/ 1395
1 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre III. Le lien des caractères généraux ou la raison explicative des choses » pp. 387-464
ce cas, l’intermédiaire est un caractère général répété dans tous les éléments de la première donnée. — Exemple en zoologie. — L
ue. — Rôle des axiomes. — Ils énoncent les propriétés des facteurs ou éléments primitifs qui sont les plus généraux et les plus
aux et les plus simples de tous. — L’analyse doit donc porter sur les éléments primitifs. — Éléments primitifs de la ligne. — Dé
s de tous. — L’analyse doit donc porter sur les éléments primitifs. —  Éléments primitifs de la ligne. — Découverte d’un caractèr
primitifs de la ligne. — Découverte d’un caractère commun à tous les éléments ou points d’une ligne. — Définition d’une ligne p
le rapport constant de ses coordonnées. — La géométrie analytique. —  Éléments primitifs d’une grandeur. — Le calcul infinitésim
la dernière raison de la loi est un caractère général inclus dans les éléments de la première donnée de la loi. II. Méthode dans
une nation ou d’une race. — La psychologie. — Caractères généraux des éléments de la connaissance. — Tous ces caractères générau
lit. — La formation d’un composé s’explique par les propriétés de ses éléments et par les caractères des circonstances antécéden
une partie dans un tout, comme un fragment dans un ensemble, comme un élément dans une somme. Au lieu de lier comme ses devanci
nd groupe total, il liait la pesanteur et la tendance centripète à un élément qui se trouvait le même dans les deux. — Par cet
ation que les autres. Il serait donc comme les autres une portion, un élément , un extrait du précédent, et on le trouverait com
qu’il faut étudier avec toutes ses circonstances, pour en extraire l’ élément qui est la raison de la loi. — À présent, pourquo
différence grave. Dans le premier, le caractère explicatif est un des éléments les moins stables de l’antécédent ; que la vibrat
Dans le second cas, au contraire, le caractère explicatif est un des éléments les plus stables de l’antécédent ; quand même la
servons d’abord le nombre ; les unités de divers ordres, qui sont ses éléments , sont déjà toutes dégagées, préparées, offertes à
 Ici l’intermédiaire explicatif est un caractère inclus dans tous les éléments du nombre, sauf le premier, et commun à toutes le
lygone ; quand on nous le donne, les portions de surface qui sont ses éléments ne sont pas encore distinguées et séparées ; nous
ci, l’intermédiaire explicatif est un caractère compris dans tous les éléments du polygone, c’est-à-dire commun à tous les trian
nstatons leur connexion obligatoire. Chaque organe, bien plus, chaque élément physique ou moral de l’animal vivant, renferme, i
même espèce et se ramènent au même intermédiaire répété dans tous les éléments de l’objet. Ce dernier cas lui-même se ramifie en
t. Ce dernier cas lui-même se ramifie en deux branches. — Ou bien les éléments dans lesquels l’intermédiaire est répété sont sem
ou du même intermédiaire répété, du même intermédiaire répété par des éléments semblables ou du même intermédiaire répété par de
é par des éléments semblables ou du même intermédiaire répété par des éléments dissemblables, l’intermédiaire explicatif s’est t
ien de plus en lui que ce qu’on y a mis, et on n’y a mis que certains éléments groupés dans un certain ordre, lesquels, ainsi qu
propriété, c’est par l’entremise de quelque caractère inclus dans ses éléments ou dans leur mode d’assemblage, tels que la défin
hées grâce aux propriétés des deux couples de parallèles qui sont ses éléments . On verrait de même que les propriétés de la sphè
et tous les fleuves de la science. Telle est la vertu des facteurs ou éléments primitifs, lorsqu’ils sont aussi simples, aussi a
te forme en bloc. Mais la ligne est composée de facteurs primitifs ou éléments qui sont ses points, et sa forme n’est qu’un ense
igne et dans sa forme, et que cet intermédiaire se rencontre dans les éléments de la ligne et de sa forme, c’est-à-dire dans les
nt entièrement définies, et définies par un caractère commun de leurs éléments . Ainsi, pour ne prendre que les exemples les plus
l’analyse d’une ligne ou d’une surface et qui, la décomposant en ses éléments , dégage en eux un caractère algébrique commun à t
équation qui est sa définition. On voit combien la considération des éléments est importante ; en effet, il a fallu l’employer
grandeurs, accroissements qui sont leurs facteurs composants et leurs éléments primitifs112. « On aurait tort, dit un mathématic
ation ou d’extinction des grandeurs, qui croissent ou décroissent par éléments plus petits que toute grandeur finie. Ainsi, quan
ouve qu’il est un caractère inclus dans la définition des facteurs ou éléments primitifs, dont la première donnée n’est que l’en
our se laisser saisir à la fin dans quelques facteurs très simples ou éléments primitifs dont ils sont les propriétés. En effet,
intermédiaires qui sont les propriétés de ses facteurs, composants ou éléments  : telle est la règle universelle. Ce sont donc ce
osants ou éléments : telle est la règle universelle. Ce sont donc ces éléments qu’il faut surtout dégager, et ce sont leurs prop
squelles nous devons porter toute notre attention. Partant, quand ces éléments tomberont plus aisément sous notre observation, n
de ses associés, expliquent les caractères du corps dont ils sont les éléments . — Deux propriétés sont communes à tous les organ
ons de l’animal complet. De cette façon, deux propriétés communes aux éléments de l’ensemble expliquent presque tous les caractè
nt les caractères fixes ou changeants sont l’objet de l’histoire, les éléments , aisément saisis, nous font comprendre l’ensemble
s éléments, aisément saisis, nous font comprendre l’ensemble. Car ces éléments sont les individus humains dont une société à une
’analyse circonstanciée de son milieu physique et social, puis de ces éléments passer à des éléments plus simples encore, démêle
e de son milieu physique et social, puis de ces éléments passer à des éléments plus simples encore, démêler les aptitudes et les
lui a reconnus115. Partout où l’on peut ainsi isoler et observer les éléments d’un composé, on peut, par les propriétés des élé
t observer les éléments d’un composé, on peut, par les propriétés des éléments , expliquer les propriétés du composé, et, de quel
ci même ; nous sommes d’abord descendus par degrés jusqu’aux derniers éléments de la connaissance, pour remonter ensuite d’étage
notre conscience, nos sens et nos instruments ne peuvent démêler les éléments plus simples, l’explication s’arrête et se réduit
, le physiologiste et l’embryogéniste résolvent les tissus vivants en éléments anatomiques, petits corps qui sont le plus souven
erses formes et diversement groupées ; mais ils ne saisissent pas les éléments de la cellule, ils ignorent leurs propriétés, du
ystème analogue à notre système solaire, sorte de tourbillon dont les éléments grossièrement semblables réclameront une décompos
r leurs propriétés que par les propriétés toutes différentes de leurs éléments , ceux-ci de même, et ainsi de suite, par un recul
r est toujours relative ; rien n’empêche que nos molécules aient pour éléments des molécules différentes, aussi petites par rapp
és du composé, nous connaîtrions par cela même celles de ses derniers éléments . En ce cas, les couches successives des facteurs
ou une somme de caractères, différents ou semblables, inclus dans les éléments du composé. IV Reste un surcroît d’exigenc
n’est-il pas possible ; mais cela est indifférent. Nous supposons ses éléments assemblés suivant la façon requise, et nous expli
ous sommes tenus d’expliquer ses propriétés par les propriétés de ses éléments , et, en outre, d’expliquer la rencontre de ses él
riétés de ses éléments, et, en outre, d’expliquer la rencontre de ses éléments . Alors se posent les questions d’origine, les plu
nné un composé, ses caractères s’expliquent par les propriétés de ses éléments réunis. Étant donnée cette réunion, elle s’expliq
donnée cette réunion, elle s’explique par les propriétés de ces mêmes éléments et par les circonstances antécédentes. Elle n’est
explicatif et démonstratif comme dans les autres ; que la réunion des éléments a sa raison d’être, comme les caractères du compo
u de caractères plus généraux et plus simples qui appartiennent à ses éléments , et qui sont les masses, les distances, les mouve
première donnée du couple, il est inclus en elle, il appartient à ses éléments , et les propriétés de cette première donnée, auss
ière raison d’être les caractères et l’état antérieur de ses derniers éléments . Sur ces indices, notre pensée s’emporte jusqu’à
omme le graphite, il faut que nous connaissions les propriétés de ses éléments , les molécules du carbone. Pour démêler la raison
organique, il faut que nous connaissions, outre les propriétés de ses éléments , les circonstances primordiales dans lesquelles i
semblable. Dans le premier aussi bien que dans le second, il y a des éléments et des composés, des éléments d’éléments et des c
ssi bien que dans le second, il y a des éléments et des composés, des éléments d’éléments et des composés de composés, des objet
e dans le second, il y a des éléments et des composés, des éléments d’ éléments et des composés de composés, des objets capables
aptent l’un à l’autre, sauf cette différence que le second, outre les éléments constitutifs du premier, renferme des éléments su
e le second, outre les éléments constitutifs du premier, renferme des éléments supplémentaires et perturbateurs, ce qui rend le
fférence subsidiaire, nous introduisons peu à peu dans notre idée les éléments supplémentaires et perturbateurs qui dans la natu
écanique, et ne résistera à la solution que si la complication de ses éléments est trop grande pour que nos formules, encore tro
niverselle. Car, en tant que les composés réels sont formés des mêmes éléments que les composés mentaux, ils sont soumis aux mêm
ous la concevons, est absolument uniforme. En d’autres termes, chaque élément de l’espace est rigoureusement substituable aux a
ent de l’espace est rigoureusement substituable aux autres, et chaque élément de la durée est rigoureusement substituable aux a
roupe ou fragment efficace est un composé, c’est-à-dire un ensemble d’ éléments successifs ou simultanés, ceux-ci de même, et ain
imultanés, ceux-ci de même, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’enfin, d’ éléments en éléments, on arrive aux plus simples qui sont
eux-ci de même, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’enfin, d’éléments en éléments , on arrive aux plus simples qui sont les éléments
nfin, d’éléments en éléments, on arrive aux plus simples qui sont les éléments premiers. En ce cas, le composé n’étant que l’ens
léments premiers. En ce cas, le composé n’étant que l’ensemble de ces éléments arrangés dans un certain ordre, nous savons d’ava
certain ordre, nous savons d’avance que l’efficacité appartient à ces éléments ou à leur ordre. Que ce dernier fond de la chose
fragment est un composé, que par ce nom de composé nous désignons des éléments plus simples assemblés dans un certain ordre, nou
finition finale, le groupe ne contiendra plus d’autres termes que des éléments premiers assemblés dans un certain ordre, et nous
n cas de la quantité imaginaire, cas particulier et singulier, où les éléments de la quantité imaginaire présentent certaines co
’un cas de l’existence possible, cas particulier et singulier, où les éléments de l’existence possible présentent certaines cond
uent dans les autres cas ? Cela posé, ne pourrait-on pas chercher ces éléments et ces conditions ? — Ici, nous sommes au seuil d
ébrales. — Par ces décompositions successives, on arrive aux derniers éléments de la connaissance, et dès lors il est aisé de vo
t ils s’ajustent ensemble. De même, dans une cathédrale, les derniers éléments sont des grains de sable ou de silex agglutinés e
2 (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184
té d’une part d’imitation et d’une part d’instinct. Si ces différents éléments du fait s’opposent l’un à l’autre, c’est que, com
produite. Elle est une systématisation nouvelle d’un certain nombre d’ éléments psychiques. Par elle l’esprit s’adapte à des circ
qu’elle reçoit. Mais une sorte de désir abstrait l’a précédée et ses éléments , à elle, existaient déjà, engagés dans des combin
ndances anciennes et former un composé nouveau par la combinaison des éléments qu’elle leur emprunte avec le nouvel élément offe
par la combinaison des éléments qu’elle leur emprunte avec le nouvel élément offert par l’occasion. Il s’agit en somme, ici, d
, doit favoriser, on le conçoit aisément, l’activité indépendante des éléments psychiques. En effet, nous pourrons souvent le re
iques. En effet, nous pourrons souvent le remarquer, le jeu libre des éléments tient une place importante dans l’invention. Il e
tirer de l’activité relativement libre et parfois capricieuse de ses éléments . L’invention et son développement ont été comparé
’éclosion d’une idée synthétique formée par la combinaison nouvelle d’ éléments existant déjà, au moins en partie, dans l’esprit.
éléments existant déjà, au moins en partie, dans l’esprit. Souvent un élément nouveau est l’occasion et parfois il est la cause
nventer et à former des synthèses nouvelles parce qu’elle aura plus d’ éléments à sa disposition, et ces synthèses seront le plus
la tendance qui travaille à se compléter, l’idée confuse cherchant l’ élément qui la précisera ; l’autre signale l’occasion ven
hant l’élément qui la précisera ; l’autre signale l’occasion venue, l’ élément nouveau qui se présente engagé dans la perception
détermine la synthèse nouvelle, la création intellectuelle. Ces deux éléments , nous les retrouverons sous un aspect un peu moin
on, est le grand facteur de la transformation. Un nouvel et important élément vient donc s’offrir au système ébauché, pour en a
n naturelle était enfin constituée de toutes pièces. Cette synthèse d’ éléments déjà existants, déjà vaguement systématisés, avec
thèse d’éléments déjà existants, déjà vaguement systématisés, avec un élément nouveau qui vient parfaire leur organisation et q
t la durée du phénomène, en en séparant les phases, en en isolant les éléments , ils nous permettent de l’étudier plus en détail.
ses restent stériles, jusqu’à ce qu’un fait décisif vienne apporter l’ élément qui manque, déterminer une sorte de cristallisati
s une synthèse nouvelle se produit, qui élimine certaines parties des éléments en présence pour unir les autres et se trouve pre
occasion de se coordonner, d’arriver à l’existence et de combiner les éléments qui échappaient aux premières dominatrices. Elles
e tout dérive logiquement. Elle ne se borne pas à prendre de nouveaux éléments dans les perceptions qui se présentent ; elle cré
veaux éléments dans les perceptions qui se présentent ; elle crée ces éléments en transformant ces perceptions, comme un nerf op
us le choc extérieur, mais en produisant ainsi et en s’assimilant des éléments nouveaux pour la formation desquels elle utilise
tème moins imparfait, en lui apportant, dans une certaine mesure, les éléments qui lui manquent, comme une idée suggérée par l’e
de trouble. Chapitre IV. La création intellectuelle et le jeu des éléments psychiques Les principales conditions de l’in
compléter, des conditions qu’elle rencontre. Elle synthétise avec les éléments psychiques qui la constituent certains autres élé
étise avec les éléments psychiques qui la constituent certains autres éléments qu’elle dégage soit des sensations et des percept
nnements en bien des cas, comment le jeu personnel et indépendant des éléments psychiques intervient ici, et reste souvent une c
t pour les cas un peu compliqués, que par l’activité indépendante des éléments psychiques. Nous nous rendrons mieux compte encor
ctrice générale intervient pour choisir, pour accepter ou rejeter les éléments qui lui sont offerts, mais, ces éléments, ce n’es
pour accepter ou rejeter les éléments qui lui sont offerts, mais, ces éléments , ce n’est généralement pas elle qui les évoque. I
ulsion donnée par celle-ci et qui resterait vaine sans le travail des éléments , images ou idées, qu’elle permet, qu’elle provoqu
pté, inconscience, etc.) » Ces notes nous renseignent sur le jeu des éléments . Elles nous montrent les souvenirs, les images, l
on, et, une fois conquis, travaillant pour lui, suscitant de nouveaux éléments sur lesquels s’exercera la même activité. En même
née et rapide sont le plus souvent des cas très simples. L’action des éléments est alors si bien unifiée que le jeu des divers é
L’action des éléments est alors si bien unifiée que le jeu des divers éléments ne se distingue plus, l’ensemble de la tendance a
stingue plus, l’ensemble de la tendance agissante est devenue un seul élément , et l’unité de son action est seule perçue. Mais
ément, et l’unité de son action est seule perçue. Mais en général les éléments , les petits systèmes opèrent avec une certaine in
ui viennent essayer d’entrer dans le système principal, mais d’autres éléments en suscitent aussi qui viennent lutter avec les p
eurs tâtonnements, de modifications successives qui en ont écarté les éléments réfractaires, et en ont appelé d’autres à leur pl
ébauché mais imparfait dont la force est déjà considérable, — divers éléments s’essaient à des combinaisons diverses, se combat
a tendance dominante, de l’idée directrice, et le jeu indépendant des éléments sont en bien des cas également utiles. Si l’ensem
également utiles. Si l’ensemble n’exerçait un contrôle sur le jeu des éléments et ne faisait un choix parmi les produits de ce j
ens, mais des inventions de rêveur ou d’aliéné. — En revanche, si les éléments ne s’affranchissaient parfois quelque peu, s’ils
, non parce qu’ils n’en ont pas. Chez eux l’activité indépendante des éléments psychiques n’est pas supprimée, mais les produits
n réalité il inventera beaucoup moins. Si l’activité indépendante des éléments , apparente ou non, est par elle-même un désordre,
ginale, la plus haute et la plus rare. Elle comprend une bonne part d’ éléments fournis par l’habitude, par l’instinct, par la ro
de ses ancêtres, de ses éducateurs, de la civilisation dont il est un élément . Il n’y a rien en nous qui nous appartienne absol
as la même force de coordination, la même ampleur, la même richesse d’ éléments  ; c’est que les éléments dominants varient d’une
ination, la même ampleur, la même richesse d’éléments ; c’est que les éléments dominants varient d’une intelligence à l’autre, e
tellectuelle. Il n’est donc pas surprenant que, rencontrant partout l’ élément infinitésimal du génie, nous rencontrions si rare
té des idées, à leur « non-conformisme » général. La nouveauté est un élément nécessaire de l’idée géniale, mais ce n’est pas l
d’invention, une part d’imitation, et une part de routine. Ces trois éléments y peuvent entrer en proportion, très diverses. Il
s dans aucun cas, et cela est assez aisément visible, aucun des trois éléments n’est complètement absent. Ne les considérons pas
enue nécessaire, et satisfaire le désir qui y correspond, trouver des éléments appropriés, et, en se les annexant, former une co
e nous avons vu se développer un désir intellectuel auquel manquait l’ élément qui devait, en le satisfaisant, donner au système
ec les mêmes caractères que la synthèse des idées : systématisation d’ éléments plus ou moins épars, rejet d’éléments disparates,
e des idées : systématisation d’éléments plus ou moins épars, rejet d’ éléments disparates, triage des parties de sentiments et d
la volonté comme dans celui de l’invention, nous retrouvons les trois éléments parallèles, et si nous descendions aux détails de
réation intellectuelle avec la volition. Si la forme est la même, les éléments de la synthèse diffèrent dans les deux cas et cel
t sur certains points. Elles utilisent aussi, bien souvent, les mêmes éléments psychiques. La même idée peut entrer dans une cro
, cela dépend de l’accueil qui lui sera fait par l’esprit, des autres éléments qui viendront s’adapter à elle40. On comprend ais
te synthèse inventive que nous venons d’étudier n’est, en somme qu’un élément dans un long enchaînement de faits. Nous comprend
onner. D’autres fois, au contraire, c’est à peine si quelques-uns des éléments du processus paraissent dépasser les autres en im
utes les formes intermédiaires. Et l’invention se trouve être ainsi l’ élément d’une évolution assez complexe, dont les autres é
être ainsi l’élément d’une évolution assez complexe, dont les autres éléments sont encore — à certain degré au moins — des inve
z lui, tous les jours, il prend des notes sur ce qu’il a observé. Des éléments de description, des physionomies, des scènes vues
’est dans sa mémoire qu’il cherche les types vrais ou qu’il prend les éléments de ses types imaginaires… Il en est de même des s
bien systématisée non seulement avec celle qui la précède, ou avec l’ élément qui la provoque, mais avec l’ensemble de la série
ique, à évoquer des idées qui s’adaptent à elles et les achèvent. Les éléments du raisonnement cherchent, chacun pris à part, à
raisonnement, s’il est bien systématisé, agit lui-même comme un seul élément et tend aussi à faire naître des états de conscie
elative à l’esprit même de l’inventeur. Les tendances dominantes, les éléments psychiques que ces tendances peuvent mettre en je
est trop. Dans l’évolution d’une invention il y a toujours beaucoup d’ éléments qui ne sont ni voulus ni sentis. Mais en certains
la seule logique de l’esprit considéré comme un ensemble. Les divers éléments de l’esprit, les différents systèmes qui s’y ébau
ntraider, se remplacer, se dissoudre ou se fortifier, et profiter des éléments les uns des autres. Cela est d’une expérience de
t une perfection des tendances directrices, une libre disposition des éléments , des chances heureuses et souvent même une médioc
a nouveauté au moins, qui ne se rencontrent pas toujours. Souvent les éléments dont le germe doit profiter et qu’il s’assimilera
qu’elle est recherchée. Le jeu de l’ensemble est moins sûr, celui des éléments capricieux, le principe directeur se forme peu à
nous passons aisément à l’évolution spontanée en supposant le jeu des éléments un peu plus systématique, de même nous passerions
ous passerions, en sens inverse, en relâchant un peu le jeu des mêmes éléments , en les combinant un peu différemment, aux cas où
en même temps, dans le même fait, les précautions prises pour que des éléments parasites ne viennent prendre la place de celui q
intrus qui se faufilent aisément, si l’on n’y prend garde, grâce à un élément quelconque de la perception ou des images auquel
roduites toujours par le même procédé. Le jeu plus ou moins libre des éléments , et l’influence du principe directeur (sentiment
e Eliot qu’une histoire que sa tante lui avait racontée serait un bon élément pour une œuvre d’imagination : il lui fit modifie
Il (G. Lewes) fit la remarque que la scène de la prison serait un bel élément pour une œuvre d’imagination, et je commençai ens
n de nouvelles combinaisons. Quand je commençai à l’écrire, les seuls éléments sur lesquels j’étais fixée étaient, outre le cara
de Siegfried étaient rappelées sous forme de récit. Il y avait là des éléments qui aspiraient à vivre d’une vie plus déterminée,
es circonstances. Dans un système bien lié, où tout doit se tenir, un élément , quel qu’il soit, doit plus ou moins bien suscite
binaison des circonstances et de la tendance directrice et le jeu des éléments psychiques et sociaux56. V En somme, l’évol
se manifeste par deux grands caractères, l’augmentation du nombre des éléments du système et l’harmonie plus grande des relation
ssent. Ces deux caractères entraînent naturellement l’élimination des éléments qui ne peuvent s’harmoniser avec la direction gén
ourbillon psychique se former et s’accroître en englobant un nombre d’ éléments de plus en plus considérable, et en conservant ou
ible et qui doit aboutir fatalement à tel résultat. Les affinités des éléments qui le composent font naître à chaque moment, et
me ses produits. Quand elle arrive à ce degré, on voit l’ensemble des éléments de l’invention se souder parfois assez bien et as
s assez bien et assez vite pour pouvoir être considérés comme un seul élément et agir de la même façon pour évoquer les élément
dérés comme un seul élément et agir de la même façon pour évoquer les éléments nouveaux, et aussi pour empêcher l’activité désor
tre très sensiblement changée, comme un enfant qui devient homme. Les éléments unis par l’idée maîtresse jouissaient de plus d’i
relâche encore, que la vie indépendante, le caractère individuel des éléments se marquent davantage, on prévoit ce qui doit arr
léments se marquent davantage, on prévoit ce qui doit arriver. Un des éléments que les circonstances ou ses qualités propres aur
d’une direction forte et de la vie individuelle trop indépendante des éléments , elle arrête l’évolution de l’invention. C’est un
s’associer à lui et de l’aider à grandir régulièrement, puis l’un des éléments ainsi attirés et formés va se développer, entrer
La scène achevée, vinrent peu à peu se grouper autour d’elle tous les éléments du drame, tel que je le concevais, et, après un a
é brusquement retranchée à cause de son incompatibilité avec un autre élément du drame qui est demeuré prépondérant. Et la pièc
ntent successivement. C’est pour continuer à s’accorder avec l’un des éléments principaux du désir complexe qui est à l’origine
e du désir primitif qui inspirait l’œuvre sans en être précisément un élément . La transformation peut être plus marquée encore.
ent en est souvent plus ou moins troublé. Dans l’immense quantité des éléments qui interviennent et qui composent soit la tendan
rmeront. Cela peut arriver de plusieurs manières. Tantôt c’est un des éléments de l’œuvre qui se développera de façon à finir pa
peu près telle quelle, une œuvre nouvelle se forme autour d’un de ses éléments , finit par constituer un organisme distinct et se
e par une sorte de bourgeonnement ; tantôt encore ce sont de nouveaux éléments qui, assimilés par l’œuvre en évolution, réagisse
et qui se remplacent. C’est souvent l’évolution particulière d’un des éléments de l’œuvre qui vient troubler l’évolution de l’en
la continuation de l’évolution nouvelle et l’élimination des premiers éléments qui ne peuvent y trouver leur place. C’est cette
s dirige le mouvement général et devient l’évolution de l’œuvre, où l’ élément d’abord secondaire a pris le rôle prépondérant, à
er l’œuvre et changer le sens de l’évolution, si l’œuvre ou un de ses éléments arrive, en se développant, à se trouver par trop
dans l’invention et son développement, à l’activité indépendante des éléments psychiques, et l’irrégularité presque constante d
ion qui se trouve à la base de la transformation. C’est ainsi le même élément que nous retrouvons partout. Selon la façon dont
ransformation avortée. Si la transformation ébauchée s’arrête, si les éléments discordants qui se développent dans une œuvre, au
Elles sont dues le plus souvent au développement excessif de certains éléments qui viennent prendre dans l’ensemble une place ex
que parfois l’œuvre ressemble un peu à un monstre double. Le jeu des éléments psychiques, pour peu qu’il reste indépendant, ent
nvention suppose presque fatalement une assez grande indépendance des éléments . Il faut donc prévoir que la déviation sera presq
s de développement greffé sur un autre, d’évolution indépendante d’un élément de l’œuvre primitive, une transformation d’espèce
sent toujours en favorisant la vie distincte et indépendante d’un des éléments de l’œuvre. Parfois on peut les prendre sur le fa
ression un peu vive venant faire entrer dans l’œuvre en évolution les éléments qui l’ont provoquée, l’éveil par un élément de l’
l’œuvre en évolution les éléments qui l’ont provoquée, l’éveil par un élément de l’œuvre d’un sentiment déjà puissant, une occa
rimitif » est fécond en déviations étranges dues à l’indépendance des éléments , à leur incohérence, au développement exagéré de
ce sens et juxtaposent des détails qui ne peuvent s’accorder. Un des éléments de l’œuvre devrait en éliminer d’autres, mais ils
’invention de l’artiste devait subir continuellement la pression. Les éléments d’une œuvre, dans de pareils cas, sont traités à
ses met souvent en contact avec l’ancienne, avec l’idée première, des éléments mal disciplinés qui se développent irrégulièremen
, aussi peu réel que possible, il ne comprend guère, parfois, que des éléments peu nombreux, mais très étroitement liés, sans al
oppe, il est obligé de s’allier à d’autres systèmes, de s’annexer des éléments qui, presque fatalement, le surchargent de scorie
des projets, des sentiments qui naissent mal conformés, surchargés d’ éléments discordants, se régulariser, au contraire au fur
détruire le germe d’idée qui vient de naître, et d’en éparpiller les éléments , à moins que des circonstances exceptionnelles ne
se transforment par les associations que provoque tel ou tel de leurs éléments ou que suscite la pression de l’habitude et de la
ment conscient et voulu, une sorte de méthode. Le jeu indépendant des éléments psychiques est très favorable à l’invention, bien
e grandes analogies, s’ils se mêlent toujours et se combinent, si les éléments y sont peut-être identiques, le dosage et la comb
ments y sont peut-être identiques, le dosage et la combinaison de ces éléments et de leurs composés mêmes y varient assez pour q
réussit quelquefois. Lorsqu’il réussit, le système qui a accueilli l’ élément et qui le rend ensuite fortifié, qui lui a servi
le de la déviation. Nous y prenons sur le vif la vie indépendante des éléments psychiques, nous voyons comment elle produit à ch
ns incessantes, entraînées par le développement anormal de tel ou tel élément , écartent l’esprit du sujet de ses réflexions, pu
cela seul est généralement durable qui peut être utilisé, les autres éléments sont insensiblement éliminés ; après avoir fait d
ceptions. Nous avons reconnu que le hasard fournissait à l’esprit des éléments , qui, saisis par l’idée directrice, vont produire
t pour que l’idée directrice finisse par trouver dans l’une d’elles l’ élément dont elle a besoin. C’est à cela que répond l’act
nt elle a besoin. C’est à cela que répond l’activité indépendante des éléments , et c’est ce que réalise la rêverie voulue de M. 
ce sont les images et les idées éveillées par le jeu indépendant des éléments psychiques qui remplacent les perceptions données
s la même opération qui se produit. D’une part le jeu indépendant des éléments psychiques n’est pas complètement annulé dans le
Chacun de ses progrès est marqué soit par l’harmonie plus grande des éléments , soit par l’augmentation de leur nombre. Dans tou
mes, par le non-accroissement ou par la diminution soit du nombre des éléments , soit de la systématisation de leurs rapports. So
s s’associent plus étroitement et plus régulièrement et éliminent les éléments gênants et parasites est encore une invention où
’invention : la tendance dominante et sa combinaison nouvelle avec un élément qu’elle rencontre. Ici la rencontre est préparée
moins, mais la discipline imposée dès l’enfance aux idées, à tous les éléments de l’intelligence, leur a ôté toute initiative. E
il nous paraît être une conséquence forcée de ce jeu indépendant des éléments psychiques que nous avons reconnu pour une des co
paraisse d’un bloc ou qu’elle résulte d’un travail latent, toujours l’ élément primitif est quelque chose d’analogue à l’ovule e
ice de l’esprit, mais nous trouvons aussi généralement l’activité des éléments qui s’oppose nettement à l’instinct et a la vie o
isément l’invention comme tout état nouveau en général, c’est que ces éléments s’opposent et luttent et que l’harmonie générale
ge généralement une certaine activité indépendante et irrégulière des éléments psychiques, tout ce qui favorise ce genre d’activ
ofiter de ses divagations et y puiser, au hasard de la rencontre, des éléments qu’il transformera en germes d’invention, en créa
re et le désordre, soit parce que le jeu relativement indépendant des éléments est naturellement assez marqué chez lui et qu’il
peut donner de l’originalité en transformant le caractère général des éléments de l’esprit, en leur imprimant le cachet de l’alc
umis à tous égards, à des lois absolues de finalité. Les rapports des éléments de l’esprit montrent parfois de l’incohérence, et
nécessite, dans la synthèse qu’elle produit, presque toujours quelque élément disparaît qui devrait rester, quelque autre s’imp
’en ajoute une autre : ses rapports avec le monde extérieur. Tous les éléments sur lesquels l’esprit travaille ont des condition
s de phénomènes et spécialement de phénomènes sociaux, à relâcher les éléments psychiques, à mettre en jeu leurs affinités spéci
n désordre et qui peut en engendrer d’autres. La vie indépendante des éléments est une condition de la fécondité de l’esprit, ma
dmettre maintenant, de petits systèmes relativement simples. Mais ces éléments derniers — ou supposés tels — et qui sont les mêm
e leur influence, et à s’accroître en s’annexant toujours de nouveaux éléments . Considérée au point de vue abstrait, l’invention
n naît dans un cerveau, il ne trouble guère et ne reconstitue que les éléments psychiques qu’il y rencontre, mais en se développ
qu’elle est une organisation nouvelle d’une partie au moins de leurs éléments . Elle peut être un mal si le gain ne compense pas
 Souriau : La Préface de Cromwell. 7. Dans L’Activité mentale et les éléments de l’esprit. 8. Voir Ch. Richet, Les Poisons de
3 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre premier. La sensation, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. La sensation »
La spécificité des sensations implique-t-elle leur simplicité ? — V.  Elément relationnel des sensations. — VI. Rapport nécessa
. De plus, outre les hasards des circonstances extérieures, il est un élément qui a joué le rôle capital dans le développement
qui, dans une liqueur complexe, discerne l’arôme subtil de tel ou tel élément . Si nous étions sensibles à toutes choses d’une s
oir. C’est que, dans nos sensations, nous ne faisons attention qu’aux éléments ou ingrédients qui sont pour nous des signes d’ob
n. De même, nous sommes restés sans vision et sans yeux pour tous les éléments de la réalité qui ne nous intéressaient pas, qui
s, c’est-à-dire des perceptions plus relevées, ayant elles-mêmes pour éléments de petites perceptions non distinguées à part. A
se demander si le sourd est bien absolument sourd et s’il n’y a aucun élément sonore dans l’ensemble de ses sensations confuses
. Nous nommons donc sensation tout état complexe dans lequel domine l’ élément de réceptivité, quoiqu’il y ait toujours en même
arable peut-être de certains plaisirs, quoique contenant encore comme éléments essentiels des jouissances subtilement combinées,
entre eux et avec les peines, s’il n’y avait pas dans chacun, outre l’ élément quantitatif, un élément qualitatif 9. Existe-t-il
ines, s’il n’y avait pas dans chacun, outre l’élément quantitatif, un élément qualitatif 9. Existe-t-il un élément primordial a
outre l’élément quantitatif, un élément qualitatif 9. Existe-t-il un élément primordial auquel se ramènent toutes les qualités
rature, d’après certaines expériences, semblent se ramener dans leurs éléments primitifs à des sensations de contact. De fait, p
e métal échauffé : les deux sensations, ainsi limitées à ce minimum d’ éléments nerveux, sont si semblables, que souvent on prend
en un ensemble de petits coups faibles qui seraient, selon Spencer, l’ élément primordial de la sensation. De même que, dans le
, Spencer et Taine ont montré qu’il y a dans toutes les sensations un élément quantitatif et un élément dynamique, mais ils n’o
tré qu’il y a dans toutes les sensations un élément quantitatif et un élément dynamique, mais ils n’ont nullement montré que le
ment prouvé que la sensation, dans le processus mental, présuppose un élément quelconque d’appétition, d’action, de vouloir, de
ment qualitative ? Il y a dans la résistance et dans le choc, outre l’ élément intensif et quantitatif, qui est prédominant, une
ion des muscles soutenant un poids résistant ; mais peut-on, avec cet élément , avec des sensations musculaires ou même prémuscu
s les autres sensations ; qu’il y a même sous toutes les sensations l’ élément sensoriel répondant au choc, au conflit, à l’oppo
n de forces. Allons plus loin : il y a sous toutes les sensations des éléments de motion : en sentant, on se sent mu et mouvant,
t changeant dans la durée avec un rapport vague à l’espace ; mais cet élément sensoriel, même en ce qu’il a de qualitatif, ne p
unes à toutes, sur certains concomitants communs et même sur certains éléments communs ; mais elles ne peuvent pas porter sur ce
n considère les sensations comme des unités élémentaires qui sont les éléments de l’esprit ; on méconnaît le continuum sensitif
t au fond une négation : nous voulons dire que nous ne voyons pas les éléments de cette sensation, s’ils existent, que nous ne l
des sensations où la conscience ne saisit pas une certaine quantité d’ éléments multiples, peuvent fort bien cependant être compl
infailliblement des quantités, à analyser des composés, à saisir des éléments absolument simples. Son impuissance n’est pas la
uent un rôle important dans l’appréciation des distances. Une foule d’ éléments vibrent donc à la fois dans la plus simple excita
brent donc à la fois dans la plus simple excitation lumineuse, et les éléments de la sensation, ici, sont présents à la conscien
nscience, et même quand vous ne pouvez discerner, décomposer tous les éléments , vous sentez leur présence, vous sentez que chaqu
somme de sensations semblables ; 2° elle saisit aussi une pluralité d’ éléments qualitatifs, les uns communs à toutes les sensati
Ainsi il y a certains parfums qui nous paraissent composés de trop d’ éléments pour que nous puissions en faire l’analyse et la
t tellement bien lié et continu que l’analyse n’en distingue plus les éléments . Si nous avions un microscope capable de produire
inq sens, qui sont des organes si complexes, se résoudre en plusieurs éléments , les uns de qualité semblable, les autres de qual
, mal fondues, se laissent analyser par la conscience, comme certains éléments se laissent discerner par le dégustateur dans un
a conscience, et des matérialistes qui veulent tout expliquer par des éléments simples de quantité, ou par une qualité prétendue
ce de la réduire en points et en atomes, comme aussi en monades. V Élément relationnel des sensations Par cela même que l
ctions en des rapports déterminés, elles renferment nécessairement un élément relationnel ; de plus, elles sont toujours saisie
ns de James Ward, nous irons plus loin que lui, et nous admettrons un élément sensitif, mais moins caractérisé, jusque dans les
n domaine dans l’autre, sans mesure possible. Mais il y a toujours un élément sensitif, avec cette différence que, dans un cas,
les conditions et les causes, dont nous ne pouvons même discerner les éléments , mais qui cependant sont immédiatement saisies pa
mais qui cependant sont immédiatement saisies par la conscience. Ces éléments , que nous ne pouvons séparer et rendre discontinu
l en soit du passage à l’objectif, la sensation ne peut être formée d’ éléments inconscients, même combinés avec des éléments con
n ne peut être formée d’éléments inconscients, même combinés avec des éléments conscients, ni consister dans de simples rapports
ients, ni consister dans de simples rapports. Les relations entre les éléments sensitifs de la conscience sont des conditions de
obable, d’après les indications tirées de la psychologie, c’est que l’ élément sensationnel existe déjà jusque dans les mouvemen
cher. Dans cette hypothèse, le mouvement serait une transposition des éléments sensationnels et appétitifs en langage visuel et
écieux nous répondrons : — Pour qu’il y ait synthèse, il faut que les éléments des sensations du bleu, du vert, etc., persistent
la sensation du blanc, laquelle est une autre combinaison de certains éléments primordiaux de la sensation lumineuse. Vous n’ave
vert, le bleu et le blanc » : car il y a simplement unité de certains éléments communs ; ni de conclure que « le bleu et le vert
ue « le bleu et le vert sont du blanc » ; mais seulement que certains éléments primordiaux du bleu et du vert sont aussi les élé
t que certains éléments primordiaux du bleu et du vert sont aussi les éléments primordiaux du blanc, diversement combinés, fondu
u contraire leur complexité, qui empêche de les réduire à un de leurs éléments pris arbitrairement comme le seul, quand il n’est
4 (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349
es des propriétés des corps simples inorganiques. C’est donc dans les éléments organiques, c’est-à-dire dans les parties les plu
sa totalité ; mais il porte son action toxique et paralysante sur un élément organique essentiel à la vie. Ensuite il amène la
cation de l’édifice vital par un mécanisme qui variera en raison de l’ élément primitivement atteint, de la nature et de l’impor
définies qui ne persistent pas après la division ou l’altération de l’ élément . Telle est en quelques mots l’idée qu’on doit se
roscopiques de notre corps, auxquelles il convient de donner le nom d’ éléments anatomiques ou peut-être mieux celui d’organismes
ues ou peut-être mieux celui d’organismes élémentaires. En effet, les éléments anatomiques sont de véritables organismes élément
nt plus élevé dans l’organisation que la variété physiologique de ses éléments se montre plus grande. Nous pouvons donc considér
comme les globules du sang ; mais la plupart sont unis et soudés. Les éléments de même espèce se réunissent pour constituer nos
nos tissus, et nos tissus se mélangent pour former nos organes ; les éléments d’espèce différente se soudent entre eux afin de
physiologique. Néanmoins, dans toutes ces réunions ou soudures, aucun élément ne se confond avec son voisin ; ils s’unissent et
istincts comme des hommes qui se donneraient la main. Chaque espèce d’ éléments représente ainsi une véritable espèce d’individus
péciale de mourir. Enfin, comme on peut le dire d’un seul mot, chaque élément a son autonomie, mais autonomie inconsciente et e
onditions physico-chimiques du milieu organique intérieur. À part les éléments organiques qu’on peut appeler passifs, parce que,
sticité et la cohésion à nos organes, il existe deux autres classes d’ éléments organiques qui nous manifestent une activité cons
tante et nécessaire. Dans la première classe, nous placerons tous les éléments organiques qui, sous la forme de vésicules ou de
es tissus glandulaires, muqueux et épithéliaux. Les propriétés de ces éléments groupés en tissus se manifestent plus particulièr
omènes de la vie nutritive. Nous placerons dans la seconde classe les éléments organiques qui, généralement sous la forme de fib
s musculaires et nerveux. En raison de leurs propriétés, ces derniers éléments président aux fonctions de sensibilité et de mouv
que fonction et chaque acte de l’économie, afin de les ramener à leur élément organique. Le phénomène de la respiration, malgré
entes, se réduit finalement pour tous les animaux à la propriété de l’ élément ou globule sanguin qui, au contact de l’air, abso
ue. La digestion, avec les sécrétions qui y concourent, se ramène à l’ élément glandulaire ou épithélial, qui, sous l’influence
ies auxquelles il est fixé. Nous trouvons dans le système nerveux des éléments producteurs et conducteurs, les uns pour la sensi
ulaire en présentant une nouvelle intumescence particulière. Tous ces éléments organiques qui composent notre corps sont d’une g
ments, ils ne sont jamais exprimés que par l’activité vitale de trois éléments organiques formant une chaîne à anneaux distincts
pendant physiologiquement et hiérarchiquement subordonnées. Ces trois éléments sont l’élément nerveux sensitif, l’élément nerveu
giquement et hiérarchiquement subordonnées. Ces trois éléments sont l’ élément nerveux sensitif, l’élément nerveux moteur, et l’
t subordonnées. Ces trois éléments sont l’élément nerveux sensitif, l’ élément nerveux moteur, et l’élément musculaire. Le point
ments sont l’élément nerveux sensitif, l’élément nerveux moteur, et l’ élément musculaire. Le point de départ de l’action physio
ulaire. Le point de départ de l’action physiologique se trouve dans l’ élément nerveux sensitif ou intellectuel ; sa vibration s
rme en vibration motrice. Cette dernière se propage à son tour dans l’ élément nerveux moteur, et, arrivée à son extrémité périp
ropriété élémentaire, opère la contraction ou le mouvement. Ces trois éléments organiques jouent ainsi le rôle d’excitant les un
es jouent ainsi le rôle d’excitant les uns par rapport aux autres ; l’ élément nerveux sensitif excite l’élément nerveux moteur,
les uns par rapport aux autres ; l’élément nerveux sensitif excite l’ élément nerveux moteur, et l’élément nerveux moteur excit
es ; l’élément nerveux sensitif excite l’élément nerveux moteur, et l’ élément nerveux moteur excite la fibre musculaire, d’où r
ù résulte finalement la contraction. Dans leur action d’ensemble, ces éléments ont des relations tellement connexes que, les uns
s sans les autres, ils n’auraient point de raison d’être. En effet, l’ élément sensitif n’a pas de raison d’être sans l’élément
d’être. En effet, l’élément sensitif n’a pas de raison d’être sans l’ élément moteur qui indique sa présence, et l’élément mote
de raison d’être sans l’élément moteur qui indique sa présence, et l’ élément moteur n’aurait pas de raison d’être sans l’éléme
sa présence, et l’élément moteur n’aurait pas de raison d’être sans l’ élément musculaire sur lequel son influence doit se manif
ois, malgré cette connexion intime et nécessaire, chacun de ces trois éléments n’en reste pas moins indépendant et distinct orga
léments n’en reste pas moins indépendant et distinct organiquement. L’ élément sensitif vit et meurt à sa manière, il a ses pois
f vit et meurt à sa manière, il a ses poisons qui lui sont propres. L’ élément moteur peut vivre et mourir séparément, il a égal
re et mourir séparément, il a également ses poisons spéciaux. Enfin l’ élément musculaire a de même des conditions de vie et de
Si cette indépendance organique est réelle pour la vie nutritive des éléments , elle n’est plus qu’une illusion au point de vue
ités diverses, elles exigent le concours de toutes. Si l’un des trois éléments , sensitif, moteur et musculaire, vient à être sup
ps entier ou notre organisme n’est, nous le répétons, qu’un agrégat d’ éléments organiques, ou mieux d’organismes élémentaires in
i que ceux d’autres animaux, peuvent vivre dans l’air ; mais tous les éléments actifs de leurs fonctions vivent sans exception,
semble de canaux destinés à conduire l’eau, l’air et les aliments aux éléments organiques de notre corps, de même que des routes
pas, à proprement parler, de rapports physiologiques actifs avec les éléments organiques ; ils ne leur portent rien, ils ne fon
ns les intestins, ainsi que d’autres liquides interstitiels. Tous ces éléments constitutifs du milieu intérieur sont ensuite por
stances capables de réagir sur eux. Le sang artériel porte la vie aux éléments organiques, parce qu’il contient en dissolution d
iques, parce qu’il contient en dissolution de l’oxygène et les autres éléments d’un milieu organique propre à entretenir la vie 
jusqu’au cœur ; troisièmement, il doit être amené en contact avec les éléments organiques au moyen du système artériel. Ce n’est
s ce cas le poison ne parvient pas jusqu’aux voies qui conduisent aux éléments organiques. Trois ans après le retour de Watterto
œur, il peut se répandre par les artères, et arriver ainsi à tous les éléments organiques ; mais là encore nous pouvons, à l’aid
bre par exemple, nous empêcherons le sang empoisonné d’être porté aux éléments organiques de ce membre, et nous leur conserveron
effets du poison américain. Nous aurons à rechercher d’abord sur quel élément organique particulier du corps il a porté son act
xique, et à déterminer ensuite le mécanisme par lequel la mort de cet élément a pu amener la mort de tout l’organisme. IV
s est mort à la fois, mais seulement parce que un ou plusieurs de ses éléments organiques ont perdu leurs propriétés vitales. En
opsie au moment même de la mort, on doit donc toujours rencontrer des éléments organiques qui ont perdu leurs propriétés physiol
nd on pratique l’autopsie vingt-quatre heures après la mort, tous les éléments organiques sont éteints, rigides et froids. On ne
convenable pour réveiller et provoquer la réaction physiologique des éléments nerveux et musculaires. En agissant directement s
les composent, étaient donc complètement morts, tandis que les autres éléments organiques des muscles, du sang, des muqueuses, e
d. Il est maintenant facile de comprendre que l’extinction vitale des éléments nerveux qui font contracter les muscles doive ame
l’aération, qui est indispensable pour entretenir la vie de tous les éléments organiques qui nous composent. Si le cœur conserv
tration de cette action nette et caractéristique du curare, qui tue l’ élément nerveux et respecte l’élément musculaire, a résol
et caractéristique du curare, qui tue l’élément nerveux et respecte l’ élément musculaire, a résolu la question de ce qu’on appe
t l’autopsie physiologique me montra que, comme chez la grenouille, l’ élément nerveux moteur avait été seul atteint par le cura
ux moteur avait été seul atteint par le curare, tandis que les autres éléments organiques avaient conservé leurs propriétés phys
e qu’après avoir été porté par les artères et mis en contact avec nos éléments organiques. Rappelons-nous encore qu’en liant ou
la sensibilité. De plus, nous avons prouvé qu’il n’atteint qu’un des éléments efficaces du mouvement, le nerf moteur, car le cœ
sion physiologique qui ressort de ces expériences est très-claire : l’ élément nerveux sensitif, l’élément nerveux moteur et l’é
rt de ces expériences est très-claire : l’élément nerveux sensitif, l’ élément nerveux moteur et l’élément musculaire ont chacun
ès-claire : l’élément nerveux sensitif, l’élément nerveux moteur et l’ élément musculaire ont chacun leur autonomie, puisque le
entre eux. Rappelons-nous pourtant que, malgré leur indépendance, les éléments organiques n’ont d’effet physiologique que par l’
e chez l’homme ou chez un animal exige le concours de trois termes ou éléments anatomiques. L’élément nerveux, sensitif ou volon
n animal exige le concours de trois termes ou éléments anatomiques. L’ élément nerveux, sensitif ou volontaire est le point de d
ontaire est le point de départ de la détermination motrice. Ensuite l’ élément nerveux moteur transmet cette détermination au mu
sibilité d’exécution du mouvement existent ; mais par cela seul que l’ élément nerveux moteur qui forme le trait d’union de la s
e, nous sommes arrivés à localiser l’action du poison américain sur l’ élément nerveux moteur et déterminer, comme conséquence,
de modification physique ou chimique la substance toxique imprime à l’ élément organique pour en paralyser l’action. Quant à pré
oduire une altération toxique définitive qui détruise pour toujours l’ élément organique, ainsi que le font beaucoup de poisons,
curare ne détermine qu’une sorte d’inertie ou d’engourdissement de l’ élément nerveux moteur. Il en résulte une paralysie de ce
ement de l’élément nerveux moteur. Il en résulte une paralysie de cet élément qui dure tant que le curare reste dans le sang en
re. Le curare introduit avec le sang va se mettre en contact avec les éléments organiques et paralyser d’une manière successive
iennent à cesser que la mort réelle de l’organisme commence. Tous les éléments organiques du corps vont alors être atteints, par
es éléments organiques du corps vont alors être atteints, parce qu’un élément indispensable à tous, l’air ou l’oxygène, va manq
plus d’oxygène dans les poumons paralysés, et l’asphyxie de tous les éléments organiques arrivera avec une rapidité plus ou moi
ière infaillible pour tous. Nous voyons ainsi que la destruction de l’ élément nerveux moteur ne tue pas directement, comme si c
tion de l’élément nerveux moteur ne tue pas directement, comme si cet élément seul représentait le principe de la vie. La soust
élément seul représentait le principe de la vie. La soustraction de l’ élément nerveux moteur tue parce que, les autres éléments
La soustraction de l’élément nerveux moteur tue parce que, les autres éléments qui avaient des rapports avec lui ne pouvant plus
era donc à circuler et à se charger d’oxygène : de cette manière, les éléments organiques que le curare n’a pas atteints continu
e qu’après un temps suffisant tout le curare sera sorti du sang, et l’ élément nerveux moteur, qui n’avait été qu’engourdi par s
royé et meurt instantanément. Ceci nous prouve en outre qu’il y a des éléments nerveux moteurs qui sont plus accessibles à l’act
es à l’action du curare que d’autres. En effet, bien qu’il s’agisse d’ éléments organiques de même nature, il y a entre eux une h
ues, mais d’un autre côté cette différence dans la susceptibilité des éléments pour le poison coïncide avec une vibration moins
loi que toute substance qui, à haute dose, éteint les propriétés d’un élément organique, les excite à petite dose. Quand l’acti
édicamenteuse n’est au fond qu’un empoisonnement incomplet. C’est aux éléments intimes de notre organisation qu’il faut remonter
, et nous ne cherchons pas à connaître l’origine première de tous ces éléments organiques, pas plus que le physicien et le chimi
’eau, et de même qu’il faut renouveler l’eau qui s’altère et perd ses éléments nutritifs, de même il faut renouveler, au moyen d
rps animal. Chez l’oiseau, le cœur va chercher les matériaux dans les éléments de l’œuf : chez le mammifère, il les puise dans l
dans les éléments de l’œuf : chez le mammifère, il les puise dans les éléments du sang maternel. Pendant que cet organe sert ain
lles sont toujours la résultante des propriétés intimes d’une foule d’ éléments organiques dont l’activité est liée aux condition
ial aux êtres vivants. Ce dernier milieu, qui est en rapport avec nos éléments organiques actifs (muscles, nerfs, glandes, etc.)
