epuis l’instant fugitif accordé à une mouche qui bourdonne, jusqu’à l’
état
de complète absorption. Il sera conforme aux règl
st incapable d’attention. » L’attention, sous ses deux formes, est un
état
exceptionnel, anormal, qui ne peut durer longtemp
fondamentale de la vie psychique : le changement. L’attention est un
état
fixe. Si elle se prolonge outre mesure, surtout d
té fait ; car, à notre avis, on n’a pas assez tenu compte du rôle des
états
affectifs comme cause cachée d’un grand nombre d’
cérébral qui le supporte : mais nous sommes bien loin de cet idéal. L’
état
normal, c’est la pluralité des états de conscienc
sommes bien loin de cet idéal. L’état normal, c’est la pluralité des
états
de conscience ou, suivant une expression employée
ion est l’arrêt momentané de ce défilé perpétuel, au profit d’un seul
état
: c’est un monoïdéisme. Mais il est nécessaire de
oyons ce terme. L’attention est-elle la réduction à un seul et unique
état
de conscience ? Non ; l’observation intérieure no
monoïdéisme absolu, où la conscience est réduite à un seul et unique
état
qui la remplit tout entière, où le mécanisme de l
substitution d’une unité relative de la conscience à la pluralité d’
états
, au changement qui est la règle. Toutefois, cela
pas une modification purement subjective : c’est une connaissance, un
état
intellectuel. Nouveau caractère à noter. Ce n’est
caractère à noter. Ce n’est pas tout. Pour la distinguer de certains
états
qui s’en rapprochent et qui seront étudiés au cou
ant à la diffusion des mouvements et des attitudes, qui caractérise l’
état
normal. Dans les cas d’attention volontaire, l’ad
ividu. Si l’on préfère une autre formule : L’attention consiste en un
état
intellectuel, exclusif ou prédominant, avec adapt
tre premier, l’attention spontanée Elle a toujours pour cause des
états
affectifs : faits à l’appui. — Ses manifestations
dus. Mais, forte ou faible, partout et toujours elle a pour cause des
états
affectifs . Cette règle est absolue, sans excepti
’à ce qui le touche, à ce qui l’intéresse, à ce qui produit en lui un
état
agréable, désagréable ou mixte. Comme le plaisir
rité si évidente, qui crève les yeux — l’attention spontanée, sans un
état
affectif antérieur, serait un effet sans cause n
serait incapable d’attention. Il ne pourrait exister pour lui que des
états
plus intenses que d’autres, ce qui est tout diffé
ondent qui prouvent que l’attention spontanée dépend tout entière des
états
affectifs. Ces traits sont les meilleurs, parce q
une heure, mais toujours. Examinons un autre aspect de la question. L’
état
d’attention est-il continu ? Oui, en apparence ;
lus facile à vérifier que celui-ci : l’attention spontanée dépend des
états
affectifs, désirs, satisfaction, mécontentement,
enant d’avance que nous les considérons moins comme les effets de cet
état
de l’esprit que comme ses conditions nécessaires,
ailleurs. Elle n’est, en définitive, qu’une attitude de l’esprit, un
état
purement formel : si on la dépouille de tous les
ut toujours avoir présent à la mémoire ce principe fondamental : Tout
état
intellectuel est accompagné de manifestations phy
ns expression », c’est-à-dire la pensée est une parole ou un acte à l’
état
naissant, c’est-à-dire un commencement d’activité
spiratoires, phénomènes moteurs ou d’expression. Ils dénotent tous un
état
de convergence de l’organisme et de concentration
it à l’action de la volonté, mais qui subit toutes les influences des
états
affectifs. Les expériences de Mosso, entre autres
de la contraction d’un seul muscle pour exprimer une émotion ; chaque
état
affectif produit une modification locale unique.
n de tel muscle déterminé du visage est associée nécessairement à tel
état
déterminé de l’esprit. En l’absence de ces invest
le fondamental des mouvements dans l’attention consiste à maintenir l’
état
de conscience et à le renforcer. Puisqu’il s’agit
orce jusqu’à un certain point son activité » Si donc nous comparons l’
état
ordinaire à l’état d’attention, nous trouvons dan
tain point son activité » Si donc nous comparons l’état ordinaire à l’
état
d’attention, nous trouvons dans le premier des re
et de l’attention. Il y a trois hypothèses possibles ; l’attention (l’
état
de conscience) est cause des mouvements, ou elle
cette énigme. Pour la psychologie physiologique, il n’existe que des
états
intérieurs, différant entre eux tant par leurs qu
par leurs qualités propres que par leurs concomitants physiques. Si l’
état
intellectuel qui se produit est faible, court, sa
e pas in abstraclo, à titre d’événement purement intérieur : c’est un
état
concret, un complexus psycho-physiologique. Chez
é et vidé, n’est plus l’attention. S’il reste quelque chose, c’est un
état
de conscience éphémère, l’ombre de ce qui a été.
rices ne sont ni des effets ni des causes, mais des éléments : avec l’
état
de conscience qui en est le côté subjectif, ils s
ande importance pour qu’on ’ y revienne à plusieurs fois. III L’
état
de surprise ou d’étonnement est un grossissement
forme forte, c’est une commotion. A proprement parler, c’est moins un
état
qu’un intermède entre deux états, une rupture bru
. A proprement parler, c’est moins un état qu’un intermède entre deux
états
, une rupture brusque, une lacune, un hiatus. Au m
Au moment du choc, le polyidéisme antérieur s’arrête net, parce que l’
état
nouveau fait irruption, comme un géant, dans le s
ption, comme un géant, dans le struggle for Life qui existe entre les
états
de conscience. Peu à peu, l’état nouveau est clas
uggle for Life qui existe entre les états de conscience. Peu à peu, l’
état
nouveau est classé, mis en connexion avec d’autre
’autres, l’équilibre tend à se rétablir ; mais, la surprise passée, l’
état
qui lui succède d’abord c’est l’attention, c’est-
manifeste par une légère élévation des sourcils. Quand elle passe à l’
état
de surprise, ceux-ci s’élèvent beaucoup plus éner
ossissement. Je pense que cette affirmation est justifiée. Ce que cet
état
démontre le mieux, ce sont les causes affectives
la stupéfaction, finalement à l’effroi et à la terreur, qui sont des
états
affectifs très intenses. Ramenés ainsi à notre po
te origine. On peut dire a priori que si l’attention a pour cause des
états
affectifs qui ont pour causes des tendances, beso
er, de trouver les moyens propres à maintenir l’attention : aussi cet
état
est-il toujours accompagné d’un sentiment quelcon
réable, désagréable ou mixte des objets sur lui, c’est-à-dire par des
états
affectifs. Seulement ici les sentiments qui souti
entuée de plusieurs muscles. L’attention est accompagnée d’un certain
état
affectif que Preyer appelle l’« émotion d’étonnem
Preyer appelle l’« émotion d’étonnement ». À son plus haut degré, cet
état
produit l’immobilité temporaire des muscles. Suiv
. » En résumé, nous n’avons trouvé à la racine de l’attention que des
états
affectifs, des tendances attractives ou répulsive
ne pas voir que l’attention volontaire, sous sa forme stable, est un
état
difficile à conserver et que beaucoup n’y parvien
ét ou du devoir ; dans l’ordre social, de la sauvagerie primitive à l’
état
d’organisation ; dans l’ordre politique, de l’in
ien plus obscure : c’est l’étude du mécanisme intérieur par lequel un
état
de conscience est maintenu péniblement, malgré le
isme relatif qui consiste dans la prépondérance d’un certain nombre d’
états
intérieurs adaptés à un même but, excluant tous l
a pas besoin d’être expliqué dans le cas de l’attention spontanée. Un
état
(ou un groupe d’états) prédomine dans la conscien
xpliqué dans le cas de l’attention spontanée. Un état (ou un groupe d’
états
) prédomine dans la conscience parce qu’il est de
ielles, c’est le contraire. Quel est donc le mécanisme par lequel cet
état
se maintient ? Il n’importe pas de rechercher com
quel cet état se maintient ? Il n’importe pas de rechercher comment l’
état
d’attention volontaire est suscité dans la vie co
olontaire est suscité dans la vie courante. Il naît, comme tout autre
état
de conscience, au gré des circonstances ; mais ce
mathématiques, se rappelle qu’il a un problème à résoudre, c’est un
état
de conscience quelconque ; s’il se met à l’œuvre
e conscience quelconque ; s’il se met à l’œuvre et persiste, c’est un
état
d’attention volontaire. Je le répète pour ne lais
hénomène, le plus apparent et le mieux étudié, il se produit aussi un
état
contraire qui tendra à enrayer la secousse ou à l
et l’arrivée ; le « Je veux » et l’acte produit ou empêché. Tous les
états
intermédiaires lui échappent et elle ne les conna
s ; ou, pour parler plus exactement et pour éviter toute métaphore, l’
état
de monoïdéisme peut être maintenu volontairement
iences de laboratoire faites pour étudier l’attention volontaire, cet
état
de concentration par arrêt des mouvements atteint
mages ou des idées. Il nous faut donc trouver dans ces deux groupes d’
états
psychiques des éléments moteurs. 2° « Il ne sembl
couper, et la « lecture des pensées » qui n’est qu’une « lecture » d’
états
musculaires, et tant d’autres faits réputés extra
n’a pas toujours ces proportions énormes, mais il existe au moins à l’
état
naissant ; comme l’image sensorielle n’a pas touj
e forme chez tous les individus. Pour les uns, il consiste surtout en
états
articulatoires. Stricker, dans son livre sur la p
’exemples démontrent que, entre une grande dépense de mouvements et l’
état
d’attention, il y a antagonisme. A la vérité, des
e de mouvements réels dans l’attention sensorielle, de mouvements à l’
état
naissant dans la réflexion : car le mouvement pro
produit, c’est la restitution au dehors, c’est l’évanouissement de l’
état
de conscience, la force nerveuse qui le produit s
rand nombre d’idées qu’il est possible d’en mettre en activité dans l’
état
momentané du cerveau… il paraît donc que la force
u artificielle procède de même. Quand on se prépare à entrer dans cet
état
pénible, on voit les états de conscience surgir p
même. Quand on se prépare à entrer dans cet état pénible, on voit les
états
de conscience surgir par groupes ou par séries, c
conscience surgir par groupes ou par séries, car il n’y a pas plus d’
états
de conscience isolés que de mouvements isolés. Pa
e servent pas au but principal ou en détournent. Ici aussi il y a les
états
de conscience inutiles ou nuisibles à supprimer,
n admettre une action d’arrêt exercée sur les éléments moteurs de ces
états
de conscience. Nous avons, en pareil cas, le sent
d’empêcher, de produire un mouvement ou un arrêt. L’attention est un
état
momentané, provisoire, de l’esprit ; ce n’est pas
ce au monoïdéisme) qui s’impose à une matière (le cours ordinaire des
états
de conscience) ; son point de départ est dans le
é d’avance (attention volontaire). Dans les deux cas, il faut que des
états
affectifs, des tendances soient éveillées. Là est
ion est instable ; si elles ne durent pas, l’attention s’évanouit. Un
état
de conscience étant ainsi devenu prépondérant, le
ant sa forme multiple. Le travail de direction consiste à choisir les
états
appropriés, aies maintenir (par inhibition) dans
s l’œil qui n’est pas paralysé. Il en conclut que ce sentiment est un
état
afférent complexe, qui vient de la contraction de
pas. Us n’en parlent qu’en termes vagues ou mystérieux, comme d’un «
état
de l’âme » et d’une manifestation hyperorganique.
Mais si le lecteur recommence l’expérience et fait bien attention à l’
état
de sa respiration, il observe que sa conscience d
moteur, par conséquent les plus défavorables à notre thèse, il y a un
état
d’audition idéale ou de vision idéale : l’œil, qu
ion mentale d’un objet très éloigné, on sent un changement net dans l’
état
d’innervation des yeux. Dans la vision réelle, on
des yeux. Dans la vision réelle, on doit passer, en pareil cas, de l’
état
de convergence à l’état de parallélisme des axes
n réelle, on doit passer, en pareil cas, de l’état de convergence à l’
état
de parallélisme des axes visuels, c’est-à-dire in
urs de l’œil d’une autre manière. La même opération, plus faible, à l’
état
naissant, se produit dans la vision intérieure qu
tention et quelle en est la signification ? Il a son origine dans ces
états
physiques tant de fois énumérés, conditions néces
comme pour toute autre sensation. Il signifie que l’attention est un
état
anormal, non durable, produisant un épuisement ra
ivité fonctionnelle. Reste un point obscur. Lorsque nous passons de l’
état
ordinaire à l’état d’attention sensorielle ou de
. Reste un point obscur. Lorsque nous passons de l’état ordinaire à l’
état
d’attention sensorielle ou de réflexion, il se pr
, un capital de réserve qui puisse être dépensé. Dans le passage de l’
état
de distraction à l’état d’attention, il y a donc
qui puisse être dépensé. Dans le passage de l’état de distraction à l’
état
d’attention, il y a donc transformation de force
ient l’attention en elle-même, dans ses variations individuelles, à l’
état
normal et morbide, ou suivant qu’elles l’étudient
d’expériences faites sur la même personne ont donné comme moyenne à l’
état
normal 133 σ, dans le cas de mal de tête 171 σ, d
yenne à l’état normal 133 σ, dans le cas de mal de tête 171 σ, dans l’
état
de fatigue et de somnolence 183 σ. Chez un malade
était de 166 σ ; à la deuxième période de cette maladie, alors que l’
état
du sujet était tout juste compatible avec l’inves
a eu la chance de rencontrer lin sujet pouvant réagir correctement en
état
d’hypnotisme, a constaté une diminution très sens
très sensible du temps de réaction, qui passe d’une moyenne de 328 σ (
état
normal ; à 193 σ (état hypnotique), résultat qui
de réaction, qui passe d’une moyenne de 328 σ (état normal ; à 193 σ (
état
hypnotique), résultat qui pouvait être prévu en
d’autres expériences sur l’homme normal. Tantôt le sujet est pris à l’
état
de distraction, l’impression contre laquelle il d
76 σ. Ces expériences nous présentent sous la forme la plus simple l’
état
dit d’attention expectante ou de préattention. El
durant lequel est évoquée l’image d’un événement prévu ou présumé. L’
état
de monoïdéisme est constitué, de sorte que l’évén
ion seule peut donc produire une réaction, sans cause extérieure. Cet
état
explosif se produit surtout dans les cas où l’imp
oduise un changement dans la direction des voies nerveuses : c’est un
état
très fatigant. Si l’on s’obstine à réagir, le tem
es, n’agit que par elles et dépend d’elles. 1. Chapitre III, les
états
morbides de l’attention La distraction. — Clas
mes pathologiques. — 1° Hypertrophie de l’attention : transition de l’
état
normal aux états morbides. — L’hypocondrie. — Les
s. — 1° Hypertrophie de l’attention : transition de l’état normal aux
états
morbides. — L’hypocondrie. — Les idées fixes : le
onoïdéisme complet. — 2° Atrophie de l’attention : les maniaques. — L’
état
d’épuisement ; l’affaiblissement de l’attention e
n’échappera pas au lecteur. Le langage courant oppose à l’attention l’
état
de « distraction » ; mais ce mot, dans notre lang
angue et dans plusieurs autres, a un sens équivoque ; il désigne des
états
de l’esprit en apparence assez semblables, au fon
r ou des événements les plus insignifiants dans leur milieu. C’est un
état
perpétuel de mobilité et d’éparpillement qui est
nt rivés à leur idée, prisonniers sans désir d’évasion. En fait, leur
état
est une forme mitigée de ce cas morbide que nous
essaire que les formes morbides soient rattachées au tronc commun — l’
état
normal qu’on en saisisse toujours clairement les
récédemment, on définit l’attention : la prédominance temporaire d’un
état
intellectuel, ou d’un groupe d’états, avec adapta
: la prédominance temporaire d’un état intellectuel, ou d’un groupe d’
états
, avec adaptation naturelle ou artificielle de l’i
on peut noter les déviations suivantes : 1° Prédominance absolue d’un
état
, ou d’un groupe d’états, qui devient stable, fixe
tions suivantes : 1° Prédominance absolue d’un état, ou d’un groupe d’
états
, qui devient stable, fixe, qui ne peut être délog
est livré à un automatisme sans frein. Dans ce flux désordonné, aucun
état
ne dure ni ne prédomine ; il ne se forme aucun ce
tensité moyenne, il y a absence ou diminution du pouvoir d’arrêt. Cet
état
se traduit subjectivement par l’impossibilité ou
escents, les sujets apathiques et insensibles, dans l’ivresse, dans l’
état
de fatigue extrême du corps ou de l’esprit, etc.
trophie de l’attention. Remarquons en passant que le premier groupe d’
états
morbides relève plutôt de l’attention spontanée e
d’abord de remarquer qu’il y a une transition presque insensible de l’
état
normal aux formes les plus extravagantes de l’idé
sans raison valable. C’est la forme la plus légère de l’idée fixe. L’
état
de préoccupation nous conduit à un degré plus hau
mille autres faits de ce genre, sans constituer pour la conscience un
état
d’obsession véritable, agissent par répétition. M
prouve une fois de plus que l’attention et tous ses modes dépendent d’
états
affectifs. La métamorphose de l’attention en idée
nsations insolites : ce qui est un cas de cette loi générale que tout
état
de conscience vif tend à s’actualiser. Certains h
ntion. Or, fixer son attention signifie simplement laisser un certain
état
durer et prédominer. Cette prédominance, d’abord
préoccupation perpétuelle, une observation de tous les instants sur l’
état
de chaque organe et les produits de chaque foncti
’état de chaque organe et les produits de chaque fonction : bref, cet
état
d’hypocondrie complète dont le tableau a été trac
purs de tout alliage, à ceux qui sont rigoureusement comparables à l’
état
de monoïdéisme relatif qu’on appelle l’attention.
blème, de se livrer à tout autre travail mental, il tomba dans un tel
état
de tristesse et d’apathie qu’il voulut interrompr
; l’idée fixe a plus d’intensité et surtout plus de durée. Prenons un
état
quelconque d’attention spontanée ; supposons que,
de l’esprit. Le terme « idée fixe » désigne la partie principale de l’
état
psychologique complet, mais seulement une partie
ons plus loin. Le mécanisme de l’idée fixe consiste en associations d’
états
de conscience dans une direction unique — associa
té des billets de banque est un acte parfaitement raisonnable, et cet
état
mental n’est nullement comparable à celui du mend
une culture peu commune, ont pleine conscience de l’absurdité de leur
état
: l’idée fixe leur apparaît comme un corps étrang
it une distinction entre la forme ordinaire et la forme attentive des
états
de l’esprit. Je suis donc tout disposé à soutenir
l’on constate : 1° Dans les deux cas, prédominance et intensité d’un
état
de conscience, mais bien supérieures dans le cas
dure peu dans l’attention ; la conscience revient spontanément à son
état
normal, qui est la lutte pour l’existence entre d
nément à son état normal, qui est la lutte pour l’existence entre des
états
hétérogènes. L’idée fixe empêche toute diffusion.
able de la volonté, c’est-à-dire du pouvoir de réagir. Il n’y a pas d’
état
antagoniste qui puisse la réduire. L’effort est i
puisse la réduire. L’effort est impossible ou infructueux. De là cet
état
d’angoisse du malade, conscient de son impuissanc
représenter la condition de l’idée fixe de la manière suivante : A l’
état
normal, le cerveau travaille tout entier : c’est
’équivalent objectif des perpétuels changements de la conscience. À l’
état
morbide, quelques éléments nerveux sont seuls act
orbide, quelques éléments nerveux sont seuls actifs, ou du moins leur
état
de tension ne passe pas à d’autres groupes. Il n’
érée. Il y a un défaut d’équilibre physiologique, dû probablement à l’
état
de nutrition des centres cérébraux. Esquirol appe
xtase en est la forme aiguë. Nous n’avons pas à étudier en entier cet
état
extraordinaire de l’esprit. Nous l’avons pris ail
l’attention de l’extase n’est pas une nouveauté : l’analogie des deux
états
est si grande que plusieurs auteurs se sont servi
impropre à la suspendre40. » Comme pour l’idée fixe, on peut, entre l’
état
normal et l’extase, noter des degrés intermédiair
x sensations et même à la douleur, ils vivent temporairement dans cet
état
spécial qu’on a nommé la contemplation. L’histoir
es autres manifestations physiques et psychiques qui accompagnent cet
état
extraordinaire pour ne considérer qu’un seul fait
vité intellectuelle, avec concentration sur une unique idée. C’est un
état
, d’idéation intense et circonscrit ; la vie enti
a parfaite unité de la conscience, qui ne consiste plus qu’on un seul
état
, sans changement. Pour retracer cette marche asce
de cette concentration progressive de la conscience qui, partant de l’
état
ordinaire de diffusion, revêt la forme de l’atten
à être, non plus un rayonnement autour d’un point fixe, mais un seul
état
d’une intensité énorme. Et ce passage n’est pas l
e demeure, et alors « l’âme ne produit plus, elle reçoit » ; c’est un
état
de haute contemplation que les mystiques religieu
scillations et des fuites ; elle ne peut encore se maintenir dans cet
état
extraordinaire et contre nature. Enfin, elle atte
uestion souvent agitée et qui n’a été tranchée que théoriquement : Un
état
de conscience uniforme peut-il subsister ? Il sem
stante, un besoin continuel de parler, de crier, d’agir violemment. L’
état
de conscience se projette immédiatement au dehors
e de s’attarder à faire voir que toutes les conditions contraires à l’
état
d’attention se trouvent réunies dans la manie. Il
s poèmes, depuis longtemps oubliés. Dans ce chaos intellectuel, aucun
état
ne réussit à durer. « Mais qu’on vienne à agir pu
tanée. Nous comprendrons sous le nom général d’épuisement un groupe d’
états
assez nombreux où l’attention ne peut dépasser un
nfants atteints de la chorée sont aussi peu capables d’attention. Ces
états
morbides ou semi-morbides confirment la thèse que
nfirment la thèse que nous avons soutenue précédemment (en étudiant l’
état
normal) : c’est que le mécanisme de l’attention e
culté extrême de fixer l’attention. Cela signifie, je le répète : Un
état
intellectuel ne peut prédominer, ni durer, ni pro
quelconque de nutrition, se traduit de deux manières : d’abord par un
état
de conscience sans intensité et sans durée ; ensu
des éléments, des parties intégrantes de l’attention qui donnent à l’
état
intellectuel une délimitation, un soutien et pour
n, un soutien et pour ainsi dire un corps ; s’ils ont pour effet, à l’
état
normal, de renforcer la sensation, l’image ou l’i
après boire qu’on est capable d’attention et surtout de réflexion ? L’
état
de verve qui se produit alors chez certains homme
verve qui se produit alors chez certains hommes est le contraire de l’
état
de concentration. Le pouvoir d’arrêt faiblit ; on
: « In vino veritas ». Puis peu à peu la conscience s’obscurcit, ses
états
flottent indécis, sans contours nets, comme des f
traiter en passant et nous ne faisons que l’indiquer au lecteur. Si l’
état
d’épuisement nerveux empêche l’attention, nous to
autrement ; il s’agit simplement de savoir si, pendant les rêves, cet
état
de monoïdéisme relatif se constitue. Il est certa
ent une sensation, une image, devient prédominante dans cette série d’
états
de conscience qui se déroulent, pendant les rêves
sentiment d’une adaptation au moins partielle et temporaire ; enfin l’
état
prédominant est toujours accompagné de quelque af
urement cérébral), qui atteint brusquement le moment de l’éclosion L’
état
de l’esprit, pendant les rêves, est aussi défavor
suspendu, puisque nous essayons quelquefois de nous maintenir dans un
état
qui nous plaît ou de nous soustraire à une situat
st certain que l’hypnotisé est bien préparé au monoïdéisme ; mais cet
état
artificiellement produit par suggestion est-il as
Les centres supérieurs sont impropres à les élaborer et à les lier. L’
état
du pouvoir moteur, ce facteur essentiel de l’atte
les divers systèmes d’éducation essayent tous de constituer quelques
états
prédominants et régulateurs, c’est-à-dire une sor
1. En résumé, l’attention est une attitude de l’esprit ; je dirais un
état
formel, si l’on n’avait abusé de ce mot. On pourr
lige ; mais nous saisissons ainsi la communauté d’origine de tous ces
états
et leur unité de composition. Conclusion L
t leur unité de composition. Conclusion L’attention dépend des
états
affectifs. — La vie affective se réduit à des bes
s besoins, tendances, désirs, accompagnés ou non de conscience. — Ces
états
impliquent toujours une innervation motrice à un
a pour condition immédiate et nécessaire l’intérêt — c’est-à-dire des
états
affectifs naturels ou artificiels et que son méc
e est moteur. Elle n’est pas une faculté, un pouvoir spécial, mais un
état
intellectuel prédominant, par suite de causes co
vements pour n’y plus revenir ; mais il convient d’étudier un peu ces
états
affectifs qui suscitent et soutiennent l’attentio
nt de montrer que, par ce seul fait que l’attention dépend toujours d’
états
affectifs, elle implique in radice des éléments m
ie affective précède la vie intellectuelle qui s’appuie sur elle. Les
états
désignés sous les noms de besoins, appétits, penc
ire et de réflexion, qui peut rechercher ou éviter pour eux-mêmes les
états
agréables ou désagréables qu’il a déjà éprouvés.
e et rapide, il suffira d’une courte excursion dans la pathologie des
états
affectifs. Nous allons voir l’agréable et le désa
nsidérer comme, des mouvements (ou arrêts de mouvements) réels ou à l’
état
naissant. Elles rentrent ainsi dans l’ordre des p
victime, mais qu’il la voit et la guette, tout son organisme est à l’
état
de tension extrême, prêt à agir, les mouvements n
rat quelque capture que le hasard de la chasse lui amènera : c’est un
état
de demi-tension, l’innervation motrice est beauco
rées, traverse son esprit, l’élément moteur est très peu intense, à l’
état
naissant, et il ne se traduit par aucun mouvement
essifs qui se rencontrent en fait dans l’expérience, les réduire à un
état
purement intérieur qui n’est qu’une innervation m
n’est qu’une innervation motrice extrêmement faible, un mouvement à l’
état
naissant. La tendance se trouve ainsi rattachée à
un phénomène physiologique qui lui donne un corps. Ce n’est plus un «
état
de l’âme », au caractère mystérieux et transcenda
à son extrême limite ou qu’il doit subir un arrêt de développement. L’
état
de conscience concomitant peut indifféremment par
. Voici donc à quelle conclusion nous arrivons : l’attention dépend d’
états
affectifs, les états affectifs se réduisent à des
conclusion nous arrivons : l’attention dépend d’états affectifs, les
états
affectifs se réduisent à des tendances, les tenda
que l’attention spontanée et surtout l’attention volontaire sont des
états
exceptionnels. Éliminons d’abord la routine de la
sse énorme d’habitudes qui nous meuvent comme des automates, avec des
états
de conscience vagues et intermittents. Éliminons
ous sommes surtout passifs, parce que l’ordre et la succession de nos
états
de conscience nous sont donnés du dehors et que l
re supposant une succession d’actes dans un ordre fixe. Éliminons cet
état
de repos relatif pour l’esprit, où l’on « ne pens
latif pour l’esprit, où l’on « ne pense à rien », c’est-à-dire où les
états
de conscience n’ont ni intensité ni détermination
nchalance intellectuelle, la rêverie à tous ses degrés. Eliminons les
états
de passion et d’agitation violente avec leur flux
ons aussi noté incidemment ce fait d’observation vulgaire que, dans l’
état
de fatigue, d’épuisement, l’attention est très di
sans durée. C’est que, par sa nature, l’attention plus que tout autre
état
intellectuel exige une grande dépense de force ph
e et travaillant de concert à l’exclusion des autres, il n’importe. L’
état
normal de la conscience suppose la diffusion avec
entration avec travail cérébral localisé. Quand le cerveau passe de l’
état
normal à l’état d’attention forte, c’est l’analog
ravail cérébral localisé. Quand le cerveau passe de l’état normal à l’
état
d’attention forte, c’est l’analogue de ce qui arr
ériode de fatigue et d’impuissance ? La dynamogénie est d’ailleurs un
état
physiologique si peu connu dans ses causes qu’il
t une valeur et un sens que dans l’ordre des phénomènes physiques : l’
état
de conscience, l’événement intérieur (quelque idé
métaphore, à moins qu’on entende par là les conditions physiques d’un
état
de conscience et elles seules. Soutenir qu’une at
ch. vu. 2. Les psychologues qui ont vu clairement l’importance des
états
affectifs dans l’attention sont si peu nombreux,
Maudsley, Physiologie de l’esprit, trad. Herzen, p. 301 Gley, Sur l’
état
du pouls carotidien pendant le travail intellectu
s penser cependant à autre chose. Cette circonstance différencie cet
état
de la distraction ordinaire. (Biologische Contral
affaiblie et la pénombre du souvenir. En général, les rapports de nos
états
de conscience dans le temps, leurs rapports mêmes
, c’est la sensation. II Soit, dira-t-on, les relations de nos
états
de conscience sont produites par celles de leurs
, identiques, et qui ne se retrouve pas dans les autres affections ou
états
de conscience ; donc, enfin, les relations, avec
tation de l’étendue, qui enveloppe un ensemble de rapports ; tous les
états
de conscience sont liés au sentiment de la succes
entés effectivement dans la représentation des choses étendues ou des
états
de conscience successifs. La ligne qui joint deux
hologie, dit que la relation de différence consiste seulement en deux
états
; mais, si elle ne consistait effectivement qu’en
en deux états ; mais, si elle ne consistait effectivement qu’en deux
états
successifs, — sensation de bleu et sensation de r
s successifs, — sensation de bleu et sensation de rouge, — le premier
état
ayant disparu quand paraît le second, aucune rela
la conscience ; donc elle suppose, au point de vue psychologique, un
état
transitif entre deux autres états. En général, to
e, au point de vue psychologique, un état transitif entre deux autres
états
. En général, tout sentiment de relation est dans
, quand je passe de la lumière aux ténèbres, il y a en moi un certain
état
intermédiaire entre la lumière et les ténèbres, q
une autre question se présente. Le sentiment de transition entre deux
états
, auquel se ramène psychologiquement le sentiment
eux manières : ou bien il est une union rapide et momentanée des deux
états
originaires, ou bien il est un troisième état aya
et momentanée des deux états originaires, ou bien il est un troisième
état
ayant sa qualité spécifique et sa quantité. La pr
t un sentiment de différence. » Le sentiment transitionnel entre deux
états
, ou sentiment relationnel, serait donc, selon cet
tats, ou sentiment relationnel, serait donc, selon cette doctrine, un
état
composé de conscience consistant dans l’excitatio
première et le commencement de la seconde, existent simultanément ; l’
état
composé de conscience qui en est le produit est u
re bien quelles sont les conditions du sentiment de différence : deux
états
et un état mixte où les autres coexistent pendant
les sont les conditions du sentiment de différence : deux états et un
état
mixte où les autres coexistent pendant un instant
fort. Le sentiment de l’effort moteur est inséparable du changement d’
état
appelé peine (πόνος) : il achève en nous le senti
voquant une exertion de puissance. Même la différence agréable est un
état
nouveau qui s’oppose à l’ancien et auquel l’ancie
anouissante contre le plaisir qui déborde. Il y a donc au moins trois
états
nécessaires au sentiment de la différence, et non
fférence, et non pas seulement deux comme le dit Spencer : un premier
état
A, un second état différent B, et un état spécifi
as seulement deux comme le dit Spencer : un premier état A, un second
état
différent B, et un état spécifique de transition,
le dit Spencer : un premier état A, un second état différent B, et un
état
spécifique de transition, de contraste, de change
appétition. Mais nous ne sommes pas au bout des difficultés. — Aucun
état
de conscience simple, un, homogène ne peut, dira-
n, homogène ne peut, dira-t-on, représenter une différence ; or, tout
état
sensitif, conflit et résistance non moins que lum
u, du bleu au rouge. De même, le sentiment de différence n’est pas un
état
de conscience simple et un, car nous venons de vo
u point de la supprimer sous sa forme vive. C’est donc dans un triple
état
sensible, auquel il faut ajouter encore le sentim
lumière à l’obscurité, nous réagissons, nous résistons nous-mêmes à l’
état
nouveau qui vient brusquement nous tirer de l’éta
ons nous-mêmes à l’état nouveau qui vient brusquement nous tirer de l’
état
ancien ; nous répondons à l’action du dehors par
r la réaction intellectuelle et motrice. C’est l’ensemble de tous ces
états
de conscience, les uns passifs, les autres actifs
affecté, mais encore de réagir, qui ne peut se produire qu’après deux
états
comme un troisième état différent des deux autres
éagir, qui ne peut se produire qu’après deux états comme un troisième
état
différent des deux autres, mais il n’est pas pour
t motrice qui en est inséparable. Il enveloppe la conscience des deux
états
précédents subsistant comme images et du sentimen
images et du sentiment transitionnel de conflit ou de résistance. Cet
état
transitif d’opposition de forces devient un moyen
ent un moyen de dissociation et d’association tout ensemble entre les
états
opposés : il les réunit en les divisant et sert d
altération concrète : nous nous sentons autres que tout à l’heure ; l’
état
précédent subsistant en image à côté de l’état pr
que tout à l’heure ; l’état précédent subsistant en image à côté de l’
état
présent, notre conscience se trouve envelopper de
ntiment intermédiaire de transition. — Mais comment savons-nous que l’
état
de transition est en effet une transition, un pas
que l’état de transition est en effet une transition, un passage d’un
état
à un autre différent ? — Parce que les trois term
nous-mêmes pour produire du changement ; nous passons activement d’un
état
à l’autre par l’effort. — Comment se fait-il, dem
primitives. Remarquons d’ailleurs que toute conscience distincte d’un
état
particulier suppose un changement, une opposition
te d’un état particulier suppose un changement, une opposition de cet
état
avec un état précédent. La discrimination des dif
particulier suppose un changement, une opposition de cet état avec un
état
précédent. La discrimination des différences est
que à la conscience distincte elle-même ; or, sentir distinctement un
état
, c’est le sentir et en lui-même et dans son oppos
tat, c’est le sentir et en lui-même et dans son opposition à un autre
état
; c’est donc avoir le sentiment d’une différence,
t ; en d’autres termes, c’est avoir conscience à la fois de plusieurs
états
et d’un troisième état produit par le conflit mêm
c’est avoir conscience à la fois de plusieurs états et d’un troisième
état
produit par le conflit même des deux autres, en m
ar la réaction aperceptive et motrice qu’ils ont provoquée. Tel est l’
état
concret de la conscience au moment de la discrimi
ence dissocie de plus en plus et réassocie de plus en plus les divers
états
primitivement confondus dans un ensemble vague. Q
les deux différences annulées, il y ait dans la conscience un certain
état
semblable qu’elle retrouve et reconnaît, une péda
s accords changeants de la conscience. Il faut, en un mot, que dans l’
état
présent quelque chose demeure de l’état passé et,
l faut, en un mot, que dans l’état présent quelque chose demeure de l’
état
passé et, par anticipation, de l’état futur, il f
sent quelque chose demeure de l’état passé et, par anticipation, de l’
état
futur, il faut quelque chose de continu dans la c
e bien plus une absence de conscience. Si donc la ressemblance est un
état
que nous sentons lorsque deux différences ont été
, qui serait zéro ; mais c’est un certain sentiment d’adaptation d’un
état
présent à l’état antérieur similaire, un sentimen
; mais c’est un certain sentiment d’adaptation d’un état présent à l’
état
antérieur similaire, un sentiment de retour à l’é
sphère, la sensation de vide ? Le sentiment de la ressemblance est un
état
de conscience, un mode de sentir et de réagir san
ec cette neutralisation même, il se rapproche pourtant davantage d’un
état
neutre où la vie suit son cours monotone. La diff
r des objets semblables est un sentiment de retour à l’équilibre et d’
état
neutre pour en faire un acte mystérieux du pur es
qu’il est quelque chose de purement rationnel, a priori. Au reste, l’
état
neutre et indifférent qui correspond au non-diffé
us, ne pas souffrir prend la forme d’une jouissance précise, les deux
états
contraires présentent alors pour la sensibilité e
isir, dont l’image avait subsisté pendant la douleur même : ce nouvel
état
sensitif coïncidera avec l’image de l’ancien. De
ira à un succès. Succès, satisfaction, vide comblé, retour au premier
état
, c’est le côté sensitif et moteur de la ressembla
de la différence la non-différence. A la non-différence correspond un
état
de conscience qui se prolonge, un mouvement qui s
, un mouvement qui se poursuit, et l’animal sent cette prolongation d’
état
ou d’appétition qui contraste avec le souvenir du
evoir de la non-différence, de l’absence de changement entre les deux
états
extrêmes auxquels deux changements inverses sont
une lumière, puis je ne la vois plus, puis je la revois ; du premier
état
au second, changement ; du second état au troisiè
puis je la revois ; du premier état au second, changement ; du second
état
au troisième, changement inverse ; le troisième v
première. En même temps les réactions motrices répondant à ces divers
états
, après s’être opposées, se superposent et se réco
ment de l’identité n’est donc que le sentiment du retour à un premier
état
et à un premier mouvement ; ce retour s’apprécie
e l’image et de la sensation, par leur fusion finale aboutissant à un
état
de continuité, d’absence de changement, d’absence
dent, se superposent, coïncident, donnent le sentiment du retour à un
état
dont la représentation subsistait dans la mémoire
érance, décision, contraste, uniformité, égalité, etc., chacun de ces
états
intérieurs a sa qualité propre et sensible, sa nu
mode déterminé d’ondulation cérébrale ; il y a une façon dont chaque
état
de conscience se fait sentir en passant, ou, si l
inconsciente que de souffrance inconsciente ; or, par cela même qu’un
état
de conscience est senti, on peut dire aussi que,
de s’évanouir, se fixant en un jour sans fin. S’il en est ainsi, les
états
de conscience ne diffèrent pas, comme le croient
stes, les sensualistes sont portés à négliger le caractère moteur des
états
de conscience, le point de vue de la volonté. Nou
pensée, l’apport propre de l’intelligence : l’affirmation. Dans tout
état
de conscience, dans toute sensation, à côté du se
jective. Ce qui distingue la connaissance objective et effective de l’
état
« affectif », c’est donc, comme l’a dit William J
supposent réciproquement. Mais elles ne sont pas d’abord en nous à l’
état
d’idées pures ; ce sont des lois concrètes qui pr
deux phénomènes. III. Différences : 1° La parole intérieure est un
état
faible. Cherchons maintenant les différences.
er le langage de la psychologie anglaise, la parole extérieure est un
état
fort, la parole intérieure un état faible. L’inte
laise, la parole extérieure est un état fort, la parole intérieure un
état
faible. L’intensité de l’une comme de l’autre est
ole intérieure, cette faible image, a le privilège d’être en nous à l’
état
d’habitude positive, c’est-à-dire d’habitude ince
Une autre différence existe entre les deux paroles considérées comme
états
de conscience. La parole intérieure est une image
oreilles n’entendent pas138 ; mais si tout phénomène extérieur, tout
état
fort, a disparu, si nous nous bornons à imaginer
e sommeil de chacun de nous. Bien plus, il arrive quelquefois, dans l’
état
hypnagogique, que les paroles entendues ne sont d
tion de notre parole, cette indétermination serait impossible. Dans l’
état
de veille, si, quand je me parle intérieurement,
qu’un groupe d’images effacées ; cette idée se précise si au groupe d’
états
très faibles se joint un état plus distinct du mê
; cette idée se précise si au groupe d’états très faibles se joint un
état
plus distinct du même genre, et il est à peu près
s que je voulais seulement constater ma nature, et je prends pour mon
état
normal et constant les effets d’une excitation pa
es partisans de l’image tactile. Au lieu d’observer directement notre
état
présent, interrogeons nos souvenirs ; ce mode d’o
est remémoré, en dépit des dédains de l’attention, parce qu’il est un
état
fort. Si l’image tactile échappe au souvenir, c’e
mment la connaître ? qu’est-ce qui distingue, pour le psychologue, un
état
de conscience trop faible pour être observé d’un
psychologue, un état de conscience trop faible pour être observé d’un
état
inconscient [ch. VI, § 10] ? Sans doute, un état
ur être observé d’un état inconscient [ch. VI, § 10] ? Sans doute, un
état
très faible et, en cette qualité, inobservable, p
qualité, inobservable, peut être supposé nécessairement par un autre
état
, et affirmé à titre d’hypothèse légitime ; mais e
duquel nous pouvons, nous devons peut-être l’affirmer ? On sait qu’un
état
de conscience infinitésimal est comme un néant po
est comme un néant pour l’observation ; mais une accumulation de tels
états
fait une somme, une conscience totale, qui peut o
ole intérieure mérite mieux son nom, qu’elle est mieux constituée à l’
état
de compagnon inséparable de la pensée. Pour termi
t naturellement la parole intérieure comme un élément de leur âme, un
état
du moi, à tel point que d’ordinaire ils ne savent
es résume et qu’elle ne contient rien de nouveau : ces quatre termes,
état
faible et phénomène intérieur, état fort et phéno
n de nouveau : ces quatre termes, état faible et phénomène intérieur,
état
fort et phénomène extérieur, ne sont point unis d
obtiendrons pas davantage une équation. En résumé, nous jugeons que l’
état
fort est corporel et extérieur, et nous jugeons q
eons que l’état fort est corporel et extérieur, et nous jugeons que l’
état
faible est intérieur, c’est-à-dire psychique. Mai
te digression sur la perception externe est nécessaire : Les faits ou
états
de conscience forment une succession continue ; l
forme une série successive qui ne se distingue pas de la série de mes
états
, et elle est par là soumise, sans exception et av
que nous connaissons, que, par suite, il n’y ait rien qui ne soit un
état
du moi, que le monde extérieur, en particulier, s
soit un état du moi, que le monde extérieur, en particulier, soit un
état
ou un groupe d’états de conscience, ce sont là de
, que le monde extérieur, en particulier, soit un état ou un groupe d’
états
de conscience, ce sont là des vérités que la réfl
iste, absolument et sans réserve. Le sens commun lui-même n’est pas l’
état
primitif de l’âme ; le dualisme du moi et du non-
l’habitude est enracinée en nous d’externer certaines classes de nos
états
; nous la suivons sans la connaître, esclaves ave
porté par l’esprit, par lequel, niant de nous-mêmes une partie de nos
états
de conscience, les rejetant hors de nous, nous le
externe n’est pas un jugement universel et ne s’étend pas à tous les
états
de conscience ; mais alors elle n’est qu’une priv
tériorité ou le non-moi sans affirmer en même temps l’étendue155. Les
états
que nous rejetons de nous à chaque instant sont t
5. Les états que nous rejetons de nous à chaque instant sont tous des
états
qui nous paraissent posséder la qualité de l’éten
t à l’heure, d’expliquer sans mythologie pourquoi l’âme se refuse les
états
étendus et non les autres, pourquoi elle associe
deux associations inséparables ; d’une part, l’âme ne se refuse aucun
état
sans le constater ou le déclarer étendu ; le non-
e considérer l’étendue comme toujours donnée à l’esprit avec certains
états
, et de lui attribuer la vertu de susciter le juge
le jugement de perception externe ; la présence de l’étendue dans un
état
étant alors la condition nécessaire et suffisante
ent être au nombre de trois : 1° La parole extérieure d’autrui est un
état
fort ; 2° Elle est généralement associée à d’autr
utrui est un état fort ; 2° Elle est généralement associée à d’autres
états
forts, des visa en mouvement ; 3° Elle est un éta
sociée à d’autres états forts, des visa en mouvement ; 3° Elle est un
état
imprévu, fortuit, qui rompt la série des états fa
vement ; 3° Elle est un état imprévu, fortuit, qui rompt la série des
états
faibles en laquelle nous sentons s’exercer notre
uvoir personnel, et qui est dépourvu de tout rapport logique avec les
états
faibles immédiatement antérieurs. La force de l’é
ogique avec les états faibles immédiatement antérieurs. La force de l’
état
et de ses concomitants ne suffirait pas à motiver
l’idée d’extériorité, c’est le caractère imprévu et isolé de certains
états
: voilà des états qui entrent dans une série et q
té, c’est le caractère imprévu et isolé de certains états : voilà des
états
qui entrent dans une série et qui en rompent l’un
le, ce n’est pas qu’elle soit imprévue et sans lien avec la série des
états
faibles, mais : 1° Elle est un état fort ; — donc
e et sans lien avec la série des états faibles, mais : 1° Elle est un
état
fort ; — donc elle est analogue aux sons imprévus
elle est analogue aux sons imprévus ; 1° Elle est associée à d’autres
états
forts, des tacta buccaux ; — donc elle fait parti
n corps tactile ; 3° Elle provoque divers phénomènes de la classe des
états
imprévus : de la part de la nature, des échos ; d
; — donc, bien que prévue et voulue, elle se rattache à la classe des
états
imprévus. Telle nous paraît être la genèse de la
ivé par l’association à la parole de visa ou de tacta, c’est-à-dire d’
états
essentiellement étendus et locaux. 2° Quand il su
façon vague et indéterminée dans la tête, avec l’ensemble des autres
états
que le moi ne se refuse pas, et au même titre qu’
être la raison secrète de la localisation générale de cette série des
états
intérieurs dont elle est un élément perpétuel et
’une localisation, au sens propre et ordinaire du mot. 2° Elle est un
état
faible. 3° Elle n’est pas lin état imprévu. — C’e
t ordinaire du mot. 2° Elle est un état faible. 3° Elle n’est pas lin
état
imprévu. — C’est ici le lieu de nous expliquer su
t fondamental, et, en même temps, ce qui est un. Dans la série de nos
états
, il en est qui semblent en constituer le fond ou
une certaine mesure, leur intensité, leur durée, leur ordre même. Les
états
ainsi reliés sont les états purement successifs o
tensité, leur durée, leur ordre même. Les états ainsi reliés sont les
états
purement successifs ou ceux qui, comme les images
gement de reconnaissance la forme du temps [§ 9]. Tous aussi sont des
états
faibles. La conscience de la volonté mentale, l’u
nstitutifs de l’idée du moi ; la faiblesse et l’allure successive des
états
ne viennent qu’ensuite ; et, si ces caractères co
avec les premiers. Ainsi se constitue dans notre esprit la classe des
états
qui échappent à la perception externe ; ainsi se
en et l’association de cette idée avec celle d’une série successive d’
états
faibles. Un grand nombre d’états restent en dehor
avec celle d’une série successive d’états faibles. Un grand nombre d’
états
restent en dehors de cette classe et sont exclus
ble est le non-moi. Le non-moi ou le non-mien, c’est ce qui, dans les
états
de conscience, n’est ni fondamental ni un, c’est
érence et en soi-même et à l’égard de la série fondamentale. Tous les
états
qui offrent ces caractères sont en même temps des
ale. Tous les états qui offrent ces caractères sont en même temps des
états
forts. Les uns sont forts et étendus, les autres
autres forts et inétendus, mais associés aux premiers. La force d’un
état
et sa spatialité deviennent ainsi les symboles, l
ar toute autre sensation imprévue. Ce fait doit être très rare dans l’
état
de santé intellectuelle. Pour ma part, je n’ai ja
mais eu occasion de l’observer. Mais il m’est arrivé une fois, dans l’
état
hypnagogique, de me demander si certain bruit éta
bservation, telle que je l’avais notée en son temps : « Au début de l’
état
hypnagogique, j’entends un cri informe ou un brui
provient de ce que la parole intérieure est alors, par exception, un
état
fort, et elle est confirmée par l’imprévu du phén
hénomène et l’absence de toute relation avec la série antécédente des
états
faibles. Tout état fort qui est sans liaison avec
e de toute relation avec la série antécédente des états faibles. Tout
état
fort qui est sans liaison avec le nostrum est ali
tion par les caractères qui les suscitent d’ordinaire ; la force d’un
état
, le plus souvent, suffit à entraîner, au moins pr
souvenir jointe au fait de se souvenir, ou encore : l’idée que notre
état
présent reproduit un de nos états passés. La reco
uvenir, ou encore : l’idée que notre état présent reproduit un de nos
états
passés. La reconnaissance, en effet, est un jugem
e fait que nous nous sentons durer au moment de cette expérience. Les
états
de l’âme sont spatiaux ou non spatiaux ; les même
érience. Les états de l’âme sont spatiaux ou non spatiaux ; les mêmes
états
sont répétés ou nouveaux, effets de l’habitude ou
orité ; cette double affirmation peut avoir lieu, soit à l’égard d’un
état
fort (par exemple, reconnaître un visum, affirmer
firmer qu’on voit un objet pour la seconde fois), soit à l’égard d’un
état
faible (reconnaître une image visuelle). Enfin, d
ans certains cas, l’esprit s’abstient de toute thèse à l’égard de ses
états
; c’est lorsqu’ils n’ont pas les caractères qui m
énement, un seul, ou tout au plus quelques événements simultanés. Les
états
passés qui, n’ayant pas encore été remplacés par
use pas et que je ne recule pas dans le passé, c’est moi-même, en mon
état
actuel. Ni la durée ni le moi ne sont en pareil c
obscurcissent en même temps : faute de situer dans le passé un de nos
états
, il est souvent aliéné sans réserve ; le moi prés
issance est l’affirmation159, — entraîne fatalement l’idée du moi. Un
état
passé et oublié qui revient à la conscience, s’il
mé mien : on ne se souvient que de soi-même. D’autre part, parmi les
états
étendus dont la perception externe fait des phéno
pas, j’omets de me l’attribuer. Je ne m’aperçois qu’il est un de mes
états
que s’il est l’objet de mon attention ; on dit :
porte au visum que le visum lui-même en tant qu’il fait partie de mes
états
. Faute de reconnaissance, c’est-à-dire d’affirmat
e, c’est-à-dire d’affirmation explicite du moi, le caractère mien des
états
étendus présents reste dans l’ombre, et voilà pou
effet de prolonger la sensation, je suis en droit de conclure que mes
états
me paraissent miens dans la mesure où leur situat
leur situation dans la durée, leur temporalité m’apparaît. Il est des
états
éminemment miens dans lesquels le moi ne s’aperço
u qu’un des caractères du non-moi appartienne, même faiblement, à ces
états
du moi, rien ne les retenant au moi, ils passent
la reconnaissance, inutile, sans intérêt, cesse, à mesure qu’un même
état
est répété, d’être l’objet de l’attention, et peu
s il est moins fréquent et moins sensible avant la vieillesse. Si les
états
ainsi privés de la temporalité sont des états fai
t la vieillesse. Si les états ainsi privés de la temporalité sont des
états
faibles, logiquement enchaînés, etc., le moi n’en
précédemment énumérés [§ 7]. La reconnaissance ne s’applique qu’à des
états
possédant ces caractères ; de là une synthèse nat
lige de proclamer qu’il est mien. Il reste mien pourtant, s’il est un
état
faible ; mais il n’est mien que d’une manière imp
nserver, est alors cultivée par l’attention et maintenue par elle à l’
état
d’habitude positive. Ainsi la reconnaissance acco
xpression silencieuse qui revient avec elle à la conscience reste à l’
état
de simple réminiscence. Le mot intérieur est pour
pas non plus localisée ; elle est pure de toute association avec des
états
doués de spatialité, et par elle-même elle ne pos
am James en 1890 dans Principles of psychology — ici : « les faits ou
états
de conscience forment une succession continue »,
s intérieurement les sons entendus, de manière à nous replacer dans l’
état
psychologique d’où ils sont sortis, état original
nière à nous replacer dans l’état psychologique d’où ils sont sortis,
état
original, qu’on ne saurait exprimer, mais que les
e paralogisme psychophysiologique ». L’idée d’une équivalence entre l’
état
psychique et l’état cérébral correspondant pénètr
physiologique ». L’idée d’une équivalence entre l’état psychique et l’
état
cérébral correspondant pénètre une bonne partie d
t que sur l’équivalence même. Pour les uns, elle tiendrait à ce que l’
état
cérébral se double lui-même, dans certains cas, d
ique qui en illuminé le dessin. Pour d’autres, elle vient de ce que l’
état
cérébral et l’état psychologique entrent respecti
é le dessin. Pour d’autres, elle vient de ce que l’état cérébral et l’
état
psychologique entrent respectivement dans deux sé
séries. Pour fixer les idées, nous formulerons la thèse ainsi : « Un
état
cérébral étant posé, un état psychologique déterm
, nous formulerons la thèse ainsi : « Un état cérébral étant posé, un
état
psychologique déterminé s’ensuit. » Ou encore : «
à une hypothèse plus subtile relativement à la correspondance entre l’
état
psychologique et l’état cérébral. Celui-ci n’expr
tile relativement à la correspondance entre l’état psychologique et l’
état
cérébral. Celui-ci n’exprimerait de celui-là que
s motrices. Posez un fait psychologique, vous déterminez sans doute l’
état
cérébral concomitant. Mais la réciproque n’est pa
cérébral concomitant. Mais la réciproque n’est pas vraie, et au même
état
cérébral correspondraient aussi bien des états ps
t pas vraie, et au même état cérébral correspondraient aussi bien des
états
psychologiques très divers. Nous ne reviendrons p
iste, l’affirmation d’un parallélisme (au sens d’équivalence) entre l’
état
psychologique et l’état cérébral implique contrad
parallélisme (au sens d’équivalence) entre l’état psychologique et l’
état
cérébral implique contradiction ; 2º Si l’on préf
e consistera à soutenir que nous pouvons, une fois en possession de l’
état
cérébral, supprimer par un coup de baguette magiq
sans rien changer à ce qui se passe dans la conscience, car c’est cet
état
cérébral causé par les objets, et non pas l’objet
u moins est-il capable de les susciter. Comment le ferait-il, si à un
état
cérébral déterminé ne correspondaient pas des sou
que lorsqu’elle se sent capable de l’utiliser, c’est-à-dire lorsque l’
état
cérébral présent dessine déjà quelques-unes des r
ait alors « parallélisme » ou « équivalence » entre le souvenir et l’
état
cérébral. Les réactions motrices naissantes dessi
différents, ce n’est pas un souvenir déterminé qui sera évoqué par un
état
déterminé du corps, ce sont au contraire bien des
et incomplètement agissante, et que ni dans un cas ni dans l’autre l’
état
cérébral n’équivaut à la représentation, puisqu’i
uée dans les modifications cérébrales. Pour certains théoriciens, ces
états
cérébraux seront véritablement créateurs de la re
mouvement ni perception. Tous s’accorderont néanmoins à dire qu’à un
état
cérébral déterminé, correspond un état de conscie
eront néanmoins à dire qu’à un état cérébral déterminé, correspond un
état
de conscience déterminé, et que les mouvements in
nt les objets qui l’encadrent, vous retirez aussi, bon gré mal gré, l’
état
cérébral qui leur emprunte ses propriétés et sa r
uit. Vous devez dire que cette représentation n’est pas fonction de l’
état
cérébral tout seul, mais de l’état cérébral et de
ésentation n’est pas fonction de l’état cérébral tout seul, mais de l’
état
cérébral et des objets qui le déterminent, cet ét
t seul, mais de l’état cérébral et des objets qui le déterminent, cet
état
et ces objets formant maintenant ensemble un bloc
oc indivisible. La thèse du parallélisme, qui consiste à détacher les
états
cérébraux et à supposer qu’ils pourraient créer,
d’elle. Mais la vérité est que le réalisme ne se maintient jamais à l’
état
pur. On peut poser l’existence du réel en général
r alors au réalisme qui a pris l’idéalisme à son compte. Et faire des
états
cérébraux l’équivalent des perceptions et des sou
pas plus dans ce réalisme que dans l’idéalisme de tout à l’heure, les
états
cérébraux ne sont l’équivalent de la représentati
daire d’une partie déterminée de l’autre. Alors, comme il n’y a pas d’
état
de conscience qui n’ait son concomitant cérébral,
nscience qui n’ait son concomitant cérébral, comme une variation de l’
état
cérébral ne va pas sans une variation de l’état d
me une variation de l’état cérébral ne va pas sans une variation de l’
état
de conscience (quoique la réciproque ne soit pas
e l’activité consciente, on conclut qu’à une fraction quelconque de l’
état
de conscience correspond une partie déterminée de
lconque de l’état de conscience correspond une partie déterminée de l’
état
cérébral, et que l’un des deux termes est par con
que la machine ait son équivalent dans l’écrou ? Or la relation de l’
état
cérébral à la représentation pourrait bien être c
Chapitre III.De l’organisation des
états
de conscience. La liberté Il n’est pas difficil
es par nos sentiments, nos idées, et toute la série antérieure de nos
états
de conscience ; tantôt on dénonce la liberté comm
en donne, reposent sur une conception inexacte de la multiplicité des
états
de conscience et surtout de la durée. Ainsi, à la
ainsi entre eux dans leurs parties élémentaires, il est évident que l’
état
moléculaire du cerveau à un moment donné sera mod
tion de la force. Certes, la théorie atomique de la matière reste à l’
état
d’hypothèse, et les explications purement cinétiq
ontrer d’abord qu’elle n’entraîne pas la détermination absolue de nos
états
de conscience les uns par les autres, et ensuite
t soumise à la même fatalité. Car il faudrait d’abord prouver qu’à un
état
cérébral donné correspond un état psychologique d
il faudrait d’abord prouver qu’à un état cérébral donné correspond un
état
psychologique déterminé rigoureusement, et cette
u’il nous plaira. Les sensations de ce genre, comme beaucoup d’autres
états
psychiques, sont manifestement liées à certaines
d’ordre physique qu’ils affirmaient la correspondance rigoureuse des
états
de conscience aux modes de l’étendue. Leibnitz l’
t on trouvera la raison d’un autre mouvement, mais non pas celle d’un
état
de conscience : seule, l’expérience pourra établi
’ordre psychologique, a déjà admis la détermination nécessaire de nos
états
de conscience par les circonstances où ils se pro
science positive, ne devront compter pour rien. Bref, pour prévoir l’
état
d’un système déterminé à un moment déterminé, il
le, et l’on admet que, dans ces conditions, rien ne serait changé à l’
état
primitif du système tout entier ni de ses parties
lique une conception associationniste de l’esprit. On se représente l’
état
de conscience actuel comme nécessité par les état
On se représente l’état de conscience actuel comme nécessité par les
états
antérieurs, et pourtant on sent bien qu’il n’y a
ante, par exemple, aux mouvements composants. Car il existe entre des
états
de conscience successifs une différence de qualit
lors à l’expérience, et on lui demande de montrer que le passage d’un
état
psychologique au suivant s’explique toujours par
mettrons sans peine, quant à nous, l’existence d’une relation entre l’
état
actuel et tout état nouveau auquel la conscience
quant à nous, l’existence d’une relation entre l’état actuel et tout
état
nouveau auquel la conscience passe. Mais cette re
Quand un sujet exécute à l’heure indiquée la suggestion reçue dans l’
état
d’hypnotisme, l’acte qu’il accomplit est amené, s
qu’il accomplit est amené, selon lui, par la série antérieure de ses
états
de conscience. Pourtant ces états sont en réalité
lui, par la série antérieure de ses états de conscience. Pourtant ces
états
sont en réalité des effets, et non des causes : i
tur qui a déterminé, par une espèce d’attraction, la série continue d’
états
psychiques d’où il sortira ensuite naturellement.
