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1 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Redonnel, Paul (1860-1935) »
Redonnel, Paul (1860-1935) [Bibliographie] Les Chansons éternelles (1895). OPINIONS. Louis-Xavier de Ricard
ion, c’est parmi les premières œuvres qu’on doit classer les Chansons éternelles . Les Chansons éternelles forment une ligne parab
ères œuvres qu’on doit classer les Chansons éternelles. Les Chansons éternelles forment une ligne parabolique dont les deux côtés
i en remonte. [La Plume (1898).] Henry Davray Dans les Chansons éternelles , M. Paul Redonnel donne l’ensemble de son œuvre ;
urer imprudemment à la poursuite d’un motif fragmentaire des Chansons éternelles , alors qu’il me suffît d’ouvrir mes oreilles de b
2 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre IV. De la méthode » pp. 81-92
, les lois qu’elle lui a données, n’en sont pas moins universelles et éternelles . Dans la contemplation de cette Providence éterne
universelles et éternelles. Dans la contemplation de cette Providence éternelle et infinie la Science nouvelle trouve des preuves
s maux éprouvés par les hommes ; voilà les preuves que nous fournit l’ éternelle bonté de Dieu. — Ces trois sortes de preuves peuv
rrer selon la folie de ses caprices, et aux Stoïciens que leur chaîne éternelle des causes à laquelle ils veulent attacher le mon
ication de leur nature se confirmera par l’observation des propriétés éternelles qu’elles conservent ; lesquelles propriétés ne pe
x nécessités ou utilités de la vie sociale, qui sont les deux sources éternelles du droit naturel des gens (axiome 11). Ainsi cons
blement fausse. De cette manière, la Science nouvelle trace le cercle éternel d’une histoire idéale, sur lequel tournent dans l
3 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre septième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie. »
s amplifiée par l’inévitable grossissement de l’illusion humaine. « L’ Eternel m’a nommé dès ma naissance, s’écriait le grand po
l dit : Je t’établis pour être la lumière des nations ; ainsi parle l’ Eternel à celui qu’on méprise. » On peut dire de la haute
parce qu’il demeure toujours insaisissable à la science : le mystère éternel et universel, qui reparaît toujours à la fin, env
entre pas dans l’étroite prunelle. Quelle heure contiendrait la durée éternelle  ? Nul œilde l’infini n’a touché les deux bords :
le monde est l’émanation, Tout ce qu’il a créé n’est qu’aspiration. L’ éternel mouvement qui régit la nature N’est rien que cet
’est rien que cet élan de toute créature Pour conformer sa marche à l’ éternel dessein, Et s’abîmer toujours plus avant dans son
ce que la mort, ouvrant son aile immense, Engloutisse à jamais dans l’ éternel silence     L’éternelle douleur. Lamartine repre
t son aile immense, Engloutisse à jamais dans l’éternel silence     L’ éternelle douleur. Lamartine reprend plus tard la question
té entière abandonnée de son Dieu. Dieu est muet ; il est pour nous l’ éternel silence et l’éternelle absence ; répondons-lui pa
de son Dieu. Dieu est muet ; il est pour nous l’éternel silence et l’ éternelle absence ; répondons-lui par le même silence, marq
à l’absence, Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité. Lamartine, lui, était de ceux qu
riginales et les plus profondes qui résultent de cette vision du Tout éternel et éternellement indifférent : c’est que ce n’est
rnel et éternellement indifférent : c’est que ce n’est pas ce qui est éternel qu’il faut aimer, mais ce qui passe, parce que c’
te d’élans, de cris et de sanglots ; et après tout, c’est peut-être l’ éternelle philosophie, celle qui est assurée de ne point pa
lque façon qu’on t’appelle, Bramah, Jupiter ou Jésus, Vérité, justice éternelle , Vers toi tous les bras sont tendus. . . . . . .
4 (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIe entretien. L’Imitation de Jésus-Christ » pp. 97-176
res avec trop d’empressement les biens présents, tu perdras les biens éternels et célestes. Use des biens temporels, et désire c
ternels et célestes. Use des biens temporels, et désire ceux qui sont éternels . Aucun bien temporel ne peut te rassasier, parce
omplissement de votre volonté sur lui, et l’exécution de vos desseins éternels  ; il doit en être content et consolé au point de
erchez du repos en cette vie, comment arriverez-vous un jour au repos éternel  ? Préparez-vous, non à beaucoup de repos, mais à
i lui forme une couronne dans le ciel. Je lui donnerai une récompense éternelle pour un travail de peu de durée, et une gloire qu
ez le silence, priez, souffrez courageusement les adversités ; la vie éternelle mérite bien tout cela et des combats encore plus
te de la moindre parole injurieuse ; mais la grâce envisage les biens éternels , ne s’attache point aux choses temporelles, ne se
lus nécessaires, que ce qui peut lui servir à l’acquisition des biens éternels . La nature se fait un plaisir d’avoir beaucoup d’
s elle soumet tous ses sentiments et toutes ses lumières à la sagesse éternelle et au jugement de Dieu. La nature cherche à savoi
spécial de Dieu, et proprement le sceau des élus et le gage du salut éternel , puisqu’elle élève l’homme des choses de la terre
on dit sur les genres et sur les espèces ? Celui à qui parle le Verbe éternel est délivré de bien des opinions. Tout vient de c
Ô vérité, qui êtes Dieu ! faites que je sois avec vous, dans un amour éternel . Souvent j’éprouve un grand ennui à force de lire
temps ; toute leur espérance, tous leurs désirs, aspiraient aux biens éternels . Tout leur cœur s’élevait vers les biens invisibl
ez la paix. Laissez là tout ce qui passe ; ne cherchez que ce qui est éternel …… XXII La vérité parle au-dedans de nous
nce. Que Moïse donc ne me parle point : mais vous, Seigneur mon Dieu, éternelle vérité ! parlez-moi, de peur que je ne meure, et
r, parce que votre serviteur écoute : vous avez les paroles de la vie éternelle . Parlez-moi pour consoler un peu mon âme, pour m’
à réformer ma vie ; parlez-moi pour la louange, la gloire, l’honneur éternel de votre nom. XXIII Qu’il faut marcher en
dmirable, élevé, digne d’être estimé, loué, recherché, que ce qui est éternel . Aimez, par-dessus toutes choses, l’éternelle vér
recherché, que ce qui est éternel. Aimez, par-dessus toutes choses, l’ éternelle vérité, et n’ayez jamais que du mépris pour votre
, éclairés et purifiés intérieurement, ne cessent d’aspirer aux biens éternels , ont à dégoût les entretiens de la terre et ne s’
5 (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408
mais le plus sublime monument de l’âme humaine. Voici le grand drame éternel à trois acteurs qui résume tout ; mais quels acte
sse ses victimes,             Ne formez qu’un soupir ! Qu’une plainte éternelle accuse la nature, Et que la douleur donne à toute
ce que la Mort, ouvrant son aile immense, Engloutisse à jamais dans l’ éternel silence             L’éternelle douleur ! VII
le immense, Engloutisse à jamais dans l’éternel silence             L’ éternelle douleur ! VIII Ceci n’est que la poésie du
La mort nourrissant la vie, et la vie nourrissant la mort ! La guerre éternelle entre tout ce qui respire, pour se disputer un at
a rage ? Et si cela est ainsi, qui l’emportera ?… Le combat serait-il éternel  ? ou bien n’y a-t-il rien qu’un mauvais rêve ? et
de soleil de cet océan de vie !… Il y a de quoi faire rire les êtres éternels , ou pleurer de pitié même les rochers. XII
rès sensible à qui contemple de très haut et des sommets de la vérité éternelle ces deux conditions de l’espèce humaine. Du crépu
ême toile et à poursuivre le même vent pour rapporter, au prix de son éternelle absence, à sa famille, une pincée d’or convertie
qui pense non plus une mort future, mais une mort présente, une mort éternelle , une mort vivante, s’il est permis d’employer ce
proviste par la mort arrive, nous nous retournons avec anxiété vers l’ éternel contemporain de nos âmes, vers Dieu, et nous cher
n rêve fugitif dans ses bras désespérés, en croyant embrasser enfin l’ éternelle réalité d’où il émane et à laquelle il retourne !
a pensée à se plonger dans cet espace, et qui fait monter son âme à l’ éternelle poursuite de l’infini, d’astres en astres, de voi
e en partie double, se balançant par profits et pertes à la fin d’une éternelle association de fabrique liquidée par l’éternité.
pas ?… « Suis-je opaque, ô mortels ! pour vous donner une ombre ? «  Éternelle unité, suis-je un produit du nombre ? « Suis-je u
eux pôles, « Éleva ses tréteaux dans le temple indien, « Transforma l’ Éternel en vil comédien, « Qui, changeant à sa voix de rô
Et dans qui rentre en toi jamais moins, toujours plus, L’Être au flux éternel , à l’éternel reflux ! ………………………………………………………… ………
entre en toi jamais moins, toujours plus, L’Être au flux éternel, à l’ éternel reflux ! ………………………………………………………… …………………………………………
6 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220
§ II. Les sociétés politiques sont nées toutes de certains principes éternels des fiefs Conformément aux principes éternels
certains principes éternels des fiefs Conformément aux principes éternels des fiefs que nous avons placés dans nos axiomes
rte d’instinct, cette formation des républiques d’après les principes éternels des fiefs. Nous en avons la preuve dans la formul
une foule de peuples. De l’opposition de ces éléments résulta une loi éternelle , c’est que les plébéiens veulent toujours changer
ls ils avaient donné asile. Les héros, selon Aristote, juraient une éternelle inimitié aux plébéiens, hôtes des cités héroïque
eurent lieu au moyen âge, en vertu des lois qui dérivent de la nature éternelle des fiefs. Prenons pour exemple le royaume de Fra
iées devant les plébéiens, plebi scita ou nota, telle que la loi de l’ éternelle expulsion des Tarquins, promulguée par Junius Bru
ssièreté. Les plébéiens représentèrent le corps. Aussi est-ce une loi éternelle dans les sociétés, que les uns y doivent tourner
ue nous avons observé plus haut. Les étrangers étaient à leurs yeux d’ éternels ennemis, et ils faisaient consister l’honneur de
l  ; la guerre elle-même, πόλεμος, tira son nom de πόλις, cité… Cette éternelle inimitié des peuples jeta beaucoup de jour sur le
aient exercé entre elles de continuelles hostilités77 78. Les guerres éternelles des cités anciennes, leur éloignement pour former
omaine, on appréciera les héros qu’elle vante, si l’on réfléchit à l’ éternelle inimitié que, selon Aristote, les nobles ou hér
7 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre II. De la métaphysique poétique » pp. 108-124
 De cette faculté originaire de l’esprit humain, il est resté une loi éternelle  : les esprits une fois frappés de terreur, fingu
e qui nous prouve que la poésie a dû naître ainsi, c’est ce caractère éternel et singulier qui lui est propre : le sujet propre
critique philologique. 5. Le cinquième aspect est une histoire idéale éternelle dans laquelle tournent les histoires réelles de t
ogiens, et sur quelques-unes de celles des jurisconsultes, et qui est éternel dans son idée abstraite, a dû être aussi éternel
onsultes, et qui est éternel dans son idée abstraite, a dû être aussi éternel dans l’usage et dans la pratique des nations. Les
onsidérant ce droit naturel comme ordonné par la Providence, et comme éternel en ce sens, que sorti des mêmes origines que les
ner et le compléter par des théories fondées sur l’idée de la justice éternelle . « 2. Leurs systèmes n’embrassent pas la moitié d
8 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Gayda, Joseph »
Gayda, Joseph [Bibliographie] L’ Éternel féminin, poésies (1881). — La Soif d’aimer (1886)
de son talent n’échappera à aucun de ceux qui ouvriront son livre (L’ Éternel féminin). Elle se peut définir en deux mois : l’a
oètes français du xixe  siècle (1887-1888).] Marcel Fouquier L’ Éternel féminin, de M. Joseph Gayda, est le premier livre
9 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Argument » pp. 355-356
l’antiquité, la Science nouvelle ne mériterait pas le nom d’histoire éternelle de l’humanité, si l’auteur ne montrait que les ca
de nouveau la carrière qu’elles ont fournie conformément à la nature éternelle des fiefs. Que l’ancien droit politique des romai
sque plus d’aristocraties. Chapitre IV. Conclusion. D’une république éternelle fondée dans la nature par la Providence divine, e
10 (1889) Méthode évolutive-instrumentiste d’une poésie rationnelle
t, ses vers, en une fluente et grise monotonie, ni vers ni prose, une éternelle mélopée, un peu falote, coupée de soupirs : par q
on ne peut se passer d’Eden ! » quand a été proclamée sur ce siècle l’ éternelle loi de l’Évolution des êtres, du Transformisme ré
essence même du Transformisme, celle de Hégel : que la Matière est en éternel devenir. La Matière devient. Mais quel est le mou
lon, oui, un dessin elliptique. Tout est elliptique. La matière étant éternelle et illimitée est représentée virtuellement par le
du cercle, elle évolue avec progrès — elle va vers l’affranchissement éternel et infini de la ligne droite, l’ellipse s’allonge
Hors que, se transformant équivalente du cercle virtuel virtuellement éternel et infini, à la suprême transformation de l’ellip
ra pas : et l’ellipse, de l’infinie fatalité ne pouvant avoir la fin, éternelle et infinie se transforme. ……………………………………………………………
lité qui devient égalité — : éternellement (d’où le progrès infini et éternel  !), tel est mon principe social… Ceci dit : que l
11 (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265
s grande histoire, ce n’était pas seulement que cette grande histoire éternelle avait la plus grande inscription temporelle, mais
où il y a du temporel sous tout cela, au sens et dans la mesure où l’ éternel même est inséré, raciné dans tout ce temporel. Ce
refaire, de ne pas me laisser redevenir un paysan de chez nous. Tout éternel est tenu, est requis de prendre une naissance, un
rendre une naissance, une inscription charnelle, tout spirituel, tout éternel est tenu de prendre une insertion, un racinement,
plus qu’une infloraison : une placentation temporelle. J’entends tout éternel humain. Mais cette grande histoire éternelle, cet
temporelle. J’entends tout éternel humain. Mais cette grande histoire éternelle , cette histoire d’éternelle sainteté est venue au
ternel humain. Mais cette grande histoire éternelle, cette histoire d’ éternelle sainteté est venue au monde dans notre pays, cett
le sainteté est venue au monde dans notre pays, cette grande histoire éternelle est une histoire de chez nous. Le temporel est la
rel est la terre et le temps, la matière, le terroir, le terreau de l’ éternel . Mais cette grande sainte était une fille de chez
uple entier les berce en leur tombeau !        Gloire à notre France éternelle  !        Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
e soleil levant redore tous les jours !        Gloire à notre France éternelle  !        Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
ire leur mémoire et redore leurs noms !        Gloire à notre France éternelle  !        Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
qui pieusement sont morts pour la patrie , ou Gloire à notre France éternelle  ! Gloire à ceux qui sont morts pour elle ! — L’Ex
