[Question] Nous avons posé à un certain nombre d’
écrivains
les questions suivantes : On reproche aux prix li
vous une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes
écrivains
? Nous avons reçu les réponses qu’on va lire. Il
pensions et des dons faits sur sa cassette, venir en aide aux jeunes
écrivains
. Il n’y a plus que des députés et des électeurs,
une sorte d’aristocratie qui peuvent, par des prix, aider les jeunes
écrivains
: l’Académie, Les Dix, la Vie heureuse. Certes, t
s sont excellents ; ils sont un des très rares moyens qu’ait un jeune
écrivain
de faire lire son livre par le public, en même te
eais une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes
écrivains
. Malheureusement, je n’en vois aucune… À moins qu
aux moyens plus… propres et plus élégants de venir en aide aux jeunes
écrivains
, je crois qu’il n’y en a qu’un. Ce serait de trou
cadémie, un prix Maillé Latour Landry, fondé pour encourager un jeune
écrivain
, auquel il paraît utile de donner une marque d’in
nt à une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes
écrivains
!… Est-ce que ces prix sont jamais venus en aide
crivains !… Est-ce que ces prix sont jamais venus en aide à de jeunes
écrivains
? Cheveux blancs, poches argentées, salons, paren
ires, si je considère qu’ils permettent tout de même d’aider quelques
écrivains
, mais je suis moins ferme en mon parti quand j’ex
ceux qui n’en ont point obtenu. Y a-t-il d’autres moyens d’aider les
écrivains
? je ne sais trop. Les pensions d’État, à vie, et
ix. Plus il y en aura, plus leurs inconvénients seront dilués, plus d’
écrivains
seront aidés — et moins aussi le public y attache
Je suis partisan de tous les moyens ingénieux qui fournissent aux
écrivains
le loisir nécessaire au travail : rentes sur l’Ét
dans ceux qui les embêtent — ne l’ont pas écouté. Ils ont étendu aux
écrivains
la bêtise qu’on faisait déjà pour les peintres, l
e apporte presque toujours un ou deux ans de sécurité matérielle à un
écrivain
sans ressources. Ne servirait-il qu’à cela, qu’il
raires. Il y a sans doute d’autres façons de venir en aide aux jeunes
écrivains
. Qu’on les recherche et qu’on les applique. Mais
une publicité flatteuse, et d’autre part, des dames ou des messieurs
écrivains
ravis de disposer de quelque influence auprès de
r à personne. Il sera, je crois, toujours raisonnable de penser qu’un
écrivain
ne mérite pas qu’on le récompense de bien écrire…
u, il n’est pas trop fou de penser qu’un prix n’est humiliant pour un
écrivain
enclin à vivre autrement qu’il fut assidu à l’éco
à « une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes
écrivains
», elle est possible, sans doute. On pourrait, pe
-être, amener les grands journaux à saluer l’avènement d’un véritable
écrivain
avec autant de déférence et d’éclat que celui d’u
ompense. Paul Reboux Je suis partisan des prix littéraires. Les
écrivains
qui, pour les obtenir, usent de procédés électora
es moyens que votre ingéniosité inventerait de donner de l’argent aux
écrivains
. Qu’on les pensionne comme autrefois, ne fût-ce q
rix littéraires ?… On ne les supprimera pas. Alors ? À quoi bon ? Les
écrivains
devenus, on ne sait pourquoi, célèbres, comme Geo
élier Il y a quelques années, Le Gil-Blas b, ayant posé à certains
écrivains
une question à peu près semblable à celle que vou
fait. Cependant, aujourd’hui, je pense qu’il faut être indulgent aux
écrivains
; les écrivains ont souvent beaucoup de peine à a
, aujourd’hui, je pense qu’il faut être indulgent aux écrivains ; les
écrivains
ont souvent beaucoup de peine à arriver ; la conc
is il se fera connaître ? Il est certain qu’il vaudrait mieux pour un
écrivain
rester dans son coin et garder son indépendance.
duites dans la république des lettres. Mais comment venir en aide aux
écrivains
d’autre façon ? Si votre enquête donnait là-dessu
publiques. Au surplus, ces prix échoient de temps en temps à un jeune
écrivain
de talent, tandis qu’un échec de cet ordre n’a ja
ement, de tous les méfaits ! Les nouvelles couches de romanciers et d’
écrivains
ont trop en vue les billets de mille des fondatio
ivre. Ainsi firent la masse de ceux qui « arrivèrent ». Et les grands
écrivains
ont tiré leurs meilleures pages de ces expérience
ain de fonder un prix de découragement. Pour venir en aide aux jeunes
écrivains
, je ne conçois pas d’autre moyen que d’aider pers
s si nous nous formons en comité, dans le but non plus de secourir un
écrivain
particulier que nous connaissons et qui a besoin
périodiquement une récompense « au plus méritant » d’entre les jeunes
écrivains
, sachons bien que nous aurons, du même geste et s
te véritable, j’entends. Quand on aura mieux compris cela, les jeunes
écrivains
n’auront plus besoin que leurs confrères « arrivé
ns). Une façon plus sage et plus efficace de venir en aide aux jeunes
écrivains
? Vous voulez dire, sans doute, aux jeunes écriva
aide aux jeunes écrivains ? Vous voulez dire, sans doute, aux jeunes
écrivains
de talent ? Ce qu’il faudrait inventer, je pense,
t en intrigues. Ce n’est pas à pareille école que se forment les bons
écrivains
. Quant à l’artiste désintéressé et qui répugne au
talent. Fagus La Société a le devoir absolu de subventionner l’
écrivain
, parce qu’il n’est pas de société, fût-elle de Ca
aques, qui ait pu jamais se passer de poètes ou de conteurs, et que l’
écrivain
représente donc une utilité publique ; qu’il ne r
ences ; lui seul aussi pouvait s’arroger de décider du mérite (!) des
écrivains
. Fatalement, ses prix « littéraires » devaient, c
d Jarry, qui réalisaient exactement les intentions du fondateur ? Aux
écrivains
de provoquer pratiquement la suppression de tout
fournir de l’argent, comme moralement ils le doivent, et laissent aux
écrivains
, seuls intéressés, seuls équitables, seuls compét
ommes et de plus beaux livres que tous les prix Goncourt. Si un jeune
écrivain
, capable de la dignité de se suffire sans rien qu
jours faussé qu’est le suffrage plus ou moins universel ? Si le jeune
écrivain
, le jeune musicien, le jeune peintre a quelque ch
s’y sacrifier. Comment concilier cela avec la recherche d’un prix ? L’
écrivain
véritable ne peut pas intriguer. Il ne sait que g
ait vraies. Il faudrait cependant venir, en effet, en aide aux jeunes
écrivains
puisque, moins renseignés et moins audacieux que
site où les promenades et les sports les solliciteraient, nos jeunes
écrivains
, réunis ensemble, mais chacun parfaitement libre,
dure vie. L’État devrait réserver des emplois toujours vacants : tout
écrivain
notoirement estimé devrait les obtenir sur sa seu
utume nouvelle des prix. Au point de vue de la diminution morale de l’
écrivain
, as prix sont évidemment déplorables. Mais chacun
urt de cette année vient à point pour illustrer ma thèse. Deux jeunes
écrivains
étaient en présence et se partageaient les voix d
téraires que des prix artistiques. Je les trouve nuisibles autant aux
écrivains
, — même à ceux qui en bénéficient — qu’au public,
r équitablement, utilement, des prix littéraires ? Il n’y en a pas. L’
écrivain
qui tient absolument à faire parler de lui a une
ces poètes, poétards et poétaillons, ces prosateurs d’art, ces nobles
écrivains
, ces esprits libérés, etc., nous méprisent, nous
deuxième question : la façon la plus sage de venir en aide aux jeunes
écrivains
est de les empêcher d’écrire. Conclusion de
Jourdain). Est-ce que ces prix sont jamais venus en aide à de jeunes
écrivains
? (Ernest La Jeunesse). Ces trois remarques vienn
: Tout d’abord, je suis absolument hostile à tout prix décerné à un
écrivain
. Je trouve parfaitement ridicule cette façon de p
in… En réalité, il est absolument immoral pour la littérature que des
écrivains
publient dans l’espérance de diplômes, comme des
ntrant l’antiquité de ses origines littéraires et la multitude de ses
écrivains
. Ils répondent à ce besoin de perpétuité et de tr
iste ou le botaniste, à connaître tous les individus de la classe des
écrivains
. Par malheur, la multitude et la variété, dans l’
te et profitable comme celle de toute vérité. Au contraire, parmi les
écrivains
, plus on descend, plus l’imperfection se fait voi
vèle dans la vaine rhétorique et les grossiers latinismes de quelques
écrivains
. Dans la seconde époque, au souvenir de l’art ant
en, a ou qu’on en doit avoir en France, après plus de trois siècles d’
écrivains
supérieurs. Cette histoire même n’est possible qu
us grande richesse d’expédients. De même, la meilleure chance est à l’
écrivain
qui, au lieu de quelque image altérée et mensongè
les traits dans toute la suite de son histoire. Mais n’y a-t-il que l’
écrivain
pour qui cette connaissance soit capitale ? Ne so
ciété, essentiellement pratique et publique, retînt naturellement les
écrivains
dans la réalité, la part de la vaine curiosité et
et solitaire, et plus de pâture aux spéculations de pure curiosité, l’
écrivain
est moins libre que chez les anciens de jouir de
te prédominance de la discipline sur la liberté, ce devoir imposé à l’
écrivain
d’être l’organe de la pensée générale, cette subo
et cet équilibre de toutes les facultés, que j’admire dans nos grands
écrivains
, y est à chaque instant rompu. C’est tantôt le to
s elle n’a que son tour et, après cette sorte de petit bonheur pour l’
écrivain
, elle cède sa place. La littérature y est donc mo
ut, et au pays le lieu même de la naissance, le premier horizon que l’
écrivain
a vu de ses premiers regards. En France, nous n’a
ales. Il suffit de considérer à quelles conditions, en France, on est
écrivain
, pour se convaincre que c’est une langue toute d’
te d’appropriation et de communication. Elle n’est, dans la main de l’
écrivain
, qu’un instrument pour communiquer des idées qui
lus souvent par trouver son compte. Je sais que ce désordre, chez les
écrivains
habiles, n’est qu’une interversion calculée et sa
ut passif, il reçoit les choses telles que le caprice ou le goût de l’
écrivain
les a disposées ; dans le second, qui est tout ac
écision, la propriété, la liaison, qu’y a-t-il pour la commodité de l’
écrivain
? Ces qualités d’obligation, sans lesquelles on n
e en France, sont comme autant de privilèges pour le lecteur ; pour l’
écrivain
, ce sont des charges et des devoirs., Quiconque a
rvir que des termes propres, c’est-à-dire, pour n’être pas un méchant
écrivain
. De là, chez presque tous ceux qui ont du goût, u
nt la fatigue, que ne paye pas toujours le succès. Aussi n’y a-t-il d’
écrivains
résolus que ceux qui sont doués extraordinairemen
le, même aux mieux doués. Ce que l’histoire anecdotique de nos grands
écrivains
nous raconte de ces manuscrits raturés à toutes l
gue française, si complaisante pour le lecteur, est sans pitié pour l’
écrivain
. Pour écrire clairement en français, c’est-à-dire
u’il faut remanier sans cesse ; qui, après avoir contenté un moment l’
écrivain
, le dégoûtent ; qui ne paraissent jamais qu’une i
non le vrai lui-même ! Faut-il parler de la défiance que doit avoir l’
écrivain
de cette demi-clarté trompeuse, qui peut lui suff
est que le plus noble de tous les travaux imposés à la race d’Adam. L’
écrivain
qui jouit tout seul de son esprit n’est guère plu
se placent entre notre pensée et nous ; c’est le premier devoir de l’
écrivain
de s’en défier ou plutôt de les chasser courageus
res les plus riches en images sont les plus pauvres d’idées. Certains
écrivains
sont pleins d’images ; tout reluit, tout brille ;
’emploi que nous en faisons ils nous appartiennent en propre. Ainsi l’
écrivain
doit réunir deux qualités qui semblent s’exclure
vanité, notre vie même peut y être engagée ; car celui qui s’est fait
écrivain
et qui ne sait ni ne pratique les lois du discour
uelle qui n’est réglée que par le succès. Là, tout est en faveur de l’
écrivain
plutôt que de gêner sa liberté, ces langues se co
’accroître à l’infini. On ne distingue pas par la langue les méchants
écrivains
des bons, et, parmi ceux qui sont jugés les meill
n’est pas plus dans l’un que dans l’autre. De même en Angleterre. Les
écrivains
du règne de la reine Anne voulurent fonder des in
al aliment. Ici et là, par des raisons différentes, on passe tout à l’
écrivain
en Angleterre, parce qu’il distrait des affaires
, au public européen, qui en a souci ? Aussi n’importune-t-on pas les
écrivains
anglais ni allemands de la nécessité d’être clair
magne particulièrement, où le lecteur est toujours plus patient que l’
écrivain
ne peut être obscur. On y a tant de temps à soi,
as plus écoutés. Là, toutes ces conditions sont des servitudes pour l’
écrivain
. La précision le réduirait, le mutilerait. Plus d
rs incertains et équivoques qui sont goûtés comme l’allure propre à l’
écrivain
; plus de nuances infinies : ne serait-ce pas fai
se dans la musique. Mais que serait-ce, sinon une gêne odieuse pour l’
écrivain
, là où la langue n’a d’autre règle que le goût de
le travail de la liaison pour un lecteur qui s’accommode de suivre un
écrivain
marchant au hasard, et qui estime cette incertitu
e dont ils entendent les nobles jouissances de l’esprit. Partout où l’
écrivain
est en rapport d’idées avec le public, le public
st en rapport d’idées avec le public, le public se subordonnât-il à l’
écrivain
, il y a un beau spectacle pour l’esprit humain. M
eau encore là où le public, au lieu de se placer au point de vue de l’
écrivain
, force l’écrivain à se placer au point de vue gén
e public, au lieu de se placer au point de vue de l’écrivain, force l’
écrivain
à se placer au point de vue général. C’est ainsi
vrages de l’esprit, l’usage n’en a pas été borné à la France ni à ses
écrivains
. Cette simplicité du discours, cette suite et cet
é du discours, cette suite et cette logique que nous voulons dans nos
écrivains
contre notre propre naturel en quelque sorte, leq
renommée que ne peut l’être pour elles, et sans y être accrédité, tel
écrivain
qui a sujet de craindre pour lui-même la destinée
ers de la Quinzaine et que dirige Léon Pierre-Quint : Les droits de l’
écrivain
dans la société contemporaine précède et accompag
merce abusif des autographes, parues dans les journaux, et dues a des
écrivains
de renom : il s’agit, dans l’ordre, de Valery Lar
rois grands cas faisant l’objet d’interminables discussions parmi les
écrivains
, les marchands d’autographes, les juristes : la c
chands d’autographes, les juristes : la correspondance du vivant de l’
écrivain
, le sort de la correspondance après la mort de l’
vivant de l’écrivain, le sort de la correspondance après la mort de l’
écrivain
, la publication des manuscrits posthumes. Dans ch
iables que l’essai tourne en maint endroit au pamphlet : « tant qu’un
écrivain
vit, il ne s’appartient pas réellement, puisque s
lement, l’intellectuel de large envergure, le critique pénétrant et l’
écrivain
élusif et raffiné qu’il fut tout aussi fortement.
r que les intérêts véritables des marchands d’autographes et ceux des
écrivains
puissent être en profonde opposition. Dans l’état
c’est que les marchands d’autographes sont pleins de tact. Lorsqu’un
écrivain
proteste, parce que ses lettres sont divulguées s
téressant que celui de la librairie, dont vivent directement tous les
écrivains
. Je tiens d’autre part, au nom des Cahiers de la
hiers de la Quinzaine, qui ont ouvert une enquête sur les droits de l’
écrivain
dans la société contemporaine, à remercier les di
l’écrivain dans la société contemporaine, à remercier les différents
écrivains
, juristes et collaborateurs qui ont bien voulu en
en les lois protègent mal les intérêts matériels et intellectuels des
écrivains
. C’est pourquoi chaque jour de nouvelles proposit
ut un ordre d’idées à recréer, un véritable univers à refondre pour l’
écrivain
. Entre tant d’exemples, je ne citerai que celui-c
qu’un auteur a vendu cinq cents francs à vingt ans, vaut, lorsque cet
écrivain
a atteint quatre-vingts ans, cinq millions de fra
atre-vingts ans, cinq millions de francs2 n’est-il pas légitime que l’
écrivain
touche une partie de cette plus-value ? Chez les
nt qu’un petit pourcentage sur le prix de vente, pourcentage dont les
écrivains
pourraient profiter de la même façon sur la vente
en trois parties : I° La liberté de la correspondance du vivant de l’
écrivain
. 2° La liberté de la correspondance après la mort
de l’écrivain. 2° La liberté de la correspondance après la mort de l’
écrivain
. 3° La conservation et la publication des manuscr
res historiques. Autrement dit, les droits du public sur l’œuvre de l’
écrivain
. Il est bien évident que si j’ai étudié avec curi
emplacent) qui réglementent le commerce des lettres privées. Voici un
écrivain
qui se promène dans la rue accompagné de sa femme
raphes qu’ils ne plaisantent même pas, mais cherchent à comprendre. L’
écrivain
rentre chez lui. Il ouvre un catalogue qui annonc
courant de la plume à un ami de collège, avec qui il est brouillé. L’
écrivain
proteste. C’est ainsi qu’on a vu, ces temps derni
ersonne. Que répondent donc les juristes ? Avant tout, disent-ils, l’
écrivain
est un homme public. S’il en éprouve des inconvén
d’inévitables ennuis et chagrins. Le génie doit être une victime ; l’
écrivain
doit être pauvre. On en reste à ces moralités d’i
répondu certaines personnes, interrogées, celles-là, verbalement ? L’
écrivain
, ont-elles dit, dont les lettres sont l’objet d’u
uestion d’un point de vue différent. Certains marchands pensent que l’
écrivain
doit être forcément aussi intéressé qu’ils le son
par les noms que j’ai cités plus haut quelques-uns de nos meilleurs
écrivains
contemporains, ceux qui considèrent l’art comme u
y a pire. Ne déclare-t-on pas fréquemment dans la conversation que l’
écrivain
est lui-même responsable de sa situation ? Les pa
pas seulement par prudence que certains faux sages parlent ainsi à l’
écrivain
, c’est qu’ils ne comprennent pas le rôle profond
est certain que plus tard, quand paraîtront les œuvres complètes des
écrivains
contemporains, il n’y aura pas une seule édition
espondance n’occupera pas par elle-même plusieurs tomes. Sans doute l’
écrivain
a bien un moyen d’éviter que ses lettres devienne
besoin aussi général que celui d’échanger des paroles. Affirmer que l’
écrivain
devrait s’abstenir d’écrire pour n’avoir pas à re
-être vrai, comme nous le verrons plus loin mais seulement lorsque l’
écrivain
est mort que la publication de ses lettres ne po
age que le public ou sa famille se sont faite de lui. Mais tant que l’
écrivain
est vivant, la question est toute différente. On
vente pour l’auteur ! Le commerce des lettres privées, du vivant de l’
écrivain
et sans son autorisation, est une violation de la
micile privé à n’importe quel instant du jour ou de la nuit. Est-ce l’
écrivain
qui est responsable si son correspondant meurt et
un jeune musicien, un esprit délicat, qui avait reçu en présent d’un
écrivain
célèbre un livre magnifique accompagné d’une long
r les meilleures volontés. Seule une loi peut protéger efficacement l’
écrivain
, qui est finalement la victime de toutes les trac
juristes prétendent que les lois actuelles protègent parfaitement les
écrivains
. N’y a-t-il pas, disent-ils, ce merveilleux artic
ieures, ni de sentiments profonds, mais de faits d’ordre matériel : l’
écrivain
Pierre** y rendait compte des résultats de l’enqu
ent été seulement provisoirement confiés. Bien plus : il arrive qu’un
écrivain
demande à un ami de lui restituer sa correspondan
l’intelligence et la détourne de la vie. Aussi les protestations des
écrivains
restent vaines lorsque les marchands d’autographe
dans un but hostile à l’auteur des lettres5. Contre tous ces abus, l’
écrivain
est désarmé. Il le restera tant que subsistera la
une question de tact.) Enfin nous verrons plus loin qu’aussitôt que l’
écrivain
est mort, la question change complètement d’aspec
erait, pour une fois, l’œuvre non pas d’un Parlement, mais celle d’un
écrivain
, qui a cependant la réputation d’être un des poèt
générale du rôle véritable des lois et de la situation juridique de l’
écrivain
dans la société. Chapitre II Placer l’acte
tre incompris, cachés, perdus ou détruits. A partir de l’instant où l’
écrivain
disparaît, en effet, c’est sa famille qui a tous
vation dénuée de toute valeur pour la collectivité. Pourquoi, quand l’
écrivain
est mort, mettre des empêchements à leur publicat
ipatouillage » qui était fait, hélas, dans un but bien intentionné. L’
écrivain
qu’on mutilait ainsi parlait, dans une de ses let
les familles, les amis, les éditeurs font subir aux œuvres des grands
écrivains
. Ainsi triomphe finalement et malgré tous les obs
le voit, aboutissent à cette situation vraiment insensée : tant qu’un
écrivain
vit, il ne s’appartient pas réellement, puisque s
résultats contraires à ceux qu’elle avait cherchés. Ces paroles de l’
écrivain
, ramassées on ne sait comment, tronquées, interpr
able attrape-nigaud, destiné à empêcher la diffusion de la pensée des
écrivains
, qui sont entrés définitivement dans le public. C
te, de même que, tout à l’heure, ils soutenaient le marchand contre l’
écrivain
. Chapitre III Si j’en avais le pouvoir dis
orce armée et publier par l’Imprimerie Nationale les écrits de grands
écrivains
que d’étroites préventions risquent de perdre à t
iers ont la liberté de détruire les lettres comme les manuscrits de l’
écrivain
qui vient de mourir. Cet abus du droit de proprié
supériorité… Il y a des situations, d’ailleurs, presque pénibles : l’
écrivain
Jean Psichari, qui a fait une conversion éclatant
stances possibles, l’exécuteur testamentaire ou naturel de ces grands
écrivains
, on imagine combien son attitude aurait été diffi
malgré l’effort des siens, une plate légende de saint33. Sur certains
écrivains
presque contemporains, comme Lautréamont, nous n’
ritiers ont le droit de jouir, d’user et d’abuser des manuscrits de l’
écrivain
qui est mort. Mais ce droit absolu qui reste le p
paysan, le plombier ou le cantonnier de la rue. L’attitude des jeunes
écrivains
, d’ailleurs, est conforme à ce mouvement général
tendent quelques journalistes de parti plus ou moins sophistes17, les
écrivains
avaient tous l’habitude de vendre une fois pour t
out capital, aussi longtemps que se succèdent des héritiers. Certes l’
écrivain
, de même que le savant, ne cherche pas, en princi
ains ; ce sont des romans qui ont été achetés souvent très cher à des
écrivains
célèbres. Ce n’est donc pas la suppression des dr
tendue de sa diffusion. Je vais même plus loin : la rémunération de l’
écrivain
joue, en général, un rôle proportionnellement si
opérerait sur le domaine public. Il secourrait, dit-on, des veuves d’
écrivains
? Mais il laisserait la mère ou la sœur de Rimbau
i du serment, les biens qu’il possède à l’étranger, le légataire d’un
écrivain
serait tenu de faire connaître, avec leur descrip
famille, lui ajoutât des moustaches et une barbe28. Aujourd’hui, les
écrivains
, en signant leurs ouvrages, ont un sens plus déve
nsée s’étioler. J’ai montré ici quelle est la situation présente de l’
écrivain
ou des savants. Ses intérêts pécuniaires comme se
, dont Lautréamont s’est moqué avec une férocité démoniaque44. Non, l’
écrivain
ne doit pas « crever de faim » ; être dépossédé,
r indéfiniment secrets les papiers posthumes les plus importants d’un
écrivain
ou d’un homme qui appartient à l’histoire ? Le
s été sérieusement regretté par personne. Du plus haut au plus infime
écrivain
, chacun a consenti jusqu’ici à laisser le marchan
et deux fois non, à la seconde. Je n’ai jamais vendu aucune lettre d’
écrivain
à moi adressée — si j’en ai donné gracieusement b
ent beaucoup —, mais je n’ai pas hésité à publier une lettre de grand
écrivain
, à moi adressée, quand une telle publication m’a
accord, nous avons tenu à ajouter le point de vue opposé de quelques
écrivains
et critiques, qui approuvent M. Paul Valéry. Ces
tée, bien qu’un Sainte-Beuve ait dû s’y résoudre, ayant la crampe des
écrivains
. Mais il dictait ses Lundis à un secrétaire qui t
des bibliophiles se disputent à prix d’or et qui apportent à quelques
écrivains
une ressource parfois nourrissante ; il y en a eu
. J’ajoute que l’importance donnée depuis quelque temps aux lettres d’
écrivains
qui n’ont pas été ou ne sont pas des épistoliers
is de quel droit nous dérobe-t-on des pages authentiquement signées d’
écrivains
illustres ? Ces derniers n’ont dû rien écrire qui
orce armée et publier par l’Imprimerie nationale les écrits de grands
écrivains
que d’étroites préventions risquent de perdre à t
t à titre d’indigents que ces faveurs leur sont accordées. En tant qu’
écrivains
, ils n’ont droit à rien du tout. Hommes publics,
isse nationale des Lettres, des Sciences et des Arts et de donner aux
écrivains
un statut légal. Il a pour but : 1° De favoriser
es acquisitions d’ouvrages ou par tous autres moyens, les travaux des
écrivains
, des savants et des artistes. 2° De subventionner
mnables, à mon sens, que lorsqu’elles ont lieu contre la volonté de l’
écrivain
vivant. D’ailleurs seuls quelques libraires « ind
nt la monnaie qui baissait les rémunérations des journalistes et des
écrivains
, sur qui retombent finalement toujours les conséq
comme l’est celui qui est représenté par des droits sur l’œuvre d’un
écrivain
. Peut-être y aurait-il, en effet, certaines diffi
al, chargé de veiller au partage et à la distribution des droits de l’
écrivain
mort à ses successeurs ? [NdA] 21. Les droits d’
oduit de ces droits, une caisse de secours serait créée en faveur des
écrivains
pauvres, de leurs veuves ou des orphelins, différ
tent louables. Je vois cependant d’autres moyens de venir en aide aux
écrivains
pauvres. Ainsi augmenter leurs droits d’auteur, —
oits d’auteur, — de la manière suivante, par exemple : les livres des
écrivains
« arrivés » ou à grand succès commercial se vendr
ccès commercial se vendraient plus cher que ceux des débutants ou des
écrivains
difficiles ; ils feraient bénéficier ainsi ces de
rem [Depuis trois ans, F. Vandérem mène une campagne pour obtenir aux
écrivains
quelques équitables allégements de leurs impôts.
ire : « Choses et gens de lettres ». Note de l’éditeur] en faveur des
écrivains
et des journalistes, plus mal payés que jamais de
(réédition Perrin, 1999). [NdE] 3. Jacques des Gachons, journaliste,
écrivain
, auteur de romans populaires, fut membre du comit
évrier 1926, pp. 769-780. [NdE] 41. Representative Men (1850), de l’
écrivain
américain Ralph Waldo Emerson (1803-1882). [NdE]
Chapitre septième. § I. Des principaux
écrivains
du second ordre au xvie siècle. — § II. La satir
is de Sales. — Influence du règne de Henri IV. § I. Des principaux
écrivains
du second ordre au XVIe siècle. La liste des
cher la plus complète image de l’esprit français au xvie siècle. Les
écrivains
secondaires n’y ajoutent que fort peu de traits.
mmence pas, elles y sont rares comme les hasards de la veine chez les
écrivains
qui n’ont que du talent. Aux écrivains de génie,
s hasards de la veine chez les écrivains qui n’ont que du talent. Aux
écrivains
de génie, la gloire de marquer un progrès, de dot
e de marquer un progrès, de doter d’une conquête l’esprit humain. Aux
écrivains
de talent, le mérite de pressentir ce progrès ou
ne dut découler, comme une conséquence naturelle, des découvertes des
écrivains
supérieurs. Mais ils sont pour la foule comme des
ont pour la foule comme des interprètes qui l’aident à comprendre les
écrivains
supérieurs. Ils rendent populaires, en les mettan
aient restées longtemps inaccessibles. A ce mérite se joint, chez les
écrivains
secondaires du xvie siècle, un mérite de nouveau
s, pour lesquels il faut réserver le nom d’hommes de génie. Aussi les
écrivains
secondaires tiennent-ils un meilleur rang au xvie
ersonnifié lui-même dans l’esprit d’une grande nation, la plupart des
écrivains
secondaires ne font guère que ramasser ce que les
upart des écrivains secondaires ne font guère que ramasser ce que les
écrivains
supérieurs ont omis comme superflu. Quelques-uns
ût du public par impuissance de le contenter, Au xvie siècle, où les
écrivains
supérieurs laissent d’ailleurs beaucoup à perfect
crivains supérieurs laissent d’ailleurs beaucoup à perfectionner, les
écrivains
secondaires ont l’importance et l’originalité d’a
et à préparer l’avenir : les auteurs de Mémoires, les érudits et les
écrivains
politiques. Parmi les auteurs de Mémoires, il fau
e réformé et sa passion d’érudit. Ouvriers habiles, gens de cœur, ces
écrivains
n’expriment rien mollement ; tous savent donner à
ance humaine. La première place dans ces seconds rangs appartient aux
écrivains
qui ont appliqué leur savoir à la réforme de la s
, par de bons écrits et par des vertus. Ce ne sont, toutefois que des
écrivains
à consulter un seul ouvrage, dans cet ordre, est
cette sorte d’impatience dont on est saisi après avoir lu les grands
écrivains
du xvie siècle, il faut rassembler les traits qu
e nous en avons en nous. Deux esprits contradictoires ont inspiré ces
écrivains
. Chez les uns, c’est l’affirmation violente, infl
à la foi. Tel est le caractère de Calvin, et généralement de tous les
écrivains
engagés dans les querelles de religion. Chez le p
, son compagnon inséparable, tel est le caractère le plus général des
écrivains
du xvie siècle. La curiosité était le sentiment
u, la pensée dégénérant en un jeu d’esprit. Tels sont les défauts des
écrivains
penseurs du xvie siècle ; et j’entends par défau
morale universelle, et qui abdique devant une pointe ! Les meilleurs
écrivains
de ce temps sont pleins de ces pointes ; outre l’
te n’aurait-elle point passé pour une vue de l’esprit ? La langue des
écrivains
en prose du xvie siècle trahit tous ces défauts.
moins pour tromper les autres que parce qu’il se trompe lui-même. Les
écrivains
s’échauffent sur chaque mot en particulier ; ils
armi des vues d’une justesse admirable qui font de Montaigne un grand
écrivain
de tous les temps, il en est plus d’une où l’on r
écrivain de tous les temps, il en est plus d’une où l’on reconnaît l’
écrivain
marqué des imperfections du sien. « Le maniement
fication et leur usage167. » La défiance de l’innovation est du grand
écrivain
de tous les temps ; le conseil fort dangereux d’e
les mots, d’en appesantir et d’en enfoncer la signification est de l’
écrivain
du xvie siècle, il transporte le principal trava
e à tout déguiser et à tout transformer. Je reconnais encore le grand
écrivain
de tous les temps dans cette critique de certains
aire, souvent plus fort et plus nerveux168. » Mais voici qui est de l’
écrivain
du xvie siècle « Le langage françois n’est pas m
é de connaissances que de vérité. J’y vois en outre une faiblesse des
écrivains
supérieurs commune aux plus médiocres par contagi
res. Aussi Montaigne appelle-t-il le latin et le grec au secours de l’
écrivain
: « Et que le gascon y arrive, ajoute-t-il, si le
pour connaître ce qu’il faut faire. Cette disposition a inspiré deux
écrivains
, qui, nés dans la seconde moitié du xvie siècle,
s dans les premières années du xviie : Charron et François de Sales.
Écrivains
secondaires tous les deux, Charron, pour avoir ma
points, et tant de ressemblance avec lui pour le style ; c’est que l’
écrivain
dogmatique ne prouve pas assez, et que le sceptiq
e veut trop prouver. Malgré ces imperfections, qui font de Charron un
écrivain
de second ordre, son livre De la Sagesse fut d’un
fectueux. L’Académie française, dans le choix qu’elle fit de quelques
écrivains
pour servir de modèles de la langue, ne se montra
5
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« IX »
Travail du style enseigné par les corrections manuscrites des grands
écrivains
. Cet acharnement n’est pas pour nous déplaire. Le
côtés, les approbations nombreuses que nous ont données professeurs,
écrivains
et artistes, adouciraient au besoin notre amertum
n livre. C’est par les exemples de corrections manuscrites des grands
écrivains
que nous avons prouvé la nécessité du travail lit
en commode à un critique de railler le travail, quand tous les grands
écrivains
l’ont pris au sérieux. Ne nous attardons pas à ré
ellement ceci : « Voulez-vous devenir sinon un grand, du moins un bon
écrivain
? Raturez. » Nous enseignons « l’art d’avoir un b
nsi se résumer ; « Il est matériellement démontré que tous les grands
écrivains
ont travaillé ; il faut donc travailler comme tou
rivains ont travaillé ; il faut donc travailler comme tous les grands
écrivains
, car pourquoi serions-nous plus difficiles, et de
lent. De sorte qu’un imbécile n’aurait qu’à corriger pour devenir bon
écrivain
. La réfutation de nos adversaires roule toute sur
il. Et la preuve que nous n’avons pas tort, c’est que tous les grands
écrivains
ont fait de même, bien qu’aucun ne se ressemble,
ance », Or, comme nous avons prouvé, manuscrit en mains, que tous les
écrivains
à peu près ont pratiqué cette méthode, depuis Mal
soit de quelque poids, puisque, devant cette quantité de manuscrits d’
écrivains
illustres, on finit par déclarer qu’« après tout
re que, constamment et partout, Bossuet a obéi, non à des scrupules d’
écrivain
, mais à des scrupules de théologien, là même où i
ue Bossuet corrigeait la plupart du temps, non en théologien, mais en
écrivain
et en poète. Pareillement pour Pascal. Il est tr
yse qui a renouvelé le roman français… Il a influencé tous les grands
écrivains
de son époque, Taine, Mérimée, Balzac, Flaubert,
ce qu’on ne nous pardonne pas, que Stendhal est, en général, mauvais
écrivain
. Cette opinion peut paraître ridicule à certaines
en valent d’autres. Victor Hugo ne considérait pas Stendhal comme un
écrivain
. Sainte-Beuve a très bien indiqué ce qui lui manq
t Flaubert. Il n’écrit pas, il rédige, dit M. Faguet. Ce n’est pas un
écrivain
, c’est un écriveur, dit M. Chuquet. Enfin, Mérimé
ous en concluons logiquement ceci : « Que ceux qui ne sont pas grands
écrivains
fassent comme ont fait les grands écrivains ; qu’
ux qui ne sont pas grands écrivains fassent comme ont fait les grands
écrivains
; qu’ils revoient, recopient, refondent. C’est le
ortifier les débutants, en leur expliquant les corrections des grands
écrivains
? Qu’y a-t-il là de si plaisant et pourquoi s’en
ont. Il m’accuse par exemple, de trouver Théophile Gautier « médiocre
écrivain
». Or, voici, en propres termes notre conclusion
a senti, tout ce qu’il a imaginé. C’est pour cela qu’il est vraiment
écrivain
. » (NdA)
6
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XV »
é. En principe, il a raison, et il est parfaitement entendu qu’à tout
écrivain
de moyen ordre, c’est-à-dire à quatre-vingt-dix-n
es lignes résument notre ouvrage ; c’est à ces quatre- vingt-dix-neuf
écrivains
sur cent qu’il s’adresse. L’aveu est d’autant plu
s le verrons peut-être, dit M. Faguet, ce sont précisément les grands
écrivains
qui, je ne dis pas toujours, mais assez souvent,
J’ai beau chercher, je l’avoue, je ne vois pas quels sont ces grands
écrivains
. Ce n’est ni Malherbe, ni Guez de Balzac, ni Voit
iens rêveur, et je me dis qu’il est très possible que tous les grands
écrivains
aient à peu près autant travaillé. « Il y a des
es grands écrivains aient à peu près autant travaillé. « Il y a des
écrivains
, dit M. Faguet, qui se gâtent en se corrigeant, e
nécessité de corriger son style proviennent de ce fait qu’il y a des
écrivains
qui ne savent pas ou ne peuvent pas se corriger.
balat conviendra que sa norme n’est pas infaillible, puisque certains
écrivains
perdraient tout leur temps à ce travail de recons
temps à ce travail de reconstitution patiente. Ils seront de mauvais
écrivains
, voilà tout. » Oui, voilà tout. Mais, encore une
à tout. » Oui, voilà tout. Mais, encore une fois, parce qu’il y a des
écrivains
qui ne veulent ni ne peuvent se corriger, s’ensui
t incapables de s’en servir ? Le style des débutants, des élèves, des
écrivains
ordinaires, sera-t-il meilleur, si on leur dit :
sait à tout le monde, et il n’avait pas tort. Donc, tant pis pour les
écrivains
incapables de raturer. Ils sont hors de cause. C’
oublier toute espèce de défauts. Ce n’est pas précisément le cas des
écrivains
ordinaires. N’ayant pas les mêmes qualités, ils o
u texte que j’étudiais, et trop souvent approuvé les ratures du grand
écrivain
. Faiblesse bien pardonnable et débat, d’ailleurs,
gé. En principe, il a raison et il est parfaitement entendu qu’à tout
écrivain
de moyen ordre, c’est-à-dire à quatre-vingt-dix-n
l faut encore ranger dans cette catégorie, la plupart des portraits d’
écrivains
, les articles savants et partiaux de M. Brunetièr
uve et M. Taine : l’un fut un critique biographe, ne voyant en chaque
écrivain
que ce qu’il a d’individuel, comme le fait encore
en examinant le caractère des frères, des sœurs, des descendants de l’
écrivain
qu’on examine. Puis viennent les recherches sur s
ction extrêmement irrégulière et peu discernable sur la formation des
écrivains
et qu’au surplus elles n’augmentent ni ne diminue
d, tacitement mais en pratique, à blâmer ou à louer les œuvres et les
écrivains
dont il parle. Le fait qu’il s’en occupe lui para
ésider dans l’ensemble des circonstances physiques et sociales dont l’
écrivain
est entouré, et qu’il groupe sous ces trois chefs
liquant. C’est ainsi qu’il essaie de dériver le génie particulier des
écrivains
anglais des propriétés originelles de l’esprit de
, des dépendances et des conditions, il esquisse la vie de chacun des
écrivains
qu’il veut étudier, montre le pays où il est né,
à la vie des cours, ambitieux, passionné, artiste par tempérament et
écrivain
par nécessité ; Tite-Live, un orateur forcé par l
nales, ni que l’auteur tienne à défendre les thèses qu’il énonce. Les
écrivains
y sont analysés à la façon de M. Taine par grands
guéci est essentiellement un moraliste dans ses belles études sur les
écrivains
russes. La critique d’art n’a revêtu un caractère
00. (NdE) cc. Émile Deschanel (1819-1904) : professeur, journaliste,
écrivain
et homme politique, cet helléniste enseigna la li
travaux sur le théâtre grec, il reste l’auteur d’une Physiologie des
écrivains
et des artistes ou essai de critique naturelle (H
naturelle (Hachette, 1864), visant à remonter du style au corps de l’
écrivain
, puis au « climat physique et moral » qui envelop
pas dans ces pages, consacrées pourtant à l’œuvre littéraire de cinq
écrivains
célèbres, ce que l’on peut proprement appeler de
’une thèse de Doctorat, professeur, puis universitaire jusqu’en 1884,
écrivain
, journaliste à la Revue Bleue, au Journal des Déb
897), il se fit le biographe de Blanqui. (NdE) ch. Gabriel Sarrazin,
écrivain
et journaliste né en 1853, fut un des collaborate
enaissance italienne. (NdE) cn. John Addington Symonds (1840-1893) :
écrivain
et critique anglais qui s’est intéressé à la Rena
ait dire que le talent peut suppléer à tout. Ils citent quelques bons
écrivains
François, qui n’ont pas été de grands latinistes.
depuis. Elle a gagné principalement, lorsqu’on n’a plus eu les grands
écrivains
du siècle de Louis XIV, Racine, Boileau, la Fonta
égie, d’avoir vu Horace, Virgile, Tibulle, Properce & Gallus. Les
écrivains
de nos jours en qui l’on voyoit encore des étince
té de la langue, qui avertiroit des tentatives de ses ennemis. Un des
écrivains
qu’on a le plus accusé d’avoir introduit ce stile
ple des auteurs du siècle d’Auguste, l’ingénieux & le piquant des
écrivains
du siècle suivant . Dans les différends qui se so
se plaint, il faut d’abord faire mention de ceux de l’abbé Dubos, cet
écrivain
qui avoit peu lu, mais beaucoup réfléchi. Il a tr
t à l’esprit & aux talens. Selon cet abbé, si nous n’avons plus d’
écrivains
ni de peintres dont le pinceau égale celui des gr
bécilles rivaux. L’air, plus ou moins serein, peut-il influer sur les
écrivains
& les artistes, comme sur les fruits & le
s princes & des ministres n’influe en rien au concours des grands
écrivains
en tout genre. Sans les bienfaits, dit-il, du car
& commençant par convenir qu’il y avoit encore dans ce siècle des
écrivains
dignes de l’autre, il a mieux saisi & marqué
bles du contraste de ces deux siècles. Celles que M. l’évêque du Puy,
écrivain
qui, à l’exemple de Bossuet & de Fénélon, joi
utre. M. de Voltaire s’est beaucoup plaint du mélange des stiles. Cet
écrivain
unique pour le coloris, le Rubens de la poësie, &
en tant à cœur que de voir ériger en auteurs classiques nos meilleurs
écrivains
, & qui vouloit que l’académie Françoise trava
de grace. Cependant il seroit dangereux de retoucher au stile de ces
écrivains
. L’épreuve qu’on a faite sur le Venceslas de Rotr
n point fixe auquel l’Europe puisse s’en tenir, & qui empêche nos
écrivains
d’innover*. Il semble prévoir avec douleur qu’il
ès, sa méthode est d’en rapprocher les principes, & de mettre cet
Ecrivain
en contradiction avec lui-même. Un tel Livre devo
uteur de la lie du Peuple & de la lie des Auteurs, le dernier des
Ecrivains
inutiles, & par conséquent le dernier des Hom
t ceux qui sont les plus dangereux, & les plus dangereux sont ces
Ecrivains
dont la plume s’efforce de renverser tout à la fo
tout à la fois l’ordre de la Religion & celui de la Société ; ces
Ecrivains
, qui dégradent les Lettres par l’injustice de leu
é de leurs calomnies, le renversement de toutes les bienseances ; ces
Ecrivains
, qui amusent, par leurs bons mots & leurs sar
légere, & qui osent ridiculiser le mérite & l’honnêteté ; ces
Ecrivains
, qui veulent être plaisans aux dépens de ce qu’il
n, qui veulent être estimés malgré la justice & le bon goût ; ces
Ecrivains
enfin, que le délire encense, & qui, noircis
un amateur profondément versé dans la Littérature ancienne, & un
Ecrivain
aussi ingénieux & poli, qu’élégant & corr
ttres sur Paris à Monsieur le directeur de l’Indépendant. I. Les
écrivains
du foyer de l’Opéra. Hélas ! hélas ! mon cher
où j’étais, il y a huit jours. Je vous ai dit que les artistes et les
écrivains
qui s’y donnent rendez-vous se divisent par group
M. de Balzac est bavard et menteur ; mais il est menteur comme il est
écrivain
, et jamais ses mensonges ne sont dépourvus de lit
d, se trouvant en face de M. Sandeau, il aborda effrontément le jeune
écrivain
, en lui demandant très sérieusement s’il était co
Bruxelles. M. de Beauvoir, m’a-t-on dit, est homme du monde avec les
écrivains
, et écrivain avec les hommes du monde. C’est un é
de Beauvoir, m’a-t-on dit, est homme du monde avec les écrivains, et
écrivain
avec les hommes du monde. C’est un étourdi que la
nnait plus de piquant peut-être à ma première rencontre avec le jeune
écrivain
. Voici en substance ce qui m’a été dit touchant l
r le journal le Figaro, qui a servi aux premières armes d’une foule d’
écrivains
fort estimés aujourd’hui. M. Karr passe et aime à
teur d’un acte de vaudeville joué à l’Ambigu. Tout à vous. II. Les
écrivains
du foyer de l’Opéra. Mon cher Monsieur. Comme
e veux avant de passer à un autre, épuiser ce que j’ai appris sur cet
écrivain
. M. Karr est, je crois vous l’avoir dit, à propos
able, il ne faut pas moins que tout le talent et tout l’esprit de cet
écrivain
. En quittant M. Alphonse Karr, nous retournâmes s
m’en donner l’explication. Je reviens à M. Soulié, parce que c’est un
écrivain
fort estimé chez nous. Ici M. Soulié passe pour u
rval de belles ovations au Théâtre-Français. Aujourd’hui la manie des
écrivains
de tout genre les pousse au journalisme, et M. So
ez moi, Montagne-aux-Herbes-Potagères. Mille compliments. III. Les
écrivains
du foyer de l’Opéra. Mon cher Monsieur Si le m
fisamment parlé comme homme ; j’ai quelques mots à vous en dire comme
écrivain
. Ce jugement est toujours celui de mon compatriot
ements aux officiers de marine de Toulon. Après avoir entendu sur cet
écrivain
tout ce qu’on pût m’en dire, je pensai à ses émul
ces hommes qu’on aime complètement, ou qu’on hait complètement. Comme
écrivain
il a de l’imagination ; mais son style tâtonne en
combrait le cerveau. En tous cas le livre est mauvais. On cite de cet
écrivain
quelques à-propos qui sont ceux d’un homme d’espr
mme. Jules Janin était suivi de quatre ou cinq jeunes gens, apprentis
écrivains
que j’appellerai des jeunes gens de lettres. J’ai
e je veux faire ici de mes indiscrétions. Cela m’a été demandé par un
écrivain
qui me fournit des anecdotes pour mes lettres. Je
agne-aux-Herbes-Potagères, vous savez ! Mille dévouements. IV. Les
écrivains
du foyer du Gymnase. Mon cher Monsieur Je vous
ous dire, c’est que, suivant l’ordre nouveau d’idées où va entrer cet
écrivain
, il ne me paraît pas devoir jamais composer des l
er les observations, les secrets qu’offre la fréquentation des autres
écrivains
, parce que je ne trahissais rien en écrivant pour
er du théâtre du Gymnase, où je devais rencontrer une autre société d’
écrivains
. Je ne pourrais vous dire au juste à quoi se diss
. Alexandre Dumas était colossale. On le considérait comme le premier
écrivain
dramatique que possédât la France moderne, et le
e que je vous répète. Henri III et Christine, premières pièces de cet
écrivain
, lui sont accordées comme personnelles. À Teresa,
partient par ses opinions au parti républicain, quoiqu’en général les
écrivains
ne se mêlent que fort peu à la politique. Ils fon
Indépendant avec les cols que j’avais demandés à ma tante. V. Les
écrivains
français. Mon cher Monsieur Je viens d’entendr
r pour quelques scènes de vaudeville, nous était dépêché par quelques
écrivains
, sur le compte desquels j’ai eu à dire des choses
uand M. Paul Foucher fut sorti, mon compatriote m’apprit que ce jeune
écrivain
est beau-frère, par sa sœur, de M. Victor Hugo. I
à chacune d’elles, en consultant ce que j’aurai appris sur chacun des
écrivains
dont je vous ai entretenus. Je vais donc vous con
on talent. Ceux des Français qui contestent la valeur poétique de cet
écrivain
, ont tort à mon avis ; qu’il soit dépassé aujourd
ard, qui vient de mourir, et qui recevait tous les mercredis quelques
écrivains
ou quelques artistes supérieurs. Il y a 7 ou 8 mo
ck ne vous aurait pas fait supposer, mon cher Monsieur, c’est que cet
écrivain
est un homme d’un aspect sombre et de mœurs trist
qui, du reste, ne sont pas très haut placés dans l’opinion. C’est un
écrivain
consciencieux, correct ; de ceux qu’on ne critiqu
res et les éditeurs ou libraires, les diverses transformations de cet
écrivain
; mais il a encore une autre branche de travaux q
e viens d’émettre serait une des expressions. Nul doute que ce fécond
écrivain
, qui sait tout, qui a tout entendu, qui a tout vu
ésirerais bien voir les livres de recette de ce fécond et complaisant
écrivain
! Peut-être y a-t-il là des noms que nous estimon
action de ce Figaro-Bohain qui possédait parmi ses collaborateurs les
écrivains
les plus spirituels de France : M. de Latouche es
pseudonyme qui cache le nom d’Éléonore de Vaulabelle, sous lequel cet
écrivain
fait du journalisme pour les enfants. Ce n’est pl
ur écrire. Papoter ; je papote avec vous ! Mille bonjours. VI. Les
écrivains
français. Mon cher Monsieur Je terminais, je c
vous expliquer comment ces mots se lient à la nautique vocation de l’
écrivain
dont je vous parle. M. Jal a encore une petite bo
rmi les collaborateurs, ce qui est un peu l’inverse de la plupart des
écrivains
qui improuvent ce charlatanisme de l’emploi de le
Pourtant, malgré sa bosse spéciale, il a fallu l’exemple de plusieurs
écrivains
, en faveur desquels la phrénologie n’avait rien f
e l’historiographe composât aussi son livre. Vous savez quelle nuée d’
écrivains
se produisirent en France pendant les premières a
ns de mérite et qui 1 montraient tout neufs encore ces noms de jeunes
écrivains
d’imagination et de style qui sont aujourd’hui de
à tout propos ce prénomw possessif qui est de si mauvais goût chez un
écrivain
. Si vous lisiez de Paris à Naples (je ne vous en
’on m’a dit toute sorte de bien de son caractère, et que pour être un
écrivain
ridicule, de peu de moyens et d’une pauvre imagin
t fut tué. Je ne reviendrai pas sur ce Mr Feuillide. Parmi les jeunes
écrivains
qui firent leurs premières armes littéraires dans
rtin, sous le titre de : Le Brigand et le Philosophe. (Les deux mêmes
écrivains
avaient précédemment composé Ango.) Depuis son be
de son importun. Celui-ci de recommencer ses instances ; le spirituel
écrivain
de se réfugier dans les banalités du lieu commun.
tière. C’était une espèce de tour de force pour l’état des idées de l’
écrivain
, mais la bizarrerie de la situation, et peut-être
s avez dû remarquer, mon cher Monsieur, que la plus grande partie des
écrivains
français les plus en vogue, flottent entre 30 et
ur !… n’est-ce pas là une chose curieuse, que de voir un des premiers
écrivains
d’une nation qui possède la meilleure littérature
cquisitions qu’a faites ma curiosité touchant l’un, ou le premier des
écrivains
français. Je parle de M. Victor Hugo. M. Victor H
je n’apprends pas beaucoup de nouvelles choses touchant Messieurs les
écrivains
français, je compte bien vous porter moi-même ma
gne-aux-Herbes-Potagères. Gardez-moi vos bons sentiments. VII. Les
écrivains
français. Mon cher Monsieur Ceci sera définiti
tel, que depuis que ma tante m’a écrit cela, je ne considère plus les
écrivains
de France avec ma première humilité ; le dessein
ret eut, dit-on, tout le mal du monde à ne pas épouser. Il y a ici un
écrivain
que je crois n’avoir pas eu, jusqu’à ce jour, l’o
siter des contrées peu civilisées, etc. Il s’est déjà trouvé quelques
écrivains
français qui, ayant traversé la Belgique, ou étan
les autres, je crois, et je ne sais vraiment de quel droit un méchant
écrivain
viendrait y rire et en remporter de quoi faire ri
geance ; mais je vous dirai, mon cher Monsieur, que la plupart de ces
écrivains
français sont si désireux de publicité, que quoi
, peu de temps après, les feuilles publiques annoncèrent que le jeune
écrivain
venait de succomber à une affection cérébrale. Ma
Le fait est que plusieurs circonstances fort importantes sommèrent l’
écrivain
de se produire et qu’il n’en fit rien. En d’autre
parlerai guère de M. Félix Davin, mon cher Monsieur, puisque ce jeune
écrivain
vient de mourir bien réellement. C’était un beau
des hommes les plus aimables et les plus spirituels d’entre tous les
écrivains
que j’ai trouvé l’occasion de juger d’aussi près.
utre, fût-ce une princesse. Aussi le secrétaire est-il aujourd’hui un
écrivain
fort distingué qu’on ne nomme pas, et Mme de Crao
es yeux se fixer sur les vôtres dans un dialogue. M. Gustave Planche,
écrivain
d’un mérite inattaquable du reste, critique émine
qu’à Paris, et ils sont totalement inconnus chez nous. À Paris, si un
écrivain
est attaché d’une façon un peu apparente à un jou
re lueur là-bas. À la rigueur vous pourriez trouver que le nombre des
écrivains
français d’une valeur réelle n’est pas encore aus
t-elle légère, si leur tête est lourde… Mille souvenirs. VIII. Les
écrivains
français. Conclusion. Mon cher Monsieur Lorsqu
plaint dans son feuilleton (voyez où en est arrivé, ou descendu, cet
écrivain
!) de ce que M. Harel ne jouait plus ses pièces.
