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1 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque » pp. 463-482
Chapitre XVIII. Formule générale et tableau d’une époque § I. — Supposons que nous soyons arrivés au ter
quelle nous aurions soumis, sinon toutes les œuvres littéraires d’une époque , du moins la grande majorité d’entre elles ; que
ces chapelets, on peut essayer de déterminer la formule générale de l’ époque qu’on étudie. Pour être complète, elle sera compl
eurs. Les uns gardent fidèlement les traditions et les habitudes de l’ époque précédente ; les autres préparent les idées et le
époque précédente ; les autres préparent les idées et les formes de l’ époque suivante ; et comme l’art d’une nation oscille to
ui se mêlent et s’entrecroisent, on est souvent obligé de sortir de l’ époque qu’on étudie, de regarder ce qui l’a précédée et
embrasser sur une plus longue étendue. On est donc amené à replacer l’ époque dont on s’occupe dans l’ensemble de l’évolution l
un corps à ces abstractions. Essayons donc de trouver la formule de l’ époque qui va de 1661 à 1685 environ, c’est-à-dire de re
ter les étrangers, ils se flattent de leur servir de modèles. Bref, l’ époque est française, très française ; ses grands hommes
qui montre mieux le caractère double et en quelque sorte hybride de l’ époque . Or en quel sens se fait ici le mouvement ? Il es
ns, tendent à devenir une seconde antiquité, rivale de la première. L’ époque se rattache ainsi à la grande période classique q
é sincère. Saint-Evremond, l’épicurien, végète exilé en Angleterre. L’ époque se termine par la révocation de l’édit de Nantes,
ière littéraire aussi, quoique le joug y soit moins lourd à porter, l’ époque suivante verra déjà des essais, tout au moins des
le n’eut pas l’honneur de figurer dans l’Art poétique. A cet égard, l’ époque fait partie, mais n’est pas encore le point culmi
littérature ; la politesse se raffinera et surtout s’étendra dans les époques suivantes. En revanche, la bourgeoisie monte (Sai
re.   Un quatrième caractère se découvre bientôt. La littérature de l’ époque est psychologique, abstraite, jalouse de satisfai
ins dans les œuvres purement littéraires. L’imagination, à laquelle l’ époque précédente avait laissé libre carrière, est tenue
La prose deviendra peu à peu tendue et subtile, et, dès le début de l’ époque suivante, La Bruyère pourra écrire : « On a mis d
ance remarquable à noter les différences qui ont pu exister entre les époques lointaines et celle où ils vivent. Clovis, roi de
xistence, suffisent à exprimer dans sa complexité la littérature de l’ époque choisie comme champ d’études. Il est trop évident
e nous fournit déjà un ensemble de traits qui distinguent nettement l’ époque littéraire dont il s’agit de celles qui l’avoisin
cette petite troupe. D’autre part, des auteurs qui se rattachent à l’ époque antérieure, qui gardent quelque chose du temps de
er une idée de ce que peut et doit contenir la formule générale d’une époque . Mais une formule est, de sa nature, sèche et rig
rmule trouvée. Elle ne saurait dispenser d’un tableau artistique où l’ époque étudiée retrouve le mouvement et la vie. Seulemen
oserai-je proposer quelques conseils à quiconque veut ressusciter une époque littéraire. On peut commencer par passer rapideme
s aux écrivains. L’exposé des principaux caractères qui distinguent l’ époque peut trouver sa place après ce travail préliminai
uteurs par groupes ou les œuvres par genres ? Cela dépend. Il y a des époques qui ont respecté avec un scrupule superstitieux c
nt. Mais, en ce cas même, il semble que l’historien doive dans chaque époque , jeter en avant les genres qui ont alors le mieux
e un moyen de rendre plus visibles les goûts dominants. Ainsi, dans l’ époque que nous avons résumée plus haut, la poésie drama
évolution, la littérature politique aura son tour de primauté. Chaque époque a de la sorte son genre ou ses genres de prédilec
nt en vers ou en prose, lyriques ou épiques ou dramatiques ? Dans ces époques de confusion voulue, il peut être avantageux de c
x grands hommes et aux chefs-d’œuvre qui représentent sans doute leur époque , mais la dépassent et l’entraînent à leur suite,
ce que fut la réalité vivante. Mais encore une fois, le tableau d’une époque peut être présenté de mille façons diverses et je
toire de France, chapitre I. 185. J’appliquerais volontiers à cette époque ces vers de Fernand Gregh : Ô rêve ingénu de bea
2 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIX. Cause et loi essentielles des variations du gout littéraire » pp. 484-497
du gout littéraire Pour peu qu’on ait tracé le tableau de plusieurs époques successives d’une littérature, deux graves questi
saurait se soustraire : Pourquoi le goût littéraire varie-t-il d’une époque à une autre ? Comment s’opère cette variation ? N
l’humanité nous offre le spectacle. Or, si l’esprit régnant dans une époque cesse d’être prédominant dans l’époque suivante,
, si l’esprit régnant dans une époque cesse d’être prédominant dans l’ époque suivante, la cause en est la nécessité de changem
a loi essentielle, j’appelle ainsi celle qui préside au passage d’une époque à une autre, à la succession des divers genres de
père avare, fils prodigue, et Tel père, tel fils. Autrement dit, une époque procède de l’époque antérieure par réaction et pa
odigue, et Tel père, tel fils. Autrement dit, une époque procède de l’ époque antérieure par réaction et par développement. Il
le mouvement. D’abord, je veux dire que la tendance qui domine en une époque est toujours remplacée dans l’époque suivante par
ue la tendance qui domine en une époque est toujours remplacée dans l’ époque suivante par une tendance exactement contraire ;
le règne personnel du jeune prince, occasion et début d’une nouvelle époque littéraire. Non seulement le burlesque est renvoy
de cette façon à la fois simple et décourageante. Si l’on compare une époque idéaliste à une autre époque idéaliste, dont elle
le et décourageante. Si l’on compare une époque idéaliste à une autre époque idéaliste, dont elle est séparée par un large int
e réalisme a eu son tour, on s’aperçoit vite qu’il y a entre les deux époques similitude, mais non identité ; on constate que l
, plus avant et plus haut. C’est pour cette raison que j’ai dit : Une époque procède d’une autre par réaction et par développe
s, elle contient toujours différents groupes. On peut dire qu’à toute époque toutes les tendances sont représentées dans un en
s de la veille, et ainsi, par une double voie, s’opère toujours d’une époque à l’autre le développement de choses déjà existan
groupes. Théophile Gautier et d’autres, restés au second plan dans l’ époque précédente, jouent ce rôle d’hommes de transition
s d’après quelles règles, quels motifs conscients ou inconscients une époque opère-t-elle ce triage parmi les éléments que lui
ne époque opère-t-elle ce triage parmi les éléments que lui fournit l’ époque précédente ? Pourquoi garde-t-elle les uns, tandi
omme la loi d’alternance suffit à expliquer comment il se fait qu’une époque soit toujours contredite et continuée par celle q
nd dès lors pourquoi, lorsqu’on veut donner la formule générale d’une époque , il importe de noter avec soin en quel point de s
3 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
tor Hugo a esquissé une histoire de l’humanité, qu’il divise en trois époques  : primitive, antique et moderne ; il distingue ég
 : la poésie lyrique, l’épopée, le drame. De sorte que, selon Hugo, l’ époque primitive fut lyrique, l’époque antique fut épiqu
le drame. De sorte que, selon Hugo, l’époque primitive fut lyrique, l’ époque antique fut épique, et l’époque moderne est drama
go, l’époque primitive fut lyrique, l’époque antique fut épique, et l’ époque moderne est dramatique. Je cite quelques passages
’est le drame ; — et le drame est le caractère propre de la troisième époque de poésie, de la littérature actuelle. — Ainsi, p
sumer rapidement, la poésie a trois âges dont chacun correspond à une époque de la société : l’ode, l’épopée, le drame. Les te
tion importante : nous n’avons aucunement prétendu assigner aux trois époques de la poésie un domaine exclusif, mais seulement
nière de Hugo transparaît presque naïvement : il veut prouver que son époque est celle du drame ; en secret, il se flatte de d
été les connaît nécessairement ; de là le caractère particulier d’une époque , qui s’impose à la majorité ; et de là, éventuell
 principes directeurs ». Il est incontestable que toutes les grandes époques sont animées d’un certain esprit, dirigées par un
certain esprit, dirigées par un certain principe (différent selon les époques ), qui pénètre la masse entière et qui oriente les
 XIV disant « l’État, c’est moi » ne fait que résumer l’esprit de son époque , et, dans la littérature, Malherbe, Chapelain, Ba
ndes lignes ; d’autre part, il est évident que l’esprit général d’une époque n’impose pas, heureusement, un moule uniforme à t
nt, un moule uniforme à tous les individus ; outre les attardés d’une époque précédente et les précurseurs d’une époque nouvel
; outre les attardés d’une époque précédente et les précurseurs d’une époque nouvelle, il y a la variété des tempéraments, les
elative d’une œuvre littéraire est dans ce qu’elle nous apprend sur l’ époque où elle fut écrite : faits matériels, psychologie
fréquemment l’influence qu’une œuvre de valeur absolue exerça sur son époque . Un exemple : quand on parle de la littérature fr
ur grande importance ; elles reflètent les mœurs et les goûts de leur époque avec une fidélité particulière ; elles eurent sou
’éternel qui l’emporte ; chez celles-là, c’est l’esprit général d’une époque disparue ; il faut donc en tenir grandement compt
temps la critique ; or, selon le tempérament de l’auteur et selon son époque , la satire sera animée de souffles divers ; elle
termes, l’esprit critique est constant ; on le retrouve à toutes les époques  ; ou plus ou moins, mais il est toujours là ; il
 formes », soit qu’on s’attache aveuglément à l’esprit dominant d’une époque , en négligeant les individualités, on s’expose à
d’Athènes et l’empire romain !), de moyen âge, de temps moderne et d’ époque contemporaine ! C’est vivre au jour le jour et mé
4 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — I »
s donné une solution est présentée en rapport avec sa raison, à cette époque  ; elle l’adopte et y croit ; puis la solution inc
t plus : alors l’humanité veut la détruire ; elle la combat : à cette époque elle a la foi de la destruction. Elle passe alter
e elle a la foi de la destruction. Elle passe alternativement par des époques critiques et des époques fondatrices, alors qu’un
truction. Elle passe alternativement par des époques critiques et des époques fondatrices, alors qu’un dogme est renversé et qu
qu’un autre commence. « Aujourd’hui nous sommes arrivés à une de ces époques critiques où l’ancienne solution, l’ancien dogme
rme intermédiaire de cette évolution ; aussi, à ses yeux, la nouvelle époque de l’histoire où nous allons entrer ne sera pas a
anité. Ainsi il reconnaît dans l’histoire deux grandes divisions. Les époques où un dogme règne, dans lesquelles l’humanité con
dans lesquelles l’humanité connaît sa destination et y croit ; et les époques où un dogme finit, dans lesquelles l’humanité ne
de destination, doute et cherche : les premières, il les appelle des époques fondatrices ; les secondes, des époques critiques
premières, il les appelle des époques fondatrices ; les secondes, des époques critiques. Voici le texte de ce qui a été dit à c
page 19.) Nous ne voyons pas pourquoi M. Jouffroy substitue le nom d’ époques fondatrices à celui d’époques organiques, donné p
pourquoi M. Jouffroy substitue le nom d’époques fondatrices à celui d’ époques organiques, donné par Saint-Simon aux époques rel
s fondatrices à celui d’époques organiques, donné par Saint-Simon aux époques religieuses. Ce n’est pas l’époque qui fonde, pas
niques, donné par Saint-Simon aux époques religieuses. Ce n’est pas l’ époque qui fonde, pas plus que ce n’est la raison qui go
ent toujours les hommes vivants derrière de mystiques abstractions. L’ époque organique est toujours fondée par un homme, et le
5 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
vivement applaudies par les autres, durant cette courte et brillante époque de la Restauration à laquelle est attaché le nom
philosophie platonicienne, il faut que je la mette en rapport avec l’ époque de l’histoire de la philosophie à laquelle elle a
ient. Or ce qui est vrai d’un système l’est également des différentes époques de l’histoire de la philosophie. Pour en bien com
en haut : mais a-t-elle atteint sa borne infranchissable ? Dans toute époque de l’humanité, tous les rapports connus du monde
l’homme à Dieu sont déposés dans les symboles de la religion de cette époque . Mais la pensée peut-elle s’arrêter à des symbole
s sur l’avenir. — Conclusion : Que la philosophie n’a manqué à aucune époque de l’humanité ; que son rôle s’est toujours agran
intelligence de l’âme humaine et de l’histoire. Non seulement aucune époque de l’humanité, mais pas même un seul individu, le
anqué, cependant on peut dire qu’il n’a point été donné à la première époque de la civilisation de posséder la vérité sous cet
tout est fondé sur la religion et qu’il répugne que la religion d’une époque soit progressive : elle n’avancerait qu’à la cond
ien plus courte que celle de l’Orient ; et il en devait être ainsi. L’ époque du monde qui représente l’immobilité doit rester
u monde qui représente l’immobilité doit rester longtemps immobile. L’ époque du monde qui représente le mouvement doit avoir m
i représente le mouvement doit avoir moins de durée et plus de vie. L’ époque grecque et romaine a donc été moins longue que l’
lus de vie. L’époque grecque et romaine a donc été moins longue que l’ époque orientale. Qui sait combien durera la nôtre ? Nou
ant soi, et il vaut mieux avoir de l’avenir que du passé. Il y a deux époques dans l’histoire moderne, celle de sa formation et
mais confondus dans l’élément dominant du moyen âge ; car dans toute époque il y a et il doit toujours y avoir un élément dom
de plus vénérable, disparaîtront devant le véritable esprit de notre époque . Nous déposerons ces habitudes mesquines dans un
e le rôle qu’a joué tour à tour la philosophie dans les trois grandes époques de l’histoire du monde. Ma foi inébranlable est q
er mon siècle, je remercie la Providence de m’avoir fait naître à une époque où il lui a plu d’appeler un plus grand nombre de
ce spectacle, je remercie la Providence de m’avoir fait naître à une époque où il lui plaît d’élever peu à peu au degré le pl
er degré du développement intérieur de l’esprit et du mouvement d’une époque . — Rapport de l’histoire de la philosophie à l’hi
vilisation, image visible de la nature humaine, renferme à toutes ses époques un élément philosophique, qui a son rôle aussi su
taille. C’est là l’élément extérieur et pour ainsi dire concret d’une époque . La pensée de l’époque est là sans doute ; mais e
ent extérieur et pour ainsi dire concret d’une époque. La pensée de l’ époque est là sans doute ; mais elle y est sous des form
a pensée même. Ainsi c’est grâce à la philosophie que la pensée d’une époque arrive à se savoir elle-même ; partout ailleurs e
élément réfléchi, et par conséquent l’expression la plus élevée d’une époque . À toutes les époques de la civilisation règne un
par conséquent l’expression la plus élevée d’une époque. À toutes les époques de la civilisation règne une pensée obscure, inti
civilisation, vous trouverez que c’est toujours la philosophie d’une époque qui en exprime la pensée, la tire de ses voiles p
formule abstraite, nette et précise. Prenez à volonté telle ou telle époque de l’histoire de l’humanité ; ôtez-en la philosop
ire de l’humanité ; ôtez-en la philosophie, vous verrez combien cette époque s’obscurcit ; au contraire, rendez-lui sa philoso
i. Mais enfin, prise en elle-même, quel grand jour jette-t-elle sur l’ époque dont elle fait partie ? éclaire-t-elle beaucoup l
athénienne ? Changez l’exemple. Prenez un ouvrage d’art de cette même époque  ; prenez cette belle statue que vous pouvez voir
clair avec elle que le siècle de Périclès. Si le travail général de l’ époque a abouti à la création de la psychologie, il faut
mportance de la personne humaine, ait présidé à la formation de cette époque et à l’organisation des divers éléments dont elle
utir ; ou plutôt, et avec bien plus d’assurance, la philosophie d’une époque étant donnée, de déterminer d’une manière général
anière générale le caractère de tous les éléments extérieurs de cette époque . Je me bornerai au dix-huitième siècle. Prenez la
nne42 qui représentait pour ainsi dire en petit l’intelligence de son époque , ait pu dire avec vérité : « Le succès du livre d
oriente-t-on pas bien plus aisément ? Le gouvernement à une pareille époque ne sera pas assurément un gouvernement libre, fon
ète, faire ces deux opérations : partir des éléments extérieurs d’une époque et remonter à sa philosophie, ou bien aller de la
t remonter à sa philosophie, ou bien aller de la philosophie de cette époque aux autres éléments contemporains ; avec cette di
qu’en se plaçant dans la philosophie on s’établit au centre même de l’ époque , tandis qu’en prenant un autre élément, quel qu’i
l’histoire de la philosophie. Il faudrait prendre un certain nombre d’ époques , d’écoles, de systèmes célèbres ; étudier success
’époques, d’écoles, de systèmes célèbres ; étudier successivement ces époques , ces écoles, ces systèmes : une observation assid
aucun résultat antérieur à l’observation, il n’y a point pour elle d’ époques convenues dans l’histoire de la philosophie. Qu’e
onvenues dans l’histoire de la philosophie. Qu’est-ce en effet qu’une époque philosophique ? C’est un certain nombre de systèm
classifications et de divisions historiques toutes faites, au lieu d’ époques conventionnelles, il ne doit y avoir devant l’emp
pour la méthode expérimentale, à son début, il ne doit pas y avoir d’ époques , il ne doit pas non plus y avoir d’écoles. Car, q
s. C’est là sans doute une classification moins vaste que celle d’une époque , mais c’est encore une classification, c’est-à-di
périmentale. D’où il suit qu’il n’y a pas plus d’écoles qu’il n’y a d’ époques pour cette méthode, à son point de départ. Et qu’
rt. Et qu’elle ne dise pas que si elle met à ses pieds le préjugé des époques et des écoles conventionnelles, elle prendra sur
pirisme en présence de trois ou quatre mille ans, remplis non par des époques , non par des écoles, mais par des systèmes plus o
observation à la construction de différentes écoles, par là à celle d’ époques fondamentales, et que la méthode expérimentale se
ne serait plus alors une succession fortuite de systèmes, d’écoles, d’ époques , c’est-à-dire de la simple chronologie, mais de l
’un d’eux sur les autres. Ces différences constituent les différentes époques de l’histoire. Rappelez-vous les conclusions de
le développement de la conscience de l’individu sont les différentes époques de sa vie ; les différences que subit le genre hu
différences que subit le genre humain dans son développement sont les époques de la vie du genre humain, c’est-à-dire les époqu
oppement sont les époques de la vie du genre humain, c’est-à-dire les époques distinctes de l’histoire. Maintenant quelles sont
ctes de l’histoire. Maintenant quelles sont, quelles doivent être les époques différentes de l’histoire ? et dans quel ordre se
précision, pour pouvoir déterminer rigoureusement l’ordre des grandes époques de l’histoire : c’est à l’examen et à la solution
e sera consacrée notre prochaine leçon. Sixième leçon. Des grandes époques de l’histoire. Retour sur le fait fondamental
e l’histoire. — De la vraie perfectibilité. — Qu’il y a trois grandes époques historiques et qu’il ne peut y en avoir davantage
ne. Cherchez dans l’histoire des langues, des sociétés, et dans toute époque reculée, et vous n’y trouverez rien qui soit anté
ez que des particularités : d’abord tel peuple, puis tel autre, telle époque , tel système, toujours et toujours des particular
t elles finissent, elles se contredisent et elles se détruisent ; les époques se poussent et se dévorent. Cela même est un bien
uccéder, elle domine toutes les révolutions. Que font les différentes époques de l’humanité ? elles mesurent sa durée, elles tr
s de trois grands points de vue, par conséquent plus de trois grandes époques . Ces trois époques, je ne les mets pas ici dans u
oints de vue, par conséquent plus de trois grandes époques. Ces trois époques , je ne les mets pas ici dans un ordre, je ne fais
je ne fais que les énumérer sans choix : il y aura nécessairement une époque où le genre humain sera préoccupé de telle ou tel
étant connus, leurs vrais rapports. Il ne peut donc y avoir que trois époques  ; chacune sera plus ou moins compréhensive ; mais
C’est ce qu’il s’agit de bien établir, ainsi que l’ordre de ces trois époques . Septième leçon. Du plan de l’histoire. Ret
réflexion dans l’individu et dans l’espèce humaine. — Histoire : ses époques . — Trois époques, ni plus ni moins. — Ordre de ce
’individu et dans l’espèce humaine. — Histoire : ses époques. — Trois époques , ni plus ni moins. — Ordre de ces trois époques.
ses époques. — Trois époques, ni plus ni moins. — Ordre de ces trois époques . — Ordre de succession. — Ordre de génération. — 
ous l’empire d’une seule idée, celui-là n’aurait qu’une seule et même époque pendant toute sa vie, quelque long âge qu’il atte
lque diverses que pussent être ses aventures en ce monde. Ce qui fait époque dans la vie, c’est un changement dans les idées ;
pas encore ou ne se développent plus. De là, la nécessité de diverses époques dans le genre humain. Une époque du genre humain
us. De là, la nécessité de diverses époques dans le genre humain. Une époque du genre humain n’est pas autre chose qu’un des é
s avoir livré à l’histoire tout ce qui était dans son sein. Ainsi les époques de l’humanité diffèrent nécessairement, et la div
diversité est ici une contradiction, une lutte, une guerre ; car une époque ne se retire pas d’elle-même et volontairement ;
e la contraigne à lui céder la place. Mais d’un autre côté toutes les époques de l’histoire, dans leur diversité même et dans l
ition, conspirent au même but. Incomplète, prise en elle-même, chaque époque , ajoutée à celle qui la précède et à celle qui la
à la représentation complète et achevée de la nature humaine. Si une époque n’est pas autre chose que la prédominance d’un de
ment parcoure tout son développement, il y a nécessairement plusieurs époques , puisqu’il y a plusieurs éléments. Mais combien y
rs époques, puisqu’il y a plusieurs éléments. Mais combien y a-t-il d’ époques  ? Il est clair qu’il doit y avoir autant d’époque
combien y a-t-il d’époques ? Il est clair qu’il doit y avoir autant d’ époques qu’il y a d’éléments ; et s’il n’y a que trois él
que trois éléments, il n’y a et il ne peut y avoir que trois grandes époques . Que peut en effet développer l’histoire, sinon l
et élément ait son développement historique complet, c’est-à-dire son époque spéciale, consacrée à la domination de l’idée du
mais à savoir tout ce que celui-ci renferme. De là la nécessité d’une époque particulière, où l’humanité jette pour ainsi dire
de cette idée les différentes sphères qui remplissent la vie de toute époque , de tout peuple, de tout individu, à savoir, l’in
savoir, l’industrie, l’État, l’art, la religion, la philosophie. Une époque est complète lorsqu’elle a fait passer l’idée qu’
’il lui est donné de développer à travers toutes ces sphères. Ainsi l’ époque qui doit représenter l’idée du fini dans l’histoi
ophie ; et c’est dans l’unité de cette idée que sera l’unité de cette époque . L’industrie n’y sera pas immobile et stationnair
mer, la mer, empire du fini, de la variété et du mouvement, ce sera l’ époque des grandes entreprises maritimes. N’attendez pas
à son temps ; elle est de son temps comme tout le reste ; et dans une époque du monde ou dominera l’idée du fini, soyez assuré
e prendra lui-même comme le centre et la mesure de toutes choses75. L’ époque qui doit représenter dans l’histoire l’idée de l’
ce maritime ; la mer jouera un rôle médiocre dans l’histoire de cette époque  ; car la mer, surtout la mer intérieure et les fl
et les fleuves, c’est le mouvement. Les nations qui rempliront cette époque seront fortement attachées à leur territoire ; si
rter vers quelque chose de démesuré et d’infini. La religion de cette époque s’attachera à l’invisible ; ce sera beaucoup plus
aussi son développement. Concevez alors un mélange des deux premières époques du fini et de l’infini, et vous aurez l’industrie
trie, l’État, l’art, la religion et la philosophie de cette troisième époque , tous les genres d’industrie, toutes les sciences
que de la psychologie et de la métaphysique. Telles sont les diverses époques possibles. Comme on ne peut concevoir que trois i
cevoir que trois idées dans la pensée, on ne peut concevoir que trois époques dans le développement de la pensée par l’histoire
e par l’histoire ; on ne peut concevoir qu’il puisse y avoir d’autres époques , ou qu’il puisse y en avoir une de moins. Mais en
condition de la prédominance de l’un d’eux ; de même dans chacune des époques du monde ces trois termes coexistent aussi, seule
seulement il en est un qui est appelé à la domination. Il n’y a pas d’ époque où une idée règne seule, au point qu’il n’en para
gne seule, au point qu’il n’en paraisse aucune autre. Dans toutes les époques est le fini et l’infini, et le rapport de l’un à
s éléments et dans sa supériorité sur eux tous, donne son nom à cette époque de l’histoire. Ainsi, n’imaginez pas que quand je
époque de l’histoire. Ainsi, n’imaginez pas que quand je parle d’une époque où l’infini domine, j’entends que l’infini y soit
aspirent aussi à jouer le rôle principal, de même que les différentes époques de l’humanité ne se succèdent qu’en se faisant la
en se faisant la guerre, ainsi le développement d’un élément dans une époque particulière n’a lieu que par la guerre de cet él
les autres. Tout est dans tout : les trois éléments sont dans chaque époque  ; mais chacun d’eux, pour parcourir tout son déve
s chacun d’eux, pour parcourir tout son développement, doit avoir une époque à soi. Si donc il n’y a que trois éléments, il ne
oi. Si donc il n’y a que trois éléments, il ne peut y avoir que trois époques . Essayez de retrancher une de ces époques ; en n’
l ne peut y avoir que trois époques. Essayez de retrancher une de ces époques  ; en n’en faisant que deux, vous ôtez le plein et
st un élément considérable de la pensée, qu’il n’occupe pas toute une époque de l’histoire ? croyez-vous qu’il ne faille pas d
loppement de cette partie sublime de notre nature ? Retranchez-vous l’ époque où doit régner le fini ? même absurdité. L’espèce
développée dans toute sa liberté ! La liberté n’aurait jamais eu une époque à elle ! Ou n’admettez-vous que ces deux époques,
’aurait jamais eu une époque à elle ! Ou n’admettez-vous que ces deux époques , négligez-vous le rapport du fini et de l’infini,
gez-vous le rapport du fini et de l’infini, et ne donnez-vous pas une époque particulière à l’expression de ce rapport ? Vous
le harmonie ! Vous ne pouvez donc retrancher aucune des trois grandes époques dans lesquelles nous avons partagé le mouvement u
trois idées que nous avons signalées. Il n’y a donc que trois grandes époques  ; il ne peut y en avoir que trois, il ne peut y e
ature, dans l’homme, l’histoire aussi ne peut avoir que trois grandes époques . Reste à savoir dans quel ordre ces trois époques
r que trois grandes époques. Reste à savoir dans quel ordre ces trois époques se succèdent, laquelle commence et laquelle finit
rdinaire, nous adresser à la pensée. Pour savoir comment les diverses époques de l’humanité se succèdent, recherchons dans quel
rès avoir parcouru l’un et l’autre ; de sorte que, dans l’histoire, l’ époque réservée à la tentative de réunir ces deux élémen
nière. Nous avons donc seulement à déterminer l’ordre des deux autres époques , c’est-à-dire, pour suivre notre méthode, à reche
et la captive, mais le principe auquel elle tient encore. La première époque de l’humanité est nécessairement remplie de l’idé
l’idée de l’unité, de l’idée de l’absolu et de l’éternité. C’est une époque d’immobilité pour la race humaine. La vie, cette
ublier tout le reste. Alors arrive le règne de la personne humaine, l’ époque du fini ; vous concevez que cette époque doit êtr
ne de la personne humaine, l’époque du fini ; vous concevez que cette époque doit être la seconde et ne peut être la première.
oque doit être la seconde et ne peut être la première. Quand ces deux époques auront fait leur temps, il en viendra une troisiè
tion tardive du rapport nécessaire du fini et de l’infini : de là une époque qui, sans être ni la première ni la seconde, les
on propre, son empire77. Tel est l’ordre dans lequel se succèdent les époques de l’humanité ; cet ordre de succession en couvre
té qui est elle-même une puissance active et productrice. De même les époques de l’humanité ne soutiennent pas seulement l’une
lles sont liées entre elles par un rapport de génération. La première époque de l’humanité engendre la seconde ; en d’autres t
sur laquelle elle travaille, et les débris féconds des deux premières époques servent de berceau à la troisième. Ainsi l’histoi
ermination des lieux et des climats qui conviennent aux trois grandes époques de l’histoire. Dans la dernière leçon nous avon
ire. Dans la dernière leçon nous avons énuméré et classe toutes les époques de l’histoire ; nous avons montré qu’il y avait t
tes les époques de l’histoire ; nous avons montré qu’il y avait trois époques , ni plus ni moins, dans l’histoire ; que ces troi
vait trois époques, ni plus ni moins, dans l’histoire ; que ces trois époques soutenaient l’une envers l’autre un rapport invar
elle en reproduit les mouvements successifs dans la succession de ses époques . L’histoire ainsi conçue est bien belle ; elle es
ée qu’ils expriment, le rapport qu’ils soutiennent avec l’esprit de l’ époque du monde au sein de laquelle ils font leur appari
larité la plus fugitive à l’idée la plus générale et à l’esprit d’une époque , c’est là la règle éminente de l’histoire. Or l’e
e époque, c’est là la règle éminente de l’histoire. Or l’esprit d’une époque se manifeste de trois façons. D’abord il faut qu’
s grands hommes, voilà les trois choses par lesquelles l’esprit d’une époque se manifeste : ce sont donc là les trois points i
s voulons chercher dans ce vaste univers le théâtre des trois grandes époques dans lesquelles nous avons divisé le développemen
ne pourrons placer dans un même lieu et sous le même climat ces trois époques si dissemblables. Trois époques différentes, donc
lieu et sous le même climat ces trois époques si dissemblables. Trois époques différentes, donc trois théâtres différents pour
is époques différentes, donc trois théâtres différents pour ces trois époques . Nous avons l’époque de l’infini, celle du fini,
, donc trois théâtres différents pour ces trois époques. Nous avons l’ époque de l’infini, celle du fini, et celle du rapport d
fini. Où placerons-nous la première ? Cherchons un théâtre pour cette époque de l’humanité qui doit représenter l’infini, l’un
l’infini, l’unité, l’immobilité. Essayons de donner pour théâtre à l’ époque de l’infini, si vous me permettez de m’exprimer a
e pareille hypothèse. Variez l’hypothèse : cherchez un théâtre pour l’ époque de l’histoire qui doit représenter l’idée du fini
dualité dans l’espèce humaine. Je vous demande si vous placerez cette époque dans un vaste continent, enceint d’un Océan immen
e rien, et que nul vestige d’homme ne se montre : placerez-vous cette époque sur un sol très compacte, formant une masse ou il
rts avant qu’elles puissent se donner la main ? Enfin, mettrez-vous l’ époque du monde qui doit représenter le rapport du fini
ler plus exactement, il se rencontre avec tel développement humain. L’ époque de l’infini aura donc pour théâtre un vaste conti
immenses des montagnes presque infranchissables. Tout au contraire l’ époque du fini occupera des pays de côtes, les bords de
uvements de la civilisation et de l’humanité. Enfin, soyez sûrs que l’ époque qui devra représenter dans l’histoire le rapport
éveloppe, que tous les extrêmes y soient et avec leur harmonie. Trois époques de civilisation, donc trois théâtres différents p
poques de civilisation, donc trois théâtres différents pour ces trois époques  ; et si ces époques se succèdent, comme nous l’av
on, donc trois théâtres différents pour ces trois époques ; et si ces époques se succèdent, comme nous l’avons montré, il faudr
ement physique des terrains et des climats, correspondant à celui des époques tel que nous l’avons déterminé. L’histoire s’ouvr
des époques tel que nous l’avons déterminé. L’histoire s’ouvre par l’ époque de l’infini et de l’unité ; donc la civilisation
essemblances et surtout des différences des divers peuples d’une même époque . — Idée de la guerre. — Motifs de la célébrité de
nt seuls dans l’histoire. Or, comme nous avons établi qu’il y a trois époques différentes dans l’histoire, il s’ensuit que, pou
époques différentes dans l’histoire, il s’ensuit que, pour ces trois époques différentes, il faut, en négligeant la question d
ordres de populations, et non pas trois peuples, parce que si chaque époque est une en ce sens qu’il y a un élément de la nat
dessous, d’autres idées, d’autres éléments qui jouent dans cette même époque des rôles secondaires. Il n’y a pas une idée seul
me époque des rôles secondaires. Il n’y a pas une idée seule dans une époque  : encore une fois, tout ce qui est réel, tout ce
ivers, plein de différences. Si donc il y a nécessairement dans toute époque différentes idées sous la domination d’une seule,
sous la domination d’une seule, il faut bien qu’il y ait dans chaque époque plusieurs peuples pour représenter les diverses i
représenter les diverses idées qui constituent la vie réelle de cette époque , ou les nuances importantes de l’idée prédominant
ns l’histoire. La philosophie de l’histoire, pour bien comprendre une époque et les différents peuples qu’elle embrasse, les d
es expressions. Voyez : ou bien il vous faut prétendre que dans toute époque la philosophie est arbitraire et insignifiante, q
nir, si vous accordez que la philosophie est en rapport intime avec l’ époque et le peuple qui la produisent, je vous demandera
nnement vous impose : c’est que quand on caractérise un peuple ou une époque par sa philosophie, on ne fait que tirer de leur
s le comparer avec les autres peuples qui sont renfermés dans la même époque . Toute époque est une, comme tout peuple est un,
avec les autres peuples qui sont renfermés dans la même époque. Toute époque est une, comme tout peuple est un, dans son idée
il faut donc examiner les rapports des différents peuples d’une même époque entre eux. Ils ont nécessairement des ressemblanc
que leurs différences, puisque tous appartiennent à une seule et même époque . La philosophie de l’histoire devra saisir ces re
s religions, les systèmes philosophiques des différents peuples d’une époque , elle verra que tous ces éléments ont entre eux d
ale, la formule dernière qui représentera tous les peuples d’une même époque dans leurs ressemblances, toute une époque du mon
ous les peuples d’une même époque dans leurs ressemblances, toute une époque du monde dans son unité, sera beaucoup plus génér
abstraction plus relevée. Mais si les peuples qui composent une même époque doivent se ressembler, ils ne peuvent pas ne pas
ts et les suivre dans toute l’étendue de leur action. Il y a dans une époque différents peuples, parce que dans une époque il
action. Il y a dans une époque différents peuples, parce que dans une époque il y a différentes idées. Chaque peuple représent
relativement à celles que représentent les autres peuples de la même époque  ; elle est particulière, elle est elle et non pas
une erreur. Les idées particulières des différents peuples d’une même époque , ne se sachant pas comme des idées particulières,
euple. Il en est de même à l’extérieur : les luttes des peuples d’une époque entre eux font la vie de cette époque ; nulle ne
 : les luttes des peuples d’une époque entre eux font la vie de cette époque  ; nulle ne s’est écoulée sans guerre, nulle ne le
ible sera détruite par la plus forte ; or la plus forte idée dans une époque est celle qui est le plus en rapport avec l’espri
oque est celle qui est le plus en rapport avec l’esprit même de cette époque . Chaque peuple représente une idée, et les peuple
e qui représente l’idée le plus en rapport avec l’esprit général de l’ époque est le peuple appelé à la domination. Quand l’idé
thèse de l’immobilité absolue. Ôtez toute guerre, et au lieu de trois époques il n’y en aura qu’une ; car il est clair que l’un
ntiers la place à l’autre, et il n’y aura jamais qu’une seule et même époque . Non seulement il n’y aura qu’une seule époque, m
s qu’une seule et même époque. Non seulement il n’y aura qu’une seule époque , mais dans celle-là il n’y aura aucun progrès ; c
de l’erreur et de la vérité ; je dis de la vérité, parce que dans une époque une moindre erreur est une vérité relativement à
ont aux prises, ce sont les causes, ce sont les esprits opposés d’une époque , ce sont les différentes idées qui dans un siècle
r nécessité et leur caractère propre. — Ils résument les peuples, les époques , toute l’humanité, l’ordre universel. — Histoire
s personnelles : petitesse des plus grands hommes. — Quelles sont les époques et quels sont les genres les plus favorables au d
s grands hommes. Apologie du vainqueur. Après avoir été des grandes époques de l’histoire aux lieux qui en sont le théâtre, e
s. Or, ce qui est vrai d’un peuple est vrai de tous les autres, d’une époque et de toutes les époques : donc l’histoire entièr
’un peuple est vrai de tous les autres, d’une époque et de toutes les époques  : donc l’histoire entière est représentée par les
onsidérer ? Un grand homme, dans quelque genre que ce soit, à quelque époque du monde, chez quelque peuple qu’il paraisse, vie
e, irrésistible que cet homme c’est le peuple, c’est le pays, c’est l’ époque . Dans la dernière leçon, j’ai défendu la victoire
ons relativement aux grands hommes ; voici la première : Les diverses époques de l’histoire sont-elles également favorables au
galement favorables au développement des grands hommes ? Supposez une époque du monde où l’idée dominante fut celle de l’infin
’une lacune essentielle, que celle-là eût aussi sa réalisation et son époque  ; et, en effet, elle l’a eue. Qu’est-il arrivé ?
