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1 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Deuxième leçon »
a priori. Il consiste en ce que la classification doit ressortir de l’ étude même des objets à classer, et être déterminée par
et des travaux de tout genre de l’espèce humaine, on doit concevoir l’ étude de la nature comme destinée à fournir la véritabl
 » Il est donc évident qu’après avoir conçu d’une manière générale l’ étude de la nature comme servant de base rationnelle à
c’est évidemment celui qu’il convient de considérer d’abord dans une étude méthodique, même quand on se proposerait d’embras
portante, qui achèvera de circonscrire nettement le sujet propre de l’ étude que nous entreprenons. (6) Il faut distinguer, pa
sont donc fondamentales, c’est sur elles seulement que porteront nos études dans ce cours ; les autres, quelle que soit leur
ode d’existence de chaque corps vivant, en particulier. Cette seconde étude , en outre, est nécessairement fondée sur la premi
à tous les ordres de phénomènes. Ainsi, par exemple, non seulement l’ étude spéciale de la terre, considérée sous tous les po
organisée, et que, par suite, les savants particulièrement livres à l’ étude des sciences naturelles proprement dites auront r
dans ce cours de philosophie positive, réduire nos considérations à l’ étude des sciences générales, sans embrasser en même te
oit naître ici, en effet, une nouvelle propriété essentielle de cette étude propre des généralités de physique abstraite ; c’
la base invariable de l’autre. Il est clair, d’ailleurs, que la seule étude des généralités des sciences fondamentales est as
mode est évidemment celui par lequel commence, de toute nécessité, l’ étude de chaque science naissante ; car il présente cet
l’éducation d’un géomètre de l’antiquité consistait simplement dans l’ étude successive du très petit nombre de traités origin
ant successivement, pendant leur vie entière, toutes leurs forces à l’ étude d’un même sujet. Il est clair, d’après cela, que,
, à chaque époque de la science, aux parties récemment formées dont l’ étude ne comporte qu’un ordre essentiellement historiqu
plètement une science tant qu’on n’en sait pas l’histoire. Mais cette étude doit être conçue comme entièrement séparée de l’é
ire. Mais cette étude doit être conçue comme entièrement séparée de l’ étude propre et dogmatique de la science, sans laquelle
era seulement dans la dernière partie de ce cours, celle relative à l’ étude des phénomènes sociaux, en traitant du développem
partie la plus importante, quoique jusqu’ici la plus négligée. Dans l’ étude de chaque science les considérations historiques
que nous voulons déterminer, c’est la dépendance réelle des diverses études scientifiques. Or cette dépendance ne peut résult
nombre de catégories naturelles disposées d’une telle manière, que l’ étude rationnelle de chaque catégorie soit fondée sur l
principales de la catégorie précédente, et devienne le fondement de l’ étude de la suivante. Cet ordre est déterminé par le de
cessive, et, en conséquence, la facilité plus ou moins grande de leur étude . Il est clair, en effet, a priori, que les phénom
sible des circonstances propres à chaque cas séparé. C’est donc par l’ étude des phénomènes les plus généraux ou les plus simp
t différente, pour reconnaître la nécessité de la séparation de leurs études . Sans doute, les idées ne sont pas encore suffisa
éfiniment à cause de la subordination des phénomènes et par suite des études , quelque rapprochement qu’on puisse jamais établi
ive aux premiers de celle relative aux seconds, et de ne procéder à l’ étude de la physique organique qu’après avoir établi le
s plus simples, les plus abstraits de tous, c’est évidemment par leur étude que doit commencer la philosophie naturelle, puis
t la physique céleste et la physique terrestre, et de ne procéder à l’ étude de la seconde qu’après celle de la première, qui
t donc obligé, dans tous les cas, ne fût-ce que pour la facilité de l’ étude , de maintenir la division et l’enchaînement que l
uelle. D’un autre côté, cette subordination nécessaire entre les deux études ne prescrit nullement, comme quelques physiologis
portance vraiment fondamentale. Car il serait impossible de traiter l’ étude collective de l’espèce comme une pure déduction d
traiter l’étude collective de l’espèce comme une pure déduction de l’ étude de l’individu, puisque les conditions sociales, q
n particulier. C’est ce que nous ferons soigneusement en commençant l’ étude spéciale de chaque partie de ce cours. La constru
ui se trouve en effet implicitement admise par les savants livrés à l’ étude des diverses branches de la philosophie naturelle
uivre leur marche avec plus d’exactitude. On conçoit, en effet, que l’ étude rationnelle de chaque science fondamentale, exige
e plus complète. Ainsi les phénomènes organiques ne comportent qu’une étude à la fois moins exacte et moins systématique que
phénomènes terrestres. Cette observation, qui est si frappante dans l’ étude effective des sciences, et qui a souvent donné li
ns la leçon prochaine, en montrant que la possibilité d’appliquer à l’ étude des divers phénomènes l’analyse mathématique, ce
mènes l’analyse mathématique, ce qui est le moyen de procurer à cette étude le plus haut degré possible de précision et de co
n de la formule. Il est sensible, en effet, qu’avant d’entreprendre l’ étude méthodique de quelqu’une des sciences fondamental
logistes qui ne se sont pas préparés à leurs travaux spéciaux par une étude préliminaire de l’astronomie, de la physique et d
re plus évidemment de même pour les esprits qui veulent se livrer à l’ étude positive des phénomènes sociaux, sans avoir d’abo
s ce nouveau point de vue, une exécution convenable du plan général d’ études que nous avons déterminé doit avoir pour résultat
qui sont réellement homogènes restent toujours compris dans une même étude , tandis que ceux qui ont été affectés à des étude
mpris dans une même étude, tandis que ceux qui ont été affectés à des études différentes sont effectivement hétérogènes, il do
comme, par exemple, la théorie des classifications. En se bornant à l’ étude d’une science unique, il faudrait sans doute choi
ême supériorité naturelle, un esprit qui s’occupe de prime abord de l’ étude des phénomènes les plus compliques, sans avoir pr
ordinaire de nos jeunes physiologistes, qui abordent immédiatement l’ étude des corps vivants, sans avoir le plus souvent été
été préparés autrement que par une éducation préliminaire réduite à l’ étude d’une ou de deux langues mortes, et n’ayant, tout
sophie naturelle. On conçoit combien il importe de réformer un plan d’ études aussi vicieux. De même, relativement aux phénomèn
t normal, que d’avoir reconnu la nécessité logique de ne procéder à l’ étude de ces phénomènes, qu’après avoir dressé successi
d’après la méthode positive. Seulement, ceux qui s’occupent de cette étude , ne sachant pas et ne pouvant pas savoir exacteme
ont ils sont, au contraire, la base. On conçoit pareillement que leur étude est un préliminaire indispensable à celle de tous
losophique, le plan rationnel qui doit nous guider constamment dans l’ étude de la philosophie positive. En résultat définitif
2 (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section III. Des ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre III. De l’étude. »
Chapitre III. De l’ étude . Lorsque l’âme est dégagée de l’empire des pass
e des passions, elle permet à l’homme une grande jouissance ; c’est l’ étude , c’est l’exercice de la pensée, de cette faculté
cœur. Les occupations mécaniques calment la pensée en l’étouffant, l’ étude , en dirigeant l’esprit vers des objets intellectu
a vie. La philosophie ne fait du bien que par ce qu’elle nous ôte ; l’ étude rend une partie des plaisirs que l’on cherche dan
onner du bonheur dans le néant d’une éternelle oisiveté. L’amour de l’ étude , loin de priver la vie de l’intérêt dont elle a b
i qui cause tous ses malheurs, la dépendance du sort et des hommes. L’ étude offre un but qui cède toujours en proportion des
pour le malheur, si uniformes pour l’ennui, offrent à l’homme, dont l’ étude remplit le temps, beaucoup d’époques variées. Une
du travail nous livrerait. L’âme trouve de vastes consolations dans l’ étude et la méditation des sciences et des idées. Il se
et chacun la ressent d’après soi seul. Cependant il est certain que l’ étude de l’histoire, la connaissance de tous les malheu
un plus vif espoir de l’immortalité de l’âme. L’attention qu’exige l’ étude , en détournant de songer aux intérêts personnels,
tent à les supporter. Cet effet naturel de la distraction que donne l’ étude , est le plus efficace secours qu’elle puisse appo
s, d’Archimède, de Socrate, de Platon, ont dû même faire croire que l’ étude était une passion ; mais si l’on peut s’y tromper
ques difficultés qui ajoutent au plaisir du succès. Le pur amour de l’ étude ne met jamais en relation avec la volonté des hom
seuls mobiles nécessaires à l’homme, sont suffisamment excités par l’ étude dans le silence des passions. L’esprit est plus a
ment dont il a besoin se trouve tout entier dans les occupations de l’ étude , et à quelque degré qu’on porte l’action de cet i
qu’on se prépare. Quelques anciens, exaltés sur les jouissances de l’ étude , se sont persuadés que le paradis consistait seul
n juge intérieur de son propre affaiblissement. Dans la carrière de l’ étude tout préserve donc de souffrir, mais il faut avoi
passionné qui, sans efforts préalables, imaginerait de se livrer à l’ étude , n’y trouverait aucune des ressources que je vien
dans sa mémoire. L’homme passionné et l’homme stupide éprouvent par l’ étude le même degré d’ennui, l’intérêt leur manque à to
me celle du savant crée des prodiges. Le malheureux alors revient à l’ étude pour échapper à la douleur, il arrache un quart d
supporter. Ce tableau ne prouve point l’inutilité des ressources de l’ étude  ; mais il est impossible à l’homme passionné d’en
3 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Police générale d’une Université et police, particulière d’un collège. » pp. 521-532
iversité doit avoir un chef ou un inspecteur général des mœurs et des études . Cette fonction doit être remplie par un homme d’
e de l’homme. Qu’il ne se fasse aucune innovation ni dans l’ordre des études ni dans les règlements, sans la sanction expresse
nts aura son enceinte particulière et séparée et pendant le temps des études sous les professeurs et au sortir des études. Au
et pendant le temps des études sous les professeurs et au sortir des études . Au sortir des études, les élèves passeront sous
es études sous les professeurs et au sortir des études. Au sortir des études , les élèves passeront sous un nouvel ordre de maî
on et que les récréations ne se font pas en plein air. Il préside aux études que les élèves font hors des classes dans l’intér
générale, en plein air, il est sous le préfet. Hors de la classe, en étude , il est sous le maître de quartier. En récréation
eure, il est encore sous le maître de quartier. Hors de la classe, en étude , ou il se prépare seul, en silence, à la répétiti
sseur. Jusqu’à l’âge de quinze ans, les élèves sont rassemblés pour l’ étude intérieure dans de grandes classes communes. Chaq
it heures et demie, ils entreront dans les classes du premier cours d’ études , chacun dans sa classe séparée et sous son profes
ur, où ils se récréeront un moment, et s’appliqueront ensuite à leurs études particulières jusqu’à onze heures trois quarts. A
res et demie, ils se rendront tous dans les classes du second cours d’ études , où ils resteront jusqu’à quatre heures et demie.
ie. A quatre heures et demie, ils passeront tous au troisième cours d’ études , à la classe de dessin, où ils resteront jusqu’à
énérale ou particulière jusqu’à six heures. A six heures, retraite et étude particulière jusqu’à six heures trois quarts. A s
rts, répétition chez les maîtres des leçons des deux premiers cours d’ études , jusqu’à sept heures trois quarts. A sept heures
studieuse sera finie. Jours de vacances des classes et cessation d’ études pour les maîtres et pour les étudiants. Les cl
ulement l’après-midi et jusqu’à six heures. A six heures, retraite et étude particulière jusqu’à six heures trois quarts. A s
enfants des grands. Tout se compense. La vie sédentaire de l’homme d’ étude  ; la méditation, exercice le plus contraire à la
er ? Cependant les occupations sont coupées par des relâches  ; les études sont variées, et c’est l’application assidue à un
es. C’est assez l’usage ici de faire doubler la troisième classe de l’ étude des langues et la classe de rhétorique. Il vaut m
ilité. Que les étudiants soient bien convaincus que la durée de leurs études dépend absolument de leur application, et que l’e
Un petit code pénal des fautes contre la discipline, les mœurs et les études obvierait à la partialité et à la sévérité déplac
e les mœurs et celles-ci plus sévèrement encore que celles contre les études . J’inclinerais à ce que les fautes des élèves fus
iant à qui la nature n’aura donné que peu ou point d’aptitude à cette étude , sera constamment humilié et découragé ; mais si
. On encourage par des prix les habitants des contrées instruites à l’ étude de la langue russe. On propose tant, à celui qui
4 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Instruction générale sur l’exécution du plan d’études des lycées, adressée à MM. les recteurs, par M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique » pp. 271-288
Instruction générale sur l’exécution du plan d’ études des lycées adressée à MM. les recteurs, par M. Fo
datée du 15 novembre dernier, et qui présente tout un plan détaillé d’ études , a pour objet de rendre de plus en plus faciles e
t soi-même : de là bientôt un concours de tous dans les mêmes voies d’ études et vers un petit nombre de professions plus parti
onditions, des difficultés, une sorte de barrière : des certificats d’ études , des diplômes littéraires étaient exigés pour l’e
s habiles, ne laissait rien à désirer pour la solidité et l’éclat des études littéraires classiques ; les hautes sciences trou
vait sans doute tenir le grand chemin, parcourir la route entière des études classiques, et au plus vite, en toute hâte, se di
âte, se diriger encore à temps, si l’on en avait la volonté, vers les études spéciales, mathématiques et autres, qui ouvraient
odaient pas autant, et l’on maintenait jusqu’au bout, dans une voie d’ études trop souvent suivies à contrecœur, des intelligen
ositions heureuses engageaient avec succès dans cette voie des belles études classiques, et plus tard des professions dites li
ndrai encore que Montaigne n’avait pas tort de préférer de beaucoup l’ étude morale à celle d’une astronomie compliquée et en
selon la nature des objets et l’ordre des faits. C’est donc une autre étude à associer à l’étude de Socrate, et une étude qui
bjets et l’ordre des faits. C’est donc une autre étude à associer à l’ étude de Socrate, et une étude qui ne la contrarie pas,
s. C’est donc une autre étude à associer à l’étude de Socrate, et une étude qui ne la contrarie pas, mais qui plutôt conspire
i de circonscrire et de limiter. M. Saint-Marc Girardin défendait les études classiques avec l’autorité qu’il a et la grâce qu
rait eu beau jeu à triompher en public de celui que toutes ses nobles études n’empêchèrent pas d’assister aux convulsions et d
M. Fortoul. Parcourant dans le plus grand détail le cercle entier des études , depuis les classes les plus humbles jusqu’à cell
é à ne pas donner à la théorie le pas sur l’expérience, — disposé à l’ étude patiente avant la généralisation empressée et bri
orer. Et c’est ici que la reconnaissance des amis des lettres et des études classiques est due à M. Fortoul pour le ménagemen
s personnes qui avaient pu s’effaroucher d’abord en craignant que ces études sérieuses trop multipliées ne vinssent peser sur
es sont enseignées. Je dirai qu’à les présenter comme on le fait, ces études sont bien plutôt propres à éclairer l’esprit et à
pas (les premières définitions et notions données en troisième), les études se spécialisent ; mais qu’on se garde d’aller tro
n aime à entendre appeler la nomenclature française. Voilà le champ d’ études assigné à l’enseignement des lycées. Conservons-l
gnement de la chimie aura atteint son but. Mieux vaut restreindre ces études aux grands objets et y faire pénétrer d’une main
. Sa logique est là, non pas ailleurs… Tout ce qui tend à confondre l’ étude des sciences physiques avec les observations et l
xte de son cours… Aussi, pour la parfaite exécution du nouveau plan d’ études , les professeurs trouveront-ils bien plus de prof
les ressources de la localité pour fournir aux élèves des occasions d’ étude dans les ateliers ou manufactures de l’industrie.
r aux élèves, les meilleurs… Il me semble qu’il n’y a dans de telles études , entremêlées aux leçons les plus élevées des lett
e presque tous les livres en Europe étaient écrits en cette langue, l’ étude en était essentielle dans tout système d’éducatio
à M. Arago. Après quelques idées et souvenirs personnels relatifs aux études mathématiques de l’empereur Napoléon : « Permette
choisi pour sujet du cours Virgile et l’Énéide. Le volume intitulé : Étude sur Virgile, en est sorti.
5 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre V. Indices et germes d’un art nouveau — Chapitre I. Bernardin de Saint-Pierre »
e sans être savant, et en se passant de la science. A chaque page des Études de la nature, son ineptie scientifique éclate : i
effusions, mêlées sans cesse aux descriptions de la nature, font des Études un étonnant chaos. Mais là encore l’essentielle i
musique pour les aliénés. À travers l’incohérence et la puérilité des Études de la nature, on y découvre la matière d’un chef-
hef-d’œuvre, qui s’est fait : le Génie du christianisme. Lisez dans l’ Étude onzième une page sur les migrations des animaux59
es idées. Ce piteux philosophe est un grand peintre. Si on ne lit ses Études de la nature que pour y chercher de pures notatio
il nous habitue à les regarder. Prises comme enseignement d’art, ces études sont étonnantes par la justesse des indications q
Paul et Virginie. C’est la même puérilité de philosophie que dans les Études de la nature, avec une psychologie étonnamment co
misère le décide à écrire : son Voyage à l’île de France (1773), ses Études de la nature (1784) le font célèbre, et Louis XVI
nt-Pierre, coll. des Gr. Écriv. de la France, in-16, 1891 ; F. Maury, Étude sur la vie et les oeuvres de B. de S.-P., Paris,
e sur la vie et les oeuvres de B. de S.-P., Paris, 1892, in-8. 596. Étude X. passim. 597. Étude XIII. 598. Éd. de 1833,
res de B. de S.-P., Paris, 1892, in-8. 596. Étude X. passim. 597. Étude XIII. 598. Éd. de 1833, t. 1, p. 364. 599. Étud
X. passim. 597. Étude XIII. 598. Éd. de 1833, t. 1, p. 364. 599. Étude XII. 600. Lettres ; Voyage à l’île de France ; É
, p. 364. 599. Étude XII. 600. Lettres ; Voyage à l’île de France ; Études de la nature ; Paul et Virginie. 601. Étude I, l
age à l’île de France ; Études de la nature ; Paul et Virginie. 601. Étude I, le Fraisier ; Étude X, la Tempête. 602. Étude
Études de la nature ; Paul et Virginie. 601. Étude I, le Fraisier ; Étude X, la Tempête. 602. Étude XI. 603. Ce chapitre
et Virginie. 601. Étude I, le Fraisier ; Étude X, la Tempête. 602. Étude XI. 603. Ce chapitre étonnant et alors absolumen
I. 603. Ce chapitre étonnant et alors absolument original est dans l’ Étude X.
6 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les civilisations »
Les civilisations47 I Si, au lieu d’ Études sur les civilisations 48, Louis Faliés, dupe de c
’un titre qui n’est pas sorti de sa plume, et il n’a osé que le mot d’ Études … Or, Études est un mot qui dit l’effort, mais qui
i n’est pas sorti de sa plume, et il n’a osé que le mot d’Études… Or, Études est un mot qui dit l’effort, mais qui ne dit pas
Études est un mot qui dit l’effort, mais qui ne dit pas la réussite. Étude , c’est l’essai solitaire qui risque une confidenc
aussi certain avec son titre écolier, et rougissant vertueusement, d’ études , que s’il avait écrit fastueusement à la tête de
isations ne comprend, comme le mot le dit, que les Civilisations… Les Études de Louis Faliés, dont le mot de civilisation, plu
immensément au-dessous de Montesquieu, dont il descend, l’auteur des Études sur les civilisations a repoussé le joug de l’idé
angage comme tout ce qui ne sait pas encore grand’chose, l’auteur des Études retombe à des récits qu’il nous sert en tranches
pas au-dessus d’eux ?… Et c’est ainsi que, dès le commencement de ces Études , — qui, si elles ne nous racontent pas et ne nous
vec son titre, qui n’est qu’une jonglerie, ce livre fait croire à une étude sur les civilisations en général, — ce qui serait
comme un dé, ce titre menteur, écrit impudemment en grosses lettres : études sur les civilisations, on passe au sous-titre, éc
ienne Amérique et pas plus ! Piètre chose ! L’Asie n’est point en ces Études , l’Asie, qui eut des phases et des événements si
es civilisations, et le cercle encyclopédique — très ébréché — de ses Études . Quant à la précision dont elles brillent, elles
mais éclairées de ses rayons épouvantés ! Faliés parle même, dans ses Études , de quatre-vingt mille hommes massacrés de sang-f
Et c’est, malheureusement pour lui et pour nous, ce que l’auteur des Études sur les civilisations n’a pas fait. Il aurait alo
osaïque de renseignements, pris partout à Prescott et à Brasseur, ses Études , si on en juge par les résultats qu’elles affirme
uer. Il peut se remettre à la besogne. Jusqu’ici, nous n’avons en ces Études que des lamentations sur des ruines et des indéci
connaît pas. Eh bien, c’est à peu près l’histoire de Faliés ! En ses Études , aucune question, ni sur l’origine, ni sur le dév
n de ma critique, et qu’il pose sa candidature ! 47. Louis Faliès. Études philosophiques et historiques sur les civilisatio
7 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Introduction »
difficile de répondre, si l’on recherche ce qu’elle sera. Cependant l’ étude du passé et quelques inductions fondées sur l’his
La médecine, qui a existé partout et toujours, n’a pu se passer de l’ étude du corps vivant. Aussi la physiologie a été un mo
tails ; un chimiste ne craindra pas de consacrer plusieurs années à l’ étude d’un seul corps simple et de ses composés, un zoo
té des connaissances humaines, elle est immense comparée à une simple étude de l’azote et de ses composés. Comment s’étonner
ens ordinaire du mot voici ce que c’est que la philosophie. C’est une étude qui part de l’âme humaine et de ses diverses mani
r l’analyse jusqu’aux derniers éléments, ne sort point cependant de l’ étude des causes secondes. Dans la science du langage,
paraisse plutôt obscure qu’insoluble, cette recherche est bannie de l’ étude positive des langues. Le linguiste accepte à titr
questions d’origine lui semblent téméraires, au moins prématurées. L’ étude des faits économiques, malgré des préjugés puissa
nt-ils cette difficulté toute gratuite que ce qui est possible pour l’ étude de la nature ne l’est pas pour celle de l’homme ;
le l’aurait servie assez. Abordons maintenant l’objet propre de cette étude  : la Psychologie ; tout ce qui précède n’avait po
psychologie n’est-elle pas la base de la philosophie, et son objet d’ étude le plus constant sinon le plus ancien ? Comment l
partie la plus solide et la plus indiscutable de la science. C’est l’ étude pure et simple de ces faits qui peut constituer u
tance. Mais tandis que, suivant Wolf et ceux qui le suivent, ces deux études sont les parties complémentaires d’un même tout,
. » Mais outre que ces psychologues ont dépensé vingt ou trente ans d’ étude avant de découvrir cette connaissance immédiate (
spéculations ontologiques. Et de là vient qu’on a si souvent laissé l’ étude des faits qui est féconde, pour la construction d
là, en psychologie, un premier résultat qui consiste à substituer une étude verbale (celle des facultés) à une étude réelle (
ui consiste à substituer une étude verbale (celle des facultés) à une étude réelle (celle des phénomènes). Un second résultat
VII La psychologie, entendue dans son sens ordinaire, est donc une étude plus occupée d’abstractions que de faits, fondée
oique souvent ruineuse pour qui les examine en philosophe. En un mot, étude constante des faits et séparation d’avec la métap
ui n’ont point de goût pour une psychologie immobile et scolastique : études sur le mécanisme des sensations, sur les conditio
lle de la nature morale (psychologique), de l’humanité résultant de l’ étude approfondie de l’histoire et des races, les langu
t de la matière, que tant qu’elles en ont fait l’objet propre de leur étude , leurs progrès ont été nuls ; et que la psycholog
n qu’à demi : chacune de ces deux méthodes a besoin de l’autre Dans l’ étude qui va suivre sur M. Herbert Spencer (chap. II) n
et d’autant plus précieuses qu’ici l’expérimentation est plus rare. L’ étude des instincts, passions et habitudes des divers a
es les sciences qui ont un objet vivant, a été suggérée par la double étude des sciences naturelles et de l’histoire. Les idé
on dernière et absolue de l’activité mentale, alors on transforme une étude concrète en une étude abstraite, on substitue une
de l’activité mentale, alors on transforme une étude concrète en une étude abstraite, on substitue une entité à une réalité 
’il est inutile d’examiner ici, s’opposaient à ce qu’on étendit cette étude aux animaux. Il en est résulté une lacune énorme
bras. Tous les naturalistes sont d’accord pour reconnaître qu’aucune étude n’a été plus féconde pour eux que celle de l’anat
oint de végétaux bons ou mauvais ; ils sont tous également un objet d’ étude  ; pour l’autre il y a des plantes nuisibles ou pa
era en elle des sous-sciences qui pourront devenir un objet spécial d’ études . Il y aurait témérité à indiquer d’avance ces div
de la nature humaine est du même genre. » M. Stuart Mill divise les études psychologiques en deux grandes classes : d’une pa
. On peut comprendre d’abord sous le nom de psychologie descriptive l’ étude des phénomènes de conscience, sensations, pensées
litions, etc., considérés sous leurs aspects les plus généraux. Cette étude , qui doit servir de point de départ et de base à
haut d’indiquer l’objet et de montrer l’importance ; ensuite par une étude des anomalies ou monstruosités, qu’on pourrait ap
sychologie morbide. Il est inutile de s’arrêter à démontrer combien l’ étude des déviations est utile pour l’intelligence comp
édés les plus rigoureux de la méthode : la Méthode de différence. Les études sur la folie, bien incomplètes encore, ont-elles
endance habituelle vers l’abstraction, ait complètement négligé cette étude . La Phrénologie et la Crânioscopie, qui ont avort
géomètre, industriel, homme de guerre, etc., etc., ramenant ainsi son étude à celle d’un certain nombre de types. Parmi les p
trer le caractère. L’Ethologie ne se proposerait point d’ailleurs une étude simplement statique des caractères, elle essayera
t peut-être le meilleur service que l’on puisse maintenant rendre aux études psychologiques. Tout cela sans doute n’est pas un
tuelles des tendances meilleures, aux généralisations hypothétiques l’ étude des faits, elle offrirait aussi une tâche à la po
MM. Bailey, Herbert Spencer, Bain, Lewes et bon nombre d’autres. Une étude complète de la psychologie anglaise contemporaine
nce et déterminer les conditions générales ; mais il faut alors que l’ étude statique soit complétée par une étude dynamique,
ales ; mais il faut alors que l’étude statique soit complétée par une étude dynamique, comme on le verra ci-après. 11. V. su
8 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
l’utilité plus ou moins générale des connaissances, ni à l’ordre des études qui devrait en être le corollaire. Partout la lia
point un petit objet. L’enseignement ou l’ordre des devoirs et des études n’est point arbitraire, et la durée n’en est pas
ppliqué. Accoutumé au spectacle d’une vie laborieuse, la fatigue de l’ étude lui en paraît moins ingrate. Les parents d’un enf
qu’occupent aujourd’hui des maîtres à peu près leurs contemporains d’ études . De notre Faculté des arts. C’est dans les
De notre Faculté de théologie. La Faculté de théologie a réglé les études sur les circonstances présentes ; elles sont tour
harmacie ; il s’agirait seulement de fixer l’ordre et la durée de ces études . D’ailleurs point de pratique, et c’est un grand
uel parti prendre ? Celui de s’occuper de la science des mots ou de l’ étude des langues, clef de ces vieux sanctuaires fermés
cevrait indistinctement tous les sujets d’un empire, s’ouvrît par une étude , par une science qui ne conviendrait qu’à la moin
yer la connaissance du grec et du latin presque à la fin du cours des études d’une université. Position avantageuse de Sa M
orable. L’esprit humain semble avoir jeté sa gourme ; la futilité des études scolastiques est reconnue ; la fureur systématiqu
vue, sa position est plus avantageuse que la nôtre. De l’ordre des études . Après cette observation, je reviens à la comp
le nombre de mes auditeurs diminue. Je classerai les sciences et les études , comme notre historien naturaliste, M. de Buffon,
ves ou élémentaires qui forment la longue chaîne du cours complet des études d’une université. Il en faut moins à l’homme de p
ublic. Il importe donc qu’un élève ait plus ou moins suivi ce cours d’ études , selon la profession à laquelle il se destinera.
es fadaises mélodieuses. La profession de poëte exige donc de longues études . La variété des connaissanees primitives qui lui
iété, même quand on y excelle. Lorsqu’on place à la tête d’un cours d’ études publiques la connaissance des langues anciennes,
e ? De bons éléments. Objection et réponse. Quoi ! le cours des études d’une université n’est qu’un enseignement progres
tique sont réservées aux gens du métier. Différence de l’ordre des études dans un ouvrage ou dans une école. La distribu
dans un ouvrage ou dans une école. La distribution de l’ordre des études dans une école n’est point du tout celle qui conv
es ; la science de la robe, de l’épée et de l’église ; mais combien d’ études préliminaires essentielles et communes à tous ces
droit d’où le motif d’utilité la transpose n’estelle pas d’une longue étude et ses éléments servent-ils de base à plusieurs c
iversité. Première faculté ou faculté des arts Premier cours d’ études 1er classe. L’arithmétique. L’algèbre. Les com
. Le grec et le latin. L’éloquence et la poésie. Second cours d’ études Parallèle au premier et continué pendant la même
t de conduire sa maison et de conserver sa fortune. 3e cours d’ études Parallèle aux deux précédents et continué pendant
l’enseignement d’une Université. Faculté des arts 1er cours d’ études 1er classe. L’arithmétique. L’algèbre. Le calc
se. Le grec et le latin. L’éloquence et la poésie. 2e cours d’ études Parallèle au premier et continué pendant la même
sa maison ou de conserver et d’accroître sa fortune. 3e cours d’ études Parallèle aux deux précédents et continué pendant
a première, la faculté des arts, que se trouve compris l’ensemble des études applicables à la généralité de ceux qui étudient.
ralité de ceux qui étudient. Cette faculté se divise en trois cours d’ études à suivre parallèlement. Le premier cours, divisé
9 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
Essai sur les études en Russie I. Lorsqu’on jette les yeux sur
ns. Du reste, chaque ordre de choses a ses inconvénients ; et c’est l’ étude de l’homme d’État de retrancher les inconvénients
nsidérablement. Ceux d’entre les écoliers qui ne se destinent pas aux études , c’est-à-dire qui ne veulent devenir ni théologie
our l’université. C’est une grande question que de savoir si la seule étude des langues anciennes vaut le temps qu’on lui con
qui feront toujours le charme des grandes têtes. Mais je pense que l’ étude des langues anciennes pourrait être abrégée consi
tablissement des écoles, on a donné trop d’importance et d’espace à l’ étude des mots, il faut lui substituer aujourd’hui l’ét
et d’espace à l’étude des mots, il faut lui substituer aujourd’hui l’ étude des choses7. Je pense qu’on devrait donner dans l
s l’inspection spéciale d’un préfet, et suivent d’ailleurs toutes les études avec les autres écoliers. Ces sortes de fondation
té, afin de les aider à subvenir aux frais de leur séjour et de leurs études . J’oubliais encore de dire que dans ces écoles on
nce d’une université, qui ne s’appelle ainsi que parce que toutes les études y sont rassemblées. Ces facultés sont celles de t
ères facultés suivant l’état auquel il se destine, mais ses premières études regardent pourtant principalement la philosophie.