n des idées. L’intervention brusque de la volonté est comme un coup d’
état
dont notre intelligence aurait le pressentiment,
mer l’absolue détermination de l’acte par ses motifs, et celle de nos
états
de conscience les uns par les autres. Sous ces ap
ique pas une conception défectueuse du moi, et de la multiplicité des
états
de conscience. Le déterminisme associationniste s
erminisme associationniste se représente le moi comme un assemblage d’
états
psychiques, dont le plus fort exerce une influenc
dans le cas actuel, de nommer séparément. Même lorsqu’il rattache ces
états
au moi qui les subit, le philosophe anglais tient
ce que le langage n’est pas fait pour exprimer toutes les nuances des
états
internes. Je me lève par exemple pour ouvrir la f
nser par idées générales. Dès qu’on cherchera à se rendre compte d’un
état
de conscience, à l’analyser, cet état éminemment
erchera à se rendre compte d’un état de conscience, à l’analyser, cet
état
éminemment personnel se résoudra en éléments impe
ce qu’on apercevra plus clairement à mesure que l’on considérera des
états
plus profonds et plus compréhensifs de l’âme. Le
e surface, à mesure que le moi redevient lui-même, à mesure aussi ses
états
de conscience cessent de se juxtaposer pour se pé
lètent sa personnalité tout entière. Cependant le langage désigne ces
états
par les mêmes mots chez tous les hommes ; aussi n
e, sensations, sentiments et idées. Mais s’il ne voit dans ces divers
états
rien de plus que ce que leur nom exprime, s’il n’
du moi se projetant dans l’espace. Que si, au contraire, il prend ces
états
psychologiques avec la coloration particulière qu
pourvu qu’on sache le choisir. Et la manifestation extérieure de cet
état
interne sera précisément ce qu’on appelle un acte
quelquefois ; elle admet des degrés. — Car il s’en faut que tous les
états
de conscience viennent se mêler à leurs congénère
tter des végétations indépendantes. Ainsi une suggestion reçue dans l’
état
d’hypnotisme ne s’incorpore pas à la masse des fa
percevions le plus souvent par réfraction à travers l’espace, que nos
états
de conscience se solidifiaient en mots, et que no
, même lorsqu’il s’abstient d’ériger en forces les émotions graves ou
états
profonds de l’âme, les distingue néanmoins les un
s deux sentiments qui l’agitent. Ainsi se forme une série dynamique d’
états
qui se pénètrent, se renforcent les uns les autre
à tour de l’une à l’autre. Cela signifie que je passe par une série d’
états
, et que ces états se peuvent répartir en deux gro
l’autre. Cela signifie que je passe par une série d’états, et que ces
états
se peuvent répartir en deux groupes, selon que j’
moi grossit, s’enrichit et change, à mesure qu’il passe par les deux
états
contraires ; sinon, comment se déciderait-il jama
comment se déciderait-il jamais ? Il n’y a donc pas précisément deux
états
contraires, mais bien une multitude d’états succe
donc pas précisément deux états contraires, mais bien une multitude d’
états
successifs et différents au sein desquels je démê
désigner par les signes invariables X et Y, non pas ces tendances ou
états
eux-mêmes, puisqu’ils changent sans cesse, mais l
hoix que Pierre a fait. Il y a plusieurs manières de se représenter l’
état
d’une personne à un moment donné. Nous essayons d
nous ne connaissons ce personnage qu’imparfaitement. A vrai dire, les
états
profonds de notre âme, ceux qui se traduisent par
distinction capitale à faire. Quand je passe moi-même par un certain
état
psychologique, je connais avec précision l’intens
tain état psychologique, je connais avec précision l’intensité de cet
état
et son importance par rapport aux autres ; non pa
ent lui-même. Au contraire, si je cherche à vous rendre compte de cet
état
psychologique, je ne pourrai vous en faire compre
r lui ou sans lui. Au contraire, pour ma conscience qui percevait cet
état
interne, point n’était besoin d’une comparaison d
re ; l’intensité lui apparaissait comme une qualité inexprimable de l’
état
lui-même. En d’autres termes, l’intensité d’un ét
inexprimable de l’état lui-même. En d’autres termes, l’intensité d’un
état
psychique n’est pas donnée à la conscience comme
donnée à la conscience comme un signe spécial qui accompagnerait cet
état
et en déterminerait la puissance, à la manière d’
enti. Dès lors, il faudra distinguer deux manières de s’assimiler les
états
de conscience d’autrui : l’une dynamique, qui con
e statique, par laquelle on substituerait à la conscience même de ces
états
leur image, ou plutôt leur symbole intellectuel,
duire. Seulement, dans ce dernier cas, on devra joindre à l’image des
états
psychiques l’indication de leur intensité, puisqu
personne dont on s’occupe, et les actes auxquels cette multiplicité d’
états
ou d’inclinations a abouti ? Dès lors, pour que P
tions a abouti ? Dès lors, pour que Paul se représente adéquatement l’
état
de Pierre à un moment quelconque de son histoire,
e déjà l’acte final de Pierre, et puisse joindre ainsi, à l’image des
états
successifs par lesquels Pierre va passer, l’indic
ble de son histoire ; — ou qu’il se résigne à passer lui-même par ces
états
divers, non plus en imagination, mais en réalité.
z pas non plus le droit d’abréger — fût-ce d’une seconde — les divers
états
de conscience par lesquels Paul va passer avant P
cider avec la personne dont on s’occupe, à passer par la même série d’
états
, et à revenir ainsi au moment même où l’acte s’ac
te final par cela seul qu’on fait figurer, à côté de l’indication des
états
, l’appréciation quantitative de leur importance.
mière consiste à voir dans l’intensité une propriété mathématique des
états
psychologiques, et non pas, comme nous le disions
but de cet essai, la qualité spéciale, la nuance propre de ces divers
états
. La seconde consiste à remplacer la réalité concr
l’espace ? Vous avez commencé par juxtaposer dans un espace idéal les
états
de conscience qui se sont succédé dans l’âme de P
ple, ne serait plus pour elle le même sentiment ; il manquerait à cet
état
de conscience une multitude d’impressions qui son
nce, semble-t-il, à échelle réduite. Mais nous oublions alors que les
états
de conscience sont des progrès, et non pas des ch
t-ce que réduire un intervalle de temps, sinon vider ou appauvrir les
états
de conscience qui s’y succèdent ? Et la possibili
eu qu’il soit profond, on doit envisager les antécédents non plus à l’
état
statique sous forme de choses, mais à l’état dyna
antécédents non plus à l’état statique sous forme de choses, mais à l’
état
dynamique et comme des progrès, puisque leur infl
alléguer la possibilité de prévoir dès aujourd’hui un certain acte ou
état
de conscience à venir, mais affirmera que tout ac
présente pas deux fois. En vain on alléguera que, s’il n’y a pas deux
états
profonds de l’âme qui se ressemblent, l’analyse d
onds de l’âme qui se ressemblent, l’analyse démêlerait au sein de ces
états
différents des éléments stables, susceptibles de
pétition de principe en déduisant de la prétendue similitude des deux
états
que la même cause produit le même effet. Bref, si
n elle-même, tant que, fidèle à son rôle, elle se borne à constater l’
état
actuel apparent de l’âme. Mais le principe de cau
ce immédiate nous en fournit l’image. Nous passons, en effet, par des
états
de conscience successifs, et, bien que le suivant
car l’effet ne sera plus donné dans la cause. Il n’y résidera qu’à l’
état
de pur possible, et comme une représentation conf
vation jusqu’au bout, et que nous fassions du phénomène A lui-même un
état
psychique où le phénomène B serait contenu sous f
ggéré l’idée. Les qualités des choses deviendront ainsi de véritables
états
, assez analogues à ceux de notre moi ; on attribu
qui, sans être précisément douée d’une volonté consciente, passe d’un
état
à l’autre en vertu d’une poussée interne, en vert
servait à la matière son étendue tout en lui attribuant de véritables
états
de conscience, et déroulait les qualités de la ma
ng de l’étendue en même temps qu’elle traitait ces qualités comme des
états
internes, c’est-à-dire simples. Il était réservé
la succession de nos propres idées, on doit faire de ces qualités des
états
simples ou perceptions, et de la matière qui les
les supporte une monade inétendue, analogue à notre âme. Dès lors les
états
successifs de la matière ne pourront pas plus êtr
ne pourront pas plus être perçus du dehors que ne le sont nos propres
états
psychologiques ; il faudra introduire l’hypothèse
l’hypothèse de l’harmonie préétablie pour expliquer comment tous ces
états
internes sont représentatifs les uns des autres.
les une, sur les autres, il devait néanmoins expliquer comment leurs
états
se correspondent. De là un déterminisme qui a son
n’a pas encore abouti à l’acte et où cet acte n’existe encore qu’à l’
état
d’idée. En d’autres termes, la conception dynamiq
e conçue. Tantôt au contraire on fait de la durée la forme propre des
états
de conscience ; les choses ne durent plus alors c
x les moments successifs du monde extérieur. Nous avons vu que si nos
états
de conscience les plus profonds excluent la multi
dernière unité de conscience, et que toutes les différences entre nos
états
de conscience, résultent des modes différents d’i
’éléments : les feelings (ce qui est senti) et les rapports entre ces
états
. Le feeling a pour caractère essentiel d’occuper
isparaît avec eux. M. Herbert Spencer a essayé une classification des
états
de conscience (feelings) fondée sur une base phys
émotions) et feelings qui viennent de la périphérie (sensations). Les
états
de conscience venant de la périphérie peuvent eux
sations externes, sensations internes ; ou, comme s’exprime l’auteur,
états
de conscience centraux, épipériphériques, entopér
ce une non-différence d’ordre (une indifférence dans l’ordre)139. Les
états
de conscience primitifs sont les matériaux des id
es. L’idée est produite par une fusion de résidus, par la fusion d’un
état
de conscience actuel avec les états de conscience
ion de résidus, par la fusion d’un état de conscience actuel avec les
états
de conscience antérieurs et semblables. Nous trou
squ’aux formes les plus hautes de la conscience, formées de groupes d’
états
de conscience unis par des rapports extrêmement c
temps, qui est impossible aux animaux inférieurs, qui n’existe qu’à l’
état
vague chez les animaux supérieurs, et qui ne se t
en conséquence. Et graduellement, à mesure que nous avançons vers un
état
social plus élevé, les hommes, en plantant des ar
e en ce que la correspondance croît en spécialité. L’organisme est en
état
de percevoir des différences de plus en plus peti
l des phénomènes psychologique, c’est d’être conscients ; et comme un
état
de conscience exclut nécessairement tout autre, c
et comme un état de conscience exclut nécessairement tout autre, ces
états
doivent se produire sous la forme d’une simple sé
mplement possibles, correspondra une attraction très faible entre les
états
internes qui les représentent, et ainsi de suite.
d’association une base physiologique. Le processus d’association des
états
de conscience, dit-il, est automatique. Chaque ét
’association des états de conscience, dit-il, est automatique. Chaque
état
de conscience rentre instantanément dans la class
ntanément dans la classe, l’ordre, le genre, l’espèce, la variété des
états
de conscience antérieurs semblables à lui. Ainsi
pelons les rapports. Il en résulte que de même que l’association d’un
état
de conscience avec sa classe, son ordre, son genr
« Se rappeler la couleur rouge, c’est être à un faible degré dans cet
état
psychique que la présentation de la couleur rouge
t avec le bras, c’est sentir, à un faible degré, la répétition de ces
états
internes qui accompagnent le mouvement ; c’est un
es mouvements. Ceux qui ne parviennent pas à se réaliser, restent à l’
état
de simples tendances, c’est-à-dire de mouvements
on jardin. Mais dans la jeunesse et l’âge mûr, « les petits groupes d’
états
qui aux premiers jours de la vie furent produits
illent aussi probablement « certaines combinaisons qui existaient à l’
état
organique, dans la race humaine, aux temps barbar
n particulier, à réfléchir son excitation sur chaque autre, forment l’
état
psychique composé que nous appelons amour. Et com
est en lui-même très complexe, vu qu’il réunit une grande quantité d’
états
de conscience, nous pouvons dire que cette passio
lque impression intimement unie à la précédente ; alors se produit un
état
de conscience qui, quand il aboutit finalement à
upposition qu’à chaque moment, le moi est quelque chose de plus que l’
état
de conscience composé qui existe alors. » Un homm
rs. » Un homme qui, par suite d’une impulsion résultant d’un groupe d’
états
psychiques, accomplit une certaine action, affirm
. Mais en parlant de lui, comme de quelque chose distinct du groupe d’
états
psychiques, qui a produit l’impulsion, il tombe d
’impulsion qui a déterminé l’action. Mais, comme le groupe entier des
états
psychiques qui constituaient l’antécédent de l’ac
antérieur à la résolution, n’est et ne peut être que la somme de nos
états
psychiques actuels, lesquels sont déterminés par
é au point de vue psychique, il n’est en ce moment rien de plus que l’
état
de conscience composé par lequel l’action est exc
du libre arbitre du moi, c’est dire qu’il détermine les cohésions des
états
psychiques par lesquels l’action est excitée ; et
des états psychiques par lesquels l’action est excitée ; et comme ces
états
psychiques constituent le moi, en ce moment, c’es
états psychiques constituent le moi, en ce moment, c’est dire que les
états
psychiques déterminent leur propre cohésion ; ce
implement possible, un espace, il faut qu’il se produise en nous, à l’
état
naissant, l’idée des diverses sensations musculai
ves qu’il contient. Les bizarres sentiments qui accompagnent certains
états
anormaux du système nerveux, fournissent une évid
énormément, au point même de couvrir un acre de terrain. Maintenant l’
état
dans lequel se produisent ces phénomènes, est un
n. Maintenant l’état dans lequel se produisent ces phénomènes, est un
état
d’activité nerveuse exaltée ; état dans lequel de
produisent ces phénomènes, est un état d’activité nerveuse exaltée ;
état
dans lequel de Quincey se dépeint lui-même comme
doctrine que le temps ne nous est connu que par la succession de nos
états
mentaux, est si ancienne et si bien établie, qu’i
l’exposer. Le temps in abstracto est un rapport de position entre des
états
de conscience. Notre notion d’une période de temp
notion d’une période de temps quelconque varie selon le nombre de nos
états
de conscience. Ainsi tout le monde sait qu’une se
nous est devenue familière. Les phénomènes qui accompagnent certains
états
morbides du cerveau, fournissent des exemples ana
e notre notion d’une période de temps est déterminée par la série des
états
de conscience qu’on se rappelle. L’analyse nous c
s ont entre elles ; à apercevoir un rapport ou des rapports entre des
états
de conscience actuels, ou antérieurement éprouvés
connus comme différents, il faut qu’il y ait dans la conscience deux
états
correspondants et par suite un changement du prem
toute pensée, c’est le changement, la succession, la dissemblance. Un
état
de conscience homogène ou continu est une impossi
ène ou continu est une impossibilité, une non-conscience. Un être à l’
état
de repos total, un être qui ne subit absolument a
nce peut commencer d’exister, c’est la production d’un commencement d’
état
, et que ce changement d’état engendre nécessairem
c’est la production d’un commencement d’état, et que ce changement d’
état
engendre nécessairement les termes d’un rapport d
t la conscience naît en vertu d’un changement, par la production d’un
état
différent de l’état précédent, mais que la consci
en vertu d’un changement, par la production d’un état différent de l’
état
précédent, mais que la conscience ne peut continu
ce ne peut ni naître ni se maintenir, sans qu’il se produise dans son
état
des différences. Elle doit toujours passer d’un c
dans son état des différences. Elle doit toujours passer d’un certain
état
à un état différent. En d’autres termes, elle doi
tat des différences. Elle doit toujours passer d’un certain état à un
état
différent. En d’autres termes, elle doit être une
n d’autres termes, elle doit être une différenciation continue de ses
états
constitutifs. Mais nous avons vu aussi que les ét
continue de ses états constitutifs. Mais nous avons vu aussi que les
états
de conscience qui se produisent successivement ne
s de pensée, qu’autant qu’ils sont connus comme semblables à certains
états
précédemment éprouvés. S’il n’est pris aucune not
ats précédemment éprouvés. S’il n’est pris aucune note des différents
états
, à mesure qu’ils se produisent, s’ils traversent
aître que par l’organisation, l’arrangement, la classification de ces
états
. S’ils sont notés chacun en particulier, ce ne pe
, ce ne peut être que comme étant semblables plus ou moins à certains
états
précédents. Ils ne sont pensables, que si on les
ant tels ou tels ; c’est-à-dire comme étant semblables à tels ou tels
états
précédemment éprouvés. Il est impossible de les c
tres de même nature, sans les assimiler à eux. Par suite donc, chaque
état
, lorsqu’il est connu, ne doit plus faire qu’un av
que état, lorsqu’il est connu, ne doit plus faire qu’un avec certains
états
précédents, doit être intégré avec ces précédents
avec certains états précédents, doit être intégré avec ces précédents
états
. Chaque acte de connaissance doit être un acte d’
tégration, c’est-à-dire qu’il doit y avoir une intégration continue d’
états
de conscience. Ce sont donc là les deux processus
, il faut qu’à chaque moment la conscience soit différenciée dans son
état
. Et pour que le nouvel état qui en résulte devien
la conscience soit différenciée dans son état. Et pour que le nouvel
état
qui en résulte devienne une pensée, il faut qu’il
i en résulte devienne une pensée, il faut qu’il soit intégré dans des
états
précédemment expérimentés. Cette perpétuelle alte
a plus haute. On le voit clairement dans cette oscillation entre deux
états
, qui constitue la forme de conscience la plus sim
le comme étant de la même espèce, cela implique une différenciation d’
états
de conscience. Et chaque fois aussi qu’une intell
cédemment considérés comme distincts, cela implique une intégration d’
états
de conscience. Donc toute action mentale quelconq
ral, peut se définir : la différenciation et l’intégration continue d’
états
de conscience. Le seul fait important qui reste e
e raisonnement, cependant, n’est rien de plus que la recoordination d’
états
de conscience déjà coordonnés d’une manière plus
els on arrive une valeur indépendante de celle que possèdent déjà les
états
de conscience antérieurement coordonnés, que la c
nt les efforts réunis ont conduit noire connaissance de l’univers à l’
état
cohérent et compréhensif qu’elle possède actuelle
ongue analyse, qui aboutit à ce résultat que nous avons deux séries d’
états
de conscience à peu près parallèles, que M. Herbe
ableau suivant, cette opposition du sujet et de l’objet ramenés à des
états
de conscience151 : États de la première classe. 1
oluble (et par conséquent vérifiée par le critérium) entre chacun des
états
de conscience vifs et définis connus comme sensat
çu ; et la figure projetée par le cube sur le cylindre représente cet
état
de conscience que nous appelons une perception. N
de telle façon que tout changement dans la réalité objective cause un
état
subjectif exactement correspondant. VI Tell
es scientifiques, ils possèdent ces doctrines scientifiques dans leur
état
préexistant, comme le commun héritage légué par l
les : Aug. Comte. Chaque branche de nos connaissances passe par trois
états
différents et successifs : théologique, métaphysi
ent cela n’est possible que d’une manière. Une conscience toujours en
état
de changement ne peut se repré-senter à elle-même
ngements qui se neutralisent exactement. » 151. Dans ce tableau, les
états
de la première classe représentent l’objet, ceux
ns différentes régissent les rapports commerciaux et judiciaires d’un
état
donné avec les états voisins. Nous venons de donn
sent les rapports commerciaux et judiciaires d’un état donné avec les
états
voisins. Nous venons de donner du signe une défin
mboles subsistent dans les langues modernes, témoignages vivants de l’
état
primitif du langage, et l’on ne peut nier que ce
s, si l’image en question avait une intensité moyenne, elle serait un
état
fort, elle serait externée, ce qui n’est pas ; pa
r l’attention du mélange qui l’enveloppait et comme située à part à l’
état
de phénomène indépendant ; et à mesure que le lan
aison d’être originelle. Une fois la parole intérieure constituée à l’
état
d’habitude positive toujours en acte, à l’état de
érieure constituée à l’état d’habitude positive toujours en acte, à l’
état
de série continue et homogène, son indépendance v
re celle des images visuelles ; quand la parole intérieure devient un
état
vif (parole imaginaire), cette indépendance grand
nce. Ajoutons enfin que l’indépendance de la parole intérieure dans l’
état
de veille explique jusqu’à un certain point son i
at de veille explique jusqu’à un certain point son incohérence dans l’
état
de sommeil et dans la distraction [§ 9]. Si la pa
a distraction [§ 9]. Si la parole intérieure n’avait pas déjà, dans l’
état
psychique normal, une sorte de vie propre, si la
a dissociation absolue du langage et de la pensée qui caractérise les
états
anormaux tels que le sommeil et la distraction se
ossible lorsqu’on s’est rendu compte des vrais rapports qui, durant l’
état
de veille normal, unissent le langage et la pensé
qui semble convenir également à tous les faits psychiques, à tous les
états
de conscience ; et pourtant, parmi les états de c
s psychiques, à tous les états de conscience ; et pourtant, parmi les
états
de conscience, ceux-là seuls se trouvent remplir
intrinsèques déterminés ; ou du moins nous n’appelons signes certains
états
et notre esprit ne leur attribue la fonction sign
e, le caractère de signe paraît consister dans la possibilité pour un
état
interne d’être matériellement réalisé, et, par su
un signe commun, et un signe commun est un signe matériel ; quand un
état
doit servir de signe commun à plusieurs conscienc
pensée comme pour ses interlocuteurs, une sensation, c’est-à-dire un
état
fort ; et l’acte musculaire, en la détachant ains
ées par l’indépendance qui résulte pour elle de ce qu’elle devient un
état
fort, ses concomitants restant faibles. Ajoutons
t ; car, comparé aux pensées qu’il exprime, il n’est pas seulement un
état
, plus vif que ses concomitants, mais un état doué
l n’est pas seulement un état, plus vif que ses concomitants, mais un
état
doué d’une certaine indépendance, et dont l’impar
mais toujours actuelle, toujours donnée à notre conscience ; c’est un
état
, tantôt fort, tantôt faible, mais continu, sans i
ramènent à un seul, la vivacité relative : l’état-signe s’oppose aux
états
signifiés en ce qu’il est plus vif et plus distin
e commune et fixe d’intensité. En définitive, le signe est toujours l’
état
le plus intense d’un groupe donné ; quelles que s
édiat, comme le souvenir après intervalle, est en raison directe de l’
état
dont il y a souvenir [§ 10] ; si donc les concomi
mplète le groupe, alors seulement l’esprit se trouve en présence d’un
état
bien distinct qui le satisfait et l’intéresse ; l
llons voir que cette fonction semble appartenir, en droit, à tous les
états
de conscience, sans condition d’intensité ; aussi
r pourquoi, en fait, le sens commun ne reconnaît comme signes que les
états
les plus forts. Quand un état A ne peut être prés
mmun ne reconnaît comme signes que les états les plus forts. Quand un
état
A ne peut être présent à la conscience sans susci
eut être présent à la conscience sans susciter immédiatement un autre
état
B, l’état A possède à l’égard de l’état B la vert
résent à la conscience sans susciter immédiatement un autre état B, l’
état
A possède à l’égard de l’état B la vertu signific
sciter immédiatement un autre état B, l’état A possède à l’égard de l’
état
B la vertu significative ; il est un signe, non p
r ses caractères intrinsèques, mais par son association avec un autre
état
. Un signe est donc un état dont, la possession ac
es, mais par son association avec un autre état. Un signe est donc un
état
dont, la possession actuelle implique, en droit,
t, la possession actuelle implique, en droit, la prévision d’un autre
état
, et provoque, en fait, la réalisation de cet état
révision d’un autre état, et provoque, en fait, la réalisation de cet
état
: j’ai parlé, vous m’avez entendu ; j’ai le droit
je me suis compris moi-même. Il résulte de cette définition que tout
état
habituellement associé à d’autres états est un si
e de cette définition que tout état habituellement associé à d’autres
états
est un signe, et, comme aucun état psychique n’es
habituellement associé à d’autres états est un signe, et, comme aucun
état
psychique n’est dépourvu d’associations habituell
chique n’est dépourvu d’associations habituelles, théoriquement, tout
état
psychique est un signe : B est le signe de A, com
tion de signe ; pour vous et pour moi, la fleur est une sensation, un
état
fort, tandis que son nom est une parole intérieur
ation, un état fort, tandis que son nom est une parole intérieure, un
état
notablement plus faible ; voilà pourquoi la fleur
signe, et la fleur sera l’idée, la chose signifiée. En fait, tous les
états
pourvus d’associations ne sont pas des signes pou
u fond, elle ne fait qu’un ; l’intensité plus grande donne à certains
états
, en même temps qu’une apparente antériorité, un s
me temps qu’une apparente antériorité, un semblant de causalité ; les
états
faibles paraissent subordonnés aux états forts, n
semblant de causalité ; les états faibles paraissent subordonnés aux
états
forts, non seulement comme des conséquents à des
l’antériorité ni l’activité, nous devons réserver le nom de signe aux
états
qui, dans un groupe donné, étant seulement plus i
stence soit faite à nos yeux bien plutôt par le retour périodique des
états
les plus vifs que par celui des états les plus fa
ôt par le retour périodique des états les plus vifs que par celui des
états
les plus faibles ? Il ne s’ensuit pas que le souv
ce partage inégal de l’attention a pour conséquence de renforcer les
états
les plus vifs aux dépens des autres, c’est-à-dire
ire de séparer de plus en plus nettement la pensée en états-signes et
états
signifiés. Tant que le signe n’est pas impartial,
vision n’est pas rigoureuse, car il existe des intermédiaires entre l’
état
le plus vif et les états les moins intenses ; mai
use, car il existe des intermédiaires entre l’état le plus vif et les
états
les moins intenses ; mais la transition du signe
ives sont restées intactes. IX. Les idées, sous les mots, sont des
états
très faibles et peu distincts. Un paradoxe étr
oxe étrange est impliqué dans les faits que nous venons d’exposer : l’
état
le plus fort d’un groupe d’images donné, c’est-à-
urifiée par ces trois effets de l’habitude négative, et parvenue à un
état
, malheureusement trop instable, de perfection abs
ffisante pour raviver au besoin l’idée affaiblie et lui restituer à l’
état
distinct ses caractères spécifiques. Enfin, pour
d’abord, la production matérielle du mot en fait de temps à autre un
état
fort et le ravive comme état faible [§ 7, fin] ;
ielle du mot en fait de temps à autre un état fort et le ravive comme
état
faible [§ 7, fin] ; ensuite, l’attention se porte
a monotonie du débit et la banalité des arguments auront amené dans l’
état
psychique de ses auditeurs une perturbation toute
lus de sens ou qu’ils ont perdu leur signification traditionnelle, un
état
nouveau est apparu, l’état de sommeil290, état in
erdu leur signification traditionnelle, un état nouveau est apparu, l’
état
de sommeil290, état intermittent, qui disparaît s
ion traditionnelle, un état nouveau est apparu, l’état de sommeil290,
état
intermittent, qui disparaît sans laisser de trace
cations qu’ils avaient momentanément abandonnées, et, tant que dure l’
état
de veille, ils ont un sens, un sens déterminé ; l
rouvons les rapports ordinaires de la parole et de la pensée durant l’
état
de veille ; et, dans les cas de moindre distracti
ogies sont grandes assurément ; mais la distraction est, au sein de l’
état
de veille, un état anormal ; dans l’état vraiment
assurément ; mais la distraction est, au sein de l’état de veille, un
état
anormal ; dans l’état vraiment normal, l’âme poss
istraction est, au sein de l’état de veille, un état anormal ; dans l’
état
vraiment normal, l’âme possède sans effort une ac
celles du sommeil. Cette concession faite295, il subsiste que, dans l’
état
de veille, la conscience contient toujours une sé
s plus de bruit dans la conscience, et pourtant elle est elle-même un
état
faible. Non seulement c’est fort peu de chose, ma
il n’est aucun besoin d’une semblable analyse. Comprendre est donc un
état
de conscience à la fois très faible et très synth
t signalés dans le cours de cette étude, la faiblesse de l’idée comme
état
de conscience, et son apparente homogénéité, sont
. Les qualités spécifiques des composants n’apparaissent que dans les
états
de conscience d’une certaine force ; plus l’état
issent que dans les états de conscience d’une certaine force ; plus l’
état
de conscience devient faible, plus elles sont ind
nce devient faible, plus elles sont indiscernables, et tout composé d’
états
très faibles spécifiquement distincts, mais à spé
distincts, mais à spécificité insensible, est, pour la conscience, un
état
faible continu et homogène. L’expérimentation peu
Sans doute il n’y a pas de conscience inconsciente ; mais il y a des
états
de conscience inobservables, observer n’étant pas
observables, observer n’étant pas avoir conscience, mais réfléchir un
état
de conscience, c’est-à-dire se le remémorer en le
et sans intervalle d’oubli, est en raison directe de l’intensité de l’
état
dont on se souvient ; pour des états très faibles
aison directe de l’intensité de l’état dont on se souvient ; pour des
états
très faibles, le souvenir est impossible ; les tr
le n’est pas, comme le souvenir d’une sensation, l’écho affaibli d’un
état
fort, puisque déjà auparavant elle était un état
l’écho affaibli d’un état fort, puisque déjà auparavant elle était un
état
faible ; son intensité est, au contraire, renforc
a conscience. Si donc alors ils figuraient dans l’idée consciente à l’
état
quelque peu distinct, ce qui nous paraît nécessai
naissance, qui fait que le souvenir nous paraît un souvenir et non un
état
nouveau [ch. II, § 9], suppose une certaine inten
II, § 9], suppose une certaine intensité dans l’aspect primitif de l’
état
qui reparaît. J’ai observé des lapsus memoriæ qui
utre explication ; voici leur formule générale : un jour j’éprouve un
état
A, assez fort ; quelques jours plus tard, un état
n jour j’éprouve un état A, assez fort ; quelques jours plus tard, un
état
a, analogue à A et très faible ; à quelque temps
est A » ; puis une circonstance quelconque me révèle mon erreur ; — l’
état
a avait donc été trop faible pour être ensuite bi
s que présent ; mais ce jugement, en se déterminant, s’égarait sur un
état
analogue à a, plus ancien pourtant et, par suite,
ve prédisposait à être reconnu en toute circonstance. Ainsi, quand un
état
faible revient à la conscience comme état fort, i
rconstance. Ainsi, quand un état faible revient à la conscience comme
état
fort, il n’est pas reconnu ; c’est un souvenir, s
i l’on veut, mais un souvenir qui, faute de reconnaissance, paraît un
état
nouveau ; sans la reconnaissance, la mémoire est
e les psychologues refusent le nom de souvenir à la reproduction d’un
état
, quand aucun état accessoire ne se joint à la rep
refusent le nom de souvenir à la reproduction d’un état, quand aucun
état
accessoire ne se joint à la reproduction pour la
sse moins que ne faisait la conscience. Concluons. La spécificité des
états
très faibles peut être consciente et inobservable
comme conscient que ce qui n’échappe pas au souvenir ; mais certains
états
ou certains éléments de nos états, après avoir ét
ppe pas au souvenir ; mais certains états ou certains éléments de nos
états
, après avoir été faiblement donnés à la conscienc
besoin, la suppléer ? Ne sommes-nous pas en droit de supposer que les
états
les plus faibles sont, en quelque sorte, renforcé
te, renforcés et vivifiés par leur entourage, et qu’ils reçoivent des
états
plus distincts qui les accompagnent, les précèden
é qu’eux-mêmes ont perdue ? Il est évident que, si une longue série d’
états
de conscience était faible et indistincte, rien n
é absente ; une telle série doit contenir à de courts intervalles des
états
plus forts que les autres, nettement déterminés p
, nettement déterminés par des images distinctes et spécifiques ; ces
états
constituent des points de repère pour la pensée,
ts de repère pour la pensée, et comme des centres de lumière pour les
états
par eux-mêmes obscurs. Les observations de M. Che
scitante du suscitant est indépendante de la force du suscitant comme
état
de conscience, et qu’elle reste égale à elle-même
autres, ou peut dire que les mots étrangers sont des néologismes à l’
état
naissant, mais mort-nés pour la plupart. — Cette
, juillet 1879. — Ajoutons que la parole d’autrui, entendue pendant l’
état
de sommeil, est ou un vain bruit ou comprise de t
te ; on pourrait dire que la parole du dormeur présente le lapsus à l’
état
continu. 295. Surtout en considération des faits
pidité qu’elle en perd le souvenir. » Et Bossuet (Instruction sur les
états
d’oraison, V, 17) [voir notre chap. I, § 3] : « U
xemple, est ou un visum très faible ou une impression rétinienne sans
état
de conscience correspondant. Le premier et princi
t. Mais le psychologue aura la plus grande peine à les distinguer des
états
faiblement conscients ; pour la conscience du psy
ant que psychologue, c’est-à-dire pour l’observation psychologique, l’
état
de conscience très faible et un zéro de conscienc
si elle était inconsciente ; le psychologue ne constate pas un pareil
état
, il le suppose ; car observer, c’est remarquer un
assé, c’est se souvenir avec attention ; or il n’y a souvenir que des
états
d’une certaine force. Il y a donc lieu de disting
autres, et, pour cela, il faut qu’elle admette, par exemple, que les
états
remémorés sont conservés en dehors de la successi
u, M. Narcy, Seuil, 1999 [Cambridge, 1951]. 43. Quant à l’idée comme
état
de conscience en réalité faible, très synthétique
la volonté en tant que fait distinct des sensations. Ils réduisent l’
état
de conscience précédant le mouvement volontaire a
sensations qui l’accompagnaient, et ils le conçoivent ainsi comme un
état
de conscience purement « représentatif ». Les sou
e. Mais, si l’on exprime par le mot de volonté ce fait que, dans tout
état
de conscience, même le plus élémentaire, la phase
volonté ? Ne peut-on démontrer cette immanence du vouloir à tous les
états
de conscience, à toutes les idées, qui leur confè
une seule sensation totale et en quelque sorte massive, répondant à l’
état
total de notre organisme. Nous avons à chaque ins
nos sensations et représentations nouvelles avec les précédentes, un
état
concret de la cœnesthésie, de la conscience senso
un état concret de la cœnesthésie, de la conscience sensorielle ; cet
état
est sui generis, original, comme un panorama ; de
e même, malgré les ressemblances qu’on pourra établir entre lui et un
état
subséquent. Le son d’une cloche, par exemple, est
demain sonner la même cloche à la même heure, ce ne sera plus le même
état
général renfermant le même état particulier ; con
a même heure, ce ne sera plus le même état général renfermant le même
état
particulier ; conséquemment, ce ne sera plus la m
quemment, ce ne sera plus la même relation de la sensation sonore à l’
état
d’ensemble dont elle est partie, ni enfin la même
ion interne, parce que nous ne repassons jamais deux fois par le même
état
de la conscience, par le même sentier de la vie.
veille pas en moi la même symphonie de sentiments. Et non seulement l’
état
émotif est un tout, mais il est inséparable de l’
non seulement l’état émotif est un tout, mais il est inséparable de l’
état
représentatif, avec lequel il forme encore un tou
dents du changement nous apparaissent tantôt comme n’étant pas dans l’
état
total précédent de la conscience, mais comme y pé
énétrant du dehors ; tantôt, au contraire, comme préexistant dans cet
état
antérieur. Si je ressens tout à coup une piqûre,
tout à coup une piqûre, elle a beau se fondre immédiatement avec mon
état
général, la conscience du changement est ex abrup
immédiates de la piqûre ; elle n’en était donc pas la « cause ». Mon
état
sensitif est fonction du dehors et non pas seulem
prends me paraît avoir son antécédent immédiat et suffisant dans mes
états
antérieurs de conscience, qui sont : 1° l’idée de
ce qu’on peut appeler active et motrice. Je me sens non seulement à l’
état
de changé, mais encore en train d’être changé (pa
ntérieur s’en tiennent au point de vue statique : ils considèrent des
états
de conscience tout donnés et achevés ; ils néglig
égligent le point de vue dynamique des idées-forces, c’est-à-dire les
états
de conscience en train de se produire et de chang
ence de la volonté et du caractère réactif qu’elle confère à tous les
états
de conscience, c’est la tendance à projeter au de
l. Quelques erreurs que nous fassions ainsi dans l’orientation de nos
états
de conscience, nous en revenons toujours à distin
on favorable ou défavorable à l’ensemble des mouvements vitaux et des
états
de conscience corrélatifs à ces mouvements. Or, l
s états de conscience corrélatifs à ces mouvements. Or, le groupe des
états
de conscience corrélatifs aux mouvements vitaux n
ensation organique, vitale en quelque sorte, n’apparaît plus comme un
état
tout passif, sans ton émotionnel et sans réaction
avec tel mode particulier de mouvement et, en nous représentant notre
état
général à ce moment, ainsi que nos sensations aff
nce. Mais la présence de ces sensations n’entraîne pas l’absence d’un
état
de conscience corrélatif à l’effort cérébral, leq
les étaient des sentiments de décharge centrifuge, elles seraient des
états
originaux de conscience, non des copies ; et elle
nscience, non des copies ; et elles devraient, par analogie, être des
états
vifs comme les autres états originaux. » Confusio
t elles devraient, par analogie, être des états vifs comme les autres
états
originaux. » Confusion. L’idée de tel mouvement n
moment même où nous voulons, désirons, faisons effort, n’est point un
état
faible. On pourrait dire aussi : « L’idée d’un pl
u d’une peine est faible, donc le plaisir et la peine ne sont pas des
états
originaux. » Mais, au moment où nous jouissons et
états originaux. » Mais, au moment où nous jouissons et souffrons, l’
état
est intense ; si l’idée, au contraire, est tellem
uleur, comme tels, ne sont pas des représentations d’objets, mais des
états
subjectifs ; et il en est de même du vouloir, de
nombre. D’autre part, on ne prouvera jamais qu’il n’y ait pas dans l’
état
de conscience répondant à tel ou tel mouvement vo
ation — à laquelle correspond l’idée d’un mouvement possible — est un
état
de tension où se contre-balancent un ensemble de
du courant ne s’en manifestent pas moins au centre cérébral par deux
états
de conscience divers, qui sont précisément la sen
ions excitatrice et inhibitoire. De même que, psychologiquement, tout
état
de conscience enveloppe à des degrés divers les t
nsation, d’émotion et d’appétition, mais que les rapports mutuels des
états
de conscience les rendent tantôt plus passifs, ta
nt d’un appareil photographique. Mais notre souvenir reste encore à l’
état
virtuel ; nous nous disposons simplement ainsi à
ît comme une nébulosité qui se condenserait ; de virtuel il passe à l’
état
actuel ; et à mesure que ses contours se dessinen
as de sa virtualité originelle, s’il n’était pas, en même temps qu’un
état
présent, quelque chose qui tranche sur le présent
aussi de ce qui le suit, il devrait prendre à nos yeux la forme d’un
état
mixte et en quelque sorte impur. Mais d’autre par
ur. Mais d’autre part le principe de l’associationnisme veut que tout
état
psychologique soit une espèce d’atome, un élément
’image remémorée à son tour ? On la prendra toute faite, réalisée à l’
état
de faible perception, et on fermera les yeux sur
d’une part, on a noyé dans l’image le souvenir pur qui en faisait un
état
original, comme, d’autre part, on a rapproché enc
uelque chose de l’image elle-même, on ne trouvera plus entre ces deux
états
qu’une différence de degré ou d’intensité. De là
s qu’une différence de degré ou d’intensité. De là la distinction des
états
forts et des états faibles, dont les premiers ser
de degré ou d’intensité. De là la distinction des états forts et des
états
faibles, dont les premiers seraient érigés par no
é dans l’actuel, il s’épuise en vains efforts pour découvrir, dans un
état
réalisé et présent, la marque de son origine pass
sité du souvenir pur. Il devrait arriver alors, en effet, si les deux
états
différaient simplement par le degré, qu’à un cert
ue le souvenir-image participe déjà de la sensation), mais jamais cet
état
faible ne m’apparaîtra comme le souvenir d’un éta
), mais jamais cet état faible ne m’apparaîtra comme le souvenir d’un
état
fort. Le souvenir est donc tout autre chose. Mais
. On chercherait vainement, en effet, à caractériser le souvenir d’un
état
passé si l’on ne commençait par définir la marque
, c’est la direction de l’avenir qu’il montrerait. Il faut donc que l’
état
psychologique que j’appelle « mon présent » soit
ur se transformer en mouvements accomplis ; il représente donc bien l’
état
actuel de mon devenir, ce qui, dans ma durée, est
ce monde matériel, ce que nous sentons directement s’écouler ; en son
état
actuel consiste l’actualité de notre présent. La
; mais à ce moment précis il cessera d’être souvenir pour passer à l’
état
de chose présente, actuellement vécue ; et je ne
le passé, en effet, qui par hypothèse n’agit plus, peut subsister à l’
état
de sensation faible, c’est donc qu’il y a des sen
t du corps. De là l’illusion qui consiste à voir dans la sensation un
état
flottant et inextensif, lequel n’acquerrait l’ext
ot se rendre utile ; mais, dès qu’il devient image, le passé quitte l’
état
de souvenir pur et se confond avec une certaine p
en image diffère donc profondément de ce souvenir pur. L’image est un
état
présent, et ne peut participer du passé que par l
r pur nous aidera précisément à comprendre comment il se conserve à l’
état
latent. Sans entrer encore dans le vif de la ques
estion, bornons-nous à remarquer que notre répugnance à concevoir des
états
psychologiques inconscients vient surtout de ce q
de ce que nous tenons la conscience pour la propriété essentielle des
états
psychologiques, de sorte qu’un état psychologique
our la propriété essentielle des états psychologiques, de sorte qu’un
état
psychologique ne pourrait cesser d’être conscient
trouvant ainsi limitée, on aurait moins de peine à se représenter un
état
psychologique inconscient, c’est-à-dire, en somme
objet matériel non perçu, une image non imaginée, sinon une espèce d’
état
mental inconscient ? Au-delà des murs de votre ch
es appréhendait pas, comment pouvaient-elles exister en soi sinon à l’
état
inconscient ? D’où vient alors qu’une existence e
s à poser des réalités objectives sans rapport à la conscience et des
états
de conscience sans réalité objective, l’espace pa
juxtaposent, tandis que le temps détruirait, au fur et à mesure, des
états
qui se succèdent en lui. Une partie de ce travail
pparition mystérieuse. En réalité, l’adhérence de ce souvenir à notre
état
présent est tout à fait comparable à celle des ob
série des objets simultanément échelonnés dans l’espace et celle des
états
successivement développée dans le temps. Dans la
ent à toutes nos décisions, est bien la synthèse actuelle de tous nos
états
passés. Sous cette forme condensée, notre vie psy
résenté avec ce qui précède et ce qui suit. La réalité pour nous d’un
état
psychologique ou d’un objet matériel consiste dan
et l’autre, elles soient inégalement remplies. Ainsi, dans le cas des
états
internes actuels, la connexion est moins étroite,
que ; — en revanche, la présentation à la conscience est parfaite, un
état
psychologique actuel nous livrant la totalité de
ux éléments, et attribuer ainsi aux objets extérieurs d’une part, aux
états
internes de l’autre, deux modes d’existence radic
’il faudrait déclarer simplement prépondérante. Alors l’existence des
états
psychologiques consistera tout entière dans leur
ants mais non perçus la moindre participation à la conscience, et aux
états
intérieurs non conscients la moindre participatio
elle. Notre vie psychologique passée, tout entière, conditionne notre
état
présent, sans le déterminer d’une manière nécessa
entière aussi elle se révèle dans notre caractère, quoique aucun des
états
passés ne se manifeste dans le caractère explicit
ère explicitement. Réunies, ces deux conditions assurent à chacun des
états
psychologiques passés une existence réelle, quoiq
assé, une fois accompli, s’il se conserve, où est-il ? Le mettre, à l’
état
de modification moléculaire, dans la substance cé
rvation. Bien plus : admettons un instant que le passé se survive à l’
état
de souvenir emmagasiné dans le cerveau. Il faudra
, et vous vous verrez au contraire obligé d’étendre à la totalité des
états
du monde matériel cette survivance indépendante e
e survivance indépendante et intégrale du passé que vous refusiez aux
états
psychologiques. Cette survivance en soi du passé
ndéterminé, elle pourra répandre un peu de sa lumière sur ceux de nos
états
plus reculés dans le passé qui s’organiseraient u
plus reculés dans le passé qui s’organiseraient utilement avec notre
état
présent, c’est-à-dire avec notre passé immédiat ;
’orientation même de notre vie psychologique, véritable déroulement d’
états
où nous avons intérêt à regarder ce qui se déroul
cience, elle retient et aligne à la suite les uns des autres tous nos
états
au fur et à mesure qu’ils se produisent, laissant
e l’« exaltation » de la mémoire dans certains rêves et dans certains
états
somnambuliques. Des souvenirs qu’on croyait aboli
étant à l’action ce que la généralité est à la pensée. Mais ces deux
états
extrêmes, l’un d’une mémoire toute contemplative
éparpiller en AB à mesure que nous nous détachons davantage de notre
état
sensoriel et moteur pour vivre de la vie du rêve
dans l’esprit ait un rapport de ressemblance ou de contiguïté avec l’
état
mental antérieur, c’est incontestable ; mais une
ontiguïté, — ce qui revient, au fond, à reconnaître vaguement que les
états
de conscience ont des affinités les uns pour les
ence, qui ne nous montre jamais des faits psychologiques flottant à l’
état
indépendant. Dans la seconde, on se borne à const
stincts. Ce qu’il faut expliquer alors, ce n’est plus la cohésion des
états
internes, mais le double mouvement de contraction
la plus grande simplification possible de notre vie mentale. Dans cet
état
, toute perception se prolonge d’elle-même en réac
ait, ne sont jamais atteintes. Il n’y a pas, chez l’homme au moins, d’
état
purement sensori-moteur, pas plus qu’il n’y a che
normale oseille, disions-nous, entre ces deux extrémités. D’un côté l’
état
sensori-moteur S oriente la mémoire, dont il n’es
ce double effort résultent, à tout instant, une multitude indéfinie d’
états
possibles de la mémoire, états figurés par les co
out instant, une multitude indéfinie d’états possibles de la mémoire,
états
figurés par les coupes A′B′, A″B″, etc., de notre
amène à la lumière de la conscience que ce qui peut s’encadrer dans l’
état
sensori-moteur, ce qui, par conséquent, ressemble
mplir. En d’autres termes, la mémoire intégrale répond à l’appel d’un
état
présent par deux mouvements simultanés, l’un de t
rouver par un effort exceptionnel, comme celui qu’il accomplit dans l’
état
d’hypnotisme. Mais, sur les plans inférieurs, ces
tation et la réaction motrice. De sorte que le rêve serait toujours l’
état
d’un esprit dont l’attention n’est pas fixée par
s éléments par les produits non éliminés de leur activité normale à l’
état
de veille. Or, le rêve imite de tout point l’alié
se retrouvent dans le rêve, — au point que la comparaison de ces deux
états
est devenue banale, — mais l’aliénation paraît bi
gnent. — La plupart de nos sensations ne subsistent point en nous à l’
état
d’images expresses, mais à l’état de tendances so
ons ne subsistent point en nous à l’état d’images expresses, mais à l’
état
de tendances sourdes et consécutives. V. Vues d’e
tés nouvelles. — Exemples. — Les aptitudes et facultés sont liées à l’
état
organique. — Possibilité de deux états organiques
udes et facultés sont liées à l’état organique. — Possibilité de deux
états
organiques tranchés et périodiquement successifs
ns le même individu. — Cas d’une dame américaine. — Deux vies et deux
états
moraux peuvent se rencontrer dans la même personn
en sens contraire, les diverses tendances qui aboutiraient à un autre
état
, les autres images, idées et sensations qui aspir
images, idées et sensations qui aspirent à se produire, demeurent à l’
état
naissant. La forme donnée leur est incompatible e
air et de la liqueur. Cet ascendant exclusif et momentané d’un de nos
états
explique son aptitude plus durable à renaître et
ation s’est trouvée plus forte. Ce qui se rencontrait dans le premier
état
se rencontre encore dans le second, puisque le se
ntéressante ; nous nous sentons ramenés d’une manière fixe à l’ancien
état
; les idées qui essayent de se jeter à la travers
re il n’y a pas de sensation isolée et séparée ; une sensation est un
état
qui commence en continuant les précédents et fini
l’ascendant de quelque image ou sensation dominatrice les retient à l’
état
naissant ; si, au bout d’une minute, nous essayon
tendances contraires qui n’aboutissent pas ; les images resteront à l’
état
naissant et composeront ce qu’on nomme en langage
un geste expressif, une métaphore, un résumé sensible. Tel est notre
état
ordinaire vis-à-vis des choses que nous avons plu
les images, s’annulant l’une l’autre, retombent l’une par l’autre à l’
état
de tendances sourdes que leur contrariété et leur
images, ainsi qu’on le verra plus tard, ont pour conditions certains
états
de l’encéphale ; dès lors on comprend qu’une alté
it heurté la tête contre une pierre. Il fut rapporté au logis dans un
état
d’insensibilité. Il revint bientôt à lui, mais sa
pable de les chanter. À présent, concevons dans le même individu deux
états
distincts, comme ceux que l’on vient de décrire.
