffisants et impuissants aux premiers rôles où le hasard des événements les avait portés, on les retrouve, à peu d’années
lammant au foyer du cœur et au souffle de la passion, marcha avec les événements sans les devancer de beaucoup, et il est de ceux
t mûri, assagi, et que, son premier feu jeté, il eût bientôt jugé les événements d’un autre œil. Au lieu de cela, il resta dans sa
cés d’être sacrifiés aux fureurs du parti contre-révolutionnaire. Cet événement avait soulevé d’indignation la ville de Bordeaux
ces locales qui enflammaient et attisaient les passions. La suite des événements , de 1789 à 1792, dans ces villes du Midi, nous éc
peut se flatter d’avoir une idée nette et précise de la série de ces événements tour à tour glorieux et déplorables, fruits du gé
64 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
traditions qui existaient lorsqu’il a vécu, et l’histoire de tous les événements principaux était alors très poétique en elle-même
ers nécessaires à la sécurité individuelle de leurs concitoyens ; les événements publics ayant une influence directe sur la destin
dans la nature. Quelque sublime que soit Homère par l’ordonnance des événements et la grandeur des personnages, il arrive souvent
rnes ; et chez les Grecs ces coutumes ajoutaient toutes à l’effet des événements et à la dignité des hommes. On faisait précéder l
és à toutes les places éminentes, portait les esprits à s’occuper des événements publics. Néanmoins les Athéniens aimaient et cult
65 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Charles De Rémusat »
talent a très peu orné son histoire ; l’opinion qui y interprète les événements et veut y marquer le sens des choses et des homme
et les ruses de la pensée, l’Histoire, avec l’intérêt poignant de ses événements , et malgré tous les efforts de l’historien pour e
ume a souvent éprouvé que ses idées n’allaient pas aussi vite que les événements … On doit donc s’attendre à trouver, dans ce livre
ets !) » Et plus bas encore il ajoute : « N’allons pas en vouloir aux événements pour avoir fait triompher d’un côté de la Manche
66 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Théophile Gautier. » pp. 295-308
r toute analyse de ce roman, bien sûrs qu’ils étaient d’y trouver des événements tout aussi insignifiants que les sentiments, les
de M. Gautier, pour avoir une juste idée de sa magie, les prodigieux événements de son roman d’aventure. Or, précisément c’est ce
oute la conscience dont je suis capable, et, en fait d’aventures et d’ événements créés par une imagination souveraine, voici exact
aventure allaient naître, mais je n’ai vu rien suivre de plus que ces événements assez vulgaires : quelques représentations de la
67 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539
ans les détails de l’amitié, je vous raconterai brièvement les petits événements de mon voyage. Après m’être séparé de vous avec u
sans vous donner de mes nouvelles68. Cette lettre a été brûlée ; les événements ont changé tout à fait. Le ciel, qui veillait sur
qui ne se battront pas encore longtemps. Je serais exposé à tous les événements de ces petites guerres qui sont presque toujours
pouvoir de ceux contre lesquels j’allais faire la guerre, et que cet événement , loin de me faire tort dans leur esprit, m’ait at
, moins comme un gage de ma dette que comme une précaution contre les événements qui ne dépendent point de nous. Faites-moi part d
un coup de tonnerre. Là nous passerions dans notre souvenir tous les événements qui ont changé la face des nations. Un jardin, de
voyé comme capitaine-ingénieur. Je vais vous instruire des principaux événements de ma navigation. Nous partîmes du Port-Louis le
orens ? J’imagine pour vous que vous devez être heureux, dans quelque événement que vous puissiez vous trouver. Assurez Mme Duval
j’ai apporté à m’acquitter envers vous ; car j’ai éprouvé une suite d’ événements si fâcheux, ou par les amis où j’avais mis ma con
68 (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Note »
ait un lit, fut-ce un lit de torrent. » « — Ce qui me frappe dans ces événements si étonnants, c’est, à travers tout, un caractère
« Ordinairement la littérature et le théâtre s’emparaient des grands événements historiques pour les célébrer, pour les exprimer 
Girondins. On y voit mille perspectives éclairées aujourd’hui par les événements . Lamartine s’y dessine à l’avance à tout moment,
t il me dit que cette lecture rétrospective, éclairée par le jour des événements récents, est d’un intérêt tout nouveau. Mille éch
69 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XX. Du dix-huitième siècle, jusqu’en 1789 » pp. 389-405
ui doit éclairer les esprits de tous les siècles, est indépendant des événements  ; ils ne changeront jamais rien à l’ordre des vér
iberté, et qui fait naître des questions d’un tout autre ordre et des événements d’une plus terrible nature, le sentiment de l’éga
on l’émotion que les autres hommes ne pourraient éprouver que par les événements de leur propre vie. Les plus beaux morceaux de pr
iels qui peuvent exister entre nos circonstances particulières et les événements de notre temps.
