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Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« I »
I Apprend-on à
écrire
? — Les objections contre l’art d’écrire. — Le bu
I Apprend-on à écrire ? — Les objections contre l’art d’
écrire
. — Le but de notre enseignement. — Ceux qui l’ont
utation sommaire qui fût une dernière et définitive leçon sur l’art d’
écrire
. Qu’on ne s’attende donc point ici à une apologie
à les entendre, que nous sommes les premiers à avoir enseigné l’art d’
écrire
. Il existe pourtant une trentaine de Manuels qui
! Et les gens de s’écrier : Voyez la hardiesse ! On n’enseigne pas à
écrire
! Mais, bonnes gens, si l’on ne l’avait pas ensei
Comment, d’ailleurs, peut-on suspecter des théories qui ont permis d’
écrire
de purs chefs-d’œuvre ? C’est un point qu’on n’a
t un point qu’on n’a pas encore éclairci. « On n’enseigne pas l’art d’
écrire
! » Ceux qui crient cela ne sont pas dupes. Ce so
i exploitent une équivoque. Eh ! oui, sans doute, on n’enseigne pas à
écrire
, si l’on veut dire par là qu’il n’existe pas de m
de pour faire un grand écrivain. Mais qu’il n’y ait pas, dans l’art d’
écrire
, des procédés, des démonstrations, des conseils,
plus. Notre rôle s’arrête là. Pourquoi, d’ailleurs, limiter à l’art d’
écrire
cette impossibilité d’enseignement dont nos adver
qu’on licencie les professeurs. A la bonne heure ! « Si on apprend à
écrire
? dit ironiquement M. de Gourmont. C’est demander
lais. » Pas du tout. On embrouille à plaisir la question. Apprendre à
écrire
ne signifie pas qu’on veuille enseigner à écrire
uestion. Apprendre à écrire ne signifie pas qu’on veuille enseigner à
écrire
aussi bien que tel ou tel grand écrivain : cela s
tel grand écrivain : cela signifie qu’on peut enseigner à quelqu’un à
écrire
mieux qu’il n’écrivait, à écrire selon le maximum
cela signifie qu’on peut enseigner à quelqu’un à écrire mieux qu’il n’
écrivait
, à écrire selon le maximum de talent qu’il peut d
e qu’on peut enseigner à quelqu’un à écrire mieux qu’il n’écrivait, à
écrire
selon le maximum de talent qu’il peut donner. C’e
t, efficacement, sa propre originalité. « J’apprends tous les jours à
écrire
», disait Buffon, qui savait bien ce qu’il disait
dre pratiquement, dit M. G. Collin, pour se rendre maître du métier d’
écrire
, c’est à l’étude de cette question que M. Albalat
e nous voulons vous proposer ; nous voulons apprendre à chacun à bien
écrire
dans son propre style3. » « Il faut louer sans ré
e nous voulons vous proposer ; nous voulons apprendre à chacun à bien
écrire
dans son propre style3. » « Il faut louer sans ré
elle peut être singulièrement féconde. » Quand on enseigne l’art d’
écrire
, cela veut donc dire simplement qu’on enseigne à
et c’est pour les avoir négligées qu’on a fini par croire que l’art d’
écrire
ne s’enseignait pas. Certes, l’inspiration, la ré
Je vois bien ce qui fâche nos adversaires ; c’est le titre : l’Art d’
écrire
enseigné en vingt leçons. Ce titre nous desservai
trop pour qu’on n’affectât pas de le prendre à la lettre. Enseigner à
écrire
en vingt leçons ! La prétention était forte en ef
ficatif que, non seulement personne ne se soit vanté d’avoir appris à
écrire
au bout de vingt leçons, mais que personne ne nou
ui apprendre ! Cette lecture, au contraire, leur a montré que l’art d’
écrire
était beaucoup plus difficile qu’ils ne pensaient
qu’on puisse en vingt séances, d’une heure ou deux, apprendre l’art d’
écrire
comme le patinage ou la valse à trois temps. Ente
nce, en me demandant s’il était vraiment possible d’enseigner l’art d’
écrire
, et surtout en vingt leçons… Mais quand j’ai ouve
es textes sous les yeux, il explique comment on peut s’y prendre pour
écrire
sans recherche, mais avec précision, goût, sobrié
ne, dit entre autres M. Bertaut, M. Albalat fit-il paraître son Art d’
écrire
enseigné en vingt leçons que plus d’un s’offusqua
’art en un temps où, comme chacun sait, tout être qui tient une plume
écrit
un français des plus corrects. Je dois ajouter, d
ntinuer la démonstration. Naturellement l’hostilité redoubla, L’Art d’
écrire
eut des ennemis de tout genre. Il y en a que notr
es messieurs. Il y a des grincheux partout. On ne peut s’en sauver. «
Ecrire
, a dit Mme de Staël, c’est exprimer son caractère
eux articles et de gros volumes. Ecrivant beaucoup, convaincus qu’ils
écrivent
bien, ils proclament que le style ne s’apprend pa
rejetteraient-ils les clichés : leur prose en est faite. Ils croient
écrire
sans reproche parce qu’ils écrivent sans peine, e
eur prose en est faite. Ils croient écrire sans reproche parce qu’ils
écrivent
sans peine, et, prenant l’absence d’effort pour u
quise : ce sont de bons prosateurs. Mais ne leur dites pas qu’on peut
écrire
autrement ; ils ne peuvent sortir d’eux-mêmes et
rait supérieur que parce qu’il est inexplicable. « On n’apprend pas à
écrire
», disent-ils. Ce qui signifie : « Nous sommes as
style ; j’en ai fait une qualité importante de la prose et j’ai même
écrit
un long chapitre sur l’harmonie des mots et des p
On m’a dit (il fallait s’y attendre) : Qui êtes-vous pour enseigner à
écrire
? Quelle est votre autorité ? Quels sont vos titr
? Un diplôme universitaire donne-t-il plus de compétence dans l’art d’
écrire
? Il serait étrange que ces messieurs eussent le
en cause mes œuvres ; qu’il montre les siennes. Depuis quand faut-il
écrire
comme Bossuet pour comprendre Bossuet ? La produc
ne rien produire, ne rien publier du tout, avant d’enseigner l’Art d’
écrire
. Qu’on n’ait point fait de livres, qu’on en ait f
èbres ont eu pour amis des juges très compétents qui n’avaient jamais
écrit
une ligne. Beaucoup plus aimable, trop aimable m
n venant dire qu’elles sont médiocres. Critiques ou producteurs, nous
écrivons
tous pour proposer nos idées, nos convictions ou
2
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« V »
V L’art et le métier. — Faut-il
écrire
simplement ? — Faut-il écrire sans rhétorique — V
V L’art et le métier. — Faut-il écrire simplement ? — Faut-il
écrire
sans rhétorique — Vaines objections. — Théorie de
seigner une littérature artificielle. « Le style, dit-on, consiste à
écrire
tout simplement ce que l’on sent. Ce que vous y a
que l’on sent. Ce que vous y apportez de parti pris est rhétorique. »
Écrire
simplement ce que l’on sent, qui le conteste ? Ma
le conteste ? Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Certes oui, il faut
écrire
ce que l’on sent et comme on le sent ; mais si ce
sent ; mais si ce que je sens est banal, si ce que j’exprime est mal
écrit
, m’en contenterai-je ? Toute la question est là.
ande sensibilité, intelligents, observateurs, sont incapables de bien
écrire
, même quand ils s’y efforcent. Pourquoi ? Parce q
s de cette méthode on tombe dans des embarras dont on ne sort point.
Écrire
naturellement ce que l’on sent, je le crois bien
l’on sent, je le crois bien ! C’est la première condition de l’art d’
écrire
, et c’est de quoi tout le monde est à peu près ca
i on les enseigne, faute de quoi les meilleures leçons seront vaines.
Ecrire
sans rhétorique, sans travail, simplement, nature
nes. Ecrire sans rhétorique, sans travail, simplement, naturellement,
écrire
comme on pense et comme on sent, c’est l’idéal, i
l’idéal, il n’y a pas de doute, à condition toutefois que ce que l’on
écrit
naturellement ne soit pas naturellement insignifi
oit pas naturellement insignifiant et, par conséquent, indigne d’être
écrit
. Mais, même pendant que l’on croit écrire ce que
r conséquent, indigne d’être écrit. Mais, même pendant que l’on croit
écrire
ce que l’on sent, que de façons nouvelles se prés
’on sent, que de façons nouvelles se présentent de sentir ce que l’on
écrit
! et combien de fois, ligne à ligne, le travail,
tent d’avoir dit ! Pour exprimer, par exemple, que le vent souffle, j’
écris
: « le vent souffle » et cela peut suffire. Mais
es corrections que nous avons publiées, il superposait ses verbes, il
écrivait
trois mots pour un, il essayait les épithètes, il
nous enseignons, ce serait « la mise en œuvre des procédés de l’art d’
écrire
préalablement décomposés par un habile homme, tan
n savez-vous ? Cela est bien osé. Voilà une belle page ; elle paraît
écrite
sans peine ; tout y est coulant, nulle trace de t
e. Voilà l’art spontané. » Qui vous l’a dit ? La page a peut-être été
écrite
avec beaucoup de peine, à l’aide de procédés, par
travail, sont intimement mêlés dans ce mystérieux exercice de l’art d’
écrire
; et rien n’est plus faux que de dire : « Ceci es
l y avoit une mélopée qui n’étoit pas un chant musical, quoiqu’elle s’
écrivît
en notes On a vû par l’énumeration et par la dé
élopée et la mélodie, consiste en ce que la mélodie est le chant même
écrit
en notes ; et la mélopée, l’art de le composer. L
it pas être surpris de trouver quelquefois melopée où il auroit fallu
écrire
melodie. C’est le nom de la cause mis pour le nom
aigu avec le son grave. La modulation est un chant varié, composé et
écrit
en notes. Il y a trois especes de melopée. La tra
ci-dessous que le chant des pieces comiques des anciens, bien qu’il s’
écrivit
en notes, et que l’acteur qui le recitoit fut soû
rque qui parle,) aïant gagné la bataille, … etc. " Diodore De Sicile
écrit
que Philippe, après avoir pris trop de vin la jou
nt dits. Les autres melodies n’étoient qu’une déclamation composée et
écrite
en notes. Comme mon opinion est nouvelle dans le
dans le troisiéme volume de ses oeuvres mathematiques, le commentaire
écrit
en grec par Porphire sur les harmoniques de Ptolo
imple déclamation, mais il nous apprend encore comment elle pouvoit s’
écrire
en notes. Avant que d’entrer dans cette discution
" les musiciens de l’antiquité, dit Boéce, pour s’épargner la peine d’
écrire
tout au long le nom de chaque note, … etc. " Boé
des temps antérieurs, d’avoir trouvé deux inventions ; la premiere d’
écrire
les paroles et ce chant qui s’appelloit carmen et
it, comme on le verra, qu’une simple déclamation ; la seconde étoit d’
écrire
toute sorte de chant, c’est-à-dire le chant music
la maniere dont Boéce s’explique, les anciens avoient trouvé l’art d’
écrire
en notes la simple déclamation avant que de trouv
d’écrire en notes la simple déclamation avant que de trouver l’art d’
écrire
en notes la musique. Le premier étoit, comme on v
mposoit avec les accens, et par conséquent on devoit se servir pour l’
écrire
en notes, des caracteres mêmes qui servoient à ma
vre que je cite, la figure propre à chaque accent. Isidore De Seville
écrit
la même chose. Comme originairement les latins n’
emment l’usage qu’en faisoient les compositeurs de déclamation. Ce qu’
écrit
Isidore dans ses origines sur les dix accens des
ire, en les déclamant. Il n’y a gueres de déclamation qu’on ne puisse
écrire
en notes avec dix caracteres differens dont chacu
On appelloit l’un proslambemenos, etc. Afin, comme le dit Boéce, de n’
écrire
point tout au long le nom de chaque son au-dessus
atiere en differens endroits de son recueil d’anciens auteurs qui ont
écrit
sur la musique, et principalement dans sa préface
, et principalement dans sa préface, où il donne le chant du te deum,
écrit
suivant la tablature antique et en notes modernes
re quelques manuscrits grecs où ces deux especes de notes se trouvent
écrites
, ainsi que je viens de l’exposer. On en a tiré le
ne. On s’est même servi des caracteres inventez par les anciens, pour
écrire
les chants musicaux jusques dans le onziéme siecl
es dans le onziéme siecle, que Gui D’Arezzo trouva l’invention de les
écrire
, comme on le fait aujourd’hui, avec des notes pla
i ont été adoptées par les musiciens de toute l’Europe. Ainsi l’art d’
écrire
la musique, comme nous l’écrivons aujourd’hui, es
iens de toute l’Europe. Ainsi l’art d’écrire la musique, comme nous l’
écrivons
aujourd’hui, est dû à la France aussi-bien qu’à l
éclamation, que la musique d’à present, et je m’en tiens à ce qu’en a
écrit
le sçavant homme qui a traité ce sujet. Quant à l
us particulierement et même assez au long, pour confirmer ce que j’ai
écrit
déja touchant son existence, par des faits qui la
ntrant que bien que la melodie théatrale des anciens se composât et s’
écrivît
en notes ; elle n’étoit pas néanmoins un chant pr
e La vocation littéraire est une disposition générale pour l’art d’
écrire
, qui se développe par la lecture et qui peut s’ap
mps, au lieu de se recueillir et de mûrir son talent, on est pressé d’
écrire
, on publie à la hâte, au hasard, sans réflexion e
lement aucune illusion sur la valeur des quelques romans que j’aie pu
écrire
. Je crois voir nettement ce qui m’a manqué, et no
ur guider et conseiller ceux qui sont aux prises avec la difficulté d’
écrire
. La plupart des Cours et des Manuels ont été rédi
A. A. Chapitre premier. La vocation et le succès. L’ambition d’
écrire
. — La carrière littéraire. — Les dispositions lit
ement d’un livre. — Les prix littéraires. — La réclame et la vente.
Écrire
est une noble ambition, mais pour écrire il faut
— La réclame et la vente. Écrire est une noble ambition, mais pour
écrire
il faut avoir du talent. Êtes-vous sûr d’avoir du
bien des volumes et qui s’indigne à l’idée qu’on veuille enseigner à
écrire
. « Non, dit-il, mille fois non, ça ne s’enseigne
pire des écrivains. On refait ses phrases à mesure qu’on les lit. Il
écrit
naturellement mal, comme d’autres écrivent nature
es à mesure qu’on les lit. Il écrit naturellement mal, comme d’autres
écrivent
naturellement bien. Sa vanité et son mauvais goût
ltive les Muses. » Nous avons tous connu des camarades de collège qui
écrivaient
leurs dissertations philosophiques aussi facileme
comme Benserade mettait l’histoire romaine en rondeaux. L’ambition d’
écrire
fait partie de ce fond de vanité qui est le propr
e de ce fond de vanité qui est le propre de tous les mortels. On veut
écrire
, non pas parce qu’on croit avoir quelque chose à
ur une femme. Les femmes s’imaginent avoir la vocation parce qu’elles
écrivent
plus naturellement que les hommes, quand elles éc
arce qu’elles écrivent plus naturellement que les hommes, quand elles
écrivent
pour elles. Mais autre chose est de rédiger son j
est de rédiger son journal ou des lettres d’amies, autre chose est d’
écrire
pour le public. Même si l’on s’obstine, même si l
sque le choix est fait et que le sort en est jeté, prenez la plume et
écrivez
, à condition toutefois d’assurer d’abord votre vi
ont un luxe et Buffon déclarait qu’il faut mettre des manchettes pour
écrire
. On dit que la misère est un stimulant. Je n’en c
a confiance en soi est nécessaire ; mais qui peut se croire capable d’
écrire
pendant des années des ouvrages intéressants ? Je
part des débutants ont le tort de débuter trop tôt. La démangeaison d’
écrire
les pousse à barbouiller du papier à un âge où l’
s littéraires. On lit et, à force de lire, l’envie vous prend aussi d’
écrire
. « La plupart des enfances littéraires, dit Marce
iellement dans ce don d’imitation et d’assimilation qui vous pousse à
écrire
à votre tour un livre, un roman, des pensées ou d
ebelles à leur propre vocation. Nous avons tous connu l’amateur qui n’
écrit
pas et qui pourrait écrire. On a beau le sollicit
tion. Nous avons tous connu l’amateur qui n’écrit pas et qui pourrait
écrire
. On a beau le solliciter : « Pourquoi ne publiez-
nos idées. C’est en partant de ce principe que le docteur Roubakine a
écrit
son Introduction à la psychologie bibliographique
itique, mais ils tiennent encore plus à vendre leurs livres. Ceux qui
écrivent
bien et ne se vendent pas, méprisent ceux qui se
vent bien et ne se vendent pas, méprisent ceux qui se vendent bien et
écrivent
mal. Le succès et le talent seront toujours deux
ins romans ne réussissent pas, uniquement parce qu’ils sont trop bien
écrits
. « Le style gêne le public », disait Girardin à T
t : « Que ferai-je maintenant que mon pauvre Bouilhet est mort ? Je n’
écrivais
que pour lui. » On se vante de n’écrire que pour
re Bouilhet est mort ? Je n’écrivais que pour lui. » On se vante de n’
écrire
que pour un seul, mais on ne se console pas de n’
é par ses dettes, et il sauva du naufrage l’honneur du talent. Balzac
écrivait
vite et expiait sa hâte sur les épreuves ; mais i
l Proust a donné cet exemple de désintéressement et de patience. On n’
écrit
plus des livres ; on en fabrique. Je connais des
connais des auteurs qui refont chaque année l’ouvrage à la mode. Ils
écriraient
un poème épique, si on en publiait encore. La que
er était de ceux qui prenaient la plume sans songer à ce qu’il allait
écrire
. En réalité Gautier a toujours été partisan du tr
eux ou trois ans à faire un livre, à lire, étudier, compulser. « J’ai
écrit
longuement, goutte à goutte, le livre qui paraîtr
fiait-il à Adrien Remacle, le directeur de la Revue contemporaine. On
écrit
: l’heure s’avance. Soit. L’heure féminine, perso
cer ; mais croyez-vous qu’il m’était arrivé dans un conte, de laisser
écrit
: l’Heure était avancée, comme le coupé de la mar
x s’était très bien rendu compte des difficultés que présente l’art d’
écrire
, supérieures, selon lui, aux difficultés de l’art
sément à la perfection du style : « Vous êtes bien heureux, dit-il, d’
écrire
sans effort. Arène ne répondit que par un haussem
L’auteur de Salammbô se méfiait de tout ce qui était trop facilement
écrit
. Une femme d’esprit, Mme de Charrière, disait ave
me le pied, la jambe, et l’on devient capable de penser, de parler, d’
écrire
, comme de danser et de jouer du clavecin, à force
ien souvent, dit-il, j’ai pensé combien serait intéressant un article
écrit
par un auteur qui voudrait, c’est-à-dire qui pour
de style, dans sa Revue parisienne, à propos d’Eugène Sue : « M. Sue
écrit
comme il mange et boit, par l’effet d’un mécanism
que j’appellerais l’émail du bon style, les jolis clichés de ceux qui
écrivent
bien. Je connais des jeunes gens qui ont attrapé
ns qui ont attrapé ce ton et s’imaginent avoir un style, alors qu’ils
écrivent
, non pas cette fois avec le style de tout le mond
en grand par Massillon24. Du temps d’Arlincourt, on s’imaginait bien
écrire
en écrivant « comme M. de Chateaubriand », c’est-
es fautes, puisque aucune ne m’échappe, pourquoi en souffrir dans mes
écrits
? C’est que sentir sa maladie et la guérir sont d
er le poids d’un long travail : l’enthousiasme soutient, le poète qui
écrit
y prend goût, l’écrivain oublie la fatigue, et so
Comment on fait un roman(Suite) La prose actuelle. — Doit-on bien
écrire
le roman ? — L’effort et l’originalité. — La sinc
s possibilités de perfection. Il y a des centaines de manières de mal
écrire
; toutes sont le résultat du manque de travail. «
n ; des autorités très considérables prouvent que l’on peut très bien
écrire
: Dans cette maison où l’on y danse. Je lisais ré
es termes, il existe une langue que l’on parle et une langue que l’on
écrit
, une prose ordinaire et une prose d’art. Laquelle
ser tout un ensemble d’observations humaines, n’hésitez pas non plus,
écrivez
, créez, amassez. Ce qui arrivera, nul ne le sait,
èmes sont arrivés jusqu’à nous. Ils eussent péri, s’ils n’eussent été
écrits
en beaux vers. Certaines œuvres ne survivent que
es styles changent, mais la nécessité du style subsiste. Les façons d’
écrire
se modifient, mais l’art d’écrire demeure. La pei
ité du style subsiste. Les façons d’écrire se modifient, mais l’art d’
écrire
demeure. La peinture aussi change ; on ne peint p
n air de pastiche délicieusement suranné, parce qu’Anatole France n’a
écrit
que pour le jeu des idées, au lieu de chercher la
des idées, au lieu de chercher la vie et l’observation humaines. Bien
écrire
, en somme, c’est avoir un style à soi, un style o
ur développer les qualités que nous octroie la nature. On n’apprend à
écrire
que si on a la vocation d’écrire, de même qu’on n
us octroie la nature. On n’apprend à écrire que si on a la vocation d’
écrire
, de même qu’on n’enseigne la peinture qu’à ceux q
avait sans le savoir la vocation descriptive. A l’époque où Gourmont
écrivait
ceci, le tome II de la Correspondance de Taine n’
teindre l’originalité ; on peut être pourtant parfaitement sincère et
écrire
quelque chose de très banal. C’est très sincèreme
nous avons dénoncé dans notre dernier livre : Comment il ne faut pas
écrire
. On arrive quelquefois par l’imitation à se fair
ennais venait de lire l’Emile et les Lettres de la montagne, quand il
écrivit
son fameux ouvrage. « On voit, dit Villemain, que
ur ; qu’un héros : l’amant ; qu’un type de femme : la maîtresse. On n’
écrit
des romans que pour exalter l’amour, pour déshono
On s’explique très bien, au fond, que les trois quarts des écrivains
écrivent
des romans d’amour. Tout le monde n’est pas capab
iste et peu scrupuleux militaire. On n’a pas besoin d’expérience pour
écrire
des romans d’amour ; l’imagination suffit. Voilà
is auteurs. Les femmes et les jeunes filles, quand elles se mêlent d’
écrire
, tombent dans le même travers. On n’imagine pas l
connais une, la plus honnête créature du monde, qui, non seulement n’
écrit
que du roman passionnel, mais à qui l’amour ordin
un roman antique, Salammbô ; puis, revenant au genre contemporain, il
écrit
l’Education sentimentale, récit haché menu, train
us décider et savoir bien choisir, le genre de romans que vous voulez
écrire
. Tout dépendra de votre tournure d’esprit. Si vou
révost se préoccupait très peu du point de vue psychologique quand il
écrivait
Manon Lescaut, ni Richardson non plus, ni Cervant
i Chateaubriand n’ont pourtant voulu faire de la philosophie. Quant à
écrire
des romans pour moraliser le peuple, c’est une ch
cependant que Flaubert a renouvelé le roman, en y ajoutant l’effort d’
écrire
, le souci plastique, le parti pris d’en faire un
e ; en d’autres termes, je crois qu’il serait parfaitement possible d’
écrire
, avec les procédés de Flaubert, un roman qui sera
es », et il se moque agréablement de ceux qui prétendent que Flaubert
écrit
mal. « Madame Bovary, dit-il, reste une merveille
st de voir. Un romancier doit, comme un peintre, prendre des notes et
écrire
d’après l’esquisse. Don Juan, Faust, Hamlet, Tart
ns de M. Paul Bourget, dit Edmond Jaloux, ce détail, que Tourguenieff
écrivait
la biographie complète de ses personnages, même d
é des romans… Tourguenieff poussa si loin ce scrupule, que, lorsqu’il
écrivit
Pères et Enfants, il fit plus encore : il tint un
ira : « Vous enfoncez une porte ouverte. On sait très bien qu’il faut
écrire
en bon style et faire vivre ses personnages. » Ou
une simple femme, directement prise sur la vie, un certain Pecméja a
écrit
un livre admirable : l’aventure d’une pauvre fill
u. Balzac a profondément modifié son modèle. En tous cas, il est allé
écrire
son roman sur les lieux et il « s’est inspiré de
guerre de 1914 une dizaine d’excellents livres, dont une bonne moitié
écrite
par des personnes qui n’avaient encore rien publi
tères, voilà la vraie méthode, la seule méthode à suivre. Max Jacob a
écrit
deux curieux volumes, rien qu’avec les dialogues,
fortune. » Chapitre V. Comment on fait un roman.(Suite) Faut-il
écrire
ses souvenirs ? — L’emploi du je — Le choix du su
crire ses souvenirs ? — L’emploi du je — Le choix du sujet. — Faut-il
écrire
pour le public ? — Le public et Théophile Gautier
s réserves faites, on ne peut que louer Marcel Proust d’avoir songé à
écrire
sa vie. Malheureusement son exemple a été funeste
nstrument. Même autrefois, quand nous signalions les ravages du mal d’
écrire
, nous faisions une distinction capitale. « Gardon
sions-nous en propres termes, gardons-nous de confondre le vrai don d’
écrire
, qui a en lui quelque chose de divin, avec le fun
d’écrire, qui a en lui quelque chose de divin, avec le funeste mal d’
écrire
qui nous dévore. L’inspiration n’est ni une fièvr
lui appartient du reste de, etc. » Le chef du personnel n’avait qu’à
écrire
directement : « Je vous fais savoir, en réponse à
e demande, etc. et il n’y avait plus d’équivoque, d’autant plus qu’on
écrit
directement au ministre : « M. le ministre, vous…
autre, et ne vous croyez pas obligé de compliquer vos sujets. On peut
écrire
de beaux récits sur une donnée très simple, comme
s, sans bas amusement »… Le conseil n’est pas bon pour les débutants.
Écrire
des monographies documentaires ou des description
de Soulié et à la Sylvie de Gérard de Nerval, bien des œuvres ont été
écrites
sur une donnée très simple. L’exemple d’Edgard P
s histoires. Il faut se demander avant tout si ce qu’on se propose d’
écrire
plaira au public. Ceci est capital, et c’est malh
moyens possibles, y compris le roman-feuilleton. On vous conseille d’
écrire
des choses qui plaisent : « Souvenez-nous, dit He
des choses qui plaisent : « Souvenez-nous, dit Hector Malot, que vous
écrivez
pour le public. Si vous voulez vous l’attacher, r
servation. Hector Malot le savait bien, lui qui n’avait pas seulement
écrit
Sans famille et le Docteur Claude, mais les Victi
attre en rien le goût du public. C’est pour lui et non pour moi que j’
écris
. » Mais, dira-t-on, pourquoi chercher la faveur d
a-t-on, pourquoi chercher la faveur du public ? Si l’on veut vraiment
écrire
quelque chose de bon, c’est pour soi-même qu’il f
vraiment écrire quelque chose de bon, c’est pour soi-même qu’il faut
écrire
et non pour le public. L’art et le public n’ont r
les plus fortes, les plus originales et les plus belles qui aient été
écrites
en ce siècle, n’ont été et ne devaient être connu
mprendre intégralement un chef-d’œuvre. Est-ce une raison pour ne pas
écrire
des œuvres qui lui plaisent ? Don Quichotte s’adr
e dédaigner le public et le succès immédiats et, comme Stendhal, de n’
écrire
que pour la postérité. Se consoler d’être inconnu
souvent de dicter et ne se rappelait plus le lendemain ce qu’il avait
écrit
la veille. Les auteurs qui ont le travail facile
ié cent vingt volumes, soit mille deux cents pièces de théâtre. Il en
écrivait
en moyenne trente par an ! Cervantès l’appelle le
trois mille vers en vingt-quatre heures ; et un témoin affirme qu’il
écrivit
quinze actes en quinze jours ! Lope de Vega trava
l composait souvent ses pièces de tête, les apprenait par cœur et les
écrivait
ensuite. Crébillon père possédait aussi ce don me
ébillon père possédait aussi ce don merveilleux. Point de plan ; il n’
écrivait
pas un mot. Il savait sa pièce par cœur, et c’est
au dénouement. Un bon auteur a déjà sa dernière ligne en vue quand il
écrit
la première. » Grâce à cette admirable méthode, l
e d’un bon plan qu’on fait des romans trop longs. « Trop de papier »,
écrivait
Flaubert à Alphonse Daudet, après avoir lu les de
ond Jaloux, par exemple, ne s’est jamais soucié de suivre un plan. Il
écrit
à bâtons rompus ; les histoires qu’il raconte com
ion avec deux ou trois personnes. On l’a tenté. La Croix de Berny fut
écrite
par Gautier, Méry, Sandeau et Mme de Girardin, et
t qu’ils représenteraient chacun l’un des personnages du drame, ils s’
écrivirent
des lettres, et Gérard d’Houville raconte dans un
était trop. « On ne voit pas bien, me disait Jean Giraudoux, un roman
écrit
par les quatre frères Tharaud. » Gœthe, qui s’y
s discutée et qui a son importance. Quel ton faut-il prendre quand on
écrit
un roman ? L’auteur doit-il intervenir, juger ses
Empire. Après les Persans, ce sont les Turcs qui furent à la mode. On
écrivit
des Lettres turques. Après les Incas et les Lettr
ssources. Chacun ayant sa façon de sentir, il est toujours possible d’
écrire
quelque chose de nouveau sur l’Orient. La premièr
ittérature descriptive procède de Chateaubriand. Comment donc faut-il
écrire
, et qui faut-il admirer ? C’est bien simple. Les
n, d’une simplicité et d’une passion admirable que la première lettre
écrite
par Julie à Saint-Preux, après son mariage avec M
nce descriptive, son mauvais goût même prouvent pourtant qu’il savait
écrire
. S’il ne travaillait pas sa prose sur le papier,
i-même naturel de vivre avec l’argent de ses adorateurs. Le livre est
écrit
sur un ton d’exaltation qui oscille entre ces deu
ne travaillait pourtant pas beaucoup sa prose. Il avait commencé par
écrire
des vers, et Louis Bouilhet eût fait de lui un po
i ; il faut se décider et bien savoir quel genre de roman vous voulez
écrire
, celui qui répond le mieux à votre tournure d’esp
la littérature, le jour où un bon prosateur se donnera la peine de l’
écrire
? Le roman d’aventures, c’est le règne de la fant
t absente de son récit. Quand Zola a voulu peindre les paysans, il a
écrit
un livre immonde : la Terre ; et, par contre, l’
teur. Voulez-vous faire de bons romans rustiques ? Allez au village ;
écrivez
-les sur place. On ne sait pas toutes les ressourc
de communes des amateurs archéologues, qui consacrent leurs loisirs à
écrire
l’histoire de leur pays. C’est en groupant ces lo
femme très intelligente, qui, habitant un village avec sa famille, a
écrit
au jour le jour tout ce qui se passait dans ce bo
impitoyable. Balzac lui-même, malgré tout son génie, n’a pu réussir à
écrire
de vrais romans mondains. Ses artificielles duche
un étrange reproche, dit justement Franc-Nohain. On a pu se mettre à
écrire
des livres, en racontant n’importe comment n’impo
… « C’est Flaubert » dit-il, qui a commencé. Il s’imaginait que, pour
écrire
un livre, il fallait, au préalable, avaler trois
Bouvard. » « Cette honnête conscience le paralyse, il n’ose plus rien
écrire
sans être appuyé sur un texte. » Il en résulte (p
seule n’a pu faire vivre de pareilles œuvres, parce qu’elles ont été
écrites
, non pour plaire au public, mais pour la satisfac
is un auteur qui s’est spécialisé dans l’évocation antique et qui n’a
écrit
que des œuvres ennuyeuses. Il recommence les Quo
a clarté, le plan, la composition, l’intérêt, et qu’il ne faut jamais
écrire
en style byzantin, même pour raconter l’histoire
rt comme la mort. Je crois donc qu’on aurait tort de dire : « Je puis
écrire
une nouvelle ; je ne pourrais pas écrire un roman
ait tort de dire : « Je puis écrire une nouvelle ; je ne pourrais pas
écrire
un roman. » Si on a assez de talent pour faire co
Pierre Veber ; je pourrais citer tel écrivain qui, depuis trente ans,
écrit
au moins quatre nouvelles par semaine ; il donne,
Le style de Paul Arène est calqué sur le provençal. Pour apprendre à
écrire
des nouvelles, il faut en lire beaucoup. On relir
t mille fois plus passionnante que le roman. « Si j’avais le talent d’
écrire
l’histoire, disait Mérimée, je ne ferais pas de c
la documentation de l’œuvre historique. Il n’admet plus qu’on puisse
écrire
un travail un peu sérieux en dehors des éléments
. « Vous voyez, me disait-il, le livre est fait. Je n’ai plus qu’à l’
écrire
. » Une fiche peut être très bête. Tout dépend de
c’est faire des fiches. M. Prévost ajoute que, pour retenir, il faut
écrire
. « La chose qu’on a écrite remplace d’abord la ch
Prévost ajoute que, pour retenir, il faut écrire. « La chose qu’on a
écrite
remplace d’abord la chose qu’on devrait se rappel
chose qu’on devrait se rappeler ; il suffît de se rappeler qu’on l’a
écrite
et de savoir la retrouver75. » Et voilà les fiche
ses, et beaucoup plus facilement, parce que l’obligation seule de les
écrire
les leur graverait dans l’esprit, parce que relir
e, amoureux d’une variante, pleins de scrupules sur la manière dont s’
écrit
Pocquelin ou Poquelin, préférant Suétone à Tacite
s’être trompé sur la date de l’exil d’un courtisan. Mme de Sévigné s’
écrivait
-elle Sévigny ? La cour de Blois avait-elle deux c
férables à l’ennui que dégagent certaines compilations, et mieux vaut
écrire
des récits pittoresques, comme le réveil du châte
u’il a pris son irrésistible violence oratoire. On connaît la façon d’
écrire
de Tacite. Quelques phrases peuvent la caractéris
qu’au style, qui surpasse en énergie tout ce que ce grand poète a pu
écrire
en prose. Un homme comme Michelet n’a dû sa gloi
e la France contemporaine de Taine. Dans son Traité sur la manière d’
écrire
l’histoire, Lucien a tort de recommander aux hist
ns et de points de vue. On ne lit plus, et on ne lit plus parce qu’on
écrit
trop. La multiplicité des journaux et des revues
ffon lui-même, Montesquieu, Diderot, Voltaire… Oui, évidemment, on n’
écrit
que pour prouver quelque chose, et personne ne pe
é de l’œuvre. En tous cas, si l’on veut mettre de l’art dans ce qu’on
écrit
, il faut que ce soit vraiment de l’art, de l’art
ain de sa publication, il serait bien regrettable que Gœthe n’eût pas
écrit
ces pages de verve délirante, Werther, noir flaco
principe sur lequel nous devons tous être d’accord, c’est l’effort d’
écrire
, c’est le souci du style. On bâcle aujourd’hui la
ournaux ; mais la critique n’a d’autorité que si elle est honnêtement
écrite
, c’est-à-dire écrite avec netteté, en toute consc
tique n’a d’autorité que si elle est honnêtement écrite, c’est-à-dire
écrite
avec netteté, en toute conscience, avec l’amour d
mbreux travaux, etc. etc. » Mais, direz-vous, prendre le contre-pied,
écrire
tout bêtement, tout simplement, n’est-ce pas tomb
t ouvrage, grand travail d’érudition, ironiquement et spirituellement
écrit
, aura certainement beaucoup de lecteurs. » Ou enc
s, récit plein de péripéties mystérieuses et romanesques, brillamment
écrites
et dialoguées. » Écrire ainsi, ce n’est pas faire
ies mystérieuses et romanesques, brillamment écrites et dialoguées. »
Écrire
ainsi, ce n’est pas faire du cliché. Dire, par ex
ui le rendent encore plus ridicule. Je lis dans un volume sur l’art d’
écrire
les pensées suivantes : « Corneille, c’est la vi
ur. Mme de Staël faisait également de la mauvaise critique quand elle
écrivait
: « Fénelon accorde ensemble les sentiments doux
e défendre. Sainte-Beuve n’a pas été plus mauvais critique pour avoir
écrit
Volupté et Joseph Delorme, et Gœthe fut à la fois
ment pas qu’on raconte à l’avance leur sujet. Le vicomte d’Arlincourt
écrivait
au journaliste Charles Maurice, en lui envoyant s
style, bien qu’il ait quelquefois analysé de très près les procédés d’
écrire
, et notamment, dans ses deux volumes sur Chateaub
e de son style et sa forte simplicité de diction. Personne n’a jamais
écrit
avec une étreinte si familière, tant de bonhomie
peut seulement regretter que Faguet, vers la fin de sa vie, ait trop
écrit
d’articles sur un ton de conversation à la portée
eux d’avoir lu le livre de M. X…, livre original, touffu, ouvertement
écrit
en faveur des femmes. L’auteur expose des argumen
tave Planche ne sont pas non plus à dédaigner et, bien que froidement
écrits
, contiennent des enseignements du plus vif intérê
se noie dans l’idéologie ou le didactisme, comme le prouvent l’Art d’
écrire
de Rondelet et l’Art d’écrire de M. Payot. Un vr
e didactisme, comme le prouvent l’Art d’écrire de Rondelet et l’Art d’
écrire
de M. Payot. Un vrai critique doit proposer une
es qu’il tenait du père Éternel. Eh ! quelles lettres ! Elles étaient
écrites
en caractères de lumière, scellées de quatre étoi
êchait à l’âge de douze ans dans le salon de Mme Rambouillet. Diderot
écrivait
des sermons pour des prêtres qu’il connaissait. U
mon. Il y a deux sortes de sermons : le sermon improvisé et le sermon
écrit
. Les partisans de l’improvisation prétendent qu’e
maîtres de l’art oratoire, Démosthène, Cicéron, Bossuet, Bourdaloue,
écrivaient
d’avance leurs discours et les apprenaient par cœ
ergniaud, Mirabeau ou Gambetta ne supportent plus la lecture. Bossuet
écrivait
toujours ses sermons. « Les manuscrits de Bossuet
de ne pas se fier à l’inspiration, et, comme Démosthène et Bossuet, d’
écrire
ses discours. Un jour qu’on lui demandait : « Que
celui qu’on sait le mieux, c’est certainement celui qui est le mieux
écrit
. L’art de bien parler n’est pas autre chose que l
x écrit. L’art de bien parler n’est pas autre chose que l’art de bien
écrire
, et c’est pour cela que nous avons voulu consacre
oulu consacrer un chapitre aux sermons. L’idéal serait le sermon bien
écrit
et bien appris par cœur. C’est par l’exercice de
agit, bien entendu, de s’assimiler sa tournure d’esprit, son effort d’
écrire
, son besoin d’originalité, la séduction de sa for
ssociation dans notre esprit entre air et étoiles j’aurais fidèlement
écrit
: l’air sans étoiles. Je ne ferai pas dire non pl
oici ce qu’il dit à propos de Tacite : « Quand vous traduirez Tacite,
écrivez
du français dans l’esprit de Tacite, car tous les
traduire le premier livre des Histoires de Tacite, « pour apprendre à
écrire
», suivant le conseil de Boileau, qui demandait q
, qui demandait que les traductions fournissent des modèles pour bien
écrire
. « Entendant médiocrement le latin, j’ai dû faire
tre chose : il faut tâcher de donner une idée d’ensemble de la phrase
écrite
. Cela va de soi. Nous recommandons l’effort vers
chissement du style. Quand Chateaubriand, dans son Paradis de Milton,
écrit
: « Le parfum de la terre, après les molles pluie
on lui pouvait ôter ce qu’elle a de sauvage. » Dans une lettre qu’il
écrivait
à Hippolyte Lucas (29 août 1836), Chateaubriand d
ence que la traduction peut exercer sur la littérature et sur l’art d’
écrire
. C’est dans nos traductions grecques et latines q
n est également un excellent moyen d’apprendre les secrets de l’art d’
écrire
. Il y a peu de très bonnes traductions. On cite l
dire de la traduction de Saliat. L’Histoire d’Hérodote de Saliat est
écrite
dans une prose merveilleusement souple, moins tou
traduction qu’il faut absolument connaître, si l’on veut apprendre à
écrire
, ou même tout simplement si on veut se rendre com
s retentir des cris d’allégresse à la tête des nations. » Bossuet ose
écrire
: Réjouissez-vous, ô Jacob, hennissez contre les
e de Bossuet suffirait seul à prouver que traduire, c’est apprendre à
écrire
, et que les meilleurs traductions seront toujours
ches, tribunaux, correspondances, théâtres. Celui qui a la vocation d’
écrire
ne demande qu’à entrer dans un journal pour assur
ion. J’accepte avec enthousiasme ; il me fait asseoir et me dit : « —
Écrivez
de suite un article sur la marine du Brésil. Deux
ois, c’est le contraire qui arrive : on oblige un homme intelligent à
écrire
des articles stupides. « Si beaucoup de jeunes ge
politique. Il s’était figuré, de bonne foi, qu’on l’avait engagé pour
écrire
« des articles » et donner son opinion sur la sit
a conversation et l’esprit journalistique. Presque rien de ce qu’il a
écrit
n’intéresse aujourd’hui le public. Son AImanach d
uis Veuillot a laissé plus de vingt volumes de Mélanges. M. de Sacy a
écrit
aux Débats, pendant trente ans, à peu près la val
ur d’utilité dans un journal d’informations. Il est difficile de bien
écrire
, quand on est forcé d’écrire tous les jours, à la
d’informations. Il est difficile de bien écrire, quand on est forcé d’
écrire
tous les jours, à la hâte, presque sans retouches
e vue, la plupart des articles de journaux semblent parfaitement bien
écrits
. Le lendemain, ils ont perdu leur saveur ; un an
s choisissez la carrière journalistique, soigner votre improvisation,
écrire
lentement, ne rien laisser au hasard, se maîtrise
relire sur page propre ; sans cela vous serez étonné, ayant cru bien
écrire
, de n’avoir produit qu’un style plein de négligen
ntre ce mouvement de décadence et de corruption qui déshonore l’art d’
écrire
. L’américanisme, les sports, l’automobile, l’avia
ours par la littérature qu’on arrive, même dans le journalisme, qu’on
écrive
ou qu’on parle, qu’on fasse des articles, des ser
es sermons ou des conférences. Rarement improvisées, presque toujours
écrites
, les conférences sont un genre de littérature com
, par conséquent, lui aussi, de l’enseignement du style et de l’art d’
écrire
. La manie des conférences nous vient d’Angleterre
tant ce que tout le monde sait. « Je ne connais pas ce sujet. Je vais
écrire
un livre là-dessus », disait un plaisant auteur.