issant et ne gardant aucune trace de son passage sur la terre. Mais l’ époque qui doit représenter dans le monde l’idée du fini
ini, du mouvement, de la liberté, de l’activité individuelle, voilà l’ époque marquée pour le développement des grands hommes.
s hommes, vous recourez à l’antiquité grecque et romaine ; c’est là l’ époque de l’histoire que l’on peut appeler l’âge héroïqu
oire que l’on peut appeler l’âge héroïque de l’humanité. La troisième époque , qui représente le rapport du fini et de l’infini
influence. Et il en a toujours été ainsi, plus ou moins, à toutes les époques des sociétés humaines. Les historiens ne pouvaien
que peuple il y a toujours, il y a nécessairement trois degrés, trois époques . La première est l’époque d’enveloppement impropr
il y a nécessairement trois degrés, trois époques. La première est l’ époque d’enveloppement improprement appelée barbarie, où
ment comme de simples individus, mais comme des représentants de leur époque , comme des symboles de leur siècle, et que, s’ils
histoire avait vu surtout l’élément politique, considérât surtout les époques où cet élément joue un rôle important, et néglige
ôle important, et négligeât celle que domine la religion, à savoir, l’ époque orientale. La Science nouvelle a un autre défaut.
histoire aussi ? Enfoncé dans les ricorsi, dans les retours des mêmes époques chez les différents peuples, Vico oublie de reche
t non seulement il présente l’histoire de ces différents éléments aux époques les plus célèbres de la civilisation, en Grèce, à
pathie des peuples ? Nous plaçons au premier rang des écrits de cette époque sur ce grand sujet, celui d’un jeune homme qui ét
die de chacun des éléments de l’humanité et de chacune de ses grandes époques  ; voilà pourquoi aujourd’hui, lorsque la critique
s travaux ont été entrepris et accomplis sur chaque sujet, sur chaque époque  ; il s’agit aujourd’hui de les réunir et d’en for
qui entre la dernière en exercice, et si, dans un peuple et dans une époque , la philosophie, qui représente la réflexion, se
se développe après tous les autres éléments de ce peuple et de cette époque , il faut en tirer cette conséquence que l’histoir
directe de l’intelligence scientifique. Il suit de là que, dans toute époque où la philosophie elle-même n’aura pas excité un
e ordre de génération ; il n’a pas l’air de soupçonner que dans toute époque l’ensemble des systèmes est une suite de causes e
lus philosophique. En indiquant les idées qui ont dominé aux diverses époques , et en exprimant ces idées sous les formes propre
istoire de la philosophie qui présente un caractère original et fasse époque  : nul grand historien n’est venu relever Tiedeman
succédé des histoires particulières de certains peuples, de certaines époques , de certaines branches de la civilisation, de mêm
rons jamais de nous occuper assidûment, non seulement des principales époques de la philosophie ancienne, mais des systèmes par
hie ancienne, mais des systèmes particuliers dont se composent chaque époque et chaque école ; car c’est notre intime convicti
en France et ailleurs, ce nom reporte involontairement ma pensée à l’ époque déjà bien éloignée où, pour la première fois, il
e. L’histoire de la philosophie est nécessairement relative, dans une époque donnée, à l’état de la philosophie spéculative da
époque donnée, à l’état de la philosophie spéculative dans cette même époque  ; c’est un point incontestable ; et il est incont
n point incontestable ; et il est incontestable encore que dans toute époque l’état de la philosophie spéculative est relatif
e est infiniment respectable, et qui n’étant pas les enfants de cette époque sont parfaitement reçues à ne pas comprendre le d
i est devant nous : nous pourrons à volonté nous arrêter tantôt à une époque et tantôt à une autre, nous transporter au bord d
Dieu du panthéisme : il nous suffira d’en citer trois empruntés à des époques différentes de notre carrière. Du vrai, du beau
cela est si vrai, qu’elles reviennent sans cesse à toutes les grandes époques de l’histoire de la philosophie, avec les modific
e aussi de reconnaître que dans l’immense liberté qui régnait à cette époque et qui avait pénétré jusqu’en Sorbonne, à côté du
ditoire de reconnaître sous ces formules abstraites les trois grandes époques qui remplissent et partagent l’histoire réelle de
: l’histoire de la philosophie est fondée en France. Il n’y a pas une époque , une école philosophique qui n’ait été sérieuseme
6 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre III. Des moyens de trouver la formule générale d’une époque » pp. 121-124
Chapitre III. Des moyens de trouver la formule générale d’une époque Nous savons comment d’un grand nombre de faits
dès lors chercher ce que nous avons appelé la formule générale d’une époque littéraire. Nous croyons devoir répéter ici ce qu
doit, d’une part, comprendre les éléments littéraires qui composent l’ époque étudiée, les divers groupes qui s’y touchent et s
connaître, d’autre part, le sens dans lequel ont marché durant cette époque les parties solidaires et distinctes dont le tout
chances d’omission dans cette analyse d’une société à chacune de ses époques . Or nous avons vu (2e partie, ch. v) que toutes l
a les grandes lignes de notre itinéraire dans notre exploration d’une époque . Aucun de ces trois groupes de forces n’est à nég
ous travaillons maintenant à déterminer les caractères généraux d’une époque . Le milieu terrestre et cosmique a déjà une impor
L’observation la plus superficielle nous révèle qu’une société, à une époque quelconque de son existence, n’est pas un simple
nts ou les formes qui se manifestent dans les œuvres littéraires de l’ époque . Ils sont tantôt des signes, tantôt des causes, t
la série des opérations qu’il convient de faire pour étudier dans une époque donnée les divers milieux où se développe la litt
7 (1888) La critique scientifique « Appendice — Plan d’une étude complète d’esthopsychologie »
position en images. B′ Moyens internes 6° Sujets préférés : a) Époques  : Le moyen âge, l’antiquité orientale, l’époque m
ujets préférés : a) Époques : Le moyen âge, l’antiquité orientale, l’ époque moderne, pittoresque ou hideuse ; caractères comm
Imprévu des métaphores et leur clarté (5° c) d) Coloris violent des époques et des lieux ; (6° a, b, da′***) e) Simplicité d
3° a, 5° a a′) b) Absence de détaillement (5° a a′) c) Lointain des époques (6° d, 6° ee′) d) Clair-obscur des lieux (6° b c
’aperception immédiate, totale, peu claire (5° a a′) d) Lointain des époques (6° a) et des sujets (6° e e′) e) Vague métaphys
a′ et 6° d a′ et b′) c) Simplicité des âmes (6° d b′) d) Vague des époques et des lieux (6° a et b) e) Nullité fréquente de
plicité des personnages. Humanitarisme et idéalisme général optimiste Époques et lieux connus verbalement Sujets et développeme
expérimentale n’existe : Ton. Ténébrosité et lointain des lieux, des époques , des sujets. Mystère Grandiosité. Vérification de
tion et par antithèse, de ton tendu et enthousiaste, de métaphores, d’ époques , lieux, moments caractéristiques, de sujets nuls
winburne. Pour les drames : prédominance particulière ; (moyens) des époques et des lieux caractéristiques, des personnages pr
d’en faire la démonstration par les faits sociaux et historiques de l’ époque contemporaine ; ils se sont traduits notamment pa
8 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
es traces chez certains historiens et dans les poèmes conservés d’une époque plus récente ; l’autre suppose une poésie lyrique
chez eux pourtant qu’il nous faut chercher les idées directrices de l’ époque  ; avec discernement, avec amour. Le jugement que
faudrait se faire une âme naïve et catholique. Sans doute, ce fut une époque de bouleversements politiques, de brutalités, et
Pour revivre le passé, il faut sympathiser avec lui. Plus j’étudie l’ époque qui entoure l’an 1000, et plus j’y sens un souffl
d’un peuple nouveau, et le jugement total que nous portons sur cette époque de nos origines s’en trouvera heureusement modifi
s de Gautier de Coincy, et surtout Villehardouin et Joinville. Cette époque est épique, logiquement. En chantant le passé, l’
où, sous une forme épique, il y a beaucoup de lyrisme, de celui de l’ époque . La poésie lyrique, aristocratique, est une fin,
t l’avenir » (Lanson) ; de là, malgré la forme épique (influence de l’ époque , comme chez Guillaume de Lorris), un véritable se
; il s’agissait sans doute de scénarios, remplacés par des textes à l’ époque suivante qui sera celle du drame. Outre Jean de M
moderne s’est efforcée de mettre ces poètes en leur milieu, dans leur époque  ; avec raison, certes ; ce n’est pourtant qu’un c
onflits de leur personnalité avec l’esprit et avec les formes de leur époque , j’ose croire qu’ils y gagneraient. Troisième
Là est la grande « valeur relative » de la plupart des écrivains de l’ époque . M. Lanson dit excellemment du sentiment national
comme essentiel à un autre point de vue : Commynes. L’esprit de cette époque ne saurait être ni lyrique, ni épique ; il va au
ologique du problème. Pour cela, puisque nous sommes nous aussi à une époque où le théâtre est le genre préféré, prenons un pe
e goût du théâtre. De peur d’être mal compris, je répéterai qu’aucune époque n’a le monopole exclusif d’un genre. Il y aura à
goût du théâtre s’affirme avec une force particulière en de certaines époques , et révèle une psychologie spéciale. Celui qui li
le goût du spectacle qui, à son degré aigu, se retrouve à toutes les époques de crise morale. Or, qu’on y prenne garde : le co
ubresauts ; toute œuvre humaine demeure imparfaite, relative ; aucune époque ne réalise tout son programme ; chacune reçoit de
avenir. Pour établir, par la littérature, le bilan des idées de cette époque , il faut remarquer les traductions (Amyot), les a
empérament, tout son savoir, toutes ses idées et tout l’esprit de son époque . Je me garderais bien de comprimer cette œuvre im
ntion était transparente ? et s’ils retrouvaient en elle l’idéal de l’ époque  ? Nous préférons aujourd’hui la brièveté du drame
ver par des textes nombreux. Bien plus ; il envahit la tragédie ! À l’ époque de la Renaissance, la tragédie était souvent une
mportance, parce que notre façon de concevoir la littérature de cette époque ne s’est pas encore libérée de préjugés tradition
a fait un corset d’acier, dans lequel il a sanglé les énergies de son époque , les nobles ambitions de son génie, si bien qu’au
e échappa donc personnellement, par son génie, à l’esprit épique de l’ époque , il n’en fut pas moins victime de cet esprit, en
u vrai théâtre. J’ai dit précédemment que la satire est de toutes les époques , qu’elle se glisse dans tous les genres, dans tou
le grand comique, aurait écrit les drames les plus poignants, si son époque avait aimé le drame et s’il n’eût pas dû être un
e, si riche en œuvres et en hommes, nous montre mieux que toute autre époque l’action combinée de trois forces souvent contrai
rop habitués à considérer chaque auteur comme le produit fatal de son époque et de son milieu ; il est temps de rendre toute s
e raison aux notions du xviie  siècle, nous transformons l’unité de l’ époque en uniformité, dans nôtre admiration autant que d
opos de lui toute l’importance du Jansénisme dans la littérature de l’ époque , cela est nécessaire ; mais, pour l’essentiel, qu
valeur relative est considérable : La Bruyère nous peint la fin d’une époque , il fait deviner la suivante et en a déjà l’espri
ment en douceur, est significative et fait bien la transition entre l’ époque où la raison universelle créa des œuvres jusqu’à
aison universelle créa des œuvres jusqu’à l’épuisement et cette autre époque où la même raison universelle va s’acharner à une
s grande, est dans une introduction sur les conditions générales de l’ époque . Des Lettres il faut remarquer qu’elles contienne
uvre de Diderot caractérise mieux que toute autre l’anarchie de cette époque  ; l’Encyclopédie ne suffisant pas à son activité,
a Révolution, un monde nouveau. C’est pourquoi il vit encore, à notre époque de crise plus que jamais, ayant toujours contre l
est bien difficile d’être à peu près « objectifs » en définissant une époque dont l’esprit est encore le nôtre en partie. Les
r à leur tour17. J’ai déjà fait remarquer précédemment comment chaque époque lègue à la suivante des problèmes mal résolus et
Hugo, Musset, pour ne nommer que les plus grands. Ici, l’esprit de l’ époque a trouvé, créé, sa forme adéquate ; ce sont des œ
romantisme encore très sensible, sont les véritables précurseurs de l’ époque suivante. La guerre déclarée aux classiques oblig
a également évolué vers l’épopée ; parlant des œuvres de la première époque , M. Lanson dit avec raison : « Ces romans, drames
érent en ce sens que Flaubert était du moins dans le « genre » de son époque  ; il fut ainsi un précurseur, malheureux personne
s chez Dumas et chez Becque la bonne influence « littéraire » de leur époque , cette « tenue » dont je parlais à propos du xvii
gue pas aujourd’hui, la foi dont l’homme a besoin pour vivre. — Notre époque est intéressante : pour celui qui pense, la vie a
n parallélisme frappant entre l’évolution de l’individu et celle de l’ époque . Daudet débute en 1858 par un volume de vers, Amo
ut pas romantique à 18 ans ? Mais cet esprit, n’étant plus celui de l’ époque , ne persiste pas chez Daudet ; il s’essaie au thé
ait d’un mélange de lyrisme et de romanesque qu’on retrouve à la même époque dans Le Petit Chose (1868) et dans les Lettres de
le où son tempérament est en accord parfait avec l’esprit épique de l’ époque . Toutefois, dès 1880, une nouvelle évolution se d
que. Du moins ce sens social est-il un signe caractéristique de notre époque . Dans la poésie lyrique, il y a, à côté des Parna
ce se ferme aux idées étrangères ; cela est exact, ou faux, selon les époques  ; quand elle a tout donné, qu’elle paraît épuisée
moins nette au cours de la troisième ; pour diverses raisons : cette époque est trop près de nous pour que nous puissions en
bleau de mœurs ; 2º le « genre » qui est l’expression littéraire de l’ époque  ; 3º les autres genres, dont l’un est en décadenc
9 (1839) Considérations sur Werther et en général sur la poésie de notre époque pp. 430-451
eux3. » Ce jugement de madame de Staël est profond et parfait pour l’ époque où elle écrivait. En trois ou quatre traits, elle
il périodique4, de caractériser d’une manière générale l’art de notre époque , et en particulier le genre de poésie dont Werthe
r à Byron la supériorité sur Goethe, comme poète caractéristique de l’ époque  ; car nous trouvions dans Byron, pour employer un
litique, et a ainsi donné naissance à la poésie mélancolique de notre époque , deux ou trois génies poétiques tout à fait hors
moins, mais nous le regardions comme un mal nécessaire, produit d’une époque de crise et de renouvellement. Un double aspect s
our l’art, la poésie véritablement inspirée par le sentiment de notre époque  ; et nous montrions le concert unanime des divers
en génération. Les œuvres des grands artistes, tous inspirés par leur époque , se succèdent, et cette succession est le dévelop
e ce qui a été fait, c’est imiter, c’est traduire ; c’est manquer son époque  ; c’est faire de l’art intermédiaire, de l’art qu
our nier le caractère général que nous assignons à la poésie de notre époque  ? Et n’a-t-on pas vu d’ailleurs le poète de l’act
s assuré, et sa foi s’est montrée plus grande. Exemple unique à notre époque de l’art calme et contenu comme les époques les m
de. Exemple unique à notre époque de l’art calme et contenu comme les époques les mieux organisées en ont produit, mais évidemm
es poètes qui expriment ce doute sont les vrais représentants de leur époque  ; et ceux qui font de l’art uniquement pour faire
ent à la dérive. Ils ont fini par sentir que la vraie poésie de notre époque est celle qui pousse à l’avenir en peignant les p
ces du vautour qu’ils voulaient nous cacher. La vraie poésie de notre époque , la poésie qui pleure et qui cherche, a fini par
age : Unus erat toto naturæ vultus in orbe. La littérature de notre époque , symbole du chaos où nous nous agitons, et d’où s
se, et qu’il a précédé de bien des années tous ses frères et sœurs. L’ époque de sa publication est, en effet, très remarquable
de notre génération ; on ne songe guère qu’il avait quarante ans à l’ époque de l’Assemblée Constituante, et que son œuvre cap
it aussi à la patrie de Leibnize, à un pays qui, ayant abordé, dans l’ époque antérieure, sous la forme théologique du Moyen-Âg
e sa crédulité. Que faire quand on est là, quand on vient à une telle époque  ? Le plus facile, à coup sûr, c’est de suivre alt
le Héloïse. Quand on compare Werther aux mœurs et aux livres de notre époque , on doit le juger excellent. Si la vertu n’y est
sacrée de l’idéal, ont passé dans l’âme de Goethe, et y vivaient à l’ époque où il fit Werther. La poésie de la nature n’est q
e des hommes ? Ne nous étonnons donc pas que toute la poésie de notre époque se soit réfugiée dans la nature. On s’y réfugie t
ie toujours, pour y prendre des consolations ou des inspirations, aux époques de renouvellement. On arrive également là par ce
une vie de désir se tourne avec passion vers la retraite. Mais à ces époques voici ce qui arrive : ceux qui se réfugient ainsi
sens, dans un sens plus élevé. Ce qui a manqué aux artistes de notre époque , ce qui a manqué à Goethe, à Byron, et à tant d’a
aient étranges. C’était apparemment la faute des traducteurs. À cette époque , la poésie de style, la poésie qui vit de figures
que je viens de donner, je crois cette lecture plus salutaire à notre époque que dangereuse. 1. Ces Considérations furent
10 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IX : Insuffisance des documents géologiques »
gues l’admettent aujourd’hui, il n’en est pas moins vrai que depuis l’ époque du crevassement la surface du sol a été si parfai
aire ; et cependant il est avéré que le genre Chthamalus existait à l’ époque de la craie. Parmi les Mollusques, le genre Chito
uns après les autres à conclure qu’elle s’était produite pendant une époque d’affaissement. J’ajouterai que la seule formatio
ement, et, cependant, ne pas souffrir une trop grande dégradation à l’ époque de son émersion lente. Cependant, en raison même
ndue considérable, représentant au moins les sous-étages des diverses époques géologiques successives, ont été complétement dén
migrations bien prouvées des anciens habitants de l’Europe pendant l’ époque glaciaire qui ne forme qu’une fraction de la péri
se longueur du temps, enfin à tout ce qui est compris dans cette même époque glaciaire. Il n’est pas certain qu’en aucune part
re du Mississipi s’y soient continuellement accumulés pendant toute l’ époque glaciaire, dans les limites de cette profondeur q
èces fossiles qu’il y trouvera enfouies a été inférieure à celle de l’ époque glaciaire ; tandis qu’en réalité elle aura été au
aire beaucoup plus longue, puisque ces espèces ont apparu avant cette époque et qu’elles ont pour la plupart continué d’existe
peu profondes, représente probablement l’ancien état de l’Europe, à l’ époque où la plupart de nos terrains s’accumulaient. L’A
uis dans des graviers ou des sables ne s’y conservent pas jusqu’à une époque très éloignée. Sur tous les points du lit de la m
même en Europe de nombreuses espèces fossiles, qui ont dû vivre à une époque aussi ancienne que celle des terrains miocènes. S
nis, qui se serait aventuré à supposer que, outre des reptiles, cette époque reculée eût possédé au moins une trentaine d’espè
roupe remarquable s’était soudainement développé au commencement de l’ époque tertiaire. Ce résultat ne m’était nullement agréa
t, c’est celui des poissons Téléostéens, dans les étages anciens de l’ époque de la Craie. Ce groupe comprend la majorité des e
efois que le groupe entier a fait son apparition au commencement de l’ époque de la Craie, comme M. Agassiz le pense, ce serait
soudainement et simultanément dans toutes les mers du monde à la même époque . Il est presque inutile de rappeler que nous conn
scendus de quelque crustacé qui doit avoir vécu longtemps avant cette époque géologique, et qui différait probablement beaucou
nes des roches dites azoïques inférieures, semble indiquer qu’à cette époque existaient des êtres vivants. Cependant la diffic
après ma théorie, doivent nécessairement avoir été accumulées avant l’ époque Silurienne, est, je l’avoue, des plus graves. Si
inage de l’Europe et de l’Amérique du Nord qui formaient déjà à cette époque deux continents émergés. Mais nous ignorons quel
’enferment aujourd’hui, des océans se sont de même étendus depuis les époques les plus reculées dont nous sachions quelque chos
ours existé, bien qu’avec de grandes oscillations de niveau, depuis l’ époque la plus reculée. La carte jointe à mon volume sur
ndérance ne peuvent-elles avoir changé dans le cours des âges ? À une époque incommensurablement reculée au-delà des temps Sil
régions rocheuses de nombreuses formations déposées longtemps avant l’ époque Silurienne, mais complétement transformées par le
évation des montagnes. Si donc l’action métamorphique a eu lieu à une époque très reculée, comme il est plus que probable, ell
t toujours été en diminuant ; et il ne s’agit ici que de déterminer l’ époque où cette action a commencé à manifester les effet
pu se développer chez une classe quelconque d’êtres organisés qu’à l’ époque où aucune espèce de cette même classe n’en étant
es côtes qui en est la suite, ont toujours été en augmentant depuis l’ époque Silurienne jusqu’aujourd’hui. Il s’ensuit que les
qu’à de premiers dépôts très lentement formés. Si les formations de l’ époque primaire présentent partout de puissantes assises
iche en fossiles manquaient à la fois ; et les dépôts, formés à cette époque , ne pouvant provenir que des matières que la couc
uilletées que nous retrouvons dans les schistes. Cependant, dès cette époque , la vie multipliait et progressait sans doute d’a
nc très peu de chance de retrouver des fossiles ayant appartenu à ces époques antérieures à la première émersion des terres. Le
11 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Avertissement » pp. -
s un troisième ; — j’ai donc, premièrement, substitué la division par Époques littéraires. Et en effet, puisque l’on ne date po
par Époques littéraires. Et en effet, puisque l’on ne date point les époques de la physique ou celles de la chimie du passage
séparons l’étude du roman de celle de la tragédie ? À vrai dire, les Époques littéraires ne doivent être datées que de ce que
me suis occupé des autres influences qu’autant que la succession des époques ne s’expliquait pas assez clairement par cette in
houé, — j’ai donné plus d’attention qu’on n’en accorde d’habitude aux Époques de Transition. Faut-il montrer à ce propos, qu’en
rer à ce propos, qu’en dépit de tout ce qu’on peut dire, il y a des «  époques de transitions » ? et, puisqu’on les définit en h
t-on pas dans l’histoire de la littérature ? Non seulement toutes les époques ne sont pas marquées des mêmes caractères, mais i
fois et vainement tenté. C’est précisément ce qui fait l’intérêt des époques de transition. Elles expliquent les autres, puisq
s en usage, la plus naturelle serait encore la division par règnes ou époques politiques ; et, par exemple, j’ai noté dans ce l
12 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Mercier » pp. 1-6
d’équilibre qui ne trompe jamais ! Qu’y a-t-il d’étonnant à ce qu’une époque dont la littérature défaille se rejette aux œuvre
utres mères. Les réimpressions sont les gâteries ou les adoptions des époques impuissantes à produire. Ainsi dans les arts, qua
e  siècle pour apprécier le bonheur d’avoir le daguerréotype de cette époque . Les mémoires, les romans, — tout ce que nous n’a
trace. Mercier n’est ni de cette portée, ni de ce style, ni de cette époque  ; mais, tel qu’il est, c’est un La Bruyère de bas
monter la lumière jusqu’à la pensée, Mercier s’adapte exactement à l’ époque qu’il a plutôt inventoriée que peinte. De son tem
tel modèle, est encore la meilleure théorie de la ressemblance ! Une époque qui aurait vécu plus que ce siècle, glacial et fo
Paris comme Mercier. Mais ce tableau et ces caractères, c’est toute l’ époque , vivant, avec quelle intensité ! dans les cent ac
13 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VIII. De l’invasion des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres » pp. 188-214
le. Je ne pense pas que l’espèce humaine ait rétrogradé pendant cette époque  ; je crois, au contraire, que des pas immenses on
e la philosophie ; je suis convaincue que la religion chrétienne, à l’ époque de son établissement, était indispensablement néc
pour les sciences, la métaphysique et la morale. Il est de certaines époques de l’histoire, dans lesquelles l’amour de la gloi
es et les folies de la superstition ; mais je considère chaque grande époque de l’histoire philosophique de la pensée, relativ
que de la pensée, relativement à l’état de l’esprit humain dans cette époque même ; et la religion chrétienne, lorsqu’elle a é
, ramener à la vertu par la philosophie ? Il était impossible à cette époque d’influer sur l’esprit humain sans le secours des
enacer l’homme fort, et l’on entrevit l’aurore de l’égalité dès cette époque . Les peuples du Midi, susceptibles d’enthousiasme
’arrêter ici pour faire sentir un rapport qui m’a frappée entre cette époque et la révolution française. Les nobles, ou ceux q
veaux conquérants sera terminée. Heureux si nous trouvions, comme à l’ époque de l’invasion des peuples du Nord, un système phi
hie s’exerce tout entière au dehors de nous. Le fanatisme, à diverses époques , étouffa les sentiments de douceur qu’inspirait l
perfectionnement même de l’esprit humain. Si l’on ne considère cette époque de la renaissance des lettres que sous le seul ra
la morale, dans la politique, dans les sciences, des hommes qui, à l’ époque même de la renaissance des lettres, ont de beauco
les exploits militaires ne conservent qu’un faible intérêt par-delà l’ époque de leur puissance. Il n’y a qu’un fait pour l’hom
la métaphysique et les sciences exactes. Arrêtons-nous cependant à l’ époque qui commence la nouvelle ère, à dater de laquelle
14 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
ériodes historiques d’environ dix années. La ire comprendra de 1600, époque du mariage de Henri IV avec Marie de Médicis, et
s, et de Catherine de Vivonne avec le marquis de Rambouillet, à 1610, époque de la mort de Henri IV et de la formation de la s
is, la célébrité et l’éclat de l’hôtel de Rambouillet, jusqu’en 1621, époque du ministère du cardinal de Richelieu. La 3e comp
de 1621, depuis le ministère du cardinal de Richelieu, jusqu’à 1631, époque de son pouvoir absolu. La 4e, de 1631 à 1633. Pér
e l’hôtel de Rambouillet fut dans toute sa splendeur. La 5me de 1643, époque de la minorité de Louis XIV, de la régence d’Anne
ce d’Anne d’Autriche, et du gouvernement du cardinal Mazarin, à 1652, époque où finit la Fronde et où Louis XIV entra dans sa
Fronde et où Louis XIV entra dans sa majorité. La 6me de 1652 à 1661, époque de la mort du cardinal Mazarin et du gouvernement
15 (1913) La Fontaine « I. sa vie. »
oble homme », ce qui n’avait pas une signification très nette à cette époque . Et puis l’ambition croît avec les générations ;
ons aussi que peut-être  j’ajoute peut-être — que peut-être dès cette époque il lisait l’Astrée, et qu’il la lisait sans doute
nt la succession de son père comme maître des eaux et forêts. A cette époque , il avait de grands amis, et à Château-Thierry, e
A coup sûr, il a connu Jean Sobieski, qui était mousquetaire à cette époque -là et qui devait, un jour, devenir roi de Pologne
pportait en dot trente mille livres, ce qui était considérable pour l’ époque . Le jeune La Fontaine en apportait quinze mille.
igé de le consulter pour savoir un certain nombre de choses sur cette époque , mais c’est toujours sous bénéfice d’inventaire q
il est bien certain que Mlle de La Fontaine a accompagné son mari à l’ époque où La Fontaine était le commensal de Fouquet, soi
ci est une anecdote à peu près authentique, parce qu’elle remonte à l’ époque même de La Fontaine. Toujours est-il que la sépar
que la séparation de biens eut lieu en 1659, et qu’à partir de cette époque -là, il n’y eut que des rapports intermittents ent
fait compensation à un autre homme célèbre — d’une autre façon — de l’ époque . Vous savez ce qu’a raconté Théophile Gautier. Th
es ; l’une d’elles était simplement Mme de Sévigné, et c’est de cette époque que La Fontaine la connut, et c’est de cette époq
et c’est de cette époque que La Fontaine la connut, et c’est de cette époque que Mme de Sévigné conçut pour La Fontaine cette
ècle après Malherbe ; il y avait Corneille, qui, précisément, à cette époque -là, après avoir boudé le théâtre pendant une très
dernier moment  pas tout à fait au dernier moment, mais presque  à l’ époque des grandes fêtes de Vaux qui ont été non seuleme
ntent si bien, si parfaitement l’esprit français et l’esprit de cette époque , ont été, du premier coup en sympathie profonde e
’est une lettre absolument approbatrice. Or, Chapelain était, à cette époque -là, une espèce de surintendant des lettres, il ét
le avait appris aussi le grec ; l’italien, cela va sans dire, à cette époque l’italien faisait partie de l’éducation féminine.
raire, mais aussi tout ce qu’il y avait de génie scientifique à cette époque . C’est peut-être elle que Molière a visée dans le
té des mondes. « La marquise de Fontenelle », comme on disait à cette époque -là, est la fille de Mme de La Sablière. Vous voye
peu en retard, ce qui n’étonna pas de lui. Et la règle était, à cette époque , de ne donner le jeton de présence qu’à ceux qui
à l’heure précise. On voulut, par égard pour La Fontaine, qui à cette époque -là était très vieux, valétudinaire, lui donner ce
cela. Mais voyons, est-ce que c’est bien vrai ? La Fontaine, à cette époque , a soixante-dix ans. Est-ce que La Fontaine, tout
eut une rechute. Nous avons des lettres de Maucroix et de lui à cette époque  ; elles sont tout à fait navrantes. On y voit La
16 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XI : Distribution géographique »
période glaciaire sur la distribution des plantes et des animaux de l’ époque actuelle. I. La distribution géographique des ê
u s’effectuer d’une région à l’autre plus ou moins aisément, et à une époque plus ou moins éloignée. Il doit dépendre aussi de
raisons de penser que les espèces d’un genre se sont produites à des époques comparativement récentes, cette question présente
éographiques ou climatériques qui ont certainement eu lieu depuis des époques géologiques relativement récentes, doivent avoir
a probablement reçu des immigrants de cette dernière région à quelque époque antérieure, ma théorie en sera mieux appuyée. Car
ce puissante sur les migrations d’espèces. Certaine région qui, à une époque où le climat en était différent, peut avoir été u
Où la mer s’étend actuellement, des terres peuvent avoir, à d’autres époques , relié des îles ou même des continents les uns au
ur position ou leur étendue, que nous ayons droit d’admettre qu’à une époque encore récente ils aient tous été reliés les uns
es en partie de graines apportées par les glaces flottantes pendant l’ époque glaciaire. À ma requête, sir C. Lyell écrivit à M
s glaces flottantes ou côtières révèlent clairement l’existence d’une époque antérieure très froide. Cette influence d’un clim
raisons de croire que pendant la période du nouveau pliocène, avant l’ époque glaciaire, et pendant que la majorité des habitan
climat plus favorable qu’aujourd’hui, dut, je crois, résulter, à une époque antérieure à la période glaciaire, une certaine u
celles que durent avoir à subir les productions alpines, lorsqu’à une époque beaucoup plus récente elles restèrent éparses et
Période Glaciaire sur la distribution des plantes et des animaux de l’ époque actuelle. — Mais revenons à notre sujet principal
vés, qu’elle est tout entière incluse dans les limites de la dernière époque géologique. Nous avons aussi d’excellentes raison
pénétré même dans les plaines des tropiques et les ont traversées à l’ époque où le froid était le plus intense, c’est-à-dire à
ersées à l’époque où le froid était le plus intense, c’est-à-dire à l’ époque où les formes arctiques, après avoir émigré sur u
le, couvrirent le sol jusqu’au pied des Pyrénées. J’admets qu’à cette époque d’extrême froid le climat des terres équatoriales
tes de quelques géologues160. Du reste, même à l’égard de la dernière époque glaciaire, il serait impossible d’indiquer avec q
e161. Je soupçonne qu’avant l’extinction complète de cette flore, à l’ époque glaciaire, quelques-unes de ces formes ont été di
lue des espèces et de leur création indépendante, renouvelée à chaque époque géologique successive, ces difficultés sont très
la série entière des âges géologiques, ou du moins pendant plusieurs époques consécutives, toutes les migrations ont eu le tem
ou en totalité, rejointe au continent européen pendant la durée de l’ époque tertiaire et de la période glaciaire, puis, de no
pagne. Ce n’est certes pas la rupture de la Manche, ni même une seule époque géologique qui peut expliquer tout cela. (Trad.)
qu’aujourd’hui à la fin de leur dernier soulèvement général durant l’ époque tertiaire, et s’être un peu affaissées depuis la,
tre hypothèse. Il suppose que des nuages cosmiques ont pu à certaines époques passer entre la terre et le soleil, et intercepte
cutives. Si tous ces types n’ont pas été recréés au commencement de l’ époque actuelle, il faut bien qu’ils aient persisté en q
ntique, et de 50° au nord dans l’océan Pacifique, c’est-à-dire qu’à l’ époque la plus extrême, relativement à l’époque actuelle
cifique, c’est-à-dire qu’à l’époque la plus extrême, relativement à l’ époque actuelle, il aurait traversé la Chine, l’Himalaya
es beaucoup plus anciennes, et de même, en Suisse, on a constaté deux époques distinctes d’accroissement des anciens glaciers,
ques distinctes d’accroissement des anciens glaciers, séparés par une époque où ils durent disparaître presque complétement. A
égulier et naturel qui s’est produit constamment à travers toutes les époques géologiques, et qui les a peut-être réglées et me
riodiquement aux mêmes lieux, il n’y a pas eu, à proprement parler, d’ époque ou de période glaciaire. Il n’y a que des saisons
s le pôle, jouissent maintenant d’un climat assez chaud. De même, à l’ époque où la Chine était sous l’équateur et où la Sibéri
17 (1831) Discours aux artistes. De la poésie de notre époque pp. 60-88
Deuxième discours. Aux Artistes. De la poésie de notre époque . Nous donnons ce Discours tel qu’il parut, en
nions notre précédent Discours en remarquant que toute la poésie de l’ époque est empreinte de ce caractère de profonde désolat
e caractère de la poésie de notre temps. Voulez-vous connaître, d’une époque , son essence même, sa pensée la plus intime, sa v
trouverez en eux tout cela, et de plus vous y trouverez le germe de l’ époque suivante. Les poètes sont des hommes de désir, et
avenir, se déshéritent sans façon du passé, parlent de l’art de notre époque avec un mépris qui fait rire, et nuisent ainsi, s
rriverions à rien de clair. Car si je vous dis que le caractère d’une époque poétique est tel ou tel, et que vous me citiez en
ouvelle et différente de l’art qui est dans la nature, de même, à une époque donnée, l’art est l’art de cette époque, faisant
ans la nature, de même, à une époque donnée, l’art est l’art de cette époque , faisant suite à l’art des époques antérieures. L
ue donnée, l’art est l’art de cette époque, faisant suite à l’art des époques antérieures. L’art croît de génération en générat
dans la terre. Les œuvres des grands artistes, tous inspirés par leur époque , se succèdent, et cette succession est le dévelop
re ce qui a été fait, c’est imiter, c’est traduire, c’est manquer son époque  ; c’est faire de l’art intermédiaire, de l’art qu
ou d’imitation est à l’art vrai, c’est-à-dire à l’art inspiré par une époque , ce que nous disions tout à l’heure que l’industr
oétiquement. Mais j’ajouterai : Si, au lieu de vous inspirer de votre époque , vous vous faites le représentant d’un autre âge,
autre âge, permettez que je range vos ouvrages avec les produits de l’ époque antérieure à laquelle vous vous reportez. Ou si,
re. Walter Scott est un grand artiste qui symbolise admirablement des époques historiques dans des tableaux et des caractères.