jouait plus ses pièces. N’est-ce pas bien misérable de voir un grand
écrivain
se plaindre dans un journal que M. de Rougemont,
. J’ai observé que la manie essentielle de la plus grande partie des
écrivains
français, c’est de voyager, et surtout de visiter
voyage de M. Méry vers l’Italie. M. Méry était accompagné d’un jeune
écrivain
de ses amis. Les deux voyageurs arrivèrent à Gêne
a été prouvée jusqu’à l’évidence, c’est que la plus grande partie des
écrivains
actuels visent à se faire un avenir dans la polit
je fuyais, et il m’a fallu, bon gré mal gré, songer encore à MM. les
écrivains
parisiens que j’aurais voulu oublier, du moins po
es gens sous les yeux. Parfois ces choses m’ont été racontées par des
écrivains
eux-mêmes, en parlant de leurs confrères, de leur
séquence et que j’aurai mal retenus ; ou bien ils se rapportent à des
écrivains
très secondaires dont je me souciais peu, et vos
presse, que je n’ai pas lu), ne court pas risque d’être attribué à un
écrivain
du talent de M. Alphonse Brot, comme cela nous es
is, d’après lequel j’aurais dû faire un examen des œuvres de tous les
écrivains
français, plutôt que d’esquisser leurs personnes
is… J’atteste que je pouvais égratigner et blesser ; … et c’est à des
écrivains
que je dois la révélation exacte de maints défaut
tation a été pour moi le motif d’une grande exaltation d’opinion, des
écrivains
que j’ai logés dans le Panthéon de mon esprit. Ma
Chapitre VII. Du style des
écrivains
et de celui des magistrats Avant que la carrièr
succès du premier ordre. Il existait, avant la révolution, plusieurs
écrivains
qui avaient acquis une grande réputation, sans ja
modifie tout son être. Examinons donc quel style doit convenir à des
écrivains
philosophes, et chez une nation libre. Les images
à cette pensée par des rapports que la réflexion fait découvrir. Les
écrivains
ne portent au plus haut degré la conviction et l’
précision69. Rien n’est plus contraire au véritable talent d’un grand
écrivain
. La concision ne consiste pas dans l’art de dimin
pliquer également à tous les défauts du langage employé par plusieurs
écrivains
depuis dix ans ; cependant il est quelques-uns de
l lui manquait comme moraliste, qu’il faut attribuer ses fautes comme
écrivain
. Il arrive sans cesse en société, lorsqu’on écout
é la nature, dont ils veulent imiter les signes caractéristiques. Les
écrivains
font sans cesse des fautes semblables, quand ils
d’esprit et d’âme qui fait reconnaître le caractère de l’homme dans l’
écrivain
. La convenance, la noblesse, la pureté du langage
ute les plus grands hommes connus n’ont pas tous été distingués comme
écrivains
; mais il en est très peu qui n’aient exercé l’em
ociété recueillait toutes les années les mots que l’usage ou les bons
écrivains
avaient introduits, et déclarait quels étaient ce
juger si l’on doit se permettre un mot nouveau. Toutes les fois qu’un
écrivain
a recours à un mot nouveau, il faut qu’il ait été
est bon, de nouveau qu’il était, devient bientôt familier à tous les
écrivains
; ils se le rappellent naturellement comme insépa
ent comme inséparable de l’image ou de la pensée qu’il exprime. Si un
écrivain
se résout à créer un mot, il faut qu’il soit dans
assez graduée pour que l’esprit soit satisfait, et non pas troublé. L’
écrivain
est d’autant plus parfait, qu’il sait donner à se
ait composer un traité sur le style d’après les manuscrits des grands
écrivains
; chaque rature suppose une foule d’idées qui déc
Ce ne sont point ici des lois que je viens dicter. Ceux de nos bons
écrivains
qui se sont exercés avec succès dans l’art de tra
e plus l’harmonie et la facilité du style, deux qualités que les bons
écrivains
n’ont jamais négligées, et qui font même le carac
e prête sans doute à tous les styles ; elle sera, selon le sujet et l’
écrivain
, légère ou pathétique, naïve ou sublime ; en ce s
ir de nous délivrer des médiocres. Si les langues ont leur génie, les
écrivains
ont aussi le leur. Le caractère de l’original doi
é de se méprendre à ses traits, et de ne le voir que par une face. Un
écrivain
, par exemple, aura dans son style un double carac
ucteur copie avec des couleurs qui lui sont propres. Le caractère des
écrivains
est ou dans la pensée, ou dans le style, ou dans
u dans la pensée, ou dans le style, ou dans l’un et dans l’autre. Les
écrivains
dont le caractère est dans la pensée, sont ceux q
enser son lecteur, mérite qu’une traduction ne peut faire perdre. Les
écrivains
qui joignent la finesse des idées à celle du styl
et qui ne permet rien ni au traducteur ni au poète ? Plusieurs de nos
écrivains
, par amour pour les difficultés, ou pour la poési
ers, et l’on revient toujours aux autres. Cependant, en accordant aux
écrivains
créateurs le premier rang qu’ils méritent, il sem
cellent traducteur doit être placé immédiatement après, au-dessus des
écrivains
qui ont aussi bien écrit qu’on le peut faire sans
ieront les bons modèles ; elles aideront à connaître le caractère des
écrivains
, des siècles et des peuples ; elles feront aperce
es qui renferment assez de beautés pour faire la fortune de plusieurs
écrivains
, et dont les auteurs, s’ils avaient eu autant de
op monotone, trop plein de maximes et trop dénué d’images ? Les seuls
écrivains
qui demanderaient à être traduits en entier, sont
eux ; ils connaîtraient le génie et le style d’un plus grand nombre d’
écrivains
; ils auraient enfin l’avantage d’orner leur espr
style trop rapide et trop concis, comme si le plus grand mérite d’un
écrivain
n’était pas de dire beaucoup en peu de mots. On n
t et d’enthousiasme ; mais si cet homme de génie est en même temps un
écrivain
profond, il faut du temps pour l’étudier et pour
nal, autant que me l’a permis mon peu de talent pour lutter contre un
écrivain
tel que Tacite, et le faible secours d’une langue
13
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XII »
en procurer par le travail, mais il déroule les efforts héroïques des
écrivains
passés. » C’est cela même : Exposer les exemples
assés. » C’est cela même : Exposer les exemples de travail des grands
écrivains
et tirer des leçons de leurs refontes et de leurs
utres travaillent. Mais voici la grande objection. « Il y a de grands
écrivains
qui ont peu travaillé, il y a de méchants écrivai
Il y a de grands écrivains qui ont peu travaillé, il y a de méchants
écrivains
qui travaillent beaucoup. On peut beaucoup corrig
us prétexte qu’il y en a qui ne peuvent s’en servir ? Tous les grands
écrivains
ont travaillé, voilà le principe. Faisons comme e
me eux et nous nous en trouverons bien, voilà la conséquence. Que les
écrivains
sans vocation n’y gagnent rien et, comme dit M. C
es lecteurs comment, par mes préceptes, je suis devenu moi-même grand
écrivain
. Pourquoi, mon ami, me donner un rôle qui ne m’es
aut aussi le don, la vocation, la verve, l’inspiration.) « Un méchant
écrivain
ne deviendra pas un styliste en changeant cent fo
rmé (Travail du style, p. 11) qu’il faut avoir du talent et être déjà
écrivain
pour refondre et se corriger). « M. Albatat doit
14
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XIII »
t leurs préjugés sur l’utilité des corrections manuscrites des grands
écrivains
. « Si les corrections sont de simples retouches,
ettoyage-là se fait sans qu’il soit nécessaire de recourir aux grands
écrivains
. Mais les autres corrections qui transforment, al
nt de croire que j’enseigne l’art d’égaler les corrections des grands
écrivains
, et tous les arguments de mes adversaires se rédu
Chateaubriand en obtenait. Travaillez comme ont travaillé les grands
écrivains
. Ni vous ni moi nous ne pouvons savoir ce que vou
rétendu, corrigées ou non, que vos pensées vaudront celles des grands
écrivains
; je suis seulement convaincu qu’il n’y a pas d’a
contre qui proteste toute l’histoire de notre littérature. Très peu d’
écrivains
, et je parle des plus grands, ont commencé par êt
si retourner l’axiome : « On n’est pas original, on le devient. » Les
écrivains
véritablement originaux ont, il me semble, voix a
gation qui nous fournit les moyens de l’atteindre. » Tous les grands
écrivains
ont à peu près dit la même chose, et, l’hésitatio
le, au contraire, dangereux à M. Mazel, lettré érudit et bouillonnant
écrivain
: « Courir l’expressif, dit-il, c’est courir gran
une valeur philosophique. Son véritable héros ce n’est pas tel ou tel
écrivain
, ce n’est pas Boileau, Racine ou Bossuet, c’est c
t comme une idée à laquelle participent plus ou moins tous nos grands
écrivains
, et dont ils sont les diverses expressions. L’esp
de l’esprit français s’enrichissant successivement dans chaque nouvel
écrivain
, d’un trait nouveau, d’un caractère nouveau qui m
ui n’est guère celui de la critique classique d’autrefois, les grands
écrivains
de la France perdent en quelque sorte leur indivi
ver sans doute que cette manière abstraite de juger les œuvres et les
écrivains
conviendrait mieux à un métaphysicien qu’à un cri
nation inventive, et il a trop méconnu la part du génie personnel des
écrivains
. Donnons quelques exemples de cette double critiq
enir au détriment du libre génie, la règle et l’autorité. Il y a deux
écrivains
au xviie siècle que M. Nisard nous paraît avoir
littéraire, que de son temps personne ne l’avait jamais cité comme un
écrivain
. C’est prendre là le petit côté des choses. Peu i
etit côté des choses. Peu importe que Descartes soit ou non un habile
écrivain
(il l’est cependant, et la première partie du Dis
i partout fait prédominer le fond sur la forme et demande d’abord aux
écrivains
non comment ils ont écrit, mais comment ils ont p
put désensorceler, et qui finit par l’inonder. Descartes est donc un
écrivain
du sens propre. Sans doute il ne l’est pas à la m
droits, l’autre les limites de la pensée. Pascal est encore un de ces
écrivains
que M. Nisard aime, admire, juge en perfection, e
sées autant que qui que ce soit, et ce grand sujet, qui a inspiré les
écrivains
les plus illustres de notre siècle, Chateaubriand
ndes autorités, Louis XIV et l’Académie française, et par deux grands
écrivains
, Boileau et Bossuet. Une foi excessive en ces deu
s deux autorités, une admiration presque superstitieuse pour ces deux
écrivains
, voilà ce qui, dans la doctrine littéraire de M.
ime des galanteries de Versailles. Enfin Bossuet est le dernier grand
écrivain
qui ait vu de près Louis XIV et qui ait pu ressen
e à Bossuet. Il cherche quelle est la qualité distinctive de ce grand
écrivain
, et il trouve que c’est le bon sens, c’est-à-dire
t à peine pensé à nous faire remarquer l’imagination de cet admirable
écrivain
. Eh quoi ! Bossuet est la plus grande imagination
e, hardie, ayant toutes les qualités sans un seul défaut, et dans cet
écrivain
si surprenant, le premier de la France sans aucun
s son dernier volume, sur Bossuet, quoiqu’il ne soit cependant pas un
écrivain
du xviiie siècle. Massillon lui est une occasion
au-dessus de l’humanité. Il nous dit par exemple « qu’il n’y a pas d’
écrivain
qui ait eu plus souvent et plus naturellement rai
un simple accident ? Y a-t-il là un idéal dont doive se préoccuper un
écrivain
, ou bien existe-t-il, dans l’idée même du roman,
abord une œuvre d’observation, personne n’y contredira. Sans doute, l’
écrivain
aura le choix de son milieu, de ses personnages,
ut faire éprouver au lecteur : l’admiration, la crainte, la haine ? L’
écrivain
le plus honnête a-t-il le droit, a-t-il le pouvoi
sans exagération, sans péril pour l’art, en étendre l’obligation aux
écrivains
? Ceux-ci répondront, avec raison, qu’ils n’écriv
âmes ; ou bien il n’est qu’un danger qui grandit avec le talent de l’
écrivain
. Un grand nombre de romanciers ont eu l’intellige
gle plus délicate, infiniment plus difficile à observer, s’impose à l’
écrivain
, à celui-là surtout qui prétend raconter et analy
e des âmes, et, pour tout dire, le tact chrétien de l’auteur. Ainsi l’
écrivain
est lié. Faites attention qu’il est, en même temp
précaution. Je crois que c’est là un droit absolument nécessaire de l’
écrivain
, et qu’il n’y a presque pas de roman ou il ne doi
sais qu’il y a ce qu’on appelle les romans honnêtes. Presque tous les
écrivains
ont rencontré, une ou plusieurs fois, et ils ont
st nécessaire à toute grande œuvre, elle est un élément avec lequel l’
écrivain
doit compter. Les artistes ne disent pas tout, ou
que des éléments secondaires dans cette association du lecteur avec l’
écrivain
. C’est la vie, c’est la souffrance personnelle qu
n lecteur digne de lui. Celui-ci saura pénétrer tous les secrets de l’
écrivain
, et goûtera une joie vive dans la découverte de c
sirs les plus vifs d’un lettré, les originalités les plus fortes d’un
écrivain
. Je veux parler du cadre du roman. Je ne me sers
rtistes, le plus réaliste, — dans le sens de voisin du réel, — sera l’
écrivain
qui donnera l’impression constante de la présence
? Jean de La Fontaine eut cette faculté géniale, ce tact qui arrête l’
écrivain
avant la faute de goût. Dans ses fables, le paysa
iens, derrière les auréoles. De nos jours, il y a bien aussi quelques
écrivains
, et notamment quelques romanciers, qui ont compri
ette de M. Bovary. Eh bien ! on a eu tort. L’extrême application de l’
écrivain
ne peut que lui faire honneur. C’est peut-être ai
galement nécessaire d’être artiste soi-même. Sans doute, le rêve d’un
écrivain
sera d’être compris, jusqu’aux nuances les plus s
dire qu’il restait à peine quelques mots de la pensée primitive de l’
écrivain
. Légendes invraisemblables en apparence et pourta
vain. Légendes invraisemblables en apparence et pourtant réelles ! Un
écrivain
de la petite bande des gens d’esprit inféodés à B
sans doute écrit à la hâte pour un directeur de Revue qui pressait l’
écrivain
de lui envoyer une œuvre courte. À voir le manusc
la pensée ; mais les premières épreuves révèlent quel coup d’éperon l’
écrivain
recevait de la typographie. Si l’écriture peut êt
d’assez fortes proportions quand le démon de la rature s’empare d’un
écrivain
. On a beaucoup parlé des sommes énormes que le ro
iques que naturellement l’éditeur portait en déduction au compte de l’
écrivain
. Une première, une seconde épreuve ne pouvaient a
s l’auteur des Confessions croyait avoir employé un mot impropre. Les
écrivains
concis se rognent facilement les ongles ; mais le
es uns sur les autres et ne donneraient qu’une idée insuffisante de l’
écrivain
si on l’étudiait dans ses Œuvres diverses. Balzac
a langue française, me paraissent former le véritable fonds de Balzac
écrivain
. Il est en même temps plein d’admiration et de do
es récompenses de la postérité sont en sens inverse de la fortune des
écrivains
pendant leur vie. — Toi, dit la postérité à Dumas
1. L’auteur de la Comédie humaine, qui vivait à une époque où les
écrivains
se plaisaient à jeter de la poudre aux yeux du pu
18
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« IV »
nvenir, on se dérobe. « La manie de l’antiquité, dit-on, poussait les
écrivains
de ce temps-là à des actes et à des professions d
ait plus long qu’eux15. On nous permettrait à la rigueur d’imiter un
écrivain
, mais à condition qu’il ait plus ou moins vieilli
ttérature étrangère ». Notre auteur ne « spécifiant pas », comment un
écrivain
français tel que Chateaubriand peut passer pour u
omment un écrivain français tel que Chateaubriand peut passer pour un
écrivain
étranger, « on ne sait que dire ». Autorités, tém
rmont, M. Albalat n’arrivera-t-il jamais à comprendre que La Bruyère,
écrivain
français, n’a pu, au sens réel et péjoratif du mo
ançais, n’a pu, au sens réel et péjoratif du mot, imiter Théophraste,
écrivain
grec16. Il l’a traduit en La Bruyère ; il a trans
anterie jusqu’à nous accabler avec le mot d’Ernest Hello : « Le grand
écrivain
donne son style, c’est-à-dire sa parole. Il est p
eut faire à ce classement les mêmes objections qu’on nous reproche. L’
écrivain
visuel peut être aussi quelquefois émotif et il p
ain visuel peut être aussi quelquefois émotif et il peut arriver à un
écrivain
émotif d’être visuel, et cela encore une fois « n
superstition de la science ! Il fait intervenir à propos du style les
écrivains
sensoriels, la zoologie et l’imitation des vertéb
auteur de Candide et de l’Essai sur les mœurs n’en reste pas moins un
écrivain
d’idées, et c’est, dans J.-J. Rousseau qu’il faut
19
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« X »
il se demande un peu ironiquement à qui ils s’adressent. « Est-ce aux
écrivains
, est-ce à tout le monde ? Ou plutôt est-ce aux h
tout cas, pas une minute je n’ai eu l’idée de les destiner aux grands
écrivains
. Les grands écrivains se passent de guides, et le
te je n’ai eu l’idée de les destiner aux grands écrivains. Les grands
écrivains
se passent de guides, et leurs corrections doiven
ur pensée n’est pas la nôtre que l’exemple des corrections des grands
écrivains
peut nous être profitable. La leçon n’aurait plus
t-il ?35 Il n’est pas du tout question de découvrir ce que les grands
écrivains
ont découvert ; il s’agit d’appliquer leurs procé
au travail. Vous faites dépendre le talent des ratures. On n’est bon
écrivain
, selon vous, que si l’on corrige. Le travail est
rnier livre et la part que nous faisons à l’inspiration : « C’est aux
écrivains
, eux-mêmes, dit M. André Chaumeix, non à des règl
la condition même d’un travail utile …36 » « Mais le tempérament des
écrivains
diffère, dit M. Blum ; on ne peut ni leur appliqu
ions manuscrites que nous avons publiées montrent que tous les grands
écrivains
, Bossuet, Pascal, Buffon, Chateaubriand, Flaubert
— et dont profitèrent, peut-être — mes amis intellectuels les jeunes
écrivains
, j’avais espéré, dis-je, que de nouvelles « actua
autres titres que ma connaissance familière des œuvres de ces jeunes
écrivains
, je me sens poussé par l’indignation en face des
en face du torrent de sottises inopinément déversé sur de tranquilles
écrivains
, leurs amis. C’est de cette imprimerie de Lutèce
désireux comme je l’espère de faire plus ample connaissance avec des
écrivains
si diversement appréciés, pourra être renvoyé ; i
nt, scripta manent ! Les seuls poètes intéressants, les seuls vrais
écrivains
, — parmi tous les noms mis en avant depuis une an
que chose, les voici, et on peut m’en croire. Je ne parle ici que des
écrivains
qu’on eut voulu flétrir du sobriquet de Décadents
t que d’après Jean Moréas il faudrait appeler Symbolistes ; comme ces
écrivains
sont très divers de manière et de talent je ne pe
édécesseurs se fait sentir. De ceux là Henri de Régnier Est un
écrivain
plein de distinction, bien que son vers un peu mo
Automne, et Rodolphe Darzens, je croirai avoir énuméré les principaux
écrivains
en vers de la nouvelle génération dont je conseil
passion pour enseigner, que de talent pour exécuter. Ainsi plusieurs
Ecrivains
incapables de faire deux vers, & de composer
part ne sont que des compilations de regles triviales, faites par des
Ecrivains
très-médiocres. On nous blâmeroit cependant de ne
ours des Belles-Lettres l’Ecole de Littérature tirée de nos meilleurs
Ecrivains
, par M. l’Abbé de la Porte, en deux volumes in-12
s cet ouvrage de la netteté, de la précision, & le style est d’un
Ecrivain
exercé. On a donné en 1768. en 3. volumes in-8°.
ne maniére claire & attrayante les principes qui forment le grand
écrivain
dans tous les genres. Tout le monde connoît la Po
r aux lecteurs françois, que presque tous les exemples sont tirés des
Ecrivains
de la nation. Nous avons encore la Poétique de M.
. C’est par lui que nous finirons cette liste critique. Les excellens
Ecrivains
lus & relus, contribuent plus à former le sen
re raison ; mais il ne faut pas les placer sur le rang que nos grands
Ecrivains
occupent. Il est beau de conseiller, il est plus
it pas le seul exemple d’un homme simple ayant de la prétention comme
écrivain
. Ce peu de détails sur sa vie prouve qu’il vivait
tre des blessures. Il faut connaître ces convenances du temps et de l’
écrivain
, pour ne pas regarder les monuments d’une grande
it, dans la manière dont La Bruyère administre la morale. Philosophe,
écrivain
satirique, moraliste chrétien, esprit mordant, li
flatté de l’avoir entière, et combien n’ai-je pas plus de goût pour l’
écrivain
supérieur qui a trouvé l’art de la caresser sans
égalent les pensées, c’est le même style que celui de tous les grands
écrivains
du dix-septième siècle. Cependant un critique dél
à notre idiome dont on ne trouve des exemples et des modèles dans cet
écrivain
. » Le style de La Bruyère, toutes les fois que sa
ois que sa pensée est juste et relevée, ressemble au style des grands
écrivains
dont Suard l’a distingué. C’est cette ressemblanc
les, dans la différence des sujets ou du génie particulier des grands
écrivains
, qui fait la beauté de notre littérature : c’est
fection. Il vaut mieux dire simplement que La Bruyère, comme tous les
écrivains
supérieurs, sait dire tout ce qu’il veut, et ne d
varié ? La matière fournit d’elle-même ses formes et ses couleurs à l’
écrivain
qui y est propre. Pour que l’avertissement du mor
uyère. La seule différence à remarquer entre La Bruyère et les grands
écrivains
de son siècle, et qui ne tienne pas à la matière
er que c’est moins « l’homme de génie qu’on admire alors que le grand
écrivain
. » Qu’est-ce donc dans les lettres qu’un grand éc
que le grand écrivain. » Qu’est-ce donc dans les lettres qu’un grand
écrivain
qui n’est pas un homme de génie ? Là où le fond d
des choses n’est pas à la fois juste et relevé, il n’y a pas de grand
écrivain
; mais il peut y avoir un très habile homme qui v
une qualité supérieure que là où elle fait valoir les choses et non l’
écrivain
. L’artifice et l’ornement ne prouvent pas l’inven
, et pourquoi il y a lieu de les noter. La Bruyère a le faible des
écrivains
qui sont doués de l’imagination du style ; il en
charmant, nous avons besoin de les rapprendre sans cesse. L’art de l’
écrivain
supérieur est de les aller chercher au fond de no
e donne l’exemple, trop souvent imité, des théories imaginées par les
écrivains
pour se mettre en paix sur leurs défauts. L’art n
ur elle-même. Il est trop souvent littérateur ; les autres ne sont qu’
écrivains
, c’est-à-dire hommes d’action par la plume. Aussi
r les littérateurs, de leur emprunter leurs procédés, pour imiter les
écrivains
il faut avoir leur âme, il faut les égaler. La Br
ec précaution ; mais là où son style est proportionné aux choses, nul
écrivain
ne saurait être lu de trop près, ni trop étudié.
isant panache, pour traduire Macaulay, cette imagination savante, cet
écrivain
d’abondance et d’éclat, surtout dans la partie de
ant que le sien, firent d’un critique de littérature désintéressée un
écrivain
d’histoire intéressée ; car Macaulay n’est pas pl
oses qui donne à l’Histoire sa majesté, même sous la plume d’un petit
écrivain
grec (græculi) qui écrit la guerre de ce petit pa
lyse des œuvres de l’esprit et leur appréciation, que je reproche à l’
écrivain
: c’est l’absence de moralité certaine, de cette
C’était bien là, du reste, la pensée que devait avoir sur l’erreur l’
écrivain
qui, en 1827, tirait l’innocence de Machiavel de
velours semée de paillettes qui auraient chacune un feu différent. L’
écrivain
, chez lui, l’écrivain dont la force poétique est
lettes qui auraient chacune un feu différent. L’écrivain, chez lui, l’
écrivain
dont la force poétique est toujours donnée par la
me, si le critique défaille souvent pour les causes que j’ai dites, l’
écrivain
se soutient toujours, et c’est ce souci d’être to
s, l’écrivain se soutient toujours, et c’est ce souci d’être toujours
écrivain
qui fait de lui un esprit, avant tout, littéraire
que les Miscellanées publiés à Londres avaient placé pêle-mêle avec l’
écrivain
politique et que la traduction d’Œuvres diverses
ante de la valeur et de la portée de Macaulay comme critique et comme
écrivain
. L’Histoire de la Grèce par Mitford, — les Orateu
le, mais qui, de plus, nous fait toucher la personnalité vivante de l’
écrivain
, si souvent intangible dans les traductions ! Or
ante de l’écrivain, si souvent intangible dans les traductions ! Or l’
écrivain
est, dans Macaulay, supérieur encore au critique.
encore au critique. Le critique peut se tromper et défaillir, mais l’
écrivain
, lui, ne défaille jamais et rend toujours notre i
rend toujours notre imagination heureuse. Comme la plupart des grands
écrivains
, Balzac excepté, notre Balzac du xixe siècle, Ma
si justement, et auquel nous n’avons, en France, parmi nos meilleurs
écrivains
de journaux et de revues, personne à comparer exa
evues, personne à comparer exactement et à opposer. IX C’est un
écrivain
du plus grand talent, mais ce n’est pourtant pas,
ce n’est pourtant pas, comme Thomas Carlyle, ce qu’on peut appeler un
écrivain
de génie, et je lui ferai même avant de finir deu
r mordant qui le féconde, pas de doute que comme critique même (comme
écrivain
, ce n’est pas douteux), il aurait été plus profon
y a des œuvres où plaire est le but principal et presque unique de l’
écrivain
ou de l’orateur : tels un conte, un roman d’avent
l genre de sensations elle traduit. Par exemple, vous relevez chez un
écrivain
la fréquence des images, le souci du décor, du co
sations de la vue prédominent dans son œuvre ; vous pouvez dire que l’
écrivain
est un visuel. Mais ce n’est pas assez. Il faut a
aire porter une enquête semblable sur la figure des choses. Comment l’
écrivain
que nous étudions reproduit-il la ligne, le conto
é, ou encore tous les deux ou seulement les aspects moyens. Ainsi tel
écrivain
emploiera toutes ses ressources à rendre sensible
’une procession religieuse, etc. Et il sera bon de savoir encore si l’
écrivain
s’intéresse aux mouvements en eux-mêmes ou à ce q
t voir et décrire un intérieur, un paysage, un monument. Il s’avouait
écrivain
pittoresque et plastique. Aussi écrivait-il en tê
rabelaisien, chantait aussi le fromage et « la crevaille ». D’autres
écrivains
, par exemple André Theuriet, ont des pages qui em
ts nombreux et précis. § 2. ― L’analyse des sentiments exprimés par l’
écrivain
est plus riche encore en résultats. Il est nécess
tant en actes brusques, imprévus et sanglants. Mais il est rare qu’un
écrivain
se borne à retracer une seule espèce de sentiment
uelle variété de combinaisons offrent les sentiments exprimés par les
écrivains
, et nous sommes loin de les avoir toutes énumérée
uveau tableau qu’on forme ainsi permet de constater si les idées de l’
écrivain
qu’on étudie étaient rares ou nombreuses, claires
plet, l’auteur a su équilibrer l’une et l’autre. Je veux dire que tel
écrivain
aimera à considérer le détail, à étudier les infi
ontaine qui se termine par deux morales. Mais toujours, même chez les
écrivains
qui prennent à tâche de demeurer impersonnels, pe
uelle série de nouvelles questions à nous poser ! Dans quel domaine l’
écrivain
nous entraîne-t-il avec lui ? Est-il attiré du cô
dans le volume qu’il a consacré à Victor Hugo (Collection des grands
écrivains
français), a heureusement appliqué cette méthode.
s Essais. Pourquoi Montaigne a-t-il un goût particulier pour certains
écrivains
de la décadence latine. — § VI. Des causes de la
t concevoir et exprimer d’idées générales, et qu’en traduisant un des
écrivains
de l’antiquité les plus riches en idées de cet or
ait écrites au xvie siècle. Il y a dans cette infériorité même de l’
écrivain
original, comparé au traducteur, une marque singu
Dans un temps où le progrès de la langue était l’ambition de tous les
écrivains
, où beaucoup s’égaraient à le chercher dans une a
ans le cours de cet écrit entre les besoins du temps et le génie de l’
écrivain
appelé à y pourvoir. Que fallait-il au temps d’Am
e, soit recueilli quelque fait d’où sortira, sous la plume d’un autre
écrivain
une vérité de ce genre ? Comme historien, à quell
lus pratiqué, à savoir Plutarque. Amyot a été le maître du plus grand
écrivain
du xvie siècle. Mais Montaigne n’est pas seuleme
remier de son époque ; il est le premier par rang d’ancienneté de nos
écrivains
populaires ; j’entends de ceux dont les esprits c
it pas cette remarque. Plutarque n’était-il pas un Grec formé par les
écrivains
de la décadence latine, une sorte de Sénèque grec
emple de Calvin à prendre les formes sévères, nobles et soutenues des
écrivains
de Rome, plus goûtés par Calvin, comme on sait, q
des écrivains de Rome, plus goûtés par Calvin, comme on sait, que les
écrivains
grecs. Les mœurs auraient d’ailleurs opéré nature
cut de toutes les vies, Montaigne joignait une qualité qu’aucun autre
écrivain
de son temps n’a possédée à ce degré où elle est
actère général des Essais. — D’où vient le gout de Montaigne pour les
écrivains
latins de la décadence. C’est par toutes ces c
cadence. C’est par toutes ces convenances réunies de l’homme, de l’
écrivain
et de l’époque, c’est surtout par cette modératio
de génie, dans l’ordre des temps ; ce serait juste, s’il n’y avait d’
écrivains
de génie que ceux qu’on lit. Du moins a-t-on rais
raison de tenir ceux qu’on lit pour les plus grands. La grandeur des
écrivains
doit être proportionnée au bien qu’ils font, soit
u de Cicéron. Enfin ce qu’il y a de hasardé et de capricieux dans les
écrivains
de décadence s’accordait à son humeur un peu gasc
on esprit, que nous retrouverons deux siècles plus tard dans un grand
écrivain
du même pays, Montesquieu. Comme Sénèque, comme T
Une première raison, c’est qu’on imite les plus près de soi : or, les
écrivains
de la décadence latine étaient les plus près de c
nt découragée, laisse le champ libre à l’imagination. De là, dans les
écrivains
des deux époques, tant de choses données à l’imag
érités communes à tout le monde, on ne peut pas avoir de goût. Chaque
écrivain
regarde le vrai comme une vue particulière de son
e siècle seulement que Montaigne est apprécié à son prix. Les grands
écrivains
le reconnaissent pour leur glorieux prédécesseur.
ardé, soit qu’on y ait cherché l’instruction ou la distraction, peu d’
écrivains
, depuis trois siècles, ont eu plus de lecteurs da
ier, qui porte des titres de chapitres, mais qui, selon l’humeur de l’
écrivain
, promet plus qu’il ne tient ; ou tient plus qu’il
avide de gloire littéraire, et qui attendait sa langue de ses grands
écrivains
. Sans grammaires, sans règles, guidé par son inst
langue de Montaigne n’est pas une des moindres séductions de ce grand
écrivain
. Chacun y trouve son compte. Les érudits en goûte
supporte aujourd’hui. Un reproche bête qu’on nous fait, à nous autres
écrivains
naturalistes, c’est de vouloir être uniquement de
ntenant réclamer pour nos livres cette haute leçon de l’expérience. L’
écrivain
, loin d’être diminué, grandit ici singulièrement.
onquête décisive par la science des hypothèses des philosophes et des
écrivains
. On a la chimie et la physique expérimentales ; o
nciers idéalistes à la nôtre ; et ici ce mot d’idéalistes indique les
écrivains
qui sortent de l’observation et de l’expérience p
ance de l’homme décuplée. Et voyez à côté de la nôtre, la besogne des
écrivains
idéalistes, qui s’appuient sur l’irrationnel et l
rience doit faire la preuve du génie. Notre querelle est là, avec les
écrivains
idéalistes. Ils partent toujours d’une source irr
il n’y a que des phénomènes et des conditions de phénomènes. » Nous,
écrivains
naturalistes, nous soumettons chaque fait à l’obs
ettons chaque fait à l’observation et à l’expérience ; tandis que les
écrivains
idéalistes admettent des influences mystérieuses
à cet égard que je cherche à faire pénétrer dans l’esprit des jeunes
écrivains
qui me lisent, car j’estime qu’il faut avant tout
ais une vérité. J’ai négligé jusqu’ici la question de la forme chez l’
écrivain
naturaliste, parce que c’est elle justement qui s
stement qui spécialise la littérature. Non seulement le génie, pour l’
écrivain
, se trouve dans le sentiment, dans l’idée a prior
regardons-les comme les expressions des tempéraments littéraires des
écrivains
. Si l’on veut avoir mon opinion bien nette, c’est
de l’inconnu, se fait-il à peu près la même idée des artistes et des
écrivains
. J’ai remarqué que beaucoup de savants, et des pl
tude de la nature. J’ai constaté que, selon moi, la personnalité de l’
écrivain
ne saurait être que dans l’idée a priori et que d
ns l’hypothèse, mais ici il faut s’entendre. On a dit souvent que les
écrivains
devaient frayer la route aux savants. Cela est vr
aude Bernard assigne aux philosophes. Il y a là un noble rôle, et les
écrivains
ont encore le devoir de le remplir aujourd’hui. S
endu que toutes les fois qu’une vérité est fixée par les savants, les
écrivains
doivent abandonner immédiatement leur hypothèse p
que la science, à mesure qu’elle avance, nous fournit, à nous autres
écrivains
, un terrain solide, sur lequel nous devons nous a
e journaliste. Entendez donc que les jeunes gens en question sont les
écrivains
naturalistes, ceux qui ont pour esprit le mouveme
ur outils l’observation et l’analyse. Le journaliste constate que ces
écrivains
ont déclaré la guerre à l’idéal et il prédit qu’i
urs grands hommes. Elles se montrent surtout reconnaissantes pour les
écrivains
illustres qui laissent des monuments impérissable
te conclusion claire. Et si, laissant le philosophe, nous passons à l’
écrivain
, nous trouvons le romantique dans tout son charme
u romantisme, et qu’il y est resté non plus comme croyant, mais comme
écrivain
. Nous retrouvons là le poète, s’attardant à mi-ch
pas tant de tapage du libéralisme de l’Académie. Elle a accueilli un
écrivain
, c’est parfait. La science moderne n’a pas à crie
bien haut, c’est que ce tapage de la forme est passager. On classe l’
écrivain
; puis ; on hausse les épaules, lorsqu’il se pose
épigraphiste, le savant eût voulu une entière et austère attention. L’
écrivain
seul subsistera ; on dira qu’il a connu tous les
la règle pour bien écrire en quelque matière que ce soit. Le meilleur
écrivain
est celui qui traite un grand sujet et s’oublie l
et s’oublie lui-même pour laisser parler son sujet. » Et plus loin «
Écrivain
, certes, il l’était, et écrivain excellent, car i
r parler son sujet. » Et plus loin « Écrivain, certes, il l’était, et
écrivain
excellent, car il ne pensa jamais à l’être. Il eu
ent, car il ne pensa jamais à l’être. Il eut la première qualité de l’
écrivain
, qui est de ne pas songer à écrire. Son style, c’
Ceux-là sont les poètes lyriques, les romantiques ; ceux-ci sont les
écrivains
naturalistes. Et l’avenir dépendra du choix que l
formule scientifique de Claude Bernard n’est autre que la formule des
écrivains
naturalistes ? Cette formule est celle du siècle
es, bégayant dans l’insurrection romantique, puis triomphant avec les
écrivains
naturalistes ? Encore un coup ce n’est pas moi, l
listes ? Encore un coup ce n’est pas moi, le naturalisme ; c’est tout
écrivain
qui, le voulant ou non, emploie la formule scient
atériaux et d’arriver à une langue aussi solide que riche. Nous tous,
écrivains
de la seconde moitié du siècle, nous sommes donc,
r l’analyse et par l’expérience. Je pourrais citer, de nos jours, des
écrivains
dont le tempérament littéraire paraît tout opposé
umains, de découvrir votre coin de vérité, grâce à la méthode. Ici, l’
écrivain
n’est encore qu’un homme de science. Sa personnal
e humanité, notre façon de rendre. Seulement, il y a un abîme entre l’
écrivain
naturaliste qui va du connu à l’inconnu, et l’écr
abîme entre l’écrivain naturaliste qui va du connu à l’inconnu, et l’
écrivain
idéaliste qui a la prétention d’aller de l’inconn
onde à l’analyse première, sans rien abandonner de leur tempérament d’
écrivain
. Existe-t-il une école plus large ? Je sais bien
une valeur pratique. On nous accuse de manquer de morale, nous autres
écrivains
naturalistes, et certes oui, nous manquons de cet
idéalistes chantent l’inconnu, mais qu’ils nous laissent, nous autres
écrivains
naturalistes, reculer cet inconnu tant que nous l
t née du fond éternel des choses, de la nécessité où se trouve chaque
écrivain
de prendre pour base la nature. Très bien ! c’est
tes les infirmités, on doit mettre au premier rang les savants et les
écrivains
. C’est à ce point de vue qu’il faudrait écrire un
dre un travail si colossal, examiner les marches et contremarches des
écrivains
de toutes les nations, constater par quelles ténè
ptation et la peinture de ce qui est. La besogne a été la même pour l’
écrivain
que pour le savant. L’un et l’autre ont dû rempla
conclure à la façon des idéalistes, qui inventent des types ; et les
écrivains
n’avaient désormais qu’à reprendre l’édifice par
ittérature classique ; c’est le premier usage insurrectionnel que les
écrivains
font de la liberté littéraire reconquise. Ils cas
conclusion sera ensuite facile. II J’ai souvent causé avec des
écrivains
étrangers, et, chez tous, j’ai trouvé le même éto
ination, en une langue facile et heureuse. Je ne remonterai pas à ces
écrivains
qui appartiennent à la superbe poussée romantique
is dans la vallée ; mais cela ne lui réussissait guère, ce prodigieux
écrivain
n’a jamais été plus grand prosateur que lorsqu’il
’œuvre, une raison d’art. L’intervention passionnée ou attendrie de l’
écrivain
rapetisse un roman, en brisant la netteté des lig
les romantiques, car ils sentaient en lui un adversaire puissant, un
écrivain
qui renouait la tradition française par-dessus l’
tion reste maîtresse, comme elle l’est d’ailleurs dans le roman, où l’
écrivain
fait parfois cent lieues d’un alinéa à un autre.
és. De nos jours, par exemple, M. Dumas fils passe pour être un grand
écrivain
dramatique. Ses « mots » sont fameux. Ils partent
rétend qu’une littérature est une charpente surajoutée au vrai, qu’un
écrivain
doit se servir de l’observation pour se lancer da
salons et les académies, qui détraque le beau langage, qui fait de l’
écrivain
un marchand comme un autre, plaçant ou ne plaçant
douleur personnelle. Voici donc l’idée que Sainte-Beuve se fait de l’
écrivain
, lorsqu’il se reporte à ce passé dont il rêve. L’
e fait de l’écrivain, lorsqu’il se reporte à ce passé dont il rêve. L’
écrivain
est un érudit et un lettré qui, avant tout, a bes
aire. Et jamais l’idée du gain ne se trouve au bout de la besogne ; l’
écrivain
fait des phrases comme l’oiseau fait des roulades
yant gagné une fortune en écrivant, et cela ne surprend personne, les
écrivains
eux-mêmes se drapent dans leur pauvreté et accept
insiste particulièrement sur les caractères de l’esprit littéraire. L’
écrivain
n’a alors rien du savant, passionné pour la vérit
moins étroite avec les Grecs et les Latins. Il faut bien voir alors l’
écrivain
dans son cabinet, entouré de livres, respectueux
e charme du métier à raffiner ces politesses à l’infini. En un mot, l’
écrivain
reste alors dans les lettres pures, les jolis jeu
uence. L’abîme reste infranchissable entre le savant qui cherche et l’
écrivain
qui décrit. Celui-ci ne s’écarte pas du dogme phi
a loi en matière littéraire. Une femme y réunissait autour d’elle des
écrivains
dont le seul souci était de lui plaire ; on lisai
ntent d’y voir la conduite et la besogne de ses collègues. Beaucoup d’
écrivains
avaient le goût de ces séances passées à disputer
jet, de même qu’il nous donne d’excellentes notes sur l’attitude de l’
écrivain
, dans les derniers salons du commencement du sièc
ique de l’époque. L’homme et la nature restent à l’état abstrait, les
écrivains
ne se donnent pas la mission de faire la vérité s
e siècle et surtout au dix-septième, est le produit de cet accord des
écrivains
et de la société choisie, pour laquelle ils écriv
éressante à faire, celle de la situation matérielle et morale que les
écrivains
occupaient aux siècles derniers. Quel était réell
mpilations. Il faudrait amasser le plus de documents possible sur les
écrivains
, pénétrer leur vie intime, connaître leur fortune
ittéraire de cette société disparue, car le sol explique la plante, l’
écrivain
parasite des siècles classiques est surtout dans
ur que l’enquête fût complète, je devrais remonter jusqu’aux premiers
écrivains
de notre littérature. Mais je me contenterai de p
l pas typique ? Tout me semble à retenir dans ces quelques lignes. Un
écrivain
est un luxe qu’un seigneur se donne. Quand le roi
xe qu’un seigneur se donne. Quand le roi n’a pas d’argent, il passe l’
écrivain
à un courtisan riche, en le priant de le nourrir
son caprice, une reine est là qui reprend le poète à son compte. Les
écrivains
deviennent des oiseaux rares et de grand prix que
un document précieux en ce sens qu’elle donne aux pensions faites aux
écrivains
leur véritable sens. Ce ne sont pas seulement des
ensions était bien la situation précaire où les lettres mettaient les
écrivains
, mais ces pensions entraînaient aussi avec elles
ment cette tutelle, cet état de dépendance où les grands tenaient les
écrivains
. Les grands payaient et les écrivains se courbaie
ance où les grands tenaient les écrivains. Les grands payaient et les
écrivains
se courbaient. Plus tard, au temps de Voltaire, l
à changées. Ainsi, on trouve dans Voltaire ces lignes sur Mainard, un
écrivain
oublié, né en 1582 : « C’est un des auteurs qui s
r encore d’attendre ces faveurs sans les demander ; et que, si un bon
écrivain
ambitionne la fortune, il doit la faire soi-même.
iendrait. Ensuite il faudrait mettre en regard les ressources que les
écrivains
pouvaient tirer de leurs ouvrages, dire comment e
us d’un million à ses éditeurs. Voilà donc la véritable situation des
écrivains
au dix-septième siècle et au dix-huitième, situat
. Si le roi ou les seigneurs s’abaissaient à des familiarités avec un
écrivain
, il n’y avait là qu’une condescendance passagère,
Et d’ailleurs, comme nous venons de le voir, la pension accordée à un
écrivain
n’était pas seulement un secours, qui lui assurai
re de belles œuvres ; c’était encore un honneur que recherchaient les
écrivains
, nés avec de la fortune. Il était beau d’apparten
s formules nouvelles. III Voyons à présent l’état matériel de l’
écrivain
, tel qu’il est de nos jours. La révolution est ve
un coup de foudre la hiérarchie et le respect. Dans l’état nouveau, l’
écrivain
est certainement un des citoyens dont la situatio
ire à bon marché, le commerce de la librairie décuple ses affaires, l’
écrivain
trouve largement le moyen de vivre de sa plume. D
t-Germain se donnant le luxe d’un La Fontaine. Ainsi, non seulement l’
écrivain
peut gagner sa vie en s’adressant au grand public
affaire qui donne du pain à un grand nombre de personnes. Les jeunes
écrivains
, à leurs débuts, peuvent y trouver immédiatement
, je constate simplement les ressources offertes par notre siècle aux
écrivains
qui vivent de leur plume. Le livre est également
la explique l’état de guerre dans lequel vivaient les éditeurs et les
écrivains
; il faut lire la correspondance de Balzac, il fa
s selon son succès, et l’éditeur lui-même est assuré de ne verser à l’
écrivain
que des droits proportionnels aux sommes qu’il en
vie vendre du drap ou fabriquer de la chandelle ; ils ne sont pas nés
écrivains
, ils font le métier de journaliste comme ils en f
roduction et de cette bataille au jour le jour, qu’on me cite donc un
écrivain
de race qui ait perdu son talent à gagner son pai
pièces, et cela tant que le succès éclatant n’est pas venu. Alors, l’
écrivain
arrivé lâche le journalisme, à moins qu’il ne le
brairie ; il est son maître. Telle est l’histoire de presque tous les
écrivains
acclamés de l’heure présente. Quelques-uns pourta
ur montrer qu’aujourd’hui les lettres donnent souvent une fortune à l’
écrivain
. Et je n’ai pas parlé de Balzac. Il faudrait étud
e un témoignage de haute admiration ; elles vont aux nécessiteux, aux
écrivains
dont la vieillesse n’est pas heureuse et, le plus
i répondait que le pays n’avait pas le devoir de faire des rentes aux
écrivains
prodigues, dont les mains toujours ouvertes avaie
t certainement assez riche pour payer sa gloire ; seulement, entre un
écrivain
qui s’est rendu libre et digne par ses œuvres, et
ntre un écrivain qui s’est rendu libre et digne par ses œuvres, et un
écrivain
qui tend la main, après avoir vécu dans l’insouci
ar remarquez que la question se pose toujours de la même façon : ou l’
écrivain
gagne sa vie, et il ne peut se faire nourrir sans
d’égalité. Jadis les croix ne s’égaraient jamais sur la poitrine des
écrivains
; aujourd’hui, il y a dans les lettres de grands
la spéculation dramatique elle-même et non directement à l’œuvre de l’
écrivain
. Beaucoup de gens, de jeunes gens surtout, se pla
solue. À cette heure, l’idée la plus haute que nous nous faisons d’un
écrivain
est celle d’un homme libre de tout engagement, n’
s bleus agités de notre démocratie, se piquent encore de recevoir les
écrivains
. Mais leurs salons sont des carrefours, les invit
nnaire de l’Académie ; sans compter que, depuis 1830, les plus grands
écrivains
ont singulièrement bousculé ce dernier, dans un é
ontrecoup littéraire. Des moyens nouveaux d’existence sont donnés à l’
écrivain
; et tout de suite l’idée de hiérarchie s’en va,
’honnêteté de l’argent. Que l’on compare un instant la situation d’un
écrivain
sous Louis XIV à celle d’un écrivain de nos jours
are un instant la situation d’un écrivain sous Louis XIV à celle d’un
écrivain
de nos jours. Où est l’affirmation pleine et comp
istence la plus large et la plus respectée ? Évidemment, du côté de l’
écrivain
actuel. Et cette dignité, ce respect, cet élargis
jusqu’à Dieu, sans craindre de perdre son pain. L’argent a émancipé l’
écrivain
, l’argent a créé les lettres modernes. À la fin,
fin, cela m’enrage de lire, dans des journaux de jeunes poètes, que l’
écrivain
doit simplement viser à la gloire. Oui, cela est
n croissante des journaux. Mais en quoi cela gêne-t-il les véritables
écrivains
? Ils gagnent moins ; qu’importe ! pourvu qu’ils
auvres qui souffrent de ne pouvoir vivre encore de leur plume, ou les
écrivains
qui n’ont jamais connu le besoin et qui traitent
travail mérite salaire. On fait un livre, naturellement le véritable
écrivain
ne se mettra pas à sa table chaque matin avec la
e avec cette marchandise qu’on lui cède, et rien de plus naturel si l’
écrivain
touche les droits fixés par son traité. Dès lors,
t des effondrements. De même, il a bien fallu que l’émancipation de l’
écrivain
, le triomphe de l’intelligence appelée à la fortu
s grave, et qui m’a toujours troublé, c’est l’effort continu auquel l’
écrivain
est condamné de nos jours. Nous ne sommes plus au
s au temps où un sonnet, lu dans un salon, faisait la réputation d’un
écrivain
et le conduisait à l’Académie. Les œuvres de Boil
n pain, qui ne peut se retirer qu’après fortune faite. En outre, si l’
écrivain
s’arrête, le public l’oublie ; il est forcé d’ent
d’inquiétude devant notre production fiévreuse. Si réellement chaque
écrivain
n’a qu’un livre en lui, nous faisons une besogne
’application des méthodes scientifiques aux lettres, des outils que l’
écrivain
a empruntés au savant pour reprendre avec lui l’a
les à préciser. Tout de suite, on voit l’abîme qui sépare Balzac d’un
écrivain
quelconque du dix-septième siècle. Admettez que R
de rhétorique, faite sur des êtres abstraits et métaphysiques, par un
écrivain
soumis aux opinions philosophiques de son temps.
hoses nulles, grâce à une subvention ? L’État ne doit rien aux jeunes
écrivains
; il ne suffit pas d’avoir écrit quelques pages,
sais bien que, si l’on demeure dans le relatif, il y a des exemples d’
écrivains
fort médiocres dont les subventions et les protec
Mais l’argument est ici honteux. En quoi la France a-t-elle besoin d’
écrivains
médiocres ? Si l’on encourage les débutants, ce n
on développement complet. Voyez les faits. Prenez un groupe de jeunes
écrivains
, vingt, trente, cinquante, et suivez-les dans la
un jeune homme, qui a écrit une demi-douzaine de sonnets, jalouse un
écrivain
connu, il oublie que cet écrivain meurt de sa cél
emi-douzaine de sonnets, jalouse un écrivain connu, il oublie que cet
écrivain
meurt de sa célébrité. Depuis quelque temps, il e
ètes contre lui ; l’argent est notre courage et notre dignité, à nous
écrivains
, qui avons besoin d’être libres pour tout dire ;
médie humaine avec le plus de naturel possible. Tous les efforts de l’
écrivain
tendent à cacher l’imaginaire sous le réel. Ce se
son d’être. Ce sens du réel me semble très facile à constater chez un
écrivain
. Pour moi, c’est une pierre de touche qui décide
e. C’est pourquoi, après le sens du réel, il y a la personnalité de l’
écrivain
. Un grand romancier doit avoir le sens du réel et
ion personnelle, voyez M. Alphonse Daudet, par exemple. Je prends cet
écrivain
parce qu’il est un de ceux qui vivent le plus leu
foncer davantage. Elle finit par devenir une obsession, il faut que l’
écrivain
la communique, rende ce qu’il a vu et retenu. Alo
e monde réel et c’est même davantage, c’est le monde réel vécu par un
écrivain
d’une originalité exquise et intense à la fois. I
ersonnelle dans notre littérature, est celui de Saint-Simon. Voilà un
écrivain
qui a écrit avec son sang et sa bile, et qui a la
es inoubliables d’intensité et de vie. J’ai tort même de l’appeler un
écrivain
; il était mieux que cela, car il ne semble pas s
s, comprit la nécessité d’expliquer l’œuvre par l’homme. Il replaça l’
écrivain
dans son milieu, étudia sa famille, sa vie, ses g
les règles de l’École, faisant abstraction complète de l’homme dans l’
écrivain
, appliquant à tous les ouvrages la même commune m
orsqu’il étudie par exemple le père Grandet. Le critique opère sur un
écrivain
pour connaître ses ouvrages comme le romancier op
u que les résultats fussent complètement semblables dans l’étude d’un
écrivain
et dans l’étude d’un personnage ; celle-là, à cou
liste est un excellent critique. Il n’a qu’à porter dans l’étude d’un
écrivain
quelconque l’outil d’observation et d’analyse don
ssion, dans les conditions exactes où se trouve un critique devant un
écrivain
dont il veut démonter le talent. Ai-je besoin de
tour plaisant de l’exclamation. Quand je reçois le dernier roman d’un
écrivain
dont je connais les belles qualités, je n’ai que
ur créer. Seulement, il faut avoir le sens du réel, et je connais des
écrivains
, du plus rare mérite comme stylistes, qui s’épuis
e soleil se couche sur Paris. Il y a certainement de la virtuosité. L’
écrivain
qui, malgré sa jeunesse, est déjà maître de son s
sante. Il est de règle que les barbouilleurs de lettres insultent les
écrivains
. Je serais même très chagrin, si l’on n’insultait
plus de la composition, c’est du classement. Mais le tempérament de l’
écrivain
ne s’en affirme pas moins par la sensation très v
ts. C’est même là ce que je lui reproche. Si celui-là est banal comme
écrivain
, ce seront donc les romanciers de la Revue des De
ns apportée dans la peinture du bas de la société sera reprise par un
écrivain
de talent, et employée à la reproduction des homm
rze ans. On trouve là tout ce que sa modestie trop grande demande aux
écrivains
de talent qui viendront après lui. Pourquoi donc
l’aristocratie. L’œuvre ne se juge pas au sujet, mais au talent de l’
écrivain
. Quant à savoir si le modèle pose mieux ou offre
es rhétoriques. La formule naturaliste est indépendante du style de l’
écrivain
, comme elle est indépendante des sujets choisis.
certains ressouvenirs fatals. Il ne faut pas juger définitivement des
écrivains
sur leurs débuts ; il est préférable de les aider
a Faute de l’abbé Mouret. Chacun a de ces heures lâches dans sa vie d’
écrivain
. Je souhaite que M. de Goncourt écrive le roman m
e échappée fatale, un délassement aux amertumes du vrai, un caprice d’
écrivain
que tourmentent les vérités qui lui échappent. Le
ôtre aussi est de tout savoir et de juger Entre les magistrats et les
écrivains
, il n’y a qu’une différence, c’est que parfois le
s et les écrivains, il n’y a qu’une différence, c’est que parfois les
écrivains
laissent des œuvres de génie. Ainsi donc, mes ami
sir de l’immortalité. C’est là une noble fièvre dont brûlent tous les
écrivains
de talent, qu’ils écrivent en vers ou en prose. I
ient un rang secondaire. D’ailleurs, il faut bien que notre orgueil d’
écrivains
avoue une chose : c’est que notre immortalité tie
s dix-huit mois, ils seront devenus hommes de lettres. La valeur d’un
écrivain
n’est jamais constatée dès son début. On commence
es conclusions logiques de ce qu’il a exposé la veille. Évidemment, l’
écrivain
ne disait pas tout ce que pensait l’homme, et il
uand on ne voit pas plus clair dans l’œuvre et dans la puissance d’un
écrivain
, on donne des doutes sur la solidité de son jugem
alimatias pareil ? Comment le ridicule ne fustige-t-il pas de pareils
écrivains
, et par quelle concession un journal qui se respe
d’analyste maître de lui-même qui dégage nettement la puissance d’un
écrivain
. La passion l’aveuglait. Le tempérament exubérant
J’ai fait une trouvaille, j’ai découvert un volume intitulé : Les
Écrivains
modernes de la France. Il a paru chez Gosselin, e
teur pour leur argent. Que M. de Balzac se pose, dans une préface, en
écrivain
près de qui Richardson, Walter Scott et autres so
i, regardent avec grand mépris la société telle qu’elle se comporte ;
écrivains
d’une grande audace, d’une fécondité merveilleuse
ophe, à peine permises au moraliste, à peine permises au chrétien. Un
écrivain
n’est pas un chiffonnier, un livre ne se remplit
seul et libre, avec sa poitrine nue au grand soleil Ainsi, voilà les
écrivains
qui n’étaient point trop protégés. Ils n’avaient
e comprendre une existence d’artiste et comprenez combien la vie d’un
écrivain
est grise à côté ! Le pauvre homme n’a pas la moi
es villes de province fondant des prix de Paris. D’un autre côté, les
écrivains
n’ont aucun frais matériel. Avec une main de papi
Alors, il faut s’entendre. S’il s’agit de servir une rente à un jeune
écrivain
pauvre, il faudra poser en principe que seuls les
une écrivain pauvre, il faudra poser en principe que seuls les jeunes
écrivains
pauvres auront le droit de concourir. Le maire et
tronnés et pensionnés. Cela ne sert qu’à entretenir la médiocrité. Un
écrivain
médiocre est déjà gênant par lui-même ; s’il étai
ur talent. C’est un crime que d’entretenir l’orgueil des médiocres. L’
écrivain
qui apporte un monde, accouche toujours de ce mon
s de la vanité, c’est peut-être la force suprême, dans notre métier d’
écrivain
. On est seul, on ne relève que de son talent. Une
st-ce que vous croyez qu’un garçon qui a assez de talent pour être un
écrivain
, consentira jamais à patauger dans la sale cuisin
iomphent surtout dans l’action, et qu’il y a souvent au fond d’eux un
écrivain
médiocre. Les grands poètes et les grands prosate
municipaux jusqu’aux députés, nous voyons qu’il y a un artiste ou un
écrivain
raté chez chacun de ces hommes d’État d’occasion.
