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1 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « L’abbé Christophe »
ble, plus nécessaire qu’ailleurs dans l’appréciation de l’esprit de l’ Église et de son action, même humaine. Quant au talent d
s une autre forme, de la séparation du spirituel et du temporel, de l’ Église et de l’État. Mais à côté de ce fait qu’il juge t
clergé et le célibat des prêtres strictement imposé et maintenu. Si l’ Église avait fléchi sur ce point principal pour elle, le
t dans le mépris du choix et de l’autorité des souverains pontifes. L’ Église serait devenue féodale. Elle aurait eu — politiqu
rsonnalité littéraire : il y a l’homme de l’idée et le serviteur de l’ Église et de la Vérité. C’est qu’en somme toute thèse pe
coup sûr, plus d’autorité en racontant la merveilleuse histoire de l’ Église que le prêtre, à qui l’opinion, malheureusement h
ément les prêtres ont le devoir et le droit d’écrire les annales de l’ Église et la vie de leurs Saints, et le cardinal Pitra n
ld étaient des laïques, et quel prêtre de ce temps a plus mérité de l’ Église que ces cardinaux… oubliés ?… Et, en effet, elle
effet, elle appartient à tout ce qui est catholique, l’histoire de l’ Église , tentante même pour ceux qui ont le malheur de ne
t, mais ils n’en reconnaissent pas moins la place immense que tient l’ Église dans l’univers et dans son histoire. Nul d’entre
ation de Guizot, par exemple, en comparaison des trente volumes sur l’ Église par Rohrbacher !… L’Histoire de la civilisation a
ieuse de toutes les histoires, et qui est tombée dans l’histoire de l’ Église comme dans un gouffre et y a disparu, mais en y l
e contemplation ! Il y a de toutes les histoires dans l’histoire de l’ Église , et elle est encore l’histoire de l’Église par-de
oires dans l’histoire de l’Église, et elle est encore l’histoire de l’ Église par-dessus, c’est-à-dire d’une institution qui n’
sont la source et l’explication des choses humaines. L’histoire de l’ Église est la seule, enfin, qui permettrait à l’esprit h
dans ce splendide morceau intellectuel qu’on appelle l’histoire de l’ Église , il y a des régals inouïs, je ne dis pas seulemen
siècle… que dis-je ? l’histoire d’un seul Pape, dans l’histoire de l’ Église , a de tels rayonnements en avant et en arrière qu
n’est plus l’histoire d’un siècle ni d’un Pape, mais l’histoire de l’ Église universelle et éternelle, concentrée dans la minu
iculier de toutes les histoires détachées de l’histoire générale de l’ Église , qui a bien raison de s’appeler catholique, c’est
fait un cadre si vivant et si dramatique à toute histoire isolée de l’ Église ou de la papauté. On vient de sortir de l’effroya
t terminer. Pour mon compte, je ne connais point dans l’histoire de l’ Église de moment plus tourmenté, plus empêché, plus doul
cratiques, si contraires, quoi qu’on en ait dit, au gouvernement de l’ Église , laquelle est une monarchie mixte, d’un ordre spé
de réforme qui a fini par titrer le protestantisme, est entrée dans l’ Église pour descendre de cette cime du monde et s’étendr
hrbacher — eussent été plus sincères dans leur volonté d’union avec l’ Église romaine, naturellement les Chrétiens d’Occident a
ni un saint, ni un docteur d’une doctrine entièrement approuvée par l’ Église . La Pragmatique-Sanction fut une révolte. Il fall
Question qui fait trembler ! Notre-Seigneur Jésus-Christ a dit de son Église « que les portes de l’Enfer ne prévaudraient jama
ie des petits contre les grands élève sa tête de vipère jusque dans l’ Église , où l’esprit byzantin envahissait les conciles d’
2 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »
êve de Dieu, histoire des premiers développements du Tiers État par l’ Église et les Associations. [Le Pays, 17 novembre 1857.
rendue au Moyen Âge par un esprit qui croit aimer le Moyen Âge dans l’ Église , qui comprend la grandeur du rôle que l’Église a
er le Moyen Âge dans l’Église, qui comprend la grandeur du rôle que l’ Église a joué alors, — et même qui la comprend trop, car
il l’exagère, et c’est le vice profond et dangereux de son travail. L’ Église n’a nul besoin qu’on exagère son action à aucune
itime, nécessaire, pacificatrice et grandiose. Ernest Semichon aime l’ Église romaine, et cela seul donnerait à son livre une l
udition malveillante ou indifférente. Mais il ne suffit pas d’aimer l’ Église pour expliquer le Moyen Âge ; il faut la connaîtr
e pour expliquer le Moyen Âge ; il faut la connaître. Au Moyen Âge, l’ Église n’est pas, comme le croient beaucoup d’esprits qu
ges ; c’est la société même. Le mot le dit suffisamment, du reste : l’ Église , c’est l’assemblée générale des fidèles sous la d
s la direction légitime des pasteurs. Le clergé n’est donc pas seul l’ Église , comme l’entend l’ignorante philosophie qui a mis
confusion mère. Du xe au xiie  siècle, Ernest Semichon n’a vu que l’ Église comme il la conçoit, c’est-à-dire le sacerdoce s’
sions et dans leurs instincts, lui paraît la victoire définitive de l’ Église sur la Barbarie et la guerre. Certainement, toute
ucun siècle. L’antagonisme obstiné qu’Ernest Semichon établit entre l’ Église et la Féodalité est une erreur, que les faits lui
du Tiers État. Ce n’est pas uniquement parce qu’il aime et respecte l’ Église qu’il la range toujours du côté des petits, mais
u’à l’honneur d’écrire est tenue d’être juste aujourd’hui. Recruter l’ Église au profit des petits peut être une tactique, mais
Recruter l’Église au profit des petits peut être une tactique, mais l’ Église est trop grande pour qu’on puisse la recruter et
exclusif et injuste. Il a été injuste pour la Féodalité, qui a aidé l’ Église dans l’établissement laborieux de cette grande tr
des proportions exorbitantes, du point d’honneur combattant contre l’ Église  ! C’était la lutte de l’ange et de Jacob, mais Ja
itué toutes les prépondérances et toutes les préséances sociales, à l’ Église , au camp, et même aux festins. Il avait réglé les
erre, — mieux que l’art pour l’art ! — la guerre pour l’honneur, et l’ Église , l’Église, la raison divine sur la terre, blâmait
eux que l’art pour l’art ! — la guerre pour l’honneur, et l’Église, l’ Église , la raison divine sur la terre, blâmait ce luxe d
Paix de Dieu comme elle s’est vraiment faite, de compte à demi, par l’ Église et par la Féodalité. Cette Paix, en effet, cette
avez exilé d’auprès de vous et que vous n’avez pas voulu gouverner l’ Église du Christ » ; et le roi venait. L’auteur de la Tr
égné si longtemps, élevé de si grandes choses, mis en avant de tout l’ Église , incrusté l’ordre à une si énorme profondeur dans
mit ses cent bras de Briarée partout, jusque dans les décisions de l’ Église , qui établirent la Trêve de Dieu, mais qui l’étab
s à l’imbécile accusation d’usurpation cléricale que les ennemis de l’ Église n’ont pas cessé de faire entendre, et de faire cr
3 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Du docteur Pusey et de son influence en Angleterre »
é de Dieu, Dieu même en quelque sorte, si on osait le dire, puisque l’ Église continue Jésus-Christ dans ses actes et dans sa p
une même pensée de charité et de foi. Comme, aux premiers temps de l’ Église , il a compris en lui les barbares de la barbarie,
. Dans la Grande-Bretagne, au contraire, Henri VIII, insurgé contre l’ Église , ne s’adressa point à l’intelligence, et ce ne fu
uve une autorité, une tradition, un enseignement, une hiérarchie, une Église enfin, et une Église vassale encore dans ses cout
tradition, un enseignement, une hiérarchie, une Église enfin, et une Église vassale encore dans ses coutumes, dans ses cérémo
dans ses coutumes, dans ses cérémonies, dans son besoin d’unité, de l’ Église de Rome qu’elle insulte. Là, l’esprit politique d
’élever et déchirer cette unité désirée, qui, sans les principes de l’ Église romaine, sera toujours la chimère de l’esprit hum
, sera toujours la chimère de l’esprit humain. À l’heure qu’il est, l’ Église anglicane est exposée aux coups de trois parricid
se les Pères et interprète la Bible à son gré ; ensuite le parti de l’ Église et l’État (Church and State), qui tend à sacrifie
i anglo-catholique, celui de tous qui doit frapper le mieux au cœur l’ Église anglicane, mais qui la frappe pour la sauver : ca
s plus ardents promoteurs et les chefs. Newman est devenu prêtre de l’ Église de Rome. En vertu de l’énergie de son esprit, il
lise avec attention le fameux traité (One tract more), on verra que l’ Église anglo-catholique se pose comme indépendante des t
genres de réforme comme la peste embrasse tous les genres de peste, l’ Église anglo-catholique nie qu’elle ait jamais été solid
ipe et de ses erreurs. Elle est une partie, elle est une branche de l’ Église de Jésus-Christ, sous l’autorité du Patriarcat ro
nt, nous, catholiques et romains, toute intervention de l’État dans l’ Église , d’usurpation et de violation de droit. Il est bi
ment d’eux-mêmes. Malgré le nombre des anglo-catholiques au sein de l’ Église anglicane, la Grande-Bretagne, cette image glorie
n évangélique de Wesley et de Whitefield, qui arracha tant d’âmes à l’ Église anglicane. Des historiens actuels disent la moiti
dons d’idées, comme l’Essai de Jepp sur le caractère particulier de l’ Église anglicane, et la Théosophie de Coleridge, furent
h Magazine était de modifier la liturgie et même la constitution de l’ Église . En 1833 retentit, comme le premier coup de canon
blie dans le comté de Berk depuis la conquête. Quant à lui, entré à l’ Église du Christ (Christ-Church) en 1818, après avoir pr
stant a partagé cette coupe de l’injure pour la lancer à la face de l’ Église , épouse de Jésus-Christ, le Dr Pusey a renoncé à
édaction du British Magazine. En vain le parti du Church and State (l’ Église et l’État) voulut-il imputer un mouvement d’opini
, en 1836, quand les anglo-catholiques revendiquèrent les droits de l’ Église contre l’État. Le Dr Hampden avait été nommé, sou
avec grandeur. En 1834, il prêcha un sermon sur l’Eucharistie, dans l’ église du Christ, à Oxford, et ce sermon, dans lequel il
us loin que jamais dans une direction hétérodoxe au point de vue de l’ Église établie, le fit interdire pendant deux ans. Il ét
us-Christ. Cependant il admettait encore la consubstantiation comme l’ Église anglicane. Certes ! si l’on consulte la tradition
e l’Église anglicane. Certes ! si l’on consulte la tradition de cette église , on n’avait aucun reproche à adresser au Dr Pusey
roche à adresser au Dr Pusey. Il jouissait d’une liberté autorisée. L’ Église anglicane a pour principe et pour coutume de perm
glo-catholiques admettent la tradition, la visibilité et l’union de l’ Église , la succession apostolique, l’indépendance de l’É
t l’union de l’Église, la succession apostolique, l’indépendance de l’ Église vis-à-vis de l’État : « Ils professent et enseign
, dans leur progrès vers l’unité, remonta seul vers cette unité que l’ Église romaine représente dans son inflexibilité, et se
en apprenant que l’on priait pour lui (Newman) dans un grand nombre d’ églises catholiques et de monastères religieux du contine
passionnait l’Angleterre, avait fait paraître, en 1844, l’Idéal d’une Église chrétienne (Ideal of a Christian church), et ce l
al of a Christian church), et ce livre, philippique inspirée contre l’ Église établie, excita des flammes de ressentiment chez
te-Marguerite de Londres, l’un des esprits les plus distingués de son Église , il avait noblement appelé sur sa tête la condamn
lle démonstration n’indiquait-elle pas éloquemment le désespoir d’une Église qui fut toujours exclusive, mais qui mendiait des
goureuse le grand principe de vérité et de gouvernement : « Hors de l’ Église pas de salut », il tendait maintenant une main ép
ed). L’auteur, Peter Maurice, membre de l’Université d’Oxford et de l’ Église établie, savant dans la connaissance des textes s
t ; il n’a que ses sentiments contre Rome et les condamnations de son Église à faire valoir. Son livre, qui tomberait des main
urrait bien se montrer encore une fois dans la Grande-Bretagne… Que l’ église réformée ou protestante tomberait alors, sinon pa
des sympathies de sa politique, qu’on regarde l’Orient ! En Orient, l’ Église romaine soutient les églises romaines. L’Église g
ue, qu’on regarde l’Orient ! En Orient, l’Église romaine soutient les églises romaines. L’Église grecque soutient les églises g
Orient ! En Orient, l’Église romaine soutient les églises romaines. L’ Église grecque soutient les églises grecques. L’Église a
romaine soutient les églises romaines. L’Église grecque soutient les églises grecques. L’Église anglicane envoie un évêque à J
s églises romaines. L’Église grecque soutient les églises grecques. L’ Église anglicane envoie un évêque à Jérusalem, et elle a
holique. 3. Villemain, Histoire de Cromwell. V. Alzog, Histoire de l’ Église universelle. 4. Les travaux de Wesley se closaie
en Angleterre dit qu’on alla jusqu’à parler de refuser les taxes de l’ Église . 6. V. Burnet. 7. V. Du Mouvement religieux en
4 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Le comte de Gasparin » pp. 100-116
tant le sentiment des plus pures et des plus brûlantes Mystiques de l’ Église catholique les animait de son incomparable accent
le comte de Gasparin n’oublie jamais le sien, dans sa haine contre l’ Église romaine… Certes ! je ne le méprise pas de savoir
t ici que comme un exemple éblouissant à l’appui d’une thèse contre l’ Église romaine tout entière. Au fond, il s’agit bien, hi
 — représente pourtant, sinon le plus haut degré du génie absolu de l’ Église , au moins le plus haut point de sa fortune, et c’
le choisissant, l’a frappé. Il croit atteindre, à travers ce Pape, l’ Église , à la tête et au cœur… Comme, pour lui, le comte
glise, à la tête et au cœur… Comme, pour lui, le comte de Gasparin, l’ Église romaine est une institution faite de main d’homme
ux de ses pontifes, et il le prend, ce grand homme, pour déshonorer l’ Église dans sa grandeur même. Singulier rapport entre le
, pour la lui couper. Le comte de Gasparin a cru trouver la tête de l’ Église sur les épaules d’Innocent III, et il en a peut-ê
ant, au demeurant, le meilleur fils du monde. Seulement, la tête de l’ Église n’est sur les épaules de personne, et la Papauté,
sophismes, depuis trois siècles, autour du principe incommutable de l’ Église romaine, comme le serpent tordait ses anneaux aut
u xvie  siècle. Nous sommes les disciples des premières sociétés de l’ Église … » ce qui n’est pas facile à comprendre. Je compr
de Dieu. Il ne permet la présence de personne entre Dieu et l’âme. L’ Église comme il l’entend (étrange église !), n’a ni sace
de personne entre Dieu et l’âme. L’Église comme il l’entend (étrange église  !), n’a ni sacerdoce, ni culte, ni direction, — d
oubliant qu’il vient de reconnaître la direction des Apôtres. Et si l’ Église romaine lui paraît, malgré les vertus et les lumi
tifes, aussi monstrueusement détestable, c’est qu’elle a tout cela, l’ Église romaine ! C’est qu’elle est, au spirituel comme a
vomi Calvin, parce que ces deux Révoltés contre le gouvernement de l’ Église ont essayé tous deux de bâtir une église et un go
contre le gouvernement de l’Église ont essayé tous deux de bâtir une église et un gouvernement avec les ruines qu’ils avaient
ur de l’Innocent III a inventé, pour les besoins de sa thèse contre l’ Église romaine, deux principes et deux définitions qu’il
-on jamais ?… on croirait plutôt le contraire ! — c’est de fonder une Église , c’est d’établir une autorité extérieure après av
e l’espace. Elle n’avait pas le droit de prendre un corps, de devenir Église , de s’organiser comme tout être vivant qui tend à
. Elle se compromettait et se tuait, et se déshonorait, en devenant l’ Église romaine avec son chef, — comme le corps est avec
n interrompue. C’est toujours la séparation de Jésus-Christ et de son Église , malgré les paroles divines de Jésus-Christ, auqu
, sur leur identification éternelle. « Si Jésus-Christ ne ment pas, l’ Église ne peut errer », disait ce saltimbanque de Luther
, le plus glorieux — quoique exécrable — de tous les pontificats de l’ Église romaine, de l’aveu du comte de Gasparin, ne pouva
emps, les divorces des rois auxquels il s’opposa, l’indépendance de l’ Église qu’il maintint, l’Inquisition, — qui a fait dire
tout roule précipitamment et pêle-mêle, emporté par cette idée que l’ Église romaine n’est pas la véritable Église, parce qu’e
e, emporté par cette idée que l’Église romaine n’est pas la véritable Église , parce qu’elle a eu l’audace de vivre, de s’organ
5 (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381
êmes conditions ». Il y a beaucoup d’analogie entre la situation de l’ Église en face des Français et celle de Socrate en face
et confesse ne rien savoir. » De même le Français en veut autant à l’ Eglise de sa négation du savoir humain qui le blesse, qu
é française et humilité ecclésiastique, que cette humilité soit par l’ Église commandée aux autres ou qu’elle soit pratiquée pa
in. Personne n’ignore que l’orgueil, s’il est qualifié de péché par l’ Église , est précisément un péché très ecclésiastique. —
leurs élèves ne soient un jour, et prochainement, ou grands amis de l’ Église ou très déférents à son égard. Tout cela est asse
t donc un très grand obstacle à l’influence du sentiment religieux. L’ Église avait l’habitude de se faire appeler « notre sain
que, comme comédien, il ne pouvait pas avoir grande tendresse pour l’ Église , qui n’en avait aucune pour sa corporation ; mais
ration ; mais personnellement il n’avait nullement à se plaindre de l’ Église , qui ne lui a jamais cherché querelle, qui baptis
timent religieux et en général et particulièrement à l’influence de l’ Église , en ce que cela donne l’habitude de penser, de se
Et le vrai moyen c’est de commencer par n’avoir aucun commerce avec l’ Église . Tartuffe est une pièce contre Orgon et non contr
omme de forte tête peut être assoté par le commerce avec les hommes d’ Église  ; mais il ne faut pas un Bossuet ou un Bourdaloue
as un Bossuet ou un Bourdaloue pour l’abêtir. Fréquentez les hommes d’ église . Vous les trouverez sots, grossiers, gourmands, v
n mouvement de pitié pour les hommes qui ont commerce avec les gens d’ Église et un mouvement d’horreur contre les hypocrites d
nnent. Le plus sûr est donc de n’avoir point commerce avec les gens d’ Église et de n’avoir qu’une religion très tempérée, un m
n minimum de religion, la religion de Valère qui « ne hante point les églises  ». — Voilà très certainement la conclusion que ti
l faut bien que celle du Tartuffe soit : « Ne l’ouvrez pas aux gens d’ Église . » Et certainement, pour ce qui est de l’effet pr
protestants en orthodoxes et en libéraux, et que c’était d’une part l’ Église de France proscrivant les jansénistes et que c’ét
s nobles, des femmes nobles, des grands seigneurs et des princes de l’ Église . Et elle les réunit, par libre choix, à titre d’é
l’influence sur les hommes et les dirigeaient, c’est-à-dire dans les églises . Toute classe veut devenir un pouvoir. La classe
s ramène ou qu’on les tourmente. Donc, quiconque ose dire : Hors de l’ Église point de salut, doit être chassé de l’État ». Tou
iler a priori tous les catholiques : « Quiconque ose dire : Hors de l’ Église point de salut doit être chassé de l’État » ; 2º
une observation ne put la détacher. Selon elle, il devait y avoir une Église catholique de France, professant les dogmes catho
ui obéissant pas et n’en recevant qu’une inspiration générale2. Cette Église catholique particulariste devait être organisée d
l’Assemblée constituante. Les Constituants considéraient tellement l’ Église qu’ils établissaient comme une Église nationale e
uants considéraient tellement l’Église qu’ils établissaient comme une Église nationale et comme une Église d’État qu’ils trouv
l’Église qu’ils établissaient comme une Église nationale et comme une Église d’État qu’ils trouvaient tout juste et tout ratio
n qui elle a confiance pour diriger religieusement les catholiques. L’ Église n’a un caractère véritablement national que préci
D’après les idées de Montesquieu, il me semble qu’on aurait séparé l’ Église de l’État et fait de l’Église un de ces corps int
ieu, il me semble qu’on aurait séparé l’Église de l’État et fait de l’ Église un de ces corps intermédiaires autonomes destinés
tituante était donc une idée janséniste mêlée d’idée démocratique : l’ Église de France est autonome ; elle est élue par tous l
me les assemblées politiques. C’est bien une constitution civile de l’ Église . Je n’ai pas besoin de dire que cette invention,
a confiscation des biens du clergé qu’à cause d’une constitution de l’ Église qui obligeait celle-ci à renoncer à son chef et à
eau faite par les catholiques contre les hommes qui détruisaient leur Église et par les parlementaires contre des hommes qui é
s électoraux, la pensée philosophique de la Convention à l’égard de l’ Église catholique était toujours la même que celle de la
parlementaires sur ce sujet. Elle voulait si bien, elle encore, que l’ Église fût nationale, que l’Église fût « d’État », qu’el
Elle voulait si bien, elle encore, que l’Église fût nationale, que l’ Église fût « d’État », qu’elle légiférait dans l’Église,
fût nationale, que l’Église fût « d’État », qu’elle légiférait dans l’ Église , qu’elle faisait des lois religieuses et ecclésia
que de l’idée qui avait présidé à la Constitution civile elle-même. L’ Église est d’État, elle est, comme nous-mêmes, nommée pa
en apparence, une libération, en réalité un transfert d’obéissance. L’ Église catholique obéissait autrefois au concile et au p
e chose, c’est que désormais elle leur obéît et que, relativement à l’ Église , l’assemblée des députés français fût le concile.
amena peu à peu, assez vite du reste, à l’idée de la séparation de l’ Église et de l’État. Cette séparation fut accomplie par
ait jamais faite sur cet objet. Mais c’était une loi qui, libérant l’ Église catholique, la faisait très forte ; qui, laissant
bérant l’Église catholique, la faisait très forte ; qui, laissant à l’ Église catholique strictement l’autorité qu’elle pourrai
t une immense et très redoutable pour le gouvernement d’alors ; car l’ Église , en 1795, était forte de toute l’autorité qu’elle
urel et presque forcé, je dis en France, de la loi de séparation de l’ Église et de l’État. Il n’y a rien de plus sensé et de p
. Il n’y a rien de plus sensé et de plus juste que la séparation de l’ Église et de l’État. Dans le monde moderne c’est la solu
ne peut, sans de grands inconvénients, partager le gouvernement de l’ Église catholique avec un chef spirituel qui est un étra
ni il ne peut se mêler de légiférer ecclésiastiquement et imposer à l’ Église catholique des lois religieuses selon son goût à
selon son goût à lui et contre son goût à elle. Il doit considérer l’ Église comme une association spirituelle indépendante où
ns l’esprit d’un Français ; et ensuite une loi de liberté donne à une Église aussi ancienne que l’Église catholique en France
et ensuite une loi de liberté donne à une Église aussi ancienne que l’ Église catholique en France et aussi enracinée, une puis
pas étonné qui fût plus grande ou devînt plus grande que celle dont l’ Église jouissait sous l’ancien régime, sous le régime de
de libres penseurs et d’athées qui recrute autant de partisans que l’ Église catholique. Le gouvernement n’a pas à s’occuper d
et dès qu’il s’est aperçu que par une loi de liberté il a fortifié l’ Église ou l’a mise en état de se fortifier, il prend peu
, il prend peur. Il voudrait d’une loi de séparation qui fût contre l’ Église et qui ne contînt rien qui fût pour elle. Il voud
néfices pour lui d’une loi de séparation, sans aucun bénéfice, pour l’ Église , de cette même séparation. Dès lors, ou il maint
on, mais en compensant tout ce qu’elle peut avoir d’avantageux pour l’ Église par des mesures de persécution et d’oppression co
pour l’Église par des mesures de persécution et d’oppression contre l’ Église , et c’est ce qui est arrivé de 1795 à 1800 ; ou i
ouveau concordat, par exemple, disposé de telle sorte qu’il replace l’ Église sous la main du pouvoir central, et c’est ce qui
les révolutionnaires de la fin du xviiie  siècle, la séparation de l’ Église et de l’État ne pouvait être qu’une occasion de p
s opprimer plus que jamais. Il est probable que toute séparation de l’ Église et de l’État aura toujours en France les mêmes ef
 ; ni la masse des fidèles, qui n’avait besoin de rien, sinon que les Églises fussent ouvertes et qu’on ne la fouettât point qu
onsul donna à la France pendant deux ans, laissant rouvrir celles des églises qui n’avaient pas encore été rouvertes ; laissant
ur culte. On peut et on doit dire que le régime de la séparation de l’ Église et de l’État ne fut appliqué en son esprit et en
déric II et comme Voltaire, que le chef de la nation fût le chef de l’ Église dans son pays et qu’il s’en servît comme d’une ar
logique devait donc être celle des constituants, ou à peu près : une Église nationale, séparée de Rome, gouvernée par un patr
était d’être catholiques ; il dut écarter tout de suite l’idée d’une Église schismatique et se ramener à celle-ci : être le m
France autant qu’on pourra l’être en laissant au pape autorité sur l’ Église de France. Cette idée contenait le Concordat ; ce
ques français auraient le droit de faire des fondations en faveur des Églises  ; enfin que les évêques et les curés prêteraient
conspirations ou les trames pouvant lui porter préjudice. » C’était l’ Église de France, non détachée, sans doute, de Rome ; ma
ues dans lesquels figurent, non sans intention sans doute, les mots d’ Église gallicane, pour les résumer en leurs dispositions
ue la déclaration faite par le clergé français en 1682 (libertés de l’ Eglise gallicane) serait souscrite par les professeurs d
nt pour costume de ville l’habit à la française ; que les cloches des églises ne devraient sonner que pour l’appel des fidèles
aires serait interdit et que par conséquent les ordres monastiques, l’ Église « régulière », demeuraient abolis. C’était la mis
se « régulière », demeuraient abolis. C’était la mise en tutelle de l’ Église de France aux mains du gouvernement. M. Debidour
our n’exagère point en écrivant que c’était « l’asservissement » de l’ Église de France. L’Église de France, par le Concordat e
en écrivant que c’était « l’asservissement » de l’Église de France. L’ Église de France, par le Concordat et par les Articles o
Ils n’entraînèrent aucune modification importante dans le régime de l’ Église française, et ce n’est que l’histoire de ce régim
j’écris. 1802 est la date la plus importante de toute l’histoire de l’ Église de France. L’Église de France avait été un corps
date la plus importante de toute l’histoire de l’Église de France. L’ Église de France avait été un corps de l’État ; elle ava
s’en faut, dans cette situation. Elle avait été, quelques années, une Église indépendante, traquée, persécutée, mais, selon la
ue à l’Université ; et, d’une part, tout ce qui pouvait la relier à l’ Église universelle était soigneusement limité et presque
li ; d’autre part, tout ce qui pouvait constituer, à côté d’elle, une Église autonome, non fonctionnaire, non soldée, non asse
ques), était absolument interdit. De 1790 à 1795 et de 1795 à 1802, l’ Église de France avait été de chute en chute et de dimin
ompris que c’était la suite naturelle de 1802 et du déclassement de l’ Église « séculière ». Une Église n’a une véritable influ
e naturelle de 1802 et du déclassement de l’Église « séculière ». Une Église n’a une véritable influence sur les âmes que si e
issance, soit par sa liberté. Corps de l’État, « ordre de l’État », l’ Église d’avant 1790 était séparée du gouvernement ; elle
oir de l’influence sur les âmes et de l’empire sur les consciences. L’ Église de 1795, dont, au reste, on ne peut guère tirer d
propagande, ardente de passion désintéressée, analogue aux premières Églises du christianisme primitif. Elle pouvait, elle dev
ntes et pieuses ne peuvent aimer que d’une affection tiède, c’est une Église confondue avec l’État et soldée et dirigée par le
e confondue avec l’État et soldée et dirigée par le gouvernement, une Église de fonctionnaires timides, craintifs, pliés aux h
guère être des apôtres. Et c’est pourquoi, sans mépriser aucunement l’ Église « séculière », la partie ardente, la partie passi
e vivante de la population catholique, en France, s’est portée vers l’ Église « régulière », vers les moines, vers cette Église
s’est portée vers l’Église « régulière », vers les moines, vers cette Église libre, autonome, sans attache et sans soumission
pouvoir civil, qui, après tout, avait les véritables caractères d’une Église , et a fait à cette Église, en si peu de temps, un
tout, avait les véritables caractères d’une Église, et a fait à cette Église , en si peu de temps, une si grande fortune. La fo
ps, une si grande fortune. La foi vive ne s’attachera jamais qu’à une Église qui ne sera pas le gouvernement. 1802 a préparé l
ra à déchristianiser la France devra : 1º domestiquer énergiquement l’ Église officielle ; 2º interdire, éliminer, proscrire et
2º interdire, éliminer, proscrire et exterminer infatigablement toute Église extra-officielle. — C’est-à-dire faire du despo
es. Quoi qu’il en soit, pour résumer, Napoléon Bonaparte a fait de l’ Église un corps de fonctionnaires soumis ; il a empêché
lise un corps de fonctionnaires soumis ; il a empêché que toute autre Église ou quasi Église existât en France ; il a préparé
fonctionnaires soumis ; il a empêché que toute autre Église ou quasi Église existât en France ; il a préparé ainsi les voies,
produire les effets que j’ai annoncé plus haut qu’il devait sortir. L’ Église officielle commença à baisser et l’Église extra-g
haut qu’il devait sortir. L’Église officielle commença à baisser et l’ Église extra-gouvernementale, l’Église à côté de l’Églis
se officielle commença à baisser et l’Église extra-gouvernementale, l’ Église à côté de l’Église, l’Église latérale commença à
nça à baisser et l’Église extra-gouvernementale, l’Église à côté de l’ Église , l’Église latérale commença à se développer et à
ser et l’Église extra-gouvernementale, l’Église à côté de l’Église, l’ Église latérale commença à se développer et à grandir. C
glise, l’Église latérale commença à se développer et à grandir. Cette Église latérale se composait, d’une part des ordres mona
tout simplement l’esprit religieux qui créait son organe, c’était une Église nouvelle qui se formait, au service du reste de l
se formait, au service du reste de la foi ancienne ; mais c’était une Église nouvelle qui se formait ; parce qu’il est de l’es
e Église nouvelle qui se formait ; parce qu’il est de l’essence d’une Église , là où il y a un esprit religieux, d’être libre e
mentation gouvernementale. Napoléon avait dit ou au moins pensé : « L’ Église sera une caserne, ou elle ne sera pas. » La Resta
à très peu près, de la même façon. L’esprit religieux répondait : « L’ Église sortira de la caserne : si elle y restait, elle n
ise sortira de la caserne : si elle y restait, elle ne serait pas une Église . » Deux partis, très différents du reste entre eu
gieuse, ou voulant s’appuyer sur elle, ne voulait pas cependant d’une Église latérale, parce qu’il était gouvernement et gouve
rrassé. Le parti révolutionnaire se serait accommodé à peu près d’une Église officielle, c’est-à-dire sans ressort ; mais il é
t-à-dire sans ressort ; mais il était épouvanté de la formation d’une Église latérale, c’est-à-dire vivante. Payez l’Église ;
de la formation d’une Église latérale, c’est-à-dire vivante. Payez l’ Église  ; mais n’en souffrez pas qui soit gratuite. Ce so
nt le parti anticlérical, parce que c’est sous la Restauration qu’une Église vivante, beaucoup plus vivante que celle de l’anc
partiellement à ce désir. Le grand effort du parti religieux et de l’ Église latérale portant du côté de l’enseignement et les
fidèle aux idées napoléoniennes, il voulait bien de l’ingérence de l’ Église officielle dans l’enseignement officiel, et cette
it de la maintenir par toute une série de mesures très favorables à l’ Église officielle ; mais que l’Église latérale enseignât
e série de mesures très favorables à l’Église officielle ; mais que l’ Église latérale enseignât elle-même ou qu’elle s’introdu
ale enseignât elle-même ou qu’elle s’introduisît dans les écoles de l’ Église officielle (séminaires), voilà ce qu’il voyait de
ation religieuse. Par l’autre, qui restreignait les droits mêmes de l’ Église officielle, le nombre des élèves des petits sémin
détiendrait serait entré dans les ordres. En un mot, on voulait que l’ Église , même officielle, n’enseignât, très limitativemen
napoléonienne. Le principe était le même : l’État ne reconnaît que l’ Église de l’État, soumise à ses ordres ; l’État enseigne
ion, satisfaite d’avoir renversé les Bourbons, ne s’acharna pas sur l’ Église , qu’elle détestait beaucoup moins et que même ell
Charte ! » La solution, c’était la séparation libérale et loyale de l’ Église et de l’État. Elle était conforme à la Charte ; c
y avait rien qui pût mieux assurer la liberté de l’enseignement que l’ Église livrée à elle-même et enseignant à sa guise, à se
taient plus à leur dernier degré de violence, avec la séparation de l’ Église et de l’État il y aurait eu fusion nécessaire ent
ion de l’Église et de l’État il y aurait eu fusion nécessaire entre l’ Église officielle et l’Église « latérale », et cette fus
’État il y aurait eu fusion nécessaire entre l’Église officielle et l’ Église « latérale », et cette fusion eût été salutaire,
cielle et l’Église « latérale », et cette fusion eût été salutaire, l’ Église hier officielle modérant l’Église latérale, et ce
t cette fusion eût été salutaire, l’Église hier officielle modérant l’ Église latérale, et celle-ci vivifiant l’Église hier off
e hier officielle modérant l’Église latérale, et celle-ci vivifiant l’ Église hier officielle, et l’Église latérale cessant d’ê
Église latérale, et celle-ci vivifiant l’Église hier officielle, et l’ Église latérale cessant d’être aussi batailleuse et agre
toujours à la conception napoléonienne légèrement modifiée : payer l’ Église , la tenir en bride, la ménager et caresser. Les h
religieux en étaient toujours à leur erreur séculaire : maintenir à l’ Église son caractère, sinon d’ordre de l’État, du moins
épublicains demandèrent la séparation comme mesure vexatoire contre l’ Église  ; et, d’autre part, Lamennais la demandait passio
ssionnément comme principe et comme condition de la régénération de l’ Église . A mon avis, Lamennais seul avait raison. Le Conc
e terrain qu’on se battit pendant dix-huit ans. On se battit fort. L’ Église latérale, multipliant ses associations, élargissa
it être protégé dans sa religion » ! Elle repoussa la séparation de l’ Église et de l’État. La Charte de 1830 n’avait que « pro
it de n’en point profiter. On juge bien, du reste, que l’intérêt de l’ Église était que ses instituteurs et professeurs fussent
» réactionnaire, supprimer l’Université et confier l’enseignement à l’ Église . Ils « faisaient de la liberté » ; et ce qu’on le
n seulement ne pouvaient être incriminés de livrer l’enseignement à l’ Église  ; non seulement ne pouvaient être incriminés de f
non seulement ne pouvaient être incriminés de faire balance égale à l’ Église et à l’État ; non seulement ne pouvaient être inc
ets du nouveau régime furent les suivants. La bonne intelligence de l’ Église et du gouvernement d’abord présidentiel, puis imp
entiel, puis impérial, dura jusqu’en 1859. Extérieurement au moins, l’ Église catholique eut le prestige officiel qu’elle avait
le peuple et l’armée, ce gouvernement voulait encore s’appuyer sur l’ Église . A partir de 1859, sa politique fut toute différe
fond permanent, mais désirant que l’on fût despotique en dehors de l’ Église et un peu contre elle. C’est ainsi qu’en 1860, un
tait l’argument des « deux Frances ». — Quant à l’argument des « deux Églises  », il y était aussi, et cette ancienne volonté na
t aussi, et cette ancienne volonté napoléonienne qu’il n’y eût qu’une Église , officielle, domestiquée et obéissante au gouvern
I paya, au bout de plus de vingt ans, le tort de s’être abandonné à l’ Église par ambition et fit, du même coup, payer à la Fra
éral, sur le terrain napoléonien. Elle prétendait n’en vouloir qu’à l’ Église latérale, qu’à l’Église irrégulière, c’est-à-dire
oléonien. Elle prétendait n’en vouloir qu’à l’Église latérale, qu’à l’ Église irrégulière, c’est-à-dire à l’Église « régulière 
r qu’à l’Église latérale, qu’à l’Église irrégulière, c’est-à-dire à l’ Église « régulière ». Elle restait concordataire. Tout l
a défense du clergé paroissial contre le clergé monastique, et de « l’ église contre la chapelle » ; mais en même temps il mont
-Rousseau on pouvait tirer une raison suffisante de proscrire toute l’ Église séculière comme toute l’Église régulière, quelque
raison suffisante de proscrire toute l’Église séculière comme toute l’ Église régulière, quelque attaché au Concordat que M. Wa
des ordres religieux est la contre-partie des garanties accordées à l’ Eglise . » Si, donc, on rétablissait les ordres religieux
liberté absolue d’association et en même temps de la séparation de l’ Église et de l’État, persuadés qu’alors c’est l’Église m
de la séparation de l’Église et de l’État, persuadés qu’alors c’est l’ Église même qui imposerait des limites au développement
rés de voir les anticléricaux d’aujourd’hui manifester à l’égard de l’ Église catholique des sentiments et des doctrines identi
ourd’hui dans certains journaux qu’il n’est pas possible de laisser l’ Église continuer à élever la jeunesse française dans l’e
des articles essentiels du programme républicain : la séparation des Églises et de l’État ; en enlevant aux Églises la force q
épublicain : la séparation des Églises et de l’État ; en enlevant aux Églises la force qu’elles tirent de leur union avec l’Éta
in du Concordat, en tirant même des arguments du Concordat contre « l’ Église latérale », l’Église régulière, l’Église congréga
irant même des arguments du Concordat contre « l’Église latérale », l’ Église régulière, l’Église congréganiste, ainsi que nous
ents du Concordat contre « l’Église latérale », l’Église régulière, l’ Église congréganiste, ainsi que nous avons vu. A partir
il aiguilla vers la suppression du Concordat, vers la séparation de l’ Église et de l’État. Il n’y eut du reste que contradicti
de détruire en France la religion chrétienne elle-même, et puisque, l’ Église latérale détruite ou muselée, ce qui restait, c’é
uite ou muselée, ce qui restait, c’était de foudroyer et pulvériser l’ Église séculière elle-même. C’est ici que les républicai
se séparaient de Napoléon Ier, celui-ci ayant tenu au maintien d’une Église asservie à son gouvernement et les républicains d
vernement et les républicains despotistes voulant la suppression de l’ Église quelle qu’elle fût et, du reste, de la religion c
is, M. Jaurès dirigeait le parti anticlérical vers la séparation de l’ Église et de l’État, considérée elle-même comme un épiso
sans merci à la religion chrétienne. A la vérité, la séparation de l’ Église et de l’État était un très ancien article du prog
associations (loi Waldeck), la Chambre poursuivrait la séparation des Églises et de l’État. Mais le temps n’était pas venu. Le
ats — et qui ne furent pas tous élus — avaient mis la séparation de l’ Église et de l’État dans leurs professions de foi. Mais
ait pas soufflé mot dans son discours-programme de la séparation de l’ Église et de l’État ; mais il est de ces hommes qui vont
ir. Tant y a qu’une certaine agitation s’étant produite dans quelques églises de Paris à propos d’anciens congréganistes qui y
our, et le gouvernement ayant supprimé le traitement des curés de ces églises , il y eut à la Chambre interpellation et proposit
et proposition, faite par M. Massé et M. Hubbard, de séparation de l’ Église et de l’État (mai 1903). Les interpellateurs eux-
prévisions des hommes politiques. Il se plaignit de la rébellion de l’ Église  ; il exprima cette idée que le Concordat n’avait
e Concordat n’avait pas donné à l’État des armes suffisantes contre l’ Église et il envisagea la séparation comme possible en s
et à envisager une de ces deux solutions : ou bien la séparation de l’ Église et de l’État… » On l’interrompit, on lui cria : «
ion de l’Église et de l’État… » On l’interrompit, on lui cria : « des Églises  ! » Il en profita pour bien montrer que ce qu’il
tion d’avec l’État de l’Église catholique seule, de telle sorte que l’ Église protestante et l’Église juive devinssent religion
Église catholique seule, de telle sorte que l’Église protestante et l’ Église juive devinssent religions d’État et l’Église cat
Église protestante et l’Église juive devinssent religions d’État et l’ Église catholique religion privée ; car il reprit ainsi 
l’Église catholique religion privée ; car il reprit ainsi : « … de l’ Église catholique et de l’État ; ou bien, si elle pense
ennent la séparation que pour une mesure de spoliation à l’égard de l’ Église (suppression du budget des cultes) et pour une me
n du budget des cultes) et pour une mesure qui permettra de traiter l’ Église séculière comme on a traité l’Église régulière, e
esure qui permettra de traiter l’Église séculière comme on a traité l’ Église régulière, en s’appuyant sur les mêmes arguments.