es puisse seul se réveiller, ce qui doit se produire si dans les deux
états
la disposition organique générale est différente,
deux mémoires, la première ne rappelant que les événements du premier
état
, et la seconde ne rappelant que les événements du
» Pendant quatre années et au-delà, elle a passé périodiquement d’un
état
à l’autre, toujours à la suite d’un long et profo
eil… « Sa première manière d’être, elle l’appelle maintenant l’ancien
état
, et sa seconde, le nouvel état. Elle a aussi peu
re, elle l’appelle maintenant l’ancien état, et sa seconde, le nouvel
état
. Elle a aussi peu conscience de son double person
tes n’en ont de leurs natures respectives. Par exemple, dans l’ancien
état
, elle possède toutes ses connaissances primitives
état, elle possède toutes ses connaissances primitives. Dans lenouvel
état
, elle a seulement celles qu’elle a pu acquérir de
ulement celles qu’elle a pu acquérir depuis sa maladie. Dans l’ancien
état
, elle a une belle écriture ; dans le nouveau, ell
ercer. Si un monsieur ou une dame lui sont présentés dans un des deux
états
, cela ne suffit pas ; elle doit, pour les connaît
re d’une manière suffisante, prendre connaissance d’eux dans les deux
états
. Il en est de même des autres choses. À présent,
as ; ils savent seulement qu’elle est dans l’ancien ou dans le nouvel
état
, et se gouvernent en conséquence. » — Cette doubl
r elle. » Dans ces deux cas, la veille ne rappelait que la veille ; l’
état
somnambulique ne rappelait que l’état somnambuliq
ne rappelait que la veille ; l’état somnambulique ne rappelait que l’
état
somnambulique, et les deux vies alternantes faisa
l’avait laissé et y alla. » M. Maury cite aussi des rêves oubliés à l’
état
de veille et qui plus tard, dans un nouveau somme
’autre part, notre mémoire ordinaire ne rappelle qu’une moitié de nos
états
. Nous rappelons nos pensées de la veille, mais no
ange, on sort d’un rêve intense et plein d’émotions ; il semble qu’un
état
si violent doive aisément et longtemps se reprodu
enir plus tard, je suis obligé de l’écrire à l’instant. — C’est que l’
état
physiologique et l’afflux du sang dans le cerveau
ont pas les mêmes dans le sommeil et dans la veille, et que le second
état
, favorable au réveil de ses images, n’est pas fav
il de ses images, n’est pas favorable au réveil des images du premier
état
. Mais quel que soit le phénomène, rudimentaire et
, deux personnes morales dans le même individu. Si dans l’un des deux
états
les images ont des associations très exactes et t
c son terrible appareil d’estomacs et le hanneton lui-même, sont deux
états
distincts du même être à deux époques de son déve
s qu’ils en retrouvent le souvenir distinct quand ils rentrent dans l’
état
artificiel. M. Braid affirme avoir eu des sujets
analogue, quoique moins tranché. La malade présente tour à tour deux
états
, l’un triste, l’autre gai ; dans l’état gai, elle
de présente tour à tour deux états, l’un triste, l’autre gai ; dans l’
état
gai, elle se rappelle tous les états antérieurs,
l’un triste, l’autre gai ; dans l’état gai, elle se rappelle tous les
états
antérieurs, gais ou tristes ; dans l’état triste,
elle se rappelle tous les états antérieurs, gais ou tristes ; dans l’
état
triste, elle ne se rappelle que les états tristes
rs, gais ou tristes ; dans l’état triste, elle ne se rappelle que les
états
tristes, elle n’a aucun souvenir des états gais.
lle ne se rappelle que les états tristes, elle n’a aucun souvenir des
états
gais. 64. Maury, Du sommeil, 210. — Todd, Cyclop
if avec l’intensif, l’espace avec la durée, et l’extériorité avec des
états
internes. — La physique vient d’ailleurs compléte
avait lieu de se poser le problème inverse, et de se demander si les
états
les plus apparents du moi lui-même, que nous croy
s uns des autres, et considérés comme autant d’unités distinctes, les
états
psychologiques paraissent plus ou moins intenses.
lle-ci derrière celle-là, nous l’appelons intensité. L’intensité d’un
état
simple n’est donc pas la quantité, mais son signe
donc il y a une formule psychophysique possible, ou l’intensité d’un
état
psychique simple est qualité pure. Passant ensuit
mbés dans des erreurs parfois grossières, essayant de reconstituer un
état
psychique par l’addition entre eux de faits de co
ience et du sens commun. Ainsi, dans la conscience, nous trouvons des
états
qui se succèdent sans se distinguer ; et, dans l’
tudiera les phénomènes internes ; non pas les phénomènes internes à l’
état
achevé, sans doute, ni après que l’intelligence d
ande un tel effort et excite une telle répugnance quand il s’agit des
états
internes, nous n’avons pas tardé, à en apercevoir
entre la vraie durée et la pure étendue. Mais quand il s’agit de nos
états
de conscience, nous avons tout intérêt à entreten
ns le premier par une réflexion approfondie, qui nous fait saisir nos
états
internes comme des êtres vivants, sans cesse en v
s comme des êtres vivants, sans cesse en voie de formation, comme des
états
réfractaires à la mesure, qui se pénètrent les un
space et non plus durée. Par là il fut conduit à croire que les mêmes
états
sont susceptibles de se reproduire dans les profo
second lieu, dans une durée que l’on supposerait homogène, les mêmes
états
pourraient se présenter à nouveau, causalité impl
i tel qu’une conscience attentive l’aperçoit, un moi vivant, dont les
états
à la fois indistincts et instables ne sauraient s
même discrimination, et de substituer, à la pénétration intime de ses
états
psychiques, à leur multiplicité toute qualitative
angage, nous obtiendrons un moi recomposable artificiellement, et des
états
psychiques simples qui s’agrègent et se désagrège
nous expliquions d’abord notre conduite finira par la gouverner. Nos
états
psychiques, en se détachant alors les uns des aut
tre vie consciente que son aspect le plus commun, ils aperçoivent des
états
bien tranchés, capables de se reproduire dans le
es de la nature. Comme, d’autre part, le milieu où se juxtaposent ces
états
psychiques présente des parties extérieures les u
euple, les phases disparues de son histoire. Nous verrions que si ces
états
passés ne peuvent s’exprimer adéquatement par des
s paroles ni se reconstituer artificiellement par une juxtaposition d’
états
plus simples, c’est parce qu’ils représentent, da
ion nous a paru libre, c’est parce que le rapport de cette action à l’
état
d’où elle sortait ne saurait s’exprimer par une l
ion à l’état d’où elle sortait ne saurait s’exprimer par une loi, cet
état
psychique étant unique en son genre, et ne devant
onc pas le problème de la liberté. C’est la série tout entière de nos
états
de conscience hétérogènes qu’il faut considérer.
Chapitre I.De l’intensité des
états
psychologiques On admet d’ordinaire que les éta
e l’intensité des états psychologiques On admet d’ordinaire que les
états
de conscience, sensations, sentiments, passions,
utre effort, et à établir ainsi des différences de quantité entre des
états
purement internes. Le sens commun se prononce d’a
ette voie, consisterait à définir l’intensité d’une sensation ou d’un
état
quelconque du moi par le nombre et la grandeur de
tes au premier abord. En vain on alléguera que nous comparons alors l’
état
actuel du moi à quelque état antérieur où la caus
on alléguera que nous comparons alors l’état actuel du moi à quelque
état
antérieur où la cause a été perçue intégralement
nous prononçons jamais avec autant de hardiesse sur l’intensité d’un
état
psychique que lorsque l’aspect subjectif du phéno
même aller aussi loin, ne pourrait-on pas poser en principe que tout
état
de conscience correspond à un certain ébranlement
à la perception d’un mouvement ou d’un objet extérieur. Mais certains
états
de l’âme nous paraissent, à tort ou à raison, se
alité ou nuance dont se colore une masse plus ou moins considérable d’
états
psychiques, ou, si l’on aime mieux, au plus ou mo
s psychiques, ou, si l’on aime mieux, au plus ou moins grand nombre d’
états
simples qui pénètrent l’émotion fondamentale. Par
. A son plus bas degré, elle ressemble assez à une orientation de nos
états
de conscience dans le sens de l’avenir. Puis, com
qui correspondent à des modifications qualitatives de la masse de nos
états
psychologiques. Mais le nombre des états que chac
litatives de la masse de nos états psychologiques. Mais le nombre des
états
que chacune de ces modifications atteint est plus
lutôt résistantes de notre personnalité, et de nous amener ainsi à un
état
de docilité parfaite où nous réalisons l’idée qu’
e spiritualisés, les procédés par lesquels on obtient ordinairement l’
état
d’hypnose. — Ainsi, en musique, le rythme et la m
es distinctes dans le progrès d’un sentiment esthétique, comme dans l’
état
d’hypnose ; et ces phases correspondent moins à d
correspondent moins à des variations de degré qu’à des différences d’
état
ou de nature. Mais le mérite d’une oeuvre d’art n
, sentiments ou idées qui les pénètrent : chacune d’elles est donc un
état
unique en son genre, indéfinissable, et il semble
vant, de manière à nous replacer tout d’un coup dans l’indéfinissable
état
psychologique qui les provoqua. Ainsi tombera la
ssives du sentiment esthétique correspondent donc à des changements d’
état
survenus en nous, et les degrés de profondeur au
ême à l’humilité. Nous ne pousserons pas plus loin cette analyse. Les
états
psychiques dont nous venons de définir l’intensit
Les états psychiques dont nous venons de définir l’intensité sont des
états
profonds, qui ne paraissent point solidaires de l
plus envelopper la perception d’une contraction musculaire. Mais ces
états
sont rares. Il n’y a guère de passion ou de désir
ir préexisté à ses manifestations, mais sous un moindre volume et à l’
état
comprimé, pour ainsi dire, nous n’hésitons pas à
e volume de plus en plus, et finalement nous croyons comprendre qu’un
état
purement psychique, n’occupant plus d’espace, ait
ndition d’en être averti ; jusque-là, vous pensiez avoir affaire à un
état
de conscience unique, qui changeait de grandeur.
ur qu’à la condition d’en être averti, tant il est porté à mesurer un
état
psychologique donné par les mouvements conscients
le que nous allons retrouver cette illusion de la conscience dans les
états
intermédiaires entre les efforts superficiels et
es efforts superficiels et les sentiments profonds. Un grand nombre d’
états
psychologiques sont accompagnés, en effet, de con
trons brièvement que la même définition de l’intensité convient à ces
états
intermédiaires. L’attention n’est pas un phénomèn
igu, colère déchaînée, amour passionné, haine violente. Chacun de ces
états
se réduirait, croyons-nous, à un système de contr
une direction commune. Mais si cette idée détermine la direction de l’
état
émotionnel et l’orientation des mouvements concom
’orientation des mouvements concomitants, l’intensité croissante de l’
état
lui-même n’est point autre chose, croyons-nous, q
ions périphériques qui les accompagnent. Peu à peu, et à mesure que l’
état
émotionnel perdra de sa violence pour gagner en p
nt plus nos mouvements extérieurs, mais nos idées, nos souvenirs, nos
états
de conscience en général qui s’orienteront, en pl
ntensité de ces sentiments consiste toujours dans la multiplicité des
états
simples que la conscience y démêle confusément. N
Nous nous sommes bornés jusqu’ici à des sentiments et à des efforts,
états
complexes, et dont l’intensité ne dépend pas abso
une cause extérieure. Mais les sensations nous apparaissent comme des
états
simples : en quoi consistera leur grandeur ? L’in
ernier problème tient-elle surtout à ce qu’on ne veut pas voir dans l’
état
affectif autre chose que l’expression consciente
vements automatiques futurs au sein même de la sensation éprouvée ? L’
état
affectif ne doit donc pas correspondre seulement
ons ce qu’il peut y avoir de commun entre un phénomène physique et un
état
de conscience au point de vue de la grandeur, et
il semble qu’on se borne à retourner la difficulté quand on fait de l’
état
de conscience présent un indice de la réaction à
olontaires qui commencent, qui se dessinent en quelque sorte dans ces
états
, et qui auraient suivi leur libre cours si la nat
musculaires, mouvements organiques de tout genre : le concert de ces
états
psychiques élémentaires exprime les exigences nou
pposons à ce qui pourrait nous distraire, le plaisir serait encore un
état
, mais non plus une grandeur. Dans le monde moral,
enlèvent pendant un instant la conscience de notre personnalité ; cet
état
pourra même se prolonger chez un sujet prédisposé
tefois, avec ces sensations dites moyennes, nous abordons une série d’
états
psychiques dont l’intensité doit avoir une signif
n effet, qu’une sensation perd son caractère affectif pour passer à l’
état
de représentation, les mouvements de réaction qu’
s intérieurement les sons entendus, de manière à nous replacer dans l’
état
psychologique d’où ils sont sortis, état original
nière à nous replacer dans l’état psychologique d’où ils sont sortis,
état
original, qu’on ne saurait exprimer, mais que les
en psychologie sans y définir d’abord l’égalité et l’addition de deux
états
simples, de deux sensations par exemple. D’autre
une différence ? Sans doute l’avertissement consiste ici en ce que l’
état
primitif S a changé ; il est devenu S′ ; mais pou
issant, que ce n’est même pas une réalité ; il n’y a de réels que les
états
S et S′ par lesquels on passe. Sans doute, si S e
l’addition par laquelle on passe de S à S′. Mais si S et S′ sont des
états
simples, en quoi consistera l’intervalle qui les
l’intervalle qui les sépare ? Et que sera donc le passage du premier
état
au second, sinon un acte de votre pensée, qui ass
arbitrairement, et pour le besoin de la cause, une succession de deux
états
à une différenciation de deux grandeurs ? Ou vous
, qui sont du domaine commun, ont plus d’importance pour nous que les
états
subjectifs par lesquels nous passons, nous avons
s par lesquels nous passons, nous avons tout intérêt à objectiver ces
états
en y introduisant, dans la plus large mesure poss
ôle est précisément de soumettre au calcul la cause extérieure de nos
états
internes, se préoccupe le moins possible de ces é
térieure de nos états internes, se préoccupe le moins possible de ces
états
eux-mêmes — sans cesse, et de parti pris, elle le
philosophes qui parlent de grandeurs intensives tout en déclarant les
états
psychiques réfractaires à la mesure. Si l’on adme
d’intensité se présente sous un double aspect, selon qu’on étudie les
états
de conscience représentatifs d’une cause extérieu
nsidérable de faits psychiques simples que nous devinons au sein de l’
état
fondamental : ce n’est plus une perception acquis
ort enveloppe sont généralement représentatifs, et que la plupart des
états
représentatifs, étant affectifs en même temps, em
ement. Dans le chapitre qui va suivre, nous ne considérerons plus les
états
de conscience isolément les uns des autres, mais
s devrons rechercher maintenant ce que devient la multiplicité de nos
états
internes, quelle forme affecte la durée, quand on
e voir, plutôt que des problèmes. Mais en envahissant la série de nos
états
psychologiques, en introduisant l’espace dans not
Chapitre II.De la multiplicité des
états
de conscience26.L’idée de durée On définit géné
rejoindre les uns les autres. Et quand nous considérons le nombre à l’
état
d’achèvement, cette jonction est un fait accompli
endant qu’on le construit : mais dès que l’on considère le nombre à l’
état
d’achèvement, on l’objective : et c’est préciséme
éalisés, et, dès que la conscience en aura la perception distincte, l’
état
psychique qui résulte de leur synthèse aura par l
à notre observation. Il n’en est plus de même si nous considérons des
états
purement affectifs de l’âme, ou même des représen
-nous ce que nous disions un peu plus haut de l’intensité de certains
états
psychiques. La sensation représentative, envisagé
; on l’appelle intensité. Ainsi la projection que nous faisons de nos
états
psychiques dans l’espace pour en former une multi
espace pour en former une multiplicité distincte doit influer sur ces
états
eux-mêmes, et leur donner dans la conscience réfl
cte. Le temps ainsi compris ne serait-il pas à la multiplicité de nos
états
psychiques ce que l’intensité est à certains d’en
même. Nous lui poserons alors cette question : la multiplicité de nos
états
de conscience a-t-elle la moindre analogie avec l
el que se le représente la conscience réfléchie, est un milieu où nos
états
de conscience se succèdent distinctement de maniè
it. Il est vrai que lorsqu’on fait du temps un milieu homogène où les
états
de conscience paraissent se dérouler, on se le do
pace. La durée toute pure est la forme que prend la succession de nos
états
de conscience quand notre moi se laisse vivre, qu
se laisse vivre, quand il s’abstient d’établir une séparation entre l’
état
présent et les états antérieurs. Il n’a pas besoi
nd il s’abstient d’établir une séparation entre l’état présent et les
états
antérieurs. Il n’a pas besoin, pour cela, de s’ab
aire, il cesserait de durer. Il n’a pas besoin non plus d’oublier les
états
antérieurs : il suffit qu’en se rappelant ces éta
lus d’oublier les états antérieurs : il suffit qu’en se rappelant ces
états
il ne les juxtapose pas à l’état actuel comme un
: il suffit qu’en se rappelant ces états il ne les juxtapose pas à l’
état
actuel comme un point à un autre point, mais les
ans notre représentation de la succession pure ; nous juxtaposons nos
états
de conscience de manière à les apercevoir simulta
’espace, mais de nature plus simple. Ils se plaisent à juxtaposer les
états
psychologiques, à en former une chaîne ou une lig
dans cette hypothèse que nous devons nous placer — la succession des
états
par lesquels il passe ne saurait revêtir pour lui
ù des phénomènes apparaissent et disparaissent simultanément avec nos
états
de conscience. Il y a une durée réelle, dont les
ogènes se pénètrent, mais dont chaque moment peut être rapproché d’un
état
du monde extérieur qui en est contemporain, et se
c’est-à-dire la simultanéité d’un changement extérieur avec un de nos
états
psychiques ; nous noterons le moment où le mouvem
n’existe que pour nous, et à cause de la pénétration mutuelle de nos
états
de conscience. En dehors de nous, on ne trouverai
même succession, au sens où la conscience prend ces mots : chacun des
états
dits successifs du monde extérieur existe seul, e
rapport aux autres. Si elle les conserve, c’est parce que ces divers
états
du monde extérieur donnent lieu à des faits de co
e conclusion se dégage de cette analyse c’est que la multiplicité des
états
de conscience, envisagée dans sa pureté originell
r cette distinction par le langage. Ainsi, nous disions que plusieurs
états
de conscience s’organisent entre eux, se pénètren
mais déjà, pour employer le mot « plusieurs », nous avions isolé ces
états
les uns des autres, nous les avions extériorisés
tué que nous empruntons nécessairement les termes destinés à rendre l’
état
d’une âme qui ne l’aurait point effectué encore :
se passionne, celui qui délibère et se décide, est une force dont les
états
et modifications se pénètrent intimement, et subi
r des segments distincts dans le progrès dynamique et indivisé de nos
états
de conscience plus personnels. Ainsi se répercute
s alors la durée, mais nous la sentons ; de quantité elle revient à l’
état
de qualité ; l’appréciation mathématique du temps
et parfois aussi de procéder avec une extraordinaire sûreté. Même à l’
état
de veille, l’expérience journalière devrait nous
étérogènes se pénètrent ; au-dessous de la multiplicité numérique des
états
conscients, une multiplicité qualitative ; au-des
tats conscients, une multiplicité qualitative ; au-dessous du moi aux
états
bien définis, un moi où succession implique fusio
tours précis et l’immobilité. Nos sensations simples, considérées à l’
état
naturel, offriraient moins de consistance encore.
re sentiment, nous lui avons substitué en réalité une juxtaposition d’
états
inertes, traduisibles en mots, et qui constituent
nné par la société entière. Et c’est pourquoi nous raisonnons sur ces
états
et leur appliquons notre logique simple : les aya
ique apparente une absurdité fondamentale, sous cette juxtaposition d’
états
simples une pénétration infinie de mille impressi
du langage, nous nous efforcions de saisir nos idées elles-mêmes à l’
état
naturel, et telles que notre conscience, délivrée
à la manière d’une cellule dans un organisme ; tout ce qui modifie l’
état
général du moi la modifie elle-même. Mais tandis
d’ailleurs que toutes nos idées s’incorporent ainsi à la masse de nos
états
de conscience. Beaucoup flottent à la surface, co
i, à mesure que nous nous éloignons des couches profondes du moi, nos
états
de conscience tendent de plus en plus à prendre l
se déployer dans un espace homogène, c’est précisément parce que ces
états
de conscience affectent une nature de plus en plu
, donneront une faible idée de l’interpénétration de nos concepts à l’
état
de veille. L’imagination du rêveur, isolée du mon
ou par réfraction à travers l’espace. — Considérés en eux-mêmes, les
états
de conscience profonds n’ont aucun rapport avec l
e conscience saisirait-elle sous cette forme indistincte la série des
états
internes ? Pas tout à fait, sans doute, parce que
dans un pareil milieu, pour les résoudre en termes plus simples, les
états
en quelque sorte nébuleux qui frappent au premier
ciale, à mesure aussi s’accentue davantage le courant qui emporte nos
états
de conscience du dedans au dehors : petit à petit
porte nos états de conscience du dedans au dehors : petit à petit ces
états
se transforment en objets ou en choses ; ils ne s
le premier, un moi dont l’existence a des moments distincts, dont les
états
se détachent les uns des autres et s’expriment, s
que nous en avions exclue d’abord. C’est le même moi qui aperçoit des
états
distincts, et qui, fixant ensuite davantage son a
distincts, et qui, fixant ensuite davantage son attention, verra ces
états
se fondre entre eux comme des aiguilles de neige
où règne l’ordre, et à ne point troubler cet ingénieux arrangement d’
états
en quelque sorte impersonnels par lequel il a ces
dans un empire ». Une vie intérieure aux moments bien distincts, aux
états
nettement caractérisés, repondra mieux aux exigen
et cette résistance sont, pour lui, dans l’objet : ce ne sont pas des
états
de notre esprit, ce sont les éléments constitutif
sidère, en effet, la pensée comme une simple fonction du cerveau et l’
état
de conscience comme un épiphénomène de l’état cér
onction du cerveau et l’état de conscience comme un épiphénomène de l’
état
cérébral, ou que l’on tienne les états de la pens
ence comme un épiphénomène de l’état cérébral, ou que l’on tienne les
états
de la pensée et les états du cerveau pour deux tr
de l’état cérébral, ou que l’on tienne les états de la pensée et les
états
du cerveau pour deux traductions, en deux langues
réellement une hypothèse de ce genre. Qu’il y ait solidarité entre l’
état
de conscience et le cerveau, c’est incontestable.
pressentir ? Ainsi, de ce que le fait psychologique est accroché à un
état
cérébral, on ne peut conclure au « parallélisme »
elation psychophysiologique, ceux qui concernent la mémoire, soit à l’
état
normal, soit à l’état pathologique, occupent une
gique, ceux qui concernent la mémoire, soit à l’état normal, soit à l’
état
pathologique, occupent une place privilégiée. Non
verra comment nous essayons de le résoudre. D’une manière générale, l’
état
psychologique nous paraît, dans la plupart des ca
hologique nous paraît, dans la plupart des cas, déborder énormément l’
état
cérébral. Je veux dire que l’état cérébral n’en d
part des cas, déborder énormément l’état cérébral. Je veux dire que l’
état
cérébral n’en dessine qu’une petite partie, celle
s ne sont pas représentées à la conscience sans que se dessinent, à l’
état
d’esquisse ou de tendance, les mouvements par les
ette pensée complexe qui se déroule, c’est là, à notre avis, ce que l’
état
cérébral indique à tout instant. Celui qui pourra
’une pantomime ; presque rien, si c’est une fine comédie. Ainsi notre
état
cérébral contient plus ou moins de notre état men
ne comédie. Ainsi notre état cérébral contient plus ou moins de notre
état
mental, selon que nous tendons à extérioriser not
Ce que l’on tient d’ordinaire pour une plus grande complication de l’
état
psychologique nous apparaît, de notre point de vu
t des actes, sont réduites à un arrêt plus ou moins considérable. A l’
état
normal, dans la substance grise, les sensations e
corce sont entravées ; et puisque ces fonctions sont elles-mêmes, à l’
état
normal, des fonctions d’arrêt correspondant au po
e hallucinatoire et leur combinaison en rêves présupposent un certain
état
physiologique, qui est le sommeil même. Au point
t des actions, ces idées et ces actes maintiennent le dormeur dans un
état
de veille partielle, et lui font rêver une série
e de l’organe central, par suite d’actions inhibitoires, se trouve en
état
de latence fonctionnelle, l’excitabilité de la pa
thésie qu’on ne remarque pas dans le sommeil normal. L’esprit, dont l’
état
est confus dans le sommeil ordinaire, peut, dans
Selon l’école de Nancy, l’hypnose ne serait pas un sommeil, mais « un
état
psychique particulier qui exalte la suggestibilit
particulier qui exalte la suggestibilité et qui a son analogie dans l’
état
de veille normal. C’est la suggestion, dit M. Ber
mais d’ordre psychologique : hypnotiser quelqu’un, c’est provoquer un
état
psychique particulier qui exalte la suggestibilit
ique particulier qui exalte la suggestibilité. » Assurément, mais cet
état
psychique ne peut être provoqué que par l’intermé
cet état psychique ne peut être provoqué que par l’intermédiaire d’un
état
physiologique, lequel à son tour n’est point natu
rel et normal, mais artificiel et anormal, par conséquent voisin d’un
état
pathologique. M. Bernheim aura beau répéter à que
la folie, ou le somnambulisme naturel, ou les deux à la fois, soit un
état
sans aucun élément pathologique. L’école de la Sa
e combinaison de sommeil partiel et de trouble nerveux, engendrant un
état
de suggestibilité anormale. Il n’est même pas dém
rtificiellement empêché, — ne prouve nullement qu’il n’y ait eu aucun
état
mental pendant le sommeil hypnotique, pas plus qu
térieur ; 2° les idées appartenant à l’hypnose sont associées avec un
état
de la sensibilité organique profondément différen
de la sensibilité organique profondément différent de celui qui, à l’
état
normal, forme la base de la conscience personnell
veille ; or l’idée de la veille, avec la représentation concrète de l’
état
de veille, c’est la veille qui commence. On peut
qu’il s’agit d’un ordre à exécuter, peut reproduire pour un instant l’
état
hypnotique ; l’idée fixe de l’hypnose devient alo
raordinaire sûreté et précision de la mémoire hypnotique, pendant les
états
d’hypnose, est due sans doute à ce que l’attentio
es mentaux et non pas purement physiologiques. Supposez maintenant un
état
de l’esprit où les actions et paroles soient enco
ont en elles-mêmes toute l’attention restée disponible : vous aurez l’
état
hypnotique, avec ses effets sur la motion. M. Pie
le magnétiseur dans une conscience qui s’y absorbe tout entière. À l’
état
normal, l’idée qui occupe le foyer visuel de la c
maginant des explications qui le justifient. Tantôt il retombe dans l’
état
hypnotique au moment même d’accomplir la suggesti
s le cerveau pendant le sommeil, puis oubliée par le sujet revenu à l’
état
de veille. Quand arrive l’occasion extérieure ind
insi, non l’absolue inconscience, mais le retour de la conscience à l’
état
presque « monoïdéique ». M. Delbœuf a montré qu’e
éterminent une continuité exceptionnelle et momentanée entre les deux
états
: elles permettent au sujet de ressaisir un bout
ats : elles permettent au sujet de ressaisir un bout de la chaîne des
états
hypnotiques. Mais ce n’est pas pour longtemps : b
voulu lui élever des autels comme à un dieu inconnu. L’hypnose est un
état
de la conscience où se réalise, dans sa plénitude
s. Le phénomène de la catalepsie est celui qui manifeste le mieux cet
état
d’absorption dans une idée et dans l’acte corresp
seul sens, mais c’est toujours de l’appétit et de la volonté, non un
état
de sensation passive. Le mouvement simultané qui
sentiments ou des impulsions ; celle-ci, à son tour, a pour cause un
état
général de la conscience, une direction générale
xprimer au dehors. L’ensemble d’images et de mouvements constituant l’
état
général de la volonté dans la dévotion est donc s
éalité et soit projetée immédiatement dans le monde extérieur. Dans l’
état
de monoïdéisme, de même que la conscience est réd
que le mental se retrouve au fond du physique. Notre conscience, à l’
état
de veille normale, est formée par un ensemble de
l redevient maître de ses organes et, par la seule idée de tel ou tel
état
, il peut provoquer cet état. L’idée, étant alors
ganes et, par la seule idée de tel ou tel état, il peut provoquer cet
état
. L’idée, étant alors seule, est souveraine sur so
ors seule, est souveraine sur son expression interne et, autant que l’
état
des organes le permet, elle s’y exprime et s’y ré
ient plus ou moins sous la dépendance de la volonté et que tous leurs
états
retentissaient plus ou moins dans la conscience.
vera ou on affaiblira l’un des facteurs du mal organique. Même dans l’
état
normal, nous « créons l’agrandissement de la plai
distance une autre personne se met artificiellement lui-même dans un
état
de monoïdéisme, où tout est subordonné à une seul
, M. Gurney pense que le mourant, ayant lui-même dans son esprit, à l’
état
conscient ou subconscient, sa propre image, a pu
ence. Mais parlons auparavant de certains cas qui se rapprochent de l’
état
normal et où, à notre avis, on invoque trop tôt c
on M. Dessoir, le somnambulisme artificiel pourrait être défini : « l’
état
de prédominance du moi secondaire, artificielleme
ns négatives ». On suggère à une personne hypnotisée que, revenue à l’
état
normal, elle ne verra plus tel objet ou tel indiv
nt très indistinctes. Nous croyons surtout que le patient est dans un
état
d’obéissance passive et de foi aveugle. Est-il bi
e ne peut pas et ne doit pas voir, ni avouer qu’elle voit ; tel est l’
état
de sa volonté prévenue et docile à la consigne. C
; tel est l’état de sa volonté prévenue et docile à la consigne. Cet
état
, à son tour, réagit sur la perception des objets
olontiers aujourd’hui, comme éléments primitifs de la conscience, des
états
absolument détachés, sans aucun germe de moi et d
éger de cent façons. C’est là méconnaître que le plus élémentaire des
états
psychologiques, enveloppant à la fois une sensati
ans, enveloppe aussi en germe le contraste du non-moi et du moi. Tout
état
psychique renferme, à un degré quelconque, sensat
tout d’un coup changé dans sa masse entière, il reste toujours dans l’
état
nouveau quelque chose de l’ancien. A cette masse
, persistant, fera persister le mouvement. De là, on s’en souvient, l’
état
de catalepsie. Ainsi se produit la désagrégation
atalepsie. Ainsi se produit la désagrégation intellectuelle. Dans les
états
de ce genre, le lien des images particulières ave
vec l’ensemble et avec le sentiment du moi, n’est plus le même qu’à l’
état
normal : il a lieu par d’autres voies de communic
otisé : il y a paralysie pour certaines perceptions et idées qui, à l’
état
de veille, sont dominantes ; il y a, au contraire
mpagnaient le son principal. On a alors une transposition étrange des
états
de conscience, qui conservent cependant entre eux
isées, seraient pour nous un nouvel aspect du cosmos. Lorsque, dans l’
état
anormal de la conscience, il reste encore un souv
tat anormal de la conscience, il reste encore un souvenir de l’ancien
état
, l’être s’apparaît toujours à lui-même comme un :
enre où le sujet que l’on prétend dédoublé connaît à la fois ses deux
états
, ne sont point encore, selon nous, des cas de déd
st affirmer qu’on est encore le même, puisqu’on relie par je les deux
états
et qu’on les embrasse d’un seul regard. Alors mêm
elle ne se rappelait ces dernières qu’une fois revenue à son premier
état
. Ici, la synthèse intellectuelle fait extrêmement
t due à une « modification périodique (spontanée ou provoquée) dans l’
état
de la sensibilité et, par conséquent, dans la nat
mais sans pouvoir disparaître. Et par conscience, nous entendions un
état
mental quelconque : sensation sourde, sourd besoi
en plus l’inconscience absolue du domaine de la vie. On retrouve des
états
« psychiques », et même parfois de vraies conscie
e sont chacun en soi. Parce que le moi ne distingue pas clairement un
état
mental, on ne peut plus en conclure aujourd’hui q
ement un état mental, on ne peut plus en conclure aujourd’hui que cet
état
n’existe point et qu’il ne soit pas toujours un é
ourd’hui que cet état n’existe point et qu’il ne soit pas toujours un
état
de conscience, c’est-à-dire de sensibilité et d’a
nscience, c’est-à-dire de sensibilité et d’appétit. En outre, quand l’
état
mental n’existerait vraiment plus pour notre sens
ouvelle doit, dans une foule de cas, admettre une simple alternance d’
états
de conscience. Nous pouvons très bien faire, sino
a mise en scène du spectacle intérieur, la formation des idées ou des
états
de conscience susceptibles de se formuler en idée
nous et autour de nous, quelle est la force des idées et de tous les
états
de conscience qui s’y résument, leur influence su
sens que les idées peuvent être idées-forces. En d’autres termes, les
états
mentaux doivent avoir une efficacité interne et,
vent que le contenu et les qualités des idées ou images mentales, à l’
état
immobile et « statique » ; elle les traite comme
s’adapter aux choses, d’agir, de pâtir, de réagir. La conception des
états
mentaux comme représentations est au fond assez e
direction, de leur qualité, de leur intensité. Dès lors, les idées et
états
psychiques pourront redevenir des conditions de c
et des tendances de la volonté. En même temps, comme il n’y a point d’
état
mental sans un état cérébral, comme ces deux état
la volonté. En même temps, comme il n’y a point d’état mental sans un
état
cérébral, comme ces deux états sont deux extraits
me il n’y a point d’état mental sans un état cérébral, comme ces deux
états
sont deux extraits d’une réalité unique et totale
n discernement quelconque, qui fait que l’être sent ses changements d’
état
, et qui est ainsi le germe de la sensation et de
able d’une préférence. Il s’ensuit que la force inhérente à tous les
états
de conscience a sa dernière raison dans l’indisso
ive en faveur du plaisir, et il y a en même temps discernement de mon
état
actuel. Si je ne discernais pas, je ne préférerai
importance capitale que nous résumons par le terme : idée-force. Tout
état
de conscience est idée en tant qu’enveloppant un
es termes, une idée est un système de sensations et d’appétitions à l’
état
naissant ; c’est une direction plus ou moins cons
st la réalisation plus ou moins complète. Aussi peut-on dire que tout
état
de la conscience et de la pensée est doublement a
visible au dehors, soit invisible et intestin ; 2° en ce que ce même
état
de conscience est toujours pour nous représentati
exerceraient mécaniquement, mais dans la loi nécessaire qui unit tout
état
de conscience distinct, toute « idée » (au sens c
n’en est pas plus admissible. En premier lieu, nous n’admettons aucun
état
de conscience réellement simple ; tout état de co
u, nous n’admettons aucun état de conscience réellement simple ; tout
état
de conscience est la résultante d’un ensemble pro
pour cela simple à la manière d’un atome indivisible et homogène. Des
états
de conscience vraiment simples seraient indiscern
ou une douleur, une pensée, une volition. En second lieu, les divers
états
de conscience et les diverses idées ne sont pas,
supposées de ces sensations. C’est par artifice que, pour faire de l’
état
mental un reflet et de la psychologie une science
let et de la psychologie une science toute superficielle, on oppose l’
état
mental, — la sensation par exemple, — à la réalit
es premiers anneaux. Mais il peut se représenter hypothétiquement les
états
de conscience inférieurs et rudimentaires, par an
tats de conscience inférieurs et rudimentaires, par analogie avec les
états
inférieurs de sa propre conscience. La psychologi
out leurs lois de génération ou de genèse interne, qui font sortir un
état
de conscience d’un autre état de conscience par u
u de genèse interne, qui font sortir un état de conscience d’un autre
état
de conscience par un processus dont les divers te
il fait l’avenir même sans le concevoir, par le besoin qu’il a de tel
état
qui n’est pas encore, par un certain nisus a fron
euglément ; est mental tout ce qui n’est pas indifférent à son propre
état
, mais tend à le maintenir ou à le changer, à l’ac
ique, certains psychologues veulent réduire toute la conscience à des
états
de conscience, à des faits de conscience, à des p
aisir ne devient pas une douleur parce que tous les deux sont définis
états
de conscience. Il s’agit donc de savoir si, dans
sensations mêmes qui, par leur synergie ou leur conflit, produisent l’
état
de conscience particulier ou nous sommes quand no
assification ultérieure des « modifications du courant subjectif » en
états
réellement objectifs et états d’apparence subject
modifications du courant subjectif » en états réellement objectifs et
états
d’apparence subjective ? Pourquoi cette « distrib
nière preuve de l’activité mentale, c’est l’essentielle intensité des
états
psychiques, qui est un des éléments principaux de
qui vont même jusqu’à prétendre, comme on l’a fait récemment, que les
états
mentaux n’ont pas d’intensité et sont qualité pur
ité et sont qualité pure. Nous soutenons, au contraire, que seuls les
états
mentaux ont une intensité directement appréciée,
nsation, à l’émotion, à l’appétition, qu’on ne peut se représenter un
état
de conscience qui n’aurait pas un certain degré,
ou le lilas. Examinons les raisons mises en avant pour dépouiller les
états
mentaux de toute intensité. La première se réduit
s d’intensité. La seconde raison qu’on apporte contre l’intensité des
états
psychiques, c’est la difficulté de leur appliquer
éprouve une autre à la température de 20 degrés ; chacun de ces deux
états
de conscience forme une espèce distincte ; ils se
rement la différence entre la « sensation » et l’« idée » à celle des
états
d’intensité faible et des états d’intensité forte
sensation » et l’« idée » à celle des états d’intensité faible et des
états
d’intensité forte. L’explication, à coup sûr, éta
qu’ils apportent à notre activité propre. En un mot, il y a dans tout
état
de conscience un élément dynamique distinct de l’
t qualitatif. Et cela tient, en dernière analyse, à ce que, dans tout
état
de conscience, il y a une volonté contrariée ou f
mple, sur l’échelle des vertébrés, étant inférieure aux mammifères, l’
état
des réflexes chez cet animal doit correspondre à
n mot, la psychologie des idées-forces ne considère pas seulement les
états
de conscience en eux-mêmes, ni dans leurs objets,
u lieu de se dessiner sous sa forme complète, se présente souvent à l’
état
d’ébauche. Mais, esquisse ou dessin achevé, elle
la plupart des auteurs, M. Janet fait de la fausse reconnaissance un
état
nettement pathologique, relativement rare, en tou
structure interne que celui qui se dessine sous une forme vague, à l’
état
de simple tendance ou de virtualité, dans des esp
par l’autre, — et non pas comme un phénomène à face unique, comme un
état
où la réalité apparaîtrait simplement en l’air, d
entre ? Sera-ce dans une représentation, dans une émotion, ou dans un
état
de la volonté ? La première tendance est celle de
les anesthésies, les amnésies, les aphasies, les paralysies, tous les
états
enfin qui sont caractérisés par l’abolition de ce
ns, de certains souvenirs ou de certains mouvements. Pour définir ces
états
, on indiquera purement et simplement ce qui a dis
t le monde y verra un déficit psychologique. Au contraire, il y a des
états
morbides ou anormaux qui paraissent se surajouter
. Nous disions qu’à côté de la diminution qui porte sur le nombre des
états
de conscience, il en est une autre qui intéresse
ns le premier cas, la maladie élimine purement et simplement certains
états
sans toucher aux autres. Dans le second, aucun ét
plement certains états sans toucher aux autres. Dans le second, aucun
état
psychologique ne disparaît, mais tous sont attein
que dans le ralentissement ou l’arrêt de certains mécanismes qui, à l’
état
normal, en empêchaient d’autres de donner leur pl
te envers eux. Et il est naturel que nous pensions ainsi, parce que l’
état
de veille est celui qui nous importe pratiquement
de vue théorique, comme un accident. Écartons cette idée préconçue, l’
état
de rêve nous apparaîtra au contraire comme le sub
tat de rêve nous apparaîtra au contraire comme le substratum de notre
état
normal. Il ne se surajoute pas à la veille : c’es
dons-nous bien : le souvenir dont nous allons parler sera toujours un
état
psychologique, tantôt conscient, tantôt semi-cons
effet, du conscient à l’inconscient, et la transition entre les deux
états
est si continue, la limite si peu marquée, que no
ent sous forme implicite, soit qu’on fasse du souvenir inconscient un
état
psychologique, soit qu’on y voie une modification
, soit qu’on y voie une modification cérébrale. Il y aurait d’abord l’
état
psychologique présent, puis, quand il n’est plus,
psychologique présent, puis, quand il n’est plus, le souvenir de cet
état
absent. Il y aurait d’abord l’entrée en jeu de ce
il faudrait que le cours de notre existence consciente se composât d’
états
bien tranchés, dont chacun eût objectivement un c
n. Comment ne pas voir que ce morcelage de notre vie psychologique en
états
, comme d’une comédie en scènes, n’a rien d’absolu
ournée d’hier, j’y aperçois des groupes différents de situations ou d’
états
. Bien que ces divisions ne soient pas toutes égal
ou de degré, mais non pas de nature. La perception se définissant un
état
fort et le souvenir un état faible, le souvenir d
e nature. La perception se définissant un état fort et le souvenir un
état
faible, le souvenir d’une perception ne pouvant a
me temps qu’elle. Mais la thèse qui fait de la perception présente un
état
fort et du souvenir ravivé un état faible, qui ve
fait de la perception présente un état fort et du souvenir ravivé un
état
faible, qui veut qu’on passe de cette perception
s éprouvez ou à une sensation faible que vous imaginez, mais jamais l’
état
faible ne devient le souvenir, rejeté dans le pas
mais l’état faible ne devient le souvenir, rejeté dans le passé, de l’
état
fort. Le souvenir est donc autre chose. Le souven
que l’attention se fixe davantage sur elle. Mais il est distinct de l’
état
qu’il suggère, et c’est précisément parce que nou
on a-t-elle touché l’imagination que la chose suggérée se dessine à l’
état
naissant, et c’est pourquoi il est si difficile d
vergentes, en tant qu’il reconstitue notre vie psychologique avec des
états
nettement découpés et en tant qu’il juge tous ces
ique avec des états nettement découpés et en tant qu’il juge tous ces
états
exprimables en termes d’images, le raisonnement a
autre nature qu’elle. Qu’est-il donc ? Toute description claire d’un
état
psychologique se fait par des images, et nous ven
st là : c’est un souvenir, car il porte la marque caractéristique des
états
que nous appelons communément de ce nom et qui ne
ntinuel de son présent en perception et en souvenir sera dans le même
état
. Pour peu qu’il s’analyse lui-même, il se compare
de l’imposé et qu’on veut de l’inévitable. De là une compénétration d’
états
qui se fondent et même s’identifient ensemble dan
ipaux aspects sous lesquels nous nous apparaîtrions à nous-mêmes, à l’
état
normal, si nous pouvions assister à la scission d
Plusieurs ont parlé en effet d’un sentiment d’automatisme, et d’un
état
comparable à celui de l’acteur qui joue un rôle.
fait fausse route quand on étudie les fonctions de représentation à l’
état
isolé, comme si elles étaient à elles-mêmes leur
éfléchie nous donne de notre vie intérieure est sans doute celle d’un
état
succédant à un état, chacun de ces états commença
de notre vie intérieure est sans doute celle d’un état succédant à un
état
, chacun de ces états commençant en un point, fini
ure est sans doute celle d’un état succédant à un état, chacun de ces
états
commençant en un point, finissant en un autre, et
t tout le temps que nous agissons, nous avons moins conscience de nos
états
successifs que d’un écart décroissant entre la po
iète, plutôt qu’il n’est saisi en lui-même. Cet élan donne à tous les
états
psychologiques qu’il fait traverser ou enjamber u
e l’attention risquerait de se traduire par un passage définitif de l’
état
de veille à l’état de rêve, la conscience localis
erait de se traduire par un passage définitif de l’état de veille à l’
état
de rêve, la conscience localise le mal sur quelqu
minimum visible a une étendue. De même, à en croire Spencer, tous nos
états
de conscience seraient « successifs » et la consc
logues ne considèrent, dans la conscience et dans la mémoire, que des
états
déterminés et définis qui apparaissent l’un après
ermes l’un après l’autre, mais encore de ce que M. W. James appelle l’
état
transitif. Le point de vue géométrique et statiqu
les autres sciences : il y faut ajouter le point de vue dynamique. L’
état
de transition est obscur sans doute et difficile
’est aucun terme défini et intellectuel ; mais il est réel. C’est cet
état
de transition que nous exprimons par effort, tend
points de l’espace comme entre les divers points du temps : sans cet
état
intermédiaire, ni attente ni souvenir ne seraient
t empirique, il y a appréhension simultanée par la conscience de deux
états
dont l’un s’affaiblit et l’autre augmente, dont l
ait, nous ne percevons que des durées, si bien qu’il faut une série d’
états
pour composer le présent apparent à la conscience
certaine impression de changement qui ne saurait se confondre avec un
état
de repos et d’inertie, pas plus qu’en voiture nou
ain mode particulier de conscience qui n’est pas lui-même vraiment un
état
, mais un autre processus répétant et réfléchissan
ence. Examinons donc ce qu’il y a de spécifique dans chacun des trois
états
de conscience répondant au présent, au passé, à l
ssession actuelle. Un être vivant ne peut pas ne point distinguer son
état
d’attente et de tension, qui est au fond un état
point distinguer son état d’attente et de tension, qui est au fond un
état
de besoin et de désir, d’avec l’état d’adaptation
t de tension, qui est au fond un état de besoin et de désir, d’avec l’
état
d’adaptation actuelle et réciproque entre le suje
actuelle et réciproque entre le sujet et l’objet. Il en résulte que l’
état
de conscience corrélatif à l’objet présent et l’é
en résulte que l’état de conscience corrélatif à l’objet présent et l’
état
de conscience corrélatif à l’objet futur, offrant
cier pour la réflexion, et que toute conscience qui concevra ces deux
états
les verra en effet différer. L’aperception de cet
commencé pour traverser un intervalle. Avoir faim et manger sont deux
états
qui se rangent d’eux-mêmes en dehors l’un de l’au
u que les psychologues, dans leurs analyses abstraites, disent : Tout
état
de conscience, même l’image du passé ou de l’aven
rouge ; au bout de plusieurs tours il y aura à la fois, dans un même
état
général de conscience, une image faible et indist
t général de conscience, une image faible et indistincte du rouge à l’
état
évanouissant, une image vive et distincte du blan
ne image vive et distincte du blanc, et une image faible du rouge à l’
état
naissant, c’est-à-dire trois degrés et trois espè
ravure descendue à son second degré d’intensité. Combinaison des deux
états
de conscience, en vertu de leur simultanéité dans
re descendue à son troisième degré d’intensité. Combinaison des trois
états
dans l’état général de conscience à ce moment. 4e
à son troisième degré d’intensité. Combinaison des trois états dans l’
état
général de conscience à ce moment. 4e moment. — S
nt au troisième degré, de la gravure au quatrième. Combinaison dans l’
état
général de conscience. Supposons maintenant qu’un
ris paribus, à l’ordre de production. Nous aurons alors une série à l’
état
d’évolution. Maintenant, au lieu de la gravure, s
obscurité. Ce premier moment est ce que Herbart appelle une série à l’
état
d’« involution ». On voit maintenant quelle persp
ivantes. Nous avons donc le sentiment obscur d’une série d’images à l’
état
d’enveloppement qui tend à se développer, et qui
u’il vienne rejoindre la représentation actuelle, qui existe déjà à l’
état
clair et intense. Supposons maintenant que la sen
mêmes des idées détachées, des représentations individualisées et à l’
état
atomique. La force des représentations, nous l’av
elle des tendances sous-jacentes, qui elles-mêmes sont fonctions de l’
état
général au moment donné. Mais, dans l’ordre psych
ive et émotionnelle. La ligne pure du temps, où il n’y aurait que des
états
internes successifs, passant un par un comme par
ique de cette durée pure, où il veut voir une hétérogénéité absolue d’
états
purement qualitatifs, sans intensité, sans rappor
— Mais, dira-t-on, lorsqu’on fait du temps un milieu homogène où les
états
de conscience paraissent se dérouler, « on se le
e absorption complète dans le présent et nous laisser le souvenir des
états
antérieurs, M. Bergson suppose qu’il peut y avoir
ilieu sonore ». Ce qui est vrai, c’est qu’il y a continuité entre les
états
qui se succèdent immédiatement dans le temps : ma
n paralogisme d’en conclure qu’il n’y ait aucune séparation entre les
états
de conscience, aucune numération possible de ces
tion entre les états de conscience, aucune numération possible de ces
états
« à moins qu’on ne les projette dans l’espace » ;
u’on ne les projette dans l’espace » ; s’il y a continuité entre deux
états
en succession immédiate, il y a séparation entre
n tiers de seconde, l’image mnémonique de la première impression, à l’
état
évanouissant, enveloppe la seconde impression ; e
ure ; ou il n’y a dans l’expérience, comme vous le prétendez, que des
états
présents impossibles à se représenter en successi
orme a priori demeurera plus impuissante que jamais à me dire si deux
états
de conscience sont simultanés ou successifs, et,
t, la réflexion même que nous faisons, en tendant nos muscles, est un
état
de conscience prolongé, et aussi un état musculai
tendant nos muscles, est un état de conscience prolongé, et aussi un
état
musculaire prolongé, qui continue à nous donner l
lumière. Sans la conscience immédiate de la co-existence de plusieurs
états
, la vie mentale serait une succession de sensatio
nexions cérébrales, le tout sans la représentation de succession… Cet
état
, quelque hypothétique qu’il soit, doit ressembler
de passé et de présent. Nous pouvons nous en faire une idée, même à l’
état
sain : il y a des cas d’absorption profonde dans
disparaît de la conscience. Nous ne sentons plus la succession dc nos
états
; nous sommes en chaque instant tout entiers à ce
sommes en chaque instant tout entiers à cet instant même, réduits à l’
état
d’esprits momentanés, sans comparaison, sans souv
ns quelconques, il faut avoir cette intuition pure du temps, même à l’
état
obscur, c’est transporter notre science actuelle
n’avons d’autre intuition du temps que notre expérience actuelle de l’
état
présent avec tendance actuelle à passer à un autr
actuelle de l’état présent avec tendance actuelle à passer à un autre
état
. Le temps est un objet partiellement de conscienc
ations prétendue pure n’est elle-même qu’une image des sensations à l’
état
vague et confus. Kant prend le dernier fantôme de
l appelle « le sens interne », c’est-à-dire de « l’intuition de notre
état
intérieur ». Il eût dû en conclure que le temps n
Kant, soutenir que nous ne pouvons-nous représenter une sensation ou
état
quelconque de conscience sans une certaine intens
chi. Nos sensations, comme telles, sont irréductibles ; dans tous les
états
de conscience il y a un caractère d’intensité qui
tre subitement soustrait à la cause excitante, il tend à regagner son
état
normal par une marche analogue à celle d’un resso
llule modifiée par une première sensation ; lorsqu’elle reviendra à l’
état
de repos, elle ne sera pas absolument dans le mêm
reviendra à l’état de repos, elle ne sera pas absolument dans le même
état
qu’elle était primitivement ; il restera quelque
nerveuse, ce que Leibniz disait de la monade, c’est que chacun de ses
états
représente tous les états antérieurs et en est co
isait de la monade, c’est que chacun de ses états représente tous les
états
antérieurs et en est comme le résumé. Mais il s’a
t d’expliquer la mémoire ; allons plus loin. Étant donnée une série d’
états
ou de modifications, chacune contenant quelque ch
n ordre dans ce retour. Mais quel sera cet ordre ? Par quelle série d’
états
intermédiaires les centres nerveux élémentaires r
ernativement opposés. De même que dans les expériences de Plateau les
états
successifs d’un organe sensitif tendent au repos
dation. Rien ne ressemble là à un ressort tendu qui, pour revenir à l’
état
d’équilibre, parcourt un va-et-vient de mouvement
os, ce passage ne puisse se faire qu’en parcourant toute la série des
états
antérieurs. Par exemple, un éclair ou un coup de
térieurs. Il semble même qu’il faut que l’organe soit déjà arrivé à l’
état
d’équilibre, pour devenir apte à repasser par la
mémoire ou dans l’habitude si étroitement liées, il y a une liaison d’
états
tels que, le premier étant donné, les autres suiv
c une facilité étonnante ce qu’il est incapable de comprendre. Dans l’
état
de folie et même de démence, la mémoire automatiq
ue la pensée se produit dans l’esprit. Nous savons encore moins à que
état
particulier du cerveau correspond chaque état de
vons encore moins à que état particulier du cerveau correspond chaque
état
de l’esprit. Quelle différence y a-t-il physiolog
ue la nature ne se trompe pas quand on l’abandonne à elle-même. « A l’
état
normal, dit-il, les sentiments vont toujours à le
ents vont toujours à leur vrai but ; les erreurs ne viennent que de l’
état
maladif surajouté à la nature par la civilisation
e ce qu’on raisonne trop sur des organismes déjà développés, sortes d’
états
centralisés et complexes. Ce qu’il faudrait savoi
qui consiste dans leur réduction en combinaisons plus simples. Dans l’
état
de repos, ces deux travaux moléculaires, accompag
rès équilibre. En ce cas, il n’y a rien dans la conscience même qu’un
état
d’équilibre et de calme vital, auquel est attaché
té de nos sentiments jusqu’à en faire de simples transitions entre un
état
et un autre, et il en conclut qu’ils ne sont pas
ir et la douleur, par leur nature même, sont des changements, non des
états
; et là encore on est dupe des apparences. Ce qui
que le bien-être soit essentiellement lie au changement plutôt qu’à l’
état
même, qu’à l’existence continue, ou mieux à l’act
le-même et dans tous les cas un changement, parce qu’elle implique un
état
auquel vient s’opposer une résistance extérieure.