de donc Scott et Cooper comme des produits naturels de l’art de notre époque  ; leurs œuvres rentrent tout à fait dans le princ
e. C’est en ce sens que Scott et Cooper font partie de l’art de notre époque  ; ils tiennent au mouvement général de l’Humanité
n, d’espoir sans borne et de désolation, réservé à la poésie de notre époque , méritera peut-être de la postérité de donner son
du poison, comme parle Byron2 ? Cela tient en partie, selon nous, à l’ époque politique où ils ont commencé à écrire. Et d’un a
cheraient des hommes qui souffrirent les mêmes maux de l’âme dans une époque analogue de l’Humanité. Y a-t-il rien en effet qu
n dehors de son temps ! ou plutôt malheur à l’artiste qui, voyant son époque indécise flotter entre le passé et l’avenir, sans
toire, quand tu parles en ton nom, tu es comme tous les hommes de ton époque , tu ne sais rien dire sur le berceau ni sur la to
es poètes qui expriment ce doute sont les vrais représentants de leur époque  ; et ceux qui font de l’art uniquement pour faire
oi du développement de l’art ; car toutes deux sont l’expression de l’ époque , toutes deux ont été engendrées par la réalité ac
notre temps ; c’est le fond noir et profond du cœur humain dans notre époque . L’autre est comme un nuage fantastique voltigean
18 (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449
nie, à l’inspiration. Le caractère, à nos yeux, le plus apparent de l’ époque dans la science et dans l’État, dans la littératu
s au fond de cette liberté, de ces témérités effervescentes. À aucune époque , nous le savons, le monde lettré n’a été plus exe
que entre les littérateurs et les artistes ne pouvait naître qu’à une époque où la peinture tiendrait plus de place dans les p
on en faveur des arts se sentait un peu de l’esprit matérialiste de l’ époque qui le vit naître. Les théories des écrivains de
duire et dans la poésie et dans la peinture et dans la musique. Notre époque l’a vu éclater jusqu’aux plus ridicules aberratio
rs limites éternelles. Ces erreurs devaient fatalement sortir à notre époque du sentiment encore trop irréfléchi de l’unité de
dépendamment de toute expérience. Elle nous montre ainsi, à plusieurs époques différentes, l’existence réelle de cette union de
rents, sont la sculpture et la peinture. Ce n’est, en effet, qu’à des époques relativement modernes que ces deux arts se sont d
témoigne du travail analytique des sociétés les plus avancées. À des époques déjà reculées, la poésie et la philosophie de l’I
rs qui dérivent de ces deux synthèses conquérir une vie propre. À des époques cependant très avancées et déjà pleinement histor
lexandre que datent les statues-portraits. Ce n’est pas avant la même époque que l’on peut placer l’apparition des premiers ta
éra jamais chez elle d’une manière bien absolue. C’est seulement de l’ époque romaine que date la multiplication des statues is
sujets dont n’osa jamais s’écarter la statuaire grecque de la grande époque . VIII La poésie, contenue d’abord tout enti
homériques restèrent chantées et accompagnées d’instruments jusqu’à l’ époque des Pisistratides. Pisistrate, en faisant écrire
gurait une ère nouvelle dans l’histoire de la parole et des arts. À l’ époque même où l’épopée existait déjà sous forme écrite,
tre, du poème didactique, de l’épigramme, de l’églogue, date de cette époque . La poésie lyrique n’est plus ni dansée ni chanté
ace, selon nous, que doit être signalée cette transformation. Ainsi l’ époque hellénique, dont la période latine n’est, sous le
andes divisions normales, cherchons le sens de leur formation à telle époque de l’histoire plutôt qu’à telle autre. Les divers
rchitecture est l’art religieux par excellence ; elle caractérise les époques où domine le sentiment du divin, et par conséquen
se les époques où domine le sentiment du divin, et par conséquent les époques de fondation, d’organisation ; celles où le lien
u prêtre est seule libre dans le sanctuaire. L’architecture règne aux époques où les nations sont, pour ainsi dire, muettes aut
derne que la statuaire. Elle est plus appropriée que la sculpture aux époques démocratiques, où il n’y a plus de grandes et pui
a vie des peuples ; mais on peut se demander aussi s’il n’est pas des époques où la poésie, en général, éclate d’une splendeur
la poésie ? Nous voyons qu’ils sont tous placés à égale distance des époques où l’unité religieuse pèse sur les arts comme sur
ls la vraie poésie ; que cet art appartient de plein droit aux seules époques héroïques et religieuses. Il est vrai que le germ
euses. Il est vrai que le germe de l’inspiration poétique date de ces époques  ; mais ce germe ne porte des fruits durables que
élèbre, et qui traverse les siècles, de concert avec les œuvres d’une époque de maturité, sans rien perdre, à leur être compar
es âmes de Corneille et de Bossuet, de Fénelon et de Racine. Dans ces époques , l’unité primitive des arts n’a pas été divisée a
e voulant être une philosophie, comme nous l’avons signalé pour notre époque . Tous les arts sont alors distincts, indépendants
istincts, indépendants, mais gravitent autour de l’art central de ces époques , autour de la poésie. Tel est, chez nous, le sièc
ral, comme l’architecture le fut au début de l’histoire des arts, aux époques pleinement, exclusivement religieuses. La musique
architecture de verre est la seule qui appartienne pleinement à notre époque . Quand je cherche à me représenter, dans la socié
ruments, sans paroles, exécutée sous un dôme de verre. Le temple, aux époques primitives, était le symbole de l’univers visible
nstruit plus longuement ; il nous forcerait à trop nous arrêter sur l’ époque présente et nous lancerait trop loin dans le mond
de l’histoire des arts en quelques idées générales. XIV Entre l’ époque d’unité confuse où dans la synthèse primitive de
e l’aspect matériel des choses. Prenons exemple dans la peinture. À l’ époque où, sur les murs des temples de l’Égypte et de l’
t du monde lettré consacre le commencement du seizième siècle comme l’ époque de perfection de la peinture. L’état de l’art à c
comme l’époque de perfection de la peinture. L’état de l’art à cette époque sera donc pour nous son état normal, les limites
r idolâtrie pour l’unité religieuse, de remonter plus avant que cette époque vers les temps où pèse sur les arts plastiques le
on sévère et de la sereine majesté de l’architecture. Telle est cette époque centrale dont le Vatican conserve les merveilles
mêmes limites, parce que ces lois et ces limites sont éternelles. Aux époques où, en l’absence de toute grande pensée, un art s
es moyens. Ce n’est point un sentiment plus vif de l’unité qui, à des époques telles que la nôtre, pousse les artistes à franch
vie avec plus d’intensité. Grâce à une rare énergie de volonté, cette époque fut néanmoins pour lui remplie de sérieuses étude
ces du corps la délicatesse de perception des organes intérieurs. À l’ époque où l’esprit prend ses habitudes, cet état constan
cles de date après l’événement, afin de pouvoir revêtir à son gré son époque de tout le prestige de l’antiquité. Le manuscrit
et complet des destinées sociales, il faut d’abord avoir compris les époques finies ; pour bien les comprendre, il faut les av
a diversité de leur vie et de leurs travaux, tous les hommes de cette époque conservèrent des tendances communes, trop frappan
s comme des sibylles les tressaillements presque imperceptibles d’une époque qui va naître. Homère reste enfermé dans le pagan
du penseur lyonnais. Ballanche vit M. de Chateaubriand, et dès cette époque commença cette intime amitié de l’illustre père d
n poète délicat et profond, resté le maître de la critique moderne. L’ époque à laquelle correspondent ces fragments acheva don
fiction qu’il avait choisie. Il y a mis en même temps tout ce que son époque pouvait savoir et sentir de la couleur et des mœu
articulier du génie de Ballanche, qui semble avoir eu l’intuition des époques lointaines. Les deux siècles de notre littérature
sens de la mythologie et de l’histoire ancienne que ne l’a fait notre époque , tout en s’affranchissant des formes grecques ou
fféterie qui a déteint jusque sur les beaux vers de Racine. Ainsi les époques les plus pures ne défendent pas leur style des mo
t qu’on nommait alors la prose poétique. Cependant, si cette fâcheuse époque a marqué sa date dans l’Antigone par quelques pér
e que Télémaque et Mentor nous semblent deux figures très peu de leur époque , mais parce qu’ils apparaissent plutôt comme deux
ue et cosmogonique qu’elle supposait. Les uns voulaient continuer une époque finie ; les autres demandaient un avenir sans rac
problèmes religieux, politiques, littéraires qui se présentent à une époque de rénovation ; pas un fait depuis trente ans n’e
iquement, quoiqu’il fût en dehors du pouvoir. Le libéralisme de cette époque était profondément imbu de préjugés classiques, e
e à laquelle se rattachent les fragments raisonnés et les notes sur l’ époque mythologique et cosmogonique. La période humaine
système le plan d’un avenir ayant ses bases dans les faits mêmes de l’ époque présente. Les divers chapitres compris actuelleme
phe qui, pareil à celui du naturaliste et du géologue, ressuscite une époque perdue, à l’aide de quelques débris. Rome avait é
a poésie, avec les accents de la muse ; refuserait-on entièrement aux époques de transformation, où le sens antique se réveille
ée, embrassant les cinq premiers siècles de l’Histoire romaine, cette époque incertaine, dont le véritable sens était perdu du
e de Ballanche. Le fait capital de l’histoire intellectuelle de notre époque , c’est la réaction qui s’est opérée dans les arts
veur des droits individuels. C’est sur ce point du problème que notre époque a surtout fixé son attention ; et, si un excès es
hique et religieux, ont partagé cette tendance de la science de notre époque à renforcer les liens moraux et matériels qui uni
dépendance des hommes entre eux, on a mieux compris la dépendance des époques , le lien nécessaire qui unit le présent au passé,
ît le mouvement, la succession des temps historiques. Chaque nouvelle époque historique est marquée par l’accession de la dern
ropriété, l’idée sociale, toutes choses indissolublement unies dans l’ époque primitive. Le plébéien primitif fut celui qui fut
le patricien possesseur de la religion et du sol. Le patricien d’une époque fut le plébéien de l’époque précédente ; ainsi la
la religion et du sol. Le patricien d’une époque fut le plébéien de l’ époque précédente ; ainsi la patricien d’une époque hist
que fut le plébéien de l’époque précédente ; ainsi la patricien d’une époque historique fut le plébéien d’une époque héroïque,
te ; ainsi la patricien d’une époque historique fut le plébéien d’une époque héroïque, le patricien d’une époque héroïque fut
historique fut le plébéien d’une époque héroïque, le patricien d’une époque héroïque fut le plébéien d’une époque cosmogoniqu
ue héroïque, le patricien d’une époque héroïque fut le plébéien d’une époque cosmogonique. La cité primitive fut un asile ouve
chute. Partout encore le meurtrier mythologique est un fugitif d’une époque , d’une civilisation antérieure dont il emporte le
rbé tout entier par sa lutte contre les forces de la nature ; c’est l’ époque antérieure aux temps historiques et dont Ballanch
s de l’homme lui sont assurées. Il n’est pas besoin, pour sortir de l’ époque transitoire où nous nous trouvons, d’une révélati
restre dont se repaît le matérialisme des sectes socialistes de notre époque . Malgré l’abolition du sacrifice sanglant, l’épre
ppé par le côté vraiment grand des découvertes industrielles de notre époque . Comme tous les esprits élevés, il voyait dans ce
ue les conquêtes fondamentales de l’homme sur la matière, datent de l’ époque où l’inspiration religieuse et métaphysique domin
ondamentales. Ce temps du moyen âge, qu’on appelle encore parfois une époque de ténèbres, a enfanté tous les grands inventeurs
cupations et des plus vives espérances. Non content de présager cette époque scientifique, il avait mis la main à l’œuvre et d
cet homme, la nature de cette organisation, appartenaient à une autre époque  ; son corps lui-même, enveloppe frêle et maladive
non point seulement par la réflexion, mais par le sentiment même des époques les plus inconnues. Sa science se présente avec d
parfois peu loyales, et dans tous les cas peu chrétiennes, dont cette époque se servit pour son œuvre de destruction. Séparé d
est le dix-huitième siècle. Nous ne faisons pas ici le procès à cette époque tant discutée ; mais il est évident qu’au point d
compte de sa nature, diviser son action en mouvement particulier, en époques successives ; il faut la dépouiller de cette pano
fesse hautement aujourd’hui qu’il est de mode d’impliquer ces grandes époques dans le procès fait à l’éducation classique : dep
ts de la démagogie au morne silence du despotisme ; et la plus grande époque de l’histoire restera celle où la parole libre, é
té païenne ne sont justes qu’à la condition de s’adresser à certaines époques , et d’exempter du moins de leur flétrissure les c
ste et le poète peuvent-ils avouer hautement leur enthousiasme pour l’ époque hellénique. La Grèce représentera éternellement,
ale, dans Cicéron tout ce qu’il y avait de haute intelligence à cette époque , s’appuyant, pour refaire sa fortune, sur ce tas
ances, de tous les détails de physionomie que chaque nation et chaque époque peuvent y ajouter ; ce n’est pas l’idéal de telle
et des temps modernes, en vertu des mêmes principes qui ont fait de l’ époque athénienne la grande époque de l’humanité. Les po
rtu des mêmes principes qui ont fait de l’époque athénienne la grande époque de l’humanité. Les poètes et les orateurs de Loui
ses que celle qui dérive d’une conception du beau, commune à ces deux époques , ont contribué à faire d’elles les deux moments s
révolutionnaire qu’apparaissent les grandes œuvres d’art ; c’est aux époques de croyance raisonnée, de liberté respectueuse. L
et des émotions fiévreuses de l’art mélancolique et tourmenté de nos époques modernes, un refuge dans le monde jeune et serein
ela que l’humanité s’adressera toujours aux souvenirs de cette grande époque de sa vie quand elle aura besoin de faire appel à
exprimer devant la foule celui qui avait reçu le don de la parole à l’ époque primitive ? L’homme n’a pas été créé dans cette i
ainsi dire armées les unes contre les autres, comme chez l’homme des époques modernes, en qui plusieurs personnalités diverses
à l’enseignement religieux, au culte primitif ; or le culte, à cette époque , est une synthèse indivisible de tous les arts. L
était la voix. Les arts, le culte et l’enseignement ne font qu’un à l’ époque primitive. La poésie tient tous les autres arts à
gues et par des reconstructions hypothétiques la physionomie de cette époque divine de la poésie. L’histoire nous fait assiste
, moins de cinq cent vingt ans avant Jésus-Christ, c’est-à-dire à une époque relativement très moderne, si l’on comprend dans
Cependant Lycurgue et Solon furent encore poètes comme Pythagore. À l’ époque qui précéda immédiatement les temps historiques e
nt les temps historiques et que l’on désigne en général sous le nom d’ époque héroïque, la poésie était le seul langage religie
igieux, philosophique et social. Il en fut ainsi non seulement dans l’ époque héroïque de l’humanité en général, mais dans l’âg
ues, nous remontons, pour assister à l’origine de la poésie, vers les époques mythologiques, c’est-à-dire jusqu’aux âges vraime
es mythologiques, c’est-à-dire jusqu’aux âges vraiment primitifs. Aux époques antérieures à l’âge dont nous possédons les poème
tigation historique. Reste donc cette question tout entière : avant l’ époque où nous trouvons le vers nettement séparé de la p
’universalité de cette union de la poésie et des autres arts dans les époques reculées. Si austère que fut le culte d’Israël, r
t réduite à la parole chantée, a vu son action s’amoindrir encore à l’ époque où l’écriture a remplacé pour elle la transmissio
d’imagination écrite en prose. Deux ou trois romans grecs de la basse époque et quelques compositions latines d’une époque éga
omans grecs de la basse époque et quelques compositions latines d’une époque également inférieure ne font pas d’exception à ce
e toujours l’espèce humaine divisée en castes et en nations. Dans ces époques simples et primitives, cette division concorde av
lasse guerrière ou patricienne, et la classe laborieuse, qui dans les époques primitives est composée de races esclaves. On att
nt mieux que toutes les théories un grand fait littéraire, une grande époque historique. Le plus ancien des genres subalternes
littéraire se forme essentiellement dans les classes supérieures. Aux époques primitives la parole se transmettait de la caste
ler de libres penseurs et des ironiques dans les artistes des grandes époques , et de bercer la maturité des peuples sceptiques
on matérielle de la nature, source certaine de décadence, ces grandes époques s’inspirèrent du modèle infaillible qui siège dan
en une ardente polémique de croyances et de partis hostiles, comme l’ époque elle-même s’est terminée dans une immense et terr
its et les ruines qu’elle aurait, faites. Jamais écrivains d’une même époque , à travers les dissidences et les haines, n’ont m
es accidents et les caprices du style. L’art est la physionomie d’une époque , c’est son âme devenue visible, c’est son caractè
questions en nous occupant uniquement de l’art et du style, dans une époque qui doit sa célébrité à son esprit de réformes po
iverons à constater les dispositions morales qui ont remplacé à cette époque le sentiment chevaleresque de l’honneur, la grand
rales du sentiment poétique, nous devrons chercher, en appréciant une époque au point de vue de la poésie, le caractère de cet
éciant une époque au point de vue de la poésie, le caractère de cette époque sous le rapport de ce que nous avons appelé le re
ie, le contraire du respect, est l’état des esprits subversifs et des époques où règne l’esprit de destruction, Quand les pouvo
ittérature comme dans les caractères, l’antique respect, principe des époques de création et des âmes fortes. Et ne croyons pas
ésie comme à la religion. Lors donc qu’en interrogeant l’esprit d’une époque nous trouvons qu’elle a, pour premier caractère,
pect, l’ironie, nous pouvons décider d’avance et à coup sûr que cette époque est contraire à la poésie. À aucune époque de l’h
ce et à coup sûr que cette époque est contraire à la poésie. À aucune époque de l’histoire l’ironie n’a exercé sur les âmes un
alfilâtre et de Gilbert, et l’aurore d’André Chénier qui commence une époque nouvelle, la critique ne peut rien accepter comme
, il peut au contraire acquérir une valeur nouvelle en arrivant à une époque qui le comprend mieux ou en prenant une forme plu
re le mot de style, pour juger la façon d’écrire d’un auteur ou d’une époque  ? Nous prendrons ce mot dans sa double acception,
e personnelle, dans le caractère, en un mot ? Le dix-huitième siècle, époque de liberté de penser, où chacun se joue des tradi
ble mérite qu’il semblerait tout naturel d’attribuer à l’avance à une époque qui se vante à la fois de sa liberté d’esprit et
n retrouve dans les écrits comme dans la peinture et la statuaire des époques dont le style est proposé pour modèle. Au dix-hui
matière de poésie. Le dix-huitième siècle en est-il moins une grande époque intellectuelle ? Nous rendons hommage à ce qui fa
e. Par là il a préparé le grand mouvement industriel sur lequel notre époque fonde de si belles espérances et qui nous inspire
venu l’esprit industriel, n’en est pas moins le fait capital de notre époque , et son premier avènement date du dix-huitième si
C’est vers ce but intellectuel que se dirigeait tout le travail de l’ époque , comme il se dirigeait, dans l’ordre des faits, v
d’une part de nos labeurs ; si l’on peut entrevoir dans l’avenir une époque où la durée moyenne du travail matériel étant abr
es, qu’elles ont été longtemps portées et nourries par elles ; qu’à l’ époque , appelée un moment la nuit du moyen âge, leurs ge
ence actuelle ne fait qu’appliquer, datent, pour la plupart, de cette époque où les savants étaient des mystiques et des poète
able entre toutes les langues ; mais il est l’idiome analytique d’une époque de maturité de l’esprit humain ; il n’a pas cette
, est aussi plus belle. La Grèce représente excellemment cette courte époque de l’histoire où les deux grandes conditions du b
avait légué le moyen âge ; vous citerez les parodies classiques de l’ époque révolutionnaire ; vous accuserez dans Platon lui-
d’idéal. D’ailleurs le symbolisme était une des lois de l’art à cette époque  ; en s’imposant à la satire comme à tout le reste
ore la forme mélangée de sérieux et de moquerie propre à l’ironie des époques religieuses. En France, la satire deviendra bien
xaminons cette idée du haut de la morale et de l’histoire. Les belles époques de la comédie ont-elles été suivies d’amélioratio
leurs l’œuvre des sept jours. Le véritable objet de l’ironie de cette époque , ce n’est point tel ou tel homme, même innocent,
epose, tandis que l’autre la dessèche et l’énerve ; il appartient aux époques où les mœurs sont pures, où l’esprit trouve le ca
pouvoir s’y méprendre, le besoin d’admiration et de sympathie. Notre époque a été féconde en chaleureuses satires ; les passi
s’en indigne, qu’il en gémisse. Suivant les caractères et suivant les époques , la laideur et le mal se reflètent dans les âmes
oète pétri des doutes du dix-huitième siècle et de l’enthousiasme des époques de foi ; un poète qui ne croit pas et qui aime po
te multitude d’œuvres d’un caractère si complexe qui sont propres à l’ époque et à la poésie modernes, et qu’on a désignées d’a
L’instinct dominant de l’ironie, le rire cynique est le caractère des époques et des nations serviles, comme le poignard est le
ue situation de l’esprit humain est née d’une situation antérieure. L’ époque intellectuelle à laquelle préside la France a don
tuelle à laquelle préside la France a donc ses racines dans une autre époque représentée par un autre peuple. Ce n’est pas d’a
nomie latine de la plupart de nos poètes. Quand commença notre grande époque littéraire, l’élément latin avait triomphé de tou
e même fait ne se produisît pas dans les lettres. Aussi, depuis cette époque , l’imitation de l’antiquité devient la loi généra
as compris l’importance des œuvres modernes. Il est certain que notre époque a vu la poésie française s’enrichir de tout un mo
le demi-jour tous les détails secondaires. À chacune de ces diverses époques , l’art s’est inspiré plus particulièrement à l’un
puise également à toutes les trois. Quelquefois, et même aux grandes époques , il a trop oublié, ou bien l’homme devant la maje
s immenses du cœur humain. Mais jamais une poésie, jamais l’art d’une époque sérieuse, et même une simple école digne de ce no
ivante et plus solide que n’a fait le vieil Homère l’industrie de son époque et l’homme en ses indispensables travaux ? Quel r
empruntés à l’industrie chez les poètes à mesure qu’on s’éloigne des époques primitives, des temps héroïques, de ceux où l’ind
éhémence, fait obstacle à la beauté de la forme. À toutes les grandes époques de l’art, la figure humaine a été représentée de
goûts, les nécessités mêmes de l’ère industrielle, c’est-à-dire d’une époque très mobile, où les besoins, les caprices, les in
en prenant l’architecture au moment de sa plus grande splendeur, à l’ époque gréco-romaine, nous voyons la solidité décroître
ien que l’histoire de notre pays. Je ne veux pas dire qu’à toutes les époques la France soit parfaitement semblable à elle-même
faites par les invasions étrangères, par des armées de barbares à des époques de grossièreté et d’ignorance ; en France, c’est
Les autres nations aiment à se glorifier dans leur histoire jusqu’aux époques les plus fabuleuses ; et la nation française, au
tion a pratiquées avec le plus d’éclat, il faut les chercher dans les époques , dans les personnes et dans les choses qu’elle a
ou la légèreté cynique, dominent dans notre littérature. Mais aucune époque n’est exempte des contradictions qui naissent de
ées et de nos romans chevaleresques, à mesure que l’on s’éloigne de l’ époque tout à fait primitive et barbare, on voit l’ironi
personne même si populaire et si vénérée du grand monarque. À la même époque et sous le saint roi, débute un poème qui signale
tout une réaction contre l’esprit du moyen âge, et par conséquent une époque de critique et d’ironie. Villon y prélude par sa
fleuve, emportés vers le même abîme. S’il est dans notre histoire une époque où la littérature présente l’aspect de l’unité mo
t communs à toute la famille des grands ou des beaux esprits de cette époque . Descartes, Pascal, Fénelon, Bourdaloue, Massillo
à la philosophie du dix-huitième siècle. Avec les écrivains de cette époque , nous entrons dans le vaste courant de scepticism
iècle, et cependant nulle physionomie n’a conservé plus de traits des époques précédentes. Sous les couleurs empruntées à des s
réalité grossière. Réaction excessive contre le langage décoloré de l’ époque précédente ! Le matérialisme allait y trouver sa
plus forts et les plus sages ont besoin, le souffle et l’appui d’une époque moins indécise, la lumière d’une conscience publi
19 (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343
nt le sujet d’une des Moralités les plus admirées du théâtre de cette époque . La pièce est intitulée le Mirouer et l’exemple d
thélemy Anneau, principal au collège de Lyon en 1542, qui, vers cette époque , fit représenter les Mystères de la Nativité par
avec mise en scène, machines, trucs ou pièce féerique. C’est à cette époque qu’il est permis de reporter les premiers essais
s requêtes, et enfin ambassadeur à Venise en 1538. C’était pour cette époque , un littérateur des plus distingués. Si Lazare Ba
crivains qui travaillèrent en France pour le théâtre, de 1548 à 1588, époque de transition, sont : Fonteny, ancien confrère d
sabelle, dialogue qui fera juger de la convenance des pièces de cette époque  : RODOMONT. Je veux avoir de vous, ce que la loi
uteurs méritent une étude toute particulière, car tous les trois font époque et même école. Jodelle, pour la tragédie ; La Riv
 ; mais il eut le courage de les prendre pour guides, ce qui, à cette époque , était beaucoup. Il rendit par là un immense serv
eut-être eût-il été un grand poëte dramatique ? Nul, avant lui, à son époque , et longtemps encore après lui, ne comprit aussi
la du nom de Farces, firent leur apparition au théâtre un peu avant l’ époque où les Mystères cédèrent le pas aux Moralités. Le
voir été jouée pendant cent ans, cette pièce fut refaite au goût de l’ époque en 1706, par Brueys, et se trouve encore, de nos
rencontrent. — Sa Lucrèce. — Singulières licences des poëtes de cette époque . La première période de l’art théâtral en Franc
nce, se traîne péniblement sans faire de progrès ; pendant la seconde époque , quelques hommes de goût, amis de la littérature
rt de Molière. La troisième période théâtrale s’étend de 1588 à 1630, époque où Corneille commença à se produire. Sans avoir e
style est ampoulé, cela est vrai ; mais ainsi le voulait le goût de l’ époque . Si la langue fut un obstacle pour Jodelle, Garni
ait pour son argent. On pouvait l’affirmer d’autant mieux, qu’à cette époque on ne payait, pour l’entrée au théâtre, que cinq
t fermées le soir. Les représentations avaient lieu le jour. En 1609, époque de la plus grande vogue d’Alexandre Hardy, une or
e et le parterre. C’est celui qu’ils occupent encore aujourd’hui. A l’ époque des Jodelle, des Garnier, des Hardy, les droits d
isième période. Dans les uns on trouvait encore le goût des premières époques , tandis que les autres s’élevaient à une certaine
ierre), conseiller au Parlement de Normandie, auteur vivant à la même époque que les deux précédents, montra plus de goût. Il
à l’achèvement de cette œuvre volumineuse, œuvre qui trouva, à cette époque , tant d’admirateurs8. Parmi les nombreuses pastor
les autres, mais à laquelle se rattache une plaisante anecdote : A l’ époque de la plus grande vogue de cette pièce, vivait un
ve chez Du Ryer de fâcheuses tendances à sacrifier aux exigences de l’ époque  ; ainsi il donna au théâtre une Lucrèce, tragédie
de la barbarie des premiers temps du théâtre. On jouait vers la même époque (en 1613) une pièce intitulée : Dialogue en rythm
mais encore c’était un poëte d’un certain mérite. Le théâtre de cette époque lui doit une douzaine de tragédies ou de tragi-co
andent d’autres à la bienveillance. Mairet, s’il eût vécu à une autre époque , eût pu atteindre à une sorte d’élévation. Toutef
personnages sont toujours convenables, ce qui était bien rare à cette époque , comme nous l’avons fait remarquer déjà. Scudéry
viendra du pauvre Ligdamon. Parmi les auteurs dramatiques de la même époque , nous citerons : Troterel, qui fit quelques pasto
quelle se trouve la scène suivante qui parut aux spectateurs de cette époque , la chose du monde la plus simple et la plus mora
vons dit assez pour faire comprendre quel était le goût des premières époques dramatiques et les tendances vers la nouvelle. No
. Il ne portait point de masque, comme c’était encore l’usage à cette époque , mais il se couvrait la figure de farine si adroi
plus de même. Voici une autre des principales turlupinades de cette époque . Gauthier-Garguille déblatère contre les servante
pe subit des vicissitudes sans nombre que nous raconterons. A la même époque , Richelieu, possédé de la fureur des représentati
e refuser de condamner le Cid (ce chef-d’œuvre de la tragédie à cette époque ), malgré les ordres injustes du cardinal-ministre
comédies agréables. Si ses tragi-comédies se ressentent du goût de l’ époque et ne sont guère, comme toutes les pièces de ce g
tien, après avoir loué sur ses talents, le plus grand comédien de son époque , lui demande quelles ? sont les pièces qui ont le
m), entra dans une des nombreuses sociétés particulières qui, à cette époque , se faisaient un divertissement domestique de jou
petite allocution suivante : « Le Théâtre-Français touche enfin à l’ époque la plus flatteuse qu’il pouvait espérer. Le gouve
aconter, à la réforme complète des costumes, à leur appropriation à l’ époque , de façon à ce que les paroles ne fussent plus un
inventées souvent par le mauvais goût de l’actrice. Les artistes de l’ époque pensaient avoir bien mérité de la patrie et des b
bras nus et enfin chaussée de sabots, ce qui déplut aux élégants de l’ époque . En 1755, Lekain et mademoiselle Clairon, guidés
uissance encore, pour faire adopter complétement le costume vrai de l’ époque dans chaque œuvre dramatique. Les Scythes et les
, les Gracques, d’André Chénier, furent joués avec l’habillement de l’ époque  ; puis les acteurs et les actrices, Romains ou Gr
par les bancs où de grands personnages, les élégants, les lions de l’ époque venaient prendre place, nuisant au jeu des machin
sa bourse. Jusqu’en 1782, le public du parterre fut debout ; à cette époque on commença à lui donner des Sièges, et il ne fut
grand poëte donna d’abord dans les travers communs aux auteurs de son époque . Il ne fut pas longtemps à s’apercevoir qu’il fai
sur celles du même genre qui l’avaient précédée. Hardy était à cette époque l’auteur le plus en renom au théâtre dont il avai
sque cinq autres Médée furent représentées sur la scène à différentes époques . La muse tragique ne parut pas d’abord vouloir tr
ier rang parmi les poëtes dramatiques de tous les pays, de toutes les époques , et cependant elle n’est pas exempte de défauts.
singulier procès dramatique si connu et qui fit tant de bruit à cette époque . Le cardinal, chose étrange, était le bienfaiteur
s jouaient encore la tragédie et la comédie avec le costume, non de l’ époque de leurs rôles, mais dans celui de mode à leur ép
stume, non de l’époque de leurs rôles, mais dans celui de mode à leur époque à elles. Un jour que Camille des Horaces, après a
s-le, ce retentissement fut en partie dû à cette circonstance, qu’à l’ époque où on représenta l’ouvrage, les princes sortaient
comédies, bien conduites, bien versifiées, et que le public de cette époque loua et applaudit. Plusieurs sont restées à la sc
la Champmeslé et ce fut son triomphe. Nous avons déjà dit qu’à cette époque , il y avait deux grands théâtres à Paris, celui d
oître au dix-septième siècle. — Les auteurs, les spectateurs de cette époque et ceux de l’époque actuelle. — Critique. — Les r
e siècle. — Les auteurs, les spectateurs de cette époque et ceux de l’ époque actuelle. — Critique. — Les réclames. — Les premi
acé les caractères et donné le sujet. Ce sujet était une allusion à l’ époque . Ainsi, par une des visionnaires, celle qui aime
ques s’était considérablement accru et tendait à s’accroître. A cette époque , quelques noms n’avaient pas seuls, comme de nos
Benserade, dans lequel Louis XIV dansa. Il est un autre abbé de cette époque , Boyer, dont nous ne devons pas oublier la figure
es (1646). — Gilbert. — Notice sur ce poëte, un des plus féconds de l’ époque . — Ses tragédies. — Hippolyte (1646). — Anecdote.
de Marianne en 1626, très-peu d’années avant que le grand poëte de l’ époque ne fît son apparition au théâtre, et quoique les
abord paraître en 1626 une tragédie de Marianne qui produisit à cette époque une véritable sensation. Le célèbre comédien Mond
mains de la Victoire ont fermé sa paupière. A peu près vers la même époque , il fit paraître la Chute de Phaéton, qui n’eut p
pas sacrifié au jargon galant et ennuyeux dont bien des auteurs de l’ époque n’ont pas osé débarrasser leurs œuvres. Sous sa p
avons déjà eu occasion de parler de Claveret, autre poëte de la même époque , d’abord l’ami et bientôt après le rival assez ri
en vers (1666). Cette pièce fut inspirée par une mesure prise à cette époque pour la recherche des individus qui prenaient des
eille, La Calprenède, gentilhomme gascon, fit parler de lui à la même époque que les deux précédents, et son nom fût passé à l
re tout à sa passion pour l’une des plus charmantes actrices de cette époque , la Belle-Rose. Son esprit fit sa fortune. La Cou
t galant, sans être ridicule, Et s’enrichit à composer des vers. A l’ époque où Benserade commença à se faire connaître, un au
u’on est en droit de reprocher à la plupart des bons auteurs de cette époque . Nous avons dit à dessein une absence presque com
tragédie d’Alinde (1642), ni celle de la Pucelle d’Orléans de la même époque , et qu’on attribue aussi à l’abbé d’Aubignac. Un
squelles le bon public rejette impitoyablement tout ouvrage. Glu de l’ époque à laquelle chacun se laisse piper. Une des produc
rouvé sur son chemin Hervard, protecteur des gens de lettres de cette époque , qui lui donna asile. Les premières productions d
cès, ce qui n’empêcha pas la Gazette Burlesque, le Charivari de cette époque , d’en rendre compte ainsi qu’il suit : L’histoir
des dernières tragédies de Gilbert. Il ne fit plus, à partir de cette époque , que des comédies ou des pastorales, si l’on en e
raire ou anecdotique peuvent offrir quelque intérêt aux lecteurs de l’ époque actuelle. Quant à ceux qui se sont plus spécialem
e assez curieuse et un usage qui a prévalu depuis lors. Jusqu’à cette époque , il était d’usage que les comédiens achetassent d
n reçue du public et très-prônée dans le Journal des Savants de cette époque , tandis que Boileau, dans sa troisième satire, se
vous avez assez de talent pour le savoir bientôt. » On eut, à cette époque , l’idée maligne et fort plaisante d’attribuer à B
la même façon, après la Marianne de Tristan. Aussi un bel esprit de l’ époque disait-il : « Il n’y aura plus désormais un poëte
es talents et de tous les originaux du parquet et du barreau de cette époque . L’auteur d’Alexandre avait un oncle, brave relig
Furetière, en un mot, de tous les beaux esprits et les élégants de l’ époque , se trouvait chez un traiteur fameux, à l’enseign
mé déclame, sont autant de copies de différents tons des avocats de l’ époque . L’exorde est un ridicule donné à une célébrité d
mes genoux. Bérénice parut deux ans après Britannicus, en 1671, à l’ époque où Corneille, arrivé à la fin de sa carrière litt
satirique. La belle tragédie de Mithridate, donnée en 1673, marque l’ époque où Racine est dans toute la splendeur de son imme
talent de Corneille est entièrement à son déclin ; car c’est à cette époque que le grand nom de l’auteur du Cid ne put préser
rfectionné, embelli, augmenté, et dont on a usé et abusé depuis cette époque , l’annonce et la réclame. Ils affichèrent qu’à la
eux, Leur douceur me répond d’une si belle vie. Une grande dame de l’ époque avait la prétention d’être un fin connaisseur en
en quelque sorte les mœurs et l’honneur d’un fort grand seigneur de l’ époque , la chose devint grave, et les deux poëtes commen
des personnages anciens était désigné sous le nom du personnage de l’ époque  ; mais le poëte établissait une différence entre
ue cette tragédie était plus que médiocre. On prétend même qu’à cette époque il était de bon ton de la décrier. On fit une méc
ter. Par une suite de circonstances politiques, Athalie avait à cette époque une sorte de mérite d’actualité qui servit encore
i s’étend de la fin du dix-septième siècle au milieu du dix-huitième, époque à laquelle nous aurons à parler d’un autre grand
ecdotique des contemporains de Racine, par ceux que les passions de l’ époque lui firent opposer comme rivaux, honneur bien gra
marquables. Campistron commença sa carrière dramatique à peu près à l’ époque où Racine finit la sienne. Sa première pièce, Vir
de l’opéra, qu’il envoya cent louis à Campistron, somme énorme pour l’ époque . Cependant, d’après les conseils de la Champmeslé
antré fit jouer sa pièce. Abeille, autre poëte dramatique de la même époque , plus tard abbé du prieuré de Notre-Dame de la Me
dernier élève de Racine, Lagrange-Chancel, est un des hommes de cette époque dont la vie tient le plus du roman, par les avent
ragédies d’Anne de Bretagne jouée en 1678, et de Montezume de la même époque , débuta mal dans la carrière poétique. Ayant comm
eux, peut être relégué au troisième rang des poëtes dramatiques de l’ époque  ; mais s’il donna quelques pièces médiocres au th
longtemps au théâtre. Cette pièce a cela de remarquable qu’elle fait époque , attendu qu’elle est la mère de toutes celles à s
u’au milieu du dix-neuvième siècle. Le libraire Barbin, le Dentu de l’ époque , en avait le monopole, absolument comme le spirit
qui l’empêchent de prendre place au premier rang des auteurs de cette époque , cependant ses ouvrages n’en sont pas exempts. Ai
es autres si vous voulez. » Le mot avait de l’à-propos ; car, à cette époque , le clergé de France était mal avec la Cour, qui
X. De Racine à Voltaire. De la fin du dix-septième siècle à 1718. Époque de transition entre Racine et Voltaire. — De la f
dération de ne jamais se permettre contre personne une épigramme, à l’ époque où ce genre de poésie-caustique était à la mode.