e une mère compatissante à tous les médiocres. Et je ne parle pas des
écrivains
qui ont eu de l’esprit un jour, puis qui se sont,
ffectent de nous mépriser et de nous protéger. Nous ne sommes que des
écrivains
, nous comptons à peine ; on nous limite notre pla
tout le soleil. Comprenez donc qu’une seule page écrite par un grand
écrivain
est plus importante pour l’humanité que toute une
trance la tueront, tandis qu’elle vivrait par les artistes et par les
écrivains
. Je parle moins pour ma génération que pour la gé
arçons de talent, et qu’ils haussent les épaules, si on leur nomme un
écrivain
, un pur littérateur, il est bon, il est sain que
tude sur la question, charmé quand je lisais l’article d’un véritable
écrivain
, absolument révolté lorsque je tombais sur l’ordu
e critique courante qui emplit les journaux ? Elle ne met pas un seul
écrivain
en sa place ; elle n’étudie pas, elle ne classe p
e, sans tenir compte du vrai tempérament et de la vraie fonction de l’
écrivain
. Le Gil-Blas, enfant de L’Assommoir et de Nana, m
op vif d’un confrère peut gêner. En somme, on accuse tout un groupe d’
écrivains
de spéculer sur l’obscénité. On les hue, on ramas
ent leur gain à les faire rougir, il y a les véritables artistes, les
écrivains
de race qui ne se demandent pas une seconde si le
ajorité qui l’appuie, et sans laquelle d’ailleurs il ne serait pas, l’
écrivain
existe par lui-même, en dehors du public ; ses li
, ils auront un jour le succès qu’ils doivent avoir. C’est pourquoi l’
écrivain
, que ses conditions d’existence ne forcent pas à
pars de ce point que la République existe, et je veux simplement, moi
écrivains
, examiner comment la République se comporte à l’é
i écrivains, examiner comment la République se comporte à l’égard des
écrivains
. Il me faut pourtant étudier, avant tout, de quel
esogne que nos savants ont faite en chimie et en physique, et que nos
écrivains
sont en train d’accomplir dans le roman, dans la
publicain se montre hostile aux nouveautés littéraires, attaquant les
écrivains
qui se sont dégagés des traditions et qui marchen
adiction d’hommes politiques nouveaux s’acharnant contre les nouveaux
écrivains
? Pourquoi vouloir la liberté en matière de gouve
u l’affranchissement de la nation, ils ont commencé par se délier des
écrivains
et par rêver de les enfermer dans quelque formule
audaces de l’analyse, l’affirmation puissante de la personnalité de l’
écrivain
. Comme le répète souvent un grand styliste de nos
t très inquiets du mouvement qui s’opère dans le public en faveur des
écrivains
naturalistes. Cet amour croissant de la réalité,
t, ils affectent de se montrer pleins de dédain et de dégoût pour les
écrivains
nouveaux. Au lieu de contenir que l’évolution rom
rave, dans l’attitude hostile des républicains romantiques contre les
écrivains
naturalistes. Ils tâchent de les déconsidérer en
ers, de pornographes, de romanciers obscènes. Entendez par là que ces
écrivains
étudient l’homme sans le costumer, dissèquent et
du besoin de faire parler de son règne, s’il s’occupe réellement des
écrivains
et des artistes, c’est une véritable calamité, il
ce qu’elle est une force qui leur échappe. Un grand artiste, un grand
écrivain
les gêne, les épouvante, du moment où ils le sent
ême ceux qui se sont piqués de protéger les lettres, ont repoussé les
écrivains
originaux et novateurs. Je parle surtout des temp
nue une arme redoutable. Telle est la situation, et je la résume. Les
écrivains
naturalistes ont donc contre eux la République, p
tant que le parti républicains « éreinte » si furieusement les jeunes
écrivains
grandis avec lui et faisant une besogne parallèle
tte question peut rester confuse, on ne remonte pas jusqu’à elle, les
écrivains
mis en cause ne sauraient dire souvent quelles so
roit qu’aux faits. L’idéal est sinon supprimé, du moins mis à part. L’
écrivain
naturaliste estime qu’il n’a pas à se prononcer s
dites-moi ce que je dois faire, éclairez-moi, indiquez-moi ce que les
écrivains
et les artistes attendent du gouvernement. » Cela
encore qu’un Mécène éclairé, qu’un ami des lettres, qui donnerait aux
écrivains
le plus d’agrément possible. Qu’on nous entende !
e. Petite question, dira-t-on ; la question n’est pas petite pour les
écrivains
qui n’obtiennent pas l’estampille. On les empêche
esoin. En vérité, je le répète, que les hommes politiques donnent aux
écrivains
toutes les libertés. Ils ne peuvent faire davanta
sont pas loin d’avoir les croyances de ces bourgeois qui accusent les
écrivains
de passer leurs journées sur des divans, servis p
fondée, qu’on nous donne la paix ! Oui, nous tous, hommes de science,
écrivains
et artistes, nous tendons les mains vers les homm
l’Empire et l’enfantement si laborieux de la République. Est-ce qu’un
écrivain
existe, quand les hommes politiques prennent tout
t venu qui monte à la tribune, prend une importance plus grande qu’un
écrivain
livrant au public un chef-d’œuvre. Je sais que le
s, écrivons de beaux livres. Il faut bien avouer qu’il y a, parmi les
écrivains
et les artistes, une défiance contre la Républiqu
z des noms pour nommer, des éloges pour louer les qualités des grands
écrivains
, d’un Bossuet, d’un Pascal, d’un La Fontaine, d’u
te de la pensée et de l’expression, font qu’on ne conçoit point que l’
écrivain
, pensant ainsi, eût pu s’exprimer différemment, e
time, à condition d’être nécessaire ; il faut que le mot s’impose à l’
écrivain
, et reste là pour ainsi dire malgré lui. Ne compt
int-Ëvremond, et aussi à ce goût d’analyse morale qui a poussé tant d’
écrivains
, tant de gens du monde même, à étudier le cœur hu
il est l’astre du jour ; un glacier, le temple des frimas. Les grands
écrivains
, et même Boileau, observent sans superstition la
rompre ces entraves de la pensée, et de mettre à la disposition de l’
écrivain
tout ce que contenait la langue : on comprit que
opre n’a pas été une facilité offerte à la médiocrité : la tâche de l’
écrivain
n’en a pas été simplifiée, et l’art n’a pas été p
ligence entre les hommes, ainsi les mots, égaux devant le besoin de l’
écrivain
, ont gardé leur physionomie propre, leur couleur,
eux, et il y en a toujours devant lesquels hésiteront les gens et les
écrivains
de bonne compagnie. Mais il n’en est point dont o
28
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XIV »
formation du talent et exemples de corrections manuscrites des grands
écrivains
, qui confirment en détail notre doctrine. L’insuf
Nous avons dit, en effet, tout comme M. Brunetière, que les meilleurs
écrivains
ont des qui et des que, des répétitions, des abse
, comme M. Brunetière, que cela ne les empêchait point d’être de bons
écrivains
, parce que tout cela n’a qu’une importance second
indulgences de doctrine. Oui, certes, on découvre chez les meilleurs
écrivains
des spécimens de toute espèce de défauts ; mais,
cun sait cela, presque toutes les métaphores employées par les grands
écrivains
sont des métaphores qui se suivent, c’est-à-dire
l faut suivre cet exemple. Mais, comme on trouve aussi chez ces mêmes
écrivains
des métaphores qui ne se suivent pas, ce qui ne p
r ; et nous devrions, d’après lui, ne les point compter comme de bons
écrivains
. Nous avons malheureusement toujours jugé Saint-S
r cela que Molière, Sévigné et Saint-Simon restent pour nous de vrais
écrivains
, et que nous avons mis notamment le génie de Sain
r eu, plus que d’autres et à un degré suréminent, le don suprême de l’
écrivain
: la vie qui est la chose nécessaire, supérieure
oirement célèbre par son labeur, ses refontes et ses ratures, chez un
écrivain
qui recherchait l’harmonie jusqu’à fuir la moindr
e la langue classique du dix-septième siècle, c’est entendu. Mais les
écrivains
de cette époque en ont vraiment abusé. Le style d
a fabrication de la soie peuvent-elles avoir réagi sur les œuvres des
écrivains
? N’est-ce pas s’amuser aux subtilités du paradox
Bourgeois gentilhomme. Des libéralités, des pensions encouragent les
écrivains
à se lancer dans la carrière, dégagés du souci de
vient alors la littérature ? Elle est en pleine décadence. Les grands
écrivains
de la période précédente disparaissent sans être
fautes énormes. Une véritable anarchie grammaticale où se perdent les
écrivains
et encore davantage les copistes. Une ignorance p
e Japon fraternise avec le royaume de Siam, de même les œuvres de nos
écrivains
empruntent quelque nuance à toutes les littératur
ts sont entrés les premiers ; soldats, marins, et à plus forte raison
écrivains
et artistes ne sont venus qu’à la suite de ces pr
aillants. Mais les financiers n’ont pas été seulement les patrons des
écrivains
: souvent aussi, ils leur ont servi de plastrons
possible, des idées neuves. Il exige effort et sincérité. Il dit à l’
écrivain
que l’on presse : — Le temps ne fait rien à l’aff
ris par le travail moderne offraient et offrent encore à la verve des
écrivains
une riche et nouvelle matière. Mais nous n’avons
, Tardif réparateur de tant de jour mauvais, Ce niveau qui, selon les
écrivains
prophètes, Léger et caressant, passera sur les tê
roman satirique qui ajoute un type à la série des êtres créés par les
écrivains
, êtres qui n’ont jamais vécu et qui sont cependan
économiques il faut rattacher l’étude de la condition matérielle des
écrivains
. À toute époque, il est utile de connaître ce que
Le développement de la littérature influe sur la situation faite aux
écrivains
, et réciproquement. Veut-on voir grandir soudaine
nient la plume. Après le règne de Louis XIV, on s’avise que de grands
écrivains
font autant pour la gloire d’un peuple que de gra
ps en réserve des canonicats, des abbayes, des évêchés même, pour des
écrivains
qui ne semblent pas avoir eu toujours l’âme très
as toujours des faveurs ou des aumônes déguisées ; enfin et surtout l’
écrivain
s’habitue à tirer un profit régulier de ce qu’il
ûter et de payer un plaisir littéraire s’est accru immensément et les
écrivains
ont aujourd’hui ce double avantage de gagner plus
soit rude ou adouci, éclatant ou dissimulé, le servage économique des
écrivains
, j’entends par là leur dépendance à l’égard de ce
voit déjà que la domesticité brillante acceptée ou recherchée par les
écrivains
ne va pas sans quelque inconvénient. Il leur arri
de fonds. Si l’on essaie de résumer l’effet produit sur l’esprit des
écrivains
par la tutelle des puissances établies, on peut d
pour le fond des idées. C’est donc chose grave quand ce patronage des
écrivains
passe d’un groupe social à un autre, quand il éch
il est leur créancier ; il a barres sur eux. Qu’est-ce qui permet aux
écrivains
cette émancipation relative et par moments ce com
littérature d’action s’est substituée à la littérature fainéante. Les
écrivains
sont devenus eux-mêmes des puissances ; l’avèneme
turelle, qui repose tout entière sur le mérite personnel. Comment les
écrivains
, qui ont toute leur fortune dans leur tête, n’aur
açon. Il n’est pas étonnant qu’après cela les fortunes faites par les
écrivains
renommés aient dépassé ce qu’auraient rêvé les pl
leurs œuvres rapportaient aux auteurs. Émile de Girardin divisait les
écrivains
(sans parler des poètes qui financièrement ne com
. Qui dit richesse, dit pouvoir, dit surtout indépendance. Certes les
écrivains
sont plus indépendants qu’autrefois. Les gens ne
t la question d’argent ligotte le talent et parfois la conscience des
écrivains
. Ils sont, à l’égard des éditeurs, dans la même r
sez pour montrer que, si l’histoire fouille les livres de comptes des
écrivains
et ceux des éditeurs, les registres des directeur
poètes comme Racine et La Fontaine, des peintres comme Fragonard, des
écrivains
comme Montaigne, Montesquieu, Voltaire ont à jama
Soleil. C’est à lui qu’il pensait quand il écrivait : « L’artiste, l’
écrivain
, le philosophe doivent avoir toutes les facultés
d’elle que cette admiration irraisonnée, aveugle, folle pour certains
écrivains
, si ce n’est la haine, l’indifférence ou le mépri
hilosophie de l’Art, pour nous prouver par de nombreux exemples qu’un
écrivain
et qu’un artiste subissent plus ou moins l’influe
une cause, il cherche un effet, d’une autre façon sans doute que ses
écrivains
abhorrés, mais il le cherche, et, que voulez-vous
le, est un admirable poète, mais quelle idée singulière de faire d’un
écrivain
de patois un chef d’école dans la langue littérai
uches de phrases si fréquentes dans le journal et les romans de notre
écrivain
. M. de Goncourt se dit : « Il faut que je voie ce
sance à sentir, soit d’une ignorance de la langue. En effet, chez les
écrivains
dont la sensibilité n’est pas encore émoussée, qu
de Goncourt ne sont que des indications pour un tableau faites par un
écrivain
maladroit, ce n’est pas la description littéraire
Magny. Sainte-Beuve, Saint-Victor, Renan, Flaubert et quelques autres
écrivains
dînaient de temps en temps avec M. de Goncourt. C
« ménage » Zola égayèrent sa vieillesse. Il aimait fort recevoir des
écrivains
; il se comparait à eux et se trouvait supérieur.
seurs de profession, car en ce temps de division du travail, tous les
écrivains
ont leur spécialité. Sentir d’une manière rare, v
des disciples, mais on peut dire que la plupart des romanciers et des
écrivains
de théâtre ont subi plus ou moins son influence.
littérature française en a été et en est encore malade. Un délicieux
écrivain
, M. Jean Lorrain, a passé par le goncourisme, mai
nce à désapprendre à parler. C’est une drôle de façon d’être un grand
écrivain
. Il n’imaginait pas un style, nous dit Guy de Mau
primer sa pensée. Ainsi ce charme infini qu’on éprouve à retrouver un
écrivain
, un homme sous les lignes d’un livre, Flaubert pr
icats et souples, enfin cet art des valeurs qui seul indique le grand
écrivain
, et qu’il méprise avec la plupart des autres mode
s. Pour mieux dire, les mots ne sont que des serviteurs et l’art de l’
écrivain
est de deviner les services spéciaux qu’ils doive
elisons même le vieux père Dumas et la vieille Sand. Ceux-là sont des
écrivains
nés ; ceux-là ont écrit parce que l’ivresse des c
guer, parce qu’ils avaient à faire part à tous de leur joie. Mais cet
écrivain
qui passe six ans avec des êtres qu’il méprise, s
son affection pour sa mère, mille choses. En réalité, l’homme comme l’
écrivain
chez lui sont pleins de torpeur, et son imaginati
ert a empoisonné pendant quarante ans la littérature française et des
écrivains
qui valaient mieux que lui. Son talent seul, qui
s de Sade et pourtant sa philosophie se rapproche de celle du célèbre
écrivain
érotique, qui n’est point, comme on l’a dit, un a
Renan, à Sainte-Beuve, bien qu’il semble mépriser ces trois derniers
écrivains
. La pensée de Nietzsche n’est donc pas originale,
n’empêche pas l’action profonde d’une œuvre. C’est le caractère d’un
écrivain
, sa nature, qu’il faut considérer, et non pas sa
et simple, ne fût-ce que pour nous distinguer un peu de la foule des
écrivains
sublimes. Nous ne sommes pas même trop contrarié
ment satisfaits pour qu’elle produise ce double luxe de l’esprit, des
écrivains
et des lecteurs. Dans la plus haute antiquité, da
le privilège de la caste sacerdotale. À Memphis, à Babylone, tous les
écrivains
sont prêtres, ou subordonnés aux prêtres. Nous vo
œil rapide sur ce qu’a été jusqu’ici dans notre pays la condition des
écrivains
, afin de mieux comprendre ce qu’elle est, ce qu’e
n’est guère qu’avec l’imprimerie, au xve et au xvie siècle, que les
écrivains
apparaissent comme une profession spéciale. La Re
ue souveraine. Ce changement de dynastie se manifeste, à l’égard de l’
écrivain
, d’une manière matérielle et incontestable. Ce n’
assion, toutefois, décime les lettrés, sans corrompre les lettres : l’
écrivain
qui se fait administrateur dépose sa plume, et c’
rfois, par un de ces changements ordinaires sur la scène politique, l’
écrivain
homme d’État retrouve ses loisirs, et qu’il ait e
st un produit, qu’on peut acheter et vendre. Quoi de plus beau pour l’
écrivain
que de dépendre de lui seul de s’enrichir par son
de lettres de cette organisation industrielle de la littérature. Les
écrivains
, excités à travailler sans cesse, ne laisseront p
ion des entreprises rapides, tout contribuera à énerver l’esprit de l’
écrivain
; tout fera avorter le génie en talent, le talent
git de faire : c’est croire les masses morales et instruites. Non : l’
écrivain
qui, abdiquant sa noble mission, ne verra dans se
irection à l’esprit public, ce qui est le privilège et le devoir de l’
écrivain
, l’auteur marchand écoutera d’une oreille attenti
ous dit ; mais elle ne cingle pas en ligne droite ; elle louvoie. Les
écrivains
pressés de réussir prendront pour ligne chacune d
celle du ridicule. C’est une erreur de croire que l’intérêt même de l’
écrivain
lui défendra toujours de sacrifier la qualité à l
veurs joyeux et splendides, ouvrent à certaines heures leur atelier d’
écrivains
: alors, s’ils osent être sincères, ils restent v
xprimer une vérité, mais de produire une belle page. Le talent de nos
écrivains
porte la peine de ce défaut de moralité. À traver
le nécessité à l’enrichir. La richesse n’est guère moins nuisible à l’
écrivain
que la misère. Elle a ses soucis, ses fatigues, s
qui sait s’en passer. Loin d’avoir à craindre le dédain des salons, l’
écrivain
illustre devra plutôt redouter leurs séductions i
donc d’en trouver un autre plus généralement applicable. Je dirai à l’
écrivain
: Ne rougissez pas de travailler pour vivre ; mai
protéger les lettres, ce luxe impérial des grandes nations, aidez les
écrivains
à gagner l’indépendance. Vous distribuez des plac
Chapitre V. Moralistes. — La Bruyère. Les
écrivains
du même siècle, quelque différents qu’ils soient
partis qui suivent tel ou tel maître, telle ou telle école. Ainsi les
écrivains
de Port-Royal se distinguent des écrivains de la
ou telle école. Ainsi les écrivains de Port-Royal se distinguent des
écrivains
de la Société ; ainsi, Fénélon, Massillon et Fléc
toire de l’homme164 ! Quoi qu’il en soit, La Bruyère est un des beaux
écrivains
du siècle de Louis XIV. Aucun homme n’a su donner
te que les nouveaux esprits forts sont des hommes très supérieurs aux
écrivains
qui les ont précédés, et que devant eux, Pascal,
’écriraient plus comme cela. » C’est nous, prétend-on, qui sommes les
écrivains
en prose par excellence, et qui sommes bien plus
ous exprimons des pensées communes en style recherché, tandis que les
écrivains
du siècle de Louis XIV disaient tout simplement d
moins significatif. Et nous verrons dans quelles conditions un jeune
écrivain
de vingt-cinq ans débutait dans ce milieu-là. Déf
ans ce milieu-là. Définir les conditions dans lesquelles débutent les
écrivains
, c’est un peu définir une société. Ou ne débute p
at de Jules Grévy. Les difficultés et les commodités que rencontre un
écrivain
pour faire jouer une pièce ou pour éditer un livr
ournissent de précieux renseignements sur une époque. Les débuts d’un
écrivain
dépendent de tout, des mœurs, de l’état de prospé
eux. La guerre de 1870 a modifié les conditions des débuts des jeunes
écrivains
autant qu’elle a imprimé de directions nouvelles
ais, ou nous ne reverrons peut-être que de loin en loin, le type de l’
écrivain
solitaire et entièrement désintéressé, qui se bor
’histoire littéraire, un Montaigne et un Flaubert. De plus en plus, l’
écrivain
est un homme d’action, mêlé à la vie quotidienne,
e retentit et qu’elle séduit le plus. Et le jeune homme qui veut être
écrivain
quitte l’École polytechnique ou l’École centrale,
mais ce fut celle d’un grand nombre de jeunes gens de ma génération,
écrivains
ou artistes. Certes, il y en avait dans la même g
l’étalage, on la laissait dans l’arrière-boutique. Nous admirions des
écrivains
comme Barbey d’Aurevilly et Jules Vallès, qui gag
ari ou leur femme, leur mère et leurs enfants. L’existence d’un jeune
écrivain
à ses débuts dans ce décor parisien de 1880 à 188
s ou la nécessité de gagner leur vie. Je me liai avec quelques jeunes
écrivains
de ma génération, dont plusieurs sont devenus ill
ès presque universel, et non seulement à Paris, mais en province. Cet
écrivain
était Étienne Grosclaude, et il fut un des premie
rieure. C’est cela qu’il faut noter avec soin chez beaucoup de jeunes
écrivains
de cette époque : le mélange d’une véritable cult
Je fis encore la connaissance, pendant cette période, d’un très jeune
écrivain
, M. Fernand Vandérem, qui débuta au Gaulois, comm
’un autre excellent ingénieur, Maurice Donnay. Les œuvres de ces deux
écrivains
, aujourd’hui illustres, sont trop connues et trop
parce que c’est une des caractéristiques de toute cette génération d’
écrivains
, d’hommes politiques, d’artistes. On allait et ve
présente suivant qu’on la considère du côté du public ou du côté de l’
écrivain
. Lorsqu’on décréta l’abolition de la censure, on
écaution avec maladresse et brutalité, on se le rappelle ; et que les
écrivains
se soient crus délivrés de leurs chaînes en voyan
esse, après quoi tu as les mêmes inconvénients ! De jour en jour, les
écrivains
et les artistes se livrent à ces réflexions. Ils
serverait l’autre de la décadence et du mauvais goût favoriserait les
écrivains
. Une censure composée d’amateurs polis et lettrés
subirait sans s’en apercevoir cette discipline discrète, et quant aux
écrivains
et aux artistes, ce qu’ils y perdraient en libert
ression neuve des sentiments et des caractères. Supposons qu’un jeune
écrivain
d’aujourd’hui, après quelques essais, obtienne to
lutte et de course que nous voulons à tous les spectacles. Est-ce un
écrivain
que l’on loue ou un aviateur que l’on acclame, ou
décisifs ? Elles viennent à la fois du côté du public et du côté de l’
écrivain
. L’un est trop surexcité par la presse, porté ave
à tout ce que lui désigne la publicité de sa voix criarde. L’autre, l’
écrivain
, subit des tentations analogues. Il est hanté par
tation de la vie. Qu’il se prépare ainsi un désaccord grave entre les
écrivains
et le public, que ce dernier hésite devant la lit
rréparable ; car elle est le lien puissant et indispensable entre les
écrivains
et le public. Elle les aide à se comprendre récip
nue, quand elle ne parle plus librement, c’est que la conscience de l’
écrivain
se trouble et que le goût public s’avilit. L
dans cette querelle de la cause des rois. Mais quelle différence de l’
écrivain
qui les combattit avec l’écrivain qui prit leur d
s rois. Mais quelle différence de l’écrivain qui les combattit avec l’
écrivain
qui prit leur défense ? Milton est un génie uniqu
sée à moitié, ensuite un poëme épique qu’il a fini. Croiroit-on qu’un
écrivain
obscur & mauvais patriote ait osé, depuis que
lever à Londres contre le culte qu’on y rend à l’Homère Anglois ? Cet
écrivain
a donné différens ouvrages, dans lesquels il prét
ux de toute l’Europe, qu’ils firent écrire Milton en leur faveur. Cet
écrivain
, naturellement audacieux & républicain, échau
p; pour établir la nouvelle domination. Les factieux récompensèrent l’
écrivain
qui les servoit si bien. Milton fut secrétaire d’
res en faveur des parlementaires rebèles eussent été composés par des
écrivains
plus factieux encore, & que l’esprit seul qui
emis de la maison de Stuart posèrent les armes. Ils voulurent que cet
écrivain
fût compris dans l’amnistie que Charles II leur d
que ne l’est à leurs descendans celui de quelques-uns de nos premiers
écrivains
. Témoin un parent* de Corneille, & la postéri
ulité, un penseur, et pour les médiocres en littérature, un délicieux
écrivain
. Car ils n’osent pas dire : un grand écrivain ! I
ttérature, un délicieux écrivain. Car ils n’osent pas dire : un grand
écrivain
! Ils n’osent pas aller, pour le payer du mal qu’
erme de grand, quand il s’agit de caractériser, sous sa double face d’
écrivain
et de philosophe, cet esprit sans force, sans déc
r et qui tombent directement sous la coupe rigoureuse de la raison. L’
écrivain
de la Vie de Jésus n’a ni l’enthousiasme passionn
sa vie, et encore, c’était une négation ! Tel le philosophe et tel l’
écrivain
dans M. Renan. Ils sont congénères. Le philosophe
ilosophe ne sait pas affirmer quoi que ce soit, et pour être un grand
écrivain
, la première condition c’est d’avoir la puissance
cune des qualités robustes, vaillantes et vivantes, qui distinguent l’
écrivain
supérieur et inné. Il n’est pas ce qu’on appelle
uent l’écrivain supérieur et inné. Il n’est pas ce qu’on appelle « un
écrivain
de race », et il n’en laissera pas une après lui…
vent une honte) d’avoir derrière lui des imitateurs. Tout le mérite d’
écrivain
de M. Renan, en lui faisant la part la plus large
s aperçu. J’avoue que je n’ai jamais été frappé de ce talent de grand
écrivain
et de peintre qu’on octroie à M. Ernest Renan ave
ie à M. Ernest Renan avec tant de facilité. Il m’a toujours semblé un
écrivain
du Journal des Débats comme on en élève dans ce c
it-il la Vie de Jésus. À part le sacrilège du sujet, il s’y montra un
écrivain
assez semblable au Jésus qu’il avait inventé, coq
ment, c’est insensé ! et un grand peintre, un grand artiste, un grand
écrivain
, peut dire et penser des choses insensées, cela s
ait une théorie, ne peut jamais être ni un grand peintre, ni un grand
écrivain
! X Et il ne l’a pas été non plus. Ni les é
est peut-être la seule chose qui soit ferme en cet incertain ; mais l’
écrivain
, qui n’est pas de race chez M. Renan et ne sent j
sent jamais le grand, parce que le grand ne se sent qu’avec l’âme, l’
écrivain
n’est jamais, dans son Antechrist, au niveau des
reste, sphinx atroce, dans son incompréhensibilité. Certes ! un grand
écrivain
, si réellement l’auteur de l’Antechrist en avait
M. Renan, l’a empêché de se laisser aller aux entraînements du grand
écrivain
qu’il aurait été, probablement, s’il avait été un
sé cela et pour jamais. Seulement, comme ils ont dit qu’il y avait un
écrivain
et un grand écrivain au fond du philosophe et que
s. Seulement, comme ils ont dit qu’il y avait un écrivain et un grand
écrivain
au fond du philosophe et que le sujet de l’Antéch
ain au fond du philosophe et que le sujet de l’Antéchrist prêtait à l’
écrivain
, je l’en ai ôté, je l’ai regardé… Et j’ai dit ce
l’en ai ôté, je l’ai regardé… Et j’ai dit ce simple mot sur le grand
écrivain
, — ce mot qui ne voulait être qu’un mot, car il n
s études qui précèdent tendent à donner de l’âme et de l’œuvre de six
écrivains
célèbres, une analyse aussi pénétrante que nous a
sions esthétiques Classés par les œuvres qu’ils ont produites, les
écrivains
dont nous nous sommes occupé comprennent un poète
dique, la plupart du temps cet effort échouera. Quoi qu’il en soit, l’
écrivain
, en le faisant, tentera d’analyser l’objet qu’il
ont là de purs semblants et en fait, pour un observateur qui serait l’
écrivain
ou le peintre parfaitement sain, normal et juste,
serait l’écrivain ou le peintre parfaitement sain, normal et juste, l’
écrivain
ou le peintre réaliste avec ses cieux brouillés,
le progrès de la science de l’esprit. Nos analyses ont porté sur six
écrivains
de race et de talent divers. Les hypothèses que n
es en retour de sa production littéraire. Au contraire, chez les cinq
écrivains
que nous lui avons associes dans ce livre, et che
as de Dickens est plus simple et plus facile à caractériser. Chez cet
écrivain
, dans tous les détails de son œuvre, on surprend
ibre délicat que doivent réaliser les départements intellectuels d’un
écrivain
pour qu’il puisse subsister. Chez Tourguénef il n
n fallut guère que la catastrophe ne se produisît également. Chez cet
écrivain
comme chez les précédents, la sensibilité, la com
llait ne se marqua que par cette affection de presque tous les grands
écrivains
, sinon les plus grands, le pessimisme. Dans une é
noncées et calomniées. De là le pessimisme habituel de la plupart des
écrivains
français modernes, de Chateaubriand à Gautier, de
tération, d’arrangement, d’idéalisation et d’excès. En un livre, tout
écrivain
se propose de susciter chez ses lecteurs des émot
des moissons, la rigidité des pics et le bondissement des flots. Des
écrivains
encore apprirent aux masses ignorantes leur propr
ale, toute cette étude tend à le démontrer. Et en fait, le nombre des
écrivains
optimistes, des artistes heureux et s’occupant de
. Il est pourtant un fait ambigu que l’on peut nous opposer. Quelques
écrivains
, parmi les plus grands, présentent une sensibilit
uvent lui ressembler. Assurément le public était romantique comme ses
écrivains
favoris en 1830, et il est aujourd’hui, à un plus
d Edgar Poe dont la situation est spéciale. Ce puissant et magnifique
écrivain
dont les œuvres sont traduites en France depuis p
rtistes, au contraire, sa gloire est universellement reconnue. Divers
écrivains
parmi les plus grands, ont reproduit dans leurs œ
t des ressemblances naturelles d’esprit qui peuvent conduire certains
écrivains
à écrire tout naturellement comme d’autres oui éc
érisent Poe et ses semblables, sont aussi marqués chez l’élite de nos
écrivains
, que contraires au tempérament moyen du lecteur f
ont tenues en haute estime par les romanciers idéalistes, partons les
écrivains
des classes de la période impériale, par un grand
ur presque parfait mais moyen, a rencontré de vives amitiés parmi les
écrivains
de l’époque impériale ; il n’a guère influé sur a
atif, plus ému et plus sainement, dans ses livres, que la plupart des
écrivains
contemporains. Mais cela ne saurait suffire qu’à
rains. Mais cela ne saurait suffire qu’à l’assimiler de très loin à l’
écrivain
anglais, dont l’humeur se témoigne bien autrement
de même pour la même raison. Moins agités et émus que ceux de l’autre
écrivain
russe, ils sont également soucieux des questions
les romans à venir. On aura remarqué, cependant, qu’un petit nombre d’
écrivains
seulement étaient frappés de ce qui est, pour le
au point de la dénaturer. Jusqu’à la fin presque du XVIIIesiècle nos
écrivains
n’ont guère demandé aux auteurs classiques, aux I
res germaniques en Allemagne et en Angleterre. À l’exemple des grands
écrivains
de ces pays, nos romantiques et leurs prédécesseu
us avons essayé de caractériser et aujourd’hui encore ceux des jeunes
écrivains
qui vont conquérir le public procèdent de la mora
besoin mal satisfait qu’il faut attribuer le succès de la plupart des
écrivains
étrangers que nous venons d’étudier comme plus La
teurs confirme ce qui ressort de la popularité relative de nos divers
écrivains
. Chez le public lisant français de ce siècle, plu
re de l’influence monarchique. Sous le règne d’Auguste même, quelques
écrivains
, Tite-Live surtout, montrent souvent dans leur ma
la nation son suffrage pour les premières places de la république ; l’
écrivain
aspirait toujours à se conserver la réputation d’
s études philosophiques et les occupations de l’homme d’état, que les
écrivains
grecs cédaient davantage à leur imagination, et q
les écrivains grecs cédaient davantage à leur imagination, et que les
écrivains
latins prenaient pour règle de leurs pensées la r
déjà célèbre, sagement gouvernée, fortement constituée avant qu’aucun
écrivain
eût existé dans la langue latine. La littérature
’aristocratie excite davantage à perfectionner ce qu’on entreprend. L’
écrivain
qui compose a toujours ses juges présents à la pe
l tous les grands hommes adaptaient leur nature particulière ; et les
écrivains
moralistes présentaient toujours le même exemple.
bjet de leurs travaux ; elle réfléchissait sur ses guerriers, sur ses
écrivains
, sur ses magistrats plus d’éclat qu’aucune gloire
rce de l’âme à travers la beauté du style ; vous voyez l’homme dans l’
écrivain
, la nation dans cet homme, et l’univers aux pieds
pas les plus grands caractères de l’époque où ils ont vécu : mais des
écrivains
d’un tel talent se pénétraient de l’esprit d’un s
r, tout a rapport au gouvernement et au caractère des deux peuples. L’
écrivain
solitaire peut n’appartenir qu’à son talent ; mai
d nombre des commentateurs latins considèrent Ennius comme un mauvais
écrivain
. J’ai dit que les Romains s’étaient occupés de ph
instruit lui-même par Néarque le pythagoricien, et se distingua comme
écrivain
et comme orateur : il ne se montra l’adversaire q
tiques, sans être philosophes. Avant Ennius, il y avait eu beaucoup d’
écrivains
en prose chez les Romains. Posthumus Albinus, rom
sublime des poètes, Homère, a existé quatre siècles avant le premier
écrivain
en prose qui nous soit connu ; Phérécide de Scyro
its de détails qui empêcheront de saisir la vérité de l’ensemble. Les
écrivains
vraiment célèbres avant le siècle d’Auguste, ce s
adame Sand qui paiera les frais de cette triste spéculation. Pour des
écrivains
perspicaces qui n’ont jamais été éblouis par cett
s un brodequin dans un style travaillé, faisait croire à la race de l’
écrivain
. La race, que Madame Sand a niée à dix reprises d
mais et qui lui donnait sa tenue littéraire, elle est, après tout, un
écrivain
d’un certain ordre, qui a droit à un classement q
t dans l’intimité des relations et des sentiments, elle n’est plus un
écrivain
du tout, et elle a sa plume à la main ! Certes !
et elle a sa plume à la main ! Certes ! je conçois le bégaiement de l’
écrivain
quand il s’agit de parler sa pensée, son idéale p
ne les trahissait jamais ! Il n’y a pas si petite et chétive lettre d’
écrivain
de talent où le talent ne roule quelque paillette
érables fétus sur lesquels tout le monde a marché. Quoi ! c’est là un
écrivain
, cette femme qui n’a pas même le don accordé aux
es deux ! Cette publication, après nous avoir découvert dans le grand
Écrivain
, comme ses amis l’appellent encore, le prosaïsme
’âme assez profonde pour être inconsolable ! Vers la fin du volume, l’
Écrivain
, qui n’avait touché qu’un mot de ces deux succès
n’avait touché qu’un mot de ces deux succès : Indiana et Valentine, l’
Écrivain
envahit la femme qui se dérobe et le bas-bleu s’é
Chapitre VIII. Les
écrivains
qu’on ne comprend pas Il faut lire avec satisf
lire avec satisfaction un petit manifeste de Marcel Proust contre les
écrivains
« qu’on ne comprend pas ». Il exprime, par endroi
t manifeste aient eu du talent ou du génie, aient connu leur métier d’
écrivain
et l’aient valablement rénové, c’est une question
de l’histoire à jugements, est doucement bafouée en ce seul mot d’un
écrivain
intelligent et spirituel… Si l’on ne lit ainsi, o
e d’illettrés et la présente une littérature de lettrés. Lesquels des
écrivains
d’hier résument la gloire ou le succès ? Quels qu
mais lire que les coupures de L’Argus de la Presse. Au contraire, les
écrivains
nouveaux, issus pour la plupart des chartes ou de
apsal, avec la seule langue, mais toute la langue, accréditée par nos
écrivains
, de Clément Marot à Flaubert, un peu l’enrichissa
ême demeurant en deçà des licences conseillées, oh ! par Fénelon, — l’
écrivain
lettré de 1896 joue d’un clavier plus étendu que
études d’adolescence et la désuétude de lire, cet amateur est rare, l’
écrivain
lui-même semble précieux. Mais son instrument com
quine sous l’Odéon, celle de Nancy, celle de Marseille, sont avec les
écrivains
d’aujourd’hui, dont le suc un peu fort séduit leu
ré, on peut s’informer, sans indiscrétion, pourquoi la génération des
écrivains
de vingt-cinq à trente-cinq ans serait particuliè
qu’il ne suit plus. Et comme son retard le met de plain-pied avec les
écrivains
immédiatement antérieurs, dont vous êtes immédiat
a pas moins forte, apparemment. Dans cette conjoncture, le devoir des
écrivains
, de quiconque tient une plume, comme dit M. Homai
e d’empêcher, au moins de retarder le fâcheux divorce ? Le devoir des
écrivains
est d’écrire de leur mieux, sans se soucier après
Allemagne, — le tableau d’une littérature, mêlé à toute une galerie d’
écrivains
. Le talent de M. Nettement n’a pas l’éclat et la
e quelque fois de conclure aussi ferme qu’il le pourrait du livre à l’
écrivain
, du système à l’homme, l’auteur de l’Histoire de
nt planté le rationalisme dans le cerveau faussé de ce pays, tous les
écrivains
plus ou moins aveugles qui nous ont inoculé cette
, équivaut à des facultés. Et, en effet, M. Nettement n’est pas comme
écrivain
doué de facultés de très haut parage. Il a des qu
et fait ressortir l’extrême bonheur qu’il y avait pour M. Nettement,
écrivain
catholique, d’appartenir à une doctrine constitué
cette période, la plus importante et la mieux remplie de celles que l’
écrivain
a entrepris de raconter, cette histoire enfin de
entement cependant pour qu’on puisse encore constater l’identité de l’
écrivain
. Ce n’est pas un phénix. Il ne s’est pas brûlé po
er sur les idées pour juger les œuvres, sur les œuvres pour juger les
écrivains
, ne séparant pas les unes des autres, ne repoussa
. Nettement ou par tout autre. Voilà le programme de rigueur que tout
écrivain
qui se mêle d’apprécier les manifestations de l’e
its qui s’entrechoquent. Nous ne sommes nullement de l’opinion de cet
écrivain
(Gustave Planche) qui, parlant un jour de M. Nett
uffit pour la conscience d’un homme ne suffit pas pour la pensée d’un
écrivain
. Puisqu’il est catholique, M. Nettement devait ti
res qu’on peut lui faire aussi restent inférieurs à celui-là. Pour un
écrivain
qui a la prétention d’avoir des doctrines, que so
tte intelligence qui a des velléités de vérité, mais rien ne vient. L’
écrivain
s’arrête quand on croit qu’il s’est dégourdi. Ce
tc., etc. ; mais ces appréciations tardives font-elles saillir en ces
écrivains
et dans leurs œuvres, ou quelque grand défaut qu’
t d’autres renommées auraient droit ? Comment expliquerait-on que les
écrivains
qui ont le plus rendu de services à la cause de M
M. Mignet ? Il oublie Beyle, un scélérat d’idées, je le sais, mais l’
écrivain
qui a pensé avec tant de vigueur le Rouge et Noir
ui a toujours l’air de s’éveiller, reproduit contre le moraliste et l’
écrivain
toutes les objections de la petite critique de 18
art La Rochefoucauld. S’il fallait le peindre, comme penseur et comme
écrivain
, par un seul mot qui dût bien exprimer son être e
és, les plus originaux, non seulement parmi les hommes mais parmi les
écrivains
, sont ceux qui ne comprennent pas tout, qui ne se
grand critique ; et Dieu n’a point d’individualité. Dès aujourd’hui l’
écrivain
qui concevrait entièrement et profondément toutes
critique que le roman, le théâtre ou la poésie : la personnalité de l’
écrivain
peut donc s’y marquer aussi fortement, quand il e
esoin de ces truismes pour reprendre confiance) que, comme tout autre
écrivain
, un critique met nécessairement dans ses écrits s
sophie spiritualiste. A l’idéal ainsi conçu il compare les œuvres des
écrivains
et les exalte ou les malmène selon qu’elles s’en
te, il isole ces œuvres, néglige le plus souvent la personne même des
écrivains
; ou, s’il en parle, c’est pour leur attribuer, a
a tradition gréco-latine est peu marquée chez lui), il s’en tient aux
écrivains
des trente dernières années et choisit parmi eux
M. Paul Bourget serait de faire pour lui ce qu’il a fait pour les dix
écrivains
qui figurent dans ses Essais de psychologie conte
ment : cela n’empêche point les plus aventureux parmi les plus jeunes
écrivains
, et ceux du cerveau le plus trouble, symbolistes,
e les plus récents, tels qu’ils se manifestent dans les livres de nos
écrivains
les plus originaux. Lui-même résume ainsi le préc
ue effort pour s’approprier, et connaître enfin quels sont, entre les
écrivains
dont il s’occupe, ceux dont il tient le plus. De
ert, des Goncourt, de M. Leconte de Lisle et, en général, de tous les
écrivains
purement « artistes » (si moderne que soit d’aill
a passion, son vice, et quelquefois son préjugé. Stendhal est le seul
écrivain
antérieur à la génération de 1850 qu’il ait admis
c plus de sûreté, de finesse, de hardiesse et de suite qu’aucun autre
écrivain
, l’instrument dont s’est servi M. Bourget lui-mêm
accomplis de psychologie vivante. En vérité, je ne crois pas qu’aucun
écrivain
, non pas même Stendhal, ait montré une pénétratio
t. C’est de quoi fonder solidement une gloire. Le danger, c’est que l’
écrivain
doué d’un pareil instrument d’analyse ne soit ten
e Crime d’amour est mystique comme un roman russe. Mais ce à quoi les
écrivains
russes sont amenés par le mouvement spontané de l
n’a pas passé inaperçu ; pour le fêter, une biographie nouvelle2 de l’
écrivain
et une édition spéciale3 de son livre de début on
t contourné de leurs personnages, des surprenantes déformations que l’
écrivain
opère, des milieux, des gens, des mœurs qu’il ent
aujourd’hui — entre la popularité et l’oubli — la physionomie de cet
écrivain
. M. Taine, à la fin de son Histoire de la littéra
s de Dickens et qu’on ait l’esprit accoutumé aux livres de nos grands
écrivains
réalistes et psychologues, on ressentira d’abord
de la plus féminine façon, par tous les mille petits sentiments que l’
écrivain
anglais ne peut s’empêcher de ressentir à propos
e la campagne, de la mer, des fleuves. Chose plus étrange encore, cet
écrivain
qui a passé son enfance à rôder par les rues de L
ique, véritable et le plus étendu, on trouvera qu’il exprime, chez un
écrivain
, un penchant prononcé à s’affecter, à s’émouvoir,
l’importance des opérations plus particulièrement intellectuelles. Un
écrivain
humoristique sera donc un homme qui tend à n’épro
chez l’auteur anglais un récit contenu et impassible, une scène où l’
écrivain
ait l’art supérieur de laisser porter de leur poi
ensablée à deux pas du long grondement de la mer grise, le style de l’
écrivain
encore se contourne et se complaît avec des airs
t en faire penser. Cette perpétuelle intervention des sentiments de l’
écrivain
ne se marque nulle part d’une manière plus nette
te impression de somnolent repos. Dans une des plus belles pages de l’
écrivain
, quand les Micawber, Peggotty et la malheureuse É
l’aspect résultant de ses personnages, le romancier anglais demeure l’
écrivain
impressionnable et essentiellement subjectif que
ue bienveillant, au pathétique et au mystérieux, que l’on conçoive un
écrivain
qui, dans ces trois sortes d’émotions, ne peut fa
es et des satires. Dans la description des lieux où ils se meuvent, l’
écrivain
ne tâche qu’à rendre aussi clairement que dans la
il eut la faiblesse de se laisser confirmer par l’opinion publique, l’
écrivain
anglais n’osa même essayer l’application de sa mo
tain jeune homme, qui est celui précisément qu’elle aime »), jamais l’
écrivain
ne s’est risqué à aborder ce terrible sujet. Ces
ré d’une composition singulièrement lâche et mal faite, révèle chez l’
écrivain
que nous étudions une organisation mentale nettem
tions, on pourra en déduire presque tous les caractères de l’art de l’
écrivain
anglais, et l’organisation mentale qui lui sera a
our les subordonner à la représentation intérieure qu’il s’en fait, l’
écrivain
affectif déforme, exagère plutôt les propriétés d
évident, si l’on passe à un ordre de sentiments plus complexes, qu’un
écrivain
qui aura ressenti, pour quelque personnage de son
de la même façon aussi. De sorte qu’il ne faut point s’étonner qu’un
écrivain
affectif soit redondant dans les traits de caract
a circonstance et toléré par la nature de celui qui les éprouve. Or l’
écrivain
affectif étant de nature émotionnelle, ressent le
sympathies et de ses antipathies la règle de sa conduite et, s’il est
écrivain
, s’il a pris l’habitude de communiquer au public
ité qui est une des affections de l’inintelligence ; ils poussèrent l’
écrivain
à quantités d’indignations déraisonnables, le fir
raît certain que la prédominance des facultés affectives a nui chez l’
écrivain
anglais au plein développement de l’intelligence,
s. Tout au contraire, il associait à ses courageuses revendications d’
écrivain
d’étranges timidités pratiques, des inconséquence
dont il dut se séparer, qui le poussa enfin à déroger de sa dignité d’
écrivain
au point de parcourir toute l’Angleterre et l’Amé
héros secondaires de Thémistocle à Garibaldi, de ses orateurs, de ses
écrivains
populaires, catégorie d’êtres impulsifs, généreux
z, qui n’est couvert que d’une impudeur transparente, ni aucun de ces
écrivains
qui se rapprochent de la nature jusqu’à parfois s
de lente qui n’apprend à écrire qu’à ceux qui en ont reçu le don. Ces
écrivains
nus ont un autre défaut, nous dit M. Albalat, Ils
engagé à nous donner d’heureux exemples d’imitation stylistique entre
écrivains
de même langue. Cela est excitant. Écoutons, car
! M. Albalat n’arrivera-t-il donc jamais à comprendre que La Bruyère,
écrivain
français, n’a pu, au sens réel et péjoratif du mo
ançais, n’a pu, au sens réel et péjoratif du mot, imiter Théophraste,
écrivain
grec ? Il l’a traduit, il l’a commenté, voilà tou
écessité, mais par superstition. La manie de l’antiquité poussait les
écrivains
de ce temps-là à des actes et à des professions d
n cas où l’imitation et la banalité seraient l’écueil des plus grands
écrivains
. De tous les exemples que pouvait choisir, pour d
itation voulue et systématique, préconisée par M. Albalat. « Le grand
écrivain
, dit Hello, donne son style, c’est-à-dire la paro
erminer une tendance à l’imitation involontaire ou subconsciente. Nul
écrivain
, nul grand écrivain même, n’y échappe à ses début
à l’imitation involontaire ou subconsciente. Nul écrivain, nul grand
écrivain
même, n’y échappe à ses débuts. Celui qui va deve
x aux suggestions de l’amour et de l’admiration. On voit pourtant des
écrivain
de talent original conserver longtemps une impres
des Grecs, ni des Romains, ni des classiques, ni des romantiques. Un
écrivain
ne doit songer, quand il écrit, ni à ses maîtres,
. La faculté maîtresse du style, c’est donc la mémoire visuelle. Si l’
écrivain
ne voit pas ce qu’il décrit, ce qu’il raconte, pa
feraient des couleurs, ayant à peindre. Si, à la mémoire visuelle, l’
écrivain
joint la mémoire émotive, s’il a le pouvoir, en é
l’idée et de l’idée au réel ayant été fait d’avance pour eux par les
écrivains
antérieurs. Ils se servent volontiers de tout ce
toute locution, les proverbes mêmes, les clichés vont devenir pour l’
écrivain
émotif des noyaux de cristallisation sentimentale
lui en restera pour la vie, pour l’amour, pour toutes les passions. L’
écrivain
de style abstrait est presque toujours un sentime
abstrait est presque toujours un sentimentaL du moins un sensitif. L’
écrivain
artiste n’est presque jamais un sentimental, et t
’Ophélie n’a pas le sens esthétique. Ces deux catégories parallèles d’
écrivains
et de lecteurs constituent les deux grands types
d’un mot imprimé) serait un simple copiste. Sans doute, la vision des
écrivains
se transforme en mots, c’est-à-dire en paroles, c
’ils n’ont certainement pas été contrôlés par l’oreille. D’excellents
écrivains
, d’autre part, n’ont aucune mémoire auditive, ne
goût, l’odorat et le toucher, ont leur influence en littérature ; des
écrivains
traduit par des mots les impressions qu’ils leur
lifie d’abstraits sont réellement concrets. Voltaire, type banal de l’
écrivain
abstrait, est certainement un visuel, presque aut
fonde, son énergie si violente, qu’il peut se dédoubler, et rester un
écrivain
en ne voulant être qu’un apôtre. La rhétorique es
qu’ils subissent, est amoindrie et limitée. Saint-Simon est un grand
écrivain
parce qu’il fut un médiocre homme d’action ; très
que le style est une spécialisation de la sensibilité et que plus un
écrivain
se rapproche de l’artiste, moins il est apte à fa
cé devant le spectacle qu’évoque ; sa mémoire ou son imagination,, l’
écrivain
doit devenir un peintre, ou s’abstenir. Il lui se
trace le long du chemin. On pourrait donc généraliser et diviser les
écrivains
en deux classes : les sensoriels et les idéo-émot
oment donné selon la mode et selon les exemples ; ensuite que le même
écrivain
peut à son gré écrire en l’autre style. En résumé
et le monde se déroule en tableaux, devant l’imagination éblouie de l’
écrivain
qui la veille encore était dénué de toute mémoire
t tout le contraire, c’est la sincérité, c’est la naïveté. Il y a des
écrivains
ou des peintres qui se vantent de leur sincérité,
uteur, M. Georges Renard, s’exprime ainsi, distinguant deux classes d’
écrivains
: « Les écrivains d’idées, ceux qui s’adresse
rd, s’exprime ainsi, distinguant deux classes d’écrivains : « Les
écrivains
d’idées, ceux qui s’adressent surtout à l’intelli
straite ; ils ont dominé chez nous au XVIIe et au XVIIIe siècle ; les
écrivains
d’images, ceux qui tiennent à parler aux sens et
apparaissent d’une redoutable activité. Voyez avec quelle aisance les
écrivains
sensoriels et les idéo-émotifs changent tout à co
ilosophes. Peut-être cependant M. G. Renard a-t-il voulu dire que les
écrivains
appartenant à une même famille physiologique nais
e évidence nouvelle. On se résoudra difficilement à classer parmi les
écrivains
abstraits Bossuet, La Bruyère, Fénelon, Saint-Sim
on voit bien le travail obscur et précieux de tous ces maîtres petits
écrivains
, les Coyer, les Desfontaines, les La Beaumelle, l
our avéré que le dix-huitième siècle compte un certain nombre de bons
écrivains
sensoriels (beauté piquante, pour séduisante, sem
’image neuve et, par conséquent hardie passe pour du mauvais goût ; l’
écrivain
sensoriel, le Chardin ou le Watteau de l’écriture
yle analogique est des plus faciles à démasquer ; on connaît tous les
écrivains
naturalistes qui ont puisé dans Boissière leurs é
nocents d’un système intellectuel dépourvu de colonne vertébrale. Les
écrivains
sensoriels qui consentent à éteindre leur style,
invertébrés. Le mystère d’un siècle ne produisant guère qu’un type d’
écrivains
Se réduit à cette formule : un siècle ne produisa
duit à cette formule : un siècle ne produisant que fort peu de grands
écrivains
. Quant au mystère du dix-neuvième siècle, il s’ex
ai voulu dire. Il est moins facile de s’entendre sur cette opposition
écrivains
d’idées, écrivains d’images. Ici surgit la questi
st moins facile de s’entendre sur cette opposition écrivains d’idées,
écrivains
d’images. Ici surgit la question Taine. VI. La
on Taine. VI. La question taine : les idées et les images Qu’un
écrivain
d’idées, un écrivain idéo-émotif, ne puisse tradu
uestion taine : les idées et les images Qu’un écrivain d’idées, un
écrivain
idéo-émotif, ne puisse traduire en images ses idé
es pures (ces chimères !), n’est lucide que conçue et rédigée par des
écrivains
sensoriels. C’est ce qui fait la solidité des œuv
inon la traduction verbale d’une physiologie ? Taine est nettement un
écrivain
sensoriel. Cependant on lit dans l’Histoire de la
e naturel ne s’apprend pas, il reste que c’est dans Taine et dans les
écrivains
qui lui ressemblent que l’on apprendra le style q
« Sarcey, dans ses souvenirs, nous avait déjà dit que Taine, d’abord
écrivain
abstrait, avait plus tard coloré son style artifi
us les verbes ». Aujourd’hui, « on peint à plus gros traits ; là où l’
écrivain
du dix-septième siècle posait une légère teinte d
us près de la vérité. Le style concret n’est jamais un style de jeune
écrivain
; on a expliqué pourquoi12. Victor Hugo a rédigé
ar une cause particulière, l’école normale. A l’âge où la plupart des
écrivains
entrent dans la vie en hommes libérés des férules
rtifice ». Ceux qui parlent ainsi oublient que c’est traiter un grand
écrivain
de pasticheur, c’est-à-dire, nier, par la formule
, que je laisse dans son mystère, mais l’Homère parnassien : c’est un
écrivain
où l’on découvre avec surprise un mélange, inexpl
pâle et ses dents claquaient ». Il lui faut cinq épithètes, là où un
écrivain
de bonne époque n’en mettrait qu’une, et peut-êtr
oland, il en aurait tiré plus d’un parti, et sa thèse, que les grands
écrivains
s’imitent les uns les autres, aurait pu se trouve
n. » Mais M. Albalat ne connaît qu’Homère. D’après lui, tous les bons
écrivains
ont imité Homère. Quel Homère ? Car ils sont fort
re. Quel Homère ? Car ils sont fort rares, par bonheur peut-être, les
écrivains
français qui aient su le grec. Dans la joie de so
urent en vogue depuis celui de Salel (1674) n’enseignèrent à certains
écrivains
trop dociles, ou un moment troublés, que l’art af
ut s’en laisser imposer ni par l’unanimité, ni par la singularité. Un
écrivain
, et, même un grand écrivain, dépend toujours, pou
ar l’unanimité, ni par la singularité. Un écrivain, et, même un grand
écrivain
, dépend toujours, pour commencer, de ses lectures
se pourrait presque littéralement répéter de Flaubert. Comme tous les
écrivains
de son temps, et d’avant, et même d’après, Flaube
e et souriant ainsi qu’une rose nouvelle. Comme Flaubert est l’un des
écrivains
les plus profondément personnels qui furent jamai
tion et Salammbô (dotation qui suffirait encore à combler deux grands
écrivains
) sont les moins purs et les moins beaux. Il n’y a
les moins purs et les moins beaux. Il n’y a de livres que ceux où un
écrivain
s’est raconté lui-même en racontant les mœurs de
Flaubert semble impersonnel. C’est passé en adage. Comme si un grand
écrivain
, comme si un homme d’une sensibilité forte, exces
de ceci ; Fénelon fut un mauvais imitateur d’Homère. L’imitation des
écrivains
les uns par les autres, de ceux qui ne sont plus
lement ; mais l’exactitude m’intéresse. J’ai dit que Fénelon était un
écrivain
du type visuel, qu’il créait lui-même ses métapho
rdiesse et son imagination, de certains vols. Il serait un plus grand
écrivain
s’il avait osé davantage. Il a trop souvent renvo
roman ; si l’on veut le tableau complet, il faut l’intervention d’un
écrivain
de métier. Quel que soit son talent, la descripti
s’est assimilé Homère jusqu’à la dernière goutte, et tous les grands
écrivains
possibles, et qu’il enseigne le style ! Quelle le
M. Albalat est le plus humble des procédés littéraires et celui qu’un
écrivain
véritable fuira toujours avec soin. C’est un esca
s son activité. Buffon est un grand savant, en même temps qu’un grand
écrivain
. C’est en savant et en écrivain qu’il corrige les
and savant, en même temps qu’un grand écrivain. C’est en savant et en
écrivain
qu’il corrige les feuillets de ses collaborateurs
ne que ce n’est pas Michelet ; seulement, il est fâcheux que le grand
écrivain
ait couvert de son nom de pareils pillages. Il a
e j’aime parce que j’y sens malgré tout la présence réelle d’un grand
écrivain
. Nul n’a plus aimé la femme que Michelet : s’il a
ain, de la méthode scientifique dans l’appréciation des œuvres et des
écrivains
; jusqu’ici elle se tapit derrière une prudente e
obbes, Descartes, Pascal, Schopenhauer, Nietzsche sont tous de grands
écrivains
, et quelques-uns de grands poètes. Il faut se méf
vants, presque tous, dès qu’ils prirent la peine d’écrire, furent des
écrivains
parfaits. Ce sont des imaginatifs visuels, nécess
c la notion de l’identité des contraires, à laquelle plusieurs jeunes
écrivains
doivent d’avoir gardé un certain équilibre intell
rand poète. Dès à présent Zarathustra a marqué de son signe plus d’un
écrivain
. L’influence allemande ne s’est guère exercée sur
e la persistante domination littéraire de la France. Il y a de grands
écrivains
dans tous les pays de l’Europe et les plus grands
de grands écrivains dans tous les pays de l’Europe et les plus grands
écrivains
de l’heure présente ne sont pas des Français ; ma
ure complète, également bien représentée dans tous les genres par des
écrivains
véritables, ayant un égal souci de l’idée et de l
n objet . Ce n’est pas l’un d’eux qui parle des poètes récents, ni un
écrivain
de longtemps familier avec leurs œuvres et leurs
urait été, par des poètes et des critiques récents, relégué parmi les
écrivains
bons pour réjouir les masses, tandis que Verlaine
clair, plus familier, plus éloquent. On donne aux poètes récents, aux
écrivains
innovateurs des noms génériques qu’il ne faut jam
ques autres : « Si l’opinion publique s’est modifiée à l’égard de ces
écrivains
, il faut aussi noter qu’eux-même ont fait le prem
, voilà le mot important de la phrase : il n’est guère d’artiste ou d’
écrivain
de ce temps, pour peu qu’il eût d’originalité, qu
a langue française et de son génie que leur envieraient les meilleurs
écrivains
de cette année. George Sand faisait des fautes d’
fs, mais qu’il serait téméraire de vouloir contrarier. Il y a de bons
écrivains
auxquels on n’a jamais pu apprendre qu’il ne faut
er ; & pas un Prince pour les envoyer aux Petites-Maisons, pas un
Ecrivain
préposé pour les combattre, pas un Médecin nommé
alistes, Familiers & autres Valets de la Philosophie. Quoique les
Ecrivains
philosophes aient démérité de toutes les classes
Ouvrage que les défauts ou les bonnes qualités ; c’est juger plutôt l’
Ecrivain
que l’Ecrit ; c’est être enfin volontairement inj
talens, & ont protesté contre leurs usurpations. Je veux que les
Ecrivains
philosophes aient en leur faveur les cris de la m
es Ouvrages dignes de plaire à tous les Peuples éclairés : les grands
Ecrivains
du siecle dernier, les bons Ecrivains de celui-ci
s Peuples éclairés : les grands Ecrivains du siecle dernier, les bons
Ecrivains
de celui-ci ne nous laissent rien à envier aux au
n vienne nous donner pour les illustrateurs de notre Littérature, des
Ecrivains
pédantesques, bizarres, décousus, hyperboliques,
rison ; de ma vie je n’ai vu Strasbourg que sur la carte. Que le même
Ecrivain
& d’autres Philosophes, après lui, m’accusent
t douter que les Lettres n’intéressent le Gouvernement, & que les
Ecrivains
qui s’opposent à leur dégradation, n’aient des ti
enses. Cependant, par une fatalité des plus décourageantes, on a vu l’
Ecrivain
qui a montré le plus de zele pour les principes d
iv. XIX, pag. 254. *. Le même Philosophe dit formellement, que tout
Ecrivain
de génie est Magistrat né de sa patrie, & que
dans le temps de la disgrace des Parlemens, ont été composés par des
Ecrivains
Philosophes, & que les cinq ou six premiers é
*. L’Analyse de Bayle, où ce qu’il y a de plus licencieux dans cet
Ecrivain
se trouve réuni ; l’Histoire des Querelles Littér
la personne & les talens, & des louanges outrées de plusieurs
Ecrivains
médiocres & pleins de morgue, qu’il n’estimoi
e Perrault, Boindin, Lamothe & l’Abbé Terrasson étoient les seuls
Ecrivains
du siecle dernier en état de travailler à l’Encyc
ntion, & l’on conviendra que, si on excepte M. de Voltaire, aucun
Ecrivain
de notre siecle, reconnu pour Philosophe, dans le
re les ennemis de la Religion & les siens, Je puis ajouter, qu’en
écrivain
contre la Philosophie & ses partisans, je n’a
, parce que j’ai osé attaquer les Productions de ses Confreres. Qu’un
Ecrivain
empoisonne la vie d’un homme honnête, qui n’a d’a
utre tort que d’avoir écrit de la Prose plate ou de mauvais Vers, cet
Ecrivain
est un méchant. Voilà pour moi. Voici pour sa jus
u rôle sacrifié de traducteur. Madame Emilia Pardo Bazan est un des
écrivains
les plus goûtés de la Péninsule. En quelques anné
ées de La Cuestion palpitante sont bien la propriété personnelle de l’
écrivain
espagnol. Madame Emilia Pardo Bazan est, en eff
cependant certains critiques, et en particulier un groupe nombreux d’
écrivains
de la presse catholique. Dans ce milieu que j’ai
son intégralité et en fait la base de son système propre. Nombre d’
écrivains
, en Espagne, adhérèrent à ses doctrines ; nombre
iques. — Le costume. — Le Réalisme naît du Romantisme. En 1829, un
écrivain
délicat dont l’unique désir était de se renfermer
le renaissance heureuse et spontanée ! Quelle pléiade d’artistes et d’
écrivains
! Dans la lumière, dans les flots, dans le vent,
ier des historiens artistes, y suffiraient, sans compter les nombreux
écrivains
, secondaires peut-être, mais de valeur indiscutab
s et gens de bien, romantiques et canailles. Suivant ses traces, sept
écrivains
d’un classicisme absolutiste remirent à Charles X
omme terme final, l’orgie et le cimetière. L’idée que l’on avait de l’
écrivain
changea du tout au tout : à d’autres époques, c’é
ttérature nouvelle. — Le calme dans les esprits. — Vie bourgeoise des
écrivains
nouveaux. — La tendance réaliste. — La génération
t notable qu’ont éprouvé les mœurs littéraires et l’état d’esprit des
écrivains
. Voici quelques années, l’effervescence des cerve
nous entrons dans une période de sérénité et de calme plus grand. Nos
écrivains
illustres, nos poètes contemporains vivent comme
uterais sur ce point, au nom du romancier français, celui de quelques
écrivains
espagnols fort connus2. Cela ne veut pas dire que
goût et la saveur de Cervantès, de Hurtado3 et de sainte Thérèse. Les
écrivains
délicats et un tantinet maniérés, comme Valera, e
a forme, le style qui devient chaque jour plus national chez les bons
écrivains
, c’est le fond et l’esprit de leurs productions.