stabilité n’est que relative ; il n’y a point, en dernière analyse, d’
état
purement statique ; il y a toujours action dynami
tinct des plaisirs tranchés et émotionnels, faut-il admettre aussi un
état
d’indifférence ? C’est là un problème intimement
de la forme agréable à la forme pénible, on suppose théoriquement un
état
intermédiaire d’indifférence. D’ordinaire, on app
intermédiaire d’indifférence. D’ordinaire, on appelle indifférence un
état
de bien-être ou de malaise peu notable. Toute sen
ensibilité même, et il n’est pas impossible de comprendre comment cet
état
s’est développé par une évolution naturelle. À l’
boutissant à la peine par une série aboutissant au plaisir ; c’est un
état
dérivé, une composition de mouvements extérieurs
nce, de contact non douloureux, non agréable en apparence. Dans notre
état
actuel, tout notre corps jouit ou souffre à la fo
sultat final sera à peu près l’indifférence. Toutefois, même dans cet
état
, le tissu nerveux conserve et manifeste toujours
ide entre des limites très rapprochées, le résultat du conflit est un
état
d’agitation ou, plus simplement, d’excitation, qu
n son rapport avec le développement général de la vitalité. C’est cet
état
d’excitation, état réellement dérivé et secondair
le développement général de la vitalité. C’est cet état d’excitation,
état
réellement dérivé et secondaire, que Bain et pres
resque tous les psychologues anglais (même Spencer), ont pris pour un
état
primitif. Bain33 soutient que nous pouvons avoir
u contraire le plaisir et la peine qui, en se combinant, produisent l’
état
d’excitation ; et quand l’excitation est vive, qu
un effet d’accommodation organique, s’assourdir et se rapprocher d’un
état
de simple malaise. Les effets de la répétition, d
faim. Les progrès dans l’organisation ont plutôt leur source dans un
état
de prospérité et de surcroît, dans un état où il
plutôt leur source dans un état de prospérité et de surcroît, dans un
état
où il y a abondance de nourriture, non pas seulem
». Ce sont de « faibles obstacles à la force vitale qui constituent l’
état
de santé » que nous regardons à tort comme un éta
qui constituent l’état de santé » que nous regardons à tort comme un
état
de bien-être continuel. Ce bien-être est fait d’u
qui peut causer le plaisir ? Ou c’est la perspective d’entrer dans un
état
futur, ou c’est la simple conscience de quitter l
entrer dans un état futur, ou c’est la simple conscience de quitter l’
état
présent. Or, ce n’est pas la perspective d’entrer
a perspective d’entrer dans l’avenir, car nous sommes incertains de l’
état
dans lequel nous entrerons ; tout ce que nous sav
ous entrerons ; tout ce que nous savons, c’est qu’il sera autre que l’
état
présent. Pourquoi voulons-nous sortir de cet état
il sera autre que l’état présent. Pourquoi voulons-nous sortir de cet
état
présent, sinon parce qu’il enveloppe de la peine
eloppe de la peine ? C’est donc simplement la conscience de quitter l’
état
présent qui cause le plaisir… La jouissance n’est
ir vivre, jouir, c’est se sentir continuellement forcé de sortir de l’
état
présent, qui doit être par conséquent une douleur
’est que, dans cette région peu spécialisée, les écarts à partir de l’
état
neutre dans la direction du plaisir sont trop lég
ec cette activité supérieure que coïncide le plaisir. Au contraire, l’
état
passif de la sensibilité interne la rend plus pro
chie des plaisirs, n’y a-t-il pas un contraste bien suffisant entre l’
état
neutre et l’état agréable qui le suit, entre l’éq
, n’y a-t-il pas un contraste bien suffisant entre l’état neutre et l’
état
agréable qui le suit, entre l’équilibre antérieur
Philèbe ? — S’il en était de la sorte, l’équilibre même produirait un
état
neutre de la sensibilité et de la conscience, une
e celui de la nourriture ou de l’exercice, c’est que, par rapport à l’
état
précédent, il y a un surplus : de là un mouvement
s la jouissance sensuelle, car il y aurait simple neutralisation de l’
état
antérieur par l’état postérieur ; la jouissance e
elle, car il y aurait simple neutralisation de l’état antérieur par l’
état
postérieur ; la jouissance est constituée par la
un excédent, qui produit un progrès et non un repos de l’activité. L’
état
pénible de la faim, pris par Rolph pour type, est
taphysiques ou religieuses. Le plaisir, pour Stephen Leslie, étant un
état
d’équilibre, est par cela même « un état de satis
our Stephen Leslie, étant un état d’équilibre, est par cela même « un
état
de satisfaction dans lequel il y a une tendance à
tendance à persister ». — « Le plaisir, dit à son tour Rolph, est un
état
que nous cherchons à prolonger ; il ne peut donc
à prolonger ; il ne peut donc jamais être la cause d’un changement d’
état
. » Objecte-t-on à Rolph que l’homme, par exemple
toute activité était uniquement appliquée au changement vers un autre
état
: tel est l’effort, le besoin, le désir ; telles
oute activité consiste ainsi exclusivement à se mouvoir vers un autre
état
, comme le mobile matériel se meut vers un autre p
’un phénomène a un autre : ils correspondent au changement et non à l’
état
. » 33. Mental and moral Science, p. 217. 34.
en établissent le mieux l’existence, c’est la tonicité des muscles, l’
état
de fermeture permanente des muscles sphincters, l
quatre livres que nous tenons dans la main, on en ajoute un autre, l’
état
de conscience change : ce changement d’état, c’es
on en ajoute un autre, l’état de conscience change : ce changement d’
état
, c’est la discrimination (faculté de discerner),
souvent. M. Bain en distingue sept espèces : Les sensations dues à l’
état
des muscles, la douleur ressentie lorsqu’on les c
aculté de sentir, il a aussi des sensations organiques résultant de l’
état
même de son tissu ; les névralgies, l’épuisement
malaise produit par une atmosphère confinée influe beaucoup sur notre
état
. L’état de conscience qui résulte d’une circulati
produit par une atmosphère confinée influe beaucoup sur notre état. L’
état
de conscience qui résulte d’une circulation saine
limentaire. Nous lui devons les sentiments agréables provenant du bon
état
des organes digestifs, l’influence maligne exercé
t des organes digestifs, l’influence maligne exercée par leur mauvais
état
, les sensations de nausée et de dégoût, la mélanc
nce sur l’activité des fonctions organiques, — enfin les sensations d’
état
électrique, soit qu’elles résultent de l’emploi d
emploi des machines, soit qu’elles aient une cause naturelle, comme l’
état
de malaise qui précède un orage. Ce qui précède p
sentiments qu’elles produisent sont des sentiments de mouvement ou d’
état
des muscles. Ce que nous avons à chercher mainten
, d’un côté d’une boite à l’autre, ici il y a une résistance, et deux
états
distincts, qui constituent une marque dans la con
chologie) se rencontre ici avec M. Bain qui le cite : « La chaîne des
états
de conscience de A à Z produite par le mouvement
être parcourue de Z à A avec une égale facilité. Contrairement à ces
états
de conscience constituant notre perception de séq
faits et nombre d’autres peuvent se réduire au principe suivant : Les
états
de plaisirs sont unis avec un accroissement, les
suivant : Les états de plaisirs sont unis avec un accroissement, les
états
de peine à une diminution de toutes les fonctions
out, et que les centres nerveux ne sont pas également chargés ; que l’
état
du fœtus ne ressemble pas à celui de l’âne de Bur
œtus ne ressemble pas à celui de l’âne de Buridan ; mais qu’il y a un
état
de vigueur nutritive ou constitutionnelle qui dét
iz et Laplace, que, si je pouvais déployer tout ce qui est en moi à l’
état
d’enveloppement et de confusion, et si certains e
elbœuf, qu’un organe adventice et momentané. Si le milieu reprend son
état
primitif, l’organe tendra à y revenir, lui aussi
ve. La fusion en un tout d’une multitude de plaisirs ou de peines à l’
état
naissant a fini par paraître étrangère au plaisir
llicite la volonté, c’est un ébranlement qui se prépare à passer de l’
état
moléculaire à l’état massif. Si nous avons un sen
’est un ébranlement qui se prépare à passer de l’état moléculaire à l’
état
massif. Si nous avons un sens pour la chaleur, un
un fil de télégraphe, vous ne sentirez pas si ses particules sont à l’
état
de repos ou de mouvement électrique. Les darwinis
antage ; nous sentirions autour de nous les moindres changements de l’
état
électrique, les plus faibles courants positifs ou
ments pour expliquer les faits physiologiques et chimiques encore à l’
état
d’énigmes. » Nos sens n’ont donc eu nullement po
ion élémentaire, est en réalité une modification partielle de quelque
état
général de conscience préexistant, état général q
fication partielle de quelque état général de conscience préexistant,
état
général qui, grâce à cette différenciation, devie
appétition qui réagit sur le milieu. Nous nommons donc sensation tout
état
complexe dans lequel domine l’élément de réceptiv
nterne, et ce degré est celui de la différence que j’aperçois entre l’
état
antérieur et l’état présent. La force effective a
est celui de la différence que j’aperçois entre l’état antérieur et l’
état
présent. La force effective attribuée à l’objet e
te réaction, comme inerte et morte, fantôme flottant dans le vide ; l’
état
le plus passif du sentir est toujours accompagné
même un caractère qualitatif. On a parfois essayé de réduire tous les
états
qualitatifs de la conscience au plaisir et à la p
us ici opposer les apparences à une réalité sous-jacente, puisque les
états
de conscience, comme tels, sont ce qu’ils paraiss
es choses. A vrai dire, puisqu’on invoque la conscience, où existe un
état
de conscience simple pour la conscience même ? Où
pport du temps, nous ne saurions saisir en nous l’instantané : chaque
état
, même le plus indivisible, comme la vision d’une
d’ouvrir les yeux pour embrasser une infinité de points lumineux ; l’
état
de conscience enveloppé dans la sensation de la l
e qui fait qu’à notre avis il y a de l’étendue en germe dans tous nos
états
de conscience, comme il y a de la durée. Chaque é
e dans tous nos états de conscience, comme il y a de la durée. Chaque
état
de conscience est pour nous comme un centre de sp
rection, difficile peut-être à distinguer, mais pourtant réelle. Tout
état
de conscience est plus ou moins localisable ; cha
tain ordre simultané. Nous pouvons conclure de ce qui précède que les
états
de conscience, principalement les sensations, son
possibilité d’une fusion, d’une combinaison, d’une synthèse entre des
états
de conscience, sinon entre des étais d’inconscien
stes qui veulent tout expliquer (ou plutôt ne rien expliquer) par des
états
simples de la conscience, et des matérialistes qu
la conscience : 1° elle est toujours une modification partielle d’un
état
général de conscience ; et, 2° quand une sensatio
et absorbée ; il reste sous la sensation nouvelle, quelque chose de l’
état
antérieur. Il y a donc toujours relation de diffé
itables ? En fait et objectivement, toute douleur, toute pensée, tout
état
de conscience suppose un mouvement. Quelque unifo
at de conscience suppose un mouvement. Quelque uniforme que semble un
état
de conscience fixe, il est encore une série d’éta
orme que semble un état de conscience fixe, il est encore une série d’
états
changeants, un rythme de mouvements, les uns favo
t le changement ne sont appréciables qu’entre des termes qui sont des
états
de conscience plus ou moins momentanés. Objective
conscience que du changement ou mouvement, de la relation entre deux
états
différents, et les deux états eux-mêmes, ou au mo
ou mouvement, de la relation entre deux états différents, et les deux
états
eux-mêmes, ou au moins le premier, sont-ils, comm
ncte et différenciée avec la conscience indistincte et uniforme19. Un
état
toujours le même, comme une souffrance continuell
; ou bien il y aura usure des nerfs, accommodation finale au milieu,
état
final d’équilibre, et alors la sensation disparaî
ons mathématiques n’expriment que les conditions de production. Si l’
état
organique précédent influe sur le suivant, c’est
érence ne constitue plus elle-même quelque chose de représentable, un
état
de conscience sui generis. Tout en admettant les
nité de composition de la pensée : la sensation est donc un composé d’
états
inconscients réunis par une synthèse inconsciente
nthèse inconsciente. — Mais, répondrons-nous, en admettant de pareils
états
, comment comprendre que la fusion de termes incon
ppe ? N’est-il pas plus naturel de dire que je saisis la différence d’
état
produite par la stimulation nouvelle (comme une é
par la stimulation nouvelle (comme une étincelle électrique) dans mon
état
précédent, dont j’avais une conscience spontanée
, et c’est par un paralogisme que l’on conclut de la spécificité d’un
état
de conscience à sa simplicité ; encore une fois,
adie dans les divers ordres de phénomènes sociaux, la science sera en
état
d’éclairer la pratique tout en restant fidèle à s
entre directement en contact avec le particulier par la sensation. L’
état
de santé, tel qu’elle le peut définir, ne saurait
orbide est incontestable. Inversement, la douleur accompagne bien des
états
, comme la faim, la fatigue, la parturition qui so
oin à revenir sur ce point — il n’est pas du tout démontré que chaque
état
de l’organisme soit en correspondance avec quelqu
ré que chaque état de l’organisme soit en correspondance avec quelque
état
externe. De plus, et quand bien même ce critère s
e plus, et quand bien même ce critère serait vraiment distinctif de l’
état
de santé, il aurait lui-même besoin d’un autre cr
t l’un et l’autre affectent nos chances de survie ? La santé serait l’
état
d’un organisme où ces chances sont à leur maximum
de la femme à la maladie. Comment, cependant, qualifier de maladif un
état
dont l’absence ou la disparition prématurée const
étail, pour ainsi dire, avait un rôle utile à jouer ; comme si chaque
état
interne répondait exactement à quelque condition
nt de vue. La maladie ne nous laisse pas toujours désemparés, dans un
état
de désadaptation irrémédiable ; elle nous contrai
la preuve d’une parfaite adaptation, ni, par suite, l’indice sûr de l’
état
de santé si l’on s’en rapporte à la définition pr
’est possible que si l’on a déterminé au préalable en quoi consiste l’
état
normal et, par conséquent, si l’on sait à quel si
t établie. Au lieu de prétendre déterminer d’emblée les rapports de l’
état
normal et de son contraire avec les forces vitale
ent. Puisque le point de repère par rapport auquel on peut juger de l’
état
de santé ou de maladie varie avec les espèces, il
d’anormal. Il est vrai que, couramment, on entend aussi par santé un
état
généralement préférable à la maladie. Mais cette
rande variété de circonstances si elles ne mettaient les individus en
état
de mieux résister aux causes de destruction ? Au
ourquoi nous le devons. Les propositions scientifiques, relatives à l’
état
normal, seront plus immédiatement applicables aux
pement de l’animal, et même aux périodes de crise, en quoi consiste l’
état
normal. Il en est encore ainsi en sociologie pour
le second, de lui refuser ce caractère. Par exemple, pour savoir si l’
état
économique actuel des peuples européens, avec l’a
us en s’effaçant, on devra conclure qu’elle constitue présentement un
état
morbide, quelque universelle qu’elle soit. C’est
ce qui est utile soit normal. Nous pouvons bien être certains que les
états
qui se sont généralisés dans l’espèce sont plus u
jours et uniformément respecté. Mais on ne fait pas attention que ces
états
forts de la conscience commune ne peuvent être ai
de la conscience commune ne peuvent être ainsi renforcés sans que les
états
plus faibles, dont la violation ne donnait précéd
taines d’entre elles, de simples fautes morales qu’elles étaient, à l’
état
de crimes. Par exemple, les contrats indélicats o
Non seulement, là où il existe, les sentiments collectifs sont dans l’
état
de malléabilité nécessaire pour prendre une forme
n capitaliste, malgré sa généralité, qui constitue une déviation de l’
état
normal, produite par la violence et l’artifice. A
e la vie, soit individuelle soit sociale, est, en somme, de définir l’
état
normal, de l’expliquer et de le distinguer de son
nce, mais de travailler avec une régulière persévérance à maintenir l’
état
normal, à le rétablir s’il est troublé, à en retr
ent : 1° qu’elle est toute théorique, car, en fait, le type normal, l’
état
de santé est déjà assez difficile à réaliser et a
issement de certaines formes de la criminalité fût normal, car chaque
état
de civilisation a sa criminalité propre. Mais on
forme vive ; d’autre part, la parole intérieure calme paraît être un
état
limite ; entre elle et le silence intérieur il n’
te calme ; elle ne peut s’élever jusqu’à l’inspiration ; si, dans cet
état
, il se souvient de la Muse et de leurs amours d’a
prime ce qu’on peut nommer d’un seul mot la réflexion, c’est-à-dire l’
état
psychique où l’internité de nos phénomènes est ap
eulement par leurs caractères propres, intrinsèques, mais aussi par l’
état
psychique qu’elles accompagnent et qu’elles expri
efuse à la confirmer par les moyens qui lui sont propres. Même dans l’
état
hypnagogique, quand l’activité intellectuelle suc
nthousiasme, de moi qui écris ces pages, de vous qui me lisez, est un
état
fixe, un état limite233. Et pourtant l’habitude a
e moi qui écris ces pages, de vous qui me lisez, est un état fixe, un
état
limite233. Et pourtant l’habitude a pour effet de
la véritable parole intérieure ; celle-ci seule, à vrai dire, est un
état
; la parole imaginaire n’est qu’une transition. A
s sensations : imagination proprement dite ou sensible ; — des autres
états
de conscience : imagination psychologique. Repr
innovation : — des sensations : mémoire imaginative ; — des autres
états
de conscience : mémoire proprement dite. Mieux
e se suffit pas à elle-même ; elle suppose tout au moins des atomes d’
états
de conscience qui ne sont pas nouveaux et qui se
nous portons à tort, trompés par les caractères anormaux de certains
états
de conscience purement internes237. Il faudrait a
ée la plus humble et de la réflexion scientifique la plus élevée ; un
état
morbide servirait à définir le fonctionnement sai
VI]. B. — Quelle que soit leur nature spécifique, les images sont des
états
forts, semi-forts, faibles ou très faibles ; cett
ce qu’elle porte sur un élément quantitatif et, partant, continu. Les
états
forts, faisant d’ordinaire illusion, comprennent
rt, aliénées et externées ; la parole intérieure vive fait partie des
états
semi-forts, la parole intérieure proprement dite
partie des états semi-forts, la parole intérieure proprement dite des
états
faibles. Les états très faibles ne comprennent ri
mi-forts, la parole intérieure proprement dite des états faibles. Les
états
très faibles ne comprennent rien de la parole int
de reconnaissance, et qu’en général les caractères empiriques de nos
états
conditionnent ces deux jugements, sinon comme con
le-même par l’attention, puissance qui tantôt vivifie et renforce les
états
nouveaux en prolongeant leur durée et en augmenta
geant leur durée et en augmentant leur intensité, tantôt restaure les
états
passés en leur conférant à chaque reproduction un
ude négative en habitude positive, maintient la parole intérieure à l’
état
de perpétuelle et consciente actualité [§ 2]. L’a
tivité novatrice de la pensée, voilà le principe qui la maintient à l’
état
d’habitude générale. En tant qu’habitude positive
e les mots pouvaient posséder, lors de leur première apparition comme
états
forts, par suite d’associations avec des visa ou
-dire au monde extérieur, au monde étendu, tous les sons qui sont des
états
forts. La seconde, spéciale à l’homme, a deux sta
iale à l’homme, a deux stades : elle consiste d’abord à faire du son,
état
fort, l’instrument de la vie psychique collective
uccession des sons intérieurs. En s’élevant à cette fonction, le son,
état
faible, est dégagé peu à peu de toute association
’extériorité, il reprend, avec l’apparence d’une pure succession, son
état
primitif, que la première opération lui avait fai
vitalité, le caractère impérieux que prend en nous cette habitude ; l’
état
fort ne rend pas raison de l’état faible, car l’e
ue prend en nous cette habitude ; l’état fort ne rend pas raison de l’
état
faible, car l’effet dépasse la cause [ch. I, § 1]
dans toute leur vie politique les nations passent par trois sortes d’
états
civils (aristocratie, démocratie, monarchie), don
doute sur cette succession naturelle, nous examinerons comment chaque
état
se combine avec le gouvernement de l’état précéde
examinerons comment chaque état se combine avec le gouvernement de l’
état
précédent ; mélange fondé sur l’axiome : lorsque
autorisation du sénat, les républiques devinrent démocratiques. Aucun
état
n’aurait pu subsister avec deux pouvoirs législat
er avec deux pouvoirs législatifs souverains, sans se diviser en deux
états
. Dans cette révolution, l’autorité de domaine dev
ait à son sénat, comme un roi dans sa minorité à un tuteur. Ainsi les
états
populaires furent gouvernés par un corps aristocr
aintenant nous lui demandons comment la monarchie put sortir d’un tel
état
de famille. Deux moyens se présentent seuls, la f
La richesse ? on ne savait ce que c’était que richesses, dans un tel
état
de simplicité. — La difficulté devient plus grand
les monarchies domestiques dont nous avons prouvé l’existence dans l’
état
de famille, et conviennent que les familles se co
Dalmatie, et Nuremberg en Allemagne. Les autres républiques sont des
états
populaires avec un gouvernement aristocratique. L
t pas les faits répondre à ses principes, dit d’abord que Rome fut un
état
populaire gouverné par une aristocratie ; plus lo
, c’est donc de chercher « comment, en dehors de toute conscience, un
état
nouveau s’implante dans l’organisme », se conserv
age actuellement présente à l’esprit et la reconnaître identique à un
état
de conscience passé. Pour d’autres philosophes en
t d’une base mis en présence : les idées ou images sont pour nous des
états
de conscience qui s’accompagnent de sentiments et
formes déterminées, des limites et des contours précis : ce sont des
états
continus et reliés à d’autres états par des trans
des contours précis : ce sont des états continus et reliés à d’autres
états
par des transitions souvent insensibles. Ainsi en
vent insensibles. Ainsi entendues, les idées-forces, c’est-à-dire les
états
de conscience corrélatifs aux vibrations du cerve
plaisirs et les peines, dans les émotions, dans les pensées, dans les
états
de conscience de toute sorte, dont chacun, étant
, dont toute l’existence à nous connue consiste précisément à être un
état
de conscience, peut-elle être conçue comme incons
dans la perception et le souvenir, et que le souvenir n’est point un
état
tout intellectuel. C’est, en effet, parce que les
uleur rouge, il faut éprouver, à un certain degré, quelque chose de l’
état
cérébral et mental que la couleur rouge produit.
accompagnée de mouvements cérébraux et de mouvements musculaires à l’
état
naissant, le pouvoir de conserver les images doit
tre emmagasinées sur une feuille de papier et de persister ainsi, à l’
état
de vibrations silencieuses, pendant un temps plus
r. Une telle conception de la mémoire, en effet, prend le cerveau à l’
état
de repos ; on y considère les images comme fixées
hysique de la mémoire tout ce qui est capable de conserver un certain
état
, une même forme, ou de répéter un même mouvement.
s, car l’œil vibrera de la même manière et se retrouvera dans le même
état
sous l’influence des mêmes rayons. Bien plus, cha
au invoquer des lois « biologiques » pour se dispenser d’introduire l’
état
« psychique » et pour le réduire à une sorte de «
l’état « psychique » et pour le réduire à une sorte de « luxe », cet
état
est dès le début nécessaire ; il est, avec le mou
e. Pour nous, l’idée est l’effet conscient, l’expression d’un certain
état
total de l’esprit, en relation avec telle ou tell
sister au sein de la conscience des actions et passions latentes, des
états
confus de plaisir ou de peine, des appétitions pl
t ensemble se trouve réaliser actuellement un ensemble analogue à tel
état
passé de l’esprit et à telle aperception passée,
. L’idée nous semble précisément le compte rendu qu’on se fait de tel
état
mental en rapport avec tel objet : pour être une
icielle des signes ou symboles ; les émotions, au contraire, sont des
états
généraux et profonds : elles sont donc autrement
ture intellectuelle. Les émotions sont le retentissement affectif des
états
de conscience ; il faut que ces états se renouvel
le retentissement affectif des états de conscience ; il faut que ces
états
se renouvellent pour que les émotions reparaissen
et encore faut-il qu’ils se renouvellent avec les mêmes rapports. Les
états
de conscience primitifs sont donc ou des actes ou
ssible et qui prétendent qu’on reproduit seulement les perceptions et
états
intellectuels concomitants, ainsi que les mots. C
quer ; puis j’attends. Ce qui se renouvelle d’abord, c’est un certain
état
vague et général de la conscience qui est commun
c’est alors seulement que je puis arriver à produire incomplètement l’
état
agréable ou pénible. Nous nous suggérons à nous-m
ntraste est nécessairement beaucoup moins accusé pour les émotions et
états
affectifs, comme tels, puisqu’ils sont toujours d
s idées-forces, c’est-à-dire capables de modifier 1° le mouvement des
états
de conscience, 2° le mouvement organique, et de p
les sont ce qu’il y a en nous de plus profond et de plus intime ; les
états
affectifs ont beau être vagues et indescriptibles
endrait religieuse et poétique ? Le mot nous manque pour exprimer cet
état
intellectuel, où tous les éléments de la nature h
des parties ; de même l’esprit humain, dans sa marche, traverse trois
états
qu’on peut désigner sous les trois noms de syncré
iquées. L’homme primitif ne divise pas ; il voit les choses dans leur
état
naturel, c’est-à-dire organique et vivant 150. Po
e incomparable majesté. Le livre sacré est l’expression de ce premier
état
de l’esprit humain. Prenez les livres sacrés des
y règnent, sans être jamais troublées. La lutte est le caractère de l’
état
d’analyse. Comment, dans ces grandes œuvres primi
veloppement primitif, il semble qu’ils devraient disparaître avec cet
état
. Cela serait si l’humanité marchait avec un compl
der en arrière, poursuivre le rude sentier qui mènera sans doute à un
état
mille fois supérieur. L’état analytique que nous
rude sentier qui mènera sans doute à un état mille fois supérieur. L’
état
analytique que nous traversons fût-il absolument
L’état analytique que nous traversons fût-il absolument inférieur à l’
état
primitif (et il ne l’est qu’à quelques égards), l
isme, parce qu’elle est un intermédiaire nécessaire pour arriver à un
état
supérieur. Le véritable progrès semble parfois un
les esprits différant à peine, l’harmonie était facile. Mais, dans l’
état
d’individualisme, la liberté devient ombrageuse ;
négation de la loi unique et absolue. Ceux qui rêvent la paix en cet
état
rêvent la mort. La révolution y est nécessaire et
oi qu’on fasse, elle va son chemin. La paix n’est pas le partage de l’
état
d’analyse, et l’état d’analyse est nécessaire pou
va son chemin. La paix n’est pas le partage de l’état d’analyse, et l’
état
d’analyse est nécessaire pour le progrès de l’esp
hilosophiques ; toute grande fondation dogmatique y est impossible. L’
état
primitif était l’âge de la solidarité. Le crime m
re humain, qui rappelleront les merveilles des premiers jours. Un tel
état
semblera un retour à l’âge primitif : mais entre
vec netteté, et cela, il faut l’avouer, aux dépens de l’unité, dont l’
état
primitif offrait au moins quelque apparence. Alor
raître un jour devant une investigation plus profonde de la nature. L’
état
actuel est critiquable et incomplet. La belle sci
ivés de la douceur des résultats généraux, afin de mettre l’avenir en
état
de les tirer avec certitude, bien différents de c
ue. 154. . Le divin Sphérus d’Empédocle, où tout existe d’abord à l’
état
syncrétique sous l’empire de la [en grec], avant
, chaque branche de nos connaissances, passe successivement par trois
états
théoriques différents : l’état théologique, ou fi
ances, passe successivement par trois états théoriques différents : l’
état
théologique, ou fictif ; l’état métaphysique, ou
trois états théoriques différents : l’état théologique, ou fictif ; l’
état
métaphysique, ou abstrait ; l’état scientifique,
l’état théologique, ou fictif ; l’état métaphysique, ou abstrait ; l’
état
scientifique, ou positif. En d’autres termes, l’e
t de départ nécessaire, de l’intelligence humaine ; la troisième, son
état
fixe et définitif ; la seconde est uniquement des
la seconde est uniquement destinée à servir de transition. (3) Dans l’
état
théologique, l’esprit humain, dirigeant essentiel
ire explique toutes les anomalies apparentes de l’univers. (4) Dans l’
état
métaphysique, qui n’est au fond qu’une simple mod
ors à assigner pour chacun l’entité correspondante. (5) Enfin, dans l’
état
positif, l’esprit humain reconnaissant l’impossib
iences. Il n’en est pas une seule, en effet, parvenue aujourd’hui à l’
état
positif, que chacun ne puisse aisément se représe
servent encore aujourd’hui quelques traces très sensibles de ces deux
états
primitifs. (3) Cette révolution générale de l’esp
est évidemment incontestable, si on l’applique comme il convient à l’
état
viril de notre intelligence. Mais, en se reportan
issances, il n’en est pas moins certain que l’esprit humain, dans son
état
primitif, ne pouvait ni ne devait penser ainsi. C
ent celles que notre intelligence se propose par-dessus tout dans cet
état
primitif, tous les problèmes vraiment solubles ét
e de considérations, que, si la philosophie positive est le véritable
état
définitif de l’intelligence humaine, celui vers l
nt indiquées ci-dessus, ni, par conséquent, arriver simultanément à l’
état
positif. Il existe, sous ce rapport, un ordre inv
devenues homogènes, la philosophie sera définitivement constituée à l’
état
positif ; sans jamais pouvoir changer de caractèr
de résumer les diverses connaissances acquises, parvenues alors à un
état
fixe et homogène, pour les coordonner en les prés
nt de vue, propre à achever d’en éclaircir la notion générale. Dans l’
état
primitif de nos connaissances il n’existe aucune
être pas frappé des inconvénients capitaux qu’elle engendre, dans son
état
actuel, par l’excessive particularité des idées q
uniquement, en considérant les diverses sciences positives dans leur
état
actuel, à déterminer exactement l’esprit de chacu
les passions sera-t-il toujours de les observer en dehors ; car tout
état
de passion très prononcé, c’est-à-dire précisémen
le plus essentiel d’examiner, est nécessairement incompatible avec l’
état
d’observation. Mais, quant à observer de la même
n autre côté, après avoir, enfin, à force de précautions, atteint cet
état
parfait de sommeil intellectuel, vous devez vous
ible ces utiles entreprises, on ne doit pas se dissimuler que, dans l’
état
présent de nos idées, elles ne sont nullement sus
écise, qui consiste à déterminer si l’azote doit être regardé, dans l’
état
présent de nos connaissances, comme un corps simp
la seule base solide de la réorganisation sociale qui doit terminer l’
état
de crise dans lequel se trouvent depuis si longte
e former une doctrine sociale commune, on ne peut se dissimuler que l’
état
des nations restera, de toute nécessité, essentie
é à la fois et de caractériser nettement dans son intime profondeur l’
état
présent des sociétés, et d’en déduire par quelle
bien acquittée pour les discréditer entièrement. Mettons-la enfin en
état
de prendre un rôle actif, sans nous inquiéter plu
lle était possible. Dans tous les cas, il me semble évident que, vu l’
état
présent de nos connaissances, nous en sommes enco
contrer en effet aucun motif rationnel d’élire et de réaliser quelque
état
de la substance phénoménale de préférence à un au
e, qui fixe et matérialise, sous le regard de l’intelligence, quelque
état
du mouvement, ce pouvoir se représente en croyanc
e, quelque état du mouvement, ce pouvoir se représente en croyance. L’
état
quelconque du mouvement qu’il immobilise apparaît
il immobilise apparaît sous le regard de la conscience, comme le seul
état
parfait ; il emporte la foi absolue en lui-même e
jet toute la substance de l’être. Il convient de noter que si quelque
état
particulier du réel se constitue par l’interventi
té ou de justice, dont on connaît qu’elle n’exprime autre chose qu’un
état
de sensibilité particulier et propre à un temps d
ceptible une condition est nécessaire : c’est une certaine durée de l’
état
d’équilibre qui s’est établi entre les deux force
nt à se formuler, qui ne parviennent point à ce degré de fixité où un
état
de conscience les enregistre. Mme Bovary, prise c
dominance peut-être d’une telle accélération qu’il faut attribuer ces
états
intermédiaires qu’en tout ordre de phénomènes nou
t dans quelque mesure une part des éléments qui la composent. Quelque
état
de la substance phénoménale pour se réaliser doit
es parties, n’ait supprimé en lui la possibilité de varier. Ainsi, un
état
incessant de guerre et de contrariété conditionne
oxes. Ainsi l’union des sexes n’aurait pas lieu chez l’homme dans cet
état
hypothétique qu’on a appelé l’état de nature. L’h
ù ils sont nés ; il en est d’autres qui ne peuvent se propager dans l’
état
de domesticité. La société est la condition néces
e, Rousseau avait bien compris l’obstacle de l’union des sexes dans l’
état
absolu d’ignorance ; et c’est même une des object
chands avides qui vont tenter la fortune dans mille climats divers. L’
état
social est un état de souffrance. L’homme doit ma
ont tenter la fortune dans mille climats divers. L’état social est un
état
de souffrance. L’homme doit manger un pain trempé
t est un animal dépravé. La véritable dépravation de l’homme, c’est l’
état
sauvage et le dégoût de la société. La solitude n
iété. La solitude ne vaut rien à l’homme, parce qu’elle n’est pas son
état
naturel. Les inconvénients de la société, qui à t
ent plus à l’aise. On ne fait pas attention que la vie sociale est un
état
de souffrance, comme la vie humaine en général. A
e, comme la vie humaine en général. Ainsi je ne prétends pas nier cet
état
de souffrance et de combat qui a enfanté et les d
seau, et auparavant les rêveries des poètes sur l’âge d’or ; mais cet
état
de souffrance tient à notre nature même, qui est
Il ne s’agit plus de discuter les avantages et les inconvénients de l’
état
social, puisque l’homme ne peut exister que là. C
eloppe notre globe. N’oublions jamais que la société n’étant point un
état
de choix, l’homme ne consent point à aliéner une
certaines prérogatives ou de certains biens attachés à la société. L’
état
social, en un mot, ainsi que nous l’avons dit est
ra maudit. Répétons donc encore une fois que l’homme ne choisit pas l’
état
social par préférence, mais que cet état lui est
que l’homme ne choisit pas l’état social par préférence, mais que cet
état
lui est imposé. Disons que l’homme sauvage n’est
n’est point l’homme primitif, mais l’homme dégénéré. L’homme, dans l’
état
sauvage, ne fait que consommer sans produire. La
’homme, et la société ne peut exister sans la parole. IX Dans l’
état
de société, ainsi que nous l’avons remarqué, les
ne veulent rien expressément : mais elles n’en sont pas moins dans un
état
plus ou moins analogue à ce que nous appelons sen
sensations et appétitions plus ou moins rudimentaires, des éléments d’
états
de conscience plus ou moins diffus et nébuleux. L
nts ne tarderont pas à s’expliquer, croyons-nous, par l’association d’
états
de conscience faibles et indistincts avec d’autre
ssociation d’états de conscience faibles et indistincts avec d’autres
états
de conscience plus forts et plus distincts. Et ce
sociées soit dans une représentation commune, soit simplement dans un
état
commun de la conscience générale, soit même dans
de la conscience », comme on le répète sans cesse, mais fondu dans l’
état
général de la conscience, dans l’énergie psychiqu
par la série des petites impressions antécédentes. L’association des
états
de conscience faibles entre eux ou avec des états
. L’association des états de conscience faibles entre eux ou avec des
états
de conscience forts suffit ainsi à expliquer la p
des états de conscience forts suffit ainsi à expliquer la plupart des
états
ou actes prétendus inconscients. Si, dit lui-même
ume dans la position nécessaire pour écrire, cette plume enregistre l’
état
de conscience prédominant du sujet sans qu’il s’e
imer la pensée. Tous ces phénomènes confirment ce principe que chaque
état
psychique a pour corrélatif un état moteur partic
confirment ce principe que chaque état psychique a pour corrélatif un
état
moteur particulier ; « notion fort importante, di
a conscience il faut donc ajouter ses déplacements pour expliquer les
états
d’apparente inconscience. Passons maintenant aux
à son premier stade, soit à un de ses stades ultérieurs. III. Divers
états
et degrés de la représentation contredite. — Cas
lle se transforme en sensation. — Théorie physiologique de ces divers
états
. — Action persistante des centres sensitifs. — Ac
de la mémoire. — Nous sommes tentés de prendre la connaissance de nos
états
passés pour un acte simple et spirituel. VI. Méca
conscience. — Nous sommes tentés de prendre la connaissance de notre
état
actuel pour un acte simple et spirituel. — La rep
reconnue comme telle n’est que le même fait en ses deux moments, à l’
état
d’illusion et à l’état d’illusion réprimée. — Pro
’est que le même fait en ses deux moments, à l’état d’illusion et à l’
état
d’illusion réprimée. — Procédé commun par lequel
laré extérieur, il est déclaré intérieur. Tant que nous demeurons à l’
état
de santé, nous le reconnaissons pour ce qu’il est
jusqu’à l’exagération maladive qui la transforme en sensation. — À l’
état
normal, pendant la veille, nos images demeurent p
sensation, elle a pour condition l’action des centres sensitifs. À l’
état
ordinaire, ce sont des nerfs qui par leur ébranle
duisent cet accident ; le tiraillement des sonnettes, plus faible à l’
état
normal que celui du cordon, est devenu plus fort,
es sonneries continuent à faire tinter la grosse cloche, ce qui est l’
état
de l’halluciné qui voit un personnage absent, si
intervient avec succès. Contre des sensations, c’est-à-dire contre un
état
des centres sensitifs sur lequel elle n’a pas de
V Étudions maintenant l’image contredite, lorsqu’elle reste à l’
état
normal de veille, c’est-à-dire lorsqu’elle n’ébra
ifs et ne s’exagère pas jusqu’à se transformer en sensation. Dans cet
état
, elle constitue d’abord un événement d’importance
u souvenir est telle que parfois elle pâlit et jette des cris. En cet
état
, on s’oublie, on a perdu conscience du présent ;
i, nous ouvre un nouveau monde, celui du temps et de la durée. En cet
état
intermédiaire, partiellement avortée et partielle
le passé et l’avenir. VII Il nous reste à considérer le dernier
état
de l’image, celui dans lequel elle cesse non seul
emier, l’image est un souvenir réduit et appauvri. Chacun sait qu’à l’
état
primitif elle est un souvenir, un souvenir plein
celle de l’homme vraiment halluciné. Je connais parfaitement les deux
états
; il y a un abîme entre eux. Dans l’hallucination
elles et ne nous font pas illusion ; toutes sont comprises entre deux
états
extrêmes, et chacun de ces deux états renferme un
outes sont comprises entre deux états extrêmes, et chacun de ces deux
états
renferme une particularité qui réprime l’illusion
une extase fugitive qu’interrompt au bout d’un instant le retour à l’
état
normal, et qui alors est déclarée illusoire ou in
rée et vague se complète, se circonstancie et se colore ; ce qui, à l’
état
de veille, eût été déclaré simple idée devient ha
inations réprimées, mais de telle façon que, pendant la veille et à l’
état
normal, ces fantômes correspondent ordinairement
illeurs échapper à cette conclusion. Mais si l’on réunissait tous les
états
de conscience, passés, présents et possibles, de
i à tout moment l’esquisse de notre action possible sur les choses, l’
état
cérébral correspond exactement à la perception. I
continue simplement, la perception étant notre action virtuelle et l’
état
cérébral notre action commencée. IV. Mais c
établissons contre la théorie de la conscience-épiphénomène qu’aucun
état
cérébral n’est l’équivalent d’une perception. San
ication expérimentale de notre théorie de la perception pure. Que les
états
cérébraux qui accompagnent la perception n’en soi
se passera dans notre hypothèse comme si la perception résultait de l’
état
cérébral. Dans la perception pure, en effet, l’ob
ont des conséquences opposées. Si, dans le cas d’un objet présent, un
état
de notre corps suffisait déjà à créer la représen
it déjà à créer la représentation de l’objet, à plus forte raison cet
état
suffira-t-il encore dans le cas du même objet abs
d’intensité entre la perception et le souvenir. — Au contraire, si l’
état
cérébral n’engendrait aucunement notre perception
de l’objet conçu. Et l’idée que nous construisons la matière avec nos
états
intérieurs, que la perception n’est qu’une halluc
ncore, que jamais la conscience d’un souvenir ne commence par être un
état
actuel plus faible que nous chercherions à rejete
sentation d’un passé précédemment vécu, pourrions-nous y reléguer les
états
psychologiques les moins intenses, alors qu’il se
es moins intenses, alors qu’il serait si simple de les juxtaposer aux
états
forts comme une expérience présente plus confuse
est dans le passé que nous nous plaçons d’emblée. Nous partons d’un «
état
virtuel », que nous conduisons peu à peu, à trave
une perception actuelle, c’est-à-dire jusqu’au point où il devient un
état
présent et agissant, c’est. à-dire enfin jusqu’à
plan extrême de notre conscience où se dessine notre corps. Dans cet
état
virtuel consiste le souvenir pur. D’où vient qu’o
un autre ? Toujours de ce qu’on oublie la destination pratique de nos
états
psychologiques actuels. On fait de la perception
réalité présente et pressante), souvenir et perception deviennent des
états
de même nature, entre lesquels on ne peut plus tr
il est sensoriel et il est moteur ; — notre présent est avant tout l’
état
de notre corps. Notre passé est au contraire ce q
. On comprend alors pourquoi le souvenir ne pouvait pas résulter d’un
état
cérébral. L’état cérébral continue le souvenir ;
rs pourquoi le souvenir ne pouvait pas résulter d’un état cérébral. L’
état
cérébral continue le souvenir ; il lui donne pris
ir méconnu la distance plus ou moins considérable qui les sépare de l’
état
corporel présent, c’est-à-dire de l’action. Aussi
que la conscience lui attribue. — Distinction entre la sensation et l’
état
du nerf ou des centres nerveux. — Caractères prop
brute. — Enfin, il faut la distinguer, au moins provisoirement, de l’
état
du nerf et des centres nerveux qui, par leur ébra
s nerveux qui, par leur ébranlement, la font naître. À la vérité, cet
état
est sa condition suffisante et nécessaire ; mais
, accompagné d’images associées qui le situent, excité par un certain
état
des nerfs et des centres nerveux, état inconnu et
situent, excité par un certain état des nerfs et des centres nerveux,
état
inconnu et qui d’ordinaire est provoqué en nous p
— On a fait une première famille avec celles qui dénotent les divers
états
du corps sain ou malade, et qui sont moins des él
es : ici l’effort, la fatigue, et diverses douleurs déterminées par l’
état
des muscles, des os et des tendons ; un peu plus
, l’épuisement nerveux et les souffrances nerveuses déterminées par l’
état
propre des nerfs ; ailleurs les angoisses de la s
s ; ailleurs les angoisses de la soif et de la faim déterminées par l’
état
de la circulation et de la nutrition ; là-bas, la
circulation et de la nutrition ; là-bas, la suffocation et un certain
état
tout opposé de bien-être déterminés par l’état de
focation et un certain état tout opposé de bien-être déterminés par l’
état
de la respiration ; ailleurs encore, les sensatio
leurs encore, les sensations de froid et de chaud, déterminées par un
état
général de tous les organes ; ailleurs enfin, d’a
s enfin, d’autres, comme les sensations digestives, déterminées par l’
état
du canal alimentaire. — À côté de cette famille,
es saveurs68 parentes des sensations alimentaires, capables suivant l’
état
de l’estomac de provoquer l’appétit ou le dégoût,
queront la structure des centres nerveux, préciseront le changement d’
état
que l’action du nerf y provoque. — Au mieux, et e
n son aigu, la sensation élémentaire indistincte comprend, outre deux
états
extrêmes indistincts, une infinité d’états interm
incte comprend, outre deux états extrêmes indistincts, une infinité d’
états
intermédiaires indistincts. Nous entrevoyons ici,
moins que cette durée, nous ne remarquons en nous aucun changement d’
état
. Il y en a un pourtant ; mais il nous échappe ; n
est fait, rien n’est prouvé, et il reste toujours à établir comment l’
état
le plus sain de l’esprit se trouve avoir la même
um sonans. En un mot, le génie est pour nous l’esprit humain dans son
état
le plus sain et le plus vigoureux. En second lieu
s superficielles qui peuvent se trouver incidemment entre l’un de ces
états
et la folie, conclure que le génie pris en soi es
ique dont l’intelligence peut dépendre. Car il dit expressément : « L’
état
organique en question n’est pas de la nature de c
insuffisance. I. La preuve par analogie consiste à montrer que dans l’
état
de lièvre, de délire même, d’exaltation cérébrale
lièvre, de délire même, d’exaltation cérébrale, dans toutes sortes d’
états
nerveux irréguliers et morbides, et enfin à l’ago
adie amène, dans le cours de son évolution, précisément cette sorte d’
état
organique d’où dépend le génie. Par conséquent, l
que d’où dépend le génie. Par conséquent, le génie tient à un certain
état
pathologique du système nerveux analogue à celui
vers avec facilité et avec verve, ce dont elle était incapable dans l’
état
sain. Mais en supposant que tous ces faits soient
ination mécanique, qui simulera l’inspiration spontanée, mais que cet
état
en lui-même exclut absolument ce qui constitue le
tant qu’on peut raisonner en ces matières, qu’ils correspondent à des
états
organiques essentiellement différents. II. Le sec
on est un fait parfaitement normal, qui ne suppose en aucune façon un
état
maladif du cerveau. Si je regarde attentivement d
ssance d’attention. Il n’y a donc rien de plus différent que ces deux
états
. Le fou est absolument incapable d’attention, il
accident qui peut se rencontrer incidemment dans l’un et dans l’autre
état
, il y a enfin cette différence profonde et caract
u’il faut distinguer l’hallucination simple de la folie. Ce sont deux
états
très différents. En outre, pour ce qui est de l’h
nt l’auteur, une liaison héréditaire entre le génie et les différents
états
nerveux qui touchent de près ou de loin à la foli
riorité intellectuelle. Or, il est facile de comprendre que parmi ces
états
si nombreux il s’en trouve vraisemblablement un c
nente de nos sensations, et l’esprit la possibilité permanente de nos
états
de conscience ; se rapprochant ainsi de Berkeley
ître, ni l’imaginer, sous une forme autre que la succession de divers
états
de conscience. Il n’en est pas moins vrai que not
on de quelque chose de permanent par opposition au flux perpétuel des
états
de conscience que nous y rapportons. Ce « permane
quoi cela se réduit-il ? à croire à une possibilité permanente de ces
états
. Ainsi donc notre idée de l’esprit, ce n’est rien
duisant l’esprit, en apparence au moins, à n’être qu’une collection d’
états
de conscience, il semble que toute idée de substa
cientifique ; mais que le tout se réduisant en dernière analyse à des
états
de conscience, on peut soutenir par suite que tou
sert de support. Mais si l’esprit est réduit aussi à une collection d’
états
de conscience sans substance aucune, on ne trouve
ropre aveu, M. Mill ne résout pas. Vous réduisez le moi à une série d’
états
de conscience, mais il faut quelque chose qui lie
états de conscience, mais il faut quelque chose qui lie entre eux ces
états
. Si vous avez un collier de perles et que vous ôt
» Dans un monde où il n’y a, par hypothèse, que des attributs et des
états
de conscience sans liens connus qui les unissent,
t l’ordre entre les esprits. De plus, il accorde au lien qui unit les
états
de conscience autant de réalité qu’aux états eux-
rde au lien qui unit les états de conscience autant de réalité qu’aux
états
eux-mêmes. S’il est vague, c’est à dessein ; c’es
ise et le constitue. Ce n’est pas la représentation d’un changement d’
état
utile ou nuisible à la vie qui cause le plaisir o
s’accorder entre elles ou se contredire : il en résultera d’abord des
états
particuliers de l’intelligence même, tels que l’i
elligence même, tels que l’indécision, le doute, la croyance ; et ces
états
pourront être accompagnés de certaines affections
pas le rapport même des représentations entre elles qui constitue les
états
affectifs, à moins que sous les représentations o
insi, en nous-mêmes, la représentation objective est dérivée ; dans l’
état
total dont nous avons conscience, nous extrayons
tés pour nous les représenter, mais le plaisir et la douleur sont des
états
irréductibles aux fonctions purement intellectuel
ats irréductibles aux fonctions purement intellectuelles. Ce sont des
états
ou plutôt des modes d’action et de réaction du su
ns la volonté inconsciente et n’ont aucune qualité propre. Seuls, les
états
intellectuels qui les accompagnent, sensations, p
mative de qualités en elles-mêmes agréables ou pénibles ; elle est un
état
dérivé et une composition d’états non indifférent
agréables ou pénibles ; elle est un état dérivé et une composition d’
états
non indifférents. Les sens supérieurs, qui parais
on et dans toute couleur une combinaison de plaisirs et de peines à l’
état
naissant. Chez les enfants et les sauvages, les s
ilhouettes, comme dans un dessin délicat. Néanmoins ils demeurent à l’
état
naissant, toujours près de reparaître et aussitôt
mpressions sensibles ou s’en retranche sans modifier, en apparence, l’
état
représentatif et perceptif. Par exemple, une sens
laveur de la priorité de l’agir, sinon de son indépendance et de son
état
d’isolement. L’expérience nous abandonne, il est
tivité, pour lui faire changer de direction au lieu de la laisser à l’
état
rectiligne, pour lui donner même une direction dé
ur lui donner même une direction déterminée au lieu de la laisser à l’
état
flottant. Dans le plaisir, la volonté s’abandonne
, à mesure que leur organisation même se perfectionne. Si, en tant qu’
états
de conscience, ils n’étaient que des épiphénomène
temps le ministre me proposa, dans cette création, la physiologie. L’
état
de ma santé et quelques considérations me firent
otre temps. Dans la première période, la physiologie n’existe pas à l’
état
de science propre ; elle est associée à l’anatomi
and, Tréviranus, Herbert Spencer, Bichat. La vie et la mort sont deux
états
qu’on ne comprend que par leur opposition. — Défi
a mort et inversement. En comparant le corps vivant au même corps à l’
état
de cadavre, nous apercevons qu’il a disparu quelq
solutions survenues dans sa continuité, nul ne revient lui-même à son
état
d’intégrité. » Cela n’est pas exact ; les crista
, d’un autre côté, que les corps vivants sont incapables de tomber en
état
d’indifférence chimique. À la vérité, quel que so
sé en lui, l’organisme n’est pas tombé dans l’inertie absolue, dans l’
état
réel d’indifférence chimique. Mais nous prouveron
chimique. Mais nous prouverons que ce cas est réalisé dans l’être en
état
de vie latente. Voici une graine ; elle est inert
t de la vie. Par la dessiccation, certains êtres sont plongés dans un
état
de mort apparente qui ne cesse, ainsi que nous le
qui commanderait à la matière de l’organisme, ce serait bien plutôt l’
état
matériel de l’organisme qui la gouvernerait. C’es
ladie ; nous pouvons agir sur elles et modifier par là ces différents
états
. La conception que nous nous formons du but de to
ient plus soumises à l’empire de lois précises, mais seraient dans un
état
de tiraillement anarchique, ou de caprices, dans
ient dans un état de tiraillement anarchique, ou de caprices, dans un
état
contraire à l’harmonie de la nature, sans vérité
itions physico-chimiques pour la manifestation de la vie. — Ces trois
états
de la vie sont : 1° la vie à l’état de non-manife
festation de la vie. — Ces trois états de la vie sont : 1° la vie à l’
état
de non-manifestation ou latente ; 2° la vie à l’é
: 1° la vie à l’état de non-manifestation ou latente ; 2° la vie à l’
état
de manifestation variable et dépendante ; 3° la v
vie à l’état de manifestation variable et dépendante ; 3° la vie à l’
état
de manifestation libre et indépendante. — I. Vie
tation libre et indépendante. — I. Vie latente. — Organisme tombé à l’
état
d’indifférence chimique. — Exemples pris dans le
exacte au point de vue de la vie latente. — Existences des êtres à l’
état
de vie latente : levure de bière, anguillules, ta
s aucune action, elles sont le résultat de ce que l’on peut appeler l’
état
antérieur ; elles dérivent par atavisme des organ
ant nous, est offerte par les êtres dont l’organisme est tombé dans l’
état
d’indifférence chimique. Tiedemann, ainsi que nou
ncipe intérieur d’action qui empêchait l’être de tomber jamais dans l’
état
d’indifférence chimique, de sorte que le cours de
matériaux liquides ou gazeux au milieu cosmique. Ce qui caractérise l’
état
d’indifférence chimique, c’est la suppression de
reviviscents, anguillules, tardigrades, rotifères, nous montrent cet
état
d’indifférence chimicovitale. Nous connaissons dé
r les agents atmosphériques. On peut dire que la vie de la graine à l’
état
latent est purement virtuelle : elle existe prête
s est bientôt consommé par la graine, soit parce qu’il n’agit pas à l’
état
convenable, c’est-à-dire libre. Toutefois la subm
e fait que des graines longtemps enfouies dans la terre y restent à l’
état
de vie latente et viennent à germer quand on les
r des graines de moutarde blanche enfouies dans le sol et restées à l’
état
de vie latente, à une profondeur qui ne permettai
ait trop souvent. Nous verrons plus loin que l’œuf ne tombe jamais en
état
de vie latente. La graine n’est pas l’ovule, le g
s premières feuilles ou cotylédons. C’est donc l’embryon qui reste en
état
de vie latente tant que les conditions extérieure
indifférence chimique. On prend du blé germé, on le dessèche : à cet
état
, on peut le conserver pendant très longtemps, abs
tylédonées) sont enfouies dans le sol ou disséminées à la surface à l’
état
d’inertie. Tout à coup, à la suite d’une pluie ab
pontanément : les germes existaient dans la profondeur du sol, ou à l’
état
de dessiccation dans la poussière qui le recouvra
d nombre d’êtres sont susceptibles de tomber, par la dessiccation, en
état
d’indifférence chimique. Tels sont beaucoup d’inf
re sécher sur des lames de verre et les conserver indéfiniment en cet
état
; ils reviennent à la vie dès qu’on leur rend l’h
que l’eau vient à leur manquer. Ils passent donc tour à tour dans un
état
de mort apparente et de résurrection sous l’influ
stacés et les vers (Van Beneden). FIG. 3. — Rotifère des toits à l’
état
de vie active. 1, organes ciliés. — 2, tube respi
ile. — 6, ovaire. — 7, canal d’excrétion. FIG. 4. — Rotifère à l’
état
de dessiccation. 1. organe rotateur. — 2, yeux. —
de locomotion, l’aspect sous lequel ils se présentent change. Dans l’
état
le plus ordinaire, leur corps est fusiforme, amin
t saillir deux lobes arrondis en forme de disques bordés de cils. À l’
état
de vie latente ils sont immobiles et ramassés en
ter indéfiniment sans manifestations appréciables de la vie, dans cet
état
de dessiccation. Mais si, comme Leeuwenhœk l’a fa
’expérience de les conserver pendant un très long espace de temps à l’
état
de vie latente. Le vrai critérium qui permet de d
anguillule peut pénétrer facilement. C’est là que l’animal passe de l’
état
de larve à l’état parfait ; ses organes sexuels,
nétrer facilement. C’est là que l’animal passe de l’état de larve à l’
état
parfait ; ses organes sexuels, qui ne s’étaient p
ique ; la femelle pond des œufs qui arrivent à éclosion et vivent à l’
état
de larve dans la cavité qui renferme les parents
ent point à se dessécher avec le grain lui-même et attendent, dans un
état
de mort apparente, les conditions nécessaires à l
ntes dans l’eau. Exposées dans le vide, elles tombent bientôt dans un
état
de mort apparente ; elles reviennent à l’activité
orte-objet du microscope, pour voir bientôt les anguillules tomber en
état
d’asphyxie. M. Davaine, n’ayant trouvé dans l’int
érature, c’est seulement vers 20 degrés qu’on les voit sortir de leur
état
de mort apparente. Elles renaissent ainsi lors mê
’étonner d’ailleurs que l’œuf ne puisse pas comme la graine tomber en
état
d’indifférence chimique, à l’état de vie latente.