onne ou mauvaise, c’est une œuvre littéraire. Tâchons donc de la bien
écrire
. Étudiez votre sujet ; efforcez-vous d’être origi
de littérature française. Les conférences sont ordinairement fort mal
écrites
. Elles font illusion sur le moment ; en réalité,
r le moment ; en réalité, elles ne supportent pas la lecture. On doit
écrire
une conférence comme on écrit un livre, et appliq
ne supportent pas la lecture. On doit écrire une conférence comme on
écrit
un livre, et appliquer à ce genre de discours ce
rce qu’on prend pour du talent le don d’assimilation et la facilité d’
écrire
. Comment peut-on arriver à savoir si l’on a vraim
peut-on arriver à savoir si l’on a vraiment du talent et si ce qu’on
écrit
vaut quelque chose ? Il n’y a qu’un moyen : c’est
nt ou on est injuste. Lord Lytton, par exemple, se trompait, quand il
écrivait
à lady Blessington, à propos des Derniers jours d
l se demanda si cette publication aurait du succès. « Tout bien pesé,
écrit
-il, à l’abbé de Guasco, je ne puis encore me déte
uelque temps. Il faudrait la relire six mois au moins après qu’on l’a
écrite
. Comme on ne peut attendre indéfiniment, le mieux
résistance. Il se soumit cependant, et c’est alors qu’il se décida à
écrire
Madame Bovary, sujet réaliste qui devait refréner
absolue dans les conseils de Bouilhet et lui soumettait tout ce qu’il
écrivait
. Flaubert et Bouilhet se complétaient l’un l’aut
outrances d’imagination de Flaubert. Madame Bovary et Salammbô furent
écrits
sous les yeux et sous le contrôle de Bouilhet ; e
nfortait. « Pendant trente ans, dit Etienne Frère, Flaubert n’a rien
écrit
sans le soumettre à Bouilhet, se conformant toujo
iller. Maupassant, à ses débuts, soumettait à Flaubert tout ce qu’il
écrivait
. L’auteur de Madame Bovary lui faisait un véritab
aupassant : imposez-vous l’obligation de lire à quelqu’un ce que vous
écrivez
, dussiez-vous, comme Molière, recourir à votre se
ils mourront sans que les honnêtes gens soient vengés ». L’orgueil d’
écrire
et l’amour de la gloire développent singulièremen
i faire remarquer que cela avait peut-être été un peu trop rapidement
écrit
et qu’une seconde rédaction me paraissait nécessa
la première fois, cria-t-il, que quelqu’un se permet de me dire que j’
écris
mal. » J’entends l’objection : « Les conseillers
urplus, répétons ici ce que nous avons dit cent fois : On ne peut pas
écrire
sans clichés. C’est la continuité et l’abus qui s
qu’en fait Descartes. — De l’applaudissement qu’excitent ses premiers
écrits
. — § III. En quoi consiste l’éloquence dans les l
futait, avec une méthode et une modération jusqu’alors inconnues, les
écrits
de Duplessis-Mornay en faveur du protestantisme.
tisme. Coeffeteau, plus bel esprit, plus adonné aux lettres profanes,
écrivait
une histoire de Rome sous les empereurs, d’un sty
r une vérité, n’était plus distincte de l’idée des ouvrages d’esprit.
Ecrire
était une façon d’agir ; l’éloquence, un instrume
une façon d’agir ; l’éloquence, un instrument de direction. « C’est,
écrivait
-on alors, cet art qui commande à tous les autres
qu’en fait Descartes. — De l’applaudissement qu’excitent ses premiers
écrits
. Il ne s’agit pas de la réhabilitation de Balz
persuadé à elle-même. » Plus loin, parlant du caractère moral et des
écrits
de Balzac : « Il y a, dit-il, dans ces écrits une
caractère moral et des écrits de Balzac : « Il y a, dit-il, dans ces
écrits
une certaine liberté généreuse qui fait voir qu’i
et Coeffeteau admiraient dans ce jeune homme ce qui manquait à leurs
écrits
, de l’imagination et un certain feu d’expression
où les circonstances le firent aller très jeune, il apprit que « pour
écrire
comme il faut il fallait se proposer de bons exem
n disciple de Malherbe. C’est à l’école de ce grand maître en l’art d’
écrire
, que Balzac avait perfectionné, et peut-être exag
Quelques-unes de ses lettres seraient de fort bons modèles de l’art d’
écrire
en prose. Mais le maître y a été surpassé par le
1 du même enthousiasme que le vieux Malherbe contre ceux de 16275. Il
écrit
à une dame huguenote, qu’il aimait, « que les hug
éparée, celui-ci, aux sublimes beautés de Corneille ; celui-là, à des
écrits
en prose plus substantiels et plus décisifs que l
l, en parle comme Bois-Robert : « Les conceptions de vos lettres, lui
écrit
Richelieu, sont fortes, et aussi éloignées des im
Bois-Robert : Les choses les plus ordinaires Sont rares quand il les
écrit
, Et la clarté de son esprit Rend les mystères pop
commandé, dit-il, de ne rien laisser passer dans le monde sans lui en
écrire
son sentiment, et de faire des sujets de lettres
à Balzac. D’autres lettres sont purement littéraires. Quelques-unes,
écrites
de Rome, pourraient être regardées comme les prem
ent, à l’avantage de Balzac, contraste avec la sécheresse des lettres
écrites
de Rome et d’Italie par Montaigne, resté froid pa
comme Sirmond, aimait cette douce violence que nous font les ouvrages
écrits
par un auteur persuadé. Ce caractère devint plus
teur fait faire un si violent effort au sien. La composition dans les
écrits
est comme un plan d’attaque dans la guerre : on e
i, et grâce à lui, le public lettré comprit toutes les conditions des
écrits
durables, et l’esprit français prit une plus haut
rigues, un gouvernement sans cesse contesté et flottant, quel genre d’
écrit
pouvait être plus goûté que des lettres, dont les
t de la même main qui en 1624 l’avait loué d’un style si délicat, lui
écrivait
en 1627, au plus fort de ses succès : « Je n’ai p
e la querelle. Un jeune feuillant, frère André, avait publié un petit
écrit
« De la Conformité de l’éloquence de M. de Balzac
elle des plus grands personnages du temps passé et du présent. » Cet
écrit
était injuste. On luisait un tort à Balzac de l’u
aisons du refroidissement qui suivit le premier enthousiasme pour les
écrits
de Balzac. Il l’appelle assez plaisamment Narciss
in, il refuse le don de faire un livre à cet homme, « qui, pour avoir
écrit
, dit-il, moins de lettres qu’un banquier n’en dép
ses lettres lui ferait tomber la plume de la main, et que ce genre d’
écrire
, dans lequel on a la liberté de finir quand on ve
a vanité. Il répondait, directement ou par allusion, à ce qu’on avait
écrit
de fort injuste sur ses mœurs et sur son prétendu
oyait en vue à tout le monde parce qu’il ne voyait personne ? De tels
écrits
ne pouvaient contenter longtemps un public assez
rmé déjà pour demander aux écrivains la première condition de l’art d’
écrire
, c’est à savoir un sujet. Le bon effet d’ailleurs
acer ce qu’il détruisait. § V. De ce qu’il y a de durable dans les
écrits
de Balzac. — Théorie de la prose française. La
it formé des lecteurs pour les Lettres provinciales. Il apprit à bien
écrire
, même à ses ennemis. Les lettres de Goulu sont d’
ouer. Balzac avait donné le goût de quelque chose de meilleur que ses
écrits
; c‘est la première gloire après celle de content
l. Le caractère personnel de Balzac ne démentit pas ses principes. Il
écrivit
à Richelieu, au risque de ne pas plaire : « S’il
ivain non moins célèbre que lui, qui pensa gâter La Fontaine, Voiture
écrivait
, dans le genre familier, beaucoup trop de lettres
and elles sont à l’adresse des femmes, ou la flatterie, quand Voiture
écrit
à des hommes, la lecture en est à peine supportab
t à pénétrer le fond de tant d’intrigues politiques, et sa plume à en
écrire
gravement. Il aima mieux le plaisir que les affai
la, des personnes qui n’ont ni amour ni affaires ensemble se puissent
écrire
souvent. » Les fastueuses épîtres à Ménandre et
l’auteur par le courrier de quelque grand personnage ; elles étaient
écrites
à propos, pour un besoin d’esprit ou de cœur, pou
esprit ou de cœur, pour causer de loin, pour le simple plaisir de les
écrire
. Les lettres allaient devenir un modèle, parce qu
in que vous avez fait : je n’oserais l’appeler votre jugement sur mes
écrits
, parce qu’il m’est trop avantageux et que peut-êt
La Fontaine, Bon nombre d’hommes qui sont femmes, quand il s’agit d’
écrire
mal de certaines manières. « C’est donc plutôt p
édié aux jeunes filles. Et la chose se conçoit : il n’y a pas d’art d’
écrire
qui appartienne spécialement, exclusivement, à l’
ême en général différemment. En écrivant pour les jeunes filles, j’ai
écrit
pour tout le monde, car je me suis adressé au jug
ssé au jugement, à la raison, qui sont en elles comme en nous. « Bien
écrire
, c’est penser ou sentir quelque chose qui vaille
e subit dans la présente édition. On ne s’étonnera point que, l’ayant
écrit
pour les jeunes filles, je le présente aujourd’hu
que, lui ayant dit un jour (au petit duc du Maine, qu’elle élevait) d’
écrire
au roi, il lui avait répondu, fort embarrassé, qu
— Je suis bien fâché, répondit-il, de ce qu’il est parti. — Eh bien !
écrivez
-le, cela est fort bon.” Puis elle lui dit : “Est-
tira, tirera lui-même cette conclusion, « que le principal, pour bien
écrire
, est d’exprimer clairement et simplement ce que l
es pratiques qu’on leur aurait enseignées. Pour ceux qui commencent à
écrire
, nul livre ne vaut la voix du maître, et nul exem
Quand ils auront acquis ainsi une certaine habitude de composer et d’
écrire
, alors il sera bon de leur mettre un livre entre
de réfléchir sur les moyens par lesquels ils pourront donner à leurs
écrits
la bonté qu’ils ont dû rêver souvent et désespére
dre et résout, bon gré mal gré, sciemment ou non, par cela seul qu’il
écrit
d’une certaine façon ; donner le branle enfin à l
ls cherchent et conçoivent la nature et les lois générales de l’art d’
écrire
, pour qu’ils développent en eux le sens critique,
sachant. Ils trouveront ici de quoi méditer à l’occasion de ce qu’ils
écriront
, et aussi de ce qu’ils liront. C’est, en effet, e
e les appliquer à leurs propres compositions. Tout traité sur l’art d’
écrire
, s’il est autre chose qu’un recueil de recettes e
insensiblement l’esprit, familiarisé avec les grandes lois de l’art d’
écrire
, dont il aura pénétré la vérité et mesuré la port
7
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XIV »
XIV M. Brunetière et l’art d’
écrire
. — Une conférence sommaire. — M. Brunetière et le
etière et l’inutilité du style. — Exposition superficielle. — L’art d’
écrire
, d’après M. Brunetière. — M. Brunetière désavoué
en écoutant celle que M. Brunetière nous donna sur ce sujet : l’Art d’
écrire
s’enseigne-t-il 44 ? Elle fut au dernier des poin
ont trouvé la plaisanterie un peu forte. « On n’enseigne pas l’art d’
écrire
, a dit en substance M. Brunetière. Quels conseils
ois volumes d’études et de démonstrations sur les procédés de l’art d’
écrire
, assimilation, formation du talent et exemples de
ns, parce que tout cela n’a qu’une importance secondaire dans l’art d’
écrire
. Mais, ceci accordé, nous disions aussi que ces d
t toutes les concessions raisonnables, en déclarant, dans notre Art d’
écrire
(p. 282), « qu’il faut que les images et les méta
pas, celle-là, mais qui n’est pas moins ridicule : « Si ceux qui ont
écrit
contre lui avaient eu son galon et en même temps
qui déclarait n’avoir sur Pradon qu’une supériorité : celle de savoir
écrire
. Peu de gens ont eu le courage, comme ajoute Chat
qualités sont fondamentales et constituent l’essence même de l’art d’
écrire
. Ce que nous demandons avant tout au style, c’est
il. Le travail ne lui semble pas une essentielle condition de l’art d’
écrire
! M. Brunetière sait pourtant bien le contraire.
le style ne s’enseigne pas, en quoi donc peut bien consister l’art d’
écrire
? M. Brunetière nous l’a dit. Voici textuellement
lement sa déclaration. Elle vaut la peine d’être retenue : « L’art d’
écrire
consiste en ceci : Dire tout ce que l’on veut dir
t comme il faut le dire. » Ce qui signifie que le seul moyen de bien
écrire
est d’écrire comme il faut écrire. Après cela, si
ut le dire. » Ce qui signifie que le seul moyen de bien écrire est d’
écrire
comme il faut écrire. Après cela, si quelqu’un de
signifie que le seul moyen de bien écrire est d’écrire comme il faut
écrire
. Après cela, si quelqu’un demande encore ce que c
qu’il fallait le dire et néanmoins ce prosateur peut très bien avoir
écrit
une page inexpressive, incolore et banale. Cela s
admiration un style qui est précisément admirable, parce qu’il a été
écrit
d’après les principes que M. Brunetière venait de
encore vu personne qui ait dit les y avoir vues. » — Chateaubriand a
écrit
d’admirables pages en évitant soigneusement la ré
s rudes ou sourdes, plus il faut d’attention à celui qui parle ou qui
écrit
, pour ne pas trop multiplier dans une même phrase
entièrement, quand nous comparons l’harmonie de deux auteurs qui ont
écrit
à peu près dans le même genre ; celle, par exempl
fond. C’est une chose si évidente par elle-même, qu’on ne peut jamais
écrire
que très imparfaitement dans une langue morte, qu
s’instruire de cette langue ? Cependant combien peu d’étrangers qui l’
écrivent
avec pureté et avec élégance ? Je suppose à prése
on pourrait se flatter de la bien savoir, et être en état de la bien
écrire
? Il y a même ici une différence au désavantage d
nous est impossible de démêler, et par conséquent d’observer dans nos
écrits
latins. Ainsi la langue latine a tout au moins un
ombien il est rare encore d’y réussir ; et on veut se flatter de bien
écrire
dans une langue morte, pour laquelle on n’a pas l
up de poètes latins de son temps, sentait bien le ridicule de vouloir
écrire
dans une langue morte. Il avait fait ou projeté s
elle réponse opposeront à Despréaux ceux que nous combattons dans cet
écrit
; car Despréaux est pour eux une grande autorité,
s ouvrages que des phrases entières tirées des bons auteurs latins, n’
écrivît
bien en cette langue. Premièrement, est-il possib
pareilles phrases ; et je nie qu’on puisse encore se flatter de bien
écrire
en latin. En effet, le vrai mérite d’un écrivain
ment d’imiter dans des ouvrages d’un autre genre que celui où ils ont
écrit
? Quand je vois un orateur latin employer des mot
et je demanderai si Térence peut même être un modèle dans un genre d’
écrire
beaucoup moins sérieux ? On prétend que M. Nicole
ême que celui de la comédie ? Et serait-ce louer un auteur de lettres
écrites
en français, de dire qu’en le lisant on croit lir
tion qu’on ne pense communément : d’après cette idée, un étranger qui
écrirait
en français, croirait, bien faire que d’emprunter
ui n’emprunterait rien que de ce seul modèle, pût être assuré de bien
écrire
en latin ? Cicéron a écrit dans bien des genres,
e ce seul modèle, pût être assuré de bien écrire en latin ? Cicéron a
écrit
dans bien des genres, et ces genres demandaient d
en des genres, et ces genres demandaient des styles différents ; il a
écrit
des dialogues qui pouvaient permettre des express
des expressions familières ou moins relevées que les harangues ; il a
écrit
surtout un grand nombre de lettres, où certaineme
a différence des styles ; nous sentons, par exemple, que la manière d’
écrire
de Cicéron vaut mieux que celle de Sénèque, que l
la langue latine, et par conséquent très en état de la parler et de l’
écrire
. Plaisante raison ! Nous sentons, il est vrai, la
s tours, connaissance absolument essentielle pour bien parler et bien
écrire
la langue ? Si nous savons que Cicéron a mieux pa
es n’est pas celui de Racine ; donc cet étranger sera en état de bien
écrire
en français. Ménage, dit-on enfin pour dernière o
ien écrire en français. Ménage, dit-on enfin pour dernière objection,
écrivait
parfaitement en italien ; cependant il n’avait ja
ire, car je ne sais pas si les Italiens en conviendraient, que Ménage
écrivait
très bien en leur langue. Il n’avait jamais été e
avait jamais étudié l’italien que dans les livres, il n’aurait jamais
écrit
en cette langue que très imparfaitement. On me pe
e Protée, si habile à imiter tous les styles en latin, se fût avisé d’
écrire
en français, et d’imiter la manière de Racine, de
s imparfaitement la langue latine ? Je ne sais si les anciens Romains
écrivaient
beaucoup en grec ; ils avaient au moins cet avant
au moins cet avantage, qu’ils pouvaient se flatter de parvenir à bien
écrire
dans cette langue, qui de leur temps était vivant
es plus illustres d’entre eux se sont appliqués principalement à bien
écrire
dans leur propre langue ; imitons-les sur ce poin
ébiter quelquefois en grec. Mais autant il serait à souhaiter qu’on n’
écrivît
jamais des ouvrages de goût que dans sa propre la
de géométrie, de physique, de médecine, d’érudition même, ne fussent
écrits
qu’en langue latine, c’est-à-dire dans une langue
physiciens, des médecins, la plupart enfin des Académies de l’Europe,
écrivent
aujourd’hui en langue vulgaire. Ceux même qui vou
ter les savants et les corps littéraires qui n’ont pas encore cessé d’
écrire
, en langue, latine, à ne point perdre cet utile u
pour être érudit ; et de ne pas conclure (page 169) qu’on fait bien d’
écrire
en latin des ouvrages de goût, parce que de grand
e de grands hommes, tels que Bayle, Newton, et beaucoup d’autres, ont
écrit
dans cette langue des ouvrages de science. 6°. De
approché de si près de la manière de Cicéron. Quand on est condamné à
écrire
en latin, il y a certainement quelque mérite à im
oup. Tandis que Balzac et Voiture se disputaient laborieusement à qui
écrirait
le mieux une lettre sans objet, un médecin philos
, sans s‘en douter, le premier modèle de lettres simples, naturelles,
écrites
, non plus à des indifférents pour leur faire les
se plaçait par trop de soins donnés à ses Mémoires, Mme de Motteville
écrivait
, d’une plume facile, élégante et ferme en plus d’
de Mme de Sévigné. Parmi les Mémoires, ceux de Saint-Simon sont seuls
écrits
avec cette force de pensée et d’expression qui él
raphes. Ces lettres ne nous apprennent rien sur ceux à qui elles sont
écrites
, fort peu de chose sur celui qui les écrit. Il n’
ur ceux à qui elles sont écrites, fort peu de chose sur celui qui les
écrit
. Il n’y a pas de lien entre le correspondant et l
, pour s’en faire honneur dans les ruelles. L’auteur, qui s’y attend,
écrit
sa lettre comme on écrit une harangue. Aussi que
dans les ruelles. L’auteur, qui s’y attend, écrit sa lettre comme on
écrit
une harangue. Aussi que de soins pour faire voir
on en montre qu’on n’a pas. C’est le châtiment de la vanité qui fait
écrire
de telles lettres ; pour vouloir y briller, on la
zac aurait pu laisser, et Voiture combien d’aimables, s’ils n’eussent
écrit
qu’à ceux auxquels ils avaient affaire ! Une des
r le compliment qu’on lui en fera dans le salon bleu de sa mère. « Qu’
écrire
à une femme, lui dit-il, si on ne lui peut parler
t pas moins sa chaîne. Il lui en coûtait cher de s’être accoutumé à n’
écrire
que dans le sublime ; il s’ennuyait sur son trépi
au lieu de se soustraire aux réponses, les provoque la première. Elle
écrit
des lettres parce qu’elle ne sait pas penser tout
bon abbé de Coulanges, lequel lit son bréviaire, tandis que sa nièce
écrit
. Aussi rien de plus soudain, de plus impétueux, d
a nièce écrit. Aussi rien de plus soudain, de plus impétueux, de plus
écrit
à propos que ces lettres. Il y en a toujours une
mpte pas avec ses correspondants. Pour elle, penser à sa fille et lui
écrire
, c’est tout un. Elle lui mande tout ce qu’elle lu
. Que peut-on dire de Mme de Sévigné qui n’ait été dit ? N’est-ce pas
écrire
sans sujet que d’écrire sur un sujet si épuisé ?
e de Sévigné qui n’ait été dit ? N’est-ce pas écrire sans sujet que d’
écrire
sur un sujet si épuisé ? J’en veux dire pourtant
st plus charmant dans les lettres de Mme de Sévigné que celle qui les
écrit
. Sensibilité vive, mais passagère et sans vapeurs
tretint dans ce tour d’esprit, même après qu’elle eut admiré dans les
écrits
de Port Royal un style proportionné aux choses. L
het y fût mis ; et les voilà courant de mains en mains. Celle qui les
écrivait
n’ignorait pas qu’elles seraient montrées ; celle
ne pas sentir la gêne de cet usage. « Je vous envoie cette relation,
écrit
-elle à sa fille, à cinq heures du soir. Je fais m
açon à être naturelle et approuvée, elle aimait qu’autour d’elle on n’
écrivît
que ce qui pouvait être montré. « J’avais l’autre
être montré. « J’avais l’autre jour, dit le jeune marquis de Sévigné,
écrit
une réponse à M. de Grignan ; mais ma mère, avec
, avec beaucoup de raison, la trouva si peu digne de ce qu’il m’avait
écrit
qu’elle la brûla183. » Un tel soin devait laisser
ur même ne parlât pas comme quelqu’un qui se sent écouté. Tout cela s’
écrivait
de fougue, je le veux bien, et d’une plume « à qu
cette facilité même pouvait être un piège de plus, car à la louange d’
écrire
des choses charmantes s’ajoutait celle de les écr
r à la louange d’écrire des choses charmantes s’ajoutait celle de les
écrire
vite. Et, d’ailleurs, écrire vite n’est pas toujo
hoses charmantes s’ajoutait celle de les écrire vite. Et, d’ailleurs,
écrire
vite n’est pas toujours la bonne méthode pour écr
Et, d’ailleurs, écrire vite n’est pas toujours la bonne méthode pour
écrire
naturellement. Le seul tort que ce mélange de pré
grandeur de la cause que défend Bossuet se communique à tout ce qu’il
écrit
pour elle, au lien que la cause de Saint-Simon es
oir ce qui s’y fait, et de n’y pas atteindre pour avoir le temps d’en
écrire
; tout semblait l’inviter à être le grand peintre
ur ; elle ne prête sa clarté qu’aux choses bien conçues : Saint-Simon
écrit
quelquefois comme s’il parlait à demi-mot à un co
tre emporté au-delà. Saint-Simon ne se piquait pas d’ailleurs de bien
écrire
; il en fait l’aveu, quoique sans humilité, en gr
Saint-Simon, dans ses conclusions : « Je n’ai jamais pu me défaire d’
écrire
rapidement. » Cette vivacité d’impression, ce feu
erdraient les fraîches beautés de l’improvisation, et ces grâces d’un
écrit
fait de jet par une main exercée. C’est l’avantag
en est la preuve. Non que la grammaire ait jamais rien gâté aux bons
écrits
; mais on ne lit guère les ouvrages dont elle est
les ouvrages dont elle est le seul mérite. Pour ceux où la langue est
écrite
de génie, on ne s’avise guère que la grammaire y
ue qu’il faut relever. Il peut n’y avoir rien de moins français qu’un
écrit
irréprochable pour la grammaire. Ne transigeons p
xempt. C’est ce qui appartient en propre à la nation pour laquelle on
écrit
; l’auteur doit les rendre à la langue telles qu’
es de tracer le tableau des révolutions du monde. Le Jésuite Turselin
écrivit
une histoire en latin élégant, & son ouvrage
rs qui ne sont malheureusement pas entrés dans ses vues, mais qui ont
écrit
avec un agrément infini. Le premier qui se présen
onde jusqu’à nos jours, par Dom Calmet. Mais si cet ouvrage n’est pas
écrit
d’une maniere brillante, ce n’est pas non plus un
l’estime qu’on doit avoir pour l’ouvrage de ce sçavant Bénédictin qui
écrit
avec beaucoup d’exactitude, de netteté & de s
ce : talent qu’il a transporté par-tout jusques dans l’histoire. S’il
écrit
avec moins de simplicité que son premier modèle,
Un goût si vif annonçoit ce qu’il devoit-être un jour. Il entreprit d’
écrire
l’histoire de la guerre du Péloponnèse. Il recuei
ment des guerres puniques jusqu’à la fin de celle de Macédoine, a été
écrite
à Rome, mais en grec. Elle avoit 40. Livres, dont
Rome, il se retira dans sa patrie, où il exerça diverses Charges, Ses
écrits
renferment des faits curieux & des maximes ut
int l’homme au naturel, & jamais moraliste ne l’a mieux saisi. Il
écrit
avec force, mais sans ornement : de fréquentes co
, contemporain de Plutarque, fut son rival dans les sept livres qu’il
écrivit
sur les expéditions d’Alexandre, histoire d’autan
uit par Vaugelas. Tous les historiens dont nous venons de parler, ont
écrit
en grec. C’est d’après eux que M. Rollin a compos
p; ses portraits sont d’un grand maître. On trouve dans tout ce qu’il
écrit
un air grand, un esprit juste, un sens admirable.
e de la narration, par la justesse des idées. Si ce grand homme avoit
écrit
un peu moins séchement, il seroit un modèle parfa
ue est comme ses harangues ennuyeuse, sa narration traînante. Appien
écrivit
l’Histoire Romaine en plusieurs livres. Nous n’av
de, mais qu’il est bien plus clair. Ces trois derniers historiens ont
écrit
en grec, & aucun d’eux ne peut être comparé à
p; aucun d’eux ne peut être comparé à l’histoire romaine de Tite-Live
écrite
en latin. Cet Ecrivain a l’imagination belle, l’e
au moins inspirer des doutes, & l’impossible ne doit jamais être
écrit
. Le principal de l’histoire de Rollin est le zéle
lin est le zéle décidé pour les bonnes mœurs qui caractérise tous ses
écrits
. Il connoissoit d’ailleurs l’antiquité en homme d
rde la République est fort court, peu exact, & assez négligemment
écrit
. Nous n’avons pas parlé de deux historiens origin
ux qui n’ont fait que des abrégés, Patercule & Florus. Le premier
écrit
d’une maniere élégante & ingénieuse, le secon
On peut dire même qu’il l’est trop ; car l’histoire ne doit pas être
écrite
comme un roman. Après avoir parcouru les histoire
. de Bury, in-12. 1758. L’histoire de la vie de Ciceron, tirée de ses
écrits
& des monumens de son siécle, avec les preuve
cette abondance & cette élégance qui est le caractère propre des
écrits
de l’auteur. Il renferme d’ailleurs d’excellentes
qu’il ne s’en soit perdu une grande partie. Tacite se piquoit d’avoir
écrit
avec bonne foi, & de n’avoir eu en vue que de
l’Abbé Brotier, in-4°. quatre vol. 1771. Dion & Suetone qui ont
écrit
sur les premiers Empereurs, n’ont pas marché sur
lique, par M. Linguet, Avocat au Parlement, deux vol. in-12. L’auteur
écrit
certainement de génie ; il a de la force & de
oit mieux fait de rejetter ces discussions à la fin du livre, & d’
écrire
& raconter les faits avec rapidité. C’est le
-4°. qui la composa pour l’instruction du grand Dauphin. Ce livre est
écrit
avec une sorte d’éloquence, & on y releve les
morceau d’histoire que je vous conseillerois de lire s’il étoit mieux
écrit
. C’est l’Histoire de Constantinople sous les Empe
46. Paris 1648, 1650, 1654, 1663. six vol. in-fol. Quoique cet auteur
écrive
languissamment & d’une maniere diffuse, cepen
atyre est, aux yeux de certaines gens, le sel de l’histoire. Mezerai
écrivit
après Dupleix une grande histoire de France en tr
re histoire (dit l’auteur du Nouveau Dictionnaire historique,) il est
écrit
d’un style simple & un peu lâche. Les premier
it beaucoup de gens, dit le Président de Montesquieu, parce qu’il est
écrit
avec beaucoup d’art ; parce qu’on y suppose étern
Nous commencerons par un morceau d’histoire curieux & assez bien
écrit
. C’est l’Héritiere de Guienne, au histoire d’Eleo
e langue fut débrouillée que des personnes de la Cour se chargerent d’
écrire
. Jean Site de Joinville publia l’histoire de St.
histoire de St. Louis, Roi de France, in-4°. 2. vol. 1688. lâchement
écrite
, mais estimée pour les recherches. On trouvera pl
jusqu’en 1608., vous avez l’histoire de l’illustre Président de Thou,
écrite
par l’auteur en beau latin, & traduite en fra
, de la géographie des pays qu’il parcourut, disposerent M. de Thou à
écrire
cette belle histoire. L’historien a également bie
rien n’avoit point ce style touchant qui fait aimer le Prince dont il
écrit
la vie. L’histoire du même Monarque par M. de Bur
anecdotes satyriques qu’il contient, que par le motif qui les a fait
écrire
. L’auteur étoit un apostat qui avoit quitté la Fr
pour le style quelquefois lâche, souvent négligé. En attendant qu’on
écrive
une histoire de Louis XIV. digne de ce Prince, no
rois connoître à fonds, & l’on ne me dit qu’un mot de chacun ; on
écrit
pour m’instruire, & l’on ne m’apprend que trè
, in-4°. & in-12. Amsterdam 1730. deux vol. Cet ouvrage, très-mal
écrit
, renferme pourtant des choses dignes d’être lues.
up se méfier de la maniere dont l’auteur les rend. Il étoit payé pour
écrire
& il aimoit beaucoup mieux l’argent que la vé
mémoires où l’on trouve en effet plusieurs lacunes. Ces mémoires sont
écrits
avec un air libre, une impétuosité de génie, &
mours. Mémoires de Mademoiselle de Montpensier, en huit vol. in-12.,
écrits
avec une élégante simplicité, mais trop remplis d
le Duc de la Rochefoucauld, in-12. deux vol. 1754. Ces mémoires sont
écrits
avec l’énergie de Tacite. C’est du moins ce que d
ve beaucoup de petits faits, avec un grand air de sincérité. Ils sont
écrits
avec noblesse. Une partie des ouvrages précédens
in-12. 1740. Ces mémoires lus avec avidité lorsqu’ils parurent, sont
écrits
avec beaucoup de liberté, mais cette liberté va q
ies, quelques-unes de fausses, & beaucoup de hazardées ; ils sont
écrits
dans un style trop familier. Il y avoit fait entr
qui ne conviennent qu’à ceux qui veulent s’instruire à fond. Ils sont
écrits
plus purement que tous les mémoires de ses prédéc
es de Bussy Rabutin réimprimés en 1769. en deux vol. in-12., purement
écrits
, mais moins intéressans que ceux de Gourville que
de Forbin 1730. deux vol. in-12., rédigés par Reboulet, curieux &
écrits
avec facilité, mais dans quelques endroits ils so
ticularités curieuses sur la Régence, & nous avons peu d’ouvrages
écrits
avec autant d’agrément & de finesse. On préte
& aussi critiqués. La liberté que s’est permise l’auteur de tout
écrire
, contribua au succès de cet ouvrage autant que so
aire de cet ouvrage chargé de notes, de corrections & d’additions
écrites
de sa main. C’étoit indiquer clairement la nouvel
quer a donné depuis un autre Abrégé chronologique en deux vol. in-8°.