les mesures possibles d’extermination, commence toujours par mettre l’ Église hors des mains de l’État et que cela seul est déj
ns cette liberté même périlleuse, que dans cette liberté de combat, l’ Église puisera des forces nouvelles et qui sont celles m
puisera des forces nouvelles et qui sont celles mêmes qui font qu’une Église est vivante. En un mot, ils croient qu’une Église
mes qui font qu’une Église est vivante. En un mot, ils croient qu’une Église est une force autonome, indépendante de l’État, o
dépendante de l’État, ou qu’elle n’est rien. Ils croient encore que l’ Église indépendante de l’État, même tourmentée, même per
Saint-Siège, mais encore pour dénoncer le Concordat et pour séparer l’ Église de l’État, en rejetant formellement — il l’a fait
ères années, accepterait sans répugnance la pensée du divorce entre l’ Église et l’État ». La proposition de séparation de l’Ég
divorce entre l’Église et l’État ». La proposition de séparation de l’ Église et de l’État était déposée devant le peuple. Elle
envisageant cette escarmouche comme le prélude de la séparation de l’ Église et de l’État, il avait manifesté ses inquiétudes
train de découvrir les difficultés du problème de la séparation de l’ Église et de l’État. Nous avons peut-être sur M. Briand
conditions on peut s’acheminer vers une indépendance plus grande de l’ Église et de l’État, et nous discuterons à fond sur tous
res nécessaires. Gambetta, quand on lui parlait de la séparation de l’ Église et de l’État, avait coutume de dire : « Oh ! Ce s
oute sur le but que vous poursuiviez. Vous vouliez la séparation de l’ Église et de l’État ; c’était votre nouvelle politique,
ure de pacification. Mais si elle est faite en pleine guerre contre l’ Église , elle prend un tout autre caractère et elle doit
r, quand vous auriez fait le plan de cette cité future où l’État et l’ Église seront complètement séparés, vous n’auriez pas ré
signent !… Fussions-nous en état, demain, de faire la séparation de l’ Église et de l’État, ce serait encore une faute impardon
n que l’opération, très grave, je le reconnais, de la séparation de l’ Église et de l’État, a été engagée précisément dans les
répondrais : Pardon ! Dans un pays où est établie la séparation de l’ Église et de l’État, l’Église et l’État sont indépendant
Dans un pays où est établie la séparation de l’Église et de l’État, l’ Église et l’État sont indépendants l’un de l’autre, mais
ut entretenir de constantes relations diplomatiques avec le chef de l’ Église  ; et ce sont surtout les pays de séparation de l’
le chef de l’Église ; et ce sont surtout les pays de séparation de l’ Église et de l’État qui ont besoin d’être, d’une façon o
ale, tout compte fait, que la loi de la Convention. Elle permet à une Église catholique de se former et de se développer en Fr
les uns les autres, ce qui établit une cohésion et un organisme de l’ Église catholique française. La restriction par laquelle
législative, ce texte veut dire que tout propos politique tenu dans l’ église par un prêtre sera puni de l’emprisonnement. Or
, être acceptée. Cette loi est donc relativement libérale. Elle met l’ Église catholique à peu près, je ne dis pas à très peu p
que à peu près, je ne dis pas à très peu près, dans la situation de l’ Église catholique américaine. Je crois qu’il y a dans ce
glise catholique américaine. Je crois qu’il y a dans cette loi pour l’ Église catholique non seulement faculté d’exister, mais
t relativement satisfait. En somme, c’est bien là une séparation de l’ Église et de l’État rationnelle, sinon généreuse, et pac
t, en son Mémoire sur la politique rationnelle : « La séparation de l’ Église et de l’État est l’heureuse et incontestable néce
néreuse de la chose politique, il écrivait dans sa brochure l’État, l’ Église et l’Enseignement : « Napoléon, ce grand destruct
liberté, fondement même de toutes les autres. Il a fondé de nouveau l’ Église dans l’État, l’État dans l’Église ; il a fait sub
les autres. Il a fondé de nouveau l’Église dans l’État, l’État dans l’ Église  ; il a fait subir un sacre au pouvoir civil ; il
un sacre au pouvoir civil ; il a fait un Concordat : il a déclaré une Église nationale et par là même [ou plutôt parallèlement
lement] un enseignement aussi… Il a vendu à faux poids son peuple à l’ Église et l’Église ensuite à son peuple. Cet acte a recu
nseignement aussi… Il a vendu à faux poids son peuple à l’Église et l’ Église ensuite à son peuple. Cet acte a reculé d’un sièc
te mesure qui, même maladroitement, même parcimonieusement, délivre l’ Église des chaînes lourdes et peu dorées de l’État. Quo
ue du culte, de la prédication et de l’administration des sacrements, Église libre, relativement, assez largement, non payée p
isse être. C’est enfin la dispersion, destruction et suppression de l’ Église libre elle-même, quand on s’apercevra, ce dont on
prendre la même précaution à l’égard des prêtres séculiers » ; car l’ Église est une congrégation, ou qu’est-ce qu’elle est do
qu’il est « exclusif ». « Cet argument nous donne le moyen de mater l’ Église tout entière, de ses moines jusqu’à ses prêtres e
est nécessaire, après avoir fermé l’école au prêtre, de lui fermer l’ église et de l’empêcher de parler de quelque façon que c
est pas l’enseignement en soutane. C’est l’enseignement sectaire de l’ Église , sous quelque vêtement qu’il se cache, c’est l’en
mainmises, plus ou moins dissimulées, plus ou moins hypocrites, de l’ Église . » J’aurais pu relever des citations de même natu
la liberté de l’enfant que vous désirez soustraire à l’influence de l’ Église . Non sans doute que vous pensiez que l’Église a u
aire à l’influence de l’Église. Non sans doute que vous pensiez que l’ Église a une grammaire ou une arithmétique différentes d
de la grammaire et de l’arithmétique, ou concurremment avec elles, l’ Église ne glisse son enseignement religieux. Je me deman
d’accaparer l’enseignement — pour ne pas aboutir à l’interdiction à l’ Église de donner son enseignement religieux lui-même à l
ontestez par défiance, évidemment, de l’enseignement religieux, que l’ Église pourrait donner sous le couvert de l’autre… Cet e
quoi il n’y a rien à répondre, et il serait plus logique de dire aux Églises  : « Comme c’est de votre enseignement religieux q
f, moins tyrannique ? Pas le moins du monde. Il sera comme celui de l’ Église , qui laisse toute liberté de penser et d’enseigne
. Elle continuera également sur la question de l’existence même de l’ Église catholique libre, sur la question de l’existence
ême de l’Église catholique libre, sur la question de l’existence de l’ Église catholique, quelque séparée qu’elle ait été de l’
s. La question, avant la loi de 1905, se posait ainsi : on séparera l’ Église de l’État ; mais, une fois séparée, lui appliquer
ir l’État d’un lien qui lui est plus nuisible qu’à la religion et aux Églises elles-mêmes ; mais c’est aussi sous cette réserve
é, devra respecter celle des croyances religieuses et aussi celle des Églises . Son rôle est, suivant moi, de les ignorer. Le jo
oi, de les ignorer. Le jour où l’État aura cessé de subventionner les Églises et de leur communiquer la force qu’elles tirent d
manqueraient pas de se former auraient bientôt réduit l’autorité de l’ Église catholique à ce qu’est aujourd’hui celle des Égli
t l’autorité de l’Église catholique à ce qu’est aujourd’hui celle des Églises protestantes. Les unes et les autres pourraient b
e le bénéfice de la liberté et du droit commun. Mais je réponds que l’ Église catholique n’est pas quiconque. Cette Église inte
n. Mais je réponds que l’Église catholique n’est pas quiconque. Cette Église internationale, dirigée par un monarque étranger,
e soumettre toute leur conscience, toute leur personne morale ; cette Église organisée en une solide et serrée hiérarchie desp
glise organisée en une solide et serrée hiérarchie despotique ; cette Église qui prétend être elle-même une cité, une société,
rfait, l’État dans lequel devraient s’absorber tous les États ; cette Église qui affecte un rôle mondial, à la fois politique
a liberté de conscience, de toutes les libertés, de la raison ; cette Église , enfin, qui complote ouvertement la destruction d
tion des Droits de l’homme qu’elle appelle sataniques ; comment cette Église pourrait-elle se réclamer du droit commun ? Quel
eux pour cette association tout à fait exceptionnelle qui s’appelle l’ Église catholique. De son côté, le rédacteur ordinaire d
limites, pourraient précisément devenir des instruments de règne de l’ Église temporelle. Ils pourraient être des facteurs de c
euses, les associations cultuelles qui seront la contexture même de l’ Église après la séparation, ces associations, à très peu
le rédacteur s’arrêtait à ceci : « Pour ce qui est de la propagande, Église libre dans l’État neutre ; mais pour ce qui est d
ise libre dans l’État neutre ; mais pour ce qui est de l’association, Église libre dans l’État souverain. » C’est-à-dire que l
association, Église libre dans l’État souverain. » C’est-à-dire que l’ Église pourra dire ce qu’elle voudra ; mais que, pour ex
on contrôlées par le gouvernement français, entre le Saint-Siège et l’ Église française, n’est plus interdit par la loi nouvell
at, en ce qu’elle connaîtrait des relations entre le Saint-Siège et l’ Église française et les réglerait. Les communications du
ise française et les réglerait. Les communications du Saint-Siège à l’ Église de France, sous le régime nouveau, ne tombent plu
rouver de recourir à l’association pour sauvegarder les intérêts de l’ Église de France tourne en définitive à l’avantage de no
s tristesses de demain des jours meilleurs pourraient se lever pour l’ Église de France ? » Je suis persuadé, pour mon compte,
té fait pour détruire. Je suis persuadé que la loi Briand a rétabli l’ Église dans ses véritables conditions de vie, c’est-à-di
isante pour que je ne le pense pas après. Je suis persuadé que si « l’ Église latérale », l’Église congréganiste, a été si puis
le pense pas après. Je suis persuadé que si « l’Église latérale », l’ Église congréganiste, a été si puissante et si riche n’a
été si puissante et si riche n’ayant pour soutien que les fidèles, l’ Église officielle devenue l’Église libre trouvera dans l
e n’ayant pour soutien que les fidèles, l’Église officielle devenue l’ Église libre trouvera dans les fidèles le même appui et
é que la loi Briand, telle qu’elle est, est encore un bienfait pour l’ Église et qu’elle sera regardée comme une faute par les
s. Mais, précisément à cause de cela, la persécution à l’endroit de l’ Église va recommencer et ne peut que recommencer plus vi
cédé en quelque sorte automatique des révolutionnaires à l’égard de l’ Église catholique est celui-ci : spolier l’Église ; puis
utionnaires à l’égard de l’Église catholique est celui-ci : spolier l’ Église  ; puis, en compensation de la mesure spoliatrice,
mer ces avantages, sans revenir, bien entendu, au régime précédent. L’ Église était possédante : on lui prend ses biens et en c
le Concordat et le budget des cultes, et en compensation on donne à l’ Église la liberté, en lui disant : « cela vaut mieux » ;
e cas où cela ne vaudrait rien du tout, on supprimera la liberté de l’ Église . Autre aspect : il y a deux Églises, l’Église of
ut, on supprimera la liberté de l’Église. Autre aspect : il y a deux Églises , l’Église officielle et « l’Église latérale ». On
rimera la liberté de l’Église. Autre aspect : il y a deux Églises, l’ Église officielle et « l’Église latérale ». On supprime
lise. Autre aspect : il y a deux Églises, l’Église officielle et « l’ Église latérale ». On supprime l’Église latérale et l’on
Églises, l’Église officielle et « l’Église latérale ». On supprime l’ Église latérale et l’on dit à l’Église officielle : « C’
« l’Église latérale ». On supprime l’Église latérale et l’on dit à l’ Église officielle : « C’est un cadeau que nous vous fais
est un cadeau que nous vous faisons, car tout l’argent qui allait à l’ Église latérale ira à vous et toute l’influence dont ell
influence dont elle jouissait, c’est vous qui l’aurez. » Mais quand l’ Église latérale est supprimée on ne permet pas à l’Églis
ez. » Mais quand l’Église latérale est supprimée on ne permet pas à l’ Église officielle de posséder autant que cela était perm
as à l’Église officielle de posséder autant que cela était permis à l’ Église latérale, et quant à son influence, on surveiller
rales et aux principes du bienfaiteur. Les républicains accordent à l’ Église la liberté, ou à peu près ; mais les républicains
t pas être autrement, que les républicains ont accordé la liberté à l’ Église . Or l’association est toujours pour les républica
la qui fait horreur aux républicains. Ceux-ci, en donnant licence à l’ Église de s’organiser en association, en l’organisant eu
omme trop libérale et tenue pour seconde loi Falloux, et il réduira l’ Église catholique à la situation qui était celle de l’Ég
et il réduira l’Église catholique à la situation qui était celle de l’ Église protestante au xviiie  siècle, comme c’est aussi
arité, rien autre chose que l’anticléricalisme. Hors de la guerre à l’ Église , pas de salut. Ne pouvant donner au peuple ni la
, et encore je ne sais, et encore je ne crois pas, la séparation de l’ Église et de l’État paraîtra une solution et permettra a
urs là, il y est plus que jamais depuis que la séparation a donné à l’ Église une vie nouvelle, et nous nous occupons d’autre c
s, faisons, certes, les deux choses à la fois ; et d’un côté matons l’ Église et de l’autre opérons de profondes réformes socia
e vérité que la bourgeoisie française s’est jetée entre les bras de l’ Église pour y trouver une défense contre la Révolution,
le peuple regardera avec colère du côté du monastère et du côté de l’ église , il ne regardera pas trop du côté de nos propriét
lement, pour la bourgeoisie française actuelle, hors de la haine de l’ Église point de salut. On peut donc croire qu’elle ne ce
Comme pour l’aristocratie et la noblesse : lorsqu’il n’y aura plus d’ Église et plus de catholiques, comme il n’y a plus maint
obles. La limite aura été la même dans les deux cas. Or il y aura une Église , et peut-être plus forte, plus inquiétante comme
toujours désireux de s’entendre entre eux, c’est-à-dire de créer une Église et toujours sur le point de la fonder, tant qu’il
hoses se passeront à peu près de la manière suivante : abolition de l’ Église catholique considérée comme un « État dans l’État
c-maçonnerie, mais moins agréable. Puis longue persécution contre les églises locales, fragmentaires, isolées, les églises « au
e persécution contre les églises locales, fragmentaires, isolées, les églises « au désert », qui auront réussi tant bien que ma
e influence en Orient : « D’abord les deux questions [séparation de l’ Église et de l’État et Protectorat des chrétiens d’Orien
ce. Nous n’avons plus la même prétention au titre de fille aînée de l’ église , dont la monarchie se faisait un sujet d’orgueil
en particulier, de sorte que la plus grande partie se réunissait [à l’ église orthodoxe] et que les opiniâtres mouraient sans l
. Elle n’existera pas, sans que rien soit fait pour la détruire, si l’ Église est organisée de telle sorte qu’elle ne puisse pa
et qu’elle ne veuille pas enseigner la religion. J’y mettrai ordre. L’ Église sera tellement attachée à moi, rivée à moi, qu’el
’État : « Je serai fort par corporation, par mon association, par mon Église . » Il est possible à un homme qui n’est ni cléric
ne communion de croyances, de pensées, d’espoirs et d’efforts, dite l’ Église catholique, et de prêcher et d’enseigner ce que v
arée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire. 2. Il est défendu à toute église ou paroisse de France et à tout citoyen français
de foi et de communion qui sera entretenue avec le chef visible de l’ Église universelle. (Constitution civile du clergé, I, 4
r aucune confirmation ; mais il lui écrira comme au chef visible de l’ Église universelle en témoignage de l’unité de foi et de
il doit entretenir avec lui (II, 19). 3. Histoire des rapports de l’ Église et de l’État en France de 1789 à 1870. 4. Il y a
6 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Ernest Renan »
crite qui tracassait dans les Évangiles comme ces grands ennemis de l’ Église , les forts hérétiques de tous les temps, qui n’av
n d’Académie ne méritait pas de si saintes colères. Et d’autant que l’ Église , en ces derniers temps, avait déjà entendu bruire
ot falot, passez-moi le mot ! — le sens réel des Livres Saints, que l’ Église éclaire de la lumière fixe de son flambeau tout à
disons hardiment ! nous ne croirions pas à Jésus-Christ lui-même si l’ Église ne nous l’enseignait pas. C’est Elle seule qui no
enseignait pas. C’est Elle seule qui nous l’affirme, en effet. Sans l’ Église , instituée par Jésus-Christ et dont il a dit : « 
n’y a jamais réfléchi : Jésus-Christ a certainement plus besoin de l’ Église que l’Église de Jésus-Christ ! Défait, l’Église,
réfléchi : Jésus-Christ a certainement plus besoin de l’Église que l’ Église de Jésus-Christ ! Défait, l’Église, c’est Jésus-C
ment plus besoin de l’Église que l’Église de Jésus-Christ ! Défait, l’ Église , c’est Jésus-Christ dans la durée, bien autrement
orts maintenant, représentés, en tout, par quatre témoignages… Mais l’ Église , elle, ne passe point. Elle demeure. Elle se tien
discuter, comme tout ce qui est écrit par la main des hommes ; mais l’ Église est la Lettre et l’Esprit tout ensemble. C’est le
ait être quelque chose se gardant contre ses Saints eux-mêmes ; car l’ Église a condamné, sur des points d’interprétation parti
rie, Tertullien, Origène, Eusèbe de Césarée, et une foule d’autres. L’ Église , enfin, est la Vérité visible dont nos pauvres ye
ouvais parfois voir passer sa robe bleue ». Elle ne pensait pas que l’ Église , c’était précisément cette robe bleue de Jésus-Ch
robe ne passait point et qu’on pouvait la voir toujours ! Eh bien (l’ Église , rien que cela !), tout simplement, Renan l’a oub
que cela !), tout simplement, Renan l’a oubliée ! Ce fait énorme de l’ Église , ce témoignage qui abolit tous les autres en les
se passerait des Évangiles et de leur lettre, et l’enseignement de l’ Église , avec tout ce qui constitue la religion de Jésus-
pas moins son train sublime), eh bien, oui ! ce n’est que ce tout (l’ Église  !) que Renan n’a pas aperçu, quand il s’est avisé
e les parias de l’Inde sortent de Brahma, — par les pieds ! C’est à l’ Église que Luther s’en est pris d’abord, avant d’examine
mais Renan, venu après Luther, a cru cette besogne du déshonneur de l’ Église suffisamment faite pour n’avoir pas besoin d’y re
its. Seulement, il faut le répéter, que sont pour nous, les fils de l’ Église , les rêves de ce dernier des protestants, qui a r
L’auteur de la Vie de Jésus, qui troue les Évangiles, n’atteint que l’ Église évangéliste et ne ricoche pas même sur nous, dont
me sur nous, dont la tête chaude a pris l’alarme ! Pas un cheveu de l’ Église catholique n’a été touché dans cette discussion s
t que le catholicisme seul peut donner. VII Ce miracle, c’est l’ Église elle-même ! L’Église a tous les caractères du mir
seul peut donner. VII Ce miracle, c’est l’Église elle-même ! L’ Église a tous les caractères du miracle : merveilleux, s
it humain et des institutions du monde connu ne peut être comparé à l’ Église . C’est un fait unique, et tellement immense dans
cette religion sans missionnaires, qui reste chez elle, tandis que l’ Église , par les siens, déborde sur le monde et doit un j
en Europe, sans que ce fût un grand remue-ménage ; mais le pape de l’ Église Romaine, essayez seulement, comme à l’heure prése
pour rendre sérieux les ennemis de la papauté. Et la papauté, c’est l’ Église  ! L’Église, le miracle des miracles, et la preuve
sérieux les ennemis de la papauté. Et la papauté, c’est l’Église ! L’ Église , le miracle des miracles, et la preuve à priori d
le miracle des miracles, et la preuve à priori de tous les autres ! l’ Église , qui, seulement avec trois humbles vertus : la pa
e que le soleil ne se couche pas que sur l’empire de Charles-Quint, l’ Église inspirerait au Génie et à l’Amour de magnifiques
âmes et dix fois elle a sauvé l’Humanité civilisée de la Barbarie, l’ Église est encore plus étonnante pour le simple historie
e est fait de saints, presque tous entés sur de grands hommes. Mais l’ Église frappe de sa vérité encore plus par ses papes ind
ce renversement. Il n’a pas été foudroyé par ce miracle colossal de l’ Église , qui se dresse, comme un obélisque solitaire, dan
7 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XII. La littérature et la religion » pp. 294-312
faits qui s’en dégagent : l’un, c’est que du moyen âge à nos jours l’ Église catholique perd peu à peu sa puissance, ses privi
les incrédules ; et jusqu’au xvie  siècle la victoire appartient à l’ Église . Elle brûle, écrase, extermine ses adversaires ;
ie, massacres et bûchers ne suffisent plus à étouffer la rébellion. L’ Église est vaincue par les novateurs : à chaque assaut e
en âge se resserre et se concentre, amènent un réveil religieux, et l’ Église retrouve, au moment où ses adversaires s’y attend
e en siècle cette série d’actions et de réactions. Au xiie  siècle, l’ Église est menacée par les prédications d’Abélard et sur
xiste à la fois deux et trois papes qui se foudroient mutuellement. L’ Église est ainsi, durant tout le xive  siècle, victime d
plus invincible que jamais. Tel est le résumé rapide des phases que l’ Église traverse en France au moyen âge. Si j’ai pris la
borne à rendre visibles les histoires de la Bible et de l’Évangile. L’ Eglise règne bien sans conteste dans la littérature. Les
u’au milieu du treizième siècle. Mais alors l’accord se brise entre l’ Église et les écrivains. Voici déjà Rutebœuf qui flagell
des réformateurs ou même les plaisanteries voltairiennes. Cependant l’ Église parvient à ressaisir l’autorité qui lui échappait
qu’il s’en faut que la littérature soit toujours la fille docile de l’ Église  ! Rien ne montre mieux le progrès de l’esprit laï
ux. Le drame sacré a commencé par être écrit en latin, la langue de l’ Eglise . Puis on a composé des pièces farcies, moitié fra
s l’emplacement de la scène : le théâtre est d’abord l’intérieur de l’ église , puis le porche, puis une place publique. Les act
tère de Troie la Grand annonce que la Renaissance est proche et que l’ Église est menacée de perdre l’ascendant qui lui reste e
iècles en arrière. Depuis lors, suivant les moments et les besoins, l’ Eglise a essayé soit de faire alliance avec la démocrati
qu’il faudrait écrire. Je choisis seulement deux époques, l’une où l’ Église est à la fois soutenue par le pouvoir civil et ac
é de la nation ; ce sera la fin du dix-septième siècle ; l’autre où l’ Église a encore pour elle l’autorité séculière, mais où
qui est alors uniquement religieuse ou littéraire. La domination de l’ Église se montre à d’autres signes. Dans les premières a
nt de monde que les sermons de Bourdaloue. Mais Molière est mort et l’ Église , qui depuis la Réforme traite le théâtre, son fil
er et Athalie. La philosophie s’est christianisée comme le théâtre. L’ Eglise avait vu avec peine et défiance Descartes mettre
ogiens et elles avaient été proscrites de l’enseignement. Cependant l’ Église avait bientôt trouvé avantage à absorber, à s’app
stoire, elle aussi, se fait alors au profit et sous la direction de l’ Église  : c’est Bossuet qui, dans son Discours sur l’hist
des catholiques. Un demi-siècle plus tard, quel changement ! Contre l’ Église , l’esprit d’indépendance, disons plus, l’esprit d
ur et qui aillent au cœur. Le contraste est d’autant plus fort que l’ Église , ainsi déchue de sa royauté sur les esprits, n’a
la religion, aux bonnes mœurs et au respect dû aux puissances. Mais l’ Église a beau multiplier ces entraves à l’indépendance d
ement qui emporte la société dans l’un ou dans l’autre sens. Les mots Eglise et religion ne sont pas assez précis. Ils désigne
ublie pas que le protestantisme s’est brisé en une quantité infinie d’ Églises et que de l’une à l’autre la distance est souvent
e cire molle, toutes les impressions, a pris part aux solennités de l’ Eglise romaine ; il a suivi le lent déroulement des proc
ncessamment d’un extrême à l’autre ; elles disent volontiers, comme l’ Église qui les a conquises et façonnées : Tout ou rien.