jours de compagnie. Duché de Vancy, autre poëte tragique de la même époque , accueilli avec distinction par madame de Mainten
rdinal l’interdit. Il obtint une pension sur le Mercure, journal de l’ époque , dans lequel il eut les articles sur les théâtres
eur. Crébillon fut au café Procope, le café divan ou Lepelletier de l’ époque . Un Anglais se jeta à son cou en lui faisant mill
des acteurs de la Comédie-Française, ce qui prouve que déjà, à cette époque , il fallait un nom pour être admis sans peine. Un
au beau milieu de l’une des scènes les plus pathétiques. Zaïre fut l’ époque de la grande réputation de mademoiselle Gaussin.
turel littéraire assez pillard. Voici la critique d’Alzire, faite à l’ époque où parut cette tragédie, sur l’air du Menuet d’Ex
al dénoncerait la pièce au Parlement, si on la jouait encore. A cette époque , Crébillon était censeur de la police. Il avait r
Il est horriblement beau », lui répondit le bel-esprit nonagénaire. L’ époque de Mahomet marque, dans la vie littéraire du phil
jà été traité plus de quatre fois par divers auteurs et à différentes époques . C’est de Mérope, dit-on, que date l’usage de cri
on siffler quand on bâille ? On voit que les grands auteurs de cette époque ne se rendaient pas toujours justice entre eux, e
écus de lui ? Une des plus singulières figures littéraires de cette époque fertile en écrivains de mérite, est celle de Pier
. Comme on dirait aujourd’hui, dans le langage vulgaire et imagé de l’ époque actuelle : Il n’avait pas de chance. Dans les de
t, se croyant sans doute le prince qu’il représentait. Comme, à cette époque , le public ne plaisantait pas pour ces sortes d’a
. C’est une des plus jolies pièces épisodiques du répertoire de cette époque . Les comédiens italiens désiraient que son auteu
e, Prêtre, filou, dévot, brigand, Faites-en l’aumônier du vôtre. A l’ époque où Voltaire faisait voir le jour à Œdipe, sa prem
x aînées. A la fin du cinquième acte, malgré la défense faite à cette époque de siffler au théâtre, un coup de cet instrument,
usieurs comédies en collaboration avec des hommes de lettres de cette époque et deux pièces, une tragédie et une comédie qui f
765. Cette belle tragédie est un des événements remarquables qui font époque dans l’histoire de l’ancien théâtre. Le roi Louis
s fut appelé, pour la première fois, à jouir de ce privilège. A cette époque , la capitale et la France entière étaient dans la
tion de leur présence. Enfin, chose qui était dans les mœurs de cette époque et qui semblerait bien singulière aujourd’hui, un
e, Que la voir dans les bras de mon rival heureux. Les Mercures de l’ époque étaient remplis de questions, de réponses, de dis
… L’usage des représentations gratuites fut adopté à partir de cette époque , mais les théâtres n’eurent plus à en supporter l
et avait de l’esprit. On le recevait chez les grands personnages de l’ époque , ce qui lui donnait de l’audace. Rencontrant un j
20 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre premier. Des principes — Chapitre premier. Table chronologique, ou préparation des matières. que doit mettre en œuvre la science nouvelle » pp. 5-23
Nous tirerons deux utilités de cet examen : celle de savoir à quelle époque , à quel pays il faut rapporter les commencements
e jusqu’à ce qu’elle soit envahie par Darius. Encore à cette dernière époque qui est celle de la plus haute civilisation des P
ies grecques de l’Italie et de la Sicile. C’est trois siècles avant l’ époque adoptée par les chronologistes ; mais ont-ils le
(An du monde, 3223.) Le temps certain, l’âge des hommes commence à l’ époque où les jeux olympiques fondés par Hercule, furent
n comme un individu, mais comme un type idéal, et dont nous plaçons l’ époque entre celle d’Homère et celle des sept sages de l
s le principe que celui de la liberté aristocratique. (3500.) C’est l’ époque où les Grecs trouvèrent leur écriture vulgaire (V
oire est pleine de fables.   (An du monde, 3530.) Thucydide vécut à l’ époque la mieux connue de l’histoire grecque, celle de l
Dieu un privilège particulier ? (An du monde, 3553 ; de Rome 303.) L’ époque de Thucydide est celle où Socrate fondait la mora
e règne de Psammétique à mieux connaître l’Égypte ; à partir de cette époque , les récits d’Hérodote sur cette contrée prennent
tions certaines sur les peuples étrangers. Deux lois changent à cette époque la constitution de Rome. (3658 ; 416.) La loi Pub
é par le témoignage du peuple Hébreux lui-même, qui prétendait qu’à l’ époque où parut la version des Septante, les ténèbres co
21 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre X : De la succession géologique des êtres organisés »
que la plupart des autres mollusques et tous les crustacés de la même époque ont considérablement changé. Les habitants de la
et d’autres géants des faunes fossiles, qui tous ont coexisté, à une époque géologique toute récente, avec des coquillages en
s dernières périodes géologiques ; de sorte qu’en ce qui concerne les époques les plus récentes, nous pouvons admettre que la p
t pu au moins en inférer qu’elles appartenaient à l’une des dernières époques tertiaires. Cependant, lorsqu’on dit que les faun
son antiquité par le nombre des années, puisqu’elle comprend toute l’ époque glaciaire ; si ces animaux marins, dis-je, étaien
plus étroite avec celles qui ont vécu en Europe pendant les dernières époques tertiaires, qu’avec les formes européennes actuel
s n’avons aucun droit de conclure qu’il en ait été ainsi à toutes les époques , et que de grandes régions aient toujours été aff
t, n’étaient cependant pas classés en groupes aussi distincts à cette époque reculée qu’aujourd’hui. Quelques écrivains ont ni
us-familles, dont on suppose que quelques-unes ont péri à différentes époques , tandis quelques-unes ont vécu jusqu’aujourd’hui.
des autres par une douzaine de particularités caractéristiques ; à l’ époque ancienne indiquée par la ligne n° VI ces genres d
le qui l’a suivie. Ainsi, les espèces qui ont vécu pendant la sixième époque de filiation généalogique, représentée sur la fig
ont la postérité modifiée de celles qui vécurent pendant la cinquième époque , et les ancêtres de celles qui vécurent, en se mo
qui vécurent, en se modifiant toujours davantage, pendant la septième époque . Elles ne peuvent donc guère manquer d’être à peu
l’une d’après leurs affinités organiques mutuelles, l’autre d’après l’ époque présumée de leur existence ; et ces deux séries n
ditions physiques de la vie dans les mêmes régions pendant de longues époques géologiques. Il ne faut pas oublier que les forme
es mollusques d’eau douce sont restés presque invariables, depuis une époque très reculée jusqu’à nos jours, nous pouvons répo
e comparer les membres les plus élevés d’une classe quelconque à deux époques plus ou moins éloignées, bien que ce soit cependa
s et supérieurs, qui ont vécu pendant l’une et l’autre période. À une époque reculée, les mollusques les plus bas et les plus
nférieures et supérieures dans la population totale du monde aux deux époques  : si, par exemple, nous comptons aujourd’hui cinq
nquante mille espèces d’animaux vertébrés, et si nous savons qu’à une époque antérieure il n’en a existé que dix mille, il fau
et Cautley que les mammifères de l’Inde septentrionale ont été à une époque antérieure en relation plus étroite avec ceux de
faces oscillatoires doivent avoir presque constamment existé depuis l’ époque silurienne. Mais, longtemps avant cette époque, l
amment existé depuis l’époque silurienne. Mais, longtemps avant cette époque , le monde a peut-être présenté un aspect tout dif
22 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271
ou l’organisation sanctionnée par le Code. Aussi convient-il à toute époque d’étudier avec soin la vie familiale, de savoir s
rappe est l’envahissement de la littérature par l’amour. Durant notre époque classique, il domine au théâtre ; il est le thème
endant toujours nouveaux par la forme qu’ils prennent aux différentes époques . Elle s’est étrangement diversifiée, cette forme.
étés voisines, mais distinctes ! Elles peuvent coexister dans la même époque  ; elles peuvent se combiner de façon à produire d
ours séparées par un écart qui est plus ou moins large, suivant que l’ époque est réaliste ou idéaliste, se rapprochent assez p
e des façons, diverses dont l’amour a été compris par les différentes époques , il est permis de choisir quelques exemples pour
s en même temps pure, fidèle et dévouée. Tout autre est, vers la même époque , la condition de la femme, et par conséquent, le
mme le papillon, voilà, selon beaucoup d’hommes et de femmes de cette époque , le vœu même de la nature. Le mariage ne doit plu
mes se réservent jalousement. Un bon historien devrait distinguer des époques où les femmes sont viriles, d’autres où les homme
les qui existent toujours côte à côte dans une société. Regardons une époque où les femmes se virilisent, où elles secouent le
dance et se donnent libre carrière en tous domaines. Je ne vois pas d’ époque , sauf peut-être celle où nous vivons, qui soit à
n comprend, que les Sévigné, les femmes qui avaient été jeunes dans l’ époque tumultueuse de la Fronde, aient toujours préféré
nétrer dans les causeries et les discussions du monde. Toutefois ces époques où les femmes se ruent dans les activités d’ordin
nts toujours jeunes, comme ce qui est éternel, ont varié, suivant les époques , d’expression et même d’intensité. Saint-Marc Gir
? Et qui ne comprend pour l’historien la nécessité de noter en chaque époque à quelle étape en est l’émancipation des enfants
rien de mettre en parallèle la situation qui leur’ fut faite à chaque époque avec la représentation qu’en ont donnée les peint
23 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVII. Rapports d’une littérature avec les littératures étrangères et avec son propre passé » pp. 444-461
imultanément dans les pays étrangers. Elle en soutient aussi à chaque époque de son existence avec les œuvres de son propre pa
ces points d’interrogation, une étude méticuleuse des sociétés et des époques qui nous les posent est indispensable. Il me suff
ominance des uns ou des autres donne une teinte particulière à chaque époque de notre littérature. Toutefois, pendant notre pé
bli à l’historien soucieux de faire à ce point de vue le relevé d’une époque déterminée. Il faut commencer par un dénombrement
uvent avoir laissé quelque trace dans les œuvres littéraires de cette époque . Les plus petits, les plus distants peuvent avoir
nte, quand on a remarqué que tel auteur étranger fut en vogue à telle époque . Cette notion a besoin d’être complétée. Comment
des sentiments que ne saurait partager un érudit de nos jours. Toute époque teint de ses propres couleurs les hommes d’autref
ce qu’on étudie. On peut, en classant les termes empruntés durant une époque par une nation à une autre, reconstituer les diff
, Angleterre, Allemagne ont eu tour à tour leur âge d’or, leur grande époque  ; comme les coureurs dont parle le poète, ces nat
se au tombeau. On ne peut donc bien connaître la littérature dans une époque donnée sans déterminer quelles sont les époques d
a littérature dans une époque donnée sans déterminer quelles sont les époques de son passé qui revivent alors d’une vie posthum
ets traités par les écrivains sont profondément renouvelés. A la même époque , sur les planches, seigneurs et « escholiers  » j
ns, il n’en faut pas oublier une espèce particulière qui est de toute époque  ; je veux parler de l’action que des écrivains co
et elle contribue à donner un air de famille aux écrivains d’une même époque . Il faut suivre avec un soin extrême l’ordre des
24 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire » pp. 19-25
avons le droit de dire : L’existence de tels caractères constitue une époque . La disparition de ces mêmes caractères marque la
époque. La disparition de ces mêmes caractères marque la fin de cette époque et le commencement d’une autre. On découvre à pre
té fait aussi partie de la nature. Il n’y a pas de saut brusque d’une époque à une autre ; il existe toujours une transition p
Renaissance jusqu’à la Restauration, au début de notre siècle, est l’ époque classique, en rendant à ce mot le sens exact qu’i
qu’une très faible portion. Nous pouvons à peine indiquer dans cette époque nouvelle, qui est à peine centenaire, des tendanc
t de vue de la précision ; le mot de siècle est trop vaste ; le mot d’ époque vaudrait mieux, à condition d’être précisé par le
que imperceptible d’un ébranlement profond. Je choisis pour exemple l’ époque qui va de 1715 à 1789 et qui constitue le cœur mê
qui s’appelle la Révolution. Elle est, dans le domaine des idées, une époque d’action, de combat. Elle remue toutes les questi
25 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre sixième. »
s par le moment, par les mœurs, par le tour d’esprit particulier de l’ époque . Non que les poëtes ne sentissent vaguement la ve
destiné dès le commencement à l’Église, et entré dans les ordres à l’ époque des querelles suscitées par la Réforme, Amyot évi
, à Huet, à Pellisson et à d’autres, lesquels, plus rapprochés de son époque , distinguaient plus nettement et sentaient avec p
ulgaires, et en a ôté insensiblement la gloire à l’inventeur. A cette époque , Amyot était étudié comme un modèle. Sainte-Marth
du xvie  siècle. Mais Montaigne n’est pas seulement le premier de son époque  ; il est le premier par rang d’ancienneté de nos
sté. Toujours sobre, attaché à son objet, châtié et contenu, même à l’ époque où cette ivresse emportait les meilleurs esprits
par toutes ces convenances réunies de l’homme, de l’écrivain et de l’ époque , c’est surtout par cette modération admirable, qu
s sur les bons auteurs de la latinité, sa prédilection pour ceux de l’ époque de la décadence, pour Sénèque en particulier, don
urs des causes générales de ce goût de Montaigne pour les auteurs des époques de décadence. Il n’est pas le seul qui fasse un s
Renaissance. Il y a d’ailleurs de frappantes analogies entre les deux époques de grandes choses qui finissent, la religion et l
n’a protection, et les ramène sur eux-mêmes ; le même doute aux deux époques par des causes différentes ; dans Rome en décaden
se le champ libre à l’imagination. De là, dans les écrivains des deux époques , tant de choses données à l’imagination tournée v
ets réels, semble tourner sur lui-même. Ni dans l’une ni dans l’autre époque , les auteurs n’ont de goût : car le goût, c’est l
n ouvrage d’esprit. Les mêmes causes qui font qu’il n’y en a plus aux époques de décadence, font qu’il n’y en a pas encore aux
n a plus aux époques de décadence, font qu’il n’y en a pas encore aux époques de renaissance. Le goût est un fruit de l’âge mûr
ses, se subordonnent, sans abdiquer, à l’empire de la raison. Or, aux époques de décadence, la maturité incline déjà vers la dé
es de décadence, la maturité incline déjà vers la décrépitude, et aux époques de renaissance, il y a tout à la fois décrépitude
oût, c’est encore le sentiment du vrai commun à tous ; or, à ces deux époques , comme on ne croit pas à des vérités communes à t
26 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XII. La littérature et la religion » pp. 294-312
arche ordinaire des choses : si nous prenons pour point de départ une époque où elle est maîtresse incontestée des âmes, par e
une époque où elle est maîtresse incontestée des âmes, par exemple l’ époque des premières croisades, nous la voyons d’abord,
is la peine de les rappeler, c’est que la littérature passe à la même époque par des phases tout à fait semblables. Au début,
vec les souvenirs des premiers siècles du christianisme. Depuis cette époque son histoire peut se résumer ainsi : Deux grandes
’est un livre entier qu’il faudrait écrire. Je choisis seulement deux époques , l’une où l’Église est à la fois soutenue par le
elon, qui brillent au premier rang des orateurs et des écrivains de l’ époque . Je ne parle pas de la controverse, qui est alors
e dramatique. C’est même un des traits les plus caractéristiques de l’ époque , que cet équilibre qui se maintenait entre la scè
ractère différent prennent tous les genres littéraires, suivant que l’ époque est religieuse ou antireligieuse. Mais il ne suff
aine depuis le xvie  siècle. Si l’on compare des écrivains de la même époque , mais appartenant parleurs convictions ou simplem
’une secte à une autre, elle se transforme aussi dans la même secte d’ époque à époque. La chose est sensible même dans le cath
e à une autre, elle se transforme aussi dans la même secte d’époque à époque . La chose est sensible même dans le catholicisme,
cérémonieux et intolérant que le catholicisme français eut dans cette époque , qui fut pourtant pour lui l’apogée d’une brillan
le commande à l’historien d’une littérature. Il faut suivre en chaque époque l’histoire de l’Église, noter si son influence al
nt alors existé, et tracer ce que j’appellerai l’aire religieuse de l’ époque  ; j’entends l’espace compris entre les points ext
27 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre IV Le Bovarysme des collectivités : sa forme imitative »
désorganisation. La Renaissance peut être considérée comme l’une des époques où l’énergie d’une société s’est transformée de l
âce aux issues qui lui furent ouvertes l’énergie intellectuelle d’une époque , rassemblée jusque-là sur elle-même, put se dépen
i détourna de la satisfaction de soi-même le groupe français de cette époque , se fortifia ici d’un nouvel appoint qui en augme
armi la foule anonyme. Il faut se rémémorer que les provinces à cette époque inventent une langue. Fondant les débris des idio
dans les formes latines, elles composent un dialecte qui est, à cette époque et à la suite de la conquête normande, la langue
normande, s’est développé dans l’Ile de France, où se résume à cette époque , du ixe au xiie  siècle, l’effort original d’une
secrète. Si l’architecture civile conserve encore quelque pureté à l’ époque de Louis XIII, là aussi, pourtant, l’imitation du
28 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »
la France septentrionale a pris le dessus. Parmi les poètes de cette époque , les uns s’inspirent des poèmes orientaux et des
ue. Il y a deux marques certaines de l’ardeur intellectuelle de cette époque c’est le changement des modes, qui se renouvelaie
ard. Ce Renard, ce Loup, c’étaient le trompeur et sa dupe : c’était l’ époque . Les petits poëmes sont fort nombreux. S’il n’y a
aux n’y sont pas observées ; ce ne sont ni des bêtes ni des gens de l’ époque . Le recueil. des fables de Marie de France mérite
s. Il faut chercher la part du tour d’imagination particulier à cette époque , et la part de ce bon sens, commun à toutes les é
culier à cette époque, et la part de ce bon sens, commun à toutes les époques de notre histoire, et qui, d’un siècle à l’autre,
r tout ce que pouvaient concevoir les esprits les plus ingénieux de l’ époque . De même que, dans la prose, la langue a déjà une
eu du xiiie  siècle ; il mourut vraisemblablement vers l’an 1260, à l’ époque même où naissait son continuateur, Jean de Meung
at, Mais cette délicatesse même n’était pas sans prix, surtout pour l’ époque . Nous y reconnaissons la tradition d’une des qual
a vieillesse, relevées d’allusions hardies aux mœurs et aux abus de l’ époque  ; voilà des épisodes en langage burlesque, de l’h
e sens et de grâce ; vers à noter pour la justesse de l’éloge, à une époque où Lucain surpassait Virgile, et Sénèque Cicéron.
ris. Ces trois expressions de la même pensée marquent nettement trois époques de la même poésie. Au commencement, c’est un simp
, et en tous les sept arts libéraux clerc très profond. » Or, à cette époque , il s’était écoulé près d’un siècle depuis la pub
ps pendant lequel les exemplaires manuscrits s’en multiplièrent, et l’ époque où s’en répandirent les éditions imprimées. Il pa
iberté et l’esprit de discipline, dont la réconciliation, à certaines époques , produit les chefs-d’œuvre. Je préfère de beaucou
rd faire remonter bien haut le mot décadence, jusqu’alors réservé aux époques littéraires qui suivent les grands siècles : ceux
ance littéraire au xviie  siècle doit de même nous donner le sens des époques antérieures. C’est seulement après avoir reconnu
ent après avoir reconnu le point de perfection d’une littérature et l’ époque de maturité d’une langue, qu’on peut décider si u
g fit la fortune de son livre. L’érudition était l’originalité de son époque . Notre poëte dit des clercs que le savoir les ren
onsidération de son savoir, ce sont tous les hommes éclairés de cette époque . Le savoir de Jean de Meung n’est pas dépourvu de
ses provisions de route, et qui s’en décharge en s’en nourrissant. L’ époque où cette assimilation sera complète verra fleurir
ur. On se donnait à volonté ce tour d’esprit. Les mœurs galantes de l’ époque y disposaient d’ailleurs et l’amour-propre y trou
es ; des images abondantes, mais communes une pureté prématurée à une époque où la langue avait plus besoin de s’enrichir que
itié, il ne l’en obtient que mieux on est tout prêt à rejeter sur son époque les désordres qui l’ont amené au pied de la poten
29 (1874) Premiers lundis. Tome II « Jouffroy. Cours de philosophie moderne — II »
I L’humanité est arrivée, a dit l’éloquent professeur, à une de ces époques où l’inquiétude la saisit, où elle s’agite confus
vidu humain quelconque, bien organisé toutefois, pris au hasard dam l’ époque présente ou dans toute autre époque, et se traita
é toutefois, pris au hasard dam l’époque présente ou dans toute autre époque , et se traitant lui-même par la méthode expérimen
cunement donnée par la destinée d’un individu humain quelconque à une époque quelconque ; de plus, la destinée de l’individu n
tur de l’humanité. Tant qu’une révélation reste à faire, et lorsque l’ époque en est venue, le seul grand psychologiste possibl
vélateur, en chaque religion, serait à peu près un être superflu. Aux époques où l’humanité brise les liens qui l’unissaient sy
le prêtre révélateur, qui a la solution sentimentale et sociale de l’ époque future, celui-là fonde une religion, parce qu’il
it dès l’origine et se réalise avec bien plus de préméditation qu’aux époques où les choses se développent instinctivement et o
ûr ; qui vous a dit que ces révélations antérieures, vraies selon les époques , progressives comme le genre humain qu’elles ont
e, naïve et accessible à tous, ce qui lui paraît antipathique à notre époque raisonneuse ; 2° parce que les révélations direct
30 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre deuxième »
de quelque esprit supérieur. Avant le xiie  siècle, qui paraît être l’ époque où le roman se constitue et reçoit des règles, il
ontre une première image de l’esprit français, et marque une première époque de la langue littéraire, se borner à caractériser
ent bien que l’inversion ne tardera pas à disparaître ainsi, même aux époques où notre langue l’a subie, elle a su l’accommoder
bligation d’être clair et net dans notre langue remonte jusqu’à cette époque . Quand on lit les auteurs du xiie  siècle, la dif
qui n’est pas encore développé. Ainsi, à près de quatre siècles de l’ époque où cette ébauche de langue sera la plus grande la
; ce qui prouve, outre d’autres circonstances communes à lui et à son époque , qu’il n’avait pas de littérature classique. Ses
lusions qu’on ne s’étonnerait pas de trouver dans un historien de son époque . De là cette franchise de langage, ce cours natur
deux âges de notre langue. La vie de Joinville est inconnue jusqu’à l’ époque où il accompagna saint Louis dans sa première cro
lle ne donnent-ils pas plus à penser que les aventures héroïques de l’ époque de Villehardouin, époque toute d’action, où il es
us à penser que les aventures héroïques de l’époque de Villehardouin, époque toute d’action, où il est si rare de trouver la t
ions l’ont fait penser. N’est-ce pas une nouveauté admirable, à cette époque de notre littérature et de notre langue que cette
torien, ou plutôt le chroniqueur, car il faut approprier les noms aux époques n’avait qu’à raconter et à peindre. Où Froissart
l n’en eût fait l’aveu ?), lui-même avait l’humeur querelleuse de son époque . A cette école où il était battu quand il variait
aircissait et les animait. Sa vie même est celle qu’on menait à cette époque  ; une vie d’aventures, qui commence par une jeune
à raconter ni à peindre. Qu’était-ce, d’ailleurs, que la paix à cette époque  ? Une trêve pendant laquelle les combattants repr
les plus vraies, ou plutôt des seules couleurs qui y convinssent, une époque caractéristique de la société française. Ses chro
ueurs des xive et xve  siècles nous viennent de la Flandre. Ce fut l’ époque de la grande prospérité des villes de Flandre et
sous le titre d’Indiciaire, de chroniser tous les événements de cette époque . La chronique de George Chastelain commence à l’a
t ingratitude à dire que les ambitieux ne servent pas les langues aux époques de formation, et qu’en particulier Christine de P
; mais plus d’hommes ; je vois quels sont les mobiles politiques de l’ époque , semblables à ceux de toutes les époques ; je voi
t les mobiles politiques de l’époque, semblables à ceux de toutes les époques  ; je vois pourquoi certains desseins échouent, et
31 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre premier »
Il en est tout autrement de l’histoire d’une littérature. Il y a une époque précise où elle commence et où elle finit, et l’o
our où il y a un art ; avec l’art cesse la littérature. Mais à quelle époque voit-on commencer l’art, et, dans la langue des l
ments cette perfection de l’art s’est réalisée dans notre pays. Trois époques en résument les circonstances les plus distinctes
ue et les grossiers latinismes de quelques écrivains. Dans la seconde époque , au souvenir de l’art antique succède l’étude mêm
es vérités générales dans un langage définitif. Enfin, à une certaine époque unique éclatent dans le même peuple la perfection
de détail, toutes les littératures modernes. Nous sommes fixés sur l’ époque où doit commencer l’histoire de cette littérature
doit commencer l’histoire de cette littérature ; c’est cette seconde époque où l’art paraît, et où l’esprit français exprime
dées générales dans un langage définitif. Nos pères ont donné à cette époque le nom de Renaissance ; laissons-lui cette appell
mme s’y étant toujours reconnu, nous pourrions apprécier à toutes les époques ses véritables besoins, les distinguer de ses cap
ce qu’il y a eu de changeant, de capricieux, d’exotique, à certaines époques , dans l’esprit français. Mais ce sera pour en gar
de donner aux vains écrits marqués de ces caractères, un temps que l’ époque où nous vivons nous compte d’une main avare, et q
a théorie, pourrait être capitale dans la pratique. Nous vivons à une époque et sous une forme de gouvernement où la réputatio
n’est pas. Il faut distinguer son état de santé de ses maladies ; ses époques de vigueur, de ses époques de faiblesse. L’esprit
er son état de santé de ses maladies ; ses époques de vigueur, de ses époques de faiblesse. L’esprit d’une nation comme celui d
emain. Vous n’appellerez pas l’esprit français, l’esprit de certaines époques où soit à la suite de conquêtes, soit par les fau
r pour combattre l’autre. Notre royauté était à demi espagnole triste époque où, en expiation d’une mauvaise politique, l’emph
32 (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75
éjà froide de cette mystérieuse faculté de l’esprit humain. C’était l’ époque de l’empire ; c’était l’heure de l’incarnation de
indre à ceux qui ne l’ont pas subi, l’orgueilleuse stérilité de cette époque . C’était le sourire satanique d’un génie infernal
meurtre de l’esprit ou à son émancipation, le chef militaire de cette époque ne voulait pas d’autre missionnaire, pas d’autre
ette première et vague poésie du cœur, et j’ai bien fait, car à cette époque , ils seraient éclos dans le ridicule, et morts da
adémies, et qui forment le chaînon brillant de la transition des deux époques . Qui m’aurait dit alors, que quinze ans plus tard
s de scepticisme et d’algèbre, et puisqu’elle n’est pas morte à cette époque , elle ne meurt jamais. Tant que l’homme ne mourra
on n’a cessé de le dire malgré les démentis successifs de toutes les époques , elle n’est pas seulement la langue de l’enfance
cées de Rome, de Florence ou de Louis XIV ; échevelée et hurlante aux époques de convulsions et de ruines, comme en 93 ; neuve,
: voilà la poésie. C’est l’homme même, c’est l’instinct de toutes ses époques , c’est l’écho intérieur de toutes ses impressions
éelle et d’une philosophie plus vraie, la poésie grave et pensée de l’ époque avancée où nous vivons !   Cette scène jetée par
oute la terre, la poésie de philosophie et de méditation, fille d’une époque où l’humanité s’étudie et se résume elle-même jus
 ; elle sera philosophique, religieuse, politique, sociale, comme les époques que le genre humain va traverser ; elle sera inti
amour, religion, liberté, et je me demande s’il y eut jamais dans les époques littéraires un moment si remarquable en talents é
ent consacrer leur puissance à l’avenir. Cette poésie est à créer ; l’ époque la demande, le peuple en a soif ; il est plus poè
té, de patriotisme et de piété enthousiaste dans son cœur. Toutes les époques primitives de l’humanité ont eu leur poésie ou le
r spiritualisme chanté ; la civilisation avancée serait-elle la seule époque qui fit taire cette voix intime et consolante de
la poésie de l’âme.   Ces poésies auxquelles la soif ardente de cette époque a prêté souvent un prix, une saveur qu’elles n’av
rne et se résume pour lui dans des institutions sociales ; il y a des époques où ces institutions, qui représentent la pensée d
à l’humanité. Ma conviction est que nous sommes à une de ces grandes époques de reconstruction, de rénovation sociale ; il ne
33 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme au XVIIIe siècle » pp. 309-323
le, d’ailleurs, — est dans le sens des passions et des manies de leur époque . Il n’y a de succès qu’à ce prix. Populaires, mai
qu’ils avaient développées sur le xviiie . Ils écrivirent, à diverses époques  : Charles Demailly, Manette Salomon, Madame Gerva
nt ces Lavatériens de l’Histoire s’étaient servis des portraits d’une époque pour en connaître mieux les hommes, mais ils s’ét
t pas des moralistes exprimant largement, comme La Bruyère, toute une époque dans des Caractères, — étude humaine et grandiose
villes, les chansons, dans toutes les plus futiles publications d’une époque passionnée et futile. C’était moins neuf, ceci, q
sant, enlevant à la force du poignet cette surcharge des livres d’une époque qui a immensément écrit, et la lançant d’un train
que de leur livre, que, tout compte fait, le xviiie  siècle était une époque qui valait mieux que ce qu’on en croyait et que c
riles de le peindre. Non ! ces jeunes gens, qu’aucun système, à cette époque , n’avait faussés, ambitionnaient encore l’aperçu
34 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les Philippiques de la Grange-Chancel »
ite, en un tour de main, par les engoûments de haine ou d’amour d’une époque qui dispensent de tout, même de talent. Carton-pâ
il fit du bruit, un bruit terrible ! Satirique de haute volée, à une époque où les satiriques de très petite pullulaient comm
leux devint romanesque. Il eut donc tout pour être populaire. À cette époque , le mot national n’était pas encore inventé, mais
minuer (mais en tant que de raison) les fautes et les crimes de cette époque comme il a diminué le poids horrible qui écrase l
même, — il y a, certes ! assez encore à la charge du Régent et de son époque pour justifier la satire de La Grange-Chancel, s’
vertus. Moralement comme littérairement, il fut le faux Juvénal d’une époque où rien n’était vrai, pas même les vices, car ell
Mais La Grange-Chancel n’eut pas même cela, et à le juger hors de son époque et de ses frémissantes contagions, il n’eut pas l
35 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405
hent plus la lyre que par métaphore sauf dans certaines gravures de l’ époque lamartinienne, a prospéré de compagnie avec les s
ntifique.   Mais laissons ces coïncidences qu’on peut relever à toute époque  ; il sied de se demander s’il y a entre la littér
s curieux essais de l’école dite décadente. Ce fut au lendemain d’une époque où la musique avait suscité des admirations et de
issante qui tour à tour gronde ou s’apaise au gré du Créateur. En des époques plus anciennes encore, les troubadours accompagne
lle du clergé. Or, n’en est-il pas ainsi des grands poèmes de la même époque  ? Tel d’entre eux se continue pendant plus de cen
victimes de leur goût dédaigneux. Elles ne retrouveront faveur qu’à l’ époque où la France, se retournant avec sympathie vers c
a fois si sobres et si riches dans leur ornementation, qu’à certaines époques ils ont déplu au point d’être regardés comme indi
Hugo l’est en littérature. Cette liaison existe plus ou moins à toute époque . Pour peu qu’on parcoure un musée ou qu’on feuill
encore les opérettes d’Halévy et Cie ? Les théories dominantes d’une époque se reflètent dans ses arts plastiques comme dans
et de statues dans un intérieur aménagé, meublé, orné à la mode de l’ époque et du pays où ils naquirent. Il n’y aurait presqu
les déserts, les ermitages, les élysées, qui se multiplient à la même époque , Trianon prouve qu’à la ville, à la cour même, on
5. — De même qu’il est utile à l’historien de chercher le goût d’une époque dans les objets dont l’homme aime à s’entourer, d
discours, brochures et innombrablables articles de journaux. En toute époque , il y a une enquête semblable à faire ; et, bien
ils ont reçu droit de cité : le haubert, le heaume nous reportent à l’ époque guerrière où les Francs imposaient leur dominatio
faut qu’il tâche de démêler le caractère dominant de la mode à chaque époque  ; car celui qui domine dans la littérature est an
de formes bizarres et indécentes auxquels les bons chroniqueurs de l’ époque attribuent les malheurs de la France. Les moines,
la guerre civile. L’esprit de vertige, de folie, qui semble frapper l’ époque entière, se traduit alors en costumes de la fanta
n plein jour. Elle sera coquette, sémillante, et les femmes à la même époque apparaissent vêtues de couleurs vives, d’étoffes
rature donne à la mode une impulsion passagère. Cela est sensible à l’ époque du Directoire. Poètes, historiens, orateurs, phil
ent même dans Paris travestis en héros de la guerre de Troie. La même époque nous offre un autre exemple d’une admiration litt
et qu’il y avait une police à Paris, ce qui n’a pas empêché d’autres époques de connaître depuis lors d’innocentes mascarades
nnaître depuis lors d’innocentes mascarades du même genre. On vit à l’ époque romantique quelques zélés hasarder le pourpoint m
36 (1864) Corneille, Shakespeare et Goethe : étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle pp. -311
se trouvent toujours au courant des influences intellectuelles que l’ époque fait éclore de près ou de loin. Mais en les subis
entiments à lui et dans son âme. En un mot, les vrais poètes de cette époque et de ces origines romantiques françaises sentaie
éraire du xixe  siècle, qu’on a baptisé du nom de romantisme. À cette époque , Shakespeare et Milton ayant été remis en lumière
des qu’a subies l’esprit gaulois depuis le xvie  siècle jusqu’à notre époque . Semblable à la lune qui tantôt brille tantôt dis
discipline, l’autorité, tel était en effet le génie de la France à l’ époque où son souverain osait dire « l’État c’est moi ».