écrit
avec plus de simplicité, & plus utile pour ce
vol. in-12. 1742. Histoire curieuse, mais séchement & prolixement
écrite
. §. VIII. Histoire de hollande. LEs Pay
it, ne pratiqua moins la politique, & cependant jamais homme n’en
écrivit
mieux. Ses annales de Rebus Belgicis vont jusqu’e
re par une pureté de style trop étudiée. Il ne suffit pas de lire ces
écrits
sur les révolutions des Provinces-Unies, il faut
er, par Basnage. Ce que nous avons de plus raisonnable & de mieux
écrit
en ce genre est l’histoire générale des Provinces
t, de la législation & des mœurs. Ce qui concerne les Stuarts est
écrit
avec une partialité trop évidente. Le Jésuite fra
civiles d’Angleterre ausquelles il a eu tant de part. Cet ouvrage est
écrit
avec beaucoup de force & de dignité. Les port
alimatias. L’Abbé Marsollier, qui a traité le même sujet que Bacon, a
écrit
avec plus de simplicité. Son histoire d’Henri VII
M. M. Fieron & l’Abbé de Marsy 1742. trois volumes in-12. Ouvrage
écrit
d’un style pur & coulant & avec assez d’i
vernement, in-12. six vol. 1739. Cet ouvrage n’est pas supérieurement
écrit
; mais il y a de la clarté, & l’auteur vous i
assé en Italie ; & il n’a pu la dire lorsqu’il la voulu, quand il
écrit
les affaires étrangeres. Cet historien mercénaire
lui en donnoit déjà beaucoup pour garder le silence.” Guichardin, a
écrit
les guerres d’Italie d’un style fort élevé, fort
duit en françois à mesure que les volumes paroissent. Cet ouvrage est
écrit
avec cet art qui prouve un homme d’esprit, &
de Venise, par M. Amelot de la Houssaye, in-12. trois vol. 1740., est
écrite
avec plus d’énergie & de liberté, mais sans é
On n’a pas ce souhait à faire pour l’Histoire de Naples par Gianone,
écrite
avec autant de pureté que de liberté. Elle est di
vre est plûtôt la production d’un savant que d’un historien qui sçait
écrire
. Je ne vous indiquerai aucun livre sur la Savoye
Nord est plus étendue, plus complette, que toutes, celles qui ont été
écrites
, & que c’est la seule qui offre l’ensemble de
quelques mois avant M. de V. une Histoire de l’Empire de Russie bien
écrite
& exacte, mais qui parut dans de malheureuses
sseur de ce Monarque qui a fait deux gros volumes in-4°. maussadement
écrits
. C’est un ouvrage mal digéré dans lequel on trouv
tyle est également noble, simple & précis. Ce morceau est si bien
écrit
, que plusieurs personnes l’ont attribué à M. de V
ien.” On sent en effet en lisant l’ouvrage du Roi de Prusse qu’il est
écrit
de génie, & qu’il n’appartient qu’à lui. On c
rélations de ce vaste Empire. Il s’étoit fait un principe de ne rien
écrire
, qui ne fut expressément confirmé par le témoigna
ns l’Empire & dans la religion, avec l’examen des auteurs qui ont
écrit
sur le même sujet, par le Pere Charlevoix, in-12.
dit l’auteur du Nouveau Dictionnaire historique, voit en savant ; il
écrit
de même. Il est un peu sec & quelquefois minu
e d’elle à plus d’un titre, et en particulier parce qu’ayant beaucoup
écrit
, son témoignage demeure et est invoqué dans bien
sirs, et toujours l’impatience et les plaintes ». Les lettres qu’elle
écrit
durant le terrible hiver de 1709 respirent la pit
îtresse, et plus on l’approchait, plus on la regretta : Saint-Cloud,
écrivait
-elle dans l’automne de 1717, n’est qu’une maison
er de faire apercevoir les parties fermes et élevées de son âme. Elle
écrivait
de Saint-Cloud le 17 juin 1698 ; Je n’ai pas bes
ées entières toute seule dans mon cabinet, où je m’occupe à lire et à
écrire
. Si quelques personnes viennent me rendre visite,
lundi, en Savoie ; le mercredi, à Modène ; le jeudi et le dimanche j’
écris
de très longues lettres à ma tante à Hanovre ; de
dames ; trois fois par semaine, je vais à Paris, et tous les jours j’
écris
à mes amies qui y demeurent ; je chasse une ou de
estée fidèle dans l’absence ; c’étaient ces amies de Paris à qui elle
écrivait
continuellement. Devenue libre elle-même, elle le
au goût des choses de l’esprit. Ce fut le seul plaisir (avec celui d’
écrire
) qui lui resta jusqu’à la fin de sa vie. Elle n’é
es plus indulgents : À l’égard des prêtres qui défendent la comédie,
écrivait
-elle assez irrévérencieusement, je n’en parlerai
fe me plaît davantage. » Et dans une autre lettre : « Je ne puis vous
écrire
plus long, car on m’appelle pour aller à la Coméd
ait aimé Shakespeare : « J’ai souvent entendu Son Altesse notre père,
écrivait
-elle à sa demi-sœur, dire qu’il n’y avait pas au
res jusqu’à neuf et demie, je ne vois plus figure humaine ; je lis, j’
écris
, ou je m’amuse à faire des paniers comme celui qu
t d’entretenir commerce de lettres avec eux. Elle était très exacte à
écrire
à Mme l’électrice de Hanovre et à plusieurs autre
personnes en Allemagne. Ce n’étaient point de petites lettres qu’elle
écrivait
ordinairement, elle remplissait fort bien vingt à
i auraient mérité d’être rendues publiques ; je n’ai rien vu de mieux
écrit
en allemand. Aussi cette princesse ne faisait-ell
de mieux écrit en allemand. Aussi cette princesse ne faisait-elle qu’
écrire
du matin au soir. D’abord, après son lever qui ét
abinet où, après avoir été quelque temps en prière, elle se mettait à
écrire
jusqu’à l’heure de sa messe. Après la messe, elle
se mettait à écrire jusqu’à l’heure de sa messe. Après la messe, elle
écrivait
encore jusqu’au dîner qui ne durait pas longtemps
jusqu’au dîner qui ne durait pas longtemps. Madame retournait ensuite
écrire
et continuait ainsi jusqu’à dix heures du soir. V
ndormir, et, un instant après, se réveiller en sursaut et continuer d’
écrire
… Madame confesse quelque part qu’elle dormait à
ui, piquée, fit une profonde révérence et sortit, Madame continuait d’
écrire
sa lettre en allemand, et sa plume ne cessait de
plume ne cessait de courir sur le papier. La table sur laquelle elle
écrivait
d’habitude était un bureau un peu exhaussé, de te
qui étaient de chaque côté : C’était là son occupation lorsqu’elle n’
écrivait
point ; mais, aussitôt que quelqu’un entrait et s
s déchirait et mangeait quelque feuille d’une lettre qu’elle venait d’
écrire
; tant pis alors pour la lettre et pour celui ou
s, quoi de plus juste et de plus sensé que cette réflexion de Madame,
écrite
peu de mois avant sa mort (16 avril 1722) : Les
a aller à sa fantaisie. — Je regrette également pour elle qu’elle ait
écrit
, bien avant la Régence, certaine lettre à l’élect
rossièretés dignes du mardi gras. Si les princesses honnêtes femmes s’
écrivaient
de telles gaietés sans aucune vergogne, de quel d
729. in-4°. huit vol. 1738. est d’une indécence extrême. Ce Jésuite a
écrit
la vie des saints Patriarches à peu près comme on
e, in-12. , huit vol. 1754. & in-4°. quatre volumes ; mais il est
écrit
bien différemment du précédent. On y cherche en v
’histoire de la nation judaïque sous les successeurs de Salomon, mais
écrit
d’une maniere séche & lourde. Vous lirez avec
s devriez même commencer par-là. C’est un livre plein d’onction &
écrit
avec cette simplicité touchante qui vaut quelquef
été difficile que l’auteur eût composé quinze vol. s’il n’avoit voulu
écrire
que pour les gens de goût. Vous savez que dans ce
s comprenons dans l’Histoire sacrée celle de J. C. , vous en avez une
écrite
avec beaucoup de simplicité dans l’Histoire Saint
qu’elles respiroient dans la personne du peintre, ainsi que dans ses
écrits
. Ce livre servira d’introduction à son Histoire e
traductions, &c. Avant M. Fleuri, Godeau, Evêque de Vence, avoit
écrit
l’Histoire de l’Eglise depuis le commencement du
s à Bruxelles & à Lyon, in-12. en six volumes. Cette histoire est
écrite
avec éloquence & avec majesté ; mais ce qui p
is on ne l’imprime plus depuis que l’Abbé Fleuri a donné son histoire
écrite
avec moins d’art, mais avec plus de simplicité &a
anglois, Jésuite, in-12. Paris 1703. Ouvrage fait avec élégance &
écrit
avec plus de soin que celui du Jacobin. A mesure
eillesse de Louis XIV. dont il étoit confesseur. Mais cet ouvrage est
écrit
avec assez de modération, pour penser qu’il n’est
ance. Cet ouvrage renferme beaucoup de recherches ; mais il n’est pas
écrit
avec cette simplicité & cette impartialité qu
déle du Jansénisme ; il faudroit voir les choses de sang froid pour l’
écrire
, & tout le monde porte les armes ou pour ou c
orrection que la Bibliothèque de M. du Pin : “Il ne se contente pas d’
écrire
l’histoire de l’auteur dont il parle ; il fait vo
eur dont il parle ; il fait voir encore le sujet qui a donné lieu aux
écrits
dont il fait l’analyse, avec des lumieres & d
. On y trouve beaucoup de latinisme, parce que l’auteur avoit d’abord
écrit
en latin les trois premiers volumes de son ouvrag
ne, & les plus belles sentences spirituelles contenues dans leurs
écrits
: ouvrage utile à M. M. les Ecclésiastiques &
& qui avoit de l’ordre dans ses idées. La substance des différens
écrits
dont nous venons de parler, a été exprimée dans l
cholastiques, moraux, mystiques, polémiques, hétérodoxes même qui ont
écrit
sur des matieres non controversées ; des Canonist
crés ; des Liturgistes & généralement de tous les auteurs qui ont
écrit
sur les matieres ecclésiastiques ; avec le catalo
ais elle est aussi superficielle, aussi fautive & aussi platement
écrite
que ces insipides histoires des Ordres Religieux,
e d’Occident, qui affligea si long-tems l’Eglise. Ces trois ouvrages,
écrits
avec beaucoup de modération, pourroient être avou
saye, l’autre, publiée sous ce titre : Histoire du Concile de Trente,
écrite
en italien par Frapaolo Sarpi de l’Ordre des Serv
dit l’Abbé Lenglet, ce qu’André du Chesne & François son fils ont
écrit
& imprimé sur ce sujet en deux énormes volume
aires pour la connoissance de l’histoire, n’avoient aucun talent pour
écrire
avec l’élégance & le goût nécessaires pour le
’un jeune homme, n’est qu’une collection indigeste de tout ce qu’on a
écrit
de plus satyrique contre les Chefs de l’Eglise Ro
et de la prétendue Papesse Jeanne. La plûpart des Protestans ont plus
écrit
sur ce sujet que sur une question fort importante
ppuyer ce Roman. Il y a plus de vérité dans ce que les Protestans ont
écrit
sur Alexandre VI. Pontife dont l’ambition artific
gia, traduite de l’Anglois d’Alexandre Gordon. Ce livre est pésamment
écrit
; mais les faits sont exacts & en général l’a
intéressantes que celle du Pontificat de Paul V., par l’Abbé Goujet,
écrite
d’une maniere languissante & publiée en 1765.
nt doux, cette haine perçoit dans sa conversation, ainsi que dans ses
écrits
. Les Conclaves & les brigues qu’ils occasionn
s’étende autant sur les Ordres Religieux. Il est plein de recherches,
écrit
avec discernement & traité d’une maniere inté
t donnés à leur héros, sur-tout lorsque ce sont des Religieux qui ont
écrit
la vie de leur Fondateur. Le Pere Bouhours, par e
loit sur le siége de Rhodes dans l’histoire de Malthe que Bofio avoit
écrite
avant lui : histoire dont il parle avec éloge dan
700. trois vol. Cet auteur est trop crédule pour son siécle ; mais il
écrit
avec une simplicité onctueuse. Vies des Saints,
de M. Fleuri, ne peut qu’être estimable. Il est fait avec choix &
écrit
avec une simplicité élégante. Vies des Saints po
de St. Grégoire de Nazianze, de St. Chrisostome & de St. Ambroise
écrites
avec autant de détail que de discernement par M.
ue que les êtres divins (on cherche un mot pour les nommer) dont elle
écrit
l’histoire. Ou plutôt elle ne l’écrit pas. C’est
mot pour les nommer) dont elle écrit l’histoire. Ou plutôt elle ne l’
écrit
pas. C’est eux qui la font. Elle met les points d
t de littérature. Ce qu’on appelle le talent n’est pour rien dans cet
écrit
et dans ces lettres. On vient de le voir à la pag
tte différence, parce qu’elle seule peut expliquer que la femme qui a
écrit
le Récit à une sœur puisse écrire des livres comm
le peut expliquer que la femme qui a écrit le Récit à une sœur puisse
écrire
des livres comme le Mot de l’énigme, par exemple,
ression. Elles auraient fait comme Mme Craven, si elles avaient voulu
écrire
délibérément un livre, construire un roman qui n’
ut, en cette attitude charmante de femme comme il faut, qui se joue d’
écrire
et qui est chez soi, dans les choses de l’âme et
l’âme et de l’esprit, autant que dans les choses du monde. Elle avait
écrit
, comme on cause dans une lettre un livre simple,
rent de mouiller de leurs larmes la plupart des livres que Mme Craven
écrivait
. Fleurange fut couronnée comme le Récit d’une sœu
Mme Craven a mérité le sien. Les livres qu’elle n’aurait jamais dû
écrire
et qu’elle se plaît à multiplier, font un grand c
isent aux vieillards. Ce livre est d’une ingénuité jocrissine. Il est
écrit
de ce style robe blanche qui aurait le prix aux O
t qui nous avait raconté une assez belle histoire pour se dispenser d’
écrire
des romans, lesquels, du reste, pâtiraient tous d
arti pris que Fleurange. C’est un livre qui rappelle les romans qu’on
écrivait
il y a soixante ans, et auxquels le terre n’est p
articulière ! Mme Augustus Craven, qui n’a plus dans tous ces livres,
écrits
à froid, la palpitation de cœur qui lui tient lie
chent de se voir et de se juger. Si elle se jugeait, en effet, elle n’
écrirait
plus. Elle resterait dans le silence qui, après l
et à l’ambition du bas-bleu, ce n’est pas le roman qu’elle aurait dû
écrire
; ce n’est pas au roman qu’elle aurait dû se brûl
a renouvelé les sources du roman, il faut, pour avoir le courage d’en
écrire
un, se sentir du sang sous les ongles, plus qu’il
de Mme Desbordes-Valmore, qu’on reconnaissait poëte encore quand elle
écrivait
des romans ? Ils n’existent plus. Les romans de M
euré et chanté cette élégie du Récit d’une sœur. La plume qui l’avait
écrite
devait être brisée, comme le verre avec lequel on
isie lui persuadait qu’il descendait des aventuriers de Sicile, et il
écrivait
: « Je suis un Barbare, j’en ai l’apparence muscu
’enterrement de la femme de son ami Pouchet, un élève de son père, il
écrivait
: « Comme il faut du reste profiter de tout, je s
e, scatologique pour le dehors. Dans les deux curieuses lettres qu’il
écrivit
aux Goncourt à propos de Sœur Philomène, Flaubert
s une citadelle, dans l’intégrité bourgeoise des Flaubert. « Il faut,
écrit
-il à son frère, qu’on sache au ministère de l’Int
c « ce qui s’appelle une famille ». Pendant dix ans, il se cacha pour
écrire
. Son père méprisait toute littérature, et s’endor
t en os, extériorisée en personnages. « Si tu veux nous associer pour
écrire
, moi j’écrirai des comédies et toi tu écriras tes
iorisée en personnages. « Si tu veux nous associer pour écrire, moi j’
écrirai
des comédies et toi tu écriras tes rêves, et comm
veux nous associer pour écrire, moi j’écrirai des comédies et toi tu
écriras
tes rêves, et comme il y a une dame qui vient che
me qui vient chez papa et qui nous conte toujours des bêtises, je les
écrirai
. » Quelques jours plus tard, il a changé d’avis.
i. À treize ans, il travaille à un roman sur Isabeau de Bavière et il
écrit
: « Si je n’avais dans la tête et au bout de ma p
ers la destruction. Dans une lettre du 7 août 1846 à Louise Colet, il
écrira
: « Je n’ai jamais vu un enfant sans penser qu’il
Rouen, figure d’homme nouveau). Et surtout Le Poittevin est poète, il
écrit
, il imprime. Il a fait l’éducation littéraire de
les jeunes gens de l’époque, il est bouleversé par Musset. « Musset,
écrira-t
-il plus tard, m’a excessivement enthousiasmé autr
, l’esclavage familial et collégial où il est pris : cela robustement
écrit
, plein de mouvement et de truculence, avec cette
pratiques du second Empire) la figure de son monde intérieur quand il
écrit
, l’année du coup d’État : « Nous étions, il y a q
sont fait crever de débauche pour chasser l’ennui… Si jamais je sais
écrire
, je pourrai faire un livre sur cette jeunesse inc
d’ennui9. » Ce livre, pourtant, ne sera pas tout à fait cela quand il
écrira
la seconde Éducation. La Confession d’un enfant d
orcières dont l’une dit : « Tu feras la Tentation », une autre : « Tu
écriras
l’Éducation sentimentale », et la dernière ; « Tu
ère ; « Tu finiras par Bouvard et Pécuchet. » A quinze ans, Flaubert
écrit
une œuvre assez curieuse, Un parfum à sentir ou l
édiable du monde, de la société et de la nature. La Peste à Florence,
écrite
la même année, semble toucher de plus près aux fu
e plus près aux fureurs intérieures de Flaubert. Elle a été peut-être
écrite
dans un accès de jalousie fraternelle. Achille, q
s : cela les mène loin, les tourne en jalousie et en haine, leur fait
écrire
quelque Peste à Florence, où, dans un décor d’ima
laubert est décidément marquée d’un caillou noir. C’est en 1836 qu’il
écrit
Rage et Impuissance, histoire d’un homme enterré
isme qui se respirait alors dans l’atmosphère littéraire. « Vraiment,
écrit
Flaubert en 1838, je n’estime profondément que de
ondément que deux hommes, Rabelais et Byron, les deux seuls qui aient
écrit
dans l’intention de nuire au genre humain et de l
yé, imitée des « physiologies » qui étaient alors à la mode. Flaubert
écrit
, comme Rimbaud, ses Assis, et surtout il donne un
Paris les journalistes et les artistes. Le 20 septembre 1846 Flaubert
écrivait
à Louise Colet : « Il me faudrait seulement pour
r, et que le souvenir même ne saurait regonfler. Flaubert à vingt ans
écrivait
à Chevalier, devenu paisible membre de la magistr
poitrine l’odeur des combats et la vapeur des camps. » Ivre et Mort,
écrit
la même année, réalise toutes les promesses de so
mmes de terre, et même de s’en régaler. Voici une lettre à Chevalier (
écrite
au lycée pendant la classe de math.) qui met bien
er janvier 1839 à Le Poittevin comme une confession sincère. Ils sont
écrits
précisément à l’imitation des Confessions de Rous
ta mère en aura profité… » Une seconde partie des Mémoires d’un fou,
écrite
trois semaines après la première, intéresse davan
Trouville, celui qu’il garda toute sa vie et autour duquel il allait
écrire
, longtemps après, l’Éducation sentimentale : une
r la solitude. La même année 1839, tout en faisant sa philosophie, il
écrit
Smarh, sorte de mystère qu’il traite lui-même de
qu’à nous rappeler de très loin Méphistophélès. Un an après, Flaubert
écrivait
sur son manuscrit : « Il est permis de faire des
ns le plus grand embarras si je veux faire mon voyage aux Pyrénées »,
écrivait
-il le 9 juin à Chevalier. « La raison et mon inté
où le jeune Gustave n’en eut pas moins le temps de mériter qu’on lui
écrivît
cinq mois plus tard, le 16 février 1841, la lettr
raves, il y rencontra Victor Hugo. « Que veux-tu que je t’en dise ? »
écrit
-il à sa sœur. « C’est un homme comme un autre, d’
vait rencontré Juliette Drouet. Or, le 26 novembre 1843, Le Poittevin
écrivait
à Gustave : « Je te conseille fort de cultiver le
lettres et le loisir de s’y consacrer. Il habitait avec Lemarié (qui
écrivait
dans le Journal pour rire) un appartement dans la
re du Luxembourg, Gustave lit Novembre à Du Camp. Novembre avait été
écrit
l’année précédente. C’est le premier ouvrage de F
a sœur Caroline « une des plus exquises beautés que j’aie aperçues »,
écrira
Maxime Du Camp, mais des plus fragiles de santé a
avenir, — justifiées. « Elle est mariée avec la vulgarité incarnée »,
écrira-t
-il plus tard (9 juin 1852). Goinfre et d’esprit o
prendre. Tout adolescent rêveur et condamné à la vie intérieure, s’il
écrit
un roman, écrira naturellement celui-là, ou songe
olescent rêveur et condamné à la vie intérieure, s’il écrit un roman,
écrira
naturellement celui-là, ou songera à l’écrire et
e, s’il écrit un roman, écrira naturellement celui-là, ou songera à l’
écrire
et n’en sera détourné que par la lecture de ceux
page blanche : à défaut de la page blanche à vivre la page blanche à
écrire
; à défaut du Liban, Croisset. A la dernière page
i : Alfred, marié, est perdu. « En voilà encore un de perdu pour moi,
écrit
-il à Chevalier, et doublement, puisqu’il se marie
puisqu’il se marie d’abord et qu’il ira vivre ailleurs. » « J’ai eu,
écrira-t
-il dix-sept ans plus tard à sa sœur, Mme de Maupa
le le rendait (il fut la cause de sa première rupture avec Flaubert),
écrit
: « Elle était jolie, du reste, assez forte, et a
combien elle admira ce magnifique géant normand. De son côté, il lui
écrivait
: « N’as-tu pas tout ce qu’il faut pour que je t’
êver et la désirer. Surtout ce bienheureux éloignement, l’obligeant à
écrire
, nous a valu cette admirable correspondance qui n
ue c’est que la passion. Dans le même volume du Journal, les Goncourt
écrivent
: « Point d’amertume, point de ressentiment du re
mblée, embellie par les lettres, et qui devient un heureux prétexte à
écrire
. Certainement Flaubert a aimé en Louise Colet la
t devenue la maîtresse de Flaubert, à Mantes, le 4 avril 1846. Il lui
écrivit
le soir même sa première lettre, dès son retour à
t voulu faire de Louise « un hermaphrodite sublime », comme il le lui
écrit
vers la fin de leur liaison, en avril 1854 : « J’
ment. « Ménage tes cris. Ils me déchirent », répond-il. Elle voudrait
écrire
un livre en collaboration avec Flaubert, à qui ce
les résonances infinies dans ces lignes si tristes et si douces qu’il
écrivait
en 1872, la cinquantaine passée, à celle qu’il av
ture chez sa mère, qui les laissait volontiers seuls, et il lui avait
écrit
en 1846, quand avait commencé sa liaison avec Lou
sement des lettres à la femme. Il lui demande de renoncer, quand elle
écrit
, à son sexe, à la « tendromanie féminine. Il ne f
oui, comme c’est bon ! car tu es la seule femme à qui un homme puisse
écrire
de telles choses30. » Un malentendu était fatal.
choses30. » Un malentendu était fatal. La Muse eût préféré qu’on lui
écrivit
les choses qu’on écrit d’ordinaire aux femmes, et
u était fatal. La Muse eût préféré qu’on lui écrivit les choses qu’on
écrit
d’ordinaire aux femmes, et elle se refusait à exc
ire à l’étaler. « Tu me traites de voltairien et de matérialiste, lui
écrit
Flaubert. Dieu sait pourtant si je le suis ! Tu m
ctoire) d’être un original et de n’être pas distingué. Son monde, lui
écrit
-elle en 1847, est celui « des étudiants, des vive
il ne la distingue pas non plus suffisamment. Retombé au vous il lui
écrit
: « Vous prétendez que je vous traite comme une f
ls en souffrirent, pour nous ensuite, car c’est le moment où Flaubert
écrit
la première Tentation, et ses lettres à Louise Co
peu près au courant de son travail, comme elles feront au temps où il
écrira
Madame Bovary. Quand Flaubert passa à Paris, alla
t en Orient, il n’alla même pas la voir, et de tout son voyage ne lui
écrivit
pas. À son retour, pourtant, ils se réconcilièren
l’autre liaison avec Alfred de Musset. C’est à ce moment que Flaubert
écrit
à sa maîtresse ces précieuses lettres sur la comp
nom revînt plus souvent sous ma plume ; mais remarque que je n’ai pas
écrit
une seule réflexion36. » Quant aux scènes de jalo
er de l’avoir remplacé par Musset (ce qui allait permettre à Louise d’
écrire
Lui dix ans plus tard, la même année qu’Elle et L
te, de Tunis où il faisait les études préparatoires à Salammbô il lui
écrivait
: « J’ai vécu depuis cinq semaines avec ce souven
à deux journalistes, et leur amie, la célèbre Mme Pasca. M. Dumesnil
écrit
que « nous en savons assez pour être sûrs qu’elle
cession, elle s’arrête à Croisset, le 8 novembre 1871. En 1872 il lui
écrit
la dernière lettre que nous ayons de leur rare co
homme. Étudiez le féminin chez Sainte-Beuve et comparez40. » Lui-même
écrit
à George Sand qui en 1872 (il vient de passer seu
ubert, et Alphonse Daudet, bon mari et bon père de famille, lorsqu’il
écrit
son seul vrai et profond roman d’amour, Sapho, lu
het entre dans la familiarité de Flaubert. Les trois amis s’amusent à
écrire
une tragédie burlesque : Jenner ou la Découverte
ine transformation. « Plus je vais, plus je découvre de difficultés à
écrire
les choses les plus simples, et plus je vois le v
parallèle, cela avive au contraire l’indomptable fantaisie que j’ai d’
écrire
. » La Tentation, reprise et refaite, ayant été s
es, des rêves et de la vie de l’humanité, la première Tentation a été
écrite
dans le dernier flot de facilité qui ait porté Fl
s l’oreille d’un sourd que Flaubert s’était dit bien souvent et avait
écrit
dans ses lettres la même chose, avait eu sans y p
ambition de faire du La Bruyère. « Tiens, ajouta Bouilhet, tu devrais
écrire
l’histoire de Delamarre ! » (Du Camp écrit par er
outa Bouilhet, tu devrais écrire l’histoire de Delamarre ! » (Du Camp
écrit
par erreur Delaunay). Delamarre était un médecin
e chagrin apparaissent sur le même tournant imprévisible. De Syrie il
écrit
: « Je me fiche une ventrée de couleurs comme un
ailleurs qu’en voyage, c’était être chez lui. Être chez lui, c’était
écrire
, et il se rêvait chez lui écrivant sur les choses
des scènes de la rue. Le cœur n’y est pas. Quand il y est, c’est pour
écrire
ceci : « Réflexion : les temples égyptiens m’embê
qui continue, à Rouen, à donner tout le jour des leçons de latin. Il
écrit
d’Égypte à Bouilhet : « Ce qui nous manque à tous
t, et l’histoire de Delamarre mûrit silencieusement. « Je me demande,
écrit
-il dans la même lettre, d’où vient le dégoût prof
le même plan que Constantinople et Calcutta, le plan humain. Quand il
écrivait
Novembre, il rêvait à Damas, et à Damas, il rêve
il rêvait à Damas, et à Damas, il rêve de Novembre. C’est de là qu’il
écrit
: « Novembre me revient en tête. Est-ce que je to
laboratoire de Flaubert Marcel Proust, au cours d’une discussion,
écrivait
que rien ne lui paraissait plus beau chez Flauber
née de son retour, il a trente ans, et sur le chemin de la France, il
écrit
à Bouilhet : « Mes cheveux s’en vont. Tu me rever
précisément de renouer avec Louise, dont Maxime est l’ennemi, et lui
écrit
: « Le jeune Du Camp est officier de la Légion d’
son de campagne à Chaville près Versailles pour y passer l’été, il va
écrire
le Nil ; encore des voyages, quel triste genre !
va écrire le Nil ; encore des voyages, quel triste genre ! Il n’a pas
écrit
un vers d’Abdallah ni une ligne du Cœur saignant
laubert « faire » du Rousseau, comme dirait un médecin. Diderot ayant
écrit
: « Il n’y a que le méchant qui vit seul », sans
pas moins par des voies opposées. Dans ses dernières années, Flaubert
écrira
encore à sa nièce : « À force de patauger dans le
istoire de la littérature française, dirigée par Petit de Julleville,
écrit
: « Madame Bovary a été un exercice utile auquel
sourire et la mise au point nécessaires. Les lettres de Flaubert sont
écrites
après son travail de la journée, très tard dans l
tre sa personne. Il dépendait probablement de Flaubert de continuer à
écrire
des Novembre et des Tentation de saint Antoine. À
é difficile d’établir un lien naturel entre toutes ces œuvres. S’il a
écrit
Madame Bovary, c’est qu’il a choisi dans sa natur
c’est-à-dire entre la première Éducation et la première Tentation, il
écrivait
à Louise Colet : « Tu me prédis que je ferai un j
et, s’est appris à lui-même quelque chose d’analogue. « Méfions-nous,
écrit
-il, de cette espèce d’échauffement que l’on appel
on de ce pauvre Pradier et qui m’a toujours frappé64. » Victor Hugo a
écrit
le Satyre en trois ou quatre matinées d’inspirati
elui de Bouilhet et de Du Camp et l’accepta. Mais en même temps qu’il
écrivait
, il étudiait les maîtres et il comprenait la gran
est petit ! Ses premières œuvres, et surtout Saint Antoine, étaient
écrites
à cette clarté grossissante des lampes. Les yeux
belle et aussi enivrante, plus belle et plus enivrante même, quand il
écrit
Madame Bovary que quand il écrit Saint Antoine. I
lle et plus enivrante même, quand il écrit Madame Bovary que quand il
écrit
Saint Antoine. Il ne faut pas abuser des images d
ucation, étaient formules trop faciles, et qu’il devait ou renoncer à
écrire
ou chercher sa voie ailleurs. Pour être capable d
c’est après avoir tenté d’autres destinées littéraires. À moins de n’
écrire
qu’un livre, comme Saint-Simon ses Mémoires ou Am
gens qui, comme les Goncourt ou Taine, recueillaient ses paroles par
écrit
— sans exagérer, déformer, inventer, mystifier, —
de clairvoyance. « Je tourne beaucoup à la critique ; le roman que j’
écris
m’aiguise cette faculté, car c’est une œuvre surt
du Garçon. Elle éclate dans ses premiers romans personnels. Quand il
écrivait
sincèrement à dix-sept ans dans les Mémoires d’un
profiter un jour le discours du conseiller de préfecture. En 1846, il
écrit
: « C’est hier qu’on a baptisé ma nièce. L’enfant
vaient retenu quelque chose70. » Voilà l’état d’esprit dans lequel il
écrit
Madame Bovary ; on baptise vraiment là son idée d
celles qui s’imposent à l’esprit du critique et, tout le temps qu’il
écrivait
son roman, Flaubert le lisait assidûment, l’appel
de texte bilingue, traduisant la même réalité. « Le grotesque triste,
écrivait
-il en 1846, dix ans avant Madame Bovary, a pour m
e Bovary, c’est moi. » Évidemment, c’est en pensant à sa Bovary qu’il
écrit
: « Moins on sent une chose, plus on est apte à l
a marque dans le cou. Avec ma main brûlée, j’ai le droit maintenant d’
écrire
des phrases sur la nature du feu. Tu m’as connu q
re et mettre en place les boutades de Flaubert (en songeant que c’est
écrit
dans la mauvaise humeur de la nuit, après huit he
aime enfin n’y sera pas ; seulement j’en sortirai peut-être préparé à
écrire
ensuite quelque chose. » Jamais Flaubert ne bovar
ent sept fois par jour : La classe ! et : Quel chien de métier ! On n’
écrit
pas un livre comme Madame Bovary sans ferveur et
et qu’il tenait le Don Quichotte moderne. Croyons-le plutôt quand il
écrit
: « Toute la valeur de mon livre, s’il en a une,
re chercher les trésors obscurs de sa mémoire et de ses possibilités.
Écrire
une autobiographie, c’est se limiter à son unité
d’idée pure que du point de vue de l’autre. A vingt ans, en 1841, il
écrivait
de Gênes, parlant des églises italiennes : « Il d
ns contraire. Ce qui est sûr et ce qui importe ici, c’est, comme il l’
écrit
en 1853, que « ma pauvre Bovary sans doute souffr
e75 ». Et, ce bout de la chaîne posé, posons l’autre bout. Descharmes
écrit
: « Une personne qui a connu très intimement Mlle
t bien à l’antipode du roman balzacien que se place Flaubert quand il
écrit
ceci (à quoi aurait souscrit en partie l’auteur d
teur de Bérénice) : « Je voudrais faire des livres où il n’y eût qu’à
écrire
des phrases (si l’on peut dire cela), comme pour
près à toute composition dans le sens ordinaire du mot. « Je pense,
écrit
-il, que ce livre aura un grand défaut, à savoir l
garçon de tempérament modéré. » Mais précisément Madame Bovary a été
écrite
parce que dès le collège, dans le raccourci d’hum
vec lui un couple indissoluble, l’Emma qui dans les Mémoires d’un fou
écrivait
: « Je me vois encore, assis sur les bancs de la
à cette délivrance, à cette opération sur vous qui vous permettent d’
écrire
Madame Bovary, et de rendre aux lourdauds qui vou
les champs, avait déjà compris que le chapitre des chapeaux restait à
écrire
en littérature, et le morceau sur le chapeau bret
ême ni de rare chez aucun des personnages de l’Éducation. Mais Faguet
écrit
: « Mme Bovary n’est pas précisément une sensuell
eindra impitoyablement ces objets médiocres et dérisoires. Flaubert n’
écrivit
Madame Bovary qu’après avoir été chercher au pays
mbole de damnation était certainement dans l’esprit de Flaubert, qui,
écrit
-il à Bouilhet, a absolument besoin que l’Aveugle
u’il s’était mis à son énorme Tentation de saint Antoine, avait pensé
écrire
son Faust. Il dut s’apercevoir qu’il s’était trom
figure. Avant la promenade à cheval qui va consommer son malheur, il
écrit
à M. Boulanger que « sa femme était à sa disposit
ier littéralement, comme Emma. Dans les préparations de son roman, il
écrit
de lui : « Vulgarité intime jusque dans la manièr
es reçues un peu plus récentes, à bouts vernis, celles d’un clerc qui
écrit
la lettre moulée, ne porte pas la barbe en collie
me Néron, un artiste du mal. Mais l’artiste qu’était Flaubert a voulu
écrire
, de façon absolue, en Madame Bovary, le roman des
heté du sexe fort devant le sexe dit faible. Flaubert et Bouilhet ont
écrit
sous ce titre du Sexe faible une pièce sans valeu
ires, la bêtise, c’est le non-être. « Avez-vous quelquefois réfléchi,
écrit
Flaubert le 6 octobre 1850, pendant ce voyage d’O
rie, un certain Thompson, de Sunderland, a, sur la colonne de Pompée,
écrit
son nom en lettres de six pieds de haut. Cela se
uissants. On ne saurait nier qu’il possède un style parlé et un style
écrit
. Le style parlé est ample, étoffé, charnu et gras
charnu et gras, il a l’os rotundum d’un homme qui s’écoute. Le style
écrit
est un peu différent. Les articles du Fanal ne ma
bourgeois vers le genre artiste. En 1853, au moment même où Flaubert
écrit
Homais, le père Buloz publie dans sa revue les Bu
cord avec un rythme de la nature et de la société. On ne pourrait pas
écrire
une suite à l’Éducation sentimentale, mais on en
pourrait pas écrire une suite à l’Éducation sentimentale, mais on en
écrirait
à Madame Bovary une pareille à celle que Renan a
mais on en écrirait à Madame Bovary une pareille à celle que Renan a
écrite
pour la Tempête. Homais a, mieux encore que Calib
teurs de revue. Il voudrait voir paraître sa Bovary tout de suite. Il
écrit
le 9 septembre à Bouilhet que « voilà déjà cinq m
abonnés s’indignèrent ; on cria au scandale, à l’immoralité. On nous
écrivait
des lettres d’une politesse douteuse ; on nous ac
er, en général Balzac. Le critique de l’Illustration, Charles Texier,
écrit
: « Quant à Charles Bovary, ce mari tranquille, a
à l’auteur de Saint Antoine le compagnon de saint Antoine. « J’avais,
écrit
-il à Mme Pradier en février 1857, l’intention de
partie, la principale, de sa propre nature. Cette même année 1853 il
écrivait
à Louise : « Ah ! c’est que j’ai passé bien des h
ation de l’autre. « Je tourne beaucoup à la critique ; le roman que j’
écris
m’aiguise cette faculté, car c’est une œuvre surt
mais il en ressentira l’effet, et d’une autre part je suis entraîné à
écrire
de grandes choses somptueuses, des batailles, des
s mes mains, songeant aux enceintes bariolées d’Écbatane. On n’a rien
écrit
sur tout cela. Que de choses flottent encore dans
èques lui donnent l’idée d’un roman sur Carthage. Le 18 mars 1857, il
écrit
à Mlle Leroyer de Chantepie : « Je m’occupe, avan
es de l’antiquité, travail qui est la préparation d’un autre. Je vais
écrire
un roman dont l’action se passera trois siècles a
ent la voie au succès des Mystères de Paris, où Victor Hugo, quand il
écrivit
les dernières parties des Misérables, n’a fait qu
se, sur ce terrain, aux grands romantiques : « Je n’éprouve pas, lui
écrit
-il, comme vous ce sentiment d’une vie qui commenc
c qui s’en tient à la conception courante du roman historique. Faguet
écrit
encore, un demi-siècle après Salammbô : « Dans S
aie tellement (par son vide) que je suis sur le point d’y renoncer »,
écrira-t
-il à Duplan. Mais c’étaient là déjà des moments n
carthaginoise : on a reconnu la question de la tour franque. Flaubert
écrivait
en 1845, lors de son premier voyage d’Italie : «
de fables qu’est l’Afrique. Bien avant de songer à Salammbô Flaubert
écrivait
: « Pourquoi cette phrase de Rabelais me trotte-t
aubert, les trois étages successifs de son idée du livre. « Un livre,
écrivait
-il ailleurs, n’a jamais été pour moi qu’une maniè
ussera ce cri du cœur : « Je donnerais la demi-rame de notes que j’ai
écrites
depuis cinq mois, et les quatre-vingt-dix-huit vo
invitation à dîner : « Il y aura une carpe à la Chambord. » Flaubert
écrit
à Feydeau : « Je mettrai des bordels d’hommes et
s idées qu’on se fait sur le plaisir. Ce qui n’empêche pas Flaubert d’
écrire
, et comme nous le comprenons ! « Peu de gens devi
t fallu à Madame Bovary le brassage et l’aération du voyage d’Orient.