uisse pas comme la graine tomber en état d’indifférence chimique, à l’
état
de vie latente. L’œuf est un corps en évolution,
ent ne saurait s’arrêter d’une manière complète. Il est seulement à l’
état
de vie engourdie ou oscillante, comme nous le ver
, le printemps revenant, la chaleur ne trouve plus l’œuf dans le même
état
, avec la même constitution qu’il avait à la fin d
rtants de la vie et encore si peu connus, ont la faculté de tomber en
état
de vie latente. Toutefois, nous devons faire ici
a soumette à une dessiccation graduelle, elle se trouvera réduite à l’
état
de vie latente, on pourra l’exposer à une tempéra
erchons à nous rendre compte des mécanismes par lesquels se produit l’
état
de vie latente et se fait le retour à la vie mani
organiques. Occupons-nous d’abord du passage de la vie manifestée à l’
état
de vie latente. La condition principale que doit
ndition principale que doit remplir un organisme pour tomber dans cet
état
, c’est la dessiccation. Les autres circonstances,
ines enfouies dans la terre ou au fond de l’eau se sont conservées en
état
de vie latente pendant des temps indéterminés mai
e, considérée sous ses deux faces, est suspendue : l’organisme est en
état
d’indifférence chimique, il est inerte. Il y a ar
s par lesquels les muscles s’attachent aux os ; ils se présentent à l’
état
normal comme des cordons souples, élastiques, d’a
l’eau, elle se redissout de nouveau. Quand l’albumine se trouve à cet
état
de dessiccation, on peut la soumettre à une tempé
soudre. Cette expérience sur la solubilité de l’albumine à ses divers
états
est un fait capital au point de vue du sujet qui
iennent à être humectés de nouveau. Voici du ferment pancréatique à l’
état
sec : il peut être mis en contact avec l’amidon d
isme perd les caractères de la vie. Le réveil de l’être plongé dans l’
état
de vie latente, son retour à la vie manifestée, s
s vitales, sans s’éteindre jamais d’une manière complète comme dans l’
état
de vie latente, s’atténuent ou s’exaltent néanmoi
, les mouvements deviennent faibles ou nuls. Chez les mammifères, cet
état
est appelé état d’hibernation : la marmotte, le l
deviennent faibles ou nuls. Chez les mammifères, cet état est appelé
état
d’hibernation : la marmotte, le loir nous en four
mammifère américain, le Tenrec, qui tombe, dit-on, dans un véritable
état
de léthargie sous l’action des plus grandes chale
par être des êtres à vie oscillante. Cela arrive lorsqu’ils sont à l’
état
d’œuf. Le travail évolutif dont l’œuf d’oiseau do
int offerte à l’œuf, il reste dans l’engourdissement. Il n’est pas en
état
d’indifférence chimique, car on peut constater qu
arbonique respiratoire. L’œuf pourra rester un certain temps dans cet
état
de vie engourdie, prêt à se développer en un anim
velle à l’activité vitale. L’expérience établit que l’animal tombe en
état
d’engourdissement ou d’hibernation parce que tous
systèmes : et comment cela se pourrait-il, puisqu’il est dans le même
état
d’engourdissement qu’eux ? C’est encore le milieu
me cela a lieu pendant l’été. Cette grenouille peut être tirée de son
état
léthargique. Pour cela, il suffit qu’elle soit ré
e est engourdie et ne fait plus de mouvements ; elle est dans le même
état
que la seconde qui a été plongée dans l’eau glacé
hésiés résistent à des agents qui les tueraient s’ils étaient dans un
état
de vie plus active. Cette résistance varie d’aill
ault et Reiset ont signalé la résistance remarquable des marmottes en
état
d’hibernation à des conditions qui les feraient p
on à des conditions qui les feraient périr si elles étaient dans leur
état
de vie ordinaire. Une marmotte, qui respire faibl
nses du réveil, mais pour suffire à la consommation qu’il fait dans l’
état
d’engourdissement. La destruction vitale, en effe
L’abeille immobile, que l’on peut saisir impunément le matin, est en
état
de piquer vivement vers le midi. Il est clair que
au degré près, les choses se passent de la même manière dans tous les
états
de la vie. III. Vie constante ou libre La v
’énergie vitale. Et cela est vrai non seulement des êtres arrivés à l’
état
adulte, mais même pour l’œuf ou l’embryon. Tous c
ieux de sa partie active, l’oxygène, sous une forme soluble et dans l’
état
convenable pour qu’il puisse arriver à l’organism
a. Quelque chose d’analogue se produit dans le cas où l’animal est en
état
de fièvre : il use sans refaire, et cet état devi
e cas où l’animal est en état de fièvre : il use sans refaire, et cet
état
devient mortel s’il persiste jusqu’à l’entier épu
e l’alimentation, essentiellement variable, n’a jamais d’effet dans l’
état
normal, sur la formation des réserves qui restent
contraires, en prenant au monde ambiant des matériaux tombés dans un
état
plus ou moins profond d’indifférence chimique. L’
utile à la physiologie générale, parce que chez eux la vie existe à l’
état
de nudité, pour ainsi dire. Elle est réduite à la
éfaction. Nous indiquerons d’une manière rapide et sommaire non pas l’
état
détaillé de nos connaissances sur ces phénomènes
ou par catalyse sur l’alcool pour le faire passer successivement à l’
état
d’aldéhyde, puis d’acide acétique. La fermentatio
animales et végétales en putréfaction reportent sur d’autres corps l’
état
de décomposition dans lequel elles se trouvent el
ransformé en sucre de glycose. D’autre part, le sucre, s’il était à l’
état
de glycose, ne se conserverait pas dans l’organis
ette généralisation. Il est susceptible, en effet, de s’accumuler à l’
état
de réserves dans les tissus des végétaux. Sous ce
s’unit à la substance organique et il est éliminé de l’organisme à l’
état
de combinaison avec le carbone, à l’état d’acide
t éliminé de l’organisme à l’état de combinaison avec le carbone, à l’
état
d’acide carbonique. Ce n’est cependant pas à une
qui évidemment ne provient pas d’une combustion directe. Si pendant l’
état
d’activité le muscle rend plus d’oxygène combiné
bsorbé par la glande ; c’est pendant le fonctionnement qu’il sort à l’
état
d’acide carbonique, mais alors l’absorption de l’
là : ce sont des phénomènes secondaires provoqués par l’hydrogène à l’
état
naissant, ou par l’intervention purement chimique
839, fit voir que tous les éléments de l’organisme, quel qu’en soit l’
état
actuel, ont eu pour point de départ une cellule.
ique, les fibres lisses, les myéloplaxes, qui sont des cellules à des
états
anatomiques différents. On reconnut (Remak, 1852
e, a pour point de départ une masse protoplasmique pleine. Ce premier
état
transitoire donne bientôt naissance à des états p
que pleine. Ce premier état transitoire donne bientôt naissance à des
états
plus complexes. Le premier degré de la complicati
le règne végétal43. Mais ces corps peuvent représenter également des
états
transitoires d’organismes qui passeront à un degr
ires d’organismes qui passeront à un degré plus élevé. Partant de cet
état
de gymnocytode certains organismes deviennent des
ord nues, plus tard munies d’enveloppes, complètes en un mot. Dans un
état
plus avancé encore, le protoplasma, après avoir f
forme d’un sac creux et mérite bien le nom de cellule. C’est sous cet
état
que les cellules ont d’abord été aperçues. Le bot
mordiale et celles qui n’en ont point. « Les premières seules sont en
état
de croître, de produire de nouvelles combinaisons
de transformations successives et continues ; c’est dans l’un de ses
états
transitoires (le seul qui d’abord ait été connu)
n origine présente la même constitution (gymnocytode d’Hæckel). À son
état
le plus rudimentaire, la vie réside dans cet amas
entaire, la vie réside dans cet amas de substance protoplasmique. Cet
état
, qui est le plus simple et le plus jeune sous leq
e est un élément à peu près constant du noyau. L’absence de nucléole,
état
énucléolaire de M. Auerbach, est transitoire et p
yons pas autre chose que de fixer la question et de faire connaître l’
état
de la science à ce sujet. Lavoisier, avons-nous d
e l’unité originelle du protoplasma, et à la condition de ramener à l’
état
de produit la chlorophylle qui y est mêlée, il es
mière. Elle se présente disséminée dans le protoplasma cellulaire à l’
état
de granules d’une dimension moyenne de 0mm,01 ; q
mydococcus pluvialis, Trachelomonas, la matière verte se présente à l’
état
amorphe ou à l’état de granulations très fines. C
, Trachelomonas, la matière verte se présente à l’état amorphe ou à l’
état
de granulations très fines. Chez ces infusoires,
de la plante. Il faudrait distinguer, d’après M. Armand Gautier, deux
états
de la chlorophylle : La chlorophylle verte, La ch
l’influence de l’oxygène de l’air, la chlorophylle blanche passe à l’
état
de chlorophylle verte et, inversement, que la chl
lorophylle verte et, inversement, que la chlorophylle verte passe à l’
état
de chlorophylle blanche sous l’influence de l’hyd
illerait ainsi à la synthèse de composés carbonés, et repasserait à l’
état
de chlorophylle verte. Ainsi, par un perpétuel mo
i, par un perpétuel mouvement alternatif, la chlorophylle prendrait l’
état
vert et l’état incolore : décomposant l’eau et dé
tuel mouvement alternatif, la chlorophylle prendrait l’état vert et l’
état
incolore : décomposant l’eau et dégageant l’oxygè
ore : décomposant l’eau et dégageant l’oxygène lorsqu’elle passe de l’
état
vert à l’état incolore, faisant la synthèse des p
ant l’eau et dégageant l’oxygène lorsqu’elle passe de l’état vert à l’
état
incolore, faisant la synthèse des produits carbon
incolore, faisant la synthèse des produits carbonés en repassant de l’
état
incolore à l’état vert. Voilà la première partie
la synthèse des produits carbonés en repassant de l’état incolore à l’
état
vert. Voilà la première partie de l’hypothèse. El
un mot, une série d’acides, lesquels inversement peuvent repasser à l’
état
de sucre sous l’influence de la vie des cellules
tique : la vie ne serait pas possible si l’on donnait le carbone à un
état
plus simple, par exemple à l’état d’acide carboni
ble si l’on donnait le carbone à un état plus simple, par exemple à l’
état
d’acide carbonique. La chlorophylle peut seule fo
é vitale est caractérisée par le retour inverse. Tel est à peu près l’
état
de nos connaissances sur la question des création
laques glycogéniques de l’amnios d’un fœtus de veau. FIG. 12, premier
état
: la petite masse centrale est formée de cellules
ellules de cette membrane se colorent en jaune par l’iode. — FIG. 13,
état
plus avancé : la masse des cellules glycogéniques
a propriété des corps vivants qui les rend susceptibles de passer à l’
état
d’activité sous l’influence des irritants, c’est-
outes les propriétés du tissu. Le protoplasma possède en réalité, à l’
état
plus ou moins confus, toutes les propriétés vital
ation animale et l’organisation végétale. FIG. 20. — Sensitive à l’
état
de contraction. Ses feuilles se sont rétractées e
it une rigidité musculaire analogue à la rigidité cadavérique. Dans l’
état
physiologique, les tissus et les éléments de tiss
nsi, pendant la vie, la substance musculaire est semi-fluide ; si cet
état
physique cesse d’exister, et s’il y a coagulation
ent à se congeler, ses propriétés mécaniques cessent jusqu’à ce que l’
état
fluide soit revenu. Enfin nous ajouterons que ces
uide soit revenu. Enfin nous ajouterons que ces modifications, dans l’
état
physico-chimique de la matière organisée, bien qu
itive du muscle ; le contenu de la fibre est coagulé. Mais, avant cet
état
extrême, il arrive un moment où le muscle a perdu
t que son contenu n’est plus transparent, qu’il est opaque et dans un
état
de semi-coagulation. On observe très bien ces phé
nt l’animal au repos ; nous verrons peu à peu le muscle revenir à son
état
normal : la coagulation de son contenu, la rigidi
action est ordinairement motrice, si les organes du mouvement sont en
état
de la manifester ; elle peut être encore d’autre
cause de la morphologie. — La morphologie dérive de l’atavisme, de l’
état
antérieur. — Distinction de la synthèse morpholog
asma, sa nature, ses propriétés, on étudie pour ainsi dire la vie à l’
état
de nudité, la vie sans être spécial. Le plasma es
peut se présenter avec deux formes cristallines incompatibles et à l’
état
amorphe ; le phosphore, l’acide arsénieux nous mo
. Nous ferons observer que ces êtres amiboïdes, qui peuvent vivre à l’
état
libre dans le milieu cosmique, peuvent également
qu’à sa première apparition, on le retrouve chez tous les animaux à l’
état
de protovum ou ovule primordial ; il est formé d’
es les plus complexes. L’œuf, en effet, ne reste pas indéfiniment à l’
état
d’ovule primordial : il est un élément essentiell
mouvement progressif et un travail continuel. L’individu animal à son
état
achevé n’est pour ainsi dire que la phase la plus
que, d’autre part, l’ovule primordial pourrait être appelé le premier
état
de l’animal, son début ou sa première ébauche. M.
é par croire que l’œuf est une production de l’organisme maternel à l’
état
de plein développement ; puis on a dit qu’il étai
on a dit qu’il était une production de l’organisme maternel, dès son
état
embryonnaire et avant même que le sexe y fût cara
iode de la fécondation, qui correspond au moment où l’œuf, arrivé à l’
état
de maturité, reçoit l’impulsion nouvelle résultan
ial subit un développement (développement ovogénique) qui l’amène à l’
état
où il doit être pour subir efficacement l’imprégn
subir efficacement l’imprégnation de l’élément mâle, c’est-à-dire à l’
état
d’œuf mûr. Ce développement comprend trois faits
mençait donc pas à l’acte de la génération ; il préexistait déjà, à l’
état
dormant et n’attendant que d’être tiré de cette c
ce qu’il sera. Ainsi tout le travail morphologique est contenu dans l’
état
antérieur. Ce travail est une pure répétition : i
énéral que nous sommes impuissants à atteindre. Il en résulte qu’en l’
état
actuel des choses la morphologie est fixée, et ce
s l’œuf du lapin et, lui faisant oublier l’impulsion primitive et ses
états
antérieurs, on n’en fera pas sortir un chien ou u
gir ; mais cela est impossible, parce que l’œuf a déjà en puissance l’
état
adulte, et que sa formation a lieu dans des condi
atente (leçon II) ; nous avons vu que chez les êtres plongés dans cet
état
d’inertie absolue, le réveil ou réviviscence débu
’être vivant idéal ou l’agent de la vie ; il nous présente la vie à l’
état
de nudité dans ce qu’elle a d’universel et de per
é de la complication morphologique, et l’on peut dire que c’est à cet
état
que le protoplasma est mis en œuvre pour constitu
tions. La propriété, comme nous l’avons dit, appartient, au moins à l’
état
rudimentaire, à la cellule ; elle est en germe da
ion ; elle est une éternelle continuation. Avant d’être constitué à l’
état
d’être libre, indépendant et complet, d’individu
indépendant et complet, d’individu en un mot, l’animal a passé par l’
état
de cellule-œuf, qui elle-même était un élément vi
omènes qui s’accomplissent est d’être la suite ou la conséquence d’un
état
antérieur, d’être une continuation. Cette puissan
t l’œuf, l’embryon et l’adulte, et de faire apparaître dans ces trois
états
l’unité d’un organisme pris à trois moments diffé
ons-nous, est susceptible d’alternatives. La croissance, la période d’
état
, la décroissance correspondent aux variations rel
sico-chimique a une existence actuelle : il n’y a rien au-delà de son
état
présent ; le physicien n’a à s’inquiéter ni de so
. Au contraire, l’être vivant, outre ce qu’il manifeste, contient à l’
état
latent, en puissance, toutes les manifestations d
ent donné, fût-ce au moment de son développement le plus complet, à l’
état
adulte. Il n’est pas vrai que l’être porte « insc
physico-chimistes. Nous ne leur appartenons point. Car, envisageant l’
état
actuel des choses, nous admettons une modalité sp
la cause par l’intermédiaire du temps, en sorte que, supprimant tout
état
de conscience, cette hypothèse se montre elle-mêm
e phénomène de réalisation par rapport au sujet, il apparaît que tout
état
de conscience où le sujet s’empare de l’objet, ex
e d’elle-même dans l’illusion de l’individualité et de la personne. L’
état
de conscience, qui suppose pour se constituer l’i
re une puissance d’arrêt. La réalité objective consiste en un certain
état
de ralentissement du mouvement. Elle est du mouve
e matière qui irait se divisant à l’infini, renient à tout moment ses
états
antérieurs, et répudiant toute détermination, ser
me insaisissable. Il faut donc conclure que la réalité consiste en un
état
d’équilibre entre deux forces, dont l’une tend à
assemblés, de soustraire à la possibilité d’une division nouvelle les
états
fragmentaires déterminés déjà par la force advers
’occuper lui-même. Il n’est personne qui n’ait éprouvé l’ennui de cet
état
où l’on n’a point la force de penser à rien, et l
où l’on n’a point la force de penser à rien, et la peine de cet autre
état
, où malgré soi l’on pense à trop de choses, sans
êmes sont assez heureuses pour n’éprouver que rarement un de ces deux
états
, et pour être ordinairement à elles-mêmes une bon
onversation avec soi-même met ceux qui la sçavent faire à l’abri de l’
état
de langueur et de misere dont nous venons de parl
e des passions avec l’ennui de l’indolence, ils viennent à regreter l’
état
tumultueux dont ils étoient si dégoutez. On les a
s nous tiennent, même durant la solitude, est si vive, que tout autre
état
est un état de langueur auprès de cette agitation
ent, même durant la solitude, est si vive, que tout autre état est un
état
de langueur auprès de cette agitation. Ainsi nous
onclusions d’un travail antérieur. Je constate d’abord que je passe d’
état
en état. J’ai chaud ou j’ai froid, je suis gai ou
ns d’un travail antérieur. Je constate d’abord que je passe d’état en
état
. J’ai chaud ou j’ai froid, je suis gai ou je suis
ical qu’on ne le croirait d’abord. Je parle en effet de chacun de mes
états
comme s’il formait un bloc. Je dis bien que je ch
change, mais le changement m’a l’air de résider dans le passage d’un
état
à l’état suivant : de chaque état, pris à part, j
mais le changement m’a l’air de résider dans le passage d’un état à l’
état
suivant : de chaque état, pris à part, j’aime à c
air de résider dans le passage d’un état à l’état suivant : de chaque
état
, pris à part, j’aime à croire qu’il reste ce qu’i
t de varier, sa durée cesserait de couler. Prenons le plus stable des
états
internes, la perception visuelle d’un objet extér
boule de neige avec lui-même. A plus forte raison en est-il ainsi des
états
plus profondément intérieurs, sensations, affecti
une direction nouvelle. A ce moment précis on trouve qu’on a changé d’
état
. La vérité est qu’on change sans cesse, et que l’
u’on a changé d’état. La vérité est qu’on change sans cesse, et que l’
état
lui-même est déjà du changement. C’est dire qu’il
’est dire qu’il n’y a pas de différence essentielle entre passer d’un
état
à un autre et persister dans le même état. Si l’é
sentielle entre passer d’un état à un autre et persister dans le même
état
. Si l’état qui « reste le même » est plus varié q
ntre passer d’un état à un autre et persister dans le même état. Si l’
état
qui « reste le même » est plus varié qu’on ne le
même » est plus varié qu’on ne le croit, inversement le passage d’un
état
a un autre ressemble plus qu’on ne se l’imagine à
e d’un état a un autre ressemble plus qu’on ne se l’imagine à un même
état
qui se prolonge ; la transition est continue. Mai
parce que nous fermons les yeux sur l’incessante variation de chaque
état
psychologique, nous sommes obligés, quand la vari
able qu’elle s’impose à notre attention, de parler comme si un nouvel
état
s’était juxtaposé au précédent. De celui-ci nous
ment donné. C’est cette zone entière qui constitue, en réalité, notre
état
. Or, des états ainsi définis on peut dire qu’ils
est cette zone entière qui constitue, en réalité, notre état. Or, des
états
ainsi définis on peut dire qu’ils ne sont pas des
indifférent, immuable, sur lequel défileraient ou s’enfileraient les
états
psychologiques qu’elle a érigés en entités indépe
as. Or, nous ne percevons précisément que du coloré, c’est-à-dire des
états
psychologiques. A vrai dire, ce « substrat » n’es
ctère artificiel de l’opération par laquelle l’attention juxtapose un
état
à un état, là où il y a une continuité qui se dér
ficiel de l’opération par laquelle l’attention juxtapose un état à un
état
, là où il y a une continuité qui se déroule. Si n
y a une continuité qui se déroule. Si notre existence se composait d’
états
séparés dont un « moi » impassible eût à faire la
s pour nous de durée. Car un moi qui ne change pas ne dure pas, et un
état
psychologique qui reste identique à lui-même tant
ue qui reste identique à lui-même tant qu’il n’est pas remplacé par l’
état
suivant ne dure pas davantage. On aura beau, dès
at suivant ne dure pas davantage. On aura beau, dès lors, aligner ces
états
les uns à côté des autres sur le « moi » qui les
l’impossibilité, pour une conscience, de traverser deux fois le même
état
. Les circonstances ont beau être les mêmes, ce n’
xpérience accumulée, change sans cesse. En changeant, elle empêche un
état
, fût-il identique à lui-même en surface, de se ré
’est pas seulement du nouveau, mais de l’imprévisible. Sans doute mon
état
actuel s’explique par ce qui était en moi et par
est nécessairement imprévisible. Or, tel est le cas de chacun de nos
états
, envisagé comme un moment d’une histoire qui se d
sous l’influence même des oeuvres qu’il produit, ainsi chacun de nos
états
, en même temps qu’il sort de nous, modifie notre
ne l’empêche de la reprendre. Un groupe d’éléments qui a passé par un
état
peut donc toujours y revenir, sinon par lui-même,
e cause extérieure qui remet tout en place. Cela revient à dire qu’un
état
du groupe pourra se répéter aussi souvent qu’on v
ose. Il compterait encore le même nombre de correspondances entre les
états
des objets ou des systèmes et les points de la li
t réalisées, mais toujours en voie de réalisation ; ce sont moins des
états
que des tendances. Et une tendance n’obtient tout
dans certains cas privilégiés, la faculté subsiste intégralement à l’
état
latent et se manifeste à la première occasion. A
ent, et par conséquent une apparence au moins de mémoire organique. L’
état
présent d’un corps brut dépend exclusivement de c
rôle de variable indépendante. En est-il ainsi des lois de la vie ? L’
état
d’un corps vivant trouve-t-il son explication com
L’état d’un corps vivant trouve-t-il son explication complète dans l’
état
immédiatement antérieur ? Oui, si l’on convient,
re. En réalité, c’est la seconde de ces deux hypothèses qui traduit l’
état
actuel des sciences biologiques, et même leur dir
ue l’inorganisé ne dure pas. Eh ! quoi, dira-t-on, en affirmant que l’
état
d’un système artificiel dépend exclusivement de s
irmant que l’état d’un système artificiel dépend exclusivement de son
état
au moment précédent, ne faites-vous pas interveni
immédiatement antérieur, qui, dès lors, devient la cause unique de l’
état
présent ? — Parler ainsi est méconnaître la diffé
os spéculations sur les systèmes artificiels. Quand nous disons que l’
état
d’un système artificiel dépend de ce qu’il était
ent par l’intervalle dt. Tout ce que nous voulons dire est donc que l’
état
présent du système est défini par des équations o
le passé fait corps avec le présent. Quand le mathématicien calcule l’
état
futur d’un système au bout du temps t, rien ne l’
des nombres qui notent des tendances et qui permettent de calculer l’
état
du système à un moment donné ; mais c’est toujour
ces formes se matérialisent. Cette double thèse subsisterait en tout
état
de cause. Et, dès lors, il faudrait bien encore s
sens comme une histoire continue se décomposerait, nous dira-t-on, en
états
successifs. Ce qui vous donne l’impression d’un é
s dira-t-on, en états successifs. Ce qui vous donne l’impression d’un
état
original se résout, à l’analyse, en faits élément
t les propriétés des molécules de cette vapeur, prédire par exemple l’
état
de la faune de la Grande-Bretagne en 1868, avec a
té », ne se révèle qu’en gros, dans les tendances plutôt que dans les
états
. Surtout (et c’est le point sur lequel le finalis
uvrier intelligent. Comme, d’ailleurs, ces organes se retrouvent, a l’
état
rudimentaire, chez les animaux inférieurs, comme
la moelle épinière ou le nerf sciatique, Brown-Séquard déterminait un
état
épileptique qu’ils transmettaient à leurs descend
rection de la pensée n’en est pas moins déterminée ; elle l’est par l’
état
général de la conscience et de l’appétition à un
, l’attention sous ses deux formes, spontanée et volontaire, « est un
état
exceptionnel, anormal, qui ne peut durer longtemp
fondamentale de la vie psychique : le changement. L’attention est un
état
fixe ». D’où M. Ribot conclut que l’attention, co
un état fixe ». D’où M. Ribot conclut que l’attention, comme tous les
états
intellectuels, est quelque chose de surajouté, d’
el, etc. A notre avis, si l’attention volontaire, avec effort, est un
état
de travail, conséquemment plus ou moins exception
n facteur utile de l’évolution ; et si le mental préexistait déjà à l’
état
diffus dans le mécanisme antérieur, il en résulte
des limites. La troisième loi de l’attention est qu’elle maintient l’
état
de conscience auquel elle s’applique et lui commu
la logique. — La psychologie, en effet, étudie surtout la genèse des
états
et opérations de la conscience ; la logique étudi
obtenus et leur structure ; elle prend pour ainsi dire les idées à l’
état
statique de cristallisation au lieu de les étudie
plus contenir en elle-même des conditions de changement pour d’autres
états
de conscience, corrélatives à des conditions de m
re animé s’aperçoit du processus, dont les divers moments restent à l’
état
d’échos dans son souvenir. Une lois donné naturel
science, la lumière réfléchie. Le jugement vient de ce que les divers
états
de conscience persistent sous forme de souvenirs,
conscientes, et s’agrègent : éclair, tonnerre, peur, fuite, tous ces
états
de conscience subsistent pendant la fuite de l’an
lle association, une association avec la conscience d’un changement d’
état
et avec le souvenir d’états semblables à l’état p
ation avec la conscience d’un changement d’état et avec le souvenir d’
états
semblables à l’état présent. Ce qui distingue le
nce d’un changement d’état et avec le souvenir d’états semblables à l’
état
présent. Ce qui distingue le jugement proprement
tat d’esprit irréductible et indéfinissable ; pour d’autres, c’est un
état
tout passif et sensitif ; pour d’autres enfin, c’
la croyance corrélative. La croyance est la conscience réfléchie de l’
état
général où se trouve notre intelligence, avec tou
e immédiatement d’une réaction appétitive et motrice déterminée par l’
état
émotionnel que produit l’état intellectuel. On pe
appétitive et motrice déterminée par l’état émotionnel que produit l’
état
intellectuel. On peut, par le langage, mal tradui
produit l’état intellectuel. On peut, par le langage, mal traduire l’
état
réel de son intelligence, mais la croyance intern
et y subsiste avec la représentation du feu qui l’a causée ; voilà un
état
mental beaucoup moins simple et beaucoup plus ric
second. J’ai réussi à écarter réellement de ma conscience un certain
état
pénible : la force pratique de la représentation
nsive et effective, qui fait le caractère plus ou moins objectif d’un
état
de conscience, la vivante vérité d’un jugement.
ement dans l’esprit, c’est une représentation plus ou moins vague des
états
de conscience correspondant soit au mouvement, so
vague, mais il est toujours une représentation, une image, fut-ce à l’
état
naissant. Dans la pensée comme dans la nature, il
avons montré ailleurs, il est inexact de se figurer la pensée dans un
état
de repos, attachée à une représentation fixe ou à
s à forme dynamique et motrice au lieu d’être des représentations à l’
état
statique. Il se produit alors dans le cerveau un
es qui, avant d’être exécutés et réalisés pleinement, sont sentis à l’
état
naissant et comme dans leur source vive. Le conce
ampagne et tout ce qu’on y voit, — tantôt nous nous représentons tels
états
de conscience, sentiments, plaisirs, douleurs, pa
aussi, a besoin d’imagination pour se représenter les combinaisons d’
états
intérieurs, sentiments, passions, émotions, pensé
st le plus souvent que l’imagination se représentant et analysant des
états
de conscience possibles. Le psychologue est une s
r exemple, dit Kant, une machine mue par un homme est le symbole d’un
état
despotique : quoiqu’il n’y ait aucune ressemblanc
, les critiques ont raison. Possibilité de grands dévouements dans un
état
critique très avancé. Y a-t-il des illusions néce
ain. Moyens et méthode à suivre. Psychologie primitive. Les lois de l’
état
primitif identiques à celles de l’état actuel. In
logie primitive. Les lois de l’état primitif identiques à celles de l’
état
actuel. Insuffisance de la psychologie qui n’étud
s de l’état actuel. Insuffisance de la psychologie qui n’étudie que l’
état
actuel. 2° La psychologie jusqu’ici n’a étudié qu
é d’étudier les œuvres de l’esprit humain. Rien n’est à négliger. Les
états
exceptionnels, les extravagances, les fables four
, les extravagances, les fables fournissent plus à la science que les
états
réguliers. Exemple tiré de l’histoire des origine
in. 1° Syncrétisme primitif : livre sacré ; beauté et harmonie de cet
état
. 2° Analyse. Vue partielle et claire. Comment la
e partielle et claire. Comment la théologie se conserve encore en cet
état
. En quoi cet état est inférieur et supérieur au p
ire. Comment la théologie se conserve encore en cet état. En quoi cet
état
est inférieur et supérieur au précédent. 3° Synth
ie ne végète puissamment que sous l’orage. Le XVIe siècle. Athènes. L’
état
habituel d’Athènes, c’était la terreur. Habitude
onstitue l’impulsion, le penchant. « Ressentir à un faible degré les
états
de conscience impliqués dans les actes de prendre
enchant à produire un acte n’est autre que l’excitation naissante des
états
psychiques impliqués dans cet acte. » On a fait à
sente qu’en imagination ; il y a alors une série de faits mentaux à l’
état
naissant, qui ne peuvent se développer entièremen
plaisir et de la douleur, qu’on ne doit pas se représenter comme des
états
entièrement passifs et inertes ; elle ne fait que
l y a d’abord la peine du manque, qui tend à produire un changement d’
état
; en second lieu, il y a l’idée qui tend à se réa
est probable que, dès le début, ces mouvements sont accompagnés d’un
état
de conscience sourde, l’animal étant sensible ; e
’un état de conscience sourde, l’animal étant sensible ; et comme cet
état
de conscience a un ton agréable ou pénible, on ne
nérale, mais comme d’une existence réelle qui est présente à tous nos
états
successifs ; et pourtant, nous ne pouvons nous re
pu être niée ; mais l’impossibilité de représenter sous la forme d’un
état
particulier ce qui est le fond commun de tous nos
la forme d’un état particulier ce qui est le fond commun de tous nos
états
, ne prouve nullement que l’activité n’existe poin
ette action dont, nous avons perpétuellement conscience dans tous nos
états
, quoique nous ne puissions, encore une fois, nous
as conscience de soi comme d’un changement particulier, ni comme d’un
état
particulier, quoiqu’il n’acquière la conscience d
conscience distincte et claire de soi que dans des changements et des
états
offrant eux-mêmes distinction et clarté. Il est e
’écouter et à se sentir vivre, il commença de bonne heure à noter les
états
successifs et, pour ainsi parler, les variations
n de sentiments ravissants se sont succédé ! Si je pouvais rendre cet
état
permanent, que manquerait-il à mon bonheur ? j’au
être suivie de l’agitation ordinaire de ma vie ; je sens déjà que cet
état
de ravissement est loin de moi ; il n’est pas fai
ntiments, nos affections, nos principes, ne tiendraient qu’à certains
états
physiques de nos organes ? La raison serait-elle
rament ? La liberté ne serait-elle autre chose que la conscience de l’
état
de l’âme tel que nous désirons qu’il soitw, état
e la conscience de l’état de l’âme tel que nous désirons qu’il soitw,
état
qui dépend en réalité de la disposition du corps
parti pris et sans décision absolue, il incline à tout rapporter à l’
état
physique et à la machine : Je ne prétends rien d
oments heureux, et j’ai toujours éprouvé qu’ils tenaient à un certain
état
de mon être, absolument indépendant de mon vouloi
vouloir… Moi-même qu’ai-je fait de bien lorsque je me trouve dans cet
état
de calme dont je désire la prolongation ? Suis-je
ner pour preuve de la vérité, je serais donc disposé à conclure que l’
état
de nos corps, ou un certain mécanisme de notre êt
ureux ou malheureux ; que nos opinions sont toujours dominées par cet
état
, et que généralement toutes les affections que l’
qui l’appréciait, et où ses facultés reluisent quelques instants, son
état
habituel, au sein d’une grande assemblée, tout le
n d’une grande assemblée, tout le temps qu’il en fut membre, était un
état
de timidité et de crainte : Je me sens plus faib
semble, une grande patience de rouler ainsi le rocher de Sisyphe… Mon
état
physique et moral, dont je suis toujours plus méc
mmençantes, auxquelles il est secrètement intéressé et induit par son
état
tout personnel. Mais ces subtilités sont celles d
1re éd.] La liberté ne serait-elle autre chose que la conscience d’un
état
de l’âme tel que nous désirons qu’il soit x. [1r
hez l’individu, soit chez l’espèce, à passer successivement par trois
états
théoriques différents, que les dénominations habi
ens général. Quoique d’abord indispensable, à tous égards, le premier
état
doit désormais être toujours conçu comme purement
gique, résulté du développement, de plus en plus systématique, de cet
état
primordial, il ne faut pas se borner à le considé
cette première phase théologique, qui, au début, diffère à peine de l’
état
mental où s’arrêtent les animaux supérieurs. Quoi
nt le vrai polythéisme, trop souvent confondu par les modernes avec l’
état
précédent, l’esprit théologique représente nettem
ocial. La majorité de notre espèce n’est point encore sortie d’un tel
état
qui persiste aujourd’hui chez la plus nombreuse d
e de philosopher, il importe beaucoup de rattacher indissolublement l’
état
présent de l’esprit humain à l’ensemble de ses ét
ndissolublement l’état présent de l’esprit humain à l’ensemble de ses
états
antérieurs, en reconnaissant convenablement qu’el
ée à cet office transitoire. Telle est la participation spéciale de l’
état
métaphysique proprement dit à l’évolution fondame
t changement brusque, peut ainsi s’élever presque insensiblement de l’
état
purement théologique à l’état franchement positif
si s’élever presque insensiblement de l’état purement théologique à l’
état
franchement positif, quoique cette situation équi
re avec lui, l’esprit peut, à volonté, selon qu’il est plus près de l’
état
théologique ou de l’état positif, voir ou une vér
t, à volonté, selon qu’il est plus près de l’état théologique ou de l’
état
positif, voir ou une véritable émanation de la pu
e degré de prolongation abusive où il tend à perpétuer indéfiniment l’
état
d’enfance qu’il avait d’abord si heureusement dir
cette inévitable alternative de tendre à une vaine restauration de l’
état
théologique pour satisfaire aux conditions d’ordr
ar aucune argumentation décisive. On peut donc finalement envisager l’
état
métaphysique comme une sorte de maladie chronique
ires conduit enfin notre intelligence, graduellement émancipée, à son
état
définitif de positivité rationnelle, qui doit ici
ui doit ici être caractérisé d’une manière plus spéciale que les deux
états
préliminaires. De tels exercices préparatoires ay
subordonne nécessairement à l’observation, de manière à constituer un
état
logique pleinement normal, sans cesser néanmoins
tre mûrement préparée, de manière à ne pouvoir nullement convenir à l’
état
naissant de l’Humanité. C’est dans les lois des p
érieur, à celle qu’il nous offre toujours spontanément entre les deux
états
corrélatifs d’existence et de mouvement ; d’où ré
n plus grand ascendant, à la fois mental et social, c’est-à-dire, à l’
état
polythéique, l’unité intellectuelle s’y trouvait
ogiques et des entités métaphysiques, l’esprit humain, en passant à l’
état
positif, a d’abord tenté de réduire tous les dive
on prépondérante de l’Humanité doit nécessairement constituer, dans l’
état
positif, une pleine systématisation mentale, au m
losophes modernes, qui, n’ayant pu suffisamment sortir eux-mêmes de l’
état
métaphysique, ne se sont jamais installés au poin
juste appréciation systématique, aussitôt que la pleine maturité de l’
état
positif aura suffisamment permis de saisir toujou
olu qu’inspirent aveuglément nos habitudes monothéiques pour les deux
états
antérieurs du régime théologique. La saine philos
ours, où cette dissolution graduelle a été spécialement attribuée à l’
état
métaphysique proprement dit, qui, au fond, n’en p
Terre bientôt suivie de la fondation de la mécanique céleste. Dans l’
état
présent de la raison humaine, on peut assurer que
dant fondamental du principe positif, ne saurait correspondre à aucun
état
vraiment normal et durable : elle constitue seule
ifester aussi sous une autre forme générale, spécialement adaptée à l’
état
monothéique, en faisant de plus en plus ressortir
qui, après une lente évolution préliminaire, atteint aujourd’hui son
état
systématique. Vu l’évidente obligation où nous so
solue, même quand il s’agit, des doctrines les plus antipathiques à l’
état
présent de la raison humaine chez les populations
intellectuel, jusqu’ici partiel et empirique, passera communément à l’
état
systématique. La cinquième acception que nous ven
es aberrations, par négligence ou par illusion, que suscite souvent l’
état
continu d’abstraction indispensable à l’activité
ible que de constituer enfin, après tant de préambules nécessaires, l’
état
vraiment normal de la raison humaine, en procuran
l’esprit théologico-métaphysique : c’est donc à les amener aussi à l’
état
positif que devait surtout consister, de nos jour
rsel, n’a pu tendre, en politique, qu’à constituer le désordre, ou un
état
équivalent de non gouvernement. Mais, d’après le
rit de conservation et l’esprit d’amélioration, également propres à l’
état
normal de l’humanité. La tendance correspondante
ant la lutte révolutionnaire des trois derniers siècles, le véritable
état
normal de toutes les classes plus simples de nos
ouvement philosophique. Sous le second aspect, il envisage toujours l’
état
présent comme un résultat nécessaire de l’ensembl
it subordonné à l’accessoire. Une judicieuse exploration du véritable
état
de la société moderne représente donc comme de pl
s de la moralité humaine, en la faisant nécessairement reposer sur un
état
continu de fausseté, et même de mépris, des supér
nveillants sont les seuls qui puissent se développer librement dans l’
état
social, qui naturellement les stimule de plus en
voir toujours en vue l’entière universalité des intelligences. Dans l’
état
normal que ce mouvement doit préparer, toutes, sa
ées de cette philosophie transitoire, et dès lors mieux disposées à l’
état
positif. Or, tel est l’important avantage que l’a
portent presque jamais un véritable calme, intellectuel et moral. Cet
état
doit être facile, au contraire, soit aux penseurs
rs divers devoirs essentiels. À la vérité, les préjugés inhérents à l’
état
transitoire ou révolutionnaire ont dû trouver aus
la précision des comparaisons ou la facilité des transitions. Dans l’
état
présent des intelligences, l’application logique
t connaître ni la logique inductive, principalement caractérisée, à l’
état
rudimentaire, par la chimie, la physique, et d’ab
able, soit pour appliquer convenablement notre loi initiale des trois
états
, soit pour dissiper suffisamment les seules objec
on régime à mesure qu’il agrandit son domaine, s’élève peu à peu de l’
état
mathématique initial à l’état sociologique final,
dit son domaine, s’élève peu à peu de l’état mathématique initial à l’
état
sociologique final, en parcourant successivement
e est observée sous les gouvernements humains, c’est-à-dire, dans les
états
populaires, et surtout dans la monarchie. La juri
t rapportée aux dieux. Cette autorité qui appartient aux pères dans l’
état
de famille, appartient aux sénats souverains dans
il ne résultât quelque dommage public de son peu de lumières. Enfin l’
état
populaire faisant place à la monarchie, l’autorit
s. C’est ce qui explique le courage qu’ils déployaient en défendant l’
état
, et la prudence avec laquelle ils réglaient les a
re civil ? Il en est tout au contraire dans les temps humains, où les
états
sont démocratiques ou monarchiques. Dans les démo
ce individuelle des faits. Dans les monarchies il faut peu d’hommes d’
état
pour traiter des affaires publiques dans les cabi
ns remarquer les rapports qu’elles devaient avoir avec les différents
états
par lesquels passa la république. Ainsi les faits
des peuples. Elles restaient d’autant plus facilement cachées dans l’
état
de famille, qu’elles se conservaient dans un lang
voyant les recherches expérimentales se dérouler, passer d’abord à l’
état
d’ébauche, et puis se perfectionner successivemen
aite dans le présent ; il la vulgarise en exposant dogmatiquement son
état
actuel. Le professeur du Collège de France, au co
e part, nous subjectivons, c’est-à-dire que nous élevons toujours à l’
état
de théorie abstraite l’ensemble des notions objec
nt de la nature de la science qu’ils cultivent, ni la conscience de l’
état
dans lequel elle se trouve. Il faut bien être con
tte circonstance. J’arrivai bientôt à trouver que cela dépendait de l’
état
d’abstinence où se trouvaient les animaux herbivo
, et qu’elle en constitue la base scientifique. C’est toujours dans l’
état
sain que doit être cherchée l’explication du symp
ologique, car tout phénomène morbide a sa racine dans un trouble de l’
état
physiologique. C’est d’après ce principe que nous
fonction animale qui produit du sucre, et dont le diabète n’est qu’un
état
pathologique. — Caractères chimiques des matières
es, soient le résultat de forces ou propriétés nouvelles créées par l’
état
pathologique, et sur lesquels la physiologie ne p
giques, et qu’à chaque progrès accompli dans la science de la vie à l’
état
normal a correspondu un progrès équivalent dans l
s l’influence d’une diastase spéciale aux diabétiques, pensant qu’à l’
état
physiologique cette matière devait être changée e
ons actuellement vous faire son histoire ; ensuite nous examinerons l’
état
diabétique, qui n’est, suivant nous, qu’une dévia
potasse, il n’y aurait pas dissolution, le métal serait précipité à l’
état
d’oxyde. Si, au contraire, vous avez soin de mett
duction, on en conclura qu’il n’y avait pas de principe sucré, ni à l’
état
de sucre de deuxième espèce, ni à l’état de sucre
as de principe sucré, ni à l’état de sucre de deuxième espèce, ni à l’
état
de sucre de la première espèce. Si, au contraire,
raire, il y a réduction, il faudra admettre que le sucre existait à l’
état
de sucre de la première espèce puisqu’il n’a opér
’air, il l’a pris au deutoxyde de cuivre, qui s’est trouvé réduit à l’
état
de protoxyde insoluble dans l’acide tartrique, et
otassique préparé depuis un certain temps, la potasse a pu passer à l’
état
de carbonate de potasse, probablement par une mod
raire le sucre dans des parties animales semi-solides ou réduites à l’
état
de bouillie, ainsi que nous aurons occasion de vo
extrine, la gomme, mais ces substances ne se rencontrent jamais à cet
état
dans l’organisme ; elles pourraient seulement se
e et des animaux renferme toujours de fortes proportions de sucre à l’
état
physiologique. — Observation chez l’homme, expéri
ême est imprégné de sucre, et il est le seul organe du corps qui, à l’
état
normal, présente ce caractère. Pour s’en convainc
’aucun organe du corps, si ce n’est le foie, ne renferme du sucre à l’
état
physiologique. Vous pouvez voir maintenant ce que
x, devraient être instituées sur des individus surpris par la mort en
état
de santé. Nous avons fait cinq observations sur d
l’estomac que du vin avec très peu d’aliments. Le foie était dans un
état
de putréfaction commençante ; cependant il conten
oit leur place dans la série. La proportion du sucre dans le foie à l’
état
physiologique varie peu ; elle ne dépasse général
brun jaunâtre, opalin et comme laiteux. Il était impossible, dans cet
état
, de le soumettre à l’appareil de polarisation. C’
st mort. Fig. 2. La vie a donc été surprise et arrêtée dans un
état
pleinement normal. Je pratique alors une incision
On démontre ainsi que le sucre n’existé que quand l’animal est dans l’
état
physiologique, et que la fonction qui le produit
me cela arrive chez les animaux de boucherie qui ont été tués dans un
état
de santé parfaite. Le goût sucré d’ailleurs d’un
t que possible, à la même période digestive. Vous voyez donc que, à l’
état
physiologique, l’addition des matières sucrées et
ogiques pour interpréter les variations qu’elles peuvent apporter à l’
état
pathologique, et les effets qui peuvent en résult
à l’extérieur est transmis directement dans le sang. En effet, dans l’
état
physiologique on ne trouve jamais le sucre hépati
a manière la plus nette. Dans tous les Insectes, soit ailés, soit à l’
état
de larves (à l’exception des pucerons et des kerm
produit de sécrétion et non d’excrétion. — Il ne sort pas du sang à l’
état
physiologique, et ne se trouve dans aucun liquide
vent chez les diabétiques. — Schème représentant ces oscillations à l’
état
normal et pathologique. — Expériences sur le sang
he uniforme ; elle oscille constamment entre certaines limites dans l’
état
physiologique ; elle varie suivant les excitation
e produit de sécrétion, ne sort jamais de l’économie en nature dans l’
état
physiologique. Il n’apparaît ni dans les sécrétio
s on les avait observés. En effet, Messieurs, si sur un animal tué en
état
de santé, vous examinez la bile contenue dans la
ire la même remarque. Ainsi aucune sécrétion ne contient du sucre à l’
état
physiologique, ni la bile, ni la salive, ni l’uri
un autre côté, il n’en sort point au dehors, il faut bien que, dans l’
état
physiologique, il y ait un équilibre parfait entr
et celui qui en sort n’en présente plus de traces. Le sucre, dans cet
état
physiologique, reste entre le foie et le poumon p
mis également à ces mêmes influences, sa sécrétion continuelle dans l’
état
physiologique devient beaucoup plus considérable
la proportion du sucre est venue beaucoup plus faible. C’est dans cet
état
de dilution que le sucre arrive au poumon, et dan
espèce de congestion physiologique. La circulation, très lente dans l’
état
ordinaire, est singulièrement activée, et le flot
cette augmentation de la sécrétion du sucre dans le foie se fait, à l’
état
physiologique, d’une manière successive et gradué
e diminue peu à peu, et au bout de quelques heures tout rentre dans l’
état
physiologique signalé plus haut. Cette espèce d’o
la fonction glycogénique est très importante à connaître, car, dans l’
état
pathologique, nous retrouvons exactement ses même
vous signaler : Il n’y a ici rien d’essentiellement différent entre l’
état
normal et le symptôme pathologique, sauf l’intens
aux époques correspondantes que nous considérons. Supposons d’abord l’
état
normal, quatre heures avant un repas : la longueu
plus en plus courtes jusqu’en n″, où les choses sont revenues au même
état
qu’elles étaient en n, et restent dans cet état j
sont revenues au même état qu’elles étaient en n, et restent dans cet
état
jusqu’en n‴, où commence une nouvelle digestion,
s oscillations de la fonction glycogénique aux diverses périodes de l’
état
normal. Tant que cette ligne ne sera pas très élo
ors, est déterminée par la droite e b. Maintenant en quoi différera l’
état
diabétique de l’état normal ? Il différera en ce
ar la droite e b. Maintenant en quoi différera l’état diabétique de l’
état
normal ? Il différera en ce que le point de dépar
ucre correspondant à la même époque sera plus considérable que dans l’
état
normal. La courbe, au lieu de partir de n, partir
ligne XY ; alors deux cas se présentent. Si la courbe représentant un
état
diabétique part d’un point au-dessus de M, limite
re sécrétée par l’individu malade est plus grande que le maximum de l’
état
normal, de façon à correspondre à la longueur O M
foie contiennent dans leur intérieur des gouttelettes de graisse à l’
état
normal. Par suite de la maladie qu’on communique
té de l’alimentation, savoir : les matières graisseuses absorbées à l’
état
de division extrême, les matières albuminoïdes et
vision extrême, les matières albuminoïdes et féculentes absorbées à l’
état
de dissolution. Mais avant d’étudier le rôle de c
sang. Mais les oscillations physiologiques qui se manifestent dans l’
état
normal, où les digestions se succèdent à des inte
exemple, qui s’endorment aux approches de l’hiver et restent dans cet
état
, sans manger, pendant un temps considérable. Il é
tants, puis se rendormit le jour suivant, et resta onze jours dans un
état
complet d’hibernation. Elle se réveilla ensuite d
, c’est-à-dire qu’il y en avait autant que chez d’autres rongeurs à l’
état
normal. Quand on ouvrit l’estomac, on y trouva un
nces comme étant la substance azotée la plus facile à se procurer à l’
état
de pureté, est donc des plus remarquables. Sous s
s quantités de sucre de canne. J’ai retrouvé ce sucre en partie à cet
état
dans le sang de la veine porte. J’ai également ob
ction. J’insiste sur ce fait parce qu’il faut bien savoir que, dans l’
état
physiologique, l’ingestion de matières féculentes
e et par suite dans les urines une plus grande quantité de sucre. À l’
état
physiologique, on doit considérer le foie comme é
Ces matières alimentaires n’entrent donc pas dans l’organisme, dans l’
état
ni dans les proportions où elles se trouvent quan
SOMMAIRE : Le sucre provenant de l’alimentation ne passe pas à cet
état
dans la circulation générale. — Rôle du foie vis-
féculentes, entrées comme sucre dans la veine porte et arrivées à cet
état
dans le foie, sont donc détruites par cet organe
de sucre qui se trouve dans le foie et dans le sang n’est jamais, à l’
état
physiologique, complétée par les matières sucrées
els que des petits cailloux, par exemple. Le foie de même produit à l’
état
physiologique du sucre sous l’influence de toute
voie. Nous devons ajouter encore que le sucre arrivant du dehors, à l’
état
de sucre de canne ou de betterave, de sucre de fr
oie gras, le sang, qu’on voit circuler, n’est pas rouge, comme dans l’
état
normal, mais blanchâtre, offrant une teinte rosée
ystème général dans des proportions plus grandes que ne le comporte l’
état
normal, et il passe alors dans les urines où son
e matière naturellement modifiée dans le foie, de l’introduire dans l’
état
d’abstinence ou dans l’état de digestion. Il n’es
fiée dans le foie, de l’introduire dans l’état d’abstinence ou dans l’
état
de digestion. Il n’est pas indifférent non plus d
dies sur la sécrétion du sucre. — Influence des maladies aiguës sur l’
état
diabétique. — Influence de la température sur la
it chez l’homme, avons-nous dû prendre des foies d’individus morts en
état
de santé, des foies de suppliciés, par exemple, o
le tartrate cupro-potassique. Ainsi, Messieurs, sous l’influence d’un
état
morbide, mais particulièrement sous l’influence d
luence d’un état morbide, mais particulièrement sous l’influence d’un
état
fébrile aigu, le sucre n’est plus sécrété par le
mps en temps les phénomènes de cette dernière affection passaient à l’
état
aigu, la malade avait des coliques et de la diarr
es que quand ceux-ci sont morts rapidement ou par suite d’accident. L’
état
de maladie aiguë est donc incompatible avec le di
qu’on retrouve dans les organes pris sur des individus morts dans un
état
de santé ; elle a pour effet, en particulier, d’e
Les expériences doivent donc être instituées sur l’être vivant et en
état
de santé pour être concluantes. Quant à la présen
, qu’on n’a bien connues qu’en les étudiant sur des individus pris en
état
de santé et au moment où les organes fonctionnaie
quelques variations qui dépendent de la grosseur des animaux et de l’
état
de digestion ou d’abstinence dans lequel ils se t
ain temps pour faire disparaître le sucre qui existe dans le foie à l’
état
normal avant le refroidissement. Il est facile de
cessé ; or cet animal, bien que déjà revenu, n’est pas encore dans l’
état
normal. Sa température prise dans le rectum n’est
is que le contraire a lieu avec le froid, et cependant, avec ces deux
états
opposés de la respiration, le sucre disparaît dan
’elles n’ont point été faites à ce point de vue. Chez les femelles, l’
état
de gestation et de lactation ne semble pas modifi
la formation du sucre dans le foie. Sur des vaches et des lapines à l’
état
de lactation et qui sécrétaient par conséquent du
us sommes placés dans des conditions aussi voisines que possible de l’
état
physiologique, en prenant la température dans le
cre dans l’organisme. Car, comme nous l’avons déjà dit, le sucre, à l’
état
normal, n’est pas expulsé au dehors, il reste dan
sur l’une ou sur l’autre des deux phases de la même fonction. Dans l’
état
physiologique le sucre, incessamment sécrété dans
individu vivant peut encore en détruire un peu plus ; de sorte qu’à l’
état
sain la puissance de destruction est toujours sup
’injecter sans qu’il ait subi aucune modification et étant encore à l’
état
de sucre de canne. Nous faisons de la même manièr
rtaines sécrétions, telles que la salive où ce métal ne passe pas à l’
état
d’autres combinaisons. Il faut encore noter en pa
liqués, puisqu’il faut tenir compte et de la taille de l’animal, de l’
état
de digestion, de la nature du sucre, de sa quanti
ature du sucre, de sa quantité, de son degré de concentration et de l’
état
de combinaisons qu’il peut présenter avec les mat
e dans le sang une quantité de sucre plus grande que ne le comporte l’
état
physiologique, l’excès de cette matière apparaîtr
eux de la grande circulation, où l’on peut le retrouver ; mais dans l’
état
de santé, ce sucre, généralisé dans tout l’appare
ne affaire de limite, une question de plus ou de moins. Le sucre, à l’
état
physiologique, peut exister, et existe dans certa
de quelconque, même un des acides organiques, qui se rencontrent, à l’
état
normal, dans certains points de l’organisme anima
re séance de ce cours, que toutes nos explications sont relatives à l’
état
actuel de la science. Les matières organiques peu
us avons annoncés ici. Nous vous avons dit que le foie de l’homme à l’
état
de santé, ainsi que le foie des animaux, contient
ces sur des liquides animaux. J’ai pris du sérum du sang, qui, dans l’
état
normal, ne contenait pas de sucre, je l’ai laissé
nsformer en sucre. Tant que l’être vit, ce sucre, pour ainsi dire à l’
état
naissant, est sans doute éliminé, transformé auss
et les muscles de produire de la matière sucrée, n’existe que dans l’
état
embryonnaire, c’est-à-dire au moment où les tissu
sucre, et certes on ne dira plus ici que cette matière préexiste à l’
état
de liberté dans les muscles de fœtus, car, après
le sucre qui s’y trouve paraît s’éliminer à ce moment sans passer à l’
état
d’acide lactique. C’est ainsi que nous pouvons co
t des phénomènes de fermentation empêchant les matières de tomber à l’
état
de produits fixes et d’acquérir une stabilité ou
aniques puissent s’approprier des éléments chimiques qui sont dans un
état
qu’on peut comparer à ce que les chimistes appell
t dans un état qu’on peut comparer à ce que les chimistes appellent l’
état
naissant. La nécessité des faits que nous venons
s nous nous sommes livré touchant le rôle de la matière sucrée dans l’
état
embryonnaire. Ceci ne rentrait pas directement da
esque autant, après trois ou quatre jours de jeûne absolu, que dans l’
état
normal, qui en apporte incessamment des quantités
utre, on s’est basé sur des faits bien constatés, correspondants à un
état
antérieur de la science qui a eu sa raison d’être
animal, de manière à l’en saturer et à le mettre momentanément dans l’
état
où se trouvent les individus diabétiques, on n’en
portions plus ou moins notables. Les expériences sur l’animal pris en
état
de santé donnent des résultats complétement sembl
e très facilement dans cette même sécrétion. Le fer, par exemple, à l’
état
de lactate, ne passe jamais dans la salive, tandi
it pas connaître le chimiste qui a fait l’analyse en question, qu’à l’
état
normal le liquide céphalo-rachidien contient touj
e est en mouvement par un flux et reflux continuel, en rapport avec l’
état
de plénitude ou de vacuité des vaisseaux crâniens
e un peu trouble. Dans le sang veineux on trouvait du sucre, même à l’
état
de sucre de canne, tel qu’il avait été pris, car
pu trouver la moindre trace de matière sucrée. Ainsi les graisses à l’
état
d’émulsion ou de division extrême sont absorbées
es passent dans le système veineux de la veine porte, et, quoique à l’
état
de dissolution, elles ne se rencontrent pas dans
ions tout à fait exceptionnelles et qui s’éloignent complètement de l’
état
ordinaire dans lequel on ne rencontre pas de sucr
ation pendant la période digestive, sur des chevaux tués dans le même
état
, nous avons examiné les vaisseaux lymphatiques de
et claires comme de l’eau, ce qui a le plus ordinairement lieu dans l’
état
de diabète, et elles réduisent abondamment le tar
onduira à comprendre comment le système nerveux excite cet organe à l’
état
physiologique. Le mécanisme de l’action nerveuse
ngée, qui n’est plus dès lors sollicitée à réagir sur le foie. Dans l’
état
physiologique, c’est donc principalement l’excita
ans le foie, et que nous en retrouverons à peu près autant que dans l’
état
normal, ce qui n’aurait certainement pas lieu si
d’être diabétique. Nous avons cherché en vain jusqu’ici à rendre cet
état
permanent. Pour cela nous avons laissé l’instrume
es plus ou moins graves, qui suffisaient, comme cela a lieu dans tout
état
morbide, pour faire disparaître le sucre, non seu
re du diabète chez l’homme, que nous trouvions le moyen de rendre cet
état
permanent chez un animal ; ce que nous n’avons pa
de sang, et les vaisseaux de la surface du foie plus apparents qu’à l’
état
normal. Les reins sont alors eux-mêmes très surex
en effet, que l’élément qui se transforme en sucre en donne plus à l’
état
pathologique qu’à l’état normal. On comprendrait
qui se transforme en sucre en donne plus à l’état pathologique qu’à l’
état
normal. On comprendrait mieux l’augmentation dans
oduire dans un organe une circulation beaucoup plus active que dans l’
état
normal, et qui peut s’y maintenir longtemps : c’e
ient de l’urée, de l’acide urique et divers sels qui s’y trouvent à l’
état
de dissolution, reconnaissables à tous leurs cara
t nous avons observé qu’elles étaient bien plus abondantes que dans l’
état
normal. Quand nous avons ouvert l’animal, après l
nes sont chargées de sucre sans être pour cela plus abondantes qu’à l’
état
normal. Dans nos recherches physiologiques, nous
dans nos recherches à constater qu’on peut mettre un animal dans cet
état
toutes les fois que ses fonctions de la vie de re
nfluence de la volonté, présenter une activité plus grande que dans l’
état
normal. L’énergie vitale qui a cessé pour toutes
circulation n’est pas interrompue, la digestion s’opère comme dans l’
état
normal, et les sécrétions s’effectuent. Mais, com
ui-même pendant une heure et un quart à deux heures, il était dans un
état
paralytique complet, mais la respiration continua
ment, et maintenir ainsi pendant plusieurs heures des animaux dans un
état
de suffocation imminente sans pour cela produire
ter une circulation plus active et une température plus élevée qu’à l’
état
normal. Pourrons-nous produire les mêmes effets d
minait ainsi une simple excitation analogue à celle qui a lieu dans l’
état
normal pendant la digestion. Mais si, au lieu d’e
endant, pensant que peut-être le foie n’était pas encore arrivé à son
état
de plus grande saturation de matière sucrée, je p
tre habitude, être répétée devant vous. Voici un lapin adulte dans un
état
de parfaite santé, sur lequel nous faisons la sec
us cervical, ce lapin pourrait vivre à la rigueur deux jours dans cet
état
, surtout si l’on avait soin de le maintenir dans
oïdes en matières sucrées, qui s’opèrent chez les fœtus dans certains
états
de la vie embryonnaire et en coïncidence avec le
et en coïncidence avec le développement des tissus. Plus tard, dans l’
état
adulte, les tissus cessent d’être le siège de ces
de la sous-maxillaire est filant et visqueux ; il en est de même à l’
état
normal. Les actions nutritives ne sont nullement
ie, mais il y reparaît bientôt comme s’il était, pour ainsi dire, à l’
état
latent. Voici le lapin auquel nous avons fait l’o
ions qui doivent finalement donner du sucre seraient arrêtées dans un
état
intermédiaire ; car il est probable qu’entre la m
tion plus active, les urines se sécrètent plus abondamment que dans l’
état
normal, les muscles sont plus excitables, et les
mation des divers tissus sont maintenus par les fermentations dans un
état
de dissociation imminente et de mobilité continue
logue à ce que les chimistes appelleraient les éléments nutritifs à l’
état
naissant. Du reste, Messieurs, la connaissance de
ouvons prendre des tissus de poumons ou de muscles de fœtus, soit à l’
état
frais et bien lavés, soit après les avoir fait pr
atine, matière constituante des globules du sang, il a pu l’avoir à l’
état
de pureté, et c’est avec cette substance qu’il a
ste encore quelques faits nouveaux à vous indiquer relativement à cet
état
primitif de la fonction glycogénique chez les fœt
difficultés de faire des expériences sur des animaux de boucherie en
état
de gestation, ces animaux seraient cependant seul
en pleine santé comme avant l’opération, et nous le garderons en cet
état
pour en faire plus tard l’autopsie. Messieurs, la
evant vous de la manière la plus complète et de façon que vous ayez l’
état
actuel de la question, et que vous ne sortiez d’i
rtrophie des reins. — Hypertrophie des membranes de l’estomac. — De l’
état
du foie dans le diabète. — Atrophie du pancréas.