t pour lui l’apogée d’une brillante renaissance. Il fut alors chose d’ Église et chose d’État, une matière réservée presque exc
temps-là une renaissance littéraire et artistique du catholicisme. L’ Eglise catholique pourrait par suite répéter du corps de
rande idée de tolérance qui est le contrepied du pouvoir absolu que l’ Église s’arrogeait jadis sur les intelligences. La litté
part à cet effritement de l’autorité dans le domaine spirituel, et l’ Église s’en est bien rendu compte. Ce n’est pas sans mot
en d’une littérature. Il faut suivre en chaque époque l’histoire de l’ Église , noter si son influence allait croissant ou décro
il se complaisait, etc. Il faut regarder de près l’organisation de l’ Église  ; savoir si elle fut gallicane ou ultramontaine ;
8 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. le vicomte de Meaux » pp. 117-133
Saint-Siège, mais encore plus à son siège au Parlement ; qui aimait l’ Église , mais encore plus la liberté parlementaire. M. de
re il était possible d’arrêter le Protestantisme envahisseur, comme l’ Église , dans d’autres temps, avait arrêté l’Hérésie. Seu
ps, avait arrêté l’Hérésie. Seulement, il fallait s’y prendre comme l’ Église , et, au xvie  siècle, le Pouvoir politique était
a de la clarté, et même de la puissance, sur l’histoire générale de l’ Église avant le xvie  siècle, et il y cherche une toléra
t historique qui sert de préface au livre de M. de Meaux montre que l’ Église , représentée par ses ennemis comme le plus incomp
troisième est le plus grand : Constantin, Théodose et Charlemagne, l’ Église , unifiée avec l’État et mêlée à son gouvernement,
aient chrétiens. Jusqu’à eux, nul peuple n’avait été introduit dans l’ Église par contrainte. Mais ce n’était pas l’Église qui
ait été introduit dans l’Église par contrainte. Mais ce n’était pas l’ Église qui contraignait : c’était une sûreté pour l’aven
teur des Luttes religieuses fait la distinction, que les ennemis de l’ Église ne font jamais, entre l’Inquisition romaine et l’
eunesse et en plein amour de Jésus-Christ, qu’ils avaient crucifié, l’ Église , qui les savait des ennemis acharnés, prit contre
ue à l’Évangile ». Voilà quel fut, partout et toujours, l’esprit de l’ Église . Mais le moyen de voir de la tolérance dans cette
l’avait sorti ? À cette époque, le peuple soulevé de Toulouse, non l’ Église , brûla lui-même le misérable hérétique Pierre de
rre de Bruys, et saint Bernard blâma cette brûlerie populaire. Mais l’ Église , qui n’avait pas brûlé Abélard, — qui s’était con
’avait pas brûlé Abélard, — qui s’était contentée de le cloîtrer, — l’ Église , dans cette guerre des Albigeois qui menaçait la
vestiges de l’ancienne discipline, dit avec raison M. de Meaux : « L’ Église revendiquait le condamné pour le soustraire à la
es âmes ne se démentait pas ! Cette exposition de la discipline de l’ Église est faite par M. de Meaux avec une longueur de dé
n côté ignoré, quand il n’est pas faussé, de la grande politique de l’ Église romaine. Nonobstant, on ne saurait trop le répéte
ans une mesure de sévérité et de clémence qui fait de la coutume de l’ Église la plus sublime des législations, peut avoir prod
ui pouvait appliquer aux maux de la France les remèdes employés par l’ Église dans les temps antérieurs. Le seul homme du siècl
de Henri de Navarre le protestant. Pour eux, le Roi était plus que l’ Église , et c’est encore un profit — comme il entend les
été écrasés, eux, mais admis au partage de la France, sont, contre l’ Église , devenus des protestants d’un bien autre calibre
9 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Un symbole »
si la France de 1898 se considère, toujours comme la fille aînée de l’ Église , ou au contraire si elle se suffit à elle-même po
résence des attentats sacrilèges commis à Rome contre les droits de l’ Église et du Saint-Siège, et contre la personne sacrée d
‌ « Nous nous humilions devant Dieu et, réunissant dans notre amour l’ Église et notre Patrie, nous reconnaissons que nous avon
rbale que nous retrouverons d’ailleurs souvent — de la France et de l’ Église , nous dirons plus loin ce que nous en pensons. Ap
maine, avant tout, de l’indépendance absolue de l’État vis-à-vis de l’ Église . Ceux qui, en petit nombre, prirent la parole en
utilité morale, l’utilité religieuse qu’il peut y avoir à établir une église à Montmartre… Lorsqu’il s’agit d’établir à Paris,
ue vous attendez est celui-ci : Mettre là un symbole du triomphe de l’ Église sur la Révolution. N’est-il pas vrai que c’est là
ence, c’est la foi catholique. (Oui ! Oui !) Vous ne bâtissez pas des églises pour le plaisir de faire des églises, vous ne fai
Oui !) Vous ne bâtissez pas des églises pour le plaisir de faire des églises , vous ne faites pas de pèlerinage pour le plaisir
montrer l’opposition radicale et inéluctable du monde moderne et de l’ Église  : il aurait fallu en analysant à fond le projet d
‌ « Art. 1er. — Est déclarée d’utilité publique la construction d’une église sur la colline de Montmartre, conformément à la d
ns sa lettre du 5 mars 1873, adressée au ministre des cultes. « Cette église , qui sera construite exclusivement avec des fonds
, et autorisé à acquérir le terrain nécessaire à la construction de l’ église et à ses dépendances, soit à l’amiable, soit, s’i
l’avons vu tout à l’heure : c’est la simple autorisation d’élever une église « destinée à appeler, sur la France, la protectio
ne demandait que de déclarer « d’utilité publique » l’érection d’une église à Paris, eut la faiblesse coupable de voter. L’ut
blique est purement et simplement déclarée pour la construction d’une église « à perpétuité affectée à l’exercice public du cu
près le vote, ne portant que sur ce point spécial de l’érection d’une église , on va proclamer le triomphe collectif de cette i
t proposé à l’Assemblée, avec la droiture qui manque généralement à l’ Église dans ses rapports avec l’État, de déclarer d’util
plus violentes énergies et des plus authentiques clameurs humaines, l’ Église catholique est parvenue à faire un triste néant m
apportant à la fondation ou à l’expansion de l’œuvre du Sacré-Cœur, l’ Église et la France si souvent associées. Cette préoccup
de mandements et de lettres apostoliques. Ils unissent le salut de l’ Église et celui de la France comme si elles étaient indi
race française, mais nous sommes avant tout les fils respectueux de l’ Église . Dans cette alliance de deux termes que nous semb
ns considérer comme égaux, ce que nous voulons c’est le triomphe de l’ Église sur la France. Ce n’est pas leur alliance, puisqu
mphe de l’Église sur la France. Ce n’est pas leur alliance, puisque l’ Église comportant la toute vérité doit toujours mainteni
r sa prépondérance : encore moins, par conséquent, la domination de l’ Église par la France. Et comme depuis le commencement du
l’Église par la France. Et comme depuis le commencement du siècle, l’ Église est soumise en une certaine mesure à l’État, nous
il luttera, plein d’une rage sourde, jusqu’à ses derniers instants. L’ Église ressemble de nos jours à ce vieillard, qui se rac
dence, il ne pouvait être choisi qu’un style pareillement dégénéré. L’ Église en accaparant le sommet de la colline, en y éleva
10 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »
our l’art ou de la science pour la science. Sa science à lui, c’est l’ Église . S’il n’y avait pas d’Église, peut-être que pour
ur la science. Sa science à lui, c’est l’Église. S’il n’y avait pas d’ Église , peut-être que pour lui il n’y aurait pas de scie
veau, un pli où dormait cette vocation de savant que son amour pour l’ Église n’a pas créée, l’Église n’en a pas moins été l’ét
cette vocation de savant que son amour pour l’Église n’a pas créée, l’ Église n’en a pas moins été l’étincelle à la poudre qui
celle à la poudre qui a fait partir la vocation ! Sans l’honneur de l’ Église indignement mis en cause par les historiens de ce
ue M. l’abbé Gorini, dès cette époque, lût assidûment l’histoire de l’ Église quand il était revenu de sa chapelle ou de chez s
époque de rénovation littéraire, l’Histoire si longtemps hostile à l’ Église , et devenue presque innocente à force d’imbécilit
ger dont l’abjection de beaucoup d’écrivains semblait avoir délivré l’ Église . L’Église retrouvait tout à coup ses ennemis du d
’abjection de beaucoup d’écrivains semblait avoir délivré l’Église. L’ Église retrouvait tout à coup ses ennemis du dix-huitièm
tufe n’aurait été qu’un pan, l’éclectisme et l’impartialité. Jamais l’ Église ne courut plus de danger peut-être qu’avec ces re
r de l’aride milieu qu’il sut féconder, il put écrire sa Défense de l’ Église , qu’il publia en 1853 et dont il nous donne une s
du dix-neuvième siècle, qui s’étaient trompés ou avaient trompé sur l’ Église  ; ce fut une chasse, non aux hommes, mais une cha
ortelle ! Pour cette raison, apparemment, l’auteur de la Défense de l’ Église , livre déshonorant au fond, — car l’honneur des h
oute cette poussière de textes broyés par l’auteur de la Défense de l’ Église sur toutes les questions les plus variées et les
des seigneurs gallo-romains aux quatrième et cinquième siècles, sur l’ Église celtique, sur la hiérarchie ecclésiastique, sur l
la hiérarchie ecclésiastique, sur les rapports de la Papauté avec les églises particulières, italienne septentrionale, espagnol
e fois pour toutes l’histoire contemporaine en tout ce qui touche à l’ Église . L’ouvrage de M. l’abbé Gorini, malgré son titre,
moins un plaidoyer et un jugement après plaidoyer sur les choses de l’ Église qu’un long mémoire à consulter. C’est un livre po
d’une joie suprême, que j’aurais voulu avancer ! 13. Défense de l’ Église contre les erreurs historiques de MM. Guizot, Aug
11 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Léon XIII et le Vatican »
un jour, mûr pour la papauté et Pape ! Jamais temps plus noir pour l’ Église n’avait assombri l’horizon… La papauté, dépossédé
d’un autre ordre, Pie IX avait été glorieusement le non possumus de l’ Église , souffrante et persécutée, mais indéfectiblement
e, souffrante et persécutée, mais indéfectiblement et éternellement l’ Église  ; Léon XIII serait-il davantage ? Serait-il, dans
temps donné, dont, certes ! on ne voit pas l’aurore, le possumus de l’ Église triomphante, enfin, de ses ennemis ? Seulement, q
e le serait-il pas ?… C’est peut-être le dernier combat que livrera l’ Église pour la gloire du monde qu’elle a créé ou pour sa
urs, rien ne s’est produit de comparable à la situation présente de l’ Église , depuis que le monde est sorti de ses entrailles,
tomber plus bas, chuta dans la philosophie. En ces temps néfastes, l’ Église n’était que partiellement entamée dans son unité
e même de l’État se posant métaphysiquement et politiquement contre l’ Église pour la dévorer. Je sais bien qu’il y a la lâche
lise pour la dévorer. Je sais bien qu’il y a la lâche rubrique de « l’ Église libre dans l’État libre », que les hypocrites, qu
acines de tout, saura bien jeter un jour à la tête de la Papauté !… L’ Église libre dans l’État libre, c’est-à-dire l’Église mo
ête de la Papauté !… L’Église libre dans l’État libre, c’est-à-dire l’ Église morte dans un État délivré d’elle ; car on espère
illusion ne sera pas longue… Dans leur ardente préoccupation contre l’ Église , qu’il faut, disent-ils, effacer des institutions
l’horrible danger qui les menace. Ils ne voient pas qu’en frappant l’ Église , c’est eux qu’ils frappent, et que ce parricide e
chrétien tremble toujours un peu devant ce grand mot : « la fin de l’ Église  ». Il se souvient que les portes de l’enfer ne pr
tre elle, mais il pourrait se souvenir aussi, pour se rassurer, que l’ Église n’est pas que terrestre, et qu’elle est l’Église
r se rassurer, que l’Église n’est pas que terrestre, et qu’elle est l’ Église dans l’éternité. Humainement, historiquement, pou
ent, pour ceux-là qui regardent toutes choses à travers l’Histoire, l’ Église peut être perdue dans le temps ; mais si elle l’e
est trop chrétien, lui, pour admettre la mort, même historique, de l’ Église , dans l’écroulement de ces misérables monarchies
s, la fatalité des républiques. C’est là une hypothèse hardie, mais l’ Église a bien accepté le gouvernement des Césars, et des
er de son esprit, et nous vivons là-dessus, nous qui vivons encore. L’ Église est assez forte pour embrasser tous les genres de
12 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97
ec une virilité calme, par un esprit très respectueux des choses de l’ Église parce qu’il y avait touché. Ce livre, qui attenda
ne pourrait subsister deux jours. Telle est l’idée des haïsseurs de l’ Église , qui fut souvent réalisée dans l’Histoire et qui
i peut l’être encore par des politiques ennemies et victorieuses de l’ Église , — mais de l’Église jamais vaincue ! — et telle l
par des politiques ennemies et victorieuses de l’Église, — mais de l’ Église jamais vaincue ! — et telle l’idée de Victor Hugo
ois, Rohrbacher, a fait, dans ce temps, une monumentale histoire de l’ Église , en beaucoup de points admirable et de la plus pr
anquille ! » C’est pour cela qu’un laïque qui choisit l’histoire de l’ Église pour l’écrire a, de cela seul qu’il est laïque, u
r le prêtre, et c’est pour cela aussi que toute Critique qui honore l’ Église doit mettre en lumière l’enseignement de cet homm
nous n’avons point affaire, il est vrai, à un historien complet de l’ Église , qui ait retracé, comme Rohrbacher, en de vastes
mme Rohrbacher, en de vastes proportions, le tableau synthétique de l’ Église catholique dans son dogme, ses doctrines, ses mœu
e à son titre ; car le gouvernement des Papes et le gouvernement de l’ Église intégrale, c’est tout un. Qui dit Gouvernement de
morceau d’histoire… L’auteur a coupé dans l’histoire universelle de l’ Église l’histoire de son gouvernement temporel, et il no
s il vient de la nature de la chose qu’on appelle le Christianisme. L’ Église , fondée par la parole de Jésus-Christ et par les
vait, les circonstances historiques d’alors étant données, à ce que l’ Église ne se constituât pas politiquement un jour, et n’
e, poussé une fois de plus par Victor Hugo, contre les richesses de l’ Église et son gouvernement temporel, fut poussé par Ammi
prirent une part élevée à l’administration, et le chef respecté de l’ Église , dit Mignet, cité par M. de L’Épinois, fut le che
robablement il ne l’apprendra à personne. On est, sur les choses de l’ Église , ignorant, et on veut rester ignorant. On se cong
13 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Léon Bloy »
cilles tomba ! Elle tomba dans le cœur du Pape qui gouvernait alors l’ Église , et tout à coup elle y leva !… Dans l’immense gra
gloire comme le monde la conçoit et la veut, — et, de cela seul que l’ Église mettait en question la sainteté de Christophe Col
Christophe Colomb, il avait sa gloire, même aux yeux des ennemis de l’ Église , qui, au fond, savent très bien, dans ce qui peut
qu’on ne peut plus lire l’un sans lire l’autre, dans la clarté que l’ Église répand sur eux de son flambeau. Christophe Colomb
ment ceux-là qui ne sont pas capables de la mesurer. Maintenant que l’ Église va en être saisie, personne ne peut toucher, pour
auraient tenu à honneur de combattre à côté de lui pour la cause de l’ Église , Veuillot prit peur, un jour, du talent de Léon B
n Bloy du fond de sa foi. Sans sa foi absolue à la surnaturalité de l’ Église , il n’aurait pas écrit sur celui qu’il appelle « 
elle « le Révélateur du Globe » une histoire aussi surnaturelle que l’ Église elle-même, et il ne les aurait pas fondues, l’une
dentification si sublime. Le livre de Léon Bloy, que les ennemis de l’ Église traiteront de mystique pour l’insulter et pour n’
ntrailles de la réalité divine, est encore plus la glorification de l’ Église que la glorification de Christophe Colomb. Otez,
sonnalité de Christophe Colomb de la synthèse du monde, que, seule, l’ Église embrasse, et que seule elle explique, et il ne se
era plus qu’un homme à la mesure de la grandeur humaine ; mais avec l’ Église et faisant corps avec elle, il devient immédiatem
14 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Innocent III et ses contemporains »
oins exacte, il est vrai. Grâce aux efforts d’un parti qui se croit l’ Église militante, l’idée qu’exprime Saint-Chéron a pris
entiment plus respectueux encore pour quelques grands caractères de l’ Église romaine, est-ce une raison suffisante pour déclar
n’existait pas dans les historiens modernes dès qu’il s’agissait de l’ Église . Il faut voir avec quelle légèreté dédaigneuse Sa
surveiller et prendre garde ; mais quand il s’agit de l’histoire de l’ Église au Moyen Âge, il faut redoubler de précautions po
er dans le vrai et ne faire octroi de rien à l’apparence. En effet, l’ Église catholique a tant agi sur la pensée des hommes qu
et la haine ; si bien que presque tous les livres qui ont traité de l’ Église politiquement ont faussé les choses au profit de
eption, tous les hommes, même les plus éminents, qui ont représenté l’ Église et par qui l’Église a vécu, ont été moins grands
mes, même les plus éminents, qui ont représenté l’Église et par qui l’ Église a vécu, ont été moins grands que leur situation,
cent III embrasse dix-huit années (de 1198 à 1216). À cette époque, l’ Église recueillait les fruits de la politique de Grégoir
nètre dans cette singulière époque, le moyen de ne pas conclure que l’ Église doit bien plus à la croyance des peuples, c’est-à
stantinople. Toujours et de bonne heure dans les hautes dignités de l’ Église , touchant par ses relations à ce qu’il y avait de
on de Brunswick. Réellement, ce n’était pas le temps d’être modéré. L’ Église n’était pas encore aux idées de conservation, la
ans remède, comme les légats étaient des prêtres, des serviteurs de l’ Église égarés par trop de zèle ; comme lui, surtout, Inn
ns qui l’arrêtèrent quand il fallait, en châtiant ses légats, laver l’ Église aux yeux des peuples. Mais, comme tous les hommes
ur le prêtre, sentiment qui manquait de profondeur politique. Oui ! l’ Église a toujours trop vite pardonné, trop vite oublié,
écidé que tout prêtre coupable avait bien droit à la miséricorde de l’ Église , mais non plus aux fonctions publiques ; que, l’i
loire de son règne et sur laquelle, à ce qu’il semble, l’intérêt de l’ Église était si éclatant qu’il n’était pas besoin d’être
unité désirée et de fermer la grande plaie du schisme qui dévorait l’ Église vint à se présenter, comment Innocent l’accueilli
e il ne pouvait pas ne point voir quel coup de fortune c’était pour l’ Église que la prise de Constantinople, il ne s’abstint p
mme n’est jamais puissante. C’est là ce qui rendit la soumission de l’ Église d’Orient si lente, si empêchée, si difficile. Au
il exposa ce qui durait encore, il prépara de bien mauvais jours à l’ Église . Ce qu’il fit pour l’administration de Rome et co
e put racheter. L’opinion rompit avec la croyance, et ce levier que l’ Église plaçait sur le cœur des peuples ne retrouva pas s
a peine, toute grande démonstration eût été impossible. On sent que l’ Église s’est blessée elle-même, que ses influences décro
15 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »
jours ! En effet, depuis son établissement jusqu’aux temps actuels, l’ Église , au milieu des changements, des progrès et des ré
et des révolutions qui bouleversent et renouvellent toutes choses, l’ Église a toujours procédé de la même manière dans son év
nées la fondation sociale de l’Australie, que lui-même, appuyé de son Église officielle, ne l’avait fait à partir de l’établis
cans, nous agissons timidement, dans nos possessions australiennes, l’ Église de Rome est activement à l’œuvre avec un zèle et
tâche accablante, sans être assisté des conseils de ses supérieurs, l’ Église de Rome ne cesse d’apparaître avec tous ses moyen
sourire en nous parlant des moyens d’action au grand complet de cette Église romaine dont il faut bien compliquer le génie pou
e, l’idée raisonnable au sens philosophique du mot, que d’imputer à l’ Église romaine des modes d’action, des combinaisons et d
ns, la pensée humaine, déconcertée par les spectacles que lui offre l’ Église , invente aussitôt, pour se remettre, des raisons
cruté, à la lumière de la Foi, le mystère intime de la puissance de l’ Église romaine, de ce phénomène historique sans analogue
n sociale que l’Angleterre reconnaît aujourd’hui comme l’apanage de l’ Église romaine, est ailleurs que dans la conception de q
épondons aurait eu certainement raison d’écrire « qu’il fallait que l’ Église anglicane imitât l’Église romaine ». Mais il s’es
ement raison d’écrire « qu’il fallait que l’Église anglicane imitât l’ Église romaine ». Mais il s’est trompé : l’Église romain
’Église anglicane imitât l’Église romaine ». Mais il s’est trompé : l’ Église romaine ne s’imite pas. Sa force est incommunicab
s de la terre doivent, un jour ou l’autre, s’avouer vaincus ! Quand l’ Église a dit ce simple mot : Allez ! à ses prêtres, ils
16 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Guizot »
sme sont LES deux grandes branches issues du tronc chrétien. Ces deux Églises se sont fait longtemps une guerre oppressive et s
re condamnées à tant d’épreuves et de souffrances mutuelles, ces deux Églises ont appris, par leur propre expérience, qu’elles
isme deux autres choses, sorties de celle-là ; il y a égalité de deux Églises . Mais l’histoire, ni nous, les catholiques, n’acc
ues, n’acceptons ce compte-là ! L’histoire et nous n’admettons qu’une Église . On est dedans ou l’on en est dehors, mais il n’y
our ou l’autre, les subtilités des sophistes, et l’invention des deux Églises ne le sauvera pas ! II Au reste, cette inve
lises ne le sauvera pas ! II Au reste, cette invention des deux Églises , qui n’est pas neuve et qui n’est pas de lui, con
e de la prendre. Il ne discute pas une minute l’existence de ses deux Églises parallèles qui doivent, dit-il dans sa préface, f
ons ! pour Guizot, c’est bien mieux. C’est le fondateur de la seconde Église , dans laquelle Guizot est né. Ce n’est pas ma fau
s’élance jusqu’à Jésus-Christ, puisqu’il le réforme, en réformant son Église , ou plutôt il le balance, en opposant à l’Église
me, en réformant son Église, ou plutôt il le balance, en opposant à l’ Église de Jésus-Christ la sienne, à lui, l’Église de Cal
e balance, en opposant à l’Église de Jésus-Christ la sienne, à lui, l’ Église de Calvin ! Ce presque Dieu, et s’il n’est Dieu,
en vain dans le livre de Guizot. Elle n’y est pas. Les pasteurs de l’ Église réformée ne pouvaient pas l’écrire. Elle aurait t
rs importe à leur réforme. Puisqu’on nous a fait l’insolence des deux Églises parallèles, il faut qu’on puisse voir dans la vie
isse voir dans la vie des fondateurs de l’une comme de l’autre de ces Églises , et (que Dieu me pardonne d’unir forcément ces de
17 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Mathilde de Toscane »
és, impute à Grégoire, comme une faute d’homme d’État dommageable à l’ Église , ce célibat des prêtres que Grégoire maintint ave
eurs d’y disparaître, et comme c’était juste, car Grégoire, c’était l’ Église , et Mathilde, ce n’était que l’Italie : l’Église
Grégoire, c’était l’Église, et Mathilde, ce n’était que l’Italie : l’ Église éternelle et l’Italie d’un moment ! Il y a plus,
arrêta l’empereur et toute sa féodalité derrière lui aux portes de l’ Église épouvantée, il s’adresse, dès la page 4, la quest
car ce grand homme eut à lutter également contre l’Empire et contre l’ Église . » La lutte contre l’Église, dans laquelle Mathil
ter également contre l’Empire et contre l’Église. » La lutte contre l’ Église , dans laquelle Mathilde n’était pas, du moins au
du réformateur dans Grégoire que sur celui du défenseur du droit de l’ Église vis-à-vis des odieux usurpateurs allemands, et po
siastique, qui n’a de foi religieuse que son respect politique pour l’ Église , ceci dénote une rare perfection de bon sens. La
réforme par en haut, par l’initiative de la papauté ! L’histoire de l’ Église , à cette époque, qu’il a su écrire, a des pages q
orce non pas d’un homme, mais la force de Dieu dans un homme, sauva l’ Église , et avec l’Église la civilisation du monde. L’aut
homme, mais la force de Dieu dans un homme, sauva l’Église, et avec l’ Église la civilisation du monde. L’auteur de la Grande I
grand rôle de Grégoire VII — dit-il — est le célibat maintenu dans l’ Église . La question des investitures, l’invasion des emp
issance morale dont il est, pour l’histoire, la vivante expression. L’ Eglise romaine a mis Grégoire au rang des saints ; parto
18 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — Bossuet et la France moderne »
uet et la France moderne La France est toujours la fille aînée de l’ Église , nul n’en saurait douter. Il est notoire qu’absor
différente. Pourquoi s’inquiéter du futur, lorsqu’on a de son côté, l’ Église , le Saint-Siège, Dieu, la Toute-Vérité, la Toute-
qui ne manque pas de signification. J’oserai considérer le rôle de l’ Église , dans l’histoire de la France moderne, à un point
la vérité simplement humaine, et je choisirai pour représenter cette Église , l’une de ses plus grandes gloires : Bossuet. Exa
e  siècle, le signal de la révolte contre l’autoritarisme pourri de l’ Église catholique, à la suite de ce réveil de l’âme huma
les mains de ses dépositaires, qu’il n’y avait plus enfin dans cette Église triomphante, que pourriture et insincérité. Dès l
en rapport direct avec la divinité, désormais absente de sa primitive Église . La conscience allait renaître des ruines de l’an
es. Calvin parut et la foi nouvelle s’affermit et se propagea. Mais l’ Église veillait, flairant le péril ; le zèle de ses inqu
seule, par dix mille assassinats, auxquels président le Christ et son Église . A la nouvelle de cette victoire de l’orthodoxie,
nir de la France s’annonçait grandiose, quand, intervenant soudain, l’ Église catholique, apostolique et romaine, inquiète du d
e à la merci de son entourage, de ses maîtresses et du clergé. Pour l’ Église , c’était bien là en effet le monarque idéal, celu
n’est autre, au dix-septième comme au seizième siècle, que celle de l’ Église , de ce clergé de France, tout plein du ressentime
d’une influence aussi prépondérante75. » Il est de plus le chef de l’ Église Gallicane, qui « voulait être plus catholique que
n cette autre : « Les princes ont reçu de Dieu l’épée pour seconder l’ Église et lui soumettre les rebelles.76 » L’appel à la f
ur :‌ « Prenez vos plumes sacrées, vous qui composez les annales de l’ Église  : agiles instruments « d’un prompt écrivain et d’
ée tomber tout à coup ; les troupeaux égarés revenir en foule, et nos églises trop étroites pour les recevoir ; leurs faux past
eille : Roi du ciel, conservez le roi de la terre : c’est le vœu des‌ Églises  ; c’est le vœu des Évêques »… Quand le sage chanc
rris de la scolastique, les affirmations sans valeur sur lesquelles l’ Église assoie sa domination spirituelle, toutes les pauv
licisme, si heureusement combinés dans cet homme, pour la gloire de l’ Église et de la « Vérité », qu’elle distille aux humains
s. Et le despote, malgré sa vanité bouffonne, conduit en laisse par l’ Église comme il l’avait été par ses maîtresses, obéit au
eu à peu conquis à la fois par son grand air et par ses flatteries. L’ Église triomphait ; car ce n’était pas seulement Bossuet
e la responsabilité des violences. Admirons leur sublime naïveté… « L’ Église , nous disent-ils, est innocente des excès qui fur
sécuté. Mais Bossuet ajoutait qu’on avait le droit de persécuter. « L’ Église ne le fait pas, dit-il, car elle est faible. Mais
est faible. Mais les princes ont reçu de Dieu l’épée pour seconder l’ Église et lui soumettre les rebelles. »… C’est sur ce dr
carcérées, il les nommera : « ces pauvres filles, qui sont venues à l’ Église , … qui ont couru à nous… » ! « Il est dans sa tra
ition de paroles exquises et d’actes barbares : toute l’histoire de l’ Église . « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Traductio
possible, en rejetant les preuves les plus évidentes, d’innocenter l’ Église des crimes de cette Inquisition, à qui fera-t-on
d ? C’est pourquoi je trouve bien naïve la duplicité des historiens d’ Église , qui devraient avouer franchement, si la franchis
e leur était permise, qu’en cette circonstance comme en tous temps, l’ Église ne fut arrêtée par aucun scrupule et ne recula de
être admise, et le geste de Bossuet plane encore sur notre destin. L’ Église de France, en trahissant la cause nationale, se d
demeure sans force, comme prostrée, après ce coup de poignard dont l’ Église l’a frappée au cœur. Cette croix triomphante, qui
llustration frappante de l’attentat commis par les représentants de l’ Église sur la France, de ce triomphe néfaste du pouvoir
ence divine a trouvé bon de frapper une partie si considérable de son église . »‌ La réponse à cet appel ne se fit pas longtem
ur un double autel au catholicisme et au chauvinisme, aux patriotes d’ Église , qu’il serait permis d’adresser ces paroles : « Ô
resser ces paroles : « Ô naïfs ! apprenez l’histoire de votre propre. Église . Vous y lirez qu’il y eut au xviie  siècle un pré
aieté de cœur enfoncèrent au sein de la France le poignard béni par l’ Église , si vous ne voulez pas laisser supposer que vous
n’est qu’un épisode saillant de l’histoire générale des rapports de l’ Église et des États. Nous avons vu que de la révocation
épanouissent Aux peuples qui n’ont pas su s’en débarrasser à temps, l’ Église dévore le cerveau et la moelle. Le sort de la Pol
rsel de P. Larousse. (NdA)‌ 76. Ce langage est d’ailleurs celui de l’ Église dans tous les temps. Massillon dira plus tard dan
t en parlant de ce roi : « Jusqu’où ne porta-t-il pas son zèle pour l’ Église , cette vertu des souverains qui n’ont reçu le gla
19 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (3e partie) » pp. 161-219
quelque chose à proposer ou à régler pour la marche des affaires de l’ Église . Il ajouta que nous pouvions nous réunir en consé
Vienne tout ce que Napoléon avait dérobé par la force au domaine de l’ Église . Les souverains ne pouvaient pas se porter hériti
ps possible à la chrétienté, car, avec lui et avec vous, la paix de l’ Église et la paix du monde sont assurées. « Je prie Votr
ommunications plus instructives, plus substantielles, plus utiles à l’ Église et à l’État ; Consalvi a été sublime. Nous y revi
e son commerce particulier. » IX C’était le 24 janvier 1824. L’ Église perdit son premier ministre, l’État son premier p
août de l’année 1822 ; « Moi, Hercule Consalvi, cardinal de la sainte Église romaine, diacre de Sainte-Marie ad Martyres, aprè
donc du privilège que je possède, en qualité de cardinal de la sainte Église romaine, de pouvoir tester sur simple feuille, pr
e messe célébrée en présence de mon corps, soit à la maison, soit à l’ église , et de trois paoli pour chacune des autres messes
brer à Saint-Laurent hors des murs, à Saint-Grégoire et dans d’autres églises où se trouvent des autels privilégiés avec indulg
mettant, mes obsèques auront lieu, avec la décence convenable, dans l’ église Saint-Marcel au Corso, où se trouve la sépulture
mère, la marquise Claudia Consalvi, née Carandini, à célébrer dans l’ église de Saint-Marcel au Corso, le 29 avril, jour anniv
e de la princesse Isabelle Ruspoli, née Justiniani, à célébrer dans l’ église de Saint-Laurent in Lucina, le 25 août, jour anni
esse de Ceri, Catherine Odescalchi, née Justiniani, à célébrer dans l’ église des Saints-Apôtres, le 24 novembre, jour annivers
ur le repos de l’âme de la marquise Porzia Patrizi, à célébrer dans l’ église de Sainte-Marie-Majeure, le…… jour anniversaire d
e de la duchesse Constance Braschi, née Falconieri, à célébrer dans l’ église de Saint-Marcel au Corso, le 17 juin, jour annive
nnée, pour le repos de l’âme de D. Albert Parisani, à célébrer dans l’ église de Saint-Marcel au Corso, le 26 novembre, jour an
e repos de l’âme du célèbre maëstro Dominique Cimarosa, à dire dans l’ église de la Rotonde, le 11 janvier, jour anniversaire d
e repos de l’âme de Philippe Monti, mon domestique, à célébrer dans l’ église de Sainte-Cécile in Transtevere, le 1er mars, jou
nvenant qu’un Pontife de tant de célébrité, qui a si bien mérité de l’ Église et de l’État, comme Pie VII, n’eût point après sa
it jamais voulu l’être ; ce n’était ni sa vocation ni son ambition. L’ Église romaine, à Rome, reconnaît trois classes d’hommes
au rang de cardinaux, sont en quelque sorte les ministres libres de l’ Église . Il y a peu de grande famille à Rome ou dans les
même se marier avant d’en avoir fait les vœux, sans préjudice pour l’ Église ou eux-mêmes. Cette troisième catégorie, dépendan
t traitées avec les hommes du monde par des hommes du monde, et que l’ Église , par eux, participant de deux natures, est sacerd
rtu, il disait et il faisait dire au Pape : « C’est une partie de mon Église , et c’est ainsi que je la reçois et que je la con
aux divers artistes les occasions et les faveurs que son rang dans l’ Église lui permettait de prodiguer à son ami. On voit ap
ue, qu’un mariage secret autorisé par les règles, les traditions de l’ Église et l’autorisation du Pape pour les cardinaux diac
20 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
mots de cette réconciliation espérée et désirée par l’auteur entre l’ Église et la liberté. On ne peut qu’approuver ce noble d
s plus éclairés de notre temps font tous leurs efforts pour engager l’ Église dans cette voie de liberté et de progrès, dans ce
nents qu’ils soient par l’esprit et le caractère, que sont-ils dans l’ Église  ? Ils ne sont rien, absolument rien. Ils ne sont
t nos électeurs sous notre régime réglementé de suffrage universel. L’ Église catholique n’est point une république où l’on rec
ersuadant successivement chacun de ses membres. Non, les membres de l’ Église ne sont pas des citoyens : ce sont des sujets. On
nde pas leur avis. Ils n’ont qu’une chose à faire, croire et obéir. L’ Église catholique est une monarchie, et elle tend de plu
r où l’abbé de Lamennais eut cette grande pensée qui pouvait sauver l’ Église , et où il fut frappé d’une aussi rude déception ?