à Charlemagne, à Mahomet l’Asie ; Mais tu ne prendras pas demain à l’ Éternel  ! III Ô revers ! ô leçon ! — Quand l’enfant de ce
ier contrat, cette sorte de bail plus que viager, cette sorte de bail éternel par lequel Victor Hugo s’était assuré la propriét
e Cid et Horace représentent deux héroïsmes temporels qui, portés à l’ éternel , donnent Polyeucte, qui transférés sur le plan de
ortés à l’éternel, donnent Polyeucte, qui transférés sur le plan de l’ éternel , dans le registre de l’éternel, avec tous leurs r
eucte, qui transférés sur le plan de l’éternel, dans le registre de l’ éternel , avec tous leurs racinements temporels, se recoup
; y représentant en achèvement, en couronnement non point un héroïsme éternel , un héroïsme du salut, un héroïsme de la sainteté
la sainteté en l’air, (ce qui est l’immense danger), mais un héroïsme éternel encore pourvu précisément de toute son origine te
ion de ceux qui sont partis pour ceux qui restent. Ainsi cet héroïsme éternel est éternellement de provenance temporelle, cet h
fait, exactement, chrétien. Cette insertion, cette articulation de l’ éternel dans le temporel, du spirituel dans le charnel, d
sont littéralement les deux vers d’Horace transférés dans le registre éternel , par une opération organique et ensemble par une
rant l’œil à moitié sous ses voiles, Quel dieu, quel moissonneur de l’ éternel été. Avait, en s’en allant, négligemment jeté Cet
, c’est-à-dire littéralement de la mise en chair, de l’insertion de l’ éternel dans le temporel. Il a bien senti que d’un coup,
elle, et même, par là, même l’entrée, l’inscription, l’insertion de l’ éternel dans le temporel, de l’éternel dans le charnel, d
ntrée, l’inscription, l’insertion de l’éternel dans le temporel, de l’ éternel dans le charnel, de la vie éternelle dans la vie
e l’éternel dans le temporel, de l’éternel dans le charnel, de la vie éternelle dans la vie charnelle.   Et homo factus est. Les
ment et même mystiquement ils ne la considèrent guère que venant de l’ éternel , du côté de l’éternel, procédant de l’éternel, ab
ent ils ne la considèrent guère que venant de l’éternel, du côté de l’ éternel , procédant de l’éternel, ab aeterno, ab aeternita
t guère que venant de l’éternel, du côté de l’éternel, procédant de l’ éternel , ab aeterno, ab aeternitate. Ce qui fait la valeu
perpétuelle inscription, de cette (toute) mystérieuse insertion de l’ éternel dans le temporel, du spirituel dans le charnel qu
la considérer. Les chrétiens la considèrent généralement du côté de l’ éternel , du lieu de l’éternel, venant de l’éternel, se pl
étiens la considèrent généralement du côté de l’éternel, du lieu de l’ éternel , venant de l’éternel, se plaçant de l’éternel, (e
généralement du côté de l’éternel, du lieu de l’éternel, venant de l’ éternel , se plaçant de l’éternel, (et mon Dieu c’est bien
l’éternel, du lieu de l’éternel, venant de l’éternel, se plaçant de l’ éternel , (et mon Dieu c’est bien un peu leur office). C’e
te, ce point de reconcentration, ce ramassement en un point de tout l’ éternel dans tout le temporel. Tel est généralement leur
s. Et homo factus est. L’éternité a été faite, est devenue temps. L’ éternel a été fait, est devenu temporel. Le spirituel a é
arnel. C’est (surtout) une histoire qui est arrivée à l’éternité, à l’ éternel , au spirituel, à Jésus, à Dieu. Pour avoir la con
; de l’autre côté ; pour contempler, pour considérer l’insertion de l’ éternel dans le temporel, du spirituel dans le corporel,
comme un accueil, comme un accueillement, comme un recueillement de l’ Éternel dans la chair, comme un achèvement d’une série ch
génération charnelle spirituelle ; charnelle d’élection ; temporelle éternelle .     Luc fait au contraire une extraction. Au con
r de la race temporelle. Du sang temporel, du sang charnel et du sang éternel . Ut putabatur filius Joseph , du même un seul co
JÉSUS-CHRIST. C’est toujours l’avènement charnel spirituel, temporel éternel , chrétien de Jésus-Christ. Ce sont toujours, ce s
tion du côté du miracle, du côté de l’éternité ; cette insertion de l’ éternel dans le temporel, du spirituel dans le charnel, c
nt deux chrétiens qui la considèrent, qui la contemplent du côté de l’ éternel , du côté du spirituel, se situant dans l’éternel,
emplent du côté de l’éternel, du côté du spirituel, se situant dans l’ éternel , dans le spirituel, venant de l’éternel, du spiri
spirituel, se situant dans l’éternel, dans le spirituel, venant de l’ éternel , du spirituel ; faisant en un mot leur métier, le
emble, à la fois faite et jaillie : Quel dieu, quel moissonneur de l’ éternel été Et ensuite, en deuxième, en subsidiaire : A
rant l’œil à moitié sous ses voiles, Quel dieu, quel moissonneur de l’ éternel été Avait, en s’en allant, négligemment jeté U
ulminants, les quatre vers de Bérénice font entendre une protestation éternelle  ; ils sont même sept : Pour jamais ! Ah ! Seigne
res s’achèvent, se promeuvent, se couronnent dans Polyeucte en palmes éternelles . L’événement même est pur dans une tragédie de Co
te avance, tant d’exactitude, une totale exactitude et ensemble cette éternelle avancée. C’est déjà, c’est dedans, c’est d’avance
éjà fait ; que c’est une réalité ; la saisie de la main d’une réalité éternelle  ; que son martyre est déjà une chose entendue ; q
roïsme, toute la chevalerie du Cid promue dans Polyeucte, en jeunesse éternelle , en héroïsme et comme en chevalerie de sainteté.
e temporelle, toute cette jeunesse charnelle muée, promue en jeunesse éternelle . Tout cet héroïsme de guerre promu en héroïsme de
Tout cet héroïsme temporel promu en héroïsme de sainteté, en héroïsme éternel , en héroïsme de martyre. Tout cet héroïsme de rac
cet héroïsme de race (temporelle) promu en héroïsme de grâce, de race éternelle . Toute cette générosité jeune et chevalière promu
la grâce même, comme cette jeune race charnelle et temporelle dans l’ éternel même, cette race à part de saints, si différente,
re, du registre héroïque au registre sacré. Qui montent. Du temps à l’ éternel .   D’autre part, de la deuxième, d’une deuxième p
de la Cité intemporelle, de la Cité spirituelle, de la charnelle Cité éternelle . C’est toute une proposition, c’est tout un regis
ne, toute la grandeur temporelle, tout ce qui porte le spirituel et l’ éternel de Polyeucte, la province romaine, Gendre du gou
L’un par l’autre. D’avoir été pris dans le même piège. Dans le piège éternel . Alors on n’est plus brave. On est comme deux pri
au long du beau terre-plein, derrière le fossé, comme pour une parade éternelle , avaient l’air de commander le défilé. Ils passai
ce poussée par un grand écrivain dans les profondeurs de l’esthétique éternelle . Sans aucun appareil dogmatique, sans aucun gross
12 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Breton, Jules (1827-1906) »
eux de voir les peintres entrer dans le domaine de la poésie avec cet éternel souci de la couleur qui peut leur devenir en litt
s menhirs gigantesques, les vieilles églises romanes, comme la poésie éternelle et l’éternelle menace de la nature. En somme, voi
tesques, les vieilles églises romanes, comme la poésie éternelle et l’ éternelle menace de la nature. En somme, voilà une œuvre si
13 (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408
l’avenir toujours prêt à renaître, et toujours trompeur, la jeunesse éternelle de ce sang italien qui roule toutes sortes de roy
à un plus grand qu’eux. Tous chantaient exclusivement l’amour, cette éternelle inspiration du cœur. L’amour fut aussi le premier
des intérêts terrestres, s’était absorbée dans l’intérêt de son salut éternel . Des cieux, des enfers, des purgatoires sans cess
n ce temps, puis, par anticipation, dans l’éternité, de cette justice éternelle qui sera à la fois ma félicité et ma vengeance. G
st l’âme ; et dans l’âme, c’est la destinée passée, présente, future, éternelle , de ce principe immatériel, intelligent, aimant,
on qu’il vole en haut ou en bas dans la sphère infinie de sa carrière éternelle , jusqu’au jour où il s’unit enfin, par la foi cro
et d’Horace ; ils y ont incorporé leurs noms comme des illustrations éternelles de l’homme sur ces pages de la nature. C’était le
modes de leur vie renouvelée. Je les suivis d’un regard surnaturel et éternel dans les principales transfigurations angéliques
térêt, dans leur Divine Comédie, à travers la vie, la mort, jusqu’à l’ éternelle vie ! XV Ce poème avait quelque analogie lo
verses ne se rompait qu’à leur réunion définitive et à leur béatitude éternelle . Il ne manquait, je le répète, à mon épopée qu’un
leau est étroit, la peinture est sobre de couleurs ; l’impression est éternelle  ! C’est que l’émotion et la beauté y sont complèt
deux coupables, mais qui les emporte ensemble, échangeant l’amère et éternelle confidence de leur repentir, buvant leurs larmes,
ces deux modèles étrangers et d’écrire leurs noms sur les piédestaux éternels de Milton et de Dante ; mais le système de traduc
omme un corps glorieux sous lequel la pensée demeure incorruptible et éternelle . Immortalité et popularité, ce sont les deux dons
es les habitudes littéraires contemporaines nous montrent les régions éternelles comme la patrie de l’âme, comme le lien naturel d
nt par la voie lactée, Scipion écoute les sept notes de cette musique éternelle que forment les astres ; il contemple les espaces
14 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 5, des études et des progrès des peintres et des poëtes » pp. 44-57
durant long temps avant que de parvenir à peindre la majesté du pere éternel avec ce caractere de fierté divine qu’il a sçû lu
efforts réïterez plusieurs fois. Mais Raphaël voit un moment le pere éternel peint par Michel-Ange : frappé par la noblesse de
n jour de mettre dans les figures qu’il fait pour représenter le pere éternel le caractere de grandeur, de fierté et de divinit
oble que Michel-Ange faisoit sentir dans le caractere de tête du pere éternel , qu’on voit en differens endroits de la chapelle
nt, et il prit celle de son concurrent. Raphaël a représenté le pere éternel dans le dernier tableau de la premiere loge, avec
15 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Préface »
nie ; et tout en restant fidèle à notre admiration pour les principes éternels de l’art classique, nous avons défendu la liberté
avons défendu la liberté de l’invention en littérature ; car ces lois éternelles elles-mêmes ne sont que l’expression des grandes
uveauté et de changement peut-il se concilier avec les principes de l’ éternelle vérité ? S’il n’y a pas quelque chose qui ne chan
16 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »
monde de ténèbres et de tourments 780. Ce nouvel ordre de choses sera éternel . Le paradis et la Géhenne n’auront pas de fin. Un
rrection. Jésus y échappait en déclarant formellement que dans la vie éternelle la différence de sexe n’existerait plus, et que l
ant, Jésus veut que la résurrection s’applique aux méchants pour leur éternelle confusion 808. Rien, on le voit, dans toutes ces
enveloppe fabuleuse, dans le sein de l’humanité, y a porté des fruits éternels . Et ne dites pas que c’est là une interprétation
ette morale prétendue des derniers jours s’est trouvée être la morale éternelle , celle qui a sauvé l’humanité. Jésus lui-même, da
n’a pas su y atteindre. Le mot favori de Jésus reste donc plein d’une éternelle beauté. Une sorte de divination grandiose semble
17 (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271
s dans les espaces célestes, et c’est lui qui maintient la régularité éternelle de leurs révolutions, de même qu’il leur a imprim
Dieu n’est pas l’éternité plus qu’il n’est l’infinitude ; mais il est éternel et infini. Le temps n’existe pas pour lui ; le te
sujet, et il recherche comment on peut concevoir qu’un mouvement soit éternel . Il s’appuie d’abord sur ce fait d’observation év
tablie, il conclut à l’éternité du premier moteur. Le mouvement étant éternel selon Aristote, le premier moteur doit être étern
e mouvement étant éternel selon Aristote, le premier moteur doit être éternel comme le mouvement même qu’il produit éternelleme
ions sur le premier moteur immobile ; car nous savons qu’il est un et éternel , et que le mouvement qu’il crée est le mouvement
vement circulaire, le seul de tous les mouvements qui puisse être un, éternel , continu, régulier et uniforme. Aristote ajoute s
et une grandeur finie ne peut jamais produire un mouvement infini et éternel , pas plus qu’elle ne peut avoir une puissance inf
r ? En quel lieu réside-t-il, si toutefois on peut, sur l’infini et l’ éternel , élever une telle question ? Est-ce au centre ? O
génieuse de Boyle, et où rien ne gêne ni n’entrave leurs immuables et éternelles révolutions. Mais les lois du mouvement, quelque
tion d’un être spirituel qui le constitue ce qu’il est. Dieu est donc éternel , infini, parfait, vivant, tout-puissant ; il sait
il est partout. Il n’est pas l’éternité et l’infinitude, mais il est éternel et infini ; il n’est pas la durée et l’espace, ma
ans le cœur de l’homme ; et celui qui a créé les mondes avec les lois éternelles qui les régissent, n’a rien fait d’aussi grand qu
la politique, c’est de se conformer le plus qu’elle peut à la morale éternelle , et de diminuer chaque jour, en montant jusqu’à e
18 (1865) Du sentiment de l’admiration
chons avec vous les modèles de la raison élégante et les secrets de l’ éternelle beauté. Dieu merci, vous n’êtes pas encore rebell
u plus au-dessus duquel il faut gravir pour vous conformer à ces lois éternelles entrevues par Platon, fixées par une théodicée pl
objet de croyance se gardent bien de ménager le culte du génie : race éternelle des iconoclastes en qui je reconnais ces soldats
aveu du peu que nous sommes, toute soumission devant les supériorités éternelles , tout acte de foi sincère agrandit le cœur en mêm
19 (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160
au est étroit, la peinture est sobre de couleurs, et l’impression est éternelle . Je me demande : Pourquoi cela est-il si beau ? C
, et qui leur laisse au moins, à travers leur expiation rigoureuse, l’ éternelle consolation de ne faire qu’un dans la douleur, co
e encore enlacés dans les bras l’un de l’autre, se faisant l’amère et éternelle confidence de leur repentir, buvant leurs larmes,
sixième chant, nous retombons à froid dans les supplices de la pluie éternelle et glaciale où les noyés sont, pour comble d’ennu
douloureuse de la présence et de la lumière de Dieu dans des climats éternels toujours chargés de nuages ; beaucoup d’autres éc
écrivains ou prédicateurs religieux ont déclaré ne comprendre le mot éternel appliqué à ce supplice que comme expression d’une
pour devenir l’angélique papillon qui vole invincible au-devant de l’ éternelle justice ?… » XVII Après plusieurs autres c
ui accompagnaient toujours de leur harmonie les évolutions des astres éternels . Mais, après que j’eus compris que ces esprits cé
ntre avec elle dans la première étoile. Écoutez le poète. « La perle éternelle nous reçut dans son sein, comme l’eau reçoit, san
lque chose d’humain et de réel l’esprit du lecteur. Ces vers seront l’ éternelle complainte et l’éternelle consolation des exilés.