ons de donner sont bien plus forts que ceux que l’on rencontre dans l’
état
normal. Huschke donné 111 grammes pour poids du r
limine le sucre, parce qu’il est malade ; on sait d’ailleurs que, à l’
état
de santé, le rein laisse parfaitement passer le s
onsidérable, que les parois de l’estomac étaient plus épaisses qu’à l’
état
normal. Mais il y avait, dans les cas que j’ai ob
ente son tissu. Nous sommes porté à penser que chez les diabétiques l’
état
du foie doit être ainsi, et quand on peut observe
ie. J’ai fait un certain nombre d’autopsies de malades morts dans cet
état
, et le foie, comme dans la plupart des cadavres,
postérieur, du liquide céphalorachidien, constamment sucré, même à l’
état
normal, paraissent présenter une plus grande prop
convenables, que chez les diabétiques il y a plus de sucre que dans l’
état
ordinaire ; que ce sucre est répandu par tout l’o
e l’action de l’air produisît sur lui une impression plus vive qu’à l’
état
normal ; dès lors le foie serait aussi plus vivem
estives, nous voyons les individus maigrir rapidement et arriver à un
état
de marasme qui est même un des caractères de la m
de sucre peut passer dans les urines ; mais on le trouve toujours à l’
état
de glucose, ce qui tient sans aucun doute à une t
dit qu’il y avait du sucre dans l’urine des vieillards dans certains
états
pathologiques du poumon, ainsi que chez des vieil
raire, que les diabétiques ont beaucoup plus d’urée que les hommes en
état
de santé, parce que, dit-il, si l’on trouve moins
onnaît que la quantité totale d’urée est plus considérable que dans l’
état
normal. Cependant, aux observations de Mac Gregor
s, l’urée sort du sang pendant le premier jour après l’opération, à l’
état
de carbonate d’ammoniaque. L’acide urique se renc
n’ont pas de polydipsie et qui ne rendent pas plus d’urine que dans l’
état
normal. Enfin, il est encore une matière qu’on pe
peut trouver des diabétiques qui ne rendent pas plus d’urines qu’à l’
état
normal ; mais il n’en est pas moins vrai que la p
mènes digestifs par une propriété d’absorption plus grande que dans l’
état
normal. Le fait est évident, mais sa cause n’est
le, que la sueur étant arrêtée chez les diabétiques, l’acide qui, à l’
état
normal, constitue un des principes de cette sécré
ous l’influence d’une alimentation sucrée, ce qui n’a pas lieu dans l’
état
normal. Or, voici ce qui semble arriver chez les
la première condition de la présence du sucre dans les urines est un
état
d’activité parfaite des fonctions digestives, et
fonction, afin que vous sortiez d’ici ayant l’esprit bien fixé sur l’
état
actuel de la question. Vingt-quatrième leçon
permettra de formuler définitivement d’une manière nette et précise l’
état
actuel de la science sur ce sujet. Dans cette énu
nt du foie, et parce que, enfin, le tissu hépatique se trouve, dans l’
état
physiologique, constamment imprégné de cette mati
nsi que, si l’on prend une artère ou la veine porte sur un animal à l’
état
physiologique, et si l’on retire une petite quant
it. Il y a du sucre dans le foie de l’homme et de tous les animaux en
état
de santé. Ceci n’a jamais été contesté. Fig. 2
généraux CG. Là le sang subit d’autres modifications, puis passe de l’
état
de sang artériel à l’état de sang veineux, puis r
bit d’autres modifications, puis passe de l’état de sang artériel à l’
état
de sang veineux, puis repasse dans les veines cav
économie, et en particulier avec la respiration. Cinquième fait. À l’
état
morbide, la fonction glycogénique s’exagère ou s’
roduit le diabète. Son anéantissement a lieu sous l’influence de tout
état
fébrile. Le foie des individus morts de maladie n
sens qui lui sont soumis. Aussi désigne-t-on ces faits sous le nom d’
états
de conscience. La philosophie est donc la science
le nom d’états de conscience. La philosophie est donc la science des
états
de conscience. Mais cela ne suffit pas. Les faits
ence. Mais cela ne suffit pas. Les faits psychologiques qu’on appelle
états
de conscience sont relatifs, au moins par rapport
i. Il faut donc la modifier ainsi : La philosophie est la science des
états
de conscience et de leurs conditions. Cette défin
us les systèmes. L’absolu est-il, n’est-il pas une des conditions des
états
de conscience ? La chose reste à étudier ultérieu
Le but de la philosophie est maintenant déterminé : c’est l’étude des
états
de conscience et de leurs conditions. Mais commen
c’est de toute autre façon que travaille le philosophe. Il étudie des
états
de conscience qui sont des faits. Les faits ne s’
et propre, bien défini et dont ne s’occupe aucune autre science : les
états
de conscience. La première condition est donc rem
soumis à des rapports rationnels : l’on ne saurait prétendre que les
états
de conscience échappent à la loi de la causalité.
ie pour réfuter cette théorie. La philosophie a son objet propre, les
états
de conscience, objet indépendant de celui de tout
losophie, nous prévoyons facilement que cet objet sera complexe : les
états
de conscience représentent des phénomènes de genr
En effet, la définition de la philosophie comprend deux parties : les
états
de conscience et leurs conditions. Il faudra donc
division de la philosophie correspondant à chacune d’elles. Mais les
états
de conscience ne peuvent être étudiés par une seu
ace au commencement de la philosophie, pour une étude descriptive des
états
de conscience, science ayant pour but de les énum
re à leurs types principaux. Cet inventaire fait, il faut étudier les
états
de conscience à un autre point de vue. Il en est
ique se distingue de la psychologie en ce qu’elle étudie non tous les
états
de conscience, mais quelques-uns et que, tandis q
de la logique et de la psychologie. Restent enfin les conditions des
états
de conscience. Ces conditions font l’objet de la
nous venons de les exposer. Il est bien clair qu’avant d’étudier les
états
de conscience en détail, il faut en voir l’ensemb
t être étudiée la dernière : pour pouvoir examiner les conditions des
états
de conscience il faut les connaître entièrement,
gie Nous avons déjà défini l’objet de la psychologie : décrire les
états
de conscience et les réduire à un certain nombre
mais en tout cas il se les attribue. Si l’on se blesse, la cause de l’
état
de conscience produit n’est pas le moi, mais la s
d’école psycho-physiologique. Elle ne rattache plus immédiatement les
états
de conscience aux phénomènes physiques, mais aux
hophysiologie sort donc une conclusion positive : il faut étudier les
états
de conscience en eux-mêmes et pour eux-mêmes. La
uer à l’objet. Cet objet est d’énumérer, de décrire et de classer les
états
de conscience. Mais à cette étude il faut un cert
ut un certain ordre ; pour la rendre méthodique, il faut repartir les
états
de conscience en un certain nombre de classes que
nc combien nous allons trouver dans l’âme de facultés ou de groupes d’
états
de conscience. Il y en a trois : 1. Nous agissons
notre sensation. D’une manière générale il y a toute une catégorie d’
états
de conscience qui sont ce qu’on appelle des idées
ntôt au monde extérieur, tantôt au monde intérieur. L’ensemble de ces
états
de conscience et la faculté correspondante formen
erminer ces trois facultés, nous nous sommes contentés de classer les
états
de conscience. C’est qu’en effet, en dehors des é
de classer les états de conscience. C’est qu’en effet, en dehors des
états
de conscience où elles se réalisent, ces facultés
es, qu’elles ne soient que des étiquettes placées sur des faisceaux d’
états
de conscience. Sans ces derniers assurément elles
es n’en seraient pas moins des pouvoirs réels de l’âme. Supprimez les
états
de conscience, les pouvoirs ne s’expriment pas ma
s n’en ont pas moins leur fondement dans la nature même de l’âme. Les
états
de conscience dérivent des facultés comme les fac
tuelle. Ce qui prouve que la faculté n’existe pas uniquement dans les
états
de conscience, c’est qu’elle les précède et leur
les facultés sont des pouvoirs réels et non de simples collections d’
états
de conscience. On s’est demandé quelquefois si l’
aractères du plaisir et de la douleur, et en chercher les causes. Ces
états
de conscience présentent trois caractères essenti
esoin qui l’a précédé a été violent, nous avons souffert. Mais si cet
état
de besoin est faible, si l’on est assuré de pouvo
le temps d’avoir ce qu’on appelle de l’appétit, il n’y a eu là qu’un
état
agréable. Il y a même des plaisirs qui ne sont pr
nation, l’autre à l’émotion. C’est qu’en effet la passion n’est que l’
état
le plus violent de l’inclination ou de l’émotion.
e. Ce danger ne peut être nié. Mais on peut se demander si c’est là l’
état
véritable de la passion. Assurément, abandonnée u
cial : ce sont, d’abord le sens musculaire par lequel nous sentons, l’
état
, la position, la fatigue de nos muscles ; puis le
nos muscles ; puis le sens vital, qui nous fait seulement connaître l’
état
général du corps, le bien-être ou le malaise sans
cher, l’étendue, le sens vital enfin, les connaissances relatives à l’
état
général du corps. Reste la vue. Elle a bien en pr
ttribuée à l’esprit ; on en déduira aussi bien qu’un certain nombre d’
états
subjectifs sont soumis à un déterminisme absolu.
subjectives, ne peuvent nous donner l’idée d’objectivité. Ce sont des
états
des modifications du moi dont la cause peut tout
émotions, de passions, de sensations. Je désigne par A B C ces divers
états
de conscience. Tout à coup, un son D se produit.
de moi. Or, il n’était pas en moi, car il n’aurait pu être qu’un des
états
de conscience A B C et ces états de conscience on
i, car il n’aurait pu être qu’un des états de conscience A B C et ces
états
de conscience ont persisté après que D s’est prod
ce principe : J’entre dans une salle ; mon moi étant alors composé d’
états
de conscience divers A, B, C j’éprouve la sensati
je suppose que rien n’y ait été changé. Mon moi est alors composé des
états
de conscience A1, B1, C1. J’entre et j’ai la sens
ait être dans la première expérience A, ou B, ou C. Mais aucun de ces
états
de conscience n’existe plus dans la seconde expér
i nous apparaît donc comme le centre auquel viennent aboutir tous nos
états
de conscience. C’est lui qui fait l’unité de notr
Parmi les matériaux qui peuvent servir à cela, nous ne voyons que les
états
de conscience. La méthode consisterait donc à dég
e les états de conscience. La méthode consisterait donc à dégager des
états
de conscience un ou plusieurs caractères communs
ystématique. Voici selon lui comment se construit l’idée de moi : Nos
états
de conscience peuvent être repartis en deux catég
n centre, un point de convergence où viennent se centraliser tous les
états
de conscience plutôt qu’une enceinte les comprena
e de moi le centre de cette sphère. Les rayons représentant alors les
états
de conscience, sont enfermés dans la sphère et co
inons maintenant le raisonnement de M. Taine. La prémisse suppose des
états
de conscience donnés en dehors du moi. Est-ce pos
s états de conscience donnés en dehors du moi. Est-ce possible ? Tout
état
de conscience est une connaissance, et toute conn
e sujet dans le cas présent est le moi. Supprimez-le, il n’y a plus d’
états
de conscience. Condillac, pour montrer comment la
l y ait sensation. Le moi est donc l’antécédent indispensable de tout
état
de conscience. Les états de conscience inconscien
i est donc l’antécédent indispensable de tout état de conscience. Les
états
de conscience inconscients qu’admet M. Taine au d
objectent les positivistes, nous n’admettons point l’inconscience des
états
de conscience. Chacun d’eux est conscient par lui
ner. Mais en donnant ainsi sa conscience particulière à chacun de ces
états
de conscience, les positivistes ne font que multi
celui de toutes les autres facultés, puisque cet objet se compose des
états
de conscience de l’intelligence, de la mémoire, d
extérieures. Nous devons donc localiser chacune de ces deux espèces d’
états
de conscience dans des milieux différents. Le mil
. D’où se déduisent les deux principes rationnels suivants : Tous les
états
de conscience sont dans le temps, tous les phénom
de l’expérience, nous n’avons pas l’idée de temps, mais seulement des
états
de conscience ayant entre eux de certains rapport
s le généralisons. Nous nous représentons d’une manière abstraite les
états
de conscience comme successifs : c’est ainsi que
nous nous formons l’idée de temps, cause de la position relative des
états
de conscience. Pour M. Herbert Spencer, l’idée d’
réduiraient donc à la possibilité d’intervertir l’ordre d’une série d’
états
de conscience. Pour réfuter cette théorie, nous f
s’il n’avait auparavant l’idée de temps ne se représenterait pas les
états
de conscience comme situés les uns avant ou après
d je suis en C, B et A n’ont pas disparu. Et en effet il y a certains
états
de conscience dont l’ordre peut être interverti s
ées, une fois que nous les avons associées dans cet ordre. Quand deux
états
de conscience se sont accompagnés dans le même or
nous avons déjà réfutée. C’est la doctrine qui cherche à ramener nos
états
de conscience les plus divers à un même type orig
il y ait pensée, il faut qu’il y ait une différenciation continue des
états
de conscience. D’autre part, il faut qu’il y ait
té, qu’elle soit ramenée à l’unité. Pour cela, il faut que ces divers
états
de conscience soient intégrés (c’est l’expression
plexe et centralisé. À l’origine il n’y a qu’une succession confuse d’
états
de conscience, non centralisés et dont les effets
xquelles est soumise cette théorie : D’abord, elle est absolument à l’
état
d’hypothèse. Il est absolument impossible de la v
donc discontinus. On le conçoit bien pour le temps, il est composé d’
états
de conscience juxtaposés et distincts. Enlevons p
ats de conscience juxtaposés et distincts. Enlevons par la pensée ces
états
de conscience. Nous nous représentons fort bien l
t. 2. Il en est de même de l’idée de deux choses différentes. 3. Deux
états
de conscience qui se sont produits en même temps
quelquefois de ramener toutes ces associations à un seul type : Deux
états
de conscience qui se sont produits en même temps
conception : La mémoire La mémoire est la faculté par laquelle un
état
de conscience passé se reproduit en nous avec ce
ns de tel objet. On ne se souvient pas des choses, mais seulement des
états
de conscience où ils ont été primitivement représ
enir ; tantôt elle est docile ; c’est quand elle reproduit aisément l’
état
de conscience passé. Elle est exacte quand elle l
le reproduit avec précision. Elle est tenace quand elle conserve cet
état
de conscience pendant longtemps. Il est assez rar
nous dans la mémoire, plus il nous sera facile de nous souvenir. Les
états
de conscience qui nécessitent un certain développ
manière plus générale. Tout souvenir comporte trois moments : 1. L’
état
de conscience passé se reproduit. C’est le phénom
énomène de reproduction ou de rappel. La mémoire peut s’arrêter là. L’
état
de conscience passé peut se reproduire sans que n
ginales, et qui ne sont que des réminiscences de notre enfance ! 2. L’
état
de conscience nous apparaît comme passé. Nous rec
ne de reconnaissance. Il consiste seulement à rejeter dans le passé l’
état
de conscience reconnu. Le souvenir peut encore s’
second moment. 3. Ce dernier moment achève la mémoire. Nous fixons l’
état
de conscience à tel ou tel point précis du passé.
parties. Prenons d’abord le phénomène de la reproduction. Pour qu’un
état
de conscience passé se reproduise, il faut qu’il
elle est la question posée. Plusieurs philosophes ont répondu que les
états
de conscience conservés l’étaient dans le corps.
te théorie, que le phénomène s’est déjà produit ? M. Taine répond : L’
état
de conscience qui vient de se reproduire a une te
es perceptions actuelles la contredisent. On ne peut donc localiser l’
état
de conscience reproduit dans le présent. On le re
. Mais si cette réponse explique bien pourquoi je ne rapporte pas cet
état
de conscience au présent, il n’explique pas pourq
conscience au présent, il n’explique pas pourquoi nous rapportons cet
état
de conscience au passé plutôt qu’à l’avenir. L’ex
e la mémoire ne résolvant pas les difficultés, nous disons donc que l’
état
de conscience conservé est resté dans le moi. La
idées que s’achève la mémoire. Lorsque nous avons rejeté du présent l’
état
de conscience, il s’achemine vers le passé, attir
ent l’état de conscience, il s’achemine vers le passé, attiré par les
états
de conscience avec lesquels il s’est d’abord prod
dans la mémoire, la faculté de conservation. Mais nous savons que les
états
de conscience qui se sont produits souvent tenden
re. Ou bien l’affinité des idées diminue faute d’exercice ; ou bien l’
état
de conscience n’a pas été conservé. La modificati
s. 1. Mémoire imaginative. La mémoire proprement dite affaiblit les
états
de conscience passés en les reproduisant. La mémo
ations. Cette différence provient de ce qu’on se souvient surtout des
états
de conscience dans lesquels on a mis plus d’activ
La folie. Aux trois facultés de conception se rattachent certains
états
à la fois physiologiques et psychologiques qu’il
is physiologiques et psychologiques qu’il convient d’étudier ici. Ces
états
sont caractérisés par ce trait commun que les ima
que des conceptions. La folie est un rêve continu et en dehors de l’
état
de santé. Ce qui caractérise la folie est l’absen
on amulette. Une des formes de la folie est l’hallucination. C’est un
état
maladif de l’esprit qui, même pendant la veille,
ais il n’en est pas moins vrai que l’hallucination répète toujours un
état
intérieur, que la matière en est toujours fournie
ination vraie la perception ordinaire. Toute cette étude sur certains
états
pathologiques de l’esprit et du corps nous amène
l’Intelligence, la multiplicité est produite par les sensations, les
états
de conscience divers, tout ce qui est la matière
st l’apogée du beau, le joli en est comme le diminutif. Le beau est l’
état
normal de l’art : le joli en est un caprice ; le
comprendre, il faut donc éliminer ces éléments, pour l’examiner à son
état
normal, telle qu’elle se produit après un seul ph
ent déterminer la volonté. Mais les motifs ne sont que des idées, des
états
de l’esprit. L’idée est quelque chose de mort, el
de son domaine, car elle ne s’occupe que d’une catégorie déterminée d’
états
de conscience, l’intelligence, ne connaît qu’une
que sans la nécessité de faire tout d’abord un inventaire complet des
états
de conscience, il eût fallu mettre la logique en
ie ; cette dernière est une science et rien qu’une science, celle des
états
de conscience : la morale, la logique ont au cont
suivant l’expression reçue, il possède la vérité. La certitude est l’
état
de l’esprit qui sait posséder la vérité : c’est d
e, dont le contraire est la science, mais au doute. Le doute, c’est l’
état
de l’esprit qui ne se sent pas en possession de l
acquérir des idées nouvelles ; il n’y a donc pas lieu de regretter un
état
où l’esprit pourrait sans recherche distinguer la
dentique à la certitude morale. La seule chose qui distingue ces deux
états
de l’esprit est que l’un est en harmonie, l’autre
appelle dogmatisme toute doctrine d’après laquelle la certitude est l’
état
normal de l’esprit humain. Le scepticisme fait du
est l’état normal de l’esprit humain. Le scepticisme fait du doute l’
état
régulier, logiquement nécessaire de l’esprit huma
isme les croit véraces. Le premier veut que nous nous tenions dans un
état
d’équilibre, sans adhérer à aucune opinion ; le s
l y a cristallisation, ce phénomène est toujours précédé du dépôt à l’
état
solide de particules fondues ou dissoutes. La sol
articules fondues ou dissoutes. La solidification d’une substance à l’
état
liquide est donc cause de la cristallisation. 2.
ns le raisonnement des positivistes, qui construisent le moi avec des
états
de conscience, ce qui suppose déjà l’existence du
la pesanteur variable de l’air en est la cause. La loi alors est à l’
état
d’hypothèse. Plus tard seulement elle deviendra r
irait donc instinctivement le rapport qui unit certains signes et les
états
d’esprit qu’ils représentent. Cette théorie suppo
aient toujours certains sentiments ou certaines idées, en un mot, tel
état
de conscience. Ils ont cherché alors à communique
soit récompensé dans le cas contraire pour qu’il se maintienne en bon
état
moral. Un méchant est un malade dangereux : si on
s-entendue dans l’impératif catégorique de Kant et le fait passer à l’
état
d’impératif hypothétique. Nous devons agir de tel
ience morale est simplement la conscience psychologique appliquée aux
états
de conscience moraux. La conscience morale est po
le fondement du droit ? Suivant Hobbes, c’est la force. Considéré à l’
état
naturel, le droit de chaque homme n’a d’autres li
mme vivant d’une vie isolée, sans rapport avec les autres hommes. Cet
état
est si naturel, nous ne nous en préoccupons pas.
uels nous n’avons pas le droit de manquer. Nous devons, même dans cet
état
d’isolement hypothétique que nous imaginons, déve
ndu par la loi morale l’abus des plaisirs qui pourraient nuire au bon
état
de notre corps. Ainsi se trouve établi le devoir
général de ses aptitudes intellectuelles, l’homme se trouve mieux en
état
de protéger la famille. À lui incombe donc ce dev
fondement de la société. Suivant certains philosophes, elle serait un
état
contre nature. L’isolement et la solitude seraien
e serait un état contre nature. L’isolement et la solitude seraient l’
état
normal de l’homme. Il n’en sortirait que par des
rtains hommes par une sorte de révélation que les hommes quitteront l’
état
sauvage et formeront une nation. Enfin, selon Rou
r destinée commune. Mais pour tous ces philosophes, la société est un
état
plus ou moins artificiel. Pour eux, si nous n’éco
ton, [phrase en grec]. Il y a plus : la société est si loin d’être un
état
artificiel, qu’on peut considérer l’isolement com
perpétuellement les autres en se tenant en dehors de la moralité. Un
état
de guerre se constitue. En effet, il n’est pas né
. La métaphysique est la science qui recherche les conditions des
états
de conscience. Trois questions se posent à cette
ts de conscience. Trois questions se posent à cette occasion : 1. Les
états
de conscience pris dans leur ensemble, ont-ils un
, ont-ils une condition distincte d’eux, qu’on appelle l’âme ? 2. Les
états
de conscience relatifs au monde matériel ont-ils
ne ou des conditions distinctes d’eux, qu’on nomme les corps ? 3. Les
états
de conscience relatifs aux principes rationnels o
avons posé les problèmes de la métaphysique. Il s’agit de voir si les
états
de conscience se suffisent à eux-mêmes ou s’ils n
tre expliqués, de conditions extérieures. Nous devons donc partir des
états
de conscience et ne rien admettre qui ne soit néc
e nous percevons par les sens. C’est à ce principe qu’on rapporte nos
états
de conscience. Y a-t-il réellement en nous un pri
nous sommes. Il n’y a donc pas lieu de se demander si le principe des
états
de conscience est matériel, puisque rien ne peut
ur artiste ne peut tirer de son harmonieux d’un instrument en mauvais
état
. 3. Au lieu d’envisager ces exemples en général
te combinaison était la seule stable, la seule qui permit au monde un
état
d’équilibre. Il ne faut donc s’étonner ni qu’elle
pourquoi en changeraient-ils ? Pourquoi ne subsisteraient-ils pas à l’
état
de chaos ? Cet équilibre dont parle Épicure est d
onsentirions jamais. La douleur est donc en somme la loi de la vie, l’
état
à peu près constant de la sensibilité. S’il en es
ire une loi scientifique. La loi, nous l’avons vu, reste toujours à l’
état
d’hypothèse, et quelle que soit sa vraisemblance,
u bien donc toutes les apparences sont trompeuses, ou l’acte auquel l’
état
affectif aboutit n’est pas de ceux qui pourraient
la substance corticale : dans un cas comme dans l’autre, ce sont des
états
de notre système nerveux que la perception est ce
s d’abord, celle que nous appelons notre cerveau, et on conférera aux
états
intérieurs de cette image le singulier privilège
ne depuis la monère jusqu’aux vertébrés supérieurs ? On trouve qu’à l’
état
de simple masse protoplasmique la matière vivante
de l’objet demeure. Et sa croyance s’explique sans peine : il y a des
états
nombreux, tels que l’hallucination et le rêve, où
production de l’image. Mais il ne faut pas oublier que, dans tous les
états
psychologiques de ce genre, la mémoire joue le pr
la perception elle-même, n’a sa condition réelle et complète dans un
état
cérébral. Sans aborder encore l’examen de ces deu
ire. Rejetez donc l’apport de la mémoire, envisagez la perception à l’
état
brut, vous êtes bien obligé de reconnaître qu’il
s, on trouverait, dans cette idée que nous projetons hors de nous des
états
purement internes, tant de malentendus, tant de r
influences de tous les points de tous les corps serait descendre à l’
état
d’objet matériel. Percevoir consciemment signifie
ième argument se tire de ce qu’on passe, par degrés insensibles, de l’
état
représentatif, qui occupe de l’espace à l’état af
grés insensibles, de l’état représentatif, qui occupe de l’espace à l’
état
affectif qui paraît inétendu. De là on conclut à
t le processus de la perception consistant dans une extériorisation d’
états
internes. Le psychologue part en effet de son cor
et les idées, celles-ci inétendues et celles-là étendues, une série d’
états
intermédiaires, plus ou moins confusément localis
ats intermédiaires, plus ou moins confusément localisés, qui sont les
états
affectifs. Notre entendement, cédant à son illusi
pose ce dilemme qu’une chose est étendue ou ne l’est pas ; et comme l’
état
affectif participe vaguement de l’étendue, est im
ment de l’étendue, est imparfaitement localisé, il en conclut que cet
état
est absolument inextensif, Mais alors les degrés
le-même, vont s’expliquer par je ne sais quelle propriété acquise des
états
inextensifs ; l’histoire de la perception va deve
es états inextensifs ; l’histoire de la perception va devenir celle d’
états
internes et inextensifs s’étendant et se projetan
e voient rien autre chose, dans l’univers matériel, qu’une synthèse d’
états
subjectifs et inextensifs ; ceux-là ajoutent qu’i
aircir, ni la nature de la douleur ni celle de la perception. Que des
états
affectifs essentiellement liés à ma personne, et
sont perçus par moi où ils sont, en eux et non pas en moi, ainsi mes
états
affectifs sont éprouvés là où ils se produisent,
térieure à notre corps. Quand nous parlons de la sensation comme d’un
état
intérieur, nous voulons dire qu’elle surgit dans
affection, l’extension et la représentation. Elle devra se donner les
états
affectifs comme autant d’absolus, dont on ne voit
nétrable, parce que, nous le répétons, on ne trouvera jamais dans des
états
intérieurs, simples et inextensifs, une raison po
e, c’est-à-dire de la totalité des images perçues. Ma perception, à l’
état
pur, et isolée de ma mémoire, ne va pas de mon co
que nous connaissons, rien de ce que nous imaginons. Elle demeure à l’
état
d’entité mystérieuse. Mais notre propre nature, l
tre utilisés. La matière vivante, sous sa forme la plus simple et à l’
état
homogène, accomplit déjà cette fonction, en même
s variations de ces éléments nerveux eux-mêmes. Notre perception, à l’
état
pur, ferait donc véritablement partie des choses.
peut-être aussi la métaphysique. Mais point du tout. On veut que ces
états
mixtes, tous composés, à doses inégales, de perce
, à doses inégales, de perception pure et de souvenir pur, soient des
états
simples. Par là on se condamne à ignorer aussi bi
comme si elle nous était donnée, à la manière d’un souvenir, comme un
état
intérieur, comme une simple modification de notre
r l’idéalisme les perceptions sont des « hallucinations vraies », des
états
du sujet projetés hors de lui ; et les deux doctr
; et les deux doctrines diffèrent simplement en ce que dans l’une ces
états
constituent la réalité, tandis que dans l’autre i
ons corporelles l’influencent, et dans quel sens elle se modèle sur l’
état
de la substance cérébrale. Il est d’ailleurs impo
a toujours par conséquent comme si nos perceptions émanaient de notre
état
cérébral et se projetaient ensuite sur un objet q
perception extérieure est une hallucination vraie. — Exemples. — À l’
état
normal et ordinaire, notre rêve du dedans corresp
outes nos opérations mentales, il y a une hallucination, au moins à l’
état
naissant. — Exemples de son développement. — Phra
sensation. — Mais il faut remarquer que ce nom désigne simplement son
état
le plus notable, qu’en cet état elle n’est qu’un
uer que ce nom désigne simplement son état le plus notable, qu’en cet
état
elle n’est qu’un total, que ce total est une suit
maintenant avec lui construire le reste. Nous avons conscience de nos
états
, nous nous en souvenons, nous en prévoyons plusie
action des centres sensitifs est celle que provoqueraient en eux, à l’
état
normal, des rayons gris et jaunâtres, tels qu’en
La maladie dégage l’événement interne et le montre tel qu’il est, à l’
état
de simulacre coloré, intense, précis et situé. En
l est, à l’état de simulacre coloré, intense, précis et situé. En cet
état
, il ne se confond plus avec les choses ; nous pou
encore. Tel est le cas de l’hypnotisme et du somnambulisme. Dans cet
état
, qu’on provoque à volonté chez beaucoup de person
oué quelque tour. » Le somnambulisme artificiel met l’esprit dans un
état
semblable. « On annonce à un somnambule6 qu’on es
buvant avec avidité. — Dans un second cas, J. K…, étant dans le même
état
anormal, fut invité à boire un peu d’eau fraîche,
ns perdent tout à fait ou en partie le contrôle qu’elles exercent à l’
état
normal. — En langage physiologique, l’équilibre q
tes ces opérations, une hallucination se trouve incluse, au moins à l’
état
naissant. L’image, répétition spontanée de la sen
pour voir le germe se développer et prendre la croissance qui, dans l’
état
normal, lui est interdite. Examinons tour à tour
ur les mots et les images qui composent nos pensées ordinaires. — À l’
état
normal, nous pensons tout bas par des mots mental
l’on veut compromettre le travail mental que provoque l’image en son
état
de réduction et d’avortement, il faut examiner le
vortement, il faut examiner le travail mental qu’elle provoque en son
état
de plénitude et de liberté, imiter les zoologiste
sensations, désirs : c’est donc l’enchaînement, l’association de nos
états
internes, qui la constitue. La perception d’un ob
s, en tant qu’elle se distingue des fonctions purement vitales et des
états
de sommeil, torpeur, insensibilité, etc. » Il ind
ifférence, que fait-elle ? elle la retient. La rétentivité est donc l’
état
qui succède immédiatement à la conscience de la d
ne transition du froid au chaud. Dans tout sentiment il y a donc deux
états
opposés, dans tout acte de connaissance deux chos
la coexistence ou la succession. Dans ces affirmations doit entrer un
état
actif, une disposition appelée croyance. III
’un se présente à l’esprit, les autres sont aussi représentés. » Les
états
associés peuvent être ou bien de même nature (son
impression est donc la reproduction, sous une forme plus faible, des
états
nerveux que cause l’impression elle-même. Ceci ex
être connu que par son rapport avec l’esprit. La connaissance est un
état
de l’esprit ; la notion d’une chose matérielle es
ndent à raviver celles qui leur ressemblent, parmi les impressions ou
états
antérieurs. » L’association par contiguïté sert
une pluralité d’anneaux ou liens concourt à raviver quelque pensée ou
état
mental antérieur. Des associations trop faibles i
essort, la connaissance, comme la conscience, est une transition d’un
état
à un autre, et les deux états sont renfermés dans
e la conscience, est une transition d’un état à un autre, et les deux
états
sont renfermés dans l’acte de connaître l’un ou l
s qu’elle accomplit, dans la forme, le mouvement et le groupement des
états
plus simples qui la composent, tout ce qui est né
t bien près de devenir classique en psychologie. Mais, à mesure que l’
état
de concentration intellectuelle se complique, il
ne nouvelle machine ou même simplement extraire une racine carrée ? L’
état
intellectuel porte donc ici, imprimée sur lui, en
’ordre complexe et élevé, on doit en retrouver quelque chose dans des
états
plus simples. Il n’est donc pas impossible que no
auditives, visuelles et motrices pour les retenir telles quelles à l’
état
brut, ou cherchant au contraire à leur substituer
omplet que le sera l’image une fois ressuscitée, mais il contient à l’
état
d’implication réciproque ce que l’image développe
tous les moments de l’opération, mais il l’est différemment, par des
états
intellectuels hétérogènes entre eux, tantôt schém
les deux opérations s’accomplissent isolément et qu’on les trouve à l’
état
pur. La plupart des actes de rappel comprennent à
certaine manière, c’est-à-dire qu’une diversité toute particulière d’
états
s’y succèdent. Quels sont ces états ? Nous savons
ne diversité toute particulière d’états s’y succèdent. Quels sont ces
états
? Nous savons qu’il y a ici mouvement du schéma a
l’esprit ne travaille que dans la conversion du schéma en images. Les
états
par lesquels il passe correspondent donc à autant
e, se plaçant au milieu et faisant une moyenne, érige le sentiment en
état
sui generis, intermédiaire entre la sensation et
quelque sorte, par coller sur elle. On a dit que l’attention était un
état
de monoïdéisme 81. Et l’on a fait remarquer, d’au
isme 81. Et l’on a fait remarquer, d’autre part, que la richesse d’un
état
mental est en proportion de l’effort dont il témo
ieuse, de cette même représentation, quand elle est facile ? par où l’
état
de tension différera-t-il de l’état de relâchemen
quand elle est facile ? par où l’état de tension différera-t-il de l’
état
de relâchement intellectuel ? Il faudra chercher
’y insérer, comme dans le cas de l’imagination créatrice. Il est, à l’
état
ouvert, ce que l’image est à l’état fermé. Il pré
magination créatrice. Il est, à l’état ouvert, ce que l’image est à l’
état
fermé. Il présente en termes de devenir, dynamiqu
dynamiquement, ce que les images nous donnent comme du tout fait, à l’
état
statique. Présent et agissant dans le travail d’é
lle. Si les images constituent le tout de notre vie mentale, par où l’
état
de concentration de l’esprit pourra-t-il se diffé
l’état de concentration de l’esprit pourra-t-il se différencier de l’
état
de dispersion intellectuelle ? Il faudra supposer
’ici les variations fréquentes et multiformes des êtres organisés à l’
état
domestique, et les variations moins profondes et
té est beaucoup plus grande, et les monstruosités plus fréquentes à l’
état
domestique ou cultivé qu’à l’état sauvage, il fau
s monstruosités plus fréquentes à l’état domestique ou cultivé qu’à l’
état
sauvage, il faut bien admettre que les conditions
léments de variations comme bien distincts, les conditions de vie à l’
état
domestique causant la variabilité, et la volonté
outes ces modifications sont de plus transmissibles par héritage. À l’
état
de liberté naturelle, nous n’avons aucun point de
la surface de l’eau avec ses ailes, qui sont presque réduites au même
état
que celles du Canard domestique d’Aylesbury. Les
nt guère leur vol que pour échapper à quelque danger ; de sorte que l’
état
presque rudimentaire des ailes de certaines espèc
en étant privés. En quelques autres genres ils existent, mais dans un
état
rudimentaire. Chez l’Ateuchus ou Bousier sacré de
dérer l’absence totale des tarses antérieurs chez l’Ateuchus, et leur
état
rudimentaire chez quelques autres genres, comme r
iculiers à cette île, non moins de 23 ont toutes leurs espèces en cet
état
. Plusieurs faits m’ont amené à penser que l’atrop
t complétement recouverts de peau et de poil. Il est probable que cet
état
de l’organe visuel provient d’une atrophie gradue
t qui l’était complétement ; et, à la dissection, il me parut que son
état
de cécité devait avoir eu pour cause une inflamma
bonne santé. Nous avons toutes raisons de croire que les espèces à l’
état
sauvage sont étroitement limitées dans leur exten
me très probable, qu’un grand nombre d’autres animaux, qui vivent à l’
état
sauvage, pourraient aisément s’accoutumer à endur
lir que cette loi soit d’application universelle chez les espèces à l’
état
sauvage, mais de bons observateurs, et plus parti
en jeu, et il en est résulté que l’organisation est demeurée dans un
état
flottant et variable. Mais ce qui nous importe sp
Il y a comme une lutte constante entre la tendance de réversion à un
état
moins modifié, compliquée d’une autre tendance in
’après ma théorie, c’est qu’il doit avoir existé presque dans ce même
état
pendant une période immense, et qu’il est arrivé
ré requis, et par la destruction de ceux qui tendaient à revenir à un
état
antérieur moins modifié. VIII. Les caractères sp
extraordinairement développés chez une espèce, en comparaison avec l’
état
des mêmes organes chez ses congénères, sont fréqu
qu’il se présente chez plusieurs espèces du même genre, en partie à l’
état
domestique et en partie à l’état sauvage. Il y a
espèces du même genre, en partie à l’état domestique et en partie à l’
état
sauvage. Il y a toute apparence que c’est un cas
é créée avec une tendance à varier, soit à l’état de nature, soit à l’
état
domestique, de manière à présenter souvent les ra
u tel organe, chez un individu quelconque, diffère plus ou moins de l’
état
du même organe chez ses parents ; mais, partout o
s encore eu le temps de surmonter, soit la tendance de réversion à un
état
moins modifié, soit la tendance à produire des va
e espèce, ils meurent le plus souvent sans se reproduire, surtout à l’
état
sauvage, ou ne se reproduisent que pendant un pet
entendu, soit des déviations, soit des perfectionnements du type. À l’
état
sauvage elles pourraient être soit avantageuses,
sur eux pour les rendre fixes et permanents. Ils demeurent ainsi à l’
état
flottant et variable ; et leur grande variabilité
euses qui se présentent, laissant toute modification indifférente à l’
état
variable. Or, une modification d’abord indifféren
onscience est une connaissance intuitive qui constitue le fond de nos
états
mentaux, lesquels n’existent que dans la conscien
s savons une science ou une langue, etc. ; elles existent en nous à l’
état
latent, tant que nous n’en faisons pas usage. 2°
us à l’état latent, tant que nous n’en faisons pas usage. 2° Certains
états
anormaux, comme la folie, le délire, le somnambul
s d’action que nous n’avions aucune conscience de posséder dans notre
état
normal. 3° Enfin, dans notre vie ordinaire, tout
ments, comme toutes nos sensations, ont pour antécédents physiques un
état
particulier des nerfs, on peut croire que l’assoc
ître interrompue, que parce qu’elle se continue physiquement, par des
états
organiques des nerfs dont la succession est si ra
es états organiques des nerfs dont la succession est si rapide, que l’
état
de conscience appropriée à chacun ne peut se prod
sensation considérée objectivement. Il y a, d’une part, la série des
états
de conscience (dont la sensation fait partie) qui
ntre la totalité des antécédents (constitution particulière du corps,
état
de santé, état de l’atmosphère, etc.) et la total
é des antécédents (constitution particulière du corps, état de santé,
état
de l’atmosphère, etc.) et la totalité des conséqu
s pour inconcevables, qui sont maintenant passées dans la science à l’
état
de vérités incontestées : ainsi l’existence des a
rit pratique supérieur adaptent les moyens à leurs fins, sans être en
état
de donner des raisons satisfaisantes de ce qu’ils
ette conscience de l’effort dont on parle, c’est la conscience de cet
état
de conflit. Le combat n’est pas entre moi et une
. Comment établir cette différence de qualité ? « Si des personnes en
état
de juger avec compétence entre deux plaisirs donn
’âme de César est aussi représenté dans son corps : il y a un certain
état
du corps qui répond même aux raisonnements les pl
dit. Dutens. tome II, 49). Il est vrai que Leibniz ne dit pas que cet
état
du corps en est l’antécédent, ce qui eût été en d
maine des sens, de la pensée ou de l’émotion, correspond à un certain
état
moléculaire défini du cerveau ; que ce rapport du
a conscience existe invariablement, de telle sorte que, étant donné l’
état
du cerveau, on pourrait en déduire la pensée ou l
que, étant donnée la pensée ou le sentiment, on pourrait en déduire l’
état
du cerveau. Mais comment faire cette déduction ?