lier que Corneille n’était en cela que l’organe fidèle du goût de son époque . Ses pièces portent, comme l’a remarqué un critiq
u être un génie universel, ne fut que le poète d’une société et d’une époque . C’est ce qui le distingue essentiellement de Sha
ociaux seulement, non pas calqués sur la mode ou les préjugés d’une l’ époque , mais humains, c’est à dire puisés dans la nature
re l’action et sur l’esprit de la composition en général. » Dans une époque formaliste, il naissait tout naturellement des éc
éclate, dans le siècle de Louis XIV, plus peut-être qu’à toute autre époque de l’histoire de France. C’est que la littérature
r les influences étrangères, ce qu’était la littérature française à l’ époque la plus florissante de son histoire, et sous sa f
l révéla à la poésie des horizons infinis, qu’il rasséréna l’air de l’ époque en l’ouvrant aux vents de l’océan, aux bruits mys
eslau, chez un oncle dont elle mettait à profit la bibliothèque. « L’ époque était agitée, dit-elle, les journaux allemands ap
le Rhin. Ce pont n’était composé que de feuilles volantes, mais notre époque industrielle lui a substitué des ponts plus solid
troisième, on le devine, deviendrait une colossale tragédie. À cette époque , il serait difficile et puéril de rechercher déjà
ntionnel ; mais il sut du moins le remplir. Et si les œuvres de cette époque s’approchèrent davantage de la perfection, exprim
ls adoptent, peuvent jouer, comme Voltaire, un rôle immense dans leur époque . L’autre manière est plus restreinte en apparence
d’être le fruit de la réformation, laquelle, dit Mme de Staël « est l’ époque de l’histoire qui a le plus efficacement servi la
tes les vérités se découvrent à l’œil qui sait les y chercher. » À l’ époque où elle écrivait, Mme de Staël ne se trompait pas
nature toujours prodigue des mêmes dons, mais l’opinion dominante à l’ époque où l’on vit : si la tendance de cette opinion est
doctrines du xviiie  siècle. Telle était la tendance des esprits à l’ époque où parut un jeune professeur qui était destiné à
de doctrine d’une espèce nouvelle, parfaitement adapté du reste à son époque , et digne de la génération qu’il devait contribue
en de pédagogie et de gouvernement. » M. Cousin est l’homme de notre époque qui a été le plus discuté. Cela tient non seuleme
foi vigoureuse, qui le distinguent de tous les autres hommes de notre époque . C’est une étude à faire, et je la ferai. L’éclec
ne, et d’Études sur la Révolution en Allemagne, il a fait connaître l’ époque récente, en politique, en philosophie, en religio
r, représentaient moins les grands siècles qui avaient précédé, que l’ époque même à laquelle ils appartenaient. On les avait c
la littérature du xvie  siècle qui renoua le mouvement littéraire aux époques antérieures à ce siècle de Louis XIV, au-delà duq
Je regarde le Globe comme un des journaux les plus intéressants de l’ époque , et je ne saurais m’en passer7. » Ce que Goethe
éjà froide de cette mystérieuse faculté de l’esprit humain. C’était l’ époque de l’empire ; c’était l’heure de l’incarnation de
dre, à ceux qui ne l’ont pas subie, l’orgueilleuse stérilité de cette époque . C’était le sourire satanique d’un génie infernal
meurtre de l’esprit ou à son émancipation, le chef militaire de cette époque ne voulait pas d’autre missionnaire, pas d’autre
cées de Rome, de Florence ou de Louis XIV ; échevelée et hurlante aux époques de convulsions et de ruines, comme en 93 ; neuve,
voilà la poésie. C’est l’homme même ; c’est l’instinct de toutes ses époques  ; c’est l’écho intérieur de toutes ses impression
térature. Rien n’est plus injuste que de condamner les préjugés d’une époque au nom des préjugés d’une autre époque. Nous nous
e condamner les préjugés d’une époque au nom des préjugés d’une autre époque . Nous nous moquons du romantisme sentimental, en
aillons pas de l’idéal ! Le mouvement pratique et industriel de notre époque continuera son chemin et s’arrêtera plutôt encore
des intelligences et leur rendra le courage et la dignité des grandes époques . Mais, que fais-je en croyant parler des événemen
e ; histoire moins sérieuse (à nos yeux du moins), que celle de notre époque  ; matérialisme plus sensuel et moins âpre, moins
de la Révolution ce courant qui répondait si bien aux besoins de leur époque et qui n’avait été chez Jean Jacques Rousseau que
René, au moyen d’une image frappante, la situation de son âme à cette époque  : « Un jour j’étais monté au sommet de l’Etna, v
séditieux ; mais celle de René, qui porte l’évidente empreinte d’une époque de trouble et d’orage s’excuse et s’explique par
t de souplesse aux mœurs, aux préjugés, aux habitudes et au goût de l’ époque . Au sortir du moyen âge, le roman relégué dans le
aux sphères purement idéales, dans la Nouvelle Héloïse. Mais à notre époque , en dépassant encore cette hauteur qui convenait
d’autres effets plus ou moins durables sur le roman français de notre époque . Avec Walter Scott, qui lui-même s’était inspiré
couleur locale, c’est-à-dire l’art de se transporter entièrement à l’ époque du récit, d’en retracer les mœurs, les costumes,
s plus brillantes, et les romanciers, pour se familiariser avec cette époque jusqu’alors si peu connue, n’eurent qu’à marcher
e de romans chevaleresques dont l’un, le Solitaire, fit véritablement époque , fut traduit dans plusieurs langues et transporté
M. Loève-Veimars qui l’a fait connaître le premier et le seul, à une époque où les imaginations étaient le mieux disposées à
comme si l’Allemagne romantique existait encore ! Certes, dans notre époque de chemins de fer, d’économie politique, d’indust
rie est évidemment un fruit des préoccupations démocratiques de notre époque . En se rapprochant du peuple, on s’est mis à obse
anthéisme allemand. Le poète anglais qui donna surtout le ton à cette époque , et jeta la muse française jusqu’alors si sage et
mps faisait partie du Cénacle avec M. Sainte-Beuve qui publia à cette époque les Poésies de Joseph Delorme dans lesquelles on
pas mesurés, « comme les bœufs », selon l’expression d’un poète de l’ époque , combien ne changent-ils pas de tournure et d’exp
ent exempt d’imitation étrangère. Il n’a fait qu’aspirer l’air de son époque pour y découvrir des harmonies nouvelles, et d’un
es draperies, les armures, toute la garde-robe et tout l’arsenal de l’ époque . À la tête de ses bataillons fantastiques, il ava
lons pas en Germanie Chercher les règles du goût ! il y eut à cette époque un autre poète qui sut se placer à côté des maîtr
a à une haute originalité et devint un des premiers lyriques de notre époque . C’est de lui qu’on peut dire, plus encore que de
t vu plus de ressemblance entre deux poètes. Nés à peu près à la même époque (Heine en 1800, A. de Musset en 1810) ils entrère
le berceau de la liberté en France, elle n’en fut pas le règne. Cette époque terrible prépara sans doute tous les perfectionne
el avec le duc d’Albe presque sous les yeux de Philippe II. À la même époque on joua dans trois théâtres de Paris, à l’Odéon,
t de naturalisation. Lemercier est l’auteur qui représenta le mieux l’ époque de transition qui nous occupe. Il abandonna la fo
rait d’être vraie. Le poète ne peut sentir les sentiments d’une autre époque  ; s’il les exprime, il ne peut qu’en copier l’exp
comprenions moins. Les vrais poètes expriment les sentiments de leur époque . » C’est aller un peu trop loin, puisqu’ainsi o
et qu’au moyen d’une poétique adaptée au degré de développement de l’ époque . Il ne s’agit donc point de fermer au théâtre les
urces abondantes de l’histoire, de le reléguer, par exemple, dans une époque plutôt que dans une autre, de ne lui donner pour
ance il le considérait comme purement artificiel : « Plusieurs de ces époques célèbres de l’histoire de l’esprit humain, disait
qui les a vus naître, les titres les plus glorieux ; plusieurs de ces époques , dis-je, rappellent ces jardins que les enfants s
ue le ministre Stein contre Napoléon. L’école suivait le courant de l’ époque , c’est-à-dire le courant qui retournait à sa sour
olongé qu’obtint la pièce prouve que ce type flottait dans l’air de l’ époque , avec ceux de René et de Werther. Il est facile d
inte de l’immortalité. Mais il exprimait d’autant mieux l’esprit de l’ époque , et témoignait de la puissance des influences ger
donnant l’exemple de cette manière cavalière d’agir avec les grandes époques et les grands noms, A. Dumas contribua à créer le
qu’au Théâtre français et à l’Odéon. De tous les mélodrames de cette époque , un de ceux qui ont produit l’effet le plus marqu
type de l’homme du peuple tel que le rêvaient les utopistes de cette époque . La plupart de ces productions dont on peut dire
lorsqu’elles étaient interprétées par le plus grand comédien de notre époque , par l’admirable Frédéric Lemaître. On peut dire
ait le Romantisme incarné. Né au Havre en 1800, il avait atteint, à l’ époque de l’éclosion du Romantisme, au plus complet déve
ment de ce dernier qui, le premier, avait soulevé la question à notre époque , sans que le succès vînt répondre, à sa tentative
ù le découragement n’entre pas, ou l’on se dit qu’on a devant soi une époque plus longue que soi, plus forte que soi, une époq
a devant soi une époque plus longue que soi, plus forte que soi, une époque protectrice et juge, qu’on a un beau champ à une
nt, mais en dehors des cadres ; elles sont à cheval sur deux ou trois époques , jamais établies en plein dans une seule, inquièt
rt, ç’a été sans doute un beau spectacle, et les chefs-d’œuvre de ces époques sont, pour nous autres fiévreux, d’ineffables cal
rogrès pratiques à la lumière des grands principes qui dominent notre époque . Le Romantisme a été notre quatre-vingt-treize li
tin et mal guéris du catholicisme. Mais le réveil littéraire de notre époque n’a repris la tâche de la Réforme que dans son se
coup moins poétique que le premier, les moralistes religieux de notre époque ont prêté à la Réforme un dogme mobile fondé sur
a imprimée ? Que serait-ce, si nous nous félicitions de voir, à notre époque , tant de grands esprits, depuis Lamennais jusqu’à
’explique le succès de la Renaissance et l’hymen qui eut lieu à cette époque , entre les deux mythologies, celle du moyen âge e
l’art pour l’art, ont-ils fait du style ? Ou s’ils en ont fait à une époque où l’on avait le temps de les entendre et de les
reste à accomplir dans son propre pays la mission affirmative de son époque . Ce qui nous reste aujourd’hui de cette influence
n terme. Ce jour-là, la littérature retrouvera le lyrisme des grandes époques , et le grand art naîtra tout naturellement de la
aux d’érudition spéciale qui seuls font la gloire littéraire de notre époque , il est intéressant de remonter par moments aux i
sme mérité. On les a considérées à bon droit comme dangereuses, à une époque assez rapprochée de nous, parce qu’après avoir ét
merz (la douleur du monde). Mais nous sommes bien loin d’une pareille époque , nous en sommes aux antipodes. La maladie de notr
, et, au lieu de perdre tant d’heures à ruminer les idées d’une autre époque , au lieu de nous plonger exclusivement dans la co
la faute des écrivains ou des artistes ? Non. C’est une fatalité de l’ époque . Nous vivons dans un moment de crise, dans un mom
les ruines d’une société décrépite. Le mouvement littéraire de notre époque n’a été que la préface générale du grand œuvre de
se sont mis en quête du nouvel idéal, et rejetant toute imitation des époques antérieures, pensent le trouver dans l’étude et l
ources sont la nature et l’âme humaine. Les grands écrivains de notre époque  : Goethe, Byron, Lamartine, Victor Hugo ont déjà
t de leur génie national. Le moyen âge, lui-même, que nous traitons d’ époque ignorante et grossière, a su fixer l’idée chrétie
était pénétré, dans la forme éloquente de son architecture. Certaines époques secondaires, telles que la Renaissance ou le sièc
omaine, et mêlés à d’autres bustes revêtus de costumes de différentes époques  ? Que font ici ces peintures classiques représent
issance. Nulle part on n’a su trouver un style qui caractérisât notre époque . C’est qu’il nous manque ce que possédaient au pl
de notre société moderne. Je ne veux point condamner absolument notre époque qui, après tout, est l’héritière légitime de tout
ées… « Il n’y a pour l’art, et il ne peut y avoir réellement que deux époques  : L’époque religieuse ou idolâtre, dont la Grèce
y a pour l’art, et il ne peut y avoir réellement que deux époques : L’ époque religieuse ou idolâtre, dont la Grèce fournit la
use ou idolâtre, dont la Grèce fournit la plus haute expression, et l’ époque industrielle ou humanitaire, qui semble à peine c
dans tous les styles possibles, et qu’on restituerait sans doute aux époques auxquelles nous les avons empruntés ; des tronçon
37 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »
Histoire naturelle des animaux. — Les dégoûts de Buffon. — § IV. Les Époques de la nature. — Le Discours sur le style. §. I
y a du spectacle, et n’écoute que ce qui fait du bruit. § IV. Les Époques de la nature. Buffon avait passé l’âge de Boss
eux blancs l’oraison funèbre du prince de Condé, quand il écrivit les Époques de la nature, son chef-d’œuvre. Après avoir racon
ême, pour trouver à quelles créations de l’esprit humain comparer les Époques . Après le spectacle de l’homme de Descartes, se c
ifférentes et aujourd’hui perdues. Elle compte un plus grand nombre d’ époques ou de révolutions terrestres, et, au lieu de deux
tres les monuments de quatre populations animales. Les hypothèses des Époques de la nature ont été corrigées ; leurs vérités su
us de découvertes ? En reconnaissant dans l’histoire de la nature des époques , et dans les ossements fossiles les médailles de
e des époques, et dans les ossements fossiles les médailles de chaque époque , Buffon du même coup inventait une science et en
s’arrogeait sa prescience. Est-il donc vrai que Dieu soit absent des Époques de la nature ? On l’a dit, et Buffon y a donné pr
qu’il y a un auteur au lieu d’un homme ? C’est ce qui explique qu’aux époques où fleurit cette manière d’écrire, elle ait tant
dans l’espèce humaine. 96. Flourens, Étude sur Buffon. 97. Première époque .
38 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre V. La littérature et le milieu terrestre et cosmique » pp. 139-154
oujours considérable, paraissent jouer un rôle plus éclatant dans les époques de troubles politiques ; telle contrée a dû, semb
’autre la royauté intellectuelle, il résulte de là que l’esprit d’une époque peut avoir une teinte gasconne, ou normande ou pa
is et dans la première moitié du règne de Louis XIV, c’est-à-dire aux époques où la langue et la littérature françaises ont eu
difficile et plus intéressant à savoir, c’est la conception que telle époque s’est faite de la nature, c’est l’espèce de senti
rs à nacelles, Les amants de la nuit, des lacs, des cascatelles. Des époques se sont éprises de jardins réguliers et géométriq
t ce qu’on préfère dans le monde intérieur. Cela est bien visible à l’ époque romantique. En même temps que les âmes, lasses de
e portent les regards et les rêves des écrivains et du public. Chaque époque a son ou ses pays de prédilection. Le xviiie  siè
qui peuvent être considérés comme de simples indices des goûts d’une époque  ; il faut pousser plus avant et tâcher de mettre
rés de plus ou de moins dans la moyenne de la température pour qu’une époque s’éclaire d’un rayon de gaieté ou s’embrume de tr
davantage pour donner une nuance différente à la littérature de deux époques voisines. Faut-il un exemple des effets littérair
sans peine combien il importe de savoir en quels points précis chaque époque fixait les limites du monde connu. § 3. — II rest
39 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre II : La littérature — Chapitre III : La littérature du xviiie et du xixe  siècle »
quant à nous, que Montesquieu n’est pas si conservateur que cela. A l’ époque de l’Esprit des Lois, l’esprit de censure ne s’ét
, comme te disait M. Jouffroy. Ce sentiment ne se rencontre guère aux époques réglées, il a peu de place aux époques de dissolu
ment ne se rencontre guère aux époques réglées, il a peu de place aux époques de dissolution et de désordre. Il naît à l’approc
us apprendra ces choses. Soyez l’interprète, l’avocat de cette grande époque , et réveillez dans ma conscience le goût de ces s
artine est plus classique que Delille et Ducis. Sans doute il y a des époques plus ou moins favorables au beau ; mais, à toutes
y a des époques plus ou moins favorables au beau ; mais, à toutes les époques , c’est en recherchant le beau sous des formes nou
ie du temps, que l’on peut n’être pas tout à fait indigne des grandes époques de l’art. L’imitation froide et convenue du class
pplications, veux-je dire que tout est également beau, que toutes les époques littéraires se valent, ou encore que toutes les b
à Homère, à Virgile et à Racine. J’accorde donc qu’il y a de grandes époques littéraires, que le goût a ses révolutions et, se
ittéraires, que le goût a ses révolutions et, ses décadences, que les époques politiques, scientifiques, industrielles, sont pe
ntre une parfaite harmonie entre la forme et le fond, que ce sont ces époques que l’on appelle classiques, et que les autres s’
40 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441
ire, en poésie, en style, la seconde moitié de cette riche et confuse époque . Au xviie  siècle, en 1643, on avait Corneille, e
rieuses. On n’avait, en 1743, presque aucun des grands monuments de l’ époque , pas encore l’Esprit des Lois (1748), pas encore
s d’étude et de culture, d’autres productions qui fassent honneur à l’ époque et qui lui seront comptées un jour, je suis loin
ur, je suis loin de le vouloir contester ; mais, à ne consulter que l’ époque elle-même et son impression purement présente, ce
à aucun moment, on ne s’est moins occupé de ce soin qu’aujourd’hui. L’ époque est bien riche en talent, en esprit, en monnaie d
illeurs. En ce xviiie  siècle qu’on ne donne pas d’ordinaire pour une époque de grande pureté morale (tant s’en faut !) ni d’h
es choses pourtant étaient loin de se passer de la sorte. C’était une époque de partis, soit ; mais les partis y nourrissaient
à les épuiser. Par exemple, n’en est-il pas aujourd’hui de certaines époques historiques comme du parc de Maisons ? on les déc
s Pères de l’Église ; avant-hier, c’était le moyen âge. On traite ces époques comme des terrains vides où la spéculation se por
ur y obvier. Napoléon était de ceux qui sentent tout ce qu’une grande époque littéraire ajoute à la gloire d’un règne ; il ess
donnent le ton, ce sont là de ces bonheurs qui sont accordés à peu d’ époques , et dont aucune (sans qu’on puisse trop en faire
nce commode, entre les premiers groupes et ce que l’avenir réserve. L’ époque a l’air de se trancher par son milieu ; on peut e
41 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachette. — 1850.) » pp. 347-368
l ait jamais faits. Cet homme, qui avait tant embrassé d’espaces et d’ époques , et tant décrit de formes vivantes, pouvait dire 
nfond et réunit les deux caractères en lui, comme cela s’était vu aux époques primitives. « M. de Buffon fait plus de cas de Mi
er régulièrement et successivement au nombre de trente-six, jusqu’à l’ époque de la mort de Buffon (1749-1788). Une maladie gra
acte et une plus grande perfection d’ensemble. Celui qui contient Les Époques de la nature, publié en 1778, est considéré comme
ngt-huit ans après sur le même sujet d’attaque en reprenant, dans ses Époques de la nature, ce même ensemble de vues et de trav
parfait écrit de Buffon, je l’ai dit, est son discours ou tableau des Époques de la nature qu’il publia en 1778, à l’âge de soi
et en recommençant derechef comme fait aussi la nature. Ici, dans les Époques , il raconte et décrit en sept tableaux les révolu
ts qu’il peignait ». On pourrait lui appliquer le même éloge pour les Époques de la nature ; il sait et voit ces choses d’avant
eux l’intérieur de la famille Harlowe que Buffon ne paraît savoir ces époques à jamais inconnues et évanouies qu’il rend présen
nt attristée49. Nulle part d’ailleurs plus que dans cet écrit de son époque septuagénaire, Buffon n’a manifesté tout ce qu’il
et il parle du Créateur pour la forme. Cela se sent trop, et dans Les  Époques de la nature, par exemple, il régnerait un sentim
te qui croit à peine à la matière : ses discours sur la nature et ses Époques sont d’un naturaliste qui se passerait aisément d
42 (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I
que le présent est toujours en germe dans le passé, il y a certaines époques littéraires, comme certaines époques politiques,
dans le passé, il y a certaines époques littéraires, comme certaines époques politiques, qui peuvent être détachées des histoi
étude de ce genre. Un concours d’événements singuliers fit qu’à cette époque il y eut comme une renaissance littéraire en Fran
a présidé à cet ouvrage, la voici. L’histoire de la littérature d’une époque ne saurait, sans de graves inconvénients, être sé
de la région des idées, a exercé sa principale influence. Dans cette époque , l’Angleterre, avec ses libres penseurs, fournit
idées religieuses, philosophiques, littéraires et politiques de cette époque  : ce sont MM. de Maistre, Bonald et Chateaubriand
is, pour donner une idée du mouvement de la presse périodique à cette époque . Ce duel intellectuel souvent interrompu par des
ilosophiques et politiques du dix-huitième siècle par le courant de l’ époque , puis ramené au christianisme et à la monarchie p
dit contre la guerre. Il eût semblé, à en juger par les utopies de l’ époque qui avait précédé la révolution de 1789, que la p
phie de son temps l’avait par trop matérialisé. Quand on songe qu’à l’ époque même où il écrivait, il y avait toute une école q
eine capitale attend le crime au dernier degré de l’échelle pénale. L’ époque où l’auteur de la Législation primitive publia l’
e ses voies, retrouvait un conducteur capable de tout faire, dans une époque où tout était à faire. La force clairvoyante s’as
plus de place à l’action. Avec un peu d’attention, on découvre qu’à l’ époque même où M. de Bonald écrivait laLégislation primi
Athènes : « Que fait ou que fera Alexandre ? » Le mouvement de cette époque se personnifia en lui ; il fut le véritable poëte
es que l’on trouve chez la plupart des hommes d’intelligence de cette époque . On demandait au métaphysicien Siéyes, sous l’emp
t élevé du devoir et de l’honneur, comme M. de Chateaubriand qui, à l’ époque du meurtre juridique du duc d’Enghien, avait donn
r à sa cause le caractère naturellement indépendant de Ducis. À cette époque , le vieux poëte tragique avait été invité à dîner
pas. » Il est remarquable que les écrits les plus éclatants de cette époque , les Martyrs, l’Itinéraire à Jérusalem, Corinne,
ombre d’hommes qui se tinrent à l’écart, toute la génération de cette époque ait cédé à de grossières amorces, en se soumettan
ptée par cette louange, il exigea un erratum et l’obtint17. À la même époque , un ministre écrivait à M. Suard pour lui insinue
outes les paroles publiques étaient louangeuses ; de là l’aspect de l’ époque qui paraît plus terne encore et plus dépourvue d’
ns les destinées d’un journal qui eut le privilége, bien rare à cette époque , de parler quand tout le monde se taisait, et qui
quer après lui. Voici ses paroles : « J’oserai dire qu’à aucune autre époque de notrelittérature cette partie de l’art d’écrir
tile empire qu’au commencement du siècle que nous parcourons. À cette époque , toutes les fausses doctrines en philosophie, en
ains, français et étrangers. C’est une chose incontestable qu’à cette époque véritablement neuve et peut-être unique dans les
porta vers les lettres, qui devinrent autant et plus qu’à toute autre époque une occupation générale et un attrait universel.
tout cela pût m’empêcher de vous en parler avec franchise. » C’est l’ époque où Geoffroy commence dans le feuilleton du Journa
n document à la fois historique, philosophique et littéraire de cette époque , où l’on peut suivre, avec une remarquable exacti
est un de ces flambeaux qui illuminent tout à coup la situation d’une époque . On voit à la fois les idées de l’empereur sur la
remarquable dans ce document, qui fait apparaître la physionomie de l’ époque . La forme ne mérite pas moins l’attention que le
chève de mettre en lumière la situation faite aux idées pendant cette époque . Les rapports de M. de Fontanes avec Napoléon dat
ton dans le temple de Mars (c’est ainsi qu’on appelait encore à cette époque la chapelle des Invalides). Fontanes avait montré
espondance étroite entre les idées philosophiques dominantes dans une époque , et l’histoire politique de cette époque. Dans le
ophiques dominantes dans une époque, et l’histoire politique de cette époque . Dans les plus mauvais jours de la révolution, on
hommes en qui elle se personnifia à sa renaissance appartenaient à l’ époque qui avait précédé la crise révolutionnaire, elle
ement, jusqu’à l’avénement de Bonaparte comme premier consul. À cette époque , le nouveau chef du gouvernement, en réorganisant
s qui semblent destinées à prévaloir ; je n’ai eu ce bonheur à aucune époque de notre longue révolution. » Venu à Paris en 178
ste après le 18 fructidor. Il n’était pas cependant royaliste à cette époque , il se plaisait plus tard à le redire ; mais il l
ur des faits, commença dans les dernières années du directoire, à une époque où le retour de la monarchie, à force d’être dési
encontrer, sur le terrain de ce problème, tous les grands esprits des époques précédentes, Descartes, Malebranche, Locke, Berke
l’érudition et la pénétration de l’esprit, étaient déjà maîtres à une époque de la vie où l’on est encore élève. M. Royer-Coll
t supérieur, à leur sortie des classes, étaient bien rares dans cette époque où l’on était plus occupé à tailler sur les champ
anche la messe dans une cave, jusqu’au 9 thermidor (27 juillet 1794), époque à dater de laquelle le culte recommença à être to
n conserve encore au Puech une Somme de saint Thomas, annotée à cette époque par M. Frayssinous. Ce fut alors qu’en méditant s
’est aussi propre que celui-ci à révéler les misères morales de cette époque . Il fallait que tout devînt un instrument de règn
bleau du monde intellectuel au début de la restauration. Quand une époque finit et qu’une autre époque s’ouvre, un curieux
u début de la restauration. Quand une époque finit et qu’une autre époque s’ouvre, un curieux spectacle s’offre aux regards
dans l’ombre, vont passer sur le premier plan. Il y a entre ces deux époques si rapprochées par le temps toute la distance qui
ant qu’il écrivait ses deux derniers ouvrages, c’est-à-dire jusqu’à l’ époque de la restauration. Quand la restauration commenc
humanités. À douze ans, il lisait Plutarque et Tite-Live. Vers cette époque , il fut confié à un oncle qui habitait la petite
s une gloire qu’une honte, Pierre-Jean de Béranger avait neuf ans à l’ époque de la prise de la Bastille, et il l’a dit lui-mêm
e rencontra ; mais il a enfin trouvé sa voie littéraire, car, à cette époque , il a déjà composé la chanson du Roi d’Ycelot, ce
eux fils, une de ces éducations fortes qu’on ne trouvait plus à cette époque en France. En 1803, Guizot, qui savait à fond cin
lon de M. Suard, où se réunissait la société la plus spirituelle de l’ époque , et celle qui s’occupait le plus des choses intel
ges n’avait pas encore vingt-cinq ans.Fixé à Paris, à partir de cette époque , M. Guizot vit beaucoup le monde dans ces salons
l et M. Benjamin Constant ; seulement ce dernier, par sa conduite à l’ époque des cent-jours, s’est rapproché du camp de la lit
onsidérant comme l’ensemble des efforts de la pensée humaine dans une époque donnée, héritait du rôle que le génie de la guerr
un rôle essentiellement militant, et ceux-là même qui, dans une autre époque , se seraient exclusivement occupés de récréer et
ole religieuse et monarchique. Ceux qui, étant encore enfants à cette époque , ont vu, sans préoccupation favorable ou contrair
, à l’affaiblissement des vertus nationales, les sentiments que cette époque vit éclater. La France n’en pouvait plus de fatig
salon européen ; l’intérêt de l’ouvrage, la nouveauté du sujet, à une époque où la littérature allemande était si peu connue e
iennent au pouvoir absolu, il lui permit de visiter la Grèce. À cette époque , il était difficile de pénétrer dans ce sanctuair
que la fièvre. L’aspect de Constantinople n’était pas propre, à cette époque , à réconcilier avec le genre humain un esprit nat
istence, sous des formes qui soient en harmonie avec les besoins de l’ époque et le caractère de la nation à laquelle on veut l
uelle funeste influence elle exerça. Il écrivait précisément dans une époque où la démocratie allait lutter en faveur des supé
pour l’exercer, des capacités que la Providence a placées dans chaque époque  ? La démocratie démonte tous les quarts d’heure,
ur dogmatique dans l’esprit et le style, appartient presque à la même époque . Puis vient le second ban des intelligences, la g
fée68, il n’est encore en 1815 qu’un enfant de treize ans. À la même époque , deux jeunes hommes commençaient leur droit à Aix
périodique, de la littérature et plus tard des affaires, est, à cette époque , un des jeunes et brillants officiers de la maiso
nous avons rappelées, contribuer au développement littéraire de cette époque de quinze ans à laquelle la restauration doit ser
t dans le printemps poétique de la restauration que nous entrons. Une époque vient de finir, une autre commence. Sans doute el
la pousse des feuilles, comptent plus d’une fois dans leur carrière ; époques d’épanouissement intellectuel, d’émotions fraîche
de la littérature de la restauration. Le réveil de la poésie, à cette époque , a quelque chose du réveil de l’esprit de liberté
c une grande énergie la révolte de ces jeunes âmes d’élite contre une époque où le sabre, qui croit vaincre l’idée parce qu’il
érieuse faculté de l’esprit humain qu’on appelle la poésie. C’était l’ époque de l’empire, c’était l’heure de l’incarnation de
dre, à ceux qui ne l’ont pas subie, l’orgueilleuse stérilité de cette époque . C’était le sourire satanique d’un génie infernal
meurtre de l’esprit ou à son émancipation, le chef militaire de cette époque ne voulait pas d’autre missionnaire, d’autre séid
pontané et d’expressif qui laisse voir clairement les tendances d’une époque . Elle s’adresse surtout aux sentiments, et, pour
ources. Il faut remarquer que trois de ces poëtes commençaient avec l’ époque . Le plus âgé, M. de Lamartine, n’avait, on l’a vu
plus complète et la plus heureuse, les pensées et les sentiments de l’ époque . Il faisait, en outre, une de ces révolutions poé
de tous les poëtes d’une vaste renommée est d’être comme la voix de l’ époque où ils paraissent. Les tristesses et les joies, l
fils des vainqueurs de Troie. — M. de Lamartine parut, lui, dans une époque qui succédait de près au grand désenchantement de
rante années d’expérience lui avaient donné la maturité du malheur. L’ époque s’arrêtait sur la route où elle avait marché d’es
stérieuses, ces secrètes sympathies qui existaient entre l’homme et l’ époque , se retrouvent dans tous les détails des poésies
olitaire, loin du bruit des hommes et du fracas des événements. Cette époque sort elle-même des champs de bataille de l’empire
sur le golfe de Baïa, ou dans les grands bois jaunis par l’automne, l’ époque sente descendre sur elle cette fraicheur et ce re
te première et vague poésie du cœur, et j’ai bien fait ; car, à cette époque , ils seraient éclos dans le ridicule et morts dan
’elles offraient de conforme aux besoins intellectuels et moraux de l’ époque . Sans doute les imitateurs, ces frelons empressés
omme un instrument mélodieux qui vibre mû par le souffle de toute une époque . Le scepticisme, devenu triste et méditatif et re
fenseur, avec MM. de la Mennais et de Bonald ; et il écrivait à cette époque à M. de Maistre, dont il se proclamait le discipl
si vivants font entrer dans l’intérieur de l’histoire littéraire de l’ époque  ; ils montrent, au lieu de raconter ; ils aident
e à l’école spiritualiste de Platon. C’est un des caractères de cette époque que la communauté des efforts intellectuels, et,
de Lesbos avant de se précipiter du rocher de Leucade, date de cette époque , et il est écrit dans ce mouvement d’idées et de
sement lointain des angoisses de l’intelligence humaine au sein d’une époque sur laquelle la nuit du doute redescend. C’est l’
les idées du poëte prennent une teinte plus sévère, on aperçoit que l’ époque devient plus sombre, que les espérances des premi
s de ces pièces portent l’empreinte des questions qui passionnèrent l’ époque . Le second volume des Méditations se terminait pa
es chants aériens qui font relever la tête au promeneur quand, vers l’ époque de la moisson et au commencement d’une belle soir
ée-là même, Casimir Delavigne, dont la forme littéraire était à cette époque plus parfaite que celle de M. Hugo, et en outre b
rreaux. Il semblait en effet qu’en raison du régime qui avait suivi l’ époque révolutionnaire, les malheurs des victimes n’avai
opinion, les chansons pleines d’un sel cuisant que publiait à la même époque Béranger ou les hymnes resplendissant d’une beaut
minelle, Ils y suspendaient un berceau. Certes, ce n’était point une époque ordinaire, au point de vue littéraire, que celle
s n’auraient point laissé soupçonner. Un biographe qui était, à cette époque , trop avant dans l’amitié du poëte pour ne pas co
ui éprouvait un goût passionné pour les choses de l’esprit. Dès cette époque , on commençait à s’entretenir, dans ces soirées,
couragement ; il intitule une des pièces de vers qu’il publie à cette époque , le Dernier Chant, comme s’il disait adieu à la p
, modeste et raisonnée. Tout en parlant de la nécessité de donner à l’ époque une littérature qui soit son expression, M. Victo
mmense. Ce besoin de vérité, la plupart des écrivains supérieurs de l’ époque tendent à le satisfaire. Le goût, qui n’est autre
Les Messéniennes. Dans la situation telle qu’elle se dessina à l’ époque de la restauration, il y avait, on l’a vu, des so
des sentiments d’une grande partie des nouvelles générations de cette époque  : une disposition naturelle à porter le deuil de
Ceci donne à presque toutes les poésies qu’inspira la Grèce, à cette époque , quelque chose de factice et de froid, et les Mes
ce envers le pouvoir ; il la garda soigneusement, en effet. Quand à l’ époque de la nomination de M. Casimir Delavigne à l’Acad
à tous les souffles de l’opinion ; ses idées sont les préjugés de son époque  ; ses sentiments, les passions du moment pendant
ce à la Grèce, livrèrent la bataille de Navarin, qu’on appela à cette époque une messénienne à coups de canon. Rien de mieux,
Chacune des pièces qu’il publiait était donc le calque des idées de l’ époque , et il y avait là un puissant élément de succès ;
rticulier de cette Messénienne, c’est l’empreinte du libéralisme de l’ époque , le culte de la loi, la religion de la charte, se
l expire, ce sont ceux de la Croix113. Telles furent l’influence de l’ époque de la restauration sur Casimir Delavigne et celle
estauration sur Casimir Delavigne et celle de Casimir Delavigne sur l’ époque . Cette influence fut grande, parce qu’il exprimai
ement d’un pas vif au dénoûment. Le côté faible, c’est la pensée. À l’ époque même où M. Delavigne brillait dans tout son éclat
e l’avocat, la classification complète des partis qui agitèrent cette époque de notre histoire, et l’ensemble des moyens emplo
e à cette société épuisée par la guerre, la paix était le besoin de l’ époque  ; les hommes d’État avaient l’intelligence de cet
e seront plus que des médailles historiques qui serviront à étudier l’ époque à laquelle elles appartiennent. Dans le genre sér
stérité raisonnable, qui lira à froid ces poésies, composées pour une époque prévenue et passionnée, ne pourra s’empêcher de s
tée pour dérober les larmes et les écus des dupes politiques de cette époque , fera sourire plus de lecteurs qu’elle n’en fit p
treintes, et qui marche d’un pas rapide au but, convint mieux à cette époque d’activité intellectuelle et de vives émotions. L
eurs accents. Mais la tendance la plus générale de la poésie de cette époque , c’est, déjà vers les premières années de la rest
Casimir Delavigne, Béranger, ont animé toute la littérature de cette époque et vivifié toutes ses branches. Il est impossible
ériode de quinze ans ? Quelques-uns des plus brillants écrivains de l’ époque durent surtout leur renommée à la part qu’ils pri
qu’une notion incomplète du développement de l’esprit humain à cette époque , si où ne le suivait point sur cette scène pleine
gin de publicité, ne joua un plus grand rôle. C’est à la fin de cette époque qu’on appela la presse un quatrième pouvoir dans
servateur. Le Conservateur fut le terrain commun où se réunirent, à l’ époque où la censure fut établie, toutes les nuances de
tement réglée. Jamais ce besoin ne se fit plus vivement sentir qu’à l’ époque de la restauration ; les plumes mises aux mains d
servateur et dans les ouvrages particuliers qu’ils publièrent à cette époque , les écrivains de l’école catholique et monarchiq
toujours une des écoles monarchiques. Ce fut un des malheurs de cette époque . Ce malheur, qu’il est équitable d’attribuer plut
que nous venons d’indiquer, trois hommes seulement offrirent à cette époque cette heureuse réunion de dons divers qui font l’
d l’élévation du cœur ne répond point à la puissance de l’esprit. À l’ époque de la seconde restauration, Benjamin Constant éta
et aux passions qui les avaient inspirées. Il y a ainsi, dans chaque époque , une littérature de circonstance qui meurt avec l
plus rudes coups et n’enfonça l’épée plus avant. Il y avait, à cette époque , toute une tribu d’écrivains qui paraissaient avo
u’il faisait sur ses champs de bataille : on se souvient qu’à la même époque Béranger écrivait sa chanson sur le roi d’Yvetot.
ernement de paix, et que la paix était nécessaire, indispensable, à l’ époque où il écrivait, Paul-Louis se sentit saisi, comme
contemporain de la restauration, on serait tenté de croire qu’à cette époque il y eut une tyrannie réelle en France, tyrannie
qu’on a fait plus tard au théâtre, ce que Béranger faisait à la même époque dans ses chansons, et ce que la révolution de 93
gmes puritains que l’officier, obligé de fuir à la hâte Toulouse, à l’ époque du Directoire, pour échapper à la vengeance d’une
l et archevêque de cette ville de Lyon, où son père le plaça, à cette époque , dans un pensionnat. 11. Législation primitive,
ngt royaumes qu’un seul État : de sorte qu’on respire en arrivant à l’ époque où l’on a joui des bienfaits dus à l’unité de loi
l’espoir d’une gloire future. Rien qu’en vous parlant de cette riante époque de ma vie, où, sans appui, sans pain assuré, sans
ci le passage de M. Jouffroy auquel nous faisons ici allusion : « À l’ époque où la révolution éclata, la doctrine de Condillac
n’opérait qu’avec la moitié de ses forces. Aussi l’empire fut-il une époque de sommeil philosophique. Presque en tout on se c
fini chaque fois qu’il respire. 85. Il est curieux de relire, à l’ époque où nous sommes, cette lettre de M. de Lamartine.