70 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Louis XIV. Quinze ans de règne »
vaste, dont le Temps lui-même a tracé le cadre avec des dates et des événements . Si Ernest Moret n’avait aucun talent, nous ne fe
es quinze années qu’il a choisies pour en raconter et en pénétrer les événements sont les dernières années du règne de Louis XIV.
plus tard, on sait si ces quatre années furent pleines de choses et d’ événements  ! Le xviie  siècle venait d’expirer, et celui-là
, un de ces points fixes et lumineux que les hommes qui fécondent les événements par la méditation allument dans l’esprit avec une
71 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29
laquelle manquerait la lumière ? Dans ces journaux, qui prennent aux événements leur contour, leur passion, leur être, il n’y a p
soit le temps auquel on appartienne, quelle que soit la grandeur des événements qu’on représente dans les mille facettes d’une po
nêtre ou sur la borne, et qui préférait la fenêtre encore ! Quant aux événements contemporains qui viennent se mirer dans ces page
les tonnerres de l’Empire il nous a fallu entendre tomber, voilà les événements que Carrel jauge, interprète, éclaire, et sur les
72 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »
Danseuse 39, tout d’une haleine ; qu’il en ait inventé ou combiné les événements à tête reposée et de longue main ; ou, comme tant
qui avait servi la première fois à la confection de ce type, un tas d’ événements en arabesques qui sont des prétextes à feuilleton
à tous les coins des rues et des livres ! Restent donc les faits, les événements , les aventures, toute cette danse macabre des fai
reste, qui se succèdent aussi bêtement (il faut être exact !) que les événements de la vie, et qui donnent à l’œuvre de l’art tout
73 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIIe entretien. Littérature politique. Machiavel » pp. 241-320
istoire romaine par le génie des affaires. Machiavel y suit Tite-Live événement par événement, comme la lampe suit les contours d
e par le génie des affaires. Machiavel y suit Tite-Live événement par événement , comme la lampe suit les contours d’une statue po
ssitudes dans les destinées du peuple romain ; il montre comment de l’ événement accompli devait nécessairement découler tel autre
ment de l’événement accompli devait nécessairement découler tel autre événement par la seule fatalité des grands esprits, la fata
tique à lire Machiavel. C’est lui qui est le véritable traducteur des événements et qui les interprète en homme d’État ; il en ext
e livre, quand on est capable de comprendre la logique historique des événements et la nature des nations. Son modèle fut Tacite,
ul homme. Tel est Machiavel dans ce récit. Sans nous étendre sur les événements trop souvent microscopiques qui composent l’histo
e dualité, tantôt concordante, tantôt rivale, est la clef de tous les événements de l’Italie jusqu’à nos jours. La France et l’Esp
, de clarté, de récit, surtout de réflexions politiques découlant des événements qu’il retrace ; mais le sujet est trop exclusivem
ion espagnole au vieux roi Ferdinand. Nous assistâmes nous-même à ces événements . Le roi plia sous la volonté de l’armée. L’aristo
74 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre III. La critique et l’histoire. Macaulay. »
le nom de lois historiques, et des anecdotes douteuses sous le nom d’ événements attestés. Nous voyons trop souvent des systèmes e
ans tous les cœurs, s’affermir, se fixer, les préparatifs se faire, l’ événement s’approcher, devenir imminent, puis tout d’un cou
nt par l’émotion, qui reproduit par l’unité de la passion l’unité des événements , qui répète le mouvement et l’enchaînement des fa