usse chaque peuple à diriger ses regards vers le passé, à étudier ses
écrivains
illustres et à chercher chez vous ce parfum parti
ier de Salamanque, et le Diable Boiteux, en suivant les traces de nos
écrivains
picaresques. Dans la période romantique, l’Allema
s abondaient sans doute, quand, au second siècle, Lucien de Samosate,
écrivain
sceptique et satirique, le Voltaire du paganisme,
é de l’amour classique. Survient le moyen-âge. Personnages, sujets et
écrivains
changent. Le roman est poème épique, chanson de g
. Viens, Miguel de Cervantès Saavedra, viens en finir avec une race d’
écrivains
absurdes, viens abattre, un idéal chimérique, pat
erveilleuses conversions ou rédemptions par l’amour, qu’inventent les
écrivains
contemporains ; depuis Dumas, dans la Dame aux Ca
Rousseau exerça sur son époque l’influence décisive qu’obtiennent les
écrivains
, s’ils réussissent à s’ériger en moralistes. Les
artiste, un artiste qui peint avec la plume. Il commence la série des
écrivains
coloristes de la France. Avant personne, il emplo
bsolument inutiles. On ne peut comparer ses facultés à celles d’aucun
écrivain
de son temps. Lisez, si vous en doutez, le Neveu
es feuilletons, à l’intercession duquel se recommandent encore tant d’
écrivains
corrupteurs. Étrange figure littéraire que celle
qu’il a livrés à l’impression, Alexandre Dumas père serait le premier
écrivain
de notre époque. S’il est bien démontré que Dumas
ment basse, mais pas comparable non plus à celle que créent de grands
écrivains
avec lesquels l’auteur des Mousquetaires ne peut
ge Sand dogmatisait toujours pour le compte d’autrui. Mais l’illustre
écrivain
ne doit rien à personne. Aujourd’hui sa philosoph
irait à la gloire des lettres. Il n’est rien qui ressemble moins à un
écrivain
de profession que Stendhal. Homme d’existence act
eur que lui consacrait Balzac. « Cet article étonnant, tel que jamais
écrivain
ne le reçut d’un autre, je l’ai lu en éclatant de
ler l’attention. Il n’a écrit que dix-huit livres, et sa réputation d’
écrivain
réaliste ne s’appuie que sur deux romans. La Cha
me Bovary nous la présente sous une face comico-dramatique il est des
écrivains
qui voient le monde reflété comme dans un miroir
autant d’énergie que Flaubert la métallisation qui nous tourmente. Un
écrivain
moins analyste eût poétisé Mme Bovary, en la fais
que c’est un évènement peu fréquent que la chute et la stérilité d’un
écrivain
par ambition excessive d’exactitude et de perfect
te, non pas qu’il prêche ni cette doctrine ni une autre, car il est l’
écrivain
le plus impersonnel et le plus réservé qu’on ait
simples photographes, alors que combattent dans leurs rangs les deux
écrivains
modernes qui peuvent le plus justement se prétend
leurs styles et leurs pensées, que le public les prenait pour un seul
écrivain
. Edmond, le survivant, dans son beau roman les Fr
çues en luttant avec la phrase rebelle, à qui il demandait ce que nul
écrivain
ne lui demanda jamais, de surpasser la palette. A
esse de leur intelligence. Au lieu de se tirer d’affaire comme tant d’
écrivains
, en s’écriant : « Je ne trouve pas d’expressions
ses qui ornent quelques-unes de ses pages les mieux choisies, et tout
écrivain
coloriste, désormais, devra s’inspirer de la lect
oquille de l’huître ; et surtout, l’admirable Manette Salomon, où ces
écrivains
d’élite trouvèrent ce que l’artiste apprécie tant
ickens. — Le Petit Chose. — La caractéristique de Daudet romancier et
écrivain
. — Le Nabab. — Les Rois en exil. — Numa Roumestan
ones méridionales semblent avoir leur reflet dans le caractère de cet
écrivain
, dans sa fantaisie étincelante et dans son heureu
malade de fatigue. C’est là la difficile facilité désirée par tant d’
écrivains
et que si peu savent conquérir ! Alphonse Daudet
a vu. Nul ne le taxe d’ingratitude ni ne le qualifie de misérable. Un
écrivain
réaliste se décide à tirer parti du moindre détai
te. Dévorés parleur imagination ardente, la plupart des poètes et des
écrivains
du Romantisme purent dire avec notre Espronceda :
sit. Je fais plutôt allusion au caractère, à la vie et aux actes de l’
écrivain
naturaliste, totalement dépourvus de ce que les F
nd et indiscutable talent, ses qualités non communes de créateur et d’
écrivain
. Quand tout passe, quand tout croule, c’est là ce
oins, sont décrits de main de maître et qui n’endorment pas. Quand un
écrivain
parvient à découvrir le filon des idées latentes
t détesté. Gambetta le haïssait, parce que Zola l’avait discuté comme
écrivain
et comme orateur. L’Académie, l’École normale, to
e fataliste, c’est-à-dire du fonds de déterminisme qu’il recèle. Tout
écrivain
réaliste est libre de s’écarter d’un chemin aussi
oigt celles des autres ! Les néo-classiques absolvent aujourd’hui les
écrivains
païens, en alléguant qu’ils ne connurent pas le C
commencent ces écarts et jusqu’où va la liberté que peut s’accorder l’
écrivain
, je ne saurais le dire. Les limites en sont extrê
e pas se dérober. Je dis peut-être, parce que si Rabelais et d’autres
écrivains
brisèrent ces digues et gagnèrent un nom impériss
jamais et s’imposent avec tant de force que je ne sache pas qu’aucun
écrivain
les ait jamais renversées. Si audacieuse que soit
uissent aussi de la faveur de ce peuple colonisateur et touriste. Les
écrivains
américains Bret-Harte et Mark Twain fendent les b
nt le bois pouvait servir à des œuvres sculpturales. Par malheur, cet
écrivain
le gaspilla à faire des tables et des bancs vulga
la critique, et en somme de l’oubli qui est la pire des morts pour un
écrivain
. Alarcon, tout en refusant avec acharnement toute
romanesque et un redoutable adversaire de la nouvelle. Mais nous, les
écrivains
du camp ennemi, nous demandons à Dieu qu’il ne re
s, c’est sa diction élégante et pure, empruntée plutôt aux mystiques,
écrivains
châtiés par excellence, qu’à Cervantès, qui est u
stiques, écrivains châtiés par excellence, qu’à Cervantès, qui est un
écrivain
spontané. Valera n’a pas seulement pris, chez eux
e n’entende cette phrase d’une manière offensante pour le sympathique
écrivain
. Je ne sais si cela provient d’un dessein délibér
de touche : j’ignore s’il serait avantageux de le faire pour le grand
écrivain
. Il règne toujours une certaine harmonie mystérie
tion heureuse et ce don de la fécondité, don funeste pour les mauvais
écrivains
et même pour les écrivains médiocres qui ont une
la fécondité, don funeste pour les mauvais écrivains et même pour les
écrivains
médiocres qui ont une tendance à sommeiller, qual
et d’étonnant dans la manifestation de la puissance créatrice de ces
écrivains
et de ces poètes, qui sont à eux seuls un monde,
a vérité ambiante et réaliser librement la beauté. Bravo à l’illustre
écrivain
qui a su secouer le joug des idées préconçue s !
rature imprimée ; celle qui se représente lui produit plus d’effet. L’
écrivain
est un facteur de la production littéraire. N’oub
oduction littéraire. N’oublions pas que l’autre, c’est le public. À l’
écrivain
d’écrire, au public de l’encourager et d’acheter
érature, les libraires et les imprimeurs de là-bas peuvent piller les
écrivains
d’Espagne tout à leur aise, et ce public d’au-del
? Qui ne se croit affranchi de l’influence, non seulement des autres
écrivains
, mais même de l’atmosphère intellectuelle que l’o
es de l’avenir, procédant avec ordre et avec logique, mettront chaque
écrivain
où il doit se trouver, diviseront, classeront et
sera ainsi demain parce qu’il en a toujours été de même. Malheur à l’
écrivain
qu’aucune école ne réclame comme lui appartenant
détestables formules. Aujourd’hui la critique se règle sur les grands
écrivains
passés et présents. Elle les définit non tels qu’
e Gerson. — § IV. Si les clercs ont eu plus d’idées générales que les
écrivains
en langue vulgaire, pourquoi les uns et les autre
entend-on par les idées générales ? Nous avons épuisé la liste des
écrivains
qui, dans cette période de l’histoire de l’esprit
ans les écrits de religion qu’il faut chercher jusqu’à quel point les
écrivains
en langue latine ont eu des idées générales. Si l
nce même imparfaite du passé leur donnait un avantage immense sur les
écrivains
en langue vulgaire, et les mettait en quelque sor
e de bonnes. La distance qui paraît si grande entre les clercs et les
écrivains
en langue vulgaire, ainsi qu’entre les deux publi
qualités du caractère et l’action, comme saint Bernard ; mais, comme
écrivains
de choses durables, il faut beaucoup rabattre de
éologie. § IV. Si les clercs ont eu plus d’idées générales que les
écrivains
en langue vulgaire, pourquoi les uns et les autre
’en tire que des jeux d’esprit aussi particuliers que les humeurs des
écrivains
. Ce sont des souvenirs du passé, presque toujours
ands clercs de cette époque en ont fort peu fourni. Comparés même aux
écrivains
en langue vulgaire, ils ont ce désavantage que, n
Villon. La principale source des idées générales a manqué à tous ces
écrivains
. Ils ne connaissent point le passé, ou ils le con
raditions qui ne sait pas qu’elle est la raison universelle. Tous ces
écrivains
, poètes et prosateurs, sont tout entiers au prése
ésent meilleur. Je ne vois dans toute cette période que deux sortes d’
écrivains
: les uns attaquent par la satire ou la raillerie
poètes ont bien mérité de la nation comme peintres de mœurs et comme
écrivains
satiriques. En la rendant impatiente du présent,
’elle est devenue capable de concevoir à son tour et d’inspirer à ses
écrivains
des idées générales. Jusqu’à l’avènement de ces i
aime l’esprit français, dans l’image naïve que nous en ont donnée nos
écrivains
du xiie au xvie siècle ; mais combien l’aimerai
VI. En quoi Descartes est plus original et plus naturel qu’aucun des
écrivains
qui l’ont précédé. — § VII. Influence littéraire
prévention, il leur arrive, tout en ne cherchant qu’à donner tort aux
écrivains
, de trouver à quel prix se font les écrits qui du
naturellement, c’est-à-dire de n’avoir point les qualités des grands
écrivains
qui allaient suivre, et d’avoir les défauts dont
oses. Qui pouvait mieux y pourvoir qu’un grand géomètre, devenu grand
écrivain
, qui allait traiter des vérités les plus essentie
un enseignement, de deux hommes de génie, grands géomètres et grands
écrivains
, qui, à vingt ans d’intervalle, nous apprennent s
tes comme auteur d’une philosophie plus ou moins contestée, que comme
écrivain
ayant exercé sur la littérature de son siècle une
mes à la merci de l’autorité, de la mode, de l’imitation : les grands
écrivains
du dix-septième siècle ne font pas autre chose. C
l’évidence. Aussi lui doit-on donner la gloire d’avoir été le premier
écrivain
français qui ait sérieusement cherché la vérité.
ns l’aveu par la qualification de maîtres que nous donnons aux grands
écrivains
de cette époque. Pourquoi les appeler maîtres, si
e, et il n’y a pas de plus grande erreur en critique que de dire d’un
écrivain
qui n’est pas vrai, qu’il lui était libre de l’êt
harmes pour se faire préférer au mensonge. Ne calomnions pas même les
écrivains
faux, jusqu’à dire que, pouvant prétendre à la gl
n’y a point d’exagération à dire qu’il est plus original qu’aucun des
écrivains
ses devanciers. A moins que, par un étrange abus
pas trouver cette originalité-là de bon aloi. Mais l’originalité d’un
écrivain
qui, différant des autres hommes par le caractère
autre trait par où Descartes est plus véritablement original que les
écrivains
ses prédécesseurs : il se passe de l’antiquité. D
pas de plus en plus assuré, nous avons été heureux de voir de grands
écrivains
, Rabelais, Calvin, Amyot, Montaigne, égaler sur q
culations de cabinet. Pour le fond des choses, il demeura attaché aux
écrivains
ingénieux qui songent plus à orner leur élocution
Descartes, on explique plus qu’à demi comment, plus original que les
écrivains
du seizième siècle, il est aussi plus naturel. Qu
qui est de l’homme ; et c’est une mauvaise mesure de la grandeur d’un
écrivain
, que le nombre de ses imitateurs. J’y vois seulem
nombre de ses imitateurs. J’y vois seulement la preuve que, dans cet
écrivain
, l’humeur domine la raison, et qu’il a plus de ph
sse qu’il a su rendre séduisante par l’adresse dont il la déguise. Un
écrivain
n’est grand qu’à proportion qu’il est inimitable,
és, et qu’en lui l’homme l’emporte sur l’individu. L’exemple d’un tel
écrivain
est salutaire, parce qu’il nous met en défiance d
§ VII. Influence littéraire du cartésianisme sur les plus grands
écrivains
du dix-septième siècle. Descartes n’exerça don
ce qui se manifeste par l’imitation, et qui est comme la livrée qu’un
écrivain
brillant fait porter à ses contemporains. Ce gran
r son esprit, l’art d’en faire le meilleur emploi. Voilà pourquoi les
écrivains
qui vinrent immédiatement après lui, quoique les
e fois le goût, ce sentiment de la langue de chaque sujet, commun aux
écrivains
du dix-septième siècle, Descartes en tête, lesque
aussi bien, — quelles qu’aient pu être les premières impressions d’un
écrivain
, ce n’est que grâce à un pouvoir intrinsèque d’en
rimant à ce que l’on s’est assimilé sa marque personnelle qui, pour l’
écrivain
, est son mode de sentir. En toutes choses, l’on n
de contingences tout subjectif ; et cela dit aussi que tout ce qu’un
écrivain
adopte, — pour ne pas parler de ce qu’il pourrait
ns un tel esprit, qu’il serait intéressant de considérer un moment un
écrivain
dont on a pu voir qu’il a eu du poids sur son épo
bservé en même temps qu’une pensée se cache derrière l’œuvre de notre
écrivain
, — inflexible et cruelle comme le sens de la vie
culte très spécieux de la courtoisie, aux suggestions de laquelle un
écrivain
élégant croit se devoir à soi-même de se conforme
saire. La manière de M. Anatole France M. Anatole France est un
écrivain
de race qui porte en soi, comme d’autres l’emprun
s-nous eu aujourd’hui qu’à nous empresser de voir en lui, à côté de l’
écrivain
de race, un intellectuel sincère et digne d’estim
paraître, auquel le don d’objectiver, qui est dans la fibre même de l’
écrivain
, concède de magiques propriétés transpositives. S
, nous admettons que l’on veuille en rendre subsidiaire le fait qu’un
écrivain
si condescendant et d’une telle ligne, qui nous c
se figurer M. France, aussi délicieusement puéril, dans sa bonhomie d’
écrivain
notoire, que finement éclairé, à sa mesure, du so
es dispositions sensibles, les nuances d’âme du plus paradoxal de nos
écrivains
contemporains, d’un auteur aimable et, apparemmen
’il semble faire pour l’habiller irréprochablement. * * * Il est des
écrivains
qui ont, avant tout, de l’expression ; d’autres,
ulement sa chère âme conciliatrice. L’on observera, sans doute, qu’un
écrivain
de l’allure de M. France et de son embonpoint, qu
, qu’un écrivain de l’allure de M. France et de son embonpoint, qu’un
écrivain
trapu et débonnaire, heureux de s’isoler dans l’a
ue de ce qu’elle ne peut refuser à l’époque, — l’on observera que cet
écrivain
, qui est réellement M. France, ne saurait donner
tuel, avec maîtrise et avec allure, et combien son incomparable art d’
écrivain
en reçoit de précieux éclats, et combien il sait
de l’esprit français au commencement du dix-septième siècle, et de l’
écrivain
qui le premier a contenté ce besoin. — § II. Balz
de l’esprit français au commencement du dix-septième siècle, et de l’
écrivain
qui le premier a contenté ce besoin. Après Cha
Après Charron et saint François de Sales, mais loin d’eux, de bons
écrivains
continuent cet esprit de méthode et ce commenceme
image claire et frappante, une théorie qui en déterminât le sens, un
écrivain
qui réalisât cette théorie avec éclat. Ce mot, ce
ns une femme parfaitement belle. Il élève Balzac au-dessus des autres
écrivains
pour la vérité et la noblesse de son élocution ;
ent notées, que l’on doit regarder comme les plus belles parties de l’
écrivain
: Le choix, la composition, le mérite d’ensemble
e, non moins nécessaires que les qualités de l’esprit pour former les
écrivains
excellents. Cet éloge convient à Balzac. J’y fera
mémoire de Balzac d’avoir inspiré à Descartes cette théorie du grand
écrivain
. Balzac avait à peine vingt ans3 quand le cardina
n français tout lui était suspect de gasconisme ; sur chaque mot d’un
écrivain
de province, il consultait l’oreille d’un habitan
nsemble ; le caractère de l’homme, pour accréditer les principes de l’
écrivain
, et pour montrer que le plus homme de bien est l’
ncipes de l’écrivain, et pour montrer que le plus homme de bien est l’
écrivain
le plus habile : tout cela était si nouveau que B
té du dix-septième siècle. Au seizième on n’était pas assez mûr, ni l’
écrivain
pour la force de méditation qu’exige un plan, ni
mais parlé en public ? » Et il le veut réduire à la qualité de simple
écrivain
. Excellente leçon pour certains apologistes de no
même intempérance d’admiration, donnent le nom de grands poètes à des
écrivains
en prose. C’est l’écrivain qu’il met en regard de
on, donnent le nom de grands poètes à des écrivains en prose. C’est l’
écrivain
qu’il met en regard de « cette perfection du bien
us éclairés et les plus sincères, et le jugement de Descartes sur cet
écrivain
ne doit être admis qu’avec les réserves du père G
lait un esprit plus politique que littéraire, un autre Machiavel. Les
écrivains
du parti des politiques, à la fin du seizième siè
ient contenter longtemps un public assez formé déjà pour demander aux
écrivains
la première condition de l’art d’écrire, c’est à
el on appliqua le vir bonus, dicendi peritus, maxime aussi vraie de l’
écrivain
que de l’orateur, et d’aussi étroite obligation p
èles de la bonne prose, dans l’ordre des idées nobles et relevées, un
écrivain
non moins célèbre que lui, qui pensa gâter La Fon
e ce récit ? l’instruction, ou l’amusement ? Voilà sur quoi plusieurs
écrivains
n’ont pas été d’accord. Les commentateurs d’Arist
mprimée en 1717. Le raisonnement n’est pas la partie dominante de cet
écrivain
. Il n’a rien fait que de superficiel & qui ne
ternellement, si La Barre ne l’eût relevée quelques années après. Cet
écrivain
, un de ceux qui, faute d’invention & d’idées,
mp; trop peu de scènes. La Henriade elle-même, selon la remarque d’un
écrivain
, péche par cet endroit, & seroit le plus beau
ourd’hui que le suffrage unanime de toutes les nations a consacré les
écrivains
du siècle de Louis XIV, aussi-bien que les grands
d’Horace, de se couronner de leurs propres mains, ni de donner à nos
écrivains
du second ordre la palme sur les anciens. Les mod
i son siècle ni sa patrie. Phèdre se moque de certains artistes &
écrivains
de son temps qui, pour en imposer au public, mett
tion de cette ruse est usée aujourd’hui. On n’est plus la dupe de ces
écrivains
qui, pour se faire acheter & lire, travestiss
les nations. Il arriva malheureusement tout le contraire. L’élite des
écrivains
du siècle de Louis-le Grand fut pour les anciens.
it plus encore : il mit au-dessus d’Homère non seulement nos premiers
écrivains
, mais les Scudéri, les Chapelain, & les Cassa
e génie & le caractère, fut porté au tribunal du public. Tous les
écrivains
de l’Europe s’érigèrent en juges : chaque nation
p; au Tasse. Les Anglois en général faisoient le même honneur à leurs
écrivains
. Saint-Evremont, retiré alors à Londres, y plaido
mphe étoit hors de sa patrie. Il n’eut, pour le soutenir en France, d’
écrivain
de distinction, que Fontenelle dont la réputation
rte de madame Dacier, est écrit de ce ton & de ce stile. D’autres
écrivains
prodiguèrent encore les louanges à La Mothe, &
ça d’abord le poëme Latin comme supérieur à l’Iliade * : Cédez tous,
écrivains
d’Athènes & de Rome. L’Énéide, en nos jours,
’Italien le Tasse, l’Arioste ou le Dante ; le Portugais le Camoens. L’
écrivain
judicieux met tout dans la balance : il n’en a qu
Hardouin, qui veut qu’Énée soit le Messie. Par la même raison que cet
écrivain
voyoit le Sauveur des hommes dans Énée, il croyoi
& les mettre en œuvre. Il en use comme en ont usé depuis tous les
écrivains
de génie, Corneille, Racine, La Fontaine, Roussea
cule, selon M. de Voltaire, à parler de notre sainte Ampoule. Le même
écrivain
, juge en matière d’épopée, se recrie sur ce qu’on
A quoi pensoit cette belle, De prendre un amant dévot. Mais autant d’
écrivains
célèbres, autant d’avis différens. Le président B
contemporain de Didon. Mais tous les chronologistes ont abandonné cet
écrivain
aussi fécond qu’extraordinaire & obstiné dans
plans des grands-maîtres. Mais finissons, en observant que tous les
écrivains
s’accordent sur un point sur le stile de l’Énéide
temps où ils étoient le plus en vogue : parce qu’on avoit vu quelques
écrivains
y réussir, tous les autres se flattoient d’en fai
u’avec désespoir sa gloire attaquée. La vanité étoit extrême dans cet
écrivain
Gascon, qui faisoit aussi des vers*. Mais quelque
de mémoires, de contes, d’aventures, d’anecdotes. Pendant que tant d’
écrivains
s’occupoient à débiter, sous toutes sortes de for
sont attaquées dans un roman, l’auteur devient le dernier de tous les
écrivains
. Le grand reproche qu’on fait a un de nos romanci
r a jugé à propos de réfuter très-sérieusement & très-vivement un
écrivain
qui veut que les jeunes-gens remplissent leurs mo
ifférence des romans Anglois & des nôtres, & sur laquelle les
écrivains
sont encore divisés. Quelques-uns la trouvent à n
rre, ils ne seront jamais élevés par leur nation au rang des premiers
écrivains
. Ceux-ci les regarderont toujours comme les grand
é de la Calomnie Je vais dire toute ma pensée sur plusieurs jeunes
écrivains
. Je le ferai sans véhémence. J’ai été lié autrefo
. Afin de suppléer à un génie propre, ils empruntent celui de quelque
écrivain
et la parodie qu’ils en font demeure la plus fâch
ide a publié Nathanael. M. Jammes a ravi les âmes, et une multitude d’
écrivains
sanglotants et doux ont paru. * * * M. André Gi
nd M. Retté publia les Treize Idylles diaboliques, je compris que cet
écrivain
ne s’était point débarrassé des cruelles influenc
ais Maurice Le Blond s’est montré trop vif en niant tout mérite à cet
écrivain
. M. Jammes a une profondeur, une pureté, une forc
e M. Jammes menace de ne point rester solitaire. Il donne à de jeunes
écrivains
leur style, sinon leur substance même. M. Ghéon,
nc à l’aise avec lui. Je ne lui trouve aucun talent. C’est un mauvais
écrivain
. Je le cite parce qu’il est typique. Il représent
e qui l’œuvre illustre en nos rêves, demeure encore si inconnue ! Ces
écrivains
instituent de belles lois2. C’est par eux que la
que est insensible à la beauté pourrait bien méconnaître la vertu. Un
écrivain
qui refuse de croire en un Dieu auteur de l’unive
teurs du dix-huitième siècle, soit égale à celle qu’avaient reçue les
écrivains
du dix-septième201. Pourquoi donc le second siècl
u-dessous du premier ? Car, il n’est plus temps de le dissimuler, les
écrivains
de notre âge ont été en général placés trop haut.
La religion est le plus puissant motif de l’amour de la patrie ; les
écrivains
pieux ont toujours répandu ce noble sentiment dan
leurs écrits. Avec quel respect, avec quelle magnifique opinion, les
écrivains
du siècle de Louis XIV ne parlent-ils pas toujour
des boutons naissants qui aspirent vers le ciel. Rousseau est un des
écrivains
du dix-huitième siècle dont le style a le plus de
ui tous les temps sont promis. Il résulte de nos observations que les
écrivains
du dix-huitième siècle doivent la plupart de leur
de Louis XIV se servaient pour trouver le ton de leur éloquence, les
écrivains
modernes font usage d’une étroite philosophie qui
mière étape. M. Paul de Saint-Victor M. Paul de Saint-Victor, un
écrivain
amoureux à l’excès de la forme, dans son compte r
ur à tour insupportable et sympathique M. Paul de Saint-Victor est un
écrivain
excessivement remarquable dans un genre faux. Il
rocédé, on peut être un mosaïste fort ingénieux, on ne sera jamais un
écrivain
. Essayez de soumettre au crible de la pensée ce s
cérité que j’ai mise autrefois à lui faire la guerre. M. Lireux est l’
écrivain
du petit journal par excellence il faut, s’il veu
iste. Le critique de la Revue des deux Mondes est, à tout prendre, un
écrivain
de talent il possède surtout ce genre de talent a
, a moins de pédanterie et déguise mieux le labeur et la recherche. L’
écrivain
a beau lâcher la bride à l’improvisation, sous le
n’ai aucun doute à cet égard. Plaît-il ? » Ce plaît-il dans lequel l’
écrivain
s’embarrasse à plaisir et se contredit lui-même,
juste quelle place doit tenir un jour dans les lettres françaises un
écrivain
qui place son ambition à écrire de ce style, mais
— L’arrêt était plus que sévère mais je dois prévenir les deux jeunes
écrivains
qu’il y a, entre la peinture des salons de Paris
i n’est point une tentative isolée, une parodie, un travestissement d’
écrivains
en belle humeur (on le croirait presque), mais un
s un peu personnel. Défaites-vous de ce travers. Ici, on n’est pas un
écrivain
, on est la Revue des Deux-Mondes. L’originalité d
uel le condamnent les besoins d’une vanité hystérique. Il n’est pas d’
écrivain
de valeur que, dans un badinage pervers et un acc
vantes : « Dans cette liste formidable et très incomplète des grands
écrivains
et des grands ouvrages auxquels Fréron eut affair
ui indigne si fort M. Jules Janin, — c’est M. Jules Janin lui-même. L’
écrivain
des Débats se sera inspiré sans doute de cette be
nature entière y fait la cabriole sur le tremplin de la phrase de cet
écrivain
paysagiste. « Sur ces collines vertes », — écrit
M. Théophile Gautier. Le procédé de M. Théophile Gautier, comme
écrivain
et chef d’école, consiste à donner un corps à l’i
ien ? et que deviendra-t-elle, si le public peut dire, de nous autres
écrivains
, que nous avons des convictions d’hiver et des op
e fait d’une conscience foudroyée par la vérité ; le tempérament de l’
écrivain
y entre bien pour quelque chose. Nous allons en é
gènes de ma connaissance, d’écrire le français que parle cet Italien.
Écrivain
et polémiste, M. Fiorentino est un disciple de Vo
ère force, — deux termes qui sont loin d’être synonymes. Il est peu d’
écrivains
qui comptent autant de lecteurs et fassent moins
eu, font flamber les dix colonnes de son feuilleton et inculquent à l’
écrivain
un savoir musical de la force d’un compositeur et
se compter avant nous et c’est à cette place même, où je reprends des
écrivains
que j’estime, que je suis fier de leur rendre un
elle. — Il y a plus : je faisais partie des plumes réfractaires que l’
écrivain
des Débats, jouant le rôle de sergent-recruteur d
ux appréciations qui rend de la façon la plus complète la pensée de l’
écrivain
: « … Mme° Frezzolini, d’une beauté parfaite dan
encore que l’artiste. C’est là une de ces licences qui révolterait un
écrivain
français, mais qui répugne beaucoup moins aux tra
Paul de Saint-Victor, du moins je le suppose, les confrères du jeune
écrivain
n’en ont pas moins été à peu près unanimes à cond
e, qu’elle devint sa femme (voici l’endroit où bifurque la plume de l’
écrivain
). Elle correspond avec Voltaire, encourage l’ Enc
retentissement au-delà du monde des coulisses et d’un petit cercle d’
écrivains
. Madame Lauters en a été l’héroïne. C’est bien de
ins ! M. Scudo Puisque j’ai tant fait que de toucher à quelques
écrivains
de la presse musicale, je veux adresser, en passa
n’ai pas lu ses œuvres, et j’ignore tout à fait si la réputation de l’
écrivain
doit ou non rester suspendue au gibet, dressé par
ers la critique. Huitième étape 11 mars 1855. L’Académie Les
écrivains
devenus immortels, par une distraction des quaran
té, l’Académie n’a jamais laissé échapper une occasion d’humilier les
écrivains
et, — ne pouvant et ne voulant pas les décourager
auvaise littérature ». M. de Pontmartin M. de Pontmartin est un
écrivain
ingénieux, élégant, dont la forme est sobre et le
nt conquiert influence et pouvoir. M. de Pontmartin admire les grands
écrivains
du grand siècle je m’agenouillerai à ses côtés, s
ts. Et pourtant, si ma mémoire ne m’abuse, je crois me souvenir que l’
écrivain
de la Revue contemporaine se serait confessé d’av
ince, ils font leur société de trois idiots d’une sous-préfecture ? —
Écrivains
, ne faisons plus d’enfantillages, mais restons je
’en haut ne la traverse pas, et que le style rapide, net, concis de l’
écrivain
, admirable et portant si bien coup dans la polémi
diose. Les idées bouffies font éclater la forme aux entournures, et l’
écrivain
, dont la force ou la solidité est tout entière da
l morcelé d’un journaliste ; mais ce journaliste, par bonheur, est un
écrivain
. La lecture des Libres Penseurs m’a révélé un fai
euillot est un esprit révolté, qui adore Dieu en grinçant des dents ;
écrivain
, c’est un cynique. Le pugilat catholique, auquel
u’en feuilletoniste : je suis obligé de reconnaître aujourd’hui que l’
écrivain
s’est tout à fait amendé, et que s’il y avait que
fils. Son succès comme individualité aide beaucoup à ses succès comme
écrivain
… il se fait aimer en raillant comme d’autres se f
et traîne avec elle je ne sais quelle odeur de vieilles armoires où l’
écrivain
la tient enfermée. M. Delord, dans ces moments-là
a Presse. Pour cette fois, je ne puis donner tort à un petit nombre d’
écrivains
de se trouver en dissidence avec la majorité d’un
és Le public, en France, se compose de cette classe d’hommes qu’un
écrivain
profond, sous une forme négligée, Stendhal, a bap
ru tout le jour la poste des affaires, il faut encore que nous autres
écrivains
, peintres ou musiciens, nous les entendions trott
aire. M. Amédée Achard Ce littérateur doit être rangé parmi les
écrivains
sans tempérament qui meurent de l’onanisme littér
le monde et qui a tout ce qu’il faut pour en être bien accueilli. Un
écrivain
du siècle dernier, qui faisait, lui aussi, le mét
dé économique de l’alinéa. Mais toujours expéditif, il est le premier
écrivain
qui ait songé appliquer à l’imitation littéraire
la réputation. La Revue des Deux-Mondes a fini par accepter le jeune
écrivain
; seulement, après y être entré par la grande por
chez le chroniqueur de l’Assemblée nationale, c’est le caractère de l’
écrivain
. M. Amédée Achard n’a jamais risqué sa chaussure
et ont lancé quelques pierres sur son passage. Place, maintenant, aux
écrivains
qui poussent à la roue, ou qui ont bravement pass
lleton qui a obtenu un très grand succès. En admettant les idées de l’
écrivain
en matière de style (et j’en suis à cent lieues !
quitté avec une intrépidité de héros. M. Marie Escudier est un de ces
écrivains
passionnés qui ne savent que se placer aux deux e
. À la vérité, la Ristori n’est ici qu’un prétexte dont s’est servi l’
écrivain
pour écrire, à la suite des moralistes du dernier
-je autre chose ? peut répondre l’enthousiasme de la foule auquel l’
écrivain
vient de faire le procès. Croyez-moi, M. Veuillot
it deux ou trois lignes, suffisamment transparentes, à l’adresse de l’
écrivain
populaire qui s’est créé dans son journal le chef
Institut), sur les tremblements de terre. « Les théâtres, — ajoute l’
écrivain
apocalyptique, — n’ont jamais compris que la moin
dramaturge, tel que M. Ponroy, s’en pourrait-il préserver, lorsque un
écrivain
, rigide observateur de la règle, comme M. de Rian
f, ne donnait sur-le-champ une idée plus modeste des prétentions de l’
écrivain
départemental. Le numéro du Rivarol que j’ai sous
olentes attaques de la presse, ameutée tout entière autour d’un grand
écrivain
. L’accord n’était pas possible entre nous ; je ju
es philosophiques, qui changent avec les conversions multipliées de l’
écrivain
. M. Rouvière À vrai dire, Favilla si loué n
artiste de génie ; — la plaisanterie m’a semblé un peu forte pour un
écrivain
qui, d’ordinaire, a la malice bienveillante. Théo
le plus grand comédien de l’époque… Il existe des feuilletons où des
écrivains
censés affirmaient la chose. Que sont devenus ces
sereines et immortelles peintures : pour tout dire, le premier de nos
écrivains
, de nos moralistes et de nos philosophes, n’est q
espectueuse gratitude. R. D. M. Paul Bourget La réputation d’un
écrivain
s’établit généralement au rebours de ses mérites
ajouté un chapitre à la science de l’âme. I. Comment il est devenu
écrivain
. Sa curiosité de la vie intérieure Quiconque f
ir combien peu ils doivent à la fréquentation des hommes. C’est qu’un
écrivain
porte en lui cette conception de la vie d’après l
he, et le plus austère de ce temps : Hippolyte Taine. Aussi parmi les
écrivains
d’aujourd’hui, et sans en excepter même les philo
ontyon, il parle « du naïf désespoir que ce mot lui causa, comme à un
écrivain
chaste dans sa vie et hardi dans ses livres ». Ce
pour des machines ? — et telle est la conséquence qu’en ont tirée nos
écrivains
réalistes. Mais il est aussi bien légitime d’en t
mma Bovary. Car c’est ce qui arrive chaque fois que la hardiesse d’un
écrivain
a mis au jour un aspect nouveau de notre nature :
e influence littéraire. M. Bourget est le premier qui ait rappelé les
écrivains
à l’étude de la vie intérieure et à l’analyse des
u romancier aussi bien que du philosophe. M. Bourget est d’avis que l’
écrivain
, quel qu’il soit, a charge d’âmes. Pour sa part,
ur compliquer un problème qui, par lui-même, n’est pas simple. Car un
écrivain
peut être immoral en prêchant la vertu : il est u
nspirent les livres de morale en action. Il est rare d’ailleurs qu’un
écrivain
prêche le mal, et l’on compte les conseillers de
sa marque sur la sensibilité contemporaine. Mais on sait assez qu’un
écrivain
n’a d’influence sur une époque qu’autant qu’il en
ance. C’est le dernier terme de la réaction contre le romantisme. Les
écrivains
de cette période, qui voyaient toutes choses avec
, la peur de l’amour. Guy de Maupassant I. Son caractère. L’
écrivain
impersonnel. Comment il invente. Son éducation li
l’esprit et de ces épisodes de la sensibilité qui souvent ont sur un
écrivain
une influence décisive, il a mis un soin jaloux à
eption très haute et un peu hautaine qu’il se faisait de son métier d’
écrivain
. Car il affectait de n’y voir qu’un métier et un
ait réfléchi à l’objet et aux conditions de l’art. Il pense que de l’
écrivain
rien n’appartient au public que son œuvre, indépe
nseigner sur le tour d’esprit de celui qui l’a conçue. Il reste que l’
écrivain
impersonnel, au lieu de ne chercher qu’un moyen d
passant, cette disposition originelle qui fait qu’un homme devient un
écrivain
et d’une famille déterminée d’écrivains. Guy de M
ui fait qu’un homme devient un écrivain et d’une famille déterminée d’
écrivains
. Guy de Maupassant est né en Normandie ; il y a p
haletantes et frémissantes du frisson de la folie, — on croyait que l’
écrivain
ne fit qu’exploiter, après d’autres, cette mine d
e création qui lui revient. Mais il y a pour le moins deux familles d’
écrivains
. Les uns partent d’une idée dont l’espèce peut d’
e les vivifie ; elle se crée à elle-même ses moyens d’expression. Ces
écrivains
devancent et ils dominent l’impression reçue de l
ssant est de ceux-ci. Il définit quelque part la faculté spéciale à l’
écrivain
. « Son œil est comme une pompe qui absorbe tout,
sine les images. Elle peut suffire au peintre. Elle ne suffit pas à l’
écrivain
. Pour celui-ci, un geste n’a de valeur qu’autant
don primitif et essentiel qui rend possible pour lui le travail de l’
écrivain
et qui le détermine par avance. Induit à écrire,
premiers et perfides succès dont le plus grand danger est d’égarer un
écrivain
hors de sa véritable voie et dont le moindre n’es
es d’après lesquels on a une fois pour toutes arrêté la physionomie d’
écrivain
de Maupassant. Ce sont livres d’un conteur de san
ndrissement de l’âme humaine qui en a été aussi un élargissement. Nos
écrivains
ont compris que si, comme la science semble tendr
olé. Dans un temps d’universelle désespérance, nul autre plus que cet
écrivain
n’a montré le vide de tout et donné la sensation
il les estime. A peine fait-il une exception pour les artistes et les
écrivains
, par camaraderie sans doute et solidarité confrat
IV. Son art. Ses idées littéraires. Ses procédés. Sa place parmi les
écrivains
réalistes. Cette philosophie, — si c’en est un
iction les conclusions grossières et désolantes, donne à l’œuvre de l’
écrivain
sa signification et sa valeur humaine. Ce qui, au
res, en fait la valeur, c’est que Maupassant, plus qu’aucun autre des
écrivains
de sa génération, a été un artiste. Car nous avon
t des musiciens de mots ; mais ce dont nous manquons le plus, c’est d’
écrivains
sachant qu’écrire est un art qui a ses moyens d’e
ussir. Poètes et romanciers et tous ceux qui s’intitulent eux-mêmes «
écrivains
originaux », ils n’ont pas coutume d’en convenir.
r donne un éclatant démenti, s’il est vrai qu’il n’y a guère de grand
écrivain
qui n’ait été doublé d’un critique avisé. Pour ce
s les corrections et dans les réserves qu’il apporte à la théorie des
écrivains
réalistes ou naturalistes, et qui proviennent d’u
ce plus judicieuse des exigences de l’art. C’est la prétention de ces
écrivains
de « faire vrai » ; il n’en serait pas de plus lé
« Chacun de nous se fait une illusion du monde… suivant sa nature. L’
écrivain
n’a d’autre mission que de reproduire fidèlement
rnier effort de l’art, c’est enfin de se dissimuler. Presque tous les
écrivains
d’aujourd’hui mettent une insistance, la plus dép
erre et Jean ; mais il n’y manquerait rien d’essentiel. D’ailleurs, l’
écrivain
n’est pas à l’aise dans le cadre trop vaste pour
Ou plutôt on saisit trop ici le procédé, emprunté par Maupassant aux
écrivains
de l’école naturaliste et qu’il eût mieux fait de
n génie dans la tradition. Il a des ancêtres dans toute la lignée des
écrivains
de souche purement française. Sa verve remonte ju
pouvait croire qu’au point où il était parvenu, grâce à l’effort des
écrivains
pittoresques de ce siècle, l’art de décrire n’ava
ympathie qui ait de la valeur en littérature est celle qui permet à l’
écrivain
d’entrer en communion intime avec ses personnages
sification. Je me déclare incapable de vous ranger dans une classe d’
écrivains
quelconque, observe le complaisant Plumkett dansF
e espèce connue d’oiseau27. Si Plumkett a voulu dire que Loti est un
écrivain
très personnel, très original, il a raison ; et i
n’est pas seulement par les livres que se propage l’action des grands
écrivains
. Même il faudrait remonter plus haut et jusqu’au
d’un « état de nature » qui hantait Rousseau ? Loti doit beaucoup aux
écrivains
pittoresques qui, peu à peu, ont assoupli, enrich
e. Presque tout de suite le débutant devenait l’un des plus brillants
écrivains
de son temps. Il est aujourd’hui le plus séduisan
is il a quitté l’Université pour se donner tout entier à son métier d’
écrivain
. — Ces années d’apprentissage n’ont rien d’except
les premiers milieux qu’il a traversés ont laissée sur le talent de l’
écrivain
. On a souvent exagéré l’influence que peut avoir
in. On a souvent exagéré l’influence que peut avoir sur l’esprit d’un
écrivain
sa contrée natale. Pourtant cette influence est t
sont très occupés. L’année de l’Exposition, tandis que la plupart des
écrivains
mettaient de l’affectation à ignorer le grand baz
il serait un peu fâché d’en être tout à fait innocent. Plusieurs des
écrivains
d’aujourd’hui ont été élevés par des prêtres ; pe
e l’épicurisme. Aussi cette critique ne s’exerce-t-elle guère sur les
écrivains
d’autrefois : elle se contente de les saluer au p
ux et sans faire naître l’occasion. C’est qu’il faut, pour goûter les
écrivains
du passé, faire un effort afin de se remettre dan
otre âme. Pour ces raisons, M. Jules Lemaître n’a guère parlé que des
écrivains
de notre temps. S’il lui arrive de relire un de c
t je sens le germe en moi, et que je fais miens tour à tour30 ! » Les
écrivains
dont il a parlé avec le plus d’abondance de cœur,
i peu un critique… » Notez que cela, en effet, serait fâcheux pour un
écrivain
qui a dit son mot sur toute la littérature d’aujo
te, et, — en dépit du jeu des mots, — qu’il juge. Il ne parle que des
écrivains
qu’il aime, et qu’autant qu’il les aime ; or, on
es sont les préférences de M. Jules Lemaître. Elles ne vont guère aux
écrivains
étrangers, et quoiqu’il ait parlé en bons termes
y a dans tout ce qu’écrit Lemaître. Nulle morgue, nul pédantisme ; l’
écrivain
nous incline à penser comme lui, sans nous impose
quises proportions. L’ironie y circule, une ironie sans âpreté, car l’
écrivain
n’a aucune méchanceté de cœur, une ironie sans ra
able, partout répandue et qui flotte… Ce qu’on aime dans l’œuvre d’un
écrivain
, c’est à y trouver un homme. M. Jules Lemaître es
n voit bien qu’il n’a pas de superstition à l’endroit de son métier d’
écrivain
. « Si le choix m’en avait été laissé, j’aurais ch
très belle, puis un grand conquérant ou un grand politique, enfin un
écrivain
ou un artiste de génie. » Il y a là un « enfin »
rche. On devine bien que les mots viennent d’eux-mêmes à l’appel de l’
écrivain
, mots de la langue de tout le monde, qui sont tou
cier et auteur dramatique Bravant le préjugé qui emprisonne chaque
écrivain
dans un genre, M. Jules Lemaître a voulu s’essaye
ndulgente, ironique et tendre. M. Ferdinand Brunetière I. L’
écrivain
de France qui a le plus d’ennemis. Ce qu’on lui r
ont s’exerce son influence, quand j’aurai dit qu’il est aujourd’hui l’
écrivain
de France qui a le plus d’ennemis. Lisez : d’enne
hilosophie dans Tragaldabas et qui prennent encore Dumas père pour un
écrivain
. — Certains fanatiques de Voltaire, ceux à qui il
l a montré ce que le souci de plaire a souvent coûté à de très grands
écrivains
. Mais, d’un autre côté, on se tromperait si l’on
ui aussi sa philosophie, persuadé qu’avant d’être des artistes ou des
écrivains
nous devons être des hommes, et que rien n’import
de la science s’arrête où commence l’individu ; or, c’est des grands
écrivains
que s’occupe l’histoire littéraire, c’est des hom
ie d’être individuel, et puisque, d’autre part, il n’est pas de grand
écrivain
qui ne fasse école. C’est aussi celui sur lequel
ent l’une l’autre, par l’effet de cette nécessité qui s’impose à tout
écrivain
de suivre les traces de ses prédécesseurs et de f
genre à sa perfection ? Comment se fait-il, d’un autre côté, que les
écrivains
les plus originaux ne soient jamais les inventeur
es deviennent véritablement dignes d’être mises en œuvre40. » Alors l’
écrivain
s’emparant de cette matière diffuse et amorphe lu
en littérature comme en morale, des points fixes. On peut préférer un
écrivain
à un autre ; mais la valeur de notre goût se mesu
ions de la beauté qui lui est spéciale. Ce qui fait l’infériorité des
écrivains
du dix-huitième siècle, n’est-ce pas en effet qu’
nant tout ce qui est accident individuel et particularité locale, les
écrivains
du dix-septième siècle ont introduit dans leur œu
l’humanité », ont abaissé l’art d’autant. — Pour ce qui est enfin des
écrivains
du moyen âge, il est vrai qu’ils n’ont eu nul sen
r des romanciers, — si tant est qu’il y ait un dernier romancier, — l’
écrivain
original, ce n’est pas H. Taine. Mais ceci est pa
d’hui l’un des genres où se produit le mouvement le plus intéressant.