réel l’esprit du lecteur. Ces vers seront l’éternelle complainte et l’ éternelle consolation des exilés. « Tel qu’Hippolyte sorti
de la Trinité dans ces trois vers : « Et je crois en trois personnes éternelles  ; et je les crois si triples et si une à la fois
cob, Moïse, sainte Lucie, patronne de Palerme, y chantent des Hosanna éternels . La tête du poète se trouble, les paroles lui man
20 (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336
ces convulsions aériennes, mais demeure calme et impassible dans une éternelle sérénité. C’est ainsi que l’esprit des philosophe
tout entière qui s’appelle Italie, ce n’est pas la maison de Savoie, éternelle alliée de la maison d’Autriche. Dieu veuille que
ome ; il faisait abstraction des temps pour s’absorber dans les idées éternelles . Faisons comme lui, et suivons-le jusqu’à son der
I La belle définition de la vertu, santé de l’âme, n’est pas moins éternelle  !… Une qualité permanente de l’âme, qui est la ra
uvrage, intitulé de la Divination, dans lequel il livre à un ridicule éternel tous les aruspices, toutes les prédictions et tou
losophie, l’unité et l’immatérialité de Dieu. On voit que ce problème éternel de la toute-puissance de la providence divine et
s destinées suprêmes, le songe de Scipion, excursion dans les régions éternelles . Lisez-le tout entier : c’est Cicéron dieu après
terminées, enlèveraient toujours à notre gloire d’être, je ne dis pas éternelle , mais durable. Et que t’importe d’ailleurs d’être
orter tes regards en haut, et les fixer sur ton séjour naturel et ton éternelle patrie, ne donne aucun empire sur toi aux discour
ché, comme le Dieu véritable gouverne ses mondes. Semblable à ce Dieu éternel qui meut l’univers en partie corruptible, l’âme i
que par hasard votre Athènes aurait pu conserver dans la citadelle un éternel olivier ? Ou montrerait-on encore aujourd’hui à D
Qu’est-ce que la vieillesse, quand l’âme se voit à l’aurore d’un jour éternel  ? Tel est en substance ce traité de la Vieillesse
21 (1887) Discours et conférences « Réponse au discours de M. Louis Pasteur »
d. Vous aurez inséré une pierre de prix dans les assises de l’édifice éternel de la vérité. Parmi ceux qui s’adonnent aux autre
juste. Hésitation qui implique un culte mille fois plus délicat de l’ éternel idéal que les téméraires solutions qui satisfont
nous ne nous attachons qu’à deux choses qui, nous l’espérons, seront éternelles en France : l’esprit et le génie. Nous respectons
morales. Si je vois la vertu songer trop à ses placements sur une vie éternelle , je suis tenté de lui insinuer discrètement la po
et de l’humanité. Mais sa haute vie l’a mis en rapport avec l’esprit éternel qui agit et se continue à travers les siècles ; i
-même, la vertu, dont il fit la règle de sa conduite, sont des choses éternelles . Nous entendrons toujours ces sages paroles qui s
de devenir ainsi, par la pensée et par le cœur, membre de la société éternelle , et de trouver en cette association profonde, mal
22 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre IV. Littérature dramatique » pp. 202-220
âtre historique, idéaliste, idéologique, vivant conflit de sentiments éternels , différent néanmoins du théâtre classique. M. Gab
ble, parce qu’il paraît trop plein de pensées ou de paroles neuves et éternelles aux frivolités de notre public. Nous ne partageon
composition d’Albert Durer et le rire énorme de Rabelais. Satire des éternels retours de l’appétit populaire, satire des vices,
M. Henry Bataille. Il débuta par Ton Sang qui qui posait un problème éternel et moderne et la Lépreuse, évocation de légende e
ssayait le drame moderne le plus simple et le plus émouvant, parce qu’ éternel , la révolte du sang et l’orgueil du sacrifice. On
23 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Signoret, Emmanuel (1872-1900) »
ges, les roses, toutes banales vérités qui ont cependant la sublimité éternelle de Dieu et qui sont les prototypes primitifs des
is il ne faudrait le regretter que si l’œuvre était moins belle : les éternels chefs-d’œuvre sont au-dessus de la critique ; ils
’ils la regardent. La Souffrance des eaux est un de ces chefs-d’œuvre éternels devant lesquels on reste ébloui, presque aveuglé…
24 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre V. Suite des précédents. — Héloïse et Abeilard. »
acés ; là tout s’éteint sous des marbres insensibles ; là des flammes éternelles , ou des récompenses sans fin, attendent sa chute
la vierge sans tache qui oublie le monde, et que le monde oublie ! L’ éternelle joie de son âme est de sentir que toutes ses priè
au son des harpes célestes, et s’évanouit dans les visions d’un jour éternel . Nous sommes encore à comprendre comment un poèt
25 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193
la plus féline. La bourde tudesque empâterait Arlequin lui-même d’une éternelle épaisseur. Pour M. Ferrari, le mal a commencé déj
a contradiction d’Hegel, que cette dualité qui n’est qu’une évolution éternelle , sans point de départ et sans but. M. Ferrari va
à double entente qui répondent au sourire de Démocrite et aux pleurs éternels d’Héraclite sur cette scène du monde livrée aux d
u’un mensonge. En effet, si la fatalité est la reine du monde, la loi éternelle , pourquoi le philosophe est-il triste lorsqu’il p
se. Il n’a oublié ni une action ni une réaction de ces temps de crise éternelle . C’est d’abord l’histoire des tyrans, dans les ré
re affirmé, doit, s’il est conséquent, s’ensevelir dans le néant d’un éternel silence, et auquel il n’y a pas à faire même le m
me. Il déclare, à toute page, que le monde est la proie d’une dualité éternelle . Selon lui, l’univers se partage et se partagera
e plus. Tout pour lui s’y passe et y revient dans d’intraitables et d’ éternelles combinaisons. Il y groupe les époques comme il gr
à sa fantaisie, quitte à prendre, dans une suprême duperie, pour une éternelle vérité, cette forte fantaisie qu’il a imprimée su
26 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VII. Dernières preuves à l’appui de nos principes sur la marche des sociétés » pp. 342-354
de la substance spirituelle, ils sont indivisibles, et par conséquent éternels  ; car la corruption n’est autre chose que la divi
vendi juris ; en effet le temps ne peut commencer ni finir ce qui est éternel . Dans les usucapions, dans les prescriptions, le
orollaires de la plus haute importance. Premièrement les droits étant éternels dans l’intelligence, autrement dit dans leur idéa
d’après les circonstances les plus particulières des faits ; formule éternelle qui n’est sujette à aucune forme particulière, ma
27 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Tory, André »
Toi, poème (1894). OPINION. Edmond Haraucourt C’est l’ éternel refrain d’amour, mais qui, dans sa forme, apparaî
, de cette synthèse qui sont devenues le besoin moderne… Toi, c’est l’ éternelle fiancée, celle qui meurt avec chacun de nos baise
28 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre huitième. L’introduction des idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Victor Hugo »
nce trouve à la fois son « éclipse » et sa « preuve » dans le mystère éternel , qu’elle ne peut pénétrer et que cependant elle c
uoi est occupé ce tumulte ? Le flux et le reflux de ces questions est éternel comme la marée. » Gilliatt, lui, savait ce qu’il
’air chasse au vent de son aile . Nous sommes les flocons de la neige éternelle       Dans l’éternelle obscurité. Ainsi, de tout
son aile . Nous sommes les flocons de la neige éternelle       Dans l’ éternelle obscurité. Ainsi, de toutes parts, la nuit nous
e la Foi. Enfin, comme Aristote, Hugo identifie la beauté, l’harmonie éternelle des choses, avec une volonté élémentaire du bien
la possède, et rien ne pourrait la saisir ; Elle s’offre immobile à l’ éternel désir, Et toujours se refuse et sans cesse se don
te148. La nature s’engage envers la destinée ; L’aube est une parole éternelle donnée. ………………………………………………………… Marche au vrai. Le
t s’explique ou paraît explicable, tout reflète l’infinie vérité : L’ éternel est écrit dans ce qui dure peu ; Toute l’immensit
grand151. L’homme, parfois, voudrait faire intervenir directement l’ éternelle justice au milieu de nos injustices ; il oublie q
buisson, la ronce où croit la mûre, Et qu’il n’aurait rien mis dans l’ éternel murmure ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
fin d’en être ! Si tu veux l’infini, c’est pour y reparaître. L’homme éternel , voilà ce que l’homme comprend. Dieu n’est pas ;
les cultes ne sont, à Memphis comme à Rome, Que des réductions de l’ éternel sur l’homme 173. Et pourtant il faut une croyanc
es fois qu’elle est sublime. ………………………………………… S’il s’agit du principe éternel , simple, immense, Qui pense puisqu’il est, qui de
, Pourquoi, sous l’immense suaire     De l’infini, Enfouir vos lois éternelles     Et vos clartés ? Vous savez bien que j’ai de
lière de sentir, et qui se trouve prêter ainsi aux lieux communs, à l’ éternelle vie, la fraîcheur et la nouveauté de ce qui passe
 ». 159. Cf. Spinoza : Nous sentons, nous éprouvons que nous sommes éternels . 160. Les Travailleurs de la mer. 161. Les Mis
ontient les beaux vers suivants, qui en marquent le vrai sens : Et l’ éternelle harmonie, Pèse comme une ironie Surtout ce tumult
29 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Beauclair, Henri (1860-1919) »
Beauclair, Henri (1860-1919) [Bibliographie] L’ Éternelle Chanson (1884). — Les Horizontales (1884). — Pent
réface (1885).] Rodolphe Darzens Il débuta par une plaquette, l’ Éternelle chanson (1884), qui contient des triolets d’une j
30 (1766) Le bonheur des gens de lettres : discours [graphies originales] « Le Bonheur des gens de lettres. — Seconde partie. » pp. 35-56
vis aux Cieux, je vois les légions aîlées qui entourent le trône de l’ Eternel  ; il parle, tout s’ébranle ; les milices du Dieu
combat terrible ; mais quel moment formidable ; le char du fils de l’ Eternel franchit les plaines de l’immensité ; les carreau
ommandoit à son ame de franchir ces murs épais, elle méditoit l’ordre éternel de l’Univers, le mélange inévitable de bien &
tendris par vos leçons, ils ne deviendroient sensibles qu’aux charmes éternels du beau. Est-il rien deplus délicieux que de pouv
utes prêtes pour chaque espece de mérite. Doit-on être l’objet de vos éternelles vengeance pour oser courir la même carrière ou vo
31 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
de la perfection comique. Avant la création du monde, Dieu, principe éternel des choses, s’ignorait lui-même au sein de la mat
Seuls, ces sentiments sont pathétiques, et seuls, ils sont les motifs éternels de la tragédie177. Oreste et Hamlet, Antigone et
ux sont unis dans l’Olympe, où Hébé leur verse, avec l’ambroisie et l’ éternelle jeunesse, l’éternelle sérénité. Le cœur de l’homm
ympe, où Hébé leur verse, avec l’ambroisie et l’éternelle jeunesse, l’ éternelle sérénité. Le cœur de l’homme peut être aussi le l
ls tombèrent dans le scepticisme, et les idées, qui sont le fondement éternel de la Famille et de la Société, furent analysées,
is tombé, il ne peut pas tomber en contradiction avec cette Substance éternelle , manifestée par lui d’une manière plus pure et pl
es débris de tout ce qui s’enfle pour singer ou parodier sa puissance éternelle . Ainsi, tandis qu’un État organisé selon son type
désespoir sérieux après la défaite. Sottement révolté contre l’ordre éternel des choses, il est nécessaire qu’il soit vaincu ;
ur le carreau, ce n’est pas eux, et ce ne sont pas non plus les idées éternelles de la morale, de la religion, de l’art et de la p
ent avec le but qu’ils poursuivent, du néant de leur absurdité avec l’ éternelle vertu de la morale, ne pourrait jamais suffire qu
 19. 177. Les grands motifs de l’art dramatique sont les principes éternels de la religion et de la morale, la Famille, la Pa
l’harmonie que la tragédie maintient en laissant entrevoir la justice éternelle qui, dans sa domination absolue, brise la justice
ispenser de lire notre développement : Dans la tragédie, le principe éternel et substantiel des choses apparaît victorieux dan
32 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Henri Cantel »
os mères qui tomba sur tous nos berceaux ; et voilà que, lassé et des éternels marbres de Paros et de toutes les rondeurs païenn
corde chrétienne qui est la fibre universelle maintenant et désormais éternelle , n’est pas encore le poète qui tire une note à lu
le poète, — l’originalité, la vitalité, l’éternité du poète (s’il est éternel  !). Or, pour juger cette inspiration, ne faut-il
de sur lequel le poète opère, existait et avait son prix (et son prix éternel ) avant d’être pétri par la main du poète, avant d
33 (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Jean Lahor (Henri Cazalis). »
res ; Je suis le grand aïeul qui n’a pas eu d’ancêtres, Dans mon rêve éternel flottent sans fin les deux ; Je vois naître en mo
us de lui : il n’y a donc que le Tout qui puisse avoir plaisir à être éternel . Mais nous, les accidents, félicitons-nous d’être
s-moi donc, sois donc bien mon tombeau ; Et, si je participe à ta vie éternelle , Que ce soit sans penser, tel que la goutte d’eau
34 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre VI. Harmonies morales. — Dévotions populaires. »
nt perdus : la religion les reçoit dans son urne, et les présente à l’ Éternel . Les pas du vrai croyant ne sont jamais solitaire
étonnant d’oser trouver des conformités entre nos jours mortels et l’ éternelle existence du Maître du monde ! Nous ne parlerons
emblera dans un cimetière où il aura gravé que la mort est un sommeil éternel  ; et, en affectant de mépriser la puissance divin
35 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre neuvième. Les idées philosophiques et sociales dans la poésie (suite). Les successeurs d’Hugo »
à lui, dès cette vie, il veut réaliser son rêve : il fera du passé un éternel présent par la force du souvenir, et il se déclar
livre à deux amours cette immense poussière, Et le repos y naît d’un éternel conflit. Phérécyde a crié : « Je ne suis pas une
u’il soit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les types éternels des formes éphémères, Qu’avait dans l’absolu vus
dieu ! L’éternité du sage est dans les lois qu’il trouve. Le délice éternel que le poète éprouve. C’est un soir de durée au c
tour, la première chante le passé, car elle est la vieille Urda, « l’ éternel souvenir », la seconde chante le présent solennel
isième Norne, dont le regard perce l’avenir, répond : Hélas ! rien d’ éternel ne fleurit sous les cieux, Il n’est rien d’immuab
tra à son tour, et le ciel entier, avec ses étoiles, s’abîmera dans l’ éternelle nuit. Voilà ce que j’ai vu par-delà les années,
penser : Je suis ! pour que la fange vive, Ai-je troublé la paix de l’ éternel sommeil ? Ai-je dit à l’argile inerte : Souffre
flet perdu des espaces meilleurs ! C’est ton rapide éclair, Espérance éternelle , Qui l’éveille en sa tombe et le convie ailleurs.