ui montre aux objets connus qu’il voit tous les jours, rapprocher les événements anciens des événements contemporains. Macaulay a
nnus qu’il voit tous les jours, rapprocher les événements anciens des événements contemporains. Macaulay a toujours devant les yeu
par lesquelles il essaye de rendre sensibles à un public anglais les événements de l’Inde : « Au temps de Warren Hastings, dit-il
sur le front de ses nobles sœurs. La Réforme, dit-il ailleurs, est un événement depuis longtemps accompli ; ce volcan a épuisé sa
tion anglaise, et concentré tout le reste de l’histoire autour de cet événement unique, « le plus beau qu’il y ait au monde1381 »
tte histoire est universelle et n’est point brisée. Elle comprend les événements de tout genre et les mène de front. Les uns ont r
faire. Ils mettent ici les affaires religieuses, un peu plus loin les événements politiques, ensuite des détails littéraires, à la
ru, et a bien fait. Quoique Anglais, il a l’esprit d’ensemble. Tant d’ événements amassés font chez lui non un total, mais un tout.
s, dissertations, anecdotes, peintures, rapprochements, allusions aux événements modernes, tout se tient dans son livre. C’est que
des causes ; et ce sont les causes qui lient les faits. Par elles les événements épars se rassemblent en un événement unique ; ell
lient les faits. Par elles les événements épars se rassemblent en un événement unique ; elles les unissent parce qu’elles les pr
ants. L’histoire des mœurs se trouve ainsi rattachée à l’histoire des événements  ; les uns causent les autres, et la description e
pas assez de voir des causes ; il faut encore en voir beaucoup. Tout événement en a une multitude. Me suffit-il, pour comprendre
es actions d’un homme ou d’un parti, il revoit en une minute tous les événements de son histoire, et toutes les maximes de sa cond
75 (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis »
près avoir préparé son âme à attendre avec calme ce grand et terrible événement , ses inquiétudes se portèrent sur le bonheur des
les dissensions qui allaient probablement être la suite de ce triste événement . IX Côme, en mourant, laissa son héritage à
fut la poésie qui fit naître l’amour. Voici les circonstances de cet événement , telles qu’il les a rapportées lui-même : « Une j
etus memoria facti. — Mort amère, éternelle mémoire ! le bruit de cet événement subsistera à jamais ! Après ces paroles, les bour
on pour changer cet empire volontaire en sceptre. Il ne fallait qu’un événement pour passionner l’enthousiasme de ce peuple et du
de ce peuple et du sang pour sacrer cette monarchie de l’opinion. Cet événement se préparait dans l’ombre. La jalousie des grande
a. La jeunesse florentine, un peu revenue de la première terreur de l’ événement , se forma d’elle-même en escorte autour de Lauren
76 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préfaces de « Bug-Jargal » (1826-1832) — Préface de 1826 »
uveau degré d’intérêt, ce n’est pas la faute de l’auteur. Ce sont les événements qui se sont arrangés pour le livre, et non le liv
énements qui se sont arrangés pour le livre, et non le livre pour les événements . Quoi qu’il en soit, l’auteur ne songeait pas à t
77 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
a vie, déclare avoir vu défiler devant lui, en peu de temps, tous les événements oubliés de son histoire, avec leurs plus infimes
moire (page 181) où se dessinent dans leurs moindres détails tous les événements de notre vie écoulée. Une conscience qui, détaché
ailleurs, une fois le souvenir relié à la perception, une multitude d’ événements contigus au souvenir se rattacheraient du même co
a pas de souvenir qui ne soit lié, par contiguïté, à la totalité des événements qui le précèdent et aussi de ceux qui le suivent.