igence des conditions sur lesquelles repose la société européenne ? L’ Église catholique tolère cette société, quand elle y est
lument non avenues : aucun d’eux n’a mission pour traiter au nom de l’ Église . Laissons au reste ces questions, qui sont d’inté
lexandrie, de saint Augustin, de saint Anselme, de Fénelon, et dans l’ Église protestante, de Mélanchton et des esprits tempéré
ersuadé de l’existence d’un traité secret entre le spiritualisme et l’ Église , toutes les objections et toutes les préventions
a des différences de dogme ou de pratique importantes entre les deux églises . Pour n’en citer qu’une seule, ce n’est pas une p
l question ? Il montre en effet une telle impartialité entre les deux églises , il emprunte si souvent ses exemples à l’église c
alité entre les deux églises, il emprunte si souvent ses exemples à l’ église catholique, on sait en outre qu’il s’intéresse si
re qu’il s’intéresse si vivement à la question la plus pressante de l’ église catholique au temps où nous sommes, que l’on ne p
t catholique. Évidemment il veut nous laisser le choix entre les deux églises , et, pourvu que l’on soit chrétien, peu lui impor
omment on l’est. Son christianisme est une moyenne entre les diverses églises chrétiennes ; c’est un minimum de christianisme d
n en général ; il faut être ou catholique ou protestant. Si l’une des églises est dans le vrai, l’autre se trompe, et réciproqu
fficile d’admettre que M. Guizot, malgré sa sympathie évidente pour l’ église romaine, soit le moins du monde disposé à reconna
udes de la science, peut demander, au nom de Bossuet et de Rome, si l’ église de Luther et de Calvin offre plus de sécurité, de
ste-t-il aujourd’hui, autre qu’une différence administrative, entre l’ église de Luther et celle de Calvin ? On sait cependant
e Luther et celle de Calvin ? On sait cependant à quel point ces deux églises ont été ennemies. L’accord où elles sont arrivées
e des dogmes fondamentaux, si souvent et si justement critiquée par l’ église catholique. Qui dira en effet ce que c’est qu’un
qui a mis l’Europe en feu au xvie  siècle, pour lequel, dans les deux églises , tant de grands hommes sont morts martyrs de leur
21 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Quatrième faculté d’une Université. Faculté de théologie » pp. 511-518
indre des esclaves ; tous sont égaux dans l’enceinte où il préside, l’ église . Dans notre religion et la religion de Sa Majesté
s, et la naissance et la protection disposent des grandes places de l’ Église , c’est le bas clergé qui est instruit et respecté
ens. L’administration des aumônes corrompit les chefs de la primitive Église . La partie la plus sérieuse de l’institution d’un
sacrements, à la célébration des saints offices, aux cérémonies de l’ Église , à la prédication et au chant. Par ses exercices
lus funestes de la société. Ne rien souffrir qui tende à rapprocher l’ Église grecque de la communion romaine ; la science y ga
hef étranger ; ce serait la source d’une division perpétuelle entre l’ Église et le sénat. Point d’appels ailleurs qu’au souver
ent qu’un commentaire raisonné du Décalogue et des commandements de l’ Église , de même que celles de son collègue ne seraient s
entaire raisonné du symbole. Il traiterait ensuite des préceptes de l’ Église et des peines ecclésiastiques, évitant toutes les
serait ensuite à l’éclaircissement des faits les plus importants de l’ Église , s’occupant particulièrement de celle des premier
et entre eux sur telle matière ou sur telle autre, des docteurs de l’ Église , des grands hommes, de la tradition et des monume
cepteurs des gens sensés, mais comme les gardiens des fous ; et leurs églises , je les laisserais subsister comme l’asile ou les
22 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »
e Léon X ? Or, le pontificat de Léon X n’a guère été plus funeste à l’ Église que le pontificat de Clément XIV. Malgré les diff
sous Léon X, pour des causes trop longues à déduire, le principe de l’ Église romaine a reçu cet effroyable échec de Luther et
contre un pontificat isolé. Lui, l’enfant docile et respectueux de l’ Église , il a dû connaître les deux terribles minutes qui
t toujours inspiré en ce qui tient aux dogmes et à la discipline de l’ Église , — la Papauté, malgré la preuve très aisée à prod
onstance providentielle. Enfin, les exemples tirés de l’histoire de l’ Église ne manquent pas pour justifier la mise en lumière
ité d’un homme qui avait assez profond dans son âme le sentiment de l’ Église pour agir, en toute circonstance, comme l’Église
me le sentiment de l’Église pour agir, en toute circonstance, comme l’ Église elle-même eût agi ? II Du reste, un tel suj
’aucun autre, devait tenter un écrivain catholique ; les annales de l’ Église n’en ayant peut-être pas un autre auquel la cause
ès péremptoire que fit le cardinal Antonelli, l’une des lumières de l’ Église d’alors, dans le sens des doutes du Saint-Père. L
rincipe a été établi dans le monde sous la forme du gouvernement de l’ Église , l’orgueil, qui ne veut pas obéir et qui examine
re du monde, fut posé avec une rigueur inaccoutumée, en présence de l’ Église romaine et du principe qu’elle représentait, le p
enteuse, mais quelle que fût l’énergie du mouvement qui éclata dans l’ Église pour échapper aux dangers qui avaient surgi, il n
ola fondait cette fameuse compagnie qui devait être le boulevard de l’ Église romaine et qui, prenant le principe du catholicis
me si la Providence avait voulu, par de grandes conquêtes, consoler l’ Église des malheurs qui étaient sur le point de l’afflig
on n’avait vu s’étendre plus loin sur l’univers cette domination de l’ Église qu’au nom de toutes les révoltes, un moine aposta
tous les côtés, des soldats. Opposé au principe qui dit : « Hors de l’ Église , pas de salut ! » c’est-à-dire : Tout ce qui n’es
mportent la doctrine et la vérité, mais tout ce qui est contraire à l’ Église est avec nous. » Et là-dessus il prenait dans ses
uns pour les autres, dès qu’il s’agissait de ruiner le principe de l’ Église romaine et de l’Ordre qui l’avait sauvé. D’un aut
us. Et cela suffisait, et bien au-delà, aux desseins des ennemis de l’ Église . Ils étaient parvenus à séduire les gouvernements
uances de la faiblesse. Clément XIII avait le sentiment du droit de l’ Église et de la justice, et il est mort en résistant nob
n fin de compte, tout simplement, de savoir si la chance a été pour l’ Église , si l’engagement souscrit fut ou non un épouvanta
saisi comme les autres, non dans sa foi à la destinée éternelle de l’ Église , mais dans sa foi à sa destinée dans le temps, à
ement. Dans ces luttes avec la conscience du Pontife qui gouvernait l’ Église , il accablait jusqu’à ses nerfs. Il avait à Rome
r les morts ! Dieu, qui s’est réservé l’avenir, n’abandonnait pas son Église . Le Pape se trompait. Erreur cruelle, mais expiat
arités qui sont des crimes. On n’a rien à faire pardonner à la sainte Église , et les pontifes qui la gouvernent doivent avoir
iation des conséquences de son acte qui devaient être si funestes à l’ Église romaine ; ce fut une erreur politique. Ou plutôt,
23 (1932) Les idées politiques de la France
ticulièrement les deux forces de l’ancienne France, la monarchie et l’ Église , — qui ne pardonnent pas à la Révolution d’avoir
se relient à une tradition, et même que la principale différence de l’ Église catholique avec les Églises protestantes, c’est q
et même que la principale différence de l’Église catholique avec les Églises protestantes, c’est qu’elle admet comme source d’
le. L’école confessionnelle est l’instrument de la tradition, comme l’ Église catholique reste en France la catégorie de la tra
. La République, qui eut contre elle, pendant toute une génération, l’ Église , fut comme obligée, par la lutte anticléricale, d
it que les militaires de carrière ne votent pas, que l’influence de l’ Église s’exerce surtout sur les femmes, lesquelles ne so
esure très appréciable. J’en connais qui sont pour la séparation de l’ Église et de l’État. Or ce n’est pas mon seul criterium,
à reconnaître le libéral, c’est le fait d’accepter la séparation de l’ Église et de l’État ; aucun républicain n’en veut, ni au
du château vaudois des Necker, comporte une idée de la séparation des Églises et de l’État. Et un républicain, un bonapartiste,
éparation a été acceptée par le pays, et, après une résistance, par l’ Église , et qu’elle a coïncidé en effet avec un progrès d
e la République, ralliement, préconisé par Léon XIII, de la part de l’ Église , ce climat de libéralisme excluait toute séparati
de l’Église, ce climat de libéralisme excluait toute séparation de l’ Église et de l’État, laquelle n’était brandie que par le
ec l’affaire Dreyfus, non du fait de la République, mais du fait de l’ Église , qui, entraînée moins encore par les évoques que
u technique, de comité à comité. Sur cette idée de la séparation de l’ Église et de l’État, conçue par Faguet (et par l’éventue
aguet, tous les partis ont perdu ou atténué leur venin antilibéral. L’ Église même est devenue libérale. De l’autre côté il y a
x est passée, avons-nous dit, dans les mœurs, avec la séparation de l’ Église et de l’État. L’activisme jacobin est d’ailleurs
oi faire un vrai laïcisme d’État. Depuis que l’État s’est séparé de l’ Église , que le radicalisme a perdu ce qui le faisait si
le. On a coutume de déplorer le mal que les Provinciales ont fait à l’ Église , en provoquant et en entretenant une fièvre polém
utons, pour notre temps, l’abbé Bremond, ce fruit d’automne par qui l’ Église de France a fini par avoir, ce qu’elle méritait b
e Claudel, et peut-être ceux de notre cher Poète Rustique. Dans cette Église spéculative et enseignante, le laïcisme coule à p
du journal. Le christianisme et les jeunes Celle des jeunes : l’ Église n’est pas seulement une hiérarchie, c’est une gér
et son message, et que tout n’est pas dit, elle a été condamnée par l’ Église lorsque le modernisme a voulu l’appliquer aux dog
ns la fermentation d’une grande époque, prétendirent alors accorder l’ Église à cette époque, l’appeler à un rôle et à des devo
pour l’ancienne. La séparation, en liant davantage les destinées de l’ Église à l’assentiment du peuple, y a été pour quelque c
adhésion à la démocratie externe, en lui-même, ne gêne pas beaucoup l’ Église , dont l’organisation est si souple, qui n’est lié
’on donne au peuple quand on a besoin de lui. Et séparée de l’État, l’ Église a moralement grand besoin du peuple ! Les trois d
bérale dans les hauts postes ecclésiastiques. Et le : « Il faut que l’ Église marche avec son temps », tend à remplacer : « Il
son temps », tend à remplacer : « Il faut que le temps marche avec l’ Église  ». Le christianisme et les laïques Mais le
de l’invention laïque dans la vie intellectuelle et spirituelle de l’ Église de France ont fait tout de même une situation dél
liques, et qu’ils utilisaient à des fins de politique laïque. « Cette Église , déclarait Pie X dans l’Encyclique Vehementer, es
nter plus haut que la troisième République, il faut reconnaître que l’ Église a été conduite deux (ois à une catastrophe par de
er, le premier le vote des lois laïques, le second la séparation de l’ Église et de l’État. En frappant le journal et les journ
nçais a paru devant le pays un bloc noir d’action antirépublicaine. L’ Église n’entendait pas courir une troisième fois, dans u
sait trois conditions d’un catholicisme régénéré : la séparation de l’ Église et de l’État, un pape libéral, un clergé du peupl
en est-il advenu ? La réussite de la séparation Séparation de l’ Église et de l’État. En 1830, et pour de longues années,
ation de l’Église et de l’État. En 1830, et pour de longues années, l’ Église ne comportait pas l’atmosphère favorable à une sé
réformateurs de cette grande époque, voyait loin. La séparation de l’ Église et de l’État, qu’il aurait voulu voir demandée pa
tion de l’Église et de l’État, qu’il aurait voulu voir demandée par l’ Église , souhaitée par le pape, fut commandée par l’État,
r l’Église, souhaitée par le pape, fut commandée par l’État, contre l’ Église , à titre de défense du temporel contre le spiritu
algré cette différence, les résultats de la séparation ont été pour l’ Église à peu près ceux que Lamennais prévoyait. Elle l’a
aire Dreyfus est celle de l’apaisement et de l’esprit nouveau. Puis l’ Église , prise dans le courant de l’affaire Dreyfus, entr
paration est votée par les Chambres et acceptée par le pays, contre l’ Église , dans l’atmosphère même où son idée était née, et
Mais ces deux batailles perdues n’en ont que mieux lié l’avenir de l’ Église à une acceptation ouverte et à une utilisation ha
que Lamennais avait fort bien compris, c’était que la séparation de l’ Église et l’État profiterait au Saint-Siège : l’ultramon
celui de Napoléon) obligeait Rome à passer par Paris pour gouverner l’ Église . La séparation oblige Paris à passer par Rome pou
’Église. La séparation oblige Paris à passer par Rome pour parler à l’ Église . La séparation telle que la concevaient les radic
caux était la séparation de l’État d’avec les membres et le chef de l’ Église  : donc la suppression de l’ambassade auprès du Va
t contre la violence qui le lui imposait, le gouvernement absolu de l’ Église de France. La République lui avait livré le derni
isions piodécimales et antigallicanes sur la prononciation du latin d’ église ou la première communion à sept ans, ont permis à
communion à sept ans, ont permis à Rome de mesurer son pouvoir sur l’ Église de France. Aujourd’hui la France est presque le s
ingulière rigueur envers la démocratie ou simplement l’aristocratie d’ Église . Un libéralisme romain Le mouvement de l’Av
l’anathème du Syllabus, demeure et demeurera toujours réprouvé par l’ Église , qui croit à l’existence active, diabolique, de l
onalisme des sentiments, des idées, ou une position de dépatrié que l’ Église elle-même ne recommande pas. Bossuet, dans la Pol
é du monde chrétien avec Luther, le sac de Rome avec Bourbon. Comme l’ Église de France après l’affaire Dreyfus, ses fautes l’a
avec les autres internationales. Le statut du clergé, l’enceinte des églises et des séminaires, la vie catholique sont, au-del
onale par position, qui y a permis, sous le pontificat de Pie XI, à l’ Église un rétablissement inattendu. L’opposition de la d
sible ou la préparation d’une paix nécessaire. Dans ces conditions, l’ Église , cette Internationale, sous un chef international
es Français la politique de Pie XI, sinon la politique éternelle de l’ Église , avec un libéralisme international, et, trente an
êmes les frais des bourses dans les séminaires, il en va ainsi pour l’ Église . Au village, l’instituteur recrute pour l’école n
ïcisés, membres de l’enseignement privé plus ou moins contrôlés par l’ Église . C’est une manière de Rouge et Noir 1930. Dans le
ette hostilité du peuple contre les fils du peuple, l’infanterie de l’ Église  ? Le roseau de l’Église allait-il se briser à son
contre les fils du peuple, l’infanterie de l’Église ? Le roseau de l’ Église allait-il se briser à son tour ? Portait-elle ce
up. « Il faut, disait un cardinal américain à M. Paul Bourget, que l’ Église accepte franchement toute la science et toute la
’hui, il semble que, partie par conviction et partie par nécessité, l’ Église ait accepté résolument la démocratie politique. N
Barrès : « Pardon ! Le parti radical a un idéal : la séparation de l’ Église et de l’État ! » Les jeunes gens qui entouraient
qui entouraient Barrès s’amusèrent beaucoup, tant la séparation de l’ Église et de l’État leur apparaissait comme une vieille
u bordereau, et le capitaine Dreyfus était arrêté. La séparation de l’ Église et de l’État allait sortir de cette corbeille. Et
est le type des sociétés de pensée. Comme, dans l’ancienne France, l’ Église tenait le rôle de société de pensée à monopole, o
mbre ou timide ou fantaisiste de la grande société de pensée qu’est l’ Église catholique (la condamnation de l’Action française
n certain point de vue, et depuis qu’on ne vote plus pour ou contre l’ Église , l’opposition droite et gauche s’établit entre l’
e libre pensée. Les sociétés de pensée se conçoivent en fonction de l’ Église . Ce n’est pas un hasard si leur nom leur vient de
été leur âge d’or, si elle ne s’était terminée par la séparation de l’ Église et de l’État, qui leur retira le curé de la bouch
té de pensée toujours à pied d’œuvre pour la lutte de pensée contre l’ Église , — une société de pensée faite d’une milice de ce
cet usage, le mot « laïque » appartient : 1º au langage officiel de l’ Église pour désigner ce qui n’est pas clerc, comme on ap
ent par des vœux pour l’extinction de l’hérésie et la protection de l’ Église . La laïcité apparaît alors comme le système compl
même que la lecture directe de la Bible, au xvie  siècle, affaiblit l’ Église catholique. Le référendum, autochtone dans la Sui
n oxygène proudhono-alanien : la Justice dans la Révolution et dans l’ Église , les Éléments d’une doctrine radicale sont les de
n’en a pas, puisque les radicaux nous ont objecté la séparation de l’ Église et de l’État. Nous dirons que le socialisme est u
il n’y a que trois types d’internationale : le type religieux, soit l’ Église catholique, la plus forte organisation spirituell
e démarre vers la gauche. Démarrage pénible. Pendant trop longtemps l’ Église non seulement a été à droite, mais a été la droit
rtain âge le changement est difficile. Et je reconnais que l’âge de l’ Église , sa qualité de doyenne, lui procurent plus de for
ennais ne s’y était pas trompé, non seulement d’une révolution dans l’ Église , non seulement d’un accord entre l’Église et la R
ent d’une révolution dans l’Église, non seulement d’un accord entre l’ Église et la Révolution (parfaitement normal puisque ce
rmal puisque ce fut le cas du Concordat), mais d’une alliance entre l’ Église et la Révolution, d’une fusion entre la justice s
une fusion entre la justice selon la Révolution et la justice selon l’ Église . Mais des deux côtés, tout y résiste. La France a
olution tient l’homme pour naturellement bon : d’où l’école laïque. L’ Église le tient pour naturellement mauvais. La Révolutio
ose le droit de l’homme à se gouverner dans une société égalitaire, l’ Église son rôle et son devoir à gouverner dans une socié
leuve individualiste va de ce fait se jeter dans la mer socialiste. L’ Église ne croit qu’à la justice d’en haut, et ne tient s
24 (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre III. Des Livres nécessaires pour l’étude de l’Histoire sacrée & ecclésiastique. » pp. 32-86
ertains qui peuvent servir à établir, ou à éclaircir la Doctrine de l’ Eglise , sa discipline & ses mœurs, omet les faits pe
e, l’établissement divin du Christianisme, & le gouvernement de l’ Eglise  ; au treiziéme, l’inondation des Barbares & l
mp; les Indulgences ; au dix-neuviéme, la juridiction essentielle à l’ Eglise  ; enfin au vingtiéme on trouve les réfléxions de
Avant M. Fleuri, Godeau, Evêque de Vence, avoit écrit l’Histoire de l’ Eglise depuis le commencement du monde jusqu’à la fin du
pas. Il faut puiser la connoissance de la doctrine de la morale de l’ Eglise dans les Peres qui l’ont illustrée. Ainsi la Lett
nt plier leur tête orgueilleuse sous le joug de la Foi, ont troublé l’ Eglise par des erreurs qui ont fait quelquefois couler l
, le traité historique de l’établissement & des prérogatives de l’ Eglise de Rome, & de ses Evêques, & l’histoire d
Général l’obligea de rentrer dans le monde à cause de son traité de l’ Eglise de Rome. Il avoit porté environ quarante mille éc
Pourrions-nous oublier dans cette liste l’histoire des variations des Eglises Protestantes, par Bossuet ? Cet ouvrage parut pou
Jacobin. A mesure que nous descendons vers les derniers siécles de l’ Eglise , nous trouvons l’Histoire du Calvinisme, par Soli
rent pour la plûpart la nature humaine, les différens Ecrivains que l’ Eglise a produit ne peuvent que lui faire beaucoup d’hon
intéressant sur le dogme, sur la morale & sur la discipline de l’ Eglise  ; l’histoire des Conciles tant généraux que parti
lieu d’expliquer toutes les contestations qui se sont élevées dans l’ Eglise .” Son style est plein de simplicité & de nett
lier peuvent se contenter de la Bibliothèque portative des P. P. de l’ Eglise qui renferme l’histoire abrégée de leur vie, l’an
ecclésiastiques, renfermant la vie des Peres & des Docteurs de l’ Eglise  ; des meilleurs interprêtes de l’Ecriture Sainte,
vrages : le tout suivi d’une table chronologique pour l’histoire de l’ Eglise depuis J. C. jusqu’à nos jours, en 4. petits volu
Histoire des conciles. ON a comparé les Conciles généraux de l’ Eglise aux Etats généraux qui se tiennent chez les diffé
l’extinction du grand schisme d’Occident, qui affligea si long-tems l’ Eglise . Ces trois ouvrages, écrits avec beaucoup de modé
ntitulé : Les nouvelles lumieres politiques pour le gouvernement de l’ Eglise , ou le nouvel Evangile du Cardinal Palavicin révé
este de tout ce qu’on a écrit de plus satyrique contre les Chefs de l’ Eglise Romaine. Le style incorrect, décousu & rampan
discipline. Il prouve qu’ils avoient des Prêtres parmi eux & des Eglises où ils s’assembloient. Il fait voir que les Congr
e faut pas l’aller chercher non plus dans l’Abrégé de l’Histoire de l’ Eglise , par du Pin, en quatre volumes in-12. L’auteur av
25 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Le Mystère du Siège d’Orléans ou Jeanne d’Arc, et à ce propos de l’ancien théâtre français »
es littéraires étaient, il y avait beau jour, fermés au xe  siècle. L’ Église avait dès longtemps anathématisé le théâtre et l’
véritablement, à ce qui recommence. Le drame recommença au sein de l’ Église sans que celle-ci, pour ainsi dire, s’en aperçût,
mot de théâtre, θέατρον, du mot grec qui signifie Dieu, Θεός. Dans l’ Église chrétienne, au moyen âge, les choses se passèrent
éroulait dans le sanctuaire et avait sa racine jusque sous l’autel. L’ Église , en autorisant ces variantes et ce luxe de la lit
s du moyen âge, et qui a même porté dans ses travaux sur les chants d’ Église une sagacité originale et une investigation de pr
ier pas vers le profane ; mais ce pas ne se fait pas encore hors de l’ Église  ; si l’on sort du sanctuaire, on ne sort pas de l
e ; et, dès ce moment, on sort tout à fait du sanctuaire et même de l’ église . En effet, s’il est certain, d’après la remarque
après la remarque de M. Magnin, qu’on a chanté dans un grand nombre d’ églises et dans certaines processions, aux xiie et xiiie
avéré d’un mystère tout en français représenté dans l’intérieur d’une église . On les jouait dehors et devant, sur la place du
est le drame à la fois extérieur à la liturgie et adhérent encore à l’ Église , au moment où il va s’en détacher : si j’osais, e
le portail ou la sacristie. L’acteur qui fait Dieu le Père sort de l’ église et y rentre alternativement ; les ornements sacer
 ; les ornements sacerdotaux sont employés dans la représentation ; l’ église est à la fois coulisse, vestiaire. Les indication
ment dits, il y a un lecteur et un chœur, comme, si l’on était dans l’ église . Le lecteur lit de scène en scène, et en latin, l
ici le drame en langue vulgaire qui essaye d’entrer timidement dans l’ église et de s’y faire tolérer en se faufilant tant bien
publique. Mais, en retour, le drame ainsi encadré dans un récitatif d’ église n’est que la paraphrase dû texte sacré, il ne peu
ème de la première partie, qui traite des drames liturgiques dans les églises . — Les travaux du Père Cahour peuvent se lire dan
26 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »
uatorzième siècle (1328-1420) 1. Décadence de la féodalité et de l’ Église  : dessèchement des formes poétiques du moyen âge.