Écrite
à Croisset sur une chaise longue d’accouchée labo
son âme, et ce n’est pas seulement le commis voyageur en Carthage qui
écrit
à Feydeau : « Ma drogue ne sera ni romaine, ni la
rt l’a reconnu. Flaubert, pendant longtemps, n’a pas su quel roman il
écrirait
sur l’Orient, mais il savait qu’il en écrirait un
a pas su quel roman il écrirait sur l’Orient, mais il savait qu’il en
écrirait
un, et que son sujet serait la femme d’Orient. Ce
, confusion dont il reste des traces dans Salammbô. Flaubert en effet
écrivait
d’Orient à Bouilhet : « À propos de sujets, j’en
e même vision donnera Madame Bovary et Salammbô. « Ne voyez-vous pas,
écrit
-il à Mlle Leroyer de Chantepie, qu’elles sont tou
ry. « Si je ne peux rien aligner maintenant, dit-il, si tout ce que j’
écris
est vide et plat, c’est que je ne palpite pas du
ysés » ni l’un ni l’autre, ni le Satyre de Victor Hugo. Salammbô est
écrite
par un romancier sur des idées de poète. L’idée p
rration française classique. Flaubert l’acquiert même au moment où il
écrit
Salammbô ; ni la première Tentation, ni Madame Bo
erait celle du beau latin narratif de Quinte-Curce. En 1846, Flaubert
écrivait
à Le Poittevin : « Je te montrerai plusieurs pass
des puissances indéfinies de suggestion. « Le drapeau de la doctrine,
écrivait
Flaubert aux Goncourt en 1860, en préparant son œ
tique. En revanche, ça peut être stupide. » Là aussi Flaubert voulait
écrire
une œuvre gratuite, qui se tînt debout par la seu
t nous pouvons leur ouvrir un crédit dans l’histoire future, Flaubert
écrira
plus tard assez prophétiquement : « Les guerres d
ubert, fut très mal accueillie, surtout par la critique. Sainte-Beuve
écrivit
sur elle deux articles qui nous paraissent aujour
moment, Flaubert n’est plus tout à fait le reclus de Croisset, qui a
écrit
dans une solitude orgueilleuse et rugissante Mada
ces alternances de travail et de sortie mondaine que Flaubert rêve et
écrit
l’Éducation sentimentale. Quand il l’écrit, c’est
daine que Flaubert rêve et écrit l’Éducation sentimentale. Quand il l’
écrit
, c’est toujours, selon lui, un labeur de forçat,
pas pour moi la première condition de l’art, je ne puis me résigner à
écrire
de telles platitudes, bien qu’on les aime actuell
ulever un tollé général, il n’en demeure pas moins que le roman a été
écrit
pour plaire au public, surtoutaux lettrés, et à c
re fois que je m’en mêle, j’en ai assez99. » L’Éducation a donc été
écrite
en conformité avec certaines exigences scientifiq
ons qu’il a traversées. On conçoit fort bien que le livre ait pu être
écrit
en partie pour lui. Un tableau de la génération q
te le bateau de Flaubert c’est une cargaison de ridicules humains. Il
écrivait
d’ailleurs, en Orient, que le voyage développait
ique qu’après Flaubert tant d’écoliers, à commencer par Zola, ont été
écrire
, à l’heure du retour des courses, sur la chaise d
me de toutes les faiblesses, fut gagné par la démence universelle. Il
écrivit
un discours ». D’ailleurs, la République c’est la
’éclater comme un obus quand il défend la propriété. « C’est un droit
écrit
dans la nature ! Les enfants tiennent à leurs jou
t de clameurs vengeresses, à Fumichon et au père Roques. « Je trouve,
écrit
-il en 1872 à George Sand, qu’on aurait dû condamn
cle où le roman d’observation et d’analyse eût existé, La Bruyère eût
écrit
un livre de ce genre. Mais l’œuvre du romancier e
e dessin manquent absolument105. » De tout ce que Flaubert lui-même a
écrit
sur son roman, la déclaration la plus importante
us m’expliquer l’insuccès de ce roman ? » Il avait conscience d’avoir
écrit
, au-dessus des « mœurs de province », le grand ro
si on avait compris l’Éducation sentimentale ! » En tout cas, il lui
écrivait
en 1870 : « Oui, tu as raison, nous payons le lon
temporaine, Maurice Barrès dans le Roman de l’énergie nationale, qui,
écrits
l’un et l’autre dans l’instant même qu’ils préten
ent, faiblissent par manque de recul. Et la génération de la guerre a
écrit
avec la même hâte fiévreuse ses Éducations. L’œuv
a guerre : Flaubert, désespéré, sans ressort, roulant des yeux morts,
écrit
les lettres navrées d’un homme pour qui tout est
L’armistice l’écrase au point qu’il pense à ne plus être Français, à
écrire
à Tourguéneff pour devenir Russe. « Il fut si mal
r autour de lui et l’avertir. Sainte-Beuve, pour qui avait été un peu
écrite
l’Éducation, était mort l’année même où on l’impr
ition des Dernières Chansons, du tombeau de Bouilhet. « Il me semble,
écrit
-il, que je manie son cadavre tout le long de la j
urasthénique, n’ayant que sa santé pour sujet d’entretien, et dont il
écrit
: « Je me suis aperçu, depuis quinze jours, que m
t mal tomber. S’il est au contraire une œuvre de Flaubert qui ait été
écrite
librement, spontanément, avec abondance, c’est bi
exprimer son idée de l’art et de la vie. « Au milieu de mes chagrins,
écrit
-il en 1872, j’achève mon Saint Antoine, c’est l’œ
ubert ne retrouvera plus. On pourrait l’appeler ses Natchez. Elle est
écrite
sous l’influence de Le Poittevin et de leurs lect
e Baudelaire. La première Tentation, qui date du moment où Baudelaire
écrivait
ses premières poésies, figure à peu près une renc
du « grotesque triste » qui hallucinait Flaubert. L’année où Flaubert
écrivait
la Tentation de 1849 est à peu près celle où Rena
Flaubert écrivait la Tentation de 1849 est à peu près celle où Renan
écrivait
son » vieux Pourana » de l’Avenir de la science.
agner de Faust et Sancho, c’est le meilleur morceau dramatique qu’ait
écrit
Flaubert. Apollonius, dont la renommée en son tem
t Madame Bovary terminée, il a repris son Pourana dans son tiroir, et
écrit
la deuxième Tentation qui n’est que la première a
Salammbô. Il revint à saint Antoine après l’Éducation sentimentale et
écrivit
cette fois l’œuvre définitive. La refonte est com
saint est due à la cellule, à la cellule scientifique112. » Flaubert
écrit
d’ailleurs, au sortir d’une lecture de la Créatio
hauer, il ne trouve que cela à en penser : « Dire qu’il suffit de mal
écrire
pour avoir la réputation d’un homme sérieux ! »
uisant, et il demande à Flaubert où il a trouvé ses documents ! Renan
écrit
sur la Tentation un article pour le Journal des D
114 ». La Tentation contient les seules pages de Flaubert qui soient
écrites
dans un beau style dramatique. Probablement Flaub
nce de son œuvre. La cabale ! comme dit Figaro. Le Candidat ayant été
écrit
en 1873, à une époque d’âpres luttes politiques,
s écoulés et aux gens qui ne peuvent revenir », dit-il en 1875. Et il
écrit
un jour à sa nièce : « Que sont devenus, où as-tu
famille, songeant ainsi à des objets vides et à des visages morts, il
écrit
Un cœur simple, où il met en scène sa grand-tante
antérieure, nous donne une ombre, une idée des mémoires qu’il n’a pas
écrits
, et de la couleur sous laquelle lui revenait le p
e telle impression de simplicité, d’aisance et d’émotion directe, fut
écrit
par Flaubert avec sa difficulté ordinaire, sept p
et qui épousait les vieilles histoires de la maison avec Flaubert, y
écrivait
: « On retrouvera donc, dans Un cœur simple, ce m
et la comparaison de ces lignes avec les lettres de Flaubert quand il
écrit
son conte ne nous conduit pas à estimer ici la cl
paraîtra pas inattendu chez le créateur de Mme Arnoux. Comme il avait
écrit
l’Éducation pour Sainte-Beuve, il écrit Un cœur s
de Mme Arnoux. Comme il avait écrit l’Éducation pour Sainte-Beuve, il
écrit
Un cœur simple pour George Sand, ainsi que leur c
en l’Hospitalier, que Flaubert projetait depuis longtemps, et qui fut
écrite
avec une facilité et une rapidité relatives, répo
ut s’appeler par excellence la vie qui n’a pas d’histoire, et Drumont
écrivait
: « Soixante années pendant lesquelles deux ou tr
t mieux tenue que celle de Saint Julien. Il semble que Flaubert l’ait
écrite
dans un état de grâce où les choses humaines pren
une eau puissante. On imagine une grande œuvre de Flaubert pensée et
écrite
ainsi, le contraire de l’Éducation et de Bouvard.
ant toute œuvre d’art cette question : Qu’est-ce que cela m’apprend ?
écrit
d’Hérodias : « Ces quatre-vingts pages m’en appre
texte biblique y est d’ailleurs utilisé de près. Hérodias n’est pas
écrite
avec la facilité épique, l’abondance et la détent
rois manières différentes, les trois seules manières peut-être, non d’
écrire
l’histoire, mais de l’utiliser pour en faire de l
ier une tête qu’il ne tiendrait pas autrement à voir tomber. Flaubert
écrivit
les Trois Contes comme intermède et délassement p
Pouyer-Quertier, descendant d’un ouvrier tisseur. Cela m’amusera de l’
écrire
en dialogues, avec des mises en scène très détail
est ma bataille des Thermopyles. Je ferai un voyage en Grèce… Je veux
écrire
cela sans me servir de vocables techniques, sans
e Doryphore du roman. L’idée en remontait peut-être loin. En 1845, il
écrivait
: « Hier le combat des Thermopyles m’a transporté
quant une heure au cadran artistique du xixe siècle, et qu’il devait
écrire
. C’est immédiatement après la guerre qu’il s’étai
es, il fallait bien que la dernière les suivît, et, Flaubert en ayant
écrit
avant de mourir la plus grande partie, on peut di
ne se raccordent, comme une âme et un corps, qu’assez tard. Flaubert
écrivait
, au temps de Madame Bovary : « Je sens contre la
cès dramatique de Germinie Lacerteux et de Patrie en danger, en 1889,
écrivait
: « Je voudrais faire un livre — pas un roman — o
rlant de l’horloger qui, à Croisset, venait remonter les pendules, il
écrit
à sa nièce : « Je m’aperçois que cet imbécile-là
uchet devient une curieuse fusion de l’auteur et de son sujet. Pour
écrire
l’histoire de ses deux copistes, il se fit copist
mpérament de Flaubert, un livre nécessaire. Il fallait que Flaubert l’
écrivît
. C’est avec une grande vérité qu’il dit : « Je me
oi passer tant d’années là-dessus, et si je n’aurais pas mieux fait d’
écrire
autre chose. Mais je me réponds que je n’étais pa
ient lui, comme Folantin et Durtal sont Huysmans. Flaubert ne pouvait
écrire
Bouvard et Pécuchet sans se faire lui-même vieill
ore lire le grec. Mais en 1846 lorsqu’il approche de la trentaine, il
écrit
: « Je ris de pitié sur la vanité de la volonté h
ains caractères de cette histoire du duc d’Angoulême que se mettent à
écrire
Bouvard et Pécuchet. Flaubert a choisi le sujet d
ue le plan, ils se remettaient à copier. Et copier, pour eux, c’était
écrire
Bouvard et Pécuchet. Ce qu’ils copiaient, c’était
’établissement s’en écroulerait sur les bourgeois qui l’emplissent »,
écrit
-il de Damas à Bouilhet. En Orient, c’était avec D
chevelure d’un lâche ». Bouvard achève le cycle de ce que Flaubert a
écrit
sous l’inspiration du vent du nord. Ce vent du no
e plus profond que Flaubert ait prononcé sur Bouvard, c’est qu’« on n’
écrit
pas les livres qu’on veut ». Ce livre qui, vu du
tuel et moral. Supposons qu’au lieu d’employer ses dernières années à
écrire
Bouvard, Flaubert eût réalisé son projet de roman
cue du monde. Tout en criant bien souvent qu’il fallait être fou pour
écrire
un pareil livre, il n’avait pas tort de dire : «
tretien entre Flaubert, Feydeau et Gautier sur le style, les Goncourt
écrivent
: « Il nous a semblé tomber dans une discussion d
Il nous a semblé tomber dans une discussion du Bas-Empire134. » Zola
écrit
à son tour : « Un jour, j’assistai à une scène ty
e Flaubert lui expliquât pourquoi il trouvait que l’auteur de Colomba
écrivait
mal. Flaubert en lut donc une page ; et il s’arrê
; j’aime les phrases mâles et non les phrases femelles138. » Flaubert
écrit
en parlant de Graziella qu’il vient de lire : « J
nous apparaître comme un écrivain précoce. Le style des œuvres qu’il
écrit
entre quinze et vingt ans manque évidemment, comm
e de la première Tentation. La première œuvre de Flaubert qui ait été
écrite
de façon vraiment laborieuse, ce sont les chapitr
parfaitement ces différences, est aussi le seul qui ait parfaitement
écrit
. Le style de Madame Bovary sent encore l’école, c
ttait un peu les belles phrases du roman précédent : « Je crois que j’
écris
présentement d’une manière canaille : phrases cou
re, qui n’a proprement ni commencement, ni fin. « Ce dernier morceau,
écrit
Flaubert aux Goncourt (la fin de Germinie Lacerte
eau du comice agricole, le plus étonnant et le plus complet qu’il ait
écrit
. Le problème consiste pour lui à établir un accor
ommandé par le sujet, des analogies de style s’imposaient. Le premier
écrit
qu’ait publié Flaubert, encore au collège, c’est
. Et il n’y a dans l’article de Flaubert, comme dans les innombrables
écrits
analogues, que des velléités vagues de rivaliser
ubert me dit : « C’est fini, je n’ai « plus qu’une dizaine de pages à
écrire
, mais j’ai toutes mes « chutes de phrases. » Ains
ement divin descendait, une fraîcheur délicieuse s’exhalait. Flaubert
écrira
: « La lune se levait, un apaisement descendait d
forme peu heureuse, et dont les disciples de Flaubert abusèrent. Zola
écrira
assez ridiculement : « Il avait toujours sa jolie
ne phrase des Provinciales une merveilleuse aisance. Seulement nous n’
écrivons
plus la phrase du xviie siècle ; notre oreille,
épart. Entasser les pronoms relatifs est aujourd’hui une façon de mal
écrire
et les générations d’étudiants se transmettent, d
hapitre de Robin Mielleux. Une évolution irrésistible exclut du style
écrit
les répétitions excessives du pronom relatif, com
du style souvent méconnue et qu’on pourrait formuler ainsi : Le style
écrit
n’est pas le style parlé, mais un style écrit ne
rmuler ainsi : Le style écrit n’est pas le style parlé, mais un style
écrit
ne se renouvelle, n’acquiert vie et perpétuité, q
il ne reste à peu près rien dans le texte de l’Officiel. Un pur style
écrit
sera celui de Mallarmé dans sa prose. Or, le plai
deux sexes sont présents, où se fait le mariage de la parole et de l’
écrit
. Et c’est le cas de Flaubert. Son style ne paraît
le style indirect libre ne dépasse pas cet état de répétition. Mais
écrire
ne consiste pas seulement, ne consiste pas surtou
pas seulement, ne consiste pas surtout à reproduire la langue parlée.
Écrire
consiste à prendre un appui sur la langue parlée,
qui le dit, un écrivain et un malin. Ou plutôt il ne le dit pas, il l’
écrit
. Il l’écrit non comme le peuple le dit, mais du f
un écrivain et un malin. Ou plutôt il ne le dit pas, il l’écrit. Il l’
écrit
non comme le peuple le dit, mais du fonds dont le
s de mal parler) très usuelle que Flaubert a conservée dans la langue
écrite
. N’oublions pas que Flaubert est un provincial, q
ut supprimer des conjonctions, des mais, puis, enfin, alors, et. Zola
écrit
dans les Romanciers naturalistes : « Pour moi, dè
du style épique et où Flaubert ne tombe qu’à son corps défendant. Il
écrit
à Feydeau : « Note tout de suite la page 252, où
, son élan. Ceux qui se fondent sur ces fautes pour dire que Flaubert
écrit
mal font bien du bruit pour peu de chose. Et ces
es qui font, chez Fénelon, Chateaubriand, Hugo, France, que la parole
écrite
d’un homme est associée, jusqu’en ses extrémités
aux heures de sommeil, l’inconscient de ces écrivains se fût refusé à
écrire
. « Ma maladie m’a bien fait », pour ma maladie m’
ate, mais j’ai corrigé cette nature. » Et Flaubert, à vingt-cinq ans,
écrivait
: « Tout ce que je demande, c’est à continuer de
langue par l’ardeur au travail et par une foi héroïque au métier. Il
écrit
: « Je couche avec la Grammaire des grammaires. »
es grammaires. » Un tel ménage expose à des accidents. La phrase trop
écrite
, trop travaillée pour elle-même, peut tomber à un
nt enfin, et ce sont les plus nombreuses, les fautes contre la langue
écrite
qui tiennent à l’emploi de la langue parlée, et m
rlée, et mal parlée. Flaubert est le seul de nos grands écrivains qui
écrive
couramment parti à Paris, parti dans sa famille,
la langue parlée choisit selon le cas tantôt le mode, comme la langue
écrite
, et tantôt, comme ici Homais, le temps. Plus de l
’il couvre, depuis la langue la plus parlée jusqu’à la langue la plus
écrite
; ensuite le fondu sans disparate de ces deux lan
ut la courbe vivante qui fait sortir de la langue parlée cette langue
écrite
. Flaubert, dit M. Boulenger, en citant la Corresp
respondance, avait horreur de « cette maxime nouvelle ( ?) qu’il faut
écrire
comme on parle ». Flaubert avait raison. On ne do
t écrire comme on parle ». Flaubert avait raison. On ne doit pas plus
écrire
comme on parle qu’on ne doit parler comme on écri
ne doit pas plus écrire comme on parle qu’on ne doit parler comme on
écrit
. La parole et l’écriture suivent chacune un mécan
tière et Mémoire et de l’Effort intellectuel). Mais si on ne doit pas
écrire
comme on parle, on doit écrire ce qui se parle, e
intellectuel). Mais si on ne doit pas écrire comme on parle, on doit
écrire
ce qui se parle, et non pas écrire ce qui s’écrit
pas écrire comme on parle, on doit écrire ce qui se parle, et non pas
écrire
ce qui s’écrit. Le style languit et meurt quand i
on parle, on doit écrire ce qui se parle, et non pas écrire ce qui s’
écrit
. Le style languit et meurt quand il devient une m
qui s’écrit. Le style languit et meurt quand il devient une manière d’
écrire
ce qui s’écrit, de s’inspirer, pour écrire, de la
style languit et meurt quand il devient une manière d’écrire ce qui s’
écrit
, de s’inspirer, pour écrire, de la langue écrite.
d il devient une manière d’écrire ce qui s’écrit, de s’inspirer, pour
écrire
, de la langue écrite. Le cas limite et frappant e
ère d’écrire ce qui s’écrit, de s’inspirer, pour écrire, de la langue
écrite
. Le cas limite et frappant est celui du latin des
ains. Avoir un style, pour un homme comme pour une littérature, c’est
écrire
une langue parlée. Le génie du style consiste à é
ouser certaines directions de la parole vivante pour les conduire à l’
écrit
. Bien écrire, c’est mieux parler. À la base d’un
nes directions de la parole vivante pour les conduire à l’écrit. Bien
écrire
, c’est mieux parler. À la base d’un style, il y a
ement individualisés l’un que l’autre : son style parlé, et son style
écrit
du Fanal, un style écrit dont le ridicule consist
que l’autre : son style parlé, et son style écrit du Fanal, un style
écrit
dont le ridicule consiste précisément à ne rien c
mères de France interpelleront leur rejeton. Le romancier puriste qui
écrira
: « Que fais-tu là, occupé à regarder voler les m
-tu là, occupé à regarder voler les mouches ? » aura peu de chances d’
écrire
une seconde Madame Bovary. La langue du xviie si
dit-on, « il n’a manqué que d’éviter le jargon et le barbarisme et d’
écrire
purement ». M. Boulenger reproche à Paul Souday d
r voulu justifier contre M. de Robert : « Le soir de chaque jeudi, il
écrivait
une longue lettre à sa mère, avec de l’encre roug
t trois pains à cacheter. » Traduisons donc en langue correcte : « Il
écrivait
à l’encre rouge une longue lettre à sa mère, et y
e ordinaires de Charles. Le style ici n’est pas seulement l’homme qui
écrit
, mais le personnage dont il écrit. Flaubert lui-m
ici n’est pas seulement l’homme qui écrit, mais le personnage dont il
écrit
. Flaubert lui-même a dit : « Le style n’est qu’un
au point de vue de la langue un léger défaut originel chez celui qui
écrit
: « Il avait des remords à l’encontre du jardin25
dernes ou des modernistes. C’est de Flaubert que parle Zola lorsqu’il
écrit
: « De grands écrivains, qu’il est inutile de nom
ajoutent avec quelque raison qu’il n’y a point d’exemple qu’un livre
écrit
sans rhétorique se soit transmis d’âge en âge à l
llié Brunetière, auteur d’une Apologie pour la rhétorique. Flaubert a
écrit
en Salammbô un des plus grands livres de la rhéto
comme le plus purgé de toute rhétorique. Mais Bouvard, c’est un livre
écrit
pour interdire d’en écrire d’autres, pour tordre
te rhétorique. Mais Bouvard, c’est un livre écrit pour interdire d’en
écrire
d’autres, pour tordre le cou, précisément, chez l
ennemis que les styles de peinture. La question : Flaubert savait-il
écrire
? a été posée aussi bien pour Stendhal ou Sainte-
vers ou n’en ait fait que de mauvais. Nous avons trois vers et demi,
écrits
par Flaubert à l’âge de quatorze ans et cités dan
et Zola le doit évidemment à l’école de Flaubert, sans lequel il eût
écrit
comme Fortuné du Boisgobey. Le tandis que a beau
en des proportions diverses, romantisme et réalisme. M. Pellissier a
écrit
un livre sur le Réalisme des romantiques. On en é
M. Pellissier a écrit un livre sur le Réalisme des romantiques. On en
écrirait
facilement un autre sur le romantisme des réalist
qu’il ne fait rien du tout. Il oscille, il flotte, il se ronge. Il m’
écrit
de sa retraite des lettres désespérées. Tout cela
utre registre. En somme, Flaubert fit son salut, c’est-à-dire qu’il n’
écrivit
guère que pour satisfaire à son idéal et pour s’a
utant moins que l’Académie ne l’eût certainement pas élu. En 1880, il
écrivait
: « La nomination du Du Camp à l’Académie me plon
diable l’a induit à faire du théâtre, et même pis encore. Flaubert a
écrit
un scénario pour un opéra de Salammbô que Gautier
é d’en tirer un ballet ! Tout grand homme dans sa vieillesse pense ou
écrit
son Abbesse de Jouarre, et, quel que soit l’idéal
pris à la personnalité lumineuse, consciente, superficielle. Flaubert
écrivait
avant Madame Bovary : « Plus vous serez personnel
mme qui conclut sur tout et à tour de bras, ce qui ne l’empêche pas d’
écrire
: « La bêtise consiste à vouloir conclure. » Et i
et je la lirai avec soin ; je connais Rouge et Noir que je trouve mal
écrit
et incompréhensible comme caractères et intention
e, je veux dire pour une exploitation d’art, roman et style. Flaubert
écrivait
à ses débuts : « Nous sommes, nous autres, venus
passant suivait de plus près l’esprit intérieur de Flaubert lorsqu’il
écrivait
Bel-Ami et disait ensuite : Bel-Ami, c’est moi. S
t dans tout son aplomb. C’était au fort de la guerre de Sept Ans ; il
écrivait
à la duchesse de Saxe-Gotha, des Délices (27 nove
fin et le commença avec un zèle extrême : L’entreprise est délicate,
écrivait
-il à un de ses amis de Paris, M. de Chénevières ;
ien et y avait relevé toutes sortes de fautes : Mon cher maître, lui
écrivait
Voltaire, je vous trouve quelquefois bien sévère
rsalité qu’on se plaisait à lui faire : Je viens de lire un morceau,
écrivait
-il à M. Daquin, censeur et critique (22 décembre
s autres. Vous citez M. de Chamberlan, auquel vous prétendez que j’ai
écrit
que tous les hommes sont nés avec une égale porti
vec une égale portion d’intelligence. Dieu me préserve d’avoir jamais
écrit
cette fausseté ! J’ai, dès l’âge de douze ans, se
trent la modération et la sagesse ! Ce même M. Bordes, à qui Voltaire
écrivait
ainsi, était un ancien ami de Jean-Jacques Rousse
ne à ne voir qu’un fou et qu’il injurie sans pitié : Ah ! monsieur,
écrivait
-il à M. Bordes (mars 1765), vous voyez bien que J
u’un délateur ! Comment a-t-on pu imaginer que les Corses lui avaient
écrit
? Je vous assure qu’il n’en est rien ; il ne lui
ue vieux ais de son tonneau, mais qui n’a pas sa lanterne, n’a jamais
écrit
ni avec bon sens ni avec bonne foi. Pourvu qu’il
iblesse du cœur humain chez les plus grands esprits. Voltaire vient d’
écrire
à la duchesse de Saxe-Gotha au sujet de l’exécuti
t jamais, qui tournait tout, non en raillerie, mais en amertume ; qui
écrivait
avec emphase, et dont l’élévation même devait lui
« Souvenez-vous que ce malheureux petit Jean-Jacques, le transfuge, m’
écrivit
il y a un an : Vous corrompez ma république pour
ssir peu à peu le petit troupeau : Il paraît par la dernière émeute,
écrivait
-il à M. Bordes (novembre 1768), que votre peuple
u que les honnêtes gens le soient, je suis fort content. — La France,
écrit
-il à un autre de ses correspondants de Lyon, M. T
Voici un passage entre dix autres : J’ai toujours peine à concevoir,
écrit
-il au père de Benjamin Constant (janvier 1776), c
tour et de les égratigner doucement : Vous serez peut-être surpris,
écrivait
-il à d’Argental (janvier 1765), que Luc (Frédéric
urpris, écrivait-il à d’Argental (janvier 1765), que Luc (Frédéric) m’
écrive
toujours. J’ai trois ou quatre rois que je mitonn
quatre-vingts ans qui tout d’un coup rajeunit, qui se multiplie pour
écrire
au ministre réformateur et à ceux qui le servent,
ussi fait regretter qu’il ne se soit pas toujours souvenu de ce qu’il
écrivit
une fois à un libraire de Hollande, Marc-Michel R
ruelle l’artifice des auteurs qui mettent sous mon nom ces scandaleux
écrits
. Ce que je dois à ma religion, à ma patrie, à l’A
fficier de la Maison du roi, et surtout à la vérité, me force de vous
écrire
ainsi… Voltaire, absent de Paris depuis des anné
’ils ajustent comme ils peuvent à leurs queues noires. » À Le Kain il
écrivait
en 1765 : « Je vous souhaite un autre siècle, d’a
es cris d’aigle : « La canaille se mêle de vouloir avoir de l’esprit,
écrivait
-il en janvier 1778 au censeur Marin ; elle fait t
c vous. » Enfin il était nettement d’avis qu’on n’avait jamais autant
écrit
qu’alors et que jamais on n’avait écrit plus mal.
s qu’on n’avait jamais autant écrit qu’alors et que jamais on n’avait
écrit
plus mal. Voltaire, homme de goût, était impitoya
, et, au sortir de cette représentation où son buste est couronné, il
écrit
à la présidente de Meynières : « Après trente ans
as, disait Voltaire, les gens de mauvaise foi et qui se contredisent.
Écrire
en forme pour ou contre toutes les religions est
es lignes, au Cayla, le vendredi 19 juillet 1839. Elle continue à lui
écrire
dans l’autre vie. Car, dit-elle, en m’empruntant
es-tu triste et pourquoi me troubles-tu ? » Le 13 août. « Besoin d’
écrire
, besoin de penser, besoin d’être seule, non pas s
is. Toi au ciel et moi sur la terre, oh ! que la mort nous sépare ! J’
écris
ceci à la chambrette, cette chambrette tant aimée
es prières pour les morts, c’est la rosée du purgatoire. « Sophie m’a
écrit
, cette Sophie, amie de Marie, qui m’aime en elle
ns l’âme. » Le 25 août. « Tristesse et communion ; pleuré en Dieu ;
écrit
à ton ami ; lu Pascal, l’étonnant penseur. J’ai r
uit, des secousses, tout ce qui n’est pas ce calme affaissant. — Si j’
écrivais
sa vie, cette vie si jeune, si riche, si rare, si
s de Jésus, saints désirs de la mort, uniques pensées et méditations.
Écrit
à Louise comme à Marie ; il fait bon écrire à cel
es pensées et méditations. Écrit à Louise comme à Marie ; il fait bon
écrire
à celle-là. Et lui, pourquoi ne pas écrire, ton f
omme à Marie ; il fait bon écrire à celle-là. Et lui, pourquoi ne pas
écrire
, ton frère ? Serait-il mort aussi ? Mon Dieu, que
de cette séparation. Oh ! la douloureuse date, que néanmoins je veux
écrire
chaque fois qu’elle reviendra. Il y a pour moi un
me ; je rattache à vous ce qui restait là, tombé brisé par la mort. J’
écrirai
pour vous comme j’écrivais pour lui. Vous êtes mo
qui restait là, tombé brisé par la mort. J’écrirai pour vous comme j’
écrivais
pour lui. Vous êtes mon frère d’adoption, mon frè
vous l’ai dit, je crois, si Eustoquie, de son désert de Bethléem, eût
écrit
à quelque élégant chevalier romain. Le contraste
femme, me disait qu’à ma place elle serait bien embarrassée pour vous
écrire
. Moi, je ne comprends pas pourquoi je le serais.
e point de vue que se met notre intimité. » V Elle continue d’
écrire
à M. d’Aurevilly qu’aimait son frère et dont elle
t de cœur, et me donna un cahier de papier avec un « Je veux que tu m’
écrives
là ton tous les jours à Paris. » Oh ! pauvre ami
rives là ton tous les jours à Paris. » Oh ! pauvre ami ! je l’ai bien
écrit
, mais il ne l’a pas lu ! Il a été enlevé si subit
loin de cette vie, vers le lieu où n’est pas la mort ! Prié, pleuré,
écrit
, rien autre chose aujourd’hui. Ô terrible fête de
oute occasion et en toute circonstance. Le 6 novembre. « Je n’ai pas
écrit
hier et n’écrirai pas de suite. Que feriez-vous d
en toute circonstance. Le 6 novembre. « Je n’ai pas écrit hier et n’
écrirai
pas de suite. Que feriez-vous de trois cent soixa
triste, toutes mes pensées tournent à la mort. Ni envie ni pouvoir d’
écrire
. Qu’écrirais-je d’ailleurs qui vous fût bon, à vo
utes mes pensées tournent à la mort. Ni envie ni pouvoir d’écrire. Qu’
écrirais
-je d’ailleurs qui vous fût bon, à vous à qui je v
! non, je ne souffre pas dans mon corps. Oh ! que je trouve inutile d’
écrire
! » VII Mille retours de sentiments consol
ignalent cette période de sa vie. Le 10 décembre. « Enfin pourrai-je
écrire
? Que de fois j’ai pris la plume depuis huit jour
pauvre cahier, dans l’oubli avec ces objets qui s’évanouissent ! Je n’
écrirai
plus ici que je ne reprenne vie, que Dieu ne me r
ux compagnons de ma chambrette, les bienvenus, qui chanteront quand j’
écrirai
, me feront musique et accompagnement comme les pi
ement comme les pianos qui jouaient à côté de Mme de Staël quand elle
écrivait
. Le son est inspirateur ; je le comprends par ceu
Saint-Martin, chez son amie, Mme de Maistre. À Saint-Martin. « Lire,
écrire
, que faire dans ma chambre si bien disposée pour
es livres, une table avec encre, plume et papier, moyens et attraits.
Écrivons
. Mais quoi ? Eh ! ce petit Journal qui continuera
tous, mais plus ou moins manifestée. « Avec un peu plus de goût pour
écrire
j’aurais pu laisser ici un long mémorandum de mon
que son apparence. Toute sa vie morale était sauve avec ces reliques
écrites
. Et maintenant, on vous les a données, les voilà
nt à tout ce qu’elle sent, à tout ce qu’elle pense, à tout ce qu’elle
écrit
, un caractère de surnaturel et de sincérité qui e
vaincre ; il veut éblouir plus qu’émouvoir ; d’ailleurs son livre est
écrit
pour le public. Montaigne est un charmant génie,
re est écrit pour le public. Montaigne est un charmant génie, mais il
écrit
pour s’amuser lui-même et pour amuser ses lecteur
ême et pour amuser ses lecteurs. Sainte Thérèse chante plus qu’elle n’
écrit
: c’est le Pindare des femmes ; elle est sincère,
volume de Mlle de Guérin, cette sainte Thérèse de la famille, qui n’a
écrit
que pour elle seule, et dont une amitié longtemps
personnes s’enferme seule dans sa petite chambre pour lire, étudier,
écrire
, prier solitaire. Mais à qui écrira-t-elle ? à el
etite chambre pour lire, étudier, écrire, prier solitaire. Mais à qui
écrira-t
-elle ? à elle-même ; elle note simplement ses imp
on ; il vient, sans art, du cœur écouté seul par la jeune fille qui s’
écrit
elle-même devant le miroir de ses pensées. Nous a
tre IV. Le développement général de l’esprit est nécessaire pour bien
écrire
, avant toute préparation particulière Tout revi
t s’augmentera avec la délicatesse du sentiment. Alors on pourra bien
écrire
, et l’on écrira bien naturellement, sans s’embarr
vec la délicatesse du sentiment. Alors on pourra bien écrire, et l’on
écrira
bien naturellement, sans s’embarrasser des règles
bien, quand on a échappé à la tyrannie paresseuse de la mémoire, on n’
écrit
jamais mal et l’on est tout près de bien écrire.
se de la mémoire, on n’écrit jamais mal et l’on est tout près de bien
écrire
. L’art d’écrire s’apprend donc en même temps qu’o
, on n’écrit jamais mal et l’on est tout près de bien écrire. L’art d’
écrire
s’apprend donc en même temps qu’on apprend la lit
es émotions antérieures concourront insensiblement dans tout ce qu’on
écrira
, et, sans qu’on puisse marquer précisément l’empr
les méditations intimes ne collaborent à l’émotion présente. Si elle
écrit
au courant de la plume une page qui est un chef-d
u’il lui suffise de connaître la mythologie et le poème du Tasse pour
écrire
la fameuse lamentation sur ses arbres abattus ; u
lude par la fantaisie l’expression trop poignante de la réalité. Pour
écrire
six lignes sur la mort de Louvois, ce n’a pas été
sublime. Vous pouvez aimer votre vieux jardinier, sans être capable d’
écrire
ces simples mots : « Maître Paul vient de mourir
pour remplir un plan aussi vaste. Je serai satisfait si, après avoir
écrit
la vie de Jésus, il m’est donné de raconter comme
de refaire ce qui est fait et bien fait. Pour ne citer que des livres
écrits
en français, les personnes qui voudront bien se p
. Les personnes, dis-je, qui voudront bien consulter ces excellents
écrits
6, y trouveront expliqués une foule de points sur
ges anciens, aucune source d’informations. Cinq grandes collections d’
écrits
, sans parler d’une foule d’autres données éparses
ur le temps où il vécut, ce sont : 1° les évangiles et en général les
écrits
du Nouveau Testament ; 2° les compositions dites
; 3° les ouvrages de Philon ; 4° ceux de Josèphe ; 5° le Talmud. Les
écrits
de Philon ont l’inappréciable avantage de nous mo
ttéraire de Josèphe se fit par les chrétiens, lesquels adoptèrent ses
écrits
comme des documents essentiels de leur histoire s
certaine encore. Le caractère des deux langues dans lesquelles il est
écrit
; l’usage de mots grecs ; l’annonce claire, déter
Babylonie ; la couleur générale du livre, qui ne rappelle en rien les
écrits
de la captivité, qui répond au contraire par une
n’accorder de valeur à un document que pour l’époque même où il a été
écrit
. Mais de tels scrupules seraient ici déplacés. L’
sortes d’états intellectuels d’après les habitudes d’un temps où l’on
écrit
beaucoup. Les Védas, les anciennes poésies arabes
de de créance à la « Vie d’Apollonius de Tyane », parce qu’elle a été
écrite
longtemps après le héros et dans les conditions d
liquent pas que, dans la plus vieille opinion, ces récits eussent été
écrits
d’un bout à l’autre par Matthieu, par Marc, par L
ême. Le chapitre XXI de Luc, inséparable du reste de l’ouvrage, a été
écrit
certainement après le siège de Jérusalem, mais pe
us sommes donc ici sur un terrain solide ; car il s’agit d’un ouvrage
écrit
tout entier de la même main et de la plus parfait
tions impersonnelles, où l’auteur disparaît totalement. Un nom propre
écrit
en tête de ces sortes d’ouvrages ne dit pas grand
tière il préfère la tradition orale aux livres, Papias mentionne deux
écrits
sur les actes et les paroles du Christ : 1° un éc
mentionne deux écrits sur les actes et les paroles du Christ : 1° un
écrit
de Marc, interprète de l’apôtre Pierre, écrit cou
roles du Christ : 1° un écrit de Marc, interprète de l’apôtre Pierre,
écrit
court, incomplet, non rangé par ordre chronologiq
enirs de l’apôtre Pierre ; 2° un recueil de sentences [Greek : logia]
écrit
en hébreu 22 par Matthieu, « et que chacun a trad
x que lisait Papias, cela n’est pas soutenable ; d’abord, parce que l’
écrit
de Matthieu pour Papias se composait uniquement d
culait des traductions assez diverses, et en second lieu, parce que l’
écrit
de Marc et celui de Matthieu étaient pour lui pro
; 2° le recueil d’anecdotes et de renseignements personnels que Marc
écrivit
d’après les souvenirs de Pierre. On peut dire que
st indubitable, en tous cas, c’est que de très bonne heure on mit par
écrit
les discours de Jésus en langue araméenne, que de
es discours de Jésus en langue araméenne, que de bonne heure aussi on
écrivit
ses actions remarquables. Ce n’étaient pas là des
adition des témoins oculaires 23. On attachait peu d’importance à ces
écrits
, et les conservateurs, tels que Papias, y préféra
i de les alléguer textuellement. Les citations évangéliques, dans les
écrits
pseudo-clémentins d’origine ébionite, présentent
n et de Presbyteros Joannes, ne dit pas un mot d’une « Vie de Jésus »
écrite
par Jean. Si une telle mention se fût trouvée dan
est pas question une seule fois dans le quatrième évangile), qui a pu
écrire
en grec ces leçons de métaphysique abstraite, don
et, pour moi, je n’ose être assuré que le quatrième évangile ait été
écrit
tout entier de la plume d’un ancien pêcheur galil
eut se faire passer pour l’apôtre Jean, mais on voit clairement qu’il
écrit
dans l’intérêt de cet apôtre. À chaque page se tr
ersaires 47. Ce n’est pas par des tirades prétentieuses, lourdes, mal
écrites
, disant peu de chose au sens moral, que Jésus a f
œuvre divine. Quand même Papias ne nous apprendrait pas que Matthieu
écrivit
les sentences de Jésus dans leur langue originale
avec l’état intellectuel de l’Asie-Mineure au moment où elles furent
écrites
. L’Asie-Mineure était alors le théâtre d’un étran
une expérience capitale est celle-ci. Toute personne qui se mettra à
écrire
la vie de Jésus sans théorie arrêtée sur la valeu
nons d’exposer, et qui sert à l’expliquer. Socrate, qui comme Jésus n’
écrivit
pas, nous est connu par deux de ses disciples, Xé
tion et Presbyteros Joannes firent à Papias sans lui dire qu’il était
écrit
, ou plutôt n’attachant aucune importance à cette
endes de Saints, des Vies de Plotin, de Proclus, d’Isidore, et autres
écrits
du même genre, où la vérité historique et l’inten
quatre vieux soldats de l’empire se fussent mis chacun de leur côté à
écrire
la vie de Napoléon avec leurs souvenirs. Il est c
rtes discordances. L’un d’eux mettrait Wagram avant Marengo ; l’autre
écrirait
sans hésiter que Napoléon chassa des Tuileries le
des discours et des récits qui composent les évangiles. Elles furent
écrites
de l’an 50 à l’an 140 de l’hégire. Quand on écrir
les. Elles furent écrites de l’an 50 à l’an 140 de l’hégire. Quand on
écrira
l’histoire des écoles juives aux siècles qui ont
Telles sont les règles qui ont été suivies dans la composition de cet
écrit
. À la lecture des textes, j’ai pu joindre une gra
cesse à vérifier et à contrôler dans le détail l’ébauche que j’avais
écrite
à la hâte dans une cabane maronite, avec cinq ou
ans le désordre où la tradition nous les donne, ce ne serait pas plus
écrire
l’histoire de Jésus qu’on n’écrirait l’histoire d
s les donne, ce ne serait pas plus écrire l’histoire de Jésus qu’on n’
écrirait
l’histoire d’un homme célèbre en donnant pêle-mêl
. 35. Eusèbe, Hist. eccl., V, 24. 36. I Joann., i, 3, 5. Les deux
écrits
offrent la plus complète identité de style, les m
ut entendre par Henri IV écrivain. Il y a longtemps que si les hommes
écrivaient
aussi bien qu’ils parlent, ou que si l’on écrivai
ue si les hommes écrivaient aussi bien qu’ils parlent, ou que si l’on
écrivait
pour eux ce qu’ils disent dans les circonstances
orables pour ne pas être du métier : mais, parmi ceux qui ont songé à
écrire
ou à dicter après coup ce qu’ils avaient dit ou c
x grandes choses, mettent leur honneur et leur bon goût, quand ils en
écrivent
, à être ou à paraître simples. Le nom d’écrivains
emps de Pope ou d’Horace : « Le chef-d’œuvre de la nature est de bien
écrire
. » Les autres, les hommes d’action, qui traitent
urs affaires, ne sont écrivains que d’occasion et par nécessité ; ils
écrivent
comme ils peuvent et comme cela leur vient ; ils
les noms des grands capitaines, des grands rois et ministres qui ont
écrit
, et dont la pensée se présente d’abord, César, He
cher quelques observations à ces lettres, je choisirai celles qu’il a
écrites
à la comtesse de Grammont, l’une de ses premières
à courir vers la dame de ses pensées : « Ne craignez, rien, mon âme,
écrit
Henri ; quand cette armée, qui est à Nogaro, m’au
cents tonneaux de vin, sans payer taxe, pour sa bouche ; et ainsi est
écrit
en une patente. C’est se déclarer ivrognesse en p
t rapprocher ce passage d’un autre qui se lit dans une lettre par lui
écrite
à la même Mme de Grammont au lendemain des scènes
n voit que Henri ne dissimule point ses premiers mouvements, et qu’il
écrit
quelquefois ce que le bon goût du moins commander
s’en tira en habile chasseur qui sait tous les sentiers. Deux lettres
écrites
vers ce temps à l’un de ses plus fidèles serviteu
les lettres par excellence de Henri IV, courtes, fraîches, matinales,
écrites
le pied levé et déjà sur l’étrier, en partant pou
; mandez-moi si les voulez. » La belle Corisandre, on le voit par les
écrits
satiriques du temps, aimait cet attirail et cet e
viie juin (1586). C’est là, selon moi, la perle des lettres d’amour
écrites
par Henri IV. Gabrielle même, avec cette galante
me, avec cette galante lettre datée de devant son portrait (« Je vous
écris
, mes chères amours, des pieds de votre peinture…
e bonne grâce, mais encore en votre mémoire. Par ce laquais vous avez
écrit
à votre fils et non à moi. Si je ne m’en suis ren
pensez. Votre dernière dépêche me rapporta (me rendit) la diligence d’
écrire
que j’avais perdue. Je lis tous les soirs votre l
sant qu’il va à Paris. Il y a toujours mille choses qui ne se peuvent
écrire
. Et il touche un coin de défaut de la comtesse,
le, à d’Aubigné : Faites, pour Dieu ! ce que votre lettre porte, lui
écrivait
Henri ; sera-t-il bien possible qu’avec un si dou
mari, qui aimait à ses heures le coin du feu. C’était bien celui qui
écrivait
à la comtesse de Grammont : « Bonsoir, mon âme, j
qu’il eut fait sa jonction avec l’armée royale et catholique. Il lui
écrit
de Blois, le 18 mai 1589, dans les termes ordinai
Blois, le 18 mai 1589, dans les termes ordinaires : Mon âme, je vous
écris
de Blois, où il y a cinq mois que l’on me condamn
rappela à son devoir et la remit à son rang de sujette : Madame, lui
écrivit
-il (mars 1591), j’avais donné charge à Lareine (s
enir d’une faute, elle inspira un jour à celui qui l’aimait la joie d’
écrire
cette page éclairée et durable sur Marans. 68.