ssous dans l’eau, car, ainsi que nous l’avons dit ailleurs7, tous les éléments organiques actifs qui composent notre organisme s
manière plus précise l’action des substances toxiques sur les divers éléments de notre corps8; mais en outre il en résulte des
-chimiques précisés survenues dans notre milieu intérieur ou dans les éléments histologiques de nos tissus. Autrefois Buffon ava
fon avait cru qu’il devait exister dans le corps des êtres vivants un élément organique particulier qui ne se retrouverait pas
la machine, une fois créée, fonctionne en vertu des propriétés de ses éléments constituants et sous l’influence des conditions p
ct physique et chimique du sang, à une certaine température, avec les éléments nerveux cérébraux sont nécessaires pour manifeste
sant, jusqu’à l’heure où le dérangement ou la cessation d’action d’un élément organique nécessaire amène un trouble dans le jeu
pour déterminisme initial l’action physico-chimique du poison sur un élément organisé, bien qu’il puisse ensuite, dans les dét
influence individuelle puisse suffire à les faire avancer lorsque les éléments du progrès ne sont pas dans le sol scientifique l
plus délicate et la plus complexe de tous les appareils nerveux. Les éléments anatomiques qui le composent sont des éléments ne
appareils nerveux. Les éléments anatomiques qui le composent sont des éléments nerveux sous la forme de tubes et de cellules com
sous la forme de tubes et de cellules combinés et unis entre eux. Ces éléments sont semblables dans tous les animaux par leurs p
, le cerveau suit encore la loi générale, car dans tous les organes l’ élément anatomique garde des caractères fixes qui le font
perfectionnement organique consiste surtout dans l’arrangement de ces éléments , qui, dans chaque espèce animale, offre une forme
spécifique. Chaque organe serait donc en réalité un appareil dont les éléments constitutifs restent identiques, mais dont le gro
ans le cerveau que dans tous les autres organes. Le sang agit sur les éléments anatomiques de tous les tissus en leur apportant
e les fonctions sont anéanties. Il en est absolument de même pour les éléments anatomiques du cerveau. Dès que le sang cesse d’y
in pénètre dans tous les replis de l’organe, et s’accumule autour des éléments anatomiques pour réveiller et exciter leur mode d
s substances toxiques diverses destinées à porter leur action sur les éléments anatomiques des organes laissés en place et conse
cette méthode, on peut éteindre isolément les propriétés de certains éléments nerveux et cérébraux de la même manière qu’on iso
nerveux et cérébraux de la même manière qu’on isole aussi les autres éléments organiques musculaires ou sanguins. Les anesthési
oxydante du globule sanguin sans modifier en rien les propriétés des éléments nerveux. Comme on le voit, par cette méthode d’in
péciaux ont été respectés. Peu à peu, le cerveau se régénère avec ses éléments anatomiques spéciaux, et, à mesure que cette régé
ellement. Ils ne considèrent qu’une seule espèce de matière, dont les éléments , grâce à leurs figures, jouissent de la propriété
l ne reste plus que quelques principes terreux et salins ; les autres éléments se sont dispersés dans les airs et dans les eaux
elle a sa cause dans l’attraction élective des divers agents pour les éléments qui le composaient. Cependant ce corps en était é
s propriétés des corps vivants et celles des corps bruts, puisque les éléments constituants de ces deux ordres de corps sont les
se en prouvant que tous les corps vivants sont exclusivement formés d’ éléments minéraux empruntés au milieu cosmique. Le corps d
e des corps vivants, est matériellement constitué par quatorze de ces éléments . On comprend bien que ces quatorze corps simples
n faire des principes nutritifs, tantôt elle en forme directement les éléments des tissus. C’est ainsi que nous voyons, à côté d
ution par lesquels l’embryon constitue à l’origine ses organes et ses éléments anatomiques. L’être vivant est donc caractérisé à
ritifs spéciaux destinés aux combustions fonctionnelles de chacun des éléments de nos tissus ou de nos organes. Lorsque des phén
xtrémité nerveuse motrice retentit successivement sur tous les autres éléments vitaux, et amène des déterminismes secondaires qu
5 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments » pp. 165-188
Chapitre premier. Les sensations totales de l’ouïe et leurs éléments Sommaire. I. Réduction des idées à une classe
fèrent des autres faits également classés. — Nous ne démêlons pas les éléments des sensations. — Les sciences physiques et physi
ns. — Les sciences physiques et physiologiques ne peuvent démêler ces éléments , mais seulement les conditions des sensations tot
otent les divers états du corps sain ou malade, et qui sont moins des éléments de connaissance que des stimulants d’action ; on
die de notre corps, et qui sont moins des stimulants d’action que des éléments de connaissance. On les nomme sensations de la vi
e réduit notre connaissance. Nous ne pouvons énumérer et préciser ses éléments comme lorsqu’il s’agit de deux espèces minérales
’agit de deux espèces minérales ou végétales ; nous n’avons pas ici d’ éléments comparables, capables de s’additionner ou de s’or
les sciences morales nous manquent aussi. Nous n’avons point ici ces éléments communs, images, représentations, idées générales
a plante entière. — Mais, justement parce que nos sensations sont les éléments dont se compose le reste, nous ne pouvons les déc
ous ne pouvons les décomposer comme le reste ; nous ne trouvons pas d’ éléments à ces éléments. Nous pouvons montrer comment avec
les décomposer comme le reste ; nous ne trouvons pas d’éléments à ces éléments . Nous pouvons montrer comment avec elles nous for
. Je saurai les circonstances où elle naît ; je ne connaîtrai pas ses éléments , ni même si elle en a. Tout au plus trouverai-je
ologie, les différences et les ressemblances sont constituées par des éléments homogènes et précis, le nombre, la force et la fo
le nombre, la force et la forme, tandis que, dans les sensations, nul élément pareil ne pouvant être isolé, nous sommes réduits
sables en nombre indéfini. III Cependant les sensations ont des éléments , et on va s’en assurer par divers exemples. Chacu
saisit que des composés ; son affaire est de les décomposer en leurs éléments , de montrer les divers groupements dont les mêmes
r en leurs éléments, de montrer les divers groupements dont les mêmes éléments sont capables, et de construire avec eux les dive
ant que par la durée, la proximité, la grandeur et le nombre de leurs éléments . Or il est un groupe de sensations dans lequel la
être perceptibles, de s’agglutiner deux à deux en un total. Voilà les éléments de la sensation qui dure une seconde et les éléme
total. Voilà les éléments de la sensation qui dure une seconde et les éléments de ses éléments. Maintenant, dans le passage du g
éléments de la sensation qui dure une seconde et les éléments de ses éléments . Maintenant, dans le passage du grave à l’aigu, q
emblables, le son est un bruit. — Si, dans le couple ainsi formé, les éléments sont de durée plus longue, le son est plus grave 
ons distinctes. Elles sont des composés et des totaux. Pour que leurs éléments soient perceptibles à la conscience, il faut que,
seuls nous sont connus, et ne nous sont connus qu’en gros. Quant aux éléments et aux éléments des éléments, la conscience ne le
connus, et ne nous sont connus qu’en gros. Quant aux éléments et aux éléments des éléments, la conscience ne les atteint pas, l
e nous sont connus qu’en gros. Quant aux éléments et aux éléments des éléments , la conscience ne les atteint pas, le raisonnemen
6 (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie
ée, mais punie14. L’État ne tient pas compte de l’infinie variété des éléments humains qui étaient aux prises dans la confusion
 ; elle est la dernière victoire de la pensée sur toute forme et tout élément étranger ; elle est le plus haut degré de la libe
la conscience, et qui par conséquent peuvent être regardés comme des éléments réels de la nature humaine ; 2º qu’il n’y a pas d
des éléments réels de la nature humaine ; 2º qu’il n’y a pas d’autres éléments , et que ceux-là épuisent la capacité de la nature
d éternel de l’humanité ; 5º que dans l’ordre de leur développement l’ élément philosophique vient nécessairement le dernier ; 6
l’espèce. Il n’y a et il ne peut y avoir dans l’espèce que les mêmes éléments qui sont dans l’individu, avec cette différence q
e l’espèce humaine dans l’histoire ? la civilisation. Autant il y a d’ éléments dans la nature humaine et dans l’individu, autant
dans l’unité de la nature humaine ; ses variétés, dans la variété des éléments de l’humanité. Tout ce qui est dans la nature hum
que. Par exemple, si par l’analyse psychologique vous aviez trouvé un élément humain dans la conscience individuelle que vous n
mille ans, je vous conseillerais fort de douter de la réalité de cet élément  : ou si vous trouviez dans l’histoire un élément
de la réalité de cet élément : ou si vous trouviez dans l’histoire un élément que ne vous eût pas donné l’analyse psychologique
oire la philosophie a toujours eu son existence comme tous les autres éléments de la nature humaine ; si elle s’y développe exac
me manière que dans la conscience, si elle y soutient avec les autres éléments de la civilisation le même rapport que nous l’avo
isation le même rapport que nous l’avons vue soutenir avec les autres éléments de la conscience, alors nous serons certains que
armonie, et l’Orient, pris en masse, a son caractère propre. Tous les éléments de la nature humaine sont dans l’Orient, mais ils
le devait subir la condition commune, être enveloppée dans les autres éléments que nous avons signalés, et particulièrement dans
éments que nous avons signalés, et particulièrement dans celui de ces éléments qui dominait tous les autres, l’élément religieux
ulièrement dans celui de ces éléments qui dominait tous les autres, l’ élément religieux. Il ne semble pas que dans l’Égypte et
ie. Si dans le monde oriental la condition de l’existence de tous les éléments de la nature humaine était leur enveloppement, la
Orient, nous l’avons dit, la philosophie existe comme tous les autres éléments de l’humanité, mais sous la condition de l’envelo
e ; avec elle commence la liberté en tout genre. En Grèce, les divers éléments de la nature humaine se rencontrent comme dans l’
t suivre nécessairement, en Grèce, la même marche que tous les autres éléments de la civilisation. Puisqu’il y avait plus de lib
ivilisation. Puisqu’il y avait plus de liberté dans le jeu des autres éléments , il dut y avoir dans la philosophie une liberté b
comme dans l’Orient, étaient et ne pouvaient pas ne pas être tous les éléments de la nature humaine ; car le moyen âge appartien
oyen âge appartient à l’humanité comme la Grèce et l’Orient. Tous les éléments humains y étaient donc, mais confondus dans l’élé
ient. Tous les éléments humains y étaient donc, mais confondus dans l’ élément dominant du moyen âge ; car dans toute époque il
yen âge ; car dans toute époque il y a et il doit toujours y avoir un élément dominant, qui n’exclut pas les autres, mais les e
élément dominant, qui n’exclut pas les autres, mais les enveloppe. L’ élément dominant du moyen âge est l’Église. L’Église a mi
été dit de la philosophie. 1º Que l’histoire de la philosophie est un élément réel de l’histoire universelle, comme l’histoire
image visible de la nature humaine, renferme à toutes ses époques un élément philosophique, qui a son rôle aussi sur la scène
rselle les mêmes rapports que soutient la philosophie avec les autres éléments de la civilisation et de la nature humaine. Cette
conséquence des prémisses que nous avons posées. S’il est vrai que l’ élément philosophique dans la pensée soit supérieur à tou
élément philosophique dans la pensée soit supérieur à tous les autres éléments , je le dis avec un peu d’embarras, mais je suis f
Je me hâte d’arriver à l’histoire. Dans l’histoire aussi il y a deux éléments . Il y a les développements plus ou moins considér
princes et la plupart du temps sur les champs de bataille. C’est là l’ élément extérieur et pour ainsi dire concret d’une époque
pour elle-même comme si elle n’était point. La philosophie est donc l’ élément interne, l’élément abstrait, l’élément idéal, l’é
e si elle n’était point. La philosophie est donc l’élément interne, l’ élément abstrait, l’élément idéal, l’élément réfléchi, et
int. La philosophie est donc l’élément interne, l’élément abstrait, l’ élément idéal, l’élément réfléchi, et par conséquent l’ex
ie est donc l’élément interne, l’élément abstrait, l’élément idéal, l’ élément réfléchi, et par conséquent l’expression la plus
présidé à la formation de cette époque et à l’organisation des divers éléments dont elle se compose ; Que de choses alors vous c
ssisteraient aux assemblées politiques. Je ne prétends pas que sans l’ élément philosophique le siècle de Périclès soit incompré
umineux. D’abord, en général, dans le progrès de la civilisation, les éléments extérieurs de chaque siècle, et, si vous me perme
prendre à volonté un certain nombre de siècles, et vous proposer, les éléments extérieurs de chacun de ces siècles étant donnés,
donnée, de déterminer d’une manière générale le caractère de tous les éléments extérieurs de cette époque. Je me bornerai au dix
sentiment et la pensée manquent de grandeur. Parcourez ainsi tous les éléments du dix-huitième siècle, vous en pourrez d’avance
gnante. On peut, je le répète, faire ces deux opérations : partir des éléments extérieurs d’une époque et remonter à sa philosop
ilosophie, ou bien aller de la philosophie de cette époque aux autres éléments contemporains ; avec cette différence qu’en se pl
n s’établit au centre même de l’époque, tandis qu’en prenant un autre élément , quel qu’il soit, on reste à l’un des points de l
eulement que l’humanité se connaît elle-même pleinement avec tous ses éléments , portés pour ainsi dire à leur plus haute puissan
à où il n’y a point d’histoire ou presque point d’histoire des autres éléments de la civilisation, n’attendez pas une histoire d
deux méthodes en une seule, qui, partant de la raison humaine, de ses éléments , de leurs rapports et de leurs lois, chercherait
s points que la méthode doit embrasser : 1º rémunération complète des éléments de la raison ; 2º leur réduction ; 3º leur rappor
herche. Aristote et Kant. Vices de leur théorie. — 1º Énumération des éléments de la raison ; 2º réduction à deux, l’unité et la
t générale. Elle est spéciale, car elle retrace le développement d’un élément particulier de la nature humaine, la réflexion ;
le développement de la réflexion présuppose celui de tous les autres éléments de la nature humaine, ainsi l’histoire de la phil
ntelligence de cet ordre à sa source unique, dans la connaissance des éléments constitutifs de la nature humaine. Il ne faudrait
s parties de l’histoire ; car s’il y a dans la nature humaine un seul élément qui vous soit à charge, pour lequel vous éprouvie
personnage historique ? Évidemment, c’est l’homme. Il y a beaucoup d’ éléments divers dans l’histoire. Quels peuvent être ces él
a beaucoup d’éléments divers dans l’histoire. Quels peuvent être ces éléments  ? Évidemment encore, les éléments de la nature hu
l’histoire. Quels peuvent être ces éléments ? Évidemment encore, les éléments de la nature humaine. Maintenant, quelle est la p
quelle succombe la méthode expérimentale ? C’est le nombre infini des éléments possibles de l’histoire dans lesquels cette métho
écessairement. Mais s’il ne peut pas y avoir dans l’histoire d’autres éléments que ceux de l’humanité, et si nous pouvions d’ava
vance, avant d’entrer dans l’histoire, être en possession de tous les éléments de l’humanité, nous aurions beaucoup gagné ; car
histoire, nous saurions qu’il ne peut s’y rencontrer que tels et tels éléments  : nous aurions déjà entre les mains toutes les pi
pièces ; sans quoi le jeu de la machine échappe. Une fois donnés les éléments de l’histoire j’entends leurs éléments essentiels
e échappe. Une fois donnés les éléments de l’histoire j’entends leurs éléments essentiels, il s’agit de déterminer leurs rapport
s’agit de déterminer leurs rapports, rapports essentiels comme leurs éléments eux-mêmes. Or, qu’est-ce que les rapports essenti
storique du dernier siècle s’est adressé à la nature des choses ; les éléments essentiels déterminés, il a saisi leurs rapports 
ure des choses ne changeât en se développant, il fallait bien que ces éléments se retrouvassent dans l’histoire avec leurs rappo
econde méthode : je sais qu’il est possible de croire avoir saisi les éléments essentiels de la nature humaine, et de n’avoir qu
ans le labyrinthe de l’histoire. Il faut commencer par rechercher les éléments essentiels de l’humanité ; puis de la nature de c
cher les éléments essentiels de l’humanité ; puis de la nature de ces éléments tirer leurs rapports fondamentaux ; de leurs rapp
raison humaine, c’est le fond même de la philosophie. Les différents éléments de la raison humaine avec leurs rapports et avec
istoire de la philosophie sera la philosophie elle-même avec tous ses éléments , avec tous leurs rapports, avec toutes leurs lois
la méthode qui vient d’être exposée, il faut d’abord reconnaître les éléments de la raison humaine. Quels sont les éléments de
d’abord reconnaître les éléments de la raison humaine. Quels sont les éléments de la raison humaine, c’est-à-dire quelles sont l
ts. Il faut premièrement constater et énumérer dans leur totalité les éléments ou idées essentielles de la raison ; il faut les
t que nous n’en omettons aucun ; car si nous en imaginons un seul, un élément hypothétique nous conduirait à des rapports hypot
mération complète. La seconde est un examen si approfondi de tous ces éléments qu’il aboutisse à leur réduction, et que nous fin
t que nous finissions par avoir entre les mains le nombre déterminé d’ éléments simples et indécomposables qui sont la borne de l
oisième loi de la méthode est l’examen des différents rapports de ces éléments entre eux ; je dis des différents rapports, car c
s de ces éléments entre eux ; je dis des différents rapports, car ces éléments peuvent soutenir un grand nombre de rapports diff
ais il n’en faudrait négliger aucun. C’est quand nous aurons tous ces éléments , quand nous les aurons réduits, quand nous aurons
se mon premier enseignement, j’ai plus d’une fois tenté l’analyse des éléments essentiels de la raison humaine, dans la métaphys
es sont de longues études48. L’analyse rigoureuse et scientifique des éléments de la raison humaine a été deux fois sérieusement
ndeurs de la raison humaine, d’en rechercher et d’en décrire tous les éléments . Il y a environ cinquante ans, celui de tous les
ristote, Kant, a renouvelé ce grand travail. Aristote avait donné aux éléments de la raison humaine le titre célèbre de catégori
, il s’agit de faits. Je pense qu’après Aristote et Kant la liste des éléments de la raison doit être fermée, et que ces deux gr
Mais je suis loin de penser que la réduction qu’ils ont faite de ces éléments soit la borne de l’analyse, ni qu’ils aient disce
l’analyse, ni qu’ils aient discerné les rapports fondamentaux de ces éléments . Quels sont ces éléments légitimes ? Quelle est l
nt discerné les rapports fondamentaux de ces éléments. Quels sont ces éléments légitimes ? Quelle est leur réduction ? Quels son
édais analytiquement, je vous énumérerais l’un après l’autre tous les éléments de la raison ; je vous démontrerais leur réalité,
votre conscience aussi clairement que dans la mienne, quand tous ces éléments seraient énumérés, constatés, décrits, je procéde
utant vaut que cette synthèse soit rapide. Voilà, selon moi, tous les éléments de la raison humaine. Monde extérieur, monde inte
omme le néant de l’existence. La réalité est dans l’union de ces deux éléments , quoiqu’essentiellement l’un soit supérieur et an
e fait ; leur seule différence vient de la prédominance de tel ou tel élément de ce fait, selon l’attention plus ou moins grand
du genre humain : son identité est dans l’égale possession des trois éléments de la conscience ; ses différences viennent de la
e le second du premier et qui l’y rapporte sans cesse, sont les trois éléments intégrants de l’intelligence. Il n’est pas au pou
a vie de l’intelligence divine, vous avez cette intelligence avec les éléments divers et harmonieux qui lui sont nécessaires pou
vraie intelligence. Résumons-nous. Il y a dans la raison humaine deux éléments distincts avec leur rapport, c’est-à-dire trois é
humaine deux éléments distincts avec leur rapport, c’est-à-dire trois éléments , trois idées. Ces trois idées ne sont pas un prod
n même temps cette unité périrait tout entière dans un seul des trois éléments qui lui sont nécessaires ; ils ont donc tous la m
hange. De même si Dieu est dans le monde, si Dieu y est avec tous les éléments qui constituent son être, il n’y est ni absorbé n
a pas de contrepoids, tout se divise et se subdivise infiniment ; les éléments qui résultent de cette subdivision infinie se sub
ntiguïté dans l’espace, ni continuité dans le temps ; il n’y a plus d’ éléments distincts, il n’y a plus que des quantités indéfi
ité, c’est tout cela, plus la connaissance de tout cela ; ce sont les éléments constitutifs de toute existence amenés sous les y
le plus ou moins de clarté dans la manière de se rendre compte de ces éléments . Il en est de même du genre humain. Le genre huma
nération comme dans la dernière, possède, ni plus ni moins, les trois éléments que nous avons signalés. Il n’est pas au pouvoir
n’y a d’histoire que de ce qui change. La variété dans l’unité est l’ élément de l’histoire. La puissance de la variété, entre
de la sienne. Le genre humain, qui a toujours en permanence les trois éléments fondamentaux de la conscience, admet aussi des di
aison humaine dans l’aperception spontanée de la vérité. — Réflexion, élément de différence. — Nécessité et utilité de la réfle
et du non-moi, c’est-à-dire du fini à l’infini ; ce sont là les trois éléments du fait de conscience. Ce fait, transporté de l’i
plie sur lui-même et rentre dans sa conscience, il y trouve les trois éléments que nous avons signalés. D’abord, vous vous trouv
par l’analyse, c’est-à-dire par la réflexion. Or, la réflexion a pour élément nécessaire la volonté, et la volonté c’est la per
oderne, après avoir séparé les catégories d’avec la sensation et tout élément empirique, après les avoir énumérées et classées,
t-il mémoire ? à la condition du temps. La réflexion ne considère les éléments de la pensée que successivement et non pas tous à
onsidère, pour un moment au moins, isolément ; et comme chacun de ces éléments est important en lui-même, l’effet qu’il produit
effet qu’il produit sur la réflexion peut être tel qu’elle prenne cet élément particulier du phénomène complexe de la pensée po
onscience exige qu’il y ait toujours dans la conscience quelqu’un des éléments nécessaires de la conscience. Ne perdez pas cela
, même avec aberration, il faut au moins la présence de quelqu’un des éléments de la conscience ; il faut qu’il y ait aperceptio
eté. Soit ; mais la conscience n’est pas détruite, et tous les autres éléments subsistent : à côté de cette erreur il y aura la
chargerai ainsi, avec Descartes, de rétablir successivement tous les éléments de la croyance universelle. La réflexion, dans se
e partielles : il y a toujours de la ressource là où il reste quelque élément de vérité ; et il reste nécessairement quelque él
reste quelque élément de vérité ; et il reste nécessairement quelque élément de vérité dans la pensée, même pour le scepticism
la réflexion la plus bornée, la plus sceptique, subsiste toujours un élément considérable de foi et des croyances assez étendu
que partielle ; elle vient de la succession nécessaire des différents éléments de la vérité et de la pensée sous l’œil pénétrant
écessaires, qui grandissent en proportion de la scène. Les différents éléments dont se compose la conscience du genre humain ne
sa faiblesse, n’aperçoit que celui-là. Il a raison de croire que cet élément existe, mais il a tort de croire que celui-là seu
De là l’erreur. Ici encore l’erreur n’est qu’une vue incomplète. Tout élément particulier qui passe sur le théâtre de l’histoir
en vérités incomplètes le cercle des vérités s’étende, les différents éléments de la pensée se manifestent et arrivent à leur en
dévorent. Cela même est un bien, puisqu’à cette condition seule, les éléments fondamentaux de l’humanité se développent. Encore
a laissé une trace lumineuse ? n’a-t-il pas déposé dans l’histoire un élément immortel ? Aristote et le péripatétisme y ont dép
élément immortel ? Aristote et le péripatétisme y ont déposé un autre élément  ; et c’est d’éléments en éléments ajoutés les uns
istote et le péripatétisme y ont déposé un autre élément ; et c’est d’ éléments en éléments ajoutés les uns aux autres que s’est
péripatétisme y ont déposé un autre élément ; et c’est d’éléments en éléments ajoutés les uns aux autres que s’est enrichi le t
mme prendra une autre nature, que cette nature contiendra de nouveaux éléments , lesquels engendreront de nouveaux rapports, des
y peut découvrir autre chose que ce qui y est, c’est-à-dire ces trois éléments diversement combinés. Et les combinaisons ne sont
les modes. Comme la réflexion ne peut ajouter à la conscience un seul élément , ainsi l’histoire ne peut pas ajouter un seul élé
science un seul élément, ainsi l’histoire ne peut pas ajouter un seul élément à la nature humaine : elle la développe et rien d
e en vue incomplète, à la connaissance complète d’elle et de tous ses éléments essentiels successivement dégagés, éclaircis par
llions d’années, l’humanité ni l’individu ne se donneront pas un seul élément nouveau. L’individu naîtra ; s’il naît, il mourra
’histoire, qui est celui de la pensée. Maintenant, combien y a-t-il d’ éléments dans la pensée ? Vous l’avez vu : trois, ni plus
i, en brisant cette unité, dissipe les nuages qui couvrent ses divers éléments , et les éclaircit en les distinguant. Le but dern
but dernier de la réflexion est, en considérant à part chacun de ces éléments , de les bien connaître tous, et d’arriver ainsi à
ainsi à la recomposition d’une unité nouvelle, dans laquelle tous les éléments primitifs se retrouvent, mais environnés de la ha
donc consentir à ce qui seul peut y conduire, à la décomposition des éléments primitifs et à l’examen spécial de chacun d’eux.