. Le père de Victor Hugo était Joseph-Léopold Sigisbert Hugo qui, à l’ époque où lui naquit cet enfant, c’est-à-dire le 2 févri
a vente fut suspendue jusqu’au 5 mars 1821. L’administration de cette époque était opposée à la souscription, qui se rattachai
43 (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Hector de Saint-Maur »
r eut cette originalité des plus rares que, parmi les poètes de notre époque , ces féroces et sonores amoureux du bruit, il ne
eu qui use le bronze des âmes les plus brûlantes. Fils d’une horrible époque pressée et qui veut vivre à la minute, où tous se
dans son livre : c’est qu’on y voit qu’il a trop lu les poètes de son époque  ; il s’est trop imprégné de ceux qu’il admire. Sa
à faire à l’auteur du Dernier Chant. Il a trop aimé la poésie de son époque , et en cela il a fait tort à la sienne. Hélas ! o
plus heureuse des ignorances, et qui ne soit pas littéraire dans une époque de vieille civilisation bien plus littéraire que
ament, un gai, que Saint-Maur, et c’est par là qu’il se sépare de son époque , qui est triste et où la comédie de bon sens et d
p saine pour avoir gardé les morbidités et les désespérances de cette époque lacrymatoire. Assurément, puisqu’il a vécu, il a
me (Date lilia !), mais il n’a jamais eu les tristesses voulues d’une époque aussi artificielle dans ce qu’elle appelait son i
44 (1828) Préface des Études françaises et étrangères pp. -
s’entendre. En quoi consiste réellement la littérature française de l’ époque actuelle ? Par quels genres de compositions se fa
ne faut qu’examiner en quoi consiste notre gloire littéraire dans les époques précédentes, et quels sont les genres où nos homm
continuation d’un autre siècle. Les hommes d’un vrai talent de chaque époque sont toujours doués d’un instinct qui les pousse
s des derniers Valois, que devait surgir l’Épopée française ; à cette époque on trouve Ronsard et quelques autres poètes de la
les sublimités de la philosophie. La grande poésie française de notre époque (toujours abstraction faite du théâtre) nous semb
p le répéter, ce ne sont pas ces écrivains qui peuvent caractériser l’ époque actuelle. Les censeurs classiques et moroses qui
rs de justesse et de justice. Elle tombe à faux en ce que les grandes époques littéraires ne sont quelque chose que par les poi
morts que les temps ont lentement produits, aux écrivains d’une seule époque qui est à peine au quart de son période. Il n’y a
 de Chateaubriand et madame de Staël ont été les premiers poètes de l’ époque . Beaucoup de gens s’en sont contentés ; on se con
p répandu. Il y a une poésie comme une législation pour chaque grande époque . Mais, ainsi que nous l’avons déjà montré, la Fra
phie, la haute poésie ; les premiers talents de prose et de vers de l’ époque sont renfermés dans cette triple et large barrièr
même degré que ces deux grands hommes, soit que, travaillant pour une époque excessivement spirituelle, mais peu artiste, il a
ucoup de charme et une fidélité de couleur plus que suffisante pour l’ époque . Au total, malgré de nombreux vices d’exécution e
manifesté dans les proportions et avec les formes qui convenaient aux époques où ils ont écrit ; et que la nature de leurs beau
otre plus noble plaisir. Chez tous les peuples, les arts, à certaines époques , changent de formes et de moyens, quoique leur bu
; de ces auteurs-là, il s’en rencontre tout au plus deux ou trois par époque  ; enfin, ceux qui traitent et écrivent d’une mani
amours de Jocaste, que Voltaire se reprochait tant. Nous venons à une époque où le besoin de vérité en tout, est universelleme
45 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94
Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs Je comprends dans
des objets extérieurs que les Grecs ont excellé dans la plus ancienne époque de leur littérature. En exprimant ce qu’on éprouv
quelques nouveaux développements. En examinant les trois différentes époques de la littérature des Grecs, on y aperçoit très d
illustrés par leurs poètes. C’est Homère qui caractérise la première époque de la littérature grecque : pendant le siècle de
t, par une sorte de prodige, cet instrument existe, sans qu’à la même époque , aucun homme puisse atteindre, dans quelque autre
te a fait faire des pas immenses à la science de l’analyse. Mais, à l’ époque d’Homère et d’Hésiode, et quelque temps encore ap
mouvements impétueux de l’âme. Hérodote, qui vivait presque à la même époque , raconte le juste et l’injuste, comme les présage
remarquer les changements qui se sont opérés dans la littérature, à l’ époque où les femmes ont commencé à faire partie de la v
ginales de la poésie grecque, et des défauts qu’elle devait avoir à l’ époque la plus reculée de la civilisation, il me reste à
46 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »
acultés marquantes de sa race, des caractères saillants du pays, de l’ époque , des mœurs qui l’ont formé, et qu’ainsi, cette as
une littérature. L’anthropologie a démontré que dès la plus lointaine époque , les races sont mêlées et de types divers. L’hist
ons et des éliminations qu’opèrent dans l’ensemble des artistes d’une époque ou d’un lieu, les circonstances, la condition soc
époque ou d’un lieu, les circonstances, la condition sociale de cette époque et de ce lieu. L’influence du milieu social — cel
urément les petits maîtres hollandais représentent assez exactement l’ époque bourgeoise et gaillarde dans laquelle ils vivaien
de la cour qu’ils fréquentaient. Mais ces mêmes milieux et ces mêmes époques n’ont-ils pas produit Rembrandt en Hollande, Pasc
fet applicables sans erreur trop flagrante. L’Art en Grèce étudie une époque primitive où l’influence du milieu social était e
iste sommaire de littérateurs appartenant à la même nation, à la même époque , au même milieu social, et, autant que possible à
nfluence d’un milieu, qu’elle existe ou qu’elle n’existe pas, à toute époque , un écrivain notable au moins sur deux, ne l’a pa
est-à-dire de la compréhension d’un artiste à travers les pays et les époques . Ceux que nous donnons suffisent et sont probants
cette attraction. Le milieu, au point de vue littéraire, à Rome, à l’ époque , mettons, du sac de Corinthe, était formé par une
és souvent du caractère que l’on peut attribuer à leur race ou à leur époque , montre par la suite de ses manifestations glorie
ie propre de la nation, son développement spirituel dans ses diverses époques et ses divers milieux. Une littérature, un art na
de 1830. Mais elles le sont, non parce qu’elles sont nées à ces deux époques en ces deux pays, mais parce qu’elles y ont été e
de l’importance relative du groupe attiré et défini par l’œuvre, de l’ époque précise pour laquelle l’œuvre est considérée comm
urs véritable pour la connaissance du passé ; elle permettra pour les époques et les peuples littéraires, d’écrire l’histoire i
hard Scheppig, et James Collier. (NdE) dd. À titre de symptôme d’une époque , rappelons, entre autres choses, que l’Essai sur
Spencer (évolutionnisme et progressisme), que Ribot a beaucoup lu à l’ époque de sa Psychologie anglaise contemporaine (1870).
estion, voir aussi la conférence parisienne d’un des acteurs de cette époque , lié un temps au groupe littéraire de Mallarmé, l
47 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VI. La littérature et le milieu social. Décomposition de ce milieu » p. 155
i l’ont précédée. Il faut donc encore étudier les rapports que chaque époque a pu avoir soit avec le dehors, soit avec le pass
ue nous avons à relever, sont de trois sortes. Entre les œuvres d’une époque et les œuvres antérieures ou étrangères, on peut
îtra une action exercée sur la nation qu’on étudie par quelqu’une des époques de sa propre histoire ou bien par les sociétés se
é tous les éléments qui nous permettront d’esquisser la formule d’une époque donnée.
48 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire de la Grèce, par M. Grote »
tut de France et dont l’œuvre est un des monuments originaux de notre époque . Des critiques compétents, M. Mérimée, M. Léo Jou
à ses yeux, il n’y avait rien à faire pour l’histoire dans de telles époques et dans les fictions de tout genre qui les rempli
arlemagne, si nous en étions réduits pour le reconstruire, lui et son époque , aux romans de chevalerie, aux chansons de Geste
te Grèce mensongère, brodant et rebrodant à souhait sur ces premières époques où la fable se présente comme inextricablement mê
i attribue et qui, après avoir fait « la dignité et le charme de leur époque légendaire », sont devenus l’honneur et le patrim
i réellement ils avaient pu être et exister dans leur ensemble, à une époque où l’écriture n’existait pas, où rien ne pouvait
ous les avons et les lisons aujourd’hui, ils ne datent guère que de l’ époque de Solon et surtout de Pisistrate, lorsque, le so
, pour ainsi dire, du poëme doit dater de la période légendaire, de l’ époque créatrice et inspirée, de l’âge même des rhapsode
t Pisistrate, avant l’ère des écrivains, de temps immémorial, à cette époque légendaire, créatrice et spontanée, où la Muse di
plaisir. On a pu dans ces derniers temps, par analogie avec d’autres époques légendaires mieux connues, distinguer divers mome
dans l’air des courants généraux de poésie. À nous en tenir même aux époques littéraires distinctes, que ne pourrions-nous pas
49 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DE BARANTE. » pp. 31-61
tique. Il touchait à sa vingtième année ; un voyage qu’il fit à cette époque en Auvergne, et durant lequel il perdit sa mère,
gulière ! la critique littéraire à la fin du xviiie  siècle, de cette époque éminemment philosophique, était devenue, chez la
? ne voyez que l’héroïsme. La Vendée enfin avait trouvé pour sa digne époque un historien. Il existe un manuscrit des Mémoires
on avec le second ministère de M. de Richelieu. Il crut même, à cette époque , devoir payer sa dette aux controverses du jour p
ue, et, si l’on peut dire, une fidélité passionnée. S’attachant à des époques lointaines, peu connues, réputées assez ingrates,
idée plus simple et dont l’exécution dépendait surtout du choix de l’ époque . Aussi ne faut-il pas accorder, je le crois, à sa
n moyen de circonscrire et de détacher de nos longues annales une des époques les plus fécondes en événements et en résultats.
t de prendre de biais un large pan de l’histoire de France. Or, cette époque des xive et xve  siècles était précisément la pl
eraient au poids de l’or une douzaine de portraits originaux de cette époque pour orner une galerie, ne jettent jamais les yeu
d’Italie, dût cesser d’avoir ses applications diverses, surtout à des époques moins extérieures et plus politiques, aux époques
rses, surtout à des époques moins extérieures et plus politiques, aux époques d’intrigue et de cabinet : mais, ce jour-là, il d
genre qui était le sien, pour cette méthode appliquée une fois à une époque particulière qui y prêtait, il demandait place au
50 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre VII. De la littérature latine, depuis la mort d’Auguste jusqu’au règne des Antonins » pp. 176-187
lus intimement les mouvements de l’âme. Les écrivains de la troisième époque de la littérature latine n’avaient pas encore att
s du siècle d’Auguste. Le style des auteurs latins, dans la troisième époque de leur littérature, a moins d’élégance et de pur
ne peut nier, ne doivent pas empêcher de reconnaître que la troisième époque de la littérature romaine est illustrée par des p
e de progression qui se fait sentir dans les écrivains de la dernière époque de la littérature latine, malgré les causes local
ontiers les philosophes s’y réfugier. On se demande comment, à cette époque , les sciences exactes n’ont pas fait plus de prog
ces vous transportent dans un tout autre ordre d’idées. Enfin à cette époque , comme on n’avait pas découvert la véritable méth
51 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Louandre »
on action est plus irrésistible qu’ailleurs, l’âme tout entière d’une époque . La littérature n’a pas cessé d’être à ce degré d
uption ce que devint la littérature anglaise après la resplendissante époque des Byron, des Burns, des Coleridge, des Crabbe,
d’un homme blasé, furieux de l’être, n’est point l’histoire de notre époque . Chamfort croyait n’en avoir jamais assez de tout
de toutes les accumulations de la vie. Mais, en fait de pensée, notre époque , livrée aux choses matérielles, croit en avoir to
nous avons beau être du xixe  siècle, les questions qui ont, à toute époque , chez tous les peuples et à tous les niveaux de c
e temps qui prend le mieux l’aire de vent de l’esprit humain dans une époque , Philarète Chasles, signalait hier encore ce mouv
52 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIII. La littérature et la morale » pp. 314-335
moral d’une société à un moment donné. Rien qui varie davantage d’une époque à une autre. Sans doute, on entend dire à chaque
nt dit son évolution. Pour déterminer à quel niveau elle est dans une époque , il faut d’abord se défaire d’un préjugé vulgaire
nce est à la fois un droit et un devoir. De même, si l’on passe d’une époque à une autre, on voit, si l’on peut ainsi parler,
ions il faut prendre pour se représenter nettement l’état moral d’une époque . Cependant, malgré la variété infinie des caractè
l, mais qui en donne toujours une image plus ou moins ressemblante. L’ époque est-elle guerrière ; ce qui domine dans la vie ré
es littéraires changent à leur tour. Les poètes comiques, qui à toute époque se chargent de faire saillir le désaccord existan
hoisis un autre exemple, un cas particulier que je suivrai dans trois époques . Je choisis ce lieu commun du roman et du théâtre
appelle Trop malheureux et trop parfait amant. Si nous passons il l’ époque de Racine, les théories morales n’ont pas encore
es crimes inutiles qu’elle a commis. Si nous considérons maintenant l’ époque de Voltaire, nouvelle et plus profonde transforma
ble inutile d’insister : on voit assez comment l’état moral des trois époques trouve son expression chez les trois poètes. Il s
eillir avec soin tous les aveux directs par lesquels les hommes d’une époque ont confessé l’influence exercée sur leur conduit
esprits et en quel sens ils ont agi. Il serait à souhaiter qu’à toute époque un représentant de tous les groupes intellectuels
rte une série de témoignages qui donneraient le droit d’embrasser une époque entière dans les conclusions qu’on tirerait sur l
53 (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »
ère pas tout ce qu’on pourrait demander d’utile et de nouveau à cette époque véritablement savante, où la connaissance directe
s plus distingués d’Abélard. Guillaume de Conches était aussi à cette époque un maître célèbre dont il n’a été publié que peu
à espérer de retrouver beaucoup d’ouvrages inédits des maîtres de ces époques  ; cependant, il y a lieu de rechercher si l’on ne
remier emploi et le premier éclat de notre langue vulgaire, jusqu’à l’ époque tout à fait moderne. Il importe, pour combler une
a langue, par leur date, par leur terminologie, La littérature de ces époques revendique très directement, et à titre même de p
re. Mais votre recherche, monsieur, n’est pas du tout limitée à cette époque du moyen âge et aux siècles antérieurs au xvie ,
re attention. D’intéressants résultats sont à espérer encore pour les époques suivantes, dans lesquelles l’imprimerie semble av
54 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341
elle ; depuis le jour où elle a été retrouvée et comme découverte à l’ époque de la renaissance, elle n’a cessé d’être étudiée,
ses transformations successives à travers l’histoire ; et pourtant l’ époque elle-même, malgré l’éclat de ses débuts, ne paraî
rveilles, il est indubitable qu’un poëme si considérable datant d’une époque antérieure à l’écriture a dû être notablement alt
e par la révision et la rédaction qu’il ordonna. Mais est-ce de cette époque de Pisistrate que date en effet la création du po
9. Entre l’Iliade et l’Odyssée, si l’on y découvre à toute force deux époques bien différentes et que n’ait pu embrasser une se
l’on a cru par là, retrouvant la grandeur, suppléer à l’unité. Chaque époque a ses entraînements et ses préjugés ; il en est d
aux Rutebeuf, on n’a pas eu d’Homère, et l’on s’en aperçoit bien. Les époques antiques différaient certainement des nôtres par
des nôtres par des côtés essentiels. Y a-t-il eu toutefois une telle époque où le génie homérique, indépendamment d’un Homère
55 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IV. La littérature et le milieu psycho-physiologique » pp. 126-137
ifiées par la vie. Il s’agit donc de découvrir, dans les limites de l’ époque qu’on a choisie pour champ d’études, les phénomèn
lides. Faut-il conclure de là qu’il n’y ait point à relever, dans une époque donnée, des faits physiologiques généraux utiles
s et gâtent çà et là ceux des meilleurs écrivains, c’est que, à toute époque , défauts et qualités sont intimement unis, c’est
tre exemple de l’harmonie qu’offrent entre elles la littérature d’une époque et la constitution physique des représentants les
t la constitution physique des représentants les plus connus de cette époque . Un des traits les plus saillants des œuvres qui
similitude entre les types physiques et les types intellectuels d’une époque  ; il y a de même une relation plus étroite qu’on
a manière dont il vit, peut se modifier de façon profonde. Il y a des époques sanguines et des époques nerveuses. Au temps de L
ut se modifier de façon profonde. Il y a des époques sanguines et des époques nerveuses. Au temps de Louis XIV, la France, à ne
56 (1914) Boulevard et coulisses
isses, au sens où l’entendaient nos ancêtres de 1880. 1880, c’est une époque lointaine, extrêmement lointaine. Ceux d’entre no
où le destin commence à être tenté de vous cueillir. Parler de cette époque , c’est donc remonter au-delà des temps contempora
ie pas grand’chose, car elle peut s’appliquer à peu près à toutes les époques , et, par exemple, on l’applique communément aujou
ur se faire connaître, fournissent de précieux renseignements sur une époque . Les débuts d’un écrivain dépendent de tout, des
chaussures. Qu’y aura-t-il dans trente ans ? Et qui sait si, à cette époque , les vieux ne murmureront pas, comme je le fais e
s contremarches. Il y avait, dans la vie d’un jeune débutant de cette époque , une heure entre toutes décisive. C’était celle o
on financière du journal. Cette affaire fit beaucoup de bruit à cette époque . J’en ai oublié les détails, bien entendu. Je me
utre plus complexe et plus dure, soumise à plus de conditions. Chaque époque a la sienne en marge des professions régulières,
qu’il faut noter avec soin chez beaucoup de jeunes écrivains de cette époque  : le mélange d’une véritable culture scientifique
de sombrer à des heures difficiles. Il y a toujours eu, à toutes les époques , des réguliers et des réfractaires, des classés e
l’anarchie. Que de débuts variés d’hommes de lettres il y eut à cette époque -là ! Paul Hervieu, qui sortait de l’École de droi
à le trait général. L’ébauche que j’ai essayé de vous tracer de cette époque de 1880 à 1885, vue du boulevard, serait plus inc
e vous dire que le krack fut une date capitale de l’histoire de cette époque et vous voyez maintenant pourquoi. Le Paris de l’
t de répondre à ces questions, rappelons-nous les moments où, à notre époque , la belle passion des lettres fut manifeste. Il y
n’ose plus présenter au lecteur des aspects généraux et larges d’une époque  ; il rétrécit et use son talent dans le détail. C
la mère et le frère aîné ? Et les grands-parents qui, eux, sont d’une époque de moindre civilisation ? Car notre jeune personn
sprit, trop d’ardeur à vivre pour ne pas sentir toute la valeur d’une époque intense et passionnée comme la nôtre. Croyez-vous
us profonds ? Non, messieurs, vous ne serez pas injustes envers notre époque , plus tard surtout, lorsque vous l’apercevrez d’u
57 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VIII. La littérature et la vie politique » pp. 191-229
ns les phénomènes politiques et les phénomènes littéraires d’une même époque  ? Je choisirai ce moment de l’histoire de France
 ? Je choisirai ce moment de l’histoire de France connu sous le nom d’ époque de la Fronde (1643-1661). Que voyons-nous dans l’
e politique et de morale. Le titre du ballet pourrait s’appliquer à l’ époque entière. Il y a une telle discordance entre le ra
s et de réactions. Nous allons en examiner quelques-unes. A certaines époques , la forme de la société ne répond plus aux besoin
s qui poussent dans le sens de leurs désirs et de leurs opinions. Ces époques -là sont celles qui précèdent les révolutions. En
nt précédés. On pourrait signer du nom d’un des grands écrivains de l’ époque antérieure chaque réforme accomplie ou tentée. Bi
Ainsi la Révolution, qui ne fut pas et ne pouvait pas être une grande époque littéraire, est pourtant le point de départ d’une
ue et de l’évolution littéraire. Elle est facile à constater en toute époque . Si le pays traverse une période de compression,
yeux sous le premier Empire, qui est peut-être dans notre histoire l’ époque du despotisme le plus complet et le plus brutal.
nt étudiée : Les Etats de Blois. Il s’est efforcé d’y faire revivre l’ époque tourmentée de la Ligue. Elle est interdite, et vo
yes « à quoi il pensait ». Il répondit : « Je ne pense pas. » Toute l’ époque a fait comme lui ou du moins a dû s’en donner l’a
tenir dans les préoccupations du public une place plus grande qu’aux époques où l’attention est distraite par les intérêts vit
ébats qui agitent la société environnante. Cela explique pourquoi les époques les plus littéraires, au sens étroit du mot, sont
des chimères, mais aussi des idées neuves et des projets viables. Ces époques tumultueuses sont comme des fonderies où s’élabor
et s’accumulent dans le bruit et la fumée quantité d’ébauches que les époques calmes reprennent, trient avec soin, dégrossissen
sens paraît se dessiner, il est toujours important de noter en chaque époque quelles extinctions ou quelles résurrections de l
), se préoccuper de la politique extérieure qui a été suivie dans une époque donnée. Les alliances, les guerres surtout réagis
meurtre de l’esprit ou à son émancipation, le chef militaire de cette époque ne voulait pas d’autre missionnaire, pas d’autre
térature française (1800-1815), et Jullien, Histoire de la poésie à l’ époque impériale. 70. Poèmes civiques. Les Muses d’Et
58 (1856) Cours familier de littérature. I « IVe entretien. [Philosophie et littérature de l’Inde primitive (suite)]. I » pp. 241-320
de la ligne cadencée, nous semble très-indifférente à la poésie, à l’ époque avancée et véritablement intellectuelle des peupl
térielle de la pensée. Le son pouvait prévaloir sur le sens. Ce fut l’ époque où la sensualité populaire inventa les rythmes, l
sujet ; nous placerons en tête ou en marge de chacun des entretiens l’ époque à laquelle il se rapporte, en sorte qu’à la fin d
i de la nature, qui procède par succession de temps et qui divise par époques . La division par genres, bien qu’elle puisse être
ous diviserons donc, comme la nature, par générations de génie ou par époques . Pour éviter la dissémination d’attention qu’un t
s. Pour éviter la dissémination d’attention qu’un trop grand nombre d’ époques jetterait dans la mémoire et dans l’esprit, nous
ous ne diviserons la littérature du genre humain qu’en quatre grandes époques  : L’époque primitive ou orientale, indienne, chin
erons la littérature du genre humain qu’en quatre grandes époques : L’ époque primitive ou orientale, indienne, chinoise, égypt
e ou orientale, indienne, chinoise, égyptienne, arabe, hébraïque ; L’ époque gréco-latine, commençant à Homère et finissant au
e gréco-latine, commençant à Homère et finissant au christianisme ; L’ époque intermédiaire, décadence, barbarie, renaissance,
ute de l’empire romain, finissant à la naissance de Dante à Florence, époque dans laquelle l’Italie joue le plus grand rôle, e
aquelle l’Italie joue le plus grand rôle, et qu’on pourrait appeler l’ époque italienne ; Enfin l’époque moderne, commençant au
us grand rôle, et qu’on pourrait appeler l’époque italienne ; Enfin l’ époque moderne, commençant au quinzième siècle, se carac
ses diverses d’ascendance ou de décadence jusqu’à nos jours. Ainsi, l’ époque primitive, L’époque gréco-latine, L’époque interm
dance ou de décadence jusqu’à nos jours. Ainsi, l’époque primitive, L’ époque gréco-latine, L’époque intermédiaire (ou l’interr
usqu’à nos jours. Ainsi, l’époque primitive, L’époque gréco-latine, L’ époque intermédiaire (ou l’interrègne des lettres), L’ép
gréco-latine, L’époque intermédiaire (ou l’interrègne des lettres), L’ époque moderne, Voilà nos jalons. En ne les perdant pas
nous sommes, et nous pourrons pressentir peut-être où nous allons. Époque primitive. Les Indes, la Chine, les Égyptiens, le
nous cachait tout un monde, s’est déchiré sur l’antique Orient à deux époques récentes. Le rideau qui nous dérobait la Chine, s
59 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre quatrième »
s’est écoulé entre le xiie et le xvie  siècle, c’est-à-dire entre l’ époque où s’est formée la langue française et celle où e
de ces commencements ne nous suffit pas, et que nous appelons quelque époque féconde qui mette en possession de sa vraie desti
’humanité ; c’est l’idée de l’homme, non pas borné à un pays ni à une époque , non d’hier ni d’aujourd’hui, mais occupant tout
is quoi ! l’histoire des sociétés humaines nous offre-t-elle donc des époques déshéritées où l’on vit sans idées générales, où
’en étudie le fond. Ce grand mot plane en quelque manière sur toute l’ époque , mais on ne pénètre pas dans la chose ; et, parmi
de la foi par l’unique procédé du raisonnement philosophique à cette époque , le syllogisme. La scolastique n’est pas une scie
me à la domination de ses appétits. La seule autorité morale de cette époque de ténèbres, la foi, malgré les sourdes résistanc
ules développent les langues, je crois que les grands clercs de cette époque en ont fort peu fourni. Comparés même aux écrivai
ne produit point d’homme de génie dans les lettres. Le génie à cette époque se montre là où la France en a le plus besoin : i
ors que la Renaissance en aura fait l’esprit humain Vienne donc cette époque désirée où la connaissance du passé doit ajouter
60 (1886) De la littérature comparée
cuments les plus propres à marquer la physionomie d’un homme ou d’une époque , ou à dégager les caractères essentiels d’une œuv
t elle craint de prendre des bulles de savon pour des étoiles. Chaque époque — la nôtre comme les autres — produit, à côté d’u
ils développeraient leur sens critique d’autant plus utilement, que l’ époque est passée où les grandes œuvres se produisaient
pe de personnes qu’il croit représenter, et qu’il appelle suivant les époques les « bons esprits » les « lettrés », le « public
en favorisant la connaissance des milieux et la comparaison entre les époques , attira bientôt l’attention sur le phénomène, lon
me et l’œuvre se trouvent déterminés ceux entre l’homme, l’œuvre et l’ époque , sont indiqués. Arrivée à ce point, la critique s
ur de force, merveilleux et inutile, de couler les sentiments de leur époque dans des moules surannés. — Il faut donc que cert
ient restés, — il rencontre tout d’abord le Moyen-Âge, c’est-à-dire l’ époque où le génie moderne avait pu se développer sans e
e notre cercle, nous ne pouvons songer à pousser nos études jusqu’à l’ époque actuelle qui, par le fait même qu’elle nous englo
nous nous en tiendrons aux origines du romantisme comme à la dernière époque que nous puissions examiner avec fruit. IV
61 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur Bazin. » pp. 464-485
ues et concernant des personnages qui se rattachent plus ou moins à l’ époque traitée par l’historien : Sully, Henri IV, l’anci
47 et janvier 1848). 3º Deux volumes d’études de mœurs, intitulés : L’ Époque sans nom (1833). Sous ce titre un peu solennel, l
, Delangle et Bethmont. Dans les esquisses de mœurs qui composent son Époque sans nom, il émousse son épigramme quand il arriv
cadet de Gascogne ou la cour de Marie de Médicis, indique qu’à cette époque de 1830 il s’occupait déjà de son grand travail h
œurs du siècle, l’auteur a trouvé sa matière. Ce livre, qui a titre L’ Époque sans nom, et qui commence par une lettre adressée
qu’il justifia. Il est permis de croire que, quand il s’adressait à l’ époque assez peu étudiée de Louis XIII, avec le dessein
ou du moins les astreignit aux règles du bon sens et de la justice. L’ époque qu’il avait choisie était la moins propice aux gr
nde. M. Bazin était l’homme le plus propre à traverser sans ennui ces époques intermédiaires de l’histoire, et à en tirer un bo
voir épuisé la double tâche qu’il s’était proposée, la peinture d’une époque historique et d’un grand homme, M. Bazin a fait u
ns devenu impossible de se faire désormais une idée complète de cette époque de la Fronde sans écouter le témoignage, le rappo
le portrait qu’il a tracé du flâneur, dans le dernier chapitre de son Époque sans nom. Selon lui, Paris n’était pas au roi (qu
62 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre premier. Impossibilité de s’en tenir à l’étude de quelques grandes œuvres » pp. 108-111
e nature ; ou, si l’on aime mieux une formule plus claire, qu’à toute époque l’originalité, la faculté d’innover, le don de cr
’il ait du génie ? Point du tout. Il faut autre chose encore. A toute époque , il y a dans une société certaines idées nouvelle
ébré, porté aux nues. Il est le grand homme du jour, de l’année, de l’ époque , du siècle, suivant que son accord avec la sociét
vient éveiller dans les âmes un écho tardif. S’il est vrai que chaque époque se forge de la sorte des dieux mortels à son imag
coup d’œil, que, si nous trouvons, en parcourant la littérature d’une époque , des caractères qui sont strictement individuels,
63 (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre septième »
peuvent ramener à celles-là. Un grand génie peut naître au sein d’une époque orageuse ; mais il y naît tout seul, et ses œuvre
et de grandeur dont ils sont marqués. C’est ce qui s’est vu pendant l’ époque glorieuse qu’on appelle le siècle de Louis XIV. J
e dans le roi. § II. Influence personnelle de Louis xiv. Chaque époque se forme de ce qu’elle désire et de ce qu’elle re
n par flatterie, n’empêche pas de sentir ce que ce portrait a, pour l’ époque , de vrai et de vivant. Les désordres de la Fronde
ion, la perfection du goût, je ne sache pas un écrit durable de cette époque où l’on ne trouve toutes ces qualités appropriées
ntis de sa fréquente présence : le théâtre, pendant la plus glorieuse époque de son règne ; la chaire, depuis la fin de son âg
es exprimèrent, sous mille formes cette faveur de l’opinion. A aucune époque l’amour n’a été mieux peint, ni sous des traits p
it altéré insensiblement les caractères et les esprits. Tout, à cette époque , jusqu’à l’héroïsme, portait la livrée espagnole.
i populaire en Espagne. Presque tous les ouvrages de théâtre, à cette époque , en affectaient la forme. Il y eut un jour où, à
rvice, avec une pension pour la troupe et une pension pour Molière. L’ époque où Molière reçut cette nouvelle faveur en relève
traditions héroïques ou à l’histoire, peut naître et fleurir même aux époques d’agitation politique. Ce qui reste d’âpreté dans
aine Horace, Cinna, Polyeucte. L’état de la société française à cette époque , presque autant que le tour de son génie, lui ava
forcée qui marque le théâtre de Corneille avait des types vivants à l’ époque où il écrivait. Le mépris de la vie, quand elle e
n ou seulement quelque bien d’opinion, est le fond des mœurs de cette époque . C’est aussi la source du sublime dans Corneille.