Écrivain
de grand savoir, d’intelligence très pénétrante,
, fort simple, que le temps est venu de soustraire la gloire du grand
écrivain
à certaines admirations compromettantes, et de le
onnaît que les règles de l’art ne sont que formules inventées par les
écrivains
de chaque génération pour traduire leurs penchant
s écrites façonnent-elles la société ? Et qu’est-ce au juste qui d’un
écrivain
a passé chez un autre ? On peut le conjecturer, n
veut être « complet et consciencieux ». Il reste qu’il y a chez tout
écrivain
de génie ou de talent une qualité maîtresse, peti
ve toutes ses complaisances pour ceux que Mme de Staël appelait « les
écrivains
penseurs ». A ceux-là mêmes qui n’ont voulu être
ation, d’une étendue et d’une sûreté qui ne le cède à aucun ». Si les
écrivains
du XVIIe siècle restent à ses yeux les « grands m
uoi il y réussit. — Ce goût pour les idées, cette admiration pour les
écrivains
qui ne se sont pas contentés d’être des virtuoses
e crois bien, le fond même de la critique de M. Faguet. Le style de l’
écrivain
est simple et loyal. Point d’apprêt ni d’ornement
professeur disert dont les leçons furent solides et charmantes, ni l’
écrivain
auteur de livres appréciés. Il ne manque dans l’U
éciés. Il ne manque dans l’Université ni de ces professeurs ni de ces
écrivains
. Mais M. Lavisse s’est fait, au milieu de ses col
r de Notre-Dame. Vicaire général, recteur de l’Université catholique,
écrivain
, orateur et même député, Mgr d’Hulst se dépense e
doxie58. Il a en plusieurs circonstances, couvert de son autorité des
écrivains
dont les idées étaient considérées comme avancées
l’air. Très intelligente et s’étant plu de tout temps à s’entourer d’
écrivains
et d’artistes, elle juge bien des choses de l’esp
e, a eu son heure de célébrité. C’est un esprit sérieux et modéré, un
écrivain
correct et clair. Il a été l’un des principaux ré
es apôtres. En Amérique : Mgr Ireland 20 mars. Supposez qu’un
écrivain
s’avise, en France, de dire que l’Église doit mar
penser d’admettre la responsabilité de quelques-uns des plus célèbres
écrivains
dans cette délicate matière. C’est un signe des t
iture, eût-il enduré des contacts inavouables. — Si l’un d’eux est un
écrivain
de génie, il peut lui arriver alors de créer des
nie, — une ironie que nous apprécions d’autant plus qu’elle éloigne l’
écrivain
comme le lecteur des bassesses recherchées autref
du féminisme à la mode, — par un nombre toujours croissant de femmes
écrivains
. Est-ce là tout et aurons-nous dit le nécessaire,
n même temps, demeure un tenant du réalisme incorrigiblement amer, un
écrivain
savoureux à la plume corrosive, pittoresque et co
art provoque ? L’aiguë et pénétrante sensibilité de celui d’entre nos
écrivains
qui a le plus fidèlement exprimé l’anxiété mortel
rantes et subtiles. C’est qu’il y a au fond même de sa personnalité d’
écrivain
, une large tendresse de cœur, un sens d’apitoieme
uffit, pour s’en convaincre, de passer en revue la longue théorie des
écrivains
qui ont été en proie à l’inquiétude dont cette fo
dition ! Nous voici invités à faire immédiatement, parmi les nombreux
écrivains
d’imagination hantés d’une même préoccupation, un
ns vu naître les premières manifestations sous l’influence des grands
écrivains
russes : et cela seul donne à ses œuvres un carac
voudrais joindre aussi certaines productions de MM. J.-H. Rosny. Ces
écrivains
, sans négliger d’explorer les veines les plus div
ite fait de remarquer que la forme le plus volontiers choisie par les
écrivains
travaillés de tendances sociales a été le vaste t
presque toutes les productions d’Émile Zola, l’effort principal de l’
écrivain
s’est porté avec insistance sur le maniement et s
uteur de la Comédie humaine, les plus puissamment musclés d’entre nos
écrivains
d’imagination ont voulu se mettre eux-mêmes tout
s singulièrement impersonnel, un accent très émouvant ; ailleurs, les
écrivains
ont réussi à faire jaillir d’incidents simples ou
boulangisme au panamisme. Rien n’est curieux comme l’évolution de cet
écrivain
venu de l’analyse minutieuse de son moi, de l’égo
es dont le monde moderne est travaillé, tels nous apparaissent divers
écrivains
dont quelques-uns sont depuis longtemps des maîtr
Sang des Races, le Rival de Don Juan avaient mis en vedette comme un
écrivain
d’avenir. Nous lui joindrons encore MM. J. Ageorg
d’ironie et d’émotion contenue. À la fois romancier de la province et
écrivain
classique, M. Boylesve nous offre un détour aisé
écente de la littérature féminine. Et je n’entends pas parler ici des
écrivains
qui, à la suite, notamment, de MM. Jules Bois et
de féminisme littéraire. J’avais en vue le groupe opulent des femmes
écrivains
qui se sont emparées du roman et qui, depuis Mme
il y avait, en outre, dans le tempérament de ce délicat et laborieux
écrivain
, une sève romanesque qui s’est heureusement répan
je crois qu’elles sont plus instruites. À l’époque parnassienne, les
écrivains
avaient une culture : ils avaient un grand passé
é. Voilà ce qui manque à nos auteurs d’aujourd’hui. Actuellement, des
écrivains
de grand talent n’ont pas cette éducation. Ils on
’esprit, je ne m’en sens pas l’autorité. Nul n’est impartial pour les
écrivains
de son temps. Toute la suite de cette histoire té
e l’esprit de parti. Il n’y a pas, pour l’esprit de parti, de méchant
écrivain
qui ne soit bon, ni de bon écrivain qui ne soit u
our l’esprit de parti, de méchant écrivain qui ne soit bon, ni de bon
écrivain
qui ne soit un homme de génie, ni de vieillard qu
ssion. On peut trouver le mot de déclamation trop dur à propos de cet
écrivain
. J’engage ceux qui s’en choqueraient à lire, dans
é violents tous les deux, ils ne prendront pas place parmi les grands
écrivains
et les grands esprits, avec cette différence que
îtra toujours plus près d’être un grand esprit, et Lamennais un grand
écrivain
. § II. La poésie dans la première moitié du di
la politique est venue ajouter aux causes générales d’erreur sur les
écrivains
contemporains les illusions de l’esprit de parti,
mirer cette facilité, cette lumière universelle qui, de l’esprit de l’
écrivain
, se répand sur tous les sujets qu’il traite, cett
l’animent, et surtout par la candeur, par l’accent de sincérité d’un
écrivain
qui, entre autres nobles exemples, a donné celui
peut dire de l’historien de Jules César ce que Cicéron a dit de César
écrivain
: il a ôté l’envie de refaire ce qu’il a fait. Ce
ité nerveuse de ce style, une absence de recherche qui est moins d’un
écrivain
qui la dédaigne que d’un penseur qui l’ignore, un
s changements du goût, les chefs-d’œuvre en sont les événements ; les
écrivains
en sont les héros. On y fait voir l’influence de
eautés des livres, qu’à nous rendre trop délicats sur les défauts des
écrivains
. S’il n’avait pas suffi, pour l’inventer, de la j
d’esprit et de la candeur d’âme dans un homme de bien, je dirais de l’
écrivain
qui s’y est fait de nos jours une aimable célébri
ai pas trouvé à nommer Sedaine. Nous sommes reconnaissants envers les
écrivains
qui ont éclairé et instruit nos pères, nous oubli
chance de durée, parce qu’il y a là un travail supérieur qui élève l’
écrivain
au-dessus du temps présent, qui l’excite à cherch
, il la trouve à son commandement. S’il n’a pas les qualités du grand
écrivain
, je cherche ce qui lui manque de l’excellent. En
romans d’une femme célèbre, à qui, du consentement de tous, parmi les
écrivains
de ce temps, appartient la première place, George
es du vocabulaire romanesque du jour, que la mémoire inattentive de l’
écrivain
emprunte à de moins riches que lui. Les gens de g
is dans quelque coin de notre belle France, des villageois auxquels l’
écrivain
prête sa langue élégante, non comme Fontenelle a
tesses du sentiment et de la pensée exprimées dans la langue des bons
écrivains
. Arrivé au terme de cette trop rapide revue, la g
57
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« VIII »
e m’empêche pas de distinguer aussi bien qu’un autre en quoi ces deux
écrivains
diffèrent et combien Chateaubriand dépasse son mo
ne peut nier que plus tard l’archevêque de Cambrai fit ses preuves d’
écrivain
, par contre, les corrections de son manuscrit tra
Gourmont lui-même finit par écrire ceci : « Fénelon serait plus grand
écrivain
, s’il avait osé davantage. Il a trop souvent renv
nt ni concession ni réserves. Fénelon est donc, d’après lui, un grand
écrivain
, et la prose de Télémaque est sans restriction ad
de Télémaque est sans restriction admirable. Que Fénelon soit parfait
écrivain
dans beaucoup de ses ouvrages, c’est une chose qu
mmande également à mes adversaires bruxellois : « Aujourd’hui, on est
écrivain
pour vivre. Il ne s’agit plus de réfléchir, de mé
out. On nous raille, parce que nous avons dit que Fénelon était « un
écrivain
agréable, correct et incurablement banal…, qui a
it comme on écrivait de son temps. « En prose et en vers, dit-on, les
écrivains
du dix-septième siècle évitaient soigneusement l’
général, et encore pourrait-on discuter ; mais la preuve que tous les
écrivains
de son époque n’écrivaient pas comme Fénelon, c’e
x, c’est tout simplement parce qu’il n’était, comme on l’a dit, qu’un
écrivain
de second ordre. On me persifle, parce que je tro
définitions ne sont guère que de puérils jeux d’esprit qui exercent l’
écrivain
aux dépens de son lecteur. Le sens populaire est
and elle pouvait dire, parodiant un mot célèbre : « Donnez-moi de tel
écrivain
cinq ou six pages, j’y trouverai de quoi le faire
des grands hommes, pas plus vagues que l’oubli où tombent les mauvais
écrivains
. Le sentiment du bon en littérature est comme le
C’est même, historiquement parlant, ce concours simultané de tous les
écrivains
d’une époque qui amène une langue à son âge d’or.
été faite sur des écrits de génie, pourquoi s’inquiéter que de jeunes
écrivains
la fouillent et la retournent, s’ils pensent y tr
mêlant, ces belles formes d’élite créées ou consacrées par les grands
écrivains
? Pourquoi ne pas encourager ceux qui demandent à
e s’est appelé poète, quand il pouvait tout aussi justement s’appeler
écrivain
, ou versificateur. Il m’a semblé d’ailleurs, à to
Comment faire entrer dans l’âme du poète les sèches combinaisons de l’
écrivain
qui suit à la trace un système ? Cela se concevra
nt dans le même temps que Bonaparte pour un même prix, la gloire, des
écrivains
qui furent ses contemporains, sans paraître petit
le. Souvenez-vous que l’époque n’est pas loin encore où le plus grand
écrivain
de notre âge vit nier hautement son talent par de
ique qui pense comme le salon où il va et la table où il dîne, ni tel
écrivain
jaloux que d’autres écrivent, c’est ce passant qu
ux dessus, et mon esprit disposé à s’y plaire, comme à l’ouvrage d’un
écrivain
recommandable, s’il m’est arrivé de me sentir pen
mes religieux, et des gens de religion qui font de la politique ; des
écrivains
qui ont trouvé moyen de surprendre pendant vingt
t ! Il était parti sans provisions de voyage, il n’avait pas, comme l’
écrivain
vulgaire, préparé d’avance ses moyens d’effet ni
ui a suffisamment de beautés, et n’a que les défauts inévitables. Les
écrivains
du xviie siècle nous y ont habitués. Chez eux, l
où nous vivons est trop turbulente pour qu’il y prenne fantaisie à un
écrivain
de faire de patientes analyses d’une passion qu’i
Dame de Paris est un ouvrage éclatant ; il y a là un empiètement de l’
écrivain
sur le domaine du peintre ; la toile n’en dirait
partie Avant-propos, par M. Victor Hugo Avril 1838. Pour un
écrivain
qui s’est rangé à la discipline classique, une ré
e console, ni de savoir que ces commencements sont communs à tous les
écrivains
, même aux écrivains supérieurs, lesquels débutent
oir que ces commencements sont communs à tous les écrivains, même aux
écrivains
supérieurs, lesquels débutent par imiter leurs co
de son amour-propre, et la dernière d’une vanité trop énorme pour un
écrivain
qui se pique de raison. Car, s’il est vrai que le
qui se pique de raison. Car, s’il est vrai que les commencements d’un
écrivain
qui doit être un homme de génie sont fort intéres
s pièces où il continuait Voiture et Sarrazin, les commencements d’un
écrivain
, dont tout l’avenir est d’être un homme de talent
rser un esprit emporté par des idées factices et sans durée ! Alors l’
écrivain
va chercher dans tout ce plumage emprunté, avec l
eût fallu de talent dans un temps plus propice à l’art pour faire un
écrivain
supérieur et un livre durable, vous passeront sur
t. Or, vous savez combien c’est peu. Son attention est ailleurs : les
écrivains
; auteurs et critiques, n’en ont que le rebut. Da
er avec ma plume. Il est des hommes merveilleusement doués chez qui l’
écrivain
est une personne et l’homme un autre. Ils peuvent
ersonne et l’homme un autre. Ils peuvent se dérober à eux-mêmes, et l’
écrivain
vivre dans un monde où l’homme ne pénètre jamais.
ne portion de leur être pour faire de grandes choses, et pourvu que l’
écrivain
soit tout entier à son œuvre, il n’importe que l’
ux qui n’ont pas trop de toutes les forces réunies de l’homme et de l’
écrivain
, de la conduite et de l’esprit, pour se tirer, l’
erche et la subtilité, pour être encouragé et même goûté par quelques
écrivains
allemands. « Je ne réclame pas le droit d’inspira
, pouvait avoir quelque chose de commun avec l’inspiration propre aux
écrivains
d’art, qui serait d’avoir été sincère et spontané
as fut grand d’abord, quand je me trouvai tout à fait changé pour les
écrivains
, ne l’étant pas encore pour les personnes ; et ce
ans idées, et des images qu’on a sans imagination ; je lus les grands
écrivains
, et je vis que tout leur secret, au lieu d’être u
je sentis que, puisque j’avais osé prendre la plume et me donner pour
écrivain
, malheureusement plus par cette vocation vague qu
peu plus de cette expérience de la vie qui fait comprendre les grands
écrivains
, lesquels ne sont que de grands peintres ou de gr
à voir ruiner mes opinions par ma conduite ou par mon insuffisance d’
écrivain
, pourront triompher de ce que cette histoire de m
t de l’orgueil de l’autocratie individuelle, ‘cette maladie de tant d’
écrivains
de ce temps-ci, qui se surfont et qui s’ignorent
scrédit sourd où commence à tomber la littérature facile. Je sais des
écrivains
à la mode qui en sont fort effrayés, et qui pense
nes qui témoignent de cette révolution dans le goût du public, et les
écrivains
qui en sont le plus menacés ne sont pas les derni
e est tombée à Paris. Le jour où les salons provinciaux inaugurent un
écrivain
, les salons parisiens s’en moquent ou n’en parlen
mps seulement qu’il lira ceci, j’en suis sûr, parce qu’il n’y a pas d’
écrivain
plus gâté qui soit plus vrai avec lui-même : c’es
tations, des poètes sans poésie et des prosateurs sans prose, de tout
écrivain
enrichi à mal écrire ; mérite pour lequel j’aurai
de cette exploitation pour les exigences de la gloire ! Pauvre grand
écrivain
de petites choses, ils l’auraient mis dans le pil
umes des morts sur le talent de Jules Janin. C’est que le talent d’un
écrivain
ne se mesure pas au bruit qu’il a fait, mais aux
cur Zoïle, — de la même bouche pourtant dont ils me salueraient grand
écrivain
si je changeais ma thèse, — qu’à ces grands homme
briqué. Pour la branche de la littérature facile qui a nom drame, les
écrivains
distingués qui s’occupent du théâtre, et nommémen
dommagé par le plaisir d’avoir soulagé bon nombre d’hommes de goût, d’
écrivains
qui font de la littérature difficile et ne peuven
nes veulent bien me le dire, pour oser faire de la générosité avec un
écrivain
de si grand et de si juste renom. Toutefois, je p
âmé vivement l’emploi, M. Jacob a une modestie et une bienveillance d’
écrivain
qui le font aimer de tous ceux qui le connaissent
ommande l’écrit, et d’autres choses qui m’ont été dites par d’heureux
écrivains
qui apparemment sont très connus, puisqu’ils m’on
le droit de dire mes répugnances, après avoir dit mes sympathies. Les
écrivains
mêmes dont j’attaque, non pas le talent, mais les
ur attaquer de mauvais romans et de mauvais drames. » D’ailleurs, des
écrivains
plus tempérants dans leur reconnaissance, parce q
L’un a son cours à faire, l’autre son livre à achever ; celui-ci est
écrivain
politique, celui-là est orateur ; aucun ne la ren
nt tous les jours, il pouvait à peine connaître superficiellement les
écrivains
d’un génie incontesté ; que dès lors, il ne lui r
e incontesté ; que dès lors, il ne lui restait pas un moment pour les
écrivains
d’un génie contestable. Quiconque, parmi ce publi
seulement de sa faute ; je le reconnais. Le siècle fait peu pour les
écrivains
: il ne leur dit point par où il faut le prendre
es faits et pour les hommes qui se dévouent à en recueillir. Pour les
écrivains
d’imagination, il les use horriblement sans les e
t tout passif, il reçoit. Je sais tenir compte de ces difficultés aux
écrivains
de la littérature facile et inutile. Avec les mêm
ive de tout besoin passager, insatiables : car que de livres et que d’
écrivains
ils ont déjà dévorés ! Entre ces deux besoins, il
puis regarder encore et revenir à la charge ; véritable passion où l’
écrivain
est tenté bien des fois de s’écrier : « Dérision
de figure que par ses écrits. Selon notre littérature industrielle, l’
écrivain
était l’inférieur du marchand et du riche, quand
et de la puissance morale ; un simple changement à la définition de l’
écrivain
a rétabli l’égalité. Il n’y a plus que des marcha
er, elle a fait qu’on aime mieux passer pour un bonnetier que pour un
écrivain
, et qu’on n’ose dire, dès l’abord, ce qu’on fait
littérature facile et inutile ! Car celui-là pouvait dire à tous ses
écrivains
sans exception : « Je vaux mieux que le plus habi
nfants dans l’art des gains illicites ; toutes choses qui oppriment l’
écrivain
honnête homme par les précautions blessantes qu’e
inutile et nuisible. Ce seraient là, Jules Janin, quelques-uns de mes
écrivains
intermédiaires entre l’Institut et les cabinets d
es, mais elle en donne en même temps. Si le sujet exige beaucoup de l’
écrivain
, en retour il le remue et le féconde. C’est une é
dans l’art d’écrire. De même, il faut avoir quelque inquiétude pour l’
écrivain
éprouvé que l’étude d’un grand homme a laissé inf
es tyrans de théâtre ; outre les défauts ordinaires des pièces de cet
écrivain
, par exemple cette poésie qui n’est pas à sa plac
ire, où nous avons toujours placé M. Hugo, en le comparant aux grands
écrivains
de notre patrie, ces hommes-là sont assez rares p
ment novateur dans notre pays, où il n’y a point d’exemple d’un grand
écrivain
qui n’ait eu que de l’imagination ; c’est par là
En France, pays de littérature essentiellement pratique et sensée, un
écrivain
qui n’a que de l’imagination, fût-elle de l’espèc
imagination, fût-elle de l’espèce la plus rare, ne peut être un grand
écrivain
. La gloire de nos grands poètes, c’est surtout d’
glément, est surveillée et contenue. Loin de s’y laisser entraîner, l’
écrivain
s’en défie ; il l’appelle à son aide toutes les f
manqué à sa noble tâche. Dans d’autres littératures, on peut être un
écrivain
notable en se laissant aller librement et paresse
une reine qui gouverne sans contrôle. Par la nature d’esprit du jeune
écrivain
, et aussi par l’influence fâcheuse de l’époque qu
es lieux communs d’un fond plus ou moins grave, sur lesquels le jeune
écrivain
a brodé de la prose en vers ; rien enfin de ce qu
avoir été doué naturellement de ces deux facultés si nécessaires à l’
écrivain
français, il en a érigé le mépris en système. C’e
d’idées qui y répondent. Les Allemands ont imaginé de distinguer les
écrivains
en deux classes et comme en deux espèces. Il y en
me paraît le type le plus grand et le plus complet de cette classe d’
écrivains
. Voilà pourquoi vous ne pouvez pas faire une biog
us arrache des larmes : il n’est pas responsable de ce qu’ils font. L’
écrivain
subjectif est tout l’opposé de l’objectif. Il rem
sa propre vie. Le type le plus imposant, en France, de cette classe d’
écrivains
auxquels cette préoccupation passionnée d’eux-mêm
x pas comparer Voltaire, pour ménager son amour-propre, est un de ces
écrivains
-là. Quand l’écrivain subjectif est un homme supér
e, pour ménager son amour-propre, est un de ces écrivains-là. Quand l’
écrivain
subjectif est un homme supérieur, doué, comme Vol
s ne soient pas écrits avec le désintéressement et l’impartialité des
écrivains
objectifs. C’est parce que Voltaire a été un de c
soient le miroir et comme l’écho de l’âme d’un seul homme. Mais, si l’
écrivain
subjectif n’est lui-même qu’un homme de second ou
non seulement parce qu’ils ne sont que des masques et des ombres de l’
écrivain
, mais parce que l’écrivain lui-même, borné à sa s
ne sont que des masques et des ombres de l’écrivain, mais parce que l’
écrivain
lui-même, borné à sa seule imagination, cette fac
Hugo, non point par le côté positif de l’homme, mais par le côté de l’
écrivain
que possède son imagination, ayant une sensibilit
cultés de l’âme : la sensibilité, la passion, la raison elle-même. Un
écrivain
qui n’a que de l’imagination et de la mémoire fer
ondérant, malgré de très visibles prétentions à les remplir tous. Les
écrivains
complets, c’est-à-dire ceux qui à un grand fond d
ison et de bon sens joignent une imagination dirigée et contenue, ces
écrivains
-là ont toujours une action décidée et certaine su
ent. Lord Byron, Béranger, pour ne parler que des poètes, sont de ces
écrivains
-là. Byron, par l’affectation d’une liberté illimi
r quelques organes de la presse. M. Victor Hugo se met à la suite des
écrivains
populaires ; il plaide, dans un morceau original,
impossible en France. Il n’y a plus que deux positions à l’égard des
écrivains
en vogue, celle d’admirateurs idolâtres, et celle
ntraire elle y a même puissamment aidé par cette sévérité qui tue les
écrivains
médiocres et qui tient les écrivains supérieurs e
é par cette sévérité qui tue les écrivains médiocres et qui tient les
écrivains
supérieurs en garde contre les moments de paresse
mots qu’apprécient beaucoup mieux les juges les plus sévères du jeune
écrivain
que ses plus ardents admirateurs. La préface de C
e à tous les vents, et qui se teint de toutes les couleurs ; c’est un
écrivain
qui reçoit de toutes parts, mais qui ne donne rie
est point par la tête, c’est par les entrailles qu’une société et ses
écrivains
éminents se prennent et se lient. On aime peut-êt
nts très divers, mais également profonds, qu’une époque se donne à un
écrivain
supérieur et qu’un écrivain supérieur domine et p
ent profonds, qu’une époque se donne à un écrivain supérieur et qu’un
écrivain
supérieur domine et possède son époque. Qui est-c
ous ne voulons pas prendre parti exclusivement pour l’époque contre l’
écrivain
; loin de là, nous consentons à tirer du caractèr
époque des circonstances atténuantes, pour expliquer les défauts de l’
écrivain
. Oui, cette époque est dure pour les poètes ; oui
rt littéraire de M. Victor Hugo. Il y a deux manières de finir pour l’
écrivain
. Il y a la manière commune, qui est lorsque l’esp
ne, qui est lorsque l’esprit et le corps finissent ensemble, et que l’
écrivain
subit le sort de tous ; il y a ensuite la manière
homme de génie qui les a exprimées. L’imagination s’use et use vite l’
écrivain
qui n’a pour tout fond que ses fragiles richesses
pas faite pour sentir, mais pour connaître » ; mot profond d’un grand
écrivain
qui savait par expérience d’où vient la force des
and écrivain qui savait par expérience d’où vient la force des grands
écrivains
. C’est parce que notre âme est faite pour connaît
uvrages, Sa première vigueur. La plupart de nos grands
écrivains
ont écrit dans l’âge mûr leurs chefs-d’œuvre, et
ent nuancées plutôt qu’éblouissantes, où toutes les qualités du grand
écrivain
, raison, imagination, goût, mémoire, s’équilibren
ent dans un admirable accord ? La raison ! c’est là ce qui rajeunit l’
écrivain
, c’est là cette fortune d’Éson que demandait le v
n incontestable instinct de la langue, don naturel de tous les grands
écrivains
de notre pays ! IV. — M. de Lamartine en 1837
n 183727 Février 1837. I Depuis qu’il a été reconnu que les
écrivains
doivent être jugés non seulement au point de vue
ns qui semblent s’exclure. Il est rare que l’habitude d’apprécier les
écrivains
vivants dans leurs rapports avec leur époque ne m
oque de relâchement littéraire, que d’y trop abonder dans le sens des
écrivains
qui en sont la cause ou l’effet. Il faut bien que
être pas mauvais goût à aimer mieux, maîtres pour maîtres, les grands
écrivains
des temps passés que ceux du nôtre, à rechercher,
se défendre de ces enthousiasmes déplorables qui corrompent tous les
écrivains
populaires. J’ai, pour mon compte, la vanité de h
itudes de dépendance et de vasselage littéraires du critique devant l’
écrivain
, et ces froides adulations qui étourdissent le di
les critiques d’aujourd’hui comme Voltaire jugeait Fréron. Le moindre
écrivain
d’art, s’il ne se croit pas encore un Voltaire, a
alais de justice, et un lieutenant du roi qui appréhende au corps les
écrivains
. Si le critique n’est pas toujours un agent de l’
, lequel croit avoir mieux à faire que de s’occuper des querelles des
écrivains
, sans autre auxiliaire que sa probité et son bon
nts, les idées sur le critique sont-elles restées les mêmes ? Comme l’
écrivain
n’a pas proprement une puissance officielle, et q
grande au jugement de quiconque a médité sur l’influence sociale des
écrivains
et des livres. Il est fort différent pour un pays
des écrivains et des livres. Il est fort différent pour un pays qu’un
écrivain
de talent emploie sa plume à défendre le dévoueme
onnons à peine les convictions littéraires et l’opposition faite à un
écrivain
qui use mal du droit de tout dire ! Est-ce donc p
se plaignent tout haut et font du bruit, tandis que les victimes de l’
écrivain
, non seulement ne se plaignent pas, mais même ne
i ne le sera plus demain, et nous n’en avons pas un pour surveiller l’
écrivain
qui dégoûtera nos femmes de la vie de famille, et
ons, mais je regarde que, selon le talent et la direction d’idées des
écrivains
populaires, l’opposition littéraire pourrait être
l’opposition politique. Et, par là, je crois faire plus d’honneur à l’
écrivain
, dont la mauvaise influence peut, après tout, êtr
de toute société civilisée. Il peut paraître à ces personnes que les
écrivains
sont les joyaux d’une couronne, et que, de même q
la conformité des habitudes et des scrupules d’esprit dans les grands
écrivains
de tous les siècles. Quand on voit un Molière, un
puisque aussi bien c’est le seul qui puisse contenter aujourd’hui les
écrivains
les plus modestes, et que M. de Lamartine est déj
me, dans la critique, en est devenu ridicule. Je ne puis croire qu’un
écrivain
de quelque valeur n’ait pas pour son livre l’ambi
sièrement sur la valeur réelle des ouvrages, et qu’ils fourvoient les
écrivains
sur leurs propres forces. Quel est le lecteur qui
ue ce qui lui plaît aujourd’hui devra plaire toujours et à tous ? Les
écrivains
, se réglant là-dessus, au lieu de penser pour tou
ais compter, dans les littératures étrangères, les exemples de grands
écrivains
méconnus, non point parce que leur siècle était i
était ignorant, comme on l’a dit trop légèrement, mais parce que ces
écrivains
n’avaient pas assez accommodé leur beau génie à l
te imagination de ridicule. Boileau, que je viens de nommer, n’est un
écrivain
si excellent et celui de tous les poètes qui a le
nts qu’ils ont dû leur succès, mais à la faveur que s’était acquise l’
écrivain
par quelque œuvre meilleure. Quand c’est sur des
M’étant toujours bien gardé de faire entrer dans mes jugements sur un
écrivain
les actes ou les opinions de sa vie politique, et
ue je vois reprocher à l’homme par certains admirateurs sincères de l’
écrivain
. Il a dû s’élever bien des fumées malsaines d’un
nt les effets nécessaires, sinon la cause. Loin d’absoudre les grands
écrivains
de leurs torts, je les trouve responsables à plus
’autre explication. Et de même que j’ai pu dire « que les plus grands
écrivains
du xviie siècle ne sont grands que parce qu’ils
ons de Carrel y rendait plus propre qu’aucun autre, outre un talent d’
écrivain
proportionné au sujet. La chose fût-elle encore à
ition, mais dans sa plus chère pensée, dans son plus glorieux titre d’
écrivain
politique, dans sa théorie du droit commun. J’aff
je le vis se résignant à être, pour un temps indéterminé, le premier
écrivain
spéculatif de son pays. Mais des fautes où tout l
tives et les victoires à reculons de Zumalacarreguy ! Quelle gloire d’
écrivain
polémique et de chef de parti, réduit à la presse
onsidération en quelque sorte personnelle. Il souffrait de voir que l’
écrivain
ne fût que le traducteur plus ou moins avisé des
l voulait que l’autorité de l’homme survécût au crédit des idées de l’
écrivain
; il crut que le meilleur moyen de réhabiliter la
il crut que le meilleur moyen de réhabiliter la presse, c’était que l’
écrivain
fût prêt à porter témoignage de ses opinions par
e. Dans cette vue, dont la rigueur est plus humaine qu’on ne pense, l’
écrivain
devenait plus circonspect, plus tolérant, et, par
un moyen de fortune. S’il est très vrai que le risque personnel d’un
écrivain
puisse le rendre plus prudent, combien d’autres q
mettait une sorte d’égalité entre ses amis et lui. Malgré un talent d’
écrivain
assez notable pour qu’il n’eût plus besoin du rel
sa voix que j’entends, c’est sa personne que je vois. III. Carrel
écrivain
Carrel n’a été écrivain que faute d’un rôle où
st sa personne que je vois. III. Carrel écrivain Carrel n’a été
écrivain
que faute d’un rôle où il put agir plus directeme
ù il put agir plus directement. C’est peut-être pour cela qu’il a été
écrivain
excellent et d’un caractère tout particulier-Il e
t croient tirer de leur fond des idées qui leur viennent d’autrui. Un
écrivain
de profession, et j’ajoute de vocation, si nature
un tour d’esprit conforme au génie de son pays, il pourra devenir un
écrivain
supérieur sans même se douter qu’il soit écrivain
l pourra devenir un écrivain supérieur sans même se douter qu’il soit
écrivain
. C’est ce qui se peut dire d’Armand Carrel. Quoiq
aux événements, ou au moins de la soulager. Pour lui, le modèle de l’
écrivain
était l’homme d’action racontant ce qu’il a fait.
quelque grande vérité à défendre, un idéal à atteindre. Hors de là, l’
écrivain
n’est que le moins plaisant de l’espèce des charl
volonté en feront un homme d’action ; l’instinct en fera un admirable
écrivain
. Au sortir du collège, et pendant sa préparation
la force d’esprit de Carrel et la manière dont il entendra l’art de l’
écrivain
, si les événements le réduisent là. Carrel avait
éder à un instinct supérieur et ne voulait pas s’exercer à l’art de l’
écrivain
. La preuve, c’est qu’après son acquittement et à
it poussé, et pour quelques conseils particuliers qui mirent le jeune
écrivain
sur la voie des notions sûres et intéressantes. A
ouvent inintelligente à force d’indifférence, qui lacère le cœur de l’
écrivain
, croyant ne couper que son papier. Ces faibles re
ntre-révolution en Angleterre n’ajouta pas beaucoup à la réputation d’
écrivain
de Carrel. En lui tenant compte de la force d’esp
pas encore ce talent particulier d’expression auquel on reconnaît un
écrivain
. Ce ne fut qu’après la publication, dans la Revue
qu’il ait été homme de lettres jusque-là, et seulement à dater de là
écrivain
, c’est à quoi je ne puis consentir. Je crois même
encé par n’être qu’un sentiment juste, consistait à ne reconnaître un
écrivain
qu’à une certaine qualité qu’on appelait le pitto
e l’expression. C’était un sentiment juste, eu égard à la plupart des
écrivains
du commencement de ce siècle, lesquels avaient ét
moderne, écrit en 1825, qui n’est pas d’une main moins habile ni d’un
écrivain
moins consommé que la préface écrite en 1829, en
s, bien plutôt qu’au pittoresque de l’expression, que je devinerai un
écrivain
supérieur. Bossuet n’est notre plus grand écrivai
ue je devinerai un écrivain supérieur. Bossuet n’est notre plus grand
écrivain
en prose que parce qu’il a su et manié parfaiteme
aussi tout d’abord le talent, mais non le talent tout entier. On naît
écrivain
; mais on devient penseur, vivre étant la matière
qu’ils entendent et imaginer ce qu’ils imitent. On n’est complètement
écrivain
que le jour où, soit qu’on invente quelque chose,
e langage n’en est pas fort expressif, soit que la passion manque à l’
écrivain
pour des idées qu’il doit plus tard abandonner, s
me et à l’inspiration un peu étrangère de ses pensées. Comme tous les
écrivains
appelés aux succès durables, il ne s’était point
re des pensées mûres et passionnées, et possédait un excellent fond d’
écrivain
, si je puis dire ainsi, sur lequel la passion dev
Et pour la question des opinions de l’armée, question délicate, où l’
écrivain
libéral pouvait être si fortement tenté d’opposer
ar une certaine manière d’obéir. J’admirerais moins cette vue dans un
écrivain
chez qui aucune partialité de compagnons d’armes
ure ; mais je ne puis trop l’admirer dans un homme de vingt-huit ans,
écrivain
faute d’être soldat, et qui n’avait cessé d’être
rets sur la mort de Sautelet, devenu subtil et délié pour analyser un
écrivain
original et pour faire aimer un homme médiocremen
s et plus à lui. Il a encore ce trait de ressemblance avec les grands
écrivains
, qu’il proportionne son style à ses pensées, et q
nt qu’un misérable jeu d’esprit si, même à égalité de talent, entre l’
écrivain
anonyme et l’écrivain qui vit au grand jour et qu
d’esprit si, même à égalité de talent, entre l’écrivain anonyme et l’
écrivain
qui vit au grand jour et qui offre son sang à ceu
amis, comme s’il eût craint ces flatteries amicales, qui conjurent un
écrivain
de ne rien mépriser de ses œuvres, devrait être c
gouvernement de discussion sous une royauté d’origine populaire, quel
écrivain
y eût mieux servi par ses apologies que Carrel pa
ions publiques ; lui seul fixait les responsabilités, et, de tous les
écrivains
de l’opposition, lui seul savait faire passer imp
la main, une main scrupuleuse et timide, malgré sa belle réputation d’
écrivain
: il relisait les grands historiens, il éprouvait
avoir senti. Il n’a pas une morale pour lui et une pour les autres. L’
écrivain
ne déguise pas l’homme, et l’estime dont on est t
les auteurs dramatiques nous ont données du cœur humain. Bon nombre d’
écrivains
reçoivent leur sujet des circonstances, du tour d
est celui où il a transpiré de la vie de l’homme dans les pages de l’
écrivain
, non parce que l’un a pensé à y montrer l’autre,
érance du critique peut venir de justice ou de modestie ; il s’agit d’
écrivains
comme lui, d’ouvriers dans le même art. Notre goû
du tour d’esprit ; ce sont les ruines de notre imagination. Parmi les
écrivains
, — je ne parle que des éminents, — les uns s’insp
es servitudes qui n’ont que le mérite d’être anciennes. Cependant ces
écrivains
, soit force, soit sagesse, s’attachent à ce qui e
ion de l’esprit humain sur le tour d’esprit d’une époque ? Les autres
écrivains
travaillent au plus épais de la foule, au plus fo
nation. Prenons-les au mot : ne se qualifient-ils pas exclusivement d’
écrivains
d’imagination ? Or imagination, tour d’esprit, c’
nu du tour d’esprit, où elle est comme étouffée. De ces deux sortes d’
écrivains
, laquelle a le plus de chances de durer ? Il ne s
e qui voit dans nos ténèbres et qui nous apprend qui nous sommes. Les
écrivains
qu’on lira le plus sont ceux qui auront le plus f
de la raison. L’utile dans le relevé, voilà, par où veulent finir les
écrivains
éminents. Il se voit plus d’auteurs de romans ou
? Elle ressemble à celle du meilleur temps, avec la physionomie de l’
écrivain
et quelques nouveautés solides qui font que cette
e-même. Depuis Pope et Dryden, l’Angleterre avait eu plus d’un habile
écrivain
en vers, elle n’avait pas eu un grand poëte. L’hi
ait été que la fin de sa jeunesse. Si l’auréole que met au front de l’
écrivain
la gloire des créations romanesques fit trouver b
ouche pas à la personne et ne confond pas la liberté spéculative de l’
écrivain
avec la conduite de l’homme. Pour lord Byron, si
soin, pour croire en elle, d’avoir la vanité dans son parti. Quand un
écrivain
a de l’esprit contre nous, nous tenons à être un
ctacle d’une société chez qui la gloire de bien écrire n’absout pas l’
écrivain
du tort de mal penser ? Qui ne préférera, pour l’
d’une vengeance de la force contre l’esprit. Les verrous tirés sur un
écrivain
décréditent plus souvent le juge qu’ils ne déshon
e Childe-Harold : « Le bonheur ou le malheur du poëte, dit l’aimable
écrivain
, ne dépend pas de la nature de ses talents, mais
s ont portées au genre humain. L’une est plus efficace du vivant de l’
écrivain
. Il est là pour y répondre, ou, s’il n’accepte pa
dre avec éclat la conscience de leur pays contre les sophismes de ses
écrivains
, la raison contre la mode, et la morale contre la
la mode, et la morale contre la gloire ! L’autre sied mieux avec les
écrivains
morts. Les erreurs d’un vivant sont orgueilleuses
te la preuve que le plus puni du scandale d’un livre, c’est souvent l’
écrivain
, et que le génie sans croyance n’est que le plus
temps ingénieuses. 29. M. Paul Stapfer, Revue bleuedu 22 mai 1886. L’
écrivain
qui a porté ce jugement n’est pourtant pas un tiè
rvir les événemens passés à la situation actuelle des événemens. Tout
Écrivain
est particulierement lié à la justice d’une manie
venir personnelle ; il ne peut se dispenser d’élever la voix, & l’
Ecrivain
le plus estimé, sera toujours celui qui réclamera
stère morale se trouvent établis sans qu’on ait découvert le but de l’
Ecrivain
; pectora mollescunt. Qui croirait au premier cou
e politique. C’est le grand intérêt de l’homme & des Nations. Les
Ecrivains
tendent à ce but utile. La morale n’est ni triste
lir & éveiller l’Europe. C’est par le moyen des Lettres & des
Ecrivains
que les idées saines, depuis trente ans, ont parc
mes avantages dont jouissent quelques uns de nos heureux voisins. Les
Écrivains
ont répandu des trésors véritables, en nous donna
ur salutaire influence, sont des mécréans hypocrites. L’influence des
Ecrivains
est telle, qu’ils peuvent aujourd’hui annoncer le
êts respectifs des Nations, citées au Tribunal de la Philosophie. Les
Écrivains
, pénétrés de ces fonctions augustes, seront jalou
servi à demi. Il veut toutes les heures. Il a semblé dire à certains
Ecrivains
: Je ne me contente pas du tems que vous croyez a
a ressemblance ordinaire qui se trouve entre les hommes. Il fait d’un
Ecrivain
, un être à part. Le tems semble avoir pour lui se
ociété(13). Mais sans une sage liberté de penser(14), il n’y a plus d’
écrivains
, & conséquemment plus de sciences ni plus d’a
l’honnête-homme & l’ami des hommes. Je désirerois fort que chaque
écrivain
, en s’examinant de bonne-foi, ainsi qu’il examine
s, quel plus beau titre de gloire ! Sous ce dernier point de vue les
écrivains
ne pourront échapper à la haine jalouse des mécha
rs concitoyens ; & il faut avouer que la ligue établie contre les
écrivains
patriotiques & généreux, devient de jour en j
ument des sots. Mais de fait, il n’y a point en France plus de trente
Ecrivains
(17) qui suivent habituellement la carrière, &
ans les affaires & dans le chemin battu de la fortune ; plusieurs
Ecrivains
célèbres même n’entretiennent leur renommée que p
milieu d’une nation composée de près de vingt millions d’hommes ? Les
Ecrivains
seroient dix fois plus nombreux,(18) qu’ils mérit
u folliculaire effronté, au détracteur insolent, au calomniateur, à l’
écrivain
satyrique ou ordurier ; ils sont isolés dans leur
out son esprit dans un livre, &, selon l’expression heureuse d’un
Ecrivain
, tel n’y met qu’un quart de lui-même ; tandis que
l’esprit d’une vie entiere dans une seule & même brochure. Mais l’
Ecrivain
qui pense, se distingue à la troisième page, de c
ce, de la pénétration au-delà de la vôtre, de celle même de plusieurs
Ecrivains
connus ; mais celui qui a publié des essais, a dé
ngue françoise, en l’établissement la premiere langue de l’Europe ? L’
Ecrivain
est payé en critiques injurieuses, ou en éloges s
les, que la jalousie & l’esprit de parti font naître entre petits
Ecrivains
qui prennent chacun de leur côté un ton avantageu
été, dès leur abord, également combattues & rejetées. Le meilleur
Ecrivain
est toujours celui qui se fait une objection secr
n’ait point à craindre de n’y avoir point fait assez d’attention. Les
Ecrivains
ordinaires ne trouvent aucune réponse à ce qu’ils
t point de Pièce à la Françoise ; que celui qui écrit le mieux, est l’
Ecrivain
par excellence : & l’on ne s’entend pas plus
ité sous le jour de sa gloire & de sa grandeur. Si le défaut de l’
Ecrivain
est dans le cœur, il dessechera d’une maniere tri
sent bien dites(35) ; & au lieu du sentiment généreux qui anime l’
Ecrivain
, tu n’aurois que la rage d’Auteur. La rage d’Aute
our nous appercevoir & nous bien apprécier : laissons donc chaque
écrivain
vivre en paix & déployer ses talens, sans che
e prévoyance & une utile crainte de la malice des hommes. Que les
Ecrivains
se souviennent constamment qu’ils sont par excell
, lorsqu’il seroit si éloigné de la classe souffrante ? Il faut qu’un
Ecrivain
ait le malheur d’être mécontent de tout ce qui se
piration, point de cet attrait permanent & victorieux qui force l’
Ecrivain
à composer ces ouvrages qui laissent une trace pr
nt une trace profonde dans leur siècle. Ce qui empêchera toujours les
Ecrivains
de devenir profonds, c’est de n’écrire point ce q
insinue dans notre âme, & il fait aimer l’homme encore plus que l’
Ecrivain
. L’Auteur qui s’abandonne au vrai mouvement de so
vains ornemens. Mais l’éloquence jaillit à grands flots de l’âme de l’
Ecrivain
qui a consulté avant tout la nature : il saisit l
omme seule capable d’étendre la sphère de nos jouissances(46). Jeunes
Écrivains
, (car tout ce morceau ne s’adresse qu’à vous, &am
oète Dramatique sans génie & sans caractère, considéré, non comme
Ecrivain
, mais comme Peintre des évènemens des hommes &
pas depuis lui, c’est à l’imbécile adoration qu’on a pour cet élégant
Ecrivain
, qu’il faut s’en prendre aujourd’hui. Il faut oub
édain ces prétendus Législateurs qui n’ont jamais touché à l’Art, ces
Ecrivains
didactiques qui ont tracé une théorie qu’ils n’on
tre les idées nouvelles, & ce que réaliseront sans doute quelques
Ecrivains
, qui, dans l’âge heureux où l’on secoue les préju
). Mais les barbares ne seroient-ils pas plutôt ceux qui rejettent un
Ecrivain
qu’ils n’ont point lu, qu’ils n’entendent pas, &a
à l’amour-propre. Mais que cette même Nation, quand on lui parle d’un
Ecrivain
étranger, prononce hardiment sur son mérite, sans
ion on peut néanmoins s’attacher trop à la vérité, c’est-à-dire que l’
Ecrivain
, en voulant copier la nature, peut se fatiguer tr
manière, il néglige l’idée universelle du genre. On peut faire à ces
Ecrivains
le reproche fait à l’école Flamande, dont les tab
du siécle de Louis XV, dans l’éspace de trente années, a produit des
Ecrivains
éclairés, sensibles, éloquens, vraiment patriotiq
dit que plus les têtes s’assemblent, plus elles se rétrécissent. Les
Ecrivains
ne doivent faire corps que par leurs idées. (5).
n’est point faite, peut-être, pour parler aux hommes supérieurs, aux
Ecrivains
du premier & même du second ordre. Il y a des
ée ? Elle est soumise comme tout le reste au cours des évènemens. Tel
Ecrivain
de nos jours peu estimé, passera peut-être dans d
nos jours peu estimé, passera peut-être dans deux-mille ans, pour un
Ecrivain
supérieur ; cela dépend de la marche des idées, &
, que s’ils étoient absolument privés de toutes lumières. (14). Tout
Écrivain
qui veut dire la vérité, ne sçauroit remuer la pl
toute votre vie, s’ils ne peuvent vous persécuter ! Il faudroit qu’un
Ecrivain
fut impassible, pour pouvoir donner un libre cour
la feuille ; ceux-ci sont des manœuvres. Je ne mets dans la liste des
Ecrivains
que j’ai eus en vue, que ceux qui donnent au Publ
e les Sociétés, nous sommes les seuls qui avons de l’esprit. Quand un
Ecrivain
ne peut pas établir dans l’opinion publique la su
& non un Orateur ? Ajoûterai-je que je ne puis lire la prose des
Écrivains
du dernier siècle, excepté celle de la Bruyere &a
ne qui doive être plus en garde contre les effets de l’humeur que les
Ecrivains
; celle qui les domine lorsqu’ils composent, les
nd des caractères. (40). Quand on se consacre aux pénibles devoirs d’
Écrivain
, il faut avoir fondé d’avance la force de son âme
à la génération qui va naître, & non à celle qui tombe, que tout
Ecrivain
Philosophe doit se montrer jaloux de parler. (48
rivain Philosophe doit se montrer jaloux de parler. (48). Comment un
Ecrivain
est-il utile ? En faisant passer dans l’âme d’aut
rer, le remplir de sentimens vifs & profonds : tel est l’Art de l’
Ecrivain
. A chaque regard qu’il laisse tomber sur les obje
scandale de la Littérature. Il doit toujours paroître singulier qu’un
Ecrivain
attaque la profession d’Ecrivain, quoique foiblem
it toujours paroître singulier qu’un Ecrivain attaque la profession d’
Ecrivain
, quoique foiblement exercée par un autre, & q
tions & ne sont pas moins étonnans que ses autres ouvrages. Que l’
Ecrivain
adorateur de vieux simulacres, qu’il croit pleins
çais, Allemand, Anglois, Espagnol, avec les observations de plusieurs
Ecrivains
célèbres sur la nécessité de réformer le système
à écrire. « Non, dit-il, mille fois non, ça ne s’enseigne pas. On est
écrivain
ou on ne l’est pas. » Le malheureux est lui-même,
l’est pas. » Le malheureux est lui-même, sans le savoir, le pire des
écrivains
. On refait ses phrases à mesure qu’on les lit. Il
s à tout le monde les mêmes dons. Vous êtes peut-être né pour être un
écrivain
de troisième ordre, comme tel autre est peut-être
ain de troisième ordre, comme tel autre est peut-être né pour être un
écrivain
de premier ordre. Il existe un exemple célèbre de
e savoir si l’on a vraiment les qualités nécessaires pour être un bon
écrivain
. Lorsqu’on voit Flaubert, à la lecture des essais
pas aveuglément à l’avenir littéraire de leur fils. D’incontestables
écrivains
n’ont pas montré dans leur jeunesse des aptitudes
plus être un terme de mépris. Où commence le raté et où finit-il ? Un
écrivain
connu, et qui meurt pauvre, est-il plus raté qu’u
t-il ? Un écrivain connu, et qui meurt pauvre, est-il plus raté qu’un
écrivain
riche mais ignoré ? On peut avoir de la réputatio
qui hésitent, qui se cherchent, les tâtonnements de Balzac, Rousseau
écrivain
à quarante ans, Lamartine imitant Parny. Par cont
envie de lire n’importe quoi a l’étoffe d’un intellectuel, voire d’un
écrivain
et d’un savant2. » La vocation littéraire consist
u des impressions personnelles. Il ne faudrait pas s’imaginer que les
écrivains
les plus précoces sont ceux qui se débrouillent l
uction, de publicité, d’argent, de réclame. Certes, de tout temps les
écrivains
ont cherché le succès, mais jamais avec cette soi
t M. Alfred Mortier, ont un pouvoir si enivrant que j’ai vu de grands
écrivains
ne faire état que de cela, et raisonner sur ce po
ntribué à nous faire pénétrer dans le mystère du monde. La gloire des
écrivains
et des artistes va au petit bonheur. Une jeune d
de relations sociales. L’admiration est contagieuse. « La gloire d’un
écrivain
, dit Flaubert, ne relève pas du suffrage universe
talent la notoriété que donne le scandale. « Cependant aucun de nos
écrivains
, dit Paul Acker8, n’a encore tenté ce que tenta d
manuscrit, l’éditeur lance le volume, il se vend, et on recommence. L’
écrivain
ne travaille que pour gagner de l’argent. Le mal
t lire qu’après sa mort, à une date qu’il fixait lui-même. Ce type d’
écrivain
est aujourd’hui introuvable. Seul Marcel Proust a
quelques exceptions, trois ou quatre noms peut-être, il n’y a plus ni
écrivains
, ni créateurs, ni artistes. Il n’y a que des impr
ni créateurs, ni artistes. Il n’y a que des improvisateurs. On n’est
écrivain
, artiste et créateur que par la persévérance et l
ture substantielle, mais régulière, est la seule chose nécessaire aux
écrivains
féconds. L’inspiration est décidément la sœur du
it, comme la faim, comme la digestion, comme le sommeil15. » Certains
écrivains
comme Stendhal et George Sand, furent radicalemen
ssable. Tous deux, par des procédés différents, font figure de grands
écrivains
. Avec trois ou quatre volumes, Flaubert a atteint
artie ingrate dont aucune facilité ne pouvait dispenser19. » Tous les
écrivains
n’ont pas également compris la nécessité du labeu
u intérieure, une ressource de résistance qui n’ont pas échappé à des
écrivains
comme Malherbe, Boileau, Buffon et Flaubert. L’au
e lacune littéraire, plus puissante qu’aucune autre cause. Beaucoup d’
écrivains
, particulièrement les poètes, aiment mieux laisse
ion littéraire22. » Les débutants s’imaginent qu’il suffît, pour être
écrivain
, d’avoir de la facilité et du naturel. Ils ne se
pas un seul de ces traits incisifs, concis, qui doivent distinguer l’
écrivain
français entre les écrivains, ne relève cette pro
ncisifs, concis, qui doivent distinguer l’écrivain français entre les
écrivains
, ne relève cette prose molle et lâche. La forme q
up que de voir clairement ce qu’il faut faire pour cela26. » Certains
écrivains
voient très bien ce qui leur manque et éprouvent
travail : l’enthousiasme soutient, le poète qui écrit y prend goût, l’
écrivain
oublie la fatigue, et son cœur s’échauffe à mesur
amoureux d’elle, on en est amoureux (en, d’une chose). Nos meilleurs
écrivains
aujourd’hui ne s’expriment guère autrement. Près
ernard et même Stendhal n’ont pas eu besoin, dit-on, d’être de grands
écrivains
pour être de grands romanciers. De nos jours, un
n de le proclamer, c’est le style. C’est parce qu’Homère est un grand
écrivain
que ses poèmes sont arrivés jusqu’à nous. Ils eus
teint pas l’originalité. Il n’y a point de recette pour devenir grand
écrivain
. A peine peut-on proposer des méthodes et des con
dire : « Je refuse ma sympathie intellectuelle et mon admiration aux
écrivains
dont la forme n’est pas originale ; mais je voue
uisait dans l’Iliade et l’Odyssée ; ces facilités que se procurait l’
écrivain
tournaient à sa gloire ; et, nourri comme on le
rendre la plume31. » Il n’y a peut-être pas plus de trois ou quatre
écrivains
par siècle qui ont vraiment ce qu’on peut appeler
ocres, car les formes anciennes suffisent presque toujours aux grands
écrivains
, ou, s’ils les modifient, c’est sans trop s’en ap
de nous. » On s’explique très bien, au fond, que les trois quarts des
écrivains
écrivent des romans d’amour. Tout le monde n’est
z, c’est son rabâchage autour du même et éternel sujet : l’amour. Les
écrivains
anglais ont, sous ce rapport, une compréhension b
pessimiste et des personnages médiocres. Malgré l’exemple de certains
écrivains
scandaleusement dédaigneux du style, comme Marcel
iter l’excès réaliste, c’est encore à Flaubert qu’il faut revenir. L’
écrivain
qui veut faire du roman ne doit donc perdre de vu
re enfin dans l’attitude dédaigneuse, bienveillante ou impassibleMe l’
écrivain
, attitude que l’on pressent aisément à travers so
en bleu ou en noir. Il ne saurait donc y avoir, pour le peintre et l’
écrivain
, aucune espèce d’inconvénient à copier la nature.