nguer pour éclaircir : elle distingue, elle sépare, elle prend chaque élément un à un ; pendant qu’elle s’attache à l’un, l’aut
rer ce qui passe présentement sous son regard comme le seul et unique élément réel. De là non pas seulement, comme je l’ai dit
n, la possibilité, mais la nécessité de l’erreur. L’erreur est un des éléments de la pensée pris pour la pensée tout entière, un
u pouvoir de la pensée, si elle est, de ne pas posséder quelqu’un des éléments qui la constituent ; sans quoi, tout élément de r
posséder quelqu’un des éléments qui la constituent ; sans quoi, tout élément de réalité manquant, toute pensée, même extravaga
n’admet ni erreur ni différence ; mais la réflexion, en divisant les éléments de la pensée, en les considérant à l’exclusion l’
xion. On peut, en se repliant sur soi-même, être frappé de tel ou tel élément de sa pensée ; tous, étant vrais, peuvent égaleme
t que l’erreur prenne la forme de la vérité pour se faire admettre. L’ élément que nous considérons à part, doit être réel pour
rer notre attention ; mais tout réel qu’il est, par cela qu’il est un élément particulier, il ne suffit point à la capacité de
ous-mêmes à toute préoccupation exclusive, c’est d’embrasser tous les éléments de la pensée, et de reconstruire ainsi en vous l’
t pas autre chose, quel que soit son objet, que la préoccupation d’un élément de la pensée, dans l’ignorance ou le dédain de to
, l’histoire l’est au genre humain. L’histoire fait paraître tous les éléments essentiels de l’humanité au moyen du temps ; la c
ps, c’est la succession ; et la succession suppose qu’au moment où un élément se développe, les autres ne se développent pas en
re humain. Une époque du genre humain n’est pas autre chose qu’un des éléments de l’humanité développé à part, et occupant sur l
ine. Si une époque n’est pas autre chose que la prédominance d’un des éléments de l’humanité pendant le temps nécessaire pour qu
n des éléments de l’humanité pendant le temps nécessaire pour que cet élément parcoure tout son développement, il y a nécessair
ent, il y a nécessairement plusieurs époques, puisqu’il y a plusieurs éléments . Mais combien y a-t-il d’époques ? Il est clair q
poques ? Il est clair qu’il doit y avoir autant d’époques qu’il y a d’ éléments  ; et s’il n’y a que trois éléments, il n’y a et i
avoir autant d’époques qu’il y a d’éléments ; et s’il n’y a que trois éléments , il n’y a et il ne peut y avoir que trois grandes
n l’humanité ? et que peut-elle développer dans l’humanité, sinon les éléments qui la constituent ? Par conséquent quels caractè
ond et la loi de l’esprit humain ? Par exemple, l’idée du fini est un élément nécessaire de la pensée. Il faudra donc que cet é
u fini est un élément nécessaire de la pensée. Il faudra donc que cet élément ait son développement historique complet, c’est-à
les prenant toutes76. Enfin, comme je vous ai fait voir que ces deux éléments du fini et de l’infini ne sont pas seuls, qu’il y
de vie que dans la complexité ; mais sur ce fonds commun se détache l’ élément dont l’heure est venue, et qui, dans son contrast
nt l’heure est venue, et qui, dans son contraste avec tous les autres éléments et dans sa supériorité sur eux tous, donne son no
es il doit y avoir, aussitôt qu’on est sorti de l’unité primitive, un élément dominant. Et comme cet élément en se développant
’on est sorti de l’unité primitive, un élément dominant. Et comme cet élément en se développant rencontre nécessairement les au
mme cet élément en se développant rencontre nécessairement les autres éléments qui aspirent aussi à jouer le rôle principal, de
se succèdent qu’en se faisant la guerre, ainsi le développement d’un élément dans une époque particulière n’a lieu que par la
lément dans une époque particulière n’a lieu que par la guerre de cet élément avec tous les autres. Tout est dans tout : les tr
e de cet élément avec tous les autres. Tout est dans tout : les trois éléments sont dans chaque époque ; mais chacun d’eux, pour
éveloppement, doit avoir une époque à soi. Si donc il n’y a que trois éléments , il ne peut y avoir que trois époques. Essayez de
sant que deux, vous ôtez le plein et entier développement de l’un des éléments constitutifs de l’humanité. Est-il possible, si l
ments constitutifs de l’humanité. Est-il possible, si l’infini est un élément considérable de la pensée, qu’il n’occupe pas tou
Consultez le monde extérieur. Y voyez-vous autre chose que les trois éléments qui nous occupent ? L’harmonie qui y règne suppos
variété et de l’unité. Enfin dans Dieu aussi nous avons reconnu trois éléments , la sainte et immortelle triplicité dans laquelle
e l’humanité se succèdent, recherchons dans quel ordre les différents éléments de la pensée se succèdent dans la réflexion. L’hi
i : Dans la conscience nous sont donnés ensemble et confusément trois éléments , le moi et le non-moi ou le fini, l’infini et leu
s’y appliquant les divise pour les éclaircir ; quel est celui de ces éléments qui le premier la sollicite ? Il est impossible q
dans l’histoire, l’époque réservée à la tentative de réunir ces deux éléments contraires devra venir la dernière. Nous avons do
e, sous la forme de puissances substantielles et éternelles, tous les éléments qui plus tard, tombés dans le temps et dans l’esp
. — Idée d’un peuple ; développement de cette idée à travers tous les éléments constitutifs de ce peuple, et d’abord dans l’indu
lois, l’art et la religion. — La philosophie, réfléchissant tous les éléments de la civilisation d’un peuple, en est l’expressi
s peuples, parce que si chaque époque est une en ce sens qu’il y a un élément de la nature humaine qui y prévaut sur les autres
u’il y a un élément de la nature humaine qui y prévaut sur les autres éléments , une idée qui, dominant sur toutes les autres idé
ins vrai qu’il existe, à côté ou au-dessous, d’autres idées, d’autres éléments qui jouent dans cette même époque des rôles secon
essivement, doit rechercher et suivre ce progrès dans chacun des cinq éléments que nous venons de rappeler, et d’abord dans l’in
doit pas suffire à la philosophie de l’histoire d’examiner ces quatre éléments les uns après les autres, il faut qu’elle les com
sont loin d’être indifférents. Il faut qu’elle examine si tel ou tel élément précède les autres ou les suit, lequel domine, le
sont subordonnés ; il faut qu’elle recherche surtout le rapport de l’ élément religieux et de l’élément politique, si la religi
t qu’elle recherche surtout le rapport de l’élément religieux et de l’ élément politique, si la religion précède et domine les a
t de l’élément politique, si la religion précède et domine les autres éléments , qui alors se groupent en quelque sorte autour d’
e groupent en quelque sorte autour d’elle, ou si au contraire c’est l’ élément politique qui domine d’abord ou qui finit par dom
lier, par exemple, de l’intérêt politique, considère dans un peuple l’ élément politique presque exclusivement ; ou, préoccupé d
t ; ou, préoccupé de l’intérêt de la religion, il considère surtout l’ élément religieux ; et alors ou il néglige tous les autre
s négliger, il leur impose à tous le caractère qu’il emprunte au seul élément qu’il considère, et s’il ne mutile pas l’histoire
métaphysique est resté le même, à savoir, de rappeler la pensée à ses éléments essentiels ; et ces éléments, toujours les mêmes,
e, à savoir, de rappeler la pensée à ses éléments essentiels ; et ces éléments , toujours les mêmes, affectent toujours à peu prè
de systèmes, sans rapport avec l’esprit du temps, ni avec les autres éléments de la civilisation d’un peuple ; ou, si vous n’os
ophiques des différents peuples d’une époque, elle verra que tous ces éléments ont entre eux des ressemblances merveilleuses. Le
décrit ces rapports avec le calme de la philosophie. Mais ces divers éléments ne le prennent point ainsi ; nul ne veut se subor
anité qui n’avance et ne peut avancer que par le retranchement de ses éléments corrompus. Puisqu’on parle de victimes, qu’on sac
militaire d’une nation, je me fais fort de retrouver tous les autres éléments de son histoire, car tout tient à tout, et tout s
La philosophie de l’histoire doit considérer dans un peuple tous ses éléments intérieurs, l’agriculture, le commerce, l’industr
l’État, la philosophie : il faut qu’elle saisisse l’idée que tous ces éléments renferment et développent ; ensuite il faut qu’el
uple qu’à la condition d’exprimer une idée qui, passant dans tous les éléments dont se compose la vie intérieure de ce peuple, d
galement le grand homme. D’un côté l’individualité toute seule est un élément de misère et de petitesse ; car la particularité,
prit d’un peuple. Quand l’esprit d’un peuple a pénétré les différents éléments dont la vie de ce peuple se compose, qu’il les a
alité ; or, nous l’avons vu, c’est précisément l’alliance de ces deux éléments qui constitue le grand homme. Enfin rappelez-vous
 Difficultés de l’histoire universelle. Ses lois : 1º N’omettre aucun élément de l’humanité ; 2º n’omettre aucun siècle. — Que
toutes les difficultés d’une histoire universelle. D’abord, tous les éléments de l’humanité doivent y entrer, et ces éléments s
le. D’abord, tous les éléments de l’humanité doivent y entrer, et ces éléments sont divers et nombreux ; ce sont l’industrie, le
non seulement une histoire de l’humanité ne doit exclure aucun de ces éléments , mais elle doit suivre chacun d’eux et tous ensem
dans tous les temps. Il ne faut pas qu’elle retranche un seul de ces éléments , car alors ce n’est plus l’histoire complète de l
cle, car alors elle méconnaît le développement particulier de quelque élément , un côté peut-être important de l’humanité. Les d
deux lois d’une histoire universelle sont donc de n’omettre aucun des éléments fondamentaux de l’humanité et de n’omettre aucun
r l’humanité tout entière, et elles porteront sur quelques-uns de ses éléments , dont elles suivront le développement dans certai
ait être absurde pour s’attacher à une pure chimère. On prend donc un élément réel ; mais cet élément, tout réel qu’il est, n’e
attacher à une pure chimère. On prend donc un élément réel ; mais cet élément , tout réel qu’il est, n’est qu’un élément particu
un élément réel ; mais cet élément, tout réel qu’il est, n’est qu’un élément particulier ; il rend compte d’une multitude de p
lui manque, il est bon aussi qu’un esprit supérieur se préoccupe d’un élément particulier de l’humanité et lui sacrifie tous le
ille, en effet, vous met en possession de l’entier développement d’un élément réel et particulier. Si chaque histoire prétendue
toire prétendue universelle vous rend le même service pour les autres éléments , ces histoires qui se disent universelles et qui
ceront par être incomplètes et donneront d’abord l’histoire d’un seul élément réel de l’humanité. Reconnaissons maintenant quel
seul élément réel de l’humanité. Reconnaissons maintenant quel est l’ élément qui doit frapper davantage et préoccuper l’attent
ligion une très grande place. Or, comme il est dans la nature de tout élément qui mérite une grande place de s’en faire une bea
mesure et pour but. Il s’ensuit qu’il a dû sacrifier tous les autres éléments ou les subordonner au moins à celui-là ; il s’ens
nous n’y insisterons point. Bossuet ne voit guère partout qu’un seul élément , la religion, et par conséquent sur le premier pl
ois, les institutions politiques, les gouvernements. Ajoutez que tout élément important tendant à devenir exclusif, le point de
sa renommée. Le vice de la Science nouvelle est la prépondérance de l’ élément politique, et l’omission presque entière de l’art
et de la philosophie. Il était naturel aussi que celui qui parmi les éléments de l’histoire avait vu surtout l’élément politiqu
ssi que celui qui parmi les éléments de l’histoire avait vu surtout l’ élément politique, considérât surtout les époques où cet
vu surtout l’élément politique, considérât surtout les époques où cet élément joue un rôle important, et négligeât celle que do
t les deux points de vue de la religion et de l’État, avec les autres éléments que Bossuet et Vico avaient un peu sacrifiés. De
e fondamentale de Herder est précisément de rendre compte de tous les éléments de l’humanité, ainsi que de tous les temps. C’est
çue Herder. Et non seulement il présente l’histoire de ces différents éléments aux époques les plus célèbres de la civilisation,
miers pas. Mais son principal honneur est d’avoir établi que tous les éléments de l’humanité se développent harmonieusement et p
qu’il avait tracée ; on se livra à l’étude approfondie de chacun des éléments de l’humanité et de chacune de ses grandes époque
phie, qui représente la réflexion, se développe après tous les autres éléments de ce peuple et de cette époque, il faut en tirer
e de la conscience ; mais au lieu de voir dans la conscience tous les éléments qu’elle comprend, sans rejeter entièrement l’élém
cience tous les éléments qu’elle comprend, sans rejeter entièrement l’ élément intérieur, la liberté et l’intelligence, il consi
r, la liberté et l’intelligence, il considère plus particulièrement l’ élément extérieur ; il est surtout frappé de ce qui nous
s à des modes divers de la sensation, de sorte que la sensation est l’ élément unique et même l’unique instrument de la connaiss
logie ; il part de l’analyse de la conscience : mais il s’attache à l’ élément opposé à celui que Locke a particulièrement consi
effet que la philosophie que j’enseigne, sinon le respect de tous les éléments de l’humanité ? Notre philosophie n’est point une
es choses, ni en nous-mêmes ni dans la nature ni dans Dieu, aucun des éléments réels qui s’y rencontrent, on n’a dans l’histoire
et défectueux qu’ils soient, sont nécessairement empruntés à quelque élément réel ; car il n’y a pas, il ne peut pas y avoir d
s devoirs en ce monde et la fin de cette vie. Voilà dans la Charte un élément qui ne sort pas de la Révolution française. Il y
sans cesse et du respect et de la puissance. Mais n’y a-t-il que cet élément dans la Charte ? Non. Je vois à côté du trône une
r village de France où la chambre des députés n’ait la main. Voilà un élément tout nouveau. J’en entrevois auparavant l’image d
eureux de la Révolution française. Nous avons donc ici, d’une part un élément de l’ancien régime, et de l’autre un élément de l
donc ici, d’une part un élément de l’ancien régime, et de l’autre un élément de la démocratie révolutionnaire. Comment ces élé
t de l’autre un élément de la démocratie révolutionnaire. Comment ces éléments sont-ils dans la Charte ? De fait ils y sont, et
out le reste ; il en est d’autres qui gémissent de l’introduction des éléments démocratiques et tournent contre eux la partie mo
ocratie, l’ordre et la liberté, l’aristocratie et l’égalité, tous les éléments de l’histoire, de la pensée et des choses154. De
tire cette conséquence, que si la charte française contient tous les éléments opposés fondus dans une harmonie plus ou moins pa
il pénètre jusque dans notre littérature, qui contient elle-même deux éléments qui peuvent et qui doivent aller ensemble, la lég
ts caractéristiques. Tout ce qui est tel ou tel. La différence est un élément aussi essentiel à l’être que l’unité même. Si don
7 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre III. La notion d’espace. »
r les autres comme le font, conformément à la formule précédente, les éléments du continu physique. Le continu physique est pour
Mais on trouverait toujours entre A et B et entre B et C de nouveaux éléments D et E tels que :   A = D, D = B, A < B ; B = 
ues. Nous avons vu ce qui caractérise le continu physique, chacun des éléments de ce continu consiste en un ensemble d’impressio
siste en un ensemble d’impressions ; et il peut arriver ou bien qu’un élément ne peut pas être discerné d’un autre élément du m
ut arriver ou bien qu’un élément ne peut pas être discerné d’un autre élément du même continu, si ce nouvel élément correspond
ut pas être discerné d’un autre élément du même continu, si ce nouvel élément correspond à un ensemble d’impressions trop peu d
ire que la distinction est possible ; enfin il peut se faire que deux éléments , indiscernables d’un même troisième, peuvent néan
nmoins être discernés l’un de l’autre. Cela posé, si A et B sont deux éléments discernables d’un continu C, on pourra trouver un
x éléments discernables d’un continu C, on pourra trouver une série d’ éléments E1, E2, ....., En appartenant tous à ce même cont
n continu et sans quitter C. Si cette condition est remplie pour deux éléments quelconques A et B du continu C, nous pourrons di
ntinu C est d’un seul tenant. Distinguons maintenant quelques-uns des éléments de C qui pourront ou bien être tous discernables
autres, ou former eux-mêmes un ou plusieurs continus. L’ensemble des éléments ainsi choisis arbitrairement parmi tous ceux de C
formera ce que j’appellerai la ou les coupures. Reprenons sur C deux éléments quelconques A et B. Ou bien nous pourrons encore
quelconques A et B. Ou bien nous pourrons encore trouver une série d’ éléments E1, E2, ....., En tels : 1° qu’ils appartiennent
vant ; E1 indiscernable de A et En de B ; 3° et en outre qu’aucun des éléments E ne soit indiscernable d’aucun des éléments de l
et en outre qu’aucun des éléments E ne soit indiscernable d’aucun des éléments de la coupure. Ou bien au contraire dans toutes l
2, ....., En satisfaisant aux deux premières conditions, il y aura un élément E indiscernable de l’un des éléments de la coupur
remières conditions, il y aura un élément E indiscernable de l’un des éléments de la coupure. Dans le 1er cas, nous pouvons alle
coupures ; dans le second cas cela est impossible. Si alors pour deux éléments quelconques A et B du continu C, c’est toujours l
n continu, il suffit de considérer comme coupures un certain nombre d’ éléments tous discernables les uns des autres, on dit que
continu, il est nécessaire de considérer comme coupures un système d’ éléments formant eux-mêmes un ou plusieurs continus, nous
mbre de ses dimensions, nous devons nous appuyer sur ce fait que deux éléments de ce continu tantôt peuvent et tantôt ne peuvent
Il faut donc que nous sachions dans certains cas nous représenter tel élément et le distinguer d’un autre élément. La question
certains cas nous représenter tel élément et le distinguer d’un autre élément . La question est de savoir si le point que je me
ne étaient regardées comme identiques, la coupure C se réduisant à un élément unique aurait 0 dimension, et l’espace visuel en
8 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »
ue, suivant la formule célèbre d’Aristote, […]260 38; mais, comme cet élément empirique ne paraît pas être toute la pensée, on
plus complexe et plus direct, qui, à l’analyse, se décompose dans les éléments suivants : la forme visible de l’animal, le bruit
la loi de la pensée, ou plutôt qui est la pensée même, car, parmi les éléments constitutifs des pensées particulières, seul il n
e pas de l’expérience, seul il n’est pas une image, et, si les autres éléments , si les images deviennent des pensées, c’est parc
sert de la raison sans la connaître et sans chercher à la dégager des éléments successifs où elle est impliquée ; pour lui, il n
l’image soi-disant générale est toujours une image particulière ; ses éléments quantitatifs sont des moyennes, or une moyenne es
ifs sont des moyennes, or une moyenne est un nombre particulier ; ses éléments qualitatifs sont les qualités qui se rencontrent
e sonores, dix-sept sont presque exclusivement sonores, ou du moins l’ élément visible-tangible peut y être considéré comme négl
, par cela même qu’ils sont des phénomènes sonores, expriment mieux l’ élément sonore, soit d’une idée particulière, soit d’une
nore, soit d’une idée particulière, soit d’une idée générale, que son élément visuel-tactile, qui, d’ordinaire, est le plus imp
ainsi par approximation les bruits de la nature ; il suffit qu’un des éléments du bruit réel soit reproduit dans la phrase pour
sée une nouvelle source d’erreurs. Néanmoins, quand, par exception, l’ élément visible-tangible d’un phénomène est négligeable,
cordants que ce mot est appelé à désigner ; dans croquer et claque, l’ élément tactile, fort important dans l’objet, est absent
tant dans l’objet, est absent du signe ; de même, dans bouffissure, l’ élément visible, qui est l’élément principal de l’idée. E
nt du signe ; de même, dans bouffissure, l’élément visible, qui est l’ élément principal de l’idée. Enfin un animal, un oiseau,
s l’onomatopée n’est pas possible, aucun son n’y figurant, même comme élément accessoire. Ces idées sont de trois sortes : 1° l
nter l’hétérogénéité ou la diversité interne de l’idée générale : aux éléments légitimes dont cette idée se compose logiquement
ents légitimes dont cette idée se compose logiquement elle ajoute des éléments étrangers, des idées accessoires et parasites, as
est un obstacle à sa généralité ; elle ne peut être purifiée de tout élément particulier que si elle change de nom et s’attach
dées, imparfaitement générales, trompent l’esprit qui s’en sert : les éléments généraux et particuliers rattachés à un même nom
ste préférence, soit pour un individu ou une espèce, soit pour un des éléments empiriques dont le genre est composé. VI. Comm
rôle et un des caractères du signe appartiennent en effet à celui des éléments constitutifs de l’idée phénoménale qui sert le mi
cité ; en d’autres termes, le signe naturel d’un phénomène, c’est son élément le plus important et le plus distinct. Une préfér
u annihilés [§ 9], a pour signe naturel, mais imparfait, celui de ses éléments qui peut être imité par les organes du corps, pou
e absolument particulière, quelque nombreux que soient d’ailleurs ses éléments constitutifs, est un simple datum de l’expérience
it. Une pensée donnée a donc pour signe donné le plus saillant de ses éléments  ; une pensée factice demande, et d’autant plus im
e est plus factice, un signe également factice, un signe étranger aux éléments donnés dont elle est le groupement artificiel ; l
n, soit par son intensité, soit par les contrastes que présentent ses éléments juxtaposés ; si l’image est rigoureusement contem
l’idée se trouvent dénaturées, et, en même temps, le signe, mélangé d’ éléments parasites empruntés à tort à l’idée, n’est plus i
s homogène encore en apparence qu’en réalité, car les différences des éléments échappent à la conscience [§ 9] ; aucun ne se dét
rimitives, simples souvenirs de nos premières expériences, les divers éléments sont naturellement d’intensités inégales ; le plu
nscience est pour notre esprit le signe de l’ensemble, c’est-à-dire l’ élément essentiel, principal, caractéristique, celui qui
, un tel signe une fois perçu par notre semblable, celui-ci possède l’ élément essentiel de la pensée que nous voulons lui commu
aturelles de l’idée, à fixer de préférence notre attention sur un des éléments que la nature des choses reléguait au second plan
la pensée, dirigeait les préférences de notre attention sur ceux des éléments de nos idées que nos organes pouvaient le plus fa
organes pouvaient le plus facilement reproduire, c’est-à-dire sur les éléments sonores. L’avènement du langage conventionnel n’a
u’il est la matière naturelle du meilleur de nos systèmes de signes l’ élément sonore de la pensée prend à nos yeux une valeur t
plus fugitive, donneront au signe le premier rang, parce qu’il est l’ élément le plus fort et le plus distinct ; il sera noté l
le souvenir soit impossible sans les mots : le mot n’est jamais qu’un élément du souvenir, remémoré au même titre et suivant le
in d’un groupe quelconque de phénomènes analogues, il y a toujours un élément dont l’intensité se trouve prépondérante ; cette
à une autre, est disposé à reconnaître un groupe à la vue d’un de ses éléments  ; au premier qui se présente bien distinct, il do
du langage dans la pensée consiste à fixer les idées générales : les éléments semblables, séparés des groupes concrets par l’ab
u même l’anéantir, mais non pas le modifier ou le diviser ; quant aux éléments individuels, opposés les uns aux autres, qui cara
ogènes, ils ne peuvent se fondre les uns dans les autres et former un élément unique, équivalent à la somme de chacun d’eux ; e
aibles, et rien ne saurait leur rendre la force évanouie ; enfin, les éléments identiques, désormais confondus et indiscernables
rtial, il assure la pureté logique de l’idée générale en fixant à ses éléments la hiérarchie qu’ils doivent garder ; une pensée
se particularise fatalement quand elle s’exprime elle-même par un des éléments qui la composent ; pour acquérir et garder intact
son égard le rôle de signe ; alors le signe est seul en lumière ; les éléments constitutifs de l’idée, étant tous également faib
er et traduire sa pensée dans un nouveau langage ; en même temps, les éléments caractéristiques de l’idée n’étant plus distincts
détache un peu sur cette trame grise et incolore, qui est pourtant l’ élément capital de notre existence intérieure, qui est no
sons continus et homogènes, bien qu’ils soient en réalité composés d’ éléments plus ou moins hétérogènes, qui, s’ils étaient plu
d’être présente à la conscience ; mais, par cela même qu’aucun de ses éléments , tout à l’heure, n’était distinct, nous ne les re
citement contenus dans l’idée et conscients avec elle ; s’il s’agit d’ éléments vraiment spécifiques, nous jugeons qu’ils font lé
e fondée elle-même sur un raisonnement. Et ce qui prouve bien que les éléments de l’idée dégagés par la puissance évocatrice de
aurions distinguer la part du souvenir et celle de l’imagination, les éléments anciens qui ont servi à la construire, mais que l
qui ont servi à la construire, mais que l’habitude a effacés, et les éléments nouveaux, inventés au moment même, seulement vrai
ue ce qui n’échappe pas au souvenir ; mais certains états ou certains éléments de nos états, après avoir été faiblement donnés à
onscience était faible et indistincte, rien ne saurait conférer à ses éléments la spécificité absente ; une telle série doit con
à un mode unique d’expression ; il la conçoit à part comme le lien, l’ élément commun de deux formes sensibles hétérogènes302. L
e l’évolution du signe : 1° représente une idée particulière dont les éléments sont inégalement distincts. 2° représente une idé
représente une idée particulière ou générale, exprimée par un de ses éléments ou par un signe analogique ; le signe est en avan
bruit de la mer — auquel fait allusion Egger — comme somme confuse d’ éléments infiniment petits indissociables : « D’ailleurs i
9 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre II. Rapports des fonctions des centres nerveux et des événements moraux » pp. 317-336
. Autre, série de raisons. — L’aspect de la sensation et celui de ses éléments derniers doivent différer du tout au tout. — Hypo
ion directe et notable de la seconde hypothèse. — La sensation et ses éléments sont les seuls événements réels de la nature. — S
totaux, en apparence irréductibles entre eux, peuvent être composés d’ éléments semblables ; qu’à un certain degré de simplicité
sés d’éléments semblables ; qu’à un certain degré de simplicité leurs éléments ne sont plus aperçus par la conscience ; qu’ainsi
ons que la sensation ordinaire est un composé, qu’elle diffère de ses éléments , que ces éléments échappent à la conscience, qu’i
on ordinaire est un composé, qu’elle diffère de ses éléments, que ces éléments échappent à la conscience, qu’ils n’en sont pas m
nique qui représente la masse, la vitesse, et la position de tous les éléments des fibres et des cellules à un moment quelconque
e total se présente à nous avec un aspect tout autre que celui de ses éléments , que par conséquent, plus ses éléments sont simpl
ct tout autre que celui de ses éléments, que par conséquent, plus ses éléments sont simples et reculés loin des prises de la con
r nous du total accessible à la conscience, en sorte que l’aspect des éléments infinitésimaux au bas de l’échelle et celui de la
Partant, rien n’empêche que les mouvements moléculaires ne soient les éléments infinitésimaux de la sensation totale. — Ainsi l’
absolument contraires, et ensuite à ce que l’événement mental et ses éléments derniers doivent forcément se présenter à nous so
 ; en elle-même, elle est autre chose, elle ne se définit que par ses éléments propres, et, si elle revêt l’apparence physiologi
mouvement est le signe, est un groupe compliqué et organisé dont les éléments et les rudiments peuvent aussi se rencontrer aill
; ce que nous appelons la vie est une action chimique plus délicate d’ éléments chimiques plus composés. — Ainsi, en poursuivant
’une coupe l’autre à la même hauteur. Vue d’un côté, la nature a pour éléments des événements que nous ne pouvons connaître qu’à
en cet état nous nommons sensations. Vue de l’autre côté, elle a pour éléments des événements que nous ne concevons clairement q
0. Berthelot, Chimie organique, tome II. Conclusion. Bérard et Robin, Éléments de physiologie, II, 65. Saigey, De l’unité des ph
10 (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)
. Avant la création de l’anatomie générale, on ne connaissait pas les éléments microscopiques des organes et des tissus, et il n
nts de manifestations vitales les propriétés physico-chimiques de ces éléments . Une force vitale mystérieuse suffisait à tout ex
côtés on se rend à l’évidence, et cette transformation est devenue un élément considérable de progrès. Dans mon rapport de 1867
âce à cet artifice, le milieu intérieur ne change pas autour de leurs éléments actifs et vivants. En réalité il y a toujours, ch
iante s’assimile aux tissus, soit comme principe nutritif, soit comme élément essentiel. L’organe est créé, il l’est au point d
eul l’histologiste, l’embryogéniste, en suivant le développement de l’ élément ou de l’être vivant, saisit des changements, des
les conditions intrinsèques ou extrinsèques nécessaires à la vie des éléments . — Eau. — Chaleur animale. — Respiration. — Oxygè
l tombe en état d’engourdissement ou d’hibernation parce que tous ses éléments organiques sont entourés d’un milieu refroidi dan
l à sang froid ou hibernant, d’un mécanisme qui maintienne autour des éléments un milieu constant en dépit des variations atmosp
c’est-à-dire l’ensemble des liquides circulants se refroidit, chaque élément en contact avec le sang s’engourdit pour son prop
s de son activité propre. En un mot, chaque système organique, chaque élément est de lui-même influencé par le froid comme l’in
eur qui reçoit l’influence du milieu extérieur et qui réveille chaque élément d’une manière successive selon sa sensibilité ou
successivement. C’est le sang réchauffé qui a créé autour de tous les éléments la condition physique de température nécessaire a
éalité le milieu intérieur qui enveloppe les organes, les tissus, les éléments des tissus, ne change pas ; les variations atmosp
est placé l’organisme, et un milieu intérieur dans lequel vivent les éléments des tissus. L’existence de l’être se passe, non p
rmé par le liquide organique circulant qui entoure et baigne tous les éléments anatomiques des tissus ; c’est la lymphe ou le pl
xe doit être considéré comme une réunion d’êtres simples qui sont les éléments anatomiques et qui vivent dans le milieu liquide
térieur le maintien de toutes les conditions nécessaires à la vie des éléments . Ceci nous fait comprendre qu’il ne saurait y avo
y avoir de vie libre, indépendante, pour les êtres simples, dont les éléments constitutifs sont en contact direct avec le milie
a plus sensible des balances. Les conditions nécessaires à la vie des éléments qui doivent être rassemblées et maintenues consta
à régler l’harmonie entre toutes ces conditions. 1° L’eau. — C’est un élément indispensable, qualitativement et quantitativemen
tivement, à la constitution du milieu où évoluent et fonctionnent les éléments vivants. Chez les animaux à vie libre il doit exi
sensiblement fixe dans le milieu intérieur au sein duquel vivent les éléments organiques auxquels il nous faut toujours, en déf
péciaux : c’est là une manière de voir que nous devons combattre. Les éléments d’une différenciation entre les modes de la vie c
position de leurs tissus. On a dit, par exemple, que l’azote était un élément caractéristique de l’organisme animal, tandis qu’
lasma animal : c’est une substance azotée. L’azote, au lieu d’être un élément accessoire, est donc essentiel et fondamental dan
cessoire, est donc essentiel et fondamental dans les deux règnes. Les éléments anatomiques des plantes, cellules, fibres et vais
uivie directement dans les organes, dans les tissus, et même dans les éléments de tissus, nous a conduit à des découvertes fécon
ement qui, par la perturbation d’équilibre, s’imprime à leurs propres éléments , se communique également aux éléments des corps q
ibre, s’imprime à leurs propres éléments, se communique également aux éléments des corps qui se trouvent en contact avec elles. 
ne et de l’hydrogène serait une véritable synthèse, une combinaison d’ éléments séparés ; tandis que le phénomène qui se produit
in que ce gaz est fixé dans l’organisme et qu’il devient ainsi un des éléments de la constitution ou de la création organique. M
tions putrides, les autres dans lesquelles l’oxygène intervient comme élément essentiel ; les unes et les autres étant d’ailleu
rmentation alcoolique de la levure, que d’autres cellules ou d’autres éléments de l’organisme se comportassent de la même façon.
bel, R. Brown, Schleiden, Schwann. — Théorie cellulaire. — Le dernier élément morphologique des êtres vivants est la cellule, m
détruits dans une seconde période ; tantôt elle forme directement les éléments des tissus. Il y a donc à distinguer la formation
nt le plan ou le dessin de l’individu, des tissus qui le forment, des éléments de ces tissus, c’est-à-dire la synthèse morpholog
urs tissus très différents de nature et qui forment véritablement les éléments de ces organes. » Bichat distinguait 21 espèces
ie réside, en effet, non pas seulement dans les tissus, mais dans les éléments figurés de ces tissus, et même plus profondément
ssus, et même plus profondément dans le substratum sans figure de ces éléments eux-mêmes, dans le protoplasma. En 1819, Mayer s’
ux-mêmes, dans le protoplasma. En 1819, Mayer s’occupe de classer les éléments des tissus ; il emploie le premier le nom d’histo
ce moment on commence à se préoccuper non seulement de connaître les éléments des tissus divers, mais de plus, de pénétrer leur
nent tous d’un tissu identique, le tissu cellulaire ; qu’ils ont pour élément la cellule. R. Brown découvre le noyau de la cell
nt la Théorie cellulaire. Th. Schwann, en 1839, fit voir que tous les éléments de l’organisme, quel qu’en soit l’état actuel, on
vait ramenée à cet organite simple, la cellule. La cellule est donc l’ élément anatomique végétal et animal, l’organisme morphol
e nous venons de voir à propos des végétaux est vrai des animaux. Les éléments de tous les tissus ont été ramenés par les histol
du tissu conjonctif embryonnaire, les corps pigmentaires étoilés, les éléments de la glande hépatique, les fibres lisses, les my
ues différents. On reconnut (Remak, 1852 ; Max. Schultze, 1861) que l’ élément musculaire volontaire, la fibre striée, se dévelo
r au Collège de France, M. Ranvier, rapprochait du type cellulaire un élément qui semblait y échapper, la fibre nerveuse. Il mo
divers, associées, assemblées de différentes manières. Ainsi, aux 21 éléments de Bichat, aux 21 tissus qui formaient pour lui l
t pour lui les matériaux de l’organisme, nous avons substitué un seul élément , la cellule, identique dans les deux règnes, chez
en un mot, serait le premier représentant de la vie. C’est donc à cet élément , la cellule, que nous devrions maintenant rattach
ure. En cela l’analogie est complète avec les tissus végétaux, où les éléments nouveaux ont toujours des antécédents de même for
Cet anatomiste observa les zoospores et les anthérozoïdes des algues, éléments plus simples que la cellule, en ce sens qu’ils so
asse de substance de protoplasma, nue, sans enveloppe. Cette notion d’ éléments sans enveloppe passa aussitôt dans le domaine du
laquelle existe un noyau. En 1861, Max. Schultze ramène à ce type les éléments qui au premier abord s’en écartaient davantage, à
ient davantage, à savoir les fibres musculaires. Il regarde comme des éléments individuels les corps que l’on appelle encore noy
a même interprétation s’étend bientôt après aux cellules nerveuses. L’ élément dernier où s’incarne la vie n’est plus alors une
vésicule germinative, avant de recevoir l’action de la fécondation. L’ élément anatomique que l’on trouve à la base de toute org
at, qui est le plus simple et le plus jeune sous lequel se présente l’ élément , ne persiste pas ordinairement. C’est, ainsi que
ères, les corps irréductibles auxquels l’analyse puisse conduire. Cet élément serait actif, et jouirait de mouvements vibratoir
titution des noyaux cellulaires leur ont dévoilé la complexité de cet élément considéré à tort comme simple. N. Auerbach distin
veloppe ; Le suc nucléaire ; Les nucléoles ; Les granulations. De ces éléments , celui dont l’importance est la plus grande, c’es
qium, et d’un Myriapode, le Geophilus longicornis. Le nucléole est un élément à peu près constant du noyau. L’absence de nucléo
vent ; c’est ce qui arrive pendant la segmentation de l’œuf. Quelques éléments n’ont qu’un seul nucléole : les cellules nerveuse
édiats, matières albuminoïdes et autres, mal connus, renfermant comme éléments principaux le carbone, l’hydrogène, l’azote et l’
ts principaux le carbone, l’hydrogène, l’azote et l’oxygène, et comme éléments accessoires quelques autres corps simples. Il fau
tassium, Le calcium, Le magnésium, Le silicium, Le fer. Tels sont les éléments que met en jeu la synthèse chimique, et qui, par
binaisons successives, arrivent à former le substratum de la vie. Ces éléments se réunissent en effet pour constituer des combin
é, les matériaux prennent un caractère morphologique et constituent l’ élément anatomique, la cellule ; plus loin encore, les or
bumine se fasse dans l’organisme par la combinaison successive de ces éléments  ? En aucune façon. La nature semble procéder par
nt d’oxygène. En même temps le carbone se trouve combiné à différents éléments et constitue des matières hydrocarbonées ou combu
ylle. Mais le protoplasma peut rester incolore dans un grand nombre d’ éléments végétaux. Le protoplasma incolore est, moins enco
if de l’un des règnes. Les animaux et les végétaux le possèdent comme élément essentiel, primordial, formateur et générateur de
nces qui existent dans les animaux et les plantes, mais avec d’autres éléments comme point de départ, et avec une autre force vi
sée, ainsi que l’a montré M. Berthelot, de toutes pièces au moyen des éléments empruntés au règne minéral. Dans ce milieu à cons
one, et par conséquent de créer les principes immédiats, à l’aide des éléments inertes, minéraux, empruntés à l’air, à l’eau, à
’une façon générale, l’irritabilité est la propriété que possède tout élément anatomique (c’est-à-dire le protoplasma qui entre
e la contraction volontaire et du mouvement volontaire. Il sépare des éléments normalement unis, il détruit leur harmonie, tout
alement unis, il détruit leur harmonie, tout en ne détruisant pas les éléments eux-mêmes. En résumé, toutes ces recherches entre
nous dirons, quant à nous, que « l’irritabilité est la propriété de l’ élément vivant d’agir suivant sa nature sous une provocat
n alimentaire du milieu ambiant en s’en nourrissant. En outre, chaque élément a la possibilité de manifester ses propriétés par
riété d’un tissu de s’entretenir par des générations de cellules ou d’ éléments anatomiques qui se succèdent ; en une irritabilit
s qui se succèdent ; en une irritabilité d’agrégation, propriété de l’ élément de s’incorporer les substances alimentaires conve
lle-même par une intensité relative devenue plus grande dans certains éléments organiques. Ainsi l’autonomie des tissus n’est au
t infinies, il faudrait pour les connaître faire l’histoire de chaque élément cellulaire en particulier. Mais pour nous en teni
à l’exercice de l’irritabilité, à la vie, sont précisément les quatre éléments que les anciens considéraient comme formant le mo
que le protoplasma des nerfs, des muscles, des glandes et des autres éléments anatomiques n’est pas encore atteint. Cela nous e
t alors sans péril pour la vie ; car, si les protoplasmas de tous les éléments anatomiques dans tous les tissus étaient frappés
nc une anesthésie essentiellement incomplète ; elle n’atteint que les éléments nerveux les plus délicats, qui sont le siège des
ans le sang et vient baigner tous les organes, tous les tissus et les éléments anatomiques. On explique ordinairement l’action d
ement l’action de la substance anesthésique en disant que de tous les éléments organiques avec lesquels il est mis en contact, u
en contact, un seul d’entre eux, spécial à l’animal, est atteint : l’ élément sensitif, l’élément cérébral du système nerveux c
d’entre eux, spécial à l’animal, est atteint : l’élément sensitif, l’ élément cérébral du système nerveux central. D’où il résu
en réalité son action sur tous les tissus animaux : il atteint chaque élément , à son heure, suivant sa susceptibilité. De même
us. C’est là ce qui explique comment l’influence anesthésique sur cet élément est la première en date. Ainsi tous les tissus ré
En résumé, l’agent anesthésique atteint l’activité commune à tous les éléments  ; il atteint, suspend ou détruit l’irritabilité g
e que nous disons ici est vrai non seulement pour l’irritabilité de l’ élément nerveux sensitif, mais pour l’irritabilité de l’é
tabilité de l’élément nerveux sensitif, mais pour l’irritabilité de l’ élément moteur et de tous les éléments vivants du corps.
sensitif, mais pour l’irritabilité de l’élément moteur et de tous les éléments vivants du corps. La preuve expérimentale est fac
disparaître l’éthérisation. Comment l’irritabilité des tissus ou des éléments de tissus se trouve-t-elle atteinte par l’éther ?
que le poison anesthésique aura déterminé dans la substance même de l’ élément . D’après des expériences que j’ai faites autrefoi
iste en une sorte de coagulation. L’éther coagule le protoplasma de l’ élément nerveux : il coagule le contenu de la fibre muscu
la rigidité cadavérique. Dans l’état physiologique, les tissus et les éléments de tissus ne peuvent manifester leur activité que
ère organisée, bien que passagères, finissent par amener la mort de l’ élément , lorsqu’on les reproduit successivement un certai
successivement un certain nombre de fois, parce qu’alors sans doute l’ élément n’a pas le temps de se reconstituer suffisamment
s de repos. L’expérience directe nous a montré cette coagulation de l’ élément musculaire déterminée par l’action de l’éther59.
rmal : la coagulation de son contenu, la rigidité, disparaîtront de l’ élément anatomique baigné sans cesse et lavé par le coura
ue. Mais ce n’est pas seulement sur l’irritabilité du protoplasma des éléments organiques, sensitif et moteur, que les agents an
ésiques portent leur action ; ils atteignent aussi le protoplasma des éléments organiques qui agissent dans les synthèses chimiq
ent est visible dans toutes les masses protoplasmiques nues, dans les éléments embryonnaires du tissu conjonctif, les globules b
té, c’est-à-dire la propriété commune à tous les tissus et à tous les éléments de réagir suivant leur nature aux stimulants étra
ibilité sont, en réalité, des actes complexes auxquels concourent des éléments secondaires nombreux. Chez l’homme, et au plus ha
érieurs. Le système nerveux, en un mot, répond à un besoin qu’ont les éléments organiques d’être influencés les uns par les autr
ils respiratoire et circulatoire répondent au besoin qu’éprouvent les éléments anatomiques d’être influencés par l’oxygène, etc.
 ; si elles font défaut, nous ne pouvons plus rien affirmer. Ainsi, l’ élément le plus général, et par conséquent le plus import
écanique, tantôt physico-chimique. Ce n’est pas toujours, en effet, l’ élément moteur qui répond à l’excitation. Il y a souvent
stimulation produite en un point, de manière à provoquer dans chaque élément organique l’entrée en jeu de son activité propre.
scle, comme la propriété de sécrétion est l’irritabilité spéciale à l’ élément glandulaire. Ainsi, ces propriétés sur lesquelles
à l’état libre dans le milieu cosmique, peuvent également vivre comme élément en quelque sorte du milieu intérieur chez d’autre
ous n’admettons de morphologie réelle que lorsque nous voyons le même élément organique partir d’un point fixe et suivre réguli
le. I. Morphologie générale La constitution du protoplasma en un élément anatomique doué d’une morphologie évolutive certa
morphologique, commun à tous les êtres vivants. Comment se forme cet élément anatomique primordial, la cellule ? Nous savons q
genèse cellulaire dans lequel il y a production de deux ou plusieurs éléments aux dépens d’un seul. Il peut arriver qu’une port
un seul. Il peut arriver qu’une portion seulement du protoplasma de l’ élément originel participe à la formation des éléments no
ent du protoplasma de l’élément originel participe à la formation des éléments nouveaux. C’est alors ce qu’on a appelé la format
it des cellules nouvelles (voy. fig. 30). Si tout le protoplasma de l’ élément originel est employé à la constitution des cellul
édé de division est le plus général de tous. Le plus grand nombre des éléments végétaux se produit de cette façon. Quant aux élé
and nombre des éléments végétaux se produit de cette façon. Quant aux éléments animaux, on a admis depuis un certain nombre d’an
vise et en donne deux nouvelles. Il peut y avoir deux cas : ou bien l’ élément primitif n’a point d’enveloppe épaisse, ou bien i
fusion de deux ou plusieurs masses protoplasmiques en une seule. Deux éléments participent à la formation de l’élément nouveau,
lasmiques en une seule. Deux éléments participent à la formation de l’ élément nouveau, et cela peut se faire de deux manières :
uant à la conjugaison sexuelle ou fécondation, dans laquelle les deux éléments sont différenciés, on en a des exemples dans les
et, ne reste pas indéfiniment à l’état d’ovule primordial : il est un élément essentiellement doué de la faculté d’évolution, q
in encore l’origine de l’ovule. — Pour lui, l’œuf n’est pas un simple élément anatomique, c’est déjà un organisme : il est cons
jà un organisme : il est constitué par l’union ou conjugaison de deux éléments , l’un jouant le rôle d’élément mâle, l’autre le r
ué par l’union ou conjugaison de deux éléments, l’un jouant le rôle d’ élément mâle, l’autre le rôle d’élément femelle ; ces deu
deux éléments, l’un jouant le rôle d’élément mâle, l’autre le rôle d’ élément femelle ; ces deux corps, dont l’union constitue
ort cet organisme maternel. Il y aurait donc dans l’œuf de la mère un élément essentiel de l’œuf du rejeton. Cet élément ovulai
c dans l’œuf de la mère un élément essentiel de l’œuf du rejeton. Cet élément ovulaire se transmet, persiste, non plus comme un
un organe appartenant à l’individu qui en est porteur, mais comme un élément appartenant à l’ancêtre et qui dans l’économie de
uf antérieur, et ainsi de suite, en remontant. L’œuf contient donc un élément essentiel des œufs des générations successives, é
tient donc un élément essentiel des œufs des générations successives, élément spécifique et non individuel. Cette doctrine de M
t en puissance, mais sous une forme figurée et substantielle, quelque élément des générations successives, c’est cette partie d
at de maturité, reçoit l’impulsion nouvelle résultant du contact de l’ élément mâle ; 3° Enfin la période embryogénique, la plus
à l’état où il doit être pour subir efficacement l’imprégnation de l’ élément mâle, c’est-à-dire à l’état d’œuf mûr. Ce dévelop
s principaux : la formation d’une enveloppe limitant extérieurement l’ élément , ou enveloppe vitelline ; l’accroissement de la m
accroissement de la masse protoplasmique primitive par l’adjonction d’ éléments nouveaux constituant le vitellus secondaire, ou v
réparent ou s’y rattachent. L’œuf, ainsi que nous l’avons dit, est un élément plastique très énergique, centre d’attraction chi
d’attraction chimique et morphologique. Le processus évolutif de cet élément est renforcé d’une manière encore inconnue par l’
nt est renforcé d’une manière encore inconnue par l’intervention de l’ élément mâle, c’est-à-dire par la fécondation. Une fois l
pelle blastula, vésicule blastodermique ; la paroi, blastoderme ; ses éléments , cellules du blastoderme. La vésicule blastodermi
stinales, le poumon, le foie (voy. fig. 40). Comment se disposent ces éléments , suivant quel dessin et quel plan ? On peut répon
ue ce dessin et ce plan sont caractérisés dès le début, et que si ces éléments constituent des matériaux de même nature et de mê
a contempler, puisque son facteur essentiel, l’hérédité, n’est pas un élément que nous ayons en notre pouvoir et dont nous soyo
é la nécessité du conflit ou de la collaboration de ces deux ordres d’ éléments , en examinant les trois formes que présente la vi
organisme peut être à lui seul un être distinct72 ; elle peut être l’ élément individuel dont l’animal ou la plante sont une so
u la plante sont une société. Qu’elle soit un être indépendant, ou un élément anatomique des êtres supérieurs, la cellule est d
ganismes élémentaires, dans lequel les conditions de la vie de chaque élément sont respectées et dans lequel le fonctionnement
ependant subordonné à l’ensemble. Il y a donc à la fois autonomie des éléments anatomiques et subordination de ces éléments à l’
à la fois autonomie des éléments anatomiques et subordination de ces éléments à l’ensemble morphologique, ou, en d’autres terme
es par lesquels sont réalisées ces deux conditions de l’autonomie des éléments anatomiques et de leur subordination à l’ensemble
ination à l’ensemble. — D’une façon générale, nous pouvons dire que l’ élément est autonome en ce qu’il possède en lui-même et p
stingue de tout autre. Les habitants de cette cité y représentent les éléments anatomiques dans l’organisme ; tous ces habitants
avons dit que l’organisme vivant est une association de cellules ou d’ éléments plus ou moins modifiés et groupés en tissus, orga
xistent pas pour eux-mêmes ; ils existent pour les cellules, pour les éléments anatomiques innombrables qui forment l’édifice or
audage histologique se complique, de manière à créer autour de chaque élément le milieu et les conditions qui sont nécessaires
chaque élément le milieu et les conditions qui sont nécessaires à cet élément , afin de lui dispenser, dans la mesure convenable
stitution du milieu intérieur. Ainsi différenciés et spécialisés, les éléments anatomiques vivent d’une vie propre dans le lieu
nature. L’action des poisons, qui porte primitivement sur tel ou tel élément , en épargnant tel ou tel autre, comme je l’ai mon
de carbone, est l’une des nombreuses preuves de cette autonomie. Les éléments anatomiques se comportent dans l’association comm
ême milieu. C’est en cela que consiste le principe de l’autonomie des éléments anatomiques ; il affirme l’identité de la vie lib
e contre-coup des phénomènes qui s’accomplissent dans les autres. Les éléments voisins créent à celui que l’on considère une cer
ci vivrait en liberté exactement comme en société. Subordination des éléments à l’ensemble. — Mais cette condition de l’identit
e naturelle que la réalisation du plan morphologique assigne à chaque élément . Les organismes élémentaires ne les rencontrent q
emples feront comprendre ces conditions de la vie associée, où chaque élément est à la fois libre et dépendant : On sait aujour
n sait aujourd’hui que les os se forment et se renouvellent grâce aux éléments cellulaires de la couche interne du périoste. Les
qui ont été invoquées pour mettre en évidence l’autonomie absolue des éléments anatomiques ont donc abouti au résultat contraire
evait cette autonomie. Elles ont révélé l’influence que la place de l’ élément dans le plan total exerce sur son fonctionnement.
fonctionnement. Il y a donc une autre condition qui ne tient plus à l’ élément lui-même, mais qui tient au plan morphologique, à
rations. — La subordination, condition restrictive de l’autonomie des éléments , est plus ou moins marquée. Moins l’organisme est
s réserves que nous venons d’indiquer, le principe de l’autonomie des éléments anatomiques doit être considéré comme l’un des pl
es ou spéciales. Les anesthésiques, par exemple, influencent tous les éléments , parce qu’ils agissent sur le protoplasma, qui es
, qui est commun à tous. La plupart des poisons n’influencent que des éléments spéciaux, parce qu’ils agissent sur des produits
le muscle. En résumé, la vie réside dans chaque cellule, dans chaque élément organique, qui fonctionne pour son propre compte.