à déraisonner méthodiquement. Au lieu de donner six mois et plus à l’ étude de la logique et de la métaphysique, et au bel ar
é théologique, il y en a pour l’explication des livres sacrés, pour l’ étude des langues sacrées, pour la polémique ou controv
etc. Dans la faculté de droit, il y a pareillement des chaires pour l’ étude du droit romain, du droit canon, du droit commun.
tude du droit romain, du droit canon, du droit commun. En Allemagne l’ étude du droit de la nature et des gens est fort cultiv
ltivée. Elle est excellente pour le développement des bons esprits. L’ étude du droit public du saint Empire et des lois qui o
bien de dire à Sa Majesté Impériale s’il faut introduire en Russie l’ étude du grec et du latin, ou destiner les écoles illus
du latin, ou destiner les écoles illustres, les gymnasia, à d’autres études  : elle saura cela mieux que feu M. Wagner, et mêm
siècle, sans les avoir. Mais ce qu’il faut observer ici, c’est que l’ étude des langues est devenue et devient tous les jours
ffire. La connaissance des mots nuira à la connaissance des choses, l’ étude des langues anciennes sera abandonnée pour celle
re que dans les universités de la Russie il faudra des chaires pour l’ étude du code Catherine, quoiqu’il ne soit pas bon peut
10 (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)
re, et convaincus comme eux qu’il existe une étroite relation entre l’ étude des langues anciennes et la persistance du génie
gnement secondaire, élaborés en 1902, lesquels ont à peu près aboli l’ étude du latin dans les lycées, et en même temps affaib
du latin dans les lycées, et en même temps affaibli déplorablement l’ étude du français. » Tel est le texte de la pétition,
préparer le petit Français « à la vie moderne ». Ils l’inclinent aux études sans latin. On ignore encore si les jeunes gens s
ignement secondaire élaborés en 1902, lesquels ont à peu près aboli l’ étude du latin dans les lycées et en même temps affaibl
e du latin dans les lycées et en même temps affaibli déplorablement l’ étude du français. Pétition que vous aviez signée. Le
aiblissement de l’esprit — en France — vient moins de l’abolition des études au latin dans les collèges, que de l’affaiblissem
politique ? — Nous voilà devenus suspects pour vouloir en revenir aux études logiques, à la connaissance des origines de notre
— assez surprenant au premier abord — que les jeunes gens dépourvus d’ études classiques se reconnaissaient en général à l’infé
un lettré distingué de notre Sorbonne invoquer cet argument contre l’ étude du latin qu’il fallait, à son avis, détruire le p
entre esprits sincères, uniquement préoccupés de l’intérêt des bonnes études secondaires si étroitement lié au prestige et à l
ié au prestige et à l’avenir de la patrie. III. — La restauration des études classiques offrirait même à mes yeux une utilité
tous les sports qui passionnent aujourd’hui nos enfants. On y lit des études sur Shakespeare, sur les expositions artistiques
nt cette vérité (dont, pour ma part, je suis déjà convaincu), que les études les plus élevées sont en même temps les plus prat
ment secondaire élaborés en 1902 ont eu le tort d’abolir à peu près l’ étude du latin dans les lycées et d’affaiblir déplorabl
près l’étude du latin dans les lycées et d’affaiblir déplorablement l’ étude du français. Édouard Ducoté 1º Je n’ai poin
de fabriquer des latinistes, mais de former, grâce à l’indispensable étude du latin, des jeunes gens aptes à jouir du magnif
l’on s’apercevra sérieusement de la quasi-abolition du latin dans les études . Cependant on voit déjà que le style de certains
rallèle au plus ancien français. C’est la source indispensable pour l’ étude de nos origines linguistiques. Louis de Gramo
eunes gens destinés aux professions libérales. En ce qui concerne les études médicales qui m’intéressent plus particulièrement
s ! non, Monsieur, et je le déplore chaque jour. Pour ce qui est de l’ étude du français, certes, il y a lieu de ne pas la lai
ine que je vois, dans mon entourage, des jeunes gens qui ont fait des études classiques, commettre, dans la rédaction des obse
e que nous ignorions les langues étrangères. Nos enfants durant leurs études (j’ai trois grands fils qui viennent d’achever le
ant leurs études (j’ai trois grands fils qui viennent d’achever leurs études ) ne sont guère préoccupés que des langues étrangè
e et d’art. Bref, je crois qu’avant de proposer une nouvelle charge d’ études à nos jeunes gens, il faut les débarrasser par un
ut avoir avec la politique. Il est constant que l’abandon graduel des études latines nous a donné une génération d’hommes qui
nce de l’esprit français. Mais je demeure convaincu de ceci : que les études latines et françaises ne sauraient être trop pous
à l’infini) sont celles où ce point d’équilibre est atteint. Que les études latines soient nécessaires à notre amélioration l
asse envie. Certes, ces gens-là sont les irréconciliables ennemis des études classiques, et d’ailleurs de toute espèce d’étude
iables ennemis des études classiques, et d’ailleurs de toute espèce d’ études . La nouvelle Sorbonne ne trouverait pas plus grâc
alent. Donc s’il est établi, comme nous en sommes convaincus, que les études classiques sont nécessaires pour produire des esp
ent distingués, aucune objection d’ordre politique ne vaut contre ces études , et bien loin de pouvoir raisonnablement les supp
11 (1830) Cours de philosophie positive : première et deuxième leçons « Première leçon »
notre esprit, un préliminaire particulièrement indispensable dans une étude aussi vaste et jusqu’ici aussi peu déterminée que
toute l’extension convenable, dans la partie de ce cours relative à l’ étude des phénomènes sociaux. Je ne la considère mainte
ques : elles n’ont pas d’autre utilité réelle. En substituant, dans l’ étude des phénomènes, à l’action surnaturelle directric
rincipe devenu maintenant aussi familier à tous ceux qui ont fait une étude un peu approfondie des sciences d’observation. Ch
méconnaître la destination finale de l’intelligence humaine pour les études positives, ainsi que son éloignement désormais ir
nt, soit par leur importance, soit par les difficultés propres à leur étude , de former une catégorie distincte. Ce dernier or
al. (4) Les conceptions que je tenterai de présenter relativement à l’ étude des phénomènes sociaux, et dont j’espère que ce d
me autant de corps isolés. C’est à cette fin qu’avant de procéder à l’ étude des phénomènes sociaux, je considérerai successiv
lui-ci exige, pour être convenablement entendu, une série préalable d’ études spéciales sur les diverses sciences qui y seront
ralité qui doit en être le principal attribut, et qui distingue notre étude actuelle de la série des études spéciales. D’un a
cipal attribut, et qui distingue notre étude actuelle de la série des études spéciales. D’un autre côté, comment procéder avec
s études spéciales. D’un autre côté, comment procéder avec sûreté à l’ étude positive des phénomènes sociaux, si l’esprit n’es
un égal intérêt, il n’en est aucune qui doive être négligée dans une étude comme celle que nous entreprenons. Quant à leur i
ivées simultanément par les mêmes esprits. Ce mode d’organisation des études humaines, d’abord inévitable et même indispensabl
la division du travail elle-même. Il suffit, en effet, de faire de l’ étude des généralités scientifiques une grande spéciali
ofiter immédiatement des lumières répandues par ces savants voués à l’ étude des généralités, et réciproquement : à rectifier
finiment, en conservant toujours le même caractère. Former ainsi de l’ étude des généralités scientifiques une section distinc
ticulière de travaux, et en même temps la nécessité de cette nouvelle étude était bien moins urgente. Mais aujourd’hui chacun
donner lieu à des travaux suivis, en même temps que ce nouvel ordre d’ études devient indispensable pour prévenir la dispersion
ons à l’indication de quatre propriétés fondamentales. Premièrement l’ étude de la philosophie positive, en considérant les ré
n ou l’autre mode. Appliquons cette lumineuse maxime fondamentale à l’ étude des fonctions intellectuelles. Si l’on envisage c
s. Si l’on envisage ces fonctions sous le point de vue statique, leur étude peut consister que dans la détermination des cond
si vainement de ranimer aujourd’hui, et qui, sans s’inquiéter ni de l’ étude physiologique de nos organes intellectuels, ni de
angers à son immense développement, que les métaphysiciens livrés à l’ étude de notre intelligence n’ont pu espérer de ralenti
, l’autre intérieure, et dont la dernière est uniquement destinée à l’ étude des phénomènes intellectuels. Ce n’est point ici
idus croyant s’y livrer. Les véritables savants, les hommes voués aux études positives, en sont encore à demander vainement à
es recherches où elle est employée ; ou, du moins, ce n’est là qu’une étude morte, incapable de féconder l’esprit qui s’y liv
e a priori un véritable cours de méthode tout à fait indépendant de l’ étude philosophique des sciences ; mais je suis bien co
n effet, se laisse concevoir, ce ne serait jamais néanmoins que par l’ étude des applications régulières des procédés scientif
habitudes intellectuelles ; ce qui est pourtant le but essentiel de l’ étude de la méthode. Je n’ai pas besoin d’insister dava
. Qu’ensuite à cette instruction fondamentale s’ajoutent les diverses études scientifiques spéciales, correspondantes aux dive
la philosophie positive définie dans ce discours. (4) Non seulement l’ étude spéciale des généralités scientifiques est destin
ai expliqué, qu’à compléter la philosophie positive en y comprenant l’ étude des phénomènes sociaux, et ensuite à la résumer e
énomènes naturels, il était loin de ma pensée de vouloir procéder à l’ étude générale de ces phénomènes en les considérant tou
12 (1841) Matinées littéraires pp. 3-32
Études sur la littérature ancienne et moderne. Introduc
cevoir, n’ont besoin que de se souvenir. Je dois le dire à tous ; les études littéraires qui vont nous occuper ne ressembleron
de à la nature. Le terrain le plus fertile a besoin d’être cultivé. L’ étude de l’art a donc son utilité ; et si elle ne donne
nt et la grandeur dans les travaux de l’esprit humain. C’est donc à l’ étude des grands écrivains de l’antiquité et de nos jou
ours, que seront consacrées en partie nos Matinées littéraires. Cette étude ne se composera pas seulement de l’examen critiqu
solation à notre isolement dans les jouissances intimes que donnent l’ étude et le travail ? Quels amis valent ces livres qui
ous console de la mort et nous aide à mourir. Et ne croyons pas que l’ étude des œuvres du génie ne soit pour nous qu’un délas
’est presque toujours bornée à l’examen des œuvres ; elle a négligé l’ étude de l’homme ; elle a dédaigné de pénétrer dans les
rivains une des conditions de la gloire. Ne sera-ce pas pour nous une étude d’un haut intérêt que celle du cœur humain prise
ou les rapports qui existent entre l’homme et ses ouvrages forment l’ étude la plus attachante du cœur humain. On aime à voir
humanité. À Dieu ne plaise qu’un pareil sentiment nous anime dans nos études biographiques et littéraires. Loin de là, nous se
sur ses impressions, sur son style, sur son génie enfin. C’est là une étude trop négligée jusqu’à ce jour dans l’appréciation
dix, vingt tableaux différents, et bientôt nous obtiendrons par cette étude comparative le sentiment du vrai beau en peinture
satisfaite si nous parvenons à vous inspirer quelque intérêt pour nos études , et quelque bienveillance pour nous-même. Étud
intérêt pour nos études, et quelque bienveillance pour nous-même. Études sur la lecture à haute voix, le débit oratoire, e
sance, à la pantomime toute son expression. Mais, avant d’aborder ces études , n’avons-nous pas quelques questions à résoudre ?
Ne semble-t-il pas, à l’indifférence qu’on attache dans le monde à l’ étude de cet art, que la nature doive seule faire les f
regard sur notre nature. Quelle est la faculté de notre esprit que l’ étude ne développe et n’agrandisse pas ? L’art du débit
s enfants ; mais elle a laissé à tous la possibilité de réparer par l’ étude , l’exercice et le travail, l’injustice de ses pré
e. Aussi est-ce par la lecture à haute voix que nous commencerons nos études sur l’art de la parole. Assurément, le talent de
ement, les intonations et les repos ; et cependant, malgré de longues études , combien peu de musiciens savent chanter à livre
lui qui ne le sait pas. Si nous n’avons point destiné à l’enfance ces études sur l’art de lire et de parler, nous espérons cep
’à l’âge où il répugne d’apprendre, à l’âge où le temps manque pour l’ étude , absorbé qu’il est par les affaires ou les plaisi
confiance surtout dans votre bienveillance, je m’efforcerai, dans ces études sur la lecture à haute voix, de joindre l’exemple
rai soin, autant qu’il dépendra de moi, de racheter la sécheresse des études théoriques par un choix de lectures qui, je l’esp
la fondation des Matinées littéraires. En consacrant ces Matinées à l’ étude des Sciences naturelles, de l’Histoire et de la L
gligé de nos jours était un complément d’autant plus nécessaire à nos études , qu’il n’est nulle part l’objet d’un enseignement
e, jusqu’à la fin de mai, ainsi qu’il suit : Le Lundi, à 2 heures. Études sur la littérature ancienne et moderne. Études su
e Lundi, à 2 heures. Études sur la littérature ancienne et moderne. Études sur la lecture à haute voix, la conversation, le
ecteur des rois Louis XVIII et Charles X. Le Vendredi, à 2 heures. Études historiques sur l’Orient : comprenant les Arabes
13 (1895) Histoire de la littérature française « Avant-propos »
espère qu’il sera utile aux jeunes gens qui font de cette lecture une étude , aux élèves des deux sexes de nos lycées, aux étu
es esprits cultivés ou désireux de se cultiver, et qui élargisse leur étude en la désintéressant. Ils n’en seront que mieux p
ns mon travail. On a faussé en ces derniers temps l’enseignement et l’ étude de la littérature. On l’a prise pour matière de p
une homme, tout fraîchement initié aux recherches scientifiques : « L’ étude de l’Histoire littéraire est destinée à remplacer
e l’oublions pas, par où la Renaissance fut excellente et efficace. L’ étude de la littérature ne saurait se passer aujourd’hu
mps-ci, la trempe philosophique est nécessaire aux esprits : mais les études techniques de philosophie ne sont pas accessibles
l’enseignement doivent systématiser leur connaissance, soumettre leur étude à des méthodes, et la diriger vers des notions pl
perpétuel des œuvres a déterminées en moi. Ce n’est que par là qu’une étude du genre de celle-ci peut être sincère et vivante
par lequel le professeur, le critique, qui prétend embrasser dans son étude et son goût toute notre littérature nationale, es
et au xixe  siècle, la largeur que j’ai cru nécessaire de donner à l’ étude des puissantes individualités qui sont l’objet pr
place pour ce que j’appellerais l’Histoire littéraire de la langue, l’ étude des aptitudes, ressources et propriétés littérair
auxquels nulle finesse d’intelligence ne peut suppléer, et parmi les études des critiques, indiquant surtout les contemporain
le xvie  siècle : la personnalité originale dont il a empreint cette étude , comme toutes les autres, m’a seule imposé la dis
e détail serait funeste. Si le public continue de bien accueillir ces études , il y aura lieu de faire, dans cinq ou six ans, u
t de ces idées, je ne puis que renvoyer à l’Avant-Propos du recueil d’ études morales et littéraires que j’ai récemment publié
14 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Guillaume Favre de Genève ou l’étude pour l’étude » pp. 231-248
Guillaume Favre de Genève ou l’ étude pour l’étude39 Lundi, 23 février 1857. Metton
e. Le caractère de son esprit et de sa vocation, c’est d’avoir aimé l’ étude pour l’étude, la recherche pour la recherche, san
re de son esprit et de sa vocation, c’est d’avoir aimé l’étude pour l’ étude , la recherche pour la recherche, sans aucune préo
ut à fait abolie, et à qui il est dit, même dans ce champ libéral des études  : « Tu produiras toujours, tu produiras à heure f
de s’écrier ! Et toutefois, après qu’on a bien envié ce bonheur d’une étude libre, ornée, active et oisive, ayant à elle une
avait fondé à Marseille une grande maison de commerce. Les premières études de choix du jeune Favre, aussitôt ses classes ter
l’odieuse crise où il y eut du sang versé, le jeune Favre reprit ses études  ; mais cette fois il les dirigea entièrement dans
ndant Guillaume Favre était dès lors dans ce train d’application et d’ études . En 1808, on le voit pour la première fois donner
re nous donne l’histoire politique de la ville et l’état détaillé des études . Il y a les éléments d’un tableau complet des let
ivains à s’évertuer. Voyez parmi nous Fauriel, qui, par la nature des études et le tour d’esprit, se rapproche de Guillaume Fa
Favre. Lorsqu’il eut quitté la Suisse, il le tenait au courant de ses études qu’il allait diversifiant sans cesse ; il était d
M. Eynard, au réveil patriotique de la Grèce : mais dans l’ordre des études il n’eut la passion que de l’étude en elle-même ;
la Grèce : mais dans l’ordre des études il n’eut la passion que de l’ étude en elle-même ; il n’y apporte qu’un zèle pur, imp
énité définitive et de tout son bonheur. C’était un bénédictin pour l’ étude , mais qui n’avait rien de mortifié ni d’austère.
rmis la théologie polémique, il y ait rien d’aussi rebutant que cette étude  ; il est heureux que quelques gens veuillent s’y
z ! » Mais Pline était un metteur en œuvre ; il ne se bornait pas à l’ étude , il voulait de belles pensées et se donner le pla
te qui a trouvé. Ici nous avons le cadre, nous avons l’érudit, mais l’ étude rit peu ; elle est froide. Entre ce procédé de mo
r l’esprit, le suc et la fleur. On voudrait que, dans tout résultat d’ étude littéraire, l’idée morale dominât ou, du moins, e
dra citer les hommes qui ont eu le goût passionné de la lecture, de l’ étude , de la critique historique désintéressée, de l’ér
15 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
I. Faculté des arts. Premier cours d’ études . Première classe. L’arithmétique, l’algè
ordinaire ; et l’enfant de treize ans qui n’est pas capable de cette étude , n’est bon à rien ; il faut le renvoyer. Je crois
à tous les autres exercices du collège. Ce n’est que le fruit de son étude particulière. M. D’Alembert assurera à Votre Maje
rine des unitaires lui semblait plus géométrique. Si l’on croit que l’ étude des mathématiques dessèche le cœur et l’esprit, c
tiques dessèche le cœur et l’esprit, cela ne peut être vrai que d’une étude habituelle  ; encore cela est-il vrai ? Si l’on c
t démontré géométriquement. Il ne s’agit pourtant pas de géométrie. L’ étude de la géométrie conduit imperceptiblement à l’esp
roché au géomètre d’avoir l’esprit faux, c’est que, tout entier à son étude , les choses de la vie lui sont inconnues19. Tous
lus ou moins générale, pour céder à la liaison des connaissances. Les études de cette classe sont purement géométriques. Les é
’élèves de la seconde classe à la quatrième ; l’autre de détacher ces études du premier cours, et de les renvoyer au second, q
ale s’introduit encore dans presque tous les ateliers des artistes. L’ étude en est utile, agréable et facile. Point de machin
ême que la physique expérimentale, la mécanique et l’hydraulique, à l’ étude du corps humain, la plus belle des machines, ains
d’écrite. Les éléments de la logique et de la critique conduisent à l’ étude de l’histoire et des belles-lettres ; et la gramm
s-lettres ; et la grammaire générale raisonnée est l’introduction à l’ étude de toutes les langues particulières. Quelque vari
c rapidité, quelque langue particulière que ce soit. J’ai placé cette étude après la logique, qui s’occupe des mots, de leurs
jugeait à propos de reléguer la grammaire générale raisonnée après l’ étude des grammaires et des langues particulières, ou d
que le long exercice de la parole nous dispose dès notre enfance à l’ étude de ces principes, ou à leur application à l’idiom
classe. La langue russe et la langue slavonne par principes. A l’ étude de la grammaire générale raisonnée je fais succéd
Huitième classe. Le grec et le latin, l’éloquence et la poésie ou l’ étude des belles-lettres. La gloire littéraire est l
ils feront de mal. Voilà une des raisons pour lesquelles je relègue l’ étude des belles-lettres dans un rang fort éloigné. J’e
Objections. Voici les raisons de ceux qui s’obstinent à placer l’ étude du grec et du latin à la tête de toute éducation
mots l’âge où l’on a beaucoup de mémoire et peu de jugement. 2° Si l’ étude des langues exige beaucoup de mémoire, elle l’éte
qui convient aux sciences que je viens de nommer, ce n’est point à l’ étude des langues qu’il faudrait accorder la préférence
interroger les meilleurs étudiants de nos classes, on trouvera que l’ étude s’en fait mal dans la jeunesse ; qu’elle excède d
la malhonnêteté d’une action, peine qu’il ne se donnera jamais. Si l’ étude des anciens auteurs était réservée pour un temps
est utile au médecin, et de l’âge où il convient de se livrer à cette étude , je puis le dire du littérateur même, avec cette
art de, l’imprimerie et le commerce de la librairie. Avantage de l’ étude des langues grecque et latine. Les Grecs ont é
étant un peu plus difficile, on pense communément que c’est par cette étude qu’il faut commencer ; mais l’étudiant n’étant pl
, il est temps qu’il médite et qu’il réfléchisse. J’estime donc que l’ étude des deux langues doit marcher de front ; celui qu
es mains les pieds de la statue d’Apollon. Mais de combien d’années d’ études a-t-on payé la jouissance de ces beautés ! Aristo
à mon esprit et qui n’est pas une des moindres raisons de différer l’ étude des langues anciennes, c’est l’inversion ; où est
les choses et souvent dangereux pour les mœurs, peut être la première étude de la jeunesse ; si l’on souffrira sous des yeux
s belles scènes qu’il a inspirées à notre Racine. Je demande si cette étude ne suppose pas des têtes plus mûres et des connai
i les épines de la grammaire n’en seront pas émoussées ? Ordre des études grecques et latines. Cet ordre est presque cel
os classes, avec cette différence qu’on débute dans celles-ci par ces études en y entrant, et qu’on en sort au bout de cinq à
Institutions de Quintilien, quelques chapitres choisis du Traité des études , de Rollin ; Le Cours de belles-lettres78 , de l
le ou étrangère. Et nous voilà parvenus à la fin du premier cours des études d’une université ou à la sortie de la faculté qu’
50. Système de Réflexions qui peuvent contribuer à la netteté et à l’ étude de nos connaissances, ou Nouveau Traité de logiqu
16 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »
aire : il y aura profit pour nous à regarder ce qu’il a fait pour nos études , comment il l’a fait, et par où il peut nous être
ou de notoriété insuffisante, c’était alors, pour tout le monde, une étude de goût, une fine analyse ou une construction vig
pieuses de la thèse, ces extraits et discussions d’un nombre infini d’ études , de notices, d’articles de revue, d’articles de j
Faculté tombait à faux. Au fond, l’on reprochait à Larroumet que son étude ne ressemblait pas à son auteur : « Il a, disait
rroumet, c’est tout simplement la méthode historique. La minutie de l’ étude , le poids du livre ne sont pas des défauts dans u
r. Fils de soldat, d’abord destiné à Saint-Cyr, Larroumet faisait ses études au Lycée de Cahors avec cette passivité résignée
suis ni fier ni honteux. » Il nous a raconté comment il fut maître d’ études au collège d’Aix, et en même temps étudiant à la
e, il le forma à Paris, où il le fit venir en 1874 ; pour achever ses études supérieures, Larroumet, de professeur qu’il était
omplètes sur les 400 fr. de traitement annuel que gagnait un maître d’ études du collège d’Aix. Sainte-Beuve prévalut sur Eugèn
truments de travail, les sources d’information qui doivent servir à l’ étude du théâtre du XVIIIe siècle : c’est sur ses pas q
document se tait, il cesse de voir. Ce qui me frappe le plus dans ces études , c’est le scrupule et la mesure dont elles font p
e cède pas une parcelle de la vérité à ses sympathies. Dans sa rapide étude sur Racine, il pouvait écarter simplement les tém
ppe d’une structure robuste et d’une volonté laborieuse ; et dans nos études d’histoire littéraire, ce sont celles-ci surtout
inépuisable. Je ne puis m’empêcher, Messieurs, de regretter pour nos études qu’avant cette dernière et irrévocable disparitio
à étudier, mais comme guide, instrument et secours pour les hommes d’ étude . Il a donné quelques exemples supérieurs de criti
17 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le colonel Ardant du Picq »
Le colonel Ardant du Picq Études sur le Combat. [Le Constitutionnel, 30 août 1880
esure d’un homme, et les livres ne servent guères qu’à cela. Dans ses Études sur le Combat, le colonel Ardant du Picq nous app
s on pourra gagner les batailles dans l’avenir ; mais là l’auteur des Études sur le Combat se montre un historien encore. Comm
et de la portée qu’il semble viser avec son simple et modeste titre : Études sur le Combat. C’est que le combat, ce n’est pas
nel Ardant du Picq ne la pose pas, cette thèse, altièrement, dans ses Études sur le Combat ; mais elle en résulte et elle en s
ïque, de lâche qu’elle est ordinairement devant la mort. L’auteur des Études sur le Combat excepte, il est vrai, un très petit
de perfection, — quelquefois par des moyens atroces. Et l’auteur des Études sur le Combat, en faisant comme eux aujourd’hui,
sibles, comme dans le monde de la guerre ; et ce que dit l’auteur des Études sur le Combat de la discipline des armées, on peu
e l’homme, parce que c’est cette âme qui fait la guerre, l’auteur des Études sur le Combat voit sûrement, comme tout le monde
Maistre, embarrassé devant ce phénomène de la victoire. L’auteur des Études sur le Combat dit plus simplement : « Vaincre, c’
tout à la guerre pour en déterminer le succès, selon l’auteur de ces Études sur le Combat, son livre l’a sur le lecteur. Ce c
les appelait Souwarow, et qui ont détrôné la baïonnette… L’auteur des Études sur le Combat aurait été partout un écrivain. Il
, même en dehors de ce qui est l’instruction et la discussion, en ces Études où il est plus particulièrement un critique de gu
e les nations vont-elles traverser ?… Il ne l’a pas dit, l’auteur des Études sur le Combat. Mais la tristesse a dû tomber sur
18 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Rollin. » pp. 261-282
e, dans l’enseignement pratique, dans les fonctions spéciales, dans l’ étude et dans la prière. Ce n’est qu’à l’âge de cinquan
ité universitaire, et où il insistait sur la nécessité de joindre à l’ étude des lettres le soin des mœurs et l’esprit de la r
n français, et il composa les deux premiers volumes de son Traité des études , bientôt suivis de deux autres. De là il passa à
écrire en français. Il s’en excuse presque au début de son Traité des études  ; il aurait peut-être mieux réussi, dit-il, en le
dit-il, en le composant en latin, c’est-à-dire « dans une langue à l’ étude de laquelle j’ai employé une partie de ma vie, et
t comme les recevant des mains de la Providence. Il fit de brillantes études au collège du Plessis, où il eut pour maître, dan
nq années qui remplissent la vie de Rollin depuis qu’il a terminé ses études jusqu’au moment où il publie son premier écrit en
de la faculté des arts, et qu’on l’ait engagé à écrire son Traité des études , par lequel il se rouvrit cette carrière de l’ens
flues, tant on se sent peu porté à les contester : « Différence que l’ étude met entre les hommes. — L’étude donne à l’esprit
à les contester : « Différence que l’étude met entre les hommes. — L’ étude donne à l’esprit de l’élévation et de l’étendue.
ommes. — L’étude donne à l’esprit de l’élévation et de l’étendue. — L’ étude donne de la capacité pour les affaires… » Il s’ap
ne était un joli homme. » Ce Gibert, dans sa critique du Traité des études , n’est point à mépriser ; esprit didactique et do
i sont le jugement même, et il est allé jusqu’à appeler le Traité des études « un livre à jamais utile », ce qui est même trop
mble s’exhaler. Je goûte aussi la solitude, La paix du cœur, la douce étude , Les vieux auteurs grecs et romains… C’est ainsi
t sur ces petitesses de Rollin. Même dans ses années de retraite et d’ étude , il eut à subir quelques mortifications qu’il reç
 : Il ne faut à ces messieurs les savants, absorbés comme lui dans l’ étude , que le terrain nécessaire pour délasser leur esp
ollin ne parle qu’à côté et avec la permission d’un ancien. Parmi les études qu’il conseille non pas dans son Traité, mais dan
es, les coquillages de mer, etc. Tout cela ne se fait pas par forme d’ étude  ; c’est en jouant, en conversant, en se promenant
t en les rapportant toujours au Suprême Auteur, qu’il conseillait les études physiques. Il suffit de remarquer qu’il ne les ex
t entrer le travail dans leurs moyens et ne reculent point devant les études spéciales qui mènent au but. En face de telles gé
Pour rendre à ces nouveaux venus le respect des lettres et des nobles études , on ne saurait les présenter trop sérieuses, trop
19 (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »
nest Renan Lundi 2 juin 1862. Essais de morale et de critique. —  Études d’histoire religieuse. — Cantique des Cantiques.