s pussent s’adosser. Tel choc brusque, telle émotion violente, sera l’ événement décisif auquel ils s’attacheront : et si cet évén
olente, sera l’événement décisif auquel ils s’attacheront : et si cet événement , en raison de son caractère soudain, se détache d
nc que l’oubli consécutif à un choc, physique ou moral, comprenne les événements immédiatement antérieurs, — phénomène bien diffic
s, le travail normal de la mémoire deviendra inintelligible. Car tout événement dont le souvenir s’est imprimé dans la mémoire, s
ient donc véritablement « en l’air » tant que la partie décisive de l’ événement n’était pas encore produite. Entre la disparition
ograde, d’un nombre plus ou moins grand de souvenirs antérieure, à un événement donné, il y a donc une simple différence de degré
xtrême de la vie mentale, pointe sans cesse insérée dans le tissu des événements , et qui, attribuant ainsi au corps l’unique fonct
78 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre V. Des ouvrages d’imagination » pp. 480-512
l’âme ont donc une cause durable qui subit peu de changements par les événements politiques, tandis qu’à plusieurs égards la gaiet
e morale, c’est le développement des caractères et la combinaison des événements naturels qui produisent un semblable effet au thé
ut, en général, que les intérêts des nations soient compromis dans un événement , pour qu’il puisse devenir le sujet d’une tragédi
aux circonstances communes, et de peindre avec simplicité les grands événements . Le théâtre est la vie noble ; mais il doit être
otre être en dedans de nous-mêmes, comme si chaque instant amenait un événement nouveau. Quelle inépuisable source de réflexions
emplissant un but philosophique. Les romans qui n’offriraient que des événements extraordinaires, seraient bientôt délaissés67. La
79 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400
t longtemps se prolonger. Il lui promit dès lors sa protection à tout événement , et il tint parole. On peut croire que cela ne dé
lté, qui tient à l’énergie du cœur, de ne jamais oublier. Lorsque les événements vinrent changer la face de la France et la remire
de ma part, c’est l’affection que je vous porte, etc. Mais d’autres événements , bien imprévus, se précipitèrent : en moins d’un
amitiés ont été plutôt suspendues et interrompues que brisées par les événements qui suivirent, et qui jetèrent dans le mécontente
80 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XV. De l’imagination des Anglais dans leurs poésies et leurs romans » pp. 307-323
s des Anglais ne sont point fondés sur des faits merveilleux, sur des événements extraordinaires, tels que les contes arabes ou pe
s historiques, fondés seulement sur l’invention des caractères et des événements de la vie privée. L’amour a été jusqu’à présent l
s peignent des aventures de chevalerie, qui ne rappellent en rien les événements de la vie. La Nouvelle Héloïse est un écrit éloqu
des personnages, ni l’importance des intérêts, ni le merveilleux des événements n’étaient nécessaires pour captiver l’imagination
81 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre III. Besoin d’institutions nouvelles » pp. 67-85
tinuité ; et, s’il faut le dire d’une manière sévère, les déplorables événements de 1792 et 1793 ont prononcé un divorce éternel,
mais longue par l’intensité du despotisme et par la multiplicité des événements , avait été sur le point de revêtir du manteau lég
l’être, parce que des institutions ne peuvent pas s’improviser : les événements alors sont venus rouler sur les événements comme
ent pas s’improviser : les événements alors sont venus rouler sur les événements comme des vagues furieuses. Oui, j’en suis persua
82 (1818) Essai sur les institutions sociales « Addition au chapitre X de l’Essai sur les Institutions sociales » pp. 364-381
apport analogique intellectuel ; s’est presque totalement perdue. Cet événement avait eu lieu dans les langues primitives ; mais
re intellectuel le sentiment de l’analogie physique du mot. » Or cet événement que, dans une telle hypothèse, j’aurais confondu
hèse, j’aurais confondu avec celui que j’ai voulu signaler, c’est cet événement que j’aurais pris pour l’émancipation de la pensé
rend sous sa sauvegarde ; la patience échapperait, car c’est encore l’ événement que j’ai retracé, mais mal saisi, mal raconté, ma