lésion ou la dislocation du mécanisme a retenti en définitive sur les éléments , qui ne reçoivent plus le milieu extérieur conven
mme ce qui vit, c’est, en définitive, la cellule. Tout est fait par l’ élément anatomique et pour l’élément anatomique. L’appare
initive, la cellule. Tout est fait par l’élément anatomique et pour l’ élément anatomique. L’appareil respiratoire apporte l’oxy
ues ou êtres vivants, il y a à la fois autonomie et subordination des éléments anatomiques. L’autonomie des éléments et leur dif
autonomie et subordination des éléments anatomiques. L’autonomie des éléments et leur différenciation nous expliquent la variét
ux points. À mesure que l’être vivant s’élève et se perfectionne, ses éléments cellulaires se différencient davantage : ils se s
utres, contrairement à ce qui se dit généralement. Les propriétés des éléments s’exagèrent dans les tissus, ainsi que nous venon
xécution de la fonction interviennent les activités d’une multitude d’ éléments anatomiques ; mais la fonction n’est pas la somme
but assigné à des efforts multiples, d’un résultat où tendraient les éléments en action, on sort de la réalité objective, et l’
énomènes matériels, simultanés ou successifs éparpillés dans tous les éléments . C’est l’intelligence qui saisit ou établit leur
n respiratoire, une fonction circulatoire, mais il n’y a pas dans les éléments contractiles qui y concourent une propriété circu
se propose la physiologie générale. La vie est véritablement dans les éléments organiques ; c’est toujours là que nous devons pl
e la vie. C’est par le déterminisme appliqué à la connaissance de ces éléments organiques que nous pouvons arriver à atteindre l
entre eux des êtres divers, s’il s’agit d’organismes élémentaires, d’ éléments , nous admettons la réalité de cette loi. Nous avo
ou se spécialisent progressivement dans des cellules différentes. Les éléments cellulaires, avons-nous dit plus haut, se différe
vision du travail physiologique ; division incomplète, puisque chaque élément , en manifestant avec exagération une propriété, p
un mot, il faut bien distinguer les propriétés qui appartiennent aux éléments et qu’enseigne la physiologie générale, et les fo
t, l’animal a passé par l’état de cellule-œuf, qui elle-même était un élément vivant, une cellule épithéliale de l’organisme ma
tinue. Une impulsion immanente renforcée par la fécondation conduit l’ élément à travers toutes ses métamorphoses, à travers la
à chacune de ses parties. C’est une loi élémentaire. Elle gouverne l’ élément anatomique comme l’être tout entier, et cela étai
nt. Mais la nutrition, c’est-à-dire la perpétuelle communication de l’ élément anatomique avec le milieu qui l’entoure, cette co
dans lequel le milieu reçoit moins, autant ou plus qu’il ne donne à l’ élément . Il est donc impossible de séparer la propriété d
ière directe la synthèse d’aucune substance organique au moyen de ses éléments constituants. On n’a pu produire jusqu’ici que de
ques, éther ou chloroforme, amenant la suppression de la faculté, des éléments et des tissus de réagir sous l’influence de leurs
11 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre troisième. Les sensations — Chapitre II. Les sensations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments » pp. 189-236
nsations totales de la vue, de l’odorat, du goût, du toucher et leurs éléments Sommaire. I. Les sensations totales de la vue
u noir ou manque de la sensation rétinienne. — Elle fournit un nouvel élément pour composer les diverses sensations totales de
s exemples. — Résumé. — Nous ne pouvons démêler par la conscience les éléments des sensations élémentaires de couleur. — Pourquo
ntaires et des sensations élémentaires du son. — Preuve qu’il y a des éléments dans les unes comme dans les autres. — Expérience
omme dans les autres. — Expérience de Wheatstone. — Nombre énorme des éléments successifs qui composent une sensation élémentair
mentaire de couleur. — Indices et conjectures sur les derniers de ces éléments . — La conscience n’aperçoit que des totaux. III.
ouge, le vert sont faiblement lumineux. » Cela établi, on a tous les éléments nécessaires pour expliquer toutes les sensations
res pour expliquer toutes les sensations de couleur, et l’on voit les éléments de la sensation former des composés qui, s’unissa
ou tout autre mouvement ; nous n’avons pas la plus petite idée de ses éléments  ; nous ne pouvons nous servir de cette idée pour
haud ou de froid ; on connaît la sensation de chaleur qui entre comme élément dans la saveur des liqueurs fortes, et la sensati
eur des liqueurs fortes, et la sensation de fraîcheur qui entre comme élément dans la saveur de plusieurs bonbons. — Enfin les
 Il suit de là qu’une sensation ordinaire de saveur, outre les quatre éléments qui peuvent lui être fournis par les sensations a
s par les sensations adjointes, peut posséder par elle-même plusieurs éléments distincts. Car, outre les nerfs non gustatifs, de
ement petits et rapides dont nous ne pouvons aujourd’hui indiquer les éléments ni préciser le type93. Voilà l’antécédent immédia
ptique, sauf cette différence que, dans le second cas, le type et les éléments de l’antécédent sont connus. En effet, dans une v
ntaires excitées par l’entremise du nerf acoustique correspondent aux éléments de l’ondulation aérienne, ce qui n’a pas lieu pou
ur. Tantôt la sensation élémentaire correspond, trait pour trait, à l’ élément dont la répétition constitue tel événement extéri
à une, avec leur ordre et leur grandeur, toutes les variations de cet élément  ; mais, si on la met en rapport avec des éléments
es variations de cet élément ; mais, si on la met en rapport avec des éléments d’une autre espèce, elle est nulle, ou confuse, o
t la sensation élémentaire ne correspond point, trait pour trait, à l’ élément dont la répétition constitue tel ou tel événement
nt extérieur, et ne transcrit point, une à une, les variations de cet élément  ; mais, quel que soit l’événement extérieur, il é
et le degré de leur intensité100. Nous n’y découvrons point d’autres éléments , et, par cette première réduction, nous ramenons
de filets pris ensemble. On peut supposer que la chaleur atteint les éléments nerveux dans un autre ordre que la pression. » — 
métal échauffé » ; les deux sensations, ainsi limitées à ce minimum d’ éléments nerveux, sont si semblables que très souvent le p
de chaleur est une sensation de contact. — Au contraire, lorsque les éléments nerveux sont en grand nombre, c’est-à-dire lorsqu
euvent être en apparence irréductibles l’une à l’autre, quoique leurs éléments soient les mêmes ; il suffit pour cela que les pe
es différents de déplacements moléculaires transmissibles. Composés d’ éléments semblables, ils constituent des types ou rhythmes
issables en eux-mêmes par la vitesse, la grandeur et l’ordre de leurs éléments  ; et nous pouvons admettre que, selon l’ordre de
leurs éléments ; et nous pouvons admettre que, selon l’ordre de leurs éléments , ils éveillent en nous tantôt la sensation de tem
ui diffèrent seulement par la grandeur, l’ordre et le nombre de leurs éléments , apparaissent à la conscience comme irréductibles
s, sont, comme les divers timbres, des totaux qui, composés des mêmes éléments , ne diffèrent que par la grandeur, l’ordre et le
ents, ne diffèrent que par la grandeur, l’ordre et le nombre de leurs éléments . Nous concluons de même à l’endroit des saveurs e
des cinq sens peuvent être elles-mêmes des totaux composés des mêmes éléments , sans autre différence que celle du nombre, de l’
e différence que celle du nombre, de l’ordre et de la grandeur de ces éléments , et que, partant, comme les diverses sensations d
u dedans cadrent avec ceux du dehors, et les sensations, qui sont les éléments de nos idées, se trouvent naturellement et d’avan
12 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre premier. Les caractères généraux et les idées générales. » pp. 249-295
de nos classifications. IV. Caractères généraux qui appartiennent aux éléments des individus classés. — Idée de la feuille en bo
. — La propriété d’être une unité n’est que l’aptitude à entrer comme élément dans une collection. — Tous les faits ou individu
oles. — Diversité et nombre indéfini des composés construits avec ces éléments . — Aux plus simples de ces constructions mentales
pour avoir chance de convenir aux choses. — Trois conditions. — Leurs éléments doivent être calqués sur les éléments des choses.
es. — Trois conditions. — Leurs éléments doivent être calqués sur les éléments des choses. — Leurs éléments doivent être le plus
rs éléments doivent être calqués sur les éléments des choses. — Leurs éléments doivent être le plus généraux qu’il se pourra. — 
Leurs éléments doivent être le plus généraux qu’il se pourra. — Leurs éléments doivent être combinés le plus simplement possible
rtes, bref, un vaste édifice compliqué. Nous allons examiner de quels éléments cet édifice mental se compose, comment il se cons
ries qui tranchent fortement sur les séries environnantes et dont les éléments sont très semblables entre eux, font ce que l’on
es caractères précédents et acquiert des représentants nouveaux ; ses éléments sont plus restreints, mais son domaine est plus l
bas est le fait momentané, absolument singulier et distinct qui est l’ élément du reste ; chaque moment, acte, état ou fait est
es généraux, il y en a de plus généraux encore, qui appartiennent aux éléments des individus classés et qui, universellement rép
ence vulgaire, n’est plus que l’idée presque géométrique d’un cycle d’ éléments végétaux qui, à travers toutes les formes et tous
uisons. Suivons le détail de cette construction, et voyons avec quels éléments nous fabriquons ces nouvelles idées. — Les plus s
nstruction mentale coïncide avec quelque construction réelle. Car aux éléments dont mon idée est faite correspondent des élément
on réelle. Car aux éléments dont mon idée est faite correspondent des éléments inclus dans les choses. En effet, ce que j’ai app
remplir ; et le contenu s’ajuste au contenant, d’abord parce que les éléments mentaux de l’un sont calqués sur les éléments rée
, d’abord parce que les éléments mentaux de l’un sont calqués sur les éléments réels de l’autre, ensuite parce que la structure
e. De cette espèce sont les idées géométriques. Cherchons d’abord les éléments avec lesquels nous les construisons ; tout le mon
étique des cailloux et des doigts remplaçaient de pures unités. À ces éléments ainsi représentés, ajoutez-en un autre, le mouvem
ipse, la parabole et l’hyperbole ; avec des combinaisons diverses des éléments primitifs et de ces premiers composés, toutes les
ère est plus compliquée et la seconde plus simple. Débarrassée de ses éléments accessoires et réduite à ses éléments principaux,
plus simple. Débarrassée de ses éléments accessoires et réduite à ses éléments principaux, la première copierait exactement la s
t la seconde ; et, de fait, elle s’en rapproche d’autant plus que ses éléments ultérieurs ou accessoires, plus faibles, laissent
érieurs ou accessoires, plus faibles, laissent plus d’ascendant à ses éléments primitifs ou principaux. — Ainsi, en géométrie, c
par une abstraction, c’est-à-dire par l’omission mentale de certains éléments des faits ; de cette façon, les faits réduits se
travail inverse, c’est-à-dire par l’introduction dans les cadres des éléments que la construction préalable y avait omis ; à la
açon, les cadres complétés s’ajusteront aux faits. III D’autres éléments , calqués comme les précédents sur des caractères
r la grandeur de la vitesse qu’elle imprime à telle masse. — Avec ces éléments , notés au moyen de lignes, de chiffres et de mots
iniment ; car il suffit, pour former cette conception, d’un minimum d’ éléments mentaux. En premier lieu, il n’y a pas de ligne p
s moules aient chance de convenir aux choses. Il faut d’abord que les éléments mentaux avec lesquels ils sont fabriqués soient c
ux avec lesquels ils sont fabriqués soient calqués exactement sur les éléments des choses réelles ; car alors les éléments de no
alqués exactement sur les éléments des choses réelles ; car alors les éléments de notre moule se retrouveront dans la nature. — 
s la nature, puisqu’il suffit alors, pour la produire, d’un minimum d’ éléments et de conditions. IV On comprend que ce pro
13 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre I. De l’évolution de la vie. Mécanisme et finalité »
état. Or, des états ainsi définis on peut dire qu’ils ne sont pas des éléments distincts. Ils se continuent les uns les autres e
e qui agissait sur moi tout à l’heure. Je n’y trouverais pas d’autres éléments en l’analysant. Mais une intelligence, même surhu
maine, n’eût pu prévoir la forme simple, indivisible, qui donne à ces éléments tout abstraits leur organisation concrète. Car pr
ésenter pour plus tard un nouvel assemblage, dans un autre ordre, des éléments déjà perçus. Mais ce qui n’a jamais été perçu, et
a quitté sa position, rien ne l’empêche de la reprendre. Un groupe d’ éléments qui a passé par un état peut donc toujours y reve
de la « continuité du plasma germinatif », soutenue par Weismann, les éléments sexuels de l’organisme générateur transmettraient
organisme générateur transmettraient directement leurs propriétés aux éléments sexuels de l’organisme engendré. Sous cette forme
gmentation de l’ovule fécondé. Mais, si les cellules génératrices des éléments sexuels n’apparaissent pas, en général, dès le dé
bryonnaire, et se ressaisissant le plus tôt possible dans de nouveaux éléments sexuels où, encore une fois, elle attendra son he
nir que ce qui ressemble au passé ou ce qui est recomposable avec des éléments semblables à ceux du passé. Tel est le cas des fa
us ceux qui font partie d’un système où se juxtaposent simplement des éléments censés immuables, où il ne se produit que des cha
tion originale, qui communique quelque chose de son originalité à ses éléments , c’est-à-dire aux vues partielles qu’on prend sur
ce qu’on peut dire est qu’elle s’explique, une fois produite, par les éléments que l’analyse y découvre. Mais ce qui est vrai de
épétition. Si le tout est original, elle s’arrange pour l’analyser en éléments ou en aspects qui soient à peu près la reproducti
vous appelez une forme imprévisible n’est qu’un arrangement nouveau d’ éléments anciens. Les causes élémentaires dont l’ensemble
nes qui se répètent en adoptant un ordre nouveau. La connaissance des éléments et des causes élémentaires eût permis de dessiner
larez arbitrairement que la matière vivante n’est pas faite des mêmes éléments que l’autre. — Nous répondrons que nous ne contes
la chimie et la physique doivent nous donner la clef de la vie.   Un élément très petit d’une courbe est presque une ligne dro
nt générateur de la courbe. En réalité, la vie n’est pas plus faite d’ éléments physico-chimiques qu’une courbe n’est composée de
nes des autres par une constante, ainsi, peut-être, l’intégration des éléments physico-chimiques d’une action proprement vitale
en effet l’organisme le plus complexe et le plus harmonieux. Tous les éléments , nous dit-on, conspirent pour le plus grand bien
us grand bien de l’ensemble. Soit, mais n’oublions pas que chacun des éléments peut être lui-même, dans certains cas, un organis
certaine indépendance. A la rigueur, si la subordination de tous les éléments de l’individu à l’individu lui-même était complèt
ividu, et ne parler que de finalité interne. Mais chacun sait que ces éléments peuvent posséder une véritable autonomie. Sans pa
omatiques, il suffit de mentionner les faits de régénération : ici un élément ou un groupe d’éléments manifeste soudain que si,
mentionner les faits de régénération : ici un élément ou un groupe d’ éléments manifeste soudain que si, en temps normal, il s’a
ment interne ni individualité absolument tranchée dans la nature. Les éléments organisés qui entrent dans la composition de l’in
ente, elle procède ou s’imagine procéder par un arrangement nouveau d’ éléments connus. Son principe est qu’« il faut le même pou
duelle à des actes que l’intelligence pourra résoudre indéfiniment en éléments intelligibles sans y arriver jamais complètement 
roit de naissance ou par droit de conquête, innés ou appris, tous les éléments essentiels de la connaissance de la vérité. Là mê
intelligence en particulier, la Vie a dû abandonner en route bien des éléments incompatibles avec ce mode particulier d’organisa
trerons, a d’autres lignes de développement, c’est la totalité de ces éléments que nous devrons rechercher et fondre avec l’inte
ue autre point terminus de l’évolution. Et il faudrait considérer ces éléments divers et divergents comme autant d’extraits qui
rcations ont eu beau se produire, des voies latérales s’ouvrir où les éléments dissociés se déroulaient d’une manière indépendan
s. Quelque chose du tout doit donc subsister dans les parties. Et cet élément commun pourra se rendre sensible aux yeux d’une c
es demeurent visibles dans l’effet qu’elles produisent et en sont les éléments constitutifs. Que deux promeneurs partis de point
on réintroduira, et une finalité beaucoup trop chargée, cette fois, d’ éléments anthropomorphiques. En un mot, si l’adaptation do
t de suite après, équivalents l’un à l’autre, mais la préparation des éléments sexuels se poursuit des deux côtés dans des condi
s eu de peine à montrer que, dans cet appareil si compliqué, tous les éléments sont merveilleusement coordonnés les uns aux autr
n effet, si l’on considère un œil tel que le nôtre, où des milliers d’ éléments sont coordonnés à l’unité de la fonction. Mais il
ans l’un et dans l’autre, les mêmes parties essentielles, composées d’ éléments analogues. L’œil du Peigne présente une rétine, u
nôtre. On remarque chez lui jusqu’à cette inversion particulière des éléments rétiniens qui ne se rencontre pas, en général, da
mêmes, dans le même ordre, impliquant chaque fois un accord parfait d’ éléments de plus en plus nombreux et complexes, le long de
lé du dehors, aboutisse, dans les deux cas, à la même juxtaposition d’ éléments coordonnés de la même manière. Mais il n’en serai
ssus nerveux, et qui transmettraient la maladie en pénétrant dans les éléments sexuels 41. Cette objection a été écartée par Bro
générale de la nutrition susceptible de le priver de certains de ses éléments , elle n’aura aucun effet sur la descendance de l’
ue de la rétine, on sait qu’elle comprend trois couches superposées d’ éléments nerveux, — cellules multipolaires, cellules bipol
end tout autrement. Elle ne procède pas par association et addition d’ éléments mais par dissociation et dédoublement. Il faut d
s ou notre intelligence nous le représentent, plus généralement à des éléments d’ordre différent avec lesquels nous essayons de
s, plus nombreux, plus variés de ton. Mais il faudrait une infinité d’ éléments infiniment petits, présentant une infinité de nua
humain du mot, et ce n’est pas un assemblage, car il n’est pas fait d’ éléments . De même pour le rapport de l’œil à la vision. Il
ant qu’elle ait haussé jusqu’à l’acte simple de vision une infinité d’ éléments infiniment compliqués, alors que la nature n’a pa
main. Son acte simple s’est divisé automatiquement en une infinité d’ éléments qu’on trouvera coordonnés à une même idée, comme
ux élémentaires, qui ont organisé les parties, seront censés être les éléments réels du travail qui a organisé le tout. Voilà le
n de l’appareil visuel ne s’explique pas plus par l’assemblage de ses éléments anatomiques que le percement d’un canal ne s’expl
ialité de l’organe est faite d’un nombre plus ou moins considérable d’ éléments coordonnés entre eux, mais l’ordre est nécessaire
faut-il entendre par création, comme le fait l’auteur, un synthèse d’ éléments  ? Là où les éléments préexistent, la synthèse qui
création, comme le fait l’auteur, un synthèse d’éléments ? Là où les éléments préexistent, la synthèse qui s’en fera est virtue
aient. Nous estimons au contraire que, dans le domaine de la vie, les éléments n’ont pas d’existence réelle et séparée. Ce sont
14 (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143
st immédiatement donnée, c’est-à-dire les idées, et il y découvre des éléments dont le caractère propre est d’être évidents au r
opre est d’être évidents au regard de l’intuition intellectuelle. Ces éléments sont, selon lui, les principes cherchés. Et de pl
aies absolument ou d’une manière simplement relative ? Sont-elles des éléments ou seulement des symboles de la réalité ? 3° A le
ncipe de contradiction tel que l’a formulé Aristote : il contient des éléments qui ne sont pas visiblement inclus dans les lois
ramène le divers à l’unité. Il représente donc une certaine liaison d’ éléments intelligibles, une relation d’hétérogénéité, au m
plicité est en puissance dans le concept, on introduit visiblement un élément obscur. Si l’on dit que le concept contient ses p
s’en faire une idée claire, parce qu’on n’y voit qu’une collection d’ éléments . Mais où l’unité a disparu, il n’y a plus de conc
ept dont elle se propose l’analyse ; elle admet, dans ce concept, des éléments juxtaposés, et ne détermine pas le lien qui les u
présenteraient une parfaite intelligibilité. Or, elles impliquent des éléments impénétrables à la pensée. On est forcé de les ad
A est A, et que le concept, le jugement, le syllogisme impliquent un élément nouveau, à savoir le multiple comme contenu dans
icite à l’implicite. Les mathématiques introduisent, elles aussi, des éléments nouveaux que l’esprit n’arrive pas à s’assimiler
plus voisines des relations mathématiques sont les lois mécaniques. L’ élément essentiel et caractéristique de ces lois est la n
uit-elle à une notion purement mathématique, ou contient-elle quelque élément nouveau ? Sans doute, la mécanique abstraite ne d
principes mathématiques de sa philosophie naturelle. Or, quel est cet élément qui ne se trouve pas dans les mathématiques et qu
t entre des choses extérieures l’une à l’autre. Donc il s’y trouve un élément extra-mathématique. Mais ne peut-on pas dire que
ion et complication des mathématiques ; en effet, elles impliquent un élément nouveau, qui ne peut être ramené à l’intuition ma
l’on se rappelle que ces concepts, soumis à l’analyse, présentent des éléments réfractaires à la pensée. Une troisième forme du
l serre le problème de plus près, il est réduit à admettre en lui des éléments destructeurs. En principe, l’idéalisme consiste à
s pour nous. La distinction des lois ou rapports et des phénomènes ou éléments , calquée sur celle des préceptes et de la volonté
es lois physiques Nous avons vu que l’expérience intervient comme élément essentiel dans l’établissement des lois mécanique
exprimeraient un déterminisme véritablement nécessaire. Mais les deux éléments y sont moins fondus que juxtaposés : ce qu’il y a
ns de la science actuelle, il semble y avoir dans la physique quelque élément irréductible à la mécanique, ou bien s’il n’y a,
parable de la condition primitive. Cette loi introduit en physique un élément différent des éléments mécaniques. En mécanique,
n primitive. Cette loi introduit en physique un élément différent des éléments mécaniques. En mécanique, on considère une force
es lois physiques ne peuvent donc se ramener aux lois mécaniques ; un élément nouveau intervient : la qualité. Ce n’est plus, s
Ce n’est plus, sans doute, la qualité scolastique, mais c’est déjà un élément de différenciation et d’hétérogénéité. Demandons-
e n’est obtenue qu’en éliminant l’hétérogène pour ne considérer que l’ élément homogène des choses. Le physicien écarte, pour la
ature qui se suffit, qui ne subit pas l’influence du reste ? Tous ces éléments de la réalité, qualités et formes de l’être, qu’i
, non moins que le sens du réel, ne demande-t-elle pas que les divers éléments du monde se conditionnent les uns les autres, pou
atura a natura vincitur. Leur théorie est la suivante. D’une part les éléments corporels sont susceptibles de transmutation ; d’
, la dureté, l’inertie de l’atome, lesquelles entrent cependant comme éléments essentiels dans sa définition. Les chimistes nous
ut lui fournir. D’une manière générale, ou soutient que l’atome est l’ élément qui présente au plus haut degré possible la réuni
ques. VIII. Les lois biologiques M. Beaunis, dans ses Nouveaux Éléments de Physiologie humaine, ramène les lois biologiqu
ste essentiellement cette réduction, nous allons nous appuyer sur les Éléments de Physiologie de M. Beaunis et sur le remarquabl
° il n’y a pas de spontanéité, 2° la réaction est égale à l’action. L’ élément commun de tous les tissus est le protoplasma, leq
u tel excitant mécanique, physique ou chimique : ce qui est vrai de l’ élément doit être vrai des composés. De plus, chez les êt
’une excitation provenant du milieu ambiant, réagit, il approprie ses éléments à cette réaction, car il faut, sous peine de déch
onditions d’existence ». Ces paroles ne semblent-elles pas dire que l’ élément vivant tend à subsister dans son individualité, e
utre part un je ne sais quoi qui ressemble à la finalité : ce dernier élément est renvoyé à la psychologie ou à la métaphysique
lusoire, si le mécanisme est le vrai, parce que pour le mécanisme les éléments seuls existent et leur rapprochement n’est rien.
e. Or le monde, selon la doctrine aristotélicienne, est formé de deux éléments  : une matière dont la nature propre est la mobili
s, comme modèles à réaliser dans la mesure que comporte la nature des éléments . De ce principe résulte la gradation des êtres vi
extérieurs, structure anatomique, facultés, genre de vie, et, de ces éléments , former les types irréductibles réalisés par la n
ues proprement dites, reliant, d’une manière nécessaire, non plus les éléments simples des choses, mais les phases qu’elles prés
étaphysique, ou si elles impliquent, plus ou moins enveloppé, quelque élément irréductible au mécanisme expérimental. Certaines
a discontinuité par la discontinuité : le degré seul diffère dans les éléments et dans les composés. Mais, quand il s’agit du mo
r des principes dépourvus en eux-mêmes de ces deux caractères. Mais l’ élément est déjà un individu, et, par l’hérédité, reprodu
caractères que l’on se propose d’expliquer sont présupposés dans les éléments mêmes que l’on prend pour donnés. La différence n
humaine, que de voir dans l’homme, issu de la nature, un assemblage d’ éléments matériels. Si donc, avec la biologie, le détermin
u production idéale, estime que la science exacte consiste à partir d’ éléments rationnellement simples et à composer, avec ces é
e à partir d’éléments rationnellement simples et à composer, avec ces éléments , suivant une déduction rationnelle, des touts sem
, d’autres philosophes cherchaient dans l’âme, considérée à part, les éléments d’une psychologie scientifique. Ce sont les Angla
principes cartésiens. Locke place à la base de la science de l’âme un élément proprement psychique, l’idée. Les idées sont le p
cte. Dans son développement, cette philosophie s’est scindée aux deux éléments de la connaissance, distingués par Locke, corresp
u donné, l’idée des idéologues, n’y trouve-t-on pas toujours, avec un élément venu du dehors, cette activité même de l’esprit q
Locke voyait des idées simples, Reid démêle, par introspection, trois éléments  : la sensation, la conception d’un objet extérieu
r le fait psychique dans sa totalité naturelle, et ne jamais isoler l’ élément interne de ses concomitants physiologiques et phy
la psychologie physiologique expérimentale. Selon cette discipline, l’ élément psychique n’est et ne sera de longtemps encore sa
dt, sans parler de Fechner, ne prétendent pas à l’élimination de tout élément à priori. Helmholtz admet la causalité en un sens
d’une manière tout à fait artificielle. Ces faits sont, pour eux, des éléments indivisibles liés entre eux du dehors comme les é
our eux, des éléments indivisibles liés entre eux du dehors comme les éléments de la matière dans l’atomisme. Mais comment se re
re dans l’atomisme. Mais comment se représenter, comment concevoir un élément psychique indivisible ? Où, dans ce domaine, trou
La psychologie associationniste prend les données du langage pour les éléments de la vie intérieure, dont ils ne sont qu’une gro
scriptive, en étudiant le phénomène psychique dans la totalité de ses éléments et conditions, et en cherchant dans la mécanique
entes ont dû éliminer pour devenir positives, à savoir l’ensemble des éléments subjectifs, voilà ce que la psychologie physique
r se reproduire tels quels. S’ils recèlent des lois, c’est dans leurs éléments , non dans leur forme concrète, qu’il les faut che
métaphysique de la puissance et de l’acte. Si la logique contient des éléments irréductibles, les mathématiques en contiennent d
nce, on a supposé que tout ce qui nous est donné se décompose en deux éléments impénétrables l’un à l’autre : des mouvements et
utre : des mouvements et des états de conscience, et que, de ces deux éléments , le premier est, par rapport à la connaissance, l
ui doit être la base de toutes les autres, la mécanique, présente des éléments irréductibles aux pures déterminations mathématiq
té. La chimie repose sur ce postulat, qu’il existe et se conserve des éléments de différentes espèces. L’acte réflexe de la biol
15 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre IV. Comparaison des variétés vives et de la forme calme de la parole intérieure. — place de la parole intérieure dans la classification des faits psychiques. »
és ; elle paraît moins une parole ou quelque chose de la parole qu’un élément ou une détermination de la pensée ; son rapport a
le nom de parole et de l’appeler, par exemple, la pensée parlée ou l’ élément phonoïde de la pensée. Mais, malgré tout, cet élé
sée parlée ou l’élément phonoïde de la pensée. Mais, malgré tout, cet élément de la pensée est bien une parole ; s’il a perdu l
itre de transition, de moyen terme, entre la parole extérieure et cet élément vocal de la pensée réfléchie qui est la vraie par
ns pourront dire que j’imagine, car l’ensemble conçu est nouveau, les éléments seuls sont anciens ; les autres pourront soutenir
souvenir mêlé d’imagination ; le moindre changement dans l’ordre des éléments du souvenir est une œuvre de l’imagination. La mé
uissance à la fois matérielle et formelle ; elle fournit toujours les éléments de l’activité expérimentale, et souvent elle suff
roduit dans mon analyse l’idée toute métaphysique du phénomène-atome, élément indivisible des phénomènes divisibles ; mais je p
le, car je ne puis me répéter deux heures durant sans glisser quelque élément nouveau dans la reproduction de mon passé ; la mé
oujours morbide, et surtout elle implique toujours une illusion : son élément caractéristique est le jugement d’extériorité que
nternes237. Il faudrait alors considérer l’hallucination comme un des éléments essentiels de la vie psychique normale, comme la
division est nécessairement un peu vague, parce qu’elle porte sur un élément quantitatif et, partant, continu. Les états forts
ce serait dire que la faiblesse des images est ou la durée ou un des éléments de l’idée de durée, que la force des images est o
e l’idée de durée, que la force des images est ou l’étendue ou un des éléments de l’idée d’étendue, propositions qui se réfutent
aiblies par l’habitude, mélanges où la faiblesse et la complexité des éléments réunis par l’association rendent ceux-ci presque
de renouvellement, qui introduisent sans cesse dans la succession des éléments nouveaux, doués, avant tout effet de l’habitude,
est la dispersion dans le temps, en introduisant dans son devenir des éléments de permanence, d’unité relative, d’harmonie. Et,
l’écho de la parole, et à l’élever au rôle de compagnon, d’associé, d’ élément inséparable de la succession psychique ; celle-ci
ion la plus attentive pour distinguer dans cette intime association l’ élément fondamental, et l’élément emprunté qui lui sert d
distinguer dans cette intime association l’élément fondamental, et l’ élément emprunté qui lui sert d’auxiliaire, l’âme elle-mê
16 (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre VI. L’effort intellectuel »
re. Le jeu des représentations est-il le même dans les deux cas ? Les éléments intellectuels sont-ils de même espèce et entretie
traces jusque dans l’attention sensorielle elle-même, encore que cet élément n’y joue plus qu’un rôle accessoire et effacé. Po
armi des images de sons ou d’articulations, sans qu’interviennent des éléments plus abstraits, extérieurs au plan des sensations
souvenir complexe serait donc en raison directe de la tendance de ses éléments à s’étaler sur un même plan de conscience. Et en
ur, un effort de reconstitution. Quel est cet effort ? Quels sont les éléments effectivement présents à la mémoire ? C’est ici q
ion du tout qui lui permet, à un moment quelconque, de visualiser les éléments . Cette représentation abstraite est d’ailleurs un
d’ailleurs une. Elle implique une pénétration réciproque de tous les éléments les uns dans les autres. Ce qui le prouve, c’est
e représentation où vous sentez que sont donnés l’un dans l’autre des éléments dynamiques très différents. Cette implication réc
velopper un schéma sinon simple, du moins concentré, en une image aux éléments distincts et plus ou moins indépendants les uns d
rappel consiste à convertir une représentation schématique, dont les éléments s’entrepénètrent, en une représentation imagée do
écisément ici de l’attention machinale en ce qu’elle met en œuvre des éléments psychologiques situés sur des plans de conscience
percevoir et à la relation probable de cette perception avec certains éléments de l’expérience passée. On a discuté sur le sens
certain effet obtenu, et l’on cherche alors par quelle composition d’ éléments cet effet s’obtiendra. On se transporte d’un bond
, et le résultat est obtenu quand on arrive à une image distincte des éléments . M. Paulhan a montré sur des exemples du plus hau
d’une forme d’organisation, variable sans doute, mais antérieure aux éléments qui doivent s’organiser, puis d’une concurrence e
ux éléments qui doivent s’organiser, puis d’une concurrence entre les éléments eux-mêmes, enfin, si l’invention aboutit, d’un éq
les unes aux autres. Il n’y a donc effort mental que là où il y a des éléments intellectuels en voie d’organisation. En ce sens,
. C’est l’unité d’une « idée directrice » commune à un grand nombre d’ éléments organisés. C’est l’unité même de la vie. D’un mal
e même, par une certaine composition ou une certaine interférence des éléments intellectuels entre eux. Au contraire, si l’on co
essairement alors que cette représentation est un composé, et que les éléments de la représentation n’ont pas, dans les deux cas
, pourquoi ne pas commencer par là ? Et si le mouvement intérieur des éléments de la représentation rend compte, dans l’effort i
é du schéma et de l’image, en même temps qu’une action de l’un de ces éléments sur l’autre ? Mais, d’abord, le schéma dont nous
re ne pourrait que, recommencer son passé tel quel, ou en prendre les éléments figés pour les recomposer dans un autre ordre, pa
17 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
forme un continu physique C. Et chacun de ces systèmes s’appellera un élément du continu C. Combien ce continu a-t-il de dimens
inu C. Combien ce continu a-t-il de dimensions ? Prenons d’abord deux éléments A et B de C, et supposons qu’il existe une suite
rd deux éléments A et B de C, et supposons qu’il existe une suite Σ d’ éléments , appartenant tous au continu C, de telle façon qu
le suite Σ, nous dirons que A et B sont reliés entre eux ; et si deux éléments quelconques de C sont reliés entre eux, nous diro
l tenant. Choisissons maintenant sur le continu C un certain nombre d’ éléments d’une manière tout à fait arbitraire. L’ensemble
re d’éléments d’une manière tout à fait arbitraire. L’ensemble de ces éléments s’appellera une coupure. Parmi les suites Σ qui r
rmi les suites Σ qui relient A à B, nous distinguerons celles dont un élément est indiscernable d’un des éléments de la coupure
nous distinguerons celles dont un élément est indiscernable d’un des éléments de la coupure (nous dirons que ce sont celles qui
ns que ce sont celles qui coupent la coupure) et celles dont tous les éléments sont discernables de tous ceux de la coupure. Si
ure, et que la coupure divise C. Si on ne peut pas trouver sur C deux éléments qui soient séparés par la coupure, nous dirons qu
à l’espace, de telle façon qu’à tout point de l’espace corresponde un élément de ce continu, et qu’à des points de l’espace trè
points de l’espace très voisins les uns des autres, correspondent des éléments indiscernables. L’espace aura alors autant de dim
eprésenter que des continus physiques et des objets finis. Les divers éléments de l’espace, que nous appelons points, sont tous
r appliquer notre définition, il faut que nous sachions discerner les éléments les uns des autres, au moins s’ils ne sont pas tr
upe des déplacements et que nous définirons de la façon suivante. Les éléments de ce continu seront les changements internes sus
ntinu est maintenant entièrement défini, puisque nous connaissons ses éléments et que nous avons précisé dans quelles conditions
eux continus physiques ont l’un et l’autre trois dimensions. À chaque élément du continu C, ou si l’on aime mieux s’exprimer ai
t nous savons qu’elle ne fait pas bouger le doigt D. De même à chaque élément du continu C′, ou à chaque point du second espace
18 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »
a vie tournât ce nouvel obstacle. Elle obtint d’un nombre croissant d’ éléments , prêts à se dédoubler, qu’ils restassent unis. Pa
ue le végétal emprunte directement à l’air, à l’eau et à la terre les éléments nécessaires à l’entretien de la vie, en particuli
forme minérale. Au contraire, l’animal ne peut s’emparer de ces mêmes éléments que s’ils ont déjà été fixés pour lui dans les su
animaux par le pouvoir de créer de la matière organique aux dépens d’ éléments minéraux qu’ils tirent directement de l’atmosphèr
gé de chercher, pour s’en nourrir, les végétaux qui ont déjà fixé ces éléments ou les animaux qui les ont empruntés eux-mêmes au
ans l’atmosphère, dans l’eau et dans la terre où elle est placée, les éléments minéraux qu’elle s’approprie directement. Certes,
simplifient et se séparent aussi les uns des autres ; finalement, les éléments nerveux disparaissent, noyés dans l’ensemble d’un
Mais il en est ainsi de tous les autres appareils, de tous les autres éléments anatomiques ; et il serait aussi absurde de refus
écision. Mais, là où ne s’est pas encore produite une canalisation en éléments nerveux, encore moins une concentration des éléme
canalisation en éléments nerveux, encore moins une concentration des éléments nerveux en un système, il y a quelque chose d’où
nt besoin. Les premiers, continuellement et machinalement, tirent ces éléments d’un milieu qui les leur fournit sans cesse. Les
e. Aussi nous paraît-il douteux qu’on découvre jamais à la plante des éléments nerveux, si rudimentaires qu’on les suppose. Ce q
de l’amidon. Ce qui revient à dire que la plante ne doit pas avoir d’ éléments nerveux, et que le même élan qui a porté l’animal
trouve difficile de maintenir unis dans le même être vivant les deux éléments qui, à l’état rudimentaire, sont impliqués l’un d
lémentaires qu’ils étaient confondus. Il s’en faut d’ailleurs que les éléments en lesquels une tendance se dissocie aient tous l
roviennent pas directement de la tendance primitive, mais de l’un des éléments en lesquels elle s’est divisée : ce sont des déve
e originelle dont elles représentent les directions élémentaires. Les éléments d’une tendance ne sont pas comparables, en effet,
ng des autres lignes, nous devons conclure que nous avons affaire aux éléments dissociés d’une même tendance originelle. En ce s
inera l’énergie. Ces directions sont marquées par autant de chaînes d’ éléments nerveux placés bout à bout. Or, l’élément nerveux
es par autant de chaînes d’éléments nerveux placés bout à bout. Or, l’ élément nerveux s’est dégagé peu à peu de la masse à pein
utient l’organisme où le système nerveux est inséré et sur lequel les éléments nerveux doivent vivre. Mais ces éléments nerveux
est inséré et sur lequel les éléments nerveux doivent vivre. Mais ces éléments nerveux n’auraient aucune raison d’être si cet or
stances alimentaires. Bien des faits nous paraissent indiquer que les éléments nerveux et musculaires occupent cette place vis-à
d’œil sur la répartition des substances alimentaires entre les divers éléments du corps vivant. Ces substances se divisent en de
de l’organisme s’employait à approvisionner d’énergie potentielle les éléments du tissu musculaire et aussi ceux du tissu nerveu
ssus. Au contraire, dans le tissu nerveux, la réserve est faible (les éléments nerveux, dont le rôle est simplement de libérer l
en à tout. Ce cercle n’en a pas moins un centre, qui est le système d’ éléments nerveux tendus entre les organes sensoriels et l’
d’abord diffuse dans la masse protoplasmique. Mais, d’autre part, les éléments qui la composent sont probablement discontinus ;
e. Torpeur végétative, instinct et intelligence, voilà donc enfin les éléments qui coïncidaient dans l’impulsion vitale commune
ion présente, de tenir l’objet réel auquel nous avons affaire, ou les éléments réels en lesquels nous l’avons résolu, pour provi
bilité qu’elle part toujours, comme si c’était la réalité ultime ou l’ élément  ; quand elle veut se représenter le mouvement, el
ble par ses caractères essentiels au monde des solides, mais dont les éléments sont plus légers, plus diaphanes, plus faciles à
vantage. Plus la science avance, plus elle voit croître le nombre des éléments hétérogènes qui se juxtaposent, extérieurs les un
son mouvement naturel. Elle implique, à la fois, la multiplicité des éléments et la pénétration réciproque de tous par tous, de
re, penser consiste à reconstituer, et, naturellement, c’est avec des éléments donnés, avec des éléments stables par conséquent,
nstituer, et, naturellement, c’est avec des éléments donnés, avec des éléments stables par conséquent, que nous reconstituons. D
dustrie, où nous recomposons indéfiniment le même tout avec les mêmes éléments , où nous répétons les mêmes mouvements pour obten
vaille sur un modèle donné d’avance, c’est-à-dire ancien ou composé d’ éléments connus. Quant à l’invention proprement dite, qui
iquer consiste toujours à la résoudre, elle imprévisible et neuve, en éléments connus ou anciens, arrangés dans un ordre différe
 ? Et pourtant ce sont là des fonctions naturelles de la cellule, les éléments constitutifs de sa vitalité. Réciproquement, quan
iale. Mais la même diversité se retrouverait dans le fonctionnement d’ éléments histologiques appartenant à des tissus différents
Or elles ne se produiront que si, dans certains cas, l’addition d’un élément nouveau amène le changement corrélatif de tous le
ition d’un élément nouveau amène le changement corrélatif de tous les éléments anciens. Personne ne soutiendra que le hasard pui
rs celle que nous donnerait une complexité croissante obtenue par des éléments ajoutés successivement les uns aux autres, ou une
verses sociétés ne tient pas à un nombre plus ou moins considérable d’ éléments additionnés. Nous nous trouvons bien plutôt devan
la paralysie vienne sans entraîner la mort, comment supposer que les éléments si spéciaux d’une connaissance si précise se soie
ormes à peu près pures. Pourquoi l’instinct se résoudrait-il alors en éléments intelligents ? Pourquoi même en termes tout à fai
it qu’écarter l’un de l’autre, pour les développer jusqu’au bout, des éléments qui se compénétraient à l’origine. Plus préciséme
ommune. Mais, d’autre part, en appuyant sur cette opposition des deux éléments et sur cette communauté d’origine, nous dégageron
19 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
ue, puisque, dans cette hypothèse, elle n’est en rien sentie dans ses éléments primordiaux ? Un simple symbole de l’intensité et
par réaction, augmentée en vue de surmonter la résistance. Ce premier élément de la force, l’intensité, a donc sa racine dans l
plus ou moins intense et réaction plus ou moins intense. C’est à cet élément que se lie d’une manière intime le ton de la sens
ront à nous donner la notion d’étendue, dont ils ne contiennent pas l’ élément . Nous serons comme en présence d’une langue impos
e qualité différente, mais de même extensivité. On voit qu’il y a un élément spécifique et irréductible dans la représentation
représentation de l’étendue ; on ne peut donc la construire avec des éléments tous intensifs et temporels, non extensifs. C’est
quent, postuler la direction, c’est postuler non pas l’espace, mais l’ élément dont la notion d’espace est formée. » — Cette rép
’état de conscience particulier qui répond à l’extension, il y ait un élément irréductible, un mode de représentation et comme
à l’activité de l’intellect ? De même, dans les sensations, outre les éléments irréductibles propres à chacune, il y a un caract
ucher et de la vue que chez les autres, l’extensivité, c’est-à-dire l’ élément de l’étendue, de cette juxtaposition de parties é
pur concept que nous ne commençons pas par avoir et qui contient des éléments tout intellectuels, parce qu’il exprime de purs p
tés purement mathématiques do l’espace ; mais la propriété qu’ont les éléments de l’espace d’être l’un en dehors de l’autre est-
tionnisme, sont, au fond, des théories atomistes. Elles supposent des éléments particuliers et détachés, tels que les sensations
l’association des idées supposent d’abord, comme nous l’avons vu, des éléments tout intensifs, — sentiments d’effort, a, b, c, d
g h, i, sensations tactuelles, r, s, t, u, v ; puis ils associent ces éléments soit par association ordinaire, soit par synthèse
au même, par chimie mentale ; et ils concluent que le résultat de ces éléments intensifs est quelque chose d’extensif. Pure hypo
ractère indéfini, La détermination et le détachement, qui en font des éléments possibles pour un groupement intellectuel, appart
tantes et constamment coexistantes. 2° Toutefois, il manque encore un élément caractéristique : l’extériorité des parties par r
tion que la sensation du blanc ou celle de l’odeur de rose. Outre les éléments qui précèdent, il ne faut pas oublier, dans la fo
l’ordre est invariable, pour acquérir, en y ajoutant tous les autres éléments précités, la notion de distance : la distance, en
composants. Tous ces cléments sensitifs étant donnés, nous avons les éléments nécessaires pour la représentation de l’étendue à
la « profondeur » soit « un produit spontané de notre pensée118 ». Un élément important, quoique trop négligé, dans la genèse d
caractère extensif de la direction est la combinaison de ces premiers éléments avec le sentiment constant d’extensivité provenan
qu’une représentation plus complexe formée par l’addition de nouveaux éléments , sans aucune représentation d’un nouvel objet, ni
essifs de réaction qui nous permet de nous représenter le rapport des éléments sensitifs transmis sous la forme passive de pures
, qui réfléchit sur la conscience sensible et affirme l’existence des éléments qui la constituent. » Ainsi naissent les formes à
20 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre IV. Conclusions » pp. 183-231
ous allons distinguer par elle, par son mode de réalisation, quelques éléments essentiels de la vie, quelques forces dont l’acti
ablit des catégories factices ; elle énumère, l’un après l’autre, des éléments qui sont partout coexistants. Il faut en prendre
espace. Je modifie expressément la formule de Taine, en combinant ses éléments d’une autre façon. Il disait : « la race, le mili
eu importe qu’il ne soit qu’un recommencement ou qu’une combinaison d’ éléments déjà connus ; rien ne se répète absolument dans l
éternel. — Dès que le principe est à peu près réalisé, il devient un élément constitutif du groupe, et perd peu à peu sa puiss
us intelligible de nos aspirations intimes) est à même de fournir les éléments d’une pareille connaissance, d’une prise de consc
on du principe, l’individu agit lui-même sur l’évolution ; grâce à un élément psychologique qui lui est particulier, et dont je
érience donnée et connaît-il avec précision les réactions de certains éléments  ; tel n’est pas le cas, hélas, de l’historien, du
bonne partie illusoires, parce qu’elle isole, pour sa commodité, des éléments qui ne sont jamais isolés dans la vie. Dès qu’on
erd dans un infini de possibilités. Quand nous avons analysé tous les éléments de la Divine Comédie ou de Phèdre, avons-nous pro
ourquoi ne savons-nous jamais prévoir l’œuvre de demain ? C’est qu’un élément nous échappe, qui est précisément l’élément essen
e de demain ? C’est qu’un élément nous échappe, qui est précisément l’ élément essentiel ; est-il de même ordre que les autres ?