suivre dans son théâtre la vie de Louis XIV. Il fait pour la première époque des pièces toutes pleines d’amour : c’était le te
s XIV, cette analogie touchante, que Racine, comme Louis XIV, eut son époque de passion pour la gloire235, d’orgueil de la vie
son époque de passion pour la gloire235, d’orgueil de la vie, et son époque de retour chrétien et d’austères pratiques dans l
ibilité dans un si grand homme. Mais prenons garde qu’il vivait à une époque où les plus grands voyaient au-dessus de leurs tê
la durée et la popularité sans vicissitudes dans notre pays. A aucune époque notre société n’a offert une image plus parfaite
supérieure, et comme une loi de l’histoire des lettres qui, aux deux époques et dans les deux pays, avait suscité, avec des be
trop heureux pour trouver M. Arnauld.246 » Tout aussi impunément, à l’ époque de la première persécution de Port-Royal, il avai
t le néant de sa gloire et la misère de tout ce qu’il avait aimé. A l’ époque même où Louis XIV, par un désir soudain de la pai
que Louis XIV a entendus, pour y trouver des détails de mœurs sur une époque , mais pour y voir une image de notre intérieur éc
ses chefs-d’œuvre datent de son avènement à l’épiscopat. Avant cette époque , Bossuet s’était essayé sans éclat dans l’oraison
prit de faction, l’empêchèrent de goûter le plus aimable génie de son époque . Il ne paraît pas avoir aperçu La Bruyère, dans s
ns populaires ; et quand nous voyons les plus grands esprits de cette époque fameuse, lesquels en étaient aussi les plus honnê
64 (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309
tendre et de délibérer. Seuls, les premiers se rendent compte de leur époque transitoire et des exigences fatales qui les cont
d’un germe latent d’héroïsme ou de vertu, réduite, comme à toutes les époques de décadence littéraire, à ne plus exprimer que d
vous ne reproduisez qu’une somme d’idées désormais insuffisantes ; l’ époque ne vous entend plus, parce que vous l’avez import
fait même de votre isolement apparent, dans la voie intelligente de l’ époque . Depuis Homère, Eschyle et Sophocle, qui représen
s appel ce retour des esprits, cette tendance à la reconstruction des époques passées et des formes multiples qu’elles ont réal
iste que cette excitation vaine à l’originalité, propre aux mauvaises époques de l’art. Nous en sommes à ce point. Qui donc a s
s traditions mythiques et l’oubli des caractères spéciaux propres aux époques successives ont donné lieu à des méprises radical
t ici spécialement consacrés à l’antiquité grecque et indiquent trois époques distinctes. Quelques études d’une étendue moindre
n possèdent la généralité et la précision. Enfin, pour le compte de l’ époque contemporaine, j’affirme qu’il y a aussi loin de
ïque des nationalités oppressives et opprimés. Je n’ai nié aucune des époques de l’art. J’admire et je respecte les grands poèt
j’ai trop d’orgueil pour être injuste. I. Béranger [1864] Aux époques vivaces où les rêves, les terreurs, les espérance
al et ne peut plus que décroître. En France, à ce qu’il semble, cette époque maîtresse, cet âge d’or littéraire embrasse deux
l’avouer, plutôt qu’une page vraie, intuitivement reconstruite, de l’ époque légendaire à laquelle appartient la figure de Moï
re, au contraire, exige que le créateur se transporte tout entier à l’ époque choisie et y revive exclusivement. À ce dernier p
t de se pénétrer à son gré des sentiments et des passions propres aux époques et aux races disparues. Si poète veut dire créate
matise volontiers la théorie de l’art pour l’art, dans cette heureuse époque de l’industrie littéraire en pleine culture, de s
pensée humaine dans son épanouissement de lumière et d’harmonie. Aux époques lointaines où les rêves, les terreurs, les passio
uvent arbitraires, qu’ils tiennent à honneur de ne plus enfreindre. L’ époque organique de notre littérature s’ouvre alors, trè
Sans doute, c’était là l’Orient tel qu’il pouvait être conçu à cette époque , et moins l’Orient lui-même que l’Espagne ou la G
rs de la poésie naturelle ne pouvait être unanimement ressentie à une époque et dans un pays où les vieilles traditions d’une
tour, par un miracle d’intuition, une sorte de contemporain de chaque époque et qu’il y revécût exclusivement, au lieu d’y cho
u’une étude de l’âme dans une situation donnée, n’appartient à aucune époque nettement définie et ne met en lumière aucun cara
et là, l’écho superbe de sentiments modernes attribués aux hommes des époques passées qu’une résurrection historique ou légenda
te en elle-même et quant à ses résultats prochains, sévissait à cette époque et pervertissait le goût public. Toutes les pièce
est devenu la nôtre. L’autre épopée, les Misérables, fut écrite à une époque plus avancée de sa vie, durant les années de l’ex
65 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425
té eut la tête coupée sur la place de la Révolution. À dater de cette époque , nous ne devions plus revoir que des fantômes de
dans les premières années de la vie. On sortait de l’Empire, de cette époque de silence sous les armes où le canon parlait seu
politiques qui se perdirent dans la fusillade des brochures de cette époque , comme quelques grenades de plus. C’était alors (
tiam excitavit. » Une autre médaille, qui fut aussi frappée à la même époque , portait l’effigie du monarque avec l’inscription
d’Audin fut ce qui excuse tout, la jeunesse. S’il n’avait pas été à l’ époque inférieure de la vie morale où l’on est perméable
es ; — mais elle est aussi dans la tentative du gouvernement de cette époque pour s’emparer du mouvement populaire, pour le di
t de plus violent, — Audin n’a compris les grandes personnalités de l’ époque qu’il a essayé de raconter. Il est vrai qu’il imp
futur auteur du Luther ! Qui sait ? Audin croyait peut-être, à cette époque de sa vie, qu’être magnanime pour les protestants
ibilités vulgaires du xixe  siècle. Il plaçait un livre faux, sur une époque dont l’énergie répugne à notre vieille société, e
t perdue dans le torrent des livres dangereux qui circulaient à cette époque , et ne produisit pas tout le mal qu’elle eût pu p
re, il y en avait partout, dans toutes les littératures, à toutes les époques  ; mais ces vies, ces récits, ces portraits, n’ava
temps emporte ; elle ne tient pas aux formes de l’imagination de son époque  ; car chaque époque a son genre d’imagination com
e ne tient pas aux formes de l’imagination de son époque ; car chaque époque a son genre d’imagination comme son genre de sens
s son esprit. Il se proposait de commencer par les réformateurs d’une époque où la révolte naissait de la révolte, et réalisai
ime, la modestie d’Audin eut tort, et M. de Bonald, homme d’une autre époque et qui entendait la littérature comme au temps de
ans sans qu’ils l’eussent vu. Alors Audin, le Mabillon laïc de notre époque , aussi peu lu que l’énorme Bénédictin, aura les h
es, un pouvoir doit-il consentir à une réforme, même nécessaire ? À l’ époque de Luther, Rome ne commit-elle pas en cœur humain
ent dans les temps ordinaires, ne convenait pas aux difficultés d’une époque de perdition. C’était un agneau sans colère. Or
e resta entre lui et Dieu. La plupart des écrivains célèbres de cette époque débordée qui ont l’orgueil de leurs haillons comm
66 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre premier »
la Réforme, et de leur première influence sur l’esprit français. L’ époque dite de la Renaissance se caractérise assez par s
é ait pris soin elle-même de distinguer par un mot si expressif cette époque des précédentes. Pour moi, de même que je m’en ti
j’accepte les termes généraux qui ont servi à caractériser certaines époques , et je me contente de me rendre compte de leur si
élébrité dans le cercle des idées et des connaissances propres à leur époque , recommençaient leurs études sur la fin de leur v
e ces deux noms, presque aussi retentissants l’un que l’autre à cette époque , mesurez la justice des deux causes. De combien l
anciennes. C’est l’ère de la littérature française, parce que c’est l’ époque où un grand nombre de vérités générales sont expr
ilières et présentes. Un grand nombre, à notre insu, nous plaît par l’ époque de la langue et par l’idée qu’elles ont été des n
Elle voulait tout savoir, et savoir vite. Aussi tous les lettrés de l’ époque furent-ils ses amis. La Renaissance trouva toujou
. » On avait eu des raisons de craindre, d’après les usages de cette époque , que l’éditeur de l’Héptaméron n’y eût fait de gr
différences, sa traduction trahit l’infériorité des modernes à cette époque . La langue du meilleur poëte d’alors tâche vainem
poésies érotiques, qui sont les sources les plus fréquentées à cette époque . Marot ne fut pas si bien inspiré par la Réforme 
67 (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28
’au même moment où la France entière célébrerait, d’année en année, l’ époque d’un retour qui combla tous ses vœux et répara to
lence. Le prince de Conti, un des hommes les plus spirituels de cette époque , lui dit : J’irai à l’Académie, et j’écrirai à vo
onditions et les langages, méconnu ou violé le costume distinctif des époques et des contrées diverses ; mais, observateur atte
, révèlent tout un caractère, trahissent toute une passion. À la même époque , un Espagnol, doué de la plus riche imagination,
ga, l’un par ignorance et l’autre par nécessité, les Allemands, à une époque de lumières universelles, le firent avec choix et
u’ils jugeaient sans danger pour un public français. Cependant, à une époque plus rapprochée de nous, une femme justement célè
les épreuves de la vertu, et là consacrant les triomphes du crime. L’ époque où nous sommes ne peut échapper à cette loi unive
cidentelles qui modifient leur extérieur, suivant les contrées ou les époques . Un sujet de la Grèce antique, où l’homme de tous
une parure empruntée. Voilà les travers, les écarts où, parmi nous, d’ époque en époque, de jeunes écrivains ont été entraînés
empruntée. Voilà les travers, les écarts où, parmi nous, d’époque en époque , de jeunes écrivains ont été entraînés par un dés
68 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, — Antiquité et Moyen Âge — Par M. J. Zeller. »
tout l’univers ancien, connu de son temps, et selon la science de son époque . Son sujet, dans sa simplicité même, est double :
émoire dans un résumé universel, il faut avoir des temps marqués, des époques ou moments d’arrêt, des stations élevées qui serv
nts d’arrêt, des stations élevées qui servent de point de repère. Ces époques , telles que la critique incomplète d’alors les ad
partie de son livre, Bossuet s’est proposé de parcourir les diverses époques indiquées, et d’offrir la série des faits, leur a
ndiquées, et d’offrir la série des faits, leur assemblage dans chaque époque , leur synchronisme. La seconde partie du livre es
grands événements du monde romain, du monde oriental ancien, à cette époque de crise, tout cela n’est pour Bossuet qu’une pré
même une question : Pourquoi y a-t-il pour les choses de l’esprit des époques et comme des saisons exclusivement favorables, où
’histoire ancienne étant une fois distribués chronologiquement et par époques , de manière à venir se ranger, pour ainsi dire, «
é qu’un mot. Et reprenant de nouveau l’histoire de la Création et des époques primitives, tous ces récits dont Moïse est censé
69 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Jacques Cœur et Charles VII »
ture historique. On ne le dira jamais assez. De tous les livres d’une époque d’orgueil et d’illusion qui ont des prétentions e
ont prendre le plâtre de cette grande Morte du xixe  siècle, de cette époque qui aura vécu dans la turbulence et dans l’inquié
par exemple, dont nous venons de parler, voilà ce qui doit venger une époque troublée comme la nôtre des impuissances de sa mé
ans le passé, nous donner quelque histoire de la civilisation à telle époque , et recommencer cette chasse aux fantômes et aux
a race de ces esprits qui ne craignent pas de serrer l’histoire d’une époque autour d’un ou deux personnages qui la centralise
nt le spectacle de la prospérité la plus merveilleuse, obtenue, à une époque de guerre, par le Commerce, la plus grande force
he laborieuse, tous ceux qui, comme Pierre Clément, plongent dans une époque et ne rapportent dans leurs mains sincères rien d
70 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « SUR ANDRÉ CHÉNIER. » pp. 497-504
de la fin du xviiie , lors même qu’il eût été connu à cette dernière époque . S’il avait survécu à la Terreur, c’était bien di
ue et jeune, qui respire dans quelques écrits de Mme de Staël à cette époque , et surtout dans sa Littérature considérée par ra
des passions et des faiblesses du cœur dans des cadres nouveaux. Son époque était déjà, comme la nôtre, une époque de diffusi
dans des cadres nouveaux. Son époque était déjà, comme la nôtre, une époque de diffusion et d’universalité. La poésie, en se
virile jeunesse promet à l’avenir, se remettront en harmonie avec une époque dont le sens plus diffus et plus immense est auss
71 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « en tête de quelque bulletin littéraire .  » pp. 525-535
’a rien eu de plus inattendu, de plus caractéristique par rapport à l’ époque , que le soudain et profond reflet que vient de je
ions de la médiocrité littéraire153. Ce qui est vu à merveille pour l’ époque d’Auguste ne me paraît pas sans application à la
restreignant la question à la poésie même, le rapport avec certaines époques antérieures est frappant. Depuis dix ans, la main
s eu, dira-t-on, une telle exubérance stérile de productions à aucune époque précédente ? Assurément. Il nous arrive un peu co
êmes et légitimes dictateurs qui couronnent et consolident une grande époque littéraire, manqueront à une époque brillante, ma
ronnent et consolident une grande époque littéraire, manqueront à une époque brillante, mais diffuse, mais anarchique poétique
72 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1824 »
s du nom de classique toute production de l’esprit antérieure à notre époque , tandis que la qualification de romantique serait
décerner à une autre littérature, expression imparfaite encore d’une époque encore incomplète, l’honneur ou l’outrage d’une q
ne nous étonnons point de cette liaison remarquable entre les grandes époques politiques et les belles époques littéraires. La
iaison remarquable entre les grandes époques politiques et les belles époques littéraires. La marche sombre et imposante des év
mmense. Ce besoin de vérité, la plupart des écrivains supérieurs de l’ époque tendent à le satisfaire. Le goût, qui n’est autre
passages des détails empruntés à des mœurs, à des religions ou à des époques trop étrangères au sujet. Ainsi l’horloge qui, au
73 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Pélisson et d’Olivet »
a langue à garder, et sur le mérite de chacun des esprits qui à toute époque la composèrent. Et ce n’est pas tout. Il y aurait
l’Académie, de cette aristocratie constituée des intelligences d’une époque  ! Sur ses feuilles héraldiques il y a place pour
adémicien, l’examen hardi des mérites de chacun et de tous à pareille époque n’était donc pas possible, et, pour rester juste,
rande loi de la politesse, qui fut la règle suprême des mœurs à cette époque du xviie  siècle et qui le caractérise autant que
ésente le niveau le plus élevé de la culture intellectuelle de chaque époque . Mais elle n’est ni un entrepôt ni une fabrique d
n nom quelques jours, le temps que l’engouement de la société de leur époque mit à le répéter, et qui n’en ont plus depuis qu’
74 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre III. Ce que c’est que le Romanticisme » pp. 44-54
arce qu’un fils manque de respect à son père. Ce que la comédie de l’ époque a de plus romantique, ce ne sont pas les grandes
aufils. Voilà la manie du raisonner, et le dandinisme littéraire de l’ époque . M. l’abbé Delille fut éminemment romain ; tique
nous sommes infiniment supérieurs par l’esprit, aux Anglais de cette époque , notre tragédie nouvelle aura plus de simplicité.
i, par forme de digression, que la tragédie là plus passable de notre époque est en Italie. Il y a du charme et de l’amour vér
reproduire. Voir le conte du Spleen, de Bézenval. 11. Le poème de l’ époque , s’il était moins mal écrit, ce serait la Panhipo
75 (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « De la peinture. A propos d’une lettre de M. J.-F. Raffaëlli » pp. 230-235
nt de donner à l’hallucination comme facteur de la civilisation à une époque où l’illusion religieuse vient à nous faire défau
oujours la même chose : enthousiasme pour un caractère dominant à une époque et dans une société donnée, interprété en admirat
tisme et de naturalisme, posant en principe » qu’esthétiquement toute époque a une notion particulière du beau, que socialemen
toute époque a une notion particulière du beau, que socialement notre époque est caractérisée par un épanouissement, complet d
76 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Saint-Marc Girardin »
e destinée à s’avarier si vite sur le chemin de la postérité. À cette époque , il est vrai, l’Amérique n’avait pas encore publi
er, et on se souvient de les avoir lus, à peu de choses près et à des époques déjà distantes, soit dans le Journal des Débats,
d’équilibre qui ne trompe jamais ! Qu’y a-t-il d’étonnant à ce qu’une époque dont la littérature défaille se rejette aux œuvre
utres mères. Les réimpressions sont les gâteries ou les adoptions des époques impuissantes à produire. Ainsi, dans les arts, qu
77 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
ôt après l’interprète des passions qui agitaient la France en 1791. L’ époque terrible de la Terreur, où le nom de l’homme poli
tiste ou l’écrivain s’est trouvé mêlé, des erreurs, des préjugés de l’ époque qu’il a traversée. Plus qu’aucun autre, David a c
oins d’un maître tenant un pensionnat relevant de ce collège. À cette époque , les idées du nivellement des classes de la socié
de Brutus, il savait que David était le peintre le plus renommé de l’ époque  ; aussi, malgré les charges terribles qui s’éleva
ent à ses parents le désir d’entrer à l’école de David. Jusqu’à cette époque , le caractère et les dispositions, de l’esprit de
st difficile de comprendre, c’est que la plupart des artistes à cette époque , c’est que leurs femmes, leurs filles, ainsi que
en son genre, un objet de curiosité non moins piquant. Jusqu’à cette époque , les meubles des maisons même les plus opulentes
usage que de rasoirs anglais, espèce de crime de lèse-nation à cette époque . Charles Moreau avait été reçu plusieurs fois dan
m de la liste fatale. Les femmes jouèrent alors un rôle important à l’ époque où ces radiations étaient si passionnément sollic
est bon. Je reviendrai à midi voir ce que vous aurez fait. » À cette époque , l’atelier était dégarni de tous les élèves forts
connaître en France que plus tard, en 1801 et 1802. Afin de fixer les époques aussi précisément qu’il est possible, il est bon
ppeler que l’exposition du Bélisaire de Gérard date de 1795, et que l’ époque vers laquelle Étienne est entrée l’école de David
part. Sur le nombre des élèves inscrits, il n’y en eut jusqu’à cette époque que la moitié au plus qui payât la rétribution à
oser pour modèles que les ouvrages grecs que l’on supposait faits à l’ époque de Phidias. Parmi les-bas-reliefs, il recherchait
Jésus-Christ. » Il faut le répéter, de telles paroles, dites à cette époque et dans un lieu tout à fait public, eussent certa
ait alors la société distinguée. Forbin, quoique peu à l’aise à cette époque , ne laissait pas de s’y rendre quelquefois, et là
est pas ainsi d’un autre élève que David reçut dans son école à cette époque et qui non-seulement se fit distinguer par la can
ont le cœur bondissait à l’apparence d’une menace. À compter de cette époque , s’il se trouva encore de jeunes élèves qui fisse
rs de leurs études, ayant eu le malheur de se trouver étudiants à une époque où tous les principes sur lesquels repose l’art q
t pour l’érudition qui se manifesta parmi les élèves de David à cette époque . Roquefort, l’auteur du Dictionnaire de la langue
x jeunes amis une certaine connaissance de l’archéologie qui, à cette époque , où tout se faisait à la grecque, leur attira tou
la vogue et le poids que l’admiration d’un homme déjà célèbre à cette époque , le général Bonaparte, avait donnés aux prétendue
es deux amis, donnera en même temps l’occasion de rappeler qu’à cette époque commença une tentative assez fortement soutenue p
avid, mais par une partie de la jeunesse active et studieuse de cette époque . Étienne, après avoir terminé une figure nue pein
il est indispensable de savoir qu’Hennequin, élève de David, mais à l’ époque intermédiaire qui sépare Drouais de Gérard et de
lassiques et même de l’érudition s’empara de l’école de David à cette époque . V. David jusqu’en 1789. Dans l’histoire de
rveur et d’énergie la réforme de son art, rêve de toute sa vie. Or, l’ époque de cette tentative hardie est précisément la même
le plus grand soin. David avait pour parrain un homme qui, vers cette époque , lui donna des témoignages de la plus vive affect
plus tard a élevé toutes les barrières de Paris, avait bâti, à cette époque , une fort belle maison pour la célèbre danseuse d
de l’antiquité et des grands maîtres. Parmi tous les croquis de cette époque , il en est un donné par David à Étienne et qu’Éti
éel à cet ouvrage, largement peint, fortement coloré relativement à l’ époque , et où l’artiste a rendu surtout les expressions
assez fidèle du costume, relativement aux études archéologiques de l’ époque , une amélioration si bien caractérisée, que l’on
tion et de progrès comme le Saint Roch, mais plus avancée. Vers cette époque , David, après avoir été reçu membre de l’Académie
santes qu’utiles aux arts et à la gloire du pays ; c’est depuis cette époque que les différents gouvernements qui se sont succ
, et qui suivit de si près son maître dans la carrière jusqu’en 1788, époque où la mort vint le frapper. S’il était besoin de
vent depuis M. d’Angivilliers. Mais revenons à notre sujet. Jusqu’à l’ époque où David montra ses Sabines, la célébrité de ce p
sujet ni plus agréable, ni plus satisfaisant, mais indique au moins l’ époque précise où David a eu les premières velléités d’a
Louis XVI, ou au moins ceux qui dirigeaient les travaux d’art à cette époque , commandèrent à David un tableau sur le sujet de
dire aussi que le goût n’a jamais été plus perverti que durant cette époque . Non-seulement les véritables doctrines de l’art
, et en fin de compte, Watteau était resté l’artiste éminent de cette époque de décadence ; aussi les beaux-arts n’étaient-ils
t amateur des arts et écrivain érudit, se faisait connaître à la même époque , comme l’un de ceux qui devaient, par leurs écrit
étaient exposées. Un ouvrage curieux pour l’histoire de l’art à cette époque est le recueil des Idylles de Gessner15, traduite
les sacrifices que l’on exigea de lui en pareille occasion. En 1799, époque où cet artiste avait formé à Paris une collection
ment, dont la toile est restée dans l’église des Feuillants jusqu’à l’ époque où Bonaparte, devenu empereur, fit déblayer ce qu
rs suites métalliques, nous ont transmis non-seulement la mémoire des époques remarquables, mais nous ont encore instruits du p
stribué, est-il dit avec l’emphase que l’on mettait dans tout à cette époque , aux peuples qui viendraient demander secours et
enfants de ceux qui meurent pour la défense de la liberté. » Étrange époque que celle où, dans cette même enceinte, les passi
planade des Invalides. De toutes les mauvaises statues faites à cette époque , celle-ci fut la plus détestable sans doute sous
pour se rendre au Champ-de-Mars, où s’acheva la cérémonie. Vers cette époque , où la France était victorieuse, excepté contre s
re moins de l’art lui-même. Évidemment, il y a eu chez David, à cette époque , un retour à la naïveté qui a été d’autant plus m
a gloire militaire et la faire profiter à ses vues. Mais revenons à l’ époque qui nous occupe, de l’an IV à l’an VIII, de 1795
sse. Mais ce qui lui donna un éclat particulier, ce qui en a fait une époque mémorable, en imprimant une énergie et une audace
on eût écouté un voyageur de retour de l’Inde ou de la Chine. À cette époque où l’émigration retenait encore beaucoup de grand
s de la Décade philosophique, espèce de revue très-recherchée à cette époque . Gérard, que son Bélisaire et le portrait de Mlle
personnes de la société n’ont peut-être jamais plus abusé qu’à cette époque , que c’était un des premiers élèves de David et s
ouir à Paris jusqu’à sa mort, vers 1842. Mais revenons à la mémorable époque qui nous occupe. Ce tableau tant attendu, les Sab
cain dont l’influence politique et les manières avaient, déjà à cette époque , quelque chose de si puissant et de si absolu. Ce
que des louanges. En outre, David savait, par expérience, qu’à cette époque tous ses confrères, ne trouvaient aucune occasion
sa nature propre et sa destinée véritable. Que l’on remonte jusqu’à l’ époque où Socrate, Platon et Aristote révélaient ce qu’i
, David s’inspirait tour à tour des compositions fameuses de ces deux époques . Ces études comparatives exercèrent une grande in
mme parfait, au moins comme ayant été adopté et suivi aux différentes époques où les arts, ayant toute leur importance, étaient
ion ; et si le conflit des idées contraires qui se combattaient à son époque , si l’état de la civilisation de son temps, ne pe
omptait mettre dans l’exécution de ce dernier ouvrage. Ce fut à cette époque que, voulant exciter ses élèves à s’exercer eux-m
éoccupait. Bonaparte avait totalement subjugué David. Vers cette même époque , lorsque le premier consul organisait le nouveau
publicain de 93, tant David avait dépouillé en effet l’homme de cette époque . Il y a même quelques raisons de croire que vers
s arts et les artistes préoccupa David au moins quelque temps à cette époque . Voici ce que Moriez, bien plus occupé du choix d
s qu’entretenaient alors les hommes dits terroristes. Vers cette même époque , il suivit Bassal, envoyé secret en Suisse, et là
avait adopté ; et en effet, c’est particulièrement à compter de cette époque , 1803, que les idées chevaleresques et les sujets
ques hommes qui s’occupaient d’art, d’antiquité et d’histoire, et à l’ époque du consulat et dans les premières années de l’em
tre, antiquaire, et son ami Fleury Richard, qui se vouèrent dès cette époque à représenter des sujets tirés de l’histoire de F
’inspirer au musée des Petits-Augustins ; et c’est à compter de cette époque que le genre anecdotique, traité avec talent par
on. L’émulation, pure de toute jalousie, qu’excitèrent en lui à cette époque les succès que son élève Gros venait d’obtenir en
taurer, Fabre sut profiter d’une foule d’occasions fréquentes à cette époque , pour faire des achats bien calculés, et en somme
émoignages de son attachement à Fabre, qui devint, à compter de cette époque , le seul ami de Mme d’Albany. Ces deux personnes
e Basseville à Rome. Les lettres écrites par le jeune artiste à cette époque sont doublement intéressantes, car elles peignent
térieuse, dont quelques privilégiés se parlaient à l’oreille. À cette époque , David avait l’habitude de faire une promenade ap
, le tableau de Psyché est resté une production fort remarquable de l’ époque , et l’une des meilleures de Gérard. Trois portrai
s offrirent à Gérard en échange de son tableau. Depuis 1797 jusqu’à l’ époque où Bonaparte premier consul commença à faire entr
stes résultats. Presque tous les portraits que Gérard exécuta à cette époque sont assez faibles, et en partie sortis d’autres
ourir conseiller d’État ou pair de France, que premier artiste de son époque . Enfin, Gros, dont le caractère était prime-sauti
succès par Richard, Revoil et Verney ; mais c’est aussi de cette même époque , il faut bien le dire, que datent ces éternelles
s l’esprit railleur et méprisant de tous les apprentis en peinture. L’ époque brillante du talent et de la vie de Gros a commen
heure de douleurs rhumatismales qui le faisaient souffrir à certaines époques de l’année. Pendant la Restauration, lorsque le g
ncore. Placé par son talent dans la classe des hommes éminents de son époque , Gros eut le tort, et il en éprouva tous les inco
e, mais ils n’exercèrent aucune influence sur la marche de l’art, à l’ époque où ils parurent, c’est-à-dire vers 1788. Regnault
at de son école. Mais il n’en fut pas de même d’un peintre de la même époque à peu près, dont les ouvrages firent grand bruit,
lui-même reconnaissaient, à quelques égards, pour ses rivaux à cette époque . Quoique ayant exercé de 1806 à 1818 une immense
pèce de retraite fut le mode d’administration des arts établi à cette époque . Comme on l’a vu dans la lettre de Moriez, David,
s en réclamât la moindre part, est une des circonstances qui, à cette époque , a été le plus nuisible au développement de l’art
les gouvernements et les rois, l’important est qu’il se fasse à leur époque de bons ouvrages, abstraction faite du choix des
, l’année 1810, pendant laquelle on en fit l’essai, restera comme une époque capitale dans l’histoire des arts en France, sous
ement du système d’archaïsme, par Heyne et Winckelmann, jusqu’à 1810, époque où l’on ouvrit le concours des prix décennaux, ce
enseurs ou primitifs, dont les principaux chefs étaient morts à cette époque , ou au moins rentrés dans la vie commune, et comp
nnaires à Rome, et enfin mirent aux expositions du Louvre, vers cette époque et quelques années plus tard, ces ennuyeuses prod
s, ont été conçus, tracés et presque entièrement peints à la première époque  ; tandis que l’aveugle, le personnage assis à la
il s’en manifeste encore une autre toute matérielle, qui résulte des époques différentes et assez éloignées auxquelles ce tabl
aucune des occasions qui pouvaient leur devenir favorables. Depuis l’ époque où sa femme était venue le rejoindre, le secourir
e d’Hébert, de Robespierre et de quelques hommes suppliciés à la même époque . « Vous voyez, messieurs, dit le garçon en récita
mps semblait rendre toujours plus vive. Aussi, sans compter certaines époques de l’année où elle rendait visite à David et à s
otre roi m’honorent, et j’en sens tout le prix. Elles signaleront une époque remarquable de ma vie, et présenteront le roi de
ment tient une place trop importante dans l’histoire de l’art à cette époque , et fait ressortir trop vivement l’une des infirm
ouvrirent la route de l’archaïsme que David a parcourue, et enfin à l’ époque où nous sommes arrivés, vers 1819, la révolte con
s autres arts, à renouveler les formes de la peinture. C’est de cette époque à peu près que date la nouvelle école allemande d
remettre en question l’importance des principes de toutes les grandes époques et le mérite de tous les grands hommes. L’antiqui
longtemps avant de pouvoir réaliser ses projets de réforme ; et cette époque de sa vie est sans doute celle où il a déployé le
e frère du fameux poëte allemand, et MM. Valois et Rude. Depuis 1788, époque de la mort de Drouais, le premier élève célèbre d
moderne avec ceux qui vivaient il y a trois siècles. À cette dernière époque , les idées et les habitudes religieuses étant fam
élancerait dans des sphères immenses et inconnues jusque-là. De cette époque date l’introduction de ce que l’on appelle encore
s au Louvre, l’atelier des Horaces, où ils ont demeuré jusqu’en 1802, époque à laquelle ils furent achetés par le gouvernement
. Ces deux grands hommes ont eu ce mérite suprême, qu’étant nés à une époque où la peinture italienne, en pleine décadence, se
cles ont eu une vie intellectuelle propre à chacun d’eux, et à chaque époque les ouvrages d’art en ont fidèlement conservé et
its étrusques, devint plus familière aux artistes ; et c’est de cette époque que date précisément le goût pour les formes et l
ait alors le troupeau des imitateurs niais et serviles ; comme chaque époque fournit le sien. Chose bien commune ! qu’il est t
échi que la nuit vient vite, et que les soirées sont fraîches à cette époque de l’année. Surpris par l’obscurité et le froid,
’est promené dans Paris sans avoir fait sa barbe. C’est à la dernière époque que je viens d’indiquer, lorsque la mort de lord
l’étaient de la Grèce du temps d’Homère. Ce n’est pas le costume de l’ époque d’Alexandre ou même de Périclès qu’avait été pren
es avantages qu’en retireront les naïfs barbus de 1832. À la première époque , nous voyons que mon ami Agamemnon et ses cosecta
ture grande et sublime, et l’art ne leur offrit plus, à cette seconde époque d’une institution fortuite qui se créait sans se
posait le modèle deux fois par semaine, ou plutôt par décade, à cette époque . Pendant les six premiers jours on posait un modè
isissait une place au tour que le sort lui avait assigné. 2. À cette époque , l’usage de la poudre à friser était encore fort
plet de peinture de Paillot de Montabert. 19. David a fait à la même époque quelques portraits : ceux de Bailly, de Grégoire,
la liste des portraits et de quelques ouvrages qu’il exécuta à cette époque . Les portraits de M. et Mme Lavoisier, de M. Thél
78 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »
’une faute, — pour parler comme la plupart des appréciations de notre époque , — et, entre toutes les fautes de Louis XIV, de c
ment, exclusivement modernes, que la Critique, qui ne relève d’aucune époque et qui tient à rester impersonnelle, doit avertir
omme un livre de commerce et s’établit par doit et avoir. À une autre époque que la nôtre, dans un temps où l’on n’eût pas int
uis XIV, et vous n’aurez rien changé peut-être à la politique de leur époque , tant il est des logiques de situation qui vienne
arder en affrontant les éventualités les plus funestes ; car, à cette époque de l’histoire, la religion pesait plus dans les d
eut de cruel et de vraiment digne de regret dans nos pertes, à cette époque de notre histoire, une si fastidieuse exactitude
79 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265
ous la Restauration [Le Pays, 12 août 1853.] I S’il est une époque dont nous soyons loin à celle heure, quoique nous
tombé, tout a disparu. D’où qu’on prenne son point de vue dans cette époque qui eut l’activité d’une belle matinée historique
renne bien ! nous n’entendons pas seulement un gouvernement, mais une époque , — rechercher comme le botaniste cherche dans la
lon nous, et plus tentant pour une forte pensée, que l’histoire d’une époque qui eût construit des œuvres durables et accompli
age blanche que laissent les ducs de Bourgogne derrière eux… Mais les époques qui promettaient beaucoup et qui n’ont pas tenu l
qui promettaient beaucoup et qui n’ont pas tenu leurs promesses, ces époques de commencements splendides et d’avortements inat
en ôtait que l’histoire littéraire : mais l’histoire littéraire d’une époque , c’est sa pensée, et qui tient la pensée tient to
à le mérite de M. Nettement, et voilà ce qui est plus rare dans notre époque que le talent même ! Belle revanche de l’âme sur
tale, et quand il s’agit de juger les grands faits intellectuels de l’ époque , nulle vue profonde, mais un lieu commun d’une su
ueur sombre et dure au premier rang des puissances littéraires de son époque . Il l’oublie. C’est peut-être rancune. Beyle fut
80 (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)
issait même les triomphes sportifs ? Est-il opportun de rabaisser une époque éprise d’idéologie et d’art, aux yeux de nos foul
e ni sans le xviie , et je ne voudrais pas être du xvie ni d’aucune époque plus loin dans le temps. Bref je suis né en 1862
les liens de la tradition, en remettant toutes choses au point. Notre époque rappelle par plus d’un côté celle de la Restaurat
un règne de Louis XIV, mais qui tire de l’homme quelque chose que les époques ordonnées ne donnent pas. J’aboutirais à cet inqu
r le moyen de la littérature ? La réponse est trop évidente. En toute époque qui n’est pas barbarie pure, avec l’appui de cond
discuter, il faudrait d’abord savoir si la classification des grandes époques par « siècles » correspond à une réalité profonde
e dans un sol bienfaisant. Ainsi donc, a priori, rien qu’à regarder l’ époque actuelle, dans ses plus nobles représentants, on
mettrait dans sa poche les nombreux princes dont s’enorgueillit notre époque . Je ne veux blesser personne en me lançant dans d
duit par la diffusion de l’instruction plus de gens de talent que les époques précédentes. Savoir si Banville a plus d’esprit q
ule originalité créatrice de l’homme : mais dans la critique de cette époque quelle poésie se recèle, quelle ferveur ! Renan n
duit nous a émus plus que ne le pourrait faire l’œuvre d’aucune autre époque , et nous n’avons reconnu dans la suite des âges q
’où venait tout le mal. Pour moi, qui ai passé ma vie à étudier cette époque de notre littérature, je pense que cette campagne
il n’y a pas de siècle sot. Mais les sottes gens ne manquent à aucune époque , et les plus déshéritées ont encore des manières
’élèvera sans doute bien au-dessus du xxe qui part pour être une des époques les plus stupides par où l’humanité dite pensante
t tend à dénaturer et à bafouer en bloc, la plus féconde et brillante époque de notre histoire littéraire. Nous devinons là un
où apparaissent grandies toutes les sottises et les niaiseries d’une époque  ». C’est très drôle, évidemment, et cela ressembl
de filtrage de mise au point, s’impose, ainsi qu’on l’a fait pour les époques précédentes. On oublie trop que le xviie  siècle
81 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Geoffroy de Villehardouin. — I. » pp. 381-397
t qu’on me permette ici une réflexion générale qui s’applique à cette époque et à beaucoup d’autres : il y a, dans les divers
eaucoup moins qu’on ne suppose de ces mêmes talents, développés à des époques en apparence plus favorisées. Ainsi la poésie, ai
croire, bien autrement large et abondant. C’est déjà beaucoup, à son époque , qu’il nous ait transmis une telle idée de lui et
s ressources en ce genre. La parole est une faculté qui, à toutes les époques , et dans un degré éminent, est donnée naturelleme
usant que comme d’un mandataire honoré et surveillé. Le doge, à cette époque , et quand ces députés d’outre-monts arrivèrent, p
e plorée ? Oh ! nous sommes bien loin avec Commynes de cette première époque de Villehardouin encore croyante et naïve, ou à d
table tient seule désormais le dé dans le maniement des affaires. À l’ époque où Commynes, le seigneur d’Argenton comme on l’ap
, le déplorer avec regret, avec amertume : mais vouloir que toute une époque soit heureuse de la manière dont nous l’entendons
82 (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Jean-Baptiste Rousseau »
t exercer une assez grande influence sur le xviiie  siècle, sur cette époque si vive et si hardie, nerveuse, irritable, toute
us la main de Dieu, l’âme du prophète exhalera les gémissements d’une époque qui finit, d’une loi qui s’éteint, et saluera ave
hale d’une loi meilleure et le char vivant d’Emmanuel ; tantôt, à des époques moins hautes, mais belles encore et plus purement
qui viendront parfois l’effleurer dans les plaisirs. Et à toutes les époques de trouble et de renouvellement, quiconque, témoi
le moins lyrique de tous les hommes à la moins lyrique de toutes les époques . Avec un auteur aussi peu naïf que Jean-Baptiste,
tte justice à J.-B. Rousseau, qu’à la moins fantastique de toutes les époques , il a été le moins fantastique de tous les hommes
lu, il y aurait saisi peu de chose ; car il manquait du sentiment des époques et des poésies, et s’il mêlait sans scrupule Orph
es encore inouïes, cet instinct bas et envieux, qui est de toutes les époques , a ramené Rousseau en avant sur la scène littérai
83 (1829) Tableau de la littérature du moyen âge pp. 1-332
de dura-t-il ? Comment devait-il s’arrêter progressivement ? À quelle époque , du milieu de cette langue romaine, universelleme
rlait à tous les gens d’esprit du temps. Et, on le sait, à toutes les époques , il y a des gens d’esprit ; seulement ils sont ha
ni dans Muratori, ni dans Tiraboschi, ni dans Baronius. Bien avant l’ époque du Dante, un jour, dans la petite ville d’Arezzo,
ble surgir toujours, et se reproduit toujours, en finissant, à chaque époque , par son type le plus expressif et le plus heureu
s venons d’établir un peu longuement : la langue latine oratoire, à l’ époque où elle était la plus florissante, laissait aperc
quez, en effet, le caractère des mots nouveaux qui se mêlent, à cette époque , au vocabulaire latin. Leur objet annonce leur or
l des deux langues ; que cette facilité devait être plus grande à une époque où les idiomes vulgaires étaient plus près de leu
ns l’esprit humain une industrie native qui, malgré l’ignorance d’une époque , trouve des procédés ingénieux et faciles pour ex
latins des religieux du moyen âge. L’intelligence de l’Europe à cette époque se divise en deux grandes fractions. Ici, l’espri