Ernest Renan. Quoique le point de départ et le sujet principal de ses études semblassent devoir circonscrire d’abord le cercle
uise ; il avait un attrait sérieux. Chacun de ses savants écrits, ses Études d’histoire religieuse, ses Essais philosophiques
ette race triste, douce, inflexible, dont il a si bien parlé dans son Étude sur Lamennais. Il y plonge par ses racines, il en
petit collège tenu par des ecclésiastiques, il y fit avec succès ses études jusqu’à l’âge de seize ans : les maîtres de ce co
Ses premiers doutes lui vinrent à Issy, et ils lui arrivèrent par les études naturelles, par les sciences, pour lesquelles il
née de Saint-Sulpice était de 1844-1845. Il s’était mis cependant à l’ étude de l’Allemagne, et par l’Allemagne il s’était vu
eût vécu en Allemagne, il eût pu trouver des stations propices à une étude indépendante et respectueuse, sans devoir rompre
45 en Bretagne que M. Renan fit ses dernières réflexions ; toutes les études historiques et critiques de l’année précédente av
pas, il se détache avant tout engagement. Aussi sa sérénité d’homme d’ étude et de savant, même en son plus grand redoublement
. Vacherot, il a assez expliqué le pourquoi. Il n’a aucun goût pour l’ étude abstraite, pour l’idée en elle-même, séparée comm
rix Volney (1847). Un autre Mémoire, couronné l’année suivante, sur l’ Étude du grec dans l’Occident au Moyen Age, n’a pas enc
du génie humain, historiquement, non dogmatiquement ; et, dans cette étude historique, de ne pas s’en tenir au fait en lui-m
En général, le procédé de critique qu’il applique en toute branche d’ étude , et qu’il a élevé jusqu’à l’art, est celui-ci : I
20 (1890) L’avenir de la science « XIII »
à plusieurs volumes et sont loin d’être clos. Peut-on espérer que ces études demeurent avec tous leurs détails dans la science
st résultée de ce travail, la marche que l’esprit a accomplie par ces études demeurent ; et cela seul a du prix. Il en est de
ur ce point d’étranges malentendus. S’occupant exclusivement de leurs études , ils tiennent tout le reste pour inutile et consi
vaux à telle médiocre littérature serait un maladroit. Chacune de ces études n’a de valeur que par sa place dans le tout et pa
le tout et par ses relations avec la science de l’esprit humain. Les études orientales, par exemple, se subdivisent en trois
echerches relatives aux littératures qui ne sont pas l’objet de leurs études n’ont pour eux aucun intérêt. Il résulte de là qu
jettent qu’un coup d’œil superficiel, de sorte qu’au résumé dans ces études chacun travaille pour lui seul. Étrange renversem
philosophique de la classification et de la réalité des espèces, de l’ étude de la méthode des linguistes et des caractères na
toire littéraire, qui ne sont pas encore suffisamment vivifiées par l’ étude immédiate des sources, offrent des inexactitudes
e stérilité. À combien de résultats inappréciables n’ont pas mené les études en apparence les plus vaines. N’est-ce pas le pro
e accessoire et accidentellement, parce qu’il considère avec raison l’ étude positive, la publication des textes, la discussio
définitivement scientifique, on esquissât, d’après l’état actuel des études sanscrites, une sorte de manuel ou d’introduction
’avoue que le plus grand obstacle que j’aie rencontré en abordant les études indiennes a été l’absence d’un livre sommaire sur
ées ; mais il aurait eu son utilité et aurait contribué à faciliter l’ étude immédiate des sources. Il serait regrettable assu
perdue pour l’éternité ? Le grand obstacle qui arrête les progrès des études philologiques me semble être cette dispersion du
et les rend presque inutiles. Il viendra, ce me semble, un âge où les études philologiques se recueilleront de tous ces travau
des premiers expérimentateurs. C’est ainsi que des années entières d’ études assidues se sont parfois résumées en quelques lig
el sujet et les prier en conséquence de lui envoyer tout ce que leurs études particulières leur ont fait rencontrer sur ce poi
21 (1842) Discours sur l’esprit positif
le que présente aujourd’hui l’universelle propagation des Principales études positives : application spéciale de ces principes
évolution intellectuelle de l’Humanité, loi à laquelle d’ailleurs nos études astronomiques auront ensuite fréquemment recours.
, qui s’est graduellement habituée à y substituer irrévocablement des études plus efficaces, et mieux en harmonie avec nos vra
ltés de la nature, sans l’énergique stimulation inhérente à de telles études , où tant d’intelligences mal cultivées persistent
a destination finale ; mais il importe, en outre, de sentir que cette étude des phénomènes, au lieu de pouvoir devenir aucune
ant intérieures qu’extérieures, retient inévitablement chacune de nos études positives. Pour caractériser suffisamment cette n
se manifeste aussi clairement que le premier dans le cours entier des études astronomiques, en considérant, par exemple, la su
rds, le principal caractère de l’esprit positif, comme l’ensemble des études astronomiques nous le fera clairement sentir. Une
ques reste quelquefois sujet à de graves altérations, jusque dans les études purement mathématiques, où nous voyons, par exemp
s degrés, cette admirable constitution logique, dont les plus simples études peuvent seules nous donner aujourd’hui une juste
re eux deux phénomènes quelconques, simultanés ou successifs ; mais l’ étude du monde extérieur démontre, au contraire, que be
ant entre les deux points de vue objectif et subjectif, propres à une étude quelconque. Considérée sous le premier aspect, c’
principe et le but, et dans laquelle vient naturellement se fondre l’ étude rationnelle du monde extérieur, au double titre d
si on la rapportait à l’univers et non à l’homme ; puisque toutes nos études réelles y sont nécessairement bornées à notre mon
se rationnelle de l’action de l’Humanité sur le monde extérieur que l’ étude positive de la nature commence aujourd’hui à être
l’art, faute d’avoir assez profondément apprécié l’une et l’autre. L’ étude de l’astronomie est la plus propre de toutes à re
e avait dédaigné d’atteindre spécialement, a commencé à s’étendre à l’ étude directe de la nature, surtout par les théories as
dation décisive de l’astronomie mathématique par l’école de Thalès. L’ étude rationnelle d’une telle opposition démontre clair
peut également sentir ainsi la profonde inanité finale de toutes les études préalables relatives à la logique abstraite, où i
us. La positivité abstraite, nécessairement née dans les plus simples études mathématiques, et propagée ensuite par voie d’aff
encore intacte, du grand problème, en transportant convenablement aux études finales la même régénération qu’elle a successive
énération qu’elle a successivement opérée déjà envers les différentes études préliminaires. On ne peut d’abord méconnaître l’a
s sciences fondamentales, qui constituent graduellement, envers cette étude finale, autant de préambules indispensables, où n
nes prétentions ontologiques, trouve aujourd’hui, dans l’ensemble des études scientifiques, sa plus incontestable manifestatio
la considération de l’individu, n’a jamais pu embrasser réellement l’ étude de l’espèce, par une suite inévitable de son vain
e et l’influence croissent journellement, qui sont surtout livrés aux études positives. Mais, par une fatalité aisément explic
t l’esprit d’ensemble, et qui fait à jamais prévaloir, sur toutes les études aujourd’hui constituées, la science naissante du
s de propager systématiquement, dans la masse active, les principales études scientifiques propres à y constituer la base indi
uer la base indispensable de sa grande élaboration philosophique. Ces études préliminaires, naturellement dominées jusqu’ici p
ité nécessaire n’existe pas seulement pour lui quand il considère ces études dans leur destination abstraite et générale, comm
toutes les autres.. Ainsi, l’universelle propagation des principales études positives n’est pas uniquement destinée aujourd’h
pas encore, chez tous ceux auxquels il est surtout destiné, quelques études mathématiques préliminaires, qui le rendraient à
losophique. C’est aussi chez eux que le caractère continu d’une telle étude pourra devenir le plus purement spéculatif, parce
disposés à la demander qu’on ne serait à la leur accorder. Quant aux études positives, sagement conçues et convenablement dir
positive par leur ardeur continue pour l’universelle propagation des études réelles elles se rapportent aux principaux besoin
tale que présente aujourd’hui une sage vulgarisation systématique des études positives, essentiellement destinée aux prolétair
té de ses conceptions ontologiques et la prééminence indéfinie de ses études littéraires. Sans prétendre à de tels avantages,
tance capitale que présente aujourd’hui l’universelle propagation des études positives, surtout parmi les prolétaires, pour co
consacrée à établir l’ordre fondamental qui convient à cette série d’ études , de manière à fixer la vraie position que doit oc
nd principe à la détermination rationnelle de la vraie hiérarchie des études fondamentales, directement conçues désormais comm
ue, l’autre inorganique. Quant à la disposition, relative de ces deux études également fondamentales, tous les motifs essentie
, consiste surtout dans la branche la plus complexe de la première, l’ étude des phénomènes de composition et de décomposition
nécessaire de la philosophie sociale, se décomposant d’abord en deux études extrêmes et une étude intermédiaire, comprend suc
sophie sociale, se décomposant d’abord en deux études extrêmes et une étude intermédiaire, comprend successivement ces trois
formule encyclopédique, exactement conforme aux vraies affinités des études correspondantes et qui d’ailleurs comprend évidem
le classement rationnel des diverses parties constituantes de chaque étude fondamentale, en sorte que les degrés dogmatiques
iatement voisin de cette grande destination, persistent à tenir leurs études dans un irrationnel isolement, en s’affranchissan
Sous ce, dernier aspect surtout, on doit remarquer, en effet, que les études sociales ne sont pas maintenant les seules restée
stérile domination de l’esprit théologico-métaphysique ; au fond, les études biologiques elles-mêmes, surtout dynamiques, quoi
re, en effet, soit envers, les phénomènes sociaux, soit même envers l’ étude , plus simple, de la vie individuelle, d’une cultu
hique, aussi relative à la succession qu’à la dépendance des diverses études positives. On conçoit pareillement, en sens inver
usqu’ici, l’esprit positif ayant dû ainsi s’étendre graduellement des études inférieures aux études supérieures, celles-ci ont
tif ayant dû ainsi s’étendre graduellement des études inférieures aux études supérieures, celles-ci ont été inévitablement exp
evons aujourd’hui chercher, dans une sage propagation universelle des études positives, dépend nécessairement d’une stricte ob
ette stricte obligation conduise nécessairement à placer au début les études purement mathématiques, il faut pourtant considér
, on reconnaît aisément qu’un tel mouvement doit surtout dépendre des études astronomiques, qui, par leur nature, offrent néce
positive est pleinement conforme à l’influence historique d’une telle étude , principal moteur jusqu’ici des grandes révolutio
philosophie définitive, se trouve aussi dépendre d’abord d’une telle étude , d’après la conformité nécessaire de l’éducation
in d’une judicieuse exposition populaire du système actuel des saines études astronomiques. 1. Presque toutes les explica
22 (1898) Introduction aux études historiques pp. 17-281
’avons pas voulu faire ; car, sous ce même titre : « Introduction aux études historiques », des livres très différents ont déj
oints d’une importance capitale. Ainsi la présente « Introduction aux études historiques » est conçue, non comme un résumé de
analysés à loisir par P.-C.-F. Daunou dans la tome VII de son Cours d’ études historiques9, sont presque tous de simples traité
t se passer, plus aisément que les historiens, d’introduction à leurs études . Il n’y a pas lieu d’insister davantage sur l’uti
simplement celui de M. Bernheim18. II Cette « Introduction aux études historiques » n’a pas la prétention d’être, comme
en vue d’avertir les étudiants nouveaux de la Sorbonne de ce que les études historiques sont et doivent être. Nous avions con
ait, à des novices, une série de conférences comme « Introduction aux études historiques », nous avons pensé que, moyennant ré
t sûrement, désormais, d’y mettre le prix pour doter à bref délai les études historiques des instruments de recherche indispen
ande famille, si différenciée, de ceux qui travaillent au progrès des études historiques, les faiseurs de catalogues descripti
enant tout entière, sur ces points-là, par le travail de cabinet. Les études d’histoire locale n’obligent d’ordinaire qu’à des
r, de propos délibéré, et en connaissance de cause, certains sujets d’ études historiques plutôt que d’autres, suivant que cert
es idées philosophiques générales… Un très grand nombre de branches d’ études pourraient être ainsi cultivées d’une façon toute
en répertoires et en documents, qu’offrent seuls les grands centres d’ étude  ; souvent même, il est nécessaire de visiter succ
l est nécessaire de visiter successivement plusieurs grands centres d’ études . Bref, il en est de l’histoire comme de la géogra
s physiques et une dépense de temps considérables. Choisir un sujet d’ études , comme il arrive souvent, sans s’être rendu compt
les « sciences auxiliaires » de l’Histoire ? Daunou, dans son Cours d’ études historiques45, s’est posé une question du même ge
udes historiques45, s’est posé une question du même genre : « Quelles études , dit-il, celui qui se destine à écrire l’histoire
ec quelque espoir de succès ? » Avant lui Mably, dans son Traité de l’ étude de l’histoire, avait aussi reconnu qu’il y a des
on Traité de l’étude de l’histoire, avait aussi reconnu qu’il y a des études préparatoires dont un historien, quel qu’il veuil
et belles-lettres, qui écrivait vers 1820, divise en trois genres les études préliminaires qui constituent, à son avis, « l’ap
e l’historien » : littéraires, philosophiques, historiques. — Sur les études « littéraires », il s’étend copieusement : d’abor
tre leurs écrits, une grande diversité de formes. » — En second lieu, études philosophiques : avoir approfondi « l’idéologie,
tc. ; un historien n’est-il pas exposé, en effet, à rencontrer dans l’ étude du passé des questions de philosophie, de droit,
vue de la possibilité d’une occasion où la chimie l’aiderait dans ses études  » ; mais d’autres spécialités sont plus étroiteme
géologie46… » — On s’est aussi demandé si « l’histoire est une de ces études que les anciens appelaient umbratiles, pour lesqu
», si ce n’est que cet apprentissage devrait consister surtout dans l’ étude , si généralement négligée jusqu’à présent, des pr
tenues pour des « sciences auxiliaires » de l’histoire, ou plutôt des études historiques relatives à l’antiquité et au moyen â
ques ; il n’est pas très rare, au contraire, que l’on entreprenne des études sur nos documents locaux du moyen âge, sans avoir
comme si l’on n’en avait pas conscience. Des jeunes gens abordent les études d’histoire ancienne en n’ayant de la langue grecq
ire, le vocabulaire ou les finesses des langues anciennes. De solides études philologiques doivent précéder logiquement les re
histoire médiévale. Substituer, comme apprentissage de l’historien, l’ étude des connaissances positives, vraiment auxiliaires
énéfice de subir un dressage régulier dans un établissement de hautes études , on n’a donc plus le droit désormais d’ignorer ce
re, les opérations successives. « L’histoire, de même que toute autre étude , comporte surtout des erreurs de fait qui provien
documents inédits, ou, jusqu’à présent, mal publiés, c’est rendre aux études historiques un service essentiel. Dans tous les p
ux, ne recueillent et ne classent que les matériaux utiles pour leurs études particulières. De là, des différences. Par exempl
réau d’exercer jusqu’à la fin de sa vie, dans le genre très spécial d’ études historiques qu’il cultivait, une maîtrise inconte
tique de provenance « fait pénétrer plus profondément qu’aucune autre étude dans la connaissance des temps passés » ; que l’h
et d’exactitude qui « fait pénétrer plus profondément qu’aucune autre étude dans la connaissance des temps passés », ce n’est
qui aurait cette bonne fortune que tous les documents utiles pour ses études eussent été déjà correctement édités, critiqués a
ou non, dans les recherches d’érudition ? — Oui, sans doute. Dans les études historiques comme dans l’industrie, les effets de
ttrait pour celui qui s’y consacre. Oui, sans doute, c’est une humble étude , mais combien d’autres compensent la peine qu’ell
ièrent des dons plus rares : tous ceux qui, jetés par hasard dans les études historiques et désireux de s’y rendre utiles, man
a critique, et il a même été un des premiers à fonder en Angleterre l’ étude de l’histoire sur celle des documents originaux,
on prouve ainsi « qu’on attache plus d’importance aux matériaux de l’ étude qu’à ses résultats intellectuels ». Le recteur de
affineront tomberont fatalement dans l’hypercritique. « Le propre des études historiques et de leurs auxiliaires, les sciences
is personne, par principe : « Si j’étudie, c’est pour le plaisir de l’ étude , et non pour faire peine à autrui non plus qu’à m
ui naguère y foisonnaient. Parmi les jeunes gens qui se destinent aux études historiques, quelques-uns, animés d’un esprit plu
et, par conséquent, une justice, par la terreur, dans le domaine des études historiques. Les mauvais travailleurs furent, dès
rance. Aujourd’hui, il est devenu très difficile, dans le domaine des études d’érudition, sinon de faire illusion, au moins de
our l’histoire. Ainsi on arrive à cette règle générale de méthode : l’ étude de tout document doit commencer par une analyse d
ssurer en quel sens ils sont pris dans le texte à interpréter. « Ces études de mots, dit Fustel de Coulanges, ont une grande
la critique d’interprétation à une centaine de mots pour renouveler l’ étude des temps mérovingiens. IV. Après avoir analysé l
récision croyances), qu’on réunit sous le nom de folklore. Toutes ces études n’ont besoin que de la critique externe de proven
e peut se faire que par un seul procédé, singulièrement paradoxal : l’ étude des conditions universelles de composition des do
de composition des documents. Les renseignements que ne fournit pas l’ étude générale de l’auteur, on peut les chercher dans l
t besoin de savoir ce qu’a cru un auteur ; à moins qu’on ne fasse une étude spéciale de son caractère, l’auteur n’intéresse p
lité153. Pour reconnaître ces affirmations de convenance il faut deux études d’ensemble : l’une porte sur l’auteur pour savoir
r les faire paraître plus intenses : on doit en tenir compte dans les études qui prétendent reconstituer « la psychologie » d’
en fixer le sens avant de chercher à en tirer aucun renseignement ; l’ étude critique des faits contenus dans le document form
en un corps de science il faut une série d’opérations synthétiques. L’ étude de ces procédés de construction historique forme
l’historien doit répondre pour donner le tableau complet du passé. L’ étude détaillée des faits exigera l’emploi de questionn
pas appliquer à une société barbare un questionnaire dressé d’après l’ étude d’une nation civilisée et vouloir trouver dans un
daient à chacun de nos ministères, — comme l’a fait Boutaric dans son étude sur l’administration d’Alphonse de Poitiers. Cett
complète ; il est né hors de l’histoire dans les branches spéciales d’ études de certaines espèces de faits humains, langue, li
et des manifestations de l’activité. I. CONDITIONS MATÉRIELLES. — 1° Étude des corps  : A. Anthropologie (ethnologie), anato
. B. Démographie (nombre, sexe, âge, naissance, mort, maladies). — 2° Étude du milieu  : A. Milieu naturel géographique (reli
dans cette controverse. La construction historique complète suppose l’ étude des faits sous les deux aspects. Le tableau des h
ait pas intelligible. Ainsi l’histoire est obligée de combiner avec l’ étude des faits généraux l’étude de certains faits part
l’histoire est obligée de combiner avec l’étude des faits généraux l’ étude de certains faits particuliers. Elle a un caractè
ayer de faire l’histoire. Mais avant d’appliquer ce cadre général à l’ étude d’un groupe quelconque d’habitudes historiques, l
ment on verra pour quelles habitudes le groupe peut servir de cadre d’ études , et on sera conduit à choisir l’espèce de groupe
r une communauté économique ; on réservera le groupe politique pour l’ étude des faits sociaux et politiques ; on écartera ent
faut se rappeler qu’ils ne recouvrent que des habitudes. Cependant l’ étude des institutions oblige à se poser des questions
cer cette société dans l’ensemble des sociétés du même temps. C’est l’ étude des institutions internationales, intellectuelles
diplomatie et usages de guerre) ; elle pose les mêmes questions que l’ étude des institutions politiques. — Il y faudrait join
ns que l’étude des institutions politiques. — Il y faudrait joindre l’ étude des habitudes communes à plusieurs sociétés et de
t pareilles. Il y a donc lieu de rechercher ces changements ; c’est l’ étude des faits successifs. De ces changements les plus
ielles, se pose la question : Quelle a été l’évolution de ce fait ? L’ étude comportera plusieurs opérations : 1° déterminer l
issance abstraite des rapports généraux entre les faits, elle est une étude explicative de la réalité ; or la réalité n’a exi
ticulière de l’évolution199. L’évolution n’est intelligible que par l’ étude de ces accidents ; l’histoire est ici sur le même
insi l’histoire scientifique peut reprendre, pour les utiliser dans l’ étude de l’évolution, les accidents que l’histoire trad
ce aux personnages et aux événements. VI. C’est un besoin, dans toute étude de faits successifs, de se procurer quelques poin
mblables étaient liés de même, et cette présomption se fortifie par l’ étude directe du passé dans les documents. D’un fait qu
naissance des formules conventionnelles devra se doubler un jour de l’ étude des habitudes réelles. Il est beaucoup plus diffi
e le caractère avec les déclarations du personnage sur lui-même. 2° L’ étude des personnages imaginaires (drame et roman) nous
térature, est fabriqué logiquement. Il ne faut pas transporter dans l’ étude des hommes réels la recherche du caractère cohére
e de toutes les causes d’erreur, et elle agit en toute matière, sur l’ étude des usages, des institutions, même sur l’apprécia
n, et pas assez tranchés pour fournir des unités comparables. VIII. L’ étude des rapports entre les faits simultanés consiste
itutif de toutes les sciences, a fini par se faire sentir même dans l’ étude de l’histoire. De là sont nés les systèmes de phi
croissement de variété et de coordination des phénomènes sociaux) — l’ étude des faits historiques ne montre pas un progrès un
ative » a été essayée sous plusieurs formes. — On a pris pour objet d’ étude un détail de la vie sociale (un usage, une instit
observation directe des transformations des sociétés actuelles. Cette étude n’est pas constituée encore, on ne peut ici qu’en
xviie  siècle. Les « philosophes » conçurent alors l’histoire comme l’ étude , non plus des événements pour eux-mêmes, mais des
sation », car ils s’appliquèrent à organiser, en autant de branches d’ études spéciales, l’histoire des langues, des littératur
les conclusions des spécialistes. S’il n’a pas fait personnellement d’ études spéciales sur le sujet qu’il se propose de traite
xixe  siècle, a inspiré aux romantiques tant d’enthousiasme pour les études historiques : elle ne percera pas le mystère des
assée, et en leur appliquant des questionnaires généraux fondés sur l’ étude du présent. Les opérations qu’on est obligé d’eff
elle ne sera pas fixée : elle continuera à se modifier à mesure que l’ étude directe des sociétés actuelles, en devenant plus
constitution politique de l’Angleterre contemporaine, par exemple, l’ étude des witangemot anglo-saxons est sans valeur, cell
rs. Comme explication du présent, l’histoire se réduirait presque à l’ étude de la période contemporaine. L’histoire est aussi
tatique) ne suffit pas à constituer ces sciences, il faut y joindre l’ étude du développement de ces phénomènes dans le temps,
ues ou protestantes, ne firent pas entrer l’histoire dans leur plan d’ études ou ne l’y admirent que comme annexe de l’étude de
oire dans leur plan d’études ou ne l’y admirent que comme annexe de l’ étude des langues anciennes. C’était en France la tradi
la pression de l’opinion ; et bien qu’elle ait conquis dans le plan d’ études une plus large place en France qu’en pays anglais
Imposé par ordre supérieur à un personnel élevé exclusivement dans l’ étude de la littérature, il ne pouvait trouver sa place
ver sa place dans le système de l’enseignement classique, fondé sur l’ étude des formes, indifférent à la connaissance des fai
s un accident, variable suivant le hasard des préférences ou même des études personnelles des rédacteurs. L’histoire faisait p
l’approbation du Ministère dans les discussions de la Société pour l’ étude des questions d’enseignement secondaire, dans la
à faire revenir l’élève plusieurs fois à différentes périodes de ses études sur le même sujet ? Ou doit-elle être exposée en
e être exposée en une seule suite continue depuis le commencement des études , comme en France ? — Le professeur doit-il faire
l’histoire intellectuelle, à la vie sociale, à la vie politique ? A l’ étude des accidents individuels, à la biographie, aux é
cidents individuels, à la biographie, aux épisodes dramatiques ou à l’ étude des enchaînements et des évolutions générales ? Q
pour la regarder surtout comme un instrument de culture sociale. — L’ étude des sociétés du passé fait comprendre à l’élève p
es caractères de ces usages, leur variété et leurs ressemblances. — L’ étude des événements et des évolutions le familiarise a
objets matériels et l’aspect extérieur, elles servent surtout pour l’ étude de la civilisation matérielle. On a depuis longte
avait ce glorieux privilège de représenter historiquement les hautes études spéculatives, l’esprit de libre recherche, et les
ruction Publique, appuyait les partisans d’une renaissance des hautes études . Mais il considéra comme impraticable de toucher,
peu disparate qui existait en créant une « École pratique des hautes études  », qui fut établie en Sorbonne (1868). L’École pr
es », qui fut établie en Sorbonne (1868). L’École pratique des hautes études (section d’histoire et de philologie) avait pour
s sciences historiques. M. V. Duruy, en installant l’École des hautes études à la Sorbonne, avait annoncé que cette plante jeu
ns doute, le spectacle de l’activité si féconde de l’École des hautes études n’a pas peu contribué à faire faire aux Facultés
de la jeunesse. Enfin les étrangers (si nombreux à l’École des hautes études ), qui viennent chercher en France un complément d
t d’anciennes formules. La licence, c’était une attestation de fortes études secondaires, un « baccalauréat supérieur » ; à « 
es articles intitulés « L’enseignement et les examens », « Examens et études  », « Les études et les examens », etc., que M. La
tulés « L’enseignement et les examens », « Examens et études », « Les études et les examens », etc., que M. Lavisse a réunis d
is 1885, de cinq ans en cinq ans : Questions d’enseignement national, Études et Étudiants, A propos de nos écoles. C’est ainsi
rches originales (comme à l’École des chartes et à l’École des hautes études ) ? D’aptitudes pédagogiques ? — On a reconnu peu
torique et qu’ils ont les connaissances techniques, requises pour les études de cette espèce ; 2° la preuve d’aptitudes pédago
est fait en avant. Car les programmes, comme on sait, gouvernent les études . Or, de par l’autorité des programmes, les études
ait, gouvernent les études. Or, de par l’autorité des programmes, les études historiques dans les Facultés auront le triple ca
que les Facultés confèrent à présent un diplôme nouveau, le Diplôme d’ études supérieures, que tous les étudiants ont le droit
que les candidats à l’agrégation sont obligés d’obtenir. Ce diplôme d’ études supérieures, analogue à celui de l’École des haut
diplôme d’études supérieures, analogue à celui de l’École des hautes études , au brevet de l’École des chartes et au doctorat
out le monde reconnaît aujourd’hui que « l’examen en vue du diplôme d’ études donnera des fruits excellents, si la vigilance et
ieure. L’École normale délivre aussi, depuis deux ans, un « Diplôme d’ études  » ; les travaux originaux, les exercices pédagogi
très petit nombre, mais choisis. — En second lieu, l’École des hautes études et l’École des chartes, qui, toutes deux, seront
 ; car beaucoup de spécialités sont représentées à l’École des hautes études qui ne le sont pas, qui ne le seront sans doute j
qui ne le seront sans doute jamais, dans les Facultés ; et, pour les études relatives à l’histoire du moyen âge, l’ensemble d
ours incomparable. Mais l’ancien antagonisme entre l’École des hautes études et l’École des chartes d’une part, et les Faculté
e « plus grande » Université, l’École des chartes, l’École des hautes études , l’École normale supérieure et l’ensemble des ens
critique, est banal et vide. On y voit « que l’histoire n’est pas une étude aussi aisée qu’un vain peuple pense, qu’elle touc
fait même pas toujours preuve de bon sens, car on lit dans le Cours d’ études historiques (VII, p. 105), à propos du traité De
P. H. Chérot a jugé plus sainement le traité De l’histoire, dans son Étude sur la vie et les œuvres du P. Le Moyne, Paris, 1
lic pour ce genre d’ouvrage. 20. On ne saurait trop affirmer que les études d’histoire, telles qu’on les fait au lycée, ne su
qu’on les fait au lycée, ne supposent pas les mêmes aptitudes que les études historiques, telles qu’on les fait à l’Université
versité et dans la vie. — Julien Havet, qui se consacra plus tard aux études historiques (critiques), trouvait fastidieuse, au
aux études historiques (critiques), trouvait fastidieuse, au lycée, l’ étude de l’histoire. « C’est, je crois, dit M. L. Havet
pour donner pâture suffisante à l’esprit scientifique… De toutes les études comprises dans le programme des lycées, l’histoir
étudiants en histoire font avec impatience et sans profit direct les études de géographie que les programmes leur imposent ;
s les historiens, à tous les érudits, quel que soit le sujet de leurs études spéciales. L’histoire, du reste, est ici dans le
nale. Tous les problèmes, les mêmes problèmes, sont simultanément à l’ étude partout. Il est difficile aujourd’hui, il sera im
à l’antiquité, l’Épigraphie. Ils n’avaient sûrement pas compris que l’ étude des « sciences auxiliaires » est recommandée, non
français, le § « Critique des textes » dans Minerva. Introduction à l’ étude des classiques scolaires grecs et latins, par J.