la puissance des individualités, la combinaison nouvelle, x ou y, des éléments déjà connus dans les combinaisons a et b. Ceux qu
il n’y a pas de création ; il n’y a que des combinaisons nouvelles d’ éléments déjà connus. Sur le degré et la valeur de cette n
saurait se soustraire au relatif. Or cherchons à préciser quel est l’ élément relatif dans une œuvre d’art. À première vue, il
e Dante, de Gœthe ? Nullement ; elles sont au contraire dans tous les éléments de leur époque et de leur milieu qu’ils ont subis
d’un certain point de vue ; et quand d’autres retrouvent ailleurs les éléments constitutifs du christianisme, ils ont raison aus
. Procéder ainsi, c’est faire de l’acrobatie, dans l’absolu, avec des éléments disjoints et méconnaître à la fois l’importance d
21 (1890) L’avenir de la science « XVI »
? Le mot nous manque pour exprimer cet état intellectuel, où tous les éléments de la nature humaine se réuniraient dans une harm
mitives de l’esprit humain. Tout était dans une seule œuvre, tous les éléments de l’humanité s’y recueillaient en une unité, qui
livre sacré des peuples primitifs, est l’amas syncrétique de tous les éléments humains de la nation. Tout y est dans une confuse
l’individu ne sait bien que l’ensemble dont il connaît séparément les éléments divers, en même temps qu’il perçoit le rôle de ce
ément les éléments divers, en même temps qu’il perçoit le rôle de ces éléments dans le tout. L’humanité ne sera savante que quan
ent moins exactement que nous, et ils avaient moins de critique ; ces éléments qu’ils mêlaient, ils ne savaient d’où ils venaien
’analyse est, à sa manière, un progrès. Dans le syncrétisme, tous les éléments étaient entassés sans cette exacte distinction qu
t ; car l’esprit n’est que la résultante unique d’un certain nombre d’ éléments multiples. L’histoire de l’être ne sera complète
qui sera Dieu, comme dans l’homme l’âme est la résultante de tous les éléments qui le composent. Dieu sera alors l’âme de l’univ
, parce qu’une grande vie centrale résulte chez celui-ci de plusieurs éléments parfaitement distincts. La France est la première
ur eux un système des choses plutôt qu’à recueillir pour l’avenir les éléments de la solution. Notre méthode est par excellence
ses, ce que ne font jamais les savants analystes, qui ne voient que l’ élément inanimé. La plupart des catégories de la science
ue. Dans la poésie primitive, tous les genres étaient confondus ; les éléments lyrique, élégiatique, didactique, épique y coexis
22 (1896) Psychologie de l’attention (3e éd.)
us effets de l’attention en sont les facteurs indispensable- ; et les éléments constitutifs. — L’attention n’est que l’aspect su
ire nos tendances contrariées ou satisfaites. L’intensité n’est qu’un élément , souvent le moindre. Aussi qu’on remarque combien
e d’application jusqu’à l’âge de treize ans : alors il est initié aux éléments des mathématiques et devient un autre homme. Male
nsitif et moteur. Dès qu’une immobilité absolue élimine l’un des deux éléments (la motilité), la fonction de l’autre est bientôt
l’esprit que comme ses conditions nécessaires, souvent même comme ses éléments constitutifs. Cette étude, loin d’être accessoire
des signes ? Sont-ils, au contraire, les conditions nécessaires, les éléments constitutifs, les facteurs indispensables de l’at
lle), aux images et aux idées (dans la réflexion). Par hypothèse, les éléments nerveux qui fonctionnent fournissent un travail s
entre enjeu. « Une idée en activité, dit Maudsley, engendre dans les éléments nerveux un changement moléculaire qui se propage
s en se dirigeant du centre à la périphérie12 ». Mais il y a un autre élément et non le moins important. 2° Comme organe moteur
manifestation motrices ne sont ni des effets ni des causes, mais des éléments  : avec l’état de conscience qui en est le côté su
tenant compte de quelque différence de langage, que presque tous les éléments que nous nous sommes efforcé de montrer dans le m
ire un monoïdéisme ajusté : l’adaptation a eu le temps de se faire. L’ élément intellectuel reprend le dessus sur l’élément émot
le temps de se faire. L’élément intellectuel reprend le dessus sur l’ élément émotionnel. Il est très vraisemblable que, dans l
ories. — L’attention n’agit que sur des muscles et par des muscles. — Éléments moteurs dans les perceptions, émotions, images et
s frontaux. Le rappel d’une idée, dit-il, dépend de l’excitation de l’ élément moteur qui entre dans sa composition ; l’attentio
tenons, il faut que dans tous les cas d’attention il y ait en jeu des éléments musculaires, des mouvements réels ou à l’élut nai
e la volonté. Il faut donc de deux choses l’une : ou bien trouver des éléments musculaires dans toutes les manifestations de l’a
d’idées, adaptées à un but posé d’avance. Nous avons à déterminer les éléments moteurs qui se rencontrent dans ces trois cas. 1°
t pauvre, plus, leur sensibilité est obtuse  Ce n’est pas tout ; sans éléments moteurs, la perception est impossible. Rappelons,
l nous faut donc trouver dans ces deux groupes d’états psychiques des éléments moteurs. 2° « Il ne semble pas évident à première
me nerveux la même place que la sensation originelle. Comme il y a un élément musculaire dans nos sensations, spécialement dans
ialement dans celle de l’ordre le plus élevé, toucher, vue, ouïe, cet élément doit, d’une façon ou d’une autre, trouver sa plac
degré. L’image n’est pas une photographie, mais une réviviscence des éléments sensoriels et moteurs qui ont constitué la percep
e départ et tend il devenir une hallucination. Pour nous en tenir aux éléments moteurs de l’image qui seuls nous intéressent, il
ntaire, que toute image contient une tendance au mouvement. Certes, l’ élément moteur n’a pas toujours ces proportions énormes,
uissée dans la conscience. * 3° S’il est aisé d’établir l’existence d’ éléments moteurs dans les images, la question des idées gé
ait trop loin. Voyons si chacune de ces trois catégories renferme des éléments moteurs sur lesquels l’attention puisse agir. a)
r de grosses ressemblances  Ces images génériques renferment-elles un élément moteur ? Il est bien difficile de le dire et, en
it, quand nous pensons ces idées générales ? D’abord un mot qui est l’ élément fixe : avec lui, une image de moins en moins comp
ordre. Il se forme ainsi un noyau commun autour duquel oscillent des éléments vagues et obscurs. Ma conception générale d’homme
elle devient un blanc ou un nègre, un épagneul ou un boule-dogue. — L’ élément moteur est représenté surtout par le mot ; nous y
, chèque, etc.), offrant la même utilité et les mêmes dangers. Ici, l’ élément moteur ne peut se trouver que dans le mot. Les ré
u écrits28. Ce sont les visuels. Chez la plupart des hommes, tous ces éléments agissent à doses inégales. Mais partout et toujou
quelque forme de perception primitive et par conséquent renferme des éléments moteurs. Que les éléments moteurs inclus dans les
on primitive et par conséquent renferme des éléments moteurs. Que les éléments moteurs inclus dans les idées générales de toute
iques29. Mais plus d’un lecteur dira : « Nous admettons qu’il y a des éléments moteurs dans les perceptions, les images et, à pl
ongtemps sans fatigue. Ils ne mettent en jeu dans l’organisme que les éléments nécessaires à leur exécution, et leur adaptation
toute explication ou bien admettre une action d’arrêt exercée sur les éléments moteurs de ces états de conscience. Nous avons, e
s perpétuels changements de la conscience. À l’état morbide, quelques éléments nerveux sont seuls actifs, ou du moins leur état
st placée en dehors de ses conditions nécessaires d’existence, et les éléments nerveux qui sont les supports et les agents de ce
urs sont, ainsi que nous le soutenons, non des concomitants, mais des éléments , des parties intégrantes de l’attention qui donne
ention dépend toujours d’états affectifs, elle implique in radice des éléments moteurs. Ainsi notre thèse principale sera justif
à-dire le souvenir de celles qu’il a dévorées, traverse son esprit, l’ élément moteur est très peu intense, à l’état naissant, e
e ces quatre degrés il y a continuité et qu’il y a toujours en jeu un élément moteur, avec une simple différence du plus au moi
ou inconsciente, l’innervation motrice n’en persiste pas moins comme élément fondamental. Voici donc à quelle conclusion nous
mme une région localisée ou, ce qui est plus probable, comme formée d’ éléments divers, répandus dans la masse de l’encéphale et
23 (1899) Esthétique de la langue française « Le vers libre  »
st-à-dire traditionnelle, et il ne pouvait emprunter au latin que des éléments assimilables à sa propre nature . Dès l’origine i
sque aussi ancienne que le vers latin syllabique ; c’est le troisième élément . Dès le XIIe siècle, Benoît de Sainte-More rime t
acacias se mêle au jeu et tous les sens sont pris et charmés. De ces éléments la poésie en a dédaigné un, tout d’abord, celui q
s coeurs | et le plus sûr || Les vents. (Contemplations) De tous les éléments du vers français, la césure fixe est le plus cadu
vers. Pour nous qui considérons, non la finale rimée, mais les divers éléments assonances et allitérés qui constituent le vers,
s n’avons aucune raison de ne pas le considérer comme final de chaque élément et de le scander alors comme à la fin d’un vers r
égulier. Qu’on veuille bien remarquer que, sauf le cas d’élision, cet élément , l’e muet, ne disparaît jamais même à la fin du v
désire, etc. Si, selon le système de M. Kahn, on décompose le vers en éléments , chaque élément terminé par une muette perdra une
selon le système de M. Kahn, on décompose le vers en éléments, chaque élément terminé par une muette perdra une syllabe. Il n’y
ment M. Kahn groupe les périodes de pensée musicale qu’il appelle les éléments du vers. Nous avons déjà le vers à nombre décrois
rs. Nous avons déjà le vers à nombre décroissant. En voici un à trois éléments égaux : Les allégresses | ô sœurs si pâles | s’a
s si pâles | s’appellent et meurent. Un autre, formé encore de trois éléments , six, quatre et quatre, ce qui donne l’impression
’assonance achèvent de la différencier d’avec la prose ordinaire. Ses éléments sont donc, je ne dis pas, le vers libre, mais un
24 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
de cas analogues ; notre grande affaire est de savoir quels sont ses éléments , comment ils naissent, en quelles façons et à que
de suivre dans cet ouvrage. Dans la première partie, on a dégagé les éléments de la connaissance ; de réduction en réduction, o
de leur assemblage, puis, appliquant la loi trouvée, on a examiné les éléments , la formation, la certitude et la portée de nos p
erte présuppose deux conditions. — En premier lieu, dans les derniers éléments mobiles, il faut qu’il y ait une autre force que
roissement égal de la force disponible. Il y a donc dans les derniers éléments mobiles une ou plusieurs forces capables de deven
ertir en force disponible, si la nature ou l’arrangement des derniers éléments mobiles étaient tels que la transformation des ef
s fait. Il y a donc dans l’arrangement ou dans la nature des derniers éléments mobiles quelque particularité ou circonstance qui
adventice, aussi petite que l’on voudra, introduite ou innée dans les éléments d’ailleurs aussi homogènes que l’on voudra. En to
ut une. — Voilà donc deux conditions que doivent remplir les derniers éléments mobiles. Si la première n’était pas remplie, la p
iaque, décrite par le Dr Krishaber, jette sur la formation et sur les éléments de la notion du moi. Le somnambulisme et l’hypnot
ition. Répétiteurs et multiplicateurs, ils contiennent des myriades d’ éléments similaires et mutuellement excitables : c’est pou
25 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre I. La quantité des unités sociales : nombre, densité, mobilité »
ions. Considération oiseuse, pensera-t-on peut-être : la quantité des éléments n’est, dans les êtres sociaux comme dans tous les
out ne serait nullement modifiée par l’accroissement du nombre de ses éléments si cet accroissement même ne devait rien changer
celle-ci doit s’expliquer, en dernière analyse, par les rapports des éléments biologiques, par les actions et réactions physico
ngent, quoi d’étonnant à ce que l’accroissement de la quantité de ces éléments , multipliant ces rapports et permettant par suite
A fortiori s’il s’agit d’une société : les rapports qui unissent ses éléments pouvant être infiniment plus nombreux, plus compl
s psychiques, — il s’ensuit qu’un accroissement de la quantité de ces éléments , devant redoubler le nombre, la complexité et la
d’une société par le rapport qui unit la surface qu’elle recouvre aux éléments qu’elle contient : mesure singulièrement imparfai
tingue, mais de la vitesse et de la fréquence des mouvements dont ces éléments sont animés. A fortiori, pour expliquer la nature
stituent, la sociologie ne doit pas négliger les mouvements mêmes des éléments sociaux : toutes choses égales d’ailleurs, la qua
r compte de l’augmentation de leur densité ou de la mobilité de leurs éléments , — phénomènes qui se rencontrent justement, nous
mpensation. L’individu, dont l’influence personnelle n’est plus qu’un élément imperceptible de la volonté sociale qui imprime a
rs, nous les ressentons en nous-mêmes, puisque nous sommes nous-mêmes éléments constituants de l’ensemble, à la fois acteurs et
actions qu’il s’agit de comparer. En ce sens le grand nombre même des éléments sociaux nous pousse naturellement à leur réserver
er a priori certaines classes. La densité des sociétés fusionne leurs éléments . Par leur mobilité enfin, les diverses circonstan
26 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre sixième. Genèse et action des idées de réalité en soi, d’absolu, d’infini et de perfection »
’est encore qu’un « phénomène », et il est toujours formé pour nous d’ éléments subjectifs. Qu’est-ce en effet qu’une vibration d
me l’idée d’absolu. Cette idée est donc tout entière réductible à des éléments de conscience que nous combinons et auxquels nous
stons trop dans la pure passivité des sensations ; il faut rétablir l’ élément de réaction, d’appétition, d’effort, de puissance
à-dire un bien d’une grandeur infinie. Il faut donc, pour expliquer l’ élément qualitatif qui, dans l’idée de perfection, se joi
uer l’élément qualitatif qui, dans l’idée de perfection, se joint à l’ élément quantitatif, distinguer ce qui est bon et ce qui
sphère. Dans cette construction de la pensée, il n’y a toujours aucun élément et aucune combinaison d’éléments qui ne soient em
de la pensée, il n’y a toujours aucun élément et aucune combinaison d’ éléments qui ne soient empruntés à la conscience. L’argume
nt raison de dire qu’on ne peut engendrer la conscience même avec des éléments sans pensée, ou du moins sans volonté, et qu’en c
in le mouvement ne peut manquer d’en être un, puisqu’il se ramène aux éléments qui précèdent et, en définitive, à un certain ord
de la force, en ce qu’elle a d’intelligible et de scientifique, à des éléments plus primordiaux. Ce principe prétendu a priori e
que Spencer aurait dû déterminer, en réunissant et en complétant les éléments fournis soit par le kantisme, soit par la psychol
matérialiste se figure un monde complet en soi indépendamment de tout élément d’ordre mental, de tout rudiment de conscience, d
nivers ? Le matérialisme aboutit au dualisme d’une matière sans aucun élément psychique d’où sort cependant le sentiment, la pe
27 (1868) Curiosités esthétiques « VI. De l’essence du rire » pp. 359-387
et ce sont celles dont je veux spécialement m’occuper, contiennent un élément mystérieux, durable, éternel, qui les recommande
hose curieuse et vraiment digne d’attention que l’introduction de cet élément insaisissable du beau jusque dans les œuvres dest
ux yeux du philosophe ? À coup sûr ce sera, moins que tout autre, cet élément profond et mystérieux qu’aucune philosophie n’a j
ysé à fond. Nous allons donc nous occuper de l’essence du rire et des éléments constitutifs de la caricature. Plus tard, nous ex
hées de l’a priori du mysticisme. Essayons, puisque le comique est un élément damnable et d’origine diabolique, de mettre en fa
’idée : le dessin violent, l’idée mordante et voilée ; complication d’ éléments pénibles pour un esprit naïf, accoutumé à compren
tra leur supériorité. Mais aussi le comique change de nature. Ainsi l’ élément angélique et l’élément diabolique fonctionnent pa
ais aussi le comique change de nature. Ainsi l’élément angélique et l’ élément diabolique fonctionnent parallèlement. L’humanité
antiques, nous, disciples favorisés de Jésus, nous possédions plus d’ éléments comiques que la païenne antiquité. Cela même est
esque, qui est une création mêlée d’une certaine faculté imitatrice d’ éléments préexistants dans la nature. Je veux dire que dan
à comprendre pour le vulgaire, et surtout plus facile à analyser, son élément étant visiblement double : l’art et l’idée morale
me est l’épuration de la comédie ; c’en est la quintessence ; c’est l’ élément comique pur, dégagé et concentré. Aussi, avec le
ature. Les artistes créent le comique ; ayant étudié et rassemblé les éléments du comique, ils savent que tel être est comique,
28 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre V. La philosophie. Stuart Mill. »
portée de l’axiome des causes. VIII. Il est possible de connaître les éléments premiers. —  Erreur de la métaphysique allemande.
de. On peut les analyser comme on analyse les faits, rechercher leurs éléments , leur composition, leur ordre, leurs rapports et
n point par lequel se ressemblent toutes nos connaissances. Il y a un élément commun qui, perpétuellement répété, compose toute
chose n’est pour nous qu’un amas de phénomènes. Ce sont là les seuls éléments de notre science : partant, tout l’effort de notr
c’est dire ce que sont les êtres, de quoi ils se composent, en quels éléments ils se réduisent. Voilà le mérite de ces spéculat
qu’aux instincts chasseurs et aux facultés correspondantes. Voilà les éléments qui composent sa nature. Ce sont des faits liés l
aux expériences primitives, c’est-à-dire aux faits qui leur servent d’ éléments . S’il s’agit d’êtres, comme dans les propositions
dents, l’autre de conséquents, chacun d’eux contenant plus ou moins d’ éléments  : dix, par exemple. À quel antécédent chaque cons
, étant produit par un concours de causes, ne peut être divisé en ses éléments . Les méthodes d’isolement sont alors impraticable
la diagonale ; chaque partie, chaque moment, chaque position, chaque élément de son mouvement est l’effet combiné de deux forc
t ; elle nous donne aussi nos limites. Nous n’avons qu’à regarder les éléments qui la composent et les événements dont elle part
sensations distinctes au fond de toutes nos connaissances, comme des éléments simples, indécomposables, absolument séparés les
onde physique, l’autre au début du monde moral ; l’une comprenant les éléments de l’être, l’autre renfermant les éléments de l’e
ral ; l’une comprenant les éléments de l’être, l’autre renfermant les éléments de l’expérience ; l’une contenant les sensations
petits : je veux dire l’abstraction, qui est le pouvoir d’isoler les éléments des faits et de les considérer à part. Mes yeux s
touchent la surface d’un cylindre, et l’abstraction en isole les deux éléments générateurs, la notion de rectangle et la révolut
formule génératrice. On réduit une donnée infiniment complexe à deux éléments . On transforme la donnée sensible en données abst
éent pas sous nos yeux, elles ne montrent pas sa nature intime et ses éléments irréductibles. La définition est la proposition q
tions abstraites. Nous nous efforçons d’atteindre en chaque objet les éléments générateurs, comme nous les atteignons dans la sp
comme nous réduisons les corps géométriques à deux ou trois sortes d’ éléments , le point, le mouvement, la ligne, et nous jugeon
on image ou sa définition. On peut l’étudier en elle-même ou dans les éléments générateurs. Je puis me représenter une droite to
udre en ses facteurs. Je puis assister à sa formation, et dégager les éléments abstraits qui l’engendrent, comme j’ai assisté à
e sont des portions de phénomènes, des extraits de cas complexes, des éléments simples enfermés dans des ensembles plus composés
action ; il y a deux royaumes, celui des faits complexes et celui des éléments simples. Le premier est l’effet, le second la cau
vie incessante infiniment variée et multiple, se réduisent à quelques éléments et à leurs rapports. Tout notre effort consiste à
llement de son entourage naturel, et je le compose artificiellement d’ éléments qui ne sont point un assemblage naturel. Quand je
nt effectivement distincts de leur entourage et qui soient composés d’ éléments effectivement unis. Nous découvrons des couples,
les unit. Il y a lieu pour eux, comme pour les faits, de chercher les éléments générateurs en qui ils peuvent se résoudre et de
ire, et l’opération doit continuer jusqu’à ce qu’on soit arrivé à des éléments tout à fait simples, c’est-à-dire tels que leur d
l’axiome des causes serait démenti, s’ils manquaient. Il y a donc des éléments indécomposables, desquels dérivent les lois les p
ailles d’acier de la nécessité. VIII Pouvons-nous connaître ces éléments premiers ? Pour mon compte, je le pense, et la ra
on ne descende point dans le détail, que l’on considère seulement les éléments les plus simples de l’être et les tendances les p
auquel la nature est tout entière suspendue ; si ensuite, isolant les éléments de ces données, il montrait qu’ils doivent se com
és, et non autrement ; s’il prouvait enfin qu’il n’y a point d’autres éléments , et qu’il ne peut y en avoir d’autres, il aurait
a chaleur que développe la condensation de chaque onde sonore, et cet élément nouveau introduit dans le calcul le rendit parfai
29 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre III. Les immoralités de la morale » pp. 81-134
urs et les déviations, les dégradations mêmes. Le jeu indépendant des éléments sociaux, des éléments de l’esprit, des éléments d
les dégradations mêmes. Le jeu indépendant des éléments sociaux, des éléments de l’esprit, des éléments du monde s’y traduit sa
e jeu indépendant des éléments sociaux, des éléments de l’esprit, des éléments du monde s’y traduit sans cesse par des arrêts et
battent souvent, car la société n’existe pas réellement encore et ses éléments de divers ordres restent assez indépendants. La f
éviations des idées et des sentiments, en une activité indépendante d’ éléments dont la coordination serait requise. Il importe,
e sorte de valeur morale et de caractère obligatoire. § 5 Les éléments d’un même tout peuvent ainsi vouloir dominer, dev
le moteur du système. Et comme les esprits ne se ressemblent pas, les éléments d’une même doctrine, établie dans différents espr
selon les moments, selon les groupes, selon les individus, tel ou tel élément s’affirmera avec plus de force, apparaîtra comme
, à peu près partout ? Il y a une lutte déclarée ou latente entre les éléments d’une même doctrine, comme entre les disciples d’
pliqué, à cause de quel jeu indépendant des phénomènes sociaux et des éléments psychiques, la société en vient à marcher contre
norme, sont toujours le résultat d’une activité trop indépendante des éléments , qui vivent pour eux-mêmes et persistent sans se
constatons des déviations qui manifestent l’activité indépendante des éléments  : hommes ou groupes. Le public apprend de temps e
petites déviations où se traduit l’influence excessive de tel ou tel élément et la mauvaise coordination de l’ensemble. L’hist
ise. Les rôles sont bien distribués dans la comédie de la vie. Chaque élément sait comment il doit tenir le sien. L’égoïsme tri
e même chose, ou bien ils indiquent des déviations, l’usurpation d’un élément d’importance variable, qui prend la première plac
hercherai pas ici comment doivent se coordonner et se subordonner les éléments de la bonne conduite, mais le fait qu’on entend l
mécanisme social, si fragile, étant faussé et ralenti, on en voit les éléments s’agiter convulsivement sans arriver à se rejoind
les divergences essentielles, les luttes possibles de ses principaux éléments , les troubles dont son évolution s’accompagne, le
un de nous. L’homme est une contradiction vivante par la lutte de ses éléments , la société est plus contradictoire encore. Voulo
30 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »
sir. Comment le désir produit la réalisation approximative des divers éléments de la liberté. Le terme du développement volonta
rez-vous liberté ? L’idée de liberté implique nécessairement, outre l’ élément d’activité, un élément d’intelligence ; elle impl
ée de liberté implique nécessairement, outre l’élément d’activité, un élément d’intelligence ; elle implique une causalité d’or
i bien que je ne le connais moi-même ni dans son origine, ni dans ses éléments intimes, ni dans son action et ses effets. Etre d
e intensité et une direction toujours identiques, il y a encore là un élément d’indétermination par rapport à notre connaissanc
notre choix résulte. Et ce n’est pas tout encore : il faut ajouter l’ élément essentiel que nous avons restauré dans la psychol
té, non telle que l’imaginent les auteurs de systèmes, quels sont les éléments réalisables selon les lois psychologiques et phys
sé le problème. Il consiste à rechercher, dans l’idée de liberté, les éléments conciliables avec le déterminisme, soit sur le te
ui influent sur sa volonté ? Définition qui n’exclut pas à priori des éléments compatibles avec le déterminisme. En tout cas, c’
, alors que, tout au contraire, nous rétablissons dans la question un élément capital négligé à la fois par les déterministes e
pour le moi, peut et doit être un objet de désir. En effet, tous les éléments qui entrent dans l’idée de liberté sont pour nous
des biens, des fins possibles et même nécessaires. Le premier de ces éléments , c’est la puissance, qui est un bien pour nous, p
être à notre service comme le monde du dehors. L’indépendance, second élément de la liberté, est désirable pour les mêmes raiso
force des idées est donc, non pas la définition adéquate, mais un des éléments de l’idée de liberté. Je ne suis point libre si m
est ce qu’on exprime par le nom de contingence. Et c’est le quatrième élément de la liberté. Notre puissance n’est pas pour cel
ance absolue n’est pas sans entraîner certains effets, par le reste d’ éléments admissibles qu’elle renferme encore à côté des él
ar le reste d’éléments admissibles qu’elle renferme encore à côté des éléments inadmissibles, à plus forte raison l’idée d’indép
’accroissement de l’idée et du désir. Nous avons dit que le troisième élément de l’idée de liberté est l’idée de spontanéité, c
l’idée de l’indétermination de la volonté n’en contient pas moins des éléments réalisables par l’effet même que cette idée exerc
de le mouvoir à droite ou à gauche, etc. Mon action a donc ici, comme éléments déterminés : 1° la fin de vouloir et de manifeste
31 (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill
de. On peut les analyser comme on analyse les faits, rechercher leurs éléments , leur composition, leur ordre, leurs rapports et
n point par lequel se ressemblent toutes nos connaissances. Il y a un élément commun qui, perpétuellement répété, compose toute
chose n’est pour nous qu’un amas de phénomènes. Ce sont là les seuls éléments de notre science : partant, tout l’effort de notr
c’est dire ce que sont les êtres, de quoi ils se composent, en quels éléments ils se réduisent. Voilà le mérite de ces spéculat
qu’aux instincts chasseurs et aux facultés correspondantes. Voilà les éléments qui composent sa nature. Ce sont des faits liés l
aux expériences primitives, c’est-à-dire aux faits qui leur servent d’ éléments . S’il s’agit d’êtres, comme dans les propositions
dents, l’autre de conséquents, chacun d’eux contenant plus ou moins d’ éléments  : dix, par exemple. A quel antécédent chaque cons
, étant produit par un concours de causes, ne peut être divisé en ses éléments . Les méthodes d’isolement sont alors impraticable
la diagonale ; chaque partie, chaque moment, chaque position, chaque élément de son mouvement est l’effet combiné des deux for
t ; elle nous donne aussi nos limites. Nous n’avons qu’à regarder les éléments qui la composent et les événements dont elle part
sensations distinctes au fond de toutes nos connaissances, comme des éléments simples, indécomposables, absolument séparés les
onde physique, l’autre au début du monde moral ; l’une comprenant les éléments de l’être, l’autre renfermant les éléments de l’e
ral ; l’une comprenant les éléments de l’être, l’autre renfermant les éléments de l’expérience ; l’une contenant les sensations
petits : je veux dire l’abstraction, qui est le pouvoir d’isoler les éléments des faits et de les considérer à part. Mes yeux s
touchent la surface d’un cylindre, et l’abstraction en isole les deux éléments générateurs, la notion de rectangle et la révolut
formule génératrice. On réduit une donnée infiniment complexe à deux éléments . On transforme la donnée sensible en données abst
éent pas sous nos yeux, elles ne montrent pas sa nature intime et ses éléments irréductibles. La définition est la proposition q
tions abstraites. Nous nous efforçons d’atteindre en chaque objet les éléments générateurs, comme nous les atteignons dans la sp
comme nous réduisons les corps géométriques à deux ou trois sortes d’ éléments , le point, le mouvement, la ligne, et nous jugeon
on image ou sa définition. On peut l’étudier en elle-même ou dans les éléments générateurs. Je puis me représenter une droite to
udre en ses facteurs. Je puis assister à sa formation, et dégager les éléments abstraits qui l’engendrent, comme j’ai assisté à
e sont des portions de phénomènes, des extraits de cas complexes, des éléments simples enfermés dans des ensembles plus composés
action ; il y a deux royaumes, celui des faits complexes et celui des éléments simples. Le premier est l’effet, le second la cau
vie incessante infiniment variée et multiple, se réduisent à quelques éléments et à leurs rapports. Tout notre effort consiste à
llement de son entourage naturel, et je le compose artificiellement d’ éléments qui ne font point un assemblage naturel. Quand je
nt effectivement distincts de leur entourage et qui soient composés d’ éléments effectivement unis. Nous découvrons des couples,
les unit. Il y a lieu pour eux, comme pour les faits, de chercher les éléments générateurs en qui ils peuvent se résoudre et de
ire, et l’opération doit continuer jusqu’à ce qu’on soit arrivé à des éléments tout à fait simples, c’est-à-dire tels que leur d
l’axiome des causes serait démenti, s’ils manquaient. Il y a donc des éléments indécomposables, desquels dérivent les lois les p
ailles d’acier de la nécessité. VIII Pouvons-nous connaître ces éléments premiers ? Pour mon compte, je le pense, et la ra
on ne descende point dans le détail, que l’on considère seulement les éléments les plus simples de l’être et les tendances les p
auquel la nature est tout entière suspendue ; si ensuite, isolant les éléments de ces données, il montrait qu’ils doivent se com
, et non autrement ; s’il prouvait enfin qu’il n’y a point d’autres d’ éléments , et qu’il ne peut y en avoir d’autres, il aurait
a chaleur que développe la condensation de chaque onde sonore, et cet élément nouveau introduit dans le calcul le rendit parfai
32 (1899) Musiciens et philosophes pp. 3-371
incipes toujours les mêmes, en ce qui concerne tant la formation de l’ élément mélodique que la constitution rythmique et le dév
ndances sous cette apparente diversité, à retrouver au fond les mêmes éléments constitutifs obéissant toujours aux mêmes lois, a
variété infinie de combinaisons, ainsi que, dans la nature, les mêmes éléments servent à former des corps multiples. L’erreur de
évèle incessamment des aspects nouveaux de la vie ; il crée ainsi les éléments des croyances plus belles et des aspirations plus
et rectifier son idée. Oui, la nouveauté des sentiments est l’un des éléments dont dépend la valeur d’une œuvre d’art, c’est-à-
s’extériorise en paroles et en actions. Il n’y a pas superposition d’ éléments distincts, il y a procréation de l’un par l’autre
lus subtile coordination des rapports que doivent avoir entre eux les éléments de la composition. On peut appliquer à chacune de
stoï. — Schopenhauer et son « objectivation de la Volonté ». — L’Art, élément libérateur ; R. Wagner et Bayreuth. — La contagio
tion de l’Être. C’est dans ce sens que Wagner a pu voir dans l’Art un élément libérateur, c’est-à-dire un élément susceptible d
ue Wagner a pu voir dans l’Art un élément libérateur, c’est-à-dire un élément susceptible d’arracher passagèrement l’homme à la
e sa contrefaçon. » Ce principe est faux. Certes, la contagion est un élément important d’appréciation, mais il s’en faut, et d
ciation, mais il s’en faut, et de beaucoup, qu’on la puisse ériger en élément essentiel, en critère absolu. L’émotion unissant
uer. — Comment Nietzsche dérive la tragédie grecque de la musique ; l’ élément apollinien et l’élément dionysien ; fusion nature
dérive la tragédie grecque de la musique ; l’élément apollinien et l’ élément dionysien ; fusion naturelle, puis séparation des
tache la décadence de la tragédie hellénique à la séparation des deux éléments dont elle se composait, l’élément musical et l’él
ellénique à la séparation des deux éléments dont elle se composait, l’ élément musical et l’élément purement littéraire ; et sa
tion des deux éléments dont elle se composait, l’élément musical et l’ élément purement littéraire ; et sa conclusion était que
r de l’Art, dit-il, est lié à l’union de deux principes distincts : l’ élément apollinien et l’élément dionysien a ; il en dépen
lié à l’union de deux principes distincts : l’élément apollinien et l’ élément dionysien a ; il en dépend comme la génération de
s, périodiquement unis malgré leur antagonisme irréductible. Ces deux éléments , — d’où le nom que Nietzsche leur donne, — les Gr
nt personnifiés en Apollon et Dionysos, les deux dieux de l’Art ». L’ élément apollinien correspond à l’état de rêve, l’élément
ieux de l’Art ». L’élément apollinien correspond à l’état de rêve, l’ élément dionysien à l’état d’ivresse. C’est dans l’état d
-dire du principe de l’individualité, de la conscience personnelle. L’ élément dionysien est justement l’opposé de ce principe.
on entière satisfaction dans cet état d’exaltation. » Voilà les deux éléments que Nietzsche oppose l’un à l’autre et dont l’uni
dont l’union intime peut seule constituer l’œuvre d’art absolue. À l’ élément dionysien se rattachent toutes les symboliques qu
celle du corps humain mis en mouvement par le rythme de la danse. À l’ élément apollinien se rattachent les principes d’ordre, d
tout d’harmonie et de beauté, d’où la souffrance est bannie. Ces deux éléments sont les instincts créateurs d’art (Kunsttriebe).