nt le problème ; tandis qu’on ne peut même se figurer le passage de l’
état
physique du cerveau aux faits correspondants du s
es existent, de ces molécules ; si nous connaissions parfaitement les
états
moléculaires qui correspondent à tel ou tel état
ns parfaitement les états moléculaires qui correspondent à tel ou tel
état
de pensée ou de sentiment, nous serions encore au
que jamais de la solution de ce problème : Quel est le lien entre cet
état
physique et les faits de la conscience ? L’abîme
et autres analogues que, directement ou à travers le microscope, à l’
état
brut ou après une préparation, ces molécules susc
e a pour éléments des événements que nous ne pouvons connaître qu’à l’
état
de complication extrême, et qu’en cet état nous n
e pouvons connaître qu’à l’état de complication extrême, et qu’en cet
état
nous nommons sensations. Vue de l’autre côté, ell
pour éléments des événements que nous ne concevons clairement qu’à l’
état
de simplicité extrême, et qu’en cet état nous nom
concevons clairement qu’à l’état de simplicité extrême, et qu’en cet
état
nous nommons mouvements moléculaires. Au premier
nsion ou l’effort ; les secondes qui ont rapport au bon et au mauvais
état
des organes. Mais il est important de remarquer,
t ces sentiments secondaires qui en sont les images. Ce sont les deux
états
de conscience primitifs. C’est de là que résulten
nutile ici. Quelques mots suffiront. Après avoir parlé, dit-il28, des
états
de conscience simples, nous devons passer aux éta
lé, dit-il28, des états de conscience simples, nous devons passer aux
états
complexes. Mais tous ceux-ci impliquent, en quelq
e très complexe qui consiste en ces trois principaux éléments : 1° un
état
de conscience actuel que nous appelons le moi se
at de conscience actuel que nous appelons le moi se souvenant ; 2° un
état
de conscience que nous appelons le moi qui a perç
de conscience que nous appelons le moi qui a perçu ou conçu ; 3° les
états
de conscience successifs qui remplissent l’interv
ivant l’auteur, nous parcourons rapidement par la pensée la série des
états
de conscience, intermédiaires entre le moment du
ée du moi passé (le moi dont on se souvient), et l’idée d’une série d’
états
de conscience qui remplissent l’intervalle. Cette
n des idées employée par l’auteur de l’Analyse, pour expliquer divers
états
de conscience qu’il comprend sous le nom commun d
t événement et que j’y crois, c’est dire la même chose : ce sont deux
états
de conscience indiscernables. 3° La croyance qui
association : homme et animal raisonnable sont deux mots pour un même
état
de conscience ; ils s’associent comme marques à u
t du malaise ou de la douleur qui fixent sur eux notre attention, nos
états
pathologiques ainsi qu’on l’a noté déjà, nous son
aient pas transmises en sorte que le savoir humain serait demeuré à l’
état
embryonnaire, qu’il n’aurait point formé une somm
mi Le Poittevin : « Sibi constat », tel est, dit-il, citant Horace, l’
état
du sage. C’est de cet état de fait qu’il déduit l
nstat », tel est, dit-il, citant Horace, l’état du sage. C’est de cet
état
de fait qu’il déduit le conseil qu’il se donne à
qui se répète indéfiniment semblable à lui-même va se trouver dans un
état
d’infériorité flagrant vis-à-vis de tous les être
imitée que cet être est demeuré plus longtemps stationnaire à quelque
état
de son évolution, c’est-à-dire qu’il a été mainte
lution, c’est-à-dire qu’il a été maintenu sans variation dans ce même
état
pendant un temps plus long. Ce facteur de la duré
té retenue dans une forme fixe, pendant une longue durée, fût-ce à un
état
de son développement proche de ses origines. Il a
ant plus en effigie que dans l’extériorité de quelques pratiques, à l’
état
de beauté archéologique et de vestige d’un passé,
ormation par laquelle ces groupes ont dû passer avant de parvenir à l’
état
organique, il s’épargne mille vains essais ; du p
primitive, qui a peu évolué et qui peut être réputée très proche de l’
état
originel de toute civilisation, les Indiens se mo
d’avenir d’un groupe social, de ne pas tenir compte seulement de son
état
de civilisation avancée ou rudimentaire. Il faut
on des idées, de leur action et réaction, de leur transformation de l’
état
conscient à l’état inconscient, et vice versa, de
ur action et réaction, de leur transformation de l’état conscient à l’
état
inconscient, et vice versa, de leur fusion par la
. La psychologie n’étudie pas les faits de conscience, simplement à l’
état
adulte : elle essaie d’en découvrir et d’en suivr
art ; 2° sensations organiques qui nous révèlent le bon ou le mauvais
état
de nos organes internes ; 3° goût ; 4° odorat ; 5
nt les percevons-nous ? La perception du monde extérieur n’est pas un
état
purement passif, où l’esprit ressemblerait à un m
: ce qui condamne le réalisme vulgaire. Nos perceptions sont donc les
états
internes qui correspondent aux existences externe
hose qui vient du dedans ; mais votre hypothèse d’idées innées ou à l’
état
virtuel est insoutenable. Qu’est-ce qu’une idée à
nnées ou à l’état virtuel est insoutenable. Qu’est-ce qu’une idée à l’
état
latent, une idée qu’on ne pense point ? D’ailleur
re œuvre ? Sans doute, puisqu’ils sont le résultat de la totalité des
états
de conscience qui précèdent la résolution, et que
tats de conscience qui précèdent la résolution, et que cet ensemble d’
états
de conscience est notre moi. Sont-ils libres ? —
de l’être universel mû par un désir de possession de soi-même dans un
état
de connaissance, s’accomplit en chaque moi humain
ces deux aspects, un même but est envisagé : il s’agit de réaliser un
état
de contentement, avec la sensation comme moyen et
se propose de trouver pour la sensation, en même temps parfois qu’un
état
de raffinement, un mode d’assouvissement collecti
’elles expliquent tous les efforts tentés pour augmenter et fixer les
états
de joie, pour diminuer et abolir les états de sou
our augmenter et fixer les états de joie, pour diminuer et abolir les
états
de souffrance. Les bienfaits provisoires, mais im
t vient-elle à se rompre, le caractère fictif qu’impliquait le récent
état
de connaissance se dévoile au regard de l’esprit
r à recommencer son œuvre de construction systématique à l’égard d’un
état
plus fragmentaire de la substance phénoménale imm
ubstance vivante, que des perspectives diverses apparaissent, que des
états
divers du savoir humain se succèdent sur ce point
tions seraient alors les moyens et les conditions nécessaires de tout
état
de connaissance. Cette interprétation laisse, com
des réalités, c’est-à-dire des phénomènes, mœurs, sentiments, actes,
états
de connaissance. C’est pourquoi les vérités, au g
prix, il faut chercher en quoi il consiste. Peut-être n’est-il qu’un
état
passif où la conscience s’engourdit, quelque chos
éate de l’ivresse. Alors cette impression que l’on a de s’élever à un
état
supérieur où le Moi se dilate et s’amplifie n’est
gues de profession à l’observation intérieure et à la description des
états
de conscience. Nous les relirons, pour retrouver
différenciée pour que nous puissions la désigner d’un mot : c’est un
état
de rêverie. Essayons d’en déterminer les caractèr
ntermédiaires. Pour la caractériser, il faut la différencier des deux
états
extrêmes entre lesquels elle est comme balancée,
in que l’esprit a parcouru sans y penser. Une des particularités de l’
état
de rêverie, c’est le caractère concret de ses rep
n d’appeler les images, nous les écartons plutôt, nous les tenons à l’
état
virtuel, nous les représentons par de simples fig
images. La pensée se portera aussi sur des objets différents1. Dans l’
état
de réflexion, elle va aux faits récents ou procha
la représentation. Un fait important à signaler, dans le passage de l’
état
lucide à la rêverie et finalement au songe, c’est
nd ainsi une plasticité étonnante. Un peu plus, elle retournerait à l’
état
fluide. De là cette facilité d’invention et cette
avec angoisse que mes souvenirs s’enfuient, et je me sens réduit à un
état
d’abjecte ignorance. Si la mémoire est abolie, en
leuse. Je m’en exagérais sans doute la beauté. Toujours est-il qu’à l’
état
de veille il me serait absolument impossible d’in
lusion que produisent les images de la rêverie. Quand nous sommes à l’
état
de veille, notre pensée, lucide et volontaire, a
n est complète. Nous sommes vraiment hallucinés. La rêverie, étant un
état
intermédiaire, nous donnera l’illusion à demi-con
el est le mode d’activité intellectuelle qui caractérise selon nous l’
état
poétique. Toujours, sans exception, nous constate
pontané dans la conscience. Faisons la contre-épreuve. Considérons un
état
de conscience dans lequel l’intelligence combine
vité intellectuelle qui correspond à la poésie est essentiellement un
état
de rêverie. § 2. — Élément esthétique. Notr
n est évidemment incomplète. Dans l’analyse que nous avons faite de l’
état
de conscience poétique, nous n’avons signalé que
tion, en quelques paroles expressives, cet excès d’émotion. Quand cet
état
contemplatif aura pris fin, les images qu’il aura
trouve porté rapidement à son maximum d’intensité. Chez tout homme l’
état
de rêverie est déjà par lui-même favorable au dév
t purement intellectuel que ceux que nous pouvons éprouver dans notre
état
de pleine lucidité. Chez le poète, c’est-à-dire c
reconnais, ont quelque mollesse ; ils tendraient plutôt à désigner un
état
faible de l’imagination et du cœur qu’un état for
nt plutôt à désigner un état faible de l’imagination et du cœur qu’un
état
fort et actif : en les prononçant, on se figure u
il de nous laisser aller à une rêverie quelconque pour nous sentir en
état
poétique ? Quelque chose nous manque encore, quel
lation poétique, nous ne nous contentons pas de jouir de notre propre
état
de conscience. Nous sentons qu’il y a dans cette
tient-elle ce caractère ? Et qu’y a-t-il précisément de beau dans cet
état
psychique ? La beauté peut être dans les images q
remière formule, qui définissait psychologiquement la poésie comme un
état
de rêverie, nous avons compris qu’il fallait ajou
e, la plus lucide, la plus féconde ne réfléchit que par à-coups ; son
état
normal n’est pas la tension, elle se briserait à
jet que des hypothèses. Si ce mouvement d’imagination se continue à l’
état
de veille, il s’abaisse sans aucun doute au-desso
ien nécessaire de décrire et d’expliquer le charme particulier de cet
état
de rêverie ? Si nous voulons savoir jusqu’où peut
ulière loi pour une activité ! En réalité on ne constate pas que tout
état
psychique dont l’effort est absent soit par cela
e cette harmonie, durable parce qu’elle est parfaite, qui constitue l’
état
esthétique. Dans la rêverie la plus libre, nous a
n. Mais pour peu que cette contemplation oisive se prolonge, dans cet
état
de distraction où s’endort l’intelligence, il est
contemplation poétique, suffirait à déceler ce changement dans notre
état
de conscience ; il est songeur, distrait, ou étra
perceptions, devenues plus distraites ; la différence que dans notre
état
lucide nous maintenons entre l’imaginaire et le r
’art ; et toujours cette poésie nous apparaîtra comme déterminant des
états
de conscience analogues à ceux que nous venons de
s une impression vraiment poétique, nous pourrons constater que notre
état
mental est caractérisé par une tendance à la pure
urs le caractère poétique de l’œuvre sera d’autant mieux accusé que l’
état
de conscience, auquel elle nous convie, se rappro
qui se passe ; elle s’accorde un répit, et s’endort. On entre dans l’
état
purement contemplatif. On assiste au défilé des i
e physionomie d’homme, tel événement ou situation distincte, mais les
états
de l’âme, telle nuance d’allégresse ou de mélanco
tement une action sur l’imagination ? Comment, nous trouvant dans cet
état
de détente intellectuelle si favorable au rêve, e
du dans cette extase. A quoi pensais-je ? A rien je crois. C’était un
état
de pure contemplation musicale. Mais pendant que
m’affectant plus que comme sensation, devenaient eux aussi un simple
état
de conscience. Et tout à coup je revins à la réal
. Un millier d’êtres humains étaient là immobiles, les yeux fixes, en
état
d’hypnose, pendant que de son bâton le chef d’orc
e ne sais si nous pouvons jamais nous trouver, tout éveillés, dans un
état
mental aussi voisin du rêve proprement dit que da
À partir de ce moment, on est pris, saisi, entraîné. On entre dans l’
état
second, dans une sorte de transe, où l’on devient
nous vraiment éveillés ? Il me semble plutôt que nous entrons dans un
état
d’hypnose, accompagné de sensations assez particu
t même après coup. Il nous faut un certain temps pour entrer dans cet
état
de rêverie qui caractérise la contemplation poéti
se produit que l’illusion consciente et lucide, caractéristique de l’
état
de rêverie. Les poètes s’ingénient à donner à leu
contemplatifs plutôt que dramatiques, qui ont dû être conçus dans un
état
de vague rêverie auquel ils nous ramènent. Elle
st significatif, que ce sont précisément celles où l’auteur décrit un
état
de rêverie. Parfois il parle en son nom personnel
en nous qui les lisons, elles sont la représentation imaginaire d’un
état
purement imaginatif : le rêve d’un rêve. § 2.
dée générale est si l’on veut de la poésie latente ; elle enferme à l’
état
virtuel, condensées en une brève formule, une mul
avions le loisir. Mais c’est précisément parce qu’elle les tient à l’
état
virtuel qu’elle est une pure idée générale : déve
ravaillent en synergie24. Il est très rare que l’idée se présente à l’
état
pur ; dans l’expression de la pensée la plus abst
s n’avons que faire du langage pour nous les représenter. Ce sont des
états
de conscience réels, concrets, isolables, indépen
nt incompatible avec la condition essentielle de la poésie, qui est l’
état
de rêverie. Les regrets, les espoirs, les nostalg
œuvres auxquels il n’a pas donné suite, d’images qu’il a laissées à l’
état
d’ébauches. Exercé comme il l’est, par entraîneme
ion. L’effet à produire sur l’esprit du lecteur étant de l’amener à l’
état
de contemplation rêveuse, on conçoit qu’il sera p
ureuse de l’effort à vide ; on se creuse en vain la tête. Parfois cet
état
se prolonge longtemps, c’est une véritable angois
, ce que l’on ne peut faire que dans l’abstrait, en les réduisant à l’
état
de simples schèmes, sous peine d’encombrer l’espr
voir avant de l’avoir réalisée ? Une idée abstraite, qui contient à l’
état
de pure virtualité les développements futurs ; un
hant constamment les images, elle les trouve là où elles existent à l’
état
latent. Elle les ramène au jour. Elle leur rend l
ure, parfois pénible encore, quelques écrivains en parlent comme d’un
état
d’obsession et de fièvre, mais productive, fécond
abord impossible, à donner une sorte de beauté plastique à de simples
états
de conscience. Le vers est donc esthétiquement pl
t la rêverie esthétique. Or c’est le vers qui nous amène le mieux à l’
état
de rêverie. C’est lui, par la beauté propre de sa
mieux notre rêverie, et les sentiments mêmes qui l’accompagnent, à l’
état
esthétique. Elle en fait une pure représentation.
thétique ne saurait compenser. Mais l’on se fait une idée fausse de l’
état
mental du poète, si l’on s’imagine que parce qu’i
d’un charme subtil et délicat, applicables à l’expression de certains
états
d’âme très particuliers et surtout à l’expression
éduit la poésie à une telle pénurie de rythmes. Figurons-nous en quel
état
d’enfance serait encore la musique, si les musici
détail, tant que ne surviendra pas dans la langue, et surtout dans l’
état
social, une modification considérable, qui exiger
sociabilité. — Transmission constante des vibrations nerveuses et des
états
mentaux corrélatifs entre tous les êtres vivants,
hie et de la société avec les êtres de la nature. — Un paysage est un
état
d’âmes, un phénomène de sympathie et de sociabili
ère de sociabilité La transmission des vibrations nerveuses et des
états
mentaux corrélatifs est constante entre tous les
La transmission inconsciente et directe à distance des mouvements et
états
psychiques d’un organisme, au moyen de simples co
et auditifs, c’est assez pour provoquer dans ces sens un changement d’
état
saisissable : ils sont donc très propres à ces dé
l’ouïe et de la vue semblent d’abord comme abstraites, étrangères à l’
état
intime des corps dont elles nous transmettent la
son accent. Grâce à de la correspondance entre les mouvements et les
états
psychiques, il est démontré que percevoir la souf
caractère agréable ou pénible d’une émotion provient, non du premier
état
mental qui lui sert de prélude, mais de l’activit
t elle-même une société, une harmonie entre des phénomènes, entre des
états
de conscience élémentaires, peut-être entre des c
, dans l’organisme, se détermine réciproquement, de telle sorte que l’
état
d’un sens particulier réagit aussitôt sur tout le
orte d’association entre nous et l’âme des choses : le paysage est un
état
d’âmes. Si le sentiment de la nature est déjà un
s doigts exhalaient l’odeur de vanille. Il est probable qu’a tous les
états
physiologiques correspondent des odeurs déterminé
physiologiques correspondent des odeurs déterminées, et, comme à tout
état
physiologique correspond un état psychologique, i
odeurs déterminées, et, comme à tout état physiologique correspond un
état
psychologique, il n’est pas étrangede supposer av
ui produit cet effet ? Non, mais c’est cette émotion accompagnée d’un
état
particulier du cerveau et du système. « Ainsi, il
e, comme dans le pur sentiment de plaisir ou de peine, de passer de l’
état
, objectif à l’état subjectif ; nous subissons un
r sentiment de plaisir ou de peine, de passer de l’état, objectif à l’
état
subjectif ; nous subissons un changement qui ne s
sphère de l’étendue. La seule expression convenable est changement d’
état
, passage d’un état où l’on connaît, sous la condi
e. La seule expression convenable est changement d’état, passage d’un
état
où l’on connaît, sous la condition de l’étendue,
ssage d’un état où l’on connaît, sous la condition de l’étendue, à un
état
où l’on connaît indépendamment de l’étendue. « L
demandent qu’une petite quantité de force, nous trouvons un meilleur
état
physique, une force et une résistance musculaire
mage devient hallucinatoire. — Ces cas extrêmes sont des indices de l’
état
normal. — Dans l’état normal, l’illusion est auss
toire. — Ces cas extrêmes sont des indices de l’état normal. — Dans l’
état
normal, l’illusion est aussitôt défaite. — Elle e
pensant. — L’esprit est un polypier d’images. — Vues générales sur l’
état
de veille raisonnable. — Équilibre mutuel des div
e26. » Ces cas extrêmes montrent par leur exagération la nature de l’
état
normal. De même qu’en disséquant des estomacs hyp
qui nous fait prendre le fantôme pour un objet réel29. Je connais cet
état
par mon expérience propre, et j’ai répété l’obser
aury, je me suis fait éveiller doucement, à différents moments de cet
état
, et de cette façon j’en ai pu remarquer les carac
e, on peut noter les différences et découvrir les conditions des deux
états
. Nous approchons du sommeil. À mesure que l’image
s le premier moment, il n’avait rien senti31. — Pareillement, dans un
état
plus calme, cherchons une sensation ou fragment d
ation. Ce n’est pas alors la raison qui manque ; car souvent dans cet
état
l’esprit reste sain et le malade sait que la figu
un plus grand ascendant. Il suffit souvent que le sujet soit dans un
état
d’excitation et d’attente pour qu’une sensation,
toutes les personnes que je voulais voir ne m’apparaissaient pas à l’
état
de fantômes sensibles ; de plus, les yeux ouverts
la force et la netteté de ce fantôme sensible jusqu’à le ramener à l’
état
ordinaire, c’est-à-dire à l’état de vague représe
tôme sensible jusqu’à le ramener à l’état ordinaire, c’est-à-dire à l’
état
de vague représentation. Ainsi, dans tous les pro
elui d’une balance où l’un des plateaux est plus bas que l’autre. À l’
état
normal de veille, le premier, qui contient les se
pesant, contient les images proprement dites. Au premier instant, à l’
état
normal, les deux plateaux sont sur la même ligne
lgré l’inégalité de leurs charges. Dans le premier cas, on rétablit l’
état
normal en ajoutant des poids, dans le second en e
d’autres plus légers, qui néanmoins suffisent ordinairement et dans l’
état
de santé pour ôter à l’image son extériorité ; ce
proche parente, à qui il s’intéressait vivement et qui était dans un
état
avancé de consomption. En revenant de cette visit
regrets de ce que j’avais fait et me suis informé tout de suite de l’
état
de celui que j’avais blessé. » À partir de ce mom
es à titre d’expressions abréviatives et sommaires, pour exprimer des
états
généraux et des effets d’ensemble. Ce que l’obser
e est munie d’une force automatique et tend spontanément à un certain
état
qui est l’hallucination, le souvenir faux, et le
incessamment dans nos images et dans nos idées. Ce balancement est l’
état
de veille raisonnable. Sitôt qu’il cesse par l’hy
voquer leurs hallucinations ; c’est-à-dire que des idées existant à l’
état
de conscience et qu’ils fixaient vivement faisaie
R., après une série d’hallucinations, « caractérise très nettement l’
état
dont elle est sortie. Elle ne peut, me dit-elle,
eu de se redresser et de s’intensifier en pensée réfléchie. Tel est l’
état
de l’individu dans ces sociétés d’insectes dont l
xigent pas que nous nous y laissions aller ; elles peuvent rester à l’
état
d’idées ; celles-là, au contraire, sont idéo-motr
isme pur est une essence rare, qu’on le rencontre le plus souvent à l’
état
de dilution, qu’il n’en communique pas moins alor
es fut traité pour avoir qualifié de mystique, ou étudié comme tel, l’
état
consécutif à une inhalation de protoxyde d’azote.
lumière du mysticisme une fois paru, comme annonciatrice de certains
états
mystiques. Pour répondre à la question, il suffit
romise, mais non pas d’en fouler le sol. Il alla jusqu’à l’extase, un
état
où l’âme se sent ou croit se sentir en présence d
ndre la sensation, à ralentir l’activité mentale, enfin à induire des
états
comparables à celui d’hypnose ; ils se systématis
ga ». Était-ce là du mysticisme, au sens où nous prenons le mot ? Des
états
hypnotiques n’ont rien de mystique par eux-mêmes,
finirent par s’organiser en « yoga ». Le mysticisme n’y était qu’à l’
état
d’ébauche ; mais un mysticisme plus accusé, conce
que la conviction qu’elles visaient à implanter était loin d’être un
état
purement intellectuel. Déjà, dans l’ancien Brahma
dhisme, plus savant d’un côté, est plus mystique encore de l’autre. L’
état
où il achemine l’âme est au-delà du bonheur et de
s la matière. Il n’est pas douteux que la plupart aient passé par des
états
qui ressemblent aux divers points d’aboutissement
ils ont pu être assimilés à des malades. Certes, nous vivons dans un
état
d’équilibre instable, et la santé moyenne de l’es
tesse intellectuelle ? Si l’on en a jugé autrement, c’est à cause des
états
anormaux qui préludent souvent chez eux à la tran
envisagée comme une manifestation psychasténique 19. Mais il y a des
états
morbides qui sont des imitations d’états sains :
sténique 19. Mais il y a des états morbides qui sont des imitations d’
états
sains : ceux-ci n’en sont pas moins sains, et les
efois il est incontestable qu’extases, visions, ravissements sont des
états
anormaux, et qu’il est difficile de distinguer en
n de la volonté humaine avec la volonté divine. La vérité est que ces
états
anormaux, leur ressemblance et parfois sans doute
eur ressemblance et parfois sans doute aussi leur participation à des
états
morbides, se comprendront sans peine si l’on pens
s’attache à elle comme son ombre. Elle suffirait déjà, même sans les
états
qui vont suivre, à distinguer le mysticisme vrai,
e en vue d’un effort extraordinaire, se trouverait sans doute dans un
état
analogue si elle prenait conscience d’elle-même a
uisibles en mots, chacune de ces idées représente une propriété ou un
état
stable cueilli le long d’un devenir : le réel est
stent à faire de tout mystique un déséquilibré, de tout mysticisme un
état
pathologique. Les grands mystiques, qui sont les
de leur nature ! William James déclarait n’avoir jamais passé par des
états
mystiques ; mais il ajoutait que s’il en entendai
Pour atteindre la déification définitive, ils passent par une série d’
états
. Ces états peuvent varier de mystique à mystique,
dre la déification définitive, ils passent par une série d’états. Ces
états
peuvent varier de mystique à mystique, mais ils s
n tout cas, le même point d’aboutissement. Dans les descriptions de l’
état
définitif on retrouve les mêmes expressions, les
ment. Mais, dans le second, il suffirait de prendre le mysticisme à l’
état
pur, dégagé des visions, des allégories, des form
ervation, par les sens et par la conscience, des faits normaux et des
états
morbides nous révèle l’insuffisance des explicati
1. Nous en dirons autant du changement. L’entendement le décompose en
états
successifs et distincts, censés invariables. Cons
tincts, censés invariables. Considère-t-on de plus près chacun de ces
états
, s’aperçoit-on qu’il varie, demande-t-on comment
’il ne changeait pas ? Vite l’entendement le remplace par une série d’
états
plus courts, qui se décomposeront à leur tour s’i
ne fera jamais rien qui dure ? Ce qui est réel, ce ne sont pas les «
états
», simples instantanés pris par nous, encore une
e je ne sais quel support, c’est qu’elle l’a remplacé par une série d’
états
juxtaposés ; mais cette multiplicité est artifici
le mouvement est une série de positions et le changement une série d’
états
, le temps est fait de parties distinctes et juxta
n l’exécutant vous ne pouvez rien savoir aujourd’hui, parce que votre
état
dâme comprendra demain toute la vie que vous aure
c, en outre, ce qu’y ajoutera ce moment particulier. Pour remplir cet
état
, par avance, du contenu qu’il doit avoir, il vous
ui ne veut rien laisser de côté, est bien obligé de constater que les
états
de notre monde matériel sont contemporains de l’h
n à la durée réelle. En théorie, le film sur lequel sont dessinés les
états
successifs d’un système entièrement calculable po
es formes aussi neuves, aussi originales, aussi imprévisibles que nos
états
de conscience. Mais nous avons tant de peine à di
possible avant d’être réelle. Mais n’en peut-on pas dire autant d’un
état
quelconque de l’univers pris avec tous les êtres
l aurait pu l’être, et qu’en ce sens il figure de toute éternité, à l’
état
de possible, dans quelque intelligence réelle ou
de rétrospection. Elle ne peut pas ne pas rejeter dans le passé, à l’
état
de possibilités ou de virtualités, les réalités a
tenant doit, à ses yeux, l’avoir été toujours. Elle n’admet pas qu’un
état
simple puisse, en restant ce qu’il est, devenir u
met pas qu’un état simple puisse, en restant ce qu’il est, devenir un
état
composé, uniquement parce que l’évolution aura cr
e. Mais il en est d’autres qui semblaient avoir la même origine : nos
états
d’âme nous paraissent nombrables ; tels d’entre e
risme dont une face est espace et dont l’autre est langage. Au lieu d’
états
contigus à des états, qui deviendront des mots ju
st espace et dont l’autre est langage. Au lieu d’états contigus à des
états
, qui deviendront des mots juxtaposés à des mots,
extension possible, on a dû prendre les cadres intellectuels dans un
état
d’imprécision qui leur permette de s’appliquer en
qui concerne la nature même des choses ? Supposez qu’en examinant les
états
groupés sous le nom de plaisir on ne leur découvr
e nom de plaisir on ne leur découvre rien de commun, sinon d’être des
états
que l’homme recherche : l’humanité aura classé ce
rminer d’abord la signification vitale. Dans le labyrinthe des actes,
états
et facultés de l’esprit, le fil qu’on ne devrait
idées générales proprement humaines. La ressemblance entre choses ou
états
, que nous déclarons percevoir, est avant tout la
nous déclarons percevoir, est avant tout la propriété, commune à ces
états
ou à ces choses, d’obtenir de notre corps la même
e de sonner. Il va sans dire que, lorsque la réflexion aura élevé à l’
état
de pensée pure des représentations qui n’étaient
ble. Pareille recherche n’aurait quelque chance d’aboutir que dans un
état
plus avancé de notre connaissance de la matière.
mps de suite : il aura bien vite aperçu, chaque fois, ce qu’il est en
état
d’apercevoir. En revanche, si l’on accepte une te
ngent pas. La représentation du changement est celle de qualités ou d’
états
qui se succéderaient dans une substance. Chacune
se succéderaient dans une substance. Chacune des qualités, chacun des
états
serait du stable, le changement étant fait de leu
succession : quant à la substance, dont le rôle est de supporter les
états
et les qualités qui se succèdent, elle serait la
défini comme invariable ; la variation résidera dans la diversité des
états
qu’on affirmera de lui tour à tour. En procédant
l’autre les stabilités provisoirement définitives des qualités et des
états
, qui se trouveront être des attributs. En énonçan
. Quand la variation est trop forte pour ne pas frapper, on dit que l’
état
auquel on avait affaire a cédé la place à un autr
sagés comme la réalité même, et à ne plus voir dans les arrêts ou les
états
que des instantanés pris sur du mouvant ? Il fall
intérieure, au-dessous de la juxtaposition que nous effectuons de nos
états
dans un temps spatialisé. L’expérience était à la
ation intellectuelle, nous alignons à la suite les uns des autres des
états
devenus distincts comme les perles d’un collier e
ies, poursuivie par nous avec l’unique souci de dégager les faits à l’
état
pur, nous montra qu’entre la conscience et l’orga
Mais alors seulement nous nous aperçûmes que l’expérience interne à l’
état
pur, en nous donnant une « substance » dont l’ess
s de l’univers matériel à un moment donné, calculerait n’importe quel
état
futur de cet univers, comme nous le faisons pour
a conscience et de la vie), vous obtenez en effet un univers dont les
états
successifs sont théoriquement calculables d’avanc
de place ; elle pourrait donc, théoriquement, prévoir n’importe quel
état
d’ensemble : en posant un nombre défini d’élément
s qu’il y a plus, et non pas moins, dans la possibilité de chacun des
états
successifs que dans leur réalité. Car le possible
ité préexistait à la réalité ? Je veux bien, encore une fois, que les
états
futurs d’un système clos de points matériels soie
nts matériels soient calculables, et par conséquent visibles dans son
état
présent. Mais, je le répète, ce système est extra
ajouter ; il n’était au contraire que diminution ou dégradation ; ses
états
successifs mesureraient l’écart croissant ou décr
onfuse du rationnel. Ce qui est perçu par nous comme une succession d’
états
est conçu par notre intelligence, une fois le bro
ne peut plus tout savoir, il n’y a rien qu’il ne doive s’être mis en
état
d’apprendre. Mais suit-il de là que sa tâche soit
e changement une série de qualités, le devenir en général une série d’
états
. Elle part de l’immobilité (comme si l’immobilité
a la fluidité continue du temps réel qui coule indivisible. Au lieu d’
états
superficiels qui viendraient tour à tour recouvri
s où le devenir, étant substantiel, n’a pas besoin de support. Plus d’
états
inertes, plus de choses mortes ; rien que la mobi
bien entendu, de la perception d’une chose, ou d’une qualité, ou d’un
état
. On peut concevoir un ordre, une harmonie, et plu
un changement indivisible. Nous aimons à le traiter comme une série d’
états
distincts qui s’aligneraient, en quelque sorte, d
s ce qu’elle a de subjectif, n’est qu’un aspect isolé, abstrait, de l’
état
général de notre personne, lequel change globalem
lières, ils suscitent l’apparence particulière que nous appelons un «
état
». Et, une fois en possession d’« états », notre
culière que nous appelons un « état ». Et, une fois en possession d’«
états
», notre esprit recompose avec eux le changement.
t. Rien de plus naturel, je le répète : le morcelage du changement en
états
nous met à même d’agir sur les choses, et il est
agir sur les choses, et il est pratiquement utile de s’intéresser aux
états
plutôt qu’au changement lui-même. Mais ce qui fav
péculation. Représentez-vous un changement comme réellement composé d’
états
: du même coup vous faites surgir des problèmes m
nalité viennent de ce qu’on s’est représenté, d’une part, une série d’
états
psychologiques distincts, chacun invariable, qui
ais la vérité est qu’il n’y a ni un substratum rigide immuable ni des
états
distincts qui y passent comme des acteurs sur une
lupart des philosophes ont parlé, si l’on n’y voit qu’une poussière d’
états
qui remplacent des états, force est bien de rétab
t parlé, si l’on n’y voit qu’une poussière d’états qui remplacent des
états
, force est bien de rétablir la continuité entre c
placent des états, force est bien de rétablir la continuité entre ces
états
par un lien artificiel ; mais ce substrat immobil
é du changement réel, abstractions que l’esprit hypostasie ensuite en
états
multiples, d’un côté, en chose ou substance, de l
profondissement graduel si nous tenions compte de la vraie nature des
états
, des qualités, enfin de tout ce qui se présente à
siner en partie dans le présent. La réalité n’apparaît plus alors à l’
état
statique, dans sa manière d’être ; elle s’affirme
ment absolu, c’est que j’attribue au mobile un intérieur et comme des
états
d’âme, c’est aussi que je sympathise avec les éta
ieur et comme des états d’âme, c’est aussi que je sympathise avec les
états
et que je m’insère en eux par un effort d’imagina
comparable à rien de ce que j’ai vu s’écouler. C’est une succession d’
états
dont chacun annonce ce qui suit et contient ce qu
suit et contient ce qui précède. À vrai dire, ils ne constituent des
états
multiples que lorsque je les ai déjà dépassés et
unité d’un mouvement qui progresse, par d’autres à une multiplicité d’
états
qui s’étalent, et qu’aucune métaphore ne peut ren
le problème de la personnalité humaine. Il est incontestable que tout
état
psychologique, par cela seul qu’il appartient à u
t de l’être qui l’éprouve, qui puisse s’en séparer et constituer un «
état
» autrement que par un effort d’abstraction ou d’
, en quoi consiste l’opération par laquelle le psychologue détache un
état
psychologique pour l’ériger en entité plus ou moi
fait de même pour l’opération par laquelle le psychologue extrait un
état
psychologique de l’ensemble de la personne. Cet é
logue extrait un état psychologique de l’ensemble de la personne. Cet
état
psychologique isolé n’est guère qu’un croquis, un
prise des philosophes qui cherchent à recomposer la personne avec des
états
psychologiques, soit qu’ils s’en tiennent aux éta
personne avec des états psychologiques, soit qu’ils s’en tiennent aux
états
eux-mêmes, soit qu’ils ajoutent un fil destiné à
états eux-mêmes, soit qu’ils ajoutent un fil destiné à rattacher les
états
entre eux. Empiristes et rationalistes sont dupes
yse psychologique ne découvre rien de plus, dans la personne, que des
états
psychologiques. Et telle est en effet la fonction
tre chose à faire qu’à analyser la personne, c’est-à-dire à noter des
états
: tout au plus mettra-t-il la rubrique « moi » su
oter des états : tout au plus mettra-t-il la rubrique « moi » sur ces
états
en disant que ce sont des « états du moi », de mê
ra-t-il la rubrique « moi » sur ces états en disant que ce sont des «
états
du moi », de même que le dessinateur écrit le mot
égation même. Ils cherchent le moi, et prétendent le trouver dans les
états
psychologiques, alors qu’on n’a pu obtenir cette
es états psychologiques, alors qu’on n’a pu obtenir cette diversité d’
états
psychologiques qu’en se transportant hors du moi
moins schématiques et symboliques. Aussi ont-ils beau juxtaposer les
états
aux états, en multiplier les contacts, en explore
ématiques et symboliques. Aussi ont-ils beau juxtaposer les états aux
états
, en multiplier les contacts, en explorer les inte
que lui à atteindre la personnalité. Comme l’empirisme, il tient les
états
psychologiques pour autant de fragments détachés
init par déclarer qu’il n’y a pas autre chose que la multiplicité des
états
psychologiques, le rationalisme persiste à affirm
a personne. Il est vrai que, cherchant cette unité sur le terrain des
états
psychologiques eux-mêmes, et obligé d’ailleurs de
sychologiques eux-mêmes, et obligé d’ailleurs de porter au compte des
états
psychologiques toutes les qualités ou déterminati
alyse (puisque l’analyse, par définition même, aboutit toujours à des
états
) il ne lui reste plus, pour l’unité de la personn
lque chose de purement négatif, l’absence de toute détermination. Les
états
psychologiques ayant nécessairement pris et gardé
une forme sans matière. Ce sera l’indéterminé et le vide absolus. Aux
états
psychologiques détachés, à ces ombres du moi dont
cherchant l’unité du moi dans les interstices, en quelque sorte, des
états
psychologiques, est amené à combler les interstic
ats psychologiques, est amené à combler les interstices avec d’autres
états
, et ainsi de suite indéfiniment, de sorte que le
l’analyse, tandis que le rationalisme, faisant du moi le lieu où les
états
se logent, est en présence d’un espace vide qu’on
squ’il n’y a pas de conscience sans mémoire, pas de continuation d’un
état
sans l’addition, au sentiment présent, du souveni
l’instantanéité. Il est vrai que si l’on me reproche de soustraire l’
état
psychologique à la durée par cela seul que je l’a
seul que je l’analyse, je m’en défendrai en disant que chacun de ces
états
psychologiques élémentaires auxquels mon analyse
états psychologiques élémentaires auxquels mon analyse aboutit est un
état
qui occupe encore du temps. « Mon analyse, dirai-
e du temps. « Mon analyse, dirai-je, résout bien la vie intérieure en
états
dont chacun est homogène avec lui-même ; seulemen
ogénéité s’étend sur un nombre déterminé de minutes ou de secondes, l’
état
psychologique élémentaire ne cesse pas de durer,
que le nombre déterminé de minutes et de secondes, que j’attribue à l’
état
psychologique élémentaire, a tout juste la valeur
taire, a tout juste la valeur d’un indice destiné à me rappeler que l’
état
psychologique, supposé homogène, est en réalité u
appeler que l’état psychologique, supposé homogène, est en réalité un
état
qui change et qui dure ? L’état, pris en lui-même
, supposé homogène, est en réalité un état qui change et qui dure ? L’
état
, pris en lui-même, est un perpétuel devenir. J’ai
nne de qualité que j’ai supposée invariable : j’ai constitué ainsi un
état
stable et, par là même, schématique. J’en ai extr
nir de ceci que de cela, et c’est ce que j’ai appelé le temps que cet
état
occupe. En y regardant de près, je verrais que ce
s, je verrais que ce temps abstrait est aussi immobile pour moi que l’
état
que j’y localise, qu’il ne pourrait s’écouler que
tre. Et enfin je comprendrais qu’en accolant à la représentation d’un
état
psychologique élémentaire l’indication d’un nombr
bre déterminé de minutes et de secondes, je me borne à rappeler que l’
état
a été détaché d’un moi qui dure et à délimiter la
t pas. Je dirai, par exemple, qu’il y a d’une part une multiplicité d’
états
de conscience successifs et d’autre part une unit
te pas de choses faites, mais seulement des choses qui se font, pas d’
états
qui se maintiennent, mais seulement des états qui
oses qui se font, pas d’états qui se maintiennent, mais seulement des
états
qui changent. Le repos n’est jamais qu’apparent,
e, si l’on convient d’appeler tendance un changement de direction à l’
état
naissant. III. Notre esprit, qui cherche des poin
le fonction, dans le cours ordinaire de la vie, de se représenter des
états
et des choses. Il prend de loin en loin des vues
il ne faut pas oublier que la quantité est toujours de la qualité à l’
état
naissant : c’en est, pourrait-on dire, le cas lim
volontiers leur regard. Plus ils considéraient ces résidus passés à l’
état
de symboles, plus ils attribuaient à toute scienc
Elles seront plus tard remplacées par d’autres, qui représenteront un
état
plus avancé de la question, et ainsi de suite. Le
vrai philosophe, plus de vérité concentrée qu’il ne s’en trouve, à l’
état
diffus, dans tout un traité de philosophie. L’obj
supérieure. N’est-ce pas un mouvement analogue, n’est-ce pas aussi un
état
de fascination que nous devons attribuer aux élém
quasi animale d’un être qui ne se pose aucune question, autre chose l’
état
semi-divin d’un esprit qui ne connaît pas la tent
u minerai. — Ailleurs, plus à l’est de l’Europe, il était témoin d’un
état
d’organisation que nous appelons arriéré, et qui
arriéré, et qui reproduisait assez fidèlement sous ses yeux l’ancien
état
féodal, mais qui lui expliquait aussi les ressour
issent, s’entretiennent, se graduent d’elles-mêmes autour d’elle. Cet
état
de société plus élémentaire et dès longtemps abol
aboli dans notre Occident, reparaissant aux yeux de l’observateur à l’
état
actuel et pratique, lui commentait d’une manière
es prenant dans les conditions sociales les plus diverses : l° dans l’
état
encore à demi nomade ; 2° dans le système des eng
omentanés, qui est généralement le nôtre. Il les a pris dans tous les
états
et toutes les professions, depuis le pasteur du v
e jument fermenté, qui laisse ceux qui en ont trop pris dans un léger
état
d’assoupissement et d’ivresse d’où l’on sort d’ai
, n’était pas distinct ni séparable de l’élément religieux. Dans tout
état
de société, — qu’il s’agisse de la Russie méridio
des mœurs, tant à la ville qu’aux champs. Ces idées qu’il jetait à l’
état
de questions, à la fin de son premier ouvrage, mo
et j’ai vécu avec lui, je pourrais dire, comme lui ; aussi suis-je en
état
de le décrire, et je l’essayerai même, puisque l’
s des autres et réunir dans une même intuition, en quelque sorte, les
états
successifs de l’humanité de manière à apercevoir
comitance constante est donc, par elle-même, une loi, quel que soit l’
état
des phénomènes restés en dehors de la comparaison
nder si l’un et l’autre fait ne seraient pas la conséquence d’un même
état
. Cette cause commune, c’est l’affaiblissement du
il se sert. Mais il ne faut pas croire que la sociologie soit dans un
état
de sensible infériorité vis-à-vis des autres scie
cune d’elles ce type familial et on verra ensuite si, par rapport à l’
état
du milieu social dont il paraît dépendre d’après
aide de comparaisons beaucoup plus étendues. Pour pouvoir expliquer l’
état
actuel de la famille, du mariage, de la propriété
t la synthèse du phénomène. Car, d’une part, elle nous montrerait à l’
état
dissocié les éléments qui le composent, par cela
grâce à ce large champ de comparaison, elle serait beaucoup mieux en
état
de déterminer les conditions dont dépendent leur
ire du progrès ce qui est l’effet d’une tout autre cause. En effet, l’
état
où se trouve une société jeune n’est pas le simpl
où se trouve une société jeune n’est pas le simple prolongement de l’
état
où étaient parvenues à la fin de leur carrière, l
iquée aux êtres vivants ? Lorsque Pinel et Esquirol déterminèrent les
états
et les causes physiologiques de la folie par un e
confirmé cette doctrine. On a constaté par des exemples nombreux des
états
physiologiques entièrement différents et même con
que sur le moral, telle que la montraient les observations tirées des
états
pathologiques du corps humain ; il s’agit des con
substance corticale, y prennent une forme distincte, se déposent à l’
état
de souvenirs, et se transforment en idées, en jug
sique et morale. Beaucoup ont pour méthode de caractériser tel ou tel
état
psychologique, comme la folie, l’exaltation mysti
ttribués par eux à une disposition hystérique. Le génie lui-même, cet
état
supérieur de la nature humaine, n’échappe point a
s. Des observations nombreuses sur le développement moral comparé à l’
état
physique venant s’ajouter à ces expériences, perm
rmation de l’organe entre pour une large part dans l’explication de l’
état
supérieur ou inférieur de la vie psychique, quel
maine des sens, de la pensée ou de l’émotion, correspond à un certain
état
moléculaire défini du cerveau, que ce rapport du
la conscience existe invariablement, de telle sorte qu’étant donné l’
état
du cerveau, en pourrait en déduire la pensée ou l
ou qu’étant donné la pensée ou le sentiment, on pourrait en déduire l’
état
du cerveau ; mais je ne crois pas que l’esprit hu
de même qu’un affaiblissement de cette activité causé par un certain
état
pathologique amène une éclipse de la sensibilité.
plications données par les physiologistes sur le principe de certains
états
moraux extraordinaires qui ont frappé l’attention
pas jusqu’aux caractères intimes, aux causes véritables de ces divers
états
. Socrate et Pascal pouvaient offrir à une observa
confondre le génie et l’idiotisme par cette seule raison que ces deux
états
si profondément différents de la vie psychique pe
ie humaine et de se laisser prendre à certains signes équivoques de l’
état
physiologique, pour peu que l’on pénètre dans l’é
équivoques de l’état physiologique, pour peu que l’on pénètre dans l’
état
psychologique, on voit au contraire un développem
bstraite et toute métaphysique d’une liberté qui s’exercerait dans un
état
d’indépendance et d’indifférence complète. Qu’en
liberté est en raison directe du développement de la raison, et que l’
état
de sagesse est le plus haut degré où puisse attei
plus de passions, il est d’autant plus libre qu’il a plus d’idées. L’
état
de sagesse constitue une sorte de nécessité moral
on intellectuelle ? Nous nous sentons toujours libres dans le premier
état
, puisqu’alors même nous conservons le sentiment d
Et d’ailleurs, le cerveau ne peut jamais être deux fois dans le même
état
, pas plus que notre pensée, à laquelle on peut ju
s indépendantes de son vouloir. L’ordre même des représentations, à l’
état
normal, est tantôt senti comme notre œuvre, tantô
’accommodation se trouve à moitié faite. C’est l’habitude, tantôt à l’
état
naissant, tantôt plus ou moins complète, qui se r
Spencer, une conscience « toute sérielle », qui ne peut saisir qu’un
état
à la fois, la comparaison et la synthèse des état
e peut saisir qu’un état à la fois, la comparaison et la synthèse des
états
différents sera impossible dans le souvenir : qua
s états différents sera impossible dans le souvenir : quand le second
état
existera, le premier sera entièrement évanoui ; c
le second état existera, le premier sera entièrement évanoui ; chaque
état
sera toujours premier, toujours nouveau, et le se
nscience. Mais ce caractère n’est qu’apparent, et la « ligne » de nos
états
intérieurs n’est pas plus une ligne véritable que
, qui en est l’image mnémonique, ne subsiste-t-elle pas jusque dans l’
état
de souffrance ? Les deux termes sont présents à l
une description écrite, fut pris, vers l’Age de trente-deux ans, d’un
état
mental particulier. S’il assistait à une fête, s’
s, ces canaux de communication où le sens intime, se rapprochant de l’
état
d’indifférence et s’exerçant sur des termes, devi
ux impressions nouvelles, dont la conscience même serait close à tout
état
nouveau, idée, image, sentiment ou désir, « les s
à tout état nouveau, idée, image, sentiment ou désir, « les séries d’
états
de conscience et de souvenirs auxquelles cet homm
ire à un pur automatisme, présupposent dans les cellules vivantes des
états
de conscience rudimentaires, non sous la forme de
e, l’intelligence porterait en soi son « Discours de la Méthode » à l’
état
de souvenir inconscient ; la mémoire serait deven
ui-même rectifié et adouci sa pensée. Tout en maintenant que « chaque
état
de conscience, pris en lui-même, n’est qu’une lum
ent du processus est la conscience d’une appétition identique et d’un
état
identique. Le second est l’aperception d’une diff
comme non elle, comme autre qu’elle, comme n’existant en elle qu’à l’
état
subjectif de conception, non à l’état objectif d’
comme n’existant en elle qu’à l’état subjectif de conception, non à l’
état
objectif d’existence. Avec le raisonnement des id
où ma conscience n’existait pas est cependant dans ma conscience à l’
état
d’idée et conçu par elle. Pourtant, il est bien c
’il les contrarie : c’est le non-moi ; et ce non-moi ne reste pas à l’
état
d’entité métaphysique, abstraite, car il a la for
vient, toute sensation étant le discernement d’une différence entre l’
état
actuel senti et un autre état non senti ou incons
e discernement d’une différence entre l’état actuel senti et un autre
état
non senti ou inconscient, la sensation se trouve
donné à la conscience et un autre qui ne l’est pas. C’est entre deux
états
de conscience qu’on peut saisir une différence. C
ale, sans existence objective, étrangère au monde physique, un simple
état
du moi, un fait psychique. C’est dans son rapport
tension, ce qui se parle, la pensée discursive, et même la pensée à l’
état
statique, la raison, le principe immobile du rais
des prescriptions formelles15. Et comme la prière mentale devenait l’
état
habituel des âmes profondément religieuses, parve
nait l’état habituel des âmes profondément religieuses, parvenir à un
état
plus parfait encore n’était possible qu’à la cond
parfait encore n’était possible qu’à la condition de faire cesser cet
état
d’oraison muette et discursive que les premiers p
contraste, la parole intérieure devait facilement apparaître comme l’
état
ordinaire de l’âme humaine. En second lieu, le no
exercés par un long temps à tenir leurs sens dans la règle ; mais cet
état
est fort rare. » L’allusion à certaines prétentio
avait été attirée sur la parole intérieure et sur sa nécessité dans l’
état
normal de l’âme par l’étude des écrivains mystiqu
plupart des âmes de parvenir à cette « excellente oraison » et au pur
état
contemplatif, — voilà ce qui paraît ressortir d’u
que nous allons citer presque en entier : « Cassien… dit que, dans l’
état
de pure contemplation, l’âme s’appauvrit, qu’elle
» Si nous l’entendons bien, Bossuet accorde aux mystiques que, dans l’
état
le plus parfait possible en cette vie, la parole
l’amnésie simule l’inconscience [ch. VI, § 10], et l’âme, revenue à l’
état
normal, s’imagine à tort qu’elle a été momentaném
conceptions peuvent s’affaiblir indéfiniment et se discontinuer comme
états
distincts sans détriment pour la pensée, pourvu q
ts logiques ; il a découvert trop tard les petites perceptions 7, les
états
de conscience très faibles, qui ne sont pas encor
a parole intérieure77 » Comme à la méditation Cardaillac rattache des
états
moins actifs que la réflexion, tels que la rêveri
re ou écrire en silence, ils sont, à cet égard, encore enfants ; leur
état
n’est qu’un épisode de l’histoire de la parole in
ré nous, « sans avoir rien fait pour la produire. » La rêverie est un
état
moins absolument passif que l’obsession ; mais c’
n état moins absolument passif que l’obsession ; mais c’est encore un
état
passif, surtout si on le compare à la réflexion ;
La passivité a des degrés, l’activité également ; en somme, les deux
états
se rejoignent par des intermédiaires ; entre le m
égative [ch. II, § 6 ; ch. IV, § 2 et 6 ; etc.], qu’elle restitue aux
états
psychiques la vivacité que la répétition leur enl
aux états psychiques la vivacité que la répétition leur enlève ; les
états
qui résistent, comme la parole intérieure, à la d
e intérieure, à la destruction lente que produit l’habitude, sont les
états
que l’attention préfère et cultive, les états aux
it l’habitude, sont les états que l’attention préfère et cultive, les
états
auxquels elle s’attache à l’exclusion des autres,
rs une observation psychologique complète, poursuivie jusque dans les
états
anormaux, nous avait paru établir cette loi de la
pensée […], il faut l’appeler opinion […], … et imagination quand cet
état
de l’âme n’est pas l’ouvrage de la pensée, mais d
et poursuit (passage cité par Egger) : « Notre intelligence, selon l’
état
de la vie présente où elle est unie à un corps pa
(publié en 1722), vers 1675. 19. III, 14. 20. Instruction sur les
états
d’oraison, 1697 21. Instr., VII, 10, 15, 21 ; V
sauf que la quiétude remplace l’élan, Bossuet décrit toujours le même
état
; il ne prétend pas qu’un discours de Dieu rempla
à part ; de même aussi les perturbations qu’il éprouve dans certains
états
de l’âme qui ne sont pas l’état normal. Une monog
rbations qu’il éprouve dans certains états de l’âme qui ne sont pas l’
état
normal. Une monographie complète de la parole int
emporain et dans la vie de l’humanité ; 4° Ses modifications dans les
états
psychiques anormaux : distraction, fatigue, somme
tre IV ; enfin nous avons dû faire de temps à autre des allusions à l’
état
de la parole intérieure dans la distraction et pe
et les rêves : études psychologiques sur ces phénomènes et les divers
états
qui s’y rattachent, suivies de recherches sur le
nt entre eux, mais avec une sensation ou une idée. Ainsi se forme cet
état
mental que nous appelons volonté et qui est en ré
e s’agit pas ici d’entrer dans les détails, ni de montrer comment les
états
complexes de l’esprit peuvent se former par la ju
esprit peuvent se former par la juxtaposition et la fusion finale des
états
simples. Les successeurs de Hartley, dont nous al
ensations primitives et la loi d’association. En d’autres termes, les
états
de l’esprit les plus complexes ou les plus abstra
santes de temps, d’espace, etc., et de les résoudre en associations d’
états
primitifs de conscience, Hartley méconnaît ou esq
ui consiste à tout réduire, en dernière analyse, à l’association d’un
état
de conscience et d’un mouvement ; nous la verrons
si fortè… etc., dit ce pere, en parlant de la situation présente de l’
état
. Mais d’un autre côté nous voïons aussi dans plus
t au commencement de son cinquiéme siecle. Elle sera redevenuë dans l’
état
où Livius Andronicus l’avoit trouvée. Nous avons
blia en mil cinq cens soixante et un sur les cahiers et doleances des
états
generaux assemblez dans Orleans. L’article vingt-
llée dans l’édit que publia le roi Henri III sur les remontrances des
états
géneraux assemblez à Blois en mil cinq cens soixa
nom, imprimé en mil cinq cens quatre-vingt huit, et à l’occasion des
états
generaux que ce prince venoit de convoquer, et qu
prince venoit de convoquer, et qu’on appelle communement, les seconds
états
de Blois , parce qu’ils furent encore tenus dans
— Croyances analogues dans le rêve. — Mécanisme de l’idée du moi à l’
état
normal. — Mécanisme de l’idée du moi à l’état ano
me de l’idée du moi à l’état normal. — Mécanisme de l’idée du moi à l’
état
anormal. — Analogie du travail mental et du trava
Correspondance ordinaire de la loi mentale avec la loi réelle — Deux
états
du couple mental. — Il agit avant d’être démêlé.
rapport constant entre certains changements de tel corps et certains
états
du quelque chose inconnu ; il reste toujours à ch
s. Elles sont possibles, parce que leur condition, qui est un certain
état
de mon appareil acoustique et de mes centres sens
conditions : il faut que son appareil optique et cérébral soit dans l’
état
requis, et que l’éducation de la vue ait associé
ibles ; ce mouvement est possible, parce que sa condition, un certain
état
de mon appareil musculaire et nerveux, est donnée
’un fardeau, exécution d’un ordre, qui suivra, de près ou de loin, un
état
possible de mon être. Mais ces événements et ces
ou de loin, un état possible de mon être. Mais ces événements et ces
états
sont supposés et non donnés ; ils ne font partie
e ne trouve donc, pour constituer mon être, que mes événements et mes
états
, futurs, présents, passés. Ce qu’il y a d’effecti
, c’est leur série ou trame. Je suis donc une série d’événements et d’
états
successifs, sensations, images, idées, perception
; c’est donc le même événement ou groupe d’événements qui, selon ses
états
successifs, constitue d’abord l’objet apparent et
temps de se préciser et de se compléter, ils restent presque tous à l’
état
latent ; ce qui survit et ce qui émerge, c’est un
ons, les mouvements volontaires, et ainsi de suite. Considérant notre
état
présent, nous savons ou nous supposons que les co
e que nous n’avons pas éprouvé et ce que nous n’avons pas fait. — À l’
état
de veille, la chose est rare ; elle n’arrive guèr
iverses autres reprises eut toujours les mêmes résultats. — Pendant l’
état
de veille normal, les sujets de l’expérimentation
leur conviction qu’ils étaient rois. » Au lieu d’être passager, cet
état
peut être fixe ; il est fréquent dans les hospice
u moi, l’un et l’autre prononcés mentalement. Si j’insiste dessus à l’
état
normal, ce nom évoque en moi, par association, so
es de la peur, de la douleur, de la joie et en général, de tel ou tel
état
interne, nous reproduisons pour lui ces précédent
dents ou nous constatons chez lui ces suites, et nous concluons que l’
état
interne et intermédiaire, qui, visible chez nous,
croyons constater une ressemblance parfaite entre le premier et notre
état
présent. Or, en fait, la majorité de ces prévisio
i suffît pour la conduite et la pratique. — Mais il peut dépasser cet
état
; et en effet, petit à petit, il le dépasse. Non
Chapitre I : Variations des espèces à l’
état
domestique I. Causes de la variabilité. — II.