uité et du moyen âge à la critique de provenance la plus sévère que l’ étude de l’antiquité et du moyen âge passe pour plus « 
ésumer brièvement. — En français, l’Introduction de M. G. Monod à ses Études critiques sur les sources de l’histoire mérovingi
s leur correspondance. Sur les procédés de Du Cange, voir L. Feugère, Etude sur la vie et les ouvrages de Du Cange (Paris, 18
sont plus absorbants et plus grossiers. J. Havet, passé maître dans l’ étude des problèmes d’érudition, se refusa toujours à e
’opinion préconçue par l’esprit… Mettre ses idées personnelles dans l’ étude des textes, c’est la méthode subjective. On croit
l’analyse. Beaucoup en parlent, peu la pratiquent… Elle doit, par une étude attentive de chaque détail, dégager d’un texte to
873, in-8, et surtout dans Fustel de Coulanges. Voir en particulier l’ étude sur les mots marca (Recherches sur quelques probl
eur des récits de Néhémie. — M. Bouché-Leclercq, dans une remarquable étude sur « Le règne de Séleucus II Callinicus et la cr
éthode de confirmation ; les applications exigeraient une très longue étude . 180. Le P. de Smedt a consacré à cette question
e tableau. [Ch. S.] 206. Voir p. 158. 207. Michelet a discrédité l’ étude des influences physiologiques par l’abus qu’il en
ombinés en vue du succès. Cette addition pourrait se faire dans toute étude descriptive : le naturaliste pourrait exprimer sa
de plusieurs auteurs contemporains, le juriste belge Laurent dans ses Études sur l’histoire de l’humanité, l’Allemand Rocholl,
in — qui est à sa place dans une « Histoire  » scientifique ; c’est l’ étude des faits généraux qui ont dominé l’ensemble des
23 (1887) Discours et conférences « Discours prononcé aux funérailles de M. Stanislas Guyard, Professeur au Collège de France »
ur son lit d’agonie, sans qu’elle m’ait répondu, il me semble que nos études ont été atteintes dans quelque organe vivant, prè
que organe vivant, près du cœur. Le goût de Stanislas Guyard pour les études orientales data de sa première jeunesse. Son espr
es, et il fallut la ténacité extrême de sa volonté pour continuer les études de son choix, malgré la situation extérieurement
x, malgré la situation extérieurement défavorable où sont placées des études capitales, il est vrai, par leurs résultats philo
savant collègue l’objet de travaux approfondis, toujours fondés sur l’ étude directe des sources. Sa lecture de l’arabe était
bable que, s’il eût vécu davantage, il eût de plus en plus tourné ses études de ce côté. Il voyait l’immense avenir d’une scie
te de ce monde nouveau. Comme professeur d’abord à l’École des hautes études , puis parmi nous, M. Stanislas Guyard n’a pas ren
24 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »
surdité partielle et momentanée. Il y a une vérité accessible dans l’ étude littéraire ; et c’est ce qui la fait noble et sai
Publique. La base, bien entendu, de toute explication française est l’ étude  : grammaticale du texte. Il n’y a pas de plus gra
qu’une préparation, n’y prendre que des points d’appui, soit pour une étude de goût, une analyse de sensations esthétiques, s
nstruction, les curiosités, la destination future de ses auditeurs. L’ étude grammaticale sera presque tout dans les plus jeun
les enchaînements s’inscrivent nettement dans notre mémoire. Seule, l’ étude sérieuse apporte ce profit : il n’en faut pas par
que. Ce jour est venu quand les textes français sont devenus objets d’ étude , quand ils ont, en vieillissant, perdu pour les n
l’éducation de la jeunesse. Nos textes français sont devenus objets d’ étude , d’abord, quand ils ont été élevés à la dignité d
Corneille et de Pascal, il fallait de l’attention, du savoir, et de l’ étude . Les professeurs n’eurent qu’à faire parler leurs
ture française du candidat se jugea7.   On peut dire qu’aujourd’hui l’ étude de la langue et de la littérature nationales repo
tre application de nouveau justifiée. Une conception relativiste de l’ étude des textes est parfaitement possible. 3. Ce sen
ctualité, entendue au sens le plus général et le plus élevé. Dans une étude récente sur la Vie morale selon les Essais de Mon
dèle dont l’ouvrage français est inspiré, on orientera différemment l’ étude  ; et la comparaison même de l’imitation et du mod
ux cas. 6. Notre maître, en ceci, est La Bruyère, qui a écrit : « L’ étude des textes ne peut jamais être assez recommandée…
25 (1761) Apologie de l’étude
Apologie de l’ étude Ce titre paraîtra sans doute une méprise : c’e
doute une méprise : c’est, dira-t-on, l’éloge et non l’apologie de l’ étude que vous voulez faire ; pourquoi entreprendre de
cause qui en a si peu de besoin ? Et qu’y a-t-il de plus propre que l’ étude à nous consoler, à nous instruire, à nous rendre
pas tout à fait de même, si nous interrogeons ceux qui ont embrassé l’ étude par choix, par état, par le désir de la considéra
eurs avec tant d’éloges ? Rien autre chose, sinon que la passion de l’ étude , ainsi que toutes les autres, a ses instants d’hu
e, mais équitable, écoutons-la dans le silence. Envisageons d’abord l’ étude en elle-même, et bornons-nous, dans cet écrit, à
ture, ceux-ci se tourmentent par les passions, ou se dessèchent par l’ étude , et l’ennui dévore le reste. Pénétrons dans un de
dangereux ; la métaphysique que vaines subtilités. Après trente ans d’ étude , vous me demanderiez en vain pourquoi une pierre
pour y être couronné par ses mains. Plein de cette confiance et d’une étude profonde des règles du théâtre, j’ai fait une tra
asé sans avoir rien goûté. Personne, répondis-je à ce détracteur de l’ étude , n’a plus sujet que vous d’être mécontent, et n’e
étonné d’avoir si peu appris ? En suivant une route contraire, cette étude aurait été pour vous une source intarissable de p
arti, et choisissez. Concluez en attendant, qu’avec du choix dans ses études , et de l’équité envers lui-même et envers les aut
ge, si vous aviez su entremêler à propos la solitude et la société, l’ étude et les plaisirs honnêtes : par là vous eussiez se
26 (1890) L’avenir de la science « VIII » p. 200
droit au titre de philologues, et nous saisissons en effet entre ces études diverses un rapport suffisant pour les appeler d’
le philologue du logophile 67. Ce vague qui plane sur l’objet de ses études , cette nature sporadique, comme disent les Allema
en effet, semble au premier coup d’œil ne présenter qu’un ensemble d’ études sans aucune unité scientifique. Tout ce qui sert
les rapports les plus étroits ; d’ordinaire, ils sont réunis dans les études d’un même individu, souvent dans le même ouvrage.
r comme condition nécessaire de l’histoire de l’esprit humain et de l’ étude du passé. Sans doute plusieurs des philologues, d
ude du passé. Sans doute plusieurs des philologues, dont les savantes études nous ont ouvert l’antiquité, n’ont rien vu au-del
r compris dans un sens assez large l’histoire de l’esprit humain et l’ étude du passé. L’intelligence, après avoir parcouru un
ue le développement de la philosophie contemporaine devra faire à ces études . Un pas encore, et l’on proclamera que la vraie p
de l’esprit humain, telle est la philosophie du XIXe siècle. Or cette étude n’est possible que par l’étude immédiate des monu
a philosophie du XIXe siècle. Or cette étude n’est possible que par l’ étude immédiate des monuments, et ces monuments ne sont
tion. La révolution qui depuis 1820 a changé complètement la face des études historiques, ou, pour mieux dire, qui a fondé l’h
uf, M. Foucaux, essaie depuis quelques années de fonder en France des études tibétaines. Je m’étonnerais bien si sa louable en
de vue, il n’y a pas de recherche inutile ou frivole. Il n’est pas d’ étude , quelque mince que paraisse son objet, qui n’appo
in, sur la poésie spontanée, sur les âges primitifs, si ce n’est de l’ étude patiente des plus arides détails ? Vico, Wolf, Ni
l’admirable sens esthétique dont il était doué ? À ce point de vue, l’ étude même des folies de l’esprit a son prix pour l’his
s laborieux travailleurs qui consacrèrent tant de veilles à la grande étude  ? Il leur manqua ce qu’eut la Renaissance : la ph
ux époques philologiques, à former un idiome savant, qui exigeait une étude particulière, à peu près comme la langue littéral
’ai autant profité pour former ma conception générale des choses de l’ étude de l’hébreu ou du sanscrit que de la lecture de P
gie. Il consacre la troisième partie de l’Opus majus à l’utilité de l’ étude des langues anciennes (grec, arabe, hébreu) et po
eu) et porte en ce sujet délicat la plus parfaite justesse de vues. L’ étude des langues n’est plus pour lui un moyen pour exe
XV). 84. Ainsi (t. V. p. 47, 48) M. Comte prophétise a priori que l’ étude comparée des langues amènera à en reconnaître l’u
27 (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « II  L’esprit scientifique et la méthode de l’histoire littéraire »
t discourir ici sur la méthode scientifique  moi dont la culture et l’ étude sont entièrement littéraires  j’ai peur que mes d
térature médiévale, a étendu son influence réconfortante jusque sur l’ étude des œuvres classiques et contemporaines. Gaston P
ouleur de perdre l’an passé, Frédéric Rauh, commençait ses originales études sur la Méthode dans la psychologie des sentiments
ine, la combinaison de génie personnel une seule fois réalisée. Notre étude est historique. Notre méthode sera donc la méthod
acer la réaction du sentiment esthétique, il y aura toujours dans nos études une part fatale et légitime d’impressionnisme. Ta
fique de reconnaître et de régler le rôle de l’impressionnisme dans l’ étude des œuvres littéraires que de le nier, et, comme
ace de resserrer à l’excès notre droit de citation et interdire à nos études pour de très longues années l’usage des sources m
nger sérieux que court la liberté scientifique dans le domaine de nos études . Les ennemis vraiment à craindre, pour nous, ne s
eprésentation exacte du génie d’un écrivain ou de l’âme d’une époque. Étude des manuscrits, collation des éditions, discussio
rammaire, de goût et de style, que sais-je encore ? Tous ces moyens d’ étude si lents, si délicats, et qui accablent la paress
enne mode, qui, de théorie ou de pratique, nient la possibilité d’une étude scientifique, c’est-à-dire exacte et patiente, de
rtion de l’inconnu. Mais il faut n’avoir guère suivi le mouvement des études littéraires dans ces dernières années, pour ne pa
28 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »
orie de la terre. — § IV. Lesage, Gil Blas. — § V. Rollin, Traité des études . L’esprit français se relève par le génie et la
esage, c’est le dix-septième siècle, avec les souvenirs que de bonnes études de collège lui ont laissés de l’antiquité classiq
ché par des souvenirs de Don Quichotte. § V. Rollin. Le Traité des études . Voilà, tout au contraire, un livre qui vit su
, lui qui, dans ce mémorable plan d’éducation pour le Dauphin, « où l’ étude de chaque jour commençait soir et matin par les c
. C’est à quoi Bossuet, qui a tout vu en cette matière, fait servir l’ étude de l’antiquité païenne. « Nous marquions, dit-il,
le esprit de l’éducation moderne ; il restait à développer son plan d’ études , et à l’approprier aux besoins de l’enseignement
uche même de ce grand homme, Fleury, avait écrit, avant le Traité des études , et presque sous le même titre, son Traité du cho
presque sous le même titre, son Traité du choix et de la méthode des études . Heureux esprit, Fleury fut toujours, et dès sa j
ne pas perdre l’un en prenant parti pour l’autre. C’est de ce fonds d’ études fécondes au sein des deux antiquités, c’est de ce
eilleur. Il ne tient pas ce qu’il promet. Il annonce une histoire des études , et il ne donne que le tableau un peu vague des c
ances qui, chez les anciens et les modernes, ont formé la matière des études . On s’attendait à des préceptes sur l’objet et l’
s exercices ; le livre n’offre que des distinctions générales sur les études , divisées en nécessaires, utiles, curieuses, supe
ne seraient pas les seuls surpris d’y voir le grec relégué parmi les études de pure curiosité, et le latin réduit à n’être « 
dans ce livre, où l’ami de Fénelon semble par moments rêver un plan d’ études pour les écoles de Salente. Mais Fénelon lui-même
ndance même de ses lumières. C’est une ingénieuse spéculation sur les études  ; un traité des études restait à faire. Ce fut l’
ères. C’est une ingénieuse spéculation sur les études ; un traité des études restait à faire. Ce fut l’œuvre de Rollin. Il n’y
oles publiques de son temps. Il n’entend pas donner un nouveau plan d’ études , ni proposer de nouvelles règles ; il veut seulem
e la modestie. Si le livre de Rollin n’est pas original par un plan d’ études nouveau, il l’est par l’explication de celui que
devoir pour omettre l’âme dans la culture de l’esprit. Le Traité des études ne laisse rien à inventer dans l’art de tirer l’é
idées sont inséparables de l’idée d’abeille. C’est tout le Traité des études . Comme l’abeille, Rollin va droit aux plus belles
e destine. Il faudrait inventer un nom particulier pour le Traité des études . Dans les choses d’éducation, c’est le livre uniq
né. Si Rollin, comme il en fut tenté d’abord, eût écrit le Traité des études en latin, nous aurions, dans le style de Lebeau o
sa mère. Mais qui songe à la langue, au style en lisant le Traité des études  ? Ce serait y avoir bien peu profité que de se de
de toute la vie pour l’homme. On ne changera rien utilement au plan d’ études de Rollin ; ou si l’on y change, ce doit être ave
veut pas ? On lui fit même le reproche de trop étendre le cercle des études , d’y réclamer une place pour l’histoire, d’y fair
la langue : peu, et dans l’esprit de ce qui est établi. Le Traité des études n’est pas seulement le meilleur guide des études
tabli. Le Traité des études n’est pas seulement le meilleur guide des études dans une société civilisée et chrétienne ; c’est
r quelque côté des vérités morales. On ne peut pas lire le Traité des études sans se mieux connaître, ni s’y rendre plus capab
enir plus homme de bien. C’est là cette première morale du Traité des études dont je parlais tout à l’heure. Il y en a une aut
antro. (Géorg., IV, 150.) 34. Date de la publication du Traité des études . 35. Meilhan.
29 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre VI. Science, histoire, mémoires »
e. Nos savants se sont, en général, rigoureusement renfermés dans les études spéciales, et n’ont pas cherché à élargir leur po
Mais l’œuvre qu’il faut tirer hors de pair, c’est l’Introduction à l’ étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard927
Ribot, les ingénieuses, parfois aventureuses, et toujours littéraires études de M. Fouillée, les très suggestives discussions
explication des œuvres grecques ou romaines, il faut nous arrêter aux études diverses de M. Gaston Boissier936 sur la littérat
tourne en insignifiance littéraire : puis dans les exactes et sévères études de M. Sorel938, où les faits bien choisis, bien c
s, je sens passer le même courant d’idées contemporaines que dans les études de Renan sur le christianisme ou de M. Boissier s
Mais enfin je ne sais rien de plus pénétrant et de plus fort que les études de Fustel sur les institutions d’Athènes, de Spar
en ses organes essentiels. Mais, de plus, la précision extrême de son étude exprime toute la réalité : il sait obtenir les pl
de toute sorte, où sa pensée se reposait, où se jouait sa fantaisie, études d’histoire, de critique ou de morale, dialogues o
Moralistes sous l’empire romain (1854) ; le Poème de Lucrèce (1869) ; Études morales sur l’antiquité (1883) ; la Délicatesse d
3) ; la Délicatesse dans l’art, 1884, Hachette, in-18. 930. Dans son étude sur Victor Cousin (Hachette, in-16), dans sa Noti
86). 933. H.-F. Amiel, Fragments d’un journal intime, précédés d’une étude par Schérer, 2 vol. in-12. 1883-84, Genève. 934.
E. Lavisse (né en 1842) : Origines de la monarchie prussienne, in-8 ; Études sur l’Hist. de Prusse, in-18, 1879 ; Essai sur l’
oire générale et système comparé des langues sémitiques, 1855, in-8 ; Études d’histoire religieuse, 1857, in-8 ; Essais de mor
raines, 1868, in-8 ; Dialogues philosophiques, 1876, in-8 ; Nouvelles Études d’histoire religieuse, 1884, in-8 ; Mélanges d’hi
30 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « X. Ernest Renan »
X. Ernest Renan11 I [Le Pays, 21 avril 1857] Les Études religieuses de M. Ernest Renan ont déjà paru feui
qués ! Oui, peur et traîtrise, voilà les deux seules originalités des Études religieuses de M. Renan. Ordinairement en France
t produites obscurément et sans succès. M. Renan, qui parle, dans ses Études d’histoire religieuse, de tous ceux qui s’avisère
t éternel. Eh bien ! c’est toute la théorie de M. Renan. L’auteur des Études , et dans sa préface et dans vingt-cinq endroits d
ès cela, vous comprenez très bien le charmant détour que l’auteur des Études a pris ou l’immense illusion dont il est la dupe.
i les a déterminées. Le critique n’a pas relevé le philosophe. En ces Études d’histoire religieuse, la négation dans le détail
ns-nous pas dire de cette méthode ce que nous avons dit de l’idée des Études religieuses, à savoir, que nous la connaissons et
les écrit. Impossible, dans un seul chapitre, de suivre l’auteur des Études dans les discussions auxquelles il se livre sur l
e mépris ! Sans conclusion ferme et qui satisfasse même l’auteur, ces Études d’histoire religieuse ne sont guère qu’une collec
crites avec pureté, et quelquefois avec une transparence colorée, ces Études , logiquement et scientifiquement sans valeur, ont
s, 8 avril 1858] Le livre de L’Origine du langage est postérieur aux Études religieuses, non dans la publicité, mais dans l’a
tel que nous le connaissons, tel que nous venons de le voir dans ses Études religieuses. Nous craignons bien qu’il ne puisse
é par appliquer à la théorie du langage, est cette méthode connue des Études religieuses dont nous parlons pour la première et
fut là son état, le dessus de porte de sa pensée et de sa vie, mais l’ étude des langues par laquelle il voulait faire son che
ve qu’ait faite M. Renan, qui l’a continuée avec acharnement dans ses Études d’histoire religieuse, dans son Histoire comparée
s avons eu Vergès et Stendhal, et il ne viendra qu’après eux. 11. Études d’histoire religieuse, par M. Ernest Renan [I-III
31 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Sur l’École française d’Athènes »
France et la patrie renaissante des Hellènes, de mettre en rapport l’ étude du grec en France avec cette étude refleurie au s
s Hellènes, de mettre en rapport l’étude du grec en France avec cette étude refleurie au sein même de la Grèce, d’instituer e
té : l’Université n’a pas été sans préjugés et sans prévention dans l’ étude du grec ancien et à l’égard de la Grèce moderne.
ours et de son harmonie. Pour les gens du pays qui y reviennent par l’ étude , il n’est rien de plus naturel et de plus aisé qu
ut se dire que, du moment que la Grèce renaît aux doctes et sérieuses études de son passé, elle est plus voisine que nous du b
que conquête, le plus sûr serait encore d’être Français, et, un peu d’ étude aidant, on se trouverait aisément en avance à cet
gs rajeunis de l’Université ou de l’Institut. Chaque année, après les études qui auraient pu se suivre sur place, il y aurait
phon en main, à la suite d’Épaminondas victorieux, ce seraient là des études parlantes qui résoudraient, j’en réponds, plus d’
32 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Bernardin de Saint-Pierre. — II. (Suite et fin.) » pp. 436-455
a plus aiguë de Bernardin de Saint-Pierre avant la publication de ses Études , je me trompais : c’est dans l’année et dans les
devais à Dieu et aux hommes plaira à mon siècle. » Et en effet, les Études de la nature, qui furent publiées en décembre 178
s savants. Pourtant cette recommandation était bien vague ; l’une des études n’empêchait pas l’autre : on examine la plante su
ndre idée tout d’abord de son genre de talent, qu’on relise, dans son Étude première, la composition qu’il fait d’un paysage
lle pensée. Mais dans une composition assez analogue que nous offre l’ Étude treizième, et où il nous montre un voyageur jeté
avissante : je recommande à ceux qui ont le temps de refeuilleter les Études la page de l’Étude septième, qui commence ainsi :
mande à ceux qui ont le temps de refeuilleter les Études la page de l’ Étude septième, qui commence ainsi : « Il n’y a que la
cès des couleurs, elle est décidément en Asie. La première partie des Études de la nature est toute dirigée contre les athées.
oies nouvelles, et où se mêlait l’attrait du mystère. Vers la dixième Étude , il commence plus directement l’exposition de ses
démesurément son ouvrage final des Harmonies. La dernière partie des Études est plutôt relative à la société, à ses maux, et
-Antoinette, étant à dîner chez Mme de Polignac, citait l’ouvrage des Études , « à l’occasion des oiseaux des Indes dont quelqu
e, il suivait sa voie, et il publiait en 1788 le quatrième volume des Études , qui contenait Paul et Virginie. Cette simple his
contrastes, ces réverbérations morales dont il a tant parlé dans les Études et dont il traçait une poétique un peu vague, il
urant ces dernières années, est la plus engageante introduction à une étude sur Ducis ; je la mets de côté à dessein. Il y a
n langage ferme et nu, est le moins asiatique des écrivains. De cette étude bien imparfaite, mais qui repose sur plus de lect
33 (1886) De la littérature comparée
e qu’elle a pu, pour conserver son expression, « égayer » cette grave étude de l’histoire littéraire, si alerte, que d’heureu
vaux et ses opinions ; et l’Université qui, par la nature même de ses études , est portée à s’occuper du passé plus que du prés
dans tous les pays le même, et partout également fâcheux. Avec plus d’ étude , les écrivains apprendraient, par la connaissance
e des morceaux fort agréables à lire. Cependant, le développement des études historiques, en favorisant la connaissance des mi
nte-Beuve tend à rapprocher davantage la critique de l’histoire : ses études , dont le recueil constitue un document si précieu
é de ses analyses, Sainte-Beuve s’en est toujours tenu, en somme, à l’ étude des documents historiques, des individus ou des g
sens ne sont ni très précises ni très méthodiques — de rattacher ses études particulières à la psychologie générale, de les u
on doit étudier l’homme invisible et intérieur ». Mais que serait une étude qui se bornerait à l’étude des individus ? Cet ho
isible et intérieur ». Mais que serait une étude qui se bornerait à l’ étude des individus ? Cet homme, sur lequel les documen
de se défendre d’être plus cicéronien que chrétien, de poursuivre ses études antiques autrement qu’un éclaireur dans un camp e
scepticisme contemporain — il faut noter le retour à la méditation, l’ étude de la vie intérieure, la préoccupation de l’au-de
ester en dehors de notre cercle, nous ne pouvons songer à pousser nos études jusqu’à l’époque actuelle qui, par le fait même q
le-même rentre dans l’histoire générale de la vie sociale. Pour que l’ étude de la littérature comparée atteigne son but, il f
te, de montrer par à peu près comment il est possible d’appliquer à l’ étude de la littérature générale une méthode rigoureuse
34 (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre I. Les travaux contemporains »
dant qui a été le point de départ et qui a donné le signal des belles études expérimentales de notre temps sur les rapports du
mme le pensent quelques-uns, est-il dans la nature des choses que les études des anatomistes rencontrent toujours en ces matiè
ux travaux qui se font à côté d’elle et qui touchent de si près à ses études , qu’on voudra bien lui permettre, malgré son inco
nt de ce grand sujet. Je n’ai pas besoin de dire que dans cet ordre d’ études , un des premiers noms qui se présentent est celui
’Institut), s’est aussi fait une place dans la science par ses belles études sur la physiologie de la pensée, et il a publié r
ar la psychologie. Tandis que certains physiologistes portaient leurs études jusque sur les confins de la philosophie, il est
e de la physiologie et de la psychologie, et qui n’ont point séparé l’ étude des organes de celle de la pensée. S’il ne s’agis
De l’instinct et de l’intelligence des animaux, De la phrénologie et études vraies sur le cerveau. 3. Voyez le Bulletin de l
35 (1890) L’avenir de la science « IX »
ie qui croit pouvoir tout tirer de son propre sein, c’est-à-dire de l’ étude de l’âme et de considérations purement abstraites
ensemble de la connaissance humaine. Puis, quand chacune des séries d’ études devint assez étendue pour absorber des vies entiè
Un Aristote est de nos jours impossible. Non seulement l’alliance des études psychologiques et morales avec les sciences physi
Cette marche de la science est légitime. Au syncrétisme primitif, à l’ étude vague et approximative doit succéder la rigueur d
t approximative doit succéder la rigueur de la scrupuleuse analyse. L’ étude superficielle du tout doit faire place à l’examen
’il n’y a pas de science de ce qui passe. Il est bon sans doute que l’ étude expérimentale se disperse par l’analyse sur toute
née, haute habitude de la psychologie et des sciences philosophiques, étude expérimentale de l’enfant et du premier exercice
étude expérimentale de l’enfant et du premier exercice de sa raison, étude expérimentale du sauvage, par conséquent connaiss
es côtés de cet unique problème ! Pourtant comment le résoudre sans l’ étude scientifique des données positives ? Et, si on ne
36 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
portée philosophique. — 3. L’Esprit des Lois : collection et chaos d’ études , de recherches, d’idées. Éléments et accroissemen
te. Les plus superficielles peintures s’entremêleront aux plus graves études . Le superficiel, c’est la critique des mœurs. La
raves lacunes dans l’ouvrage de Montesquieu : l’absence complète de l’ étude financière et économique, l’oubli constant de la
sées profondes. Les Considérations sont une œuvre considérable. Cette étude de l’histoire romaine est une œuvre de philosophi
ar la gravité de ses Considérations il fraye la voie aux plus sévères études de l’Esprit des Lois. 3. « L’esprit des lois »
iques, économiques, politiques, religieuses, sociales, à propos d’une étude comparative de toutes les législations. L’Esprit
ce que les Essais sont pour Montaigne : toute la différence est que l’ étude de Montaigne, c’est l’homme moral et les ressorts
n chapitre. Montesquieu a utilisé pour son Esprit des Lois toutes les études partielles qu’il avait en portefeuille ; et ce pr
mesuré dans les traits les plus étonnants de l’antiquité. Ses propres études , une fois qu’il aura échappé au collège, l’afferm
sur les lois féodales », qui sont comme le fragment et le début d’une étude d’ensemble sur les origines de la législation fra
indique des voies toutes nouvelles à la littérature. Il y introduit l’ étude des tempéraments à la place de l’analyse des fait
tesquieu. Mais on le voit dans les Lettres persanes se tourner vers l’ étude des gouvernements et des constitutions. Quand il
e Tencin : il fréquente le Club de l’Entresol, cette société privée d’ études politiques, qui finit par donner de l’ombrage au
pas alors l’histoire pour elle-même ; et il n’est personne, dans ces études , qui ne recherche les remèdes des maux dont souff
in-16. E. Faguet, xviiie  siècle. Vinet, ouvr. cité. F. Brunetière, Études critiques, 4e série. Durckheim. Quid Secundatus p
37 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »
ux et patient athlète, qui n’avait jamais faibli, qui pour un homme d’ étude avait tout l’aspect d’un de ces hommes primitifs
ent en préceptes, mais en action, toutes les préparations, toutes les études préliminaires, tous les exercices gradués et les
rofesseur, s’il y a lieu, se tire en effet de la profondeur même de l’ étude et de la sincérité des convictions littéraires. U
normale, où M. Dubois était directeur et où M. Vacherot présidait aux études  ; il était de la même volée que les philosophes A
vous comprendrez mieux la Grèce que vos aînés. C’est en faisant cette étude préliminaire, opportune, féconde, que vous vous m
suivre en silence mon chemin, et d’attendre, en m’y préparant par des études solitaires, que mon pays me réclame et que mon te
ablie. Une femme, compagne intelligente, confidente et partner de ses études , lui procure non seulement la paix, mais l’inspir
res, M. Havet, M. Guigniaut, il nous expose la suite régulière de ses études , de ses excursions, de ses vues et de ses projets
issance envers ceux qui m’ont permis de compléter ainsi mes premières études , et je n’oublierai jamais qu’en acceptant cette m
x dans un but particulier, au profit de certains livres, de certaines études présentes, et non pas tout à fait pour les voir e
s des sujets pour lui nouveaux et d’en parler au fur et à mesure de l’ étude lui fut très utile. Il était naturellement le con
efforts et à cette suite, à cette simultanéité de riches et fécondes études . Il avait commencé ce cours de littérature étrang
re amie, que tout ce bruit m’a pris sur les nerfs. Mon Dieu ! non ; l’ étude que je venais faire n’a pu être une étude complèt
s nerfs. Mon Dieu ! non ; l’étude que je venais faire n’a pu être une étude complète qu’à ce prix. Je voulais comprendre cett
Quelle digne et loyale nature ! On ne saurait proposer une meilleure étude du professeur. Gandar avait bien le sentiment vra
ration la plus convenable du cours que j’entreprends, ce cours et ces études telles quelles, dont il est l’occasion, seront la
donner à Machiavel que quatre leçons, à peine dix ou douze journées d’ études . Jeudi dernier, j’ai commencé à parler de Michel-
j’ai à dire du sculpteur, du peintre, de l’architecte, du poète. Ces études font mon bonheur et mon tourment ; je m’y passion
livres auxiliaires. Maison n’est pas moderne pour rien, et toutes les études désormais convergent, rivalisent, se lient et se
alisant son point de vue, y rattachant le résultat de ses précédentes études sur Dante et Pétrarque, il s’était arrêté à l’idé
s, tout ce qu’il apportait de savoir et d’élévation morale dans cette étude pleine de vie, qui eût offert au public de nos jo
s mêmes années, crut devoir payer tribut à l’Académie de Caen par une étude qui sentît le sol et qui le naturalisât Normand j
e sorte de stage. Je laisserai ici parler M. Jacquinet, directeur des études littéraires à l’École normale : « Cet enseignemen
mie. Ce livre d’ailleurs, comparé avec la thèse sur Ronsard, avec les études sur Homère et la Grèce contemporaine, sur Poussin
en Sorbonne grande et petite leçon : cette dernière est réservée à l’ étude des textes qui figurent dans le programme de la l
tères les plus purs, une des vertus enfin et un exemple. 151. Cette Étude a été publiée d’abord par le Journal des Savants
-même. J’étais préparé à cette mission très délicate par mes récentes études sur les manuscrits de Pascal et de Bossuet, et j’
’a des accents qu’à ce prix. 170. Madame de Montespan et Louis XIV, Étude historique par M. P. Clément, p. 55. 171. Bossu
IV, Étude historique par M. P. Clément, p. 55. 171. Bossuet orateur Études critiques sur les Sermons de la jeunesse de Bossu
t prédicateur ; car tout l’orateur est loin d’être compris dans cette Étude . C’est une remarque que sut très bien faire un or
sévère. C’est qu’aussi M. Dufaure jugeait avec le simple bon sens ces études principalement philologiques et grammaticales, ét
le bon sens ces études principalement philologiques et grammaticales, études utiles, mais dont on a fait grand bruit dans ces
38 (1890) L’avenir de la science « XI »
t, savoir l’esprit humain, que l’on doit envisager la philologie ou l’ étude des littératures anciennes. Les considérer seulem
les et servir également à leur éducation. M. Welcker estime surtout l’ étude de l’antiquité par l’influence heureuse qu’elle p
omère et Platon représentaient la Grèce de leur temps, alors encore l’ étude de l’antiquité aurait sa valeur au point de vue d
de M. Welcker ne suffiraient pas pour faire l’apologie de toutes les études philologiques. Si on ne cultive les littératures
borner à l’antiquité grecque et latine, et même, dans ces limites, l’ étude des chefs-d’œuvre seule aurait du prix. Or, les l
vulgaire pour arriver à son ennoblissement. L’utilité historique de l’ étude de la langue ancienne ne le cède point à son util
même que la Grèce moderne ne reprend quelque vie littéraire que par l’ étude du grec antique ; de même l’étude de nos langues
nd quelque vie littéraire que par l’étude du grec antique ; de même l’ étude de nos langues classiques, inséparables l’une de
39 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Seconde faculté d’une Université. Faculté de médecine. » pp. 497-505
ger les maîtres à suivre un ordre fixe et déterminé dans le cours des études . Des professeurs. (Il y aura sept chaires de
erverai ici qu’il n’y a aucune contrée de l’Europe plus favorable à l’ étude et aux progrès de l’anatomie que la Russie, où la
cet enseignement doit être précédé de deux autres, préliminaires à l’ étude et à la pratique de la médecine. En suivant le co
ie exigent deux nouvelles chaires. Enseignements préliminaires à l’ étude de la médecine. L’histoire naturelle et la chimie
rtant de ses leçons que les objets de pure curiosité. Du cours des études de la médecine. Le cours des études sera donc
re curiosité. Du cours des études de la médecine. Le cours des études sera donc de sept années. Les deux premières, les
celles du professeur d’anatomie, et ne se livreront point à d’autres études . La troisième, en continuant de suivre les mêmes
s sont élevés ; il ne s’agit plus de connaissances primitives, mais d’ études de convenance. C’est aux professeurs, chacun dans
40 (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Bernardin de Saint-Pierre »
contre les monuments des rois opposés à ceux de la nature ! Après des études fort distraites et fort traversées, qu’entrecoupa
mêmes toits autrefois sanctifiés par Rollin, les belles pages de ses Études qu’il mouille de larmes, Bernardin est bon, et ne
commande un coucher de soleil58, dont on retrouve exactement dans les Études , au chapitre des Couleurs, les effets et les inte
nce, il nous peindra si magnifique et si embaumée. Lemontey, dans son Étude sur Paul et Virginie, a remarqué que ces mêmes si
i-même sa principale ressource et à se faire jour par ses écrits. Les Études de la Nature, fruit mûr de cette longue retraite
apôtre au parler enchanteur. On se faisait innocent à la lecture des Études , le lendemain du Mariage de Figaro. Grimm, le spi
ait, dans des thèses en Sorbonne, Saint-Pierre à Buffon, l’auteur des Études à l’auteur des Époques. L’esprit était très-éveil
Lavoisier. Si elles avaient paru dix ans plus tard, en 95 ou 96, les Études eussent trouvé la nouvelle science déjà constatée
que de peindre. Comme science, il ne nous appartient pas de juger les Études , et nous ne hasarderons qu’un mot. C’était certes
ière de Dieu60. Son livre, et en général tous ses ouvrages depuis les Études jusqu’aux Harmonies, sont en ce sens une espèce d
savants, ce qu’il essayait d’embrasser et de deviner par un composé d’ étude ingénieuse, mais partielle, et d’inductions illus
t d’abord arc-en-ciel. L’arc-en-ciel est resté et se voit encore. Les Études , si incomplètes qu’elles paraissent à trop d’égar
Lamartine, qui nous offre tant de parenté de génie avec l’auteur des Études , est moins exclusivement un peintre, et sa poésie
te et poétique enfance dans laquelle Bernardin de Saint-Pierre et ses Études n’aient pas été une heure mémorable et charmante,
u’à moitié son pinceau dans la vérité. » Le grand succès de vente des Études mit l’auteur à même d’acheter une petite maison r
travailla à perfectionner et à enrichir les éditions successives des Études . Le roman de Paul et Virginie parut pour la premi
haumière indienne, publiée en 1791, fut introduite également dans les Études , et, à partir de ce moment, son œuvre générale pe
evée ; car les Harmonies, qui ont de si belles pages, ne sont que les Études encore et toujours. Bernardin de Saint-Pierre n’e
calme ; il ne nous paraît ni moins doux ni moins beau pour cela. Les Études donc, en y comprenant Paul et Virginie et la Chau
’exemple de Delille, dont les Jardins avaient devancé de deux ans ses Études , et qu’il avait retrouvé plus tard à l’Institut,
influence première sur les jeunes cœurs qui, depuis l’apparition des Études , s’est prolongée en pâlissant jusqu’à nous ; il n
nde exprès pour cela. » 60. La Prière à Dieu qui termine la première Étude de la Nature  : « Les riches et les puissants cro
41 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »
tait pour leurs élèves un horizon singulièrement fermé. Le Traité des Études de Rollin est un livre plein de vues larges auprè
emarqué que d’excellents esprits, qui s’étaient mis trop tard à cette étude , se sont pris à la glu et n’ont pu s’en détacher.