mordiale, une répétition, un surmoulage en quelque sorte du monde ; l’ élément apollinien, qui transformait cette musique en une
rter plusieurs objectivations dans plusieurs textes. La mélodie est l’ élément le plus important et le plus nécessaire dans la n
n’est pas l’expression réflexe de l’action ; il est, au contraire, l’ élément actif et propulsif de la tragédie. Le chœur, aux
me grec. L’action est l’accessoire ; elle n’est qu’une simple vision ( élément apollinien) ; le chœur est, lui, la réalité (élém
e simple vision (élément apollinien) ; le chœur est, lui, la réalité ( élément dionysien). C’est le chœur, nous dit-il, qui est
, est complète. Avec Sophocle et Euripide, la séparation commence ; l’ élément dionysien tend de plus en plus à être relégué et
issance de la tragédie s’opère inversement à mesure que la musique, l’ élément dionysien pénètre de nouveau le drame. C’est à Wa
drame. C’est à Wagner que nous devons le retour à la fusion des deux éléments . Voilà la thèse générale, l’idée du livre de Niet
nner la musique aux paroles. Ils renversent le rapport exact des deux éléments l’un vis-à-vis de l’autre. La Musique n’est pas l
t des deux éléments l’un vis-à-vis de l’autre. La Musique n’est pas l’ élément secondaire de l’expression, elle en est le généra
ttéraires, de drames parlés. Il nous manque la musique qui en était l’ élément essentiel, car la Musique a précisément le pouvoi
re synthétique de son génie. Eh bien, d’instinct, Wagner retrouve les éléments sur lesquels s’était développée la tragédie antiq
rrésistiblement, il se sent poussé vers la Musique, et celle-ci est l’ élément le plus spécifique de son génie. Non moins irrési
géniosité certes intéressante, mais dénuée de tout sens poétique, des éléments qui ne varient guère ? C’est que le grand, on pou
e et mélodie se comportent déjà d’une façon toute nouvelle. Ces trois éléments fondamentaux de notre musique se combinent chez l
e négation de la musique, puisque c’est la parole qui redevient ici l’ élément prédominant, que dans leurs prétendus drames ils
des faces du poète. Comme Wagner lui-même l’a dit, le musicien est l’ élément féminin, et par sa nature même, cet élément, s’il
’a dit, le musicien est l’élément féminin, et par sa nature même, cet élément , s’il n’est pas secondaire, est du moins subordon
du moins subordonné ; il ne crée qu’autant qu’il a été fécondé par l’ élément mâle : le poète. C’est donc le poète, le poète dr
extériorisées de ce que la Musique exprime. » La Musique est ainsi l’ élément premier, c’est elle l’idée mère, la forme primair
la fois dans tous les langages et qui se révèle dans ses plus intimes éléments avec une clarté parfaite. L’apparition de Wagner
, car l’homme à théories est tout juste aussi capable de comprendre l’ élément poétique, le mythe, qu’un sourd de comprendre la
e aux pâles rayons de la lune, découvrant partout le désir secret des éléments d’avoir une voix et leur donnant cette voix qu’il
tout d’une venue, sur une pareille étendue, sans répétition de leurs éléments mélismatiques ? Dans l’œuvre de Wagner, il s’en r
sentimentalité, qui, comme on vient de le dire, est le plus essentiel élément du plaisir que fait éprouver la musique à quiconq
re à perdre le contact certain avec le sol et en se livrant enfin à l’ élément mouvant sans réserve : il faut nager. Dans la mus
de mesure et qui par conséquent ne peuvent imprimer aucune mesure à l’ élément qui se joint à eux, à l’essence par trop féminine
on Définition de la musique : Tolstoï. Schopenhauer, Herder. — Les éléments constitutifs de l’art musical : le son (mélodie),
re. Nous ne pouvons saisir ces musiques par intuition. Il n’y a qu’un élément dans la musique qui semble véritablement posséder
classement. Beaucoup d’esthéticiens considèrent le son en soi comme l’ élément premier ; or, comme le son comprend également l’h
galement l’harmonie, ils établissent la hiérarchie suivante des trois éléments  : 1º la mélodie comme résultat immédiat du son ;
º l’harmonie, résultante ou génératrice de la mélodie ; 3º le rythme, élément ordonnateur des deux autres. Dans un certain sens
ller plus au fond des choses, ni la mélodie ni l’harmonie ne sont des éléments créateurs. Un son continu n’est pas de la musique
hme les anime. Le rythme est le mouvement, il est la vie. C’est lui l’ élément fécondant. Ainsi, le rythme est l’élément fondame
il est la vie. C’est lui l’élément fécondant. Ainsi, le rythme est l’ élément fondamental et essentiel de la musique. « Au comm
nuances de race à race et d’individu à individu, sont invariables. L’ élément mélodique aurait son analogie dans le sang et la
s silence. L’harmonie est donc, elle aussi, une combinaison factice d’ éléments naturels ; elle est plus même, elle est si conven
l’Orient dont la variété est immense. Tout cela fournira de nouveaux éléments à la mélodie épuisée qui recommencera une ère nou
ut-être, des effets nouveaux ou piquants, mais non s’en assimiler les éléments essentiels ; ceux-ci correspondent à une autre se
balbutiements, jusqu’à ce que nous possédions seulement les premiers éléments de notre langue maternelle ! Il en est de même en
norme qu’ils ont pour l’art musical. La musique populaire fournit les éléments premiers, mélodiques et rythmiques, de la langue
our la musique savante une source inépuisable de rajeunissement ; ses éléments sont analogues de tout point aux locutions, aux a
a vitalité. Les œuvres musicales qui se composeraient exclusivement d’ éléments empruntés à des mœurs, à une langue ou à une cult
roissante. En d’autres termes, mélodie, harmonie et rythme, les trois éléments constitutifs de toute musique, ont été tour à tou
mélopées prosodiques des premiers âges chrétiens ; développement des éléments rythmiques européens dans la chanson populaire du
e-même, chez les premiers dramatistes italiens ; combinaison des deux éléments (harmonie et mélodie) par les maîtres du xviie  s
iècle ; prodigieuse efflorescence du rythme surajouté aux deux autres éléments dans l’œuvre colossale de Bach ; nouvelle spécial
oncentrique, reconstitutif du tout. L’évolution actuelle porte sur un élément qui était demeuré à peu près fixe depuis deux siè
lémentaires de la symétrie et des proportions purement musicales. Des éléments psychologiques y interviennent. D’autre part, en
urs se préoccupent de nouvelles proportions rythmiques, car les trois éléments restent intimement unis et réagissent constamment
logies explicatives, destinées à faire saisir les rapports des divers éléments les uns à l’égard des autres. Je prie mes lecteur
33 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre premier. Le problème des genres littéraires et la loi de leur évolution » pp. 1-33
pée. Il y a tout dans tout ; seulement il existe dans chaque chose un élément générateur auquel se subordonnent tous les autres
ins une tendance à dialoguer fortement leurs romans ; d’autre part, l’ élément romantique et lyrique me frappait de plus en plus
s dupes de nos catégories ; efforçons-nous de concevoir à la fois les éléments essentiels, durables, et les combinaisons innombr
urables, et les combinaisons innombrables, toujours nouvelles, de ces éléments  ; respectons l’infinie variété de l’analyse, mais
o, « il y a tout dans tout ; seulement il existe dans chaque chose un élément générateur auquel se subordonnent tous les autres
er leur individualité, en expliquant leur genèse par la combinaison d’ éléments divers. On pourrait aller plus loin, et, sans tom
l’histoire littéraire, c’est que l’esprit critique s’y est enrichi d’ éléments positifs ; il s’élève ainsi, par des transitions
— La satire n’est pas un genre au sens vrai du mot, elle n’est qu’un élément  ; pour lui donner la forme et la durée, il faut l
avec le rôle que joua la pastorale, d’abord lyrique, puis enrichie d’ éléments romanesques. Ce qui importe avant tout, dans l’ét
qui importe avant tout, dans l’étude d’une œuvre littéraire, c’est l’ élément générateur ; qu’on ne se laisse dérouter ni par l
, c’est l’élément générateur ; qu’on ne se laisse dérouter ni par les éléments accessoires ni par la forme qui, souvent, n’est p
34 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »
int que tout ce qui se passe en nous soit une combinaison de certains éléments de conscience qui resteraient toujours les mêmes,
non plus de simples reflets, puisque les faits de conscience sont des éléments intégrants et des facteurs de la réalité complète
tions est une construction ultérieure de notre intelligence, dont les éléments sont empruntés au sens du tact et de la vue, au l
concevons simplement des phénomènes concomitants, d’autres parties ou éléments du processus total, avec d’autres rapports à d’au
el de la douleur même. Ici encore on confond les antécédents avec les éléments constitutifs du phénomène réel et concret, qui ne
el ou virtuel, n’est-ce en définitive qu’une unité apparente dont les éléments constitutifs seraient variables ? Les individus s
la fausse conception des idées-forces, où on les considère comme des éléments isolés et des sortes d’atomes. On n’échappe pas p
raire, souffrance spontanément et immédiatement consciente, mais sans élément objectif. La thèse se retourne ainsi contre ceux
tant à elle-même comme objet. Quelle est, d’après cela, la part de l’ élément objectif et de l’élément subjectif dans l’observa
jet. Quelle est, d’après cela, la part de l’élément objectif et de l’ élément subjectif dans l’observation psychologique ? — Le
la perception offre une grande analogie avec la perception externe. L’ élément vraiment interne, nous l’avons vu, est constitué,
e, c’est l’essentielle intensité des états psychiques, qui est un des éléments principaux de leur force. Nous nous plaçons à l’a
’est que l’écarlate, mais il peut d’avance se figurer, grosso modo, l’ élément intensif de l’écarlate, abstraction faite de son
osso modo, l’élément intensif de l’écarlate, abstraction faite de son élément qualitatif, si on lui dit que c’est une couleur p
re activité propre. En un mot, il y a dans tout état de conscience un élément dynamique distinct de l’élément qualitatif. Et ce
l y a dans tout état de conscience un élément dynamique distinct de l’ élément qualitatif. Et cela tient, en dernière analyse, à
ré plus spécialement à ce qu’on nomme la vie intellectuelle. Tous les éléments qu’on trouve dans la connaissance sont des élémen
ctuelle. Tous les éléments qu’on trouve dans la connaissance sont des éléments qu’on trouve dans l’esprit, et, sous ce rapport,
des phénomènes mentaux et, au sens strict du mot, des idées, dont les éléments et la composition doivent être expliqués du point
35 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre quatrième. Les conditions physiques des événements moraux — Chapitre premier. Les fonctions des centres nerveux » pp. 239-315
nde, supplée le reste. — Application des données psychologiques. — Un élément des hémisphères répète l’action des centres sensi
hères répète l’action des centres sensitifs et la transmet aux autres éléments . — Pourquoi la grandeur des hémisphères et le dév
ésumé. — Au-dessous des totaux observables à la conscience sont leurs éléments invisibles à la conscience. — Caractères et signe
phie et mécanique des centres nerveux. — Difficulté des recherches. —  Éléments d’un centre nerveux. — Type simplifié. — Type rée
conscience, n’en est pas moins réelle et se trouve constituée par des éléments infinitésimaux. Ainsi, par-delà le monde psycholo
est toujours la même. Le cerveau est une sorte de polypier, dont les éléments ont les mêmes fonctions. Combien faut-il de cellu
ctions. Combien faut-il de cellules et de fibres pour faire un de ces éléments , nous ne pouvons le dire avec précision ; mais ch
éléments, nous ne pouvons le dire avec précision ; mais chacun de ces éléments , par son action, suffit à susciter toutes les ima
. Une action exactement semblable se développe par contrecoup dans un élément cortical des lobes cérébraux et y éveille la sens
ître spontanément. Plus l’écorce cérébrale est étendue, plus elle a d’ éléments capables de se mettre en action les uns les autre
nts capables de se mettre en action les uns les autres. Plus elle a d’ éléments capables de se mettre en action les uns les autre
titude à durer et à renaître. Comme l’écorce cérébrale est composée d’ éléments similaires mutuellement excitables, l’action de l
et, en général, des centres sensitifs, une fois répétée par un de ces éléments , se transmet tour à tour aux autres et peut ainsi
exemple est grossier, mais clair. Telle est l’action qui parcourt les éléments similaires de l’écorce cérébrale ; elle dure ains
res sensitifs, une action différente vienne à se produire dans un des éléments corticaux ; selon la loi de communication, elle d
a loi de communication, elle devra passer tour à tour dans les autres éléments , et nous devrons avoir une image différente qui,
durer en s’affaiblissant et en se reformant tour à tour. Mais le même élément cortical ne peut pas être à la fois dans deux éta
fférents, ni partant produire à la fois deux actions différentes. Les éléments corticaux seront donc sollicités en deux sens dif
st la même action ou mouvement moléculaire répété et propagé dans les éléments de l’écorce grise cérébrale. De ce mouvement molé
une seconde fois transmise, est répétée indéfiniment par la série des éléments cérébraux mutuellement excitables, et provoque al
e en cellule, depuis leur commencement jusqu’à leur terminaison : les éléments de l’appareil sont trop menus, trop délicats ; le
ope nous fournit. Quoique l’appareil nerveux soit très compliqué, les éléments dont il se compose sont très peu nombreux, puisqu
filet nerveux et la cellule. De plus, l’arrangement primordial de ces éléments est très simple, car il consiste en une cellule e
supposent un mécanisme analogue ; car toutes comprennent parmi leurs éléments une action réflexe, et dans presque toutes l’acti
nous pouvions le suivre, du commencement à la fin, à travers tous ses éléments et d’un bout à l’autre de son histoire. À ce poin
état de nous représenter plusieurs détails de la figure de danse. Aux éléments de la sensation correspondent les éléments de la
de la figure de danse. Aux éléments de la sensation correspondent les éléments de la danse ; par conséquent, si, dans une sensat
groupes mentaux associés, si divers et si multipliés que soient leurs éléments , c’est toujours ainsi que leur association s’étab
me espèce ; car, quelle que soit l’opération cérébrale, elle n’a pour éléments que les courants qui cheminent dans les fibres et
36 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. John Stuart Mill — Chapitre I : De la méthode en psychologie »
ent que dans tout acte de pensée, même le plus élémentaire, il y a un élément qui n’est pas donné à l’esprit, mais qui est four
les phénomènes, une sensation extérieure, a besoin, selon elle, d’un élément mental pour être une perception, et pour devenir
borant les impressions que nous recevons du dehors : elle contient un élément mental ainsi qu’un élément externe. L’expérience,
nous recevons du dehors : elle contient un élément mental ainsi qu’un élément externe. L’expérience, qu’on invoque en vain pour
ie à posteriori, au contraire, tout en reconnaissant l’existence d’un élément mental dans nos idées, tout en admettant que nos
te. Elle pense, au contraire, que cela est possible. Elle pense que l’ élément mental est un fait, mais non un fait ultime. Elle
Les produits sont tout autant une partie de la nature humaine que les éléments qui la composent. L’eau est tout aussi bien une s
phénomènes, mais aux phénomènes complexes eux-mêmes, et les résout en éléments simples, comme cela se fait en chimie pour tout c
37 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309
llectuelle que M. Croce a protesté ; avec raison. — Il a prouvé que l’ élément essentiel dans toute création artistique est un é
prouvé que l’élément essentiel dans toute création artistique est un élément personnel, qui échappe aux définitions exactes et
arler de spontanéité, pour opposer, au processus certain des quelques éléments que le chimiste combine dans une cornue, le mystè
mettent de les grouper. Ces groupes embrassent les individus dont les éléments essentiels sont semblables ; la diversité est dan
tiels sont semblables ; la diversité est dans les combinaisons de ces éléments . M. Croce s’en tient à la synthèse de l’être viva
; le positivisme s’en tient à l’analyse et ne voit que l’identité des éléments . De l’homme, le positivisme ne nous montre que le
udence exige, l’analyse et la synthèse, en distinguant d’une part les éléments communs et d’autre part les combinaisons individu
éléments communs et d’autre part les combinaisons individuelles ? Les éléments sont constants, sans avoir de vie propre ; les co
it être adéquate à cette façon de sentir, c’est-à-dire personnelle. L’ élément essentiel, générateur est dans le tempérament, da
que, ou au dramatique, et il y a tout dans tout, mais il y a aussi un élément qui domine. Parce que Chevreul a distingué vingt-
mbinaison particulière, unique en son genre et passagère, de certains éléments généraux et durables ; les deux éléments principa
re et passagère, de certains éléments généraux et durables ; les deux éléments principaux sont l’esprit de l’époque (principe di
bert mêlait aussi le lyrisme à l’épopée, mais sans confondre ces deux éléments  ! Il faut citer une fois de plus, d’une façon plu
c’est que le créateur, atteint d’un mal secret, a capitulé devant les éléments . La volupté féroce, sanguinaire, avec arrière-goû
Morte aujourd’hui, elle peut renaître demain. La tragédie est faite d’ éléments très divers ; les uns ne subsistent que par la tr
mi-chemin ; à plusieurs reprises, faute de distinguer assez entre les éléments traditionnels et la création individuelle, il a e
e ne sont pas des conditions nécessaires à l’esthétique ; ce sont des éléments historiques, de valeur relative. Et l’on sait com
historiques, de valeur relative. Et l’on sait combien le rôle de ces éléments est diminué chez Euripide, qui est en quelque sor
te anarchie il y a un essai de régénération intime ; l’importance des éléments traditionnels s’en trouve diminuée. Par un effort
ent de leur époque ; comment pourraient-ils ne pas en être ? mais cet élément relatif est presque insignifiant dans leur œuvre
inaisons possibles sont trop nombreuses. Pour ne citer qu’un seul des éléments importants du problème : l’usage des vers reviend
offrent une probabilité du même genre : le christianisme, qui fut un élément essentiel du moyen Âge, semble étranger au princi
38 (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre II. La parole intérieure comparée à la parole interieure »
i que nous nommons parole ou langage : il se compose de deux sortes d’ éléments , des voyelles et des articulations ; ces voyelles
on ; ils se retrouvent tous dans la parole intérieure. Ce sont là des éléments communs à toutes les langues ; elles s’en servent
, constituée principalement par le timbre, est complétée par d’autres éléments  : une certaine intensité habituelle, — des intona
ue, suivant Bain, la sensation tactile-musculaire ou son image est un élément nécessaire de tous les faits intellectuels139: no
roles intérieures les plus récentes, je les ai trouvées pures de tout élément tactile. Le souvenir immédiat des paroles extérie
immédiat des paroles extérieures, au contraire, contient toujours cet élément . On dira peut-être qu’il disparaît du souvenir de
porte uniquement, durant la production de la parole intérieure, sur l’ élément sonore. Notre attention le néglige en effet ; mai
oindre force, il n’échapperait pas pour cela au souvenir immédiat ; l’ élément tactile de la parole extérieure est remémoré, en
accompagnent. Mais cette concentration exclusive de l’attention sur l’ élément sonore ne peut avoir le même effet sur les deux p
paroles : la parole extérieure étant un phénomène physique, les deux éléments qui la composent sont incessamment donnés à notre
el à la somme de l’attention que chaque homme porte d’ordinaire à cet élément secondaire de sa parole intérieure. Les hommes qu
ation n’est pas inséparable : l’attention dissocie lentement les deux éléments en se portant exclusivement ou presque exclusivem
’était pas encore, chez les auteurs de cette invention, purifiée de l’ élément tactile. Il représente un homme accroupi ; le bra
déduire d’abord elle-même comme condition immédiate, puis déduire ses éléments comme condition indirecte et première. L’idée que
parallèle, bien que plus lente encore, des consonnes, prouvent que l’ élément tactile de la parole intérieure est bien loin d’a
agné l’image sonore. Ce que je nie, c’est que l’image tactile soit un élément nécessaire de la parole intérieure et doive, en c
us les hommes considèrent naturellement la parole intérieure comme un élément de leur âme, un état du moi, à tel point que d’or
l’une et l’intériorité de l’autre ne nous sont pas données avec leurs éléments constitutifs ; l’extériorité ne fait pas partie d
isation générale de cette série des états intérieurs dont elle est un élément perpétuel et important. Mais ce n’est pas là ce q
lle produit conjointement avec les rapports d’analogie, tels sont les éléments constitutifs de l’idée du moi ; la faiblesse et l
elui qui lui fait pendant n’est pas la perception interne ; c’est cet élément du souvenir complet que la plupart des psychologu
ence passée, le mot est sans valeur ; il ne vaut à mes yeux que comme élément d’un fait psychique nouveau, en cours d’exécution
mot intérieur est pourtant, dans le groupe qu’il forme avec l’idée, l’ élément le plus fort et le plus distinct [ch. VI, § 8 et
contre Bain sur la parole intérieure, nous ne l’affirmerions pas des éléments constitutifs des idées ; les deux questions doive
ation particulière peut se formuler ainsi : l’attention opère sur les éléments des habitudes complexes une sélection analytique.
39 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre I. De la sélection des images, pour la représentation. Le rôle du corps »
s vous donnez le système d’images qui n’a pas de centre, et où chaque élément possède sa grandeur et sa valeur absolues, je ne
plus dans les centres supérieurs de l’écorce que dans la moelle, les éléments nerveux ne travaillent en vue de la connaissance 
st la totalité des images du monde matériel avec la totalité de leurs éléments intérieurs. Mais si vous supposez des centres d’a
nt perçues. La réalité de la matière consiste dans la totalité de ses éléments et de leurs actions de tout genre. Notre représen
ent à des mécanismes moteurs, tantôt les arrêtent provisoirement. Les éléments nerveux intéressés sont donc bien ce qui donne à
ité dépend cette indétermination ; et, par suite, toute lésion de ces éléments , en diminuant notre action possible, diminuera d’
échappe à l’expérimentation et au calcul, il n’en est pas de même des éléments nerveux sur lesquels l’impression est recueillie
lesquels l’impression est recueillie et transmise. C’est donc de ces éléments que devront s’occuper physiologistes et psycholog
e, si l’on veut, que l’excitation, après avoir cheminé le long de ces éléments , après avoir gagné le centre, s’y convertit en un
La vérité est que le point P, les rayons qu’il émet, la rétine et les éléments nerveux intéressés forment un tout solidaire, que
lle une perception. Aussi la perception est-elle diminuée d’un de ses éléments chaque fois qu’un des fils dits sensitifs est cou
le cerveau un nouvel arrangement ; les expansions protoplasmiques des éléments nerveux moteurs, dans l’écorce, seront en rapport
nt en rapport avec un nombre beaucoup moins grand, cette fois, de ces éléments nerveux qu’on appelle sensoriels. Mon activité es
perception, ils en concluent que la perception est localisée dans les éléments nerveux dits sensoriels. Mais la vérité est qu’el
destination de notre corps, comme nous allons voir, que chacun de ses éléments dits sensitifs a son action réelle propre, qui do
mplique, le travail se divise, les fonctions se différencient, et les éléments anatomiques ainsi constitués aliènent leur indépe
citations à une région centrale d’où l’ébranlement se propagera à des éléments moteurs. Il semble donc qu’elles aient renoncé à
é de se mouvoir pour échapper au danger ou pour réparer ses pertes, l’ élément sensitif conserve l’immobilité relative à laquell
leur, laquelle n’est point autre chose, selon nous, qu’un effort de l’ élément lésé pour remettre les choses en place, — une esp
e suite inextensive, et il fait dès lors de la sensation en général l’ élément simple avec lequel nous obtenons par voie de comp
derniers sont faits pour agir ; ils ont pour type simple une chaîne d’ éléments nerveux, tendue entre deux extrémités dont l’une
 ; mais la perception naît de la même cause qui a suscité la chaîne d’ éléments nerveux avec les organes qui la soutiennent et av
division des images qui entourent notre corps ; et comme la chaîne d’ éléments nerveux qui reçoit, arrête et transmet des mouvem
ivra tout le détail et paraîtra exprimer toutes les variations de ces éléments nerveux eux-mêmes. Notre perception, à l’état pur
faire naître la conscience avec toutes ses fonctions du seul jeu des éléments matériels. Par là il est conduit à considérer déj
40 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre I. De l’intensité des états psychologiques »
ité pure doit se définir plus aisément dans ces cas simples, où aucun élément extensif ne semble intervenir. Nous allons voir,
e vie interne. Mais petit à petit il a pénétré un plus grand nombre d’ éléments psychiques, les teignant pour ainsi dire de sa pr
es exemples plus frappants encore de cette intervention progressive d’ éléments nouveaux, visibles dans l’émotion fondamentale, e
a marche du temps, et de tenir l’avenir dans le présent. Un troisième élément intervient quand les mouvements gracieux obéissen
mpathie morale, dont elle vous suggère subtilement l’idée. Ce dernier élément , où les autres viennent se fondre après l’avoir e
ue ce sentiment d’horreur se trouve à l’origine de la pitié ; mais un élément nouveau ne tarde pas à s’y joindre, un besoin d’a
e contractions musculaires et de sensations périphériques. Tantôt ces éléments superficiels sont coordonnés entre eux par une id
de ces sensations organiques — il entrera toujours dans la colère un élément psychique irréductible, quand ce ne serait que ce
r en profondeur, les sensations périphériques céderont la place à des éléments internes : ce ne seront plus nos mouvements extér
qu’ils se projettent au dehors, qu’ils rayonnent à la surface, qu’aux éléments internes se substituent des sensations périphériq
e on passe graduellement des unes aux autres ; sans doute il entre un élément affectif dans la plupart de nos représentations s
re les poids et les températures, on devinera sans peine qu’un nouvel élément d’appréciation doit entrer ici en jeu. La nature
ouvel élément d’appréciation doit entrer ici en jeu. La nature de cet élément est d’ailleurs aisée à déterminer. À mesure, en e
e tient à ce qu’on mettait la cause dans l’effet, et l’intensité de l’ élément affectif à ce qu’on introduisait dans la sensatio
té de la lumière ? On n’a peut-être pas assez remarqué la multitude d’ éléments très différents qui concourent, dans la vie journ
stion unique, selon nous, est de savoir si un contraste AB, formé des éléments A et B, est réellement égal à un contraste BC, co
t l’un à l’autre, et de s’identifier ensemble par conséquent. Or, cet élément qualitatif, que l’on commence par éliminer des ch
différence, l’excitation comme une quantité, le saut brusque comme un élément d’égalité, combinant ces trois facteurs ensemble,
isse réussir par quelque procédé indirect, soit par une intégration d’ éléments infiniment petits, comme le propose Fechner, soit
s, pp. 154-159. 19. Optique physiologique, trad. fr., p. 423. 20. Éléments de psychophysique, Paris, 1883. 21. Voir le com
vue philosophique, 1887, tome I., page 71 et tome II, page 180. 22. Éléments de psychophysique, pages 61 et 69. 23. Dans le
41 (1904) En méthode à l’œuvre
Force-immanente (c’est-à-dire la propension à l’harmonie de tous les éléments et toutes propriétés), l’Amour meut la Matière. L
ance. Et toute son évolution tend donc à opérer l’analyse de tous ses éléments et toutes ses propriétés et déterminer leurs rela
pour l’entière assimilation, est-il nécessaire que ne viennent pas en éléments étrangers à nos vues instrumentales, mais qu’elle
t être une sanction à l’inattention apportée au premier et générateur élément des langues, sinon à sa presque suppression. Il s
lé. L’expression de la voix humaine se ramène essentiellement à trois éléments  : d’émotivité instinctive, d’imitation (phonétiqu
s ne peuvent avoir de musique, parce que leur langue ne possède pas d’ éléments musicaux. L’on ne peut mieux exprimer que toute o
ite avec les lettres l’essence de tout ? Est-ce que, s’il emploie les éléments appropriés, il ne créera pas une précieuse image 
essentiellement générateurs, respectivement : pour encore apporter un élément voisin, nous parlerons succinctement de l’auditio
quantitatives et qualitatives des sons, scinda la mesure générale en éléments équidistants : d’où l’on pensa posséder le Rythme
: montante et descendante. Mais, on ne prit pas garde que deux de ses éléments s’opposent à d’égales divisions, à intervalles éq
é de couleur et de timbre, il sied dire de « l’e muet » quel précieux élément instrumental il est, — qui peut toutes nuances se
ssence, — quand, dans le vers, sans l’élider, ils ne tiennent ni pour élément numérique, ni pour élément musical, l’« e muet ».
rs, sans l’élider, ils ne tiennent ni pour élément numérique, ni pour élément musical, l’« e muet ». Leur prononciation le supp
i la veut musique de mots en lui rapportant son naturel et primordial élément de phonalité, Qui est graphique et Plastique, par
42 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »
on dans la nature de leur objet. Ajoutez à une théorie métaphysique l’ élément vérifiable, vous en faites une théorie scientifiq
es une théorie scientifique ; retranchez d’une théorie scientifique l’ élément vérifiable, vous en faites une théorie métaphysiq
e des actions des objets sur la conscience. Cette somme comprend deux éléments  : les matériaux que les sens apportent à la consc
ou conditions de la pensée sont le résultat d’un développement, non d’ éléments préexistants. Kant ressemble à un homme qui dirai
ubjectives. Il omet, par exemple, le plaisir et la peine qui sont les éléments inséparables de toute sensation, et déterminent t
omme le temps et l’espace qu’il donne seuls. La distinction entre les éléments objectifs et les éléments subjectifs de la pensée
qu’il donne seuls. La distinction entre les éléments objectifs et les éléments subjectifs de la pensée est considérée avec raiso
nt au fond elle cache une erreur parce qu’elle s’efforce d’isoler les éléments d’un acte indissoluble. « Il est tout différent d
de conditions objectives et subjectives, — et de dire : voici le pur élément à priori de toute expérience, la forme que l’espr
second une fiction. » Le psychologiste ne peut point séparer les deux éléments de la pensée, comme le chimiste sépare un acide d
n à part, peut les séparer quand il les trouve séparés. Mais avec les éléments de la pensée, cette synthèse et cette analyse son
sée, cette synthèse et cette analyse sont impossibles. Aucun des deux éléments n’est donné seul. La matière pure et la pensée pu
nier la certitude des sens était l’incapacité de distinguer tous les éléments objectifs réels dont les choses sont composées. A
43 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »
’émotion sensible, elle ferait partie de ses conditions mêmes, de ses éléments , de ses causes. Sans nier que quelque perception
signé du nom de douleur, mais il importe de ne pas confondre les deux éléments qui le composent, perception et douleur propremen
gir, de sentir et d’avoir conscience ; mais, de ce qu’il y a ainsi un élément commun qui nous permet de comparer les divers pla
e mesure. On ne peut pas composer des plaisirs et des peines avec des éléments indifférents, les perceptions, et un autre élémen
s peines avec des éléments indifférents, les perceptions, et un autre élément qui est aussi indifférent par lui-même, l’intensi
nismes, on voit aujourd’hui se produire les résultats suivants : 1° l’ élément affectif du plaisir ou de la douleur s’ajoute aux
é dans la multiplicité, accord dans la discordance, harmonie dans des éléments antagoniques. C’est aussi en ce sens qu’on peut d
ique : aussi les sensations organiques sont-elles, pour l’artiste, un élément essentiel de la vraie et vivante beauté ; tout ce
les peines et les plaisirs, est une activité mêlée de passivité, où l’ élément agréable lié à l’action efficace est continuellem
action efficace est continuellement contrarié et contrebalancé par un élément pénible, à savoir le sentiment d’usure et de manq
44 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Préface de la seconde édition »
it tout entière faite de représentations, on nous accusa d’éliminer l’ élément mental de la sociologie. On alla même jusqu’à res
ramment admis des autres règnes de la nature. Toutes les fois que des éléments quelconques, en se combinant, dégagent, par le fa
, il faut bien concevoir que ces phénomènes sont situés, non dans les éléments , mais dans le tout formé par leur union. La cellu
ar comment les mouvements vitaux pourraient-ils se produire au sein d’ éléments non vivants ? Comment, d’ailleurs, les propriétés
ailleurs, les propriétés biologiques se répartiraient-elles entre ces éléments  ? Elles ne sauraient se retrouver également chez
nérales qui composent l’être vivant. On ne peut les résorber dans les éléments sans se contredire, puisque, par définition, ils
par définition, ils supposent autre chose que ce que contiennent ces éléments . Ainsi se trouve justifiée, par une raison nouvel
llement exacte. ― Outre les individus, il y a les choses qui sont des éléments intégrants de la société. Il est vrai seulement q
la société. Il est vrai seulement que les individus en sont les seuls éléments actifs. 5. Il est inutile de montrer comment, d
45 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre V. L’antinomie esthétique » pp. 109-129
t et dans l’émotion esthétique ? Dans quelle mesure ces deux sortes d’ éléments se concilient-ils ? Dans quelle mesure la société
estes, qui forment une même masse dansante41… » Pour établir que les éléments communaux prédominent dans la poésie primitive, M
le ? Parce que l’idée de beauté renferme, qu’on le veuille ou non, un élément de jouissance égoïste ; un élément de distinction
ferme, qu’on le veuille ou non, un élément de jouissance égoïste ; un élément de distinction et de suprématie égoïste, une volo
ncement à la personnalité. Ajoutons à cela, dans l’idée de beauté, un élément de subjectivisme et d’illusion par où elle alarme
igne l’époux de l’épouse légitime. L’idée de beauté renferme enfin un élément de fantaisie, de liberté individuelle intolérable
Tolstoï. — Quant à Guyau, il oublie que si l’art est, en un sens, un élément de sympathie humaine, il est aussi, en un autre s
ire54, une diminution de la solidarité sociale ; une dissociation des éléments sociaux, une volonté d’indépendance, de différenc
46 (1853) Portraits littéraires. Tome II (3e éd.) pp. 59-300
vénal, par exemple, elle est forcée d’envahir successivement tous les éléments de la pensée. Dès que la déclamation s’est résolu
peuvent se comparer au Pianto ; mais il manque au poème de Lazare un élément indispensable, un élément sans lequel il n’y a pa
anto ; mais il manque au poème de Lazare un élément indispensable, un élément sans lequel il n’y a pas de véritable poème : cet
ensable, un élément sans lequel il n’y a pas de véritable poème : cet élément , c’est l’unité. Pour que Lazare fût un poème et n
volonté a manqué à M. Barbier ; c’est dans la combinaison de ces deux éléments que se trouve la gloire. Que M. Barbier parte pou
Or, nous avons vu avec regret le caractère de Louis XIV réduit à deux éléments fort simples assurément, et enregistrés par l’his
ar conséquent, les parties elles-mêmes sont réduites à l’état de purs éléments et attendent, pour mériter le nom de parties, une
n les lois poétiques, demeure perpétuellement à l’état d’embryon, les éléments dramatiques sont triés avec soin. Si le drame n’e
biographie d’une nation, dès qu’il cherche dans cette biographie les éléments d’un poème ou d’un roman, il ne peut, sans manque
’une valeur vraiment littéraire. En examinant successivement tous les éléments de ce livre, en discutant le choix et l’ordonnanc
es éléments de ce livre, en discutant le choix et l’ordonnance de ces éléments , elle fait preuve d’impartialité. Mais, bien qu’e
’une histoire ainsi faite conciliât la science et l’art, qui sont les éléments indispensables d’une véritable histoire : les fra
x qui étudient notre histoire ; M. Guizot n’a pas songé à revêtir les éléments qu’il avait recueillis d’une forme littéraire. Av
mais ce talent ne s’applique pas avec le même empressement à tous les éléments d’une époque donnée, ou plutôt il prend plaisir à
ir à circonscrire le champ de ses études, en déterminant a priori les éléments qu’il se propose d’interroger. L’esprit de l’aute
, et, de cette manière, il arrive naturellement à supprimer plusieurs éléments de la réalité. Entre l’histoire, telle que la con
rit éminent, n’est ni orateur ni écrivain, et ne possède pas même les éléments de l’éloquence ou du style. M. Guizot avait à pei
tériser ses travaux philosophiques. S’il eût entrepris d’analyser les Éléments d’idéologie de M. de Tracy, il y aurait eu contra
rité. Une pareille poétique ne va pas à moins qu’à supprimer tous les éléments élevés de notre nature, c’est-à-dire la meilleure
ileté, et mérite d’être étudiée, ne fût-ce que pour découvrir à quels éléments du goût public le poète s’est adressé, quel but i
n reconnaissant dans la tragédie française du xviie  siècle plusieurs éléments périssables qui s’expliquent par le milieu où ils
iquent par le milieu où ils se sont produits, il n’aurait pas nié les éléments immortels de cette même tragédie, qui ne relèvent
roposé de copier l’homme tel qu’il est, et n’a copié de l’homme que l’ élément physiologique. Il a voulu peindre la passion rame
e puissance poétique ; mais il aurait mis sous les yeux de la foule l’ élément que la poésie dégage et idéalise, plus un élément
yeux de la foule l’élément que la poésie dégage et idéalise, plus un élément inutile et importun dans l’ordre littéraire, que
néglige sans le méconnaître, et la foule, sans avoir conscience de l’ élément inutile, aurait dû à M. Dumas des émotions d’un o
Hernani et Triboulet sont voués plus nettement au développement de l’ élément lyrique. Assurément cette tentative n’est pas san
uisent n’est pas une émotion dramatique. Je suis loin de penser que l’ élément lyrique n’ait aucun rôle à jouer dans la composit
se montrer, que l’action proprement dite fasse une halte naturelle. L’ élément lyrique ainsi compris a rendu d’éminents services
Ils chantent leur passion et oublient d’être passionnés. Cependant l’ élément lyrique ne régit pas avec une égale puissance les
se que dans Hernani ; dans Triboulet, elle commence à plier devant un élément nouveau que M. Hugo n’avait pas annoncé en écriva
nouveau que M. Hugo n’avait pas annoncé en écrivant sa poétique. Cet élément , que la préface de Cromwell avait négligé de sign
t parce que l’antithèse, prise en elle-même, est fort au-dessous de l’ élément lyrique, mais encore parce que l’antithèse, une f
u à l’élégie, et c’est de l’élégie seule qu’il a voulu tirer tous les éléments qu’il se proposait de mettre en œuvre. Nous n’avo
trois de quoi féconder l’imagination des deux autres. Quels sont les éléments de la poésie dramatique ? Ramenés à leur plus hau
généralité, dégagés de toutes leurs formes passagères et locales, ces éléments ne sont-ils pas l’histoire et la société ? Nous n
s pas possible d’apercevoir au-delà de l’histoire et de la société un élément mis en œuvre par la poésie dramatique. Mais à que
vérité, quelle qu’elle soit, c’est évidemment en développer tous les éléments , en montrer toutes les faces, toutes les origines
istons, reproduits littéralement, ne sont et ne seront jamais que les éléments d’un poème dramatique. Mais pour combiner ces élé
jamais que les éléments d’un poème dramatique. Mais pour combiner ces éléments , pour les ordonner selon les conditions de la poé
parfaitement l’humanité, et il veut, par la mise en œuvre de tous les éléments de la réalité, s’élever jusqu’à la vérité général
accomplir la tâche plus vaste qu’il préfère, est obligé de trier les éléments ridicules et passionnés qu’il met en œuvre, et d’
léments ridicules et passionnés qu’il met en œuvre, et d’agrandir ces éléments avant de les combiner. S’il méconnaît cette condi
ue chose de titanien, et d’ailleurs il ne paraît pas avoir entrevu un élément que Sophocle a mis en œuvre avec une habileté tou
ocle a mis en œuvre avec une habileté toute-puissante, je veux dire l’ élément féminin. S’il était possible de croire un instant
connaître qu’il a fait faire un grand pas à la tragédie, en mettant l’ élément divin et l’élément humain en regard de l’élément
ait faire un grand pas à la tragédie, en mettant l’élément divin et l’ élément humain en regard de l’élément fatal, au lieu de m
agédie, en mettant l’élément divin et l’élément humain en regard de l’ élément fatal, au lieu de mettre les dieux et les hommes
vant laquelle s’agenouillait le peuple d’Athènes se compose des mêmes éléments que la beauté dramatique applaudie par la cour d’
le trouble des sens, ni la pompe du spectacle ne peuvent remplacer l’ élément humain, l’élément auquel Sophocle et Shakespeare
ns, ni la pompe du spectacle ne peuvent remplacer l’élément humain, l’ élément auquel Sophocle et Shakespeare doivent leur immor
aine le type de ses créations, il ne sera jamais dispensé de mettre l’ élément humain au-dessus de l’élément historique ou anecd
il ne sera jamais dispensé de mettre l’élément humain au-dessus de l’ élément historique ou anecdotique. Dès que la nécessité d
est, dans les monuments glorieux de la statuaire et de la peinture, l’ élément qui domine tous les autres ? n’est-ce pas l’éléme
de la peinture, l’élément qui domine tous les autres ? n’est-ce pas l’ élément humain ? Pourquoi les parques du Parthénon et les
leurs élèves ; souvent la critique ne saurait où prendre les premiers éléments de la discussion ; sans leurs leçons bienveillant
ondition intellectuelle que j’essaye de peindre en la réduisant à ses éléments les plus généraux, prépare au poète et au critiqu
ou d’injustice ; il comprendra que l’équité, réduite à ses véritables éléments , n’implique pas nécessairement une approbation sa
47 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface d’« Angelo, tyran de Padoue » (1835) »
ours sentir le passé dans le présent et le présent dans le passé, à l’ élément éternel l’élément humain, à l’élément social, un
sé dans le présent et le présent dans le passé, à l’élément éternel l’ élément humain, à l’élément social, un élément historique
t le présent dans le passé, à l’élément éternel l’élément humain, à l’ élément social, un élément historique. Peindre, chemin fa
e passé, à l’élément éternel l’élément humain, à l’élément social, un élément historique. Peindre, chemin faisant, à l’occasion
48 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
lui communiquer le timbre du plaisir ou celui de la peine, selon les éléments auxquels reste la victoire. Nos peines et nos pla
es du soir et sa fraîcheur ont un effet psychologique qui entre comme élément dans notre émotion ; nos souvenirs personnels y s
esthétiques, aujourd’hui désintéressés, enveloppent ainsi une foule d’ éléments sensitifs et de tendances à l’action renaissantes
le mécanisme extérieur des choses déjà existantes, sur les rapports d’ éléments une fois donnés. On comprend fort bien que le has
ent de ce genre, comme une nouveauté due à une combinaison fortuite d’ éléments insensibles ? N’y a-t-il là que des éléments qui
e combinaison fortuite d’éléments insensibles ? N’y a-t-il là que des éléments qui se rencontrent comme les atomes de Démocrite
de la peine, pour s’étendre ensuite à l’ensemble du corps vivant. Les éléments nerveux, tubes ou cellules, sont constamment le t
le plaisir ou la douleur, et il suffît d’augmenter l’intensité de cet élément agréable ou pénible pour le rendre évident à la c
’une manière automatique tendait à s’établir. Il en est résulté que l’ élément de plaisir ou de peine allait diminuant, s’élimin
sir ou de peine allait diminuant, s’éliminant peu à peu au profit des éléments moteurs. La fonction, accomplie d’abord avec de g
qu’elles produisent une pulsation voisine de l’indifférence. Alors l’ élément affectif s’efface, et il reste une simple percept
caractère agréable ou pénible du résultat dépend de la proportion des éléments . Supposez que les deux aspects, l’un pénible, l’a
énible, tantôt indifférent. Mais, outre qu’il y a dans la surprise un élément intellectuel, — à savoir la claire conscience d’u
t le rayon était déjà présent dans la lumière blanche comme un de ses éléments constitutifs, se trouve maintenant présenté sépar
intenant présenté séparément à votre œil par l’élimination des autres éléments lumineux ; or, votre plaisir est instantanément a
diffusion est une série de mouvements où l’endosmose, qui absorbe les éléments favorables, l’emporte sur l’exosmose, et cette di
a peine. Leibniz, lui, va jusque-là. Il introduit dans la question un élément nouveau, celui des perceptions infiniment petites
us purs de tout mélange avec la peine n’enveloppent pas encore, comme éléments , des peines infinitésimales et « imperceptibles »
49 (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110
musique à la plastique. M. de Régnier et M. Vielé-Griffin : harmonie. Éléments de la strophe : analyse logique, rythme et mesure
e j’ai dit : l’Harmonie, au sens musical le plus large, comprend deux éléments  : les timbres, élément adventice, et les harmonie
au sens musical le plus large, comprend deux éléments : les timbres, élément adventice, et les harmonies proprement dites, rap
mes et, de même que dans le Rythme (au sens large) les rythmes sont l’ élément le plus subjectif, de même les harmonies sont l’é
ythmes sont l’élément le plus subjectif, de même les harmonies sont l’ élément le plus objectif de l’Harmonie. — Forme virile de
osent nous les révèle étrangères. Nous avons vu que l’attitude est l’ élément objectif des « lignes », que le geste en est l’él
attitude est l’élément objectif des « lignes », que le geste en est l’ élément subjectif. Mais l’analogie ne peut s’établir dire
nnes : — elle n’influence donc que le rythme, — et en vérité tous les éléments du vers paraissent se subordonner, en tant que mu
lassiques est basée uniquement sur la conjonction précise de ces deux éléments du vers. Mais la rigide mesure forçait à ne pense
a plastique et par tout ce qu’il suggère — et de son importance comme élément musical : il est désormais logiquement conçu. Tou
ges et les formes musicales qui en sont le naturel support. Ces trois éléments doivent rester dans une dépendance réciproque et
sentiment de la consistance parfaite des formes, de l’Eurythmie, de l’ élément objectif de l’art, se fût à ce point fortifié che
encore, le défaut de ces vers c’est qu’ils négligent dans la forme l’ élément objectif de l’Art, et telle est malheureusement l
ante pour établir une strophe musicale fermement équilibrée. Les deux éléments de Rythme et d’Harmonie que Pindare et Sapho juxt
50 (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale
du scepticisme et de montrer comment le doute scientifique devient un élément de plus grande certitude. Le sceptique est celui
complexes, ils sont la résultante d’une foule de propriétés intimes d’ éléments organiques dont les manifestations sont liées aux
es particules les plus ténues et les plus déliées qui constituent les éléments organiques du corps. Cette idée, émise en biologi
médiat avec les manifestations vitales, normales ou pathologiques des éléments organiques. À mesure qu’on s’élève dans l’échelle
ve dans l’échelle des êtres vivants, l’organisation se complique, les éléments organiques deviennent plus délicats et ont besoin
nt également sur cette base commune. C’est par l’activité normale des éléments organiques que la vie se manifeste à l’état de sa
ste à l’état de santé ; c’est par la manifestation anormale des mêmes éléments que se caractérisent les maladies, et enfin c’est
es toxiques ou médicamenteuses que la thérapeutique peut agir sur les éléments organiques. Pour arriver à résoudre ces divers pr
es ; ce qui veut dire, qu’avant d’arriver à l’expérimentation sur les éléments , il faut expérimenter d’abord sur les appareils e
qu’elle est en rapport avec le système digestif, et que parce que ses éléments histologiques sont dans certains rapports entre e
le sang ; supprimez toutes ces relations en isolant par la pensée les éléments de l’organe les uns des autres, la glande salivai
tains organes, et l’action de ceux-ci à des propriétés de tissus ou d’ éléments organiques bien définis. L’analyse expérimentale
u but. Quoiqu’on puisse parvenir à décomposer les parties vivantes en éléments chimiques ou corps simples, ce ne sont pourtant p
ont pourtant pas ces corps élémentaires chimiques qui constituent les éléments du physiologiste. Sous ce rapport, le biologue re
s, quoique bien définis dans leurs propriétés, ne sont pas encore les éléments actifs des phénomènes physiologiques ; comme les
 ; comme les matières minérales, ils ne sont en quelque sorte que des éléments passifs de l’organisme. Les vrais éléments actifs
t en quelque sorte que des éléments passifs de l’organisme. Les vrais éléments actifs pour le physiologiste sont ce qu’on appell
vrais éléments actifs pour le physiologiste sont ce qu’on appelle les éléments anatomiques ou histologiques. Ceux-ci, de même qu
mentaire organisée. Du reste, toutes les idées que nous avons sur ces éléments sont relatives à l’état actuel de nos connaissanc
ves à l’état actuel de nos connaissances ; car il est certain que ces éléments histologiques, à l’état de cellules ou de fibres,
est pourquoi divers naturalistes n’ont pas voulu leur donner le nom d’ éléments , et ont proposé de les appeler organismes élément
ont arrivés, par une analyse expérimentale successive, à déterminer l’ élément irréductible des phénomènes dans l’état actuel de
e, parce que c’est par son intermédiaire qu’ils pourront agir sur les éléments histologiques qui sont les seuls agents effectifs
t les seuls agents effectifs des phénomènes de la vie, Néanmoins, ces éléments , quoique profondément situés, communiquent avec l
érieur organique, et, d’autre part, qu’il y a des fonctions prote des éléments organiques pour mettre les matériaux de la vie en
ce mécanisme qui règle l’arrivée des excitants vitaux au contact des éléments organiques. L’atmosphère extérieure viciée, les p
uisibles soient portées dans le milieu intérieur, en contact avec les éléments organiques. En un mot, les phénomènes vitaux ne s
n mot, les phénomènes vitaux ne sont que les résultats du contact des éléments organiques du corps avec le milieu intérieur phys
tions normales et anormales de manifestation de l’activité vitale des éléments organiques, le physiologiste et le médecin se ren
l’étude de la vie comprend deux choses : 1º étude des propriétés des éléments organisés ; 2º étude du milieu organique, c’est-à
ples ; 2º des principes immédiats organiques et inorganiques ; 3º des éléments anatomiques organisés. Sur les 70 corps simples e
s (sels terreux, phosphates, chlorures, sulfates, etc.) entrent comme éléments constitutifs essentiels dans la Composition des c
et tout formés. Les principes immédiats organiques sont également des éléments constitutifs du corps vivant, mais ils ne sont po
nt vivants ; ce sont des produits organiques, mais non organisés. Les éléments anatomiques sont les seules parties organisées et
issant par un excitant physico-chimique qui lui est extérieur. Chaque élément défini minéral, organique ou organisé est autonom
s seront influencés par des agents placés en dehors d’eux. Enfin, les éléments anatomiques eux-mêmes, qui sont les principes les
enir soit du sang, soit d’un nerf. On peut en dire autant de tous les éléments histologiques, des éléments nerveux, des éléments
nerf. On peut en dire autant de tous les éléments histologiques, des éléments nerveux, des éléments glandulaires, des éléments
autant de tous les éléments histologiques, des éléments nerveux, des éléments glandulaires, des éléments sanguins, etc. Les div
s histologiques, des éléments nerveux, des éléments glandulaires, des éléments sanguins, etc. Les divers éléments vivants jouent
ux, des éléments glandulaires, des éléments sanguins, etc. Les divers éléments vivants jouent ainsi le rôle d’excitants les uns
t que l’expression de leurs relations harmoniques et réciproques. Les éléments histologiques réagissent soit séparément, soit le
uand nous savons que le contact physique et chimique du sang avec les éléments nerveux cérébraux est nécessaire pour produire le
e parce que la substance active va se mettre en contact avec certains éléments organiques qu’elle modifie. La connaissance de ce
amener une cause identique et un déterminisme unique pour la mort des éléments histologiques, soit, par exemple, la coagulation
perpétuel jusqu’à ce que le dérangement ou la cessation d’action d’un élément vital nécessaire ait rompu l’équilibre ou amené u
trémité nerveuse motrice, retentit successivement sur tous les autres éléments vitaux pour amener des déterminismes secondaires
ud en animaux à sang froid pour mieux étudier les propriétés de leurs éléments histologiques ; j’ai réussi à empoisonner des gla
se manifester que par la vie sociale. En un mot, quand on réunit les éléments physiologiques, on voit apparaître des propriétés
oit apparaître des propriétés qui n’étaient pas appréciables dans ces éléments séparés. Il faut donc toujours procéder expérimen
résultat de l’union ou de l’association de plus en plus complexe des éléments organisés. Tout cela prouve que ces éléments, quo
lus en plus complexe des éléments organisés. Tout cela prouve que ces éléments , quoique distincts et autonomes, ne jouent pas po
ionne nécessairement en vertu des propriétés physico-chimiques de ses éléments constituants. Nous distinguons aujourd’hui trois
ce n’est point la formation du corps animal, en tant que groupement d’ éléments chimiques, qui caractérise essentiellement la for
tres lois ou à d’autres causes. En effet, nous savons que ce sont les éléments histologiques de nos organes qui expriment les ph
es de nos organes qui expriment les phénomènes de la vie ; or, si ces éléments ne subissent pas de variations dans leurs fonctio
ue l’organisme, c’est-à-dire la machine vivante, se perfectionne, ses éléments organisés devenant plus délicats, elle crée les c
eils organiques, soit sur les organes, soit sur les tissus ou sur les éléments histologiques eux-mêmes. Il y a des vivisections
circulation et qui vont porter leur action spécifique sur tel ou tel élément histologique. Les empoisonnements localisés, ains
ie ; des instruments d’une délicatesse extrême qui vont disséquer les éléments vitaux. Je crois avoir été le premier à considére
de la pathologie et de la thérapeutique. En effet, c’est toujours aux éléments organiques qu’il faut remonter pour trouver les e
e chlorure de sodium et le fer qui se trouvent dans le corps sont des éléments anatomiques de l’organisme. Des tentatives de ce
, ne sont que de véritables instruments de mécanique animale ; 2º les éléments actifs ou vitaux qui mettent en jeu ces divers ap
que des leviers sont destinés à mouvoir. Mais quand nous arrivons aux éléments actifs ou vitaux qui mettent en jeu tous ces inst
s anatomiques déterminées, il a établi un rapport entre la forme de l’ élément anatomique et ses fonctions ; de telle sorte que,
ues constatées en rapport avec les formes anatomiques déterminées des éléments . Je dois en outre faire remarquer que, dans ses l
ni mouvement. La physiologie expérimentale a prouvé, en effet, que l’ élément contractile a des formes variées parmi lesquelles
e-même sur leurs propriétés vitales. Comment, en effet, la forme d’un élément nerveux nous indiquerait-elle les propriétés nerv
nous montrerait-elle qu’il s’y fait du sucre ? Comment la forme d’un élément musculaire nous ferait-elle connaître la contract
nt imperceptibles à nos moyens d’investigation et résidaient dans les éléments organiques. Alors, ne pouvant plus établir de rap
vant et souvent depuis longtemps, la mort n’est pas expliquée par les éléments du tubercule ni par ceux des plaques intestinales
rbides ; la mort ne peut être en effet comprise que parce que quelque élément histologique a perdu ses propriétés physiologique
s propriétés physiologiques des tissus, ainsi que les altérations des éléments ou des milieux. Quand l’animal mourra, il faudra
imaux aériens ; mais cette distinction ne peut plus se faire pour les éléments histologiques ; plongés dans le milieu intérieur,
nts amène invariablement la mort chez les grands organismes pourvus d’ éléments histologiques délicats ; mais il est bien connu q
ts. Mais les animaux à sang chaud maintiennent en quelque sorte leurs éléments organiques en serre chaude ; aussi ne sentent-ils
e carbonique, sont en dissolution dans les liquides organiques où les éléments histologiques respirent directement comme les poi
ure, à peu près 150mm, mais cela n’indique pas nécessairement que les éléments histologiques supportent réellement cette pressio
uence des variations de pression sur les manifestations de la vie des éléments organiques est d’ailleurs peu connue. On sait tou
ns laquelle il nage. Dans le milieu organique des animaux élevés, les éléments histologiques sont comme de véritables infusoires
pondent à l’évolution ou aux modifications des propriétés vitales des éléments organiques. Les variations de ces conditions amèn
sont relatifs à des degrés différents dans les propriétés de certains éléments histologiques particulièrement du système nerveux
iennent encore à des variations spéciales de propriétés dans certains éléments histologiques. C’est ce qu’on appelle alors des i
érer dans les phénomènes de la vie : les propriétés fondamentales des éléments vitaux qui sont générales, puis des arrangements
r la manifestation normale des propriétés d’un ou de plusieurs de ses éléments vitaux, de même l’organisme ne peut devenir malad
la manifestation anormale des propriétés d’un ou de plusieurs de ses éléments vitaux. Or, les éléments vitaux étant de nature s
e des propriétés d’un ou de plusieurs de ses éléments vitaux. Or, les éléments vitaux étant de nature semblable dans tous les êt
s à l’infini. Un poison ou une condition morbide qui agiraient sur un élément histologique déterminé, devrait l’atteindre dans
irconstances chez tous les animaux qui en sont pourvus, sans cela ces éléments ne seraient plus de même nature ; et si l’on cont
nature ; et si l’on continuait à considérer comme de même nature des éléments vitaux qui réagiraient d’une manière opposée ou d
anismes sains ou malades. Les organismes inférieurs possèdent moins d’ éléments vitaux distincts que les organismes supérieurs ;
lo du corps de l’animal, pris en masse, mais par kilo du sang et de l’ élément sur lequel agit le poison ; sans cela on ne saura
l’étude de toutes les conditions physico-chimiques qui entrent comme éléments nécessaires des manifestations vitales, normales
besoin de vérification expérimentale. C’est donc à cause des nouveaux éléments variables et imprévus, qui peuvent s’introduire d
t pas sur les autres. Cela devenait impossible ; car admettre que des éléments organiques identiques quant à leur structure et à
ns, à de simples modifications physiologiques dans les propriétés des éléments histologiques de nos tissus. En un mot, la physio
ologique le permettent, isole peu à peu, et par voie d’élimination, l’ élément essentiel de la maladie, en saisit plus exactemen
e influence individuelle puisse suffire à les faire avancer quand les éléments du progrès ne sont pas dans le sol scientifique l
51 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
d’autres vies et produire ainsi une émotion d’un caractère social. — Eléments de l’émotion artistique. 1° Plaisir intellectuel
et de sociabilité entre toutes les parties de notre être et tous les éléments de notre conscience, à mesure qu’il est plus attr
on faisceau ; de clarté en forme de papillon, — beauté associée à des éléments désagréables, a des lignes anguleuses et rigides,
ons franchement désagréables. En résumé, l’utile n’est beau que par l’ élément intellectuel de finalité aperçue et par l’élément
’est beau que par l’élément intellectuel de finalité aperçue et par l’ élément sensible de satisfaction éprouvée d’avance ; il e
vie collective. Analysons le plaisir que nous cause, dans l’art, cet élément essentiel qui est l’imitation de la vie. Le premi
’art, cet élément essentiel qui est l’imitation de la vie. Le premier élément est le plaisir intellectuel de reconnaître les ob
sir sensitif « égotiste », comme dit Comte en son jargon. Le deuxième élément est le plaisir de sympathiser avec l’auteur de l’
pour l’artiste, inséparable de tout jugement sur l’art. Le troisième élément est le plaisir de sympathiser avec les êtres repr
vec les êtres représentés par l’artiste. Il y a aussi, dans l’art, un élément de plaisir tiré d’une antipathie mêlée parfois de
52 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre premier. La perception extérieure et les idées dont se compose l’idée de corps » pp. 69-122
jours la sensation. II. En quoi consiste le simulacre. — Entre autres éléments , il renferme la conception affirmative d’une chos
l’essentiel de la notion de corps. — Elles sont des composés dont les éléments sont les notions de distance. — Analyse de Bain.