é du vécu a inspiré à ces débutants des pages dignes de nos meilleurs
écrivains
. La documentation sur nature, le roman-reportage,
Saint-Simon. C’est une plaisanterie. Saint-Simon était un prodigieux
écrivain
. Ces réserves faites, on ne peut que louer Marcel
gard Poë et de Villiers de l’Isle-Adam pousse trop souvent les jeunes
écrivains
à choisir des cas bizarres, à peindre le rebours
ement conçue Théophile Gautier. Dans la pensée première de l’illustre
écrivain
, Vallombreuse ne guérissait pas, Sigognac ne pouv
eurs Paul Bourget, Gérard d’Houville, Duvernois et Pierre Benoit. Ces
écrivains
établirent un plan d’ensemble, puis, convenant qu
admirer ? C’est bien simple. Les modèles sont Stendhal, Mérimée, les
écrivains
secs et précis, les voyageurs comme Charlevoix. D
vre, il est profitable, il est nécessaire d’entretenir vos facultés d’
écrivain
, de tenir en éveil votre inspiration ; et, par co
autre ouvrage qui devrait être le livre de chevet de tous les futurs
écrivains
: c’est Don Quichotte, l’histoire la plus imperso
Pour tout le monde, la lecture est une agréable distraction. Pour un
écrivain
, elle doit être un moyen de fécondation perpétuel
rire, Morand, Cocteau, Ramuz, Max Jacob, Soupault, etc. Il y a là des
écrivains
sérieux, d’autres qui caricaturent la vie, font d
ie bourgeoise, qui est à peu près le milieu naturel de la moyenne des
écrivains
. On a nié ces diverses nécessités de compétence,
Morand avec un banquier qu’il avait consulté pour Lewis et Irène, un
écrivain
original, M. t’Sterstevens, déclare que la docume
e ! Mais la plupart n’ont pas besoin de ce superflu. Comment de vrais
écrivains
peuvent-ils accepter une pareille besogne ? Il e
i horreur des personnalités, dit Pierre Veber ; je pourrais citer tel
écrivain
qui, depuis trente ans, écrit au moins quatre nou
t de naturel. Le grand point est d’éviter l’imitation. Je connais des
écrivains
qui, avec le ton d’Arène et de Daudet, se sont fa
de littérature. Les grands historiens sont presque toujours de grands
écrivains
, malgré l’exemple de M. Thiers et sa mauvaise rép
e a appelé Tacite le plus grand peintre de l’antiquité. Les meilleurs
écrivains
ont pris Tacite pour modèle. C’est par l’étude de
ndition essentielle de l’œuvre historique. Un historien qui n’est pas
écrivain
n’aura jamais que la réputation d’un chercheur de
es, pour Montesquieu, Rousseau, Bossuet, Montaigne et tous les grands
écrivains
, en dehors de toute préoccupation d’écoles. Or, i
des à Dumas fils et Émile Augier et consacrent de longues pages à des
écrivains
dont les noms n’ont aucune chance de survivre. On
aucun point de contact. Mais, si Lamartine a nié Rabelais, de grands
écrivains
n’ont pas aimé non plus Lamartine. Flaubert ne lu
un jour connaître les raisons de cette opinion. « Je vais, lui dit l’
écrivain
russe, me faire des ennemis de tous les Italiens
n peu concise, l’Enfer est une chose admirable. Chez les très grands
écrivains
, de pareilles incompréhensions sont dues, la plup
nts du mal que les réquisitoires leur attribuent trop gratuitement. L’
écrivain
nous donne dans une œuvre sa conception personnel
et nous avons pour nous aider tout ce qui peut éclaircir l’œuvre d’un
écrivain
, sa vie, ses lectures, sa correspondance, ses ami
Ou cette autre encore : « Cette théorie séduisit un certain nombre d’
écrivains
, qui eussent cru manquer au respect des idées de
u’on peut être en même temps mauvais producteur et bon juge, et qu’un
écrivain
ordinaire est parfaitement capable de comprendre
arfaitement capable de comprendre le style et les procédés des grands
écrivains
. Le don critique est très différent du don de pro
nsidérations aussi intéressantes qu’une étude sur les intentions de l’
écrivain
. On eût pu, par exemple, essayer d’indiquer les o
par exemple, ce que pensaient Faguet ou Jules Lemaître sur tel ou tel
écrivain
, d’abord pour ne pas répéter ce qu’ils ont dit, e
es procédés d’exécution d’une œuvre et l’originalité productrice d’un
écrivain
. J’ai moi-même essayé, avec mes faibles moyens,
mment on peut se former soi-même et comment se sont formés les grands
écrivains
. Malgré les railleries de certains confrères, qui
sion de Tacite, mais même son tour de style, puisque le style de tout
écrivain
, en fin de compte, se compose de mots. Le style d
une telle énergie, qu’il faudrait évidemment être déjà soi-même grand
écrivain
pour le bien traduire. « Sainte-Beuve, dit Welsch
nn, est un véritable prodige. Son auteur deviendra l’un des plus purs
écrivains
de la France ». Gœthe devinait juste. Tous ceux q
contre-sens, c’est comme si on disait que Saint-Simon est un mauvais
écrivain
parce qu’il est incorrect. Sait-on à quoi se rédu
ourire avec raison M. Sturel ? Elle remonte à l’académicien Mériziac,
écrivain
obscur et lui-même auteur d’une traduction qui ne
C’était un compte qui grossissait, comme il arrive, sous la plume des
écrivains
qui le rapportent (p. 202). « Et savez-vous, dit
sait usage, dit Philarète Chasles, s’accordait avec le caractère de l’
écrivain
original. La tournure d’esprit du traducteur se p
ction du style de Plutarque, que souvent l’aumônier de Bellosane et l’
écrivain
de Cheronée semblent se confondre : vous êtes ten
st plus en usage à l’exactitude d’un auteur plus moderne ». Les vrais
écrivains
préféreront toujours Amyot à la traduction froide
râce à Leconte de Lisle, nous avons enfin une traduction faite par un
écrivain
et un artiste, comme le demandait Taine, qui regr
omérique, que celle qu’en ont donnée les versions élégantes de tant d’
écrivains
, remarquables et savants, sans doute, mais qui n’
où s’abritent, se préparent et s’épuisent les trois quarts des jeunes
écrivains
contemporains. Non seulement les débutants cherch
conséquences de l’improvisation quotidienne. Les meilleurs dons d’un
écrivain
sont à peu près inutilisés dans un journal. On fa
. Encore une fois (ce sera la conclusion de ces courtes lignes), les
écrivains
de journaux doivent bien se persuader qu’on ne pe
umas père. Ce fut une joie dans Paris, quand on apprit que le célèbre
écrivain
, l’intarissable causeur, allait probablement raco
enre de discours ce que nous disions des Sermons : « Ce sont les bons
écrivains
qui font les bons orateurs117. » Chapitre XIV
nsulter l’orgueil des triomphateurs romains. Il a manqué à beaucoup d’
écrivains
un gardien vigilant de leur production et de leur
échange de directions et de bons conseils. Et pourtant les meilleurs
écrivains
ne font pas tous les jours des chefs-d’œuvre. Vou
e b… là, dit-elle, remue tout Paris quand il prêche. » Je connais des
écrivains
qui se font gloire de leur orgueil. Il n’y a vrai
ttéraires, les réclames, la concurrence exaspèrent l’amour-propre des
écrivains
— grands ou petits. On ne rencontre plus des mode
lle qui consiste à louer les autres pour mieux se louer soi-même. Les
écrivains
, depuis Horace, ont toujours été des personnes tr
lisait plus en France, il faudrait avouer que la faute en remonte aux
écrivains
. M. René Boylesve déclare (Gil Blas, 23 août 1904
l’Épée. On s’étonna. Pourtant ce que M. Bertrand venait de crier, dix
écrivains
l’avait clamé en vain, au cours de ces dernières
« Le mot classicus se trouve employé dans Aulu-Gelle et appliqué aux
écrivains
; un écrivain de valeur et de marque, classicus a
icus se trouve employé dans Aulu-Gelle et appliqué aux écrivains ; un
écrivain
de valeur et de marque, classicus assiduusque scr
n écrivain de valeur et de marque, classicus assiduusque scriptor, un
écrivain
qui compte, qui a du bien au soleil… Un vrai clas
’équilibre “au profit de l’ordre et du beau”… » C’est aussi : « Les
écrivains
d’un ordre moyen, justes, sensés, élégants, toujo
toujours nets, d’une passion noble et d’une force légèrement voilée…
écrivains
modérés et accomplis… Cette théorie dont Scaliger
’une foi neuve et profonde, d’une tendance qui entraîne et divise les
écrivains
. L’art comme la vie a besoin de luttes pour s’exa
duelle qui est insuffisante. Certes, un grand nombre de nos meilleurs
écrivains
se rallie à la foi française, mais un nombre impo
là. Par une culture raisonnée et profonde des énergies françaises, un
écrivain
peut se former entièrement et admirablement. Il s
davantage d’œuvres vivantes. En effet, par une erreur singulière des
écrivains
, à l’instant où l’amour semble de plus en plus va
À l’heure où les modes d’existence tendent à se diversifier, tous les
écrivains
dédaignent l’observation des mœurs, dans le roman
, féconde. Il faut savoir regarder, comprendre et sentir pour être un
écrivain
, mais cela ne suffit pas. Un observateur qui ne s
mais cela ne suffit pas. Un observateur qui ne sait pas son métier d’
écrivain
, un écrivain qui n’a ni sensibilité, ni rectitude
suffit pas. Un observateur qui ne sait pas son métier d’écrivain, un
écrivain
qui n’a ni sensibilité, ni rectitude de vision so
il y a ces graves symptômes. 1º L’ignorance encyclopédique des jeunes
écrivains
, leur manque de culture générale. 2º Le goût de
ait sur le succès du livre, et on avait raison. Topffer est un de ces
écrivains
qui doivent être populaires en très peu de temps.
stinctes et réunies. Il est peintre de paysages, peintre de mœurs, et
écrivain
. C’est le peintre de paysages qui a été aperçu d’
le chaton d’or de la bague de sa renommée, le rubis est son talent d’
écrivain
, ce talent qui est toujours plus grand que le cad
l tombe, — que ce soit par gouttes ou que ce soit par torrents ! Et l’
écrivain
, l’écrivain seul ; car le peintre de mœurs n’est
ue ce soit par gouttes ou que ce soit par torrents ! Et l’écrivain, l’
écrivain
seul ; car le peintre de mœurs n’est pas, dans To
iaphanes et substantielles des grands maîtres. Belle leçon donnée aux
écrivains
français par un linguiste de Genève ! La langue q
ait les écrire et qui précède l’édition, caractérise Topffer comme un
écrivain
« accentué, qui a du mordant et du vif ». Il l’ap
bien réellement toutes les faces et toutes les ressources du talent d’
écrivain
de l’auteur des Zig-Zags ? A nos yeux, il y a tel
neau, critique littéraire. — Aucun commentateur des écrits du célèbre
écrivain
ne nous avait parlé des études qu’on va lire, et
curieux de savoir ce qu’elle annonçait et ce que Gobineau pensait des
écrivains
de son temps dont les talents étaient si bouillon
udes critiques que nous présentons aux lecteurs ont trait à l’œuvre d’
écrivains
à qui la postérité a assigné un rang définitif, —
mme a été placé au rang des plus profonds penseurs et des plus grands
écrivains
du siècle dernier. Balzac I1 C’est
eux, Bossuet serait trop beau, Tacite est trop vieux. Tous ces grands
écrivains
sont trop rébarbatifs pour que le premier venu le
us avons examiné les œuvres de deux poètes ; parlons aujourd’hui d’un
écrivain
qui n’a jamais visé qu’à la gloire du romancier.
ssances délicates et dispendieuses, ne sont pas de ces choses que les
écrivains
dédaignent plus que le simple vulgaire des hommes
précie volontiers les livres qu’il dévore ; il se plaît à dédaigner l’
écrivain
qu’il paie grassement et à médire du seul genre d
et toujours par les arguments que nous venons d’exposer. S’il est tel
écrivain
, comme M. Dumas par exemple, dont les composition
nir, une fantaisie pareille à celle qui nous possède aujourd’hui, les
écrivains
futurs ne peindraient notre époque qu’au travers
e pour les anciens n’était qu’un jouet. » Dieu veuille qu’un jour des
écrivains
aussi bien informés ne jugent pas de nos sœurs, d
tait porté, par hasard, dans des pays lointains où l’existence de nos
écrivains
serait inconnue, il ferait dire à quelque lecteur
ant du Siècle a presque reconnu cette vérité, aussi bien que tous les
écrivains
de son école ; car l’objet principal de leur sati
propre à rien ! Si nous en croyons les maîtres de tous les temps, ces
écrivains
à qui jamais la pensée n’est venue de mépriser l’
it encore une fois, M. Alfred de Musset nous paraît compter parmi les
écrivains
d’élite et s’il s’égare souvent, ses erreurs ne n
; que pas un tour de phrase, pas un mot ne s’échappe de la plume de l’
écrivain
sans être aussitôt assujetti et comme enchâssé à
la sauver. Il est certain cependant qu’on doit des remerciements à l’
écrivain
qui ajoute à une œuvre bien sentie, bien coordonn
er, que le poète dont il s’agit ici n’appartient pas à la famille des
écrivains
enthousiastes de leur propre talent, auxquels l’a
éféré se mettre en dépense d’un axiome, et il en est résulté que tout
écrivain
, si petit qu’il fût, a pu se dire avec orgueil :
ù les héros incompris rencontraient encore des admirateurs. Plus d’un
écrivain
ne s’effraya pas de l’isolement dont le menaçaien
ose, comme on voudra, est une production importante parmi celles de l’
écrivain
que nous étudions ; sa manière y développe complè
fut pas même à la nature que l’on emprunta des descriptions. Quelques
écrivains
de premier ordre, comme George Sand, en firent le
n valoir ; et si, fortuitement, on s’est laissé devancer par un autre
écrivain
, on risque fort, en venant parler malais ou malab
teur la condamne si bien lui-même ? Nous concevons parfaitement qu’un
écrivain
ait des défauts sans le vouloir et plus d’un poèt
que les mouvements d’un noble cœur, mais nous sommes persuadés qu’un
écrivain
se passe à merveille de juger sainement en peintu
cela pour faire honneur au Sanzio ; mais, dans tous les cas, ce même
écrivain
ne peut se dispenser de savoir manier dans ses li
ce livre, si nous nous permettons d’avancer que la bonne humeur de l’
écrivain
y dégénère trop souvent en imagination fort dérég
n droit entre les sentinelles. Est-ce à dire pour cela que ces grands
écrivains
pourraient de nos jours obéir impunément à cette
public. Il n’est question que de mettre en lumière le rude défi que l’
écrivain
vient de jeter à toutes les pruderies de France e
, sauveur du monde, ne pourrait le délivrer. « N’offense pas, dit l’
écrivain
au monarque, n’offense pas les poètes vivants ; i
pas faire attention à un homme qui possède là ce que nos plus grands
écrivains
, nos plus illustres politiques, ont peine à excit
de mérite ; mais du moins est-ce déjà un fort préjugé en faveur d’un
écrivain
lorsque ses productions émeuvent ceux qui les lis
les le bon goût, non moins que les égards dus aux lettres et même aux
écrivains
par les écrivains, protestaient également. Je com
on moins que les égards dus aux lettres et même aux écrivains par les
écrivains
, protestaient également. Je comprends toute la ru
rient au couchant. Mais ce ne sont pas là des difficultés à arrêter l’
écrivain
de fantaisie. Quand il a suffisamment parlé à son
de ses jugements et on ne prenait pas garde au peu d’importance que l’
écrivain
attachait lui-même à la portée jugeante de ses œu
té de cœur et naïveté d’impression qu’on eût pu dire alors : Voilà un
écrivain
qui m’amuse beaucoup ; ou bien au rebours : Voilà
oilà un écrivain qui m’amuse beaucoup ; ou bien au rebours : Voilà un
écrivain
qui me déplaît étrangement. Les deux avis eussent
oublié aussi complètement de le pourvoir des facultés sérieuses de l’
écrivain
. Mais de ce qu’un homme n’a pas tout, il ne s’ens
de réflexion de ses jugements. Combien il est fâcheux que sur le même
écrivain
, sur la même production, il ait été publié, souve
rche. Dire que le romantisme s’appuyait tout à la fois sur les grands
écrivains
anglais et allemands, c’était prouver bien peu po
t tirer du cimetière. M. Sainte-Beuve entreprit la réhabilitation des
écrivains
oubliés sur une très vaste échelle. Il alla fouil
able passion pour les lettres. C’est une qualité devant laquelle tout
écrivain
doit s’incliner bien bas, et si sévère que puisse
uoique les critiques se fassent un jeu de l’exiger tous les jours des
écrivains
. On ne saurait trop le répéter, M. Sainte-Beuve a
ement : Les Jeunes J’étudie dans le présent livre quelques-uns des
écrivains
qui par leur âge et par la tournure de leur espri
longtemps pesé et pèsent encore lourdement sur notre littérature. Les
écrivains
qui sont aujourd’hui dans la plénitude de leur ta
inue, en se modifiant, à travers les jeunes. Ce qui a caractérisé les
écrivains
de la période naturaliste, ç’a été leur inintelli
nce ou cette insouciance a fait son temps. C’est le mérite des jeunes
écrivains
— et c’est leur honneur — qu’ils s’efforcent de f
. Taine — combien défigurées d’ailleurs ! — que se recommandaient les
écrivains
naturalistes. La philosophie de M. Renan a été le
ire, car cela crève les yeux, — elle n’est pas chrétienne. Les jeunes
écrivains
sont au point de vue religieux profondément incré
e la littérature d’aujourd’hui, et cette mobilité d’humeur des jeunes
écrivains
. Ils cherchent de tous côtés d’où leur viendra la
es d’une lecture sérieuse et qui demande quelque effort. De là chez l’
écrivain
le mépris du public. De là un désir de s’isoler.
ulièrement grave. Artistes incomplets, médiocres artisans, les jeunes
écrivains
vont jusqu’à se faire gloire d’ignorer leur métie
ui devraient tenir à honneur de les défendre. Le résultat est que des
écrivains
, dont quelques-uns avoisinent la quarantaine, ont
t très peu artiste ; Telle me semble être la génération actuelle. Les
écrivains
dont il est ici question sont loin d’avoir dit le
moment peut donc être bien choisi pour esquisser la physionomie de l’
écrivain
. M. Rod nous présente quelque part un excellent a
t que les facultés les plus diverses y trouvent leur emploi. Certains
écrivains
sont des peintres ou des musiciens » composant de
toute chaleur de cœur. De même ce qu’il recherche dans les livres des
écrivains
, c’est moins l’expression et le rendu que ce n’es
te, parce que ce sont celles qui ont également agi sur la plupart des
écrivains
du même temps. Ces influences ont été surtout des
es contingentes seraient exclues, et qui se passerait dans un cœur. L’
écrivain
regarderait en soi, mais non pas à la manière des
e des lèvres seulement. Cela marque exactement la place où s’arrête l’
écrivain
dans le moderne mouvement de renaissance spiritua
per. Certes, nous ne lui demandons ni le relief auquel atteignent des
écrivains
soucieux surtout de l’extérieur, ni les prestiges
iété. Le souci de la forme est en train de se perdre parmi les jeunes
écrivains
d’aujourd’hui. Ceux dont la pensée est médiocre,
les livres qu’on écrira dans ce temps voisin du nôtre ? Supposons des
écrivains
doués de belles facultés, capables d’observation,
si imprévues et elles jaillissent si naturellement sous la plume de l’
écrivain
, que nous sommes par là renseignés sur ses préocc
e présenter les personnages, de decrire, de « faire le morceau. » Les
écrivains
naturalistes sont restés ses maîtres à écrire. Né
ge de la naïveté et de la maladresse. Chaque fois qu’on reproche à un
écrivain
de mal écrire, il ne manque pas de répondre qu’il
a montagne. — Cependant Edgar Poë commençait à exercer sur nos jeunes
écrivains
cette influence à laquelle bien peu ont échappé.
cruelle ». — À travers ces influences se dessine la personnalité de l’
écrivain
, et telle que je n’en vois pas une autre, parmi l
ité de l’écrivain, et telle que je n’en vois pas une autre, parmi les
écrivains
nouveau venus, qui soit marquée de traits plus pa
ait trop aux motifs qu’on aurait de haïr la vie. — De là vient chez l’
écrivain
ce tour d’ironie qui lui est habituel. Qu’il y ai
s moins essentiel, c’en est la distinction. On a fait de ce terme d’«
écrivain
distingué », un tel abus qu’on ne l’a pas seuleme
toute signification, mais qu’on en a changé le sens : en gratifier un
écrivain
, c’est précisément avouer qu’on renonce à trouver
rvieu, au point que celui-ci en remplit entièrement la définition. Un
écrivain
distingué aura d’abord l’horreur de tout ce qui e
nte son pédant. Rien non plus qui trahisse l’émotion personnelle de l’
écrivain
. Il évite de se mettre en scène. Il ne s’indigne
é pour le dire. Tel est pareillement le signe où ou reconnaît chez un
écrivain
cette gentilhommerie de l’esprit qu’on apporte co
sant. — C’est au sens que je viens d’indiquer que Paul Hervieu est un
écrivain
distingué. Ces tendances de l’esprit de l’auteur,
aux sentiments titrés, cela revient au même, ou à peu près… Ce que l’
écrivain
aime dans ce spectacle de la vie élégante, c’est
ion passe sur la littérature. De grandes grâces ont été accordées aux
écrivains
en ces derniers temps. Ceux-là de préférence ont
Le même siècle qui a vu un prêtre, un homme de génie, son plus grand
écrivain
, sortir de l’Évangile et s’écrier : Jésus n’est p
ant. Le roman ne devait pas être en reste. Déjà, sous l’influence des
écrivains
russes, il s’était beaucoup amendé. Il avait accu
peu connus du public frivole. Il a recensé à leur intention tous les
écrivains
qui exposent les principes et les théories de la
ou ce qui nous en tient lieu, notre politique, tout lui est hostile.
Écrivain
formé d’abord parle naturalisme et accoutumé de b
riété divine d’un porcher de la Trappe ! Il n’est personne artiste ou
écrivain
, qui n’ait à une certaine heure formé ce souhait
mon y suppléent à ceux de Ruysbrœck l’Admirable. Depuis lors quelques
écrivains
se sont fait une spécialité de ce mélange des cho
ues-unes de ses ressources de pittoresque, reste brève comme chez les
écrivains
du siècle dernier. C’est par la sécheresse même d
les mœurs, témoignent de cette exaspération de tout l’être. Chez les
écrivains
et chez les peintres ce sont les mêmes imaginatio
s, M. Barrès reprend à son tour un thème fréquemment exploité par les
écrivains
de ce siècle : c’est le goût pour l’activité empo
l’œuvre de celui-ci ce qu’il y a de plus profond. Et elle est chez l’
écrivain
le résultat de sa nature, de son tour d’esprit, d
endre ce culte de l’énergie et par quels chemins y ont été amenés des
écrivains
partis de points assez éloignés du monde de la pe
as seulement à travers les livres et dans la conscience réfléchie des
écrivains
que nous pourrions en suivre les manifestations.
: c’est Don Juan. Nul autre type n’a été plus souvent repris par les
écrivains
, élargi, embelli, transfiguré au point d’être dev
ant de l’opinion. — C’est de même sous l’effort de la prédication des
écrivains
, sous la poussée du théâtre et du roman, qu’a céd
exotique. Quoi qu’il en soit, le point de vue auquel se plaçaient les
écrivains
s’est trouvé soudain changé. Tandis qu’ils n’avai
lâcheté ? — C’est ce que se sont demandé presque à la même heure deux
écrivains
d’origines et de tendances très différentes. L’In
fut grand. Cependant l’homme faisait l’apprentissage de la douleur, l’
écrivain
en recevait les enseignements. « Comme il était j
t et organique. Ce livre est l’Intrus 13. » Ces indications sont d’un
écrivain
qui est un clairvoyant critique de soi-même. Ajou
parmi les maîtres dont il a profondément subi l’influence le nom de l’
écrivain
qui chez nous a renouvelé le roman de psychologie
et de ses leçons. Analyste et poète, mystique et sensuel, tel est cet
écrivain
d’une très séduisante et troublante originalité.
est délicat et son goût est sûr. Enrégimenté d’abord, comme tous les
écrivains
de sa génération, dans l’école naturaliste, il ne
st avec le tour d’esprit qui leur est particulier que l’un et l’autre
écrivain
abordent la question qui nous occupe. Mais tous d
et surtout à notre femme… L’esprit chrétien ne s’y trompe pas. Et les
écrivains
russes n’ont eu garde d’appliquer jusqu’en ces ma
se laisse pas détourner de ses fins : Ce à quoi aboutissent donc les
écrivains
d’aujourd’hui, dans cette étude nouvelle du probl
âte ses meilleures qualités. Ce n’est pas autrement que faisaient des
écrivains
qui, pour plus d’une raison, doivent lui être che
oman de Racheté qui fait vraiment prendre rang à M. Art Roë parmi les
écrivains
. Le sujet de Racheté est emprunté aux souvenirs d
ui se détachent, pas de descriptions où l’on saisisse de la part de l’
écrivain
un désir de faire œuvre de virtuosité. C’est ce q
, ce qu’il y a de fâcheux dans cette petite histoire sentimentale. Un
écrivain
en possession de toutes les ressources et de tout
l semble aujourd’hui qu’on veuille adresser un mauvais compliment aun
écrivain
quand on dit de lui qu’il est un homme d’esprit.
ns les salons quoique, avant même d’y être recherché par son talent d’
écrivain
, il y eût sa place marquée par sa situation de fa
la senteur des bois ! Mais en outre on devine bien que la pensée de l’
écrivain
s’est formée dans la méditation solitaire. De là
Si maintenant on veut savoir comment cet ancien ingénieur est devenu
écrivain
, au moins n’est-ce pas qu’il ait trouvé auprès de
le, il y a encore un coin de la société où l’on pense que le métier d’
écrivain
, s’il n’est pas absolument dégradant, est frivole
n est frappé surtout d’y trouver des dialogues qui annonçaient déjà l’
écrivain
de théâtre. Un peu désappointé, et trouvant que l
pression, d’abord pour être tout à fait sincère, ensuite pour que les
écrivains
dont je parle ne puissent pas m’accuser de ne les
ouveau. Ils l’ont à un bien plus haut degré que les romanciers et les
écrivains
de théâtre, contraints au surplus par les conditi
. Il se peut que la société élégante soit curieuse de la personne des
écrivains
, et qu’elle s’en amuse. Mais, en les accueillant,
t réagir M. de Montesquiou. Il prouve par son exemple que le métier d’
écrivain
ne déroge pas. Son œuvre est, en ce sens, la prot
pour lesquelles il avait résolu de tirer d’un injuste oubli une femme
écrivain
qui ne fut pas sans mérite. D’où venait d’ailleur
Mais la réponse est fort simple. Il y, a deux façons de s’occuper des
écrivains
de jadis : l’une, compassée et méthodique, consis
ète amateur, comme disait Lamartine en parlant de lui-même. Il est un
écrivain
de profession. Il est entré résolument dans la ca
ttres. Et il n’est pas douteux qu’il n’en rejaillisse sur le métier d’
écrivain
une grande considération. Pour mener à bien cette
et parce qu’aussi bien on ne saurait définir la nature d’esprit d’un
écrivain
qu’en indiquant ses limites, j’indiquerai d’abord
e l’enthousiasme n’est maladroit. Cela nous avait indisposés contre l’
écrivain
belge ; quoique en somme, un écrivain ne soit pas
nous avait indisposés contre l’écrivain belge ; quoique en somme, un
écrivain
ne soit pas responsable d’excès de zèle dont il p
résonne dans le fond mystérieux de notre être : c’est la musique. Les
écrivains
de l’école de Gautier et ceux de l’école parnassi
intérêt que parce qu’ils nous indiquent une tendance de l’esprit de l’
écrivain
. La grande nouvelle intitulée Episcopo et Cie a
rui. Son Giovanni Episcopo est une de ces loques d’humanité comme les
écrivains
réalistes aiment à nous en montrer. Pour faire vi
hensive et d’une remarquable faculté d’assimilation, il est parmi les
écrivains
de l’Europe d’aujourd’hui l’un des plus cosmopoli
d’Annunzio et comment ceux qui lui viennent de son commerce avec les
écrivains
étrangers s’y mêlent avec ceux qui sont le fond m
s, de la gravité de la pensée du Nord avec la sensualité italienne. L’
écrivain
est trop jeune pour qu’on puisse porter sur son œ
us avons analysés suffisent pour lui valoir une belle place parmi les
écrivains
de l’Europe d’aujourd’hui. L’admiration ne leur s
ature languir et toutes les tentatives avorter. C’est un fait que les
écrivains
qui sont parvenus à la notoriété dans l’espace de
our chacun d’eux cité une trentaine de noms, on a épuisé la liste des
écrivains
fameux. Ils n’étaient que sept dans toutes les Pl
ades connues jusqu’à ce jour. Mais une réunion de cent quarante et un
écrivains
dont le moindre est un profond penseur et un écri
quarante et un écrivains dont le moindre est un profond penseur et un
écrivain
parfait, voilà ce qui ne s’était jamais rencontré
vraiment pour enluminer un peu les siècles ». Émile Michelet « est un
écrivain
de race et une lumineuse constellation », etc., e
e, refusaient de les apercevoir, ne trouvez-vous pas que les nouveaux
écrivains
ont bien fait de s’adresser à nous directement et
le procédé pour les Portraits du prochain siècle. Ce sont portraits d’
écrivains
peints par eux-mêmes. C’est M. Bernard. Lazare qu
est M. Bernard. Lazare qui nous apprend que M. Paul Adam, « parmi les
écrivains
nouveaux, est certes au premier rang ». Mais c’es
ar un juste retour, qualifie M. Bernard Lazare de « parfait entre les
écrivains
». M. A.-Ferdinand Hérold se porte garant du tale
a de généreux, — et surtout de désintéressé, — dans l’attitude de ces
écrivains
? Notez, en effet, que toutes ces « jeunes indivi
pas de haine au cœur. Ou plutôt ils n’en ont qu’une c’est contre les
écrivains
qui les ont précédés. Mais faut-il parler de hain
e et en opposition Ceux d’aujourd’hui et Ceux de demain. À chacun des
écrivains
qui sont aujourd’hui en réputation cet homme ingé
est un genre difficile. Ce n’est pas un mince mérite pour les jeunes
écrivains
que d’y exceller. Quelques-uns s’en sont fait une
touchions ici à quelque chose d’essentiel et de caractéristique. Ces
écrivains
impeccables, ces purs artistes, ces poètes prodig
’à consulter la liste des précurseurs de qui ils se recommandent. Les
écrivains
qui s’y rencontrent, doivent, à ce qu’il semble,
L’absence de travail est encore un des traits où se reconnaîtront les
écrivains
du prochain siècle. C’est un des privilèges qu’on
téraires. Du premier coup et sans y tâcher, ils égalent les meilleurs
écrivains
: ou plutôt, n’ayant voulu que les égaler, ils le
’heure nous nous refusions à discuter même le mérite et les idées des
écrivains
du prochain siècle. Les intérêts engagés sont tro
fêtes qu’on nous prépare. Mais s’ils ne nous doivent rien les futurs
écrivains
ont des devoirs envers eux-mêmes. Ils ne peuvent
erreurs de cette époque, elle avait ravivé les préventions contre ses
écrivains
. Partisan très fervent des maximes opposées, si j
fervent des maximes opposées, si j’avais eu l’imprudence de juger ces
écrivains
dans le vif de ce retour de faveur et de disgrâce
’art ; le philosophe invoqué par l’esprit d’anarchie m’aurait caché l’
écrivain
supérieur. Je me suis donc abstenu, attendant que
sté aucun ressentiment de l’usage qu’on avait fait des erreurs de ces
écrivains
contre les vérités conservatrices de la société h
isputée à des préoccupations douloureuses, peu lui importe. C’est à l’
écrivain
à se rendre assez maître de sa vie pour remplir s
ristesses du sentiment vrai. Et je vous ai tant lu et tant aimé, cher
écrivain
, que je dois vous faire expier le plaisir que vou
en cuir de Cordoue, gaufré et ornementé1. Eh bien ! mon pauvre grand
écrivain
, votre Baudelaire à vous est venu ! c’est le sort
ne vaudrait pas la peine d’être un homme spirituel. Malgré eux, cher
écrivain
, vos livres sont bien et dûment des romans, par l
yage autour de ma terrine. Personnages, à vos tabourets ! Adieu, cher
écrivain
; que vos orangers de Nice vous consolent de mes
, pour le remercier et lui serrer la main. Henry Murger est un de ces
écrivains
qui se font aimer. On voit si bien, à travers sa
cruauté que de faire manquer l’heure à Rodolphe. Et le brave homme d’
écrivain
rentre au logis — le carnier vide, l’esprit rêveu
e grand sculpteur, le grand peintre, le grand compositeur, — le grand
écrivain
: la ligne et la couleur. Si l’on se donnait la p
on éviterait bien des querelles fort bruyantes et peu concluantes. L’
écrivain
a la ligne — quand l’idée naît franche et nette d
l’intérieur ou qui déborde au dehors. Jules Janin n’a pas la ligne. L’
écrivain
a la couleur — quand l’idée naît avec intensité d
— ne fait le coloriste. Pour moi, Théophile Gautier est le type de l’
écrivain
« sans reproches ». Et je le trouve fort conséque
ou plutôt proposé — on conclura facilement que Murger n’est guère un
écrivain
. Son style est lâche et peu précis ; sa phrase ne
ait, comme on dit3. En somme, Henry Murger restera, sinon un habile
écrivain
, du moins un romancier sympathique et un fantaisi
oies et des douleurs qu’il n’a pas éprouvées lui-même ! Il est de ces
écrivains
pour qui l’observation n’est que la réflexion dir
de Baveux… puis répondez-moi. — Et quel artiste, quel critique, quel
écrivain
que l’auteur des Sensations de Josquin ! Oh ! les
de l’histoire d’une littérature ? Dans le courant de l’année 1800 les
écrivains
ont-ils songé qu’ils allaient être du dix-neuvièm
’en manquer. Rares en œuvres durables, elles sont souvent fécondes en
écrivains
de tout genre, et surtout en idées. Est-ce une lo
première d’illustrations ou de preuves. J’ai fait un choix parmi les
écrivains
, et je n’ai retenu, pour en parler, que ceux dont
que l’on en attend de services et d’utilité. En revanche, à d’autres
écrivains
, comme Honoré d’Urfé, par exemple, et comme Pierr
aussi mathématiquement que je l’ai pu, à la véritable importance de l’
écrivain
qui en était l’objet. Je dis : mathématiquement,
complète des œuvres, et des meilleures éditions des œuvres de chaque
écrivain
, avec leur date ; et, en tête, l’énumération des
emporains et ceux qui les ont suivis ont portés sur les œuvres de nos
écrivains
se sont comme incorporés à l’idée que nous nous f
rendre à écrire, en étudiant et en s’assimilant les procédés des bons
écrivains
, soit dans le style descriptif, soit dans le styl
à la vie intellectuelle. C’est à la suite d’une lecture qu’on devient
écrivain
. Elle nous révèle à nous-mêmes. Elle enseigne l’a
appelé la lecture : « Une absence agréable de soi-même ». Les grands
écrivains
ont passé la moitié de leur vie à lire. « Je n’ai
is, si l’on se propose de copier les expressions élégantes des grands
écrivains
. Le défaut de ces sortes de recueils, c’est d’êtr
d’extraits supérieurs. Il consiste à copier ce qu’ont dit les grands
écrivains
, latins ou français, sur un sujet donné, la gloir
aine. D’autres, comme Flaubert, ne comprennent pas Lamartine. De bons
écrivains
ont détesté Racine. Un poète m’a dit que Bernardi
justes. Pour bien comprendre un auteur ; pour aimer, par exemple, nos
écrivains
contemporains, il faut se pénétrer de cette vérit
genre pourrait tenir du caprice et de l’inconstance. Fais un choix d’
écrivains
pour t’y arrêter et te nourrir de leur génie, si
tion de son propre talent, il est préférable de s’en tenir à quelques
écrivains
supérieurs. Non pas à un seul, — selon l’adage :
re lus sans péril. Voici donc le principe : Se faire, par l’étude des
écrivains
supérieurs, un corps de doctrines qui permette de
écrivains supérieurs, un corps de doctrines qui permette de juger les
écrivains
ordinaires. Pour apprendre l’art d’écrire par l’é
. Chateaubriand relisait toujours Bernardin de Saint-Pierre. Tous nos
écrivains
ont été de grands lecteurs, même Joseph de Maistr
t aux hommes d’État la lecture des poètes tragiques. D’Aguesseau, bon
écrivain
lui-même, les lisait aussi. Arnaud connaissait bi
n, le talent, la verve, l’esprit, l’entraînement, les ressources de l’
écrivain
, à l’état de procédés visibles. Nous y reviendron
est une contagion à laquelle personne n’échappe. Ceux qui ne sont pas
écrivains
en demeurent vibrants. Ceux qui cherchent le styl
choisir ? Incontestablement les classiques français, puis les grands
écrivains
du XIXe siècle, de Chateaubriand à Victor Hugo. N
er le dos à leurs auteurs de collège et recherchent de préférence les
écrivains
étrangers à l’égard desquels l’engouement n’est q
u’on voudra, excepté Français. Ne les imitons pas. Faisons des grands
écrivains
de notre pays la base de notre éducation littérai
n de Racine. — Exemples d’imitation. — L’imitation chez les grands
écrivains
. — L’exemple de Lamartine. — En quoi consiste la
iaux n’a pas empêché La Fontaine d’être le plus personnel de tous nos
écrivains
. S’il est vrai, comme le dit Théophile Gautier, q
e qui a été vu et compris par d’autres. M. de Maurepas disait : « Les
écrivains
sont des gens qui pillent dans les auteurs tout c
briand. « On ne trouverait pas, dit-il, une seule page, chez tous nos
écrivains
, qui n’ait son germe dans Chateaubriand. » Lamart
t : « Si le conseil de la Rhétorique, le conseil d’imiter les grands
écrivains
ou ceux qu’on appelle ainsi, est un conseil ridic
un procédé, mais par une communication intime de chaleur et de vie… L’
écrivain
donne son style, c’est-à-dire la parole. Il est p
et servile des expressions et des procédés de style d’un auteur. Les
écrivains
originaux, c’est-à-dire ceux qui ont des tournure
leur que comme moyen de métier, et n’est pas un but par lui-même. Des
écrivains
ordinaires ont réussi d’excellents pastiches. Att
auteur prouve le profit qu’on a tiré de sa lecture. Plus on goûte un
écrivain
, plus on est tenté de le pasticher. On arrive pre
se36. » Le pastiche est, en effet, un don que chacun peut avoir. Des
écrivains
très ordinaires, et pour leur compte incapables d
ue l’on connaisse de bon pastiche est l’histoire de Le Suire, mauvais
écrivain
d’ailleurs. Auteur de l’Aventurier français, Le S
che adéquat. L’auteur de ce pastiche Bossuetiste, d’ailleurs lui-même
écrivain
très pur, a publié dans la Revue Blanche, sous le
té ne consiste précisément que dans les défauts d’un auteur, et qu’un
écrivain
n’est original que par ses excès. On sait que Cha
logie. « H. Balzac, dit M. Georges Renard, distinguait deux classes d’
écrivains
: les écrivains d’idées, ceux qui s’adressent sur
ac, dit M. Georges Renard, distinguait deux classes d’écrivains : les
écrivains
d’idées, ceux qui s’adressent surtout à l’intelli
; ils ont dominé chez nous au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle ; les
écrivains
d’images, ceux qui tiennent à parler aux sens et
indre ; chez quels auteurs il faut aller l’apprendre ; quels sont les
écrivains
descriptifs qu’on doit s’assimiler et quels sont
ui distingue un génie original d’un esprit du second ordre. Lorsqu’un
écrivain
d’un mérite médiocre essaie de décrire la nature,
« Moïse, Homère, Platon, Virgile, Horace ne sont au-dessus des autres
écrivains
que par leurs expressions et leurs images. Il fau
tes de Voltaire sur Corneille, l’étroitesse de style qu’il impose aux
écrivains
français. Tout à fait, rêver, songer, bas étage,
en toutes tes descriptions, suivant Homère67. » Toutes les fois qu’un
écrivain
fait une bonne description, on peut dire qu’il fa
ssable en tant que manière68. Toutes les bonnes descriptions des bons
écrivains
rappellent la description homérique, que ces écri
tions des bons écrivains rappellent la description homérique, que ces
écrivains
s’appellent Hésiode, Théocrite, Virgile, Bernardi
ictor Margueritte, Maupassant, Paul Adam, Jules Vallès, etc. Tous ces
écrivains
s’engendrent les uns les autres. On le démontrera
a nature, le procédé descriptif de Chateaubriand et son vocabulaire d’
écrivain
tout entier. Ne croirait-on pas lire une page de
s croisés. L’étude de Chateaubriand peut remplacer celle de tous les
écrivains
de notre temps, parce qu’il les contient tous. On
if, en prenant Télémaque pour modèle, bien que Fénelon soit excellent
écrivain
. Laissez dire les amateurs de routine littéraire,
es déterminés et particuliers, qu’il faut présenter comme tels. Si un
écrivain
ayant à peindre une femme, se contente de dire qu
me morceau, aussi inexpressif. Poursuivons ce développement. Un autre
écrivain
continue, en décrivant la tempête : D’horribles
bert, Delille, etc. C’est le triomphe de la description générale. Ces
écrivains
croyaient peindre fortement. Leurs descriptions s
la vie à ce qui est imaginé. La lettre de Pline était connue. Si les
écrivains
dont nous parlons l’avaient eue devant les yeux,
ante83 ». Tout cela est d’une grande justesse et prouve que les vrais
écrivains
n’ont pas d’autres principes que ceux que nous en
ans soleil. La solitude de la campagne. Quelques traits suffisent à l’
écrivain
: On n’entendait aucun bruit, les oiseaux ne cha
le parti pris de monotonie. On voit le péril qu’il y aurait, pour des
écrivains
ordinaires, à imiter un procédé inadmissible même
écrivains ordinaires, à imiter un procédé inadmissible même chez des
écrivains
supérieurs. La description par amplification
et de sensations ; c’est l’exploitation pure et simple d’une verve d’
écrivain
, une virtuosité d’images, un pétillement de mots,
ent pas de montrer des scènes ou de peindre des tableaux. Ce sont les
écrivains
de style abstrait ou style d’idées. Voltaire, Mon
a plus grande partie de son œuvre), peuvent être considérés comme des
écrivains
d’idées. Nous avons appris à imiter descriptiveme
esquieu, La Rochefoucauld, La Bruyère, Duclos, en un mot sur les bons
écrivains
, quels que soient leur genre ou leurs goûts, on a
ance de cette loi élémentaire qu’il faut attribuer l’insuffisance des
écrivains
comme la faiblesse des orateurs. Quoi qu’il en so
nité, à un certain souci et à de certaines attentions de la part de l’
écrivain
. S’il ne demande pas qu’on mette sur la table le
Aussi bien y a-t-il là une source féconde de beautés dont les jeunes
écrivains
ne tireront pas un médiocre avantage. « Soit à ex
uite un effort visible et conséquemment pénible tout à la fois pour l’
écrivain
et pour le lecteur. « Si la paresse ne prêtait pa
lées presque toutes les idées qu’on a coutume d’emprunter aux anciens
écrivains
, pour en composer, sans aspirer à aucune ressembl
le « truc ». Voilà l’écueil. L’antithèse devient alors haïssable. Des
écrivains
l’ont prodiguée dans leurs écrits : Sénèque, Plin
hrope : Belle Philis, on désespère Alors qu’on espère toujours… Des
écrivains
comme Fléchier osaient écrire sérieusement : Ces
. On l’a confondue avec le faux esprit, et c’est pour cela que tant d’
écrivains
la déconseillent, au lieu de reconnaître qu’elle
99. Les bonnes antithèses n’en restent pas moins la marque des grands
écrivains
. « Les grandes pensées, dit Marmontel, prennent h
de style pratique, M. Croiset nous a montré de quelle façon certains
écrivains
grecs ont volontairement exploité l’antithèse. «
fausses fenêtres » y abondent ; c’est souvent l’antithèse qui mène l’
écrivain
, comme la rime chez nous mène un mauvais poète. «
prit102 ». Chapitre XII — L’antithèse, procédé général des grands
écrivains
. L’antithèse dans Tacite. — L’antithèse dans M
s pour apprendre les procédés d’antithèse. Nous nous en tiendrons aux
écrivains
français qui, pour la plupart, ont formé leur sty
us obliger à lire les vieux auteurs ? Nous répondrons : parce que les
écrivains
modernes sont des exemples de quatrième main, tan
de colère. Tacite a été l’inspiration et le livre favori de tous les
écrivains
d’antithèse depuis Montaigne jusqu’à Rousseau. «
me fissent ardemment saisir la plume103 ». Montaigne. Parmi les
écrivains
classiques français, Montaigne est celui dont la
nce de la vie est nécessaire pour les goûter. Nous n’avons pas un bon
écrivain
classique qui ne soit sorti de Montaigne. C’est l
dispensera d’insister sur l’étude de Pascal. C’est un des plus grands
écrivains
de la langue française. Il a écrit sans littératu
Bossuet. Pour Bossuet, les exemples sont presque inutiles. C’est l’
écrivain
complet. Il n’est pas de beautés littéraires qu’o
seau. Rousseau, qui sort tout entier de Montaigne, est de tous nos
écrivains
celui dont les procédés sont le plus directement
odefroy. Laissons dire. Rousseau peut être un sophiste, mais c’est un
écrivain
de race. Victor Cousin a résumé le jugement qu’on
lui : « Rousseau, dit-il, n’en est pas moins, comme Tacite, un grand
écrivain
. Nul écrivain, Pascal excepté, n’a laissé sur la
eau, dit-il, n’en est pas moins, comme Tacite, un grand écrivain. Nul
écrivain
, Pascal excepté, n’a laissé sur la langue une par
e pour la vivifier. Robespierre orateur est la caricature de Rousseau
écrivain
. Montesquieu. Montesquieu est un des plus s
alités pour faire oublier leurs défauts. Il nous reste à indiquer les
écrivains
chez qui l’étude de ce procédé ne peut être faite
On trouvera des antithèses dignes d’être étudiées dans deux autres
écrivains
de notre époque : Louis Blanc et Lamartine. Laiss
e premier ordre, parmi lesquels il serait difficile de choisir. Peu d’
écrivains
ont prodigué tant d’éloquence soutenue, tant de r
e naturel ne s’apprend pas, il reste que c’est dans Taine et dans les
écrivains
qui lui ressemblent que l’on apprendra le style q
» Sarcey, dans ses Souvenirs, nous avait déjà dit que Taine, d’abord
écrivain
abstrait, avait plus tard coloré son style artifi
chef. (Essais de critique et d’histoire, p. 317.) Tels sont les
écrivains
, classiques ou modernes, qu’il est nécessaire d’é
grandioses surtout chez Bossuet et que l’on trouve chez tous les bons
écrivains
, prouvent combien Charles Nodier a eu tort d’appe
tion littéraire, et qu’elle est le fil conducteur unissant les grands
écrivains
de style abstrait. Les partisans du parler par ph
sécheresse est le défaut de la concision. On peut également être bon
écrivain
en employant la phrase courte ou la phrase longue
ition, dans l’édifice général du discours. On reconnaît bien vite les
écrivains
qui n’ont pas sérieusement étudié les procédés él
er tour à tour le style copieux et le style concis. Mais il y a peu d’
écrivains
qui aient tous les dons. Si les limites de cet
« Les épithètes significatives sont le talent qui distingue le grand
écrivain
et surtout le grand poêle. L’heureuse imposition
ière. Toujours est-il que le principe est bon en soi, et fournit à l’
écrivain
un moyen de variété réel et fort précieux. Je me
les substantifs, d’où est résulté un peu de manière. Et pourtant des
écrivains
qu’on n’accusera pas de manquer d’imagination et
ue et oratoire créée par M. de Chateaubriand de l’essence même de nos
écrivains
les plus éloquents ou les plus pittoresques, a en
une idée vraie et morale qui se présente à tous les esprits et que l’
écrivain
le plus médiocre ne pourrait rendre avec plus de
ulement la qualité des substantifs employés par Mignet est celle d’un
écrivain
de troisième ordre, et l’effet est bien moins sai
t fois plus que je ne pourrais vous en dire. Vous verrez que nos bons
écrivains
, Fénelon, Bossuet, Racine, Despréaux, employaient
enan soit souvent plastique et très coloré. On ne cherchera, dans ces
écrivains
, ni effort d’écrire, ni antithèse savante, ni sub
fondeur de science, d’effets, de volonté que nous constatons chez les
écrivains
antithétiques. Mais on trouvera chez eux tout ce
aire du style faux, du style artificiel. » Voilà l’objection. De bons
écrivains
la confirment. Nous avons lu la déclaration de Vo
multiplier, qu’on trouve non seulement traces de rhétorique chez les
écrivains
les plus accomplis, mais que cette rhétorique est
visibles et analysables, n’empêchent pas ces auteurs d’être de grands
écrivains
. Pourquoi ? Parce que l’emploi de ces procédés n’
dit Daunou130 dans son bel ouvrage, je sais qu’on reproche à quelques
écrivains
d’avoir abusé des formes qui expriment les rappro
Les élèves de Voltaire possèdent une partie de l’idéal du style. Les
écrivains
complets l’ont tout entier. C’est ce qui faisait
que M. Barrès a gardé cette tradition classique, et que bien d’autres
écrivains
se sont, à leur tour, merveilleusement assimilé l
Faguet. Je veux bien le croire, mais ce qu’il y a de sûr, c’est que l’
écrivain
le plus naturel, La Fontaine, est celui qui a le
Boileau, sont ceux qui ont été travaillés avec le plus de soin. » Les
écrivains
sans rhétorique blâment la préoccupation des proc
es formules, à les créer, à les modifier, à les juger… Si on lit à un
écrivain
, sachant sa langue, une phrase où le mot « dont »
ange vicieux les principes de bien et de mal ». L’étude de nos grands
écrivains
classiques est le seul moyen de réagir contre ce
contiennent de fines observations sur le style. Joubert est excellent
écrivain
. Sainte-Beuve lui a rendu hautement justice. — Le
à lire Rousseau, est littéralement hanté par le souvenir du paradoxal
écrivain
. Il le réfute à chaque page, il y revient sans ce
ncis Wey, Remarques sur la langue et le style, p. 553. 114. Tous ces
écrivains
n’ont pas employé uniquement et exclusivement l’a
l’art du plagiat, l’art de la transposition servile, le moyen d’être
écrivain
et orateur excellent « sans génie, sans peine, sa
69
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« VII »
imérique… M. Albalat ne connaît qu’Homère. D’après lui, tous les bons
écrivains
ont imité Homère. Quel Homère ? Car ils sont fort
imité Homère. Quel Homère ? Car ils sont fort rares, par bonheur, les
écrivains
français qui ont su le grec. » Que beaucoup de gr
, les écrivains français qui ont su le grec. » Que beaucoup de grands
écrivains
français aient imité Homère, c’est un fait que to
s les juges de notre littérature, de tous les grands poètes et grands
écrivains
, depuis Ronsard jusqu’à Chénier, Chateaubriand, S
raison quand, pour avoir raison, il faut donner tort à tant de grands
écrivains
. La partie n’est plus égale. Au surplus et à parl
contredire nos habitudes et nos tendances, qu’il faut conseiller aux
écrivains
descriptifs d’aller se retremper à cette inépuisa
ulons, c’est cela que nous conseillons, d’accord avec tous les grands
écrivains
qui, de Ronsard à Chénier, ne se sont point mal t
pire des rhétoriques, on déclare « le paysan qui herse supérieur à l’
écrivain
qui suivrait un pareil conseil ». On a beau crie
nt, — les exemples de notre dernier livre le prouvent — les meilleurs
écrivains
n’ont pas eu d’autre méthode, qu’ils imitent Homè
de l’Histoire ! Oui ! tel est le but éclatant, mais escarpé, que des
écrivains
nés d’hier se sont flattés d’atteindre aujourd’hu
s peine de perdre le talent dont ils ont le germe, et vous aurez deux
écrivains
, — ou un écrivain à deux têtes, comme l’aigle d’A
e talent dont ils ont le germe, et vous aurez deux écrivains, — ou un
écrivain
à deux têtes, comme l’aigle d’Autriche — d’une ex
incelante, et chez qui la race mettra son feu ! Quant à savoir si cet
écrivain
ou ces écrivains acquerront jamais la haute aptit
ez qui la race mettra son feu ! Quant à savoir si cet écrivain ou ces
écrivains
acquerront jamais la haute aptitude exigée pour r
, qui n’aimait pas la province, on sait pourquoi, l’insultait par ses
écrivains
; mais MM. de Goncourt, dont le nom semble révéle
et injuste préoccupation publique ! Quand le marquis de Mirabeau, cet
écrivain
à l’emporte-pièce, dont la gloire posthume sera d
ont à la société française dont on lit l’histoire, voilà ce à quoi un
écrivain
sérieux était obligé. Un écrivain sérieux aurait
lit l’histoire, voilà ce à quoi un écrivain sérieux était obligé. Un
écrivain
sérieux aurait d’abord examiné ce qu’il y a de se
’a jamais été un esprit de vigoureuse et rapide spontanéité. C’est un
écrivain
d’application et d’agencement, de creusement et d
tés, je crois bien que M. Théophile Gautier est peut-être le seul des
écrivains
actuels qui pouvait jouer sans déchet à ce jeu in
la disposition des âmes qui l’ouvrent bien plus que la création de l’
écrivain
qui en fait l’immoralité et la contagion… Or, s’i
ui manque à M. Gautier, se sont faits modestes pour lui, et comme cet
écrivain
n’a peint ces entrailles d’où jaillissent le path
de roman qu’il conçoive ou qu’il réalise, — n’en est pas moins un des
écrivains
les plus caractérisés de ce temps, et, dans le se
taillé est à la rose, ce bijou de Dieu, que personne ne taille : mais
écrivain
, il est peut-être celui de tous qui, par un mirac
dre avec un pinceau. Eh bien, cette double personnalité de poëte et d’
écrivain
en M. Gautier, je ne la reconnais point dans le l
s mêmes comparaisons qu’on y trouve. Je n’y ai pas reconnu non plus l’
écrivain
au vaste dictionnaire dans le recureur d’une ving
ngue de tout le monde, et c’est surtout cette disparition totale de l’
écrivain
et du poëte, dont l’union donne M. Théophile Gaut
tilité, il faut bien le reconnaître, est plus marquée que jamais. Les
écrivains
, qui veulent marcher trop vite, raillent l’Univer
études, est portée à s’occuper du passé plus que du présent, nie les
écrivains
. Les écrivains torturent volontiers le dictionnai
rtée à s’occuper du passé plus que du présent, nie les écrivains. Les
écrivains
torturent volontiers le dictionnaire et se plaise
pousse toutes les innovations, même parfois les mieux justifiées. Les
écrivains
se laissent prendre à toutes les idées qui flotte
ou moins long, dignes en tout cas d’être examinées et reconnues : les
écrivains
sont trop disposés à consacrer par des admiration
es pays le même, et partout également fâcheux. Avec plus d’étude, les
écrivains
apprendraient, par la connaissance du passé et pa
produit, en France surtout, toute une littérature, dans laquelle des
écrivains
plus ou moins remarquables ont pu faire briller l
son auteur, du milieu, du pays, du climat, du moment, de la race. Des
écrivains
, comme Villemain d’abord, puis comme Sainte-Beuve
leur « sens historique ». — À mesure qu’il avance dans sa carrière d’
écrivain
, Sainte-Beuve tend à rapprocher davantage la crit
n la valeur des documents employés et l’application du critique, de l’
écrivain
placé dans son milieu : les rapports entre l’homm
hercheriez en vain des exemples d’une pareille indépendance parmi les
écrivains
français ou italiens, qui viennent docilement se
ité de l’impression — ce fut là, vous le savez, l’idéal dont tous les
écrivains
du commencement du siècle se sont réclamés, à que
poraines — sans parler d’une sorte de mysticisme qui va emprunter aux
écrivains
hermétiques leurs voiles les plus obscurs pour le
gloire. Il créera ainsi deux catégories : dans l’une se rangeront les
écrivains
laborieux, décidés à la hautaine médiocrité, dans
egardée et c’est la vraie tâche du critique et non pas d’enrichir les
écrivains
. La critique ne s’adresse qu’aux élites et sa por
upes des manœuvres commerciales d’un faux-artiste. Pourquoi les vrais
écrivains
leur envieraient-ils ces succès. Après l’article
aissé mais on s’est moins vanté de lire les Batailles de la Vie. Des
écrivains
, dignes de ce nom20, reprochent aux quotidiens d’
naturalisme « qui a réduit la fiction au minimum, j’en infère que les
écrivains
ne se sentaient déjà plus capables d’inventer, ni
ons voir que cette audace a reçu sa récompense. D’ailleurs quel est l’
écrivain
de valeur qui s’indignera d’une critique loyale,
une âme passionnée pour la gloire de la Terre Natale et il est un des
écrivains
les plus purs de notre littérature. M. J. Erne
ctions industrielles : « L’industrialisme exaspéré, viciant même des
écrivains
dignes de ce nom, est une des causes qui nuisent
réuni dans la plus disparate et la plus folle des académies quelques
écrivains
de mérites très différents et· quelques écrivaill
ement le seul reproche qu’on puisse lui adresser. — (Henry Bordeaux).