Horace, soient nés pendant que la république subsistait encore, leurs
écrits
portent le caractère de l’influence monarchique.
es écrivains, Tite-Live surtout, montrent souvent dans leur manière d’
écrire
l’histoire, un esprit républicain ; mais pour ana
ive chez les habitants de la cité, que dérive l’éminent caractère des
écrits
des Romains, de leur langue, de leurs mœurs, de l
ù les philosophes, les orateurs, les historiens rendirent le talent d’
écrire
utile aux affaires et à la morale publique. Lorsq
littéraires ; aucun, comme Cicéron et César, ne crut ajouter par ses
écrits
à son existence politique. Scipion et Salluste fu
els les principes philosophiques avaient été mis en pratique. L’art d’
écrire
ne s’était développé que longtemps après le talen
mmandée. Cicéron est le seul dont l’individualité perce à travers ses
écrits
: encore combat-il par son système ce que son amo
s que les Grecs d’affections profondes, on ne trouve point dans leurs
écrits
, jusqu’au règne d’Auguste, la trace des idées et
et non par la chaleur, par la sagesse et non par l’invention, que les
écrits
de ce temps sont remarquables. Une autorité de ra
ale cause de l’admiration qui nous saisit en lisant le petit nombre d’
écrits
qu’il nous reste de la première époque de la litt
de la première époque de la littérature romaine, c’est l’idée que ces
écrits
nous donnent du caractère et du gouvernement des
de l’esprit d’un si beau siècle ; et Rome vit tout entière dans leurs
écrits
. Lorsque Cicéron plaide devant le peuple, devant
te qu’Ennius a été connu. Cinq siècles avant cette époque, Numa avait
écrit
sur la philosophie, et cent cinquante ans après N
les colonies avaient transporté dans la grande Grèce. Ennius, avant d’
écrire
en vers, avait embrassé la secte pythagoricienne
alysèrent. Sextus Papyrius, Sextus Cœlius, Granius Flaccus, etc., ont
écrit
sur ce sujet dans les troisième, quatrième et cin
ar Cicéron, comme supérieure à tout ce que les philosophes ont jamais
écrit
sur ce sujet. Paul-Émile confia au philosophe Mét
que, et qui témoigna particulièrement du mépris à Ennius, parce qu’il
écrivait
en vers, avait été instruit lui-même par Néarque
oup d’écrivains en prose chez les Romains. Posthumus Albinus, romain,
écrivit
une histoire de Rome en grec ; Fabius Pictor, une
s, les Appius, etc. Plusieurs de leurs discours existaient encore par
écrit
du temps de Cicéron. Enfin la république avait eu
vations trop multipliées, je demande qu’on se souvienne qu’elles sont
écrites
en réponse à une attaque qui exigeait une réfutat
ture latine se rapportent ces quatre vers d’Horace. Au moment où il a
écrit
l’Art poétique, les plus fameux poètes du siècle
ue l’Énéide même était déjà connue. Ces vers sont les seuls, dans les
écrits
des auteurs classiques latins, et dans Horace lui
é les copistes des Grecs, et que toutes les tragédies citées dans les
écrits
des anciens (et il y en a près de deux cents) son
composent, et trouvent même quelque chose de honteux à raturer leurs
écrits
. Y a-t-il rien dans ces vers qui suppose que le
ique ? 28. Brutus, dans ses lettres, ne s’occupait point de l’art d’
écrire
: il n’avait pour but que de servir les intérêts
atteries qu’il prodiguait au jeune Octave, est peut-être ce qui a été
écrit
de plus beau dans la prose latine.
es héros : ainsi je ne sais qui sont plus redevables, ou ceux qui ont
écrit
l’histoire, à ceux qui leur en ont fourni une si
bien peindre. Quand même on ne le considère que comme un homme qui a
écrit
. Moise, Homère, Platon, Virgile, Horace ne sont a
leurs expressions et par leurs images : il faut exprimer le vrai pour
écrire
naturellement, fortement, délicatement. On a dû f
t un homme d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteur, et qui
écrit
avec soin, éprouve souvent que l’expression qu’il
le, qui semblait devoir se présenter d’abord et sans effort. Ceux qui
écrivent
par humeur, sont sujets à retoucher à leurs ouvra
mes qu’ils ont le plus aimés. La même justesse d’esprit qui nous fait
écrire
de bonnes choses, nous fait appréhender qu’elles
e soient pas assez pour mériter d’être lues. Un esprit médiocre croit
écrire
divinement ; un bon esprit croit écrire raisonnab
ues. Un esprit médiocre croit écrire divinement ; un bon esprit croit
écrire
raisonnablement. L’on m’a engagé, dit Ariste , à
oint de faire sa cour ou de flatter les grands en applaudissant à ses
écrits
; on ne vous demande pas, Zélotes , de vous récr
is qui les idolâtrent ; eux seuls savent juger, savent penser, savent
écrire
, doivent écrire ; il n’y a point d’autre ouvrage
trent ; eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent
écrire
; il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien
ncu que quelque scrupuleuse exactitude que l’on ait dans sa manière d’
écrire
, la raillerie froide des mauvais plaisants est un
ils vous trouvent diffus. Il faut leur laisser tout à suppléer, et n’
écrire
que pour eux seuls. Ils conçoivent une période pa
n d’ouvrier. Capys , qui s’érige en juge du beau style et qui croit
écrire
comme Bouhours et Rabutin, résiste à la voix du p
mes leur naissance. Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d’
écrire
. Elles trouvent sous leur plume des tours et des
elles seraient peut-être ce que nous avons dans notre langue de mieux
écrit
. Il n’a manqué à Térence que d’être moins froid :
Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon et le barbarisme, et d’
écrire
purement : quel feu, quelle naïveté, quelle sourc
vers et en prose. Marot, par son tour et par son style, semble avoir
écrit
depuis Ronsard : il n’y a guère, entre ce premier
Marot et Rabelais sont inexcusables d’avoir semé l’ordure dans leurs
écrits
: tous deux avaient assez de génie et de naturel
L’éloquence peut se trouver dans les entretiens et dans tout genre d’
écrire
; elle est rarement où on la cherche, et elle est
? naît-il des figures, ou du moins de quelques figures ? tout genre d’
écrire
reçoit-il le sublime, ou s’il n’y a que les grand
nies, que les plus élevés qui en soient capables. Tout écrivain, pour
écrire
nettement, doit se mettre à la place de ses lecte
s’entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligible. L’on n’
écrit
que pour être entendu ; mais il faut du moins en
nnuyés de son ouvrage. Si l’on jette quelque profondeur dans certains
écrits
; si l’on affecte une finesse de tour, et quelque
l’autre année. La gloire ou le mérite de certains hommes est de bien
écrire
; et de quelques autres, c’est de n’écrire point.
ertains hommes est de bien écrire ; et de quelques autres, c’est de n’
écrire
point. L’on écrit régulièrement depuis vingt anné
de bien écrire ; et de quelques autres, c’est de n’écrire point. L’on
écrit
régulièrement depuis vingt années ; l’on est escl
l doit au contraire éviter comme un écueil de vouloir imiter ceux qui
écrivent
par humeur, que le cœur fait parler, à qui il ins
ler à Dorilas et Handburg : l’on peut au contraire en une sorte d’
écrits
hasarder de certaines expressions, user de termes
écrivant qu’au goût de son siècle, songe plus à sa personne qu’à ses
écrits
: il faut toujours tendre à la perfection, et alo
t venu celui de Grammaire, qui est l’Art de bien parler & de bien
écrire
. De toutes les langues qu’on peut cultiver, celle
ours la préférence. Il n’y a point de pays peut-être où l’on ait tant
écrit
sur la Grammaire de la nation qu’en France. Ce se
e pas assez à en exposer clairement & nettement la pratique. Il n’
écrit
point d’une maniere convenable à son sujet. Il af
qui est la clef de toutes les langues. Il étoit digne d’un homme qui
écrit
aussi bien, d’apprendre aux jeunes auteurs commen
écrit aussi bien, d’apprendre aux jeunes auteurs comment on pourroit
écrire
avec justesse. §. II. Des Livres sur l’Orth
de regles générales ; & suivant laquelle les syllabes des mots s’
écrivent
d’une maniere plûtôt que d’une autre, sans autre
C’est, suivant lui, la partie de la Grammaire qui traite de la parole
écrite
. “La parole écrite est l’image de la parole prono
la partie de la Grammaire qui traite de la parole écrite. “La parole
écrite
est l’image de la parole prononcée. Pour donner à
l’objet de son livre ; c’est l’histoire de l’état actuel de la langue
écrite
qu’il y présente. L’auteur s’éloigne quelquefois
& à la portée de tous les autres. Il est louable de savoir bien
écrire
sa propre langue ; mais il ne l’est pas moins, ce
ont pas de lui ; mais on ne peut que le remercier & de ce qu’il a
écrit
d’après lui-même, & de ce qu’il a puisé chez
, & montre combien ce style est ordinaire, non-seulement dans les
écrits
, mais dans la conversation même. Il fait sentir c
mes françois, n’étant point de donner l’intelligence des vieux livres
écrits
en cette langue, mais d’indiquer l’usage des mots
c le peuple dans les pays où ils ont cours, mais qu’on ne doit jamais
écrire
, au moins dans un ouvrage poli. J’y ai remarqué d
; mais il ajouta aux raisons, les injures. Il se livra dans quelques
écrits
en vers & en prose, à tout son ressentiment c
poésie, & aux différens styles qu’exigent les différens genres d’
écrire
. On n’y trouve aucune regle pour la bonne prononc
u les caprices de l’usage, prononcent les mots comme ils les trouvent
écrits
. Ce Dictionnaire, dit universel, n’indique point
res détails de grammaire, dont la connoissance est indispensable pour
écrire
& pour parler avec pureté. Outre tant d’omiss
t plus, & qu’on ne trouve aujourdhui que dans les auteurs qui ont
écrit
avant la fin du XVIme. siécle. On a cru devoir ad
plume de l’Académicien. Le Jésuite qui fait cette critique a lui-même
écrit
beaucoup sur la langue. Le second de ses Entretie
laisant dit à cette occasion, qu’il ne manquoit au Pere Bouhours pour
écrire
parfaitement que de savoir penser. Mais s’il igno
à la Cour. Nos beaux esprits commençoient à s’imaginer, que pour bien
écrire
, il falloit copier la langue de nos auteurs de ru
itions, & l’on auroit une récolte très-abondante à faire dans les
écrits
modernes. “Le mot de vis-à-vis (dit M. de Voltair
à conserver les privilèges de la Poésie, il y a en revanche dans ses
écrits
des observations utiles pour la perfection de not
tre aussi élégante que polie. M. l’Abbé Desfontaines analyse dans son
écrit
toutes les remarques de son adversaire, & par
nt, même après avoir lu le Racine vengé. Il y a certainement dans cet
écrit
beaucoup d’observations qui sont voir un homme de
rne les regles de la Grammaire, que les poëtes, comme les auteurs qui
écrivent
en prose, doivent également suivre avec exactitud
rrigés, ouvrage utile à toutes les personnes qui veulent parler &
écrire
correctement, & principalement aux jeunes gen
page l’exemple d’un gasconisme & d’une gasconade. §. V. Des
Ecrits
sur les Etymologies, le vieux langage & les p
ns l’extrait des ouvrages de cent vingt-sept Poëtes, qui tous avoient
écrit
avant la fin du XIIIme. siécle. Mais on n’eut rie
23
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XII »
pinions ; mais si mon volume est absurde et ridicule, comment peut-il
écrire
, dans le même article, à propos du même ouvrage :
es ; tel est le but. Cette méthode apprendra-t-elle infailliblement à
écrire
? Je ne pense pas l’avoir jamais affirmé ; ce que
qui travaillent beaucoup. On peut beaucoup corriger et n’en pas mieux
écrire
. Alors ? » La remarque a son importance et nous
ue cela prouve, en effet ? Conteste-t-on, par exemple, que, pour bien
écrire
, il faille au moins réfléchir et méditer ? Que de
et, comme dit M. Charles, « corrigent beaucoup » sans pouvoir « mieux
écrire
», c’est leur affaire42. M. Ernest Charles admet
’obstinera à mépriser le travail et à croire qu’il est facile de bien
écrire
. En somme, sauf sur quelques points, l’étude que
permet cette expression. » Et il l’a dit, dans la préface de l’Art d’
écrire
: « Je n’ai pas appliqué mes préceptes en ce volu
nner un rôle qui ne m’est point naturel ? Vous savez bien que je n’ai
écrit
cela nulle part. Voici exactement ce que j’ai dit
j’ai dit dans le passage auquel vous faites allusion : « J’ai tâché d’
écrire
simplement et sèchement cet ouvrage qui n’est qu’
e qui n’est qu’une tentative de démonstration, réservant mon effort d’
écrire
pour des ouvrages d’imagination ou de critique pr
te. » Loin d’être immodeste, je m’excusais d’avoir trop négligemment
écrit
; je demandais l’indulgence, je promettais de mie
tat doit l’avouer lui-même, puisqu’il reconnaît que Télémaque est mal
écrit
… « (Non seulement nous l’avouons mais l’avons déc
24
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« VIII »
s pas ; mais on avouera qu’il faut être un sot d’une rare espèce pour
écrire
Paul et Virginie que Flaubert avouait ne pouvoir
, mais son style, ses plus belles épithètes, ses procédés de peinture
écrite
, ce qui ne m’empêche pas de distinguer aussi bien
j’avoue qu’il y a peu de choses qui m’aient donné autant de plaisir à
écrire
. Je pourrais y ajouter d’autres raisons, mais cel
rique.26 » Vaincu par l’évidence, M. de Gourmont lui-même finit par
écrire
ceci : « Fénelon serait plus grand écrivain, s’il
verait, avec cette explication, à trouver que d’Arlincourt lui-même n’
écrivait
point mal. Voilà ce qu’on appelle « mettre à néan
ait bien la valeur de la retouche et l’importance du travail, lui qui
écrivait
aussi ces lignes, que je recommande également à m
térature périra par la facilité de produire sans labeur. Le plaisir d’
écrire
est perdu. Le plaisir d’écrire, c’était de vivre
de produire sans labeur. Le plaisir d’écrire est perdu. Le plaisir d’
écrire
, c’était de vivre avec une pensée, de la mûrir, d
le style poétique, c’est-à-dire, comme l’entend ici Bossuet, quand on
écrit
une prose qui singe la poésie. D’Arlincourt, par
n d’être injuste : il lui suffisait d’avoir du goût. Sa façon seule d’
écrire
expliquerait cette répulsion. Un tel magicien de
teurs. Pour finir de réhabiliter Télémaque, on prétend que Fénelon a
écrit
comme on écrivait de son temps. « En prose et en
nir de réhabiliter Télémaque, on prétend que Fénelon a écrit comme on
écrivait
de son temps. « En prose et en vers, dit-on, les
t-on discuter ; mais la preuve que tous les écrivains de son époque n’
écrivaient
pas comme Fénelon, c’est qu’il y a eu des gens co
me Pascal. Celui-là employait une langue qui n’appartient qu’à lui et
écrivait
avec la seule force de l’idée toute nue. Si Fénel
écrivait avec la seule force de l’idée toute nue. Si Fénelon n’a pas
écrit
comme eux, c’est tout simplement parce qu’il n’ét
hapitres du présent volume. On peut également relire dans notre Art d’
écrire
, à propos de l’emploi des qui et des que par les
exige. Or, ce passage, je l’ai précisément cité moi-même dans l’Art d’
écrire
, pour établir qu’il ne faut pas pousser les chose
rni l’occasion de dégager quelques leçons complémentaires sur l’art d’
écrire
. 26. Figaro du 3 septembre 1903 (NdA) 27. Rev
es. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’
écrire
en notes On ne sçauroit douter que la déclamati
qui pour differentes raisons ne l’aimoient pas. Justin martyr, dans l’
écrit
que nous venons de citer la traite de grande clam
t que nous venons de citer la traite de grande clameur. L’auteur de l’
écrit
contre les spectacles des anciens qui a passé pou
nsevelis dans les choses, à l’occasion desquelles ces auteurs les ont
écrits
. Nos passages s’attireront plus d’attention quand
on d’une piece mit son nom à la tête avec le nom du poëte qui l’avoit
écrite
, et le nom du principal acteur qui l’avoit jouée.
que est perduë. Tels étoient l’art du geste et l’art de composer et d’
écrire
en notes la déclamation. Les commentaires qu’ont
s, les éclaircissent mal. J’aimerois autant un commentaire sur Tacite
écrit
par un chartreux. Nous voïons par le livre de Qui
s plus petits qui soient en usage dans la nôtre. Quant à la maniere d’
écrire
cette déclamation, nous avons déja dit dans la qu
aisemblable qu’elle se notoit avec les caracteres des accens. L’art d’
écrire
en notes les chants de toute espece, étoit déja t
du moins une partie de ces chants, et que par consequent ils fussent
écrits
la plûpart avec les accens. Enfin voici un passag
seroit bien difficile d’inventer des caracteres avec lesquels on pût
écrire
en notes la déclamation en usage sur notre théatr
en usage sur notre théatre. Nous n’avons point assez d’accens pour l’
écrire
en notes avec les accens ainsi que les anciens l’
iens m’ont répondu que la chose étoit possible, et même qu’on pouvoit
écrire
la déclamation en notes en se servant de la gamme
seroit autre chose que les tons et les mouvemens de la prononciation
écrits
en notes. Certainement la difficulté qui se renco
s femmes à faire ces trois operations en même-temps. Quant au moïen d’
écrire
en notes la déclamation, soit celui que nous avon
d’en mettre la méthode en pratique, qu’il l’étoit de trouver l’art d’
écrire
en notes les pas et les figures d’une entrée de b
nt secret, comme le jeune coursier à l’appel du clairon. Ses premiers
écrits
pourtant, qui datent de l’année suivante, furent
premiers écrits pourtant, qui datent de l’année suivante, furent des
écrits
d’opposition, destinés à signaler la triste inaug
s opprimés et les faibles. J’ai sous les yeux un seul de ces premiers
écrits
volants, devenus bien rares et presque introuvabl
es scandales criants et le cœur gros de ces iniquités, Camille Jordan
écrivit
une sorte de pamphlet, signé le citoyen Simon, et
hez une amie généreuse, rue de la Planche. C’est là que fut composé l’
écrit
apologétique : Camille Jordan, député du Rhône, à
l en avait toujours) déterrèrent je ne sais quelle lettre qu’il avait
écrite
, qu’il avait peut-être publiée anciennement, et q
royez. Rien de plus simple que votre lettre à l’époque où vous l’avez
écrite
. Apprend-elle rien à personne sur vos opinions d’
combien les principes de la liberté sont supérieurs à tout cela, vous
écrirez
une fois de manière à vous faire connaître, et vo
action quelconque pour sortir de cette ligne, et cette action ou cet
écrit
, vous êtes toujours libre de le faire, et vous av
e quelqu’un à Genève, seulement de ce qu’il lui ressemble un peu. » L’
écrit
marquant que Mme de Staël désirait pour Camille,
Vrai sens du vote national sur le Consulat à vie, qui est de 1802. L’
écrit
parut d’abord sans nom d’auteur ; mais la premièr
apaisée et rangée sous le pouvoir d’un seul chef, magistrat à vie ? L’
écrit
de Camille Jordan répond complètement à ces quest
et invincible de la solution qui a prévalu. Je ne rappellerai de cet
écrit
peu connu, non réimprimé depuis, que l’entrée en
e : n’ayant pu la consigner sur un registre, je la déposerai dans cet
écrit
. « Que parlé-je, au reste, de mon vœu personnel ?
nt est venu où il est permis, où il est utile, où il est nécessaire d’
écrire
. Un assez long silence a réparé l’abus que nous f
x d’une raison sévère, peut justifier le don que nous lui fîmes… » L’
écrit
de Camille Jordan est donc l’œuvre d’une haute ra
que un peu d’éclat. Et en général, même quand il s’agit des meilleurs
écrits
de Camille Jordan, parlons moins de son style que
science et un désintéressement complet de tout intérêt personnel. Cet
écrit
sur le consulat à vie est nécessaire pour juger t
vie est nécessaire pour juger tout Camille… » J’ajouterai que ce même
écrit
est nécessaire aussi dans une histoire politique
oppet.) « Je profite, mon cher Camille, d’une occasion rare pour vous
écrire
. Je voudrais que vous m’envoyassiez ce numéro du
résistance dont l’une interprète si bien l’autre120 ! — On a dû vous
écrire
pour vous redemander des exemplaires. — Les journ
pour me consoler de tant de peines, — ne dites jamais que je vous ai
écrit
un seul mot, c’est important. — Oui, mon ami, l’o
aut votre lettre, en pensant même à ce bon Duchesne122, à qui je vais
écrire
un mot en lui envoyant le livre de mon père. — Oh
mon cher Camille. — Sous l’adresse de François Coindet, vous pouvez m’
écrire
sans inconvénient. Je désire savoir les divers ef
de l’ouvrage. » « P. S. Dites à Malouet que je l’aime. Mon père lui a
écrit
. » Ce projet de voyage en Italie, cette offre qu
de sa famille. Nous serons de retour bien avant que vous pensiez à m’
écrire
. Je lis l’ouvrage de Gérando pour Berlin124, qui
Gérando pour Berlin124, qui me frappe de vérité et de clarté. Je lui
écrirai
quand je serai plus avancée. Villers m’écrit des
é et de clarté. Je lui écrirai quand je serai plus avancée. Villers m’
écrit
des lettres où l’amour de Kant et de moi se manif
ance avec vous. — Répondez-moi le plus tôt possible comme vous m’avez
écrit
. » C’est dans l’automne de cette année 1803 que
billet qui m’annonce votre départ, on m’en a remis un de Junot qui m’
écrit
: « J’ai vu « ce matin le consul ; il m’a dit qu’
ttres d’elle qui suivent viennent bien à l’appui de tout ce qu’elle a
écrit
dans ses Dix années d’exil. On l’y voit tourmenté
’y reposant quelques jours avant de mettre le pied en Allemagne, elle
écrivait
à Degérando d’abord : « Metz, ce 26 octobre (180
à Francfort. Envoyez-moi donc ici vos lettres pour l’Allemagne, mais
écrivez
-moi courrier par courrier, car je ne veux pas res
il a toutes les idées du nord de l’Allemagne dans la tête. Je vous ai
écrit
un mot en partant de Bondy. Sans Benj. (Benjamin)
de douleurs. Adieu, mon excellent ami. Parlez de moi à Annette128. J’
écrirai
à Camille par le premier courrier. « Mon adresse
pouvez encore me répondre ici mardi (jusqu’à) midi. Plus tard je vous
écrirai
ce que je fais. Je change d’avis quatre fois par
otre pauvre amie. (Que dit-on) à Paris de mon histoire ? — Je vous ai
écrit
de (Châlons), avez-vous reçu ma lettre129? » C’e
ir. Résignons-nous à le voir tel qu’il était. Camille Jordan, par son
écrit
sur le Consulat, s’était annulé politiquement pou
aisait en France, ne manquait pas de le chercher au passage. Elle lui
écrivait
souvent, elle l’appelait à elle quelquefois. Cami
urel. « Près d’Auxerre, ce 1er mai (1806) « En arrivant à Lyon, j’ai
écrit
à votre frère aîné, mon cher Camille, qui était i
riez moins rude. — Adieu. » « Meulan, ce 10 avril (1807). « Vous avez
écrit
à Matthieu que je vous boudais. C’était un peu vr
e pas juste ? Je vais vous envoyer Corinne. Quand vous l’aurez reçue,
écrivez
-moi à Coppet, où je vais passer l’été dès que Cor
vous y trouver d’après la lettre que Matthieu et moi nous vous avons
écrite
, et je me désole de ce que vous n’y êtes pas. — J
nt au même ordre de sentiments : « Ce 16 avril (1812 ?). « Lady Webb
écrit
à une personne de mes amies que vous êtes inquiet
s remettra cette lettre et qui vous a déjà porté celle que je vous ai
écrite
ce matin. C’est un M. Bert, Genevois, négociant e
de Blois, dans l’antique château de Chaumont-sur-Loire, et de là elle
écrivait
à Camille : « Chaumont par Écure, dépt de Loir-e
l y a des négociations de paix, dit-on, mais on n’y croit pas. — J’ai
écrit
à M. de Lally pour savoir de lui s’il voulait don
tc. » Mme Récamier, peu après son arrivée, s’empressait à son tour d’
écrire
; sur ces entrefaites, il y avait eu séance publi
17 mai (1810). « C’est mal à moi d’être restée si longtemps sans vous
écrire
, cher Camille. Vous savez pourtant que vous occup
pour tout ce qui était de littérature et de publicité : « Je vous ai
écrit
, il y a quelques jours, et je reçois votre lettre
clatant. — Enfin je vous donne ma parole d’honneur que j’ai raison. —
Écrivez
-moi que je vous ai persuadé ; écrivez-moi surtout
le d’honneur que j’ai raison. — Écrivez-moi que je vous ai persuadé ;
écrivez
-moi surtout que je vous reverrai. Mon cœur en a t
i de droit. Tenons-nous-en donc à la lettre suivante de Mme de Staël,
écrite
sous le coup même de l’émotion, et qui n’est pas
pas sans ajouter quelques traits bien caractéristiques à ce qu’elle a
écrit
ailleurs et à ce qu’on savait déjà : « Ce 1er no
dant quinze ans pour qu’une femme aussi célèbre que madame vôtre mère
écrive
un livre sur l’Allemagne et ne parle pas de nous
iter de l’occasion du chevalier Webb pour vous dire ce que je ne peux
écrire
par la poste. — Je serais charmée de voir Mme de
dur que celle qui a le courage de la refuser passe pour avoir voulu l’
écrire
. — Au reste, c’est peut-être une seule personne q
s troubles dans l’intérieur. Du reste, qu’un ouvrage soit bien ou mal
écrit
, bête ou spirituel, contenant des idées sages ou
us avez ôté le nom de l’homme, de manière qu’il est impossible de lui
écrire
directement. — Croyez-vous que Mme Lyonne de Boye
ando est mécontent d’une réponse de moi qu’il a reçue à Rome. Peut-on
écrire
sans froideur à quelqu’un qu’on a vraiment aimé ?
aimer et vous admirer ; mais je vous aime encore plus. — Vous m’avez
écrit
que vous me souhaitiez des idées plus religieuses
nt que vous, et sûrement j’ai plus d’usage à en faire. « Matthieu m’a
écrit
une admirable lettre à l’occasion de ses malheurs
e trouva moyen pourtant de lui faire parvenir ce billet qui doit être
écrit
de Stockholm : « 18 décembre (1812). « Je ne vou
tre écrit de Stockholm : « 18 décembre (1812). « Je ne vous ai point
écrit
par discrétion. Je disais comme Du Breuil à Pechm
de jeunesse : « 26 mars (1813). « Il est impossible, cher Camille, d’
écrire
une plus charmante lettre que celle que je reçois
inement un homme d’esprit. Il m’a mise dans la confidence de quelques
écrits
qui prouvent du talent ; mais il y a en lui un mé
ille. Il est à remarquer cependant combien il est lent et paresseux à
écrire
, et comme il a souvent besoin d’être provoqué. Dè
l a une paresse à la Narbonne », disait-elle. Dans une lettre qu’elle
écrivait
à Mme Degérando en partant pour l’Italie, et qui
t de Coppet encore que, sur la nouvelle de son élection, Mme de Staël
écrivait
à Camille en l’exhortant vivement de reprendre la
souvenir. » Enfin le billet suivant, le dernier que nous ayons, fut
écrit
après le retour à Paris : « Comment n’êtes-vous
ans les ruines. Les deux billets d’elle qui suivent, et dont l’un est
écrit
de la Vallée-aux-Loups, se rapportent aux dernièr
is grâce. 112. Cette réponse à Chénier se trouve dans une note de l’
écrit
de Camille Jordan sur le 18 fructidor. La voici e
eilleurs jours. Mme de Staël, pendant son voyage d’Allemagne en 1804,
écrivait
à Degérando : « J’ai beaucoup vu Schiller et Gœth
egérando vers ce même temps, je lis ce passage : « Camille Jordan m’a
écrit
une lettre qui l’a fait beaucoup aimer de mon pèr
es affections nouvelles qui me reculeront de plusieurs degrés. Je lui
écrirai
la première fois contre le mariage ; j’ai un beau
se ; p. 294, son discours sur la loi du recrutement ; p. 406-409, son
écrit
intitulé La session de 1817 ; — puis au tome V,
uite du chapitre précédent. De la parole traditionnelle. De la parole
écrite
. De la lettre. Magistrature de la pensée dans ces
eu même. Voilà pourquoi la première loi de Lycurgue fut une défense d’
écrire
les lois. On fixe assez généralement l’ère des lo
défense d’écrire les lois. On fixe assez généralement l’ère des lois
écrites
, chez les Grecs, à Zaleucus, postérieur, comme on
bien que tant que les hommes furent heureux ils n’eurent pas de lois
écrites
. Au reste, cette défense d’écrire les lois se tro
t heureux ils n’eurent pas de lois écrites. Au reste, cette défense d’
écrire
les lois se trouve trop souvent consignée dans le
pour ne pas lui supposer une raison. Les envahissements de la parole
écrite
étaient sans doute trop évidents et trop rapides,
est pas retirée des institutions sociales au moment même où la langue
écrite
a paru, car toutes les révolutions sont successiv
outes les révolutions sont successives et graduelles. Ainsi la parole
écrite
n’a servi longtemps qu’à constater les résultats
passé alors pour constant, et il a été constant en effet, que la loi
écrite
, ou n’était que la loi traditionnelle constatée,
elle subsistait comme lumière pour éclairer continuellement la parole
écrite
et en vérifier le sens. Alors, car, comme nous l’
raditionnelle ; la prose, qui fut seulement l’expression de la parole
écrite
. C’est, encore à présent, à cette origine des cho
ous, que la poésie cherche un asile dans la prose ; et plus la langue
écrite
prendra de l’ascendant, plus la poésie cherchera
héritage. III Nous commençons une nouvelle ère, celle des lois
écrites
sans l’intervention de la parole traditionnelle p
ste encore un peu fixée sur le fait actuel, sur le présent. La parole
écrite
a été une première matérialisation de la pensée,
ivre rejeté était voué au néant. Lorsque, plus tard encore, la parole
écrite
a admis les explications de la parole traditionne
vertu de sa pensée. Maintenant il ne s’agit plus que de la liberté d’
écrire
et de publier ses pensées. N’oublions pas cependa
de l’opinion doivent se borner à éclairer les gouvernements par leurs
écrits
; sitôt qu’ils ont la prétention de vouloir les d
utions dont l’une subsiste encore, et dont l’autre a survécu dans des
écrits
excellents, l’Académie française et Port-Royal. O
profanes et aux lettres, et où l’on rédigeait en commun de très bons
écrits
. Mais, bien que la fondation de Port-Royal, comme
u poète réformateur avec ses amis roulaient exclusivement sur l’art d’
écrire
. Au lieu d’un vain échange d’éloges prodigués à d
cause du peu de sûreté des rues le soir. Ils se communiquaient leurs
écrits
, dit Pellisson, et s’en donnaient librement leur
it les grandes choses, et surtout la langue française, en laquelle il
écrivait
lui-même fort bien, vit dans la société Conrart l
vance ses conditions à tous ceux qui prétendront en donner dans leurs
écrits
des images ressemblantes. Comment croire que la s
penser qui ne soit conforme à l’esprit de la nation, il ne faut rien
écrire
qui ne soit conforme à sa langue. Le génie dans n
homme, de tout ce qu’il y a de bon sens répandu dans tous ; la langue
écrite
de génie, c’est celle que parle chacun de nous qu
vains que les qualités essentielles, d’obligation, sans lesquelles un
écrit
est mauvais et l’auteur de cet écrit ridicule. El
d’obligation, sans lesquelles un écrit est mauvais et l’auteur de cet
écrit
ridicule. Elle voulait de la raison, de l’ordre,
bres, n’a été que l’accord de gens complaisants en faveur de méchants
écrits
et de méchants auteurs. Aussi, n’aurai-je plus à
que j’ai remarqué, ce sera encore selon les mêmes remarques que l’on
écrira
autrement… Il sera toujours vrai aussi que les rè
r bon sens en suivait les exemples, et Vaugelas pouvait dire de leurs
écrits
, « que leur pratique ne s’accordait pas avec leur
ever des arrêts de Boileau, il n’y a que justice à dire que, dans ses
écrits
en prose, quelques pages sont sensées, ingénieuse
urs de langue parlée, mais qui ne font pas, que je sache, à la langue
écrite
une obligation si étroite de cette complaisance p
ie, des beautés nouvelles de langage, et les hasardaient dans quelque
écrit
, où souvent les lecteurs croyaient les revoir plu
quelques travaux manuels, à l’exemple des anciens solitaires, et des
écrits
sur des sujets de morale ou de piété. L’instituti
appartient à tous et l’honneur à Dieu seul, tel était le principe des
écrits
de Port-Royal. On avait poussé le devoir de l’abn
l, l’œuvre passant avant l’ouvrier, on ne croyait pas faire tort à un
écrit
, en le retouchant au profit des doctrines commune
chargés de cette pieuse commission. Il est tout simple que, dans les
écrits
où l’auteur n’était en quelque façon que la main
eilleur outil, à l’œuvre qui lui est échue : tel est le caractère des
écrits
dits de Port-Royal, soit signés, soit sans nom d’
, est aujourd’hui presque toute la gloire d’Arnauld. Des innombrables
écrits
qui sortirent de sa plume dans l’espace de soixan
attaché à aucun ouvrage durable, et, chose plus étonnante, aucun des
écrits
d’Arnauld ne porte son empreinte personnelle. Et
en tempérèrent les mouvements, et il n’en parut aucun excès dans ses
écrits
. Mais s’il sut se contenir à l’endroit des autres
te vie de cachettes et de fuites, l’exil où il emportait la liberté d’
écrire
, préféré au silence dans la patrie ; ce mépris du
l fallait répondre au père Sesmaisons, et l’on en chargea Arnauld. Il
écrivit
le livre de la Fréquente Communion, où il rétabli
alités, un charme particulier de douceur et d’onction, font aimer les
écrits
de Nicole, cette autre plume de Port-Royal, et, c
ld, et quoiqu’il eût dû lui coûter plus d’une fois de cacher dans ses
écrits
cet amour de la paix qui, toute sa vie, le fit so
es un accommodement où se peint son caractère. Il voulait bien ne pas
écrire
contre eux, mais il ne voulait pas rompre avec se
e rien d’égal en ce genre dans l’antiquité. « Devinez ce que je fais,
écrit
Mme de Sévigné à sa fille : je recommence ce trai
n et l’avaler », Le jugement de Voltaire n’est qu’un bel éloge de cet
écrit
; la phrase de madame de Sévigné nous en donne co
de l’esprit de dispute ; et quoiqu’il n’en laisse rien voir dans son
écrit
, où la sévère discipline de Port-Royal n’a pas pe
personnelle, mais pure de tout ressentiment. Si La Rochefoucauld, qui
écrivait
ses Maximes vers le même temps que Nicole composa
mpétuosité de style. La langue de ce traité, c’est la langue générale
écrite
avec une correction qui en faisait alors l’origin
rale n’est-elle pas ce style dont on a dit que seul il fait vivre les
écrits
? Y avait-il donc moyen de dire les mêmes choses
personnes extraordinairement douées, ces personnes impriment à leurs
écrits
une marque qui les fait reconnaître de loin, y at
on de rendre ce qu’il n’a reçu qu’à titre de dépôt. La gloire de bien
écrire
ne paraît point le toucher, et il songe bien moin
on dispute beaucoup du style, qui est la partie la plus apparente des
écrits
. Plus tard, à mesure qu’on avance dans la vie, on
r à la gloire de quelques-uns ? Pourquoi n’y pas voir ce qui rend ces
écrits
si admirables, l’esprit collectif qui dicte, des
dmirables, l’esprit collectif qui dicte, des plumes particulières qui
écrivent
, une révision en commun qui arrête le travail ? R
ir là, d’étendre la définition de la grammaire à l’art de parler et d’
écrire
correctement, de réduire celle de la logique à l’
prits légers, qui sont le grand nombre, que parler est autre chose qu’
écrire
, et qu’on peut penser sans raisonner. Il n’est pa
as indifférent d’observer l’ordre dans lequel se succédèrent ces deux
écrits
. La Grammaire vit le jour la première : le privil
r elle, dans la naissante Académie, des poètes médiocres pensaient et
écrivaient
sainement en prose ; par elle toutes les plumes d
’ancien régime autant que faire se pouvait : « Point de Constitution
écrite
, point de Chambres, le rétablissement des Parleme
les projets élaborés par l’abbé de Montesquiou. Sa lettre à ce sujet,
écrite
à la date du 7 juillet 1814 et qui commence par c
ar moi-même ; lorsqu’en 1832, il n’y a pas moins de trente-six ans, j’
écrivis
pour la première fois un morceau développé sur M.
me commencé, l’Esprit du Christianisme : « Ce serait un bel ouvrage,
écrit
-il de Paris (5 novembre 1814). Ce que j’aimerais
laisir à penser qu’on ne pense point. Si pourtant, je pense à toi (il
écrit
à l’abbé Jean), et bien souvent, et bien tendreme
Il est juste dans tout cela de faire la part de la boutade, quand on
écrit
librement et à bride abattue. — Il ne prédisait p
), qui se voit déjà en idée enveloppé et compris dans la catastrophe,
écrit
de Saint-Malo à son frère, le 1er avril 1815 : «
es, où l’abbé Carron se trouve retenu. Les lettres qu’il recommence à
écrire
nous le peignent au naturel dans l’abattement pro
ardemment lugubres de ses pensées : « Si je n’écoutais que mon goût,
écrivait
-il de Londres (5 août 4815), il me conduirait dan
omme de Dieu, à un esprit de saint qui se rencontra sur sa route ; il
écrivait
à la même date (10 août 1815) : « J’ignore encor
sion de La Mennais sur ce point capital et décisif de sa carrière. Il
écrivait
donc de Londres le 27 août 1815 à l’abbé Jean, qu
t en aide à l’abbé Carron et qui poussait dans le même sens : « Tu m’
écrivais
, mon cher ami, la veille du jour où tu as offert
sévères, le serrait de près et ne lui laissait ni répit ni trêve ; il
écrivait
à leur ami commun, M. Bruté, le 28 octobre 1815 :
tte impression, qui était également celle de Joseph de Maistre, et il
écrivait
de Londres le 12 septembre 1815 : « Selon toutes
premiers de 1816, qu’il a fixé l’accomplissement de son sacrifice. Il
écrit
de Londres à son frère, le 19 octobre 1815 : « …
: « … Il paraît certain que nous serons à Paris vers la mi-novembre.