ois goutte. Tout est pour le mieux. A mes désirs de poète J’ai dit d’ éternels adieux. J’ai du ventre et je suis bête Tout est p
il est sincère et il nous appelle au spectacle de sa victoire sur cet éternel absent ; mais comment peut-il être sincère lorsqu
36 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Saint-Pol-Roux (1861-1940) »
te large des forts, à la volée, le bon grain d’où naîtront des fleurs éternelles comme les pierreries. Et, d’avoir lu ces pages de
Vie ; puis la Vie elle-même renaît de la Mort, et c’est le spectacle éternel de Faust à Axël ! Œuvre touffue, ardente, éloquen
erçoit qu’il s’agit au fond de choses très simples dans le décor de l’ éternelle poésie. L’homme s’appelle Magnus ; la femme, iden
37 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Alfred de Vigny »
ées de tous les poètes, ont-elles appelé Alfred de Vigny le printemps éternel en voyant ses cheveux si longtemps d’un blond inv
hristianisme dans lequel elle a été si longtemps plongée : Notre mot éternel est-il : C’était écrit ? se dit le poète, et il
andiose encore que celui des vers que je viens de citer : Ce Sisyphe éternel est beau, seul, tout meurtri, Brûlé, précipité, s
n à l’absence Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité. IV Telle donc est l’inspir
38 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXIV. Siècles de barbarie. Renaissance des lettres. Éloges composés en latin moderne, dans le seizième et le dix-septième siècles. »
des fiefs, par les guerres sacrées des croisades, et par les combats éternels du sacerdoce et de l’empire. Il y eut pourtant, à
seule éloquence qui régna d’un bout de l’Europe à l’autre. Le besoin éternel que l’on a de flatter et d’être flatté, fit bient
qualité de reine pût autoriser un assassinat : mais elle fut l’objet éternel des hommages des savants et des gens de lettres.
t riche que de ce qu’il invente. On connaît d’ailleurs la malédiction éternelle dont est frappé l’esprit d’imitation ; et cet esp
39 (1892) Boileau « Chapitre IV. La critique de Boileau (Suite). Les théories de l’« Art poétique » » pp. 89-120
enant la portée que prend, dans l’Art poétique, après la Satire II, l’ éternel débat de la rime et de la raison. Sacrifier la ra
ont exprimé ce qu’il y a dans la nature d’immuable, d’universel et d’ éternel . Et voilà ce que nous devons nous proposer aussi
t avisé parfois de croire que Boileau enfermait la littérature dans l’ éternelle redite des mêmes lieux communs ; et c’est bien ai
rueux ». La poésie en effet, depuis l’origine, peint l’homme, le type éternel de l’homme : qui n’en veut plus, et veut du nouve
des mêmes choses que nous : c’est celui qui a crié plus hautement les éternels lieux communs dont la pensée obscure opprime notr
ne sont que des symboles, où tout le monde aperçoit immédiatement les éternelles vérités de l’ordre moral. Par ce détour, Boileau
me des exemplaires également authentiques, inaltérés et complets de l’ éternelle vérité et de la raison universelle. Et naturellem
40 (1894) Textes critiques
cœur de leur face immortellement immobile). Il est vrai (très) que l’ éternel est recelé en chaque particulier, que chaque part
ternel est recelé en chaque particulier, que chaque particulier est l’ éternel avec quelque épiderme de masque, et que j’aime mi
lque épiderme de masque, et que j’aime mieux l’artiste qui, au lieu d’ éternel abstrait offert, se contente d’accentuer — si peu
lieu d’éternel abstrait offert, se contente d’accentuer — si peu — l’ éternel âme versé : du ciel et de la mémoire ; dans ces t
blables, jusqu’à la peine d’atteindre la réalité de Rêve. » Des deux éternels qui ne peuvent être l’un sans l’autre, Filiger n’
Eiffel, « qu’on retrouvera toujours, impérissable », indestructible, éternelle comme la Science qui l’a édifiée ». Il croit tout
i sait lire y voit le sens caché exprès pour lui, reconnaît le fleuve éternel et invisible et l’appelle Anna Peranna. La toile
Avare, l’Hésitant, l’Avide entassant les crimes… ‌ Et si le caractère éternel du personnage est inclus au masque, il y a un moy
présenté ; fait, comme l’a dit excellemment M. Catulle Mendès, « de l’ éternelle imbécillité humaine, de l’éternelle luxure, de l’
lemment M. Catulle Mendès, « de l’éternelle imbécillité humaine, de l’ éternelle luxure, de l’éternelle goinfrerie, de la bassesse
ès, « de l’éternelle imbécillité humaine, de l’éternelle luxure, de l’ éternelle goinfrerie, de la bassesse de l’instinct érigée e
41 (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224
us tard au poète, l’un l’asile de ses derniers beaux jours, l’autre l’ éternel asile de son tombeau. Le Tasse, à son réveil, all
hée par la torture, n’aurait-elle pas été au contraire la flétrissure éternelle d’Alphonse, devenu le bourreau de son poète ? Les
ligent ces élus de l’avenir : les infortunes des grands hommes sont l’ éternelle accusation des nations ou des souverains. V
re le cardinal d’Este au cardinal Albano. Vous pouvez être sûr de son éternelle félicité dans le séjour de la bonté et de la piét
ribue au duc de Ferrare, d’avoir voulu faire mourir le Tasse dans une éternelle captivité, de peur que ce grand homme ne portât s
t que traverser cette ville ; il se rendit à Naples pour y suivre son éternel procès. Le pape Aldobrandini, qui, sous le nom de
anso, de plus en plus détachée du monde, et absorbée dans les pensées éternelles , voyait trop le néant de toutes choses pour croir
ueillirent en homme dont la vie ou la mort devait également porter un éternel honneur à leur maison. Ils le logèrent dans une c
ns au ciel pour remercier Dieu, et ne s’entretint plus que des choses éternelles . La foi était si jeune et si vive en ce siècle à
me il aurait reçu de son Créateur lui-même son assurance de béatitude éternelle . « Voilà », s’écria-t-il en joignant les mains, «
effet, n’avait préparé aux poètes futurs une plus saisissante et plus éternelle image de la déception des pensées humaines, que d
es yeux éteints sous les lourdes paupières, les lèvres scellées par l’ éternel silence, et le front chauve couronné d’un funèbre
42 (1904) En méthode à l’œuvre
ubstance même de l’Œuvre « une et composée » du poète, s’opposait aux éternels et amoindris recommencements Romantiques et Parna
ues de l’Orient, le poète trouve les formes des vérités naturelles et éternelles , qu’il accorde avec les données de notre science
têtes ainsi que de la tornade stellaire dont éternellement devient l’ éternelle Fluence : voilà que, sans savoir que les apports
uvement. Hors que, se transportant en rapport du Cercle virtuellement éternel et illimité, à la suprême équivalence de l’ellipt
t de l’amorphe état de ne se pas savoir ne pouvant se toute extraire, éternelle et illimitée se transmue au Plus et au Mieux, ver
transmue la Matière en mouvement de meilleur devenir… Dans un laps d’ éternel  : quand, suite de sa suite, luèrent en point d’il
Tout nous a paru devenir selon un Rythme elliptique. La Matière étant éternelle et illimitée est virtuellement représentée par le
qui, de la Matière sensitive et sentimentale ou seulement agitée de l’ éternelle propension d’inorganiques Forces, l’interprète, i
43 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rameau, Jean (1859-1942) »
la Nature, les rend vivantes comme l’homme et chante passionnément l’ éternelle vigueur de l’existence universelle. [Cité dans l’
la Nature, les rend vivantes comme l’homme et chante passionnément l’ éternelle vigueur de l’existence universelle. [Anthologie d
44 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre quatrième. L’expression de la vie individuelle et sociale dans l’art. »
as une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d’ éternel comme un principe ? (Je parle en platonicien) ».