83 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XX. Mme Gustave Haller »
rait être le fond de ce roman, y tient fort peu de place. Ce sont les événements qui y prennent tout et les événements y sont comm
fort peu de place. Ce sont les événements qui y prennent tout et les événements y sont communs et incohérents, particulièrement i
er d’une loi souveraine en matière de roman, c’est qu’il faut que les événements sortent des développements et du choc des passion
es y soient, comme dans les sots hasards de la vie, emboîtés dans les événements … III Quant aux passions et aux caractères q
84 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Christophe »
rétrospective, l’éminente qualité c’est de voir toute la portée d’un événement , et, qu’elle soit épuisée ou non, cette portée, d
té pendant le xve  siècle, par l’abbé Christophe, vaut, avec d’autres événements et des personnalités différentes, son Histoire de
le prouvent-ils pas ?… La prise de Constantinople par Mahomet II, cet événement énorme, se rattache elle-même au concile de Bâle 
Rien dans son livre de nouveau et de révélateur sur les hommes et les événements du temps qu’il parcourt. Alexandre VI, par le pon
85 (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304
é de donner à l’homme en lui faisant épeler, syllabe par syllabe, les événements . Celui qui n’a pas changé n’a pas vécu, puisqu’il
st-il étonnant, dis-je, que je relise sévèrement ce livre (qui fut un événement , j’en conviens, et qui vit encore d’une forte vie
plutôt l’excès de sévérité. La vie m’a appris à être modeste, et les événements publics, comme les événements privés, qui m’ont é
a vie m’a appris à être modeste, et les événements publics, comme les événements privés, qui m’ont écrasé sans m’aplatir, ne me la
nné encore à son esprit ce sens de la moralité ou de l’immoralité des événements et des caractères qui est la vertu de l’histoire.
une popularité de parti. Plus j’ai étudié les faits, les hommes, les événements de la Révolution française, plus ce livre a baiss
s ; Que la Providence était aussi logique que la conscience ; Que les événements ne pardonnaient pas plus que Dieu l’emploi des mo
rvoyance la Révolution française, le plus vaste et le plus confus des événements modernes, on trouverait toujours infailliblement
s jeunes et plus véritablement doués que moi ; je chercherai dans les événements passés ou contemporains un sujet d’histoire, le p
dans l’acception privée de ce mot, mais non honnête parent, comme les événements ne l’ont que trop démontré depuis. Malgré mon res
re-vérités. J’en donnerai d’étranges exemples, en ce qui concerne les événements et les hommes de 1848, dans mes Mémoires politiqu
mplice que dupe du duc d’Orléans. Royaliste conditionnel le jour de l’ événement au Palais-Royal et à l’hôtel de ville, républicai
pas, mais on commençait à me soupçonner d’une utilité future dans les événements que le temps amène avec lui. Le roi surtout ne s’
86 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIII » pp. 291-293
elle qui a préoccupé tous les esprits, depuis quelques jours, a été l’ événement fatal arrivé à l’homme le plus littéraire de Fran
ans un temps où l’on n’a plus d’oraisons funèbres de Bossuet, de tels événements en tiennent lieu et disent assez lequel est le se
87 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »
n composer un tissu intéressant, et de choisir chaque fois un ordre d’ événements et d’actions personnifié dans une ou deux princip
aussi est différent. Tous ces grands noms, en effet, tous ces grands événements du monde romain, du monde oriental ancien, à cett
gé par des réflexions courtes, qui sont comme le corollaire de chaque événement  ; dont les portraits nécessaires pour l’intellige
ef-d’œuvre dont la première partie offre un tableau chronologique des événements mémorables depuis la Création jusqu’à Charlemagne
deux autres. » Cette première partie ainsi expliquée, et les grands événements de l’histoire ancienne étant une fois distribués
88 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
nt l’histoire, il me semble qu’on acquiert la conviction que tous les événements principaux tendent au même but, la civilisation u
es avantages. Ainsi le temps nous découvre un dessein dans la suite d’ événements qui semblaient n’être que le pur effet du hasard 