Écrivain
de bon ton, de si bon ton, il écrit un style pur,
s mais pensent-ils qu’il y ait dans la cité future une place pour les
écrivains
souvent précieux, toujours élégants, parfois comp
professeur. À tout prix, il veut museler la licence syntaxique de nos
écrivains
. Il renvoie tous nos faux jeunes maîtres à l’écol
eurs C’est parmi les critiques qu’il faut ranger encore les jeunes
écrivains
qui ont influencé, en nous traduisant les maîtres
rtout lorsqu’elle était faite par des pédagogues. Aujourd’hui que les
écrivains
s’en mêlent qu’elle évite avec la ceinture dorée,
moins une pareille sévérité et une telle assertion, dans la bouche d’
écrivains
qui émirent comme seule prétention de traduire, d
érale, couverte sous les dehors de l’activité, gagne presque tous les
Ecrivains
. On est plus vif dans ce siécle, mais on est moin
urs ; c’est le public qui les a gâtés ; il veut du frivole, & nos
Ecrivains
n’ont pu s’empêcher de se tourner vers cet objet
lle m’a été d’un grand secours pour certaines parties ; car ce savant
Ecrivain
n’a pas traité, à beaucoup près, tout ce qui rega
urs, de donner un Livre tout rempli de louanges ; il falloit quelques
Ecrivains
médiocres pour faire contraste avec les excellens
cellens, & pour rompre l’uniformité. En appréciant le mérite des
Ecrivains
que la mort nous a enlevés, je me suis permis un
u plus de justice en les critiquant, qu’il se mette à la place de ces
Ecrivains
, & qu’il voie si son amour propre auroit supp
tôt épuisés. Il le sentoit, & il a associé aux grands auteurs des
écrivains
médiocres & presque inconnus. Ils figurent da
ieux. Ils renferment les faits importans qui caractérisent le plus un
écrivain
, avec une liste de ses ouvrages & des édition
auteurs n’eussent pas fait entrer dans leur livre les vies de tant d’
écrivains
inconnus, qui n’ont produit quelquefois qu’un man
le public. On ne sauroit trop en recommander la lecture à ceux de nos
Ecrivains
qui traitent superficiellement les matieres qui d
fférentes villes du Royaume, & celle des auteurs vivans & des
écrivains
morts depuis 1751. inclusivement, avec le catalog
missions & des erreurs. Pour que les mémoires qui concernent les
écrivains
morts depuis peu, ne s’égarent point, M. M. Palis
tion durant notre siècle. À partir de ce moment, l’humble famille des
écrivains
devient foule et puissance ; sa richesse fait not
ses faces. À cette fin, j’ai usé et abusé de la comparaison entre les
écrivains
russes et ceux d’autres pays qui nous sont plus f
ns les plus essentielles de nos contemporains. Avant d’introduire les
écrivains
russes comme partie principale dans ce procès, je
ens et changeants. Jaloux de la rigueur des procédés scientifiques, l’
écrivain
se propose de nous renseigner par une analyse per
t changé, et non la déclamation. On en fut vite lassé. On demanda aux
écrivains
des représentations du monde plus sincères, plus
tant aux sciences naturelles leurs procédés d’analyse minutieuse, nos
écrivains
réalistes, naturalistes, — peu importe le nom qu’
fficultés de forme ne suffisent pas à expliquer la résistance que ces
écrivains
rencontrent dans une grande partie du public. On
and on se compose une généalogie. Par certains côtés, Stendhal est un
écrivain
du dix-huitième siècle, à la fois en retard et en
âmes, monter, partir à grand vol, par-delà vos déserts arides, vers l’
écrivain
qui les aura appelées d’un cri de son cœur. II
qu’on les affecte à des usages profanes. La doctrine momentanée de l’
écrivain
n’a parfois que peu d’effet sur son œuvre ; ce qu
connu le premier cette contrée peu fréquentée, il y avait signalé des
écrivains
de talent et des œuvres originales. Tourguénef ét
mérite, il importait de leur en restituer la priorité. Mais d’autres
écrivains
dégageaient le réalisme de ces excès, et, comme l
olstoï, de Dostoïevsky. Les régions que fréquentent de préférence ces
écrivains
ressemblent aux terres des côtes ; on y jouit des
’aurai souvent occasion de revenir dans ce volume, à propos de chaque
écrivain
en particulier. En la résumant ici, mon unique de
du pont Tournant, pour fournir une vaillante carrière de soldat et d’
écrivain
. Le nôtre est tout aussi guérissable, à la merci
e. Ces réserves faites, j’ai la conviction que l’influence des grands
écrivains
russes sera salutaire pour notre art épuisé ; ell
gines. — Le moyen âge. — La période classique Avant d’étudier les
écrivains
contemporains qui nous révéleront la physionomie
est barbarie ; moine et homme de lettres sont synonymes. Au début, l’
écrivain
n’est qu’un ouvrier matériel, un scribe chinois ;
patriarche Nikon et des canonistes. Jusque sous Pierre le Grand, les
écrivains
de marque sont des théologiens, Féofane Procopovi
édifice reconstruit de toutes pièces par le charpentier de Saardam, l’
écrivain
devient un serviteur de l’État, un mandarin qui a
t en travail d’idées nouvelles. De leur communication intime avec les
écrivains
français du dix-huitième siècle, les disciples ru
d’élégance empruntée. Cependant, par le travail successif de tous ces
écrivains
secondaires, la langue se fait. C’est là leur vér
of fonde la « Société amicale », un cénacle où passent la plupart des
écrivains
et des hommes d’État destinés à marquer sous Alex
du terme. Chose étrange ! ce romantique n’estimait chez nous que les
écrivains
classiques ; dans ses lettres, ses essais critiqu
ur régler le diapason ; il a reçu ce qu’il faut le plus souhaiter à l’
écrivain
, une éducation tout à l’encontre de ses instincts
le génie particulier du peuple russe se manifeste dans l’œuvre de ses
écrivains
: je ne crois pas que Pouchkine puisse nous avanc
, il a toutes les qualités littéraires qu’on ne reverra plus chez les
écrivains
de son pays ; il est aussi concis qu’ils sont dif
a bien servi ce pays auquel il ressemble si peu ; plus que tout autre
écrivain
, il l’a suscité à la vie intellectuelle ; ce n’es
rands travaux, par la fatalité de mort violente acharnée sur tous ces
écrivains
. Le premier n’a laissé qu’une comédie, mais cette
isser parler les gens d’un autre temps et d’une autre condition ; les
écrivains
soufflèrent aux acteurs qu’ils mettaient en scène
x écoles qui naissaient à cette date et se partageaient la Russie. Un
écrivain
nourri des idées nouvelles, et qui va bientôt pre
les et détruisit le fétichisme qu’on professait de confiance pour les
écrivains
de la période classique. Malgré son admiration po
commençait. Toute la suite a justifié cette prophétie. Avec le grand
écrivain
qui a fait se dresser toute vivante la Russie, av
e à l’homme ; à travers l’homme elle poursuit le secret de la race. L’
écrivain
consacré par les suffrages de ses compatriotes no
nne humeur maligne avec un dessous de mélancolie. Pour comprendre cet
écrivain
, il faut connaître la terre qui le porta comme so
us jovial, plus prompt et plus libre que celui du Grand-Russe ; notre
écrivain
va le faire triompher dans la littérature de son
que. Son premier éducateur fut son grand-père. Ce vieillard avait été
écrivain
régimentaire des Zaporogues. Malgré son intitulé,
t être lu dans les collèges. D’ailleurs, si l’éducation première de l’
écrivain
eut des lacunes, il y pourvut plus tard ; tous se
oitement chaque fil dans la vaste trame de l’histoire. Voici un futur
écrivain
, commissionné pour guider une évolution de l’espr
ie, prodigue d’encouragements et d’éloges, a fait lever des légions d’
écrivains
; entre tous, Gogol demeura son préféré. Je dirai
L’œuvre capitale dans ce recueil, celle qui assura la célébrité de l’
écrivain
, c’est Tarass Boulba. Tarass est un poème épique
e épreuve où l’on juge les forts. Épreuve inévitable, qui attend tout
écrivain
aux époques de transition, — autant dire à toutes
nature particulière et, si l’on peut dire, la nutrition spéciale à l’
écrivain
. Il ne reçoit pas les impressions pour les garder
coup porté au minotaure administratif ; le Reviseur fut le second. L’
écrivain
avait toujours eu de l’inclination pour le théâtr
oses de l’esprit, tant qu’elles lui paraissaient inoffensives ; notre
écrivain
rapporte29 une curieuse anecdote, confirmée d’aut
vants de la famille qui servait d’intermédiaire entre l’Empereur et l’
écrivain
. Une personne de cette famille signala au maître
livre souverain, du livre essentiel où il devait « tout dire ». Quel
écrivain
aux ambitions un peu hautes ne l’a rêvé, ce livre
qui n’aurait jamais occupé le rang qu’on lui accorde parmi les grands
écrivains
s’il n’eût pas entrepris son Don Quichotte. Pour
ar la source inépuisable de comique triste qu’elle renferme. L’habile
écrivain
n’appuie jamais sur le fondement lugubre qui supp
ront toute leur carrière… De cet essai de psychologie positiviste, l’
écrivain
remonte par un adroit circuit aux desseins de la
fréquentation des basses classes. (Chant I.) Ingrat est le sort de l’
écrivain
qui ose mettre en évidence tout ce qui passe à ch
inutiles et de basses, on lui assignera une place dédaignée entre les
écrivains
diffamateurs de l’humanité, on lui refusera tout,
ges tout à fait significatifs : Ceux qui ont disséqué mes facultés d’
écrivain
n’ont pas su discerner le trait essentiel de ma n
s monographies futures ajouteront peu de chose à ce qu’a dit de lui l’
écrivain
qui l’a le mieux pénétré. Fond de caractères et f
oètes ses prédécesseurs, l’instinct vague de la race qui affleure ; l’
écrivain
a observé la vertu nationale, il l’analyse et la
animaux ; mais, sous le ton familier, on sent la tendresse émue de l’
écrivain
. Peut-être songe-t-il que trente ans auparavant,
connaître aux portraits noirs de leur ressemblance : ils accusèrent l’
écrivain
de les avoir vus à travers sa bile de malade, ils
loignait des doctrines préconisées par Gogol. Le point de départ de l’
écrivain
était le même que celui de Tchaadaïef, dans la Le
obscures. On sera plus curieux d’apprendre ce que devenait le pauvre
écrivain
au milieu de la tempête qu’il avait soulevée. Il
e avait triomphé de lui. Une fatalité mystérieuse a pesé sur tous les
écrivains
de sa génération. Balle ou coup d’épée, désordre
n à Swift, ce qui serait honorable et juste. Je voudrais rapprocher l’
écrivain
russe de ses maîtres naturels et le rencontrer à
ntré ce qu’elle devait aimer en flétrissant ce qu’elle devait haïr. L’
écrivain
réaliste, au meilleur sens de ce terme, a fourni
littéraire, d’une poussée aussi vigoureuse, aussi spontanée. Tous les
écrivains
qui ont brillé depuis quarante ans se lèvent à la
ler la pitié sociale. Avant d’isoler, pour les étudier en détail, les
écrivains
du premier rang que cette époque a légués à la nô
crois, le principe de distinction d’après lequel il faut classer les
écrivains
russes en deux camps, celui du dehors, celui du d
nnées quarante ». — À deux ou trois ans d’intervalle, tous les jeunes
écrivains
de l’école naturelle débutent par un roman social
ires les plus compromis avaient pris leurs sûretés à l’étranger ; les
écrivains
suspects, et tous l’étaient, furent frappés ou di
it dans la censure sous le règne d’Alexandre II ne laissa d’abord aux
écrivains
qu’une liberté fort relative ; ceci explique comm
veil, quand ils se rassemblèrent et reprirent courage après 1854, ces
écrivains
revinrent d’instinct au roman, comme au seul mode
chez tous les peuples très jeunes, en Asie, en Grèce, au moyen âge. L’
écrivain
est le guide de sa race, le maître d’une multitud
représentants les plus originaux des deux groupes entre lesquels ces
écrivains
oscillent ; Dostoïevsky nous apprendra ce que pen
e dormir ailleurs : il l’aimait tant, sa mère Russie ! Le talent de l’
écrivain
, dans ses meilleures productions, n’était que l’é
vec grand soin sous la direction de l’auteur ; Tourguénef est le seul
écrivain
russe duquel il y ait plaisir à parler en France,
les récits sont devenus plus tard un chef-d’œuvre, sous la plume de l’
écrivain
. En courant les bois et les marais à la poursuite
re le secret de toute une génération et nous apprend dans quel camp l’
écrivain
plantera d’abord son drapeau. Le mouvement qui e
’Occident pour mieux remplir ce serment… Voilà le gros mot lâché : l’
écrivain
sera un « Occidental », il tiendra pour Japhet co
ant la voix de cette jeune muse ne perça guère et s’éteignit vite ; l’
écrivain
fit le sacrifice héroïque, il le fit complet ; da
Sans doute l’influence de Gogol était sensible dans le style du jeune
écrivain
, dans sa compréhension de la nature ; les Veillée
le aussi, est plus riche, plus souple, plus moelleuse, telle qu’aucun
écrivain
ne l’avait encore portée à ce degré d’expression.
n murmure de quelques pauvres âmes, directement entendus par nous ; l’
écrivain
nous a portés au cœur de son pays natal, il nous
es les parties abolies du système nerveux et conclu à l’idiotisme. Un
écrivain
d’une dévotion ardente eût transfiguré cette mart
a fatalité du milieu. Ce tableau, qui eût dû être laid, repoussant, l’
écrivain
l’avait revêtu de grâce et de charme, en quelque
n’est pas très exact de dire que Tourguénef attaqua le servage ; les
écrivains
russes, par suite des conditions qui leur sont fa
ions, de menue monnaie, en les plaignant de tout cœur. — En Russie, l’
écrivain
qui veut réformer agit comme la justice, par démo
s qu’on ait dû sévir. Ce qualificatif impertinent, donné à un simple
écrivain
, valut à Tourguénef un mois d’arrêts, puis le con
vernement de soi-même. Dans Roudine, étude morale et philosophique, l’
écrivain
avait remué des idées et intéressé les esprits ;
ement toutes les autres. » Le Nid de seigneurs fixa la renommée de l’
écrivain
. Ce monde est chose si bizarre, que le poète, com
lieu de nous. La destinée avait comblé tous les vœux de l’homme, de l’
écrivain
, du patriote ; il assistait à la renaissance de s
omme le Potouguine de Fumée, a mission de nous révéler la pensée de l’
écrivain
et de clore les débats. Ces réserves faites, je r
pages pleines d’une telle rancœur, qu’on se sent pris de pitié pour l’
écrivain
qui a pu les trouver. En 1877, Tourguénef publia
art, la foi vive et l’abnégation farouche d’autre part, le choix de l’
écrivain
idéaliste était forcé ; la chaleur de son cœur le
viter. Certaines revendications politiques, élevées sur la tombe de l’
écrivain
, ont causé un gros émoi en Russie, et le deuil na
à lui cette grande ombre ; on a parlé de subventions accordées par l’
écrivain
à une feuille malfaisante. C’est parfaitement inv
utions des hommes. — Tel est, à grands traits, le monde dépeint par l’
écrivain
. Chaque fois qu’il s’y renferme, l’accent de véri
littérature russe, toujours noyée ; il avait le droit de railler les
écrivains
de son pays, qui, « ayant à dire que le propre de
au début de la vie. Il y avait bien des causes à ce découragement. L’
écrivain
russe a retiré de son long séjour parmi nous de g
uelles, il racontait ses longs espoirs, ses vastes pensées ; le vieil
écrivain
l’écoutait en silence, l’enveloppant de ce regard
frayantes proportions. Dans une autre nouvelle intitulée Désespoir, l’
écrivain
s’efforçait de concentrer en quelques pages cette
x si je pouvais penser que vous écouterez ma prière !… Mon ami, grand
écrivain
de notre terre russe, exaucez cette prière ! Répo
ntage… Je suis las ! » — Espérons que ce vœu sera entendu par le seul
écrivain
digne de ramasser la plume tombée de ces vaillant
s les formes d’art nées à la même heure ; l’inclination qui porta ces
écrivains
russes à l’étude de la vie réelle, et l’attrait q
en loin dans son œuvre, mais rares et courtes. Au rebours des autres
écrivains
russes, amoureux de la nature et toujours ramenés
e jour commence, pour durer pendant quarante ans, le duel féroce de l’
écrivain
et de la misère. Le père était mort, le maigre pa
gt-trois ans ; il a raconté sur la fin de sa vie, dans le Carnet d’un
écrivain
, la belle histoire de ce début. Le pauvre petit i
cette vie méfiante et dérobée qui fut le partage de presque tous les
écrivains
russes à cette époque. Ces cœurs fermés, jetés l’
on de l’art, le don d’en haut : respectez ce don, vous serez un grand
écrivain
! » — Quelques mois après, les Pauvres Gens parai
e pardon à nos écoles de précision et d’exactitude, mais décidément l’
écrivain
est surtout puissant par ce qu’il ne dit pas : no
uve qui constitue à cet homme une physionomie tragique entre tous les
écrivains
. II On a vu plus haut quel esprit animait l
ns et ses révoltes. Il a raconté longtemps après, dans le Carnet d’un
écrivain
, comment il fut endoctriné par Biélinsky, comment
aite douloureuse du cerveau. L’arrêt impérial, moins rigoureux pour l’
écrivain
que pour les autres, réduisait sa peine à quatre
seul un instant, pendant des années. Mais la torture suprême pour cet
écrivain
en pleine sève, envahi par les idées et les forme
un homme des classes supérieures, précipité dans ce milieu infâme. L’
écrivain
nous présente le manuscrit d’un certain Alexandre
le peuple russe désigne invariablement les victimes de la justice ; l’
écrivain
se sert volontiers de ce terme43 ; on sent que lu
ieux-croyant mériterait d’être cité ; il éclaire bien le procédé de l’
écrivain
, il fait comprendre mieux que de longues digressi
livre, la note est tout d’abord si navrée qu’on se demande comment l’
écrivain
ménagera sa gradation, comment il appliquera sa m
plaies mérite l’intérêt et le respect. Tout est dans l’intention de l’
écrivain
; si subtils que soient les stratagèmes de son ar
, depuis le paysan du raskol qui cherche la « souffrance », jusqu’à l’
écrivain
qui raconte la sienne avec une douceur résignée.
ermission d’imprimer, sans laquelle tout le reste n’était rien pour l’
écrivain
. Enfin, en 1859, après dix années d’exil, il repa
e, et qui semble copiée sur la première. Je croirais volontiers que l’
écrivain
a cherché dans ce dédoublement un effet d’art trè
emmes et les natures impressionnables. Tout livre est un duel entre l’
écrivain
, qui veut nous imposer une vérité, une fiction ou
ence ou sa raison : dans le cas actuel, la puissance d’épouvante de l’
écrivain
est trop supérieure à la résistance nerveuse d’un
les idées qu’éveille le mot d’amour, pour traduire l’expression que l’
écrivain
emploie de préférence, il faut restituer le sens
on attaque de haut mal. Crime et châtiment assura la popularité de l’
écrivain
. On ne parla que de cet évènement littéraire dura
ort embarrassé pour me prononcer sur la valeur morale de l’œuvre. Nos
écrivains
diront que je prends bien de la peine ; ils n’adm
e s’applique aux héros de Dostoïevsky. On a dit plus d’une fois que l’
écrivain
et les personnages qui le reflètent étaient simpl
ne pût réclamer à quelque titre. Le caractère le plus travaillé par l’
écrivain
, son enfant de prédilection, qui remplit à lui se
compassion, le seul que Dostoïevsky permette à ses élus. Sans cesse l’
écrivain
revient à son idée obstinée, la suprématie du sim
onner un organe bien à lui, qu’il rédigeait tout seul, le Carnet d’un
écrivain
. Cette publication mensuelle paraissait… quelquef
roverse. Commencé à la veille de la guerre de Turquie, le Carnet d’un
écrivain
ne parut avec quelque régularité que durant ces a
ns ces vagues troubles, rappellent le grand romancier. Le Carnet d’un
écrivain
réussit auprès du public spécial qui s’était atta
e consterner. — Ma tâche devait se borner à appeler l’attention sur l’
écrivain
célèbre là-bas, presque inconnu ici, à signaler d
le commun des hommes, en leur montrant un cœur tout plein d’eux. Cet
écrivain
, d’un commerce si maussade dans la société, fut l
-peine nous nous frayâmes un passage jusqu’au cabinet de travail où l’
écrivain
prenait son premier repos ; pièce modeste, jonché
c une préoccupation maladive des types d’exception. Le premier de ces
écrivains
reste toujours en coquetterie avec les doctrines
il l’a propagé, ce serait tourner dans le vieux cercle sans issue. L’
écrivain
remplit la double fonction du miroir, qui réfléch
s littéraires. Je n’hésite pas à dire toute ma pensée, à dire que cet
écrivain
, quand il veut bien n’être que romancier, est un
é humaine avec une simplicité, un naturel, qui semblent interdits aux
écrivains
de notre pays ; il regarde, il écoute, il grave l
inant ce chapitre de la phase singulière où est entrée la pensée de l’
écrivain
; j’espère le faire avec toute la réserve due à u
ses premières angoisses, dans l’autobiographie à peine déguisée que l’
écrivain
a intitulée : Enfance, adolescence, jeunesse ; no
tuelle du romancier. Si je ne me trompe, la première composition de l’
écrivain
, alors officier au Caucase, dut être la nouvelle
mme l’orchestre dirige la partie de chant dans un chœur. Plus tard, l’
écrivain
, acharné à fouiller les âmes, ne retrouvera jamai
ux livre, long, insignifiant parfois ; Dickens est rapide à côté de l’
écrivain
russe ; en nous racontant le plus ordinaire des v
entiques avec ceux que Tolstoï nous cite ; rien ne distingue plus ces
écrivains
si différents, quand ils se rencontrent sur ce ch
us plus tard ; je dois d’abord étudier les deux œuvres capitales de l’
écrivain
, celles où il a mis tous ses dons et toute sa pen
e, l’ont entendu raconter par les autres acteurs. Ne demandez pas à l’
écrivain
réaliste la convention classique, une armée respi
omme eût dit l’observateur de Versailles. Presque toujours, quand les
écrivains
d’imagination entreprennent de peindre ces milieu
deurs et des respects consacrés par l’assentiment commun. Le ton de l’
écrivain
est plein de déférence, on ne peut même dire qu’i
ixés sur son caractère. Ce précepte fondamental de l’art classique, l’
écrivain
réaliste l’a retrouvé dans son souci d’imiter la
n dernier ressort au bonheur conjugal, aux joies solides du foyer ; l’
écrivain
russe leur consacre de longues pages, trop longue
usement, on ne voit rien de semblable dans les républiques. Le tenace
écrivain
a fait suivre son roman d’un long appendice philo
de la curiosité soulevée en Russie par cet événement intellectuel. L’
écrivain
tentait de fixer dans ce livre l’image de la soci
é avec plus de force la peinture de l’enfer à celle du… purgatoire. L’
écrivain
réaliste n’est pas de ceux qui veulent ou savent
sse dans chaque veine, la volonté s’abandonne, le rêve commence. Et l’
écrivain
, suivant sa méthode invariable, profile toutes le
is on vit ; on refait sur l’âme et sur le monde les observations de l’
écrivain
, les plus fugitives comme les plus générales ; on
mouvement machinal de toutes ces bouches, de ces fourchettes. Bref, l’
écrivain
pessimiste doit rester un juge supérieur à ses pe
e la rue et la maison. De même pour l’impressionnisme ; il sait que l’
écrivain
peut essayer de rendre certaines sensations rapid
s et nos espérances, il est un point qui réunit tous les hommes, et l’
écrivain
nous blesse en l’ignorant : quelque chose d’augus
a Karénine, on attendait avec impatience une nouvelle production de l’
écrivain
. Les gens bien informés assuraient qu’il avait en
Occident, ce sera de retrouver ces doctrines sous la plume d’un grand
écrivain
, d’un incomparable observateur du cœur humain. De
de là d’où tout nous vient… retournez aux travaux littéraires, grand
écrivain
de notre terre russe ! » * * * Je ne prétends p
rature russe ; il faut attendre de les avoir complétées par l’étude d’
écrivains
moins marquants, mais qui ont droit à témoigner s
nt que dans ce peuple russe, si justement appelé par un de ses grands
écrivains
« un vagabond moral ». Dernièrement, à Saint-Péte
t la conviction qu’on acquiert en pratiquant ce peuple, en lisant les
écrivains
qui déposent pour lui. Sous leurs maladies mental
ir mis en pratique la première vertu littéraire qu’elle demande à ses
écrivains
, la sincérité. — Puisse-t-elle y retrouver sa pen
nombreuses variantes, où l’on peut surprendre le travail acharné de l’
écrivain
. 32. Je découvre avec stupéfaction que le traduc
s le théâtre de Dumas fils antérieur, ne l’oubliez pas, à celui de l’
écrivain
norvégien que nous achèverions de le retrouver.
le sujet d’une des comédies de Bjoernson : le Gant. Seulement, chez l’
écrivain
polaire, c’est une jeune fille qui soutient publi
qui date de l’année 1855, tout ce qu’on peut dire, c’est donc que ces
écrivains
du Nord nous offrent intimement mêlé ce qui fut,
origine et du but de l’univers. Mais qui ne sait que presque tous nos
écrivains
, de 1825 à 1850, ont fait spécialement profession
it sentir concurremment si toutefois c’est elle, — chez les derniers
écrivains
septentrionaux.) Dira-t-on qu’il s’agit moins d’u
tient point aux superficies. L’inquiétude du mystère, il n’est pas un
écrivain
digne de ce nom qui ne l’ait connue. Que dis-je ?
iversel ! II Si donc tout ce que nous admirons chez les récents
écrivains
du Nord était déjà chez nous, comment se fait-il
aucoup d’entre nous, si original et si nouveau ? Est-ce parce que ces
écrivains
sont de plus grands artistes que les nôtres ? Est
r, dans ses moindres nuances, ce qui constitue le « style » de chaque
écrivain
. Cela, je pense, n’arrive guère. Je vois que les
Renan. Cette incapacité apparaît lorsqu’ils s’avisent de classer nos
écrivains
: ils mettent ensemble les grands et les médiocre
ls mettent ensemble les grands et les médiocres. De même le style des
écrivains
étrangers doit toujours nous échapper en grande p
fois que j’ai abordé le théâtre d’Ibsen. Parfois, disais-je, chez les
écrivains
de mon pays, même chez les meilleurs, — et surtou
t cela imprimée aux cerveaux norvégiens, anglais et russes. Bref, les
écrivains
du Nord, et c’est là leur charme, nous renvoient,
gnifiants pullulent. Je ne suis d’ailleurs nullement persuadé que ces
écrivains
aient plus d’émotion que les nôtres ; et ils n’on
re réalisme, plus sensuel, est aussi plus réellement désenchanté. Ces
écrivains
du Nord ne reculent point sans doute devant la pe
t d’Ibsen demeurent, en dépit de l’émancipation intellectuelle de ces
écrivains
, des livres protestants. Car, sortir par le libre
religieux sont mêlés à toute la littérature, même profane, et que les
écrivains
incroyants conservent du moins l’allure et le ton
ul Margueritte. Quant à l’idée de la mort, je ne pense pas que jamais
écrivain
en ait été plus intimement pénétré que Pierre Lot
e sentir des diverses races, et des plus lointaines. Oui, ce sont nos
écrivains
que j’appelle les vrais cosmopolites. Ils le sont
engendrent ? Qui vivra verra. En attendant, dépêchez-vous d’aimer ces
écrivains
des neiges et du brouillard ; aimez-les pendant q
78
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« I »
ine n’est que le développement des théories professées par les grands
écrivains
dans leurs préfaces et correspondances, et scrupu
on veut dire par là qu’il n’existe pas de méthode pour faire un grand
écrivain
. Mais qu’il n’y ait pas, dans l’art d’écrire, des
pas qu’on veuille enseigner à écrire aussi bien que tel ou tel grand
écrivain
: cela signifie qu’on peut enseigner à quelqu’un
est mauvais goût, détestable, etc. » Et personne ne dit à l’apprenti
écrivain
pourquoi ceci est sublime et cela détestable. Per
heteur et que tous les lecteurs se sont crus capables de devenir bons
écrivains
. C’est une plaisanterie. Au lieu d’y chercher un
alat a lu, la plume à la main, annoté, disséqué les pages de tous nos
écrivains
français ; et, les textes sous les yeux, il expli
ront jamais. Signalons une autre catégorie de contradicteurs. De bons
écrivains
, sachant de quoi il s’agit, se fâchent de voir di
piques imprègnent le style de Pierre Loti. Et, si Balzac n’est pas un
écrivain
complet, peut-être cela tient-il à ce qu’il n’éta
our être musicien ; il faut avoir le sens de l’harmonie pour être bon
écrivain
. Certains auteurs en manquent, d’autres la dédaig
a frappé : « Plus je réfléchis, plus je suis convaincu que les grands
écrivains
sont ceux qui ont trouvé leur rythme. » Le rythme
est une question de doctrine. Depuis quand est-on obligé d’être grand
écrivain
pour enseigner le style ? La plupart des Manuels
rtain livre, certaine page, certaine phrase. Qu’adviendra-t-il, si un
écrivain
d’autorité et de valeur semblables vante cette mê
ale, Librairie Ollendorff, 1905, p. 1-11. Il y a quelques années, un
écrivain
, celui qui trace ces lignes, voyageait sans autre
ous la transparence de ses flots, le passé et l’avenir de l’Europe. L’
écrivain
ne put résister à la tentation d’examiner le Rhin
voir pas reculé dès le premier jour devant la laborieuse mission de l’
écrivain
, c’est s’être imposé la loi de ne reculer jamais.
tombe d’un esprit ne percerait-elle pas les problèmes historiques ? L’
écrivain
qui parle ici se donna donc en toute conscience e
devant cette rêverie sans s’y plonger ? N’est-ce pas un devoir pour l’
écrivain
, quel qu’il soit, d’être toujours adhérent avec l
ion de haine ; et que, dans tous les cas, du moment où la pensée de l’
écrivain
, même la plus intime et la plus voilée, serait lo
le moi, cette mauvaise herbe qui repousse toujours sous la plume de l’
écrivain
livré aux épanchements familiers ; il eût peut-êt
uthentiquement timbrées et datées par la poste. De la part des grands
écrivains
, et il est inutile de citer ici d’illustres exemp
res noms littéraires de Paris un retentissement qui ne permet pas à l’
écrivain
, même le plus humble et le plus insignifiant, de
nt les événements qui sont venus se ranger sous elles. Il n’est pas d’
écrivain
un peu réfléchi auquel cela ne soit arrivé. Quelq
attendrissant de la Revue des Deux Mondes ! Ce fut l’âge d’or de ses
écrivains
. Tout y était encore à sa place naturelle. Buloz
s hérissons, ni ses grognements ursins, ni l’horreur de ses meilleurs
écrivains
mis en fuite par cet ensemble de choses charmante
t une douleur, quand ce n’était pas une indignité. Tous les brillants
écrivains
de la première heure se brouillèrent successiveme
simplement qu’on remplace des fauteuils par des chaises, les premiers
écrivains
de sa Revue par des médiocrités plus commodes, qu
ce prote, à cet homme presque de Genève, c’était la personnalité de l’
écrivain
quand elle était très vive ; ce que sa nature lou
que le succès de sa Revue tenait à d’autres causes que le talent des
écrivains
, ô bonheur ! il put se donner le plaisir d’éteind
ur ! il put se donner le plaisir d’éteindre, comme des quinquets, les
écrivains
de son recueil qui pouvaient avoir encore quelque
s’appelaient mangeurs de présents, Δωροφαγος. Buloz est un mangeur d’
écrivains
. C’est une espèce de Minotaure littéraire qui a s
je ne sais quelle terreur ; car Buloz exerce sur quelques-uns de ses
écrivains
un véritable terrorisme. Ils savent, en effet, le
mmade du dandy et l’immoralité de ses rouleaux d’eau de Cologne ! Des
écrivains
de la première heure, madame Sand est le seul don
es premières causes de cet esprit d’analyse qui a conduit si loin les
écrivains
français ; mais, indépendamment de cette cause pa
comme une action de tel jour, mais non comme des livres immortels. L’
écrivain
qui ne cherche que dans l’immuable nature de l’ho
nements ; ils ne changeront jamais rien à l’ordre des vérités que cet
écrivain
développe. Mais quelques-uns des ouvrages en pros
IV, la perfection de l’art même d’écrire était le principal objet des
écrivains
; mais, dans le dix-huitième siècle, on voit déjà
ration littéraire du dix-huitième siècle est principalement due à ses
écrivains
en prose. Bossuet et Fénelon doivent sans doute ê
a littérature commence à se mêler d’objets sérieux ; du moment où les
écrivains
entrevoient l’espérance d’influer sur le sort de
de la puissance de la volonté. Vers le dix-huitième siècle, quelques
écrivains
français ont conçu, pour la première fois, l’espé
liberté politique doit produire dans la littérature, en comparant les
écrivains
du siècle de Louis XIV et ceux du dix-huitième si
s dans un gouvernement où l’esprit serait une véritable puissance ? L’
écrivain
, l’orateur se sent exalté par l’importance morale
xviie siècle, le monde était comme le milieu naturel de l’espèce des
écrivains
, alors que les ouvrages devaient, pour réussir et
i être et destinés et adaptés, il arrivera rarement désormais que les
écrivains
les plus illustres, les plus à la mode même, soie
ors au dedans la règle, la loi de la création littéraire, de rendre l’
écrivain
dépendant de son seul tempérament, de son propre
assique des œuvres grecques ou latines n’a plus de raison d’être : un
écrivain
perdrait son temps à se donner des mérites que pr
e des lectures qui exigent l’attention. C’est un fait que les subtils
écrivains
, les graves penseurs, sont illisibles dans un jou
la mort du vrai Bajazet : la pièce de Racine n’était plus possible. L’
écrivain
, pour ne point donner une impression plus faible
moire du public, c’est Camille Desmoulins625. Ce journaliste était né
écrivain
. Ses Révolutions de France et de Brabant, son His
main tout à la fois, est celui que fournit le propre tempérament de l’
écrivain
. Camille Desmoulins est une nature généreuse, sen
sur lui les graces. Mais Richelieu ambitionnoit d’écrire. La gloire d’
écrivain
& d’artiste le flattoit. Le rival des Olivarè
’abbé de Lattaignant ; un Chapelain ; un Scudéri, & tant d’autres
écrivains
pitoyables, admirateurs gagés de ses mauvais vers
igne manœuvre d’un ministre despotique & jaloux de règner sur les
écrivains
comme sur les rois. Ce courage dans Rotrou lui fa
, lui firent offre de leur plume. Il accepta celle de Scudéri, de cet
écrivain
le fléau de la raison, du goût & de ses lecte
e, s’il peut. Soit qu’il m’attaque en soldat, soit qu’il m’attaque en
écrivain
, il verra que je me sçais défendre de bonne grace
taire & de leur laisser un champ libre. Ce fut alors qu’un tas d’
écrivains
obscurs, enhardis par l’impunité de la satyre, ou
e théâtre du chaos. Tôt ou tard, les cabales sont confondues, & l’
écrivain
supérieur triomphe. A la mort du cardinal, Cornei
our en dite du bien. Piganiol de la Force remarque, d’après un autre
écrivain
aussi spirituel que lui, que le corps de ce minis
de la Latinité. Plaute, Térence, Salluste, Tite-Live, César, tous ces
écrivains
immortels, à qui la langue Latine est si redevabl
Dès sa tendre enfance, Erasme s’étoit familiarisé avec tous les bons
écrivains
du siècle d’Auguste ; il avoit appris par cœur Té
les, sont invincibles. Il est, en effet, aussi ridicule de borner les
écrivains
à un seul stile, qu’il le seroit de réduire tous
toujours orateur, lors même qu’il ne devroit être que philosophe, qu’
écrivain
didactique, comme dans ses ouvrages sur la Morale
elles sont accompagnées, ni qu’elles préjudiciassent à tous les bons
écrivains
Latins. Son livre, néanmoins, parut un attentat c
, & de jouer sur les mots, a gagné nos latinistes, autant que les
écrivains
François. Ils se sont ressentis de la dépravation
grace du discours. La plus grande difficulté qu’il y a, selon ce même
écrivain
, à posséder une langue morte, vient sur-tout de l
85
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XI »
que mon ouvrage est destiné à « faire croire que le génie des grands
écrivains
se mesure à la diligence avec laquelle ils pourch
pages les procédés de travail et la psychologie littéraire des grands
écrivains
, pour en dégager une théorie générale et un ensei
se réduit à avoir blâmé les assonances et les répétitions des grands
écrivains
». Voilà sa critique ! Notre injuste adversaire n
rois pas, dit-il, qu’on doive demander des leçons de style aux grands
écrivains
. En leur demandant ces leçons, M. Albalat les rab
qui non seulement croyaient qu’on peut demander des leçons aux grands
écrivains
, mais conseillaient même d’étudier leurs manuscri
ël, composer un traité sur le style d’après les manuscrits des grands
écrivains
…38 » Il serait quelquefois à désirer, dit Chénier
il n’était pas, d’ailleurs, historiquement prouvé que les plus grands
écrivains
eux-mêmes ont énormément travaillé! M. Pélissier
nt national, y a-t-il intérêt ou danger à vouloir diminuer les grands
écrivains
contemporains, qui ont le plus largement aidé au
t, les Goncourt, Zola, des critiques comme Sainte-Beuve et Taine, des
écrivains
scientifiques et des philosophes comme Claude Ber
au xixe siècle ; c’est Pascal. Ne serait-il pas le plus beau de nos
écrivains
? Je crois que l’aliment littéraire le plus riche
il n’y a dans la littérature du xixe siècle aucune homogénéité. Les
écrivains
sont disparates. Leurs tendances sont contradicto
ns le sens de ses préjugés. Néanmoins on discerne chez la plupart des
écrivains
une sorte d’effort critique sur eux-mêmes et sur
l romantique, ils y saluaient pour grands hommes : romancier, le faux
écrivain
Octave Feuillet ; poète, le faux bonhomme Bérange
m et Becque et surtout Chateaubriand, sans parler de Jules Vallès, un
écrivain
formidable qui mettrait dans sa poche les nombreu
le souci de se découvrir un terrain propre, qui anima tant de grands
écrivains
, paraissent sans intérêt aux personnes qui regret
yeux que l’on a pour une maison natale : tout nous y semble beau. Ses
écrivains
, ses savants, ses philosophes, ses poètes sont le
tromper avec magnificence. Aujourd’hui on est en droit d’exiger qu’un
écrivain
ait raison : d’abord parce que l’erreur coûte che
t il mérite à ce titre admiration et justice. La plupart pourtant des
écrivains
de ce siècle me paraissent avoir été guidés et so
littéraire, y a-t-il intérêt ou danger à vouloir diminuer les grands
écrivains
contemporains qui ont le plus largement aidé au r
iècle, est visiblement inspiré par des raisons politiques et tous les
écrivains
n’y sont admirés ou houspillés que d’après la qua
e nous pouvons aimer » (Montfort), enfin ce retour, chez bon nombre d’
écrivains
, à la forme condensée, toute de nombre et de mesu
de la prendre au sérieux et de la discuter. Quand on songe aux grands
écrivains
et aux grands penseurs du xixe siècle, il n’y a
u Temps) Il est clair que le déboulonnage méthodique de nos grands
écrivains
contemporains n’augmente pas beaucoup le prestige
rands, n’aurait pas duré trente ans, et ses oracles n’étaient pas les
écrivains
que nous admirons aujourd’hui, mais des hommes qu
rand siècle et seules les exigences de la polémique poussent quelques
écrivains
à nier cette vérité assez patente. Mais il est vr
e le volume qui contient tout ce qu’a écrit Malherbe ; tandis que des
écrivains
comme Gérard de Nerval, Maurice de Guérin ou Barb
aux lettres, j’ai en grande estime, non seulement les noms des beaux
écrivains
que vous énumérez, mais aussi leurs œuvres qui me
r dans ce mot l’expression outrancière, caricaturale, formulée par un
écrivain
excessif et forcené, de la dangereuse tendance qu
ait de nous exécrer. Tel a été le rôle universel, tenu par nos grands
écrivains
du xixe . Et en quel temps ? juste dieux ! Dans l
s cette éclipse quasi totale, l’honneur revient à ses artistes, à ses
écrivains
d’avoir maintenu la France au rang des grandes na
à cette enquête plus d’ampleur et de poids nous avons tenu, à côté d’
écrivains
et de critiques représentatifs des générations pr
de finesse. Sa réponse vaut d’être étudiée et savourée, où l’éminent
écrivain
nous parle de « l’art anarchique du xixe siècle
de l’Histoire universelle. Les Anciens comme les Modernes ont eu des
Ecrivains
qui ont traité l’histoire de toutes les nations d
a supériorité en les opposant à Diodore de Sicile, historien crédule,
écrivain
du second ordre, & que d’ailleurs une traduct
que cet ouvrage ne vienne d’un homme de beaucoup d’esprit & d’un
écrivain
très-élégant. Ce n’est pas là précisément le cara
e. Son continuateur a de quoi nous consoler, c’est M. Linguet * jeune
Ecrivain
qui a reçu de la nature le talent de l’éloquence
t appeller Hérodote le pere du mensonge, ainsi que de l’histoire. Cet
Ecrivain
fut placé par les Grecs à la tête de leurs Histor
enophon la continuerent pour les six autres années qui restoient. Cet
Ecrivain
est plein de feu & d’énergie. Il y a plusieur
u’il lui sembloit que les Muses eussent parlé par sa bouche. C’est un
écrivain
presque inimitable pour la douce simplicité de sa
vaise que nous ayions. Polybe tient un rang distingué parmi ces bons
Ecrivains
. Il apprit l’art de la guerre sous le fameux Phil
xandre, histoire d’autant plus estimable qu’elle part de la main d’un
Ecrivain
qui étoit en même tems homme de guerre & bon
leurs, comme il étoit moins occupé à se faire une réputation d’habile
écrivain
que de citoyen utile, il profitoit volontiers du
l’Académie des Belles-Lettres de Marseille, Paris 1740. deux vol. Nul
Ecrivain
n’a si bien développé l’histoire du siécle de Phi
véritables Rois d’une nation puissante ? Il est avéré, par l’aveu des
Ecrivains
romains, que pendant près de 400. ans, l’Etat Rom
; Ennius versifia les annales de Rome. Mais comme les ouvrages de ces
Ecrivains
n’existent plus, il faut vous parler du premier q
t être comparé à l’histoire romaine de Tite-Live écrite en latin. Cet
Ecrivain
a l’imagination belle, l’expression noble, une él
e Tacite. L’un, dit M. Lenglet, est un rhéteur babillard plûtôt qu’un
écrivain
raisonnable. Il ne manque aucune occasion de plac
depuis la mort de Marc-Aurele jusqu’à Gordien III. Il y a fort peu d’
écrivains
à qui cet auteur doive céder pour la pureté du st
’ils ont faites aux Chrétiens, de leurs guerres contre les Juifs, des
Ecrivains
prophanes & des personnes les plus illustres
homme qui n’a rien oublié pour trouver la vérité. Comme ce religieux
Ecrivain
est favorable au Christianisme, l’auteur du Dicti
égé en cinq vol. in-12. qui est entre les mains de tout le monde. Cet
écrivain
n’étoit pas assez instruit, & ne vouloit pas
s XIV. Mais il est bon d’avertir que cette continuation, faite par un
écrivain
sans force & sans élégance, est assez peu de
é autant qu’il méritoit de l’être. Dom Martin, homme très-savant, bon
écrivain
, mais caustique, s’étoit fait des ennemis par ses
Ceux dont l’imagination flegmatique a besoin d’être échauffée par un
écrivain
, liront avec plaisir ces cinq morceaux dont la na
êt, toute la chaleur qu’on pouvoit attendre & du sujet & de l’
écrivain
. Pour ce qui s’est passé en France depuis ce regn
oint ce que j’attendois, dit M. Clément, de ses recherches. Celui des
Ecrivains
a modéré l’opinion qu’il m’avoit donnée de son im
pris la maniere d’aucun d’eux ; il suit l’impulsion de son génie. Cet
écrivain
, rempli de chaleur, peint tout, orne tout, &
de la Porte, est remarquable par la sagesse qui la caractérise ; cet
écrivain
dit tout ce qu’il faut dire, & il ne dit que
éblouir ses lecteurs n’empêche pas les gens sensés de trouver que cet
écrivain
manque de jugement. Quoiqu’il eût promis une réla
stoire en l’Université de Parme, en trois vol. in-12. 1769. C’est cet
écrivain
élégant qui nous a fourni les jugemens que nous a
ands hommes ou d’esprits factieux, y sont tracés de main de maître. L’
écrivain
a eu l’avantage de vivre avec tous les gens dont
i par-là, me donne l’idée d’un homme plus sçavant que judicieux, d’un
écrivain
médiocre & d’un foible peintre.” Ce qui manq
étoit entré, & l’on est fâché qu’un si bon ouvrage exécuté par un
écrivain
si laborieux, n’ait pas été fini par lui-même. Le
t, il ne parle de ce Prince qu’avec la plus basse adulation. Ce lâche
écrivain
ne faisoit pas difficulté d’avouer qu’il avoit un
nt autant de tableaux séparés. Cet abrégé est agréable par l’art de l’
écrivain
à répandre quelques fleurs sans affectation, par
aires & aux politiques, & sont ennuyeuses pour le lecteur. Un
écrivain
peut seulement, dit M. de V. les consulter quelqu
’un architecte emploie des décombres dans un édifice. Norberg, dit l’
écrivain
cité, n’avoit ni lumieres, ni esprit, ni connoiss
nd pour les poëtes latins aux critiques qui auroient voulu exiger des
écrivains
latins, qu’ils plussent autant que les écrivains
ent voulu exiger des écrivains latins, qu’ils plussent autant que les
écrivains
grecs. Rendez donc notre langue aussi feconde en
eintres ont fait quelquefois : suivant les apparences, les récits des
écrivains
qui nous racontent ces effets sont exagerez, et n
ndre plus merveilleux qu’elle ne les a reçus. On trouve même dans les
écrivains
anciens des choses impossibles données pour vraïe
s beaux tableaux des peintres de la Gréce qui ne subsistent plus. Les
écrivains
modernes qui ont traité de la peinture antique, n
uperiorité des peintres de l’antiquité sur les peintres modernes. Ces
écrivains
se sont contentez de ramasser les passages des au
d le grand art des expressions, nous rapporterons ce qu’en disent les
écrivains
de l’antiquité. De toutes les parties de la peint
nous a parlé de la peinture encore plus méthodiquement que les autres
écrivains
, compte pour un grand mérite dans un artisan les
e. On ne parle pas de l’expression aussi-bien que Pline et les autres
écrivains
de l’antiquité en ont parlé, quand on n’a pas vû
ctime. Quintilien parle de cette invention, comme Pline, et plusieurs
écrivains
de l’antiquité en parlent comme Quintilien. vt fe
la famille d’un centaure. Mais il est superflu de citer davantage les
écrivains
de l’antiquité. Qui peut douter après avoir vû l’
avoit encore fait. Le coloriste divin des temps passez, celui que les
écrivains
ont tant vanté, devient un artisan ordinaire en c
enchanteresse des lumieres et des ombres, ce que Pline et les autres
écrivains
de l’antiquité en disent est si positif, leurs re
émies d’une égale autorité, sur les questions littéraires. Beaucoup d’
écrivains
se croient alors le droit d’inventer sans cesse d
nt employer que par la méditation. Mais il n’est point de pays où les
écrivains
aient mieux approfondi les sentiments de l’homme
e des Allemands, je dois arrêter l’attention sur les défauts de leurs
écrivains
, et sur les conséquences que ces défauts pourraie
e jour de nouvelles. La langue des Allemands n’est pas fixée ; chaque
écrivain
a son style, et des milliers d’hommes se croient
ée ; chaque écrivain a son style, et des milliers d’hommes se croient
écrivains
. Comment la littérature peut-elle se former dans
elle ; ils en manquent plus souvent encore par imitation. Parmi leurs
écrivains
, ceux qui ne possèdent pas un génie tout à fait o
s le langage, d’un philosophe allemand. C’est un défaut réel dont les
écrivains
doivent se préserver. Leur génie leur inspire sou
lus les suivre, ni la raison les approuver. On a souvent reproché aux
écrivains
allemands de manquer de grâce et de gaieté. Quelq
tteindre à ce charme de grâce et de gaieté qui caractérisait quelques
écrivains
avant la révolution. Il en est une foule, parmi n
imiter. On peut croire, en Allemagne, que Crébillon et Dorat sont des
écrivains
pleins de grâce, et charger la copie d’un style d
nt. Sans doute je n’ai pu traiter un tel sujet, sans citer beaucoup d’
écrivains
et beaucoup de livres ; mais c’était à l’appui de
ement si la France, en perdant au printemps de 1831 le très-estimable
écrivain
Victorin Fabre, avait perdu le tome cinquième en
ceux qui s’indignent « à la seule pensée de voir rabaisser nos grands
écrivains
au niveau de quelques extravagants d’Allemagne ou
te littérature de la république, tant calomniée, comptait deux grands
écrivains
en prose, Bernardin de Saint-Pierre et Garat, com
Garat, bon littérateur, pouvait être, dans aucun cas, appelé un grand
écrivain
. Que si M. de Barante, en 1810, a l’extrême audac
e suis du nombre), que cela leur donne envie de dire tout net que cet
écrivain
de talent était surtout un écrivain de labeur, qu
ne envie de dire tout net que cet écrivain de talent était surtout un
écrivain
de labeur, qu’il pensait peu, hormis dans les sil
t là en effet la vraie place de Victorin, à la suite et à côté de ces
écrivains
estimables qui espéraient en lui un rejeton. M. S
de Feletz, aient essayé, à certain jour, d’effleurer de leur plume un
écrivain
qui ne leur paraissait ni aussi neuf ni aussi pur
te M. Sabbatier, comme faisant éclair dans ce noir tableau, les seuls
écrivains
orthodoxes qui trouvent grâce à ses yeux, ce sont
qui viennent clore pour nous cette grande époque où régna Voltaire. L’
écrivain
s’y est donné tout développement dans l’intervall
l’épreuve même de la douleur. Lorsque, la première fois, le brillant
écrivain
abordait ces portions d’étude si compliquées et p
bien loin de nous ; pourtant, jusqu’en des temps très rapprochés, les
écrivains
corrects, ceux qui aspiraient au titre de classiq
des cris et un scandale dont il me souvient encore. Déjà, en 1818, un
écrivain
peu populaire, mais élevé (Ballanche), s’était av
t pour la revendiquer comme sienne : il est certainement, de tous les
écrivains
de nos jours, celui qui en renouvelle le mieux le
sorte de méthode et de rigueur, non seulement par l’étude de quelques
écrivains
célèbres, mais aussi par celle de beaucoup d’écri
de de quelques écrivains célèbres, mais aussi par celle de beaucoup d’
écrivains
secondaires et pourtant agréables, auxquels on av
française depuis deux siècles est mise dans tout son jour. Parmi les
écrivains
témoins de la langue, M. Cousin s’est attaché de
rties qui enlèvent, était tenté, entre les deux, de le préférer comme
écrivain
et de le lui dire, nous sommes bien sûr que lui-m
s important et le plus passionnant des hautes intelligences parmi les
écrivains
(j’en excepte toutefois les religions, exercice p
s). Les fondateurs de religions sont les oracles réputés divins ; les
écrivains
politiques sont les législateurs des nations. Les
Zoroastre, Brama, Confucius, Solon, Lycurgue, Numa, furent de grands
écrivains
religieux et politiques ; Aristote en Grèce, Cicé
qui tuent les empires sous prétexte de les rajeunir ; en un mot, ces
écrivains
, les yeux toujours fixés sur l’expérience et sur
ie recommence par l’excès de civilisation. II Le premier de ces
écrivains
législateurs de songes et constructeurs d’utopies
tion de rhéteurs. Quand il se rencontre parmi ces rhéteurs sociaux un
écrivain
plus inspiré, plus éloquent, plus contagieux que
loquent, plus contagieux que les autres, et quand la naissance de cet
écrivain
, souverain de l’erreur, coïncide avec un ébranlem
ui se complaisent au bercement de leur imagination par ses rêves, cet
écrivain
trouve des sectaires pour propager ses chimères,
me Fénelon, avec la charité seule, J.-J. Rousseau fut un des premiers
écrivains
en France qui écrivirent avec l’âme. L’âme est la
’homme sous les mots ; l’âme est la muse souveraine et convaincue des
écrivains
qui remuent les masses et le monde. Ceux-là naiss
ervers. Nous voulons dire seulement que J.-J. Rousseau fut le premier
écrivain
français de sentiment. De là, son éloquence inti
. Mais, si c’est là son vice comme moraliste, c’est là sa force comme
écrivain
. Il est intime parce qu’il est confiant, il est n
e dans sa jeunesse ; soif de la gloire, par le paradoxe dans sa vie d’
écrivain
; recherche dédaigneuse de la société aristocrati
te qu’il faut chercher, à travers quelques mensonges, la vérité sur l’
écrivain
et sur ses œuvres, avant de passer à l’appréciati
filiations firent plus tard de Rousseau un enfant impressionnable, un
écrivain
sublime, un rêveur chimérique et un philosophe vi
e suis plus enfant que toi. » Quelles délicieuses pages ! Combien un
écrivain
, qui sait puiser dans la vie familière le pathéti
le cœur dans des millions de poitrines, combien, disons-nous, un tel
écrivain
doit-il être, à son gré, le maître des cœurs, ou
pages de cette candeur et de cette sensibilité qui feront de Rousseau
écrivain
le charmeur de la sensibilité, dont il a les coul
pas charitablement dans Rousseau un tel contraste entre l’homme et l’
écrivain
, faudrait-il donc accuser l’homme de perversité e
et un effet d’éloquence qui passionna toutes les imaginations pour l’
écrivain
. On déifia l’amour dans l’auteur. Le nom de Rouss
ur l’abriter contre les persécutions et les exils dont Paris menace l’
écrivain
d’Émile et d’Héloïse. XXIV Ces livres, quoi
e mystère après la folie. — Le moins raisonnable et le plus grand des
écrivains
des idées des temps modernes repose, jeté par le
ne voulant pas être amantes, mais consentant à être idoles ! Voilà un
écrivain
qui jette en beau style quelques paradoxes d’aven
uccès. La philosophie anglaise est scientifique, c’est-à-dire que ses
écrivains
appliquent aux idées morales le genre d’abstracti
nature morale de l’homme au milieu des abstractions de l’esprit. Nos
écrivains
français ayant toujours présent à leur pensée le
leterre, jusqu’au point où l’on devait arriver en France, lorsque les
écrivains
visaient toujours et presque exclusivement au suf
s, portent au premier degré l’éloquence de l’âme ; ils sont de grands
écrivains
en vers ; mais leurs ouvrages en prose participen
t, Bolingbroke, Shaftesbury, Addison, ont de la réputation comme bons
écrivains
en prose : néanmoins leur style manque d’original
manque d’originalité, et leurs images de chaleur : le caractère de l’
écrivain
n’est point empreint dans son style, et le mouvem
rits qui portent sur les objets réels. Ils reprochent avec vérité aux
écrivains
français leur égoïsme, leur vanité, l’importance
ais se refuse à ce genre de détails et d’aveux : mais l’éloquence des
écrivains
en prose perd souvent à l’abnégation trop sévère
romain qu’il comprend le mieux et admire le plus. En ce temps-là, tel
écrivain
entre à l’Académie pour une traduction médiocre d
me ordre d’idées, voici un autre caractère qui n’est que général. Les
écrivains
qui admirent si vivement les anciens dédaignent l
de la Gaule184. Il y a sans doute quelques exceptions à ce dédain des
écrivains
du temps, soit pour la littérature des pays voisi
le a violemment déracinés. Il est visible d’autre part que les grands
écrivains
du xviie siècle, au nom desquels les modernes di
ances établies ; elle est profondément monarchique ; je ne vois aucun
écrivain
qui se dérobe au prestige du roi-soleil, qui ne l
entre les bras de l’évêque de Meaux. Molière, le moins religieux des
écrivains
d’alors, a soin, quand il attaque les faux dévots
la société et de la pensée dans une immobilité sereine qui permet aux
écrivains
de songer presque uniquement à plaire et de soign
apparent, ce qui frappe le plus la génération de Louis XIV. Tous les
écrivains
s’en inspirent, sauf trois ou quatre exceptions.