des études et des réminiscences latines qui développaient, à la même époque , l’esprit des hommes, sous l’influence toute-puis
n trait caractéristique du moyen âge, qui n’appartient à aucune autre époque  ? Aujourd’hui notre civilisation courante est dev
es de ce retour à l’antiquité par l’étude se trouvent précisément à l’ époque où naissait et se développait le génie moderne da
ne décadence progressive qui la précipitait vers la barbarie. À cette époque , les savants, même Grégoire de Tours, écrivaient
lie contre l’Empire ; il a raconté la vie de plusieurs papes de cette époque  ; il a retracé le caractère des empereurs d’Allem
l’avaient apprise littérairement. Même résultat pour le latin à cette époque  ; même mélange d’une réalité active qui communiqu
avec le comte de Barcelone ; l’influence des Espagnols, qui, à cette époque -là, étaient fort avancés en civilisation, et avai
de gaieté et de faveur, il finit, comme on finissait toujours à cette époque , par se faire religieux ; il entra dans l’ordre d
a-t-il réellement quelque chose d’original ? Y a-t-il là une nouvelle époque pour l’esprit humain, au moins dans les arts ingé
peuple est porté naturellement à se modeler sur un autre peuple, une époque sur une autre époque. Or la poésie méridionale du
urellement à se modeler sur un autre peuple, une époque sur une autre époque . Or la poésie méridionale du moyen âge, par son a
me serait facile, aidé du Journal des Savants, de remonter jusqu’à l’ époque antérieure à Mahomet, jusqu’aux sept poëmes suspe
qu’il était sous le fumier du moyen âge, il reçut deux fois, à cette époque , l’ardente et vivifiante impression du génie orie
i s’y connaissent sont frappés de cette puissance de génie qui, à une époque où la pensée était encore enveloppée et trouvait
s, messieurs, qu’au neuvième et au dixième siècle, c’est-à-dire à une époque où nous ne pouvons placer avec certitude aucun mo
n était suzerain d’une partie de la France méridionale. Cependant à l’ époque où la couronne de France était si fort échancrée,
ut d’une application plus nécessaire, plus raisonnable que dans cette époque du monde où la puissance musulmane enserrait de t
ce concours de deux influences qui souvent se contrarient. Dans cette époque du moyen âge, les deux puissances morales, inégal
es puissances du moyen âge. C’est un trait distinctif du temps. Cette époque serait mal comprise, si elle ne se présentait qu’
ir à une scélératesse profonde ; tandis que le caractère de certaines époques , c’est que de méchantes actions soient commises p
r adjoignit plus tard un prêtre du pays, Pierre de Castelnau. À cette époque , un légat venu de Rome c’était plus que ne fut, d
ations était attaqué avec plus d’amertume et de violence que dans les époques modernes d’irréligieuse anarchie ! Cela est-il po
poëme, nul chant, n’atteste le premier état du roman wallon, dans une époque contemporaine des plus anciennes poésies provença
é, jusqu’à ce jour, de texte wallon antérieur à l’an 1000. Sous cette époque reculée, on ne trouve que des mots isolés de ce d
de place dans le roman du Nord, comme dans celui du Midi, vers cette époque , on les voit devenir moins fréquentes. Une différ
n peut discuter, avec une justesse d’érudit, ce qui convient à chaque époque , on n’est pas soi-même sous la séduction de ses p
ompé, on ne trompe pas ; on est difficilement poëte. Mais à certaines époques , c’est l’imagination publique, courante, qui est
rs, entrèrent dans ses délassements. Cependant, ce n’est guère qu’à l’ époque de saint Louis que les monuments de l’esprit fran
idiome français un caractère propre et marqué. Les monuments de cette époque sont déjà du français ; on n’a plus besoin de les
x l’alliance entre la réalité des événements et les fictions de cette époque . Qu’est-ce que l’ouvrage de Ville-Hardouin ? C’es
d’ignorance et d’inhabileté. Si vous consultez les monuments de cette époque , il vous semblera que les communications des homm
contemporains ont servi, comme les vers du Dante, à fixer une grande époque de la langue et du génie moderne. Pour énumérer
cet ouvrage. Dès l’abord, nous verrons que ce livre appartient à une époque où les lettres devaient être fort cultivées. Le p
que dans les histoires de chevalerie ; l’événement est placé dans une époque peu éloignée de celle où écrivait le poëte, vers
s tournois, jusqu’au moment où il part pour la terre sainte. À quelle époque se faisait cet ouvrage, qui peut paraître un écha
ature du moyen âge ne tiennent pas à l’art. On ne tirera pas de cette époque un livre de plus à mettre dans la bibliothèque ch
gne des temps les plus civilisés. Il semble que, presque à toutes les époques de notre moyen âge, soit par une tradition conser
sur ces vieux monuments, déjà mal interprétés et mal connus, dans les époques intermédiaires. Les chansons de Thibaut sont écri
la dans ses vers les génies des deux nations et des deux langues. À l’ époque même que l’auteur du roman du châtelain de Coucy
quels le roi de Navarre aurait célébré la reine Blanche, datent d’une époque où elle avait cinquante-six ans. Mais les savants
acher des stances qui, lues devant vous sembleraient appartenir à une époque plus avancée de notre langue : J’aloie, l’autre
un comte de Champagne, roi de Navarre. Ce progrès de la langue, à une époque si reculée, est remarquable dans la prose, comme
se que la littérature se fixe, et que la langue se décide. Cette même époque qui vit naître Thibaut, comte de Champagne, le pr
c’est la première fois que nous trouvons un type de génie dans cette époque lointaine, arrêtons-nous un peu. Joinville part-i
Résumé général sur le treizième siècle. — Grands hommes de cette époque  ; mouvement général des esprits. — Influence de l
suffisent pas pour indiquer le grand travail des imaginations à cette époque , et l’influence que dès lors la France exerçait s
r la France, se communiquait aux autres nations, et qui fait de cette époque , trop négligée, un des âges mémorables de l’espri
ficale. On le voit surtout au treizième siècle. C’est pour l’Italie l’ époque de la lutte acharnée entre les Guelfes et les Gib
se trouvait à Paris en 1266 ; il suivait les cours célèbres de cette époque  ; il entendait deux professeurs, Italiens de nais
contraire à la naïveté primitive. — Éléments poétiques de cette même époque . — Imagination du Dante. — Sa Vita nuova. — Consi
âges d’une nation ? ou sont-ils exclusivement dévolus à une première époque de jeunesse et de candeur, à une puberté de l’ima
t-il pu, a-t-il dû se retrouver dans le moyen âge ? Est-il né à cette époque , ou ne doit-il jamais naître ? car nous ne pouvon
ophique, elle s’est dit qu’au commencement des nations il y avait une époque d’inspiration religieuse et d’autorité sacerdotal
eur a semblé que le moyen âge avait exactement renouvelé ces diverses époques de l’antiquité. Dans la domination des prêtres ch
it qui avait précédé ; et en ce sens, on peut dire que jamais la même époque ne saurait se reproduire deux fois, avec des cara
ionomie nouvelle au moyen âge, et interdit la comparaison entre cette époque et toute autre. Le moyen âge est un chaos d’éléme
eunesse de nos temps modernes, comme il avait appartenu à la première époque de l’antiquité. S’il y a eu un Homère dans le moy
our le Dante d’encadrer quatorze sonnets qu’il a faits, à différentes époques , pour Béatrix. Chaque sonnet a sa notice, pour ai
ar l’illusion de l’étude, se séparer de son temps, et concevoir cette époque où la théologie était la lumière des esprits, la
; et Jacopone, comme il l’avait prédit au pape, ne fut délivré qu’à l’ époque même de la captivité de Boniface VIII. Il continu
moyen âge, la toute-puissance et l’inviolabilité. Cependant, à cette époque , la papauté est tout à coup enlevée de Rome, tell
ur les bords de ma fontaine. Il n’hésita pas cependant. Rome à cette époque valait mieux que Paris. Il partit pour Rome, en p
contes de Boccace. Essayons, au contraire, de rechercher si, dans une époque où l’Europe était encore grossière, et n’avait d’
cette influence n’était pas unique. Le caractère de l’Italie, à cette époque , était multiple et varié, comme les formes des so
orence eut le privilège de produire tous les hommes de génie de cette époque  ; mais ce n’est pas à Florence qu’ils passèrent l
l’originalité native. Elle était ce que l’éducation est, à toutes les époques pour les esprits vigoureux, une force et un moyen
n ami, quelque trace de licence, vous étiez excusé par votre âge, à l’ époque où vous avez écrit cet ouvrage, par le style et l
isés de la terre. Vous savez la gloire des Églises d’Afrique, à cette époque , leurs débats, leurs cinq cents évêques, la splen
ècles sous ces maîtres nouveaux, qui reçurent sa religion. Est-ce à l’ époque de cet établissement des Goths qu’il faut reporte
té d’un savant célèbre. Seulement, tous les dialectes romans de cette époque , étant fort voisins de la souche primitive, se to
angue, tôt ou tard le peuple vaincu reparaîtra. Quoi qu’il en soit, l’ époque où l’idiome national, qui semblait submergé sous
aire que le goût de notre siècle admire avec raison, appartient à une époque plus récente, au moins dans sa forme actuelle ; l
à fait connaître quelques passages de ce poëme, qui n’embrasse qu’une époque de la vieillesse du Cid. Nous essayerons de reven
, quelques-uns de ces traits laborieux et recherchés qui décèlent une époque plus récente. Tout y est simple et grossier ; mai
ncero, formé de chants accidentels, recueillis et remaniés à diverses époques , me paraît un des arguments que l’on peut opposer
ales et plus fortes ? D’où vient cependant que les monuments de cette époque ne répondront pas à toute l’attente éveillée dans
pas à toute l’attente éveillée dans l’imagination par le nom de cette époque même ? C’est que, pour les contemporains, la réal
er cette revue de toutes les formes que la pensée recevait, à la même époque , dans les diverses contrées de l’Europe latine, n
abliaux pieux et moqueurs, comme ceux qu’on faisait à Paris à la même époque . Ce ne sont pas des légendes insipidement fabuleu
agnol est déjà tout empreinte dans les poésies castillanes de la même époque . S’il en est ainsi, ce que doit surtout nous offr
d’Espagne, reprises par les Castillans sur les Mores. Ainsi, à cette époque , rien de ce que vous voyez au seizième siècle, lo
ands noms de France étaient alors célèbres. Il est visible qu’à cette époque c’était de la France que les idées religieuses, p
eut l’Amérique et Charles-Quint. Aujourd’hui, nous n’en sommes qu’à l’ époque où l’Espagne, dans sa littérature encore peu féco
oire dans sa langue vulgaire. Joinville et Froissart ont marqué cette époque pour la France ; les Villani, pour l’Italie. Ayal
qu’il décrit ont d’ailleurs toute la grandeur de l’histoire. C’est l’ époque de Pierre le Cruel, roi de Castille, et de son ho
oit écrite avec une supériorité digne des événements. Il est, à cette époque , un chroniqueur portugais qui eut à raconter cett
s d’Isabeau de Bavière, on explique comment deux siècles ont séparé l’ époque littéraire de la France et celle de l’Italie. Gar
qu’elle ne parla ; ou du moins, s’il est vraisemblable que, dès cette époque , la forme du gouvernement y produisit l’éloquence
e Dauphin accrurent encore cet esprit de liberté. Les débats de cette époque orageuse, s’ils s’étaient fidèlement conservés, o
t, une éloquence sérieuse, et pourtant populaire. Les livres de cette époque , excepté les fabliaux, sont toujours de la littér
out siècle de révolutions développe le talent historique. Voyez notre époque  : ce n’est pas simplement par l’étude, c’est, pou
ociale et la douce tranquillité de leur temps. Au quatorzième siècle, époque d’ignorance, où les arts se développèrent peu dan
il faisait des questions sur toutes choses. Être un historien à cette époque , n’était pas condition facile. Que raconter ? Le
uminé et historié. C’est une joie d’auteur bien modeste. Mais à cette époque la beauté du manuscrit avait grande part dans le
ns et des Poitevins qui suivaient Guillaume. Mais avant de suivre les époques de cette révolution, il faut chercher quel était
rendre, il n’y devint pas d’un usage fréquent et populaire. Aussi à l’ époque de l’affranchissement du monde par les barbares,
e et recrutés par des Français. À ces révolutions se rattachent trois époques du langage parlé dans la Grande-Bretagne. Dans la
c’était une variante de la première conquête. Là commence la seconde époque de la langue, le danish-saxo, dans lequel furent
daient avec eux par la langue et les usages. De là date une troisième époque dans la langue de la Grande-Bretagne, le normand-
qui ont regardé le règne de la théologie dans le moyen âge, comme une époque perdue pour l’intelligence humaine. La théologie
te sagacité, un grand esprit stérilement consumé. Le théologien d’une époque eût été le philosophe d’une autre. Les théologien
e l’art qui sache produire la variété. C’est le charme de ces grandes époques de lumière et de bon goût, que notre satiété mode
ntier. Tâchons du moins de démêler quelques-uns des caractères de son époque et de son talent. Né à Londres, en 1328, Chaucer
tat politique. Si l’on songe, en effet, que, peu d’années après cette époque , l’Angleterre avait à demi subjugué la France, qu
es allégoriques : Faux-Semblant, Bel-Accueil, etc. On voit qu’à cette époque les hommes de cour, les magistrats et les savants
son admiration nous semble un peu subtile. Je ne trouve donc, à cette époque , aucun monument de l’originalité anglaise, que l’
ès rapide. Ce degré de civilisation, qui semble le caractère de notre époque , cette circulation littéraire, qui nous apporte s
La fiction est venue depuis aider à la vérité. On a supposé, dans une époque très récente, des compositions anglaises, dont la
i Gower faisait des vers français, nos plus ingénieux poëtes de cette époque savaient parfaitement l’anglais. Quelques-uns d’e
ation des deux peuples. Parcourez-vous, dans les deux idiomes à cette époque , tout ce qui n’est pas traduction ou théologie, p
s pensées, des sentiments d’un peuple avec sa littérature. À d’autres époques , ce sont les traductions, les imitations, les sys
te fine plaisanterie sur soi-même, qui semblent n’appartenir qu’à des époques très cultivées. Il s’y mêle une rêverie aimable,
tificiel. Ce travail même atteste cependant l’impossibilité, pour une époque , d’en contrefaire une autre. La leçon de goût qui
sous un faux nom. Que chaque siècle écrive la langue qu’il parle. Une époque de raffinement ne doit pas simuler la barbarie. S
en parler ici. Nous avons rarement fait mention des ouvrages de cette époque , écrits en langue latine, parce que le vrai carac
race évidente de compositions dramatiques en langue vulgaire. À cette époque , cependant, toutes les fois qu’il survenait quelq
ence, une bouffonnerie sacrilège. Cependant il est fâcheux qu’à cette époque la langue n’ait pas été mieux faite, et qu’il ne
les mystères, s’attachent à tous les autres drames sérieux de la même époque . Il paraît que, chez nous, le sérieux, comme la p
bouffonneries ; il n’a rien produit d’original dans le sérieux qu’à l’ époque du goût perfectionné. Au quatorzième et au quinzi
ie française au quinzième siècle. — Villon ; autres poëtes de la même époque . — Digression sur la poésie étrangère de notre te
moyen âge, pour entrer dans la civilisation moderne. Il n’y a pas une époque précise, un jour fixe, où l’on puisse dire : Ici
urs ? Il faudra nous attacher à quelques caractères généraux de cette époque , en faire une abstraction qui nous dispense de no
ie ; mais un goût très vif des plaisirs de l’esprit. Cela ne fait pas époque dans l’histoire des arts ; mais c’est une circons
er une telle préférence, cette imagination naïve accordée à certaines époques où l’imitation, le système, le calcul, n’ont pas
cteurs du quinzième siècle. C’est l’image du bon ton de Paris à cette époque  ; c’est une plaisanterie qui, sans être toujours
en citer. Voilà mon seul jugement. Un autre roman célèbre, de la même époque , c’est l’histoire de Gérard de Nevers et de la be
ce que, avec la naïveté de ce temps, il a la raison ferme d’une autre époque . Vous en êtes à des chroniques toutes semblables,
la moralité y vient un peu tard. Vingt-deuxième leçon Dernière époque du moyen âge. — Développement de l’érudition en I
presque au terme du moyen âge. Nous voyons déjà le caractère de cette époque s’affaiblir et changer, à mesure que la savante l
e, l’Italie a déjà son siècle d’érudition, son quinzième siècle ; à l’ époque où, à notre tour, nous étudions laborieusement, l
atins. Pie II avait été le docte Æneas Sylvius. Cependant cette même époque , où la papauté se montra souvent protectrice si é
e maître leur révélait. Mais les hommes qui furent les héros de cette époque n’ont laissé que leurs noms ; on ne lit plus leur
o, malignum Vulgus ; ad hæc nulli perrumpant sacra profani ! À cette époque de renaissance, l’étude était une initiation, le
ur ambitieux, un fanatique sans courage, qui cependant a été, à cette époque , l’homme le plus éloquent de l’Italie. Vingt t
Il passa sous le joug des Vandales et des Goths ; et nul doute qu’à l’ époque où leur domination en Espagne fut brisée par la c
er les formes de sa langue chérie. Ce morceau semble se rapporter à l’ époque où les vainqueurs de Tarifa envahirent aussi la p
n’étaient pas au pouvoir des Arabes. Nul doute, messieurs, qu’à cette époque , la langue portugaise ne fût, sous tous les rappo
en ce pays, se disait, se sentait troubadour. Mais ce n’est qu’à une époque fort récente que des témoignages décisifs sur ce
toutes les grandes découvertes, mais qui se rencontre précisément à l’ époque où le développement simultané de plusieurs nation
ns, si poétique par sa vie, son caractère, ses ouvrages. Mais, dans l’ époque où nous sommes renfermés, il y a plutôt un mouvem
st datée d’Avignon, et de la neuvième année de Jean XXII. Or, à cette époque , don Pèdre n’avait que cinq ans. Faut-il supposer
e forme, qui contraste avec les hardis travaux des Portugais, à cette époque , était commune à presque tous leurs ouvrages. Rie
aque peuple, il y a des nuances qui n’appartiennent qu’à une certaine époque , dans la vie de ces peuples. Montaigne a dit : « 
dans sa littérature, s’avise d’être réfléchi et mélancolique, avant l’ époque où tous les peuples devaient l’être. Bernard de R
s du peuple non pas le plus ingénieux, mais le plus original de cette époque , de celui qui, marqué d’un caractère distinct, au
ait la réputation de magicien et de sorcier. » Vous voyez, dès cette époque , commencer en Espagne la lutte, renouvelée au dix
passa, du marquis de Villena à un autre illustre seigneur de la même époque , Mendosa de Santillane. Toute la cour du roi Jean
a peinture avait fait de grands progrès en Espagne. Vous savez qu’à l’ époque récente où la visite des armées françaises nous r
e, et le génie manque. Mais, me direz-vous, n’y avait-il pas, à cette époque , un sujet permanent d’inspiration pour l’Espagne,
84 (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607
, si peu connue, qui enterra le siècle dernier. Trois œuvres, faisant époque , et parues en 1801 et 1802, Atala, le Génie du Ch
ser de cette façon les origines du romantisme est une tâche ardue : l’ époque a été peu fouillée, bien qu’elle renferme plus de
is si dépourvu d’esprit critique, et l’Étude sur Chateaubriand et son époque , de Sainte-Beuve, le fin et malicieux critique.
ontemporains ; il épiça son récit des condiments connus et goûtés à l’ époque . Chateaubriand se révéla artiste incomparable dan
sme qui ne laisse rien à désirer ; du reste, tous les romans de cette époque s’annonçaient comme des études d’après nature. La
entimentaux, mis en vogue par Werther, commencèrent à pulluler. Cette époque révolutionnaire a abordé tous les genres que la l
La Delphine de Mme de Staël s’engage dans un vœu analogue, c’était l’ époque des engagements solennels ; les hommes étaient si
; à elles seules, elles constituaient une des questions sociales de l’ époque , que dans sa plate utopie Olbie, publiée en 1800,
nt-Cloud étaient des spectacles dignes d’attention, cependant à cette époque naissait l’enthousiasme pour les levers de soleil
de voyages pittoresques, scientifiques et de découvertes publiées à l’ époque indiquait clairement le goût du public. L’actuali
et son public. Mais, démontrer que l’écrivain de talent reproduit son époque n’est pas conclure, avec Victor Hugo, que « les é
reproduit son époque n’est pas conclure, avec Victor Hugo, que « les époques sont faites à l’image des poètes14 ». Les romant
’ennemi, ils délaissèrent les romans historiques et les horreurs de l’ époque féodale pour s’occuper des événements du jour : Z
s, il ne saurait aller plus loin que ne comportent les données de son époque . Eschyle et Aristophane, ces géants du drame et d
xviiie  siècle un des précurseurs du romantisme, introduisait à cette époque la métaphysique de Kant : son cerveau brouillé l’
85 (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273
e manière de penser commandée par la nature aux nations entières, à l’ époque de leur plus profonde barbarie. — C’est le propre
barie de l’antiquité reparut au moyen âge, les poètes latins de cette époque , les Gunterius, les Guillaume de Pouille, ne chan
es hommes célèbres encore vivants. Enfin la nouvelle comédie, née à l’ époque où les Grecs étaient le plus capables de réflexio
Contre Apion). Dans ce travail de l’esprit, les peuples, qui à cette époque étaient pour ainsi dire tout corps sans réflexion
86 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VII. La littérature et les conditions économiques » pp. 157-190
rospère d’un pays et les œuvres auxquelles ce pays donne naissance. L’ époque est-elle riche et heureuse ? La fécondité littéra
e, qui, chez les Grecs, naquit des vendanges, fleurit encore dans les époques de vie large et facile. Ainsi regardez les débuts
x cas qui embrouillèrent si fort les bonnes gens de cette malheureuse époque . § 2. — Si le degré de prospérité du pays influen
mmerce ou l’industrie a la première place dans la société. Il y a des époques plus agricoles que d’autres dans la vie d’une nat
des époques plus agricoles que d’autres dans la vie d’une nation. Une époque pareille se présente au lendemain des atroces gue
apporte son contingent à la vie intellectuelle d’une nation. Dans les époques où il est dans toute sa vigueur, ce ne sont que m
t quand la civilisation revêt un caractère industriel. Il n’est pas d’ époque où le fait soit plus saillant que dans notre sièc
virons de 1848 ? Comment laisser de côté Lamennais, qui, vers la même époque , faisait entrer dans ses ardentes tirades : l’éva
t rattacher l’étude de la condition matérielle des écrivains. À toute époque , il est utile de connaître ce que rapporte un liv
es membres demeurent assis en sa présence ? Au lendemain d’une grande époque littéraire on revoit ce même respect pour ceux qu
es que chacune fournit à la littérature est loin d’être la même d’une époque à l’autre et il est toujours intéressant de relev
nes plus ou moins dorées, on voit qu’ils varient beaucoup suivant les époques . Parfois c’est une élite de grands seigneurs, qui
es. Quel qu’ait été le système de rémunération usité aux différentes époques , il a été presque toujours précaire et toujours f
ec précision les phases par où elle a passé. Il faut pour chacune des époques que l’on traverse dresser une moyenne. Il en est
87 (1890) L’avenir de la science « XXI »
Platon, les sanglantes satires d’Aristophane aient été l’œuvre d’une époque fort ressemblante à 1793, d’un état politique qui
La littérature romaine produisait ses œuvres les plus originales à l’ époque des proscriptions et des guerres civiles. Ce fata
èdes milieux. Il ne faut pas refuser toute valeur aux productions des époques de calme et de régularité. Elles sont fines, sens
l’esprit humain, pour une période assez inféconde. Au contraire, une époque , pourvu qu’elle sorte du milieu vulgaire, peut do
x sublimités comme aux folies. Il n’y a que les pâles productions des époques de repos qui soient conséquentes avec elles-mêmes
un trait au-delà du but. Il peut naître chez les races fortes et aux époques de crise des monstres dans l’ordre intellectuel,
des mondes inconnus. Ces êtres ont été moins rares qu’on ne pense aux époques primitives. Il se peut qu’un jour il apparaisse e
88 (1902) Le culte des idoles pp. 9-94
mple, étaient des hommes d’abord, des artistes ensuite. C’est à notre époque seulement qu’on s’est avisé de nous présenter pou
écrivait bien, mais qu’il pensait mal. En vérité, Rebell dominait son époque . Auriant. Taine ou l’Intelligence moderne (18
tre autres niaiseries qui souillèrent l’esprit de la plupart de cette époque , il y eut la croyance à la science et en particul
pects, vous mêlez ou plutôt vous fondez et simplifiez étrangement les époques  ; Diderot, Voltaire, Rousseau ne me semblent pas
ment M. Taine est un savant, mais encore c’est un philosophe. À notre époque , être philosophe c’est avoir un ou plusieurs syst
t une demi-page à peine ; elles vous expliquent tout un auteur et une époque . M. Taine, lui, cite des volumes. La moitié de la
ature anglaise. Il y a quatre ou cinq grandes lignes pour diviser les époques  ; il y a une dizaine de grands noms qui se dresse
te, malicieuse, d’un temps, quelque chose d’aussi précieux pour notre époque que l’est pour le xviie  siècle Tallemant des Réa
die de Sardou, une lettre de Mérimée nous donnent plus la vision de l’ époque que ces neuf volumes de fatras. Ce qui est étrang
 ; s’il ne représente point son temps, il ne tient pas non plus d’une époque spirituelle, galante et vivante comme celle de Vo
e sept fois par jour ; mais on ne connaissait pas encore Flaubert à l’ époque où la Bible fut rédigée. Je ne crois pas avoir ja
sme et il a eu raison dans les circonstances où il l’a fait, dans une époque de socialisme effroyable et dans un renouveau de
89 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41
ira Le Dieu des bonnes gens au poëte le plus sottement vanté de cette époque . Du reste, pouvait-on attendre mieux d’un roman d
nneront pas, et qu’en bonne conscience l’Histoire littéraire de cette époque ne pourrait décemment oublier. II M. Raymon
re électrique, Les Intimes, le livre le plus dangereux de toute cette époque de livres mauvais et dangereux. Nous croyons savo
m’avez mis la plume à la main », disait Mme Sand à M. Brucker à cette époque . Responsabilité terrible ! Parmi les livres que l
âtissait, les yeux sur l’avenir. Cependant, après et même avant cette époque (1833), un peu de désenchantement était tombé, co
arkness. Le suicide qui était dans l’air et dans les cerveaux à cette époque , autour de l’homme et dans l’homme, faillit l’emp
90 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »
homme ; nous assistons maintenant à son imposante vieillesse. Avant l’ époque que la société moderne a nommée antique, il exist
bîme entre l’âme et le corps, un abîme entre l’homme et Dieu. À cette époque , et pour n’omettre aucun trait de l’esquisse à la
aint-Augustin. Il faut se garder de jeter un œil dédaigneux sur cette époque où était en germe tout ce qui depuis a porté frui
serait d’ailleurs impossible. Rien ne vient sans racine ; la seconde époque est toujours en germe dans la première. Dès l’Ili
tte partie de l’art est encore dans l’enfance. L’épopée, qui, à cette époque , imprime sa forme à tout, l’épopée pèse sur elle,
uence du grotesque dans la troisième civilisation. Tout démontre, à l’ époque dite romantique, son alliance intime et créatrice
té n’aurait pas fait la Belle et la Bête. Il est vrai de dire qu’à l’ époque où nous venons de nous arrêter la prédominance du
gédie et la comédie, le drame est le caractère propre de la troisième époque de poésie, de la littérature actuelle. Ainsi, pou
ervés jusqu’ici, la poésie a trois âges, dont chacun correspond à une époque de la société : l’ode, l’épopée, le drame. Les te
iques aux poètes dramatiques. Les historiens naissent avec la seconde époque  ; les chroniqueurs et les critiques avec la trois
rtante. C’est que nous n’avons aucunement prétendu assigner aux trois époques de la poésie un domaine exclusif, mais seulement
rmes, tantôt sublime dans Ariel, tantôt grotesque dans Caliban. Notre époque , dramatique ayant tout, est par cela même éminemm
donc hardiment. Le temps en est venu, et il serait étrange qu’à cette époque , la liberté, comme la lumière, pénétrât partout,
er une chronique. Elle laisse au costumier le soin de savoir à quelle époque se passent les drames qu’elle fait. L’histoire à
gues, prise en soi, est admirable, parce qu’elle est originale. Toute époque a ses idées propres, il faut qu’elle ait aussi le
Protée, en un mot le Cromwell double, homo et uir. Il y a surtout une époque dans sa vie où ce caractère singulier se développ
ie qui se joue entre l’Angleterre et lui. Voilà donc l’homme, voilà l’ époque qu’on a tenté d’esquisser dans ce livre. L’auteur
atismes, toutes ces superstitions, maladies des religions à certaines époques  ; à l’envie de jouer de tous ces hommes, comme di
cieuse image de Cromwell et de son temps est prise en dehors de notre époque , lui permît l’accès du théâtre, l’auteur, mais da
tière pour dérouler un peu largement tout un homme d’élite, toute une époque de crise ; l’un avec son caractère, son génie qui
ers, à pompons et à falbalas. Elles offrent un admirable résumé d’une époque avec laquelle les plus hauts génies n’ont pu être
91 (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre V. De la littérature latine, pendant que la république romaine durait encore » pp. 135-163
ittérature latine ; et les progrès de l’esprit humain, dans les trois époques successives de l’histoire littéraire des Romains,
n ; mais pour analyser avec justesse le genre distinctif de ces trois époques , il faut examiner leurs couleurs générales, et no
l’appui de la plus sévère morale ! On ne voit donc, dans la première époque de leur littérature, aucun ouvrage qui montre une
tient aux sentiments est toujours exprimé avec concision. La première époque de la littérature latine étant très rapprochée de
it en lisant le petit nombre d’écrits qu’il nous reste de la première époque de la littérature romaine, c’est l’idée que ces é
alluste et Cicéron même n’étaient pas les plus grands caractères de l’ époque où ils ont vécu : mais des écrivains d’un tel tal
’est l’année suivante qu’Ennius a été connu. Cinq siècles avant cette époque , Numa avait écrit sur la philosophie, et cent cin
soit dans la comédie. Je ne sais à quel genre d’ouvrage ni à quelle époque de la littérature latine se rapportent ces quatre
92 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »
tes renfermant les restes des ancêtres du groupe de fossiles de cette époque  ? Car, d’après ma théorie, de telles strates doiv
’après ma théorie, de telles strates doivent avoir été déposées à ces époques anciennes et complétement inconnues de l’histoire
rer la race, chacun conserve de préférence les individus qui, à toute époque donnée, lui sont le plus utiles. Il est certain q
ison de changements climatériques et géographiques antérieurs à notre époque et des moyens nombreux, pour la plupart inconnus,
des colons d’une troisième source, ou l’une de l’autre, à différentes époques et en diverses proportions, le cours des modifica
s individus que lorsqu’ils sont parvenus à maturité, c’est-à-dire à l’ époque où ils sont appelés à jouer tout leur rôle dans l
t transmises de génération en génération à leur état fœtal depuis une époque éloignée jusqu’aujourd’hui. Au point de vue de la
naissance ordinaire ; mais croient-ils réellement qu’à d’innombrables époques de l’histoire de la terre, certains atomes élémen
liées par des degrés intermédiaires et que les autres l’ont été à une époque antérieure. De là, sans dédaigner de prendre en c
es de la plupart des genres, sont descendus d’un commun ancêtre à une époque relativement peu éloignée et qu’ils ont émigré d’
e d’entre elles enverront seules une postérité quelconque jusqu’à une époque très éloignée ; car le système de groupement des
s sont la postérité linéaire de celles qui vécurent longtemps avant l’ époque silurienne, nous pouvons être certains que la suc
à toutes les conditions de vie alors possibles ; de sorte que, dès l’ époque silurienne, tous les principaux types de l’organi
squ’il ne serait plus nécessaire de supposer une série incalculable d’ époques anté-siluriennes, et que le peu de variabilité qu
93 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Walckenaer. » pp. 165-181
ais. Parmi les notes et extraits de ses lectures, qui datent de cette époque , on lit comme par pressentiment une pensée de Mme
peindre le siècle de Louis XIV, quelque chose de ce qui caractérise l’ époque de Louis XVI. La Révolution vint interrompre cett
x qu’un académicien de nos jours. Ceci tient à un défaut général de l’ époque où est venu M. Walckenaer. Car de dire qu’il lui
non seulement les circonstances et les faits littéraires des diverses époques , mais à en sentir le style et à le respecter. Du
sent, pour peu qu’on y prenne garde, en quoi le style de la première époque de Louis XIV diffère du style moyen du milieu du
le plaisir que vous pouvez imaginer. C’est l’histoire d’une brillante époque prise par tous les côtés les plus curieux. Vous a
s Louis XIV. L’auteur apprécie avec beaucoup de bon sens les diverses époques , la Fronde et tout ce qui y a figuré. Il sait en
94 (1899) Psychologie des titres (article de la Revue des Revues) pp. 595-606
uperficielle d’abord. Nous allons examiner maintenant, pour certaines époques caractéristiques et pour quelques genres littérai
des ou Épîtres, selon leur sujet. Ces préoccupations se font jour aux époques de décadence seulement, et chez les auteurs manié
e — si ridicule parfois, — était alors en Europe universel. À la même époque les juristes de Charles-Quint, ayant rédigé un Co
frère Pierre Doré, Cordelier. On comprend que, au xviie  siècle, à l’ époque où le goût du gros comique allait jusqu’à travest
affirmer que ce furent de simples parodies. D’ailleurs, vers la même époque , du genre mystique et religieux, cette habitude d
t le Roi des Ribauds, histoire du temps de Louis XII. C’était aussi l’ époque des succès du vicomte d’Arlincourt, avec ses horr
er cette conclusion que les appellations des livres varient selon les époques et les mœurs, mais reflètent toujours fidèlement
95 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. J. J. AMPÈRE. » pp. 358-386
éré surtout en plein sujet, aussitôt après la conquête latine, dans l’ époque dite gallo-romaine, qui s’étend depuis César jusq
toute une période très-importante de nos derniers âges littéraires, l’ époque Louis XIII. En effet, un grand nombre des vrais p
poque Louis XIII. En effet, un grand nombre des vrais précédents de l’ époque et du goût Louis XIII en littérature sont aux iii
les précédents naturels du goût et du genre Louis XIV sont plutôt à l’ époque d’Auguste. Il y a une raison historique et logiqu
s siècles de la gloire latine. En quittant le xvie , on sortait d’une époque encore gallo-romaine véritablement ; de là, en bi
il ; mais l’influence espagnole elle-même, qui se fait sentir à cette époque Louis XIII, comme elle se prolongeait dans la lit
ers et bizarres seulement que se prononce cette ressemblance des deux époques  ; elle est plus sérieuse que dans le goût, et ell
en, même en pleine étude des temps gallo-romains, il vise au cœur des époques toutes françaises. La méthode de M. Ampère, qui r
n’a pu éviter de laisser ce portique de son œuvre assez semblable aux époques incertaines et coupées qu’il y représente, quelqu
96 (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30
le réfléchir à l’immensité du champ historique ; à part deux ou trois époques d’exception, presque tout est ainsi. Comment supp
igine de la royauté moderne et tend à débrouiller encore une fois les époques mérovingienne et carlovingienne. Arrivé le dernie
uvé moyen d’y jeter toutes sortes de vues nouvelles, inattendues. Ces époques , en elles-mêmes si ingrates et si obscures, sont
crû, dès l’orgine, comme en pleine terre, et n’a cessé, aux diverses époques , de s’y reproduire dans son luxe de végétation et
en France, nous a rendu le goût et déroulé le tableau de ces grandes époques barbares, qui les a refaites et gravées en traits
érêt extrême de la peinture. On atteint enfin au xie  siècle, à cette époque où se reforment partout, et assez petitement d’ab
ieux titres de nos races monarchiques et ceux aussi de l’Église à ces époques . Un livre, j’imagine, n’aura pas laissé d’exercer
sans doute, mais exacte, l’état religieux des campagnes à la dernière époque du culte des dieux. L’aspect général des localité
mais une suite de coutumes puériles et gracieuses, renouvelées à des époques précises. Le christianisme ne prit pas d’emblée c
97 (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350
l’art des vers que pendant ce laps. Ne vous en étonnez point, c’est l’ époque où triompha bruyamment et momentanément le Natura
on qu’il sache se subordonner. Il est complémentaire et son tort, à l’ époque dont je parle, fut d’avoir voulu être exclusif. O
a plus amèrement les prétentions et les crédulités positives de notre époque . C’était dans son souverain pouvoir de créer un m
tragédies de 1810 ou le fabricateur de poèmes didactiques de la même époque . Saluons le Décadent dans les Brifaut et les Baou
us encore, tous ces soins s’appliquent parfaitement bien à toutes les époques de littérature actives et belles c’est justement
ctement le si juste principe sur lequel doit s’appuyer l’art dans une époque démocratique et égalitaire comme la nôtre. Tels f
nouveaux venus avaient un public, des journaux, des revues. Ce fut l’ époque de ce qu’on appela les Petites Revues. Elles fire
ire. Elles sont précieuses pour l’étude de la vie artistique de cette époque . Elles donnent un tableau exact des préférences e
eusement les vers subtils de son Règne du silence. Ce n’est point une époque méprisable que celle où M. Émile Verhaeren écriva
98 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »
tions françaises ; et, sans partialité contemporaine, il faut, dans l’ époque qui suivit, reconnaître un âge poétique. Tour à t
mps, à ce raffinement du goût, à ce travail artificiel qui marque les époques un peu tardives de l’imagination, les retours et
erfection, même dans les hasards du caprice et de la rêverie. La même époque , un peu plus avancée, le même état du ciel allaie
sous la diversité de tous ces noms, et avec les nuances mobiles de l’ époque et de la volonté, le torrent lyrique s’épanche et
que et rare. Plût au ciel seulement qu’elle eût brillé sur une de ces époques de droit durable et de liberté garantie, où la di
Chose remarquable, qui se retrouve, à degrés presque égaux, dans les époques les plus distantes ! ce qui était imposé de souff
s son île, c’était là un grand exemple pour le monde. Là commence une époque nouvelle pour l’Espagne, malgré bien des espéranc
moins d’hommages dans l’Espagne, redevenue constitutionnelle à cette époque . Elle y trouvait, pour panégyriste et pour interp
me de la pensée vint donner à ses vers un accent original. Ainsi, à l’ époque où fut délibéré en France le rappel, par transact
99 (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Rathery »
l’histoire d’une influence. Il appartenait au spiritualisme de notre époque de faire l’histoire de ces influences, qui sont m
issance et à l’Italie. Rathery a fort bien montré que, si à certaines époques de notre histoire les influences italiennes ont v
es italiennes ont versé leur âme dans notre génie national, avant ces époques , assez modernes du reste, l’Italie, elle, était s
100 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise, par M. Taine, (suite) »
brupts et fragmentaires jusqu’après la conquête normande et jusqu’à l’ époque de formation de la nouvelle langue. La conquête d
e pas simplement au point de vue de la race, distinguait les diverses époques de la poésie anglaise par quatre noms, quatre fan
e dramatique. Pope lui-même mériterait de donner le nom à une sixième époque , et la septième, l’époque moderne, proclame Byron
e mériterait de donner le nom à une sixième époque, et la septième, l’ époque moderne, proclame Byron le premier entre tant d’a
umière les parties les plus difficiles et les plus ardues, les hautes époques antérieures de la littérature anglaise : la Renai
possible, à l’heure dite, le triomphe régulier des patriotes de cette époque . Plus qu’aucun roi de ce royaume, Mylord protecte
aines, faire assaut et gageure de philosophie et de morale. La grande époque d’inspiration est passée ; l’époque rassise et de
ilosophie et de morale. La grande époque d’inspiration est passée ; l’ époque rassise et de déclin laisse lieu à bien des agrém
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