raines de cette révolution ; mais les lumières se propagèrent par cet événement même. Les habitants énervés du Midi, se mêlant av
humaines aient produit ; mais la guerre, mais la leçon éclatante des événements peut quelquefois faire adopter de certaines idées
e que la plupart des hommes et des nations se confondent dans un seul événement , la guerre. Mais les exploits militaires ne conse
89 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre X. De la littérature italienne et espagnole » pp. 228-255
stitutions politiques et religieuses, l’analyse des caractères et des événements historiques, enfin l’étude du cœur humain, et des
e Midi. Dans le Nord, l’esprit de chevalerie donnait souvent lieu aux événements extraordinaires ; et pour intéresser les guerrier
de l’apologue. Le talent s’exerça bientôt à supposer et à peindre des événements fabuleux. Les esclaves doivent aimer à se réfugie
naient avec l’Espagne ont enrichi la poésie d’une foule d’images et d’ événements tirés des contes arabes. C’est à ce mélange heure
our être d’accord avec l’impression profonde que doit produire un tel événement . La foule d’improvisateurs assez distingués qui f
90 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Conclusion. »
développé. Il faut dans cet examen reconnaître d’abord, combien, des événements semblables en apparence, diffèrent, selon le cara
alheur sans exemple avant lui, et ne s’attache qu’à lutter contre les événements  ; je lui dis : parcourez avec moi toutes les chan
our acquérir et conserver la gloire, votre esprit peut s’attacher à l’ événement qui, tout à coup, a interrompu votre carrière, et
lque chose où se prendre, et votre âme est moins flétrie que si, sans événements malheureux, sans obstacles insurmontables, sans d
er à la bonté ; les rapports avec les autres sont si peu étendus, les événements qui offrent quelque bien à faire, sont dépendants
91 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre I : Sensations et idées. »
science, intermédiaires entre le moment du souvenir et le moment où l’ événement s’est produit, et c’est par ce mouvement rapide q
s cas de croyance peuvent se classer sous trois titres : croyance aux événements ou aux existences réelles ; croyance au témoignag
u témoignage ; croyance à la vérité des propositions. La croyance aux événements ou existences réelles peut avoir pour objet le pr
lle l’incendie du théâtre de Drury-Lane ; dire que je me rappelle cet événement et que j’y crois, c’est dire la même chose : ce s
de nuit est suivie par celle de matin ; l’idée de matin par celle des événements du matin (les voilures dans les rues de Londres)
92 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Madame la duchesse d’Angoulême. » pp. 85-102
onie de ses parents. Elle a raconté l’histoire de sa captivité et des événements arrivés au Temple depuis le jour où elle y entra
et aux méchants : peut-on s’en étonner ? Le récit qu’elle a tracé des événements du Temple fut écrit au Temple même dans les derni
atteignit évidemment en rien, et le récit qu’elle a tracé en 1795 des événements du Temple serait la critique de tous ces autres r
déclarée parmi les prisonniers français amenés à Mittau par suite des événements de la guerre. L’abbé Edgeworth, en leur donnant s
se pourtant, si elle en ressentit quelque chose, ne résista point aux événements de Bordeaux, et à cette nouvelle épreuve si amère
93 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1823 »
des leçons pour les sociétés futures. Il a adopté, pour consacrer ces événements , la forme de l’Ode, parce que c’était sous cette
loppement s’appuyât dans toutes ses parties sur le développement de l’ événement qu’elle raconterait, en substituant aux couleurs
94 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139
llait plus que ces deux sentiments pour décrire et pour expliquer les événements étranges et sans précédents qui se produisent, co
blie et on croit à la force causatrice des hommes. Il ne s’agit que d’ événements communs, de règlements de chancelleries, de diplo
ube. C’est là qu’il apprit la guerre, et que, mêlé de bonne heure aux événements du monde européen, il connut le jeune Aétius, ota
à tous les troubles et tous les rapetissements qu’il y fait subir aux événements et aux hommes. C’est un rabougrissement complet.