stent quelques indépendants (toujours les mêmes) ; mais le reste des
écrivains
du temps acceptent et reflètent la philosophie ré
cette floraison est compensée par de graves lacunes. La majorité des
écrivains
a beau appartenir à la bourgeoisie ; elle dépend
pes, quand il prétend peindre « l’avare » ou « le misanthrope ». Les
écrivains
dramatiques du temps semblent convaincus que l’ho
ogie dans l’œuvre de Racine. Et son cas n’est point exceptionnel. Les
écrivains
psychologues abondent autour de lui. A côté des a
us font aussi discerner différents groupes d’esprits. D’une part, des
écrivains
, qui sont les contemporains proprement dits de Lo
es pays étrangers ou des siècles passés, la condition faite alors aux
écrivains
. L’exposé des principaux caractères qui distingue
1760. N’est-il pas piquant que vous soyez vous-même un exemple de ces
écrivains
nés trop tard qui sont le sujet d’une de vos doct
eaucoup moins de substance qu’il n’y en a dans mon premier volume, un
écrivain
, ayant « déjà acquis » un nom, l’aurait fait faci
nner une suite, quand l’aimable directeur de la Collection des Grands
Ecrivains
Français m’écrivit pour m’offrir de faire le Mont
ne fait pas mauvaise figure dans la galerie assez inégale des Grands
Écrivains
Français. Mais qu’importe, pour la réputation con
écoré ? Plus de trois mille exemplaires de votre Montaigne des Grands
Écrivains
Français sont vendus. Vous savez bien, à présent,
es honnêtes gens, l’homme n’aurait pas eu besoin d’être aimable, ni l’
écrivain
fréquenté et fêté, pour jouir, dans la critique,
ontraire de ce qu’attendent les naïfs, bouche bée. » On vit alors cet
écrivain
si délicat, que dégoûte la prose de M. Georges Oh
re et l’ironie ne font nul bien ; jamais elles ne vaudront, ni pour l’
écrivain
dont elles sèchent le cœur, ni pour les lecteurs
bleau d’honneur9. Montaigne s’est trompé sur la valeur respective des
écrivains
de son temps. La Bruyère lui-même mêle Porus, Bur
ns cherché la vraie définition du public littéraire. La sentence d’un
écrivain
sur un livre est loin d’avoir la même autorité qu
ne peut jamais entrer dans nos calculs. Je ne saurais donc blâmer les
écrivains
qui se remuent comme de beaux diables pour attire
rse à la vie, en littérature, est un sauve-qui-peut général. Quand un
écrivain
est mort, quand sur sa pauvre cendre éteinte les
la réciprocité d’action que l’esprit du siècle et le génie d’un grand
écrivain
peuvent exercer l’un sur l’autre. Son premier liv
pidité dans leur succession, les modes littéraires se renouvellent. L’
écrivain
le plus sûr de vivre est celui qui, en se conform
ald et des Joseph de Maistre. Quand elle se rencontre sous la plume d’
écrivains
moins systématiques qu’ingénieux et délicats, tel
lutôt que des dupes. Il est devenu impossible de douter que l’étrange
écrivain
eût des admirateurs sérieux et convaincus. Son in
c’est une sottise. Ne parlons que de la sottise. Des artistes et des
écrivains
ont prétendu, il est vrai, se contenter en ne se
çais, alors c’est un Belge ou un Suisse ; mais il n’y a plus de grand
écrivain
lyonnais ou bordelais. Il y en avait autrefois. A
ore aristocratique, tirent de l’ombre un auteur et le baptisent grand
écrivain
; les journaux, habituellement rédigés par de pet
eauté propre de la poésie décadente, ou bien la réputation d’un grand
écrivain
étranger de langue française, Amiel, Maeterlinck
des réputations littéraires, et c’est à Paris que doit se rendre tout
écrivain
français qui veut parvenir. Qu’il fasse sa cour a
loitent de basses et honteuses curiosités. Il faut démasquer les faux
écrivains
qui ne sont que des marchands de mauvais livres,
et depuis lors Logau n’a cessé de tenir une place honorable parmi les
écrivains
allemands. Manzoni doit à Gœthe sa grande célébri
importance, et une petite trompette ne porterait pas loin), un autre
écrivain
étranger de langue française, que M. Max Nordau a
tée de cette éclatante description de la France par laquelle le grand
écrivain
termine le premier volume de son Histoire et qui
bles non-sens, tant qu’on a cru y voir la leçon même de quelque grand
écrivain
. Le manuscrit des Pensées de Pascal n’est pas com
classique ; il nie seulement qu’ils puissent devenir, comme eux, des
écrivains
exemplaires et consacrés. Mais cette réserve ingé
té de Voltaire ; ce n’est pas seulement comme historiens, c’est comme
écrivains
, que Vertot et Mézeray ne comptent plus. Si l’on
ue particulière de l’histoire, s’il y a quelque contradiction entre l’
écrivain
et la société où il paraît, l’avenir le rejette p
Il en est de la gloire littéraire comme de l’Académie française. Les
écrivains
excellents peuvent et doivent y entrer ; mais ce
ve des œuvres. Il faut décidément s’habituer à ne plus considérer les
écrivains
comme échelonnés dans l’estime des hommes d’après
qu’on la lit plus sûrement et plus facilement. (Je conseillerais à un
écrivain
que la dépense effraie, de faire des économies pl
nce, devait avoir peu de mérite propre. À son talent d’historien et d’
écrivain
M. Sabatier ajoutait simplement, courageusement,
par la plus misérable ignorance d’eux-mêmes. Non, je ne conviens pas,
écrivain
mon ami, que tu te contentes de ton propre suffra
servit à vendre quelques tableaux. Alphonse Karr n’était ni un grand
écrivain
ni un grand penseur. Il eut l’art de se faire pas
gard, ne lui est comparable. Mais, en dehors de cette classe unique d’
écrivains
, tous ceux qui tiennent une plume ont cure de leu
estie devrait prendre au moins le petit deuil. » Le fait est que les
écrivains
vraiment grands se sont quelquefois vantés eux-mê
ute Bacon, parlant des manèges de la modestie. Sois donc modeste, ô
écrivain
! rougis de la réclame, et, plein d’une généreuse
-il, il pourrait avoir le sort de ceux dont les actions, oubliées des
écrivains
, restent cachées dans le grand amas de décombres
nguer deux formes de la défaveur qui peut accueillir un artiste ou un
écrivain
: l’opposition et l’indifférence. L’opposition !
elque exemple, je voudrais en trouver, et je n’en trouve point63. Les
écrivains
méconnus, pourvu qu’ils ne soient pas inconnus, o
plus avoir pour lui l’amitié que je ne garde, en littérature, qu’aux
écrivains
d’une entière bonne foi. Tocqueville écrivait à u
Comme il ne s’agit ici ni d’un artiste, ni d’un penseur, ni même d’un
écrivain
à proprement parler, on peut supposer simplement
ous les artistes, tous les poètes, tous les penseurs, tous les grands
écrivains
, dominés, d’une part, par la passion si naturelle
littéraires, je ne sais quoi de puéril qui amoindrit l’autorité de l’
écrivain
et la portée de l’œuvre. Le c’est moi qui ai fait
, cherche à lui en démontrer gravement l’entière inutilité71. Mais l’
écrivain
qui dame le pion à tous les autres par l’énergie
en. Vous croyez que c’est le non plus ultra ? Attendez. Longus est un
écrivain
célèbre. On lui attribue le roman de Daphnis et C
sus de tous ses voisins de la forêt est l’antique et juste image de l’
écrivain
qui vit dans l’avenir ; il faut qu’il résume son
l’âme d’une époque, elles n’exprimaient que l’esprit individuel d’un
écrivain
. Je crois fermement que les préférences qui font
mporain, un aliment plus sérieux pour les générations à naître. Si un
écrivain
pouvait sortir de l’inspiration de son temps, il
aigne et Charron exactement sur la même ligne, il les appelait « deux
écrivains
distingués, qu’un homme qui aime la propreté et l
ent honte de citer et de lire. D’heureuses traductions, faites par un
écrivain
de grande autorité, peuvent rendre un poète plus
ittérature. L’esprit de médiocrité ayant là sa demeure d’élection, un
écrivain
bien avisé, qui s’applique à le satisfaire, pourr
imer que « l’abbé Coyer est sans contredit l’un des plus remarquables
écrivains
du dix-huitième siècle », nous n’y contredisons p
fférence, qui est la seule mort en littérature. C’est le plus haï des
écrivains
, et ce n’en est pourtant pas le plus aimé ; mais
Horace et Montaigne sont peut-être les seuls exemples parfaits de ces
écrivains
nourriciers dont la substance ne vieillit pas, le
ttéraire étant restreinte, l’expérience n’avait pas encore appris aux
écrivains
avec quelle effroyable rapidité le temps dévore t
de dire : « Tel ouvrage a montré ce qu’on n’avait pas vu encore… Tel
écrivain
est le premier qui.. » Boileau a donné l’exemple
ontchrestien, poète de l’école de Robert Garnier, qui fut lui-même un
écrivain
très remarquable. On va voir si les stances ont e
odèles ; les auteurs en sont appelés classiques et forment, parmi les
écrivains
, comme une noblesse dont les exemples sont des lo
onnet d’âne. Hâtons-nous donc de dire et de crier bien haut que, si l’
écrivain
est le roi du monde, le bouffon le plus vil et le
de pages le plus inutile, le plus assommant, le plus trivial, c’est l’
écrivain
aussi ; il y a place pour tout le monde. Prenez u
c’est avec une espèce d’horreur sacrée qu’il maudissait l’enfer de l’
écrivain
et les « affres du style ». « Du style » — c’est
tes ; de bons historiens et de grands philosophes qui ne sont pas des
écrivains
. Dans le Saint-Genest de Rotrou, Dioclétien répon
Chateaubriand par l’étendue et la fécondité de l’esprit, n’est pas un
écrivain
; et, si elle vit, et si elle règne, ce n’est poi
unique à une simplicité si naturelle qu’on y sent à peine l’art de l’
écrivain
. Mais, en général, la simplicité, la vérité, la n
it l’artiste supérieur qui a fait Colomba, il suffit d’observer que l’
écrivain
simple est si exclusivement attentif à la vérité
Il atteint par le moindre appareil possible la plénitude de sens où l’
écrivain
plat et vulgaire aboutit par d’ennuyeuses longueu
rivain plat et vulgaire aboutit par d’ennuyeuses longueurs, et dont l’
écrivain
coquet se détourne pour faire admirer ses moyens.
tourne pour faire admirer ses moyens. Si donc il y a eu autrefois des
écrivains
simples naturellement, il ne peut plus y en avoir
à devenir archaïque plus tôt. On est assez embarrassé pour citer des
écrivains
artistes au sens que je viens de définir, parce q
sont vraiment grands et dignes qu’on les compte, ils furent aussi des
écrivains
simples. Quand on a nommé MM. de Goncourt, qui so
e de Lisle, Hérédia et tous les grands pittoresques, s’ils furent des
écrivains
artistes, ont su être aussi des écrivains simples
toresques, s’ils furent des écrivains artistes, ont su être aussi des
écrivains
simples, et c’est très probablement par la simpli
nent ainsi et se confondent dans la perfection pratique de l’art. Les
écrivains
qui appartiennent délibérément et d’intention à l
er que ce dominant et continuel souci caractérise en général tous les
écrivains
secondaires et n’absorbe que par exception les au
ssuet. La correction négative devient une obsession, surtout chez les
écrivains
trop épris de simplicité, qui comprime l’essor de
e plus avoir d’existence que par la magie de l’art et la volonté de l’
écrivain
. Plutarque était tellement rhéteur, au dire de Co
rès grande variété de styles, s’il y en a autant, non seulement que d’
écrivains
de génie, mais que d’écrivains vraiment personnel
’il y en a autant, non seulement que d’écrivains de génie, mais que d’
écrivains
vraiment personnels. Il n’est pas absolument néce
et qu’il y en a de mille sortes. Écrivant sous la dictée divine, les
écrivains
de génie font, comme dirait Victor Hugo, les faut
M. Brunetière l’a bien remarqué et bien dit132, la première loi de l’
écrivain
est de « faire vivant », et si la vie est quelque
tyle personnel, opposé à la correction classique ; il est le type des
écrivains
grands seigneurs « écrivant à la diable pour la p
is enfin c’est un style, et par là, M. Brunetière mérite le respect d’
écrivains
plus soigneux qui sont extrêmement loin d’avoir s
gion presque inaccessible. Assurément, il s’en faut bien que tous les
écrivains
aient un style, le Créateur ayant béni l’engeance
mie des mots, sans fatigue pour le lecteur, sans effort apparent de l’
écrivain
, avec la clarté brillante qui rend l’idée sensibl
application au style sont une preuve de médiocrité intellectuelle des
écrivains
. Preuve de médiocrité intellectuelle des hommes,
ncipal par quoi peut se constituer pour la foule la personnalité d’un
écrivain
. Et même, on peut espérer que les écrivains perdr
foule la personnalité d’un écrivain. Et même, on peut espérer que les
écrivains
perdront toute personnalité, etc., etc. » Oh ! l
rdité évidente. Il est probable que son paradoxe ne s’applique qu’aux
écrivains
de la nombreuse classe intermédiaire, qui ne sont
délicieusement par cette volupté intense, je préférerais au métier d’
écrivain
n’importe quelle occupation manuelle. Les ouvrage
, avec le soin religieux de la forme parfaite qu’inspire au véritable
écrivain
l’amour qu’il a pour ses idées. » Oh ! quel jour
mort ?… De profundis clamavi ad te, Domine 138 ! Sarcey passe pour un
écrivain
plutôt débraillé. On a pu cependant extraire du f
e. En France, les philosophes qui ont des idées et qui sont de fichus
écrivains
ne sont heureusement pas très nombreux. Toute œuv
du qu’entretient notre folle chimère est comique. L’erreur naïve d’un
écrivain
qui s’attendrait à rencontrer chez lui plus d’hon
le public, des oreilles très disposées à avaler cette sottise, que l’
écrivain
délicieux d’hier ne reste pas un critique, un poè
. Ou ne me parle jamais de ce que j’écris. » Songez qu’il s’agit d’un
écrivain
célèbre, caressé et choyé du beau monde, bercé su
ttendre, nous à qui l’ironie du langage réserve l’épithète agaçante d’
écrivains
« distingués », c’est-à-dire honorablement exclus
le jeu de l’imagination, et ce qu’il grandit, ce sont des ombres. Les
écrivains
déshérités, que l’étranger adopte, ne redeviennen
ait. Depuis que nous n’avons plus assez de niches pour loger tous nos
écrivains
de valeur, le luxe d’entretenir le culte des null
it constant d’observation, en littérature au moins. À tous les grands
écrivains
la gloire sourit de bonne heure, ou ne sourit jam
mort comme sur un lever de rideau qui révélera la vérité ; et, pour l’
écrivain
qui se croit méconnu, la vérité, c’est son mérite
, il faut mourir. N’y a-t-il donc point de consolation pour nous, les
écrivains
obscurs ou les écrivains « distingués » (c’est ab
-il donc point de consolation pour nous, les écrivains obscurs ou les
écrivains
« distingués » (c’est absolument la même chose),
’il ne peut pas être la vérité. Soit qu’il brise entre les mains de l’
écrivain
ou de l’artiste sa plume ou son pinceau, vains ou
qui l’envelopperait bientôt tout entier. Mais il est probable que cet
écrivain
, admirable styliste., nous dit-on148, n’était qu’
la vanité de la gloire. Je comprends aussi qu’au spectacle de tant d’
écrivains
« distingués », Rigault, Weiss, Montégut, Bersot,
qui m’amuse, moi, passionnément, mais ce qui ferait bâiller d’autres
écrivains
, c’est le jeu des idées, c’est l’expression de vé
et sans comprendre, des escouades de bourgeois stupides en voyage. L’
écrivain
doit tremper son cœur dans la fortifiante amertum
second, Michel ; le troisième, Nicodème. Quand le vieux Jean-Pierre,
écrivain
par goût, par démangeaison du bon style, mais san
de direction comme professeur, et, par suite, comme critique et comme
écrivain
, flottant d’une littérature à une autre, des lang
, puisqu’elles paraissent lui être indifférentes et que sa destinée d’
écrivain
est la seule dont il se soucie. Mais uniquement a
t bien ; mais de style, il n’y en a plus. Le livre, ce testament de l’
écrivain
, a disparu, noyé dans l’abondance incontinente de
faux (voy. les Provinciales de Pascal, dans la Collection des Grands
Ecrivains
de la France, t. I, p. 202, note 1) ; rectificati
nt le milieu de l’année. 86. Alfred de Vigny, collection des Grands
écrivains
français. 87. Ibid, p. 53. 88. Literature of
vert pendant plusieurs années, et enfin le prix fut remporté par deux
écrivains
très distingués2, qui, se renfermant dans les con
quelques années les événements de plusieurs siècles, on interdira à l’
écrivain
toute considération morale ; on lui défendra d’ex
ardent comme une époque maudite, où un génie malfaisant a inspiré aux
écrivains
des opinions qu’ils ont répandues parmi le peuple
armi le peuple. On dirait, à les entendre, que sans les livres de ces
écrivains
tout serait encore au même état que dans le dix-s
t, à leurs yeux, ni une conjuration entreprise en commun par tous les
écrivains
pour renverser l’ordre établi, ni un noble concer
s montreraient comment se forment les opinions du public, comment les
écrivains
les adoptent et les développent, et comment la di
t les développent, et comment la direction dans laquelle marchent ces
écrivains
leur est donnée par le siècle. C’est un courant s
e foi, Ils chercheraient à découvrir le caractère et l’intention de l’
écrivain
, et ne le jugeraient pas uniquement d’après les o
os mœurs, n’était pas dans les mœurs de ce temps-là. Les opinions des
écrivains
ne pouvaient avoir ni ensemble ni influence dans
eu, on peut reconnaître une physionomie plus grave et plus forte. Les
écrivains
n’étaient pas rebelles à l’autorité, ne prétendai
tre : tout ce qui a fait la gloire de Louis XIV, ministres, généraux,
écrivains
, tous avaient reçu la naissance et l’éducation à
moins intéresser. Cependant au-dehors de la France étaient plusieurs
écrivains
animés d’un esprit particulier. C’étaient les réf
di et le plus froid douteur de tous les philosophes. D’ordinaire, les
écrivains
se servent du doute pour détruire ce qui existe,
peu médité sur l’histoire, dépourvu de grandes et profondes pensées,
écrivain
sans correction et sans harmonie, sut parfois don
’on essaya de porter leur auteur au premier rang, pour l’opposer à un
écrivain
qui s’y était placé. Cette renommée factice s’est
t plus complet, Il n’en a pas été ainsi. Vers le seizième siècle, nos
écrivains
, au lieu de perfectionner les lettres gauloises,
igieux l’aient pris pour un de leurs patrons, porte le caractère d’un
écrivain
déjà éloigné de l’école sévère du siècle de Louis
peu différente que professaient ses derniers contemporains. Parmi les
écrivains
qui illustrèrent le commencement de son siècle, o
onne, à son opinion, et à se moins soucier des idées reçues. Quelques
écrivains
que nous avons nommés illustrent cette époque. Le
d’une nation sont encore dans un état de crise et de changement, les
écrivains
ne peuvent pas offrir un ensemble d’opinions, de
le besoin de réussir et de plaire, premier mobile de presque tous les
écrivains
, a guidé Voltaire dans tous les moments de sa vie
certitude invariable et cet orgueil outrecuidant de quelques-uns des
écrivains
de la même époque. Lui-même, dans un de ses roman
s opinions plus complètes et plus sérieuses. Il n’était pas un simple
écrivain
; sa vie entière ne devait pas être consacrée aux
it pas loin des affaires, et n’habitait pas ce monde théorique où les
écrivains
ne trouvent rien de positif qui puisse les ramene
rés. Nous avons suivi jusqu’à la fin de leur carrière ces deux grands
écrivains
, en exposant tout d’un temps, le tableau de leur
t le rang suprême. C’est déjà une chose à remarquer que le nombre des
écrivains
: quand les lettres commencent à naître chez un p
. Déjà se formaient ces réunions où l’on s’honorait de rassembler les
écrivains
, où l’on cherchait l’art d’exciter leur esprit po
de l’intérêt. Dans cette branche de la littérature, à laquelle tant d’
écrivains
se sont adonnés pendant le dix-huitième siècle, n
t les hommes supérieurs qui se livrèrent hardiment à leurs idées, les
écrivains
d’un ordre inférieur marchèrent aussi dans les mê
s le nom de philosophes du dix-huitième siècle, nous allons nommer un
écrivain
qui doit en être séparé. Vauvenargues ne fut poin
: alors ce fut à lui, et non plus à leur propre satisfaction, que les
écrivains
dédièrent leurs ouvrages ; ce fut à lui qu’ils vo
la littérature commença à descendre des hauteurs de l’érudition ; les
écrivains
, cherchant à plaire à des hommes si élevés au-des
nce a éprouvée. C’était d’ailleurs un moment tout propre à donner aux
écrivains
une haute idée de leur importance. Frédéric II, q
évision. Leur espoir ne fut pas trompé, la gloire et l’importance des
écrivains
français allèrent toujours croissant ; du fond du
principes ne conservaient point, en se répandant parmi les livres des
écrivains
inférieurs et dans le vulgaire, les limites qu’il
fut conduit à adopter et à répandre. Nous avons vu ce qu’étaient les
écrivains
relativement à l’ordre moral et politique ; cherc
e la lucidité, d’autant plus claire qu’elle est moins profonde. Peu d’
écrivains
ont obtenu plus de succès. Il réduisit à la porté
dogmatique, et se renferma dans une incrédulité vague. Toutefois, les
écrivains
athées ont été plus funestes qu’on ne le croit gé
à la fille de Jupiter, qui sortit tout armée de son cerveau. Un grand
écrivain
, contemporain des nouveaux grammairiens, vit la f
e sont pas les poètes qui ont médit de la poésie ; ce ne sont pas les
écrivains
d’un style animé qui ont voulu la dessécher. Lamo
et de légèreté, et n’attaquait en rien les liens de la société : les
écrivains
y conservaient de la vénération pour tout ce que
nde avec des paroles grossières et ignobles. Au total, Diderot fut un
écrivain
funeste à la littérature comme à la morale. Il de
physique est la cause productrice de toutes nos pensées. De tous les
écrivains
qui ont embrassé cette opinion, nul ne l’a présen
culture. Le premier devoir des philosophes, comme de tous les autres
écrivains
, fut de connaître et de comparer entre eux tous c
système dont toutes les parties soient bien coordonnées. Ce sont des
écrivains
vivant au milieu d’une société frivole, animés de
mer une doctrine textuelle ; on ne pourra jamais être reçu à citer un
écrivain
, pour prouver que cette philosophie avait un proj
Quelle différence entre Voltaire trafiquant de louanges avec tous les
écrivains
de son siècle, et un vénérable philosophe environ
e est donc un esprit universel de la nation, qui se retrouve dans les
écrivains
. C’est un témoignage écrit de la tendance et des
e idée, nous nous sommes plus occupé de chercher l’esprit général des
écrivains
que d’entrer dans le détail de leurs ouvrages. To
rés encore plus opposés au parti philosophique. À le considérer comme
écrivain
, Duclos se rapproche aussi beaucoup de ses contem
’occupa toute sa vie, avec plus de suite et de gravité que les autres
écrivains
, de la politique et de la morale dans les rapport
si dire abstraits. L’abbé de Mably suivait donc, ainsi que les autres
écrivains
, une marche destructive, et contribuait, sans le
l ne croyait pas que les nations fussent dignes de cette épreuve. Nul
écrivain
n’a eu plus que lui le don de prévoir ce qui pour
cher sous aucune de leurs bannières, brillait Rousseau. Si, parmi les
écrivains
illustres de ce siècle, il en est un qui ait eu u
aire, Rousseau a excité l’enthousiasme ; et ce qui honore à la fois l’
écrivain
et ses admirateurs, c’est qu’un tel succès est dû
dangereux. Peut-être a-t-elle été plus nuisible que celle des autres
écrivains
. Sans famille, sans amis, sans patrie, errant de
aire, à Montesquieu, à Rousseau, on doit associer Buffon ; ces quatre
écrivains
laissent loin derrière eux tous leurs contemporai
tel spectacle, bien qu’il en apprécie la grandeur ; en un mot, aucun
écrivain
du dix-huitième siècle ne parla un plus beau lang
nvisagé la science, et pour le réduire à la gloire si grande encore d’
écrivain
éloquent et de peintre inimitable. Le désir d’exp
sprit humain verra se dessécher aussi cette branche d’activité. Peu d’
écrivains
ont tenté d’imiter Buffon. Un homme que ses malhe
s’élever qui leur ressemblât. Mais le second rang fut occupé par des
écrivains
qui ont mérité quelque réputation. Le théâtre éta
contemporains, ce que devait être la comédie. Dans la tragédie, deux
écrivains
eurent des succès qui leur survivent encore. Lemi
: Malfilâtre et Gilbert ont laissé après eux de glorieux regrets. Les
écrivains
en prose étaient plus distingués. Nul peut-être n
au lieu de prétendre à instruire les rois et les peuples, comme tout
écrivain
s’y croyait alors obligé, n’ait pas suivi la vrai
pénétration et d’une analyse plus subtile et plus profonde. Parmi les
écrivains
en prose, aucun n’appliqua son talent au genre qu
taire. Mais ils ne trouvèrent point d’émules en France. Toutefois les
écrivains
qui s’occupèrent de l’histoire pendant le dix-hui
ons qui ne sont le fruit, ni de l’expérience, ni de la réflexion ! Un
écrivain
, renfermé dans son cabinet, ignorant les hommes e
echerches plus intéressantes encore. Tandis que les historiens et les
écrivains
politiques négligeaient l’antiquité française, il
républiques anciennes, nous aurions dû placer les orateurs avant les
écrivains
et avant ceux qui ont employé leur talent à compo
ctère particulier, et la tiraient de pair d’avec les compositions des
écrivains
; elle perdit aussi cette puissante érudition qui
s des choses amena peu à peu de nouveaux changements. Pendant que des
écrivains
agitaient toutes les questions de droit public, d
torité royale prétendait que rien ne devait balancer son action ; des
écrivains
étaient encouragés à soutenir cette doctrine ; on
outés, l’autorité les regardait comme des rebelles. En même temps les
écrivains
et le vulgaire s’étonnaient de les voir défendre
s remontrances du parlement, on se donna toute la haine du peuple. Un
écrivain
devint l’organe de ce ressentiment. Beaumarchais,
trument universel dont chacun croyait nécessaire de s’armer ; être un
écrivain
, c’était occuper un rang dans l’État, et l’esprit
ction ; ils attestent le goût et l’esprit des contemporains. Un autre
écrivain
, plus grave et plus profond, cache aussi, sous un
es ces opinions se disséminent dans les livres particuliers de chaque
écrivain
, et se réunissent en un seul et vaste corps d’ouv
tant illustrés depuis. Les sciences naturelles sont embrassées par un
écrivain
qui les expose avec génie et leur prête un langag
On ne s’est peut-être pas assez rendu compte de ce qu’on exigeait des
écrivains
qui devaient traiter un pareil sujet. Était-ce l’
tous les sens. Cette question consiste à savoir s’il faut accuser les
écrivains
du dix-huitième siècle des malheurs de la révolut
ion. L’on aime à voir dans les opinions et dans le caractère du jeune
écrivain
un heureux mélange d’austérité dans les principes
a première ligne jusqu’à la dernière. Peut-être n’a-t-on jamais vu un
écrivain
débuter dans la carrière littéraire par un ouvrag
vie, et avec elle toutes les passions qui la signalent. Le style d’un
écrivain
est presque déjà connu quand on dit que ses idées
expressions frappantes qui animent toujours le langage d’un illustre
écrivain
sont encore présentes à votre mémoire, et je m’ef
ouvent le Romancier dans l’Historien, le Bel-Esprit académique dans l’
Ecrivain
, l’homme à prétention dans le Moraliste. Quelque
ruyere, soit par la maniere, soit par le fond, il est cependant peu d’
Ecrivains
parmi nos Littérateurs, & sur-tout nos Littér
mmun des hommes….. Je ne puis me dispenser, à ce sujet, de blâmer les
Ecrivains
qui, sous prétexte d’attaquer la superstition…… c
uroient du mérite. Ils ne doivent pas ignorer que les plus misérables
Ecrivains
, en ce genre, partagent presque également cet hon
s impertinente ? Quels succè avoient pu inspirer tant d’orgueil à cet
Ecrivain
? On fait qu’il s’étoit arrogé le droit de parler
I Portraits d’
écrivains
I Pascal1 Professer le plus intoléran
oudre à notre manière ce problème pendant entre les éditeurs du grand
écrivain
. II Pascal ramène les philosophies humaine
est Pascal II La Fontaine2 La belle collection des Grands
Ecrivains
de la France que publie la maison Hachette vient
race de remords, voire de regrets à l’endroit de cet abandon ; — d’un
écrivain
qui, réduit à la médiocrité par une inguérissable
e présenter un exemplaire unique d’originalité dans la galerie de nos
écrivains
, grands ou petits. Ce poète en qui se sont incarn
u pour la braver, — c’est encore une manière de la reconnaître, — nos
écrivains
ont toujours cette opinion devant leurs yeux, dep
pas connu davantage cet autre besoin, commun aussi à presque tous les
écrivains
français, d’appuyer son invention personnelle sur
our que la différence fût complète entre cet auteur et la plupart des
écrivains
de son pays, La Fontaine était privé complètement
invention des procédés nouveaux dont toute son œuvre est remplie. Nul
écrivain
n’est plus réfléchi, plus calculateur que celui-c
contraire, et bien que l’opinion range volontiers le poète parmi les
écrivains
simples. Virgile, avec lequel La Fontaine a plus
tion exacte de deux termes produisait une harmonie irréprochable. Les
écrivains
du troisième siècle devaient lire les Géorgiques
on continue et toujours renouvelée de ce rythme. Il ne suffit pas à l’
écrivain
de mettre bout à bout des lignes inégales et qui
rivole et prophétique auquel il n’aura manqué pour être un très grand
écrivain
qu’une meilleure surveillance de ses dons prestig
ses parents le tinrent pour mort. Ce Rivarol était le grand-père de l’
écrivain
. L’argent manquait à la famille, et quand notre R
ont Rivarol était le fils, mais si lucide, continua d’agoniser ; et l’
écrivain
dut quitter la France pour n’y plus rentrer, empo
une encore, victime du plaisir enfantin qu’il éprouvait, lui le grand
écrivain
, lui le profond politique, à souper en causant av
ute chose, poésie ou histoire, la sympathie est la grande méthode. Un
écrivain
distingué auquel nous devions déjà une remarquabl
cieusement la littérature pour dames. Mais, s’il est inévitable qu’un
écrivain
qui ne travaille que pour les femmes tombe dans l
oublier. » Il n’est pas sûr que dans le secret de sa pensée le grand
écrivain
, qui avait eu l’involontaire mais terrible tort d
s intimes, choisies avec un tact irréprochable, dans les papiers de l’
écrivain
mort, par M. Louis Ratisbonne. L’occasion est bon
ses qualités. Il dit quelque part dans son Journal : « Le malheur des
écrivains
est qu’ils s’embarrassent peu de dire vrai, pourv
nexprimable qui fait la personne et dont s’empreint tout l’œuvre d’un
écrivain
, ensemble et détails, volume par volume, page par
sie de la guerre n’était pas seulement dans les discours que le futur
écrivain
de Servitude et Grandeur, à peine aussi haut qu’u
e, personne à cette époque ne croyait à une paix durable, et le futur
écrivain
se fit lieutenant de cavalerie. « Ce ne fut que
utes traversent ainsi trois principales phases, au terme desquelles l’
écrivain
se trouve enfin rangé à une place fixe dans l’his
s qualités aux insuffisances. C’est alors seulement que l’œuvre de l’
écrivain
apparaît sous son vrai jour, dans la place qui lu
est pas très éloignée. Pour ce qui est du second au moins de ces deux
écrivains
, je veux parler du poète, la faveur avec laquelle
tour bienfaisante et meurtrière, tellement forte qu’elle a créé à cet
écrivain
du dix-neuvième siècle une destinée sans analogue
t, elle déborde, cette magnificence, à travers l’œuvre lyrique de cet
écrivain
sans analogue dans notre dix-neuvième siècle, et
complexe qu’il déconcerte les procédés habituels de la critique. Cet
écrivain
qui, durant soixante années et plus, a multiplié
Maintenant qu’il n’est plus, on peut appliquer à cette génération des
écrivains
de 1830 le vers admirablement mélancolique : Ô
méthode à peu près assurée pour reconnaître la qualité maîtresse d’un
écrivain
. Elle consiste à comparer un certain nombre des f
ractères de ses personnages par antithèses, aussi naturellement qu’un
écrivain
d’imagination psychologique conçoit les siens par
ques purs, il présentait vingt rythmes ou nouveaux ou renouvelés. Aux
écrivains
de théâtre, il révélait un dialogue tout mêlé de
se du succès de Hugo parmi les foules. Elles ont aimé en lui un grand
écrivain
dont le génie vibrait à leur haleine. Elles crure
-disant charité n’est qu’une flatterie et la plus dangereuse. Mais un
écrivain
épique est nécessaire à la vaste conscience flott
ut chef, un héros littéraire incomparable. Il était, de son vivant, l’
Ecrivain
, et le cas le plus réussi de cette race qu’il ait
… VIII George Sand9 C’est une dure épreuve pour un grand
écrivain
, que ces tristes années qui suivent la cinquantiè
il, sinon dans ces années-là ? Et il semble bien que presque tous les
écrivains
aient la notion du caractère solennel que revêten
lui avons connu, et elle en était plus loin encore par sa situation d’
écrivain
. Toutes les causes auxquelles s’étaient dévoués s
des mille difficultés de l’existence d’artiste ? « Je fais mon état d’
écrivain
» raconte-t-elle, « au milieu de toutes les chose
en elle le Dieu caché, l’esprit obscur, instinctif, qui commande à l’
écrivain
d’écrire, comme à la fleur de s’ouvrir, comme à l
able dans son dernier journal que dans ses premiers articles de jeune
écrivain
pauvre et obscur. C’est là comme le dessin visibl
elques lignes avec ses puissances de vision et ses insuffisances. Nul
écrivain
n’a été emprisonné plus que celui-ci dans la sens
ly a donné le titre de Mémoranda se rapportent à l’époque de sa vie d’
écrivain
qui fut la plus féconde en œuvres. N’est-ce pas a
e l’Espagne, — voilà toute la matière des deux cahiers de notes que l’
écrivain
a griffonnées entre deux pages de ses romans ou d
et vaincue ; Too late ! — Trop tard !… Il prétend, lui, le courageux
écrivain
et qui n’a guère fait d’aveux plaintifs devant le
, lancé si hardiment en plein courant du monde moderne, et l’autre, l’
écrivain
solitaire, d’une invincible énergie de protestati
nt chaque existence consacrée aux lettres : quelle sorte de volupté l’
écrivain
leur a-t-il demandée, à ces lettres complaisantes
cette ambition d’être l’orateur et le héraut acclamé de son temps, l’
écrivain
doit avoir un style de transparence et de bonne h
ormes à la mode, même des préjugés reçus, sont aussi nécessaires. Cet
écrivain
-là comprend et pratique avec naïveté la formule i
ce en la dépassant l’empreinte de la haïssable réalité. A ce groupe d’
écrivains
par désir passionné d’être ailleurs appartenait c
ette furie du langage est, à sa manière, une furie d’action. Pour cet
écrivain
, comme pour tous ceux qui ont un style, les mots
e aussi, qui ne fait qu’interpréter et amplifier les sensations que l’
écrivain
a subies. Cette transformation-là s’appelle le ta
plique pourquoi l’accord intime n’a jamais pu se faire entre ce noble
écrivain
et notre dix-neuvième siècle français. Apre et So
prédécesseurs tant de littérateurs distingués, et parmi eux un de vos
écrivains
qu’il a le plus admirés et aimés, le regretté Wal
lutte avec les « circonstances et avec lui-même pour égaler le type d’
écrivain
qu’il s’était formé dès sa première jeunesse, et,
s son roman sur la vie littéraire, les Illusions perdues : « Un grand
écrivain
est un martyr qui ne mourra pas, voilà tout… »
ngue confession du même labeur toujours recommencé, Aucune vocation d’
écrivain
ne fut plus continûment prolongée, aucune ne fut
il faut se représenter d’abord avec exactitude le milieu social où l’
écrivain
se trouva placé par le hasard de la naissance, et
t le vieux chirurgien lorsque son fils lui parlait de ses ambitions d’
écrivain
: « Le beau métier de se tremper les doigts dans
le tard de sa vie, exagérer encore cette théorie sur la solitude de l’
écrivain
et sur l’hostilité que lui portent les autres hom
nous tourmenter. Ils ne seront heureux que lorsqu’il n’y aura plus ni
écrivains
, ni dramaturges, ni livres, ni théâtres… » C’est
uences logiques de son principe d’art avec une netteté qu’aucun autre
écrivain
n’a peut-être égalée. On extrairait de sa corresp
ait de sa correspondance un code complet des règles que doit suivre l’
écrivain
qui s’est voué au culte de ce que l’on a quelquef
tre c’est encore se montrer. Sur ce chapitre de l’impassibilité que l’
écrivain
doit observer d’après lui, avec une rigueur entiè
our de force, et Sainte-Beuve avait, dès le début, mis le trop adroit
écrivain
en gardé contre ce péril de l’excessive tension.
malgré les tendances nouvelles des Lettres françaises, il a donné aux
écrivains
le plus magnifique exemple d’amour passionné, exc
s ce qu’il y a de sève créatrice dans les cerveaux d’une génération d’
écrivains
, — de plusieurs générations quelquefois. C’est ai
trument, un porte-voix de la vérité, si vous voulez, et que de grands
écrivains
en vers ont vainement essayé de renouveler les te
, et reliés par un artifice industrieux qui décèle l’ingéniosité de l’
écrivain
, mais qui n’ajoute pas à la qualité poétique de l
fet, après un intervalle d’une génération, les idées et les rêves des
écrivains
de 1830. Une réaction avait suivi le triomphe de
M. Mendès par exemple. Il est pourtant un point sur lequel ces trois
écrivains
et tous leurs confrères du Parnasse seraient d’ac
e menu détail de leurs sensations, ils exaspèrent leur œil, comme les
écrivains
par l’exercice habituel de l’attention exaspèrent
cation artificielle et héréditaire de la rétine humaine. Examinez nos
écrivains
actuels, par exemple, et comparez leurs descripti
ant de côté vos souvenirs de prose classique. N’est-il pas vrai que l’
écrivain
a vu des objets, non plus leur ligne, mais leur t
C’est un moment de la lumière. Et voilà pourquoi les peintres et les
écrivains
de cette époque hâtive et à la minute apprennent,
utait : « Ceux que Beyle a mordus sont restés mordus. » L’énigmatique
écrivain
qui signa du pseudonyme de Stendhal tant de pages
rages. » Mais il y a une grande coquette cachée au fond de tout grand
écrivain
, et dans la même lettre où se trouve ce passage,
ut aura pour corollaire une divergence absolue de la méthode23. Si l’
écrivain
a pour ambition d’exécuter un roman de mœurs, ses
eur, et c’est en effet au point de vue intérieur que doit se placer l’
écrivain
qui veut démonter et démontrer les rouages d’un c
omenclatures de faits appelées histoires, qui ne s’est aperçu que les
écrivains
ont oublié dans tous les temps, en Egypte, en Per
homme, mais un quartier, un magasin, une mine. La plupart du temps, l’
écrivain
français a grandi dans un milieu de vie bourgeois
ortion perceptible des habitudes quotidiennes. Quoi d’étonnant si les
écrivains
se complaisent à brosser ces toiles pour lesquell
onde positif. Il a tour à tour pris corps à corps l’œuvre de certains
écrivains
particuliers : La Fontaine, Tite-Live, Balzac — l
articuliers : La Fontaine, Tite-Live, Balzac — l’œuvre collective des
écrivains
de toute une race, dans la Littérature anglaise,
comme la Révolution française, on voit du coup quel but poursuivra un
écrivain
convaincu de cette doctrine Sa grande affaire ser
permet le plus à l’histoire de produire des effets d’ensemble. Aucun
écrivain
n’a surpassé l’auteur des Origines dans l’art sup
. Cette méthode n’est pas uniquement féconde en effets d’ensemble. L’
écrivain
a pu, grâce à elle reprendre et modifier de la ma
’à l’occasion de cette dernière figure. Patiemment, minutieusement, l’
écrivain
établit l’existence, chez l’Ami du peuple, du dél
rnaux quotidiens, des doléances pareilles, et voici qu’aujourd’hui un
écrivain
de la plus solitaire et de la plus intense origin
s. Il est probable qu’en déplorant la disparition de la critique, les
écrivains
comme MM. Caro et d’Aurevilly constatent simpleme
er la plus illustre manifestation de cette école abolie, l’œuvre d’un
écrivain
consciencieux, remarquable manieur d’alexandrins,
t autre mot, plus pédant mais plus précis, de psychologie. Ce que les
écrivains
contemporains, qui font métier d’analyser les liv
vent avoir été conçus dans un silence entier de l’univers autour de l’
écrivain
, et les préoccupations de l’effet à produire n’av
des personnages de la scène. Si cette hypothèse sur l’imagination des
écrivains
de théâtre se trouvait vérifiée, elle expliquerai
alle de spectacle ne souffrirait pas que l’on touchât sans respect. L’
écrivain
qui traite, ces thèmes au contraire avec un entho
années correspondent certaines passions politiques et religieuses. L’
écrivain
dramatique en tient parfois compte pour son malhe
nt dans ses moyens et qui lui permette de produire tous ses effets. L’
écrivain
incarne alors sa jeune première sous les traits d
e d’un café à Montmartre ou sur le boulevard, dans un fumoir de jeune
écrivain
ou dans un atelier de peintre, partout, enfin, où
cient peu du déchet littéraire qu’ils peuvent ainsi subir au regard d’
écrivains
dont la plupart débutent. En cela, ces triomphate
us justes par leur excès. Tort aussi, car ce divorce absolu entre les
écrivains
du livre et ceux du théâtre est un fait nouveau q
ulté de plus. Ceux qui ont étudié de près un ou deux styles de grands
écrivains
savent que le rapport seul des mots révèle une se
les tyrannies des acteurs en vogue qui commanderaient volontiers à l’
écrivain
un rôle à leur taille ainsi qu’un habit à leur ta
eillement le nombre fait la beauté technique de la prose, et certains
écrivains
, comme Flaubert, ont martyrisé leur style pour l’
e les modernes n’égaleront jamais. C’est la différence qui sépare les
écrivains
de la jeunesse d’une langue et les écrivains de l
ifférence qui sépare les écrivains de la jeunesse d’une langue et les
écrivains
de la maturité vieillissante de ce même idiome. A
’une papeterie, A fait avec succès appel à l’industrie… Comment l’
écrivain
aurait-il pu exprimer la même idée en d’autres te
, homme du monde ruiné qui refait sa fortune ? Les mots enfin dont l’
écrivain
de nos jours se sert pour établir ses phrases n’o
été trouvé, il entre, si l’on peut dire, dans l’usage commun, et les
écrivains
essayent de l’adapter à toutes les variétés du tr
sont arrivés à ces étranges combinaisons de syllabes dont les jeunes
écrivains
se sont tant gaussés : Tu nous feras, tu sais,
sciences naturelles, arrive à des réalisations jusque-là inouïes. Cet
écrivain
ne se propose plus seulement de raconter des acti
le roman nous retrouverions l’esprit scientifique, commun à tous les
écrivains
de l’époque, ce qui faisait dire à Sainte-Beuve,
ns. Il y a beaucoup de vrai dans ces reproches et dans ceux d’autres
écrivains
. Les auteurs dramatiques ont toujours le droit, d
ouvelle. De tout temps il en a été ainsi dans l’interrègne des grands
écrivains
. N’importe. Il valait la peine de le constater co
à ces dons d’investigation érudite et stricte les plus, beaux dons d’
écrivain
. Sa phrase vive et pittoresque décèle l’humaniste
ate pas d’hier. Elle remonte en droite ligne aux maîtres de 1830. Les
écrivains
romantiques ne pouvaient raisonnablement pas pros
il a fait Harpagon, le type de l’hypocrite et il a fait Tartufe. Des
écrivains
, venus après lui, ont repris à nouveau ces trois
temps : l’abstraction. Cartésiens par système ou par tempérament, les
écrivains
du dix-septième siècle ont trop souvent le tort d
es de La Fontaine par M. Henri Régnier, dans la collection des Grands
Écrivains
(1883). (NdA) 3. A propos du livre de M. de Lesc
mme bien d’autres pages sorties de la plume de ce trouble et puissant
écrivain
, qui fut l’ami de Balzac. Malheureusement, il n’a
but. (NdA) 25. M. Octave Feuillet par exemple, si méconnu des jeunes
écrivains
à cause de ses procédés de rhétorique spéciaux et
té politique. Pour nous, Carlyle, le plus connu relativement des deux
écrivains
en question, est celui-là qu’on voudrait le plus
traducteur. Car M. Taine qui est, avant tout, et sera, après tout, un
écrivain
, un homme littéraire, et qui, s’il entendait ses
vé que jamais, le sentiment littéraire avec toutes ses sagacités et l’
écrivain
avec toutes ses fantaisies, l’écrivain qui couvre
avec toutes ses sagacités et l’écrivain avec toutes ses fantaisies, l’
écrivain
qui couvre et parfois fait oublier le faux d’un s
exprimées que dans l’étude sur Stuart Mill, mais surtout parce que, l’
écrivain
chauffant l’écrivain, M. Taine a parlé de Carlyle
étude sur Stuart Mill, mais surtout parce que, l’écrivain chauffant l’
écrivain
, M. Taine a parlé de Carlyle avec une passion qu’
ilosophique de M. Taine, a prodigieusement inspiré l’imagination de l’
écrivain
! Seulement, la compréhension critique de M. Tain
squelles je me détourne du philosophe pour ne voir et n’exalter que l’
écrivain
. M. Taine a si bien senti, du reste le faible int
saire, et qu’on fasse imaginer ce qu’on ne montre pas. Le mérite d’un
écrivain
ne consiste pas à tout dire, mais à dire l’essent
déjà aperçue tant de fois : dans toutes les parties de la tâche de l’
écrivain
, la marque éminente de la bonté et de la beauté d
ui font saillir les qualités des choses sont précieux, et les maîtres
écrivains
en tirent de merveilleux effets ; mais un débutan
u lieu de se fondre et de s’assimiler dans l’esprit. Il n’y a que les
écrivains
supérieurs qui sachent être brefs, sans être secs
parfaite. Le style est net, d’abord si la conception est nette, si l’
écrivain
a bien déterminé la qualité, l’étendue et le rapp
. Rien ne paraît s’interposer entre l’esprit du lecteur et celui de l’
écrivain
, pour en gêner ou en rompre la communication ; il
▲