face, du volume, de la force, définis par rapport au mouvement. — Les éléments de toutes ces idées ne sont jamais que des sensat
mploi des noms. — Intervention de l’illusion métaphysique. — Premiers éléments du simulacre hallucinatoire. I Commençons p
main. II En quoi consiste ce fantôme interne ? — Entre autres éléments , il est manifeste qu’il renferme une conception a
n d’un arbre absent ou d’une boule absente prononce de même. Voilà un élément essentiel du simulacre interne ; point de percept
parce que cette durée est elle-même divisible à l’infini. Quoique les éléments de notre sensation soient successifs, les élément
nfini. Quoique les éléments de notre sensation soient successifs, les éléments du corps nous apparaissent comme simultanés ; en
de notre tendance à croire qu’une relation, qui subsiste entre chaque élément individuel de notre expérience et quelque autre é
entre chaque élément individuel de notre expérience et quelque autre élément , subsiste aussi entre la totalité de notre expéri
épart et d’arrivée ; par ce retranchement, l’espèce et la qualité des éléments qui composent la série sont omises ; il ne reste
ses sensations de locomotion, de contact et de résistance étaient les éléments  ; il définit maintenant la ligne par le mouvement
Mais, si l’on analyse celui qu’il a choisi, on découvre que tous les éléments originels et constitutifs de sa définition, comme
us attribuons aux corps le mouvement, c’est après avoir dépouillé ses éléments de toute qualité humaine, après leur avoir ôté to
et analogie, à la pierre que notre main emporte avec elle. — Or, les éléments de cette série abstraite, étant ainsi amenés au m
t la sensation musculaire de locomotion, qui fournit à cette idée ses éléments . — Cela admis, on pourrait embrasser la nature pa
ouvements, et nos sciences, ayant toutes pour objet le dégagement des éléments simples, pourraient toutes, comme en effet elles
53 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre VIII : Hybridité »
ent impuissants, ainsi qu’on peut le constater surtout à l’égard de l’ élément mâle, soit chez les plantes, soit chez les animau
e microscope peut aider à s’en assurer. Dans le premier cas, les deux éléments sexuels qui concourent à former l’embryon sont en
s croisements réciproques entre deux espèces, il arrive souvent que l’ élément mâle de l’une agisse aisément sur l’élément femel
, il arrive souvent que l’élément mâle de l’une agisse aisément sur l’ élément femelle de l’autre, sans que l’alliance contraire
fectuer l’alliance est bien loin d’être égale chez les deux couples d’ éléments sexuels, aussi deux espèces réciproquement greffé
amentale entre la simple adhérence d’une tige greffée, et l’union des éléments mâle et femelle dans l’acte de la reproduction, c
ous venons de le voir, dans l’alliance de deux espèces pures les deux éléments sexuels sont en parfait état, tandis que chez les
s causes distinctes. Il y a parfois impossibilité physique à ce que l’ élément mâle atteigne l’ovule : tel serait le cas où une
etés sur la surface stigmatique, cependant ils ne la pénètrent pas. L’ élément mâle peut encore atteindre l’élément femelle, mai
ndant ils ne la pénètrent pas. L’élément mâle peut encore atteindre l’ élément femelle, mais il est impuissant à produire le dév
ns l’un et l’autre cas, la stérilité est plus ou moins complète, et l’ élément mâle est le plus sujet à être affecté ; quelquefo
âle est le plus sujet à être affecté ; quelquefois cependant, c’est l’ élément femelle. Dans l’un et l’autre cas, la tendance à
cotiana glutinosa, une seule d’entre elles, qu’elle ait fourni soit l’ élément mâle, soit l’élément femelle, donna toujours des
e seule d’entre elles, qu’elle ait fourni soit l’élément mâle, soit l’ élément femelle, donna toujours des hybrides moins stéril
54 (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse esthétique »
u’on peut en ressentir est sans suites pratiques. Que l’artiste use d’ éléments choisis dans le réel et agissant par leur vérité,
use d’éléments choisis dans le réel et agissant par leur vérité, ou d’ éléments empruntés de même, mais de valeur émotionnelle ac
— en ce que la première de ces émotions, tout en conservant intact l’ élément excitation, laisse à son minimum d’intensité l’él
rvant intact l’élément excitation, laisse à son minimum d’intensité l’ élément , éveil des images de douleur ou de plaisir qui s’
tiste. Cette opération accomplie, il faut entreprendre de dégager les éléments de l’œuvre qui produisent plus particulièrement c
jugement littéraire, du moins d’introduire dans ses constatations un élément personnel, par le fait même qu’il admettra que te
allemand Wilhelm Wundt (1832-1920), professeur à Leipzig, auteur des Eléments de psychologie physiologique (1874). Ce dernier,
trouvera juste cette définition du beau donnée par M. Véron, et où l’ élément émotionnel, sur lequel nous insistons, se trouve
s, en permettant de doser, pour ainsi dire, ce qu’elles contiennent d’ éléments de peine et de plaisir physique pour les sens de
55 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre troisième. La reconnaissance des souvenirs. Son rapport à l’appétit et au mouvement. »
ents à la fois dans la conscience, et ils n’y sont que des parties ou éléments d’un ensemble complexe à développement continu. V
résultent du déploiement ou de l’arrêt des fonctions vitales, que cet élément dynamique est le plus visible ; la souffrance ou
t contrarié est la conscience d’une opposition entre deux forces. Cet élément dynamique, qui, selon nous, existe jusque dans le
pplique à des objets plus indifférents, mais il conserve toujours cet élément actif d’une énergie facilement déployée, qui va e
rsel de la réalité. Dans la mémoire comme ailleurs, nous admettons un élément irréductible au pur mécanisme et au pur intellect
ment irréductible au pur mécanisme et au pur intellectualisme, et cet élément est toujours le même : le désir, inséparable du s
ce de la sensation, et la reconnaissance de la sensation. Dès lors, l’ élément mental ne peut être considéré, avec Maudsley et T
nir : en serait-il plus près de comprendre la sensation même, premier élément de la conscience et du souvenir ? Non, car toutes
en sentant une brûlure, en voyant une couleur, en entendant un son. L’ élément irréductible à l’analyse, c’est donc la sensation
sistance. L’automatisme est un mode d’action et de réaction entre des éléments dont nous ne pouvons nous figurer la nature intim
ient bien supérieures à ce qu’elles sont maintenant. Étant donnés les éléments d’un problème, l’intelligence le résoudrait avec
56 (1889) Essai sur les données immédiates de la conscience « Chapitre II. De la multiplicité des états de conscience. L’idée de durée »
stitueront encore, en tant qu’elles serviront à former ce nombre, des éléments provisoirement indivisibles, et c’est toujours pa
ement. Ainsi un sentiment complexe contiendra un assez grand nombre d’ éléments plus simples ; mais, tant que ces éléments ne se
ra un assez grand nombre d’éléments plus simples ; mais, tant que ces éléments ne se dégageront pas avec une netteté parfaite, o
nées ne sont jamais identiques, et que, par suite de la diversité des éléments organiques qu’ils influencent, il n’y a pas deux
e une pénétration mutuelle, une solidarité, une organisation intime d’ éléments , dont chacun, représentatif du tout, ne s’en dist
e, tant qu’on n’aura pas songé à l’espace parcouru. Bref, il y a deux éléments à distinguer dans le mouvement, l’espace parcouru
itions successives et la synthèse de ces positions. Le premier de ces éléments est une quantité homogène ; le second n’a de réal
pas, c’est-à-dire l’espace, où s’alignent les simultanéités, ainsi l’ élément homogène du mouvement est ce qui lui appartient l
ur le temps et le mouvement qu’à la condition d’en éliminer d’abord l’ élément essentiel et qualitatif — du temps la durée, et d
espace et de simultanéité. — Reste le mouvement varié, celui dont les éléments AM, MN, NP, …, ont été reconnus inégaux entre eux
iolent, une mélancolie profonde envahissent notre âme : ce sont mille éléments divers qui se fondent, qui se pénètrent, sans con
on d’états inertes, traduisibles en mots, et qui constituent chacun l’ élément commun, le résidu par conséquent impersonnel, des
u’il déroule notre sentiment dans un temps homogène et en exprime les éléments par des mots, il ne nous en présente qu’une ombre
tion, de cette pénétration mutuelle, qui constitue l’essence même des éléments exprimés. Encouragés par lui, nous avons écarté p
e de l’obsession de l’espace, les apercevrait. Cette dissociation des éléments constitutifs de l’idée, qui aboutit à l’abstracti
la discussion philosophique. Mais lorsque nous nous figurons que les éléments dissociés sont précisément ceux qui entraient dan
57 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre III. De la survivance des images. La mémoire et l’esprit »
e devenir, qui est la réalité vivante, une multiplicité discontinue d’ éléments inertes et juxtaposés. Justement parce que chacun
inue d’éléments inertes et juxtaposés. Justement parce que chacun des éléments ainsi constitués contient, en raison de son origi
ionnisme veut que tout état psychologique soit une espèce d’atome, un élément simple. De là la nécessité de sacrifier, dans cha
nir pur. La vie psychologique se ramène alors tout entière à ces deux éléments , la sensation et l’image. Et comme, d’une part, o
nir que je tends, et si je pouvais fixer cet indivisible présent, cet élément infinitésimal de la courbe du temps, c’est la dir
lie, car l’objet matériel, justement en raison de la multiplicité des éléments inaperçus qui le rattachent à tous les autres obj
hoses. Plutôt que d’admettre la présence, dans tous les cas, des deux éléments mêlés dans des proportions diverses, il aime mieu
mêlés dans des proportions diverses, il aime mieux dissocier ces deux éléments , et attribuer ainsi aux objets extérieurs d’une p
instantanée soit-elle, consiste donc en une incalculable multitude d’ éléments remémorés, et, à vrai dire, toute perception est
t du présent que part l’appel auquel le souvenir répond, et c’est aux éléments sensori-moteurs de l’action présente que le souve
trait récemment dans le sommeil une interruption de contact entre les éléments nerveux, sensoriels et moteurs 84. Même si l’on n
plante qui extrait invariablement des sols les plus divers les mêmes éléments qui doivent lui servir de nourriture. Faites main
des souvenirs différents, ce n’est pas par une adjonction mécanique d’ éléments de plus en plus nombreux qu’elle attirerait, immo
. Cet équilibre ne sera évidemment faussé que par la perturbation des éléments qui lui servent de matière. Il ne saurait être qu
que cette détente du système nerveux est due à l’intoxication de ses éléments par les produits non éliminés de leur activité no
normale, par l’accumulation de certains poisons spécifiques dans les éléments du système nerveux 86. On sait que l’aliénation e
58 (1912) Le vers libre pp. 5-41
isa, comment Flaubert froissa ; et je ne cite que des nouveautés où l’ élément d’art était le seul en question, admettant que le
qu’on a négligé de s’enquérir de son unité principale (analogue de l’ élément organique) et que si on perçut quelquefois cette
usage — antique — et solennel soit un premier vers composé de quatre éléments de trois pieds ternaires, et un second vers scand
ers. Pour nous, qui considérons, non la finale rimée, mais les divers éléments assonancés et allitérés qui constituent le vers,
n’avons aucune raison de ne pas le considérer comme finale de chaque élément et de le scander alors, comme à la fin d’un vers
égulier. Qu’on veuille bien remarquer que, sauf le cas d’élision, cet élément , l’e muet, ne disparaît jamais même à la fin du v
tue dès qu’elle se met d’accord avec l’accent d’impulsion qui est son élément de variation, et l’intonation poétique, subordonn
our avertir le poète, on peut grouper en un seul vers trois ou quatre éléments ayant intérêt à ce que leur jaillissement soit re
59 (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre premier. Le Moyen Âge (842-1498) » pp. 1-39
nue déjà dans l’histoire un commencement d’exagération, et bientôt un élément merveilleux ou fabuleux. On prête aux Roland, aux
andal », on met l’autre à cheval sur « Bayard ». Comme d’ailleurs cet élément fabuleux flatte plus agréablement les imagination
ablement les imaginations des hommes, il ne tarde pas à usurper sur l’ élément historique, auquel même on le voit servir d’expli
en est proprement que l’occasion ; ainsi, dans nos grands Mystères, l’ élément principal, capital et caractéristique, c’est le s
pour l’ancien français. 2º Les Él éments successifs du français. A. L’ élément celtique ; — et de la difficulté d’en déterminer
celtiques ; et Zeuss, Grammatica celtica]. — Que, si l’influence de l’ élément celtique se retrouve dans le français, il semble
a différenciation du français, et de l’italien ou de l’espagnol. B. L’ élément latin. — Latin littéraire et latin vulgaire ; — c
eul effet du temps. — Parlers provinciaux : dialectes et patois. C. L’ élément germanique ; — et d’abord, dans quelles condition
itable origine de l’épopée romanesque est dans la différenciation des éléments de l’épopée nationale ; — dont l’élément authenti
dans la différenciation des éléments de l’épopée nationale ; — dont l’ élément authentique est devenu de l’histoire ; — et l’élé
nale ; — dont l’élément authentique est devenu de l’histoire ; — et l’ élément merveilleux, symbolique et mythique est devenu le
dont ils usent toujours en pareil cas] ; — enfin l’indistinction des éléments épique, lyrique, et même dramatique. — L’élément
l’indistinction des éléments épique, lyrique, et même dramatique. — L’ élément épique domine dans les Chansons d’histoire propre
ent épique domine dans les Chansons d’histoire proprement dites ; — l’ élément dramatique se dégage dans les Pastourelles et Cha
eu de Robin et Marion, d’Adam de la Halle, 1260 ; — mais le second, l’ élément lyrique ou personnel, n’apparaît qu’au contact de
60 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488
es. Les exemples d’enfants initiés à l’âge de quinze ou seize ans aux éléments de la géométrie transcendante et du calcul infini
nos projets de fortune et de gloire, et à nos amusements, et que les éléments n’en sont pas plus difficiles que ceux de l’arith
assiques de cette première classe. (L’arithmétique.) Il y a tant d’ éléments d’arithmétique, qu’on n’aura que l’embarras du ch
usage de nos collèges. (L’algèbre.) Le même auteur a publié aussi des Eléments d’algèbre qu’on enseigne dans nos écoles. Ceux d
Clairaut22 sont peut-être un peu trop forts. (La géométrie.) Pour les Eléments de géométrie 23 où cet habile mathématicien s’est
es maîtres, la savante Dynamique de D’Alembert28. Pour les élèves les Éléments de mécanique de Trabaud29 ; ouvrage à l’usage de
de Trabaud29 ; ouvrage à l’usage de nos écoles. (L’hydraulique.) Les Éléments d’hydraulique, du même auteur30, sont enseignés p
les édifices particuliers, on ne trace ni méridienne ni cadrans sans éléments d’astronomie ; il est cependant plus important de
que nous ayons de connaître ; art dont on pourrait faire d’excellents éléments , préliminaires de toute espèce d’enseignement. La
Livres classiques de la cinquième classe. (La chimie.) Il y a des éléments de chimie sans nombre ; il y en a en français, il
de importance dont il n’y a pas encore la première page d’écrite. Les éléments de la logique et de la critique conduisent à l’ét
ation à l’idiome qui nous est familier, et dont nous avons appris les éléments de nos parents, lorsqu’ils environnaient notre be
mémoire des enfants ; qu’ils ont plus de raison que n’en exigent des éléments d’arithmétique, de géométrie et d’histoire ; qu’i
atin par Schooten, sous ce titre : De ratiociniis in ludo aleæ. 21. Éléments de géométrie, avec un Abrégé d’arithmétique. Pari
étrie, avec un Abrégé d’arithmétique. Paris, 1732. 1750, in-4°. 22. Éléments d’algèbre, 1re édition, 1746 ; 3e , 1760. 23. 1
61 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Première partie — Chapitre III. Les explications anthropologique, idéologique, sociologique »
e » avec la race « biologique », ils se font forts de reconnaître les éléments anthropologiquement différents, jusque dans les s
, leur progrès ou leur décadence s’expliquent par la prédominance des éléments « eugéniques » ou des éléments inférieurs, des do
e s’expliquent par la prédominance des éléments « eugéniques » ou des éléments inférieurs, des dolichocéphales ou des brachycéph
est-ce parce que les sociétés où ils se rencontrent sont composées d’ éléments individuellement hétérogènes que l’idée de l’égal
le. Et sans doute une de ces raisons peut être l’homogénéité même des éléments qui composent notre groupe ; et cette homogénéité
sommes obligés de considérer d’abord l’effet qu’elle produit sur les éléments sociaux, qu’elle assimile, puis l’effet que produ
be, De l’Histoire considérée comme science, p. 326. 39. V. Topinard, Éléments d’anthropologie générale, p. 200-215. 40. Essai
62 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre I »
matiquement les images concrètes — terrifiantes à l’état d’image — en éléments abstraits de diagnostic, éléments intéressants ma
terrifiantes à l’état d’image — en éléments abstraits de diagnostic, éléments intéressants mais non plus émouvants. Ce passage
ofane accepte telle que l’image perçue, le praticien la transforme en éléments de diagnostic et en projets thérapeutiques. Ce n’
t sélection. Cette sélection peut porter sur différentes catégories d’ éléments . Ainsi se constituent les différentes écoles. Cet
63 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Herbert Spencer — Chapitre II : La psychologie »
oluble. Le plus que puisse faire l’analyse, c’est d’arriver à quelque élément ultime, qui, dans les limites de l’expérience, no
physiciens et notamment sur la décomposition des sensations de leurs éléments primitifs, M. Herbert Spencer pense que toute sen
ion prochaine, nous trouverons qu’il est composé de deux catégories d’ éléments  : les feelings (ce qui est senti) et les rapports
e, a pour but de ramener chaque espèce de connaissance à ses derniers éléments . Elle examine d’abord les raisonnements les plus
s conquêtes successives ; il ne reste plus qu’à coordonner ces divers éléments . La coordination des correspondances parcourt tou
es d’étendue tangible, de résistance, de texture, de poids ; tous ces éléments divers se sont, par la répétition, mariés, associ
effets d’une complication qui, par degrés insensibles, est sortie des éléments les plus simples. « Évidemment donc, les classifi
omposé et par conséquent le plus puissant de tous les sentiments. Aux éléments purement physiques qu’il renferme, il faut ajoute
e à cette conclusion négative qu’en tenant compte d’un grand nombre d’ éléments et de rapports déterminés, de plusieurs lois préc
ynamiques et statico-dynamiques aux attributs statiques, qui sont les éléments fondamentaux de la perception. Il montre que la f
damentale. Par des décompositions successives de nos connaissances en éléments de plus en plus simples, nous devons arriver fina
s en plus simples, nous devons arriver finalement au plus simple, à l’ élément matériel ultime ou substratum. Qu’est-ce que ce s
e que ce substratum ? C’est l’impression de la résistance. C’est là l’ élément de conscience primordial, universel, toujours pré
de conscience qui se produisent successivement ne peuvent devenir des éléments de pensée, qu’autant qu’ils sont connus comme sem
alité, en généralité, en complexité ; elle coordonne enfin ses divers éléments et produit ainsi une intégration, c’est-à-dire un
éléments et produit ainsi une intégration, c’est-à-dire une fusion d’ éléments originairement séparés. Telles sont les périodes
tre de la vie psychologique, nous la résolvons par l’analyse dans ses éléments , allant du très composé au moins composé, du comp
64 (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242
nt au christianisme ; ce livre, qui contient, quoi qu’il en soit, les éléments de la philosophie hermétique, fait de la pensée e
le langage seul ne peut pas être successif dans la combinaison de ses éléments primordiaux. Les langues se perfectionnent par l’
s formes du langage. Elles ne changent point sous le rapport de leurs éléments constitutifs, c’est-à-dire sous le rapport de ce
e, de demander, puisque toutes les langues sont fondées sur les mêmes éléments , pourquoi, si l’homme les a inventées, il n’y a p
entées. Il s’agit encore de savoir si elles sont fondées sur d’autres éléments que les langues primitives ; et n’est-il pas démo
à l’évidence que non seulement elles ne sont pas fondées sur d’autres éléments , mais même que les éléments qui forment la base d
nt elles ne sont pas fondées sur d’autres éléments, mais même que les éléments qui forment la base de nos langues actuelles sont
vention du langage par l’homme, car elles n’excluent point les autres éléments constitutifs de la parole : or c’est toujours là
rigée en doctrine, est tout à fait moderne. Cette révolution dans les éléments primitifs de la philosophie présageait l’ère de l
it pas trop susceptible de se perfectionner, parce qu’il manquait des éléments mêmes du langage. Cependant des hommes d’un génie
e l’Inde ou de l’Egypte ont pu fabriquer des langues avec les chétifs éléments qu’ils avaient, pourquoi n’en composerions-nous p
ls avaient, pourquoi n’en composerions-nous pas à notre tour avec les éléments comparés des langues de l’Orient et de celles de
65 (1897) Préface sur le vers libre (Premiers poèmes) pp. 3-38
s ; mais ceci marque le point de raccord avec la tradition. Parmi les éléments du vers libre, celui-ci existe, il en contient d’
qu’on a négligé de s’enquérir de son unité principale (analogue de l’ élément organique) et que si on perçut quelquefois cette
usage — antique — et solennel soit un premier vers composé de quatre éléments de trois pieds ternaires, et un second vers scand
ers. Pour nous, qui considérons, non la finale rimée, mais les divers éléments assonancés et allitérés qui constituent le vers,
s n’avons aucune raison de ne pas le considérer comme final de chaque élément et de le scander alors, comme à la fin d’un vers
égulier. Qu’on veuille bien remarquer que, sauf le cas d’élision, cet élément , l’e muet, ne disparaît jamais même à la fin du v
tue dès qu’elle se met d’accord avec l’accent d’impulsion qui est son élément de variation, et l’intonation poétique, subordonn
our avertir le poète, on peut grouper en un seul vers trois ou quatre éléments ayant intérêt à ce que leur jaillissement soit re
66 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — L’architecture nouvelle »
poursuivant l’examen, en abordant la structure de l’œuvre, les divers éléments apparaissent successivement, complétant et renfor
le, demeure apparente dans l’édifice de Horta et devient elle-même un élément de beauté. La science et l’art se combinent, de s
n élément de beauté. La science et l’art se combinent, de sorte que l’ élément nécessaire à la stabilité de l’édifice contribue
seleur et le peintre-verrier firent de même. Jamais, entre les divers éléments qui concourent à la décoration, le malentendu ne
.39 Ce qui fait la grandeur de l’artiste, c’est d’avoir coordonné les éléments épars, de les avoir refondus dans son cerveau, d’
conque de ses œuvres tout est lié, tout concourt à l’unité : tous les éléments sont organiquement liés, les matières entre elles
67 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre premier. La sélection et la conservation des idées dans leur relation à l’appétit et au mouvement. »
de l’univers ? Ne serait-ce point un tort égal ou de trop négliger l’ élément physiologique de la mémoire ou d’en méconnaître l
négliger l’élément physiologique de la mémoire ou d’en méconnaître l’ élément psychologique, qui d’ailleurs, selon nous, est la
. Puis nous rechercherons si ce mécanisme n’a point sa limite dans un élément qu’on n’y saurait réduire : non pas l’esprit pur,
sourde sensibilité, un bien-être et un malaise rudimentaires. Voilà l’ élément « psychique » qui nous semble nécessaire à la bas
orme de chaleur. Les physiologistes croient se dispenser d’admettre l’ élément psychologique en attribuant comme propriété à la
e est la vraie explication de la loi physique elle-même. En un mot, l’ élément fondamental en germe dans toutes les cellules viv
on nous, on peut aussi reproduire incomplètement dans la conscience l’ élément pénible du mal de dents. Pour cela, il faut emplo
nt de dents peut aisément provoquer l’émotion même ; c’est qu’ici les éléments moteurs sont plus distincts. L’idée d’un objet qu
vomissement. Ce sont surtout, comme on voit, les idées motrices et à éléments moteurs qui sont des idées-forces, c’est-à-dire c
irs, parce qu’elles impliquent une désorganisation et un trouble de l’ élément nerveux ; de plus, Maudsley remarque que, chez un
dans des cas très rares, les gestes. On reconnaît encore là les deux éléments essentiels : émotion et motion. Parmi les mots, l
68 (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154
anuel, rangé l’épopée dans la littérature religieuse. Étant donné cet élément clérical, on a peine à comprendre comment les cle
Église et couronnaient leur vie héroïque par un édifiant moniage. Cet élément clérical, Joseph Bédier vient de le prouver et de
e, dans les chansons de toile, dans les romances, mais il n’est pas l’ élément principal. Pour le genre dramatique, il faut supp
toise. Elle fait mieux d’ailleurs : elle apporte à la littérature ses éléments à elle : le réalisme, la satire, la discussion. S
jusque dans le théâtre religieux, où nous voyons trop exclusivement l’ élément clérical. Les Miracles de Notre Dame (xive  siècl
l’Angleterre), sous des formes diverses résultant de la combinaison d’ éléments divers ; nulle part le développement n’est aussi
français, les progrès nécessaires de l’idée nationale contiennent les éléments d’une transformation ; cependant cette transforma
rance accepte d’abord en bloc la Renaissance italienne, dont tous les éléments ne convenaient pas également à son génie ; elle t
mais il a su aussi, par la fusion harmonieuse et infiniment variée d’ éléments divers, s’élever jusqu’aux Femmes savantes, et in
lui qui a pris tant de libertés avec les formes et les combinaisons d’ éléments , s’il y avait été encouragé. Mais, devant ce publ
Providence les avait voulues telles ! Nous combinons savamment leurs éléments les plus visibles, en une équation toujours juste
action et par réaction ; chacune d’elles, d’abord vague et mélangée d’ éléments hétérogènes, dégage peu à peu son principe essent
réduite à la sécheresse matérialiste ; et d’autre part le sentiment, élément nouveau, positif, qui annonce l’avenir. Ces deux
tait pourtant un vrai dramaturge, concède une place trop grande à des éléments contraires à l’action dramatique. Tout ce théâtre
se gênent ; ou l’individu périt, ou le symbole s’obscurcit. L’un des éléments fait obstacle à l’autre, si le poète n’intervient
onnue ; et, au lieu de races, parlons de nations ; ici nous avons des éléments matériels qu’il est plus aisé d’évaluer à peu prè
Quelle que soit donc, en France, l’inconnue celtique, voici quelques éléments plus sûrs : une colonisation romaine intense, d’o
et ses montagnes, où les provinces semblaient se faire d’elles-mêmes, éléments futurs d’une plus grande unité ; non point isolé
e, c’est une collaboration de circonstances naturelles, un ensemble d’ éléments durables, dont les effets sont nécessaires ; d’où
t serrée : le don de représenter par une simplification lumineuse les éléments essentiels de la réalité, et celui de suivre à l’
raît comme un bloc, combien d’étapes diverses par où s’expliquent les éléments lyriques et épiques ! M. Wilamowitz en donne un r
69 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
ttachons. — Illusion métaphysique que leur idée provoque. — Les seuls éléments réels de notre être sont nos événements. IV. Le c
de ce parcours rapide. — Dégagement d’un caractère commun à tous les éléments successifs de la série. — Idée d’un dedans stable
ncessante la contrôle, la rectifie et la consolide. — Cohésion de ses éléments . — Il faut des circonstances exceptionnelles pour
uveraine. — Il nous faut chercher quelle idée nous en avons, de quels éléments cette idée se compose, comment elle se forme en n
ierre, Paul, ou nous-mêmes, quelle idée y a-t-il en nous, et de quels éléments se compose cette idée ? — Ce que nous affirmons,
e privilégié, entrera seul et fera seul partie de moi-même. En fait d’ éléments réels et de matériaux positifs, je ne trouve donc
sorte que nos événements nous apparaissent comme une ligne continue d’ éléments contigus. Nous passons sans difficulté d’un chaîn
e ; rien ne surnage du parcours, sinon un caractère commun à tous les éléments parcourus, la particularité qu’ils ont d’être int
que ce n’est pas là une notion primitive. Elle a des précédents, des éléments , une histoire, et l’on peut compter tous les pas
rités de nos événements s’effacent, qu’un caractère commun à tous les éléments de la file prédomine, se dégage, s’isole et soit
aut certains matériaux et une certaine élaboration ; pour peu que les éléments soient altérés et que le travail soit dérangé, la
histoire vraie. — Ainsi notre idée de notre personne est un groupe d’ éléments coordonnés dont les associations mutuelles, sans
ils à lui. IX Toutes ces connaissances sont composées des mêmes éléments soudés ensemble selon la même loi. Qu’il s’agisse
internes ; cette file s’oppose aux autres groupes, parce que tous ses éléments présentent un caractère constant qui, étant toujo
70 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385
ement irrémédiable de l’être, ces sortes de caractères sont les seuls éléments qui soient partout les mêmes et renaissent toujou
propriété de pondre ses petits vivants ; c’est ce groupe entier ou un élément de ce groupe, entre autres le dernier, qui est vi
édrique, la structure cristalline. C’est donc ce groupe entier, ou un élément de ce groupe, notamment le dernier, qui est l’acc
produit par un concours d’antécédents, ne peut pas être divisé en ses éléments . Les méthodes d’isolement sont alors impraticable
la diagonale ; chaque partie, chaque moment, chaque position, chaque élément de son mouvement est l’effet combiné des deux for
ngle et des parallèles, il en note les cléments, il suit du doigt ces éléments dans le tracé approximatif, il rencontre en l’un
re à membre, deux grandeurs artificielles, ou nous faisons coïncider, élément à élément, deux grandeurs naturelles ; si cette c
e, deux grandeurs artificielles, ou nous faisons coïncider, élément à élément , deux grandeurs naturelles ; si cette corresponda
assister à sa naissance et nous démêlons son fonds ; elle renferme un élément plus simple et se ramène à l’idée du même ; en ef
t, en la pensant, à la génération de la ligne ; on ne possède pas les éléments de la construction mentale ; on ne tient qu’une d
ait d’Alembert104, sont l’écueil et, pour ainsi dire, le scandale des éléments de géométrie. » Si je ne me trompe, on vient de v
ite, se trouve la plus simple des lignes. À ce double titre, il est l’ élément dont les combinaisons constituent les autres mouv
fit maintenant de faire entrer, dans la mesure des forces, son second élément , la masse, et nous avons montré comment cette idé
de l’espace. — Tout l’artifice de la preuve consiste à observer deux éléments d’une grandeur donnée, à remarquer qu’ils sont le
ence sur leur nature ; que, partant, l’accroissement donné au premier élément par le second peut être donné à leur ensemble par
ur. Ce qui crée l’infinité de la série, ce sont les propriétés de ses éléments . Aussi est-ce en comparant entre eux les éléments
s propriétés de ses éléments. Aussi est-ce en comparant entre eux les éléments des séries infinies qu’on compare entre elles les
vons écarté tout autre point de vue. Si nous cherchons maintenant les éléments d’un fragment quelconque de ce réceptacle, nous n
dues encore moindres, et ainsi de suite à l’infini, tellement que les éléments de tout fragment, si petit qu’il soit, sont néces
en lui, et cela de par notre fait, que de pures grandeurs ayant pour éléments de pures grandeurs. Mais cela ne prouve pas que,
ar, si nous avons créé le fantôme interne, nous l’avons créé avec des éléments empruntés à la réalité externe, avec les éléments
avons créé avec des éléments empruntés à la réalité externe, avec les éléments les plus simples et combinés de la façon la plus
eur fabrication et leur génération, dans leurs facteurs et dans leurs éléments . On peut assister à leur formation et dégager l’a
, est une ligne uniforme. 104. Mélanges. — Éclaircissements sur les éléments de philosophie. Tome V, 207. 105. Voici le déta
71 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174
je le comprends ? Ce monde est un chaos de systèmes, une poussière d’ éléments plus ou moins importants, plus ou moins compliqué
ou moins importants, plus ou moins compliqués, depuis l’atome et les éléments de l’atome, jusqu’aux systèmes stellaires, jusqu’
égulier. Bien qu’il y ait certains liens de dépendance entre tous ces éléments du monde, ils restent souvent assez mal coordonné
isation, à la fortifier, même à l’agrandir en y employant de nouveaux éléments . Cet élargissement progressif du système, l’organ
ation progressive qui y correspond, l’accroissement de l’harmonie des éléments , c’est ce que nous appelons évolution. Il n’y a p
té, nous en arrivons à ne considérer dans l’individu que sa qualité d’ élément cosmique ou d’élément social. Mais il est autre c
ne considérer dans l’individu que sa qualité d’élément cosmique ou d’ élément social. Mais il est autre chose. Il est un monde
ique ou vain. Il indique seulement une pression de l’ensemble sur les éléments . Il tâche de les amener à une sorte de suicide. T
n’existe et ne vaut que par la société, qu’il en est un produit et un élément , qu’il n’a qu’en elle sa raison d’être et qu’elle
usciter une humanité pacifique, moins industrielle qu’artiste, où les éléments seraient un peu plus libres, seraient moins press
72 (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre II. La qualité des unités sociales. Homogénéité et hétérogénéité »
e égalitaire de quelques-unes d’entre elles, que la quantité de leurs éléments  ; ce n’est nullement à dire que nous déprécions a
u club, les sociétés ont ce caractère commun qu’il existe entre leurs éléments plus ou moins de ressemblances ou de différences.