Il n’est pas d’exemple qu’une forme variable ait cessé de varier à l’
état
domestique : nos plus anciennes plantes cultivées
’est plus difficile que de l’amener à se reproduire régulièrement à l’
état
de réclusion, même dans les cas nombreux où le mâ
x des tropiques, se reproduisent assez volontiers en nos contrées à l’
état
de réclusion, à l’exception des Plantigrades ou U
s, quoique souvent faibles et malades, se reproduisent volontiers à l’
état
de réclusion, et que, d’autre part, des individus
at de réclusion, et que, d’autre part, des individus, pris jeunes à l’
état
sauvage, parfaitement apprivoisés, capables de lo
onner, nous ne pouvons être surpris que ce système, quand il agit à l’
état
de réclusion, n’agisse pas régulièrement, et ne p
aines. Ces affolements de plantes (sports) sont extrêmement rares à l’
état
sauvage, mais assez fréquents sous l’action de la
héritage, des mamelles des Vaches et des Chèvres, en comparaison de l’
état
de ces organes en d’autres contrées, est encore u
e de nos races domestiques les plus distinctes ne sauraient vivre à l’
état
sauvage. En beaucoup de cas, nous ignorons quel e
s entre nos diverses races de Chiens se soit produite entièrement à l’
état
de domesticité ; je pense, au contraire, qu’une p
rance et de l’Angleterre, on ne peut plus douter que l’Homme, dans un
état
de civilisation assez avancé pour lui permettre d
s, telles que le Lévrier italien, le Limier, le Bouledogue, etc., à l’
état
sauvage. De plus, la possibilité de produire des
t leur remarquable caractère, ou bien qu’elles se soient éteintes à l’
état
sauvage. Mais des oiseaux nichant sur des précipi
par des hommes à demi civilisés, pour être parfaitement fécondes à l’
état
de réclusion. Un autre argument qui me semble de
ou huit espèces de Pigeons capables de se reproduire entre elles à l’
état
domestique ; ces espèces supposées sont inconnues
elles à l’état domestique ; ces espèces supposées sont inconnues à l’
état
sauvage ; elles ne sont nulle part retournées à c
nconnues à l’état sauvage ; elles ne sont nulle part retournées à cet
état
; elles ont en outre des caractères anormaux à ce
nciens que l’on possède sur les Pigeons Messagers et Culbutants, de l’
état
actuel de ces races dans les Iles Britanniques, d
fût possible d’y réussir au moyen d’une pauvre semence croissant à l’
état
sauvage, mais provenant d’une tige cultivée. La p
un tel argument n’a rien d’absolu, on le conçoit, quand on voit, à l’
état
sauvage, tant d’autres oiseaux huppés et même pat
. Même l’instinct si remarquable du Messager trouve ses analogues à l’
état
sauvage, et cependant on serait porté à croire qu
ention, comme il arrive dans la doctrine de Wundt. L’attention est un
état
spécial de l’appétition, qui produit en effet l’e
. Nous avons vu que Spencer admet une association spontanée de chaque
état
de conscience avec la classe, l’ordre, le genre,
état de conscience avec la classe, l’ordre, le genre, la variété des
états
de conscience antérieurs et semblables ; cette as
tre doué de cerveau ; elle enveloppe la reconnaissance même de chaque
état
de conscience : c’est grâce à elle que les change
nt et agissant prend à ses sensations, en vertu de leur rapport à son
état
total ; l’intérêt sensible produit une concentrat
a réaction intellectuelle qui la constitue est elle-même causée par l’
état
général de la sensibilité, par l’intérêt que nous
et objectif, et qui, en somme, est un désir. Sans doute le désir d’un
état
de jouissance plus grande est insatiable et, en c
et sont ainsi mises en harmonie avec celles-ci… La cohésion entre les
états
psychiques est proportionnelle à la fréquence ave
Le sujet et l’objet ne sont pas primitivement dans la conscience à l’
état
de termes purement intellectuels, l’un représenta
ne connaissons les objets que par notre pensée, c’est-à-dire par nos
états
de conscience et leurs relations, nous ne pouvons
cience considère la causalité dérivée, qui n’est qu’un extrait de nos
états
de conscience distingués et classés dans le temps
changement implique une comparaison plus ou moins explicite entre un
état
antérieur et un état postérieur. Donc tout change
une comparaison plus ou moins explicite entre un état antérieur et un
état
postérieur. Donc tout changement de la conscience
résultats qu’il faut analyser : il faut examiner la série interne des
états
de conscience, non pas seulement la série des évé
s des λόγοι σπερματιϰοί, des idées-forces, au lieu de les laisser à l’
état
d’idées pures. Le monde n’est plus un mécanisme m
re, qu’il faut chercher l’origine de l’idée de lien causal entre deux
états
successifs, de nexus, de force plus ou moins inte
re de nécessité irrésistible que présente en fait l’apparition de nos
états
de conscience, surtout des états passifs. Nous no
présente en fait l’apparition de nos états de conscience, surtout des
états
passifs. Nous nous sentons vivre, nous nous sento
pas de nous de suspendre le cours de notre conscience, d’empêcher un
état
présent de suivre l’état antécédent et d’entraîne
le cours de notre conscience, d’empêcher un état présent de suivre l’
état
antécédent et d’entraîner l’état subséquent. Il y
empêcher un état présent de suivre l’état antécédent et d’entraîner l’
état
subséquent. Il y a donc en nous un sentiment de c
ulève progressivement par une traction invincible. C’est ce lien d’un
état
antécédent à l’état conséquent qui donne une cont
t par une traction invincible. C’est ce lien d’un état antécédent à l’
état
conséquent qui donne une continuité au cours de l
e ; celle-ci n’est plus une énumération discontinue, une procession d’
états
détachés : nous sentons très bien que la fin d’un
sion d’états détachés : nous sentons très bien que la fin d’un de nos
états
est le commencement de l’autre, et il nous semble
le désir est accompagné d’un sentiment d’innervation et de motion à l’
état
naissant, en un mot de motricité. Quand le mouvem
des associationnistes, c’est de substituer en nous une vicissitude d’
états
détachés à cette série continue d’états intensifs
uer en nous une vicissitude d’états détachés à cette série continue d’
états
intensifs, où l’intensité du premier se prolonge
ychologique. Cela signifie simplement qu’un attribut n’est jamais à l’
état
abstrait, jamais séparé d’un ensemble réel et act
sont, seraient sans cause. Aussi, pour lier entre eux les différents
états
du monde, nous faisons circuler de l’un à l’autre
ution vraie, le devenir radical. Nous n’apercevons du devenir que des
états
, de la durée que des instants, et, même quand nou
i de mon présent réduit à sa plus extrême pauvreté, c’est-à-dire de l’
état
actuel de mon corps. Je vais essayer cependant d’
supprime est ou extérieur ou intérieur : c’est une chose ou c’est un
état
de conscience. Considérons le premier cas. J’abol
conscience, retardant sur elle-même, reste attachée au souvenir d’un
état
ancien alors qu’un autre état est déjà présent. E
e-même, reste attachée au souvenir d’un état ancien alors qu’un autre
état
est déjà présent. Elle n’est qu’une comparaison e
s cette cause n’en est pas moins présente à l’esprit ; elle y est à l’
état
implicite, ce qui expulse étant inséparable de l’
ossible. Un pareil esprit verrait des faits succéder à des faits, des
états
à des états, des choses à des choses. Ce qu’il no
pareil esprit verrait des faits succéder à des faits, des états à des
états
, des choses à des choses. Ce qu’il noterait à tou
Ce qu’il noterait à tout moment, ce sont des choses qui existent, des
états
qui apparaissent, des faits qui se produisent. Il
faculté de dissocier et de distinguer. Il ne notera plus seulement l’
état
actuel de la réalité qui passe. Il se représenter
a connaissance indéfiniment renouvelée qu’elle imprime en nous de son
état
présent. De l’abolition à la négation, qui est un
activité saute d’un acte à un acte, il faut que la matière passe d’un
état
à un état, car c’est seulement dans un état du mo
aute d’un acte à un acte, il faut que la matière passe d’un état à un
état
, car c’est seulement dans un état du monde matéri
que la matière passe d’un état à un état, car c’est seulement dans un
état
du monde matériel que l’action peut insérer un ré
eption ne doit guère retenir du monde matériel, à tout instant, qu’un
état
où provisoirement elle se pose. Telle est l’hypot
à une résistance, etc. Chacune de ces qualités, prise à part, est un
état
qui semble persister tel quel, immobile, en atten
isir une série de changements élémentaires sous forme de qualité ou d’
état
simple, par un travail de condensation. Plus gran
vements élémentaires. Mais, même si l’on envisage la qualité comme un
état
stable, le corps est encore instable en ce qu’il
n immobile qui les sous-tend. Ici encore la connaissance porte sur un
état
plutôt que sur un changement. Il en est donc de c
primordiaux du langage. Adjectifs et substantifs symbolisent donc des
états
. Mais le verbe lui-même, si l’on s’en tient à la
cas particulier, une ou plusieurs images claires qui représentent des
états
et qui servent à distinguer tous les devenirs les
er tous les devenirs les uns des autres. C’est cette composition d’un
état
spécifique et déterminé avec le changement en gén
rrangeons pour voir de simples différences de couleur, c’est-à-dire d’
état
, sous lesquelles coulerait dans l’obscurité un de
changement, vous saisirez à la fois et le changement lui-même et les
états
successifs en lesquels il pourrait à tout instant
s en lesquels il pourrait à tout instant s’immobiliser. Mais avec ces
états
successifs, aperçus du dehors comme des immobilit
’il vous plaira et rapprocher ainsi indéfiniment l’un de l’autre deux
états
consécutifs : vous éprouverez toujours devant le
e, parce que toute tentative pour reconstituer le changement avec des
états
implique cette proposition absurde que le mouveme
éterminé, destiné à masquer l’absurdité où l’on tombe en attribuant l’
état
« homme » au sujet « enfant ». Il se comporte à p
Tout est obscurité, tout est contradiction quand on prétend, avec des
états
, fabriquer une transition. L’obscurité se dissipe
be dès qu’on se place le long de la transition, pour y distinguer des
états
en y pratiquant par la pensée des coupes transver
ansversales. C’est qu’il y a plus dans la transition que la série des
états
, c’est-à-dire des coupes possibles, plus dans le
i se replace le long du devenir et qui en adopte le mouvement. Chaque
état
successif, chaque qualité, chaque Forme enfin lui
purement statique. Les figures en étaient données tout d’un coup, à l’
état
achevé, semblables aux Idées platoniciennes. Mais
tout d’un coup, ramassé dans le mouvement unique où la courbe est à l’
état
d’achèvement. Telle fut donc bien l’idée directri
points T1, T2, T3, … de la ligne qu’il parcourt. Alors, considérer l’
état
de l’univers au bout d’un certain temps t, c’est
l n’a pas à s’inquiéter des unités elles-mêmes, et c’est pourquoi les
états
successifs du monde pourraient être déployés d’un
ps n’est pas une espèce de force, pourquoi l’univers déroule-t-il ses
états
successifs avec une vitesse qui, au regard de ma
tion instantanée dans l’espace. C’est pourquoi l’idée de lire dans un
état
présent de l’univers matériel l’avenir des formes
leur communique quelque chose de sa nouveauté. Elle les considère à l’
état
abstrait, tels qu’ils seraient en dehors du tout
où un mobile sera, quelle configuration un système prendra, par quel
état
un changement passera à n’importe quel moment : l
ssion et la compénétration réciproque des Idées qui représentent, à l’
état
achevé ou en leur point culminant, les choses qui
Certes, un psychophysiologiste qui affirme l’équivalence exacte de l’
état
cérébral et de l’état psychologique, qui se repré
iologiste qui affirme l’équivalence exacte de l’état cérébral et de l’
état
psychologique, qui se représente la possibilité,
que et du moral, la nécessité d’un certain substratum cérébral pour l’
état
psychologique, rien de plus. De ce qu’un terme es
tout autre chose. Non seulement l’hypothèse d’une équivalence entre l’
état
psychologique et l’état cérébral implique une vér
ulement l’hypothèse d’une équivalence entre l’état psychologique et l’
état
cérébral implique une véritable absurdité, comme
taines vibrations particulières et la met çà et là dans le monde, à l’
état
sporadique, tantôt à un « monisme » qui éparpille
on ne saurait admettre que, dès l’origine, l’homme portât en lui à l’
état
virtuel, mais toutes prêtes à s’éveiller à l’appe
chez les peuples les plus divers et sont symptomatiques d’un certain
état
social. Le droit de tester apparaît à une phase d
infiniment l’individu dans le temps comme dans l’espace, elle soit en
état
de lui imposer les manières d’agir et de penser q
les tendances collectives n’ont pas pour causes génératrices certains
états
de la conscience des particuliers, mais les condi
détermine et transforme. Leur contribution consiste exclusivement en
états
très généraux, en prédispositions vagues et, par
signer comme conditions déterminantes aux phénomènes sociaux certains
états
psychiques, relativement définis et spéciaux, mai
t être cherchée parmi les faits sociaux antécédents, et non parmi les
états
de la conscience individuelle. D’autre part, on c
il n’y ait pas lieu de remonter. Il est évident, au contraire, que l’
état
où il se trouve à chaque moment de l’histoire dép
ennes. Les événements actuels de la vie sociale dériveraient non de l’
état
actuel de la société, mais des événements antérie
r ordre de succession ? Mais il est impossible de concevoir comment l’
état
où la civilisation se trouve parvenue à un moment
e parvenue à un moment donné pourrait être la cause déterminante de l’
état
qui suit. Les étapes que parcourt successivement
suite de changements entre lesquels il n’existe pas de lien causal. L’
état
antécédent ne produit pas le conséquent, mais le
ique ne diffèrent pas des précédents. Aussi, sa fameuse loi des trois
états
n’a-t-elle rien d’un rapport de causalité ; fût-e
in. C’est tout à fait arbitrairement que Comte considère le troisième
état
comme l’état définitif de l’humanité. Qui nous di
t à fait arbitrairement que Comte considère le troisième état comme l’
état
définitif de l’humanité. Qui nous dit qu’il n’en
ents dont il est la cause, ceux-là servent qui sont en rapport avec l’
état
ou il se trouve, puisqu’il est la condition essen
r à aucun artifice ; il suffit de lui faire prendre conscience de son
état
de dépendance et d’infériorité naturelles — qu’il
et doit être désignée par un terme spécial, simplement parce que les
états
qui la constituent diffèrent spécifiquement de ce
c.., mais qui n’en jouent pas moins un rôle prépondérant ; ensuite un
état
de plaisir ou de douleur qui est l’élément affect
entiments par une double méthode d’analyse et de synthèse ; d’être en
état
de ramener une émotion très complexe à une émotio
es de plaisir et de douleur. Une idée de plaisir ou de douleur est un
état
de conscience très net et connu de chacun. Mais l
ations, avec cette différence que, dans la mémoire, l’association des
états
de conscience qui convertit l’idée en mémoire va
gréable est conçue comme future, mais sans qu’on en soit certain, cet
état
de conscience s’appelle espoir ; si l’on en est c
gréable est conçue comme future, mais sans qu’on en soit certain, cet
état
de conscience s’appelle crainte ; si l’on en est
toujours le blâme et la louange aux actes qui les méritent. « Dans l’
état
présent de l’éducation, la louange et le blâme so
conception de l’idée de cause a fort obscurci la controverse, sur cet
état
de l’esprit que nous appelons volonté. On considé
e c’est tout un ; et par suite tout se réduit à rechercher quel est l’
état
de l’esprit qui précède immédiatement une action.
yse plus concrète qui sera celle de ses successeurs. On y trouve, à l’
état
d’ébauche et de solutions entrevues, bon nombre d
on du blanc. Le mot infini, dans ce cas, n’est qu’une marque pour cet
état
de conscience, dans lequel l’idée d’un de plus es
e meut consiste dans une somme de sensations successives ; somme où l’
état
présent est joint, grâce à la mémoire, à tous les
s ; somme où l’état présent est joint, grâce à la mémoire, à tous les
états
antérieurs. Et lorsque nous nous sommes familiari
intellectuels, sont en rapport l’un avec l’autre, en vertu de quelque
état
de conscience complexe où ils entrent tous deux,
état de conscience complexe où ils entrent tous deux, quand même cet
état
de conscience complexe se réduirait simplement à
errez que l’auteur a connu, pendant une certaine partie de sa vie, un
état
psychologique où il lui était difficile de savoir
et de tout l’intérieur du corps, c’est le souvenir. Le souvenir ! À l’
état
de veille, nous avons bien des souvenirs qui para
mémoire conserve ainsi dans ses plus obscures profondeurs y sont à l’
état
de fantômes invisibles. Ils aspirent peut-être à
u dedans que j’entends, etc., et qui, de plus, s’harmoniseront avec l’
état
affectif général que mes impressions organiques c
qu’elles trouvent çà et là pour se réaliser intégralement. Ainsi, à l’
état
de veille, la connaissance que nous prenons d’un
nt, non plus que par l’occlusion des sens, que nous caractériserons l’
état
de rêve. Laissons de côté les théories et prenons
e autant qu’il peut l’étoffe sur ton corps qui s’y prête. Ta vie, à l’
état
de veille, est donc une vie de travail, même quan
uvenirs, puisque tu écartes tout souvenir qui ne se moule pas sur ton
état
présent. Ce choix que tu effectues sans cesse, ce
appelle le bon sens. Mais adaptation et choix te maintiennent dans un
état
de tension ininterrompue. Tu ne t’en rends pas co
t vouloir. Quant au rêve, as-tu besoin que je te l’explique ? C’est l’
état
où tu te retrouves naturellement dès que tu t’aba
en raccourci ; il procède, en définitive, comme fait la mémoire. À l’
état
de veille, le souvenir visuel qui nous sert à int
, que le tramway m’écrase. Je veille pendant le jour un malade dont l’
état
est désespéré. Qu’une lueur d’espoir s’allume en
essement s’est introduite en psychologie ; on a créé, pour désigner l’
état
général de la conscience du dormeur, le mot « dés
s’y prêtait de toute sa bassesse, et n’avait même mandé à personne l’
état
du roi, pour faciliter à cette femme le parti qu’
ssent très-affaissé, très-inquiet et très-plaignant, ils jugèrent son
état
moins inquiétant et moins douloureux qu’il ne le
evenir plus grave. Je quittai donc Lemonnier, après en avoir appris l’
état
du roi, et après avoir su que lui-même en était e
de inexprimables sur la marche de sa maladie, sur leur opinion de son
état
, et sur les remèdes qu’ils lui donneraient dans t
mêmes questions aux médecins sur sa maladie, sur les remèdes, sur son
état
. « Vous me dites que je ne suis pas mal, et que j
umont avait tant à cœur de lui amener, et n’ouvrant la bouche, dans l’
état
d’affaissement où il était, que pour geindre et p
ne grande maladie pour le roi. Lorry avait dit à M. d’Aiguillon que l’
état
du roi pouvait devenir inquiétant ; mais la maîtr
ite vérole, et allèrent se coucher persuadées que le roi était en bon
état
, puisqu’il avait la petite vérole. Quelques perso
role, ne se porte pas bien, et est dans quelque danger. D’ailleurs, l’
état
du roi était même plus fâcheux que ne l’est commu
ne pas dire ce qu’il pensait. J’aurais dès lors été fort effrayé de l’
état
du roi si j’avais pris quelque intérêt à la conse
s penaud, me paraissaient la preuve la plus décisive du danger de son
état
à ajouter au danger seul de la nature de sa malad
ur le matin, et dans les moments où ils voyaient avec plus d’effroi l’
état
du roi, M. de Bouillon, qui, tout en pleurant, ve
dant les médecins étaient arrivés pour la consultation, et, d’après l’
état
du roi et le compte de la nuit, ils avaient opiné
instruit de son côté par Lorry, et plus encore par M. d’Aumont, de l’
état
du roi, des inquiétudes de la nuit et de l’opinio
ître le sens des mots ? et reconnaître, n’est-ce pas comprendre qu’un
état
de conscience a un certain genre de signification
certain genre de signification, qu’il signifie, bien que présent, un
état
passé ? La reconnaissance est un jugement, ou du
ce point, comme dans toute sa théorie du langage, Bonald prend pour l’
état
primitif et constant des phénomènes un état idéal
gage, Bonald prend pour l’état primitif et constant des phénomènes un
état
idéal et parfait qui n’est pas même leur état act
stant des phénomènes un état idéal et parfait qui n’est pas même leur
état
actuel. Ecartons, en terminant, une équivoque pos
a son expression immédiate, expression provisoire, mais adéquate à l’
état
actuel de l’idée qu’elle accompagne. De même, un
e idée s’exprime progressivement par des mots toujours adéquats à son
état
présent. Comprendre, c’est donc penser à propos d
ontient plus d’une inexactitude, et surtout elle ne correspond qu’à l’
état
adulte de l’intelligence ; à l’âge où l’observati
; elles ne peuvent se passer de même chez les enfants. En somme, ni l’
état
primitif, ni l’état constant de l’intelligence ne
e passer de même chez les enfants. En somme, ni l’état primitif, ni l’
état
constant de l’intelligence ne sont bien représent
ines habitudes du langage ; certains mots sont dans notre mémoire à l’
état
de camaraderie, pour ainsi dire [ch. IV, § 8] ; l
pprouvée, on est maître de sa pensée, on la comprend mieux, on est en
état
de la juger sûrement, parce qu’on l’a rattachée à
ui l’on a parlé ; nous reconnaissons, c’est-à-dire nous comprenons. L’
état
de distraction est une circonstance favorable à c
ve ; revenue au calme, elle se comprendra elle-même en rattachant son
état
aux concepts généraux qui préexistaient en elle e
variétés transitoires qui ont dû se produire successivement entre son
état
passé et son état présent95. D’après cela, nous n
res qui ont dû se produire successivement entre son état passé et son
état
présent95. D’après cela, nous ne pouvons nous att
certainement existé un jour, et qu’elles puissent y être enfouies à l’
état
fossile. Mais dans la région moyenne, où se trouv
oup moins uniformes qu’aujourd’hui. Je ne doute donc pas que l’ancien
état
de discontinuité des régions dont les barrières n
tique. En effet, comment un tel animal aurait-il pu vivre pendant son
état
transitoire ? Il serait aisé de démontrer que, da
ment ailés. Il en aurait été ainsi, qui jamais se fût imaginé qu’à un
état
transitoire antérieur ces animaux eussent été des
es formes organiques, qui ont servi de degrés de transition entre cet
état
de haute perfection et un état antérieur moins pa
ervi de degrés de transition entre cet état de haute perfection et un
état
antérieur moins parfait, ne peuvent que par excep
re, soit sur l’eau, avant que leurs organes du vol eussent atteint un
état
très parfait, capable de leur assurer un avantage
que cet instrument a été multiplié par un million sous chacun de ces
états
successifs de perfection, et que chacune de ces f
un seul exemple. Nous ignorons, il est vrai, quels ont été les divers
états
transitoires de beaucoup d’organismes très parfai
jecturer par quelles transitions certains organes sont arrivés à leur
état
actuel ; cependant, considérant combien la propor
nnés à une époque antérieure, se sont transmis presque sans changer d’
état
, bien que devenus de peu d’usage. En ce cas, tout
de l’Abeille ait existé originairement chez un ancien progéniteur à l’
état
de tarière ou de scie, ainsi qu’on le voit chez t
ires de complication et de perfection, pouvant représenter les divers
états
transitoires qu’un organe quelconque a successive
oires qu’un organe quelconque a successivement revêtus, chacun de ces
états
étant avantageux à ses possesseurs, dès lors il n
’on puisse concevoir. Dans le cas où nous ne connaissons aucun de ces
états
intermédiaires, nous devrons mettre la plus grand
vent avoir existé ; car les homologies de beaucoup d’organes et leurs
états
intermédiaires montrent qu’il peut se produire d’
oit devenu pour ceux-ci de si peu d’importance qu’il ne puisse en son
état
présent avoir été acquis par sélection naturelle,
le des reptiles. De même, les écailles des divers groupes, encore à l’
état
rudimentaire, ont pu ou disparaître, ou se transf
escendants. L’on pourrait objecter qu’on n’a pas encore découvert à l’
état
fossile toutes ces formes transitoires, ou du moi
D’ailleurs si l’on n’a pas encore trouvé ces formes transitoires à l’
état
fossile, on les trouvera peut-être. Assez de surp
e. Constatons pour le moment qu’on en a trouvé, puisqu’on connaît à l’
état
fossile de nombreux Ptérodactyles et de rares poi
t, attendu que les parties dures des animaux se conservent seules à l’
état
fossile, que, sur les roches schisteuses qui ont
s. La cause de ces courants, dit le savant physicien, réside dans les
états
électriques opposés qui se produisent par les act
posent les éléments d’une pile : le liquide acide est le zinc. Dans l’
état
normal du muscle, il ne peut y avoir que des cour
s courants moléculaires produits par la formation et la destruction d’
états
électriques contraires dans les mêmes points ; ma
e arrivés à se localiser avec une plus grande intensité dans certains
états
ou dans certains organes spéciaux de certaines es
lui permirent seulement de ramper plus ou moins vite, et que dans cet
état
transitoire il dut donner naissance à de nombreus
de l’homme éveillé. Fort bien ; mais qu’est-ce qu’un rêve ? C’est un
état
de l’âme dont les conditions physiologiques nous
el les idées se reproduisent d’elles-mêmes sans être appelées. Dans l’
état
normal, ce même fait se reproduit souvent : nous
nt le point de départ est emprunté à l’observation psychologique de l’
état
normal. Il y distingue six types principaux, tris
eil change les conditions de la pensée, que la catalepsie produit des
états
intellectuels anormaux. En outre, parmi les cause
its est immédiat, et il est même possible d’en saisir la trace dans l’
état
normal. Si je viens à ressentir une grande douleu
nt dans l’âme, ou du moins dont la cause déterminante est dans un des
états
antérieurs de l’âme elle-même. J’avoue maintenant
qui peut être produit par des causes diverses. C’est ainsi que dans l’
état
normal même nous employons, pour exciter la pensé
r sans danger, elles ne donnent guère de résultats appréciables sur l’
état
physiologique du cerveau pendent l’ivresse. De te
première origine dans la réelle activité du désir, qui n’est point un
état
passif ni reposant en soi, mais un effort vers l’
dans le désir des mouvements à la fois commencés et empêchés, d’où un
état
de tension dans les forces cérébrales. Il est cla
l’idée de liberté. Aussitôt que nous reconnaissons distinctement des
états
mentaux particuliers, ils deviennent pour nous de
e arbitre vient de ce que notre action est déterminée d’abord par des
états
psychiques qui ne sont pas tous amenés à la consc
tion antérieure avec les autres représentations et passions ou avec l’
état
de notre moi. Il y a donc des idées et des désirs
dans la vie psychique, les mêmes causes ne reviennent jamais, le même
état
profond ne se reproduit pas. Ainsi se trouverait
mes causes, l’alternative des effets identiques ou différents. Chaque
état
psychique étant, par rapport à l’état antérieur,
dentiques ou différents. Chaque état psychique étant, par rapport à l’
état
antérieur, hétérogène, nouveau et original, du mo
t libre, selon cette doctrine, parce que « le rapport de l’action à l’
état
d’où elle sort ne saurait s’exprimer par une loi,
action à l’état d’où elle sort ne saurait s’exprimer par une loi, cet
état
psychique étant unique en son genre et ne devant
ellement, et que lui seul est donné. On en peut dire autant de chaque
état
du monde, à chaque instant ; si vous voulez préte
ue état du monde, à chaque instant ; si vous voulez prétendre que cet
état
est libre, à votre aise ; il est ce qu’il est, et
mais sur des rapports de succession ou de simultanéité entre certains
états
de conscience et leurs conditions, soit internes,
e, non pas seulement dans sa partie active. Si donc il suffit qu’un «
état
psychique » soit « unique en son genre et ne doiv
son genre et ne doive plus se produire jamais en nous » pour que cet
état
soit libre, alors nous sommes libres jusque dans
entiers. Bien plus, nous sommes libres en tout et partout, car aucun
état
psychique, même « superficiel », ne se reproduira
d que l’idée d’indétermination, si elle était absolument seule et à l’
état
d’abstraction pure, n’agirait point. On ne peut p
peut donc pas vouloir uniquement pour vouloir, dans l’abstrait, en un
état
d’indétermination absolue : il faut toujours en v
la solution déterminée du problème en faveur de la droite vient de l’
état
mécanique actuel de mon cerveau et de mon bras, q
achée de lui par abstraction, posée à part par fiction, maintenue à l’
état
d’être distinct par un nom substantif distinct, j
ndépendante dont les losanges, le triangle, le carré, ne sont que les
états
successifs. » Par une illusion d’optique, cet hom
objet extérieur, cette table, par exemple ; cela signifie que dans l’
état
de santé où je suis, sans amaurose ni paralysie t
le premier. S’ils admettent des forces différentes, c’est que, dans l’
état
présent de nos connaissances, les couples auxquel
et, de même que l’appareil nerveux est un système d’organes à divers
états
de complication, de même l’individu psychologique
re qu’il s’élève plus haut dans l’échelle, il s’écarte davantage de l’
état
où il était une somme et approche davantage à l’é
e davantage de l’état où il était une somme et approche davantage à l’
état
où il sera un individu ; voilà tout. Même quand i
e à l’état où il sera un individu ; voilà tout. Même quand il est à l’
état
d’individu, on le fait repasser a l’état de somme
tout. Même quand il est à l’état d’individu, on le fait repasser a l’
état
de somme ; en pratiquant des sections transversal
x ne se montre et où là matière nerveuse n’existe probablement qu’à l’
état
diffus, la pluralité et la division sont plus gra
ent par besoin, ce qui, apparemment, ne les abrutit pas 181. Dans cet
état
que je rêve, le métier manuel serait la récréatio
tre. Ce qui tue, c’est le partage. Le philosophe est possible dans un
état
qui ne réclame que la coopération de la main, com
activité. Je tenais seulement à faire comprendre la possibilité d’un
état
où la plus haute culture intellectuelle et morale
e royauté des hommes de l’esprit. L’idéal de la vie humaine serait un
état
où l’homme aurait tellement dompté la nature que
umanité a encore besoin d’un stimulant matériel, et maintenant un tel
état
serait préjudiciable ; car il n’engendrerait que
bre pour l’esprit. La savante organisation de l’humanité ramènera cet
état
, mais avec des relations bien plus compliquées qu
ièrement et par conscience une fois par mois, afin de se procurer cet
état
mystique où l’on touche de plus près l’infini. En
piété, où l’on ne songerait plus à la jouissance. L’imperfection de l’
état
actuel, c’est que l’occupation extérieure absorbe
re but que de s’alimenter elle-même. Étrange cercle vicieux ! Dans un
état
meilleur de la société humaine, on serait d’abord
on paradis, puisque la vie céleste est transportée ici-bas ! » Un tel
état
de perfection n’exclurait pas la variété intellec
son atome à explorer, telle est sa maxime. Ce qu’il faut dans un tel
état
, c’est la plus grande variété possible entre les
endre le monde. Mais il se peut qu’un jour l’humanité arrive à un tel
état
de perfection intellectuelle, à une synthèse si c
d’autres, par suite des migrations, de l’isolement ou des différents
états
de civilisation des races qui les ont parlées, se
ndividu, quelque différentes qu’elles soient l’une de l’autre et de l’
état
adulte ; ils y comprennent également les générati
la commodité de la théorie, elles puissent être considérées comme les
états
successifs d’un même individu. Ils y comprennent
nt en taille sous cette forme. Dans leur seconde phase qui répond à l’
état
de chrysalide chez le Papillon, elles ont six pai
aite hermétiquement close et ne peuvent manger. Leur fonction, en cet
état
, est d’employer leurs sens, si remarquablement dé
remplacés par un seul petit œil très simple pareil à un point. En cet
état
adulte et définitif les Cirripèdes peuvent égalem
és comme plus ou moins élevés en organisation qu’ils ne l’étaient à l’
état
de larves. Mais en quelques genres la larve, en a
sont entièrement le résultat d’une sélection longtemps continuée à l’
état
domestique. Mais, d’après des mesures soigneuseme
ns, des Messagers et des Culbutants. Quelques-uns de ces oiseaux, à l’
état
adulte, présentent des différences si considérabl
ion même que celle de l’adulte. Car l’embryon, c’est l’animal dans un
état
moins modifié, et, par cela même, il nous révèle
de classe des crustacés que par la structure de leurs larves. Comme l’
état
embryonnaire de chaque espèce et groupe d’espèces
é. Car une telle loi ne peut être prouvée que dans le cas où l’ancien
état
de l’adulte, qu’on suppose représenté par l’embry
ganes rudimentaires, quelque étrange que semble leur présence dans un
état
qui les rend complétement inutiles, sont cependan
considérer « l’aile bâtarde » de certains oiseaux comme un doigt à l’
état
rudimentaire ; chez un grand nombre de serpents u
ns des plantes de la même espèce, les pétales restent quelquefois à l’
état
de rudiments, et d’autres fois elles prennent leu
les, qui naturellement ne sauraient être fécondées, ont un pistil à l’
état
rudimentaire ou incomplet, car il n’est point sur
ents qui ne percent jamais les gencives. Comme il est certain qu’à un
état
de moindre développement ils seraient plus complé
ation de modifications utiles. Ils doivent conséquemment dériver d’un
état
antérieur de leur possesseur actuel, chez lequel
ssante. Si nous regardons le passé, les êtres pourvus d’un organe à l’
état
naissant auront généralement été supplantés et ex
s et exterminés par leurs successeurs, pourvus de ce même organe à un
état
plus parfait et plus développé. L’aile du Manchot
tile, car elle lui sert de nageoire. Elle pourrait donc représenter l’
état
naissant des ailes des oiseaux. Non que je croie
peut-être regarder les glandes mammaires de l’Ornithorynque comme à l’
état
naissant en comparaison de la mamelle de nos Vach
dit souvent d’un organe rudimentaire chez un adulte qu’il a gardé son
état
embryonnaire. Je viens de retracer les faits prin
s cornes, et surtout, selon Youatt, chez les jeunes animaux : c’est l’
état
général de toutes les fleurs dans le Chou-Fleur.
ressemblance des parties homologues dans l’embryon, lors même qu’à l’
état
adulte, ces mêmes parties doivent différer consid
intime de notre nature : « Plus de lumière ! Plus de lumière ! » À l’
état
où en sont venues les choses, le problème est pos
es de considérations : d’une part, le but à atteindre ; de l’autre, l’
état
actuel, un terrain qu’on foule aux pieds. Quand l
ns nient le problème et prétendent qu’il faut maintenir à tout prix l’
état
actuel, les autres s’imaginent y satisfaire par d
e reposer. Il est impossible à la société de trouver le calme dans un
état
où elle souffre d’une plaie réelle, comme celle q
rtis ont à la fois tort et raison. Les conservateurs ont tort ; car l’
état
qu’ils défendent comme bon, et qu’ils ont raison
nouvelle, ayant été découverte, il ne s’agira plus que de renverser l’
état
vieilli pour lui faire sa place légitime ; ou plu
r d’une manière pratique. Là est donc le secret de notre situation. L’
état
actuel étant défectueux et senti défectueux, quic
stabilité et de périodes de transition. C’est la transition qui est l’
état
habituel. Sans doute l’humanité demeure plus ou m
per du premier coup. J’imagine qu’il faudrait leur faire traverser un
état
analogue aux théocraties anciennes. L’esclavage n
elque tyran imbécile. Mais il s’agissait d’esquisser en pierre un des
états
de l’humanité. Allez, les générations ensevelies
dernières années de l’Ancien Régime ; je le préférerais, dis-je, à un
état
parfaitement régulier, où tous les intérêts serai
euvent croire des gueux mal habillés, qui préfèrent les gens de petit
état
aux gens de bonne maison et sont assez absurdes p
vait croire ainsi, car l’humanité fondait alors par ses souffrances l’
état
meilleur dont nous jouissons. Sans cela nos pères
iteurs, au contraire, étaient obligés de passer leur vie dans le même
état
de dépendance. Après bien des années, ils durent
e générale, que les serviteurs avaient fait violence aux héros dans l’
état
de famille, et que cette révolution avait occasio
à partager les privilèges des mariages solennels ; non que, dans cet
état
de misère et d’esclavage, ils élevassent leur amb
ivine Providence, comme une sorte de fiefs divins ; souverains dans l’
état
de famille, ils formèrent par leur réunion les or
de famille, ils formèrent par leur réunion les ordres régnants dans l’
état
de cités. Ainsi prirent naissance les souverainet
minent. Mais les souverains ne peuvent l’exercer que pour conserver l’
état
dans sa substance, comme dit l’École, parce qu’à
une loi éternelle, c’est que les plébéiens veulent toujours changer l’
état
des choses, les nobles le maintenir ; aussi dans
ne-t-on le nom d’optimates à tous ceux qui veulent maintenir l’ancien
état
des choses, (d’ops, secours, puissance, entraînan
1. La première, des sages et du vulgaire. Les héros avaient fondé les
états
par la sagesse des auspices. C’est relativement à
nt rester longtemps sans communication extérieure, et oublier ainsi l’
état
sauvage et bestial d’où elles étaient sorties. Le
sance à la puissance civile, puissance souveraine, de même que dans l’
état
précédent celle des pères sur leurs familles n’av
me fut une compagnie de sages, tels qu’on pouvait en trouver dans cet
état
de simplicité, de grossièreté. Les plébéiens repr
nt originairement sur leurs familles, et qu’ils ont maintenant dans l’
état
, de sorte qu’ils entendent le mot patrie dans le
i spécule hardiment, mais sans un capital convertible qui le mette en
état
de tenir ses engagements. Il donne des billets, m
ut critérium est subjectif ; nous ne pouvons jamais connaître que des
états
de conscience et nullement les objets en soi. Mai
privé de cerveau est sensible à la lumière, au son, etc. Mais dans l’
état
normal ces centres sont intimement liés avec le c
l les objets se réfléchissent. La perception n’est rien de plus qu’un
état
du sujet percevant, c’est-à-dire un état de consc
ion n’est rien de plus qu’un état du sujet percevant, c’est-à-dire un
état
de conscience : elle peut être causée par des obj
le connaissons. La lumière, la couleur, le son, le goût sont tous des
états
de conscience : ce qu’ils sont en dehors de la co
’esprit, et vous découvrirez qu’il n’est qu’une synthèse de qualités (
états
de conscience) qui sont les activités de l’organi
aquelle l’hydrogène lui est connu. Il trouverait dans sa conscience l’
état
nommé eau, qui serait fort différent de son état
dans sa conscience l’état nommé eau, qui serait fort différent de son
état
antérieur ; et il supposerait que cet état, si di
rait fort différent de son état antérieur ; et il supposerait que cet
état
, si différent de l’état précédent, est une représ
on état antérieur ; et il supposerait que cet état, si différent de l’
état
précédent, est une représentation de ce qui le ca
d’impressions, ou, comme dirait la psychologie moderne, à une série d’
états
de conscience. Mais comment alors expliquer la co
nt alors expliquer la continuité de la conscience, puisque entre deux
états
il y a nécessairement un intervalle ? la conscien
cience s’évanouit-elle, durant cet intervalle, pour reparaître avec l’
état
d’après ? Hume ne résout point cette question, ne
propager ; il suffira pour cela que le milieu ambiant manque ou que l’
état
du nerf et des centres cérébraux ne soit pas norm
l’ignore. Tout ce que je sais de lui, c’est qu’il est un changement d’
état
qui, se produisant dans la vapeur, éveille en moi
introduit dans un corps gazeux, liquide ou solide, quel que soit son
état
, tend à rapprocher mutuellement ses molécules, et
s change et se renverse ; que, pendant une première période qui est l’
état
gazeux, les forces attractives peuvent être consi
nt coulantes et présentent les caractères sensibles qui constituent l’
état
liquide, au lieu des caractères sensibles qui con
nt l’état liquide, au lieu des caractères sensibles qui constituent l’
état
gazeux ; que plus bas, au-delà de cette seconde p
er du système, et, au lieu des caractères sensibles qui constituent l’
état
liquide, présentent les caractères sensibles qui
l’état liquide, présentent les caractères sensibles qui constituent l’
état
solide. D’où il suit que, passé une certaine péri
; si, au-delà de cette limite, les molécules rapprochées arrivent à l’
état
liquide, c’est que, passé cette limite, l’excès d
à l’autre ni adhérence notable ni répulsion, ce qui est proprement l’
état
liquide. Rapprochement des molécules, équilibre a
propriété de ces molécules suffisamment rapprochées. Et finalement l’
état
liquide, tel que nos sens le constatent, est une
losophique, littéraire, bref, faire la psychologie descriptive de son
état
moral et mental et l’analyse circonstanciée de so
e et les différents traits d’un caractère national. Tous partent d’un
état
antérieur dénoté par des indices convergents ou a
indices convergents ou attesté par des documents transmis, et, de cet
état
probable ou certain, ils déduisent, d’après les l
tat probable ou certain, ils déduisent, d’après les lois actuelles, l’
état
suivant, puis encore le suivant, et ainsi de suit
, l’état suivant, puis encore le suivant, et ainsi de suite jusqu’à l’
état
actuel. Ainsi Laplace admet que notre système éta
: il prend un peuple à un moment donné. Par l’influence combinée de l’
état
antérieur et des aptitudes et facultés héréditair
antérieur et des aptitudes et facultés héréditaires, il explique son
état
social, intellectuel et moral au moment donné ; p
tellectuel et moral au moment donné ; par l’influence combinée de cet
état
nouveau et des mêmes aptitudes et tendances héréd
eau et des mêmes aptitudes et tendances héréditaires, il explique son
état
social, intellectuel et moral au moment postérieu
xe, le maintien du caractère national, et une condition changeante, l’
état
nouveau dans lequel, au sortir de l’époque précéd
moment historique, c’est-à-dire des circonstances préalables et de l’
état
antécédent. § III. — Si tout fait ou loi a sa
s’organise en une cellule, c’est grâce aux réactions mutuelles et à l’
état
antérieur des particules très compliquées dont il
st née, c’est grâce aux forces de ses molécules et à l’influence d’un
état
antérieur que, même par conjecture, nous ne pouvo
que sa naissance, ont pour dernière raison d’être les caractères et l’
état
antérieur de ses derniers éléments. Sur ces indic
aujourd’hui, nous ne pouvons dire pourquoi le carbone pur, selon ses
états
différents, fournit avec les mêmes molécules des
et les masses de ses molécules, nous ne pouvons définir leurs divers
états
d’équilibre. Pour démêler la raison explicative,
divinatoire par lequel nous affirmons que tout phénomène, changement,
état
, propriété, manière d’être, tout caractère transi
ssemblés dans un certain ordre, nous concluons aisément que, dans son
état
de réduction extrême et de définition finale, le
dépendamment de son étendue, puisse être convenablement tentée dans l’
état
présent de l’esprit humain. Elle me semble, en ef
progrès des connaissances scientifiques, elle les considère dans leur
état
présent pour en déduire les applications industri
ionnelle d’une physique concrète vraiment systématique. Ainsi, dans l’
état
présent de l’esprit humain, il y aurait une sorte
s à l’ordre historique l’ordre dogmatique, qui peut seul convenir à l’
état
perfectionné de notre intelligence. Le problème g
ffet, regardât-on comme démontré, ce que permet à peine d’entrevoir l’
état
présent de la physiologie, que les phénomènes phy
es différentes théories humaines ont atteint successivement d’abord l’
état
théologique, ensuite l’état métaphysique, et enfi
ines ont atteint successivement d’abord l’état théologique, ensuite l’
état
métaphysique, et enfin l’état positif. Si l’on ne
t d’abord l’état théologique, ensuite l’état métaphysique, et enfin l’
état
positif. Si l’on ne tient pas compte dans l’usage
des difficultés qui paraîtront insurmontables, car il est clair que l’
état
théologique ou métaphysique de certaines théories
dû temporairement coïncider et a quelquefois coïncidé en effet avec l’
état
positif de celles qui leur sont antérieures dans
ins pas d’attribuer en partie à ce vice de nos éducations actuelles l’
état
d’imperfection extrême où nous voyons encore les
ction extrême où nous voyons encore les sciences les plus difficiles,
état
véritablement inférieur à ce que prescrit en effe
int avoir fait un grand pas vers le retour des sociétés modernes à un
état
vraiment normal, que d’avoir reconnu la nécessité
rénovation des théories sociales, qui ne sont pas encore sorties de l’
état
théologique ou de l’état métaphysique, malgré les
ociales, qui ne sont pas encore sorties de l’état théologique ou de l’
état
métaphysique, malgré les efforts des prétendus ré
Mais ces deux sciences physiques ont cela de particulier, que, dans l’
état
présent de l’esprit humain, elles sont déjà et se
civile, qui maintient la société humaine. 8. Les choses, hors de leur
état
naturel, ne peuvent y rester, ni s’y maintenir.
s une période de huit siècles, l’état de nature sous les patriarches (
état
de famille, dans le langage de la science nouvell
arches (état de famille, dans le langage de la science nouvelle). Cet
état
dont, selon l’opinion unanime des politiques, sor
u’un moyen puissant pour les dompter, c’est la religion. Ainsi dans l’
état
sans lois (stato eslege), la Providence réveilla
ge universel, les descendants impies des fils de Noé retournèrent à l’
état
sauvage, se dispersèrent comme des bêtes farouche
st que les premières fables durent contenir des vérités relatives à l’
état
de la société, et par conséquent être l’histoire
ux axiomes, si les premiers hommes du monde païen retombèrent dans un
état
de brutalité où ils devinrent muets comme les bêt
premiers fut nécessaire, afin que l’homme, obéissant à l’homme dans l’
état
de famille, fût préparé à obéir aux lois dans l’é
ncapables de céder à leurs égaux, servirent à établir à la suite de l’
état
de famille les républiques aristocratiques ; les
ême, et plus tard elle se trouve vérifiée par les faits) : du premier
état
sans loi et sans religion sortirent d’abord un pe
culte d’une divinité quelconque, les pères furent sans doute, dans l’
état
de famille, les sages en fait de divination, les
es nations les prêtres marchaient la couronne sur la tête. 77. Dans l’
état
de famille, les pères durent exercer un pouvoir m
u même axiome nous montre la route que suivent les ambitieux dans les
états
populaires pour s’élever au pouvoir souverain ; i
es pour des cas particuliers ; et pourquoi chez les modernes tous les
états
monarchiques ou républicains ont reçu le corps du
ent ensuite de surpasser leurs égaux ; voilà le petit peuple dans les
états
populaires qui dégénèrent en oligarchies. Ils veu
trouve dans le caractère d’Adam, considéré avant le péché, et dans l’
état
de perfection où il dut avoir été conçu par son c
enouvelle, quand les institutions antiques tombent en ruines et que l’
état
futur n’est pas né, que toutes les règles de cond
emple une preuve de plus qu’avec du mérite, et tout en étant du tiers
état
, on s’élevait et on parvenait très haut dans l’an
préséance qu’elle prétendait sur toutes les autres villes lorsque les
états
étaient assemblés. Autun, par un arrêt solennel,
le, pour qu’après deux ans à peine il ait été choisi par les élus des
états
de Bourgogne pour être le conseil de la province.
s élus étaient une commission de cinq membres, qui représentaient les
états
dans l’intervalle des sessions, et qui dirigeaien
i n’était pas de cet avis, ni la majorité des provinces dans le tiers
état
. Jeannin, comme député de la Bourgogne qui avait
tation de Jeannin, chargé de porter la parole au nom de tout le tiers
état
du royaume, faussa le vœu de la majorité et parla
idie, et je m’en fusse acquitté en homme de bien34. À la requête des
états
de Bourgogne, Jeannin fut pourvu d’un office de c
n’a opiné qu’en second. 34. [NdA] L’orateur qui parla pour le tiers
état
et qui trompa ainsi son vœu, était Versoris, avoc
De l’
état
de la France sous Louis XV (1757-1758). Lundi 4
ui par la naissance, mais en y joignant de tout temps les façons et l’
état
d’un grand seigneur, sut gagner cette influence n
e. Bernis alors indique son plan, qui, du reste, ne fut jamais qu’à l’
état
d’ébauche : il ne s’agit pas, selon lui, de trait
l est malade depuis un mois (7 avril 1758) : Boullongne ne fait que l’
état
de dépense et de recette. Montmartel craint de ri
is Mme de Pompadour. En ce moment, Bernis en était venu lui-même à un
état
tout à fait maladif, à une exaltation nerveuse ré
rerons le sort de notre amie. Son bonheur et sa sûreté dépendent de l’
état
des affaires ; je ne vous en dirai pas davantage.
évolution ministérielle et le secret qui, dès le principe, est dans l’
état
moral de Bernis, si on ne lisait les lettres véri
er à l’idée de notre situation présente et à venir, il est vrai que l’
état
de mes nerfs ajoute beaucoup à ma sensibilité nat
promptement. Je ne veux pas attendre à l’extrémité pour avertir de l’
état
où je suis. Ce n’est plus un ministre ni un homm
me pas déshonorer, je me rétablirai ; sans cela, je tomberai dans un
état
où il ne me sera plus possible de faire aucun tra
pement de ses qualités heureuses et de sa courtoisie utile. Quant à l’
état
de la France en ces funestes années et en ces pir
j’ai toujours dû reconnaître que l’étude des variations survenues à l’
état
domestique, quelque incomplète qu’elle soit, est
premier chapitre de ce livre à l’examen des variations constatées à l’
état
domestique. Nous verrons ainsi qu’une somme consi
treizième, leur classification et leurs affinités mutuelles, soit à l’
état
adulte, soit à l’état embryonnaire. Le dernier ch
fication et leurs affinités mutuelles, soit à l’état adulte, soit à l’
état
embryonnaire. Le dernier chapitre contiendra une
ces rapports sont de la plus haute importance, car ils déterminent l’
état
présent, et, je crois, le sort futur et les modif
▲