s épuisé au xive  siècle : la foi est aussi ardente que jamais Mais l’ Eglise , avec ses institutions et sa hiérarchie, semble p
ait pas de croire, mais tout cela détachait de la forme actuelle de l’ Église , tout cela rendait la simple obéissance, la docil
se, tout cela rendait la simple obéissance, la docilité confiante à l’ Église de plus en plus impossibles : et la foi des peupl
viduel, en sombres exaltations où peu à peu se précisait l’idée que l’ Église perdait la religion du Christ, et que les gens d’
l’idée que l’Église perdait la religion du Christ, et que les gens d’ Église perdaient l’Église. On s’habituait à suivre la pe
e perdait la religion du Christ, et que les gens d’Église perdaient l’ Église . On s’habituait à suivre la pensée de son esprit,
recueille la puissance qui échappe des mains de la féodalité et de l’ Église . Elle transforme insensiblement sa suzeraineté en
la maîtresse chez elle, et commander seule à tous, laïcs ou clercs. L’ Église de France est son Église, qui ne devra obéir au c
t commander seule à tous, laïcs ou clercs. L’Église de France est son Église , qui ne devra obéir au chef spirituel de Rome qu’
e partie dans la bourgeoisie, dans les couches profondes du peuple. L’ Église ne peut consommer, placer, régir tout ce qu’elle
osées à se mouvoir librement, à user spontanément, sans contrôle de l’ Église , de ce savoir et de cette méthode dont elles sont
ront à donner aux études une orientation, à la pensée une forme que l’ Église n’a pas souhaitées. Si bien qu’en cet âge de trou
la manière de composer sa vie et son histoire. Comme lui, il ne fut d’ Église que pour avoir part aux revenus de l’Église, du r
e. Comme lui, il ne fut d’Église que pour avoir part aux revenus de l’ Église , du reste l’esprit le plus laïque qu’on puisse vo
s, théologiens, docteurs, engagés dans les études et les emplois de l’ Église . Mais voici une femme, Christine de Pisan, que no
st toute païenne, et jusque dans une lettre au pape sur les maux de l’ Église , il ne trouve à citer que Térence, au grand scand
aux origines mêmes de notre langue109. Le latin était la langue de l’ Église  : aussi prêchait-on en latin aux clercs, aux moin
y a fait son chemin. Cependant à la fin du xive  siècle les maux de l’ Église et du royaume ranimèrent l’éloquence religieuse :
rigues du siècle, passa sa vie à se dévouer pour l’Université, pour l’ Église , pour la France, pour le peuple, sans une pensée
e souci que de la loi, de la justice et de la charité. Il eût voulu l’ Église une et sainte, en ce temps de schisme et de scand
Valenciennes en 1337, Froissart va à Londres en 1361. Il entre dans l’ Église , et s’attache à la reine Philippe de Hainaut, fem
lois, qu’il suit en France en 1384, 85 et 86. En 1386, on le voit à l’ Église en Flandre, puis à Riom, en Auvergne. En 1387, ré
maître de Navarre et professeur en théologie (1356-1361), doyen de l’ église de Rouen (1361-1377), évêque de Lisieux (1377), m
Saint-Jean en Grève à son retour vers 1401, va représenter le roi, l’ église de Sens et l’Université de Paris au concile de Co
27 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Le symbolisme ésotérique » pp. 91-110
les envoyer faire un tour aux environs du Saint-Office. D’ailleurs, l’ Église les a désavoués. Le premier en date de ces récurr
de sacrements et de jurements de rouliers. Il a pris sa doctrine à l’ Église , mais non sa révérence, ni les fleurs du beau lan
er la faveur œcuménique, encore qu’il montât la garde aux portes de l’ Église comme un suisse « pour empêcher les chiens d’entr
le satanique Baudelaire, ni davantage Villiers de l’Isle-Adam, que l’ Église eût fait jadis brûler comme sorcier, et encore mo
on de l’Index désapprouve le livre et le condamne au pilon. Comment l’ Église eût-elle accueilli Joséphin Péladan, qui se disai
. Ce n’est pas le Dieu universel que cherchent les hommes nouveaux. L’ Église se méfie des poètes, qu’elle considère comme des
a formule de Wagner, la mélancolie n’est plus de saison et vraiment l’ Église contemporaine est par trop dénuée de sens esthéti
ly silencieusement si c’est M. Paul Verlaine ? Est-ce bien cette même Église qui, au moyen âge, sauva, dans son sanctuaire, la
les philosophies ? » Et Morice conclut : « Non, ce n’est plus la même Église  ; les sources chrétiennes sont taries où se désal
losophe poète idéaliste, nous explique pourquoi il s’est détaché de l’ Église . C’est qu’elle s’est endormie en route. Depuis qu
u’elle s’est endormie en route. Depuis qu’elle est devenue romaine, l’ Église s’est employée à immobiliser les esprits au lieu
re à la découverte. M. Schuré oppose au parti pris de stagnation de l’ Église contemporaine la parole de Saint Thomas : « La fo
ient astreints à continuer leur recherche de la vérité en dehors de l’ Église . C’est le départ à l’aventure. Les premiers pas s
té chrétienne est le signe tellement distinctif des panégyristes de l’ Église à cette époque que le Petit Bottin des Lettres et
28 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 17, quand ont fini les représentations somptueuses des anciens. De l’excellence de leurs chants » pp. 296-308
s de la musique poëtique dans les vers des anciens, et je crois que l’ église peut bien nous avoir conservé quelqu’unes de leur
éatre. Ainsi ce que Justin ne veut pas, c’est qu’en chantant dans les églises les airs composez par les payens, on les y déclam
les chante sans faire aucun geste. Quoi qu’il en soit, l’office de l’ église contient plusieurs hymnes composées avant le sac
ette matiere. L’office ambrosien qui se chante encore dans plusieurs églises est composé ou reglé par ce saint, mort cent cinq
chant gregorien qui sont encore en usage dans un très-grand nombre d’ églises catholiques, étoit déja né. Ces saints ne créeren
dont s’expliquent les auteurs contemporains qu’ils admirent dans les églises plusieurs chants dont on se servoit déja. Mais to
t composez depuis quatre-vingt ans étoient perdus, et si les chants d’ église qui se sont faits depuis le même temps s’étoient
e idée de la beauté de nos chants prophanes sur celle de nos chants d’ église . Quoique le caractere de ces chants soit differe
29 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VIII. M. de Chalambert. Histoire de la Ligue sous le règne de Henri III et de Henri IV, ou Quinze ans de l’histoire de France » pp. 195-211
it de bien juger le xvie  siècle, de cette monarchie fille aînée de l’ Église et de l’hérésie, qui en brisait l’unité séculaire
ne, qui l’insulte, n’a rien encore à opposer, des confréries dans les églises , des spécialités d’états, des corporations des ar
au, viennent rompre les cadres de ses robustes catégories. Fait par l’ Église , le peuple fait la Ligue à son tour. Mais la Ligu
l’Église, le peuple fait la Ligue à son tour. Mais la Ligue, c’est l’ Église encore, c’est l’Église à l’état de résistance ouv
it la Ligue à son tour. Mais la Ligue, c’est l’Église encore, c’est l’ Église à l’état de résistance ouverte, officielle, décla
à l’état de résistance ouverte, officielle, déclarée. Qu’on étudie l’ Église elle-même, l’Église calme n’est-elle pas, pour qu
nce ouverte, officielle, déclarée. Qu’on étudie l’Église elle-même, l’ Église calme n’est-elle pas, pour qui jette sur elle un
r qui jette sur elle un regard profond, une ligue à l’état latent ? L’ Église n’est point un tas de pierres, c’est l’union des
nion des âmes dans le bon vouloir. Au point de vue de la politique, l’ Église et le peuple sont identiques, car, en dehors de l
politique, l’Église et le peuple sont identiques, car, en dehors de l’ Église , il n’y a pour les multitudes que l’esclavage ant
oute cette dureté contre elle, si la haine éternelle des ennemis de l’ Église , en d’autres termes, si le voltairianisme ne s’y
qui avait le droit de la proclamer, par cette voix du peuple et de l’ Église qui avait fait le peuple ce qu’il était, et qu’au
30 (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Ferdinand Fabre »
aine et de colère humaine que le prêtre ne peut endiguer, mais dont l’ Église , à la fin et malgré tout, s’empare, parce qu’elle
sent mon catholicisme, — un livre écrit à la gloire du prêtre et de l’ Église , de cette Église à qui ses ennemis voudraient de
isme, — un livre écrit à la gloire du prêtre et de l’Église, de cette Église à qui ses ennemis voudraient de petites vertus do
re, ne montre mieux que le livre de Fabre la largeur d’idées de cette Église qu’ils font étroite comme leurs pauvres têtes, et
ment le sentiment très respectueux de la force et de la grandeur de l’ Église , quoique son regard d’observateur ait parfois bea
laquelle il semble que l’on aperçoit le grand cerveau politique de l’ Église … Tous sont vrais, très étudiés, très pensés et tr
e sentiment frissonnant de leur réalité, et un artiste qui comprend l’ Église et le prêtre, et qui aurait dû aller jusqu’au bou
nche sur la hauteur de la pensée et sur l’amplitude de la tendance. L’ Église , l’esprit de l’Église, la sagesse romaine qui jug
la pensée et sur l’amplitude de la tendance. L’Église, l’esprit de l’ Église , la sagesse romaine qui juge à travers le péché,
à la porte du Paradis, quand Dieu en chassa Adam et Ève. Il a gardé l’ Église et ses portes comme l’autre les portes du Paradis
31 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Ferdinand Fabre  »
ncé de bonne heure aux pratiques de la religion, ne hantent point les églises ni les presbytères. Le prêtre est donc l’espèce d
erin) ; mais le prêtre chez lui et dans son for intime, le prêtre à l’ église et dans la vie ecclésiastique, le prêtre dans ses
par un curé, d’avoir été enfant de chœur, familier avec les choses d’ église et de sacristie. On saurait comment se comporte u
ens compagnons. La seconde condition, ce serait, après avoir vécu à l’ église , à la sacristie et au presbytère, d’en être sorti
ecté par l’orgue, l’encens, les cérémonies, l’atmosphère spéciale des églises . Surtout il devrait avoir gardé le respect, sinon
de solennel et de tendu. Ainsi pas une phrase qui ne sente en plein l’ église  ; pas une qui ne porte la soutane. Ces romans sur
te-quatre ans, vous, Marianne, et pourtant vous pratiquez la loi de l’ Église dans sa rigueur  Moi, c’est différent… Si vous l’
Rufin n’exclut point l’habileté. Puis il n’y a pas seulement, dans l’ Église , des doux et des patients ; Grégoire VII ni Jules
putation de mansuétude, et, de nos jours encore, on a vu des hommes d’ Église au nom desquels on avait pris l’habitude d’accole
yage à Rome lui démontre brutalement qu’il n’y a plus de place dans l’ Église pour un homme comme lui et que c’est contre le pa
sentiments dont est formée sa vertu sont réprouvés ou suspectés par l’ Église  : ainsi, dans certains cas, le souci de l’honneur
pendance de pensée est un crime. Dans la réalité, cela s’accommode. L’ Église souffre ce qu’elle ne peut empêcher : elle consen
aillibilité d’un chef unique, et c’est à cela, en effet, qu’a tendu l’ Église à travers les âges. Elle doit être de plus en plu
lque chose de lui-même : laïque, il l’aurait pu ; prêtre, membre de l’ Église enseignante, il ne le peut pas. L’Église ne deman
ait pu ; prêtre, membre de l’Église enseignante, il ne le peut pas. L’ Église ne demande pas toujours au prêtre le sacrifice de
uverte est tout le roman. Il se convainc qu’un prêtre ne fait pas à l’ Église sa part ; et dès lors il faut ou qu’il se révolte
est rare que la question se pose avec cette netteté tragique et que l’ Église ait l’occasion de revendiquer ses droits sur tout
auche et emprunté. C’est qu’il a eu deux nourrices : la montagne et l’ Église . Il est lui-même un montagnard poète qui a failli
32 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XXIII. P. Enfantin »
us les deux), que le saint-simonisme a gardé la prétention d’être une Église , une Église cachée et qui se croit persécutée san
, que le saint-simonisme a gardé la prétention d’être une Église, une Église cachée et qui se croit persécutée sans doute, car
Paul de l’Église future qui doit prochainement succéder à la vieille Église chrétienne, et déclare aujourd’hui avoir — comme
êtu de noir et parle d’un ton doux, à en croire cette déclaration, l’ Église saint-simonienne existerait. Et non seulement ell
s œuvres de miséricorde ; elle fonctionnerait, elle officierait comme Église parmi nous qui ne la voyions plus et qui la tenio
servait plus depuis longtemps, nous lui demanderons où se tient cette Église dont il parle comme d’une force organisée et agis
s chrétiens d’Éphèse, de Corinthe, de chez les Galates… Si vraiment l’ Église saint-simonienne est une réalité, si effectivemen
le repentir ! Entendez-vous, Mesdemoiselles ! Il voit le capucin de l’ Église romaine avec un dégoût, plein d’entrailles, il es
qu’il est inconcevable qu’à propos d’une des mille prédications de l’ Église catholique, M. Enfantin ait eu le besoin de répon
33 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre III. Partie historique de la Peinture chez les Modernes. »
taient écrites en lettres d’or. On livra aux flammes les tableaux des églises . De stupides et furieux hérésiarques, assez sembl
x puritains de Cromwel, hachèrent à coups de sabre les mosaïques de l’ église de Notre-Dame de Constantinople et du palais des
s, pour l’empêcher de tenir le pinceau. Caché dans le souterrain de l’ église de Saint-Jean-Baptiste, le Religieux peignit avec
in secourable aux talents. Ces efforts se remarquent surtout dans les églises bâties par Théodoric, Luitprand et Didier. Le mêm
rand et Didier. Le même esprit de religion inspira Charlemagne ; et l’ église des Apôtres, élevée par ce grand prince à Florenc
ena en triomphe le chœur des Muses sur la terre. Tout se fit pour les églises , et par la protection des pontifes et des princes
34 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre V. Le Séminaire Saint-Sulpice (1882) »
e dans la mesure strictement exigée par l’Écriture et l’autorité de l’ Église . La nouvelle école s’y complaît et semble à plais
majeure, et personnelle pour moi, des traités de la Religion et de l’ Église , m’arrangerait fort mal, si je ne trouvais auprès
e la religion chrétienne, c’est-à-dire des Écritures révélées et de l’ Église . Puis tous les dogmes se prouvent par l’Écriture,
on prouve la révélation, la divinité de l’Écriture et l’autorité de l’ Église . Cela fait, la porte est ouverte à toutes les déd
phique et du droit, complétés par la révélation et les décisions de l’ Église . Tout cela fait une sorte d’encyclopédie très for
en admettant les textes révélés, refusent d’y voir les dogmes dont l’ Église catholique s’est chargée avec les siècles. Ici, l
milliers de points ; son bilan se chiffre en défaites sans nombre. L’ Église catholique s’oblige à soutenir que ses dogmes ont
es catholiques qui soient conséquents. Une seule erreur prouve qu’une Église n’est pas infaillible ; une seule partie faible p
e ce que pouvaient avoir de critiquable la politique et l’esprit de l’ Église , soit dans le passé, soit dans le présent, ne me
ut reposant pour lui sur l’autorité infaillible de l’Écriture et de l’ Église , il n’y a pas à choisir. Un seul dogme abandonné,
y a pas à choisir. Un seul dogme abandonné, un seul enseignement de l’ Église repoussé, c’est la négation de l’Église et de la
né, un seul enseignement de l’Église repoussé, c’est la négation de l’ Église et de la révélation. Dans une Église fondée sur l
repoussé, c’est la négation de l’Église et de la révélation. Dans une Église fondée sur l’autorité divine, on est aussi héréti
emble croule fatalement. Il ne sert non plus de rien d’alléguer que l’ Église fera peut-être un jour des concessions qui rendro
Dieu pour des vétilles. Je sais bien la mesure des concessions que l’ Église peut faire et de celles qu’il ne faut pas lui dem
lise peut faire et de celles qu’il ne faut pas lui demander. Jamais l’ Église catholique n’abandonnera rien de son système scol
ar une petite concession que par dix mille grandes. » De la part de l’ Église catholique, avouer que Daniel est un apocryphe du
ait plus auprès de moi. Je cessai de prendre part aux sacrements de l’ Église , tout en ayant le même goût que par le passé pour
e caractère du fondateur du christianisme. L’idée qu’en abandonnant l’ Église , je resterais fidèle à Jésus, s’empara de moi, et
ur a besoin du christianisme ; l’Évangile sera toujours ma morale ; l’ Église a fait mon éducation, je l’aime. Ah ! que ne puis
e dogmatique, et, au milieu de tous ces troubles, je tiens encore à l’ Église , ma vieille mère. Je récite les psaumes avec cœur
avec cœur, je passerais, si je me laissais aller, des heures dans les églises  ; la piété douce, simple et pure me touche au fon
35 (1856) Jonathan Swift, sa vie et ses œuvres pp. 5-62
s Tories enfin espéraient beaucoup d’une princesse amie déclarée de l’ église établie, et plus favorable au maintien de la prér
, ni dans le sang, ni dans le caractère. Son grand-père, vicaire de l’ Église anglicane, dans le comté d’Hereford et tout dévou
ation de l’Irlande, il prit le parti de le quitter et d’entrer dans l’ Église . Il reçut les ordres à Dublin au mois d’octobre 1
-mêmes, font le vide autour de lui. Il attaque les adversaires de son église par des armes, qui ne laissent subsister aucune é
rsaires de son église par des armes, qui ne laissent subsister aucune église  ; il porte aux adversaires de son parti des attei
in. Mais par là même il échappe à la condition passagère des luttes d’ église et de parti ; la postérité l’écoute encore, et ce
nion à favoriser le succès des Whigs. Fille de Jacques II, fidèle à l’ Église établie, qui redoutait les Whigs, Anne eût inclin
e de la même vie. Martin réforme son habit avec toute la sagesse de l’ Église anglicane, enlevant point par point les embelliss
mirables. Mais en revanche, l’histoire de Martin, devenu le type de l’ Église anglicane, élevé par Harry Huff, affermi par Bess
par sa vigueur railleuse, le plaisir que pouvait donner aux amis de l’ Église anglicane la peinture satirique des égarements de
le (infidel) comme on disait alors, ou d’incrédule (unbeliever), et l’ Église établie prit en horreur celui qui l’avait ainsi d
t, il ne comprit pas ou feignit de ne pas comprendre les alarmes de l’ Église et n’y vit qu’un mélange d’ineptie et d’ingratitu
t comme une croyance. Qu’importait aux yeux des hommes religieux de l’ Église établie que Martin fût un peu moins ridicule que
de ce Conte du Tonneau, qui est, si l’on veut, l’œuvre d’un ami de l’ Église anglicane, mais qui, à coup sûr, n’est pas l’œuvr
exclusivement politique de son intervention constante en faveur de l’ Église établie. Soit qu’il la défende contre les incrédu
, jusqu’aux extrémités de sa vie et de sa raison, pour les biens de l’ Église , et la vengeant par le Legion club des attaques d
les faveurs et les emplois dans le cercle des personnes dévouées à l’ Église établie, il est toujours dirigé dans cette condui
ble, est particulièrement claire dans les Sentiments d’un membre de l’ Église anglicane 16, et dans son Argumentation pour prou
d’avantages qu’on ne suppose 17. « C’est le devoir d’un membre de l’ Église anglicane18, dit Swift, dans le premier de ces de
e institution très utile à la religion et à l’État, et le membre de l’ Église « la défendrait, même par les armes, contre tous
e temps incliné vers les Tories en ce qui touche la conservation de l’ Église , et peu éloigné de se joindre à leur parti pour l
itique. On assure, il est vrai, que le revenu d’environ 10,000 gens d’ église dans le royaume, joint à celui des évoques, entre
se plaint de l’observation du dimanche, mais on oublie l’utilité des églises pour les marchés, les rendez-vous d’affaires et d
n de le détruire. Enfin, parmi ses pensées sur la religion23 et sur l’ église , nous trouvons ces passages : « Attaquer les opin
ntesquieu, Swift oubliait qu’il était membre et membre ambitieux de l’ Église anglicane. Des échecs successifs le lui rappelère
nouveau camp, moins libre encore que le premier dans son action sur l’ Église . En 1710, Swift revint d’Irlande, chargé par les
sement de l’autorité royale, l’influence des Whigs et les périls de l’ Église établie, ils avaient soulevé en Angleterre ce sen
 Nous les accusons, écrit-il dans le numéro 40, de vouloir détruire l’ Église établie, et introduire, à sa place, le fanatisme
e des partis ; certes les Whigs avaient derrière eux les ennemis de l’ église et de la monarchie ; certes aussi les Tories avai
na des atteintes portées par le Parlement d’Irlande aux intérêts de l’ Église , et une série de pièces satiriques atteste son in
36 (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Paul Meurice » pp. 231-241
nde ou de troisième catégorie, — et surtout comme un des prêtres de l’ Église Hugo, de cette Église où Victor Hugo, l’archevêqu
tégorie, — et surtout comme un des prêtres de l’Église Hugo, de cette Église où Victor Hugo, l’archevêque, selon l’expression
e d’apostolat et de propagande. L’auteur de Césara 25, le prêtre de l’ Église Hugo, est aussi, par la même occurrence, l’apôtre
lise Hugo, est aussi, par la même occurrence, l’apôtre de cette autre Église humanitaire qui flambe neuf et va remplacer inces
e influence que sur son livre et sur son héros. Césara, l’ennemi de l’ Église romaine, meurt révolté, mais béni par l’Église ro
Césara, l’ennemi de l’Église romaine, meurt révolté, mais béni par l’ Église romaine, plus forte que lui. Eh bien, Paul Meuric
Césara, l’homme d’Hegel et d’Hugo, est aussi, malgré lui, béni par l’ Église , dans ce livre, levé, comme une arme, contre elle
Mais que peut cette poussière de diamant brisé contre le diamant de l’ Église  ?… Les hommes des temps et des progrès futurs ne
37 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre I. Vue générale »
la foi, se développe dans une forme conciliable avec les dogmes de l’ Église , chez Descartes, dans une forme hétérodoxe, mais
principes de la foi : nulle voix surtout n’attaque la puissance de l’ Eglise dans l’ordre temporel. La dispute est entre les é
puissance de l’Eglise dans l’ordre temporel. La dispute est entre les églises , entre les sectes ; il ne s’agit que d’orthodoxie
iste, sociologue et point du tout psychologue, est-il sorti de là ? L’ Église s’est affaiblie au xviie  siècle, et ira s’affaib
aiblissant de jour en jour. D’abord, par les disputes théologiques. L’ Église pâtit du petit esprit des sectes, de leur fanatis
l’impôt. A la mort de Louis XIV, on peut dire que la banqueroute de l’ Église , de la noblesse et de la royauté, c’est-à-dire de
tuelle, morale, économique. Ils contribuent aussi à la décadence de l’ Église et au péril de la religion, en mettant leurs cade
entir à la nation la disproportion des richesses et des services de l’ Église . Les disputes religieuses deviennent de plus en p
eligieux s’atrophie ou dévie ; la littérature religieuse disparaît. L’ Église ne comptera pas parmi les forces intellectuelles
38 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ch. de Rémusat. Abélard, drame philosophique » pp. 237-250
ites et grêles épaules de Charles de Rémusat, et dressez devant lui l’ Église dans la majesté d’un Concile, et vous n’aurez plu
e respectueux devant les faits accomplis, le doux qui hait toujours l’ Église , en dessous, mais qui, en la haïssant, ne craint
et la glace de son tempérament aient bien diminué cette rage contre l’ Église qu’ont tous, au fond du cœur, les philosophes, et
é sur tous les terrains, en religion comme en politique, — et comme l’ Église est l’autorité constituée de Dieu sur la terre et
rres prudents de son mur, — de Rémusat entend bien prévaloir contre l’ Église et lui prouver que son privilège divin n’est qu’u
cile de Sens ! Regardez comme il y a diminué et calomnié l’homme de l’ Église , le grand saint Bernard ! Partout, vous sentez, d
drame que voici, le trait de Nestor, tombant affaibli aux pieds de l’ Église , mais dirigé contre sa poitrine. Heureusement que
’Église, mais dirigé contre sa poitrine. Heureusement que l’ange de l’ Église n’a pas eu besoin de dessécher le nerf de la cuis
une quand il voulait lutter encore, et qui ne fut jamais musculeux… L’ Église , qui a condamné, en concile, Abélard, n’assembler
39 (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »
ient ». Et il les appelle contre « les messieurs », comme autrefois l’ Église , « effrayée des crimes de la civilisation, se tou
religion), il était incroyant, et n’avait pas mis les pieds dans une église depuis sa première communion. Mais du moins il n’
e son cœur : il eut d’ineffables attendrissements, il pleura dans les églises . Dans nulle conversion il n’y eut plus d’amour.
modernes, et la Salette, et Lourdes, il dévore tout. La liberté que l’ Église laisse aux fidèles sur certains points douteux, i
ans le pape seul le privilège d’infaillibilité autrefois épars dans l’ Église entière, afin d’être plus tranquille. J’ai entend
etrouve homme de pensée. Il comprend profondément le rôle social de l’ Église et en quoi ses dogmes correspondent aux besoins l
rfum de Rome, le chapitre sur les Indulgences : Par la création de l’ Église , les fidèles constituent un corps immense, prolon
ue nous appelons le purgatoire. Triomphante, souffrante, militante, l’ Église est une en ces trois états. Jésus-Christ en est l
vec Dieu et des hommes les uns avec les autres… Le membre humain de l’ Église conserve son individualité. Portion du corps myst
ril et de gloire, de l’être responsable et libre. Ainsi ce corps de l’ Église nous apparaît divinement humain… Le dogme des Ind
Et je ne saurais vous dire si l’union de Dieu et de l’humanité dans l’ Église est en effet un panthéisme plus facile à « compre
l’abandon de ses propres principes et se diriger d’après les leurs. L’ Église étant, aux yeux de Veuillot, la vérité et, par su
s fidèles. On parle des droits de l’État, et de les défendre contre l’ Église , comme si l’Église n’était pas seule compétente p
des droits de l’État, et de les défendre contre l’Église, comme si l’ Église n’était pas seule compétente pour définir et fixe
l’ordre des choses, remet à l’État le soin de définir les droits de l’ Église . Écoutez Veuillot qualifier l’attitude du duc de
e du duc de Broglie en 1840, dans un des épisodes de la lutte entre l’ Église et l’Université : « Il n’y a rien de plus remarqu
trinaire qui ne veut pas que les évêques s’occupent des affaires de l’ Église et s’en occupent publiquement d’une autre façon q
igné dans sa mise, trop attentif à plaire, qui a fini par voir dans l’ Église une branche de l’administration et par se considé
t si entêtés du régime parlementaire, qu’ils le voulaient même dans l’ Église  ; préoccupés d’ailleurs de « garder une mesure »,
régime de Juillet, et contre l’Empire, du jour où l’Empire a trahi l’ Église . Ce qu’il a combattu et haï dans la République, c
que ce « jésuite », ce « sacristain », ce suppôt de la tyrannie de l’ Église . Il a arraché beaucoup de masques, que sans doute
s curieux de connaître l’article de cette constitution qui concerne l’ Église catholique ? Veuillot lui accorde « toutes les la
es, une au moins par province. Il admet, il désire la séparation de l’ Église et de l’État. « Les propriétés de l’Église sont s
désire la séparation de l’Église et de l’État. « Les propriétés de l’ Église sont soumises aux charges communes, et elle devra
saires, subvenir aux dépenses du culte. » En somme, il réclame pour l’ Église « toute la liberté ». Pensait-il que l’Église est
omme, il réclame pour l’Église « toute la liberté ». Pensait-il que l’ Église est aujourd’hui encore une si grande puissance mo
t (il est très net sur ce point), rien ne devant être plus fort que l’ Église libre sous la loi commune. Toutefois, certains ar
je sais que, dans son Icarie, le citoyen serait moins « libre » que l’ Église  ; je veux dire qu’il n’aurait la pleine liberté n
ses liens avec le gouvernement politique des peuples est moins pour l’ Église une perte qu’un allègement ; que le catholicisme
l ne visite guère en voyage que des chrétiens comme lui et des gens d’ église ou de couvent  un sentiment difficile à comprendr
e le leur conseiller, sans leur en apporter les moyens). Reste donc l’ Église . Seule elle peut « sauver » le monde, même selon
40 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre I. Polémistes et orateurs, 1815-1851 »
roi. Pareillement dans la religion, un seul pouvoir, le pape : plus d’ Église gallicane, plus de libertés gallicanes ; le pape
dont la tradition seule est la manifestation ; et de la tradition, l’ Église est dépositaire, le pape interprète et gardien. T
t dans son temps, il n’y apercevait qu’un instrument de règne : cette Église d’État n’était à ses yeux qu’un athéisme politiqu
ées libérales et égalitaires un fruit lointain de l’Évangile, et si l’ Eglise semblait actuellement tourner le dos à la société
athée selon la formule de l’Essai. Il venait soixante ans trop tôt. L’ Église ne le comprit pas. Lamennais, Montalembert et Lac
me, sortit de ce voyage, et la rupture définitive de Lamennais avec l’ Église . Le pape l’avait reçu froidement et finalement le
que, une charité passionnée, douloureuse, révoltée contre l’État et l’ Église oppresseurs des faibles. Lamennais est un grand p
société ; elle était partie intégrante de sa raison : il voulait des Églises fortement organisées, Église catholique, Église c
ntégrante de sa raison : il voulait des Églises fortement organisées, Église catholique, Église calviniste, Église spiritualis
son : il voulait des Églises fortement organisées, Église catholique, Église calviniste, Église spiritualiste, excluant ou mat
s Églises fortement organisées, Église catholique, Église calviniste, Église spiritualiste, excluant ou matant les têtes arden
e plus dans la religion, ce n’est pas le sentiment religieux, c’est l’ Église , l’autorité, l’énergique oppression des individua
t bravement ses cours et sa doctrine, il organisa le spiritualisme en Église philosophique ou philosophie d’Etat : têtu, jalou
ais il ne renonça point à ses tendances, à son désir de réconcilier l’ Église et le monde moderne, le dogme et la liberté. Il a
s sans date, c’était l’éloigner du peuple, c’était inutiliser, tuer l’ Église et la religion, sous prétexte de ne pas les compr
il tâchait, en saisissant le plus vif des consciences, de rendre à l’ Église la direction des consciences. Il essayait, plus m
uvernement temporel de la Providence, Paris, 1821, 2 vol. in-8 ; De l’ Église gallicane dans son rapport avec le souverain pont
puté : il n’eut pas d’influence. Il mourut sans se réconcilier avec l’ Église .Éditions : Essai sur l’indifférence en matière de
IV, comme des vers dans un cadavre. » (XII. 262.) 684. Des maux de l’ Église , Épilogue (XII, 269). 685. Biographie. Pierre-Jo
s, qui l’occupèrent jusqu’à sa mort (1874), avec le gouvernement de l’ église calviniste française, où il se montra sévèrement
41 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre I. Le broyeur de lin  (1876) »
ouver que saint Samson avait été métropolitain ; mais les cadres de l’ Église universelle étaient déjà trop arrêtés pour qu’une
vêché ; mais la ville laïque, n’ayant pas d’autre raison d’être que l’ église , ne se développa guère. Le port resta insignifian
e aussi mythologique au moins que celle de Bénarès ou de Jagatnata. L’ église de Saint-Michel, du seuil de laquelle on aperceva
ne patron des avocats est né dans le minihi de Tréguier, et sa petite église y est entourée d’une grande vénération. Ce défens
lliance. La veille de la fête, le peuple se réunissait le soir dans l’ église , et, à minuit, le saint étendait le bras pour bén
fou Brian qui s’imaginait être prêtre, passait une partie du jour à l’ église , imitant les cérémonies de la messe. La cathédral
d’un quart de lieue du village, composé alors presque uniquement de l’ église , de la mairie et du presbytère, s’élevait le mano
lle, deux ou trois fenêtres bien bâties, presque comme des fenêtres d’ église , indiquaient une demeure noble, un de ces vieux c
is longtemps. Toute la contrée l’adorait. Il avait un banc à part à l’ église  ; chaque dimanche, on l’y voyait assis au premier
, digne homme s’il en fût, apprenait ce qu’il savait : le latin.  » L’ église restait la seule diversion de la pauvre enfant El
e flatte jamais plus la femme qu’en lui témoignant qu’on la craint. L’ Église , en imposant pour premier devoir à ses ministres
s notables pour leur donner une collation. Le presbytère touchait à l’ église . Outre l’entrée principale sur la place du villag
sues : l’une donnant à l’intérieur de la sacristie et mettant ainsi l’ église et la cure en communication ; l’autre, au fond du
vol n’avait pu se faire que par là. Le sacristain avait été vu dans l’ église tout le temps de l’office. La sacristine, au cont
la sacristine sera à son banc, au dernier rang, près de la porte de l’ église  ; au Credo, vous irez la prendre, et vous la cond
it peu à peu. C’était une sainte. Elle avait un sentiment exquis de l’ église . On ne comprendrait plus cela maintenant à Paris,
is de l’église. On ne comprendrait plus cela maintenant à Paris, où l’ église signifie peu de chose. Un samedi soir, elle senti
urs renfermé chez lui, ne causant plus avec le vicaire. Il allait à l’ église , mais il ne se mettait pas à son banc. Il était s
42 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »
’Académie en 1852. Pleine d’admiration pour les premiers siècles de l’ Église qui furent si grands, pour cette période de l’his
es si chrétiennes, qu’on oublie parfois qu’il est un révolté contre l’ Église dont il écrit l’histoire. Son livre, qu’il intitu
’une plume simple et qui touche, l’histoire des premiers siècles de l’ Église , que le protestantisme appelle son origine comme
 le plus grand des révélateurs », et que les miracles enseignés par l’ Église sont regardés de cet œil tout ensemble défiant et
les protestants le sont peu, par la raison naturelle que pour juger l’ Église qui n’a jamais varié, il ne faut pas être devenu
e faut pas être devenu — si tard que cela ait été — l’ennemi de cette Église , Martin Doisy a montré par tous les développement
ses théories il a coutume de s’appuyer sur l’exemple de la primitive Église , dans laquelle la communauté des biens existait.