on la plus personnelle n’est pas si neuve ; au moins a-t-elle un fond éternel  ; notre cœur même a déjà servi à la nature, comme
e plus universellement sympathique est celui qui vit de la vie une et éternelle des êtres, celui qui s’appuie, sur le vieux fond
de la société humaine sont de deux sortes : il y en a quelques-unes d’ éternelles , qu’on trouve réalisées même dans les sociétés le
le de la vie. Mais ce centre où l’individu se confond avec l’humanité éternelle n’est qu’un point de la vie mentale ; il ne peut
ui garde en face du monde une certaine nouveauté de cœur et comme une éternelle fraîcheur de sensation. Par sa puissance à briser
45 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Saint-Simon »
illes momies égyptiennes, dormaient d’un sommeil qu’on pouvait croire éternel , sous leurs tristes pyramides de cartons incommun
ouvernement de drôlesses. Ce formidable duc, aux mœurs sévères et aux éternelles écritures, qui avait passé toute sa vie à écrire,
xtrême où je suis… de vous vouer une reconnaissance et un attachement éternels , — ne pouvant cesser de vous rapporter la grandeu
ent à ces deux pièces de procédure, à ces deux Mémoires d’occasion, l’ éternelle solidité de l’Histoire. Il faudra désormais compt
chose est légitime ou elle ne l’est pas. On ne touche pas aux choses éternelles  ! Or, oser et vouloir légitimer des bâtards, c’ét
qui menaient le monde et de l’hérédité qui les rendait inamovibles et éternelles , encore une fois, c’était la fin ! La Révolution
46 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »
Chapitre v Les israélites Une grande affaire d’Israël dans son éternelle pérégrination, c’est de se choisir une patrie. Il
frisson, et mon esprit se complaît à la pensée de dormir mon sommeil éternel à l’ombre du symbole de Sion ».‌ Le 18 août 1916,
, et nous leur enfoncerons nos baïonnettes dans le ventre au cri de l’ Éternel  ».‌ Le cri est superbe et emmène notre imaginatio
s terre, sont d’un grand lyrique. Écoutez avec piété ce fragment de l’ éternelle poésie :‌ Splendeur du jour naissant, aucun hymn
eur fils ; elle portait l’inscription traditionnelle ; « Tu aimeras l’ Éternel . » Sur le papier qu’il avait préparé avant son dé
i, et de vous réunir à lui, quand le temps sera venu pour une réunion éternelle et heureuse… Puisse cette parole d’un ministre de
47 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « II. Jean Reynaud »
C’est notre Credo pris à rebours et fondé sur la pluralité des mondes éternels , sans royaume des cieux et sans enfer ! Telle, en
e de l’homme, où le récit de la Genèse est culbuté par l’hypothèse, l’ éternelle hypothèse du développement progressif de la vie e
nos dogmes sans exception, sous l’idée chimérique des transformations éternelles et successives de l’humanité et sous un panthéism
d on a lu cet immense volume d’hypothèses sur la pluralité des mondes éternels , savez-vous à quoi l’on retourne pour se délasser
48 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Edgar Quinet. L’Enchanteur Merlin »
l ils sont condamnés, pour toute gloire et pour tout génie, à faire d’ éternelles variations ! Malheureusement ce sont ces variatio
raison qui juge les œuvres, ou, du moins, s’inquiète de leur vraie et éternelle beauté, a remplacé, dans nos esprits, les entraîn
ner même en dehors de ce monde, comme le Dante, et de cette promenade éternelle , le but est de nous dérouler toute l’histoire, lé
oète de Merlin l’Enchanteur reste toujours l’esclave de la répétition éternelle , la victime de cette mémoire, qui est son vautour
49 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préface des « Rayons et les Ombres » (1840) »
fisant qu’il soit, on ne peut lui interdire, en présence des pures et éternelles conditions de la gloire, cette contemplation qui
saurait qu’il passe les nuits et les jours à étudier dans les choses éternelles le texte des codes divins. Rien ne le troublerait
son organisation propre et des pensées qui lui viennent de la vérité éternelle , doit contenir la somme des idées de son temps. Q
50 (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134
e et de chaux, mais de chair et de sang                     Et de vie éternelle  !… ……………………………………………………… Pan m’a dit : « Sois la
nnu que font les pluies nouvelles, Nous avons fait monter de la terre éternelle , Le blé divin, le pain dont vit l’humanité… (La G
ois les lys dans les ombres brillantes Et la pâle clarté des glaciers éternels . M. Henri Muchart. — Dans la Revue Périgourdine
re en marchant Le bas du ciel rougi par le soleil couchant. Dans « l’ éternel duel qui se livre en lui, entre les ardeurs d’une
ng a voilé mes yeux, et rien ne luit Dans ces antres de pourpre, où l’ éternelle nuit          Du Sort à jamais se prolonge. Antig
ec orgueil ; mais souvent aussi il raille, il sourit, il conseille. L’ éternel bon sens de sa race l’empêche de se croire la dup
tés instables, elle lui a montré l’ombre prochaine et lui a murmuré l’ éternel « carpe diem ! » C’est la poésie de l’amour et de
e-moi dans tes prunelles Et fais danser mon souvenir Entre les ombres éternelles . Va et dis à ces morts pensifs À qui mes jeux au
idèle, inguérissable du mal de ne pouvoir se taire, a retrouvé l’amie éternelle  : Toute seule devant ton flot pendant des heures
51 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »
, et je cherchais à me fuir moi-même dans la contemplation de l’œuvre éternelle  : je cherchais l’impossible ! Lorsque j’étais par
c’était ainsi que je l’éprouvais alors. » René ! Manfred ! Oberman ! éternelles variations sur des airs connus ! On se dit en lis
commune destinée ; tant il est vrai que la nature même, ce poëme de l’ Éternel , n’a qu’un chant de désolation pour l’âme qui s’e
n bruit des vivants ; Sur quelque Sinaï, sur un Horeb en flamme, Où l’ Éternel descend, pour se montrer à l’âme, Vêtu de la foud
ne doit plus sortir, Il fut pris dans son cœur d’un amer repentir ; L’ éternelle patrie, à ses yeux pleins de larmes, Apparaissait
52 (1866) Dante et Goethe. Dialogues
ainsi des hommes de génie : c’est le même Dieu, c’est le Dieu unique, éternel , qui parle par leur voix sur des modes divers. Il
exactement le même : c’est l’amour infini, absolu, tout-puissant de l’ éternel Dieu, attirant à soi, du sein des réalités périss
r objet de ramener par la certitude des récompenses et des châtiments éternels , par une salutaire frayeur et par une espérance v
s d’ici-bas, l’amour contemplatif, mystique et visionnaire des choses éternelles . Les dissensions civiles ne faisaient pas de trêv
oniques, vous m’avez infligé le nom. C’était l’adoration de la beauté éternelle , dans sa plus exquise représentation ici-bas, la
isme christianisé à qui l’on a donné le nom de mysticisme, et le Père éternel que l’on se figurait vieux, et le Saint-Esprit qu
Allighieri, et selon l’opinion la plus répandue de son temps, l’ordre éternel et parfait. Selon ces opinions, le règne d’August
ngeance, la joie, l’amour, toutes les passions de la vie réelle, et l’ éternelle jeunesse d’un cœur héroïque. Songez donc, Viviane
que Pierre d’Abano tirait de leurs destinées futures, et cet Évangile Éternel qui annonçait une troisième révélation supérieure
pparaîtra ; et, à sa suite, Dante montera jusqu’au pied du trône de l’ Éternel . En entendant le nom de Béatrice, Dante, qui s’ét
ni Paul », qu’une faveur extraordinaire lui permît la vue des choses éternelles , s’incline. Et le cœur enhardi, il entre avec Vir
Salvatio Romæ. Il plante des jardins enchantés où règne un printemps éternel . Il s’en va vers Babylone où il épouse la fille d
le plus grand des païens ne saurait être admis, au pied du trône de l’ Éternel . Et, ce qui semble bien étrange, dès que Béatrice
ente, Par moi l’on va dans la cité dolente, Par moi l’on va dans l’ éternelle douleur, Par moi l’on va chez la race perdue. La
le premier amour. Avant moi il n’y eut point de choses créées, Sinon éternelles  ; et éternellement je dure : Laissez toute espéra
ieds. La passion terrible, le meurtre, la colère divine, le châtiment éternel , tout est là, dans ce livre qui tombe à terre, et
âme, c’était une manière poétique de tourner le dogme de la damnation éternelle , inacceptable pour tous les grands cœurs. MARCEL.
ible. La grande raison de Bossuet n’hésite pas à punir des châtiments éternels un Socrate, un Scipion, un Marc-Aurèle. Le grand
tion. J’ai dit que, aujourd’hui, personne ne croyait plus aux flammes éternelles . DIOTIME. Rappelez-vous donc, c’est d’hier, le co
qui se produit partout à cette heure contre le dogme de la damnation éternelle  ? L’Église reste en cela invariable, Marcel. Le c
libre et parfaite des esprits et des destinées aux lois de la sagesse éternelle , Io che era al divino dall’ umano. Ed all’ etern
e. Eh bien, Viviane, cette union parfaite de toutes choses, cet ordre éternel au sein de Dieu, Dante les symbolise sous l’image
tant son âme en était remplie, dans cet affreux séjour des vengeances éternelles . J’aurais voulu insister sur l’art accompli avec
idéal, selon que le génie de Dante l’a conçu, a pour principe l’amour éternel , considéré comme le premier moteur et la fin supr
t à tous les autres et n’a au-dessus de lui que l’empyrée, siège de l’ Éternel . ÉLIE. Cet empyrée figure dans la cosmogonie pyth
e l’amour platonique ; il rend sensible la puissance abstraite de cet Éternel féminin que chante le chœur mystique, à la fin du
l’avènement du troisième Testament, le règne de l’Esprit, l’Évangile éternel . Ils oseront dire que Jésus-Christ n’a pas été pa
aire ou révéler à son retour ici-bas la vision qu’il a eue des choses éternelles . Dante craint, s’il redit ce qu’il a appris « dan
e triomphal d’âmes bienheureuses. Tout ce chant n’est qu’un hymne à l’ éternelle beauté. Arrivé presque au terme de sa longue carr
re, Béatrice répond par un sourire ; puis elle relève les yeux vers l’ éternel foyer de tout amour. Alors saint Bernard explique
tombe ; le saint proclame les noms des grands patriciens de l’empire éternel , I gran patrici Di questo imperio giustissimo e
, sa volonté, attirés invinciblement dans l’immense orbite de l’amour éternel « qui meut le soleil et les étoiles. » Ma già vo
ivine dont l’humanité est à la fois le sujet, l’acteur principal et l’ éternel auditoire. Telle est la fin de cette œuvre unique
porte toute science, toute sagesse, toute vertu, toute béatitude, cet Éternel féminin que lui révèle Béatrice et qu’il chante c
ajestueux cortège, et qui s’y étaient entretenues avec lui des choses éternelles . Qui pourrait dire ce qu’eussent été pour le chan
éométrique de Spinosa, il chante, dans son second Faust, à la sagesse éternelle , l’hymne de l’éternel amour. ÉLIE. Votre explicat
l chante, dans son second Faust, à la sagesse éternelle, l’hymne de l’ éternel amour. ÉLIE. Votre explication est très-belle, ma
erai, ô monstre, réprouvé, noir malfaiteur ! Sauve-moi ! je souffre l’ éternel tourment de la mort vengeresse ! Autrefois j’ai p
le, il en appelle de la lettre des Écritures à l’esprit de l’Évangile éternel . Dédaigneux des Genèses, des miracles puérils et
qu’à nier la vertu pratiquée en vue des récompenses ou des châtiments éternels . On la voudra supérieure à toute sanction, et tro
e certitude, quelle qu’elle soit (fût-ce la certitude de la damnation éternelle ), sans pouvoir lui en substituer aussitôt une aut
e où prendre pied dans l’insaisissable abstraction de la métamorphose éternelle . Sollicité de tous côtés à la fois, en plein rati
point de démonstration, autrement qu’insuffisante. Sur ces problèmes éternels , avait-il coutume de dire, les philosophes ne nou
les que Voltaire, Machiavel ou Spinosa n’eussent aucun rapport avec l’ éternel foyer de toute lumière. Gœthe était disciple de S
l’Évangile, mon cher Marcel ; à ce Christ en qui, selon Spinosa, « l’ éternelle sagesse de Dieu s’est manifestée plus qu’en aucun
able loi du talion imposée par la barbarie des temps à la miséricorde éternelle et infinie. VIVIANE. Mettriez-vous au-dessus de l
quant au salut de Faust, mais encore quant au châtiment du démon, le Père Éternel voulant la confusion de Méphistophélès, non sa ré
négligé, tout dédaigné pour se vouer sans réserve à l’étude des lois éternelles , à la pénétration des causes. S’il a vieilli prém
ces du soleil couchant ; son inquiétude renaît, sa soif de la lumière éternelle . Il voudrait suivre les rayons de l’astre qui va
, Charles Martel, à le revoir au ciel de Vénus, c’est la protestation éternelle du cœur humain qui repousse l’indifférence dogmat
ille ; l’amour qu’elle lui inspire, il le sent « inexprimable, divin, éternel . » La fin d’un tel amour, s’écrie-t-il exalté, ce
a paupière l’avertit que l’œil mortel n’est pas fait pour les clartés éternelles . Il détourne sa vue et la ramène vers la terre, o
acles, décrit le centre, le foyer de l’univers, le Champ de la Vérité éternelle , où résident les causes, les types, les formes pr
ent-elles pas, dans la pensée de Gœthe, exactement le même sens que l’ Eternel féminin par qui Faust, à la fin du poëme, s’élève
s vagues en lueurs phosphorescentes, célèbrent symboliquement l’union éternelle de l’amour et de la beauté. Le chœur chante le rè
feu ; Et plus loin, par-delà le bouillonnement, J’aperçois, dans son éternelle ardeur, la cité des flammes. On a dit qu’en fais
régions suprêmes, où l’on aime, où l’on connaît davantage la sagesse éternelle . Al cerchio che più ama, r che più sape. Ils en
’impénétrable Ici s’accomplit : L’indescriptible Ici se manifeste ; L’ Éternel féminin Nous attire en haut. Alles vergængliche
ressé l’esprit humain au mystère de sa propre destinée, temporelle et éternelle . Ils se sont faits apôtres et confesseurs d’une f
53 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Argument » pp. 1-4
on. — 5-15. Fondements du vrai. Méditer le monde social dans son idée éternelle . — 16-22. Fondements du certain. Apercevoir le mo
une démonstration historique de la Providence ; elle trace le cercle éternel d’une histoire idéale dans lequel tourne l’histoi
54 (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — I »
hoses de la vie, point de question trop pressante adressée aux doutes éternels de l’âme, point de retour douloureux et prolongé
rre, au fracas des flots ; L’homme en vain ferme sa paupière, L’hymne éternel de la prière Trouvera partout des échos ! Ne cra
ndre ; Le souffle d’un enfant là-haut peut-il éteindre L’astre dont l’ Éternel a mesuré les pas ? Elle était avant nous, elle su
55 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre XI. Première partie. Conséquences de l’émancipation de la pensée dans la sphère des idées religieuses » pp. 315-325
jours : ils seront réduits à l’état d’un manteau usé , que la parole éternelle sera encore la parole éternelle. Le sacrifice de
état d’un manteau usé , que la parole éternelle sera encore la parole éternelle . Le sacrifice de l’amour ne peut être ni un symbo
qui venait les épouvanter et leur annoncer, les oracles de la justice éternelle , une puissance qui venait leur dire : Ce sceptre
56 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220
e poète. « Glorifiez Jéhovah, car il est bon ; car sa miséricorde est éternelle  ! Le chœur. « Glorifiez le Dieu des dieux, car il
 Glorifiez le Dieu des dieux, car il est bon ; car sa miséricorde est éternelle  ! Le poète. « À celui qui a été l’architecte inte