iante, bonne tout au plus pour ceux qui ne réussissent pas dans leurs études , il était naturel que je voulusse être ce qu’ils
oin jaloux La prêtrise était donc la conséquence de mon assiduité à l’ étude . Avec cela, j’étais sédentaire, impropre par ma f
t le premier tiers du siècle, un obscur établissement religieux ; les études y étaient faibles ; le nombre des élèves restait
mme le moins fait pour éveiller et stimuler des enfants faisant leurs études littéraires. Saint-Nicolas fut sous sa direction
qui se destinaient à l’état ecclésiastique, et où le côté profane des études était tout à fait négligé. M. de Quélen eut une v
des bonnes manières et de la dose de bon sens relatif que donnent les études classiques. Telle était aussi la mesure intellect
ce complète de théologie. On se contentait de la révérer de loin. Les études théologiques de ces hommes distingués avaient été
e choix de l’archevêque à la fonction, peu recherchée, de diriger les études des jeunes clercs. Tout lui parut à reconstruire,
nts, où le marteau ne laissa d’entier que les murs, jusqu’au plan des études , que M. Dupanloup réforma de fond en comble. Deux
main, sur la base de la piété chrétienne et des lettres classiques. L’ étude des sciences était à peu près exclue ; il n’en av
lés par des succès constants. La foi absolue de M. Dupanloup dans les études classiques se montrait en ceci. Ces études, pour
e de M. Dupanloup dans les études classiques se montrait en ceci. Ces études , pour lui, faisaient partie de la religion. La je
ration que son passé du xviie  siècle. Faibles à quelques égards, ces études de Saint-Nicolas étaient très distinguées, très l
ient ensuite, cela produit des esprits très ouverts. Je sortis de mes études classiques sans avoir lu Voltaire, mais je savais
éplorablement des guérisons des lépreux. Le souvenir de mes premières études de mathématiques, qui avaient été assez fortes, m
J’en parlais à mes condisciples, que cela faisait beaucoup rire. Ces études leur paraissaient quelque chose de tout à fait ba
quelques années plus tard. Il avait fait dans l’intervalle de fortes études bibliques ; je ne pus savoir s’il était tout à fa
est chose révélée, l’occupation capitale du chrétien n’est-elle pas l’ étude de cette révélation même, c’est-à-dire la théolog
cette révélation même, c’est-à-dire la théologie ? La théologie et l’ étude de la Bible allaient bientôt m’absorber, me donne
eues de silence l’entouraient. J’essayerai enfin de montrer comment l’ étude directe du christianisme, entreprise dans l’espri
42 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Évolution de la critique »
dans la critique un esprit autrement clair et fort ; muni de solides études scientifiques, aussi apte aux hautes généralisati
ire. Tous ces travaux marquent une tendance croissante à considérer l’ étude des œuvres littéraires comme un département des s
alyse. M. de Voguéci est essentiellement un moraliste dans ses belles études sur les écrivains russes. La critique d’art n’a r
t 1895 ses articles du Temps dans une série de 10 volumes intitulés «  Etudes critiques sur la littérature contemporaine », pub
stitut, puis de l’Académie française (1874), a notamment consacré des études à la littérature européenne (Pétrarque, Shakespea
renvoyons en particulier à Brunetière, « Classiques et romantiques », Etudes critiques sur l’Histoire de la Littérature frança
chette, 1890. Deschanel, de plus, et en toute logique, a consacré des études aux moralistes du xviie  siècle, au théâtre de Vo
rnal des Débats, ce fils d’instituteur du Loiret publia de nombreuses études critiques qui furent réunies et publiées dans les
les Lemaître : « un don d’ubiquité familière ». Actes de la journée d’ études de l’Université d’Orléans (3 décembre 2010), text
allemand d’Einfühlung (empathie). Elle fut surtout reconnue pour ses études consacrées à la Renaissance italienne. (NdE) cn.
43 (1880) Goethe et Diderot « Introduction »
Introduction I Ces deux études sur Gœthe et Diderot ont été publiées séparément,
ne ! Et fatalement on y a pensé. L’auteur de ce livre est arrivé de l’ étude sur Gœthe à l’étude sur Diderot, qui l’a complété
n y a pensé. L’auteur de ce livre est arrivé de l’étude sur Gœthe à l’ étude sur Diderot, qui l’a complétée… Seulement, tout d
l’Allemagne victorieuse. Publiée immédiatement après nos défaites, l’ étude sur Gœthe fut regardée par les journaux allemands
de l’Allemagne sur la France, de sorte que, littéraire ou non, cette étude sur Gœthe va paraître une vengeance toujours.
t absolument la même chose. Gœthe, qui a remplacé l’inspiration par l’ étude , la combinaison et le remaniement perpétuel, doit
ouche à Gœthe touche à la reine ou à la hache. Un jour, l’auteur de l’ étude que voici — à propos du livre d’Eckermann qui ven
té de l’opinion écrite ici sur Gœthe ? Franchement, l’auteur de cette étude ne le croit pas. Il connaît trop la force des cho
l’admiration. » Eh bien, ni moi non plus ! J. B. d’A. 2. Voir son étude dans le Dictionnaire de la conversation 3. Voir
44 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404
est un journal tout intime, écrit par un savant pieux, qui vit dans l’ étude et dans la continuelle présence de Dieu, qui s’in
r très compétent en M. Charles Nisard, et je ne viens pas refaire une étude qui a été bien faite80. Je ne veux parler que de
de le rendre à sa patrie : après les ravages des guerres civiles, les études y étaient comme détruites, et l’on avait bien bes
n fait pour un homme de cette valeur, s’il ne le plaçait au foyer des études et en vue de tous, à Paris, et il s’aida pour cel
écrit. Le chancelier d’Aguesseau, félicitant Rollin de son Traité des études , dont le français est excellent, quoique jusqu’al
ques ; par exemple : 11 avril (1597). Mes prières, Sénèque et autres études  : après le dîner, ma leçon, le reste à l’ordinair
pouvait me décider à faire le transfuge, tu sais, ô mon Dieu, quelles études me seraient le plus à cœur : car il y a longtemps
les ennemis. Les devoirs de famille sont aussi de grands ennemis de l’ étude  : de ceux-ci, il n’ose se plaindre ; il est l’hom
du père une douleur qui s’épanche en plus d’une page. Ce jour-là les études ont tort, ce jour-là et les jours suivants ; et p
ser ; et ce n’est pas là une plainte banale. Il est très vrai que les études étaient fort tombées en France après les saturnal
yez pas que Casaubon puisse se livrer en paix et selon son cœur à ses études chéries ; non, ce qu’on demande de lui, ce que dé
ui lui appartenons et sommes de sa suite nous entrions dans les mêmes études , dans les mêmes inquiétudes que lui. Et c’est ai
Casaubon, qui, de loin, nous apparaît comme la personnification de l’ étude heureuse de l’Antiquité dans une époque faite exp
45 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « HISTOIRE de SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE par m. de montalembert  » pp. 423-443
lité avec la force de création), il est un temps de renaissance par l’ étude et par l’entente intelligente de ce qui a précédé
et xvie  siècles. Nous voilà donc, embrassant par l’esprit et par l’ étude , toute la série des âges qui ont précédé, nous fa
souci de se tirer à leur tour, par un coup d’aile sublime, de tant d’ études croissantes et de tout ce fardeau du passé, et en
se présentent aujourd’hui, notons déjà le bienfait. Ce n’est pas une étude morte et purement savante, que celle à laquelle n
celle à laquelle notre époque s’est vouée. Elle a de toutes choses l’ étude colorée et vivifiée, l’intelligence et l’amour. E
vec simplicité, il alla passer deux ans de réflexion, de douleur et d’ étude en Allemagne. Il faut, dans son introduction, l’e
rte à quinze ans, s’y mêla par une religion touchante. Dès ce moment, études , voyages sur les traces de la sainte, manuscrits
, à lui, est dominée, et, en quelque sorte, donnée par sa croyance. L’ étude , qui vient à l’appui, a pu vérifier pour lui cett
e l’histoire. J’aimerais assez, si c’était possible, qu’on fît pour l’ étude de l’histoire ce que Descartes a tenté de faire p
t pour l’étude de l’histoire ce que Descartes a tenté de faire pour l’ étude de soi-même, table rase de ses opinions antérieur
e avec ardeur. De tels écrits, qui ne sont pas seulement des œuvres d’ étude et d’érudition poétique, mais des prières et des
é au monde ; pour les philosophes, un objet d’étonnement sérieux et d’ étude sur l’abîme sans cesse rouvert de l’esprit humain
s je fais des vœux très-sincères pour que l’avenir, en me rendant à l’ étude et au silence, me permette de ne pas démentir le
46 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [I] »
graphique et des notes par M. Ch. Marty-Laveaux99 Avril 1867. Les études sur l’ancienne poésie française ont fait de grand
essine que depuis assez peu de temps : et, par méthode, j’entends une étude comparée, coordonnée, qui cherche les classements
e plus en plus, pencher le plateau en faveur du vieux poète. Dans une étude du Développement de la Tragédie en France (1862),
gné, jusqu’à Vauquelin de La Fresnaye et Mathurin Régnier. Toutes ces études convergent à vue d’œil, se croisent et se rejoign
ne langue morte. Ils ont beau vouloir se familiariser avec nous par l’ étude , toujours l’effort se trahit par quelque étranget
’établir des textes exacts, qui puissent offrir une base certaine à l’ étude philologique. L’édition de chaque poète sera acco
. Pour complément de la collection, un volume à part contiendra : une Étude générale sur la Pléiade française, indiquant « so
cardinal, qui avait été le patron de Rabelais. Il paraît que, pour l’ étude , il s’était surtout formé par lui-même, et qu’il
oma. Il était dans ces dispositions, et toutefois il s’était mis à l’ étude du droit, lorsque, revenant un jour de Poitiers,
, parce que nous ne sommes plus dans un milieu imprégné de ce genre d’ études et de ces distinctions quintessenciées qui étaien
n’ont eu encore le temps que d’embrasser et d’épouser un seul ordre d’ études , le plus noble de tous, et qui, la plupart, vont
t paru (1866), (chez Lemeire, éditeur, passage Choiseul, 47.) — Cette Étude , que nous réimprimons aujourd’hui, est extraite d
sible toutefois de ne pas remarquer l’exagération qui s’attache à ces Études ou monographies, comme on dit aujourd’hui. Ainsi
a brochure de M. Berthelin, d’une cinquantaine de pages, s’intitule : Étude sur Amadis Jamyn : son Temps, sa Vie, ses OEuvres
47 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre V. Le roman »
ous, donnent une saveur très particulière à l’ouvrage. En face de ces études réalistes sur la vie contemporaine, Flaubert nous
ent, l’observation directe étant impossible ici, il y a suppléé par l’ étude des documents qui permettaient de reconstituer la
ette hallucination fantastique est sortie tout entière d’une patiente étude de documents ; de là, justement, la froideur de l
inoise : visite des lieux et vue de tous les débris de l’art punique, étude de textes anciens et modernes, examen de toutes l
platitude réaliste du détail, le plus de fantaisie arbitraire : cette étude n’est, qu’un vieux paradoxe romantique traité par
imer. Il semblerait que l’objet principal du romancier devrait être l’ étude de l’individu en qui se continue la névrose héréd
ion ou la prétention scientifique, la fréquentation de la clinique, l’ étude de l’hystérie ici, là de la maladie de cœur, donc
fût lui qui l’eût trouvée. Enfin, M. Daudet a tenté aussi de grandes études historiques de mœurs contemporaines : le monde du
e force, une sûreté incomparables. La répression de la sensibilité, l’ étude sévère de l’objet, ne coûtaient aucune peine à Gu
rien que sa place. Mais il n’a point de goût, ni d’aptitude aux fines études psychologiques. Au fond, le roman psychologique e
populaire dans les Cévennes méridionales, mais surtout de vigoureuses études des caractères ecclésiastiques, des formes très s
2e éd. 1892 ; R. Doumie, Portraits d’écrivains ; Larroumet, Nouvelles Études de litt. et d’art. 908. Cf. ce prodigieux Parado
tragique de sa façon se connaît bien par Julia de Trécœur (1872). Les études sérieuses sont éparses surtout dans Monsieur de C
s ouvrages : Essais de psychologie contemporaine, 2 séries, 1883-85 ; Études et portraits, 2 vol., 1888 ; Sensations d’Italie,
48 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110
Nisard I Études de critique littéraire ; Études de littérature et
Nisard I Études de critique littéraire ; Études de littérature et d’histoire [I-IV]. [Le Pays, 2
quoi n’a-t-il fallu rien moins que les deux volumes que voici : — les Études de critique littéraire, — les Études de littératu
s deux volumes que voici : — les Études de critique littéraire, — les Études de littérature et d’histoire, — pour me faire une
ard, dans ce célèbre manifeste, avait pris parti pour la réflexion, l’ étude , la volonté inspirée, contre l’improvisation, la
, après avoir lu ces volumes d’aujourd’hui, dont l’importe le titre d’ Études de critique littéraire, il m’est impossible de re
ne des idées qui revient le plus sous la plume de M. Nisard. Dans ces Études de critique littéraire, à propos de l’autorité, d
Le Christianisme et sa morale acceptés résolument par l’auteur des Études de critique littéraire et des Études de littératu
ptés résolument par l’auteur des Études de critique littéraire et des Études de littérature et d’histoire, voilà ce qui fait,
hma littéraire de ce temps, il n’aurait, certes ! pas écrit, dans les Études d’histoire et de littérature, les pages sur Bossu
de jugement sensé et élevé, je ne connais que M. Nisard qui, dans ses Études de critique, en ait prononcé un sur le grand poèt
tion, M. Nisard oppose et dédouble lord Byron et la société anglaise. Étude de nuances digne de madame de Staël, et dans laqu
re M. Nisard et madame de Staël, si elle avait, comme lui, fait cette étude . La pensée, chez madame de Staël, aurait été plus
vain dans tous les détails qu’il aborde. Mais ce qui résulte de cette étude piquante, ingénieuse et profonde, c’est un Byron
49 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Deuxième cours des études d’une Université » pp. 489-494
Deuxième cours des études d’une Université (suite de la faculté des arts
les ont indiqué au talent naturel l’objet particulier qui deviendra l’ étude et l’exercice particulier du reste de la vie. Les
de mal. Livres classiques de la première classe du second cours d’ études (La métaphysique.) Il y a l’ouvrage de Clarke.
géographie et la chronologie. Je crois qu’il faudrait commencer l’ étude de l’histoire par celle de sa nation, et celle-ci
ce qui nous semble plus conforme à un véritable enseignement, c’est l’ étude des faits soumis à notre principe général : et po
toire, on a tout dit. Je désirerais qu’on diminuât la sécheresse de l’ étude du globe par quelques détails sur les religions,
phie ancienne et la géographie moderne : il n’en faut point faire des études séparées : il en coûterait si peu pour joindre au
50 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens, par M. Le Play, Conseiller d’État. »
quatre ans, il fit un voyage de six mois chaque année, et un voyage d’ étude , non une tournée de plaisir. L’hiver à Paris, il
appréciation et de notre portée : ce qui y rentre davantage, c’est l’ étude morale et sociale qu’il ne tarda pas à joindre à
Et c’est ainsi que la partie morale et sociale, menée de front avec l’ étude scientifique et technique, prenait insensiblement
leçon pour tous les réformateurs, en leur montrant par quelle série d’ études préparatoires, par quelles observations et compar
’il est ancien, il s’est pourtant demandé, en terminant cette série d’ études comparatives, comment il se faisait que le dégage
ue le second était déjà en germe dans son esprit. Il avait passé de l’ étude des métaux à celle des hommes ; il passait mainte
des discussions d’intérêt ou d’affaires, ou nous livrer à de longues études anatomiques, à l’autopsie cadavérique ou à l’auto
in-8° ; Henri Pion, rue Garancière, 8. 28. Les Ouvriers européens, Études sur les travaux, la vie domestique et la conditio
volume format atlantique, 1855.) 29. Les Ouvriers des Deux Mondes, Études sur les travaux, la vie domestique et la conditio
ssent aux autres classes , publiées par la Société internationale des Études pratiques d’économie sociale. (Chez Guillaumin, v
51 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
un Suisse, un protestant, a mêlé de fortes préoccupations morales à l’ étude des œuvres littéraires : esprit grave, solide, in
n philosophe, un savant ; il cherche des lois générales. Il donne ses études sur les individus pour une « série d’expériences 
mécanisme mental, Taine a indiqué aux psychologues un curieux sujet d’ études que quelques-uns ont récemment abordé862 mais il
56), mais surtout l’Histoire de la littérature anglaise (1863) et les études sur la Philosophie de l’art (1865-1860), voilà le
de sa philosophie : elle en fait même partie intégrante ; toutes les études littéraires de Taine sont des « observations » de
qu’il faut, en bonne critique, soigneusement dégager. Dans ses belles études sur la Philosophie de l’art, Taine, procédant tou
ce qui les distingue, la singularité personnelle de leur œuvre. Par l’ étude du métier et de la technique, il réintègre dans l
ditions : Histoire de la litt. fr. au xviiie s., 2 vol. in-8, 1853 ; Études sur B. Pascal, 1848, in-8 ; Moralistes des xvie
mission en 1850. — Éditions : Mélanges d’histoire religieuse, in-18 ; Études sur la litt. contemporaine, 9 vol. in-18 ; I Dide
e je nomme ci-dessous, il a écrit son Voyage aux Pyrénées (1855), ses études sur les Philosophes français du xixe siècle (185
52 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Introduction »
il commence à être la grande forme sérieuse, passionnée, vivante de l’ étude littéraire et de l’enquête sociale, qu’il devient
toire morale contemporaine, aujourd’hui que le roman s’est imposé les études et les devoirs de la science, il peut en revendiq
sères humaines » 8. Il va nous suffire, pour justifier notre actuelle étude , de renverser presque symétriquement les termes.
es droits arrogés. C’est ce que nous allons tenter d’évaluer. ⁂ Notre étude pivotera tout entière autour du document humain (
uffit de faire penser ». Nous n’avons donc point voulu faire de cette étude un répertoire médical de l’école naturaliste et p
53 (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238
hologues. L’enfant et le sauvage seront donc les deux grands objets d’ étude de celui qui voudra construire scientifiquement l
res de vivre et de sentir. Ce monument, ce poème, c’est le langage. L’ étude approfondie de ses mécanismes et de son histoire
e dans la psychologie, et qu’elle ne pourra de même combler que par l’ étude philologique des œuvres de l’esprit humain, c’est
ira faute de vie propre et d’originalité. Je crois avoir puisé dans l’ étude comparée des littératures une idée beaucoup plus
se conformer à l’esprit de sa nation en détournant ses disciples de l’ étude des choses divines 95. Tel est le vague des idées
a famille y disparaît comme affection en devenant institution 96. Une étude attentive des diverses zones affectives de l’espè
rrêter là est aussi peu profitable à la science que si l’on bornait l’ étude des corps organisés à examiner ce qu’ils sont à t
point de vue du devenir ; elle comprit encore la philosophie comme l’ étude de l’homme envisagé d’une manière abstraite et ab
e l’homme envisagé d’une manière abstraite et absolue, et non comme l’ étude de l’éternel fieri. La science de l’homme ne sera
l’histoire de l’esprit humain sans la plus vaste érudition et sans l’ étude des monuments que chaque époque nous a laissés ?
ne sais quelle suave médiocrité. Cela même en fait l’intérêt : aucune étude ne fait mieux comprendre l’état médiocre de l’esp
ne comme une autre ; elle a le droit qu’on s’occupe d’elle. De telles études ont peu de valeur sans doute au point de vue esth
l. De même la psychologie de l’humanité devra s’édifier surtout par l’ étude des folies de l’humanité, de ses rêves, de ses ha
ire littéraire. J’espère pourtant faire sortir de cette insignifiante étude quelques traits curieux pour l’histoire de l’espr
es résultats plus curieux que n’importe quelle littérature moderne. L’ étude scientifique des peuples sauvages amènerait des r
’au point de vue de la science positive il n’y a rien à gagner dans l’ étude de l’Orient. Quelques heures données à la lecture
même serait à peine un motif suffisant pour donner de la valeur à ces études . Car d’abord l’histoire ancienne de l’Orient est
ts pour la connaissance des littératures anciennes, et surtout pour l’ étude comparée des idiomes. Rien n’est inutile quand on
la médiocrité n’a de valeur que dans le tout dont elle fait partie. L’ étude des littératures anciennes de l’Orient a-t-elle d
s œuvres de l’humanité. Il ne faut pas chercher d’autre sens à tant d’ études dont le passé est l’objet. Pourquoi consacrer la
x domestiques sans soupçonner les hauts problèmes que lui a révélés l’ étude des mollusques et des annélides. Ainsi ceux qui n
54 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Taine » pp. 231-243
M. Taine L’Idéalisme anglais, étude sur Carlyle. — Le Positivisme anglais, étude sur
L’Idéalisme anglais, étude sur Carlyle. — Le Positivisme anglais, étude sur Stuart Mill. [Le Pays, 5 juin 1864.] I
lence momentané de la Critique et de la Littérature. Il a publié deux Études assez courtes, mais très substantielles, qu’il a
e son volume sur la littérature de l’Angleterre actuelle, et ces deux Études , dont l’une traite de l’Idéalisme et l’autre du P
ur mieux que cela, et j’aime à en trouver une preuve de plus dans ses Études d’aujourd’hui. La moquerie n’y est pas, la moquer
e une inspiration sincère et primesautière de son esprit. De ces deux Études , la meilleure pour moi est celle qui porte le nom
ilosophiques qui me gâtent M. Taine y sont moins exprimées que dans l’ étude sur Stuart Mill, mais surtout parce que, l’écriva
que position dans le monde au regard de beaucoup d’esprits. Jusqu’à l’ Étude sur Stuart Mill, où il s’affirme davantage, l’aut
55 (1865) Du sentiment de l’admiration
s, digne tout au plus de ceux qui, loin de ces sanctuaires des fortes études , s’imaginent découvrir le goût dans un manuel et
ette intrépidité de bonne opinion » qui supprime la sage lenteur de l’ étude . Vous êtes pour la plupart appliqués, réfléchis,
le qui le guide. C’est qu’un tel élève a compris le secret des hautes études , ce secret que nous cherchons à vous faire entend
déal dans les chefs-d’œuvre de l’art est la fin supérieure des vraies études , il faut bien un peu de cette folie dont je parla
enthousiastes dans le domaine plus restreint et si large encore de l’ étude , et ce ne sera plus une faible élite de disciples
, le bon fut de tout temps camarade du beau. Or quiconque se voue à l’ étude zélée des maîtres fait abdication d’un esprit de
.   Ne vous découragez donc pas dans cette poursuite de l’idéal par l’ étude , mais plutôt rappelez-vous une légende dont je ve
56 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80
uer, s’abaisser, s’anéantir. Les rares lecteurs qui s’inspireront des études sévères ne se soucieront plus des entrefilets tin
a développé la critique anecdotique et la littérature de documents. L’ étude « des milieux spéciaux » menace de tout submerger
re de ses jugements.   M. André Beaunier est l’auteur d’un recueil d’ études sur la Poésie Nouvelle : en réalité une apologie
hane Mallarmé, des pages d’une intelligence singulière, sa dernière «  Étude  », De Watteau à Whistler a soulevé une curiosité
sité générale. L’œuvre vaste de M. Mauclair échappe au cadre de cette étude . Elle a reflété trop de beautés diverses pour que
e sévère, nuancée, combative. La Lanterne de Diogène est un recueil d’ études d’apparence achevée. Avec un réel souci d’art plu
sultera avec fruit l’Au-delà des Grammaires. Les concises et précises études de M. Jean de Gourmont valent qu’on s’y intéresse
autant qu’essayiste, M. Jean Mélia, devraient être compris dans cette étude , mais nous retrouverons ailleurs tous ces noms et
ne négligerons pas M. Achille Segard : Il avait publié deux volumes d’ études à la fois sévères et fines, avait l’un des premie
us avons tracé les débuts, manifesta de bonne heure son goût pour les études précises. Il n’entrait point dans le cadre de not
osophiques se rapportant à la période que nous étudions en dehors des études de MM. Jules de Gaultier et P. Lasserre sur Nietz
endance finlandaise et nous lui sommes redevables de traductions et d’ études sur la littérature de ce grand-duché. M. Henri M
ud. 24. Essai sur le Naturisme. 25. Nous ne pouvons terminer cette étude sans mentionner la revue La Chronique (Ancienne C
57 (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Gaston Paris et la poésie française au moyen âge »
ittoresque et il me fait éprouver que j’ai un bon cœur. Joignez que l’ étude du passé est souvent une excellente leçon de sage
. Je dirai donc un mot sur l’écrivain, puis un mot sur l’objet de ses études . M. Gaston Paris a d’abord, au plus haut degré, l
e d’admission plus indispensable que l’habileté. Ainsi comprises, les études communes, poursuivies avec le même esprit dans to
nsigeances : … Il y a au cœur de tout homme qui aime véritablement l’ étude une secrète répugnance à donner à ses travaux une
, il l’est autant qu’aucun professeur de l’École des chartes. Lisez l’ étude sur le Pèlerinage de Charlemagne, où il établit l
double d’un historien et d’un philosophe. Regardez-y de près : cette étude des transformations d’un vieux récit populaire co
l’œuvre glorieuse d’un Mommsen ou d’un Renan. Et que dirons-nous des études où M. Gaston Paris n’expose que des idées général
stueuse et si pleine, songeons qu’elle résume tout un amoncellement d’ études spéciales, minutieuses, insignifiantes, sans lesq
uestion qu’on se pose toujours dès qu’on a pris quelque intérêt à ces études  : — Sans la Renaissance, provoquée par la connais
présenter des états d’esprit et de conscience différents du nôtre ; l’ étude de l’histoire, la multiplicité des expériences fa
58 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
C’est à Hobbes, Hume et Hartley qu’il faut rapporter l’origine de ces études sur l’enchaînement de nos idées. La découverte de
ndamentales de l’intelligence. Cet examen préalable est, au fond, une étude analytique de la conscience170. « Le mot conscie
raction, du raisonnement et l’association entre les semblables. Cette étude analytique de la conscience est, comme on le voit
une disposition appelée croyance. III En abordant maintenant l’ étude des diverses formes de la loi d’association, je c
ous saisissons les ressemblances dans les successions. Ainsi dans les études d’embryologie, on reconnaît le même être à traver
e même être à travers les différentes phases de son évolution. Dans l’ étude comparative des constitutions sociales et politiq
de tout ce qui lui a été présenté dans le cours de l’expérience. » L’ étude sur l’association constructive ou théorie de l’im
, t. II, p. 512. 169. Voir pour l’histoire de la question, Mervoyer, Étude sur l’assoc. des idées, et Hamilton dans son édit
l’assoc. des idées, et Hamilton dans son édition de Reid. 170. Cette étude se trouve dans trois endroits de l’ouvrage de M. 