Écris
-moi donc pour cette époque chez M. Carron, rue Sa
un des périls les plus grands auxquels il sera soumis, la tentation d’
écrire
. M. Carron sent combien il serait essentiel, une
ès-grands. De plus, j’ai toute sorte de répugnance pour recommencer à
écrire
. Rien ne nourrit davantage l’amour-propre, quelqu
aussi étendues. Décidez, messieurs. » À sa sœur, Mme Ange Blaize, il
écrit
à la veille de la retraite pour l’ordination, et
arlent assez haut. La Mennais vient de recevoir le sous-diaconat ; il
écrit
le lendemain, 24 décembre (1815), à l’abbé Jean :
rdonné prêtre à Vannes le 9 mars 1816. Le 8 juin suivant, l’abbé Jean
écrivait
à M. Bruté : « Féli a été fait diacre à Saint-Br
Déjà le 25 juin, trois mois après, La Mennais, ne se contenant plus,
écrivait
à son frère la lettre suivante, qui est l’aveu le
ut cela, qu’il n’y a point de correspondance qui ne me soit à charge.
Écrire
m’ennuie mortellement, et de tout ce qu’on peut m
A l’abbé Jean, 4 janvier 1847)… On me presse pour la quatrième fois d’
écrire
sur le Concordat. Peut-être m’y déciderai-je, quo
le choix des questions à traiter et pour la manière de les traiter, j’
écrirai
avec dégoût, mal par conséquent, et il est triste
de ce que mes parents, bien contre mon gré, m’ont forcé d’apprendre à
écrire
, et il n’y a pas de jour où je ne redise avec un
bien sûr ? Je crois plutôt que nous autres, qui venons au monde pour
écrire
, grands ou petits, philosophes ou chansonniers, n
lui faisait une vraie fièvre continue. « Même au milieu de mes maux,
écrivait
Déranger (4 juillet 1843), je suis obligé de reme
au succès. « Le plus beau jour de ma vie sera celui où je cesserai d’
écrire
» : c’est ce qu’il se plaisait à répéter, même en
is avoir le temps d’extraire tout ce que j’ai noté de remarquable. Il
écrivait
, le 27 décembre 1817, à l’occasion d’une brochure
où il dit cela est datée de Genève, 23 avril 1824. Et ce grand esprit
écrit
ces choses sans que la plume lui bronche ! Pour l
léxions morales du Duc de la Rochefoucault sont le premier livre bien
écrit
qu’on ait eu en France après les Lettres provinci
iner les procès de deux Normands vieillis dans la chicane. Les autres
écrits
de Nicole ne valent pas celui-ci ; il offre beauc
s premiers auteurs pour la prose ; notre langue paroît avoir dans ses
écrits
un caractère particulier, qu’on ne lui connoissoi
de l’énergie & de l’harmonie de son style. Quoique son livre soit
écrit
par pensées détachées, il en a fait de chacun de
mp; le plus médité. Il regne un continuel désordre dans tout ce qu’il
écrit
, & vous trouvez tel chapitre intitulé des Loi
autres ouvrages offrent de choses dangereuses, on a réduit ce qu’il a
écrit
aux seules vérités utiles, en publiant le recueil
ns d’une satyre délicate. Ce que M. Diderot a donné sur la morale est
écrit
d’un style vif & énergique, mais de tems en t
collège, rassemblées sans ordre & quelquefois sans goût. L’auteur
écrit
durement & aime à faire parade de ce qu’il a
principes de son Essai sur la nécessité & les moyens de plaire :
écrit
excellent où l’auteur n’enseigne que ce qu’il a p
re : écrit excellent où l’auteur n’enseigne que ce qu’il a pratiqué :
écrit
aussi utile qu’agréable par la précision & l’
e la variété. Les Préjugés du public, par M. Denesse & les autres
écrits
du même auteur, sont les productions d’un philoso
Du Spectateur anglois sont sortis le Spectateur françois de Marivaux,
écrit
avec trop d’affectation ; le Misantrope de Van Ef
e comme il pense. Les Mœurs, par M. Toussaint, sont très-agréablement
écrits
. Mais la Religion n’y étant comptée pour rien, on
on style est noble & plein de vigueur. On sent dans tout ce qu’il
écrit
l’élévation de son ame & la force de son géni
Conseils à une amie & les Caractères, par Mme. de Puisieux, sont
écrits
avec beaucoup de légéreté. Le pinceau d’une femme
oit que les ouvrages de ce genre soient faciles à faire, soit qu’on n’
écrive
jamais plus sur la morale que lorsque tout le mon
si originale et si libre de pensée, qui a passé sa vie en Suisse et a
écrit
une foule d’ouvrages d’un français excellent, il
à aiguiser ce jeune esprit naturellement si enhardi, que tous deux s’
écrivaient
beaucoup, même quand il habitait chez elle à Colo
de Charrière n’a pas trop pâli durant tout ce premier séjour ; il lui
écrit
constamment, abondamment, et même de certains dét
ans recommandations, voilà ma situation, madame, au moment où je vous
écris
, et je n’ai de ma vie été moins inquiet. « D’abor
n’ai de ma vie été moins inquiet. « D’abord, pour mon père, je lui ai
écrit
; je lui ai fait deux propositions très-raisonnab
t bien que mal. En trois jours, j’ai fait quatre-vingt-dix milles ; j’
écris
le soir une petite lettre à mon père, et je trava
on père, et je travaille à un roman que je vous montrerai. J’en ai, d’
écrites
et de corrigées, cinquante pages in-8° ; je vous
uis pas bon juge et je me récuse, car nous n’avons parlé que de vous.
Écrivez
-moi toujours à Londres. On m’envoie les lettres à
ceci et Lynn, et au-delà de Newmarket, dont Chesterford, d’où je vous
écris
ce soir, n’est qu’à cinq lieues. — Adieu, madame
reçu de vos lettres, et à peu près cinquante mille que je ne vous ai
écrit
. J’ai tant couru à pied, à cheval et de toutes le
s m’écoutez. J’ai substitué à ce roman des lettres intitulées Lettres
écrites
de Patterdale à Paris dans l’été de 1787, adressé
hâtiment de l’obscurité qu’à l’honneur de la critique. Je n’ai encore
écrit
que deux lettres ; mais, comme j’écris sans style
de la critique. Je n’ai encore écrit que deux lettres ; mais, comme j’
écris
sans style, sans manière, sans mesure et sans tra
omme j’écris sans style, sans manière, sans mesure et sans travail, j’
écris
à trait de plume… » « À dix-huit milles de Patt
n dos, de Londres en Suisse. Je me réfugierai à Colombier, et de là j’
écrirai
, je parlementerai, et je me marierai ; puis, aprè
e-ci, madame, — je ne sais trop quand elle sera finie, — mais je vous
écris
, et je ne me lasse pas de ce plaisir-là comme des
j’ai vu mon homme. — J’ai vingt-deux milles de plus à faire. Je vous
écrirai
de Lancaster. La description de Patterdale est da
utes les fautes de style et de français ; mais souvenez-vous que je n’
écris
pas sur un bureau bien propre et bien vert, pour
eusement cet anniversaire. Le lendemain 4, il était à Lausanne, et il
écrit
aussitôt : « Enfin m’y voici, je comptais vous éc
Lausanne, et il écrit aussitôt : « Enfin m’y voici, je comptais vous
écrire
sur ma réception, mes amis, mes parents ; mais on
ns le même temps qu’on réussissait à se faire aimer. Mme de Charrière
écrivait
alors ses lettres politiques sur la révolution te
mon retour de Paris, dit-elle, fâchée contre la princesse d’Orange, j’
écrivis
la première feuille des Observations et Conjectur
tre ouvrage périodique122. Benjamin Constant survint, il me regardait
écrire
, prenait intérêt à mes feuilles, corrigeait quelq
prose. Nous nous amusions fort. De l’autre côté de la même table, il
écrivait
sur des cartes de tarots, qu’il se proposait d’en
ance caractéristique de cette première ébauche, c’est qu’elle ait été
écrite
au revers de cartes à jouer : fatal et bizarre pr
en pourrions citer cent exemples ; un seul suffira. Voici une lettre
écrite
de Brunswick à Mme de Charrière dans un moment d’
’Adolphe. « Ce 4 juin 1790. « J’ai malheureusement quatre lettres à
écrire
, ce matin, que je ne puis renvoyer. Sans cette né
ncevait donc son livre sur les religions, il donnait son avis sur les
écrits
de Mme de Charrière et en épiloguait le style. So
Le lendemain il était définitivement en route, et à chaque station il
écrivait
. « Bâle. « Je n’ai que le temps de vous dire que
is Mme de Montrond sur les deux joues pour cette expression). Je vous
écrirai
de Durbach après-demain, ou de Manheim dimanche.
ut-être à y coucher. J’en profite. Le grand papier sur lequel je vous
écris
me rappelle la longue lettre que je vous écrivais
ier sur lequel je vous écris me rappelle la longue lettre que je vous
écrivais
en revenant d’Écosse, et dont vous avez reçu les
« Du thé devant moi, Flore à mes pieds, la plume en main pour vous
écrire
, me revoilà comme en Angleterre, et celui qui ne
st pénible, augmentent et se renouvellent à chaque instant. Je vous l’
écrivais
de Bâle : je serai chaque jour plus abattu et plu
’un fils qu’il pourrait 137 aimer. Vous avez vu, madame, ce qu’on m’
écrivait
. Je sais que je suis injuste, mais je suis si loi
mme un autre le port. « A propos, madame, j’ai pensé au moyen de vous
écrire
de la cour où je vais tout ce que je croirai inté
it soupçonner jusqu’ici, et ce qui m’est très-difficile quand je vous
écris
, que je sais être court. Si cependant cela vous f
e vous écris, que je sais être court. Si cependant cela vous fatigue,
écrivez
-moi seulement : « Plus de numéros. » « Adieu, mad
aurais-je trop vous encourager à travailler à son Éloge140… « Je vous
écrirai
de Brunswick ; adieu, je vous aime bien, vous le
Pour m’en dédommager, je relis donc vos anciennes lettres, et je vous
écris
. Vous êtes la seule personne à qui je n’écrive pa
nes lettres, et je vous écris. Vous êtes la seule personne à qui je n’
écrive
pas pour lui donner de mes nouvelles, mais pour l
e pas pour lui donner de mes nouvelles, mais pour lui parler. Je vous
écris
comme si vous m’entendiez ; je ne pense pas du to
’on me disait que vous ne liriez ma lettre que dans un an, je vous en
écrirais
tout de même, tantôt quelques lignes, tantôt quel
La seule différence qu’il y aurait, ce serait qu’en finissant de vous
écrire
, je craindrais que ma lettre ne fût une vieille g
nille peu intéressante au bout de l’année ; mais, hors de là, je vous
écrirais
tout aussi fleissig144 qu’à, présent. Vous êtes s
demi-phrase, tantôt une longue dissertation, n’importe. Pourvu que j’
écrive
à celle avec qui j’ai été si heureux pendant deux
cela est quelquefois très-heureux ; j’ai une très-jolie chambre pour
écrire
et un clavecin mauvais, mais sur lequel je joue c
146. « J’ai un bureau147 (je suis si accoutumé aux titres que j’avais
écrit
baron) où j’ai fait un arrangement qui me fait un
modulation, ou devant votre table, couverte d’un chaos littéraire, à
écrire
une de vos feuilles149. Vous descendez le long de
un grand dîner, et je ne sais que diable faire. Je pourrais bien vous
écrire
, mais ce serait abuser de votre patience et de ce
er d’être oublié. Quand elle recevra ceci, jamais elle ne pensera à m’
écrire
longuement. Elle attendra le jour du courrier, el
guement. Elle attendra le jour du courrier, elle prendra une feuille,
écrira
trois pages, à lignes bien larges, et l’adresse s
plaisir en les trouvant ! Puissent les souverains de l’Europe (vous n’
écrivez
du moins jusqu’ici, à ce que je crois, que pour l
it, je suis Jean qui pleure, et Jean qui pleure ne pardonne pas. J’ai
écrit
à Mlle Marin, de Bâle et d’ici, deux petitissimes
t je lui ai dit, en lui donnant mon adresse, que j’espérais qu’elle m’
écrirait
ici. C’est tout ce que je puis faire. Le ton de s
à mon oncle, qui a eu sa part dans ces clabauderies, je lui ai aussi
écrit
un bref billet de Rastadt, d’où je vous écrivis a
deries, je lui ai aussi écrit un bref billet de Rastadt, d’où je vous
écrivis
aussi. Je le remercie dans ce billet des amitiés
entendons causer. « Pardonnez-moi le style désultoire de ma lettre »,
écrit
-il quelquefois à Mme de Charrière : pour nous, bi
es. Benjamin Constant excellait à ce jeu-là. On sait que Mme de Staël
écrivait
de lui, pendant leurs excursions et leurs séjours
ération la chose la plus extraordinaire que vous ayez dite, pensée ou
écrite
de votre vie : elle mériterait un long sermon et
en croire. Vous venez me faire semblant de croire que votre manière d’
écrire
m’ennuie. Vous et mon oncle, mon oncle et vous, v
nce, et toujours en me reprochant bien vivement de ne vous avoir rien
écrit
plus tôt. Je n’imaginais pas quelle monstrueuse l
ez pu vous venger bien cruellement. Avant le 3 (si vous ne m’avez pas
écrit
avant la réception de ma lettre), je n’ai rien à
bien me traiter aussi charitablement que le public 161. Vous lui avez
écrit
quinze fois en douze semaines, et vous ne voulez
ous lui avez écrit quinze fois en douze semaines, et vous ne voulez m’
écrire
que douze fois par an. — Comme je me suis fait un
semblante de l’ennuyeuse journée d’aujourd’hui, oh ! alors je ne vous
écrirai
plus si souvent, parce que les vifs plaisirs de v
nque ne me tiendra lieu de vous. C’est pour la dernière fois que je l’
écris
, parce que me justifier m’afflige. J’ai un grand
n suis bien obligé, mais je suis bien fâché qu’elle n’ait rien eu à m’
écrire
, et que du papier blanc soit la marque de souveni
applique à justifier les reproches de Mme de Charrière. Il a beau lui
écrire
encore de profondes et désespérées tristesses, co
ils sur sa santé, de plus en plus chétive et nerveuse : « Mon humeur,
écrit
-il, comme cela est tout simple, se ressent beauco
nge, la plus dure, la plus offensante : « Votre manière mystérieuse d’
écrire
m’ennuie et me fatigue ; je n’aime pas les sibyll
elui des autres, n’est plus désormais masqué par rien ; il se remet à
écrire
à Mme de Charrière comme à l’esprit le plus supér
té qu’à la dernière extrémité : « Si elle eût daigné alléger le joug,
écrivait
-il, je l’aurais traîné encore ; mais jamais que d
monstre ! » Le 31 mars, six jours après, en apprenant la décision, il
écrivait
: « Ils sont rompus, tous mes liens, ceux qui fai
utes ses vicissitudes : « Je crois que je me livrerai à la botanique,
écrit
-il le 17 septembre 1790, ou à quelque science de
n grand plaisir parce que j’ai de grands chagrins, et de ne plus vous
écrire
parce que des coquins me tourmentent. C’est-à-dir
igion dominante, et autres choses de cette nature. J’ai déjà beaucoup
écrit
sur cette apologie des abus, et si le maudit proc
a politique, à l’histoire, et à réfuter Burke sans faiblir, celui qui
écrivait
dans le même moment : « Brunswick, ce 24 décembr
fanes. Je viens de lire les Mémoires de Noailles, par Millot, ouvrage
écrit
sagement, un peu longuement, mais pourtant d’une
destiné à n’être que tel », il le croit très-habituellement, il ose l’
écrire
, et pourtant… Voici des pages beaucoup trop démon
ard, en 96, dans ses premières brochures : « La politique française,
écrit
-il agréablement à Mme de Charrière (14 octobre 17
arrière, il suffira d’ajouter que celle-ci lui pardonna toujours, lui
écrivit
jusqu’à la fin (elle mourut en décembre 1805) ; i
l 1844, et il a été joint depuis à une édition de Caliste, ou Lettres
écrites
de Lausanne, roman de Mme de Charrière (Paris, 18
rale de Voltaire, était moins sévère ou plutôt moins injuste quand il
écrivait
à Mme de Charrière, plus jeune il est vrai : « Je
ssage du meilleur des romans de Mme de Charrière, Caliste, ou Lettres
écrites
de Lausanne : « Un jour, j’étais assis sur un des
mes ici à ses lettres, nous nous reprocherions de ne pas en citer une
écrite
par lui, à l’âge de douze ans, à sa grand’mère, p
s progrès, si vous voulez que je devienne aimable, savant, faites-moi
écrire
quelquefois, et surtout aimez-moi malgré mes défa
M. Duplessis vous assure de ses respects ; il aura l’honneur de vous
écrire
. Adieu, ma chère, bonne et excellentissime grand’
ir exprès pour la confirmer. — (On m’assure, depuis que tout ceci est
écrit
, que la lettre n’est qu’un pastiche, du fait d’un
même moment. 125. En politique de même, il perce au fond de tous les
écrits
de Benjamin Constant un grand désir de convaincre
ollande pour faire tête à l’orage. C’est au retour de ce voyage qu’il
écrit
. 128. Par contraste avec cette lettre de 1790, i
it. 128. Par contraste avec cette lettre de 1790, il faut lire ce Qu’
écrivait
en 1815 le même Benjamin Constant, au sortir de s
probablement l’Éloge de Jean-Jacques Rousseau pour sujet de concours,
écrivit
à Marmontel, secrétaire perpétuel de l’Académie,
Assidûment, régulièrement. 145. Cette longue lettre, que celui qui l’
écrivait
trouvait encore trop courte à son gré, est toute
gulier engagement, dont nous conservons, dit M. Gaullieur, l’original
écrit
sur une carte (un valet de cœur), et dûment signé
e occupation constante fait partie de la langueur de mon esprit. J’ai
écrit
il y a longtemps au malheureux Knecht (un ami) :
sait pas. » 183. Le mal du pays. 184. « Je ne comprends pas bien,
écrit
-il, ce que vous voulez dire par votre incertitude
ion d’art sincère. Ce livre est à vous : sans vous je ne l’aurais pas
écrit
; c’est vous qui m’avez fait croire en lui. Perme
ui doit lui porter bonheur. A. A. Paris, 25 janvier 1895. Le mal d’
écrire
En appliquant la critique littéraire à l’étude
in d’étouffer les intelligences et les cœurs. Je veux parler du mal d’
écrire
. Je crois qu’il y a sur ce sujet quelque chose à
Mémoires et où la pédanterie littéraire fut si à la mode, la manie d’
écrire
est devenue aujourd’hui universelle parce qu’elle
ature a été le refuge de ceux qui pensaient que tout le monde pouvait
écrire
, puisque tout le monde avait pu s’instruire. C’es
indistinctement du théâtre, des vers, du roman, de la critique. On a
écrit
pour gagner de l’argent ; on a publié des volumes
tué l’article ; le talent s’est étouffé dans les lignes ; une façon d’
écrire
uniforme a remplacé le vrai style ; on est tombé
m n’est plus auprès d’eux qu’un gamin élevé au biberon Larousse. Où n’
écrivent
pas X et Z ? Quel journal ouvrirons-nous sans y v
rvent à leur clientèle de prétendus suppléments littéraires. Le mal d’
écrire
a redoublé à mesure que le public s’est accru. La
a redoublé à mesure que le public s’est accru. La valeur de la chose
écrite
s’est abaissée et, après avoir gagné le journalis
professions. Voulez-vous savoir à quel point s’est développé le mal d’
écrire
? La librairie parisienne jette sur le marché, en
représentant la valeur vraie de notre mouvement littéraire. Le mal d’
écrire
serait une chose plaisante, s’il ne constituait u
nt de gens se mêler d’être auteurs, quand il y en a si peu qui savent
écrire
. On passerait encore là-dessus et on accepterait
oir abaissé le niveau littéraire et désorienté les lecteurs, le mal d’
écrire
devait à son tour décourager la critique. Lisez l
vec passion l’envahissement réaliste, qui est une des formes du mal d’
écrire
, M. Brunetière s’est consacré aux auteurs classiq
ain des cabinets de lecture. La vraie cause, la seule, c’est le mal d’
écrire
. L’excès a amené l’indifférence ; le pullulement
nous sur de pareils spécimens ? On peut prévoir le moment où le mal d’
écrire
nous aura déconsidérés en Europe comme il nous a
e. En France, où tout le monde publie, personne ne lit plus. Le mal d’
écrire
est une névrose tellement invétérée, qu’on ne la
d’un bout à l’autre de la France. On fait parler ceux qui refusent d’
écrire
; lorsqu’on n’a rien de sérieux à leur demander,
amoindri. Cette manie est une des formes les plus répandues du mal d’
écrire
. Ceux qui en sont atteints ne guérissent plus ; c
ersonnalité et aux choses extérieures a multiplié les entraînements d’
écrire
, chacun s’imaginant avoir quelque chose à dire dè
dmiration des siècles et qui demeure le type éternel de la perfection
écrite
. Nous, avec notre science et notre culture, nous
, et il est resté. Parmi les causes qui ont le plus favorisé ce mal d’
écrire
, si fatal à l’éclosion des grands chefs-d’œuvre,
e, de cette littérature soi-disant légère et française, qui apprend à
écrire
avec esprit en manquant de talent et qui dispense
ler et de produire ! Où découvrir le recueillement indispensable pour
écrire
de bonnes œuvres dans cette immense potinière tou
ses jalousies et ses petitesses. Ne vivez pas à Paris, si vous voulez
écrire
quelque chose qui ait de la valeur. Une œuvre dur
créer ce qui est bien vivant. Gardons-nous de confondre le vrai don d’
écrire
, qui a en lui quelque chose de divin, avec ce fun
d’écrire, qui a en lui quelque chose de divin, avec ce funeste mal d’
écrire
qui nous dévore. L’inspiration n’est ni une fièvr
lles, les nuits plus douces, et naturellement, sans effort, la parole
écrite
s’exhale comme un parfum d’encensoir qui brûle to
l. Hors de Paris, vous ferez une œuvre qui sera votre ; à Paris, vous
écrirez
l’œuvre de tout le monde, de jolis pastiches, de
t fréquenter chez soi les plus grands génies de l’humanité ! Le mal d’
écrire
a tellement perverti le goût, que ces vérités sér
ir plus d’esprit que M. de Voltaire. On ne vit qu’avec l’esprit, on n’
écrit
plus qu’avec de l’esprit. Cet esprit, que nous vo
c’est-à-dire adopter l’esprit parisien, copier le boulevard, publier,
écrire
!… Et on ne voit pas que c’est ce mouvement qui n
evard ne vaut rien, que la vérité n’est pas là, qu’on n’apprend pas à
écrire
par cela seul que tout le monde écrit ; que le fr
pas là, qu’on n’apprend pas à écrire par cela seul que tout le monde
écrit
; que le frottement des talents médiocres n’engen
p le conjurait de venir à Paris, de se dépêcher : « Il est temps, lui
écrivait
-il, la place sera prise ; vivre en province, c’es
s tes reproches ; mais si je m’abrutis, c’est Lucien, Shakespeare, et
écrire
un roman qui en sont la cause. » Et, continuant d
is mille ans. La force de Flaubert a été d’avoir, comme Rousseau, peu
écrit
avant l’âge mûr, d’avoir énormément lu et lu just
était à Lyon, Octave Feuillet habitait Versailles. M. Paul Bourget n’
écrit
jamais un roman à Paris. Comparez les livres en r
cette école, dont M. Ohnet a précipité la décadence, tout ce qu’on a
écrit
de meilleur tourne en général à l’étude de provin
a seule chose indiscutable qu’il ait produite, c’est l’horrible mal d’
écrire
qui nous tue. Déclassés de l’instruction, victime
emède et est-il encore temps de l’appliquer ? Je crois que la folie d’
écrire
est en soi inguérissable, mais je pense qu’on peu
plus sortir de l’obscurité où le tient l’étouffement de la production
écrite
. Il aura beau publier des œuvres fortes, on ne le
sérieuse, opposer le culte passionné de l’art aux bassesses du mal d’
écrire
. Concentrez-vous, exilez-vous, allez vivre là où
ez-vous, exilez-vous, allez vivre là où l’on peut faire une œuvre. On
écrit
trop pour écrire bien. Produisez peu, mais de bon
vous, allez vivre là où l’on peut faire une œuvre. On écrit trop pour
écrire
bien. Produisez peu, mais de bonnes choses. Songe
liera certainement de meilleures œuvres le jour où l’ambition de bien
écrire
aura remplacé la soif de gagner de l’argent. Le m
ace. Il n’est que temps. Les librairies se découragent ; la passion d’
écrire
ne diminue pas. Une inévitable décadence menace l
niennes. Nous assisterons alors à un spectacle curieux. Tout le monde
écrira
et personne ne lira plus. Chateaubriand et G
ombrager leurs têtes. » N’est-ce pas le lyrisme de Flaubert lorsqu’il
écrit
: « Mes baisers ont le goût d’un fruit qui se fon
nelle dans ce qui a toujours été une condition essentielle de l’art d’
écrire
. Cette qualité fait pour ainsi dire partie de l’e
ose, et la preuve c’est que Candide est presque aussi harmonieusement
écrit
que Madame Bovary ou Atala. Les classiques, Bossu
ait le style même. Ce souci du rythme, cette science des combinaisons
écrites
, ne sont pas les seules ressemblances qui existen
ui, comprit du premier coup le parti qu’on pouvait tirer de cet art d’
écrire
. Consciemment ou non, il devina qu’il pouvait en
discutable originalité de Flaubert : il a dégagé la formule plastique
écrite
, il l’a dégagée sans faire dévier la langue, sans
-vous des sensations de nature en phrases substantives telles que les
écrit
Flaubert et avant lui Théophile Gautier, puis de
s Mémoires ? Il y a là cinquante lignes qui dépassent tout ce qu’ont
écrit
Flaubert et son école, cinquante lignes plastique
titution antique et, de même que Chateaubriand a fait les Martyrs, il
écrit
lui aussi son épopée : Salammbô. Là encore il con
riand : « Les cornes des taureaux portaient des lambeaux affreux » il
écrira
, lui, fidèle à son procédé réaliste, en parlant d
d, est d’arriver à, la mort sans avoir senti la vie. » Quand Flaubert
écrit
à un ami : « Tu es heureux, c’est triste. Le bonh
l’auteur de l’Éducation sentimentale mettait en moyenne quatre ans à
écrire
un livre. Il passait des jours et des nuits à cre
surpris qu’on y ajoute tant d’importance. Le souci de la perfection d’
écrire
ne date pas de Flaubert. Tous les fort manieurs d
prodigieuse entente du rythme, l’absolue justesse de ses pondérations
écrites
, autant de qualités qui ne peuvent résulter que d
vrage, dit-il dans ses Mémoires, explique ma fécondité ; j’ai souvent
écrit
douze ou quinze heures sans quitter la table où j
davantage ; les autres ont l’ait plus vite et mourront plus tôt. Il a
écrit
avec l’harmonie de Chateaubriand, parce qu’elle e
le chez l’auteur d’Atala. De l’avenir du roman contemporain Les
écrits
de Spencer et de l’école positiviste anglaise, en
e but. Reléguant au second plan la valeur intrinsèque des productions
écrites
, aujourd’hui à grouper plutôt qu’à examiner la su
goût. L’étude comparative des procédés de composition dans les œuvres
écrites
démontre au contraire qu’il y a en art des lois d
rs avec raison dans ses Nouveaux Essais de psychologie que la façon d’
écrire
des de Goncourt correspond à une façon exceptionn
’entassement, et c’est avec raison que M. Jules Lemaître l’a accusé d’
écrire
comme on fait de la maçonnerie. Chaque année, à j
la ne peint plus, il énumère ; il ne choisit plus, il étiquète ; il n’
écrit
plus, il accumule. Il obtient de l’effet à force
asse ni la valeur dans le poids, et Flaubert, en mettant quatre ans à
écrire
un livre comme Salammbô, travaillait plus que M.
son que l’Immortel est une des choses les plus remarquables qu’il ait
écrites
. Je crois qu’une heure de conférence, livre en ma
nséquent deux choses dont je crois qu’il faudra se souvenir lorsqu’on
écrira
du roman d’observation : c’est la nécessité de co
iade pour n’être plus choqué de la crudité de Madame Bovary. Flaubert
écrit
comme Homère : c’est un décalque absolu. Tout le
a passion, les abandonnements de l’amour… » voilà l’ordinaire façon d’
écrire
de Bossuet, sans parler du style de génie des Ora
réfuter. Nous ne disons pas qu’il suffit pour aller à la postérité d’
écrire
en beau style des niaiseries, qui ne seraient peu
Lescaut ; mais c’est une erreur de croire que Manon Lescaut est mal
écrit
. C’est un livre sobre au-dessus de la moyenne de
s et étrangères, en nous efforçant d’établir ce que deviendra l’art d’
écrire
d’après ce qu’il est actuellement. De plus clairv
sthétique. Il a avoué le but et la tendance de sa critique, lorsqu’il
écrivait
: « J’aime l’information, l’accident, le détail e
it qui s’est fait : la renommée de Flaubert lui forcera la main et il
écrira
trois articles sur Salammbô alors qu’il s’était c
e modèle le plus rapproché, le modèle exact de cette nouvelle façon d’
écrire
. Comment son imagination et son goût n’ont-ils pa
retrouve quelque chose de Madame Bovary dans presque tous les romans
écrits
depuis, jusque dans les Victimes d’amour de M. He
ritique doublé d’un artiste, s’est montré plus perspicace lorsqu’il a
écrit
dans son Voyage en Italie 9 : « Homère oublie la
ont engendré à leur tour, à tort ou à raison, une nouvelle manière d’
écrire
. Ce sont précisément, comme Sœur Philomène et Idé
chez Gautier, chez Saint-Victor et surtout dans Chateaubriand, qui a
écrit
tant de pages dans leur genre. Eût-il ainsi rédui
on dont il parle des Idées et Sensations, on pourrait croire ce livre
écrit
dans un style peu différent des autres livres de
t que dans la critique, c’est-à-dire lorsqu’il abandonna l’image pour
écrire
avec l’idée. S’il existait un tempérament directe
deviné le bouleversement que les de Goncourt apportaient dans l’art d’
écrire
et qui devait malheureusement aboutir si vite à l
s Fleurs du Mal. « Vous vous défiez trop de la passion naturelle, lui
écrivait
-il. Vous accordez trop à l’esprit, à la combinais
pas avoir beaucoup étonné Sainte-Beuve. En vain un ami du grand poète
écrivait
-il au critique que les Stances et Poèmes de M. Pr
pas conjecturer la distinction radicale qui va s’opérer dans l’art d’
écrire
et le dédoublement esthétique qui séparera le rom
ses groupes d’amis, ses parents, ses sœurs, les circonstances où il a
écrit
ses livres, ses antécédents de famille, ce qu’ont
a en général peu goûté les procédés qui s’éloignaient de sa manière d’
écrire
. Sa critique sur les écrivains de son temps qui o
ait été dérouté par la transposition moderne de leurs procédés. Il a
écrit
de belles pages sur Homère et Virgile, sans bien
tée de ses œuvres ; ses appréciations sont plus hautes encore que ses
écrits
. Je ne vois vraiment pas en quoi l’incompétence a
qui précède et suit les adieux. Ce serait peut-être ici l’occasion d’
écrire
quelques lignes sur l’influence des professions e
sions en littérature. Il est fâcheux que les gens qui ont un métier n’
écrivent
pas ou ne sachent pas écrire. Se figure-t-on les
cheux que les gens qui ont un métier n’écrivent pas ou ne sachent pas
écrire
. Se figure-t-on les sensations inédites que nous
e Roman d’un enfant, nous présente le symptôme et l’avant-goût de ses
écrits
. Sa vie adolescente semble s’être passée, comme c
aujourd’hui ont été les rêves de son enfance. Plus tard, lorsqu’il a
écrit
ses cruels romans d’amour, il n’a fait que résume
et il en a imprégné son œuvre. Sa description n’est que de l’angoisse
écrite
. Il n’est ni un coloriste dilettante comme Gautie
slande : ces merveilleuses descriptions sont poignantes de tristesse,
écrites
sur un ton sourd, concentré, retenu, avec une exp
ivre un très grand nombre de personnes pour lesquelles il n’a pas été
écrit
. Qu’on ne s’attende pas y trouver des considérati
nnisme morcelé. Seulement les Goncourt, avides d’inventer une façon d’
écrire
, abusent du néologisme, alambiquent l’idée, const
de Loti, achevés et tels que nous les lisons, Flaubert eût commencé à
écrire
les siens. D’où vient donc que l’intensité de Lot
ivres sur le Gabon, nous offre après Loti un exemple de cette façon d’
écrire
imitée par quelques récents écrivains épris de vo
ns. « Il y a dans les rapprochements et les combinaisons de la langue
écrite
par certains hommes, dit M. Guy de Maupassant, to
croyance ricaneuse d’Aziyadé ? « Avec toutes ces créatures humaines,
écrit
-il dans le Roman d’un enfant, que j’ai adorées de
me Roman d’un enfant à côté de ses lassitudes et de ses doutes » il a
écrit
une page bénie que je voudrais enchâsser loi comm
tres « d’enfantillages qui le font sourire » ; elles lui paraissent «
écrites
par un Loti de convention auquel il s’imaginait r
ux choses qu’il regardait. Pour imaginer des romans, Loti n’a eu qu’à
écrire
ce qu’il voyait. Son genre d’existence, exception
ue leur inspiration. Presque tous sont des artistes spontanés qui ont
écrit
, non pour montrer du talent, mais pour rendre ce
qu’ils ne savent lire que du français. La langue provençale, qu’on n’
écrit
plus dans le Midi, n’est parlée que par des gens
. Le style consiste souvent à n’en pas avoir, et la condition de bien
écrire
est peut-être de ne pas écrire du tout. A chaque
’en pas avoir, et la condition de bien écrire est peut-être de ne pas
écrire
du tout. A chaque instant, d’ailleurs, M. Jean Ai
rité de pouvoir être mis entre les mains de chacun et qu’on la dirait
écrit
par une femme, tant l’inspiration y est caressant
n en garde s’expliquent d’un mot : « L’Orient commence à Marseille »,
écrivait
Flaubert au moment de s’embarquer pour l’Egypte,
ysage méridional. J’espère publier quelque jour l’étude qu’il reste à
écrire
sur les procédés et l’art nouveau qui ont fait de
margue, lu de tout le monde. Mistral, ce grand poète simple, n’a rien
écrit
qui dépasse certains tableaux de Miette et Noré,
re. Ce Don Juan est un livre grandiose, un effrayant troisième Faust,
écrit
par un poète philosophe, avec du réalisme lyrique
nature et de cœur. C’est une satire sociale digne de Byron, non plus
écrite
avec l’artistisme plastique des Poèmes de Provenc
teur des Poèmes de Provence n’a déployé plus de ressources » un don d’
écrire
plus spontané. Une chose surtout surprenante, c’e
mancier, de même qu’on vous juge incapable de tourner un vers si vous
écrivez
des romans. M. Jean Aicard, lui, a la fécondité v
e prendre M. Jean Aicard pour un poète d’académie et de salon » qui a
écrit
du roman pour se délasser. Non, il a réfléchi et
voir la vie et de la rendre. Ce n’est pas pour la thèse que M. Aicard
écrit
ses livres ; elle s’en dégage parce que, si les c
ramatique et essentiellement homme de théâtre. M. Aicard, en effet, a
écrit
de très belles pièces. Comment se fait-il donc qu
ns cette étude, renoncer aux détails anecdotiques et personnels, pour
écrire
uniquement un portrait de critique générale. Ce q
es, voici qu’on annonce deux nouveaux volumes de correspondance. On a
écrit
des livres sur sa famille, des monographies sur s
la première fois à part qu’en 1805. Remarquons cependant que ridée d’
écrire
le Génie du Christianisme n’est venue à Chateaubr
erveilleuse étude de tristesse humaine. La preuve que René ne fut pas
écrit
en vue d’une apologie chrétienne, c’est que nous
modifié cette poignante monographie. « A peine plus âgée que vous… »
écrit
Amélie à son frère. « Elle était un peu plus âgée
Elle trompait son chagrin en improvisant des morceaux de littérature
écrits
avec beaucoup de style : « Ô lune, disait-elle, j
essentir. Que pensa-t-elle alors de la gloire de René, elle qui avait
écrit
avant lui ses phrases harmonieuses, et qui par se
er ; sa sensibilité éclate dans des phrases inconsolables. « Mon ami,
écrit
-elle à son frère, je ne regarde plus sur la terre
s Dames de Saint-Michel où, impuissante à se séparer de lui, elle lui
écrit
chaque jour ses résignations chrétiennes et les l
e lettre où l’on retrouve tous les sanglots d’Amélie : « Aujourd’hui,
écrit
-elle à René, que je perds sans retour l’espoir de
er te voir. Serai-je aussi pour toi un sujet d’ennui ? » La femme qui
écrivait
de pareilles lettres a dû adorer de toute son âme
ente nature, âme vaste comme son frère, capable, si elle eût voulu, d’
écrire
supérieurement ce qu’elle sentait, elle se conten
njectures ; nous avons sa confession entière dans les Natchez ouvrage
écrit
, ne l’oublions pas, pendant son voyage en Amériqu
éclate sous le lyrisme de René : « J’ai dû vous paraître si bizarre,
écrit
René à Celuta, que je serais fâché de quitter la
eurs de cette conscience amoureuse. Il n’est pas possible qu’un homme
écrive
de telles lignes sans y mettre quelque chose de s
on et il exposait assez clairement ses motifs d’impuissance lorsqu’il
écrivait
: « L’éternité !… Peut-être dans ma puissance d’a
mort de sa mère, dit-il, lui avait donné la foi. « Si tu savais, lui
écrit
une de ses sœurs, madame de Farcy, si tu savais c
t que, retournant de l’émigration pour se fixer à Paris, il résolut d’
écrire
le Génie du Christianisme. La publication d’Atala
ite de Savigny et, l’enveloppant de son maternel amour, elle se met à
écrire
avec lui le Génie du Christianisme. Sa fermeté pe
onde. Du Mont-Dore où elle soignait sans espoir sa santé perdue, elle
écrivait
à ses amis des lettres pleines d’une suavité expi
te fut la plus belle page de ce Génie du Christianisme qu’ils avaient
écrit
ensemble. Madame de Beaumont prouva que la faible
science. Il l’accommodait à ses élégants adultères, elle lui permit d’
écrire
un chapitre sur l’Extrême-Onction dans les bras d
du cœur de toutes ses victimes. Il chercha à y lire le mot qui n’est
écrit
nulle part et, ne l’ayant pas trouvé, il abandonn
quelques mois de délices il repartit donc pour Villeneuve et se mit à
écrire
ses Martyrs avec le détachement d’un artiste qui
cœur des flammes qui dévoreraient la création sans être rassasiées !