hitecte intelligent du firmament ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle  ! Le poète. « À celui qui a couché la terre sur
i a couché la terre sur les eaux ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle  ! Le poète. « À celui qui allume les grandes lamp
les grandes lampes du firmament ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle  ! Le poète. « À celui qui a fait le soleil pour l
ui a fait le soleil pour le jour ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle  ! Le poète. « À celui qui a fait la lune et les é
ne et les étoiles pour les nuits ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle  ! Le poète. « À celui qui a fendu en blocs la me
s la mer de joncs (la mer Rouge) ! Le chœur. « Car sa miséricorde est éternelle  ! » Et ainsi de suite pour toutes les phases de
57 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894) »
et vous lui retirez ce qui est la vie même de l’Univers : l’amour, l’ éternel amour. La nature matérielle, la science, la philo
t. Il ne se demande pas alors si un beau vers est une illusion dans l’ éternelle illusion et si les images qu’il forme au moyen de
l forme au moyen des mots et de leurs sons rentrent dans le sein de l’ éternelle Maïa avant même d’en être sortis. Il ne raisonne
elle révèle un effort héroïque pour projeter dans l’infini et dans l’ éternel ce qui fut auparavant le tressaillement momentané
58 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79
lle de Rome au pape pour le conjurer de rapatrier l’Église à la ville éternelle . Le poète reçut de Benoît XII, en récompense de c
la Péninsule : de Pétrarque à Alfieri ou à Monti, il n’y a qu’un écho éternel  ; les mêmes circonstances produisent le même cri 
ment sa douleur en apprenant la nouvelle de cette longue et peut-être éternelle absence. Le cinquante-septième sonnet laisse entr
qu’il vit Laure avant ce départ fut pour lui comme un pressentiment d’ éternelle séparation. « Elle était assise, dit-il, au mili
moment. De ce jour il ne songe plus qu’aux lettres, dont l’empire est éternel , et à l’amour qui ne meurt pas avec la beauté mor
le lui parle longuement de leur chaste amour sur la terre, et de leur éternelle réunion dans le monde des âmes. Ce songe était pr
amoureuse des sonnets de Pétrarque revêtit, pour ainsi dire, le deuil éternel de son âme : ses chants devinrent des cantiques,
il faut pleurer, moi dont les jours en mourant se changèrent en jours éternels , et dont les yeux, quand je parus les fermer à ce
dont les yeux, quand je parus les fermer à ce monde, s’ouvrirent à l’ éternelle lumière ! » Plus loin, on le voit tenté, par la
prose ce Sursum corda d’un amant vers l’image et vers le séjour de l’ éternelle beauté ; car, nous le répétons, Laure ne fut pour
59 (1903) Articles de la Revue bleue (1903) pp. 175-627
ous montre l’effort de toute sa vie pour « s’élever de l’éphémère à l’ éternel  ». Dans les prairies de Barnes et sur les bords d
iode accomplie. Réjouissez-vous si vous m’aimez, je suis entré dans l’ Éternel . « J’ai secoué les credo de la terre, j’ai pris m
lle est, et je l’adore telle qu’elle doit être : je suis entré dans l’ Éternel . « Je souffrirai peut-être encore, mais si dure p
plein de pitié pour leur contraste nécessaire : je suis entré dans l’ Éternel . « Après ma mort, je ferai mon ascension dans les
sterai debout sur les sommets que j’ai conquis : je suis entré dans l’ Éternel . « … Et maintenant là-haut, c’est l’empire de l’a
eposer sur les vagues de l’éther ou les fendre : je suis entré dans l’ Éternel . » Dans la Montée, ce qui s’affirme c’est un sou
sera-ce surtout si les poètes, conscients aujourd’hui de l’Évolution éternelle , sentent que chaque âme individuelle est une form
es avons trop entendues. Les points de vue sont déplacés et la poésie éternelle a besoin de nouveaux modes d’expression. Il faut
mbinaisons de forces n’existant pour le philosophe que dans le rythme éternel de la Durée. Des expériences récentes comme celle
beauté de la forme n’est et ne reste belle que par ce souffle de vie éternelle qui relie ensemble, d’un mystérieux et indissolub
dire que Dieu est créateur, si on appelle Dieu la force permanente et éternelle qui organise durablement l’univers, qui maintient
ont fait entendre la grande voix de la Raison supérieure et de l’Âme éternelle , ont exercé une action féconde et utile sur leur
s ne voulons pas être écrasés ; les morts sont morts. Marchons vers l’ Éternel Vivant. » Léon Vannoz. 1. À noter une très
60 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre premier. Vue générale des épopées chrétiennes. — Chapitre III. Paradis perdu. »
nfortuné se décide à prier Dieu, et à se recommander à la miséricorde éternelle . Il se prosterne et élève un cœur et une voix hum
ui réjouissent les esprits célestes, ces larmes qui sont offertes à l’ Éternel par le Rédempteur du genre humain, ces larmes qui
quand on la voit envelopper dans ses conséquences jusqu’au Fils de l’ Éternel . Nonobstant ces beautés, qui appartiennent au fon
61 (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492
Non ; car il est possible de concevoir des pays plongés dans une nuit éternelle , étant donné un autre système du monde. Les lois
té absolue ? L’homme borné et passager aperçoit la vérité nécessaire, éternelle , infinie ; c’est là pour lui un assez beau privil
s raisons immuables des choses ; elles ne sont pas créées, elles sont éternelles et toujours les mêmes : elles sont contenues dans
elligence divine, et s’il n’y a rien dans l’intelligence divine que d’ éternel et d’immuable, les raisons des choses que Platon
les raisons des choses que Platon appelle des Idées sont les vérités éternelles et immuables par la participation desquelles tout
ner et se surpasser infiniment lui-même. Ses idées sont universelles, éternelles et immuables… » — Chap. liv. « Outre l’idée de l’
t commune à tous les hommes, et supérieure à eux ; elle est parfaite, éternelle , immuable, toujours prête à se communiquer en tou
sujet, des qualités à l’être, des lois à un législateur, des vérités éternelles à un esprit éternel qui les comprend et les possè
l’être, des lois à un législateur, des vérités éternelles à un esprit éternel qui les comprend et les possède éternellement. Bo
ble, et par conséquent les idées qui me représentent ces vérités sont éternelles . Quand il n’y aurait dans la nature aucun triangl
entendement, il verra ces vérités comme manifestes ; elles sont donc éternelles . Bien plus, comme ce n’est pas l’entendement qui
bsisteraient immuablement… » Chap. xxxvii. « Comme il n’y a rien d’ éternel , ni d’immuable, ni d’indépendant que dieu seul, i
e subsistent pas en elles-mêmes, mais en dieu seul, et dans ses idées éternelles qui ne sont autre chose que lui-même. « Il y en a
autre chose que lui-même. « Il y en a qui, pour vérifier ces vérités éternelles que nous avons proposées, et les autres de même n
les autres de même nature, se sont figuré, hors de Dieu, des essences éternelles  : pure illusion, qui vient de n’entendre pas qu’a
des maisons bâties sur ce modèle intérieur ; et si l’architecte était éternel , l’idée et la raison de maison le seraient aussi.
on, en un mot toute vérité, se trouve dans son origine. « Ces vérités éternelles que nos idées représentent sont le vrai objet des
dèle immuable de ce grand ouvrage. Ce sont donc là ces idées simples, éternelles , immuables, ingénérables et incorruptibles, auxqu
n à les former dans notre esprit. Car si, sans avoir jamais vu rien d’ éternel , nous avons une idée si claire de l’éternel, c’es
ns avoir jamais vu rien d’éternel, nous avons une idée si claire de l’ éternel , c’est-à-dire d’être toujours le même ; si, sans
e soi-même 54. Chap. iv, § 5. L‘intelligence a pour objet les vérités éternelles qui ne sont autre chose que Dieu même, où elles s
« Nous avons déjà remarqué que l’entendement a pour objet des vérités éternelles . Les règles des proportions par lesquelles nous m
ègles des proportions par lesquelles nous mesurons toutes choses sont éternelles et invariables. Nous connaissons clairement que t
ez pour connaître que ces proportions se rapportent à des principes d’ éternelle vérité. Tout ce qui se démontre en mathématique,
émontre en mathématique, et en quelque autre science que ce soit, est éternel et immuable, puisque l’effet de la démonstration
e qui nous touche de plus près, j’entends par ces principes de vérité éternelle , que, quand aucun homme et moi-même ne serions pa
este. « Si je cherche maintenant où et en quel sujet elles subsistent éternelles et immuables, comme elles sont, je suis obligé d’
est incompréhensible55, c’est en lui, dis-je, que je vois ces vérités éternelles  ; et les voir, c’est me tourner à celui qui est i
est immuablement toute vérité, et recevoir ses lumières. « Cet objet éternel , c’est Dieu éternellement subsistant, éternelleme
éternellement véritable, éternellement la vérité même… C’est dans cet éternel que ces vérités éternelles subsistent. C’est là a
éternellement la vérité même… C’est dans cet éternel que ces vérités éternelles subsistent. C’est là aussi que je les vois. Tous
je les vois. Tous les autres hommes les voient comme moi, ces vérités éternelles , et nous les voyons toujours les mêmes, et nous l
ements variables de leur nature, il leur donne pour règle ces vérités éternelles . « Ces vérités éternelles que tout entendement ap
ature, il leur donne pour règle ces vérités éternelles. « Ces vérités éternelles que tout entendement aperçoit toujours les mêmes,
parfaitement entendues, et il voit qu’il faut reconnaître une sagesse éternelle où toute loi, tout ordre, toute proportion ait sa
figures et des mouvements ? D’où lui viennent, en un mot, ces vérités éternelles que j’ai tant considérées ? Sont-ce les triangles
est la vérité originale, et que tout est vrai par rapport à son idée éternelle , que cherchant la vérité nous le cherchons, et qu
principis Eugenii. « L’intelligence de Dieu est la région des vérités éternelles et des idées qui en dépendent57. » Théodicée,
 18458. « Il ne faut pas dire avec quelques scotistes que les vérités éternelles subsisteraient quand il n’y aurait point d’entend
c’est à mon avis l’entendement divin qui fait la réalité des vérités éternelles . » Nouveaux essais sur l’entendement humain, liv
ue deviendrait alors le fondement réel de cette certitude des vérités éternelles  ? Cela nous mène enfin au dernier fondement des v
d’exister, dont l’entendement, à dire vrai, est la région des vérités éternelles , comme saint Augustin la reconnu et l’exprime d’u
le appartient à une tout autre raison, à savoir cette raison suprême, éternelle , incréée, qui est Dieu même. La vérité en nous es
u est ; en tant qu’il est, il pense, et ses pensées sont les vérités, éternelles comme lui, qui se réfléchissent dans les lois de
’atteindre. La vérité est la fille, la parole, j’allais dire le verbe éternel de Dieu, si la philosophie peut emprunter ce divi
s et nécessaires qui nous environnent de toutes parts à leur principe éternel et nécessaire. Telle est la portée naturelle et l
elle est réellement, tant qu’elle ne l’a pas assise sur son fondement éternel  ; parvenue là, elle s’arrête comme devant sa born
n rapport avec Dieu. Tout ce qu’il y a de grand, de beau, d’infini, d’ éternel , c’est l’amour seul qui nous le révèle. La raison
en une juste communication avec lui par l’intermédiaire de la vérité éternelle et infinie. L’erreur fondamentale du mysticisme e
és que la raison nous avait révélées nous ont elles-mêmes révélé leur éternel principe, Dieu. Enfin, ce spiritualisme raisonnab
a grâce ineffable de la nature visible et finie, il s’appelle aussi l’ éternel , l’invisible, l’infini, l’immense, l’absolue unit
entrevue et qu’elle peint ainsi à Socrate dans le Banquet : « Beauté éternelle , non engendrée et non périssable, exempte de déca
qui peut donner du prix à cette vie, c’est le spectacle de la beauté éternelle … Quelle ne serait pas la destinée d’un mortel à q
loi, à son propre génie, il exprime partout dans ses œuvres la beauté éternelle . Enchaîné de toutes parts à la matière par d’infl
temps la religion du cœur ; elle excelle à transporter aux pieds de l’ éternelle miséricorde l’âme tremblante sur les ailes du rep
t Paul montrent à saint Benoît le séjour où sa sœur va goûter la paix éternelle . Un léger rayon de soleil perce la nue. Saint Ben
les gravures : car Les Sept Sacrements ne sont plus en France. Honte éternelle du xviiie  siècle ! Il a fallu du moins enlever a
les plus variés, sur la terre, sur les eaux, dans les cieux, dans son éternel foyer. Les scènes humaines jetées dans un coin n’
ses institutions. Les lois sont légitimes par leur rapport à ces lois éternelles . La plus sûre puissance des institutions réside d
utes ces choses. Ici l’égalité est contre la nature et contre l’ordre éternel  ; car la diversité et la différence est, tout aus
fanatiques de philosophie, se faisant forts de connaître les intérêts éternels de l’humanité, se sont portés à des actes abomina
volonté, puisque sa volonté est elle-même l’expression de la justice éternelle et absolue qui réside en lui. Dieu veut sans dout
uppose le sacrifice, c’est-à-dire la souffrance, il est de la justice éternelle que le sacrifice généreusement accepté et courage
r récompense le bonheur même qui a été sacrifié. De même, il est de l’ éternelle justice que le crime soit puni par le malheur du
plus grand nombre ; on livre à la volonté mobile de la foule les lois éternelles de la justice et les droits inaliénables de la pe
mes sociales et les institutions qui réalisent le mieux ces principes éternels . Oui, ils sont éternels, parce qu’ils ne sont tir
itutions qui réalisent le mieux ces principes éternels. Oui, ils sont éternels , parce qu’ils ne sont tirés d’aucune hypothèse ar
fin que tous ses instincts proclament, serait un monstre dans l’ordre éternel  : problème bien autrement difficile à résoudre qu
existence imparfaite il nous élève vers un autre monde, le monde de l’ éternel , de l’infini, de l’absolu. Cette grande philosoph
us sommes nous-mêmes une personne, et à la raison un Dieu nécessaire, éternel , infini. En présence de deux systèmes opposés, l’
et qui pourtant se complaît dans le monde et dans l’homme, substance éternelle et cause inépuisable, impénétrable et partout sen
ravit à la terre pour nous transporter dans les régions sereines de l’ éternelle beauté ; mais les côtés douloureux de la vie ou l
’homme, et son attitude annonce la grandeur divine qui le remplit. Un éternel printemps, tel que celui qui règne dans les champ
n pauvre coûte mille fois moins au cœur et pèse moins dans la justice éternelle qu’un seul désir étouffé ou combattu. » Voyez aus
esclavage, que la tyrannie n’en serait pas plus légitime ; la justice éternelle protesterait contre un contrat qui, fût-il appuyé
e universelle et y laissant paraître à peine une ombre de son essence éternelle , se communiquant sans cesse et demeurant incommun
62 (1856) Cours familier de littérature. I « IIIe entretien. Philosophie et littérature de l’Inde primitive » pp. 161-239
stinctif de l’homme. Il cherche Dieu dans la nature comme le grand et éternel secret des mondes ; il croit, il adore, il prie.