ons est examiné séparément, puis dans ses rapports avec les autres. L’ étude sur la loi de contiguïté ne tient pas moins de 13
59 (1875) Premiers lundis. Tome III « Du point de départ et des origines de la langue et de la littérature française »
r des années, des lustres devant soi, pour aller s’embarquer dans une étude conçue et tracée sur cette échelle et dans cette
an du Midi20. » Tel est l’état général des choses au moment où notre étude proprement dite commence. Il y a quelques années,
econnu. Mais depuis lors, depuis une dizaine d’année ? surtout, cette étude de nos origines linguistiques et littéraires, qui
rteurs de l’antiquité, maisralliés, bien qu’un peu tard, à la vieille étude nationale, et organisateurs d’emblée (grâce à leu
hez nous qu’en Italie, vint donner un tout autre cours aux idées, aux études , et communiquer un véritable rajeunissement aux e
s osent passer le seuil, et que l’on ne reconnaît plus. On laissait l’ étude de la barbarie aux Du Gange, aux Baluze, aux érud
mmencèrent à entrer petit à petit, par un point ou par un autre, dans étude de notre passé ; mais Sainte-Palaye surtout, Sain
rmis la théologie polémique, il y ait rien d’aussi rebutant que cette étude  : il est heureux que quelques gens veuillent s’y
rigines de ces langues nouvelles, si recherchées par Sainte-Palaye. L’ étude de ces dernières ne devait être, un jour, tout à
ots, les analogies cachées, en un mot l’ organisation de leur sujet d’ étude , ils ne s’en doutent pas. Je les ai déjà appelés
é d’ouvrir (sinon d’accomplir), pour son idiome favori, le cercle des études méthodiques qu’il ne s’agissait plus que d’appliq
tré) « que c’est un des plus grands services qui aient été rendus à l’ étude de notre vieil idiome. Sans cette clef, tout est
i a nui ; il cherchait toujours et il n’en finissait jamais. Pour ces études de littérature de moyen âge, il s’était levé plus
elle, Gustave Fallot, le premier chez nous, entreprit de donner à des études jusqu’alors partielles, éparses, fragmentaires, u
n les parlait. » C’est là, après quinze ans d’intervalle et dans des études encore si mobiles, une confirmation remarquable,
is étranger aux vraies méthodes, et qui, « dans tout ce qui tient à l’ étude des langues, s’est fait remarquer par de bonnes i
sant boutade à boutade, se déclara contre les patois et en proclama l’ étude inutile. Par une singulière contradiction, il com
gnaler le progrès qui s’est fait depuis Fallot dans ces intéressantes études . Je le rapporterai volontiers au nom de M. Littré
uivre maintenant son exemple31. » Fuchs, qui a consacré un livre à l’ étude de la transmission du latin aux langues romanes,
and ils sont maniés et appliqués par des hommes de talent et de forte étude , il reste toujours de certains points acquis et d
jour peut-être, s’y applique et se fasse honneur à son tour dans ces études ingénieuses et sévères qui exigent, vous le voyez
l ne me semblait qu’elles supposent entre d’aussi estimables hommes d’ étude plus de dissidences qu’il n’en subsistera après é
60 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Introduction »
ccupés de caractériser et de définir la méthode qu’ils appliquent à l’ étude des faits sociaux. C’est ainsi que, dans toute l’
re du Cours de philosophie positive, voilà donc, à peu près, la seule étude originale et importante que nous possédions sur l
s de Bordeaux, nous ayant permis de nous consacrer de bonne heure à l’ étude de la science sociale et d’en faire même la matiè
juger ainsi de l’orientation que nous voudrions essayer de donner aux études de sociologie. 9. Système de Logique, l. VI, c
61 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »
d’année de philosophie, la philosophie étant, d’après la division des études ecclésiastiques, réservée pour le grand séminaire
siastiques, réservée pour le grand séminaire. Après avoir terminé mes études classiques dans la maison dirigée si brillamment
ochée et plus difficile à tromper. Les anciens qui avaient fait leurs études à la Sorbonne avant la Révolution tenaient hautem
monde un christianisme revu et adapté à leurs idées. Voilà pourquoi l’ étude (dirai-je la réforme ?) sérieuse du christianisme
du fond des choses. La théologie y est tout, et, si la direction des études y manque de force, c’est que l’ensemble du cathol
ver qu’une telle réserve est presque exagérée. Elle nuit sûrement aux études . Mais, quand on y a réfléchi, on trouve que ce re
esseur de mathématiques dans l’Université. Comment associa-t-il à des études qui, selon nous, excluent la foi au surnaturel, u
l’appliqua tout d’abord aux cours de sciences, qui, dans le cadre des études ecclésiastiques, sont l’accompagnement nécessaire
sque en faisant sa classe. Il détournait tout à fait ses adeptes de l’ étude . Et pourtant il restait en lui des parties de l’e
M. de Lamennais. Je m’abandonnai ainsi sans scrupule à mon goût pour étude . Ma solitude était absolue. Pendant deux ans, je
Lyon. Ce nom vient de ce que le livre fit partie d’un cours complet d’ études ecclésiastiques rédigé il y a une centaine d’anné
dans l’Université, nous récitait M. Cousin ; un autre, qui avait des études historiques assez étendues, nous disait Augustin
plus vivement encore ; nous ne voyions pas bien l’insuffisance de ses études et la fausseté de son esprit. Mes lectures habitu
Il perdait peu d’occasions de traiter de fadaises et de futilités les études si estimées des nicolaïtes. M. Dupanloup, dont le
fait à la foi. Il s’anima singulièrement, me reprocha mon goût pour l’ étude . La recherche !… à quoi bon ? Tout ce qu’il y a d
on voudra l’appeler. Le regret de ma vie est d’avoir choisi pour mes études un genre de recherches qui ne s’imposera jamais e
rai, dans le prochain récit, l’ardeur avec laquelle je me mis à cette étude et comment, par une série de déductions critiques
comme s’il avait le droit d’avoir une opinion sur des matières dont l’ étude demande tant de lumières et consume tant d’années
62 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134
vers dans son enfance. L’on enflammait de mille manières le goût de l’ étude  ; et les éloges flatteurs qu’obtenaient les disci
t les philosophes à franchir les grandes difficultés que présentait l’ étude , avant que la méthode et la généralisation en eus
angage. Les anciens sont plus forts en morale qu’en métaphysique ; l’ étude des sciences exactes est nécessaire pour rectifie
confondent de même les rangs dans la morale, ils placent l’amour de l’ étude sur la même ligne que l’accomplissement des premi
es : c’était au perfectionnement de cette existence politique que les études des philosophes s’attachaient exclusivement. Plat
nt point de secours ; il fallait qu’ils fussent universels dans leurs études . Ils ne pouvaient donc aller loin dans aucun genr
supérieurs dans la connaissance de l’art social que dans toute autre étude intellectuelle. Il faut que la pensée soit averti
63 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXII. »
Chapitre XXII. Poésie lyrique dans le Nord ; omissions forcées. —  Étude de cette poésie, sous le type britannique. — Chan
s créations ou du moins les nouvelles théories sorties de cette libre étude , ont trouvé d’habiles interprètes et d’habiles cr
a passion politique, ne la firent naître cette fois. Elle sortit de l’ étude et de la méditation, dans une vie obscure, mais l
ctive, il ne vécut que pour la perfection de l’art, la curiosité de l’ étude et la paix solitaire du cœur. Cette belle poésie
n architecture, ses arts, son imagination et ses ruines : et de cette étude si vaste, si variée, entretenue par les voyages e
e fit pas même une première leçon, tout occupé qu’il était d’immenses études préparatoires, et retenu par cet embarras toujour
les types frappés de la main du génie. C’est sur ce fonds si riche d’ études et de souvenirs que passa par moment le souffle d
is, cependant, était musicien aussi. Il avait, dans la variété de ses études , compris la théorie de cet art, et il chantait av
re du studieux reclus de Cambridge. Nul doute cependant sur la grande étude que l’un avait faite de l’autre, et sur quelques
a lyre et un front touché du rayon de feu. Mais ce n’est encore que l’ étude contemplative de l’artiste ; ce n’est pas l’ode é
64 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Littré. »
t qui l’ont suivi de plus près. I. Sa Naissance. — Ses Parents. — Ses Études . — Première Carrière. — Premiers Écrits. Maximili
et inflexible. Cependant il profitait de ses moments de loisir pour l’ étude  ; il avait assemblé une très bonne bibliothèque e
it alors fort rare. Ce père, en un mot, avait le sentiment des hautes études . Il mérita que, dix ans après sa mort, M. Barthél
chet paternel, et à qui son père avait transmis toute sa passion de l’ étude par le sang à la fois et par l’exemple. Il réunis
ement parler, le monde dans la maison Littré ; c’était une officine d’ étude , un laboratoire : domus mea, domus orationis. Émi
ination. Au sortir de chez M. Daru, il se mit à la médecine, et cette étude devint désormais la principale branche à laquelle
ant huit années, il se consacra d’ailleurs, presque sans partage, aux études médicales et aux préparations pénibles qu’elles e
et d’un Discours de W. Herschell, fils de l’illustre astronome, sur l’ Étude de la philosophie naturelle, un très bel article
versions commandées par la nécessité, il avait repris la suite de ses études médicales. Il mêlait la pratique à la science. Il
retirée et tranquille comme celle du poète romain. Une vie entière d’ étude , accompagnée de lumière et de poésie, l’avait por
la main, a rabattu beaucoup de ces vagues espérances et a simplifié l’ étude par la critique. Du véritable Hippocrate, à le pr
s les plus diverses d’une vie traversée, il ne cessa de se livrer à l’ étude des lettres et des sciences, et il forma ses enfa
de goût, et qui périt pour s’être livré avec trop d’imprudence à des études d’anatomie : comme Bichat, il mourut des suites d
néral est vrai, à mettre parfois trop d’ordre et de régularité dans l’ étude qu’il a faite des éléments divers du passé, n’est
abord, et il n’y a que bien peu de temps que nous épelons Spinoza. V. Études sur la langue française, les origines, l’étymolog
. Littré dans les Introductions qui précèdent son Dictionnaire et ses Études sur la langue. C’est en lisant ces morceaux de fo
en il est vrai de dire qu’il a organisé véritablement chez nous cette étude du français à tous les âges. VI. Objections sur l
nts, un ignorant sagace ou un sceptique allant à l’aventure en chaque étude , s’y éveillant chaque jour d’une vue matinale, re
la méthode en tout : c’est un physiologiste et un organicien en toute étude  ; être médecin est son vrai caractère scientifiqu
plus docte, au point que les lettres elles-mêmes et toutes les bonnes études me paraissent en danger avec la vie d’un seul hom
n’a pas tardé à paraître. 62. J’ai écrit moi-même, sur ce sujet des études relatives à notre vieille langue, un travail spéc
65 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
sortira du monde intérieur avec des forces nouvelles pour reprendre l’ étude des faits historiques : en continuant de chercher
n par l’autre le sens individuel et le sens commun, embrassera dans l’ étude de l’homme celle de l’humanité tout entière. Cett
a perpétuité contre les protestants, et par conséquent recommandait l’ étude de l’histoire et des langues. Les sciences qui, a
d’un pauvre libraire, en 1668, reçut l’éducation du temps ; c’était l’ étude des langues anciennes, de la scholastique, de la
comme on l’avait fait à la renaissance des lettres. Fortifié par ces études profondes, il osa attaquer le cartésianisme, non-
attaqués avec plus de force et de modération : l’éloignement pour les études historiques, le dédain du sens commun de l’humani
voré une partie considérable de la tête, il a renoncé entièrement aux études , et a envoyé au père Louis-Dominique, si recomman
e qui suit :] « Vico bénissait ces adversités qui le ramenaient à ses études . Retiré dans sa solitude comme dans un fort inexp
èbre jurisconsulte ; ce moment décida de sa vie…… « Dès ces premières études , Vico était charmé en lisant les maximes dans les
d’un droit universel, et du bonheur avec lequel il devait éclairer l’ étude de la jurisprudence romaine par celle de la langu
lle de la langue latine. » Il nous a fait connaître la marche de ses études pendant les neuf années qui suivirent cette époqu
r du droit canonique. Pour mieux comprendre ce droit, il entra dans l’ étude du dogme ; cette étude devait le conduire plus ta
our mieux comprendre ce droit, il entra dans l’étude du dogme ; cette étude devait le conduire plus tard à « chercher un prin
de Virgile avec celle des modernes, le déterminèrent à se livrer à l’ étude de la littérature latine qu’il associa à celle de
ur le livre même. Lisant ensuite, dans l’Art poétique d’Horace, que l’ étude des moralistes ouvre à la poésie la source de ric
r le plus souvent dans les livres élémentaires de droit. « Dans cette étude , il observa bientôt que la jurisprudence romaine
géométrie pour les mieux entendre ; mais il ne poussa pas loin cette étude , pensant qu’il suffisait de connaître la méthode
ue latine, il se détermina à en faire un des principaux objets de ses études  ; pour mieux s’y livrer, il abandonna le grec, et
ie descend aux applications de la vie civile ; il y traite du but des études et de la méthode qu’on doit y suivre, des fins de
cquérir de véritables lumières. — 1704. Quiconque veut trouver dans l’ étude le profit et l’honneur, doit travailler pour la g
issance de notre nature déchue doit nous exciter à embrasser dans nos études l’universalité des arts et des sciences, et nous
de âme, d’un génie courageux qui ne craint point d’embrasser dans ses études l’universalité des connaissances, et qui veut don
si ce n’est l’auteur d’une brochure récemment publiée sur l’état des études en Allemagne et en Italie. — En France, M. Salfi
66 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre II. Clément Marot »
de Bretagne. — 1. Le roi François Ier. Humanisme, hellénisme : libres études et raison indépendante. Erudits et traducteurs. —
nnés comme exemples de tragédies. Les dominicains, pour l’intérêt des études théologiques et de leurs missions lointaines, sem
e fut pas remplacé. On continua d’étudier exclusivement le latin. Les études littéraires refleurissaient depuis la fin du xive
rinal d’Alexandre de Villedieu (fin du xiie s.) demeure la base de l’ étude de la langue latine jusque vers 1514, où l’expuls
jusqu’à Marot, si peu érudit, qui ne se plaigne de l’insuffisance des études  : En effet, c’étoient de grans bestes Que les ré
tion antique. Des hommes studieux qui avaient achevé l’ancien cycle d’ études se remettaient à l’école. Budé avait vingt-quatre
de telles rancunes exprimées après vingt ans attestent bien qu’avec l’ étude des anciens se développe une conception absolumen
ienne ; mais ils ne pensaient point avoir de raison d’exclure de leur étude les textes qui sont la base de la foi. De là les
II avaient donné quelques marques de bonne volonté aux promoteurs des études antiques ; Louis XII avait fait de Lascaris un am
ue, selon son idée du prince accompli, il estimait devoir prendre aux études  : il rêva des établissements fastueux, dont le ma
onna des leçons d’hébreu, et à quarante ans elle poursuivait encore l’ étude du grec avec Duchâtel. Dans sa litière, où cette
amme sont des genres antiques. Cependant Marot n’est point un homme d’ étude et de cabinet. Ce n’est point par la lecture et l
67 (1890) L’avenir de la science « Sommaire »
de l’histoire des origines du christianisme. Autre exemple tiré de l’ étude des littératures de l’Orient. Les études oriental
isme. Autre exemple tiré de l’étude des littératures de l’Orient. Les études orientales en apparence insignifiantes. Elles n’o
ente l’humanité est beau. Esthétique humanitaire. Elle préfère pour l’ étude les littératures primitives. La vraie esthétique
, bannie de l’usage, reste sacrée, savante, classique. Nécessité de l’ étude de la langue et de la littérature anciennes. Les
éorie de l’épopée et de la poésie primitive. Théorie des mythologies. Étude comparée des religions. Nouvelle manière de les c
elle manière de les critiquer. L’esprit humain a tout fait. Combien l’ étude des religions est indispensable à la vraie psycho
luence des races. Difficulté de comprendre ces œuvres d’un autre âge. Étude comparée des langues. Philosophie qu’on en a tiré
68 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. James Mill — Chapitre III : Sentiments et Volonté »
eux seuls ont essayé de la traiter à fond, notre auteur et M. Bain. L’ étude de ce dernier, probablement la plus ample et la p
e, et c’est la doctrine de l’association qui fait encore le fond de l’ étude sur les sentiments. Le mode d’exposition est égal
émotions manque dans l’ouvrage. On y chercherait aussi vainement une étude des appétits et des instincts, et le chapitre sur
e de les mal appliquer. » Les motifs nous conduisent à la volonté. L’ étude sur la volonté, très suffisante à beaucoup d’égar
52. C’est l’habitude des philosophes anglais de comprendre, dans leur étude des phénomènes affectifs, celle des plaisirs et p
re que deux pages. (Emot. and Will, ch. vi.) Les Allemands font cette étude . Voir Wundt, tome II, p. 218 à 311. 53. Tome II,
entrer dans l’agréable. M. John Stuart Mill, note 48, renvoie, pour l’ étude de la question, à John Ruskin, qui fournit, dit-i
, implique en quelque mesure le sacrifice. 59. Nous trouverons cette étude sérieusement faite dans M. Bain. 60. Le philosop
69 (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190
porain, répercussion plus ou moins étroitement associée au réveil des études historiques, ainsi qu’à l’examen des forces qui,
mémoires et de l’autobiographie, et qui resteront comme de ferventes études lyriques d’art religieux. La Cathédrale, Sainte L
et, d’autre part, le renouveau de curiosité qui s’est porté vers les études historiques avec une force impétueuse dont le suc
ochetage et de mouchardise. Ses romans qui appartiennent au genre des études sociales étaient fatalement exposés à présenter q
t et irrésistible vers les humbles à qui l’existence est dure, vers l’ étude de leurs joies fugitives et de leurs longues souf
ans le Fardeau, publié récemment et longtemps après le Bilatéral, une étude inquiète et poignante de la pauvreté honteuse, ét
e Bilatéral, une étude inquiète et poignante de la pauvreté honteuse, étude dont l’inspiration se relie à celle d’un de leurs
tif a remplacé l’impressionnisme aux notations ultra-modernistes. Des études purement historiques, où la psychologie s’est int
u’il a développées à l’exclusion presque de toute autre dans ses deux études les plus typiques et les plus considérables, — l’
la littérature française depuis la disparition du grand ancêtre. Les études de caractère y sont pénétrantes, les tableaux de
ranche sur les aspects mouvementés et un peu théâtraux de la première étude . La lutte ici se concentre presque uniquement dan
risme dégénéré. À côté de ce mouvement, on découvre une très curieuse étude psychologique de la « popularité ». Leurs figure
à la grossièreté du roman-feuilleton. « L’amour, a-t-il dit dans une étude sur les Personnages de roman, n’est que l’épisode
ému et sensible de M. René Bazin. M. Henry Bordeaux a débuté par des études de critique psychologique et intuitive, où déjà s
ges fortes (Frédérique et Léa), œuvres dans lesquelles il passait à l’ étude du problème féministe et se faisait connaître com
eur et madame Moloch, M. Marcel Prévost s’est adonné à une ingénieuse étude comparative des deux tempéraments opposés que l’A
e, et le moins contestable de ses attraits. Eugène Gilbert. 1. Études de littérature française, 5e série, par René Doum
70 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181
dispositions fussent de bonne heure bien décidées, et son amour de l’ étude bien ardent, pour pouvoir lutter contre de tels a
s encore, des amorces d’un monde trop présent et pour diversifier ses études , M. Ducloz-Dufresnoy l’envoya en Angleterre suivr
nt par Greuze, menant de front les plaisirs et le travail, ardent à l’ étude , au monde, à la société, sensible aux passions, p
tions intimes avec M. Latreille le portaient, vers le même temps, à l’ étude des insectes, particulièrement des araignées (les
ellules séparées. « Réaumur, entraîné par l’attrait que lui offrait l’ étude d’autres abeilles plus industrieuses, n’avait jet
ermis en matière de citations. Ce n’est que graduellement, et par une étude de plus en plus délicate, qu’on est arrivé à bien
art heureux des citations mêmes. Avec un zèle et un goût si louable d’ étude et de retour aux sources, il n’a pas eu le sentim
e dont le sujet est cher à tous ceux qui ont retenu quelque chose des études de l’Antiquité, une Histoire de la vie et des poé
commode ». Il ne s’agit donc plus que d’aller jusqu’à Vitré. Dans son étude sur La Bruyère, M. Walckenaer a retrouvé l’indica
71 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — III. (Suite et fin.) » pp. 454-472
s mon dessein de montrer de tout temps en lui l’homme de travail et d’ étude , je noterai, à cette date de 1812, une seule part
entiment élevé et délicat s’y mêlait, ce charme intérieur attaché à l’ étude toute désintéressée des lettres et dont nul n’a j
oins calmes appellent trop souvent une disgrâce. Douce puissance de l’ étude qui ne permet de connaître ni le poids du temps,
ser tout ce qui lui appartient de bonheur et de dignité ! L’espèce d’ étude pourtant à laquelle il demanda tout d’abord une c
es institutions avaient quelque chose de singulier ; il a pensé que l’ étude de l’histoire et des institutions de ce peuple po
province, le déterminèrent à la choisir pour le sujet premier de son étude . Il n’a donc point prétendu se cantonner dans la
hommes : je ne songe qu’à l’unité dominante qu’on aime à voir dans l’ étude d’une vie, à cette lumière principale qui tombe s
omplet, l’art antique et fin s’y retrouve. Contentons-nous d’y voir l’ étude excellente. Je n’ai pas tout dit, mais je suis ar
esque plus avoir été qu’un accident : J’ai trouvé, disait-il, dans l’ étude des lettres, au bout d’une vie déjà longue et tra
telle sorte que je suis peut-être redevable, en fin de compte, à mes études d’Horace et de Cicéron, du peu de succès que j’ai
72 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Troisième faculté d’une Université. Faculté de droit. » pp. 506-510
l ; 8° Un professeur de procédure civile et criminelle. Le cours des études sera de quatre années, et chaque année les étudia
tudiants prendront les leçons de deux professeurs. Première année d’ études . Ils suivront le professeur de droit naturel e
age d’Hoffman a le même titre97 et le même objet. Deuxième année d’ études . Les étudiants prendront les leçons du profess
y aura toujours un cours du droit civil ouvert. Quatrième année d’ études . Les étudiants reviendront sur leurs leçons de
ment. A la fin d’une première, d’une seconde, d’une troisième année d’ études , les élèves ne seront point admis à l’année suiva
73 (1890) L’avenir de la science « VI »
ir jamais l’exercer. De là le discrédit où est tombée toute branche d’ études qui ne sert pas directement à l’instruction class
on. Les meilleurs juges reconnaissent que, de toutes les branches des études philologiques, l’Orient, l’Inde surtout, peuvent
du savoir, portant jusqu’à la mysticité la plus exaltée le culte des études nouvelles dont ils enrichissaient l’esprit humain
a faire concevoir sous son véritable jour ? Les livres sérieux et les études paraissent ainsi n’avoir de sens qu’en vue de l’é
leur importance, ont mérité d’être choisies pour servir de bases aux études classiques. La mode n’est pas aussi sévère contre
ases aux études classiques. La mode n’est pas aussi sévère contre des études d’une moindre portée, mais qui n’ont pas l’inconv
taines parties de la science, et en particulier de la philologie, aux études classiques comme quelque chose d’accessoire et d’
74 (1889) La critique scientifique. Revue philosophique pp. 83-89
equin a voulu fonder la critique scientifique et donner le plan d’une étude complète d’esthopsychologie : il proposait ce nom
le-ci n’y est pas définie expressément, et la question vise surtout l’ étude psychologique du poète. Un critique littéraire es
qu’un « faible indice de joie ou de douleur ». Mais il est parti de l’ étude des œuvres complexes, il a négligé les cas simple
ode, que l’homme intellectuel2 ; car elle consiste à subordonner, à l’ étude des caractères mentaux, celle des caractères phys
lles, leurs patries, leurs milieux, l’esthopsychologie, un ensemble d’ études particulières de cette science, sont appelés à vé
un homme visible sur le schéma de son intelligence » (p. 180). Mais l’ étude des grands hommes permettra, en vertu de son prin
ication faite à Victor Hugo dans l’appendice du livre même. Un plan d’ étude ne saurait, d’ailleurs, constituer une science no
75 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « A. P. Floquet »
A. P. Floquet Études sur la vie de Bossuet jusqu’à son entrée en fonct
tte Vie de Bossuet qui le conduisit à l’Académie. En ce temps-là, les études historiques et biographiques n’avaient pas le deg
e sa modestie le cache avec un goût parfait sous ce nom respectueux d’ Études , ce livre, d’une érudition vaste et détaillée, n’
aussi que tout Massillon était dans son Petit Carême) ; l’auteur des Études est allé plus loin. Il a montré, par une foule de
de la France. Là, il vécut préoccupé des soins de son canonicat et d’ études dont le fond n’a jamais peut-être été touché que
et d’un charme aussi pénétrant. La faute n’en est pas à l’auteur des Études , mais à Bossuet lui-même, à cette mine d’or fouil
esse », a dit saint Bonaventure, qui a devancé Lavater ; l’auteur des Études n’a aucune des ambitions qui n’auraient pas manqu
76 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « M. Charles Magnin ou un érudit écrivain. »
le désignent à l’estime de quiconque reprendra la suite de ces mêmes études . Il sera consulté, accepté ou contredit, mais cer
e originelle, était un des traits de sa nature. Il fit de très bonnes études sous l’Empire, études toutes littérales, telles q
des traits de sa nature. Il fit de très bonnes études sous l’Empire, études toutes littérales, telles qu’on les faisait alors
emploi modeste et pour lors assez peu assujettissant, à la source des études et des lectures. Il en profitait en esprit curieu
icles littéraires de M. Magnin, quelques-uns de loin en loin, sur les Études historiques de Chateaubriand, sur l’Histoire de l
la Faculté des lettres (1834-1835), il fut amené à choisir un sujet d’ études qui ne rentrât pas trop dans les matières si dive
débuts ! qu’il avait donné de belles et grandioses espérances ! que d’ études fortes il avait entreprises et entamées vaillamme
s de lui, quelques éclairs d’autrefois, bien des restes de ses fortes études du commencement. Lerminier, en ses heures de plén
dans la pensée du pieux auteur qu’une imitation toute littéraire, une étude classique sans aucune idée de représentation. Le
ux, ils l’ont eu, ils l’ont défriché patiemment. Venu tard dans cette étude et à leur suite, je recueillais les fruits de leu
re. La physionomie de l’homme m’y invite, et le cadre également. Si l’ étude , en effet, a des douceurs qui ont souvent été cél
agnificences. Rien qu’en y entrant, le respect et le génie des graves études vous saisissaient ; l’air qu’on y respirait n’éta
de promenade solitaire au Palais-Royal, il rentrait, se remettait à l’ étude  : il recommençait sa journée, et là c’était un tr
t-ce que d’une ligne : voilà quelle était l’inspiration et l’âme de l’ étude pour M. Magnin. Je ne le plaindrai point d’avoir
77 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »
tudieuse à accomplir envers une mémoire. Si pourtant l’objet de notre étude ce jour-là, et en quelque sorte de notre dévotion
ait procureur du roi au bailliage. Le jeune Prévost fit ses premières études chez les jésuites de sa ville natale, et plus tar
nq ou six ans dans les pratiques religieuses et dans l’assiduité de l’ étude  ; nous le verrons plus tard en sortir. Ainsi cett
èrent longtemps pour lui des erreurs trop vives, c’était un mélange d’ étude et de monde, de religion et d’honnête plaisir, do
cherchai ma consolation durant cinq ou six ans, dans les charmes de l’ étude  ; mes livres étoient mes amis fidèles, mais ils é
res étoient mes amis fidèles, mais ils étoient morts comme moi ! » L’ étude en effet, qui, suivant sa propre expression, a de
a des douceurs, mais mélancoliques et toujours uniformes ; ce genre d’ étude surtout, héritage démembré des Mabillon, austère,
l dut en accepter toutes les conséquences. Riche de savoir, rompu à l’ étude , propre aux langues, regorgeant, en quelque sorte
z un homme de cette qualité, destiné aux grandes affaires du monde, l’ étude ne devienne pas une passion comme chez un suppôt
ns son cabinet, et qui emploie tous les jours sept ou huit heures à l’ étude  ; qui cherche rarement les occasions de se réjoui
vait bâti dans une de ses terres, et s’y livra avec ses religieux à l’ étude des anciens manuscrits, surtout à celle des saint
n peu trop exécutée au hasard101. Prévost vivait ainsi, heureux d’une étude facile, d’un monde choisi et du calme des sens, q
78 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Huet, évêque d’Avranches, par M. Christian Bartholmèss. (1850.) » pp. 163-186
fonctions épiscopales si peu d’accord avec son amour opiniâtre pour l’ étude , il passait bien des heures dans son cabinet, et
ui : « Nous prierons le roi de nous donner un évêque qui ait fini ses études . » C’est cette idée de savant toujours absorbé et
ur l’empêcher de satisfaire l’indomptable amour de la lecture et de l’ étude qu’il avait apporté en naissant ; car il eut, pou
sur aiguillon, il volait plus qu’il ne marchait dans la carrière des études . Il quitta à temps cette éducation domestique où
rofond en philosophie dans le père Mambrun, qui le poussa d’abord à l’ étude des mathématiques, d’où il eut peine ensuite à le
ait alors un grand nombre) lui devenait ainsi un nouvel instigateur d’ étude  ; il absorbait avidement chaque source vive qui l
s moins quelques jours, qu’il se porta dès sa plus tendre enfance à l’ étude , qu’il a toujours eu presque tout son temps à lui
davantage, car on en sait mieux combien on leur ressemble encore ». L’ étude ne rendait Huet ni mélancolique, ni rêveur ; sa s
ue, ni rêveur ; sa santé ne se ressentit jamais de son application. L’ étude était si naturellement son fait et sa vocation, s
les années du milieu (1665-1682). Elle roule sur les divers objets d’ étude communs aux deux correspondants. Huet et Ménage é
et il souhaitait lui-même d’être quitte de son Origène : « C’est une étude ingrate, disait-il, qui me dérobe les plus belles
79 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame, secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. »
q portraits au moral ? — Mais nous mettrons un peu d’ordre dans notre étude , et avant d’arriver à l’archevêque, qui est notre
e savoir. I. Louis Legendre, né à Rouen en 1655, avait fait de bonnes études . Il aurait voulu être avocat ou jésuite : contrar
ruit, M. Jacquinet, vient de présenter réunis dans une analyse et une Étude complète tous les prédicateurs antérieurs à Bossu
ne soit que ressemblant et nullement flatté, avait fait d’excellentes études au collège de Navarre, où il avait laissé de bril
orace qu’il n’avait guère relus depuis sa jeunesse. Sur la fin de ses études , il avait traduit en français une partie des livr
et qui a bien mérité de moi à tous égards ; car, dans le cours de mes études , il m’a aidé des plus salutaires conseils, et plu
raître, il s’occupait fort de la prédication et d’y réussir. Dans les études et exercices préparatoires auxquels il dut se liv
idée ministre ou chancelier. Il le crut si bien qu’il s’appliqua à l’ étude de la politique proprement dite sous un maître, M
semblable où il serait nommé chancelier, et il prit pour guide dans l’ étude des lois civiles un homme des plus habiles en cet
de l’École normale. M. Jacquinet est depuis des années directeur des études littéraires dans cette même École, dont les tradi
80 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »
Chapitre IV L’Histoire Le romantisme suscite un grand mouvement d’ études historiques. — 1. L’histoire philosophique. Guizo
osophique à l’expression de la vie : Thierry. Ses vues systématiques. Étude des documents ; récolte des petits faits, pittore
ecteurs. Puis la lutte des partis, après la Restauration, profita aux études historiques : les libéraux s’efforcèrent de fonde
mœurs et les âmes des générations disparues. Les deux fondateurs des études historiques en notre pays, Thierry et Guizot, rep
829, donna au Censeur Européen et au Courrier Finançais ses premières études sur l’Histoire d’Angleterre et sur l’Histoire de
le, dans ses Lettres sur l’Histoire de France (1827) et ses Dix Ans d’ études historiques (1834), plus sensiblement encore d’un
s Villemain, les Thierry ; la révolution d’Angleterre est la première étude qui occupe Guizot et Villemain. Ce fait montre bi
0 publiées en 1820 dans le Courrier Français), 1827, in-8 ; Dix Ans d’ études historiques (presque tout a paru dans le Censeur
et des progrès du Tiers État, 1853, in-8. 830. Préface de Dix Ans d’ études historiques. Cf. aussi la Préface des Lettres sur
es Notes sur quatorze historiens antérieurs à Mézeray, dans Dix Ans d’ études historiques. 833. Biographie : Jules Michelet (1
81 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « L’abbé Barthélemy. — I. » pp. 186-205
euses. Mais il y a encore en littérature la part critique, celle de l’ étude et du savoir mis en œuvre avec plus ou moins d’ut
il retrouva dans son père une affection toute maternelle. Il fit ses études au collège des Oratoriens à Marseille ; et, s’il
élié, avide de savoir, ne mettant rien au-dessus des belles et nobles études qui se cultivent paisiblement à l’ombre des acadé
glise, c’était ce qu’elle fut à tant d’époques, un asile de paix et d’ étude , un abri pour les doctes et innocentes recherches
é de ses premières années de jeunesse, passées en Provence à diverses études , à apprendre l’hébreu, l’arabe, les médailles, le
yé de le rendre tel, moyennant quelques anecdotes bien contées. Cette étude des mathématiques et de l’astronomie, où il s’éta
jeunesse. Sans ambition, sans passion violente, entremêlant une libre étude , souvent opiniâtre, à des distractions de société
iseul. Il était de ces âmes modérées et sensibles, qui, à travers des études lentes et patientes, et un goût d’enjouement soci
retour à Paris, il s’était fait arranger un logement et un cabinet d’ étude . Mme de Choiseul, aidée cette fois de Mme de Gram
lus de quatre cent mille médailles entre les mains. Apportant à cette étude , comme en toutes celles qu’il abordait, un esprit
82 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc »
père un homme d’esprit et fort instruit, qui a laissé sa trace dans l’ étude critique de notre poésie au xvie  siècle, et pour
Sorti de chez M. Morin, en 1829, à seize ans, il se mit aussitôt à l’ étude de l’architecture. Ce que demande de connaissance
autres, est inimaginable. Neuf ou dix années se passèrent pour lui en études spéciales, en voyages : il parcourut en tous sens
ance, dans ses progrès, ses transformations et ses différents âges. L’ étude des monuments de pierre, qui précéda de peu chez
âges. L’étude des monuments de pierre, qui précéda de peu chez nous l’ étude et la recherche des vieilles Chansons de geste, a
près Juillet 1830, homme de verve et de science, donnait à ce genre d’ études une impulsion nouvelle, en l’éclairant d’une vue
n 1840, venait donc à point pour recueillir les fruits de toute cette étude et de cette battue antérieure, pour tout comprend
nsparence de l’air, avec les sites environnants ; ils apportaient une étude toute particulière dans l’arrangement des angles
itecture française des XIIe et XIIIe siècles, sa grande et principale étude , son vrai domaine royal, si je puis ainsi parler,
83 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — I » pp. 246-260
es de ce respectable abbé ont été, dans les derniers temps, l’objet d’ études approfondies qui, en l’exagérant un peu, le font
ue, il y a de ces heureux hasards de noms) ne dut faire ses premières études dites classiques, ses humanités, que faiblement e
lle sorte qu’elle ne le gêna en rien. Il n’avait eu de goût, dans ses études , que pour la philosophie, et dans la philosophie
er de toutes les ressources que fournissait ce savant quartier pour l’ étude et l’instruction dans toutes ses branches : Mes
uartier pour l’étude et l’instruction dans toutes ses branches : Mes études du collège étant achevées, j’eus le bonheur, dit-
evées, j’eus le bonheur, dit-il, de passer trois ou quatre années à l’ étude de la physique. J’allais au cours d’anatomie de f
des hommes, il suivit l’exemple de Pascal et de Socrate, il passa à l’ étude de la morale ; et comme celle-ci ne trouve guère
ronterie naïve. C’est bien lui qui, lorsqu’il crut devoir passer de l’ étude de la morale à celle de la politique, et qu’il eu
84 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
Chapitre I :Des sens, des appétits et des instincts. I Toute étude de psychologie expérimentale, ayant pour objet la
nt à l’esprit. Ce n’est point, comme on pourrait le croire d’abord, l’ étude de nos diverses sensations. Il y a des phénomènes
e de détails, cette abondance de faits qui caractérisent la véritable étude expérimentale. Ce sont les phénomènes d’activité
empruntée à nos propres mouvements. II Abordons maintenant l’ étude des sensations. Elles se distribuent en six class
iologie. Sans chercher à le suivre, bornons-nous à choisir dans cette étude deux points essentiels, traites avec originalité
semble mettre le toucher au-dessous de l’ouïe. Sans nous arrêter à l’ étude physiologique du sens de la vision et au mécanism
ticulièrement celles qui sont nécessaires ou utiles à l’animal. Cette étude sur les instincts, que M. Bain revendique avec ra
nalytique de M. Bain nous semble ici s’être montrée insuffisante. Son étude sur les émotions qui sera exposée plus tard, exce
85 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Œuvres littéraires de M. Villemain (« Collection Didier », 10 vol.), Œuvres littéraires de M. Cousin (3 vol.) » pp. 108-120
rale, sinon notre remède. Ce volume des pères a été pour l’auteur une étude de prédilection depuis plusieurs années, et comme
en donner le parfum. En y revenant cette fois avec un redoublement d’ étude et une affection singulière, il y a tout à fait p
rsque, la première fois, le brillant écrivain abordait ces portions d’ étude si compliquées et parfois si sombres, il n’avait
moral et littéraire que je crois sentir en plus d’un passage de cette étude , devenue aujourd’hui un livre. M. Villemain n’est
auvenargues, de louer toujours modérément. » M. Villemain, dans cette étude des pères et dans ce tableau de leur éloquence, l
se fixer avec une sorte de méthode et de rigueur, non seulement par l’ étude de quelques écrivains célèbres, mais aussi par ce
On n’a pas oublié les ravissantes pages qu’il a mises en tête de son étude sur Jacqueline, sœur de Pascal ; il y a tracé ave
86 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre premier. Astronomie et Mathématiques. »
ilosophie, histoire, éloquence. Par philosophie, nous entendons ici l’ étude de toutes espèces de sciences. On verra qu’en déf
e s’opposent à aucune vérité naturelle ; sa doctrine ne défend aucune étude . Chez les anciens, un philosophe rencontrait touj
toujours protégé les arts, quoiqu’elle ait découragé quelquefois les études abstraites : en cela elle a montré sa sagesse acc
dit formellement, dans un de ses plus beaux ouvrages, que les hautes études ne sont pas utiles à tous, mais seulement à un pe
eté originelle. C’est pourquoi la plupart des sages ont pensé que les études philosophiques avaient un extrême danger pour la
e notre compréhension 153. » Enfin, on sait que Newton, dégoûté de l’ étude des mathématiques, fut plusieurs années sans voul
i vous le voulez, avec la géométrie. En outre, est-il bien vrai que l’ étude des mathématiques soit si nécessaire dans la vie 
87 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
s le tribut que les deux littératures méridionales lui ont apporté. L’ étude des rapports de Molière avec le théâtre italien é
di pietra. Cette pièce rentrait nécessairement dans le cadre de cette étude  : elle est trop essentielle et trop caractéristiq
rceau excepté, on ne trouvera nulle part qu’il y ait double emploi. L’ étude de la comédie italienne antérieurement à Molière
de Des Boulmiers en 1769, les Annales d’Antoine d’Origny en 1788, les études de Cailhava d’Estandoux, faites précisément au mê
x textes et aux documents originaux, m’a permis d’apporter dans cette étude quelques éléments nouveaux, que le lecteur qui a
88 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre II. Chimie et Histoire naturelle. »
e autre observation a fortifié chez les esprits timides le dégoût des études philosophiques. Ils disent : « Si ces découvertes
abitude d’errer dans les déserts, et de n’apporter que notre cœur à l’ étude de la nature, nous avouons qu’il nous fait quelqu
etite renommée. L’Église n’a jamais parlé aussi sévèrement contre les études philosophiques, que les divers philosophes que no
ensée. Concluons que le défaut du jour est de séparer un peu trop les études abstraites des études littéraires. Les unes appar
e défaut du jour est de séparer un peu trop les études abstraites des études littéraires. Les unes appartiennent à l’esprit, l
89 (1912) L’art de lire « Chapitre VII. Les mauvais auteurs »
açon qu’il ne faut pas mépriser, ni peut-être négliger. Au sortir des études scolaires, les jeunes gens se partagent à peu prè
u vulgaires, ou très médiocres ; ceux qui ne liront rien du tout. Les études scolaires donnent le goût du beau, ou l’horreur d
enviables, mais qui sont privés de grandes et saines jouissances. Les études scolaires inspirent à jamais l’horreur du beau à
ennuyés. A la vérité, il est évident qu’ils l’avaient déjà, mais ces études l’ont comme violemment développée. Figurez-vous u
devant un marchand d’instruments de musique. Seulement, ceux que les études scolaires ont ennuyés se subdivisent en deux clas
90 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
Introduction à l’ étude de la médecine expérimentale Conserver la san
sidérables et aux secours puissants des sciences physico-chimiques, l’ étude des phénomènes de la vie, soit à l’état normal, s
maux ou médicaments, ne saurait être comprise scientifiquement sans l’ étude préalable de l’action physiologique des agents no
rincipes scientifiques qui dirigent notre raisonnement au milieu de l’ étude expérimentale si variée des phénomènes de la natu
constatation exacte d’un fait à l’aide de moyens d’investigation et d’ études appropriées à cette constatation. Par extension e
ter les faits de leur mieux et qui emploient à cet effet des moyens d’ étude plus ou moins compliqués, selon la complexité des
né à la création d’une méthode de recherche applicable avec fruit à l’ étude des phénomènes de la vie, soit à l’état normal, s
ui qui applique les procédés d’investigation simples ou complexes à l’ étude de phénomènes qu’il ne fait pas varier et qu’il r
nt vague des choses, en une interprétation a posteriori établie sur l’ étude expérimentale des phénomènes. C’est pourquoi on a
aîtresse, enfanta la scolastique. Enfin, l’expérience, c’est-à-dire l’ étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les
ité que son esprit pût embrasser complètement. C’est ainsi que dans l’ étude des phénomènes les plus simples, la science expér
naturel à l’esprit inexpérimenté et orgueilleux ; ce n’est que par l’ étude expérimentale approfondie de la nature qu’on parv
coup de scolastiques. Je suis quant à moi convaincu qu’il n’y a que l’ étude seule de la nature qui puisse donner au savant le
nt proprement dit. D’ailleurs, aucune méthode ne peut remplacer cette étude de la nature qui fait le vrai savant ; sans cette
mplacer cette étude de la nature qui fait le vrai savant ; sans cette étude , tout ce que les philosophes ont pu dire et tout
ions que l’on a élevées contre l’emploi de l’expérimentation dans les études biologiques. En effet, chaque être vivant nous ap
yeux. Mais l’explication réelle des phénomènes de la vie repose sur l’ étude et sur la connaissance des particules les plus té
ès lors il y a une science biologique, et, par conséquent, toutes les études auxquelles nous nous livrons ne seront point inut
ord sur les appareils et sur les organes. Il faut donc recourir à une étude analytique successive des phénomènes de la vie en
ment les mêmes. IV. Le but de l’expérimentation est le même dans l’ étude des phénomènes des corps vivants et dans l’étude
n est le même dans l’étude des phénomènes des corps vivants et dans l’ étude des phénomènes des corps bruts Si le physicien
sujet qui nous occupe les idées les plus erronées. ils pensent que l’ étude des phénomènes de la matière vivante ne saurait a
hénomènes de la matière vivante ne saurait avoir aucun rapport avec l’ étude des phénomènes de la matière brute. Ils considère
t d’un corps qui agit, et du milieu dans lequel il agit. En résumé, l’ étude de la vie comprend deux choses : 1º étude des pro
equel il agit. En résumé, l’étude de la vie comprend deux choses : 1º étude des propriétés des éléments organisés ; 2º étude
end deux choses : 1º étude des propriétés des éléments organisés ; 2º étude du milieu organique, c’est-à-dire étude des condi
s des éléments organisés ; 2º étude du milieu organique, c’est-à-dire étude des conditions que doit remplir ce milieu pour la
ès l’abord, que la vérité absolue doit être de notre domaine ; mais l’ étude nous enlève peu à peu de ces prétentions chimériq
entateur ; car, si ce point de vue physiologique était négligé dans l’ étude des fonctions de la vie, on serait conduit, même
ans la méthode scientifique expérimentale qui doit être appliquée à l’ étude des phénomènes physiologiques et que, sous ce rap
onsacré tout mon enseignement de cette année au Collège de France à l’ étude du curare, non pour faire l’histoire de cette sub
ire l’histoire de cette substance par elle-même, mais parce que cette étude nous montre comment un déterminisme unique des pl
ues sur lesquels je reviendrai plus tard, parce que je considère leur étude comme la véritable base de la pathologie et de la
opriétés séparées. Je suis persuadé que les obstacles qui entourent l’ étude expérimentale de phénomènes psychologiques sont e
z tous les êtres vivants, il faut qu’il aille encore plus loin dans l’ étude des détails de ces conditions chez chaque individ
ons physico-chimiques propres aux phénomènes vitaux. C’est donc par l’ étude des particularités physico-chimiques que le médec
aitant la variété, il doit toujours chercher à la déterminer dans ses études et la comprendre dans ses généralisations. S’il f
mais bien dans le milieu organique intérieur. C’est, en effet, dans l’ étude de ces conditions organiques intérieures, ainsi q
nitivement dans la physiologie et dans la médecine comme un procédé d’ étude habituel et indispensable. Les préjugés qui se so
res fois la vivisection n’est qu’une autopsie faite sur le vif ou une étude des propriétés des tissus immédiatement après la
priétés des tissus immédiatement après la mort. Ces procédés divers d’ étude analytique des mécanismes de la vie, chez l’anima
constituer à elle seule toute la méthode expérimentale appliquée à l’ étude des phénomènes de la vie. La vivisection n’est qu
e pas l’utilité ni même la nécessité absolue de la vivisection dans l’ étude des phénomènes de la vie ; je la déclare seulemen
uer les éléments vitaux. Je crois avoir été le premier à considérer l’ étude des poisons à ce point de vue, car je pense que l
considérer l’étude des poisons à ce point de vue, car je pense que l’ étude attentive des modificateurs histologiques doit fo
t l’organisme privé du mouvement vital, et c’est naturellement dans l’ étude des organes morts que l’on a cherché la première
emière explication des phénomènes de la vie, de même que c’est dans l’ étude des organes d’une machine en repos que l’on cherc
ient l’ensemble des êtres vivants, et ils cherchent à découvrir par l’ étude des caractères extérieurs et intérieurs de ces êt
lasse, il n’y a que des êtres vivants, et s’il en choisit un pour ses études , c’est ordinairement pour la commodité de l’expér
es empoisonnements ; car, au fond, il n’y a pas de différences dans l’ étude des actions physiologiques, morbides, toxiques, o
physiologiste si l’on n’est préalablement profondément versé dans les études anatomiques et rompu aux dissections délicates, d
lité que la physiologie et la médecine de l’homme peuvent retirer des études expérimentales faites sur les animaux. On a dit,
mentation, il en est qui sont plus propres les uns que les autres aux études qui dérivent de ces deux points de vue. Nous diro
de vue. Nous dirons seulement ici d’une manière générale que, pour l’ étude des tissus, les animaux à sang froid ou les jeune
siologie et la pathologie générales sont nécessairement fondées sur l’ étude des tissus chez tous les animaux, car une patholo
cables à la pratique, c’est-à-dire à l’hygiène ou à la médecine ; les études sur la digestion faites chez les animaux sont évi
si qu’il y a des différences. Ainsi, au point de vue physiologique, l’ étude expérimentale des organes des sens et des fonctio
até même des différences individuelles souvent assez tranchées. Or, l’ étude expérimentale de ces diversités peut selon nous d
, mais je pense que la médecine pratique ne pourra jamais, sans cette étude comparative sur les animaux, prendre le caractère
les des cas qui ne l’étaient pas. IX. De l’emploi du calcul dans l’ étude des phénomènes des êtres vivants ; des moyennes e
a conviction que l’équation générale est impossible pour le moment, l’ étude qualitative des phénomènes devant nécessairement
’étude qualitative des phénomènes devant nécessairement précéder leur étude quantitative. Les physiciens et les chimistes on
une statique chimique fondée sur une base solide, c’est-à-dire sur l’ étude de faits physiologiques précis, complets et compa
loyée par les physiologistes depuis un certain nombre d’années dans l’ étude des phénomènes de la nutrition (voy. page 187). O
; c’est là la véritable exactitude biologique, et sans cette première étude toutes les données numériques sont inexactes et d
. Du laboratoire du physiologiste et de divers moyens nécessaires à l’ étude de la médecine expérimentale Toute science exp
rimentale, les phénomènes qu’il a observés dans la nature. Le sujet d’ étude du médecin est nécessairement le malade, et son p
ourquoi on joignit bientôt à l’observation clinique des maladies leur étude nécropsique et les dissections cadavériques. Mais
phénomènes de la vie, et nous avons vu qu’il faut encore y ajouter l’ étude de toutes les conditions physico-chimiques qui en
e ici sur les erreurs et sur la fausse direction de la plupart de ces études de littérature médicale que l’on qualifie d’étude
la plupart de ces études de littérature médicale que l’on qualifie d’ études historiques ou philosophiques de la médecine. Peu
enir. Ce serait absurde de croire qu’on doit aller la chercher dans l’ étude des livres que nous a légués le passé. On ne peut
toutes les vérités scientifiques nouvelles ne se trouvent pas dans l’ étude du passé, mais bien dans des études nouvelles fai
ouvelles ne se trouvent pas dans l’étude du passé, mais bien dans des études nouvelles faites sur la nature, c’est-à-dire dans
la scolastique, tandis que la diriger vers les laboratoires et vers l’ étude analytique expérimentale des maladies, c’est marc
oire physiologique doit donc être, actuellement, l’objet cumulant des études du médecin scientifique ; mais il importe encore
est là que doit se faire ce qu’on appelle la clinique, c’est-à-dire l’ étude aussi complète que possible de la maladie au lit
ecine, c’est-à-dire le problème médical ; mais, pour être la première étude du médecin, la clinique n’est pas pour cela la ba
le de la médecine dans l’esprit des jeunes gens dès le début de leurs études médicales, on leur montrerait que les sciences ph
les et les principes d’expérimentation qui devront les diriger dans l’ étude de la médecine expérimentale, c’est-à-dire dans l
iriger dans l’étude de la médecine expérimentale, c’est-à-dire dans l’ étude analytique et, expérimentale des maladies. Les pr
ême influence, a consacré sa vie à proclamer l’expérimentation dans l’ étude des phénomènes physiologiques. Toutefois l’applic
itutsphysiologiques, qui sont admirablement dotés et organisés pour l’ étude expérimentale des phénomènes de la vie. En Russie
suite que ce laboratoire renferme des animaux sains ou malades pour l’ étude des questions de physiologie normale ou pathologi
et ouvrage, de chercher autant que possible à simplifier les moyens d’ étude , car il faut que l’instrument soit un auxiliaire
ns. Troisième partieApplications de la méthode expérimentale à l’ étude des phénomènes de la vie Chapitre IExemples
de France sur les substances toxiques et médicamenteuses, je repris l’ étude sur l’empoisonnement par l’oxyde de carbone que j
mental. Troisième exemple. — Vers l’année 1852, je fus amené par mes études à faire des expériences sur l’influence du systèm
us les animaux. Il n’en fut pas ainsi pour le cas qui nous occupe ; l’ étude du mécanisme de la mort par le venin de crapaud a
ffets des hautes températures63. « Il ne faut pas se dissimuler que l’ étude des causes premières dans les phénomènes que nous
l’acide sulfurique concentré. « Il faut donc laisser de côté dans nos études toutes ces forces inconnues auxquelles on n’a rec
vail, température ou force vive : nous verrons de suite combien cette étude est fructueuse et indépendante de toute hypothèse
que la physiologie expérimentale offre souvent des points encore à l’ étude , je trouve une semblable manière de procéder esse
elle reste comme la base constante ou le terrain commun de toutes les études et de toutes les explications. Dans mon ouvrage,
de ne pas chercher à en sortir. Par l’observation attentive et par l’ étude on peut toujours arriver à se rendre compte de ce
portance de la science ; ils empêchent par là qu’on ne cherche dans l’ étude expérimentale des phénomènes un appui et un crité
ne œuvre que chacun peut juger et dont l’exécution exige toujours des études profondes et précises accompagnées souvent d’un t
fique de la médecine, et que les jeunes médecins prendront, par cette étude , des habitudes scientifiques qu’ils porteront ens
première réflexion ou ce premier raisonnement médical, résultat de l’ étude des malades, fit reconnaître dans l’organisme viv
médecine scientifique expérimentale va aussi loin que possible dans l’ étude des phénomènes de la vie ; elle ne saurait se bor
vent. De cette manière, tout en se spécialisant, ils dirigeront leurs études de façon à contribuer aux progrès de la médecine
tribuer aux progrès de la médecine scientifique ou expérimentale. Les études pratiques et les études théoriques concourront ai
a médecine scientifique ou expérimentale. Les études pratiques et les études théoriques concourront ainsi au même but ; c’est
s. Leipzig, 1830. 32. Virchow, La pathologie cellulaire basée sur l’ étude physiologique et pathologique des tissus, trad. p
ique sur les découvertes faites dans les sciences d’observation par l’ étude de l’organisme des grenouilles. 1840. 35. Voy.