écrivait
René à Celuta. Prends garde ! Recule devant cet a
eaubriand savait à quel point elles lui étaient supérieures lorsqu’il
écrivait
: « Quand je songe que j’ai vécu avec de pareille
littérature. On s’est bien aperçu, à mesure que tout le monde voulait
écrire
, que tout le monde n’était pas écrivain ; mais le
de l’amour, II n’y avait plus rien d’intéressant. Jamais on n’a tant
écrit
de romans ; jamais on ne les a écrits plus licenc
’intéressant. Jamais on n’a tant écrit de romans ; jamais on ne les a
écrits
plus licencieux, tranchons le mot, plus ennuyeux.
admettez que c’est une histoire imaginée, aventure ou récit de mœurs,
écrite
ou non à l’aide de documents, vous conviendrez en
Athalie, est une pièce sans amour. Eschyle, Sophocle et Euripide ont
écrit
d’admirables drames sans cet élément d’intérêt, e
ge d’une chapelle de croyants. C’est qu’il est difficile, en effet, d’
écrire
du roman romanesque qui ait la valeur de la vie v
r à la majorité des romans d’amour les pages profondes que Rousseau a
écrites
sur l’influence de l’amour au théâtre : il absorb
te d’amour honnête qui relève de l’observation et avec lequel on peut
écrire
des œuvres exactes. La preuve que cet élan d’honn
numérer toutes les belles œuvres françaises ou étrangères qui ont été
écrites
d’après des principes diamétralement opposés à l’
oque le monde des lettres n’a été si complètement bouleversé. L’art d’
écrire
est en proie à une véritable anarchie. Le sceptic
s personnelles. L’encombrement de la littérature, l’épidémie du mal d’
écrire
, la manie de raffiner la forme, les facilités tec
littérature dans la facilité et l’afféterie. Il y a tant de gens qui
écrivent
; le mal d’écrire coûte si peu de mal, qu’il semb
facilité et l’afféterie. Il y a tant de gens qui écrivent ; le mal d’
écrire
coûte si peu de mal, qu’il semble qu’on ait oubli
e publier des œuvres fortes. On a perdu pied dans le style ; le don d’
écrire
s’est corrompu. C’est la vie même de la littératu
n d’étudier enfin ce que c’est que le style, en quoi consiste l’art d’
écrire
et quelles sont les applications contemporaines q
génération lettrée doit s’habituer dès à présent à considérer l’art d’
écrire
comme une chose excessivement sérieuse. Ce serait
uez de ne trouver ni l’expression ni le style. C’est en s’abstenant d’
écrire
qu’on développe le talent d’écrire. Les idées sor
i le style. C’est en s’abstenant d’écrire qu’on développe le talent d’
écrire
. Les idées sortent par cela seul qu’on les a gard
lorsqu’il remarquait qu’un homme d’esprit est souvent embarrassé pour
écrire
, faute d’avoir bien réfléchi à son sujet. Roussea
u’il a pour principe de s’asseoir chaque matin devant son bureau et d’
écrire
bon gré mal gré la nombre de pages voulu, tant pi
rois que le réalisme doit être considéré comme le but même de l’art d’
écrire
et la base éternelle des littératures. C’est cett
ent il me semble qu’on pourrait définir le réalisme : « Une méthode d’
écrire
consistant à donner l’illusion vraie de la vraie
le, cette jolie idylle où il y a encore bien de la facticité, eût été
écrite
selon la méthode de Guy de Maupassant dans Boule
on que nous signalions tantôt comme la première condition du talent d’
écrire
. Pour bien traduire, il faut méditer longtemps et
r. Je crois qu’on ne peut guère adopter d’autre méthode, si l’on veut
écrire
quelque chose de durable. Choisissez d’abord un s
e, le don d’observation est absolument indispensable à celui qui veut
écrire
. De l’effort personnel qu’un auteur mettra dans l
nnent une plume. Il faut être un grand écrivain pour analyser l’art d’
écrire
avec cette justesse technique. Les conseils et le
otre époque n’a plus passionnément aimé la forme. « Les ouvrages bien
écrits
, a-t-il dit, seront les seuls qui passeront à la
ue pensée soit une image ». C’est ainsi que Chateaubriand et Flaubert
écriront
plus tard et que Saint-Victor et Gautier réaliser
que le ton soit non seulement élevé, mais sublime ». Buffon n’aurait
écrit
que ce Discours, son nom ne périrait pas. Il lui
pour se faire ainsi du style une conception supérieure au style qu’il
écrivait
lui-même, et pour ne pas ajuster sa critique à sa
s gens qui se destinent aux lettres doivent étudier de près cet art d’
écrire
sur lequel les maîtres de tous les temps se sont
rs procédés d’exécution. On verra par là une fois de plus que l’art d’
écrire
s’exerce d’après des méthodes positives et généra
encore les conseils de Buffon aujourd’hui que tout le monde se mêle d’
écrire
et que le surmenage et le maniérisme ont la préte
du style que la versification n’est de la poésie. Toute personne qui
écrit
a un style. Décider s’il est bon ou s’il est mauv
ème délicat qui consiste à savoir s’il y a en littérature une unité d’
écrire
, une tradition de procédés, un principe fixe de c
is. Il a magistralement exposé les principales opérations du métier d’
écrire
. Il l’a fait d’une façon en quelque sorte scienti
la tête serait donc une méthode dangereuse. Il y a si longtemps qu’on
écrit
; la production s’est tellement accrue depuis Buf
er le plus possible dès le début. En tous cas, il ne faut commencer à
écrire
que lorsqu’on éprouve cet entraînement de sincéri
e bêtement, afin qu’il soit, comme le veut Montaigne, a plus parlé qu’
écrit
, brutal et presque soldatesque18 ». Il faudrait,
brutal et presque soldatesque18 ». Il faudrait, en un mot, pour bien
écrire
, oublier que l’on écrit. C’est le secret de la su
esque18 ». Il faudrait, en un mot, pour bien écrire, oublier que l’on
écrit
. C’est le secret de la supériorité des lettres de
r imagination en sera décontenancée. Une fois la première inspiration
écrite
, il est essentiel de la laisser longtemps reposer
xpressions, résumez-vous, concrétisez-vous, voyez si ce que vous avez
écrit
ne peut pas être mieux dit. Songez à la valeur de
raître bonne ; un autre peut trouver à y corriger. Mais quoi ! chacun
écrit
selon ses moyens. Les opérations de l’esprit sont
n’est qu’une aptitude qui se développe. « J’apprends tous les jours à
écrire
», disait Buffon. Qui a plus travaillé sa forme q
nes d’exécution et il existe une sorte d’idéal permanent dans l’art d’
écrire
. M. de Goncourt a raison de dire « qu’il n’y a pa
complètement modifié qu’on veut bien le dire. Les formes actuelles d’
écrire
ont été connues et employées bien avant nous. Tou
à l’auteur d’Eugénie Grandet pour découvrir sa voie. Un des dangers d’
écrire
est de « tomber ainsi dans l’hésitation ou dans l
ture et de toute production. Il semble également impossible de savoir
écrire
, si l’on n’a pas soigneusement étudié les classiq
ogue. Si le mot de Buffon est vrai : « Il n’y a que les ouvrages bien
écrits
qui arrivent à la postérité », j’ai peur que la r
Michelet, dit M. de Goncourt, c’est que « ses livres ont l’air d’être
écrits
au courant de la plume ». C’est à la fois une qua
voie de la littérature à jet continu. Forçat du feuilleton, obligé d’
écrire
à jour fixé, il a tiré de son inspiration tout le
Balzac, s’il eût employé ses dix-huit heures de travail par jour à n’
écrire
que quelques volumes comme Eugénie Grandet et à C
ce que peuvent réaliser la volonté et le travail, il a poussé l’art d’
écrire
à une perfection qui ne sera pas dépassée de long
et est de ceux-là. Ou lui garde rancune dans un certain monde d’avoir
écrit
l’Immortel, un de ses ouvrages le plus injustemen
sées par Buffon. Chez elle le génie est le contraire du travail. Elle
écrivait
avec une verve extraordinaire, remplissant sans r
calme et la fluidité naturelle. Ce sont là des conditions de l’art d’
écrire
, mais ce n’est pas tout l’art d’écrire, La littér
t là des conditions de l’art d’écrire, mais ce n’est pas tout l’art d’
écrire
, La littérature date de plus loin que madame de S
, loin de donner les résultats que l’on attendait, a entraîné l’art d’
écrire
vers une décadence amphigourique que doivent fuir
éoccupe du style peut examiner les diverses manifestations de l’art d’
écrire
. Mais cette étude assidue n’est pas tout. Il s’ag
le contient le germe, les causes, jusqu’aux procédés de notre façon d’
écrire
actuelle. Je crois donc que le seul moyen de se f
et accueille avec un peu trop d’indulgence toutes les manifestations
écrites
, j’ai pensé qu’il pouvait être intéressant de pub
r ces quelques pages sur le style et ses procédés techniques. L’art d’
écrire
, maintenant que tout le monde écrit, est une ques
ses procédés techniques. L’art d’écrire, maintenant que tout le monde
écrit
, est une question d’actualité digne d’être prise
lusieurs années. Pascal avait étudié jour et nuit la Bible. Lorsqu’il
écrivit
ses Pensées, on peut dire qu’elles jaillirent tou
es premières Odes et Ballades, c’est-à-dire à l’époque où Victor Hugo
écrivait
encore du Casimir Delavigne.
uite de la musique, et en dernier lieu des autres œuvres musicales et
écrits
qui datent de l’époque de trente ans qui s’est éc
lung). Il en existe deux, et il n’en existe que deux. La première fut
écrite
en 1848 et publiée pour la première fois en 1871
e pour la première fois en 1871 (si je ne me trompe) ; la seconde fut
écrite
en 1852, et elle est la rédaction définitive de l
onnaissons aujourd’hui. Une première édition particulière de ce poème
écrit
en 1852 parut en janvier 1853, la première éditio
ieusement à mettre ce drame en musique. En juin 1849, par exemple, il
écrit
à Liszt : « Je t’enverrai cet opéra dans six mois
opéra quelques-uns des exploits dont on parlait dans le premier ; il
écrivit
donc un poème d’opéra intitulé le Jeune Siegfried
déal qu’il venait de dresser, précisément en 1850-1851, dans ses deux
écrits
: l’Œuvre d’art de l’avenir et Opéra et drame. Ce
mbre 1851), il termine sa Communication à mes amis en disant : « Je n’
écris
plus d’opéras ; ne voulant point inventer un nouv
e, Wagner se mit à son nouveau projet de drame. — Le 23 mars 1852, il
écrit
: « Le grand poème m’absorbe de plus en plus ; il
dit-il, « la musique lui démange les doigts ». — De suite après avoir
écrit
son Jeune Siegfried, en 1851, il se mit à la musi
l ; de cette année. Dans une lettre (inédite) du 2 septembre 1851, il
écrit
: « Je fais maintenant la musique ce mon Jeune Si
la tête, mais pas encore le poème ! — En été 1853, donc pendant qu’il
écrivait
le poème de la Walküre, et deux ans avant qu’il n
heingold fut commencé en novembre 1853 ; en octobre Wagner avait déjà
écrit
que la musique « lui coulait dans les veines », m
1854, la partition instrumentée fin mai. — Le 3 juillet 1854, Wagner
écrit
à Liszt que la Walküre est commencée ; la premièr
urs, qu’il venait de concevoir, en mai 1856. — Le 12 juillet 1856, il
écrit
à Liszt : « J’espère bientôt commencer Siegfried,
bientôt commencer Siegfried, mais au fond je préférerais de ce moment
écrire
des poèmes… j’ai deux magnifiques sujets de drame
on de la phrase de Fafner : « Ich lieg, und besitze », qu’il venait d’
écrire
le matin même96. Ces mots, on s’en souvient, sont
usik. — Wochenblatt, 1883, 537). — Cependant, le 28 juin 1857, Wagner
écrit
à Liszt qu’il a définitivement abandonné son proj
e Siegfried, première version (1851), les Vainqueurs (1856)97.bm Les
écrits
de tout genre qui datent de cette époque sont trè
ntionnerai que les plus importants. Voici d’abord les deux principaux
écrits
théoriques que le maître nous ait laissés : l’Œuv
’art de l’avenir (1849-1850), et Opéra et drame (1850-1851). Ces deux
écrits
peuvent et doivent être considérés comme intimeme
c’était ses projets de drames qui l’avaient en premier lieu inspiré à
écrire
ces études, c’étaient eux aussi qu’il avait devan
, que Wagner nomme son Testament98, et que l’Œuvre d’art de l’avenir,
écrit
à un moment où le Ring est moins au premier plan
pensées, lui est sous plusieurs rapports supérieur. Parmi les autres
écrits
, je mentionnerai : la Juiverie dans la musique (1
comme l’on ne peut se comprendre qu’entre « amis », à part encore les
écrits
de Madame Judith Gauthier, cette première période
ntairement » ils aimaient comme homme ; ils ont étudié aussi bien ses
écrits
théoriques que ses œuvres d’art et aussi ce qui p
conviction a été exprimée par Wagner : dans sa vie entière, dans ses
écrits
, dans son « Festspielhaus » de Bayreuth. Certes i
uentes, plus convaincantes, plus pleines de haute vérité que tous les
écrits
théoriques. Qu’on veuille bien remarquer, cependa
ce n’est qu’en le suivant, ce n’est qu’en étudiant attentivement ses
écrits
et sa vie, que nous pouvons arriver à savoir au j
droit de se nommer Wagnériens. c’est de répandre la connaissance des
écrits
de Wagner, de sa vie, de ses idées, — c’est, de p
de l’idée wagnérienne : en joignant la connaissance de la vie et des
écrits
de Wagner a l’audition de ces drames à Bayreuth,
ait le plus regrettable, c’est qu’il n’existe point de traduction des
écrits
du maître. La Lettre sur la musique ne peut aucun
du maître. La Lettre sur la musique ne peut aucunement remplacer les
écrits
qui forment la base de tout l’édifice wagnérien :
is. — M. Rod faisait fausse route lorsqu’il traduisit un des derniers
écrits
du maître : Religion et art, et M. Camille Benoit
n soit de brochures sans importance, soit de fragments arrachés à ses
écrits
. Dans ses écrits, comme dans ses drames, Wagner e
es sans importance, soit de fragments arrachés à ses écrits. Dans ses
écrits
, comme dans ses drames, Wagner est l’auteur du mo
ouvent pendant des chapitres entiers inspirer ligne par ligne par les
écrits
de Wagner. Mais il faut être bien sur ses gardes,
. Les amis et les ennemis de Wagner sont entrés en lice pour voir qui
écrira
le plus de sottises sur ce pauvre homme. Parmi le
i d’être mentionnés ; je crois bien que parmi tous ceux qui en France
écrivent
sur le maître, ce sont les seuls qui aient vraime
vue était wagnérienne dans le meilleur sens du mot. Ces traductions d’
écrits
et de poèmes de Wagner, ces études sur ses œuvres
nériennebp Teodor de Wyzewa 93. Dans une lettre à un ami, Wagner
écrit
: « C’est ce renoncement à l’amour qui engendre l
issait ce monsieur et qu’ils ignoraient que quelqu’un eût entrepris d’
écrire
une biographie.[NdA] bl. Il s’agit de la premièr
urbet, il fut considéré comme le chef de file de l’école réaliste. Il
écrivit
en 1860 une brochure, Richard Wagner, publiée che
d’art. La revue a répandu les théories de Wagner développées dans ses
écrits
théoriques, elle a permis la connaissance de sa v
inancièrement. Il reste encore selon Wyzewa à traduire les principaux
écrits
que sont la Lettre sur la musique, Art et révolut
e de créer un théâtre wagnérien en France, il faudrait principalement
écrire
une biographie historique et artistique. [NdE]
és et parlés par le peuple, des siècles durant, avant d’être notés et
écrits
, toutes ou presque toutes les lettres inutiles on
s ont eu tout le temps de tomber et de disparaître. Quand ils ont été
écrits
pour la première fois, ils ne l’ont pas été par d
rigine étrangère. Ainsi pour a-parte : un a-parte, des a-parte ; on l’
écrivait
d’abord en deux mots, et le pluriel ne prenait pa
mot qui se comporte comme tout autre substantif de la langue, et l’on
écrit
: un aparté, des apartés. — C’est ainsi encore qu
édition, où pénétra l’esprit du xviiie siècle, qu’on dut de ne plus
écrire
accroistre, advocat, albastre, apostre, bienfaict
a-t-il pas de coulisses, je vous en prie ? « À propos de l’Académie,
écrivait
-il à son confrère le président, il y a six mois q
ut encore arrêté quelque temps, du fait de l’imprimeur : « Coignard,
écrivait
l’abbé d’Olivet (8 avril 1736), a depuis six sema
nne orthographe, comme dans despescher, teste, masle, que nous allons
écrire
dépêcher, tête, mâle, etc. » Le xvie siècle ava
premier à réagir contre la mémoire de Louis XIV, faisait imprimer ses
écrits
dans une orthographe simplifiée qui lui était pro
ictionnaire de l’Académie, qui parut en 1762. Tout au plus y avait-on
écrit
connaissance, connaître, ivraie jusqu’alors écrit
au plus y avait-on écrit connaissance, connaître, ivraie jusqu’alors
écrits
par o. Mais ce ne fut que dans la cinquième éditi
l’e à l’infinitif et de plus au futur et au conditionnel ? — Pourquoi
écrit
-elle abattement, abattoir, avec deux t, et abatis
si l’on n’avait pas le c avec cédille, etc., etc. ?61 Le Dictionnaire
écrit
ostrogot : pourquoi alors écrire gothique ? Ce so
dille, etc., etc. ?61 Le Dictionnaire écrit ostrogot : pourquoi alors
écrire
gothique ? Ce sont là des inconséquences ou des d
st bien vrai qu’autrefois, dans sa première édition, l’Académie avait
écrit
phantôme, phantastique, phrénésie et que depuis e
vait écrit phantôme, phantastique, phrénésie et que depuis elle a osé
écrire
fantôme, fantastique, frénésie, etc. Osera-t-elle
ots et faire une économie de tous ces h peu commodes et peu élégants,
écrire
nimfes, ftisie, diftongues… ? Je vois d’ici l’éto
ui même dont j’ai fait ici, il y a quelques mois, un éloge funèbre63,
écrivait
au sujet de Chateaubriand dans une lettre à M. Be
Mais commettre cette ânerie pour le mot même qui répond juste à bien
écrire
, convenez que c’est jouer de malheur. L’ironie es
tout d’abord d’une manière irréparable le mot même exprimant l’art d’
écrire
avec rectitude, nous est un avertissement qu’en t
t resté un mot étranger et latin, puisqu’il ne prend pas d’s et qu’on
écrit
des errata et non des erratas. C’est à des irrégu
aphe de Corneille, M. Taschereau, tout en voulant bien m’approuver, m’
écrit
: « Une seule réserve en faveur de Pierre Corneil
dans cette phrase : « Le vent est à l’est. » 61. Il y a un fort bon
écrit
d’un grammairien estimable, feu M. Pautex, Errata
ëtes que nous admirons ira toujours en s’augmentant La destinée des
écrits
de Ronsard ne me paroît pas à craindre pour les o
. Or, quoiqu’il y ait déja plus de quatrevingt ans que D’Ablancourt a
écrit
, son stile ne nous paroît point vieilli. Pour bie
Ablancourt a écrit, son stile ne nous paroît point vieilli. Pour bien
écrire
, il faudra toujours s’assujettir aux regles que c
e, on ne laisse point d’admirer toujours le stile des auteurs qui ont
écrit
quand elle étoit dans sa force et dans sa pureté.
auteurs comme de grands modeles, deux mille ans après qu’ils avoient
écrit
et quand on les imitoit si peu. J’en appelle à té
t que le stile dans lequel nos bons auteurs du temps de Louis XIV ont
écrit
, demeure toujours le stile à la mode, je veux dir
ue de la parler très-communément. Il est même très-ordinaire qu’ils s’
écrivent
entr’eux en françois, et plusieurs princes se ser
e évenement ont contribué à donner à la langue dans laquelle ils sont
écrits
un si grand cours, qu’elle a presque ôté à la lan
qu’il introduisoit dans ses vers. L’examinateur, c’est l’auteur d’un
écrit
qui se publioit il y a vingt ans à Londres plusie
tendre les rélations des sieges et des combats que leurs compatriotes
écrivent
en anglois. L’abbé Gravina a fait une pareille pl
italienne dans son livre sur la tragédie. On peut même penser que les
écrits
des grands hommes de notre nation, promettent à n
t-il pas arriver que les critiques à venir fassent remarquer dans les
écrits
que vous admirez des fautes si grossieres, que ce
er dans les écrits que vous admirez des fautes si grossieres, que ces
écrits
deviennent des ouvrages méprisez par la posterité
e où plusieurs personnes tomboient tous les jours. Quand M. Despreaux
écrivit
son épitre à M. de Guilleragues, les conversation
celle de la physique, sentiment très-convenable à un poete satirique,
écrit
à son ami, qu’il abandonne aux recherches des aut
la leur, quoiqu’elles soient en bien plus grand nombre. Comme ils ont
écrit
en des langues qui sont mortes aujourd’hui, et co
rer vers le livre qui promettait sa vie et par quelque main qu’il fût
écrit
. Pensez donc ! La vie d’Alfred de Musset ! Et pou
qui semblait se réveiller, en bâillant, du sommeil d’Épiménide, pour
écrire
cette vie en retard. Elle n’avait, cette vie, irr
nôtre, si fièrement hostile à toute espèce de dynasties, que la vie à
écrire
d’un homme de génie ou de talent appartienne spéc
lle, devait en savoir plus long que tout le monde sur celui dont elle
écrit
la vie, et qu’en raison de la parenté même elle e
ien, par le genre de ses qualités même, Paul de Musset ne pouvait pas
écrire
la vie d’Alfred, et il ne l’a pas écrite non plus
aul de Musset ne pouvait pas écrire la vie d’Alfred, et il ne l’a pas
écrite
non plus ! Il a fait, sur cette vie, un travail d
foi ! d’un simple volatile. Promettre est un et tenir est un autre !
écrivait
La Fontaine à un ministre de son temps, qui ne so
rcé leur mystère, et peut-être ne le pouviez-vous pas… Cependant vous
écriviez
la Vie d’Alfred de Musset, et ces femmes ont fait
faite la voix du poète… Historiquement, lord Byron n’a rien laissé à
écrire
sur son compte à ceux qui viendront après lui. Ga
sie qui était en lui s’était éveillée dès l’enfance. A l’âge où Byron
écrivait
ses Heures de Loisir, si justement sifflées par l
Romantisme, lequel pourtant ne s’étonnait de rien ! Ce fut pour avoir
écrit
un peu plus tard Namouna, Rolla et Mardoche, qu’o
le bison dans son bourbier ! V C’est cette vie-là qu’il n’a pas
écrite
, — qu’il n’a pas voulu, qu’il n’a pas pensé à écr
là qu’il n’a pas écrite, — qu’il n’a pas voulu, qu’il n’a pas pensé à
écrire
, — et pour laquelle, n’étant plus, on a pris son
es frères ne suffisent pas toujours. Est-ce que je suffirais, moi ! à
écrire
la vie du mien ?… C’est cette vie-là d’Alfred de
te vie-là d’Alfred de Musset qui nous manque, et puisqu’il ne l’a pas
écrite
, puisqu’il ne s’est pas appesanti sur elle, qui n
santi sur elle, qui nous manquera probablement toujours… S’il l’avait
écrite
, on l’aurait jugé ; et on ne peut que le deviner,
ulière d’absolutisme ; on le jugeait sur une page mal lue d’un de ses
écrits
, et on ne l’appelait que le panégyriste du bourre
Opuscules restés en portefeuille. On y a joint le recueil des petits
écrits
ou pamphlets sortis de sa plume dans les première
mentaire et le plus utile correctif que pouvaient recevoir les autres
écrits
si distingués, mais un peu altiers, du comte de M
l’Université, il ne se permit jamais la lecture d’un livre sans avoir
écrit
à son père ou à sa mère à Chambéry pour en obteni
e ministre plénipotentiaire par le roi de Sardaigne son souverain, il
écrivait
de là à l’un de ses frères, et il avait alors cin
i aspiraient à la morceler : Rien ne marche au hasard, mon cher ami,
écrivait
-il au baron de Vignet (octobre 1794), tout a sa r
sidérations, et aussi dans mainte autre page de ses lettres et de ses
écrits
. Mais on voit déjà que M. de Maistre n’est pas un
archie constitutionnelle ni à l’anglaise : pourtant « soyez persuadé,
écrivait
-il à ce même ami, que, pour fortifier la monarchi
issait non légitime : Avec tout le respect que je vous dois, Madame,
écrivait
M. de Maistre, je ne puis être de votre avis sur
nte et de labeur ! L’état où je vis ici, en attendant les nouvelles (
écrivait
-il en octobre 1809) pourrait s’appeler travail, c
ne femme. Que verrons-nous paraître ? — L’état des esprits en France,
écrit
-il encore, est le sujet favori de toutes mes médi
mi et au confident de Louis XVIII, au marquis d’Avaray, M. de Maistre
écrit
(juillet 1807) : « Bonaparte fait écrire dans ses
rquis d’Avaray, M. de Maistre écrit (juillet 1807) : « Bonaparte fait
écrire
dans ses papiers qu’il est l’envoyé de Dieu. Rien
qu’on ne le croit en Sardaigne : Au surplus, monsieur le chevalier,
écrit
-il à son désapprobateur, j’avais peu de craintes
demi-heure d’étude et de lecture console de tout chagrin : Je lis, j’
écris
, dit-il, je tâche de m’étourdir, de me fatiguer s
vont au cœur : « L’idée de partir de ce monde sans te connaître, lui
écrit
-il, est une des plus épouvantables qui puissent s
les : « Nul ne sait ce que c’est que la guerre s’il n’y a son fils »,
écrivait
le père à un ami. À ce fils lui-même, à la veille
ami. À ce fils lui-même, à la veille de la bataille de la Moskova, il
écrivait
: « En ce temps-là malheur aux pères ! » et faisa
mplissaient, et qu’il en est sorti plus tard et successivement tant d’
écrits
qui ont attiré l’attention du monde. Un sentiment
de la vie, M. de Maistre était loin d’être intolérant : Jamais, lui
écrit
-il avec une adorable bonhomie et que celle·d’un D
pète : Quels souvenirs ! Quels regrets ! Mais la lettre est à peine
écrite
, que cette vieille amie meurt, et M. de Maistre r
. Est-ce l’homme systématique et impitoyable qu’on a voulu faire, qui
écrit
ces paroles attendries : « L’homme n’a que des rê
ance même. Très violemment ou plutôt lestement attaqué pour un de ses
écrits
par un M. Sontag, surintendant de l’Église de Liv
sse preuve à son égard : « Si j’avais le bonheur d’être connu de lui,
écrit
-il, il verrait que, parmi les hommes convaincus,
volontiers en tout, et dont il ne prétend pas s’excuser : Cependant,
écrivait
-il à un ami, si j’avais le plaisir de vivre quelq
a part d’un esprit aussi hautement doué et aussi élevé : Je ne sais,
écrivait
-il peu d’années avant sa mort, ce que c’est que l
va se trouver si à propos sous la main de quiconque aura une lettre à
écrire
: en voulant bien m’adresser pareille question, v
arée. Tout le monde, en effet, en est venu là aujourd’hui, de vouloir
écrire
correctement, décemment. Oh ! qu’on en était loin
piquées d’honneur et se sont mises, dans l’usage ordinaire, à vouloir
écrire
convenablement. La génération antérieure à Mme de
ement. La génération antérieure à Mme de Maintenon, à Mme de Sévigné,
écrivait
les plus jolies choses, ou les plus raffinées, da
out en en mangeant ; cela est flatteur et spirituel, mais elle le lui
écrivait
en ces termes impossibles, dont je ne veux rien d
finé : il y a de quoi rougir. Pas une étudiante de Murger ne voudrait
écrire
ainsi. En cela, comme en beaucoup d’autres choses
iser du nécessaire. L’orthographe, c’est le nécessaire pour quiconque
écrit
. C’est en même temps la chose la plus délicate à
ar trop honnêtes femmes. » Que si l’on appliquait cela à la manière d’
écrire
, et si quelque docteur relâché venait à poser en
taches vraiment fâcheuses. Un savant qui passe pour orientaliste vous
écrira
, par exemple : « Le jour de nôtre arrivée… nous c
e d’orthographe qu’on laisse passer le bout de l’oreille. Celui qui m’
écrit
qu’il a « de curieux authographes » peut savoir l
amélioration matérielle, une innovation petite ou grande. Et si nous
écrivons
plus correctement, que ce soit pour exprimer surt
hoses de l’affaire de C. (Campanella) ; mais si la lettre que je lui
écrivis
il y a environ quinze jours ou trois semaines ne
pense pas qu’il soit bastant pour terminer le différend, car il ne m’
écrit
rien autre chose, sinon que le Père proteste de n
desquels je ne puis en aucune façon demeurer satisfait ; et s’il ne m’
écrit
de sa propre main de s’être licencié légèrement o
der sont MM. Diodati et Gaffarelli, auxquels je voudrois vous prier d’
écrire
confidemment que vous avez entendu parler des dif
s engager à en faire autant de votre côté, comme il semble que vous m’
écriviez
de vouloir faire. Mais je vous proteste, monsieur
patience m’est échappée, mais non pas néanmoins que j’aie encore rien
écrit
contre ledit Père, sinon en général à ceux que je
assendi, il a commencé de ne vous pas épargner. Mais si ce que l’on m’
écrit
de Paris est véritable, j’espère qu’il en portera
Riète, ce 30 juin 1636. » On y peut joindre cette note que Guy Patin
écrivait
vers le même temps dans son Index ou Journal : «
e) quelques mots qu’il m’importe de dire sur moi-même et sur ce que j’
écris
. Voici une de ces remarques qui porte sur l’ensem
ques qui porte sur l’ensemble de mon œuvre critique : « J’ai beaucoup
écrit
, on écrira sur moi, on fera ma biographie, et les
orte sur l’ensemble de mon œuvre critique : « J’ai beaucoup écrit, on
écrira
sur moi, on fera ma biographie, et les critiques
lomnié Tibère ?… Et tel sera toujours le sort de tout homme qui osera
écrire
l’histoire de son temps, quand les faits, qui la
a vie politique et littéraire, car je ne sache pas qu’elle ait jamais
écrit
, avant le siège de Paris. Il n’a fallu rien moins
bon ménage en tout, même en amphigouri, elle dit : « Mon mari vient d’
écrire
, sous les obus, sa Victoire morale » (c’est un ar
obus, sa Victoire morale » (c’est un article de journal), comme si on
écrivait
autrement que sous les obus dans ce temps-là, qua
si on écrivait autrement que sous les obus dans ce temps-là, quand on
écrivait
à Paris ! Au 2 janvier, elle écrit encore : « Edg
obus dans ce temps-là, quand on écrivait à Paris ! Au 2 janvier, elle
écrit
encore : « Edgar Quinet vient de lancer un second
professeur fatigué de littératures comparées ! Au 17 septembre, elle
écrit
: « Mon mari a passé la nuit sur les cartes. » Au
dans Collin d’Harleville, dit notre maison. « Le 24 janvier au soir (
écrit
-elle), l’horrible éventualité de la capitulation
rs écrasements de nos pauvres armées ne l’empêchent, à la page 359, d’
écrire
cette froide réclame d’une plume sensée, qui sait
artagé le patriotisme que comme elle en a partagé le style ; car elle
écrit
aussi bien que M. Quinet, ce bas-bleu teint par M
l’Empereur, ils prennent le chemin de fer et quittent la Suisse, elle
écrit
de ces quinetteries : « Le convoi va s’élancer, i
en Angleterre, un prince-époux ! Un bas-bleu conjugal, ainsi que je l’
écrivais
au commencement de ce chapitre ; le bas-bleu conj
oux, il a voulu se mettre sous la même couverture que sa femme ; il a
écrit
, pour la présenter et la patronner, à la tête du
réfaces qu’elle aurait eu aussi bien que lui le talent de penser et d’
écrire
comme ça. Seulement, si elle l’avait écrite, il y
le talent de penser et d’écrire comme ça. Seulement, si elle l’avait
écrite
, il y aurait une différence, la différence de l’a
te. On se mit donc à imprimer de petits livres, de brochures légeres,
écrites
d’un style aussi léger que leur forme. Madame de
de l’amour, son style se ressent de ses mœurs. Elle vêcut & elle
écrivit
en femme galante. Ses ouvrages sont peu lus aujou
adame de la Fayette donna un modèle des Romans, faits avec goût &
écrits
avec décence, dans Zaïde & la Princesse de Cl
é les Anecdotes de la Cour de Philippe Auguste, & d’autres Romans
écrits
avec plus de chaleur que de précision ; Madame de
n qui s’est faite une réputation par le Siége de Calais. Il y a peu d’
écrits
de ce genre aussi compliqués. Les surprises en so
remplie par beaucoup de ces incidens romanesques, qu’il sema dans ses
écrits
. Les Mémoires d’un homme de qualité, le Clevetand
fines & si touchantes, qu’il est à craindre que la lecture de ses
écrits
ne réveille ou n’entretienne cette passion dans l
monde connoît les Confessions du Comte de**. par M. Duclos : ouvrage
écrit
avec une légéreté, une précision & une délica
singuliere qui distinguent la main des femmes. Les autres personnages
écrivent
presque tous comme elle, & l’on sent trop que
endre ; mais on est dédommagé de ce défaut par des morceaux très-bien
écrits
. La nature y est peinte avec autant de vérité que
de M. d’Arnaud, bon prosateur, poëte touchant, qui sçait penser &
écrire
, & qui dans toutes ses productions a l’art de
lier pourtant la Comtesse de Gondez : ouvrage intrigué avec art &
écrit
avec délicatesse. Nous empruntions autrefois nos
aisi les nuances les plus fines. Ils sont en général bien faits, bien
écrits
; mais le style, dit M. de Querlon, en est quelqu
e peindre les Grecs en Grecs & les Romains en Romains. Il a voulu
écrire
pour son siécle & il a réussi. On a mis à la
s in-12. , sont les plus lus, après ceux de M. de Marmontel. Ils sont
écrits
agréablement & avec l’aménité que le sujet de
elque lecteur étoit curieux de connoître toutes les pauvretés qu’on a
écrites
en ce genre, il pourra consulter le Catalogue des
on en annonce encore !! Quelle raide facilité ! Ah ! quand les femmes
écrivent
, c’est comme quand elles parlent ! Elles ont la f
Jésuites, a bien fini par envahir le feuilleton catholique, à force d’
écrire
et de filtrer chez les libraires pieux. Dans la d
s !), pourquoi les femmes, avec leur liquide et inépuisable faculté d’
écrire
, ne pourraient-elles pas, dans la littérature de
femme à courte haleine, et en très petite monnaie, mais blanche ; qui
écrit
des romans d’un seul volume, mais qui recommence,
on du Terrail. Elle n’aurait pas assez de poussée dans l’esprit, pour
écrire
ces grands feuilletons abjects, que les imbéciles
re de toucher à un sujet sur lequel la main colossale de Balzac avait
écrit
à suivre ! et qu’il avait annoncé sous le titre d
nence. Elle n’a rien cru, ni ne s’est rien permis ; mais elle voulait
écrire
, mais elle était piquée de la démangeaison d’écri
mais elle voulait écrire, mais elle était piquée de la démangeaison d’
écrire
, mais elle avait le prurit du livre, dont elles s
ête de femme, plus faible que puissante, elle a songé naturellement à
écrire
ce qu’elle voyait dans le milieu militaire où ell
le vivait par le fait de son mariage, et naturellement encore, elle a
écrit
les Ménages militaires… Voilà, probablement son h
blement son histoire, dans sa simplicité ! Seulement, ou elle n’a pas
écrit
ce qu’elle voyait ou elle était trop myope pour v
emmes conçoivent le mariage et l’amour, dans tous les romans qu’elles
écrivent
sur ces deux éternels sujets, les seuls qui fasse
le a besoin. Quoique ses romans soient nombreux pour le temps qu’elle
écrit
et semblent se presser et se monter comme des mou
plus. Je me suis tenu à distance des détails de ces livres de femme,
écrits
comme ils sont pensés, et dans lesquels on n’en t
statue de Mme George Sand, érigée au Théâtre-Français, pendant que j’
écrivais
ce livre, doit indigner encore plus contre ceux q
ons philosophiques contre le mariage firent le reste. Elle a beaucoup
écrit
, on l’a beaucoup lue, et elle a beaucoup corrompu
43
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« XI »
Il affecte de croire que toute ma « vivante démonstration de l’Art d’
écrire
se réduit à avoir blâmé les assonances et les rép
l’opinion de ces trois auteurs, pour ne citer que ceux-là, et d’avoir
écrit
un ouvrage dont ils nous indiquaient si clairemen
us sert l’éternelle objection. Le travail, selon lui, n’apprend pas à
écrire
, parce qu’il y a de grands génies qui n’ont pas e
; mais nous n’avons même pas fait du pastiche une méthode de l’art d’
écrire
. Nous l’avons défini : « Une imitation artificiel
èrent qu’au prix d’un labeur effroyable, Buffon a mis cinquante ans à
écrire
l’Histoire naturelle ; Pascal refait treize fois
ent, cet excellent critique, de vouloir bien nous révéler que l’art d’
écrire
exige un labeur effroyable, après que nous avons
Tentation de saint Antoine, et on le força de changer son style pour
écrire
Madame Bovary. Buffon consultait Bexon, Gueneau e
sans se donner la peine de réfléchir, et qui suffisent, d’ailleurs, à
écrire
de tels articles. Les voici textuellement : « En
L’originalité est à ce prix. » Retenez bien ce conseil, jeunes gens.