es, les statues, les médailles, les vases étrusques nous répondent. L’ éternel effort de nos arts modernes est de remonter à ces
à tout le progrès. Enfin est-ce en félicité publique ? Demandez à cet éternel gémissement qui sort du sein des masses. La même
prochain et inévitable ? Changer en fête et en joie cette procession éternelle vers la mort, c’est plus que se tromper ; c’est s
, limité ou illimité, fini ou indéfini, local ou universel, viager ou éternel de ses semblables, c’est donc le devoir, c’est do
us conduit, en nous trompant, au perfectionnement moral et au bonheur éternel . XV Nous le disions il y a quelques jours :
la vie. » Elle dit : « Ce Dieu, Être des êtres, est infini, parfait, éternel . Sa nature le prouve ; l’infini, l’éternité, la p
nouillant, et s’enivrant, à quatre mille ans de distance, de ce Verbe éternel et répercuté qui vit autant que l’âme, et qui d’u
penses qu’elle meurt avec le corps, soit que tu la croies, comme moi, éternelle , ne t’afflige pas : toutes les choses qui ont un
63 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »
ce l’un après l’autre parmi les chefs-d’œuvre classiques qui seront l’ éternel honneur du genre humain. Après Hernani, voici Ruy
   Et l’espoir des aubes prochaines, Tu tomberas vaincu, sous le bras éternel         Qui brise tout, même les chênes ; Nous s
éodore de Banville Ô Père des odes sans nombre. Ton œuvre murmure, éternelle , Comme une forêt pleine d’ombre ; Et dans ta pens
otester contre ceux qui l’ont hué autrefois ; c’est croire à la force éternelle et triomphante du génie. [Quatre-vingt-troisième
rempli, Soleil illuminant le vol des météores, Lampe vivante au seuil éternel de l’oubli, Couchant dont la splendeur fait pâlir
Mendès (1885).] Eugène Guillaume Au Génie, qui, comme un témoin éternel et comme un prophète, a évoqué la nature et les t
e. Il semble qu’il fut créé par un décret supérieur et nominatif de l’ Éternel . Toutes les catégories de l’histoire littéraire s
les milliers d’êtres que la nature immole à ce qu’elle fait de grand. Éternel honneur de notre race ! Partis des deux pôles opp
64 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427
Un enfant de trois ans, qui sait balbutier le nom de l’Infini et de l’ Éternel , en sait un million de fois plus. Le hasard a déc
e tout ! océan sans rivage et sans fond, qui, dans ton flux et reflux éternel , laisse écouler, sans jamais t’épuiser, ces myria
un jour de plus ajouté et surajouté à leur durée formerait leur durée éternelle , car l’éternité n’est qu’un jour éternellement aj
t oublié qu’à côté et au-dessus de la matière il existe une puissance éternelle , la pensée, la pensée qu’ils reconnaissent en eux
ieu ! La pensée qui a tout conçu avant d’avoir rien créé ; La pensée éternelle du Cosmos, qui est Dieu ! La matière n’est pas Di
a matière n’est pas Dieu, mais c’est l’esclave organisé dont les lois éternelles ou périssables sont créées pour recevoir et subir
que nous traversons. Ici, c’est dans une contrée fertile, parée d’une éternelle verdure, que nous cherchons en vain une trace du
65 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
acine se coupent ainsi : Oui je viens | dans son temple | adorer | l’ Eternel Je viens | selon l’usage | antique | et solennel
r ainsi les vers de Racine : Oui | je viens dans son temple adorer l’ Éternel Je viens | selon l’usage antique et solennel Pou
aque membre de phrase ? Est-ce que Je viens dans son temple adorer l’ Éternel mis pour Je viens adorer l’Eternel dans son tem
e viens dans son temple adorer l’Éternel mis pour Je viens adorer l’ Eternel dans son temple ne forme pas une phrase « indéch
’un seul mot, —  Oui — je — viens — dans — son — temple — adorer — l’ Éternel car il est un vers, et s’il n’était pas un seul
66 (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97
ne, du mot, de la pensée, jusqu’à l’infini. C’est l’écho universel et éternel du monde pensant. L’homme est un être expressif.
er sur ce néant d’espace et de temps ce qu’ils appellent des mémoires éternelles . L’homme considéré comme être corporel n’est donc
ondamnée à ne pouvoir jamais remonter. Le monde est un renouvellement éternel , et, par la même loi, un anéantissement perpétuel
67 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Gères. Le Roitelet, verselets. »
ait Et l’humanité désespère ! Pour tous et pour chacun l’épreuve est éternelle . C’est le creuset, le crible où l’homme doit pass
rtance, L’horizon paraît s’élargir, On entend à large distance La mer éternelle mugir Sur les rives de l’existence ! De secrets
angent bientôt en certitude Les sinistres pressentiments. Par l’aube éternelle guidée, Entrevoyant d’autres beautés, L’âme, au s
68 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre VIII. De Platon considéré comme panégyriste de Socrate. »
sa beauté : il semble qu’il eût contemplé et vu de près cette beauté éternelle dont il parle sans cesse, et que, par une méditat
ffrages pour m’absoudre… Ô Athéniens ! vous venez de fournir un sujet éternel à ceux qui voudront blâmer Athènes ; on lui repro
e déjà il ne sent plus, et sa dernière parole, et son dernier, et son éternel silence au milieu de ses amis qui restent seuls.
69 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses » pp. 376-387
Chapitre IV. Conclusion. — D’une république éternelle fondée dans la nature par la providence divine, e
t les bases naturelles de la justice, et qui font la beauté, la grâce éternelle de l’ordre établi par la Providence. Après l’obse
par la grâce aux actions vertueuses pour atteindre un bien infini et éternel , qui ne peut tomber sous les sens ; c’est ici l’i
70 (1861) La Fontaine et ses fables « Conclusion »
ain est un La Fontaine. Selon que cet esprit est passager, séculaire, éternel , l’oeuvre est passagère, séculaire, éternelle, et
est passager, séculaire, éternel, l’oeuvre est passagère, séculaire, éternelle , et l’on exprimera bien le génie poétique, sa dig
71 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XII. Suite des machines poétiques. — Voyages des dieux homériques. Satan allant à la découverte de la création. »
où l’ancienne Nuit et le Chaos, aïeux de la nature, maintiennent une éternelle anarchie au milieu d’une éternelle guerre, et règ
eux de la nature, maintiennent une éternelle anarchie au milieu d’une éternelle guerre, et règnent par la confusion. Satan, arrêt
72 (1904) Zangwill pp. 7-90
rds, impuissants, mutilés ; il s’est fait Dieu, tout simplement, Dieu éternel , Dieu absolu, Dieu tout puissant, tout juste et o
et la meilleure humanité, que tout allait se figer dans la béatitude éternelle d’une humanité Dieu. Si je voulais chercher dans
est fait à l’idéal, et l’être sacrifié a sa petite place dans l’œuvre éternelle , ce que tant d’autres êtres n’ont pas. La belle a
personnes venaient six ou huit fois par jour chanter des psaumes à l’ Éternel . Cela constituait une assez belle façon d’adorer,
ira l’œuvre divine accomplie, et verra la part qu’il y a eue. Alors l’ éternelle inégalité des êtres sera scellée pour jamais. Cel
u’elle garde de lui, voilà la vraie vie du juste, et cette vie-là est éternelle . Sans doute il y a de l’anthropomorphisme à prête
u moi et du non-moi, qui est la négation même de l’infini. Ce qui est éternel , c’est l’idée. La matière est chose toute relativ
rale, voilà ce qui n’a aucun lien avec un organisme, voilà ce qui est éternel . La conscience a un rapport avec l’espace, non qu
r ; ni le temps ni la mort ne peuvent rien sur elle. L’idéal seul est éternel  ; rien ne reste que lui et ce qui y sert. « Conso
néant ? L’abîme initial fut resté à tout jamais en repos, si le Père éternel ne l’eût fécondé. À côté du fieri, il faut donc c
ain est un La Fontaine. Selon que cet esprit est passager, séculaire, éternel , l’œuvre est passagère, séculaire, éternelle, et
t est passager, séculaire, éternel, l’œuvre est passagère, séculaire, éternelle , et l’on exprimera bien le génie poétique, sa dig
culée nécessaire, nous savons qu’il estime des colonnes de l’humanité éternelle , quelle inintelligence et quelle hérésie, quelle
’un homme. Qui répondra de demain ; comme dit ce gigantesque Hugo, si éternel toutes les fois qu’il n’essaie pas d’avoir une id
73 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Madeleine, Jacques (1859-1941) »
41) [Bibliographie] La Richesse de la Muse (1882). — L’Idylle éternelle (1884). — Livret de vers anciens (1884). — Pierro
il lui doit préférer, de beaucoup, la note émue et tendre de l’idylle éternelle , mais de là à en faire fi et à ne point la faire
74 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »
archies, de toutes les prospérités, de toutes les passions humaines ; éternel ennemi de tout ce qui est en haut ; changeant de
tir le passé dans le présent et le présent dans le passé, à l’élément éternel l’élément humain, à l’élément social, un élément
75 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre troisième. Suite de la Poésie dans ses rapports avec les hommes. Passions. — Chapitre premier. Que le Christianisme a changé les rapports des passions en changeant les bases du vice et de la vertu. »
ttaient aux portes de la mort, et sentaient que leur séparation était éternelle  ; le comble de la félicité pour les Grecs et pour
leur union intime, et leurs âmes vont se confondre dans le sein de l’ Éternel . Ne croyons pas toutefois qu’en nous découvrant l
76 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre IX. Application des principes établis dans les chapitres précédents. Caractère de Satan. »
re fois son empire : « Adieu, champs fortunés, qu’habitent les joies éternelles . Horreurs ! je vous salue ! je vous salue, monde
me déchargerait en un moment de la dette immense d’une reconnaissance éternelle … Oh ! pourquoi sa volonté toute-puissante ne me c
77 (1904) Essai sur le symbolisme pp. -
-il pas l’horizon essentiel vers quoi s’achemine toute philosophie. L’ éternelle poursuite de la formule magique, de cette unité f
ait des brèches et, par ces meurtrières, ont aperçu le ciel et la mer éternelle . Encore que l’école dite du Parnasse se soit bie
dans les précipices de la conscience, soutenir l’éclat des firmaments éternels que bleutent les neiges immaculées de l’être. « M
me, car une pensée qu’aucun sentiment ne vivifie demeure dans la nuit éternelle et les limbes de l’être, sans emploi effectif. Av
poésie définit le poème : « l’image même de la vie, exprimée dans son éternelle vérité ». 16. « Eh bien ! une métaphysique, c’e
e au prophète Élie : « Une voix lui dit : “Sors et tiens-toi devant l’ Éternel ” ; et en effet l’Éternel passa. Il s’éleva, un ve
e voix lui dit : “Sors et tiens-toi devant l’Éternel” ; et en effet l’ Éternel passa. Il s’éleva, un vent furieux et puissant à
nt à renverser les montagnes, à briser les rochers devant lui, mais l’ Éternel ne fut pas dans ce vent ; après le vent ce fut un
s dans ce vent ; après le vent ce fut un tremblement de terre, mais l’ Éternel ne fut pas dans ce tremblement de terre ; alors c
e fut pas dans ce tremblement de terre ; alors ce fut le feu ; mais l’ Éternel n’était pas dans ce feu. Mais après le feu, il se
raison d’écrire : « Dans ces petits tableaux l’homme fait des gestes éternels  ». Art religieux du xiiie  siècle en France, p. 9
78 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Musset, Alfred de (1810-1857) »
s et les cris ! Quel mélange ! Du même geste il adore et il maudit. L’ éternelle illusion, l’invincible expérience sont en lui côt
l’amour, le Surgit amari aliquid du vieux Lucrèce, et aussi dans l’ éternel inassouvissement du désir, l’éternelle illusion r
u vieux Lucrèce, et aussi dans l’éternel inassouvissement du désir, l’ éternelle illusion renaissante ; ou encore que la mélancoli
79 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice Bouchor »
n auge, avaler cette auge elle-même ! C’est toujours le marché de cet éternel volé avec le maquignon infernal auquel il vend so
me, et que j’aime, non pas seulement parce que c’est le dévouement, l’ éternel honneur de l’âme, qui tue l’égoïsme, qui en est l
t, l’éternel honneur de l’âme, qui tue l’égoïsme, qui en est la honte éternelle  ; mais aussi parce que je vois ici comme une apot
80 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -
telligence, c’est-à-dire la raison, reçoit de Dieu la lumière du vrai éternel . Toute science vient de Dieu, retourne à Dieu, es
générales qui régissent les premiers ; tracer l’histoire universelle, éternelle , qui se produit dans le temps sous la forme des h
s théories pour élever les faits au caractère de vérités universelles éternelles . Quelle philosophie sera féconde ? celle qui relè
anquilles. Les anciens nobles, dit Aristote (Politique), juraient une éternelle inimitié aux plébéiens. L’histoire romaine nous l
quelles est fondée la justice, et qui font toute la beauté de l’ordre éternel établi par la Providence.   C’est après ces épura
seignée par les philosophes est fondée sur un petit nombre de vérités éternelles , dictées par une justice métaphysique qui est com
« Celle du second conduit à reconnaître pour principe physique l’idée éternelle qui tire d’elle-même et crée la matière. Conformé
éveilla dans l’esprit de Vico la première conception d’un droit idéal éternel , en vigueur dans la cité universelle, qui est ren
rable du monde social, à pénétrer dans l’abîme de sa sagesse les lois éternelles par lesquelles elle gouverne l’humanité. Et grâce
ont elles dérivent. Ce sont à peu près les mêmes idées sur l’Histoire éternelle , sur l’Histoire romaine en particulier sur les do
81 (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »
ne poursuite impie, l’implorent d’un dieu différent. — « Ta droite, ô Éternel  ! est une main formidable, ta droite, ô Éternel !