s suivant les mêmes lois. Mais disons avec M. Simmel 104 que plus les éléments d’un groupe sont semblables entre eux, plus ils o
mblables entre eux, plus ils ont de chances de différer, en bloc, des éléments d’un autre groupe ; moins ils en ont, par suite,
oppement devait être déterminé par l’accession dans la cité romaine d’ éléments de toutes provenances123. À combien de types diss
ges de races universellement reconnus. On sait en effet que, plus les éléments générateurs diffèrent, plus il y a de chances pou
combien le nombre des variations probables n’augmente-t-il pas si les éléments générateurs sont eux-mêmes les produits de races
le modèle de la démocratie, l’un rapportera l’impression que tous les éléments d’une foule américaine se rassemblent145, l’autre
s de l’imitation, 2e éd., p, 342 et 335, en note. 120. Cf. Topinard, Éléments d’anthropologie générale, p. 199. V. de Lapouge,
Les Sélections sociales, p. 121. 130. Les Sociétés, p. 193. 131. Éléments d’anthropologie, p. 618. 132. Bulletins de la S
73 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « II — L’inter-nationalisme »
ement de leur propre personnalité. A d’autres, l’admission loyale des éléments extérieurs paraît pratiquement impossible. « Vous
rieurs paraît pratiquement impossible. « Vous ne ferez jamais que des éléments hétérogènes se combinent, nous disent-ils ; il ne
de à force d’irréalité — mais une entente par voie cordiale entre les éléments homogènes épars dans le monde, en dehors de toute
part de cette solidarité dont nous allons envisager quelques-uns des éléments . Ce sont des rapports d’une très différente sorte
nous nommerons des liens matériels, se subdivisant en une multitude d’ éléments . Les rapports commerciaux et industriels notammen
ez-vous que son jugement soit équitable s’il méconnaît une moitié des éléments en jeu ? Assurément il y a ressemblance entre les
s, sans le concours plus ou moins conscient, plus ou moins actif, des éléments du dehors ? De même qu’à la vie organique se supe
n avec l’homme pour reconstituer, avec une solidarité plus grande des éléments et une complexité plus riche de l’ensemble, tout
74 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »
a véritable nature du souvenir. Au lieu de dissocier d’abord les deux éléments , image-souvenir et mouvement, pour chercher ensui
e ressemblance définie et perçue qui consiste dans la communauté d’un élément saisi et dégagé par l’esprit, il y a une ressembl
ire des centres, à des excitations sensibles, et la discontinuité des éléments nerveux, la multiplicité de leurs arborisations t
e la cécité psychique, le malade pourra encore, peut-être, tracer des éléments de ligne qu’il raccordera tant bien que mal entre
au contraire que la perception réfléchie est un circuit, où tous les éléments , y compris l’objet perçu lui-même, se tiennent en
essives. À chaque moment d’une perception attentive, par exemple, des éléments nouveaux, émanant d’une région plus profonde de l
ant d’une région plus profonde de l’esprit, pourraient se joindre aux éléments anciens sans créer une perturbation générale, san
ience où elle pénétrera. Au fond, c’est pour n’avoir pas démêlé ici l’ élément moteur de la mémoire qu’on a tantôt méconnu, tant
lerons le schème moteur de la parole entendue. Former son oreille aux éléments d’une langue nouvelle ne consisterait alors ni à
e conséquence nécessaire, introduit dans chaque terme de la série des éléments qui ne se réalisent qu’après lui. Ce n’est pas im
nir emmagasiné, ce ne peut être que comme une disposition acquise des éléments mêmes que la perception a impressionnés : comment
tendre 81. Il faudra donc assigner à la perception et au souvenir des éléments nerveux distincts. Mais cette hypothèse aura alor
opère et où l’on puisse dire, par conséquent, qu’il se transporte des éléments imaginatifs aux éléments sensoriels. Ainsi ces de
ire, par conséquent, qu’il se transporte des éléments imaginatifs aux éléments sensoriels. Ainsi ces deux hypothèses contraires,
. Ainsi ces deux hypothèses contraires, la première qui identifie les éléments de perception avec les éléments de mémoire, la se
raires, la première qui identifie les éléments de perception avec les éléments de mémoire, la seconde qui les distingue, sont de
d’une part, que l’image auditive remémorée mette en branle les mêmes éléments nerveux que la perception première, et que le sou
75 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre IV. La langue française au xviie  »
ale, la somme des changements doit demeurer inférieure à la somme des éléments fixes : c’était ce point que la langue avait atte
rbe que Ronsard de Villon. Enfin Vaugelas avait très bien déterminé l’ élément stable d’une langue, celui que tous les efforts d
se dépouillant. » De quoi s’était-elle dépouillée en effet ? De ses éléments concrets, colorés, pittoresques, succulents : ell
s, pittoresques, succulents : elle avait gardé, aiguisé, fortifié les éléments rationnels, abstraits et pour ainsi dire algébriq
e, et qui, pour épancher leur riche imagination, iront rechercher les éléments d’un plus copieux et substantiel langage. Le Dict
76 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Introduction. » pp. -
de quelques formes spirituelles simples. Les uns s’expliquent par un élément géométrique primitif, comme les autres par un élé
pliquent par un élément géométrique primitif, comme les autres par un élément psychologique primitif. Pour saisir l’ensemble de
double développement primordial. Si petites qu’elles soient dans les éléments , elles sont énormes dans la masse, et la moindre
’est pas que la loi soit fausse, c’est qu’elle n’a pas seule agi. Des éléments nouveaux sont venus se mêler aux éléments anciens
elle n’a pas seule agi. Des éléments nouveaux sont venus se mêler aux éléments anciens ; de grandes forces étrangères sont venue
ent se distribuent les effets d’une cause primordiale. Communauté des éléments . Composition des groupes. Loi des dépendances mut
idées pures. Il y a donc au centre de chacun de ces trois groupes un élément commun, la conception du monde et de son principe
incipe, et s’ils diffèrent entre eux, c’est que chacun combine avec l’ élément commun, un élément distinct : ici la puissance d’
ffèrent entre eux, c’est que chacun combine avec l’élément commun, un élément distinct : ici la puissance d’abstraire, là la fa
ondamentale qui les rapproche et les unit. À présent supposez que cet élément commun reçoive du milieu, du moment ou de la race
ilisation, c’est la présence dans chaque grande création humaine d’un élément producteur également présent dans les autres créa
77 (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Edgar Allan Poe  »
nt détaillé, évident et intuitif, par la démonstration répétée de ses éléments . La description des lieux dans le Double assassin
omposition, il est utile de considérer les caractères généraux de ces éléments , les propriétés par lesquelles ils concordent et
age discret et presque imperceptible que fait Poe du fantastique. Cet élément , qui se compose chez lui d’un peu d’impossible un
ente à ne pas s’en éloigner Sans cesse il en dérange et recombine les éléments . Les incidents nécessaires à la vraisemblance son
Scarabée et Eurêka, Poe parvient à susciter un intérêt dénué de tout élément émotionnel. Il revêt d’une forme littéraire ce fr
aucune phrase cordiale la rationalité de ses plus longues œuvres. Cet élément de curiosité pure qui constitue les romans judici
eur diabolisme et leur cruauté, leurs monstres et leurs grotesques, l’ élément qui accompagnent les grylles de toutes les époque
r. III Nous avons analysé l’œuvre d’Edgar Poe. Ayant séparé les éléments de son esthétique et les composants des émotions
s’élever aux passions idéales et graves des poèmes. En cette suite d’ éléments , il en est de simples et de complexes. L’original
émotions, et même de certaines vérités scientifiques. Analysée en ses éléments , l’idée d’originalité se résout en l’accolement d
d’une volonté, d’une pleine conscience qui en constitue le troisième élément primitif. Nous avons montré avec quel calme supér
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
e l’ensemble des œuvres du comique français, on discerne sans peine l’ élément important que lui a transmis la double veine, lit
transmis la double veine, littéraire et populaire, de l’art italien ; élément important, non par le fonds des idées satiriques
satiriques et morales, mais par l’abondance des moyens d’expression ; élément en quelque sorte matériel, artificiel, mis à la d
général, les conditions d’une longue durée, qui sait pourtant si les éléments comiques qu’elles renferment sont destinés à péri
79 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »
modifié le tempérament de la race, où s’étaient déjà mêlés plusieurs éléments . César et Strabon nous font un portrait des Gaulo
omain. Ils agirent comme un puissant réactif, ajoutant sans doute aux éléments celtique et latin, mais surtout les forçant à se
t serrée : le don de représenter par une simplification lumineuse les éléments essentiels de la réalité, et celui de suivre à l’
80 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « II »
ée. Gaulois, Étrusques, Pélasges, Grecs, sans parler de bien d’autres éléments , s’y croisent dans un indéchiffrable mélange. Les
re où, sous la présidence du roi de France, ont fermenté ensemble les éléments les plus divers. Un habitant de Jersey ou de Guer
gagés tant d’intérêts. Soyez sûrs que, si on la charge de fournir des éléments à la diplomatie, on la surprendra bien des fois e
n’existe plus. La religion, qui, il y a cinquante-deux ans, était un élément si considérable dans la formation de la Belgique,
s services rendus aux Sciences historiques par la Philologie. 3. Les éléments germaniques ne sont pas beaucoup plus considérabl
81 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »
ne tendance à achever l’acte commencé, et alors cette tendance est un élément nouveau que vous avez introduit subrepticement et
é sentie comme pénible ; 3° le conflit de l’idée contre la réalité. L’ élément moteur, dans le désir, est double. Il y a d’abord
ne peuvent recevoir une explication adéquate sans l’introduction des éléments psychiques. On nous dit bien que, si nous ne souf
totalité et dans son unité sont obligés d’attribuer l’activité à ses éléments , de dire que ces éléments « luttent » ensemble, q
é sont obligés d’attribuer l’activité à ses éléments, de dire que ces éléments « luttent » ensemble, qu’ils agissent et réagisse
e ou sous une autre, admettre quelque part une activité. Il y a là un élément ultime qui est la limite de la connaissance propr
82 (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIII : Affinités mutuelles des êtres organisés »
nck insiste sur l’utilité et même la nécessité de tenir compte de cet élément à l’égard de quelques groupes d’oiseaux, et plusi
t de nature tout naturaliste fait toujours intervenir plus ou moins l’ élément généalogique dans ses classifications ; car, dans
modifications, et parfois même des modifications profondes ; ce même élément généalogique ne peut-il avoir également dirigé à
ils aient parfois peu de caractères communs. Nous employons de même l’ élément généalogique dans la classification des variétés,
es qu’elles soient de leurs parents ; et j’ai la croyance que ce même élément généalogique est le lien de connexion caché que l
relations de connexité entre les organes homologues. Leurs différents éléments anatomiques peuvent varier et changer presque à l
ontinué de ces modifications, se sera emparée d’un certain nombre des éléments similaires primitifs, plusieurs fois répétés, et
anes en l’autre, mais comme formés, les uns et les autres, de quelque élément commun primordial. Il est vrai que les naturalist
a formation de l’embryon, et la variation peut provenir de ce que les éléments sexuels, mâle et femelle, ont été affectés par le
paraît seulement dans la vieillesse, est communiquée à l’enfant par l’ élément reproducteur d’un de ses parents. C’est encore ai
férences de structure et d’organisation. Si l’on étend l’usage de cet élément généalogique, seule cause connue des ressemblance
ent à la classification minéralogique, ne sont que des combinaisons d’ éléments premiers, et de l’une de ces formes on peut toujo
classification, depuis Aristote jusqu’à nous, il y a toujours eu deux éléments distincts, l’élément purement verbal ou lui logiq
Aristote jusqu’à nous, il y a toujours eu deux éléments distincts, l’ élément purement verbal ou lui logique, servant à désigne
hoses par des noms exprimant autant que possible leur nature : puis l’ élément réel ou loi sériaire, qui a pour objet de rapproc
étuer les caractères acquis, un parallélisme presque parfait des deux éléments hostiles de toute classification. Car il est de t
83 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »
ntemporaine pénètre davantage dans l’étude des sensations et de leurs éléments organiques. Quand j’ouvre les yeux et que je vois
s une certaine modification de la conscience ; celle-ci, pour être un élément indispensable et interne, n’est pas pour cela spo
forme est l’œuvre d’une activité originale de l’esprit contenant des éléments supra-sensibles : par exemple, en éprouvant une s
ne surface blanche trace une ligne et dissocie pour mes yeux certains éléments  ; encore bien mieux mon doigt qui se meut sur une
nt dite et ses combinaisons, introduire dans le problème trois autres éléments  : l’émotion agréable ou pénible, la réaction inte
ent action subie et réaction exercée ; il s’y trouve donc toujours un élément moteur en même temps que sensitif ; que le phénom
mène se répète, de cette répétition se dégagera pour la conscience un élément sensitif, intellectuel et moteur commun à tous le
sidus et dans l’attention qui en résulte, il y a là, dis-je, tous les éléments nécessaires pour produire un sentiment d’égalité,
. Le tort de Platon et de ses modernes sectateurs est de rechercher l’ élément supérieur à la matière, soit dans des objets inte
, dont nous avons montré plus haut l’importance. C’est l’oubli de cet élément qui rend inexplicable à la fois pour l’intellectu
istence même. Il y a en définitive, dans tout acte de l’esprit, trois éléments dus à la conscience et inexplicables par l’influe
84 (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166
ive-quelques vibrations sonores, un peu d’air battu-ne saurait être l’ élément principal, encore moins unique, d’une expérience
le vide. Nécessairement elle s’applique, elle s’ajoute à de certains éléments , elle traverse, elle pénètre un certain milieu, l
ès qu’elle paraît, elle poétise, si l’on peut dire, elle divinise les éléments impurs qu’il faut bien qu’elle s’annexe : idées,
e aurore, avant cette sorte de transmutation ou de mainmise, tous ces éléments appartiennent à la prose ; après, ils sont poésie
ction unifiante du courant poétique vient à s’interrompre, ces divers éléments retombent aussitôt dans leur impureté congénitale
mplifient trop à diviser et à juxtaposer au lieu d’ entrepénétrer les éléments de leur analyse, m’offrent la première belle occa
réparation de poésie à l’état pur », il faut dissocier et écarter les éléments qui sont aussi ceux de la prose : narration, dram
usqu’à un certain point de la musique verbale elle-même. Aucun de ces éléments , pris en soi, et séparé du courant poétique, n’es
gré toute la volonté d’une raison qui se croit maîtresse des moindres éléments d’une œuvre, l’inspiration sauve de ses griffes n
’il nous gêne et qu’il nous séduit. Bizarre prestige, composé de deux éléments qui s’enchevêtrent l’un dans l’autre : la pervers
lexe où cette poésie se trouve réalisée. Il y a, dans tout poème, des éléments divers-pensées, images, sentiments-qui, pris en s
les aime pour leur esthétique personnelle, dont la rareté est un des éléments , la sonorité un autre…ceux que j’adore sont « ceu
teurs sont pleins de ces passages qui distinguent l’un ou l’autre des éléments dont la poésie pure se compose. M. Robert de Souz
rant souterrain », le rôle fondamental du silence. le silence est l’ élément dans lequel toutes les grandes choses se forment
ème est à moi, dira la prose, l’analyse n’y retrouvera jamais que des éléments qui m’appartiennent, des idées, des images, des s
écrire une poésie, ce que je vois le plus souvent devant moi, c’est l’ élément musical du poème, « et non pas le concept clair d
il me semble que vos contradicteurs font en général bon marché d’un élément essentiel à mes yeux : la poésie ne me touche que
us les arts et de la musique même. Il y a dans une page de Wagner des éléments qui ne sont pas moins abstraits, en quelque maniè
nature mystique, vivifiant, coordonnant, cristallisant, unifiant les éléments épars de la science analytique…. etc : il y a pla
autour d’une œuvre. les arts dynamiques sont caractérisés parce que l’ élément « temps » intervient dans le plan…etc : je suis b
ions ineffables. On court le danger de trop dissocier, et à faux, les éléments de l’élaboration poétique. Je n’accorde pas à M. 
« fondé » d’envisager dans la poésie, comme je l’ai fait, surtout des éléments esthétiques, c’est-à-dire des éléments agissant s
omme je l’ai fait, surtout des éléments esthétiques, c’est-à-dire des éléments agissant sur nos systèmes nerveux par un dynamism
ont le dynamisme est « impulsif », (au sens mécanique), la morale par éléments de sympathie, est une autre force psychique dont
85 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
sé le dualisme à l’extrême, notre analyse en a peut-être dissocié les éléments contradictoires. La théorie de la perception pure
nterne, est celle d’une continuité indivisée. Nous la fractionnons en éléments juxtaposés, qui répondent, ici à des mots distinc
l’aube de notre expérience humaine, il reste à reconstituer, avec les éléments infiniment petits que nous apercevons ainsi de la
déterminée et pour ainsi dire physique qui assurerait la cohésion des éléments . De là les deux points de vue opposés sur la ques
éterminisme, l’acte est la résultante d’une composition mécanique des éléments entre eux ; pour ses adversaires, s’ils étaient r
, et où il est utile que nous nous regardions, est une durée dont les éléments se dissocient et se juxtaposent ; mais la durée o
es, nous voyons s’évanouir, à mesure que nous approchons des derniers éléments de la matière, la discontinuité que notre percept
u rapprochement, c’est l’habitude prise d’attacher le mouvement à des éléments , — atomes ou autres, — qui interposeraient leur s
une loi de notre représentation que le stable y déplace l’instable, l’ élément important et central devient pour nous l’atome, d
découvre, sous l’hétérogénéité apparente des qualités sensibles, des éléments homogènes et calculables. Mais, d’autre part, si
es, des éléments homogènes et calculables. Mais, d’autre part, si ces éléments sont extérieurs aux qualités dont ils doivent exp
éduire les données de l’un des données de l’autre ; elles n’ont pas d’ élément commun. Et il n’y a rien de commun non plus, par
tion présente peut compliquer cette perception en l’enrichissant d’un élément connu, mais non pas créer un nouveau genre d’impr
86 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »
la tenant pour décomposable en systèmes isolés, en lui attribuant des éléments bien distincts qui changent les uns par rapport a
rable me paraîtra l’ordre qui continue à régner, inébranlé, entre les éléments . Pourtant cette complication et cette extension n
ion du tout réel continue à planer sur la multiplicité croissante des éléments symboliques en laquelle l’éparpillement de l’atte
ébullition de l’eau, j’admets que, si je me donne un certain nombre d’ éléments du système, cela suffit pour que le système soit
s créations qui se succèdent. On devine alors que la complication des éléments matériels, et l’ordre mathématique qui les relie
tendre pour que l’ordre mathématique qui préside à la disposition des éléments ainsi distingués, et le déterminisme inflexible q
mènerait à l’extension, à la détermination réciproque nécessaire des éléments extériorisés les uns par rapport aux autres, enfi
meraient dans une résultante identique. Quand on pense à l’infinité d’ éléments infinitésimaux et de causes infinitésimales qui c
r la raison très simple qu’il n’y a pas d’ouvriers. Les causes et les éléments que l’analyse physico-chimique découvre sont des
éments que l’analyse physico-chimique découvre sont des causes et des éléments réels, sans doute, pour les faits de destruction
ective d’un progrès à l’infini : d’où l’on peut inférer que causes et éléments multiples ne sont ici que des vues de l’esprit s’
réunit dans son extension et dans sa compréhension des objets et des éléments incompatibles entre eux. Dans l’une et dans l’aut
sard, proche parente de l’idée de désordre, on y trouverait les mêmes éléments . Que le jeu tout mécanique des causes qui arrêten
trait de crayon d’un grand artiste ?), il n’y en a pas moins ici des éléments qui préexistent et survivent à leur organisation.
nce incompréhensible d’une force extérieure qui en aurait groupé, les éléments . Mais cette complication est l’œuvre de l’entende
mplication des organismes supérieurs : point n’est besoin ici que des éléments auxiliaires passent à des éléments moteurs de l’é
s : point n’est besoin ici que des éléments auxiliaires passent à des éléments moteurs de l’énergie à dépenser ; l’animal indivi
fficultés d’exécution peut-être insurmontables) lui proposer d’autres éléments chimiques, qu’il aurait dès lors fallu associer o
ocier ou dissocier par des moyens physiques tout différents. Et, si l’ élément caractéristique des substances énergétiques de l’
ubstances énergétiques de l’organisme eût été autre que le carbone, l’ élément caractéristique des substances plastiques eût pro
n mots distincts, on pourra dire qu’il contenait cette multiplicité d’ éléments individués et que pourtant c’est la matérialité d
ne pouvait se développer qu’à la condition de scinder sa substance en éléments ayant eux-mêmes une apparence d’individualité et
87 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre quatrième. L’idée du temps, sa genèse et son action »
é de voix unies en un concert. En fait, nous ne pouvons saisir, comme élément du temps, qu’une durée ayant déjà une grandeur. L
élément du temps, qu’une durée ayant déjà une grandeur. Le plus petit élément de durée consciente n’est pas un présent réel, ma
e fractions de seconde, ayant déjà un passé. Tel est du moins le seul élément temporel que la conscience puisse apercevoir, dis
la réalité de la représentation ; il est donc, par rapport à elle, un élément , une unité de composition. Il est l’actuel, parce
vivacité de son image devenue hallucinatoire. L’intensité est donc un élément capital, mais elle n’est pas le seul : il faut en
u passé et l’image anticipée de l’avenir. Cette différence est un des éléments qui servent à nous faire distinguer le passé de l
ment, quoiqu’elles agissent simultanément et solidairement. Outre les éléments mécaniques et dynamiques, sensitifs et appétitifs
étitifs, qu’on découvre dans la conception du temps, il y a aussi des éléments logiques, que Spinoza avait entrevus et sur lesqu
s selon un certain ordre et sur divers plans. Joint à tous les autres éléments que nous avons déjà indiqués, ce phénomène de méc
de l’avenir, en nous permettant de « nous donner tout d’un coup » les éléments constitutifs et successifs de la durée, ne nous é
une « pénétration mutuelle, une solidarité, une organisation intime d’ éléments , dont chacun, représentatif du tout, ne s’en dist
ur Kant, le temps est bien l’objet d’une intuition, mais pure de tout élément sensible ; il n’est pas une simple loi de notre e
interne du changement et à un sentiment de la direction prise par les éléments successifs de ce changement. Mais alors, encore u
ue avec de l’étendue. On n’a besoin ni du temps ni du mouvement comme éléments de cette comparaison. Au contraire, le temps et l
88 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre V : Règles relatives à l’explication des faits sociaux »
elle que tous exercent sur chacun. Mais, dira-t-on, puisque les seuls éléments dont est formée la société sont des individus, l’
e et dont il est impossible de retrouver même le germe dans aucun des éléments associés. C’est qu’un tout n’est pas identique à
d’association ? Tous ces êtres, en dernière analyse, se résolvent en éléments de même nature ; mais ces éléments sont, ici, jux
dernière analyse, se résolvent en éléments de même nature ; mais ces éléments sont, ici, juxtaposés, là, associés ; ici, associ
chaque conscience individuelle et qui transforme progressivement les éléments primaires (sensations, réflexes, instincts) dont
d’autre part, l’ensemble déterminé que forment, par leur réunion, les éléments de toute nature qui entrent dans la composition d
e société, en constitue le milieu interne, de même que l’ensemble des éléments anatomiques, avec la manière dont ils sont dispos
al interne. Il est même possible de préciser davantage. En effet, les éléments qui composent ce milieu sont de deux sortes : il
produit spontané de la réalité ; et ce qui relie logiquement ces deux éléments , contradictoires en apparence, c’est que cette ré
ette spécificité leur vient de ce qu’ils ne sont pas formés des mêmes éléments . Les uns, en effet, résultent de la nature de l’ê
89 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Une petite revue ésotérique » pp. 111-116
étique, c’est-à-dire éprise de la combinaison harmonieuse de tous les éléments qui constituent la vie. Et la vie d’une œuvre d’a
ui constituent la vie. Et la vie d’une œuvre d’art comprend les mêmes éléments que la vie d’un homme. À qui peut-elle s’adresser
s le deuxième fascicule de Psyché, M. Léon Bazalgette recherchait les éléments constitutifs du mage, il notait qu’à mesure que l
90 (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80
conventions. Ou bien, s’il en est autrement, nous cessons d’être des éléments sociaux, au moins des éléments de la société dont
est autrement, nous cessons d’être des éléments sociaux, au moins des éléments de la société dont nous faisions partie. L’instin
le « doit », cela veut dire que c’est cela qu’il fera s’il est un bon élément , que c’est cela qui est nécessaire à la vie régul
de façon à ce que la vie de l’ensemble en ait le plus grand profit. L’ élément qui remplit bien sa fonction sera mis en état de
satisfaction, l’harmonie sociale en serait troublée. L’ensemble et l’ élément sont en conflit, et, dans l’individu, le nous se
à la nature double et contradictoire de l’individu. L’individu est un élément social, sans doute, et pour cela, il doit subordo
son mieux, et le « devoir » de ses idées, de ses désirs, de tous les éléments psychiques et organiques qui le forment est de co
doubles, opposés et contradictoires selon que nous regardons en lui l’ élément social ou la nature individuelle, selon que nous
ociale, tant qu’elle n’est pas suffisamment organisée pour que chaque élément y fasse spontanément son office. Et ceci ne saura
ément son office. Et ceci ne saurait être le cas d’une société où les éléments sont distincts et relativement indépendants autan
ivisent, se développent, se désagrègent, meurent, cependant que leurs éléments s’engagent, plus ou moins transformés, en de nouv
91 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »
1885)   La vie humaine, que l’Art Wagnérien doit recréer, est faite d’ éléments en apparence très divers, mais issus tous de la s
s, un afflux si dense et tumultueux que l’âme n’en peut discerner les éléments , toute à sentir l’impression totale. Parfois l’ém
le réalisme : au monde de la réalité habituelle doivent être pris les éléments de la réalité artistique. L’artiste peut seulemen
mélodie est une musique produisant l’émotion par les rapports ce ses éléments  : l’harmonie véritable est la reconnaissance, en
ses éléments : l’harmonie véritable est la reconnaissance, en chaque élément , d’un sens émotionnel distinct. Ainsi le langage
este, dit le Palestrina, transmit à la musique scolastique mourante l’ élément vivifiant de la mélodie expressive. Son œuvre dem
Il a, dans la bonne inconscience de son génie novateur, donné à tels éléments de la musique des valeurs émotionnelles qu’elles
d’une œuvre d’art complète, en laquelle s’identifient absolument les éléments dramatiques, lyriques et symphoniques. L’orchestr
r un accord vraiment amical, et je m’efforce pour cela d’exclure tout élément étranger, hostile ou nuisible, Personne ne sera a
92 (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre II : La Psychologie »
i une unité dans un organisme social. Sa vie individuelle entre comme élément dans une vie collective. De là deux espèces de mo
ne identité commune : les différences ne pouvant venir que des divers éléments (muscles, glandes, etc.) sur lesquels agit la név
liqué à la psychologie ; quoique pour le moment, ajoute M. Lewes, les éléments ne puissent être donnés sous une forme adaptée au
chaque organe est composé de tissus constituants, chaque tissu a ses éléments constitutifs, chaque élément, chaque tissu a ses
tissus constituants, chaque tissu a ses éléments constitutifs, chaque élément , chaque tissu a ses propriétés spécifiques, l’act
ions est une sensation, et que toutes ces sensations doivent être les éléments de la conscience. On admet aussi que parmi ces ex
phénomènes sensitifs deviennent nécessairement plus complexes, et les éléments de la conscience générale plus nombreux. Ceci con
ght-G.)249. » La conscience du système, qui nous donne les principaux éléments du sens de l’existence, renferme toutes les sensa
d’une équivoque de langage, qui leur fait supposer qu’il y a quelque élément de pensée renfermé dans la conscience et même dan
93 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »
impulsion se sentant elle-même, non un mouvement de rouage inerte. L’ élément primordial du développement volontaire, sans lequ
mouvement en ce sens. C’est le réflexe psychique. Un pas de plus et l’ élément psychique disparaît, ou du moins devient indistin
nées de sensations et d’appétitions obscures dans chaque cellule. Les éléments de l’animal se sont donc arrangés dans la positio
en germe tous les talents qu’elles transmettent à leurs larves157. Un élément important a été rétabli dans la question des inst
de facilité, de non-résistance161. Il y a donc dans tout jugement un élément sensitif. En même temps il y a un élément actif e
donc dans tout jugement un élément sensitif. En même temps il y a un élément actif et moteur. Affirmer, nous l’avons vu, c’est
otre liberté. La volition, en définitive, est la synthèse de tous les éléments psychiques et physiques, conscients, subconscient
te divisée à l’infini, notre organisme doit envelopper une infinité d’ éléments . D’autre part, la conscience enveloppe une infini
iginale. Quel calcul infinitésimal pourra mettre en équation tous ces éléments  ? Si on y parvenait et qu’on trouvât un reste abs
94 (1909) Nos femmes de lettres pp. -238
trale, remontant aux époques les plus reculées, nous fait voir dans l’ élément viril le traditionnel symbole de toute vigueur, p
matières où le goût personnel tient une telle place et représente un élément déformateur propre à celui qui écrit. Mais on ne
tion française, pouvons discerner chez cette Française d’adoption des éléments inassimilables. Ravivons des souvenirs : images e
natif, aboutissement logique, il en faut convenir, puisque ces divers éléments composent l’unité d’une âme et sont entre eux dan
devoir d’élève ou du pastiche prémédité, il faut toujours chercher un élément de sincérité dans cette ouverture sur l’âme humai
ormandie : circonstance qu’il faut se garder de négliger, puisque tel élément , d’apparence extérieur à l’être, par la suite dev
n’avoir pas su nous rendre un compte exact ou du moins suffisant, des éléments qui composent le génie de ces hommes, véritables
nance, où viennent collaborer, suivant une succession méthodique, les éléments constitutifs de cette beauté. A mainte reprise, d
réalité précise des choses vues que Mme Lucie Delarue tire ce premier élément de sincérité qui s’affirme en ses vers. Tâchons d
Elle accomplira donc ce miracle de transformer, en art d’émotion, les éléments d’un talent qui semblait tout d’abord se restrein
respondent à l’émotion directe et nous rendent un compte exact de ces éléments de sincérité qu’il faut reconnaître à l’origine d
r amertume, et la force de l’imagination lui permet de recomposer les éléments de cette prescience. Donc ici je la vois pleineme
n de dire que nous trouverions dans les origines de la Femme tous les éléments de sincérité qui s’affirment chez le Poète. Une m
en son ambition, Se sente déborder de dieux et de royaumes. Suprême élément de sincérité, voici donc la marque de l’amour. Et
qualifier à son gré heureuse ou malheureuse, mais qui n’est qu’un des éléments d’une destinée, l’auteur d’Esclave eût pu compose
traits qui composent sa physionomie, déjà nous avons admis que leurs éléments essentiels en doivent être recherchés plus haut,
, comme on devine la lune argentée sous le nuage qui passe. » Voilà l’ élément intellectuel qui vient s’ajouter au sensible, en
ler ainsi : toute grande œuvre apparaît comme la combinaison des deux éléments qui créent la personne humaine : Intelligence et
mblance des crises passionnelles qui vont se succéder, données où les éléments intellectuels font équilibre à ceux de la sensibi
lèvres muettes,  La langueur des lys. C’est bien comme un tout aux éléments indissociables qu’il faut envisager cette concept
conçu dans leur œuvre comme une servitude, comme une domination, où l’ élément viril exerce une sorte de main-mise dont l’unique
la conception moderne issue d’une culture où se rencontrèrent tant d’ éléments divers empruntés aux Littératures et aux Religion
ré peu à peu, à mesure de l’analyse qui le décompose en ses multiples éléments . Car ce serait une pauvre analyse, bien vaine et
er le geste, mais toujours, en définitive, il pourra se ramener à ces éléments essentiels. Un vague instinct lui révéla que, pou
miné mon effort de synthèse, en recomposant le monstre. Mais déjà les éléments épars que nous fournit l’analyse ne furent-ils pa
95 (1888) La critique scientifique « La critique et l’histoire »
fausse et plus facilement admise que celle de la séparation des deux éléments qui contribuent à tout événement historique, — le
litaire, religieuse, politique, industrielle, comprend donc les mêmes éléments , le même accord entre esprits supérieurs et infér
lasse de ses membres énergiques. Dans chacun de ces couples, les deux éléments sont importants, nécessaires absolument tous deux
emier au second et qui constitue l’énergie même de ce couple dont les éléments séparés resteraient impuissants, dont le premier
rime ; d’une hypothèse psycho-physiologique construisant au moyen des éléments précédemment dégagés, l’image, la représentation
ers de notions. La première, en décomposant les œuvres d’art en leurs éléments , et en étudiant le jeu des bons moyens d’expressi
citation physique et sensation psychique. Il est surtout l’auteur des Eléments de psycho-physique (1860), qui font de lui le pèr
96 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre II. La critique »
nt des produits nécessaires dont une bonne méthode peut expliquer les éléments et la formation. Sainte-Beuve a fait des « cahier
trine a le défaut de tout expliquer : elle ne fait pas apparaître les éléments encore inexplicables de l’œuvre littéraire. Elle
de l’ouvrage ; et cette formule s’est retrouvée à chaque siècle comme élément de tous les écrivains. Le fond de l’homme, c’est,
mme aux temps préhistoriques, « le gorille féroce et lubrique » : des éléments multiples se sont superposés à celui-là, mais ne
l’art flamand et de l’art hollandais ; il voit dans chaque groupe les éléments communs, ce qui rapproche, par exemple, Paul Pott
97 (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »
ment bien par des causes différentes, c’est que l’on n’a pas aperçu l’ élément commun qui se retrouve dans tous ces antécédents
ue antécédent connu. Cependant, quoique l’élimination absolue de tout élément adventice soit une limite idéale qui ne peut être
transmis. C’est, d’ailleurs, la condition de tout progrès. Ainsi, les éléments nouveaux que nous avons introduits dans le droit
., il faudrait connaître quelles en sont les origines, quels sont les éléments simples dont ces institutions sont composées et,
hénomène. Car, d’une part, elle nous montrerait à l’état dissocié les éléments qui le composent, par cela seul qu’elle nous les
98 (1903) La pensée et le mouvant
inimaginable, inconcevable. Sans doute il entre dans toute mesure un élément de convention, et il est rare que deux grandeurs,
créé des points de vue nouveaux d’où l’envisager et, par là même, des éléments multiples en lesquels l’analyser idéalement. Elle
n lesquels l’analyser idéalement. Elle ne veut pas croire que, si ces éléments n’avaient pas surgi comme réalités, ils n’auraien
amais (sauf le cas où cette chose est un arrangement tout mécanique d’ éléments préexistants) que le mirage, dans le passé indéfi
restant ce qu’elle est, comprendra un nombre indéfiniment croissant d’ éléments , à mesure qu’apparaîtront dans le monde les nouve
se représente ordinairement le nouveau comme un nouvel arrangement d’ éléments préexistants ; pour elle rien ne se perd, rien ne
u moins une intuition. Comme nous ne pouvons la reconstituer avec des éléments préexistants, puisqu’elle n’a pas d’éléments, et
la reconstituer avec des éléments préexistants, puisqu’elle n’a pas d’ éléments , et comme, d’autre part, comprendre sans effort c
le « lourd » et le « léger », le « sec » et l’« humide » étaient les éléments dont on se servait pour l’explication des phénomè
dans les substances ou les objets les plus divers, les parties ou les éléments qui pourront satisfaire tel ou tel de ses besoins
des qualités, telles que les couleurs, les saveurs, les odeurs ; des éléments ou des combinaisons, tels que l’oxygène, l’hydrog
mbre. D’ailleurs, à tort ou à raison, nous nous sentons marcher à des éléments ou à des événements identiques à mesure que nous
action, était faite pour l’ordre de grandeur auquel correspondent les éléments , ou plutôt les événements, constitutifs de sa mat
ancer. La difficulté doit être résolue, et le problème analysé en ses éléments . Où sera-t-on conduit ? Nul ne le sait. Nul ne di
tions de changement, perçues alors comme des qualités, fût composée d’ éléments solides comme elle. On avait beau s’abstenir de t
stenir de toute représentation imagée de l’atome, du corpuscule, de l’ élément ultime quel qu’il fût : c’était pourtant une chos
du solide. L’inévitable propension de notre esprit à se représenter l’ élément comme fixe était légitime dans d’autres domaines,
, pensions-nous, la physique serait amenée à voir dans la fixité de l’ élément une forme de la mobilité. Ce jour-là, il est vrai
l’ensemble m’apporte du nouveau, c’est qu’il me fournit un surcroît d’ éléments . Mais j’ai la même impression de nouveauté devant
prévoir n’importe quel état d’ensemble : en posant un nombre défini d’ éléments stables, on s’en donne implicitement, par avance,
e au réel, ne réduisait pas le nouveau à n’être qu’un réarrangement d’ éléments anciens ! comme si elle ne devait pas être amenée
s croyons retrouver, arrangés ou dérangés, mais à peine modifiés, les éléments des philosophies antérieures ou contemporaines. T
connaît. Mais ce serait se tromper étrangement que de prendre pour un élément constitutif de la doctrine ce qui n’en fut que le
Descartes et Hobbes, auxquels on pourra adjoindre Locke, on aura les éléments nécessaires à la reconstitution extérieure de la
stance et la couleur, jamais vous ne tirerez des données de la vue un élément qui leur soit commun avec celles du toucher. Que
role. Là, elle s’exprime par une phrase, c’est-à-dire par un groupe d’ éléments préexistants ; mais elle peut choisir presque arb
xistants ; mais elle peut choisir presque arbitrairement les premiers éléments du groupe pourvu que les autres en soient complém
voisines de la perception, puisque c’est par les transformations d’un élément sensible, comme l’eau, l’air ou le feu, qu’elles
ication consiste à reconstruire idéalement notre vie mentale avec des éléments simples, puis à supposer que la composition entre
éléments simples, puis à supposer que la composition entre eux de ces éléments a réellement produit notre vie mentale. Si les ch
naissance, bien loin de se constituer par une association graduelle d’ éléments simples, est l’effet d’une dissociation brusque :
le changement consiste ici dans une série de teintes qui seraient les éléments constitutifs du changement et qui, elles, ne chan
uelque chose qui s’y surajoute, la seconde parce qui elle est faite d’ éléments qui ne changent pas — pourraient-elles constituer
ble. Au contraire, l’analyse est l’opération qui ramène l’objet à des éléments déjà connus, c’est-à-dire communs à cet objet et
nent à la forme visible des êtres vivants, de leurs organes, de leurs éléments anatomiques. Elles comparent les formes les unes
moins solidement liées à ces perceptions et à ces souvenirs. Tous ces éléments aux formes bien arrêtées me paraissent d’autant p
ns-nous alors que la durée a de l’unité ? Sans doute une continuité d’ éléments qui se prolongent les uns dans les autres partici
c., qu’elle étudie séparément. Elle substitue donc au moi une série d’ éléments qui sont les faits psychologiques. Mais ces éléme
moi une série d’éléments qui sont les faits psychologiques. Mais ces éléments sont-ils des parties ? Toute la question est là,
ement et qu’on a pris soin de noter. Ce n’est pas une partie, mais un élément . Il n’a pas été obtenu par fragmentation, mais pa
e même de reconstituer la chose par des opérations pratiquées sur des éléments symboliques tout seuls implique une telle absurdi
de est analogue dans les deux cas : elle consiste à raisonner sur les éléments de la traduction comme si c’étaient des parties d
manière, je pourrai, en poussant l’analyse assez loin, arriver à des éléments que je tiendrai pour immuables. C’est là, et là s
vécu, le concret, à ce qu’il est la variabilité même. On reconnaît l’ élément à ce qu’il est invariable. Et il est invariable p
la variabilité, parce qu’elles n’en étaient pas des parties, mais des éléments , ce qui est tout autre chose. Considérons par exe
es, encore une fois, ne sont pas des parties de la chose, ce sont des éléments du symbole. Les positions du mobile, encore une f
nons-nous à dire que l’entendement, dont le rôle est d’opérer sur des éléments stables, peut chercher la stabilité soit dans des
» intervenait, qui rend compte de l’ordre dans lequel se groupent les éléments . Cette idée n’est d’ailleurs pas une force, mais
e somme possible de travail. Elle se donne donc juste ce qu’il faut d’ éléments ou de principes pour recomposer avec eux la série
loin de là à cet univers sec, que les philosophes composent avec des éléments bien découpés, bien arrangés, et où chaque partie
au le même chemin, avançant toujours un peu plus loin. Quels sont les éléments impliqués dans la pensée ou dans l’existence ? Qu
La philosophie grecque, dit-il, expliqua d’abord toutes choses par un élément matériel, l’eau, l’air, le feu, ou quelque matièr
tion, et si savante que soit la manipulation à laquelle on soumet ces éléments , on reste dans l’abstrait. L’intelligence, émerve
er. La première procède par analyse ; elle résout les choses en leurs éléments inertes ; de simplification en simplification ell
st du matérialisme. L’autre méthode ne tient pas seulement compte des éléments , mais de leur ordre, de leur entente entre eux et
abord comme si le jeu des forces mécaniques nous fournissait tous les éléments d’une explication universelle. Mais lorsque, sort
est-ce pas aussi un état de fascination que nous devons attribuer aux éléments matériels quand ils s’organisent en êtres vivants
ourraient au contraire jeter sur celles-ci quelque lumière ? Tous les éléments de la théorie se trouvent déjà dans l’Essai sur l
as philosophiques, aux maîtres que le tout doit s’enseigner avant les éléments , aux écoliers qu’il faut commencer par la perfect
e, comme la géométrie le fait pour l’espace, gràce à l’introduction d’ éléments invariants et à la constitution d’un langage appr
es), l’univers d’Einstein n’est plus qu’un ensemble de relations. Les éléments invariants que l’on tient ici pour constitutifs d
99 (1882) Qu’est-ce qu’une nation ? « I »
distincts qu’ils l’étaient il y a huit cents ans. Loin de fondre les éléments divers de ses domaines, la maison de Habsbourg le
a tenus distincts et souvent opposés les uns aux autres. En Bohême, l’ élément tchèque et l’élément allemand sont superposés com
souvent opposés les uns aux autres. En Bohême, l’élément tchèque et l’ élément allemand sont superposés comme l’huile et l’eau d
100 (1915) La philosophie française « II »
d’analyse. Le besoin de résoudre les idées et même les sentiments en éléments clairs et distincts, qui trouvent leurs moyens d’
le jeu, un tournoi entre dialecticiens. Remarquons qu’une idée est un élément de notre intelligence, et que notre intelligence
ent de notre intelligence, et que notre intelligence elle-même est un élément de la réalité : comment donc une idée, qui n’est
/ 1395