’a été M. Amédée Thierry, dans des histoires plus opulentes encore en événements , en contrastes, en choses grandioses, fauves et t
l n’en a pas. Où le premier diminue la poésie de ces hommes et de ces événements hors des proportions des temps actuels, le second
95 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VII. De la littérature latine, depuis la mort d’Auguste jusqu’au règne des Antonins » pp. 176-187
de l’amélioration future ; cette chaîne peut être interrompue par des événements accidentels qui contrarient les progrès à venir,
ges philosophiques et littéraires n’avaient point d’influence sur les événements publics. On ne trouve donc point, dans les écrits
ts polémiques, ceux qui doivent agir sur l’opinion du moment et sur l’ événement du jour, n’auraient jamais pu être d’aucune utili
96 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »
ont été de grands écrivains. Tous les deux ont raconté les principaux événements du règne de Louis XIV, en mettant au premier plan
ontrer assez178. Ses lettres sont une agréable gazette, où les grands événements sont touchés comme les nouvelles de cour et les n
comme les nouvelles de cour et les nouvelles de cour comme les grands événements . C’est le dix-septième siècle dans une correspond
s exemples, de l’histoire narrative. Les anciens ne racontent que les événements publics, la vie publique, soit au pied de la trib
ls sont donnés à la négociation, aux conseils, aux causes cachées des événements . S’ils en parlent, c’est par conjecture plutôt qu
es reçoivent des situations et des caractères. Quant à l’histoire des événements publics, des campagnes militaires, par exemple, i
qui a su se rendre présents, par l’imagination et la sensibilité, des événements si loin de lui, et qui nous émeut de morts arrivé
97 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces diverses — Préface du « Rhin » (1842) »
ut, au naturalisme, à l’histoire, à la philosophie, aux hommes et aux événements , et doit toujours être prête à aborder les questi
moment où l’impression de ce livre se terminait, il s’est aperçu des événements tout récents et qui, à l’instant même où nous som
aient un sens, ce ne sont pas elles qui sont venues se superposer aux événements , ce sont les événements qui sont venus se ranger
t pas elles qui sont venues se superposer aux événements, ce sont les événements qui sont venus se ranger sous elles. Il n’est pas
98 (1887) George Sand
, aux approches de 1848, comme si la tranquillité un peu monotone des événements était une excitation à désirer autre chose, à sou
e tout ce qui intéressait alors la jeunesse intelligente, de tous les événements littéraires et politiques des assemblées, des clu
autre courant et une direction toute nouvelle, grâce à un assez grave événement  ; ce fut une crise religieuse qui, vers la seiziè
blessure. Mais, en aucun cas, il ne faut l’avilir dans le hasard des événements  ; il faut qu’il meure ou triomphe, et on ne doit
récits si riches, si variés, qui souvent s’altèrent dans la suite des événements , mais qui toujours ont des commencements merveill
dans les mouvements de la rue, se laissent avilir et souiller par les événements . Ce grand esprit, qui a l’horreur de la violence,
s des situations fictives et se développant, dans cette combinaison d’ événements imaginaires, au gré de l’auteur, observateur ou p
l’imagination puisse rêver ! Et plus tard, quand, aux prises avec des événements terribles, triste fiancée de la mort, sous le cou
lon, amitié de fils de la part de Champi, mais qui se change avec les événements et les années en une tendresse bien vive et qui l
ges ! Que de larmes mêlées de sourires, un peu par contraste avec les événements , firent couler l’amitié des deux bessons de la Be
occasion favorable, une excitation venue du dehors, une combinaison d’ événements qui les élève au-dessus de leur manière ordinaire
s plus ou moins chimériques, au conflit des passions idéales avec des événements imaginaires ; elle s’y complaisait délicieusement