ent. — « Ta droite, ô Éternel ! est une main formidable, ta droite, ô Éternel  ! brise l’ennemi. — Au souffle de tes narines, le
réter. Nées sous la verge des Pharaons, dans la vallée de l’esclavage éternel , les Danaïdes ne comprennent rien aux scrupules h
. Qu’est-ce pour lui que ce Zeus grec né d’hier, auprès d’Ammon-Ra, l’ Éternel qui vogue sur les eaux célestes, « debout dans la
que boit le désert ; et la procession désolée tourne dans ce circuit éternel . Dante n’a pas de châtiment si terrible que celui
82 (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80
goût français pour le laisser définitivement au bon sens, cette école éternelle , succède à ces vers à Ulric Guttinger. C’était,
es. Grèce, ô mère des arts, terre d’idolâtrie, De mes vœux insensés éternelle patrie, J’étais né pour ces temps où les fleurs d
leste chaîne y restes prisonnier ! Toi, dont le bras puissant, dans l’ éternelle plaine, Parmi les astres d’or la soulève et l’ent
me toi son sein renferme une étincelle De ce foyer de vie et de force éternelle , Vers lequel en tremblant le monde étend les bras
uisse y clouer la trace de mes pas ! Rien qui puisse crier d’une voix éternelle À ceux qui téteront la commune mamelle : Moi, vot
e de beauté, que son père immortel De ses phalanges d’or en fit l’âge éternel  ! Oh ! la fleur de l’Éden, pourquoi l’as-tu fané
re et dernier soupir que poussera la terre, Quand elle tombera dans l’ éternelle nuit  Oh ! vous le murmurez dans vos sphères sacr
ique mes yeux fussent en larmes, la plénitude de mon amour, désormais éternel comme son repos, était tellement sensible en moi
m divin des espérances infinies, qui donnent, dès ici-bas, les songes éternels  ? Enfin, tu as changé de temps en temps de corde
83 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XVI. Le Paradis. »
ment leurs propres malheurs. Pour éviter la froideur qui résulte de l’ éternelle et toujours semblable félicité des justes, on pou
t une constitution plus sublime, entre nos fins rapides et les choses éternelles  : nous serions moins portés à regarder comme une
84 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XIX. Progression croissante d’enthousiasme et d’exaltation. »
toi ; car il vaut mieux que tu entres boiteux ou manchot dans la vie éternelle , que d’être jeté avec tes deux pieds et tes deux
et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux entrer borgne dans la vie éternelle que d’avoir ses deux yeux, et d’être jeté dans la
u, recevra le centuple en ce monde, et, dans le monde à venir, la vie éternelle  876. » Les instructions que Jésus est censé avoir
85 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Brispot »
mes pédantesques du Dr Strauss. Cette rage, vieille comme le monde et éternelle comme lui, et qui n’est, en fin de compte, que la
, la philosophie nie aujourd’hui en histoire. Elle continue son œuvre éternelle . Elle se sait de ce vieux xixe  siècle, profondém
ésus-Christ ne s’est pas contenté de ces noms anciens et illustres, l’ éternel honneur des premiers temps. On trouve, à côté, de
86 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Gérard Du Boulan »
e dans ses contradictions, ses passions, ses travers et ses ridicules éternels . L’Alceste de Molière n’est donc ni un Montausier
er ce qu’il devrait haïr le plus : une coquette. C’est le misanthrope éternel , qui aime la coquette éternelle ! Mais cela ne su
us : une coquette. C’est le misanthrope éternel, qui aime la coquette éternelle  ! Mais cela ne suffit pas aux chasseurs de mouche
87 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre xi‌ »
pareils, au point qu’on eût pu les superposer : c’étaient les traits éternels de la France.‌ Je n’ai cité que des faits éclatan
i, fidèle secrétaire de la France, à préparer les versets d’une Bible éternelle de notre nation, je veux raconter ce qui advint à
nt été payées par la gloire, dont, Français, nous serons toujours les éternels amoureux. (H. B., de Lille.) 24. Ayant lu mon
88 (1773) Essai sur les éloges « Morceaux retranchés à la censure dans l’Essai sur les éloges. »
fait entrer au conseil ; le cardinal lui jure sur l’hostie une amitié éternelle  ; le cardinal, six mois après, le fait arrêter. L
strie d’une nation, et qui d’une richesse d’un moment fait sortir une éternelle pauvreté. L’état, sous Richelieu, paya communémen
es. Qu’on les adore de leur vivant, cela est juste ; c’est le contrat éternel du faible avec le puissant ; mais la postérité, s
89 (1896) Le livre des masques
dans un récit. Un tel art est l’art tout entier, l’art primordial et éternel , et une littérature délivrée de ce souci serait i
ou plutôt contre sa prétention ; revenant aux nécessités antérieures, éternelles , de l’art, les révoltés crurent affirmer des véri
s encore, des états d’humanité, des moments, des minutes qui seraient éternelles  : en somme ils sont réels, à force d’irréalité. U
de si maladroites ou de si grossières mains qu’on souhaiterait qu’un éternel silence eût été conjuré autour d’un trésor mainte
le maître d’un jardin royal et d’un peuple odorant de fleurs, Fleurs éternelles , fleurs égales aux dieux ! A.-Ferdinand Herol
de mes seins. Je suis toujours debout et forte dans l’épreuve, Moi, l’ éternelle vierge et l’éternelle veuve, Gloire d’Hellas, par
toujours debout et forte dans l’épreuve, Moi, l’éternelle vierge et l’ éternelle veuve, Gloire d’Hellas, parmi la guerre aux noirs
a seule femme qu’il aime ; l’autre, il l’ironisé de ce mot leste, « l’ éternelle madame ». Corbière a beaucoup d’esprit, de l’espr
as un rêve ne bouge. C’est la vie : écoutez, la source vive chante L’ éternelle chanson sur la tête gluante D’un dieu marin tiran
, Immense casserole où le bon Dieu fait cuire La manne, l’arlequin, l’ éternel plat du jour ; C’est trempé de sueur et c’est tre
Christ apparaît ici-bas la plus aimante, la plus absorbée figure de l’ éternelle substance, elle embaume de toutes les vertus ; el
que la faculté terrible de redire en phrases qui semblent belles les éternelles clameurs de la médiocre humanité ; des génies mêm
vre. Le moyen âge ne connut pas nos hypocrisies. Il n’ignora rien des éternelles turpitudes, mais, dit Ozanam, il sut les haïr. Il
closes… ont la grâce triste, mais tout de même consolante, des aveux éternels  : l’éternellement la même chose, Laforgue la redi
oix seule, très douce et très amoureuse, dans un décor verlainen, — ô éternel Verlaine ! Ô bel avril épanoui. Qu’importe ta ch
90 (1890) L’avenir de la science « II »
ficiel, par la simple impulsion intérieure de leur nature, abordent l’ éternel problème sous sa forme véritable, une ingénuité,
pourra le détruire, que le monument auquel il a ajouté une pierre est éternel , qu’il a sa garantie, comme la morale, dans les i
le, la propriété individuelle par exemple. Le vrai, c’est qu’avec les éternels principes de sa nature l’homme peut réformer l’éd
ut être pensant, existant ou à venir. Si je pouvais croire l’humanité éternelle , je conclurais sans hésiter qu’elle atteindrait l
t la plus avancée que nous connaissions. Pour trouver le parfait et l’ éternel , il faut dépasser l’humanité et plonger dans la g
91 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Nouveaux voyages en zigzag, par Töpffer. (1853.) » pp. 413-430
es cascades m’inondaient de leur épais brouillard ; tantôt un torrent éternel ouvrait à mes côtés un abîme, etc. » Cette peintu
es, des gazons robustes », au bord et dans les interstices des neiges éternelles . Ces hautes régions furent en quelque sorte la dé
dins surtout ; l’aspect si rapproché de la mort, de la solitude, de l’ éternel silence ; notre existence si frêle, si passagère,
evoit comme à nu l’incomparable faiblesse de l’homme, sa prochaine et éternelle destruction si, pour un instant seulement, la div
92 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Ernest Feydeau »
d’une passion qui ressemble à une maladie dont les rechutes seraient éternelles  ! Madame Sand, qui faisait un livre, a traité ce
nages importants de ce ou de ces romans ! L’impresario Giskel est cet éternel vieillard qui aime, et qui également fait pleurer
vous avez, bien entendu, la première représentation ; puis un duel, l’ éternel duel dont la cause est un potage de bisque renver
93 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre III. Trois principes fondamentaux » pp. 75-80
comment se maintiennent toutes les sociétés, principes universels et éternels , comme doivent l’être ceux de toute science. Obse
e nouvelles forêts. C’est pourquoi nous avons pris ces trois coutumes éternelles et universelles pour les trois premiers principes
94 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Addition au second livre. Explication historique de la Mythologie » pp. 389-392
par ses légitimes rejetons, et jouit ainsi que son divin amant d’une éternelle jeunesse. Dans l’état de famille, les fruits spon
t la découverte la plus sublime de la philosophie, savoir, que l’idée éternelle est engendrée en Dieu par Dieu même, tandis que l
95 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Argument » pp. 93-99
histoire des idées humaines, critique philosophique, histoire idéale éternelle , système du droit naturel des gens, origines de l
 § II. Les sociétés politiques sont nées toutes de certains principes éternels des fiefs. Différence des domaines bonitaire, qui
96 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »
puisqu’elle a le bonheur envié de posséder la vérité indiscutable et éternelle . Je sais encore que si cette même vérité la condu
ait-il pas pour l’humanité une autre vie possible, en dehors de cette éternelle soumission d’esprit et de corps à une poignée de
ais comprenant enfin que tout désormais les menace, qu’ils seront les éternelles victimes de la mauvaise foi et de la trahison, s’
dans un mouvement d’éloquence vraiment digne de servir de modèle à l’ éternel jésuitisme, feignant de confondre l’œuvre des dra
mmes sa nature intime, elles suffiraient, je pense, pour couvrir d’un éternel ridicule les biographes effrontés qui s’efforcent
par son contradicteur Jurieu ? Il lui oppose le dogme catholique, les éternels arguments pourris de la scolastique, les affirmat
vres, que demeure-t-il pour nous de vivant, d’humain, de véridique, d’ éternel , de sincère ou de grand ? Laquelle de ses faculté
rs l’humanité future. Bossuet et ses émules symbolisent à merveille l’ éternelle rhétorique catholique et latine, se payant des mo
n Prusse et détermina l’hégémonie de ce royaume. « Qu’en pensez-vous, éternels ignorants ? Si vous considérez Bossuet comme l’un
97 (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477
815 pour la jeter dans les mains ouvertes de la maison de Savoie, son éternelle rivale. Cette maison de Savoie, qui n’avait pas l
endez-lui donc la Corse, qu’elle vous vendait naguère comme un gage d’ éternelle protection de la France sur sa république presque
s aux retours offensifs de l’Autriche ? Croyez plutôt que ce sera une éternelle tentation, une éternelle excitation, un éternel p
e l’Autriche ? Croyez plutôt que ce sera une éternelle tentation, une éternelle excitation, un éternel prétexte à des hostilités
tôt que ce sera une éternelle tentation, une éternelle excitation, un éternel prétexte à des hostilités contre l’Italie représe
alie est dans une confédération italique sous l’alliance naturelle et éternelle de la France. Italiens ! que d’autres vous flatte
98 (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIIIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou Le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (1re partie) » pp. 305-364
classe que l’on appartienne, n’est pas et ne peut pas être un sourire éternel de l’âme entre la faim, le travail et la mort ; é
mêmes dans tous les siècles, et n’attendant d’eux dans l’avenir que l’ éternelle vicissitude de leur nature, qui naît, qui se remu
voix du trépassé, que nous croyons muette,         A commencé l’hymne éternel . II Plus tôt que je n’ai dû, je reviens dans la
ant sa venue, « Le clairon de l’archange entrouvrira la nue. « Jour d’ éternels tourments ! jour d’éternel bonheur ! « Resplendis
e l’archange entrouvrira la nue. « Jour d’éternels tourments ! jour d’ éternel bonheur ! « Resplendissant d’éclairs, de rayons,
t. Un hasard l’arrache au bourreau ; sa peine est commuée en un bagne éternel . Voilà le misérable ! Voilà l’injustice de la soc
99 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »
. Ce poème de Kaïn traduit, sous une forme saisissante, un sentiment éternel (aujourd’hui plus intense que jamais) et profondé
ifférent et vieux, Se coucher et dormir en blasphémant les dieux4. L’ éternel cri : « Je souffre, qu’ai-je fait ? » est une pla
onte de la terre et roule dans la nue ; Soupir du globe errant dans l’ éternel chemin, Mais effacé toujours par le soupir humain
out simplement, c’est qu’ils voient en eux des âmes appelées au salut éternel et qu’en s’occupant de ces âmes ils assureront le
de la Bernica. Le poète m’a si bien prévenu contre les mensonges de l’ éternelle Mâya que je ne puis croire qu’il s’y laisse prend
qu’on s’y associe ? Savez-vous bien que cela suppose deux sentiments éternels et très humains, portés l’un et l’autre au plus h
100 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Correspondance de Voltaire avec la duchesse de Saxe-Golha et autres lettres de lui inédites, publiées par MM. Évariste, Bavoux et Alphonse François. Œuvres et correspondance inédites de J-J. Rousseau, publiées par M. G. Streckeisen-Moultou. — I » pp. 219-230
on dans la chambre des électeurs, lui sont un thème de reconnaissance éternelle qu’il varie en mille façons. Mais que le tour de
édiatement après lui. » Tantôt il est en fureur et en rage contre les éternels ennemis qu’on lui connaît, contre l’abbé Desfonta
ges que Cicéron et le plus sage des Scipions ne désavoueraient pas, «  éternels admirateurs du jeu de la nature et spectateurs in
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