ption, et que la communauté, au sens chrétien, s’est perpétuée dans l’ Église de Jésus-Christ là seulement où elle était réalis
43 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »
d’humanité, uniquement conduit par le froid calcul des intérêts de l’ Église , marque l’écroulement de son rêve. « C’était l’ar
re : « La simple honnêteté ne lui commandait-elle pas de sortir d’une Église , où il niait que Dieu pût se trouver ? » Une jeun
ur charnel. Et il tressaillait de bonheur, dans la lumière de Dieu… L’ Église pouvait compter sur lui. »‌ Il est prêtre, et aus
issant ainsi son serment d’enseigner toujours la vérité, il sort de l’ Église et rejoint son cousin, le docteur, qui l’attend à
oute l’âpre révélation de ce que peut contenir un cœur d’homme dont l’ Église s’est d’abord emparée, qui s’est donné tout entie
t, — et elle marquerait volontiers tous ceux qui lui sont commis, — l’ Église le surveille et l’épie avec une méthode et une pe
me distinct, mais une simple figure dans la pâle multitude des gens d’ église . Ni l’intelligence ni l’instinct ne vivent plus e
ire à en redouter quelque éclat. Contre ces deux forces dangereuses l’ Église a des armes. Pour toute question que l’esprit pos
l de mensonge pour le lit d’amour, faire entendre des acclamations. L’ Église ne se contente pas du séminaire et du vœu de virg
olonté et le prêtre ne peut avoir une volonté personnelle, celle de l’ Église en tenant lieu. La volonté de l’Église est le pri
olonté personnelle, celle de l’Église en tenant lieu. La volonté de l’ Église est le principe moteur de l’existence du prêtre ;
i à l’âge viril par la chasteté, tenu perpétuellement en laisse par l’ Église , malade de corps, de cœur et d’intelligence, le p
de bonne foi son adhésion pleine et entière au dogme intégral dont l’ Église lui impose la croyance, et dans ce cas, il fait p
espoir, orientons notre destinée vers le mystique séjour ; puisque l’ Église possède toute la vérité, étouffons tout ce qui n’
44 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »
ans la langue vulgaire. — § II. Détails biographiques. Calvin fonde l’ Église et le gouvernement de Genève. — § III. Des caract
étienne, c’est Calvin. § II. Détails biographiques. Calvin fonde l’ église et le gouvernement de Genève. Calvin naquit à
’étant que tonsuré, on le pourvut d’une cure. Il en voulut depuis à l’ Église romaine d’un abus dont il avait profité ; et quan
crivit à son sujet ces paroles prophétiques : « Je vois naître dans l’ Église un grand fléau pour l’Église65. » Calvin prépara
rie, car il avait trouvé où régner. La confession qu’il dressa pour l’ église de Genève, et la violence de ses attaques contre
de ses attaques contre les mœurs de cette ville, si longtemps ville d’ Église , la divisèrent en deux partis. Il y eut le parti
es possibles. Tout ce qu’il laissait en outre subsister de l’ancienne Église , soit comme n’étant pas contraire à l’esprit de l
science par rapport à la religion, Calvin avait subordonné l’État à l’ Église de telle sorte que l’Église fut la loi, et l’État
igion, Calvin avait subordonné l’État à l’Église de telle sorte que l’ Église fut la loi, et l’État la puissance matérielle cha
rale dont il sonde la profondeur ; enfin, la suite de l’histoire de l’ Église , d’après les autorités, toujours bien connues, lo
tiques, souvent éloquentes, toujours vives et précises, des abus de l’ Église d’alors, que Calvin étale sans charité, mais qu’i
u texte, et faisait accorder la parole sacrée avec tous les abus de l’ Église romaine. Les prédicateurs de la cour de Louis XII
ion des Pères et la coutume ; 4° d’être ou un schisme dans l’ancienne Église , ou une Église paraissant au monde pour la premiè
t la coutume ; 4° d’être ou un schisme dans l’ancienne Église, ou une Église paraissant au monde pour la première fois. La tro
médiation de Jésus-Christ ; le quatrième, de la forme extérieure de l’ Église . 73. Histoire des Variations, liv. IX. 74. Hi
45 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre VI. Bossuet et Bourdaloue »
: son idéal est l’homélie simple et touchante des premiers temps de l’ Église . Par son exemple, par l’autorité de sa haute vert
nt. Il écrit sa Réfutation du Catéchisme de Paul Ferry, ministre de l’ Église réformée. En 1659, il s’établit à Paris, et, pend
1681. Il inspira la Déclaration de 1682, formulant les libertés de l’ Église gallicane : indépendance des rois au temporel ; i
e gallicane : indépendance des rois au temporel ; infaillibilité de l’ Église universelle, et non du pape ; primauté du pape, m
blée de 1700. En 1688, Bossuet publia son Histoire des Variations des Églises protestantes, qui fut fort attaquée par les prote
: il entretint longtemps l’espoir chimérique de rétablir l’unité de l’ Église chrétienne. De là sa correspondance avec Leibniz,
par Mme Guyon. Cette femme séduisante réunit autour d’elle une petite église , fanatique et dévouée ; l’abbé de Fénelon fut gag
le. Bossuet semble tout prendre de l’Ecriture et de la tradition de l’ Eglise  : en fait, aucune réalité vivante, aucune vérité
i lui-même ses sermons. Il n’en a publié qu’un seul, sur l’Unité de l’ Église , qui était comme le manifeste du gallicanisme. On
rnement, précisément parce qu’elle est rigoureusement orthodoxe436. L’ Église respecte toutes les puissances établies : aussi B
des lois, le sens philosophique enfin. L’Histoire des variations des Églises protestantes est un traité de controverse, où se
ts s’étaient efforcés d’arrêter un dogme commun, et de constituer des églises . Le sens général de l’œuvre de Bossuet est de dém
e corps le plus nombreux et le plus redoutable parmi les ennemis de l’ Église catholique : c’est aussi parce qu’il discernait d
deux excès. Il sentait monter la révolte du sens individuel contre l’ Eglise  : il la devinait de tous côtés, il voyait naître
our les Carêmes et les Avents. Bossuet le réclamait en son diocèse. L’ église de la rue Saint-Antoine était trop petite quand i
aux jours, intime ami de Mme et de Mlle Deshoulières, ce bel esprit d’ Église qui est un des intermédiaires par où l’on passe d
moins coloré ou brûlant que l’idée. En somme, Saurin fait honneur à l’ Eglise française de Hollande. 428. Recueil choisi de
e Sébastien Mabre Cramoisy. 1689, in-12 ; Histoire des variations des églises protestantes, Paris, veuve de S. Mabre Cramoisy,
Fénelon et Bossuet, 2 vol. in-8, 1894-95. 432. Molinos, prêtre de l’ église de Saragosse, fut emprisonné en 1685, et condamné
in-8) 433. Voyez le sermon sur l’Eminente dignité des pauvres dans l’ Eglise . 434. Comparez les deux Sermons sur la Providenc
tude prise par la partie du clergé de France qui a suivi le chef de l’ Église , sont venues justifier l’interprétation de la Pol
46 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « L’Abbé *** »
, et bien autrement fort de café, disait-on, contre le sacerdoce et l’ Église , que tout ce qu’on nous avait servi jusque-là, ce
ns doute pour plus vite la vulgariser, est la malédiction jetée par l’ Église sur la tête du prêtre qui comprend que le vieux s
cerdoce de l’avenir ! L’abbé Julio de la Clavière est ce prêtre que l’ Église , toujours au Moyen Age, persécute, traque et maud
qu’il a dans la tète et dans la poitrine l’idée et le sentiment de l’ Église transformée. L’abbé Julio de la Clavière, brochur
écuteur testamentaire. C’est alors que les jésuites, qui gouvernent l’ Église , comme on sait, et font du pape leur polichinelle
ait payer des audiences qu’il ne lui livre pas, brise une grille de l’ église du couvent où sa sœur est enfermée, la délivre, a
age du faubourg du Temple ! Que peut donc un pareil bonhomme contre l’ Église catholique, apostolique et romaine ?… Le livre qu
diteurs belges ont pu seuls nous donner comme un grand coup porté à l’ Église dans le pays de Voltaire, où il faut de la verve
47 (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des romans — Préface et note de « Notre-Dame de Paris » (1831-1832) — Préface (1831) »
ans laisser ce stigmate de crime ou de malheur au front de la vieille église . Depuis, on a badigeonné ou gratté (je ne sais pl
ainsi qu’on agit depuis tantôt deux cents ans avec les merveilleuses églises du moyen-âge. Les mutilations leur viennent de to
du milieu des générations, le mot s’est à son tour effacé du mur de l’ église , l’église elle-même s’effacera bientôt peut-être
des générations, le mot s’est à son tour effacé du mur de l’église, l’ église elle-même s’effacera bientôt peut-être de la terr
48 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre III. Littérature didactique et morale »
viduation. Leur religion les faisait jeûner et ouvrir leur bourse à l’ Église ou aux pauvres, elle ne leur inspirait pas de réf
, les principaux récits de la Bible et de l’Évangile : au point que l’ Église s’inquiéta parfois de voir les sources du dogme t
me sur le pavé une foule de clercs qui ne sont plus ou sont à peine d’ Église  : ces clercs sans mission ni fonction répandront
alogue, organisant enfin tout un dogme et tout un culte, et comme une Église des amants, qui avait ses fidèles et ses hérétiqu
x frères dont l’oisiveté et l’hypocrisie menacent de perdre la Sainte Église . Il ne faut pas se faire illusion sur la valeur d
e nature, c’est l’amour. Mais l’institution monastique est l’âme de l’ Église  : l’idéal chrétien ne se réalise à peu près que p
nts, où s’épanouissent les saintes fleurs de pauvreté et de pureté. L’ Église (et non pas seulement les moines) est ennemie de
ourquoi donc lui donne-t-il les titres sur lesquels le chef même de l’ Église fonde son autorité ? Ne semble-t-il pas ainsi ins
commandements intérieurs pourront faire échec aux commandements de l’ Église romaine ? Cependant Jean de Meung se contente de
autre, qui viendra à son heure, à Rabelais, la charge d’excommunier l’ Église , Antiphysie, au nom de la Nature. En effet, il ne
chrétien. Jean de Meung n’aperçoit pas que sa pensée le met hors de l’ Église , et en ruine les fondements. Il est croyant et pi
ifier la religion, qu’il fait une si rude guerre à la corruption de l’ Église , aux vices des ordres monastiques. Sa situation e
n, et qui très sincèrement, très pieusement, espèrent la réforme de l’ Église du progrès de la philosophie. Volontiers, comme i
je vous en nommerais maintes. Mais presque toutes tes saintes Qui aux églises sont priées, Vierges chastes, et mariées Qui main
49 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420
conseils. Ces conseils, c’était de se bien conduire, de fréquenter l’ église , et aussi d’aller en France. Ce dernier conseil r
hommes supérieurs des sociétés primitives. Presque toujours seule à l’ église ou aux champs, elle s’absorbait dans une communic
ses yeux comme cloués. La chaumière de son père touchait de près à l’ église . Un peu plus loin on arrivait, en montant, à la f
lors elle dit : “Menez-le à la croix.” » Cette croix était près de l’ église , au bord du chemin. « Et lors elle monta sans qu’
sier, la Pucelle, continue Gui de Laval, « se tourna vers l’huis de l’ église qui était bien prochain, et dit en assez claire v
n, et dit en assez claire voix de femme : “Vous les prêtres et gens d’ Église , faites procession et prières à Dieu.” » Puis ell
sât à ses pages, soit qu’elle donnât ses ordres aux prêtres et gens d’ Église . On ne saurait douter qu’elle n’ait eu, au lendem
si je n’apprends bientôt votre amendement, votre rentrée au sein de l’ Église , je laisserai peut-être les Anglais et me tourner
e. Sur ce même étendard qu’on lui reprochait d’avoir fait porter en l’ église de Reims au sacre, de préférence à celui de tous
ait tenir l’esprit à sa source et jaillissant du sein de Dieu même. L’ Église hiérarchique et officielle, l’Église, telle qu’el
llissant du sein de Dieu même. L’Église hiérarchique et officielle, l’ Église , telle qu’elle était organisée alors, lui semblai
qu’après ses voix. Elle se fût sentie de force à commander aux gens d’ Église et aux prêtres, à les redresser et à les remettre
50 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Jasmin. (Troisième volume de ses Poésies.) (1851.) » pp. 309-329
la dévore ; elle est mourante, et bientôt le prêtre la recommande à l’ église aux prières de tous. C’est alors qu’un oncle bien
iques de son existence de poète-troubadour, est son pèlerinage pour l’ église de Vergt. Le digne curé d’une petite ville du Pér
. Le digne curé d’une petite ville du Périgord, M. Masson, voyant son église en ruines et la ferveur de son troupeau s’en ress
née, à recueillir des souscriptions. Jasmin ne se fit pas prier : « L’ Église m’attendait, dit-il, son curé m’a choisi ; j’ai p
âme sentira quelque chose de plus doux. Je me dirai : J’étais nu ; l’ Église , je m’en souviens, m’a vêtu bien souvent pendant
la ronde. Cinq mois après cette première quête, le 24 juillet 1843, l’ église de Vergt, pour laquelle il avait tant couru, étai
osé pour cette solennité une pièce nouvelle, intitulée Le Prêtre sans église , et inspirée des mêmes sentiments élevés et droit
es sentiments élevés et droits. Il y montrait l’influence d’une belle église sur la population du Midi, qui aime à se figurer
l’archevêque de Reims (M. le cardinal Gousset), le consécrateur de l’ église rebâtie, dit à Jasmin : Poète, on nous a parlé d
religion, mais aussi pour la poésie qui la comprend et qui l’aime. L’ église a six pontifes, la poésie n’a qu’un sous-diacre,
e la pièce qu’on peut lire dans son troisième volume : Le Prêtre sans église . Un seul fait dira le succès mieux que tout. M. B
nnonça au début de son sermon qu’il allait prêcher sur le prêtre sans église , et développer le sujet si heureusement indiqué p
51 (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIIIe entretien. Fénelon, (suite) »
lui-même, désintéressé de toute récompense comme de toute crainte. L’ Église s’émut de ces doctrines. Madame Guyon et le père
stère de la rue Saint-Antoine, subit les interrogatoires sévères de l’ Église , et se lava victorieusement de toutes les accusat
ignant que Fénelon ne se trouvât compromis dans ces réprobations de l’ Église de Paris, et arraché ainsi à la cour, employa pou
estiez en même temps précepteur de mon petit-fils. La discipline de l’ Église ne vous impose que neuf mois de résidence dans vo
nces et aux exemples qui l’encourageaient à garder ces richesses de l’ Église . Le roi l’adjoignit aux évêques qui scrutaient le
par les textes tirés des livres et des opinions même des oracles de l’ Église , de l’amour désintéressé de Dieu. Il soumit humbl
fication de Fénelon parut un crime contre l’autorité de l’oracle de l’ Église de France. Le roi prit parti pour le chef de l’ép
avait envoyé à Rome un de ses neveux pour solliciter les foudres de l’ Église contre Fénelon. L’abbé Bossuet ne cessait de répa
dans son incertitude de conscience, il avait remis sa conscience à l’ Église , elle avait prononcé ; il crut entendre la voix d
crut s’être égaré dans ce qu’il avait exprimé ; il crut surtout que l’ Église voulait imposer le silence sur des subtilités qui
mémoires sur les sujets difficiles qui, en ce moment même, occupent l’ Église de France. Ses forces et ses ressources semblent
us les étrangers qui voudraient s’y naturaliser ; Les propriétés de l’ Église imposées au profit de l’État ; Les évêques et les
52 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Philarète Chasles » pp. 147-177
st ni l’astronomie, ni la rotation de la terre : la question, c’est l’ Église romaine, c’est la Papauté, c’est l’Inquisition, e
cience, afin d’avoir, deux siècles après, un bien beau thème contre l’ Église , et de pouvoir lui cingler ce reproche à la face,
aux déclamations et aux effets de plume, je conçois qu’un ennemi de l’ Église fût légèrement contrarié. Mais il pouvait se tair
ter : Elle savait trop qu’il était impossible d’accuser directement l’ Église , en une circonstance où l’Église avait été si adm
t impossible d’accuser directement l’Église, en une circonstance où l’ Église avait été si admirablement maternelle. L’Église a
une circonstance où l’Église avait été si admirablement maternelle. L’ Église avait multiplié les avertissements à Galilée. Ell
que les docteurs en droit canon, et encore sous le regard ouvert de l’ Église , ont seuls le droit d’enseigner. Ce qu’on oublie,
pourtant fit tuer un coq, quand il eût fait de l’antagonisme contre l’ Église jusqu’à la ciguë, la découverte dont il était si
é forte, cette vérité de bon sens, Galilée voulut l’embrouiller, et l’ Église ne le voulut point. Et elle avait raison, dans sa
t si nette, au point qu’il faut la débrouiller encore aujourd’hui ! L’ Église est donc inattaquable. Elle a eu raison de condam
le sait bien et son livre l’atteste assez. Seulement, si au lieu de l’ Église , si au lieu de la Papauté, on mettait des prêtres
fois n’exécute personne, n’est-il pas le sophiste qui veut meurtrir l’ Église avec de telles subtilités ? Quoi ! parce qu’on do
53 (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 4. Physionomie générale du moyen âge. »
ies, et rend plus nécessaire l’action d’un irrésistible frein. Sans l’ Église , la seule mesure du droit risquait d’être la forc
son individualisme par ses châteaux, et la vivacité de sa foi par ses églises . Dès le xe  siècle, les masses formidables des ch
prendre l’égoïsme pour loi. Plus pur est le sentiment qui dresse les églises , et plus belle la forme par où il se réalise en e
ait le métier de chroniqueur, « le monde se pare d’une blanche robe d’ églises neuves ». Saint-Front de Périgueux, l’abbaye du M
euves ». Saint-Front de Périgueux, l’abbaye du Mont-Saint-Michel, les églises d’Auvergne, tout cet art roman qui s’épanouit au
54 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre V. Harmonies de la religion chrétienne avec les scènes de la nature et les passions du cœur humain. — Chapitre III. Des Ruines en général. — Qu’il y en a de deux espèces. »
de cette même Chartreuse que M. de Fontanes a chantée. Nous vîmes une église dont les toits étaient enfoncés, les plombs des f
la vie de saint Bruno ; un cadran était resté sur un des pignons de l’ église  ; et dans le sanctuaire, au lieu de cette hymne d
es du cantique Laudate Dominum, omnes gentes, sortirent du fond d’une église voisine ; c’était alors l’octave du Saint-Sacreme
main, jusque sous les débris où je les écrase. » Nous entrâmes dans l’ église , au moment où le prêtre donnait la bénédiction. D
55 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre viii »
ldats se disent qu’en se dévouant à la France ils sauvent, celui-ci l’ Église catholique, celui-là les Églises protestantes, ce
t à la France ils sauvent, celui-ci l’Église catholique, celui-là les Églises protestantes, cet autre la République sociale, ce
au schisme. Jamais en France, à aucune époque de notre histoire, ni l’ Église , ni surtout les ordres monastiques n’ont eu cette
ouronné d’une de ses excellences.‌ La France a toujours occupé dans l’ Église une place privilégiée et les papes ont souvent pr
atholiques ont pu penser qu’en défendant la France, ils défendaient l’ Église  ; jamais autant que dans cette guerre ils n’ont r
56 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) «  Chapitre treizième.  »
nèbres. — § X. Travaux de l’épiscopat de Bossuet. — Constitution de l’ Église gallicane. — Sermon sur l’unité de l’Église. — Hi
suet. — Constitution de l’Église gallicane. — Sermon sur l’unité de l’ Église . — Histoire des Variations. — § XI. De l’Histoire
dogmes, pour en défendre l’interprétation, soit du gouvernement de l’ Eglise , pour en établir la suite et l’unité. Le doute vi
ysticisme est presque un dogme. Il fait partie de ces traditions de l’ Eglise , dont le corps entier était accepté et défendu pa
piritualité des mystiques ; il ne les souffre pas comme doctrine de l’ Eglise . Vainement on ouvre à cette imagination si puissa
ines, sur la mort, sur les révolutions des empires, sur la force de l’ Eglise écrasant les hérésies, les images, les expression
ns contrainte, et sans le moindre air de déroger, que le pasteur de l’ Eglise de Meaux approprie ses instructions à l’intellige
es orateurs ; et, malgré la résistance du monde, il y établira plus d’ églises que Platon n’y a gagné de disciples par cette élo
r l’établissement du christianisme. Nommé à des fonctions actives à l’ église de Metz117, il y ouvrit des conférences avec les
tait que pour aller tantôt devant un auditoire royal, tantôt dans une église , verser du haut de la chaire, dans leur abondance
s qu’il songeât encore à prendre un rôle actif dans les affaires de l’ Eglise  ; et il n’est peut-être pas téméraire de dire que
s sujets proportionnés à l’oraison funèbre. § X. Constitution de l’ Église gallicane. — Sermon sur l’unité de l’Église. L
§ X. Constitution de l’Église gallicane. — Sermon sur l’unité de l’ Église . L’éducation du dauphin terminée, Bossuet fut
e de l’amour pur et son chef, Fénelon, il eut la gloire de donner à l’ Église de France sa forme actuelle. Il rédigea cette con
qui marque la vraie limite où s’arrête, en France, la dépendance de l’ Eglise nationale à l’égard du Saint-Siège, et le vrai po
us beau peut-être qu’ait prononcé Bossuet, le Sermon sur l’unité de l’ Eglise . Est-ce un sermon ? N’est-ce pas plutôt un chant,
par ses victoires ? Voilà cet idéal de la tradition, de la suite de l’ Eglise , dans le gouvernement comme dans la doctrine, per
comme dans la doctrine, personnifié et contemplé sous la figure de l’ Église , épouse fidèle et jalouse, qui n’admet pas de par
ou, des Talon, des d’Aguesseau, des Fleury ; c’est la charte de notre Eglise dans cet empire spirituel dont le pape est le che
ravail, Bossuet eut l’idée d’entreprendre le récit des variations des Eglises protestantes. Un ministre de ces Eglises, la Bast
le récit des variations des Eglises protestantes. Un ministre de ces Eglises , la Bastide, l’avait accusé d’avoir varié dans la
Jurieu, Burnet, et d’autres plus obscurs, se firent les champions des Eglises protestantes, les uns en leur imputant à honneur
i grands esprits, en correspondance sur un projet de réunion des deux Eglises , n’en voient le moyen, Bossuet, que dans l’adhési
princes persécuteurs, donnés par les chrétiens des premiers âges de l’ Église  ; il s’agit de la souveraineté du peuple, à laque
t exposant « l’absurdité » de cette doctrine, met dans la bouche de l’ Église naissante cette véhémente apostrophe à ses perséc
et les écrits de Bossuet dans le grand acte qui constitua, en 1682, l’ Eglise gallicane, plus tard l’Histoire des Variations et
le suscita, tant de travaux et de gloire l’avaient mis à la tête de l’ Eglise de France et institué comme l’interprète officiel
part de quelques esprits plus relevés, les héros du christianisme, l’ Eglise catholique, par l’organe de ses chefs et de ses d
e Dieu, entendu dans le sens populaire, s’appelaient les mystiques. L’ Eglise y avait même pris quelques-uns de ses saints. Le
ntraîné vers les mystiques. Justifié d’ailleurs par la tolérance de l’ Eglise , qui, dans les choses douteuses ou indifférentes,
ppui était d’ailleurs secret. Sauf ce père, personne de marque dans l’ Eglise ne s’engagea ouvertement dans la cause du pur amo
tants favorisaient Fénelon, pour le schisme qu’il introduisait dans l’ Eglise catholique, et par inimitié contre l’historien de
peu que leurs expériences ne se concilient pas avec la doctrine de l’ Église . Ni saint François de Sales, ni sainte Thérèse, n
araît rien dans ses écrits, où il semble porter la parole au nom de l’ Église française, sans ménagement mondain, mais sans col
ubtilités de l’esprit d’examen, il opposa l’antique consentement de l’ Eglise représentée par la suite des conciles ; à cette r
57 (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »
influences se retrouve dans quelques débris des anciens offices de l’ Église grecque. Vers la fin du second siècle, on chantai
s attraits des yeux et du cœur, dut avoir une grande puissance dans l’ Église et dans la famille. Aussi, de bonne heure, la sci
l’hymne des chérubins, cri populaire et prolongé dont retentissait l’ église , pieuse extase d’une foule fidèle qui semblait im
poésie plus haute et vraiment inspirée. Ce fut un des caractères de l’ Église grecque. Surnommé le théologien de l’Orient, Grég
ces hymnes latins, mais à demi barbares, inspirés encore dans quelque église d’Italie, au milieu de la croissance des idiomes
e rencontrent aussi de véritables hymnes, offrandes de l’évêque à son église , ou pieuses exclamations de sa solitude. Telle es
des images, se mêler dans le culte public aux chants populaires de l’ Église . « Donne-nous203 de te célébrer, immortel roi !
ndignation. Choisissons de préférence les regrets qu’il adresse à son Église d’Anastasie, non dans le mécompte d’une grandeur
e qui ma parole jaillissait comme une étincelle illuminant toutes les Églises , quel est aujourd’hui le possesseur de la beauté
dix-septième siècle : c’était plus encore, car il était banni de son église comme de la cour ; il était, non pas exilé dans s
’influence du christianisme. Né vingt ans après et arrivé tard dans l’ Église , l’évêque de Ptolémaïs, le disciple et le fidèle
ple et le fidèle ami de la savante Hypatie, le seul grand lettré de l’ Église , depuis Origène, qui, dans ces temps de fondation
une fils sous l’aile d’une mère honorée comme sainte, à l’ombre d’une église qu’il gouverna quarante ans. Synésius, au contrai
nces du patriarche de Constantinople. Moins inquiet, dans une moindre église , éloigné de la controverse et des intrigues de co
rage à braver les menaces d’un préteur romain, pour la défense de son Église et de son peuple. Ce caractère de dévouement intr
poque d’une foi plus ardente et d’un formulaire moins rigoureux, où l’ Église enveloppait dans sa communion des prosélytes parf
és dissidentes de la règle d’obéissance commune. Cette confiance de l’ Église ne sera pas trompée par Synésius. Catéchumène dep
que, non moins élevé que ses hymnes. « Je resterai à ma place dans l’ église  ; je mettrai devant moi les vases sacrés ; j’embr
58 (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « H. Forneron » pp. 149-199
vante à ce sujet, qui fait dire tant de sottises aux adversaires de l’ Église et tant de lâchetés à ses défenseurs ! Or, je tro
ui ont parlé de Philippe II, touchés de son amour pour Dieu et pour l’ Église de Dieu, ne l’ont pas aperçue ou l’ont atténuée,
aime avec cela… Et c’est avec cela que Philippe II a aimé Dieu et son Église . Il n’était pas non plus assurément un Saint ; il
i avait donné sa race, et c’est ainsi qu’il grandit dans l’amour de l’ Église , identifié tellement à l’Église par cet amour qu’
ainsi qu’il grandit dans l’amour de l’Église, identifié tellement à l’ Église par cet amour qu’il crut parfois à tort ne faire
, de l’orthodoxe Philippe II ! Il tendit toute sa vie, par amour de l’ Église , à se faire l’Église, à absorber, à usurper la Pa
ippe II ! Il tendit toute sa vie, par amour de l’Église, à se faire l’ Église , à absorber, à usurper la Papauté. Par amour de l
à se faire l’Église, à absorber, à usurper la Papauté. Par amour de l’ Église , il aurait violé l’unité de l’Église, troublé la
urper la Papauté. Par amour de l’Église, il aurait violé l’unité de l’ Église , troublé la hiérarchie chrétienne, et compromis,
règne, qui fut un combat, une croisade incessante dans l’intérêt de l’ Église , attaquée de partout par les mille bras du Protes
ne sait rien et confond tout. Malgré des apparences que la haine de l’ Église a épaissies, la politique de Philippe II ne fut p
ns l’âme qu’il avait un grand amour pour une grande chose : Dieu et l’ Église , qui n’en faisaient qu’une à ses yeux ! Il a aimé
l’Église, qui n’en faisaient qu’une à ses yeux ! Il a aimé Dieu et l’ Église du premier amour de sa vie et à travers tous les
, s’il en eut d’autres, ce qui est douteux. En dehors de Dieu et de l’ Église , il n’eut peut-être que des sensations. Ce sombre
ns forts que sa foi et ne purent arracher jamais de son âme Dieu et l’ Église , qu’y avait gravés la main de sa mère et que son
monde moderne, qui apparaissait, ne voulait plus, les haïsseurs de l’ Église l’ont assez accusée de superstition, de fanatisme
59 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Le journal de Casaubon » pp. 385-404
) légué par Méric ou Émery Casaubon, son fils, à la Bibliothèque de l’ Église de Cantorbéry, s’y était conservé et n’a été mis
n livre où la pieuse et sainte doctrine est renfermée ? Ajoutez que l’ Église de Paris m’a envoyé tout exprès Dumoulin pour s’o
en bien des articles un novateur, un contempteur outré de l’ancienne Église  : une fois, en sortant de l’entendre prêcher, Cas
dre à Saint-Paul ou ailleurs (car il se laissait mener volontiers aux églises catholiques) quelqu’un des prédicateurs du temps
ficultés du même genre ? Il nous paraît dur de condamner ton ancienne Église comme coupable d’une telle ignorance, qu’il nous
ortance, je suis certain, ou du moins je crois l’être, que l’ancienne Église a pensé tout autrement que ceux de doctrine toute
s dévorants. (Il en dit ici plus long encore pour et contre l’antique Église et l’Église romaine, et il ajoute en gémissant 81
(Il en dit ici plus long encore pour et contre l’antique Église et l’ Église romaine, et il ajoute en gémissant 81  :) Ô Dieu
tait, si je puis dire, un protestant de juste-milieu. La vue de cette Église bien ordonnée rendit un peu de repos à son esprit
grande recommandation dans mon esprit que le nom seul de ton ancienne Église , ô Christ Jésus ! et je suis persuadé que ce qu’e
60 (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre I. Le théâtre avant le quinzième siècle »
pouvait goûter d’émotions esthétiques lui venait par la religion : l’ Église était la maison bénie où se dilatait son âme, opp
me, opprimée par la dureté de la vie. Les pompes, les cérémonies de l’ Église étaient sa joie. Il ne se trouvait jamais assez l
tres, ces délicieux poèmes de la religion naissante, que l’usage de l’ Église découpait pour servir à l’éducation du peuple sel
leur disait un verset de saint Luc. D’autres enfants, aux voûtes de l’ église , figurant des anges, entamaient le Gloria. Les be
ersonnelle s’y donne carrière. On ne se contente plus des chants de l’ Église ni du texte des livres saints. Les vers de toute
de toute mesure font leur apparition. On joue encore le drame dans l’ église , mais on le déplace, selon les convenances locale
elles ne sont plus qu’un divertissement édifiant. Elles sortent de l’ Église , où de toute façon elles ne sont plus à leur plac
s révèlent les origines liturgiques du drame. Dans le drame d’Adam, l’ église sert de coulisse, au moins à Dieu, qui y rentre q
lyrisme, s’empara aussi de bonne heure du drame élevé à l’ombre de l’ église  : elle l’amena sur ses places publiques, et y ver
r son gendre. Comme elle est dévote, et s’afflige de n’oser aller à l’ Église , le jour de la Purification, Dieu s’empresse de v
61 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Bossuet, et Fénélon. » pp. 265-289
Maintenon, & les deux plus beaux génies qui fussent alors dans l’ église . Ce fut une femme visionnaire qui les brouilla.