la scène, de même que dans tout le roman il craindra de troubler les événements par sa modeste personnalité, jusqu’à ce que les é
oubler les événements par sa modeste personnalité, jusqu’à ce que les événements lui imposent un rôle d’héroïsme qui le trouvera p
n de dire que l’on aime), à la manière de concevoir et d’imaginer les événements , à la manière plus ou moins agitée et surexcitée
à chaque occasion, le rôle de Mirabeau, conduisant par sa parole les événements , nouant et dénouant l’action ? N’est-ce pas le fa
st heureux ; il boit par les yeux le poison fatal dont il mourra. Les événements se développent ; mais déjà peu à peu quelques-uns
aimer beaucoup, disait-elle dans le préface de Lucrezia Floriani, les événements romanesques, l’imprévu, l’intrigue, l’action dans
it à la fatalité de son art, comme la vie les livre à la fatalité des événements . De là ce contraste saillant dans ses œuvres : l’
u. Quand le chimérique s’introduit ainsi dans ses œuvres, forçant les événements et les caractères, c’est une preuve que chez elle
t idéal, où tout succède au vœu de l’auteur avec une complaisance des événements et une docilité des personnages qu’on ne trouve p
faction de la petite cour fabuleuse et agitée où il débarque comme un événement , puis montant en grade et en faveur avec une rapi
oi crier à l’invraisemblance quand on voit s’organiser, au hasard des événements , cette jolie caravane de voyage, dans la villa de
is ne serait-il pas aisé de noter, en regard de l’invraisemblance des événements que l’on peut signaler chez elle, le défaut de lo
dans les descriptions, soit dans les analyses, soit dans la suite des événements , il suit l’idée d’un mouvement continu, il l’expr
timents ou l’invention des situations, l’invraisemblance exagérée des événements , l’emportement des thèses, la déclamation surabon
s et des laideurs, craindre avant tout de l’avilir dans le hasard des événements , qu’est-ce que cela, sinon chercher par tous les
t la gouverne, « qui la soustrait, autant que possible, au hasard des événements ou au caprice des affections ». Suivons-la, quand
Bulletins de la République émanés du ministère de l’Intérieur. Tant d’ événements n’ont pas été perdus pour elle, ni en politique,
it cependant beaucoup fait pour améliorer sa nature, et voilà que les événements de Paris remettent tout en question à ses yeux :
u’on puisse dire de George Sand, de ses aventures de toute sorte, des événements d’idée ou autres, où l’a jetée la fougue de son i
99 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
duelles, il n’était jamais privé de l’exercice de sa raison par aucun événement de la vie humaine. Les Romains avaient commencé p
t si loin la destinée, que toutes les passions sont absorbées par les événements contemporains. Le gouvernement aristocratique off
ies grossières d’Aristophane ; ils n’auraient jamais souffert que les événements contemporains, les personnages publics fussent ai
e louanges, en osant abandonner les traces des Grecs, et célébrer des événements domestiques, soit dans le genre tragique, soit da
’ont point encouragé les tragédies qui avaient pour sujet les propres événements de leur histoire. Il ne nous est resté ni un titr
100 (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIII : De la méthode »
ui ont l’air de lutter, de s’accoupler, et d’agir bien au-dessous des événements dans un bas-fond obscur. Tirez-les au jour, et vo
plus net. On voit le vieux petit volume, la reliure de parchemin, les événements racontés, tout le détail des cinq ou six cents pa
phie, religion, famille, société, gouvernement, tout établissement ou événement extérieur nécessite et dévoile un ensemble d’habi
événement extérieur nécessite et dévoile un ensemble d’habitudes et d’ événements intérieurs. Le dehors exprime le dedans, l’histoi
e. L’analyse ajoute le monde moral au monde physique, et complète les événements par les sentiments. Mais vous voyez qu’ici, comme
/ 1667