91 (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Jean-Jacques Ampère »
Jean-Jacques Ampère73 I. Une Étude sur J.-J. Ampère, ce littérateur polygraphe et co
e, et à l’ensemble du mouvement intellectuel de son époque, une telle Étude exige un premier coup d’œil et un aperçu qui embr
e : littéralement ou au moral, il l’a été de tout temps. La branche d’ étude qui est comprise sous le titre de littérature com
, savant et désintéressé Fauriel qui fonda réellement chez nous cette étude méthodique et approfondie. Entièrement libre et d
ter et secouer la jeune intelligence de son fils sans la diriger. Les études d’Ampère n’eurent rien qui le tirât de la routine
C’était un libre promeneur. Dès qu’il se sentait un peu maître d’une étude et qu’il l’avait pénétrée par l’esprit, il passai
it ainsi sur bien des pistes. Le résultat littéraire de ses nouvelles études se produisit d’abord agréablement dans des articl
et, et je ne puis m’empêcher d’y voir un augure présageant le genre d’ études romaines qui seront la dernière et suprême occupa
es différentes époques de la vie du poète. Il a fait la plus profonde étude des vicissitudes de ma carrière sur cette terre e
de Paris, a laissé un long souvenir à Marseille, si j’en juge par une étude sur Ampère, publiée par M. Tamisier, un des témoi
iaux qui, depuis 1838, ont poussé plus loin chez nous cette branche d’ étude , ce qu’enseignait Ampère n’était en effet qu’une
s avec des traductions latines ou allemandes : elles reproduisent les études telles qu’elles étaient entre 1815-1830 en Allema
le qu’Ampère est dans le vrai. » Au moment où Ampère déboucha dans l’ étude de la littérature française proprement dite, il e
le savant asiatique entrait après une matinée déjà longue passée à l’ étude , et c’étaient des nouvelles de Berlin ou de l’Ind
r et l’émule de Lepsius, il se plongea à corps perdu dans cette neuve étude qu’il prétendait bien ne pas aller vérifier seule
a publié en 1846 offre le tableau complet de ses impressions, de ses études , de ses recherches, de ses admirations et même de
la biographie d’un homme distingué se restreint presque toujours à l’ étude de l’esprit et aux travaux qui en dépendent : la
de Tocqueville une chambre dans une tourelle, loin de tout bruit, une étude isolée, comme eût dit Montaigne, qui était à Ampè
les douleurs. Au milieu de tous ces deuils, de toutes ces alarmes, l’ étude avec lui ne perdait jamais ses droits. Le séjour
mandé aux bustes de Scipion de m’éclairer sur son mysticisme, et leur étude n’a pas été favorable à la sincérité de ce mystic
laissé de mieux et de plus original dans sa vivacité même, une ample étude faite sérieusement et avec passion, et très-estim
si en effet il eût mieux valu pour Ampère concentrer son esprit, son étude et son talent sur une œuvre et sur un livre, sur
es de son livre de Chateaubriand. J’y renvoie le lecteur. 73. Cette Étude , écrite d’abord pour le Journal des Savants, où e
le seul qui entendît, qui voulût entendre ces regrets profonds que l’ étude des choses inspire, seule voie sans doute qui pui
ât à conséquence, et de diversifier passionnément l’une par l’autre l’ étude et l’amitié. 81. Fulgence Fresnel, ce disciple d
, succedit humanitas (De l’Inst. de l’Orat., liv. XI, chap. 1). 86. Étude historique et littéraire sur J.-J. Ampère, par M.
genres. Tout connaître semble être le but de sa vie ; chaque nouvelle étude lui apparaît comme un nouveau monde dans lequel i
e ardeur de découvertes qui lui fait mettre de côté pour un temps les études antérieures. Or il y a bien quelque inconvénient
92 (1894) Écrivains d’aujourd’hui
 ; ils ont un cœur sur qui tout fait blessure. A ce point de vue, une étude des caractères propres au style de M. Bourget suf
u mysticisme lui-même, c’est ce que M. Bourget a bien montré dans son étude sur Baudelaire et dans les moins insignifiantes d
l’homme se heurtera au premier écueil. D’ailleurs, pour ceux que les études ne préparent pas à un métier, la culture que donn
qui est de Robert Greslou, le « disciple », son histoire n’est que l’ étude d’un cas, la monographie d’une monstruosité. La s
es secrets égoïsmes de la plupart des hommes. » C’est ainsi que toute étude qui met en présence l’homme et la femme dans l’am
ttéraire. M. Bourget est le premier qui ait rappelé les écrivains à l’ étude de la vie intérieure et à l’analyse des faits de
n partie notre conduite. Tout un livre, le Disciple, est consacré à l’ étude de cette question de la responsabilité morale du
s influences qui font l’atmosphère d’une époque d’art, dirigée vers l’ étude de certains sujets et qui néanmoins reflète les a
rétrécies par les préoccupations d’une vie mesquine et difficile. Ses études terminées, il a été quelque temps employé de mini
temps que lubrique, et doué de l’instinct de destruction. Quelques «  études  » s’y rencontrent aussi qui toutes mettent en rel
e Cœur, c’est peut-être qu’il pouvait bien faire dans le domaine de l’ étude psychologique une excursion, mais que ce domaine
d le mieux étant aussi les moins compliqués, et les sentiments dont l’ étude lui appartient en propre ne se prêtant guère à de
qu’ils étaient les seuls. Ce style de Maupassant échappe presque à l’ étude  : il fera à jamais l’admiration de tous les curie
rouvé pour les choses imprimées un invincible dégoût. Au cours de ses études , faites vraiment à bâtons rompus, les exercices d
de l’art. Il est un artiste, — et très artiste. II. Ses romans. L’ étude des sentiments simples de l’humanité. L’œuvre
st né dans un village de Touraine ; il a fait une bonne partie de ses études au petit séminaire de Notre-Dame-des-Champs ; il
me âge et mêmes ambitions, et qui ont fait par les mêmes méthodes des études préparant aux mêmes examens, n’aient entre eux au
té élevé à la rue d’Ulm. Mais je me souviens d’avoir trouvé, dans des études soigneusement documentées et divisées méthodiquem
n avant. J’essaierai de l’exposer en me servant surtout des dernières études de M. Brunetière et de son ouvrage capital sur l’
humain que ce qui est libre ou passe pour l’être37. » Et encore : « L’ étude prétendue scientifique des œuvres littéraires n’a
énéral et humain, les dire avec une passion intérieure, résultat de l’ étude patiente et de la conviction raisonnée, c’est le
ntrant enfin tout ce que la critique suppose de longue préparation, d’ études en tout sens, de sincérité aussi et d’abnégation
re les jeunes gens d’aujourd’hui, si avides de publicité précoce. Une étude sur la Tragédie au XVIe siècle lui servit de thès
res du XVIIe siècle est encore un livre de début et d’essai. Avec les Études sur le XIXe siècle M. Faguet a pris rang. Entre t
ntemporain ne sont que la moindre partie de son œuvre. C’est dans ses études sur l’histoire de notre littérature que nous iron
des personnes d’ailleurs étrangères à la littérature. Au cours de son étude sur Voltaire, M. Faguet exprimait cette idée, for
le Victor Hugo de M. Dupuy, qui est précisément la contrepartie de l’ étude qu’il a consacrée au grand poète. En faisant l’él
té, du moins en ai-je atteint une partie. A d’autres de compléter mon étude , fût-ce on la contredisant. Pour moi, je n’ai qu’
elques considérations qui ne sont que le résumé, fait après coup, des études contenues dans un volume. Il néglige les question
cherches, on en arrive, sans doute, à restreindre beaucoup le champ d’ études . Dans ce champ qu’on a restreint volontairement,
on plan et à faire ressembler les figures. C’est à quoi lui servent l’ étude du milieu, l’analyse des tendances de l’époque, l
e uniformément, mais avec une sûreté toujours croissante. Relisez les études sur Buffon, Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau (X
Staël et de Benjamin Constant (Politiques et moralistes). Ce sont des études dont on ne saurait dire qu’elles soient définitiv
e crois bien, en effet, démêler dans la façon dont est conduite cette étude sur Voltaire un peu d’impatience et de mauvaise h
ondance de cœur que M. Faguet parle de Buffon et de Montesquieu : les études qu’il leur consacre sont parmi les plus neuves qu
re de bête à concours, il achève au collège Charlemagne de brillantes études . Il entre à l’École normale le second de la promo
pour une chaire en Sorbonne. Il est aujourd’hui l’un des directeurs d’ études à la Faculté des lettres de Paris. Toute sa carri
exil à l’intérieur. « N’oublions pas, dit-il, nous qui vivons par nos études dans le passé, que la majorité des hommes vit dan
ur sujet de ces travaux les choses d’Allemagne et de Prusse. Dans les études sur la Marche de Brandebourg et sur l’Histoire de
idéal et perpétuel, qui préside aux destinées de la nation. Dans les études sur l’Allemagne impériale, M. Lavisse passe en re
i, et cet ennemi, un vainqueur. M. Lavisse se défend d’avoir dans ces études laissé échapper une parole haineuse, un mot qui n
en France. M. Lavisse, soit par son séjour en Allemagne, soit par ses études à travers l’histoire, avait été à même de juger d
’excès de centralisation parisienne. On créera des contres nouveaux d’ études  ; on ranimera sur plusieurs points la vie intelle
simplement et que la plus grave question du jour est de décider si l’ étude du latin doit commencer en sixième ou en septième
un brillant élève de l’Université, lauréat des Concours généraux. Ses études achevées, il fit son droit ; puis il entra dans l
s, les Eutychiens et les Montanistes. Pour ce qui est proprement de l’ étude de la prédication, le futur orateur, dans les ann
e du mouvement des esprits, et un savoir étendu. Il a fait de solides études universitaires ; il a des clartés de tout, une le
lle. Il faut conquérir ou ramener les esprits réfléchis, les hommes d’ étude , tous ceux qui, peu accessibles aux surprises du
d’Hulst de le donner. Il n’y faudrait qu’un peu plus de temps, plus d’ étude , une préparation plus approfondie. Il suffirait q
crivain correct et clair. Il a été l’un des principaux rédacteurs des Études de théologie, de philosophie et d’histoire, fondé
ondées en 1857 par les PP. Gagarin et Charles Daniel, et devenues les Études religieuses. Il y a traité de nombreuses question
vait quelque hardiesse se sont vus plus ou moins disgraciés. Dans les études de théologie, d’histoire ecclésiastique, d’écritu
celui-ci. On peut s’en convaincre en parcourant la nouvelle série des Études religieuses que public la Société. Il n’y a plus
. 32. Cont., II 271. 33. Voir dans les Impressions de théâtre, les études sur les Effrontés, Maître Guérin, l’Affaire Cléme
aire Clémenceau, Monsieur Alphonse, les Danicheff, l’Étrangère. 34. Études critiques, I. p. 157. 35. Évolution des genres,
ques, I. p. 157. 35. Évolution des genres, p. 93. 36. A propos des Études sur le XVIIIe siècle, de M. Émile Faguet. 37. Q
ieu commun sur l’invention. 41. Le roman naturaliste, p. 291. 42. Études critiques, IV, 300. 43. L’Évolution des genres,
tudes critiques, IV, 300. 43. L’Évolution des genres, I, 201. 44. Études critiques, IV, 29. 45. Questions d’enseignement
éric, ch. III. 50. La Jeunesse du grand Frédéric. Conclusion. 51. Études , 257. 52. Études, 257. 53. Études et étudiant
La Jeunesse du grand Frédéric. Conclusion. 51. Études, 257. 52. Études , 257. 53. Études et étudiants : l’Université de
and Frédéric. Conclusion. 51. Études, 257. 52. Études, 257. 53. Études et étudiants : l’Université de Lyon. 54. Étud
tudes, 257. 53. Études et étudiants : l’Université de Lyon. 54. Études et étudiants, 265. 55. Questions d’enseignement
. Études et étudiants, 265. 55. Questions d’enseignement. 56. Études sur l’Allemagne impériale, XII. 57. Ces notes on
e Journal des Débats. 58. Cf. les articles du R.P. Brucker dans les Études religieuses. 59. De même, l’organisation des Co
93 (1881) Le roman expérimental
Du roman expérimental Dans mes études littéraires, j’ai souvent parlé de la méthode exp
ne clarté merveilleuses par Claude Bernard, dans son Introduction à l’ étude de la médecine expérimentale. Ce livre, d’un sava
rimentale. Claude Bernard démontre que cette méthode appliquée dans l’ étude des corps bruts, dans la chimie et dans la physiq
uts, dans la chimie et dans la physique, doit l’être également dans l’ étude des corps vivants, en physiologie et en médecine.
ues préparatoires, du choix des animaux, de l’emploi du calcul dans l’ étude des phénomènes, enfin du laboratoire du physiolog
i qui applique les procédés d’investigations simples ou complexes à l’ étude des phénomènes qu’il ne fait pas varier et qu’il
faits y sera telle que l’exige le déterminisme des phénomènes mis à l’ étude . C’est presque toujours ici une expérience « pour
t les passions et qui permettent de les analyser. Souvent, dans cette étude , je rappellerai ainsi que le roman expérimental e
il écrit ceci : « Je suis persuadé que les obstacles qui entourent l’ étude expérimentale des phénomènes psychologiques sont
e ; et nous n’avons, pour achever l’évolution, qu’à apporter dans nos études de la nature et de l’homme l’outil décisif de la
doit rencontrer le roman expérimental, qui prend à la physiologie ses études sur les organes les plus complexes et les plus dé
ais cela ne doit être qu’un aiguillon de plus pour nous pousser à des études exactes, du moment que nous avons l’outil, la mét
ur la méthode aborder les théories de Darwin ; mais ceci n’est qu’une étude générale expérimentale appliquée au roman, et je
us venons de voir l’importance décisive donnée par Claude Bernard à l’ étude du milieu intra-organique, dont on doit tenir com
déterminisme des phénomènes chez les êtres vivants. Eh bien ! dans l’ étude d’une famille, d’un groupe d’êtres vivants je cro
ce milieu social modifie sans cesse les phénomènes. Même notre grande étude est là, dans le travail réciproque de la société
ui elle-même s’appuie sur la chimie et la physique ; il substitue à l’ étude de l’homme abstrait, de l’homme métaphysique, l’é
l substitue à l’étude de l’homme abstrait, de l’homme métaphysique, l’ étude de l’homme naturel, soumis aux lois physico-chimi
médecin expérimentateur est aussi celui du romancier qui applique à l’ étude naturelle et sociale de l’homme la méthode expéri
maîtresse, enfanta la scolastique. Enfin l’expérience, c’est-à-dire l’ étude des phénomènes naturels, apprit à l’homme que les
méthode, et le mieux est donc de commencer par le commencement, par l’ étude des phénomènes, au lieu d’espérer qu’une révélati
nnel quelconque ; c’est le résultat de l’évolution scientifique, de l’ étude de l’homme elle-même. Ce sont mes convictions à c
sistait simplement dans l’application de la méthode expérimentale à l’ étude de la nature et de l’homme. Dès lors, il n’y a pl
ce point de vue strictement scientifique, si nous voulions baser nos études sur un terrain solide. Ne pas sortir du comment,
g à en dire sur ce sujet ; mais ceci dépasserait les limites de cette étude . Au fond, j’estime que la méthode atteint la form
l’art comme la somme d’erreur personnelle que l’artiste met dans son étude de la nature. J’ai constaté que, selon moi, la pe
onnelles et surnaturelles. Lettre à la jeunesse Je dédie cette étude à la jeunesse française, cette jeunesse qui a vin
ui rime des odes et des cantates je parle du patriotisme des hommes d’ étude et de science qui veulent la grandeur de la natio
s nouveaux, marchant à l’avenir par la méthode, par la logique, par l’ étude et la possession du réel. Applaudir une rhétoriqu
es qui ne croyons qu’aux faits, qui reprenons tous les problèmes, à l’ étude des documents nous sommes accusés d’ordure, nous
t final. M. Renan avait quitté le séminaire et s’était réfugié dans l’ étude des langues. Mais ce qui n’était pas mort en lui,
tes. Ceux qui débutent par affirmer l’absolu introduisent, dans leurs études des êtres et des choses, une donnée de pure imagi
ssez encore le rôle des sciences expérimentales, étendez-le jusqu’à l’ étude des passions et à la peinture des mœurs ; vous ob
avant est un poète qui remplace les hypothèses de l’imagination par l’ étude exacte des choses et des êtres. À notre époque, i
in qui, le voulant ou non, emploie la formule scientifique, reprend l’ étude du monde par l’observation et l’analyse, en niant
Combien de fois me forcera-t-on à dire encore qu’il est simplement l’ étude des êtres et des choses soumis à l’observation et
la nature vraie. En somme, nous ne leur demandons que de reprendre l’ étude du monde à l’analyse première, sans rien abandonn
les prétendues vérités acquises, il revint aux causes premières, à l’ étude des corps, à l’observation des faits. Comme l’enf
èmes humains et de les résoudre. Dans l’histoire, dans la critique, l’ étude des faits et du milieu remplace les vieilles règl
ue les savants ont faite le jour où ils se sont avisés de partir de l’ étude des corps et des phénomènes, de se baser sur l’ex
eule page d’histoire humaine, qui a tenté le romancier, de même que l’ étude spéciale d’un corps a pu tenter un chimiste. Le r
bien ! le romancier doit également s’en tenir aux faits observés, à l’ étude scrupuleuse de la nature, s’il ne veut pas s’égar
trouvât la formule complète et qu’il ne la réalisât. On lui doit les études physiologiques au théâtre ; lui seul a osé jusqu’
n y revienne à la source même de la science et de l’art modernes, à l’ étude de la nature, à l’anatomie de l’homme, à la peint
x formules en présence : la formule naturaliste qui fait du théâtre l’ étude et la peinture de la vie, et la formule conventio
dans notre littérature moderne. I Dernièrement, je relisais les études critiques de Sainte-Beuve, cette série interminab
es comiques qui ont écrit des chefs-d’œuvre d’observation générale. L’ étude des faits séparés, l’anatomie des cas spéciaux, l
s historiques. II Depuis longtemps, je songe qu’il y aurait une étude bien intéressante à faire, celle de la situation
nt et combien un livre se vendait. J’avoue que je n’ai pas poussé mon étude jusque-là, l’enquête est difficile et demanderait
ouvert aux débutants dramatiques. Eh bien ! je voudrais qu’on fît une étude sur les auteurs de talent qui ont eu leur premièr
de la fabrication artistique, nous voyons des tableaux d’élèves, des études de pensionnaires d’une insignifiance parfaite, et
in tendent à cacher l’imaginaire sous le réel. Ce serait une curieuse étude que de dire comment travaillent nos grands romanc
igneusement traité de critique. On niait ses romans, on admettait ses études littéraires, sans s’apercevoir que les acuités du
’on voulait porter un jugement juste, complet et définitif. De là les études profondes qu’il écrivit, avec une souplesse d’inv
ocède la critique moderne. Par exemple, M. Taine veut écrire la belle étude qu’il a faite sur Balzac. Il commence par réunir
l’œuvre. Le producteur lui donne et lui explique le produit. Lisez l’ étude de M. Taine. Vous verrez le fonctionnement de sa
pas prétendu que les résultats fussent complètement semblables dans l’ étude d’un écrivain et dans l’étude d’un personnage ; c
fussent complètement semblables dans l’étude d’un écrivain et dans l’ étude d’un personnage ; celle-là, à coup sûr, serre le
cier naturaliste est un excellent critique. Il n’a qu’à porter dans l’ étude d’un écrivain quelconque l’outil d’observation et
il fut un moment où l’on tenta de mettre sur les couvertures le mot «  étude  ». Mais cela restait trop vague, le mot « roman »
ert, les Goncourt, d’autres encore. Tels sont les grands jalons d’une étude que je n’ai pas le loisir de faire. Il me suffit
ue le mot roman, qui ne signifie plus rien, quand on l’applique à nos études naturalistes. Décrire n’est plus notre but ; nous
âces littéraires d’une description en beau style ; nous sommes dans l’ étude exacte du milieu, dans la constatation des états
là non plus ne restent pas toujours dans la rigueur scientifique de l’ étude des milieux, uniquement subordonnée à la connaiss
turlurée. Et je finirai par une déclaration : dans un roman, dans une étude humaine, je blâme absolument toute description qu
mporte quelle combinaison imaginaire. On finira par donner de simples études , sans péripéties ni dénouement, l’analyse d’une a
nce, à Aix, a évoqué les souvenirs de son enfance et nous a donné une étude très curieuse de la petite ville de Noirfond. Rie
les débutants finissent par réussir aujourd’hui. C’est aux puissantes études de la nature et de l’homme que vu notre jeune lit
sévère. Le sujet est encore des plus simples, car il s’agit ici d’une étude psychologique et physiologique. M. Mure, un magis
efois. Ce pauvre M. Mure est un avortement perpétuel. C’est comme une étude de la paternité dans l’amour. Il fait le bonheur
emble le porter surtout à cette simplicité de la vie quotidienne, à l’ étude de l’avortement humain, si magnifiquement analysé
qui s’impose déjà avec puissance. Les documents humains Dans l’ étude que j’ai consacrée au remarquable roman de M. Huy
s Vatard, j’ai écrit cette phrase : « On finira par donner de simples études , sans péripéties ni dénouement ; l’analyse d’une
dix ans, n’offrent aucun intérêt d’intrigue et vivent uniquement de l’ étude d’un milieu ou d’un personnage. Précisément, M. E
ngement quelconque. Personnellement, j’ajouterai que je suis pour les études plus complètes, embrassant des ensembles de docum
rne. Nous sommes donc accusés de banalité, parce que nous reprenons l’ étude de la vérité au commencement, à la nature et à l’
formule naturaliste aura lieu lorsqu’on appliquera cette formule à l’ étude des hautes classes de la société. Je cite : « On
ataille qui décidera de la victoire du réalisme, du naturalisme, de l’ étude d’après nature en littérature, ne se livrera pas
s profils des êtres raffinés et des choses riches ; mais cela, en une étude appliquée, rigoureuse, et non conventionnelle et
goureuse, et non conventionnelle et non imaginative de la beauté, une étude pareille à celle que la nouvelle école vient de f
le peuple, et laissant un chef-d’œuvre après un chef-d’œuvre. Quelle étude exquise et profonde que cette Renée Mauperin ! No
tie pure tient une place si restreinte dans la machine sociale, que l’ étude en est d’un intérêt assez médiocre. M. de Goncour
point obscur, qu’il est nécessaire de bien établir. Il demande « une étude appliquée, rigoureuse, et non conventionnelle et
ettent la formule scientifique, quand on appliquera cette formule à l’ étude de tous les milieux et de tous les personnages, s
ci les férocités de l’existence ? Depuis longtemps, je veux faire une étude , et j’ai commencé un dossier. Mon idée est simple
ique Polémiques I. A M. Charles Bigot On m’a signalé une étude  : L’Esthétique naturaliste, que la Revue des Deux
oduit dans notre littérature, en établissant que désormais le sujet d’ étude , l’homme métaphysique se trouve remplacé par l’ho
pages succédaient aux pages, je craignais bien d’arriver au bout de l’ étude , sans y rien trouver. Cela menaçait d’être un abs
ire comme de la musique d’amateurs. » Je ne recommencerai pas ici mon étude  ; Le Roman expérimental, à laquelle je renvoie M.
r à une revue d’une importance telle que la Revue des Deux Mondes une étude aussi parfaitement confuse et insignifiante, le j
des plus curieux. Remarquez que M. Bigot vaut beaucoup mieux que son étude . Il a été un bon élève de l’École normale ; il a
és, mettant même d’ordinaire du bon sens et de la conscience dans ses études littéraires. Et, dès qu’il touche à cette questio
’homme. Pas de tempérament, pas d’action. Voilà sans doute pourquoi l’ étude publiée dans la Revue des Deux Mondes est un déla
uoi l’étude publiée dans la Revue des Deux Mondes est un délayage des études sans réflexion et sans portée qui ont paru ailleu
Lettres persanes, les Provinciales sont des romans, je veux dire des études humaines. Est-ce que Pantagruel n’a pas vécu plus
e leurs deux patrons. D’ailleurs, Le Réalisme contient simplement une étude sur M. Champfleury, où il y a même des restrictio
ilieu social, de l’époque où l’on vit, parce qu’une telle direction d’ études est justifiée par la raison, les besoins de l’int
ix, sept articles dans chaque numéro ; Henri Thulié publie une grande étude révolutionnaire sur le roman ; Jules Assézat, le
cle indique les sujets qui étaient au programme, une liste sans fin d’ études , dont je citerai quelques-unes : la discussion de
machine très amusante, mais horriblement compliquée. Il y aurait une étude nécessaire à tenter sous ce titre : du rôle de la
âchent et lui font pousser ce cri : « Le faux historique, l’absence d’ étude dans les sujets, le gigantesque et le forcené dan
os critiques, aujourd’hui très écoutés. L’ailleurs, la preuve que ses études avaient une valeur, c’est qu’il a trouvé un édite
réunir en un volume. Or, en feuilletant ce volume, j’ai rencontré une étude sur Balzac, qui est devenue pour notre génération
un public dont il gâtait l’intelligence et qui pensait comme lui. Son étude est écrite proprement, sauf quelques incorrection
et Balzac Je me suis récréé à donner des extraits d’une incroyable étude , que le critique oublié Chaudes-Aigues avait jadi
Resterait à fixer le genre de la composition. Serait-ce un roman, une étude historique, un poème ? On a parlé, je crois, d’un
d’un article de bibliographie pour justifier. Quant aux variétés, aux études littéraires de quelque longueur, elles restent de
rique, les nouvelles si fines et si gaies de M. Armand Silvestre, les études colorées de M. Richepin ; voilà trois poètes dont
Une phrase bien faite est une bonne action. J’en étais donc là de mon étude sur la question, charmé quand je lisais l’article
ucune sorte. Ce n’est pas ici de l’orgueil ; c’est, au début de cette étude , une constatation nécessaire. Je suis seul et lib
ations se présentaient si rapides, qu’il était difficile à un homme d’ étude de risquer une enquête sérieuse et surtout de con
chassé par une seconde invasion. Pendant ce temps, le peuple fait une étude de la liberté, un travail sourd et continu pousse
fondée. Voilà ce que je voulais nettement établir, au début de cette étude . Je me résume. Dans tout problème politique, il y
s des habitants, qu’ils s’y fixeront pour toujours. Ceci n’est qu’une étude indiquée à larges traits. Mais il est évident que
sujet de cette force, sans vouloir encore la spécifier, il reprend l’ étude de la nature au commencement, à l’analyse. Sa bes
é, si vous avez la volonté de reprendre le problème philosophique à l’ étude même du monde, à la nature et à l’homme, il faut
pris, nous autres travailleurs qui croyons uniquement au génie et à l’ étude . Donc, assez de bruit. Jouissons de notre Républi
94 (1874) Premiers lundis. Tome II « E. Lerminier. Lettres philosophiques adressées à un Berlinois »
s idées ; c’est-à-dire en répandant toutes sortes de connaissances, d’ études et de théories propres à féconder l’avenir. Cette
ècle. Ces graves et viriles préoccupations, s’appuyant sur une base d’ études de plus en plus élargie, l’ont guidé jusque dans
ophiques et sociales. à part le mérite du fond et cette opiniâtreté d’ étude et de recherche dont, bien jeune encore, rien ne
avoir parcouru ces Lettres, pensera-t-on qu’elles se rattachent à des études commencées, à un dessein général que je demande a
ardent qui, l’œil sur un but magnifique et lointain, ne ménage aucune étude , aucune indication empruntée aux philosophies et
95 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre V »
sur le revêtement verbal dont ils enrobèrent ces matériaux. Une telle étude pourrait être double : valeur esthétique du vocab
ent bien haut. Nous réserverons donc le côté purement littéraire de l’ étude pour n’envisager que les qualités de précision te
ce point qu’une première question s’impose : Huysmans a-t-il fait des études médicales ? « Jamais, nous a-t-il très bienveilla
Dictionnaire des analogies put d’ailleurs lui faciliter l’usage98. L’ étude détaillée de cette « écriture » et de sa particul
t de sa particulière beauté sera plus à sa place dans notre prochaine étude . Nous signalerons pourtant ici la note de pittore
96 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Droz. » pp. 165-184
mère : son père lui en tint lieu, surveilla son enfance et suivit ses études avec une sollicitude éclairée. Le jeune Droz se d
de s’en affranchir, et son père lui permit de terminer en liberté ses études sous ses yeux. Un des premiers livres qu’il lui d
i du zèle tout chrétien. Envoyé à Paris par son père pour y faire des études administratives, il y arriva le 11 août 1792, jus
brasser avec une raisonnable égalité de talent une grande diversité d’ études , toutes animées d’un même esprit, — le désir de c
centrales, il y vint tout à fait habiter (1803). La direction de ses études et de ses écrits l’avait mis en relation assez ét
avait traités ne lui avaient pas donné l’occasion de nous montrer des études aussi profondes, des vues si élevées, un jugement
l’Histoire de M. Droz. Dès 1811, M. Droz commença de s’appliquer à l’ étude du Règne de Louis XVI, considéré pendant les anné
état. En lisant ce sévère tableau du début, on sent d’abord combien l’ étude de l’histoire a été profitable au talent de M. Dr
ure pour l’affermir et la fortifier ; c’est le genre de service que l’ étude de l’histoire rendit à M. Droz. Elle le mit aux p
97 (1875) Premiers lundis. Tome III « Maurice de Guérin. Lettre d’un vieux ami de province »
onnent plutôt une idée fausse. Bernardin de Saint-Pierre, sans tant d’ étude , y atteint mieux par simple génie ; héritier en p
e de Fénelon, il a, dans Paul et Virginie, dans bien des pages de ses Études , dans cette page (par exemple) où il fait gémir A
rimitif se retrouve et se découvre même pour la première fois. Dans l’ étude de la statuaire grecque, on en resta ainsi longte
rt de Préface à ces Mélanges, nous extrayons cette lettre de la belle Étude de George Sand sur l’auteur du Centaure (voir le
98 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Saint-Marc Girardin »
Saint-Marc Girardin1 Dans une série d’ études que personne de ceux qui lisent n’a oubliées, Phi
la gloire de son auteur. Il est intitulé : Souvenirs de voyages et d’ études 3, et il justifie parfaitement son titre car il e
tion d’être sévère. Sachons le dire (la vérité est un hommage !), les Études et Souvenirs de Saint-Marc Girardin ne sont qu’un
rime sont choisis avec discernement ! 1. Souvenirs de voyages et d’ études (Pays, 16 décembre 1832) 2. Ce chapitre est le t
99 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »
tait en tout un ecclésiastique de l’ancienne école. Il avait fait ses études aux robertins, puis à la Sorbonne. Il semblait en
La modestie sulpicienne l’empêcha de rien publier. Le résultat de ses études fut un immense ouvrage manuscrit, représentant un
j’y passai il y a quarante ans, présentait un ensemble d’assez fortes études . Mon ardeur de savoir avait sa pâture. Deux monde
il n’y a pas de complète exégèse sans la connaissance de l’hébreu. L’ étude de l’hébreu n’était pas obligatoire au séminaire
ser à ce que la science critique de l’Allemagne a de plus colossal. L’ étude de l’hébreu est, par ses leçons, singulièrement f
m’avait confiée. La nécessité de pousser aussi loin que possible mes études d’exégèse et de philologie sémitique m’obligea d’
à la façon de l’école française du xviiie  siècle. Mon initiation aux études allemandes me mettait ainsi dans la situation la
e vraies à la fois, il ne doit s’y trouver aucune contradiction. Or l’ étude attentive que je faisais de la Bible, en me révél
enant si loin de mes vieux maîtres de Bretagne, par l’esprit, par les études , par la culture intellectuelle, que je ne pouvais
ai toujours pensé, me dit-il, qu’on vous faisait faire de trop fortes études . » L’habitude que j’avais prise de réciter mes ps
ge dans de nouvelles incertitudes. On me propose toujours une année d’ études libres dans Paris, durant laquelle je pourrais ré
se pleine de cœur. Il n’y combattait plus que faiblement mon projet d’ études libres. Ma sœur, dont la haute raison était, depu
se que des voyages à l’étranger et une interruption possible dans mes études ecclésiastiques. Ces messieurs de Saint-Sulpice,
urent pas trop surpris. M. Le Hir, qui avait confiance absolue dans l’ étude , et qui savait de plus le sérieux de mes mœurs, n
100 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341
rier aussi et de se diversifier selon les degrés successifs que cette étude a parcourus, et selon les points du temps où le s
ance, et à ne considérer que l’ensemble de la littérature régnante, l’ étude de l’antiquité avait singulièrement baissé. D’hon
viraient l’esprit et le goût, sinon à dispenser du terre-à-terre de l’ étude et à deviner ? Et ici sa merveilleuse rapidité de
uaderas pas, non, quand même tu me persuaderais. » L’interruption des études causée en France par la Révolution y ramena une s
ors de la littérature, il restait beaucoup à faire au dedans pour les études positives, et chez un grand nombre d’esprits, com
emples harmonieux qui en couronnent à jamais le fond. Tout occupé des études présentes et de saisir au passage ce qu’une curio
diose que j’invoque et que j’aimerais à voir de loin planer sur toute étude , même diverse, comme on voit au fond de l’atelier
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