laisser entrevoir une très-belle gorge. Elle se tenoit longtemps à l’ église , moins pour invoquer son amour (c’est le nom qu’e
t, supérieure à sa mère, de prophétesse, de fondatrice d’une nouvelle église , &c., &c. Ce que je lierai , disoit-elle
eux, & désigne l’évêque de Meaux, Bossuet. Personne alors, dans l’ église Gallicane, n’avoit plus de réputation. C’étoit le
éloquent parmi beaucoup d’écrivains de génie. Il fait autorité dans l’ église . Les molinistes & les jansénistes le citent é
e livre : elles l’appelloient un livre d’or, ou la bible de la petite église . Cette vogue ne faisoit que révolter davantage ce
nte : il écrit lui-même à sa sainteté, pour qu’elle donne la paix à l’ église de France. Il desiroit la condamnation des Maxime
acle à la fortune que l’éloquence de son amant lui procureroit dans l’ église . Elle consentir à ne point se prévaloit de ses dr
62 (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Crétineau-Joly » pp. 247-262
Jésus, de la Vendée militaire, de l’Histoire de la Révolution et de l’ Église , du Pontificat de Clément XIV, l’éditeur et le dé
au ait cette haute destinée. Ce fut un ardent et brave serviteur de l’ Église et des monarchies ; il eut un talent que je vais
s alors que ce petit tonsuré deviendrait un jour le mousquetaire de l’ Église contre la Révolution, comme le petit tonsuré de S
isirent pour les défendre et il chouanna pour eux. Il chouanna pour l’ Église (dans son Histoire de l’Église) contre la Révolut
chouanna pour eux. Il chouanna pour l’Église (dans son Histoire de l’ Église ) contre la Révolution, toujours présente et jamai
e : la mort de la Révolution, et quand il la rencontra un pied dans l’ Église , car elle l’y a mis un jour, il le dit, voilà tou
lle l’y a mis un jour, il le dit, voilà tout ! par pur dévouement à l’ Église . Tort d’ultra. Les Sosies qui voudraient rester l
63 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Fontenelle, et le père Baltus. » pp. 2-16
ryphes, de subterfuges qu’on imaginoit dans les premiers siècles de l’ église pour l’accréditer, & dont elle n’avoit pas be
divisée en trois parties. La première est pour venger les pères de l’ église & les anciens chrétiens des raisonnemens qu’o
urs sectes de philosophes, des pères qui font le plus autorité dans l’ église , de l’écriture elle-même : il est conforme aux in
e allégorie des maux réels produits par les divisions arrivées dans l’ église , figurée par la reine Mliséo. Ses deux filles, Mr
ée par la reine Mliséo. Ses deux filles, Mréo, Eénegu, sont, l’une, l’ église Romaine, & l’autre, l’église de Genève. Elles
filles, Mréo, Eénegu, sont, l’une, l’église Romaine, & l’autre, l’ église de Genève. Elles se disputent l’héritage de leur
64 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Vte Maurice De Bonald »
es de la victoire et de la défaite. Elle était la fille légitime de l’ Église , qui, pour le chrétien, est Dieu sur la terre, et
tir ! La monarchie y a péri cependant, la monarchie, fille aînée de l’ Église , et on se demande ce que deviendront les autres m
p d’effroi : la révolution acceptée lâchement par la royauté contre l’ Église , sa mère, et contre elle-même… Et, en effet, aux
nt dans les jardins du Vatican. Il se plaignait alors du mal fait à l’ Église par le dernier des Napoléon : « Et ils sont tous
hie dans l’avenir ce ne pourra être que la monarchie fille aînée de l’ Église , redevenue soumise et obéissante à sa mère, sous
ché depuis si longtemps et si cruellement contre lui ?… Après tout, l’ Église de Dieu est plus haute que toutes les monarchies,
65 (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Mémoires de l’abbé Legendre, chanoine de Notre-Dame secrétaire de M. de Harlay, archevêque de Paris. (suite et fin). »
er pour les moines errants. Ceux même qui ne connaissent ces choses d’ Église que par le Lutrin, savent que la Discorde régnait
res séculiers. Le Jansénisme, apaisé en apparence depuis la Paix de l’ Église (1669), s’aigrissait sous cette surface dormante
ifique, auquel il n’aurait rien manqué s’il avait su autant édifier l’ Église qu’il était capable de lui faire honneur par ses
e, les coups des Jésuites. Il avait eu une grande part à la Paix de l’ Église  ; il savait ce qu’elle avait coûté de peines et d
nue par Louis XIV pour les droits de sa couronne et les libertés de l’ Église gallicane contre la Cour de Rome ; on était au le
sident perpétuel des Assemblées Du Clergé ; Souverain dominateur de L’ Église gallicane ; plus aimable que M. de Pierrepont ; P
s principaux libelles, fut condamné à faire amende honorable devant l’ église de Paris, nu, en chemise, la corde au cou, la tor
t un long règne, et il y avait ce temps que l’archevêque conduisait l’ Église de France en véritable primat. Ces ennuis et d’au
reur. L’abbé Legendre, qui devait à M. de Harlay d’être chanoine de l’ Église de Paris, eut, des premiers, à son égard, le cour
uchesse de Retz, pour plus de sûreté, avait fondé à ses frais, dans l’ église de Paris, un service complet et perpétuel pour y
66 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
religieuse, enthousiaste, qu’ils avaient rendue aux âmes, s’efface. L’ Église , par une fausse manœuvre qui lui a coûté cher, s’
omme la grande ennemie de la liberté et de l’égalité. L’hostilité à l’ Église était le premier principe, la première nécessité
ricaux ». Puis l’écrasement des partis monarchiques, la retraite de l’ Eglise hors du champ de bataille politique, donnèrent au
843), puis directeur (1848) de l’Univers, il se fit le serviteur de l’ Église catholique, serviteur sans défaillance et sans co
ires, ni les spiritualistes des matérialistes ; il fit la police de l’ Église française, interdit par Dupanloup, appelant à Pie
tit toujours vivement le gouvernement lorsqu’il voulut se servir de l’ Église ou parut la servir. La guerre de 1870 fit de cet
pas revenir, de l’éloquence religieuse : l’orientation nouvelle de l’ Église , dans notre société, n’a pas encore eu le temps d
67 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre I. Les origines du dix-huitième siècle — Chapitre II. Précurseurs et initiateurs du xviiie  siècle »
. On ne raisonnait pas, on ne disputait pas : on n’en voulait pas à l’ Église , pourvu qu’on n’en sentît pas le joug ; et on lui
océdé de critique fut peut-être le plus efficace et le plus fatal à l’ Eglise  : et ce furent les théologiens qui l’enseignèrent
philosophes. Les protestants, qui prétendaient restaurer la primitive Église , avaient été amenés à faire la part du divin et d
tion se tiennent, que l’on ne peut commencer à refuser soumission à l’ Église sans aller jusqu’à l’incroyance absolue, que la n
aient par le seul emploi d’une méthode qui écartait la tradition de l’ Église comme une idée préconçue. Tout ce qui, dans l’œuv
, philologique, théologique, dont les philosophes s’armèrent contre l’ Église et la religion. Ils n’eurent qu’à choisir, aiguis
68 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390
à discuter avec vous la question du divorce. Il est condamné par mon Église , et cela me suffit. » Nous autres catholiques, no
 : c’est la mise à l’écart d’une question impertinente posée contre l’ Église , que tous ceux qui croient en elle n’ont pas le d
sommes maintenant tellement sophistes, que même ceux qui croient à l’ Église se sont amusés à byzantiner sur une question qui
roulerait pas jusqu’aux plaisanteries de Voltaire contre la Bible, l’ Église et nos dogmes, et il y a roulé ! C’est la pretint
ivre de M. Dumas. Nous pouvons, nous qui croyons à l’immortalité de l’ Église , supporter un ennemi de plus à cette Église contr
yons à l’immortalité de l’Église, supporter un ennemi de plus à cette Église contre laquelle les portes de l’enfer et les port
69 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXI » pp. 237-241
oir, et sans lasser les autres ni lui-même. Il y a quelques mois, une église manquait à Vergt en Dordogne, ou plutôt la cloche
une église manquait à Vergt en Dordogne, ou plutôt la cloche de cette église , car on avait pourvu au reste par souscription :
autres poëmes, une pièce de vers sur la circonstance : Un prêtre sans église , qui a électrisé l’auditoire. La séance publique
le thème de Jasmin, et le sermon a également roulé sur le prêtre sans église . Ce sont là de nobles et touchantes associations
70 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 72
ain élégant, mais souvent diffus. Ce Prélat est un des Ministres de l’ Eglise , qui ont été le plus maltraités par l’Auteur du D
ns un parti contraire au sien, si l’on doit appeler parti, celui de l’ Eglise , auquel M. Languet fut toujours attaché, & do
Prélat doit être regardé, sinon comme un des premiers Ecrivains de l’ Eglise , du moins comme un Ministre laborieux, dont les t
71 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le père Lacordaire orateur. » pp. 221-240
prédicateur, et c’est en l’abbé Lacordaire qu’il s’est rencontré. L’ Église , dit-il en parlant des temps de mélange et de con
parlant des temps de mélange et de confusion semblables aux nôtres, l’ Église alors appelle à son secours une parole qu’il sera
leur poésie. Certes, pour qui lit de sang-froid ces conférences sur l’ Église et sur sa constitution, sur son infaillibilité, e
le cœur de son jeune public. Dieu, dit-il en un endroit, donna à son Église la charité. Par la charité, il n’y eut pas de cœu
à son Église la charité. Par la charité, il n’y eut pas de cœur où l’ Église ne pût pénétrer ; car le malheur est le roi d’ici
s, et, tôt ou tard, tout cœur est atteint de son sceptre… Désormais l’ Église pouvait aller avec confiance conquérir l’univers,
son de l’éternité, dès qu’elle témoigne en faveur du Christ et de son Église , ne nous montrons pas plus rigoureux que Celui qu
quence dans l’homélie, dans le prône dont il s’est chargé à la petite église des Carmes. Ces humbles instructions ont du natur
u monde. À la veille des tempêtes qui devaient ébranler l’Europe et l’ Église , il faisait de la prose avec l’élasticité la plus
72 (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre iii »
uccombent à leur devoir, ils se retrouveront au ciel… » Ainsi parle l’ Église , et qui pourrait demeurer insensible à ces grande
ns les minutes de silence, regardez-les : ils sont bien loin de cette église lorraine, champenoise ; ils sont dans l’église de
ont bien loin de cette église lorraine, champenoise ; ils sont dans l’ église de chez eux. C’est dans l’église de leur village
raine, champenoise ; ils sont dans l’église de chez eux. C’est dans l’ église de leur village qu’en esprit ils assistent à la m
es qu’ils cherchent. Pour mes paysans vendéens, Dieu, Jésus-Christ, l’ Église , l’âme immortelle sont des réalités sensibles. Et
les tranchées de Neuville-Saint-Vaast. Un matin, après avoir visité l’ église blessée par un obus, j’étais allé au cimetière. J
. » Le sacrifice reste la grande loi. Jésus nous a donné l’exemple. L’ Église vit des mérites de son Maître et de ses disciples
erdotal, en donnant peut-être une absolution ; verser mon sang pour l’ Église , pour la France, pour mes amis, pour tous ceux qu
prières de la recommandation de l’âme. Ce sont des acclamations que l’ Église prononce auprès des mourants. Elle convie en des
73 (1857) Cours familier de littérature. III « XIIIe entretien. Racine. — Athalie » pp. 5-80
ielles dans un effort universel des intelligences disciplinées sous l’ Église et sous le roi. La liberté a autre chose à donner
rté a autre chose à donner un jour aux peuples, mais on peut défier l’ Église et la monarchie de donner plus qu’elles n’avaient
dupeur de Dieu et des hommes, avaient donné la victoire au parti de l’ Église romaine. Ce parti avait persécuté et proscrit les
e contre l’État. Le roi n’était que la main du pontife, il vengeait l’ Église , et l’Église, à son tour, vengeait le prince ; ca
at. Le roi n’était que la main du pontife, il vengeait l’Église, et l’ Église , à son tour, vengeait le prince ; car ces deux au
; car ces deux autorités se confondaient en une. Ce qui échappait à l’ Église tombait sous le glaive du roi, et ce qui s’insurg
geait dans son cœur contre le roi tombait sous l’excommunication de l’ Église . Il ne fallait pas seulement obéir à cette double
modernes, qui la rendaient propre à devenir à son tour monumentale. L’ Église , qui maintenait l’usage du latin, l’avait remplie
Le jansénisme préoccupait gravement alors de la menace d’un schisme l’ Église et le gouvernement de Louis XIV. Les jansénistes
iaient à leur fantaisie dans leurs intérêts et dans les intérêts de l’ Église . Ils lui avaient ordonné de persécuter les religi
obéissait d’autant plus volontiers qu’un soupçon de révolte contre l’ Église était à ses yeux un soupçon d’opposition contre l
’en résigner un à son neveu aussitôt que ce neveu serait entré dans l’ Église . Racine se prêta pendant quelque temps, en appare
signé en sa faveur par son oncle l’aigrirent de plus en plus contre l’ Église et précipitèrent son retour à Paris. C’était le m
t peu de piété, et avec raison, puisqu’on leur interdit l’entrée de l’ Église et la communion des fidèles, même à la mort, à mo
ainte indépendance de leur rigorisme au milieu de la prostration de l’ Église et du siècle. Racine, entraîné vers eux par son e
vation jusqu’au trône. Dans cette vue, elle faisait régner par elle l’ Église et l’aristocratie à Versailles ; pour flatter ces
74 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre III : Le problème religieux »
e fécond et de vivant dans le christianisme progressif de la nouvelle église , c’est précisément d’avoir résolu le problème rel
y a une trentaine d’années. Alors on proposait de créer un dogme, une église , des cérémonies, tout à nouveau. Les chrétiens li
hui réconciliés, au point qu’on voit journellement les pasteurs d’une Église passer dans l’autre et y exercer leur ministère,
pour le premier nous précipite dans le second ? Une fois cette grande Église philosophique constituée, qui l’empêcherait de pr
hique constituée, qui l’empêcherait de prendre pour temple la vieille Église chrétienne, rajeunie, émancipée, animée du vrai s
, a eu le secret ? Quel centre plus naturel d’union que cette antique Église dont nous sommes sortis, et qu’aiment toujours du
75 (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »
tout entière : « Il peut y avoir vingt ans, — dit l’auteur, — dans l’ église Saint-Étienne-du-Mont, un vieux prêtre faisait le
tait pas un habitué de la paroisse, pas davantage un habitué d’autres églises , et certainement c’était le hasard seul qui l’ava
tête et s’étant frayé de vive force un passage, il s’élança hors de l’ église et disparut. « On devine combien fut grand le sca
apologistes n’avaient plus qu’à justifier les dogmes et le passé de l’ Église catholique. Dans les conférences de M. de Frayssi
is le sort des enfants morts sans le baptême, et le dogme : Hors de l’ Église , pas de salut ! jusqu’aux croisades et à la révoc
ant pas… Il fallait donc ce hasard d’un jeune homme insurgé en pleine église pour qu’un penseur et un observateur catholique q
76 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Proudhon » pp. 29-79
Proudhon De la Justice dans la Révolution et dans l’ Église [Le Réveil, 1er mai 1858.] I Quand ce li
onde, Proudhon, l’auteur de : La Justice dans la Révolution et dans l’ Église , continue d’être le terrible incendiaire qui a bo
l appelle assez superbement « La Justice dans la Révolution et dans l’ Église  », l’opposition entre l’abstraction simple de la
ouble et vivante, de la justice révélée divinement(comme l’enseigne l’ Église ) à la conscience du genre humain. Certes ! quand
pose de ces thèses contre cet enseignement séculaire qu’on appelle l’ Église , et qu’on lui dit, avec le sans-façon d’un goujat
et qu’on lui dit, avec le sans-façon d’un goujat, qu’elle, la sainte Église , ne fut jamais juste, on est tenu au moins de dét
son livre qui s’intitule : « La Justice dans la Révolution et dans l’ Église  », une définition qui soit nette et une théorie d
nt vaudra moins que l’avenir. L’Antiquité avait fait l’homme fier ; l’ Église , l’homme bon (qu’il appelle le bonhomme, par stup
ique ! Quand un homme se lève de grand matin pour nous annoncer que l’ Église éternelle est morte, il est tenu de mettre à la p
lle un livre en littérature. La Justice dans la Révolution et dans l’ Église n’en sera jamais un qu’en librairie. Cependant, m
é de l’antithèse de la Justice de la Révolution et de la Justice de l’ Église , sa seule philosophie de l’Histoire. Le génie du
ature, cet irréligieux, cet athée, ce matérialiste ; ce haïsseur de l’ Église , car il était encore plus haïsseur de l’Église qu
ste ; ce haïsseur de l’Église, car il était encore plus haïsseur de l’ Église que matérialiste et athée, était chrétien. Stupe
Proudhon, à force de bon sens et d’impersonnalité, aurait été avec l’ Église . Il aurait haussé de mépris ses fortes épaules au
77 (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome IV pp. -328
s, de catholiques, de prêtres de l’oratoire, cette soumission due à l’ église . Il exhortoit ses inférieurs suspects à ne point
fût lui-même. Il aimoit la paix qu’il eût desiré pouvoir procurer à l’ église . L’idée seule de faction le révoltoit. Un évêque,
igoureuse, ni un sujet révolté dans l’état, ni un schismatique dans l’ église  ». Son administration prouve très-bien que, pour
de en 1704. Il consacra sa vieillesse à former, à Amsterdam, quelques églises jansénistes qui dépérissent tous les jours. Enfin
suit… Je crois toutes les vérités que Jésus-Christ a enseignées à son église , dans le sein de laquelle je veux mourir, & a
la moindre pensée d’y rien mettre qui soit opposé aux sentimens de l’ église , ni qui ait quelque rapport aux erreurs pernicieu
itus Dei filius, & de tous les griefs dont je demande justice à l’ église … Je déteste enfin tout esprit de schisme & de
es larmes ; elles déceloient son embarras au milieu des troubles de l’ église . N’étant encore que cardinal Albani, il avoit fai
res, en gouvernant la conscience de Louis XIV, gouvernoit à la fois l’ église Gallicane. Son caractère conciliant rendoit son a
tout ce qu’il pouvoit faire, & ne ménagea rien. Il remua toute l’ église de France, & dressa des mandemens & des l
elle, à juger & à condamner, mais à me taire & à prier pour l’ église , pour le roi & pour vous ». Il ne falloit rie
ec la réserve des droits ordinaires de la couronne, des libertés de l’ église Gallicane, du pouvoir & de la jurisdiction de
uvoit entretenir le monarque (après la messe, avant qu’on sortît de l’ église ) sur la collation des bénéfices ; où il portoit d
’éclat, & son appel fut imprimé malgré lui. Aussitôt voilà dans l’ église de France deux factions décidées, les acceptans &
n’avoient pu faire. Ces momens favorables furent employés à réunir l’ église de France. Le cardinal archevêque se prêta à tout
ais toujours avec les réserves d’usage, le maintien des libertés de l’ église Gallicane & des loix du royaume. Cette réunio
scalier pour aller voir une réparation qu’on avoit faite au haut de l’ église de notre-dame. « Jamais, dit-il, on n’a fait pass
elle loi d’état ou de police, règle de foi ou loi & décision de l’ église  ? Voilà le nœud de la difficulté. On trouve, dans
oint qu’on la qualifiât règle de foi. La cour la décida jugement de l’ église universelle, en matière de doctrine. Cela déplut
ur faire des miracles. Bientôt saint Médard ne fut plus rien dans son église . Le diacre Paris étoit appellé Saint Paris : on n
ces PP. ou des hérésiarques des derniers temps a fait plus de mal à l’ église . Je n’entre point en justification sur les attent
Peut-on, en conscience, dispenser les chrétiens des commandemens de l’ église  ? Peut-on omettre, dans le baptême, plusieurs sai
& qu’on se flatte de voir incessamment placé dans les fastes de l’ église . Le père Tolomei eut le chapeau vacant : cela don
nnaires, par une lettre pastorale, de vivre en paix, & soumis à l’ église . Il revit l’Europe en 1722. Heureusement pour lui
ordre, par un édit du 10 février 1723, de se retirer à Canton. Leurs églises , au nombre de trois cent, furent brûlées ou emplo
t à tâtons par les rues, &, par une longue habitude, trouvent les églises où ils ont affaire, sans les voir, ni sans sçavoi
ongueval, Fonteney & Brumoi, dans l’entreprise de l’Histoire de l’ église Gallicane, jetta promptement l’allarme. Il eut ma
imputoit à la vénérable compagnie des pasteurs & professeurs de l’ église & de l’académie de Genève. Toute la ville mur
a venérable compagnie devoit ces soins à elle-même & à toutes les églises protestantes. Elle repasse sur chaque point qui l
es auteurs qui avoient composé des vers contre l’honneur de Dieu, son église & l’honneteté publique ». Toutefois, avant qu
oëte, convaincu d’avoir été contre une des plus rigoureuses loix de l’ église , fut mis en prison. Il compte son histoire dans l
uter. Il consent d’être immolé à la rage de ces sorbonniqueurs, si l’ église , à ce prix, peut se soustraire à leurs préjugés.
ernière ville, en 1544, âgé de quarante-neuf ans. On l’enterra dans l’ église de saint Jean, & l’on grava sur sa tombe cett
vent pas remplir leur ministère dans tous les diocèses. La police des églises & le droit des évêques ne le souffrent pas. A
depuis longtemps du scrupule sur l’article de plusieurs de ceux que l’ église met dans ses fastes. Ce sçavant bénédictin est le
ircir sur ses doutes. Il alla souvent dans ces lieux renommés, d’où l’ église tire tant de corps saints. Il examina tout avec l
ait tirer des ruines des catacombes, pour les placer dans différentes églises , ne fussent pas dignes de culte. Mais ces observa
qu’il anéantissoit plusieurs de leurs reliques dans leurs principales églises , comme la sainte Larme de Vendôme, la ceinture de
ger Rome & tous ses saints, il fallut la plume d’un chanoine de l’ église collégiale d’Agen, nommé La Benazie. Sa critique
ssance : elles le placèrent dans l’endroit le plus convenable de leur église  : mais il leur manquoit des vers qui éternisassen
aux capucins la paroisse Malabare de Pondichery. Il y eut alors deux églises dans la ville qui sembloient former deux religion
vec la façon de penser de ces derniers, désertèrent en grand nombre l’ église des capucins, & se fixèrent à celle des jésui
ence & la table de la communion. « On chassoit honteusement, de l’ église des nobles, les personnes de la caste des parréas
es coutumes, & non pas des rits. Mais il y a, dit le capucin, une église pour les chrétiens nobles & une autre pour le
ur les simples frères. Il n’y a point à craindre que la distinction d’ église n’enorgueillisse les nobles ; puisqu’ils sont tou
Mémoires historiques à un des plus grands papes qui aient gouverné l’ église Romaine. Une chose bien remarquable, c’est qu’il
impostures passées : apprenez que nous ne sommes que les enfans de l’ église & non ses maîtres ; que nous la servons &
séparées des prophéties, & enfin la déférence due aux pères de l’ église . Elles furent toutes dix jugées plus ou moins rép
ez, dans saint Augustin, tout, excepté la soumission aux décrets de l’ église  ». Le morceau contre les jansénistes, qui termine
les évêques, les prêtres, les religieux, les simples fidèles, toute l’ église  ; si les mystères, ses sacremens, ses temples, se
es, pape, s’intéressèrent à lui, concoururent à le réconcilier avec l’ église . L’évêque de Breslau fut le principal moteur dont
lui fut envoyée de Rome. Il s’y avoue coupable envers Dieu, envers l’ église Romaine, envers la faculté, envers le public, don
aux autels prophanes ; c’est Saül qui n’est plus le persécuteur de l’ église  ». L’abbé, redevenu enfant chéri de cette église,
le persécuteur de l’église ». L’abbé, redevenu enfant chéri de cette église , voulut encore être rétabli dans tous ses droits
a thèse présageoit des suites funestes. Les plus grands troubles de l’ église ont eu de plus foibles commencemens. Arius, Luthe
78 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de La Mennais »
e l’ouvrage qu’il faisait en commun avec son frère, la Tradition de l’ Église sur l’institution des Évêques ; il en amassait le
participation morale que prend La Mennais aux affaires générales de l’ Église . Le Conseil national assemblé en 1811 et ce qui s
les attendre de lui (au tome ier , page 108, et aussi page 113 : « L’ Église de France a une dure vieillesse… »)108. Il est pu
s, vient à Paris, où il fait imprimer l’ouvrage sur la Tradition de l’ Église  ; il songe surtout à y fonder quelque feuille ecc
qu’a raconté de ce Concile national M. d’Haussonville au tome iv de l’ Église romaine sous le premier Empire « (La Chesnaie, 18
est divin ! Qui est-ce qui, à ce spectacle, refuserait de croire à l’ Église et à ses célestes promesses ? J’ai tremblé de tou
s’interposer, lui et ses principes gallicans, entre le Pape, entre l’ Église , entre le Concile et l’Empereur ; heureusement qu
aine du bien dans ceux qui influent ! Quel présent et quel avenir ! L’ Église de France a une dure vieillesse. Entourée d’enfan
s Arnauld, les Bossuet, les Fénelon. » — Gallicans, c’est-à-dire de l’ Église de France ; autrement Fénelon n’est pas gallican.
79 (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »
upable que d’avoir manqué de génie. Il avait, réfutant le traité de l’ Église de Duplessis-Mornay, établi trois vérités : vérit
uer à aucune de ses obligations, servir le roi, même protestant, et l’ Église , même rebelle, maintenir les droits du Parlement,
s essentielles : entre Du Plessis-Mornay et Charron, la question de l’ Eglise  ; entre Du Plessis-Mornay248 et Du Perron249, ou
nent. Du Perron, notamment, use de science et de logique ; avec lui l’ Eglise romaine se décide à discuter, et à démontrer. En
erche à confirmer des fidèles, plutôt qu’on n’enflamme des soldats. L’ Eglise catholique, avec Du Perron et François de Sales,
vra pas par elle-même. Déjà Bèze, par son Histoire ecclésiastique des Eglises Réformées (1580), avait bien marqué le biais dont
et fut prédicateur de la reine Marguerite de Navarre, théologal de l’ église de Bazas, puis théologal et chantre en l’église d
varre, théologal de l’église de Bazas, puis théologal et chantre en l’ église de Condom. Le Père Garasse l’a appelé « le patria
la mort (1575), les Vindiciæ contra tyrannos (1579) ; le Traité de l’ Eglise (1579) ; le Traité de la vérité de la Religion ch
80 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVIII. Institutions de Jésus. »
plus préoccupé, il jette avec une rare sûreté de vues les bases d’une église destinée à durer. Il n’est guère possible de dout
ante. Mais il n’est pas douteux qu’elle ne fût de droit commun dans l’ Église primitive, et qu’elle ne figurât en première lign
des pouvoirs miraculeux qui leur avaient été conférés 842. Un germe d’ église commençait dès lors à paraître. Cette idée fécond
s’assembleraient en son nom, il serait au milieu d’eux. Il confie à l’ Église le droit de lier et délier (c’est-à-dire de rendr
n tout cas, ce ne fut qu’après sa mort que l’on vit se constituer des églises particulières, et encore cette première constitut
are, Marie de Magdala, Nicodème, n’entrèrent pas, ce semble, dans ces églises , et s’en tinrent au souvenir tendre ou respectueu
81 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
propre domination et le gouvernement de la société tout entière par l’ Église catholique. D’autres, plus éclairés, ayant eux-mê
es questions libres, des questions sociales et politiques, mais que l’ Église catholique nous offre au moins un point fixe et u
me et Dieu pour l’interprétation de la doctrine. Bien souvent, dans l’ Église protestante, on a essayé de constituer une autori
question le fondement surnaturel du christianisme, il y avait dans l’ Église protestante un fonds commun, une unité de foi, et
n docteur de Sorbonne. Le positivisme, le matérialisme, se forment en églises , et hors de ces églises il n’y a plus de salut. L
e positivisme, le matérialisme, se forment en églises, et hors de ces églises il n’y a plus de salut. L’esprit de secte les ass
82 (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Papesse Jeanne » pp. 325-340
ls ratent tous les deux, les deux pistolets ! Il les a tirés contre l’ Église , Rhoïdis, l’Église catholique, la grande cible da
deux, les deux pistolets ! Il les a tirés contre l’Église, Rhoïdis, l’ Église catholique, la grande cible dans laquelle ils tir
lée ainsi depuis des siècles, et restée debout, martyre immortelle, l’ Église catholique répond aux coups par les tranquilles r
comme un otage ! Emmanuel Rhoïdis est de l’armée de ces ennemis de l’ Église qui sont partout, sous toutes les formes, et qui
qui tente d’établir, un point de fait qu’on croit déshonorant pour l’ Église romaine, et avec lequel il s’agit de la déshonore
bond Rhoïdis, dont la vertu fait des gorges si chaudes des vices de l’ Église romaine et nous en fait aussi de telles peintures
83 (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Deuxième série
e, qui est celui que nous décrivions tout à l’heure. D’aristocratie l’ Église est devenue monarchie. Elle s’est peu à peu conce
e sont pas autre chose qu’un retour instinctif à l’esprit ancien de l’ Église , et un effort pour retrouver contact avec le peup
peuple, qui échappe. Mais ces efforts sont incomplets. Le corps de l’ Église continue à être monarchique en sa discipline et p
aliser. Ceci est le rêve généreux d’un bon patricien ; c’est ce que l’ Église du moyen âge a constamment essayé de faire, et ja
Voyez cette page, très belle du reste, des Réflexions sur l’état de l’ Église en France : « Le dirai-je ? me pardonnera-t-on de
se que le doute redoublerait, que la foi dissipe, une foi, celle de l’ Église d’abord, celle de Lamennais ensuite, mais une foi
r contre Rome, de s’appuyer sur les gouvernements locaux, a forcé les églises catholiques à s’appuyer sur les gouvernements loc
t, à lui ressembler. Depuis lui, voici qu’en France, par exemple, une Église obéit au gouvernement politique, est dirigée par
ouvée quelquefois, protégée et comprimée toujours par lui. Il y a une Église du roi de France. L’Église est quelque part gouve
et comprimée toujours par lui. Il y a une Église du roi de France. L’ Église est quelque part gouvernée par son fils aîné. Un
surtout depuis la Révolution et la perte des biens ecclésiastiques, l’ Église est serve de qui la paie, et ne peut qu’échapper
e des effets divers, tous désastreux. D’abord le noble caractère de l’ Église est dégradé. On ne la sent pas supérieure, comme
a bientôt pour des professeurs de la morale qu’il jugera la bonne ; l’ Église de France sera bientôt, elle est déjà presque, un
vernement qui, au moins par voie de limitation, dicte sa doctrine à l’ Église catholique en France, lui trace son programme, lu
les prêtres catholiques : ainsi liée au gouvernement de la France, l’ Église de France suit sa fortune. Il y a même pis ; elle
tion. C’est à la fois le signe bien frappant de cette dépendance de l’ Église relativement au pouvoir, puisque la foule, ne s’y
et c’est le danger matériel le plus grand dont puisse être menacée l’ Église de France. Récolter la désaffection qu’elle ne sè
lus forte, à tous les points de vue, que les prétendues libertés de l’ Église gallicane, libertés qui sont les chaînes les plus
étien et du monde extra-chrétien, ont été suspectés avec raison par l’ Église catholique, et abandonnés par elle. Ils sont désa
volutionnaire ; car, pour aller au secret des choses, il aime moins l’ Église qu’il ne déteste le gouvernement. Ce qu’est l’Égl
il aime moins l’Église qu’il ne déteste le gouvernement. Ce qu’est l’ Église pour lui, ce qu’est ce grand pouvoir spirituel do
r temporel ; et ce n’est pas tant qu’ils prennent plaisir à obéir à l’ Église que ce n’est qu’ils ont tendance à désobéir au go
lle mettait au pouvoir cette bourgeoisie très défiante à l’égard de l’ Eglise catholique, toute nourrie de Paul-Louis Courier,
us que toute autre classe dirigeante, souhaiter la subordination de l’ Église à l’État, tenir l’Église en tutelle, serrée de pr
dirigeante, souhaiter la subordination de l’Église à l’État, tenir l’ Église en tutelle, serrée de près et très surveillée. Le
ut voir que décidément il fallait choisir entre la subordination de l’ Église à l’État, et le divorce de l’Église avec l’État.
oisir entre la subordination de l’Église à l’État, et le divorce de l’ Église avec l’État. De la subordination de l’Église à l’
État, et le divorce de l’Église avec l’État. De la subordination de l’ Église à l’État, a priori, il n’en avait jamais voulu à
ribuer cela ? A l’impopularité de la Restauration rejaillissant sur l’ Église qui avait lié sa fortune à celle de la Restaurati
essés. Lamennais avait assez dit pendant toute la Restauration, que l’ Église devait être indépendante de l’État, même pour le
Et c’est bien ici, encore, que l’on voit le véritable caractère de l’ Église universelle. Âme de tous les peuples, ils la retr
e et l’on tend à une République purement démocratique. — Le rôle de l’ Église en présence de ce fait considérable ? Le même qui
ication pour lui et pour tous des libertés essentielles, l’union de l’ Église et du peuple, voilà le catholicisme du xixe sièc
ssez instruits ; mais comment se devront concilier les doctrines de l’ Église et les découvertes de la science, c’est ce qu’il
hise. Il accepte tout le libéralisme et le réclame pour lui, pour son Église , pour les ennemis de son Église, pour tous. Liber
isme et le réclame pour lui, pour son Église, pour les ennemis de son Église , pour tous. Liberté de conscience, liberté de pen
courage assez rare, il demande et veut les libertés favorables à son Église , et aussi celles qui lui sont défavorables. Ainsi
sont défavorables. Ainsi la liberté d’enseignement est favorable à l’ Église catholique : il la réclame ; mais la liberté de l
l’Église catholique : il la réclame ; mais la liberté de la presse, l’ Église étant encore protégée contre les outrages par des
ncore protégée contre les outrages par des lois, est ou semble être l’ Église désarmée et découverte : il réclame la liberté de
de la presse. Bien plus, comprenant, comme il l’a toujours dit, que l’ Église et l’État unis, par quelque lien que ce soit, c’e
t, que l’Église et l’État unis, par quelque lien que ce soit, c’est l’ Église assujettie ou l’État subordonné, il veut énergiqu
jettie ou l’État subordonné, il veut énergiquement la séparation de l’ Église d’avec l’État. — Mais la subvention de l’État à l
aration de l’Église d’avec l’État. — Mais la subvention de l’État à l’ Église  ? De quelque nom qu’on l’appelle, et sans vouloir
e subvention est toujours un paiement, donc une chaîne. Il faut que l’ Église ait le courage de la répudier. On ne peut pas êtr
yé : on ne peut pas être soldé par un camp et soldat d’un autre. Or l’ Église et l’État ne sont pas nécessairement deux camps o
oient quelquefois ; il est bon qu’à un moment donné ils le soient ; l’ Église , encore un coup quoiqu’elle soit autre chose, éta
icisme démocratique avec vagues tendances socialistes, séparation des Églises d’avec l’État, suppression du budget des cultes :
eci aucun doute. S’il est démocrate, c’est qu’il a toujours vu dans l’ Église une protectrice naturelle des humbles contre les
ssi loin que possible du catholicisme ; mais, s’il est infidèle à son Église , fidèle encore à lui-même, détaché du catholicism
quelle naguère il s’efforçait de l’établir. III Et que disait l’ Église à tout cela ? Sans entrer dans tout le détail des
l ne contredisait, il n’altérait même, ce me semble, aucun dogme de l’ Église catholique. Et sans doute, aussi, comme je l’ai d
ssi, comme je l’ai dit, il était habile sans le savoir au profit de l’ Église catholique en voulant en faire une Église de « mi
ns le savoir au profit de l’Église catholique en voulant en faire une Église de « minorité », en voulant que, puisqu’elle n’ét
lligence, de volonté et même de complexion. Or, depuis des siècles, l’ Église catholique était pour elle-même autoritaire, et,
simplement qu’étaient catholiques, restaient avec plaisir dans cette Église , ou y rentraient, ou la voyaient d’un œil favorab
vateurs, misonéistes, tous, ou à bien peu près. Il en résultait que l’ Église catholique, abstraction faite de ses dogmes, étai
’ayant plus de catholique que le nom A quoi Lamennais conviait donc l’ Église catholique, c’était à renoncer d’abord à sa tradi
rt, le vivace, le dévoué et le gros de son troupeau. C’est à quoi une église , pas plus qu’un parti, ne renonce. Elle est liée
t à demi fermer les yeux ; on la force dans le second à les ouvrir. L’ Église catholique, composée d’esprits autoritaires, devî
, au tour d’esprit et de caractère des fidèles qui sont la force de l’ Église . Une objection du Père Ventura à Lamennais est tr
et de caractère qu’ils sont ceci ! Voilà ce que le gouvernement de l’ Église catholique avait parfaitement compris. Pourquoi L
chologue. Il n’avait ni assez étudié, ni assez médité l’histoire de l’ Église , et il n’avait pas vu à quelle tradition historiq
ire, et c’est ainsi que, de la meilleure foi du monde, il proposa à l’ Église catholique de se renoncer pour se renouveler. A c
plus profonde que la Réforme. La Réforme était un retour violent à l’ Église primitive ou à l’idée que se faisaient les réform
e primitive ou à l’idée que se faisaient les réformés de la primitive Église , et une répudiation de la tradition. Ce que propo
it Lamennais était cela aussi, mais c’était le retour à une primitive Église plus éloignée et la répudiation d’une tradition p
euve de sa légitimité. Or du moment qu’il n’était pas approuvé de son église , ou il devait renoncer à son inspiration qui n’ét
qu’on doit se soumettre sans balancer aux décisions des pasteurs de l’ Église qui sont faites sous l’autorité de leurs chefs, p
l’Église qui sont faites sous l’autorité de leurs chefs, parce que l’ Église seule peut nous ouvrir un sentier de lumière à tr
lle une fois en lui, ne pouvant pas en faire la pensée commune de son Église , et ne pouvant pas y renoncer, c’est à l’Église q
pensée commune de son Église, et ne pouvant pas y renoncer, c’est à l’ Église qu’il renonça, et il se trouva le penseur solitai
ent sensibles que le christianisme n’a plus voulu de temple, mais une église , n’a plus voulu de caste sacerdotale, mais un cle
iser. L’univers tremble sous les pas des barbares. De quoi s’occupe l’ Église  ? De décider si le Dieu homme a une double volont
e partage en deux volontés, en deux natures : l’une divine, qui est l’ Église  ; l’autre humaine, qui est l’État. Voilà la const
tère foncièrement égalitaire, malgré-tout, et comme malgré elle, de l’ Église chrétienne. La nouveauté de l’Église chrétienne,
tout, et comme malgré elle, de l’Église chrétienne. La nouveauté de l’ Église chrétienne, ce n’est pas toute sa constitution dé
erdre, c’est l’admissibilité de tous les chrétiens aux fonctions de l’ Église  ; c’est que l’Église n’est pas une caste. Ni conf
ibilité de tous les chrétiens aux fonctions de l’Église ; c’est que l’ Église n’est pas une caste. Ni confondue avec l’État com
Rome, ni caste fermée et héréditaire, comme en Orient et en Judée, l’ Église est une aristocratie ouverte ; c’est même le modè
identielle, à quoi je ne m’oppose point, que, dans le temps même où l’ Église a cessé d’être égalitaire par l’élection des évêq
élibat ecclésiastique, par la nécessité, désormais inévitable, pour l’ Église , de se renouveler sans cesse par cooptation à tra
n des droits de Dieu ; le moyen âge a travaillé à la déclaration de l’ église  ; l’Assemblée Constituante a ajouté à l’antique C
iècle, ses premiers actes ont été le brisement des images, le sac des églises , l’aliénation des biens ecclésiastiques, l’injonc
non seulement des prêtres, mais de tous les croyants qui gardaient l’ Église au fond de leur cœur. Voilà ce qu’a fait la Réfor
s’aperçoit pas qu’ils remarquent très bien que dans notre Occident, l’ Eglise dit une chose et l’État une autre ; ne pensez pas
t moraux, en telle sorte que non seulement il y a plus que jamais une Église et un État, mais au sein de l’État plusieurs Égli
us que jamais une Église et un État, mais au sein de l’État plusieurs Églises , et dans chaque Église des sectes ou au moins des
et un État, mais au sein de l’État plusieurs Églises, et dans chaque Église des sectes ou au moins des tendances différentes,
Église des sectes ou au moins des tendances différentes, et entre les Églises des pensées, des croyances ou des convictions ind
besoin de certitude commune, était sa principale tendance. Il était d’ Église . Par sa nature même ? Non. Mais il était de son t
ein d’établir une religion en lui fournissant les moyens de bâtir une Église . IV Cet événement ce fut la Révolution de 1
qui vont y chercher une grande émotion ? Il ne pouvait y avoir dans l’ Église de Cousin que des émotions oratoires. — Ceux qui
Biran à Descartes et Descartes à Socrate, la tradition de la nouvelle Église restait flottante et les Pères de la nouvelle Égl
n de la nouvelle Église restait flottante et les Pères de la nouvelle Église étaient un peu espacés dans le temps. — Ceux qui
t de lui. Et, partant, toute philosophie ayant même l’apparence d’une Eglise lui déplaira, alors même qu’elle dira précisément
rétiens, ils étaient plus assimilables, et c’est bien pour cela que l’ Église de Cousin a subsisté pendant un temps appréciable
our ceux qui n’en ont pas souci ; mais ils ne formeront jamais ni une église , ni même une école ; il est dans leur destinée d’
gération, il n’est nullement mauvais qu’elle ait. Elle se croyait une église et le mot de sacerdoce n’était point alors une mé
ct de rivalité analogue à celui d’un temple protestant à l’égard de l’ église catholique. L’Université ne se défiait du clergé
du décor. Fiction, son œuvre pratique, qui était une sorte de fausse Église et de pouvoir spirituel administratif, sans profo
oncevable, et qui n’est due qu’à l’organisation et à la vitalité de l’ église chrétienne. Moralité, elle est là, accomplissant
enait plus que le catholicisme lui-même ; il remontait à la primitive église et reprochait au catholicisme de s’en écarter ; i
uère Elle n’inspire pas l’exaltation, l’enthousiasme, qui fondent les églises . On m’objectera le stoïcisme, et c’est précisémen
84 (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVIII. J.-M. Audin. Œuvres complètes : Vies de Luther, de Calvin, de Léon X, d’Henri VIII, etc. » pp. 369-425
56.] I Dans les temps comme les nôtres, le meilleur soldat de l’ Église , ce n’est plus le prêtre. Ces temps sont insolent
là suspect dans ce qu’il dit ou écrit pour la gloire ou le salut de l’ Église . Cette cause lui est trop personnelle. C’est trop
sacerdotal, brillera au premier rang J.-M. Audin, — lequel a servi l’ Église sans appartenir à l’Église, — autrement que par l
emier rang J.-M. Audin, — lequel a servi l’Église sans appartenir à l’ Église , — autrement que par le baptême et par la ferveur
leurs espérances, lui marquaient sa place parmi les recrues de cette Église , veuve de ses prêtres, qui les pleurait comme la
înaient… Seulement, où qu’il allât dorénavant et quoi qu’il devînt, l’ Église lui avait mis la main sur le front, et jamais cet
er quelque chose de supérieur à l’homme. Le caractère indélébile de l’ Église romaine n’est pas que dans ses sacrements. Il est
es. Les moralistes n’ont pas assez remarqué l’action mystérieuse de l’ Église sur les esprits qu’elle touche. Même dans le mal,
oudrions que l’on pesât bien nos paroles… Le catholicisme, — et non l’ Église catholique, — a déterminé la Saint-Barthélemy. C’
ut historien qu’il soit, il ne raconte pas pour raconter. Soldat de l’ Église militante, il a trop de foi religieuse dans l’âme
sujets les plus intellectuels de l’Histoire. Depuis, en effet, que l’ Église romaine a posé dans le monde le principe de l’aut
primer les morceaux, plus forts que toute réflexion, où l’ennemi de l’ Église se noyait dans l’écume de son injure, et Audin se
e la Papauté à l’historien catholique qui avait consacré sa plume à l’ Église , et de beaucoup d’autels s’élevaient pour lui d’a
re sa famille, quelques amis, et plus tard, — quand ceux qui aiment l’ Église surent le bon soldat que l’Église avait en sa per
lus tard, — quand ceux qui aiment l’Église surent le bon soldat que l’ Église avait en sa personne, — quelques nobles et grande
appelant dans sa lettre sur Henri VIII « l’apologiste domestique de l’ Église  ». Telle fut, ombragée d’humilité et fleurie d’af
85 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Charron — I » pp. 236-253
aient les avocats vis-à-vis des procureurs, il se tourna du côté de l’ Église , et muni comme il était de toute sorte de doctrin
la chaire, il fut attaché successivement par ses fonctions à diverses églises du Midi, et ne resta pas moins de dix-sept ou dix
En attendant, Charron continuait son office de théologal et d’homme d’ Église et combattait avec sincérité les protestants : il
érités. C’était une réponse un peu tardive à un livre (le Traité de l’ Église ) que Du Plessis-Mornay avait publié en 1578, et q
n dans sa maison épiscopale avec charge et fonction de prêcher en son église les dimanches et fêtes. C’est tout en vaquant à c
it point qu’il n’y eût certaines réformes possibles à apporter dans l’ Église , mais il demandait que ces réformes fussent faite
était âgé de soixante ans et avait titre théologal et chantre dans l’ église cathédrale de Condom, lorsqu’il publia à Bordeaux
ine au royaume de France, et que les huguenots abattraient toutes les églises . » (Louvet, 1539, août.) Louvet ajoute que les hu
86 (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »
ance s’était marquée déjà par une recrudescence de l’ascétisme dans l’ Église , par une floraison nouvelle de l’esprit monastiqu
ensuite parce que seul il ne se développe point exclusivement dans l’ Eglise  ; au contraire, il n’a point de pénétration dans
tes du xvie  siècle. La pensée tend à s’affranchir de l’autorité de l’ Église , elle s’éloigne de la tradition par diverses rout
vivaient en gens pour qui c’est raison de satisfaire à leur nature. L’ Église essaya d’arrêter par des rigueurs le progrès du m
rt-Royal comme vers le sanctuaire, le centre religieux de la nouvelle Église  : les bâtiments de Port-Royal des Champs furent r
devant le mystère, en s’obstinant à résoudre une contradiction que l’ Église se résigne à ne pas lever, qu’ils ont élevé la to
s de leur secte, sans nulle adhésion à celles de leurs opinions que l’ Église condamnait, nombre de gens qui tinrent à Port-Roy
I. Cependant on ne peut dire que Pascal ait eu le dessous même dans l’ Eglise  : tandis que son parti était vaincu, son livre tr
mais il est vrai aussi que les autres ordres sont perdus au sein de l’ Église  ; les jésuites existent à part, forment un parti,
chrétien ? C’est comme un délicat et sensible appareil qui permet à l’ Église de relever ou d’abaisser le niveau de ses command
a livre aux discussions des profanes. Il tire hors de l’École et de l’ Église les matières théologiques ; il propose à la raiso
ellement chrétiennes, lui sont communes avec les grands docteurs de l’ Église  ; Bossuet les exprimera, sans avoir besoin de s’i
assim. Mémoires de Mathieu Molé (sur le procès de Théophile). 332. L’ Église laissait à la liberté des fidèles l’option entre
87 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre VI. Architecture. — Hôtel des Invalides. »
de gracieux. Ce dôme, qui se change en clocher dans la plupart de nos églises , donne à nos hameaux et à nos villes un caractère
re, à la parole du siècle athée. Trois corps de logis, formant avec l’ église un carré long, composent l’édifice des Invalides.
vous plus avant, le bruit s’affaiblit par degrés, et va se perdre à l’ église , où règne un profond silence. Ce bâtiment religie
88 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre II. Les privilèges. »
religieuses en 1 500 couvents, 60 000 curés et vicaires dans autant d’ églises et chapelles. Si l’on veut se les représenter un
le noble et sa maison à girouette, dans chaque village un curé et son église , toutes les six ou sept lieues une communauté d’h
Maur, au nombre de 1 672, estiment à 24 millions le mobilier de leurs églises et maisons, et à 8 millions leur revenu net, « sa
sse a le sien, comme un seigneur laïque ; car jadis le monastère et l’ Église ont été de petits États, comme le comté et le duc
ans ses droits honorifiques et utiles, mais qui demeure prince40  À l’ église il a son banc et droit de sépulture dans le chœur
ne l’encens, « l’eau bénite par distinction ». Souvent, ayant fondé l’ église , il en est le patron, choisit le curé, prétend le
er dans le revenu avant 1789 les droits seigneuriaux dont jouissait l’ Église . Enfin, d’après Arthur Young, la rente foncière p
que ; cartons 10, 11, 13, 25. Beugnot, Mémoires, I, 49, 79. Delbos, l’ Église de France, I, 399. Duc de Lévis, Souvenirs et por
89 (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Le père Monsabré »
is agité et grouillant. Le clergé même a presque abandonné la vieille église trop grande, où tiendraient trois ou quatre églis
andonné la vieille église trop grande, où tiendraient trois ou quatre églises modernes. A peine y murmure-t-on quelque messe da
e sont pas dans les manuels. I Des hommes crient à l’entrée de l’ église  : « Demandez la dernière conférence du Père Monsa
Évangile, qui d’ailleurs ne l’ont jamais lu et qui ne hantent pas les églises , auraient une belle occasion de s’écrier ici : « 
acceptent avec la douceur de l’habitude les plus mauvaises places à l’ église comme dans la vie : cela leur semble naturel. Et
vieille cathédrale démesurée n’attire point les femmes. Elles ont des églises plus petites, chauffées, confortables, qui sont d
il ? Je n’ai pas aperçu un homme en blouse ou en bourgeron dans cette église où jadis le peuple était chez lui, où il venait o
couvents. La belle humeur des religieux et, en général, des hommes d’ Église n’est point une invention des conteurs du moyen â
90 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Saint-Bonnet » pp. 1-28
un débat en rendent facile la conclusion, — une thèse vieille comme l’ Église elle-même. C’est la thèse qu’ont posée et soutenu
les théologiens et les écrivains catholiques qui ont eu à parler de l’ Église depuis son établissement, — c’est la notion même
ler de l’Église depuis son établissement, — c’est la notion même de l’ Église , se renversant, dans la tête humaine, si elle ne
l’expriment, il y a là, Sous ce simple mot, toute la philosophie de l’ Église et toute son histoire. En creusant cette notion s
le visible, je ne sache comment on pourrait toucher à l’histoire de l’ Église sans toucher au principe par lequel elle est, par
chapitre où l’auteur montre, avec une audacieuse justesse, que sans l’ Église le Christianisme aurait fait le mal et l’erreur d
orme humaine sur la terre, n’en serait pas moins tenu d’instituer son Église telle qu’il l’a instituée et telle qu’elle est à
i le merveilleux passage où l’auteur de l’Infaillibilité applique à l’ Église le mot étonnant d’Hippocrate : « Si l’homme était
91 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « VIII. Du mysticisme et de Saint-Martin »
e que le Catholicisme, cette force organisée de la vérité, a, par son Église , l’autorité éternellement présente et vigilante,
une tangente sublime ! Partout ailleurs que sous le gouvernement de l’ Église et en dehors de son orthodoxie, le Mysticisme, — 
distinction nominale, faite par la haute sagesse gouvernementale de l’ Église , il n’aurait pu s’empêcher de voir, se détachant
Saint-Martin, comme tout mysticisme en dehors de la règle posée par l’ Église , traîne l’esprit jusqu’au panthéisme, pour un hom
mmes ; et Saint-Martin, si chrétiennement né, se perdit. Certes, si l’ Église a des mélancolies comme celles des mères, ce doit
ce, M. Caro tourne contre Saint-Martin tous ces grands arguments de l’ Église contre le protestantisme, qui, depuis Bossuet, so
92 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »
ue année du Trésor environ 1 500 000 livres ; c’est tant mieux pour l’ Église , mais tant pis pour le peuple. — Maintenant parco
hommes habiles et qui se préparent ainsi aux plus hauts emplois de l’ Église , les abbés de Boisgelin, de Périgord, de Barrai,
n que l’État se fera bourreau. Pendant tout le dix-huitième siècle, l’ Église veille à ce que l’opération continue104. En 1717,
s. — Règlements en leur faveur. — Préférence qu’ils obtiennent dans l’ Église . — Distribution des évêchés et des abbayes. — Pré
nts ». Voyons-les à l’œuvre sur le budget. On sait combien celui de l’ Église est large ; j’estime qu’ils en prélèvent au moins
, nombre de curés sont à la portion congrue et sans presbytère ; leur église tombe en ruines et le bénéficier ne donne rien au
is quarts à l’aumône. » — Comme les réparations du presbytère et de l’ église sont d’ordinaire à la charge d’un seigneur ou d’u
ois ou quatre petits évêchés « de laquais », toutes les dignités de l’ Église sont réservées à la noblesse ; « pour être évêque
e 1775 à 1780, 31 et 34. — Id. de 1780 à 1783, 257. 103. Lanfrey, l’ Église et les philosophes , passim. 104. Boiteau, État
cahiers des États généraux. 1789 (Cahiers du clergé). — Histoire des églises du désert, par Charles Coquerel, I, 151 et suivan
osophique, article Curé de campagne . — L’abbé Guettée, Histoire de l’ Église de France, XII, 130. 121. Aujourd’hui le traitem
93 (1865) Cours familier de littérature. XIX « CIXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (1re partie) » pp. 5-79
e sa plume quelqu’une de ces questions historiques qui ont agité et l’ Église et le monde, telles que le concordat, le rétablis
al Consalvi. Elles seraient plus convenablement nommées Mémoires de l’ Église de Rome pendant la persécution de Pie VII, rédigé
uatre mois au milieu des intrigues diverses que l’état désespéré de l’ Église ne suspendait pas, et qui finit néanmoins, grâce
la fin, et après trois mois d’inaction, le conclave sent qu’il perd l’ Église . Consalvi se dévoue pour la sauver. « Ce cardina
pour les autres, une sagesse constante dans le gouvernement des deux églises confiées à ses soins, une profondeur peu commune
t contre le Légat de sa province pour la défense des immunités de ses églises d’Imola, — enfin le renom d’excellent homme dont
gueur du conclave, aussi scandaleuse pour les fidèles que pénible à l’ Église  ; les inutiles épreuves tentées pour l’élection d
inaux des deux partis ; l’urgence de terminer enfin et d’accorder à l’ Église un chef alors si nécessaire. Il lui communiqua en
Il fit remarquer en même temps quel était son zèle pour le bien de l’ Église , son estime et son intérêt à l’égard de Son Émine
ait en conséquence se tourner de son côté, afin de donner un chef à l’ Église . Il n’oublia pas de lui faire remarquer que Chiar
t le jour destiné par la Providence pour faire cesser le veuvage de l’ Église romaine, et pour donner un suprême pasteur aux fi
ne croyait pas devoir renoncer dans les circonstances actuelles de l’ Église , et dans la nécessité de ne plus prolonger son ve
rès dîner, et il alla processionnellement, avec le Sacré-Collège, à l’ église , au milieu des plus vifs et des plus continuels a
puyer mes assertions. » XI Pie VII fut très embarrassé entre l’ Église temporelle qu’il ne voulait pas trahir, et l’empe
94 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Léon Aubineau. La Vie du bienheureux mendiant et pèlerin Benoît-Joseph Labre » pp. 361-375
çut ; et celui de ce temps-ci ne s’en apercevrait pas davantage, si l’ Église , de sa main maternelle, ne l’eût pas ramassée, ce
l’obscurité la plus profonde, et il allait y vivre jusqu’au jour où l’ Église l’en tirerait. Pieux dès qu’il respira et comme i
a misère ! dont l’existence entière s’écoula dans des pèlerinages aux églises les plus lointaines, et qui alla je ne sais combi
our ne plus s’arrêter qu’en Paradis, dont le seuil pour lui était les Églises qu’il trouvait sur les routes et qu’il visitait.
nt pourris, fulgurait d’une vie surnaturelle. Quand il s’arrêtait aux Églises , il s’y reposait de ses longs chemins sur les gen
95 (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ernest Hello » pp. 207-235
l’ordre spirituel un fait analogue à celui qui se produisit dans nos églises . Les statues que le Moyen Âge avait coloriées y f
hierry nous ont donné ; on connaît leurs notions sur la grandeur de l’ Église  ! Montalembert avait fait son vitrail sans naïvet
érité, un chroniqueur religieux irréprochable et fidèle, appuyé sur l’ Église et ses irréfragables canonisations ; mais le laïq
ntes et tous les dégoûts de l’humanité, — il y a dans l’histoire de l’ Église des sujets tentateurs pour une plume aussi cathol
es, il a choisi le temps où le monde passe en faisant son fracas… « L’ Église — ajoute-t-il — a pour caractère son invincible c
… » Certes ! voilà qui est bien dit, et Hello a voulu partager avec l’ Église un peu de son invincible mémoire, mais il est une
des Saints, que j’eusse souhaité lui voir nous donner. Sans doute, l’ Église se souvient des Saints une fois qu’ils sont faits
ent des Saints une fois qu’ils sont faits ! mais il faut en faire à l’ Église , mais il faut qu’ils renaissent de l’admiration q
96 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Appendice. Discours sur les prix de vertu »
inat et un ouvroir destinés aux filles du canton ; il a construit une église catholique à Villars-lez-Blamont où il n’y avait
t commun pour les protestants et les catholiques ; il a reconstruit l’ église de Laviron, sa propre paroisse ; il a fait élever
re à peu près égal de protestants et de catholiques, une seule petite église était possédée en commun par les deux communions,
né dans ce village ; il avait formé le vœu de le doter un jour d’une église pour les catholiques seuls ; et cette pensée, il
sacrifices de tout genre dans lesquels il n’allait plus s’arrêter. L’ église de Villars n’était pas terminée que déjà il fonda
hardi par son premier succès, l’abbé Brandelet entreprit de bâtir une église dans sa paroisse même, à Laviron ; la vieille égl
rit de bâtir une église dans sa paroisse même, à Laviron ; la vieille église , insuffisante pour contenir les fidèles, avait de
evenaient une source de tribulations. C’est ainsi que, pour bâtir son église de Laviron, il dut lui-même présider au transport
ait aussi être proposée pour un prix de vertu. L’Académie demande à l’ Église la permission d’aller choisir et distinguer jusqu
97 (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre I. Origine des privilèges. »
, pendant les quatre premiers siècles, il avait fait la religion et l’ Église  : pesons ces deux mots pour en sentir tout le poi
ue l’Empire en ruine laissait entrer par toutes ses brèches : voilà l’ Église . — Sur ces deux premières fondations, il continue
erie irrésistible qui démolissaient la société. — Cependant, dans ses églises et dans ses couvents, il conservait les anciennes
anciens, tous les intérêts présents viennent autoriser cette union. L’ Église la consacre à Reims par une sorte de huitième sac
ou ses courtisans. Depuis le concordat, il nomme les dignitaires de l’ Église . Les États généraux n’ont pas été convoqués depui
e Beato Angelico et de Hans Memling. — La Sainte Chapelle de Paris, l’ église supérieure d’Assise, le paradis de Dante, les Fio
98 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre I : Philosophie religieuse de M. Guizot »
e passion que les croyants apportent à soutenir leurs symboles. Que l’ Église se mette en hostilité ouverte avec ses principes,
n’a pas craint de défendre en beaucoup de circonstances la cause de l’ Église catholique, se croit aussi le droit de signaler d
olique, se croit aussi le droit de signaler dans la conduite de cette Église ce qu’il appelle « un certain manque de clairvoya
nce politique », et il reconnaît que, « tant que le gouvernement de l’ Église n’aura pas accepté et accompli cette œuvre de con
avoue. » Cette défiance toutefois n’est autorisée qu’envers une seule Église . Depuis longtemps, le protestantisme s’est mis d’
is d’accord avec les principes de la société moderne, et d’ailleurs l’ Église catholique elle-même, si elle est bien inspirée e
99 (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXVI. La sœur Emmerich »
taine au plus, parmi ces milliers de Saints, nés au giron fécond de l’ Église catholique, depuis dix-huit cent soixante-dix-sep
elle de miracles, nous n’avons pas d’autres doctrines que celles de l’ Église romaine. Nous savons bien que la vie de la sœur E
ette grande stigmatisée, n’est explicable et intelligible que comme l’ Église l’explique, à cette forte époque incrédule qui, h
e tables tournantes ; et, par parenthèse, on peut apprendre comment l’ Église l’explique dans les introductions très bien faite
i saurait seulement son nom aujourd’hui ?… Cette Sœur Emmerich, que l’ Église placera peut-être un jour entre les Brigitte et l
ctions que nulle obligation ne nous est faite, de par l’autorité de l’ Église , d’admettre ou de rejeter la vérité objective des
100 (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre V. La Renaissance chrétienne. » pp. 282-410
l’Écriture… Il y a un mot en Italie qu’ils disent quand ils vont à l’ église  : « Allons nous conformer à l’erreur populaire. »
ennemis d’une autre façon, ils leur dressent des guet-apens dans les églises , tellement que l’un fendit la tête à son ennemi d
ues ; plus de traditions ni de confessions auriculaires. Une nouvelle Église paraît, et avec elle un nouveau culte ; les minis
savant et plus pieux que les autres, leur élu et leur conseiller. Son église devient un temple, vide d’images, d’ornements et
iscation de tous les biens ecclésiastiques ; puis, sous le poids de l’ Église , de la royauté et des lords réunis, la réforme na
les impatientes, promesses rompues, mensonge, manque d’assistance à l’ église , paroles irrévérentieuses à propos des saints, no
n visage de la croix qu’on portait le matin de Pâques. Plusieurs, à l’ église , surtout au moment de l’élévation, n’ont pas voul
r, l’homme rêve ; bientôt il a peur et devient morne. Le dimanche à l’ église , quand on l’oblige à se signer, à s’agenouiller d
r cet objet. » Des pauvres, le dimanche, se rassemblaient au bas de l’ église pour le lire. Un jeune homme, Maldon, contait plu
e toutes les affaires et de tous les plaisirs, entre les murs nus des églises de village, où nulle image, nul ex-voto, nul cult
vre avec les idées et l’accent d’un Bossuet363. Qu’on se représente l’ église de Saint-Paul à Londres, et le beau monde qui s’y
vie ; prenez-le surtout à la campagne, sur son domaine écarté, dans l’ église du village dont il est le patron, ou bien seul le
ntaisie ; elle ne proscrit pas le beau ; elle conserve plus qu’aucune église réformée les nobles pompes de l’ancien culte, et
pour le prince, et que les cavaliers par bandes se firent tuer pour l’ Église . Des deux parts, les deux mondes se touchent et s
laquelle Dieu touche nos sens ; qu’ainsi la constitution civile de l’ Église et l’ordonnance visible des cérémonies peuvent êt
sive ils saisissent l’esprit libéral. Si par sa structure politique l’ Église anglicane est persécutrice, par sa structure doct
« déclare plusieurs fois qu’il renoncerait demain à la religion de l’ Église d’Angleterre, si elle l’obligeait à penser que d’
es que Dieu a déclarés profanes ? —  « Abus. Les abus qui sont dans l’ Église doivent être corrigés par le prince ; les ministr
s. » Que fait donc le prince, et pourquoi laisse-t-il des abus dans l’ Église  ? Il faut que le chrétien se lève et proteste ; n
 ? Il faut que le chrétien se lève et proteste ; nous devons purger l’ Église de la croûte païenne dont la tradition l’a recouv
du pain de la communion ou de la lecture des livres apocryphes dans l’ Église  ; à propos de la pluralité des bénéfices ou du bo
ait à des actions et à des établissements. « Comment sera gouvernée l’ Église de Christ » : voilà la grande question qui s’agit
ions, dépense la moitié de son temps et use toute sa force à fonder l’ Église presbytérienne. —  Pareillement chez les indépend
blir « le royaume de Dieu sur la terre », instituer non-seulement une Église chrétienne, mais encore une société chrétienne, c
tu ; et pour un temps ils y réussissent. « Quoique la discipline de l’ Église fût renversée402, dit Neal, il y avait un esprit
Le jour du Seigneur était gardé avec une exactitude remarquable, les églises étant remplies d’auditeurs attentifs et nombreux 
e autre chose que le son des prières ou des cantiques qui sortait des églises et des maisons publiques403. Les gens n’hésitaien
e le désert, érige la morale rigide en loi civile, institue et arme l’ Église , et sur la Bible fonde l’État407. Ce n’est pas d’
 ; c’est la même idée qui, en même temps, est poursuivie à Rome par l’ Église et défendue en Angleterre par l’Église. 368. For
s, est poursuivie à Rome par l’Église et défendue en Angleterre par l’ Église . 368. For more comfort it were for us (so small
ire de White, gros bourgeois de Londres, accusé de ne pas aller à son église paroissiale (1572) : « Toutes les Écritures sont
c ironie qu’il les lui rendra en Paradis, criera trois fois grâce à l’ église , et sera trois jours au pain et à l’eau en prison
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