Ecrivez
n’importe quoi, n’importe comment ! Vous manquez
seils, procédés, labeur, exemples, rien ne sert, rien n’est pratique.
Ecrivez
comme vous l’entendrez, au petit bonheur. C’est l
? « l’originalité est à ce prix ». On me blâmait d’enseigner l’art d’
écrire
en vingt leçons. M. Uzanne l’enseigne en zéro leç
facétie : « M. Albalat, dit-il, est convaincu qu’on peut apprendre à
écrire
comme on apprend à compter !!! » (NdA)
Son cours de politique constitutionnelle, ou collection de ses divers
écrits
et brochures avec une introduction et des notes,
bonne en soi, qui remet sous les yeux des lecteurs studieux plusieurs
écrits
politiques, autrefois en vogue, sortis depuis lon
mable introducteur et commentateur, qui se plaît à retrouver dans ces
écrits
ses principes et sa propre doctrine, est un homme
njamin Constant la professa, du moins dans la presque totalité de ses
écrits
, et c’est ce qui fait de lui le publiciste par ex
ui de Benjamin Constant, et de savoir si, en remettant en lumière ses
écrits
, c’est bien une résurrection qu’aura opérée M. La
point d’une parfaite exactitude : il nous dira, par exemple, que ses
écrits
n’ont rien perdu aujourd’hui de leur fraîcheur, t
compte autant que sur celui de Chateaubriand, et par des témoignages
écrits
de sa main. Tout bien considéré, et jusque dans c
c régnant, il était pour la Révolution française : « Le genre humain,
écrivait
-il en 1790, est né sot et mené par des fripons, c
Riouffe, Louvet, Chénier, Daunou. Il tâtonna bien un peu d’abord. Il
écrivit
dans un journal (les 6, 7 et 8 messidor, an III,
éditeur et commentateur a trouvé moyen de nous rendre la plupart des
écrits
et de ne pas nous montrer l’homme. Benjamin Const
Je disais, ce que je pense aujourd’hui comme alors, que les journaux
écrits
sans modération, sans justice, sans loyauté, peuv
ait plus le sien. M. de Talleyrand, ministre des Affaires étrangères,
écrivait
le 1er brumaire an VI (22 octobre 1797), au génér
talent en première ligne ; il a marqué par un petit nombre d’ouvrages
écrits
d’un style énergique et brillant, pleins d’observ
tenir un plus gracieux sourire que lui avec sa plume, qu’il se hâta d’
écrire
ce fameux article du Journal des Débats, et de le
ait fui la France quelques années auparavant, était cause qu’il avait
écrit
cette autre phrase également exaltée et si antifr
, on le lui pardonne, on l’en remercie même si son imagination et ses
écrits
en profitent ; mais si les passions à l’abandon d
à remercier M. Laboulaye de nous avoir rendu plus facile la lecture d’
écrits
si anciens déjà et en partie oubliés. Mais pourqu
distingués. Est-ce à dire, comme l’illustre historien de l’Empire l’a
écrit
à l’occasion de la rédaction de l’Acte additionne
Constant, s’il était jamais arrivé à une grande manière et à l’ art d’
écrire
; mais il n’eut, en définitive, qu’une extrême cl
r voir de quel point il est parti. Que l’on ne dise donc jamais qu’il
écrivait
comme Voltaire, car il commença par un véritable
lus élégante qu’elle ne l’était. On trouve, jusque dans ses meilleurs
écrits
, « des germes qui menacent d’une explosion violen
à ceux qui aujourd’hui croient possible de les ressusciter, tous ses
écrits
sont nés fanés et sans flamme. Ce fameux ouvrage
. Byron, qui habitait les bords du lac de Genève, dans l’été de 1816,
écrivait
au poète Rogers : J’ai lu l’Adolphe de Benjamin C
jours où tout remue. En chacun d’eux, il y a deux hommes : celui qui
écrit
et parle en public, celui qui cause ou s’exhale d
l, disait Benjamin Constant, l’existence des journaux. La nécessité d’
écrire
tous les jours me paraît, il est vrai, l’écueil d
de Montespan et des maîtresses. Le 27 février 1679, madame de Sévigné
écrit
au comte de Bussy-Rabutin : « On parle de changem
temps nous en éclaircira133 ». Le 12 mars, le marquis de Brichanteau
écrit
: « Madame de Montespan partit, mercredi 15 de ce
e ignorait toujours l’importante conséquence. Le 1er avril 1679, elle
écrit
à madame de Saint-Géran son amie : « Madame de M
elle de gémir de sa condition dans le sein de son amie. « Le roi, lui
écrit
-elle, a passé deux heures dans mon cabinet ; c’es
roi ne l’alla point voir et ne la rappela point. Madame de Maintenon
écrit
à ce sujet à madame de Saint-Géran, le 26 mai : «
le recommence entre elle et madame de Maintenon. Le 14 juin, celle-ci
écrit
à son amie, madame de Saint-Géran : « Les bontés
ncore des retours de quelques moments. Le 2 août, madame de Maintenon
écrivait
à son amie : « Les jalousies ont cessé, la paix e
venait du sentiment de son déclin. Le 28 octobre, madame de Maintenon
écrivait
à madame de Saint-Géran. « Le prince (le duc du M
madame de Montespan. Sa faveur augmentait tous les jours. « Ce sont,
écrit
madame de Sévigné, des conversations infinies ave
t le cœur du roi qu’elle n’a pas. » Le 21 juillet, madame de Sévigné
écrit
: « La place me paraît vacante. Elle (madame de F
ns sont d’une longueur à faire rêver tout le monde ». Le 9 juin, elle
écrivait
: « La faveur de madame de Maintenon croît toujou
s lui rendent la cour que les autres leur font. Madame de Coulanges m’
écrit
au retour de Saint Germain ; elle est toujours su
toujours affligé, jamais désespéré. » On se rappelle qu’en 1672 elle
écrivait
à madame de Saint-Géran : « Le maître vient quelq
ndirent le cours de ses dérèglements. Le 24 août, madame de Maintenon
écrivait
à madame de Saint-Géran une lettre remarquable, d
qu’ils ont déclarée irréprochable ? Qui ne connaît la lettre qu’elle
écrivît
à son frère dont le zèle pour les dragonnades l’a
re dont le zèle pour les dragonnades l’affligeait ? « Ayez pitié, lui
écrivait
-elle, de gens plus malheureux que coupables. Il f
faut attirer les hommes par la douceur et la charité. » En 1684, elle
écrivait
à madame de Saint-Géran : « Il faut convertir et
ire ou insinuer contre le système de persécution : « Cela m’engage »,
écrit
-elle à la comtesse de Frontenac, « à approuver de
l’objet ; et je ne veux rien ajouter à cette réfutation des calomnies
écrites
contre madame de Maintenon sur ce sujet. Je revie
les de la cour ; il était indigné de leurs mœurs. Madame de Maintenon
écrit
à ce sujet à Gobelin, le 2 juin, de Saint-Germain
r été quelque temps bannies. « On est ici dans la plus grande joie »,
écrivait
le 7 août madame de Maintenon à madame de Saint-G
gnificatifs, du changement arrivé dans la situation de la reine. Elle
écrit
le 1er novembre 1682, de Maintenon, à la comtesse
etira à Marly : madame de Maintenon l’y suivit. Le 10 septembre, elle
écrivait
de Fontainebleau à madame de Saint-Géran : « Mada
j’ai déjà passé les bornes de mon sujet. Je n’ai pas eu le dessein d’
écrire
la vie entière de madame de Maintenon, et de la s
de trois ans. Jr regrette de ne pouvoir donner cette satisfaction. J’
écris
pour les historiens, et je me crois plus obligé à
re l’enveloppe, que le succès peut-être un jour déchirera. Je viens d’
écrire
son titre. Il paraît que ce nom de Marie Desylles
selle de l’Espinasse, morte en 1776, qui étaient des lettres d’amour,
écrites
à un homme qu’elle avait ardemment et cruellement
vanité à contresens de leur nature. Eh bien, malgré ce que je viens d’
écrire
là, si les lettres de Réa Delcroix ne sont qu’un
deux jeunes mariées sont pleines d’événements. En général, les romans
écrits
particulièrement par les femmes sont beaucoup plu
e Condé. Elles sont d’une substance plus terrestre… La main qui les a
écrites
est plus brûlante, la tête aussi. Toute la nature
ui est un éclair, allez ! le bas-bleu est bien loin de la femme qui a
écrit
, par exemple, comme moi je l’écrirais : « Les fem
eu est bien loin de la femme qui a écrit, par exemple, comme moi je l’
écrirais
: « Les femmes doivent tout ignorer pour tout app
tout sentir pour tout deviner. » Le bas-bleu est bien loin quand elle
écrit
, comme moi aussi je l’écrirais encore : « Le géni
r. » Le bas-bleu est bien loin quand elle écrit, comme moi aussi je l’
écrirais
encore : « Le génie et le talent ne sont pas à l’
e amoureuse a-t-elle un assez vigoureux bon sens ! « As-tu remarqué —
écrit
-elle à l’homme qu’elle aime — que les hommes ont
es qui mettent bas pour l’heure tant de volumes, mais se contentant d’
écrire
des lettres où elle a versé toute son âme, — et c
utres lettres, — clavier immense ! dans lesquelles la femme qui les a
écrites
semble avoir eu à son service toutes les manières
vice toutes les manières d’exprimer l’amour ? Hélas ! celle qui les a
écrites
, qui a parlé avec tant d’enthousiasme des triomph
ns ces lettres, des mots qu’on n’oublie plus une fois qu’on les a vus
écrits
, — de ces mots tracés dans la séparation et qui o
ns mon cœur et que vous n’en respiriez pas les émanations ?… » Elle a
écrit
« puérile », et c’est vrai ! Au milieu de tout ce
ns les soumissions de sa coquetterie : « J’ai raconté à mes cheveux —
écrit
-elle — qu’ils ne m’appartenaient plus et qu’ils d
qui vient de relever ses cheveux et d’en despotiser les boucles, elle
écrit
: « La solitude est envahissante. Elle fait écout
ivait fort mal avec madame de Montespan, qui, par les lettres qu’elle
écrivait
au roi, réussissait toujours à regagner, non son
tespan à empêcher qu’elle s’y trouvât. Le 27 mai, madame de Maintenon
écrivait
à son frère : « Le roi arrive lundi à Versailles,
s’en défait pas aussi aisément. Quand nous aurons vu le roi, je vous
écrirai
le jour que M. du Maine et moi partirons, etc. »
r fut trompé, elle partit pour Barèges. Le 11 juin, madame de Sévigné
écrivait
à madame de Grignan ce qu’elle savait, ce qu’elle
r la comtesse de Ludres, qui était attachée au service de Madame. Les
écrits
du temps la représentent belle et spirituelle. So
re qu’une d’elles exerçait sur lui. Le 18 juin, madame de Montmorency
écrivait
au comte de Bussy : « Le roi, allant ou revenant
rle, elle dit ce haillon. L’événement rend tout permis. » Le 28, elle
écrit
: « Jo est chez Madame tout comme elle était. Bel
idicule de moins. « J’ai trouvé cela plaisant. » Le 6 septembre, elle
écrivait
de Vichy : « Madame disait l’autre jour à madame
les chaînes de madame de Montespan. Le 15 octobre, madame de Sévigné
écrivait
à sa fille « qu’on nommait la comtesse de Grammon
gue du voyage, se portail mieux qu’on ne pensait. Le 20 octobre, elle
écrit
cette nouvelle à sa fille, en disant : « Il n’y a
s changent les mœurs 124. Dès le 14 septembre 1676, madame de Sévigné
écrivait
à sa fille : « On prétend qu’elle n’est plus ce q
s tard, le 12 novembre 1677, dans le premier éclat de sa faveur, elle
écrivait
à mademoiselle de Lenclos, pour l’engager à conti
société, en souffrirent réellement et durablement. Alors elle cessa d’
écrire
à son frère sur tout autre sujet que l’ordre et l
le dans le sens où M. Albalat a voulu le résoudre. On n’apprend pas à
écrire
, c’est-à-dire à acquérir un style personnel ; san
sensibilité, on peut cependant affirmer une étroite dépendance. Nous
écrivons
, comme nous sentons, comme nous pensons, avec not
a main vers la conquête du style. Il nous donne le manuel du métier d’
écrire
, après en avoir rédigé d’abord la théorie1. Ce ma
e avec fruit, c’est « lire les auteurs dont le style peut apprendre à
écrire
et laisser de côté ceux dont le style n’apprend p
rendre à écrire et laisser de côté ceux dont le style n’apprend pas à
écrire
». Car il s’agit de s’assimiler des procédés et l
lligences pratiques. Il est d’ailleurs irréfutable. S’il y a un art d’
écrire
, et si cet art se peut apprendre, il faut fréquen
tendre les oreilles, exercer ses mains, méthode lente qui n’apprend à
écrire
qu’à ceux qui en ont reçu le don. Ces écrivains n
meurant toujours original ; il n’eût pas, sans les Mystères de Paris,
écrit
les Misérables, et quelle distance pourtant de co
classiques, ni des romantiques. Un écrivain ne doit songer, quand il
écrit
, ni à ses maîtres, ni même à son style. S’il voit
ion C’est avec un sang-froid redoutable que notre guide en l’art d’
écrire
, après le chapitre de l’amplification ( « D’une i
treindre à son vrai rôle, qui est de second plan et d’accompagnement.
Ecrire
bien, avoir du style, et, selon M. Albalat, user
es Claretie a noté, à propos de Ziem, que presque tous les peintres «
écrivent
bien » ; c’est inévitable : ils racontent ce qu’i
suscita en lui ce spectacle, il possède, même ignorant, tout l’art d’
écrire
. Des illettrés savent faire des récits où rien ne
rgisse devant eux, ils voient, simplification admirable ! le mot même
écrit
dans l’espace en caractères d’imprimerie, Océan.
ire. C’est faute d’avoir songé à ce dualisme que M. Victor Egger a pu
écrire
: « L’homme de lettres, prosateur ou poète, est t
en que par des êtres humains. Quant à l’auditif pur qui se mêlerait d’
écrire
, ce serait un simple perroquet ; de même que le t
ue, comme M. Albalat, une importance extrême à une certaine manière d’
écrire
, au « style en soi ». Mais il faut se hâter de fa
eux catégories, abstrait et concret, ne sont que des limites. Renan a
écrit
: « L’ouvrage accompli est celui où il n’y a aucu
-pensée littéraire, où l’on ne peut soupçonner un moment que l’auteur
écrit
pour écrire ; en d’autres termes, où il n’y a pas
téraire, où l’on ne peut soupçonner un moment que l’auteur écrit pour
écrire
; en d’autres termes, où il n’y a pas trace de rh
uvée. Elle est maintenant des plus faciles à formuler. Les solitaires
écrivaient
d’un style tout extérieur, où ils n’incorporaient
dre l’art avec la rhétorique, Bossuet avec Arnaud. Lui aussi, Bossuet
écrit
pour édifier ou pour convaincre, mais sa sensibil
un apôtre. La rhétorique est la mise en œuvre des procédés de l’art d’
écrire
préalablement décomposés par un habile homme — te
xtraordinaire artiste de style, est pur de toute rhétorique. Quand il
écrivait
, toute sa sensibilité passait dans ses longues et
s diverses manifestations de l’activité humaine. Dès qu’il commence à
écrire
, Jean-Jacques change de caractère ; sa sensibilit
al en fiction. Elles ne sont pas absurdes, ces vieilles locutions : «
écrire
avec amour — caresser ses phrases amoureusement »
une œuvre pourtant sentimentale ; il vivait trop « avec amour », pour
écrire
encore « avec amour ». Pourtant il lui est arrivé
e et selon les exemples ; ensuite que le même écrivain peut à son gré
écrire
en l’autre style. En résumé, le cerveau serait, d
que banale, acquiert par opposition une valeur certaine. Encore ceci
écrit
à propos d’un auteur moderne : « Il caresse avec
. » Cela n’est pas sérieux ; on ne compare pas une thèse de doctorat,
écrite
avec le souci de ne pas déplaire à M. Géruzez, ou
ne, c’est, avant même les Philosophes, le Voyage aux Pyrénées. Il fut
écrit
en 1854. Le Tite-Live est de 1853 (version corrig
yle, c’est-à-dire le mécanisme de sa pensée, alors que M. Faguet, qui
écrit
depuis trente ans, s’efforce en vain depuis trent
ût des choses concrètes ; il a fondu ces deux passions dans son œuvre
écrite
; il a voulu aller jusqu’au bout de sa nature, et
isif et qu’il faut retenir : « Je demande pardon pour ces métaphores,
écrit
-il ; on a l’air d’arranger des phrases, et l’on n
us naturel, et d’ailleurs rien de plus légitime. Mais il n’aurait pas
écrit
comme eux s’il n’avait pas « vu les choses comme
, Les Védas, Chateaubriand, Flaubert Pour M. Albalat, tout l’art d’
écrire
consiste dans la description. Et il analyse la ma
Dacier. » Leconte de Lisle était un traducteur singulier : Théocrite
écrit
ἔφαϐος, il écrit éphabe, trouvant ainsi le moyen
e de Lisle était un traducteur singulier : Théocrite écrit ἔφαϐος, il
écrit
éphabe, trouvant ainsi le moyen d’être dorien en
illeurs ouvriers de la riche Troié. » Si c’est là de l’Homère, Homère
écrivait
bien mal. Voici un souvenir des Natchez ou du Der
eait Chateaubriand ; après avoir hésité entre ossements et arêtes, il
écrit
les deux : arêtes rejoint l’image à la réalité, l
trouble, s’exaspère en une fantaisie incohérente. Lui, dont l’ironie
écrite
n’est dupe d’aucune parade sociale, d’aucun masqu
re hypothétique, putatif et chimérique, sur un Homère qui, s’il avait
écrit
en grée comme on le fait écrire en français, sera
mérique, sur un Homère qui, s’il avait écrit en grée comme on le fait
écrire
en français, serait un prosateur lourd, discord,
u’elle est devenue incomparable. C’est parfois tardif. Fénelon, qui a
écrit
beaucoup dans une vie modérément longue, n’arriva
Véga composer A soixante-dix ans sà merveilleuse Dorothée, et Gcethe
écrire
à soixante-dix sept ans la première ligne de son
us pouvons y sentir. Albalat revient affirmer son erreur, que Fénelon
écrit
en clichés. En vain lui a-t-on démontré que la pl
ines observations notées avec délicatesse. C’est un « roman d’âmes »,
écrit
par un homme tendre, spirituel et perspicace. Je
e, il est surtout très vieux ; Télémaque a toujours l’air d’avoir été
écrit
la semaine dernière par un digne professeur en re
troits collaborateurs, la vie véritable du Grand Cyrus, ils l’eussent
écrite
les yeux fixés sur le grand Roi, Racine, tout imp
Discours de réception A l’Académie : « On a enfin compris qu’il faut
écrire
comme les Raphaël, les Carrache, les Poussin ont
peu capable de rhétorique ; quoi que dise M. Albalat, il ne sait pas
écrire
; il est gauche ; il répète le même mot à satiété
e est restreint, quoique les mots familiers ne lui déplaisent pas. Il
écrit
comme il vit, avec timidité ; mais sa pensée aune
u même de Flaubert, ne valent pas telles malhabiles pages de mémoires
écrites
par une main lourde sous la dictée confuse du sou
ient eu, l’espace d’un moment, l’illusion qu’ils allaient apprendre à
écrire
! Voilà ce que c’est que de vouloir peindre des m
n dehors du style descriptif, elle est la grande ressource de l’art d’
écrire
. » Aussi, toujours fidèle à sa méthode, M. Albala
ues. Une autre mode viendra, portée par une autre génération. L’art d’
écrire
, qui ne peut être que l’art d’écrire à la mode du
ar une autre génération. L’art d’écrire, qui ne peut être que l’art d’
écrire
à la mode du jour, est trop changeant pour pouvoi
l’abbé Bexon 24. Ce Bexon, homme d’une intelligence assez ordinaire,
écrivait
avec feu. Il avait beaucoup d’imagination, une gr
ert aucune connaissance transmissible qu’en voyant par soi-même. » Il
écrivait
à Bexon : « Tâchez, Monsieur, de faire toutes vos
r le jugeait plus exact que Linné. « Seulement, ajoute Flourens, il n’
écrivait
pas ses descriptions en termes techniques, et c’e
beaucoup de naturalistes qui ne se reconnaissent guère en ce genre d’
écrits
qu’autant qu’ils y trouvent un langage particulie
x effets de la prose drapée et majestueuse. Voici un de ces morceaux,
écrit
en style assez ample et qui pourtant ne manque pa
. Et puis, si l’oiseau-mouche fait hour, hour avec ses ailes, puis-je
écrire
autre chose ? Rien n’est plus strict que l’onomat
; car l’ignorance de la littérature française est immense et ceux qui
écrivent
, lisant encore moins que les autres, en savent en
uvres en s’écriant parfois : « Que c’est beau ! que je voudrais avoir
écrit
cela ! » Macaulay, et ici c’est le mécanisme même
rit plein des pensées et des expressions entendues la veille ; il les
écrivait
de la meilleure foi du monde, sans se douter qu’e
lui du plagiat innocent : « Il m’est arrivé dans ma jeunesse que si j’
écrivais
quelque chose après avoir lu tout fraîchement un
des auteurs » ? Ne fallait-il pas savoir par cœur les Orientales pour
écrire
les Occidentales ? « Ô la vilaine chenille — Qui
rrait pas sa banalité ; on la voit, donc il se guinde. L’imbécile qui
écrit
se guinde nécessairement. Ce que dit Duclos de le
de folie, ils tâchent d’imaginer des folies, et font des sottises. »
Écrire
par images, si l’on n’est pas un imaginatif visue
ait en Voltaire, et c’était bien inutile. Est-ce faire un éloge que d’
écrire
: « Anatole France a souvent des pages qui sont d
Quant aux grands savants, presque tous, dès qu’ils prirent la peine d’
écrire
, furent des écrivains parfaits. Ce sont des imagi
Galilée, Leibnitz, Lavoisier, Lamarck, Gauss, Claude Bernard, Pasteur
écrivent
avec sûreté, avec force ; Gœthe n’a pas mis moins
tyle, c’est que les œuvres bien pensées sont toujours des œuvres bien
écrites
. Mais l’inverse n’est pas vrai ; le style seul n’
talent, mais aussi par leur manière non traditionnelle de sentir ou d’
écrire
, il faudrait nommer M. Maeterlinck, qui représent
s nationales, mais quelques-uns de ces livres, et des meilleurs, sont
écrits
par des étrangers A ces influences la poésie fran
is il est tendre. Il y a en lui un peu du meilleur de Verlaine ; il a
écrit
les plus doux vers d’amour de ce temps et dans un
il est de ceux à qui une heure de génie vaut le pardon plénier ; il a
écrit
le Bateau ivre, qui restera une des merveilles ex
tion eût été singulièrement entravée. Il faut beaucoup de talent pour
écrire
un bon poème en vers libres ; il en faut peut-êtr
s défauts. La langue parlée évoluant beaucoup plus vite que la langue
écrite
, il en est résulté un désaccord qui va s’accentua
a parole se torturent jusqu à l’absurde. Trompé par son œil, Verlaine
écrit
(neuf syllabes) : De la musique avant toute chos
yllabes et plus, selon que l’on prononcé ou non les e qu’il contient,
écrits
ou non écrits ; la déclamation rythmique, même in
s, selon que l’on prononcé ou non les e qu’il contient, écrits ou non
écrits
; la déclamation rythmique, même intérieure, le r
vera à douze, si douze est le nombre type inscrit à la clef. Ainsi on
écrirait
en neuf, en onze, en douze, en quatorze, comme on
. Ainsi on écrirait en neuf, en onze, en douze, en quatorze, comme on
écrit
en ré, en fa, en sol, en si. Ainsi ce vers de M.
mutisme, n’est pas sans analogie avec celui de l’e. De même que l’e,
écrit
et non parlé, garde, grâce à l’œil, une valeur qu
s de signes : on voit l’écart entre la richesse parlée et la pauvreté
écrite
. La grammaire dénombre dix-sept consonnes ; il y
des groupes variés (huit pour le son k). Il faut donc, lorsqu’on veut
écrire
musicalement, n’interroger que son oreille et se
point de départ de recherches particulières. Le ridicule, ce serait d’
écrire
sur la versification française sans avoir lu les
, ce serait d’écrire sur la versification française sans avoir lu les
écrits
de ceux qui élucidèrent la philologie romane et e
e, Desportes encore, suppriment volontiers l’e à la fin des mots. Ils
écrivent
Proté, labyrinth’, choléricq’ ; or Desportes, sca
relet, carrefour, laideron, pelouse, il est tombé dans les mots qui s’
écrivaient
autrefois belouse, chauderon, larrecin, beluter,
n, χρονος Les mêmes observations se feraient en albanais où la lettre
écrite
ε ou œ, en transcription, possède à peu près les
ens musical exquis, beaucoup d’oreille et de fermer les yeux. Chante,
écrivait
Victor Hugo à un mauvais poète aveugle : Chante,
s aveugles, qu’ils oublient les chimères de l’orthographe et qu’ils n’
écrivent
rien sans consulter l’oracle, — l’oreille. Avril
ués. Si, au lieu de Sagesse (et cela pouvait arriver), Verlaine avait
écrit
, sous la même inspiration ingénue, quelque « Anné
C’est bien la pure doctrine de Mallarmé, celle d’après laquelle il a
écrit
ses sonnets les plus délicieusement obscurs . De
épars (à peine), des mots jetés sur des pages. Aurait-elle jamais été
écrite
? On n’en sait rien, mais il est certain que, réa
pire Une rose dans les ténèbres. Il fut un temps que Mallarmé n’eût
écrit
peut-être ni ce vers ni ceux qui le précèdent et
u ! Hormis les gens qui touchent aux lettres et dont le métier est d’
écrire
et de rédiger, en quoi cela peut-il être utile de
à la langue français ne laisse personne indifférent. I On pourra
écrire
: Témoin ou témoins les victoires qu’il a remport
ler devant portenseigne, portépée, — que l’on trouve d’ailleurs ainsi
écrits
dès 1659. En beaucoup de ces mots, d’ailleurs, le
e est coffre-fort, que Firmin Didot proposait, comme la circulaire, d’
écrire
coffrefort. On dira de même bouillonblanc, culbla
tif verbal de terrapienare, remplir de terre ; il faut sans hésiter l’
écrire
terreplein. Quant à bain-marie, sur lequel le Dic
pittoresque d’une petite poire et quatre-en-chiffre, piège à oiseaux.
Ecrira-t
-on septengueule et quatrenchiffre ? X Noms
r une particule, etc. — Ici la réforme est fort timide. On se borne à
écrire
pot au feu, tête à tête, pied d’alouette, chef d’
utive, du latin fera bracchia, littérament fière brasse. En tout cas,
écrit
en trois mots, fierabras est un des monstres prod
étymologie populaire. Ils sont plus curieux que respectables. On peut
écrire
fierabras et même, au besoin, se souvenir qu’il s
en, surtout pour le second terme, nique. Ménage, en son Dictionnaire,
écrit
piquenique. Les Anglais, en nous empruntant ce mo
ue leurs éléments soient immédiatement perceptibles. Quant à l’idée d’
écrire
un tédéum, des tédéums, elle est un peu hardie. I
jectif. Mais est-ce vraiment un mot composé ? Peut-on, sans barbarie,
écrire
des chassécroisés ? La circulaire manque vraiment
s qui pourrait revivre, si l’on savait tout ce qu’il contient. Balzac
écrit
encore : « Feue ma bonne amie, madame des Loges …
le verbe avoir ; il faudrait donc, pour ne pas être tout fait barbare
écrire
: « Elle était nue-jambes. » La formule : « Elle
français, aussi sensible, aussi fière ! Que nouveau-née, courtvêtue s’
écrivent
avec ou sans trait d’union, en un seul mot ou en
ces annoncées » représente : « j’ai ici joint les pièces … » Mais, on
écrit
avec raison, par exemple : « Je vous envoie, ci-j
circulaire informe les professeurs qu’ils doivent laisser les enfants
écrire
: « Une lettre franche de port. » L’expression es
qu’il y ait à protester contre ceci : « Avoir l’air. — On permettra d’
écrire
indifféremment : elle a l’air doux ou douce, spir
riel de vingt et de cent n’aurait pas grand intérêt si la tolérance d’
écrire
quatre-vingts-un hommes ne devait pas entraîner u
ion a une autre importance générale que l’orthographe. Qu’un monsieur
écrive
à son ami : « J’irai vous voir en mil neufe cent
heureuses », cela va loin. Mais quelle femme, hors du rôle d’amante,
écrira
à un homme, si elle a quelque délicatesse et quel
on ne trouve dans les bons auteurs des exemples de l’accord. Racine a
écrit
: toute interdite et même : Tes yeux ne sont-ils
s oreilles et des nez ! L’accord des participes à qui est destiné à n’
écrire
jamais que de rares lettres de famille, d’une mai
ort officiel le confesse, n’avaient jamais vu un bœuf vivant ! Qu’ils
écrivent
beuf, qu’ils écrivent des beus, mais qu’ils viven
se, n’avaient jamais vu un bœuf vivant ! Qu’ils écrivent beuf, qu’ils
écrivent
des beus, mais qu’ils vivent, qu’ils sentent, qu’
uistique, dont l’existence ne tient pas à ce qu’il ait été couché par
écrit
. Il n’y a donc rien de plus absurde que de vouloi
r férule barbare, bien que l’ancienne langue, car le mot est vieux, l’
écrivît
cyro — et ciromancie, ou ciromance, forme, esthét
a des barbares assermentés et diplômés ? Quand donc parlerons-nous et
écrirons
-nous avec l’ingénuité les petits enfants qui lise
à défaut d’une connaissance parfaite et définitive, on se résigne à n’
écrire
rien, sur cette question, qu’après l’avoir vérifi
logie d’une race. Août 1900 1. En un premier ouvrage : l’Art d’
écrire
, enseigné en vingt leçons (NdA) 2. Paris, A. Col
identique à celui de son collaborateur, sauf deux mots ajoutés. Bexon
écrit
hur, hur, hur, ce qui tend à prouver que la sourc
ième Semaine. Premier jour : Eden. Edition de Genève, 1632 (NdA) 36.
Ecrit
à propos d’un livre de Vittorio Pica, Letteratura
Chapitre quatorzième. Caractère général des
écrits
de Fénelon. — § I. Fénelon, chimérique dans la re
nce de la douceur et de l’honneur. L’esprit de liberté perce dans les
écrits
de Port-Royal, de Pascal, de La Bruyère, par des
c’est cet admirable gouvernement des facultés qui fait la beauté des
écrits
et la grandeur personnelle des écrivains du dix-s
Dans les étranges nouveautés du quiétisme157, où Leibniz, parlant des
écrits
de Fénelon, ne trouvait à louer que son innocence
français, et les droits mêmes de la raison. La tendance générale des
écrits
théologiques de Fénelon est de substituer le part
ux ou tout au moins si superflu d’encourager. Établissez en principe,
écrivez
dans vos livres que l’adhésion est un effet gross
r catholique, n’était-il pas invinciblement quiétiste ? Dans tous ses
écrits
théologiques, la préférence pour la religion du p
ouis XIV, il n’est pas de circonstance qui ne lui ait suggéré quelque
écrit
de direction pour ses deux amis, et il n’est pas
lque écrit de direction pour ses deux amis, et il n’est pas un de ces
écrits
où le chimérique n’ait laissé sa marque160. Parmi
désirer jusqu’au dernier jour d’entrer dans le conseil, commandait d’
écrire
des duretés contre un ami, dût cet ami être le du
il la désire. A la vérité, il en a quelque scrupule. « Ne croyez pas,
écrit
-il au duc de Chevreuse, que ce soit l’effet de l’
y revient dans le Mémoire sur la manière de se conduire avec le roi,
écrit
à l’époque où de la royale famille, dépeuplée par
tion. Fénelon fut un des directeurs les plus goûtés de son temps. Ses
écrits
de spiritualité ont été le pain de beaucoup d’âme
s qui n’enfantent que les vains efforts et les scrupules. Le plus bel
écrit
de direction qui soit sorti de sa plume est l’Exa
’étonnait pas qu’on l’accusât des défauts de son élève. « On dit, lui
écrit
-il, que vous vous ressentez de l’éducation qu’on
temps ses lettres l’y enfonçaient plus avant. « Allez à l’armée, lui
écrivait
-il, non comme un grand prince, mais comme un peti
ssession que Dieu doit avoir de son cœur. » Six ans auparavant il lui
écrivait
: « Au nom de Dieu, que l’oraison nourrisse votre
lui a inculqué sa prévention contre les jansénistes. « J’espère, lui
écrit
le duc de Bourgogne, par la grâce de Dieu, non pa
prêtres des dieux165. Mentor fait plus : il fait lire à Télémaque ses
écrits
théologiques. Le duc de Bourgogne lit le mandemen
c de Bourgogne était devenu théologien, témoin le mémoire qu’il avait
écrit
sur ces matières, et que fit publier Louis XIV ap
d-père166. C’est Fénelon lui-même qui s’en plaint. « On dit même, lui
écrivait
-il deux ans auparavant, pendant la campagne de Fl
juste ? Sans doute les instructions n’étaient pas directes ; mais ces
écrits
, où Fénelon qualifiait d’iniques toutes les conqu
faveur du futur corrigeait la disgrâce du présent. « Au nom de Dieu,
écrit
-il au duc de Chevreuse après la mort du grand dau
u pur amour, telle est la part de l’esprit chimérique dans les autres
écrits
de direction de Fénelon. Parmi beaucoup d’onction
Tenez-vous invariablement à nos règles. » Il est vrai que Bossuet n’
écrit
le plus souvent qu’à des religieuses et ne s’occu
il s’en fait le reproche et en demande pardon. « Pardon, Monseigneur,
écrit
-il au duc de Bourgogne qu’il vient de fort maltra
neur, écrit-il au duc de Bourgogne qu’il vient de fort maltraiter ; j’
écris
en fou. » Non, mais en homme habitué à l’empire,
. Les excuses au duc de Bourgogne et à la duchesse de Chevreuse : « J’
écris
en fou ; pardon de ce que j’ai écrit de trop dur
à la duchesse de Chevreuse : « J’écris en fou ; pardon de ce que j’ai
écrit
de trop dur », c’est le même aveu, avec le mélang
aise et essayés d’abord dans les conversations ? Comment Fénelon, qui
écrit
de génie, a-t-il parlé d’abandonner, même à un co
n reconnaît les écrivains des époques de décadence. Heureusement, les
écrits
de Fénelon donnent un démenti à sa doctrine ; car
n langage à la fois si surprenant et si logique ? Dans le peu qu’il a
écrit
sur notre langue, il l’estime si excellente qu’au
critiques contre la tyrannie de la rime, sinon à la ruine de l’art d’
écrire
en vers ? Qu’est-ce enfin que le sens propre, l’e
ur de l’humanité, cette passion sublime qui devait échauffer tous les
écrits
du dix-huitième siècle. Le Télémaque est comme un
dans les insurrections du sens propre ; l’accord du caractère et des
écrits
, par où les grands esprits de ce siècle en sont a
rop dédaigneusement des poètes, quoiqu’il connût les anciens et qu’il
écrivît
après le Cid, Fénelon est plein de leurs vers ; i
ctables. Bossuet en était scandalisé. « La cabale admire cet ouvrage,
écrit
-il à son neveu ; le reste du monde le trouve peu
un homme de génie. C’est peut-être par cette liberté ingénue que les
écrits
de Fénelon sont à part dans cette famille de chef
nt à part dans cette famille de chefs-d’œuvre. Je ne parle que de ses
écrits
de choix. Le traité de l’Éducation des filles, pa
e des femmes y est dit librement et peint au vif. Le jeune prêtre qui
écrivait
ce traité pour les filles de la duchesse de Beauv
lui d’un homme du monde, ni timide et furtif comme celui d’un novice.
Écrit
pour une mère de famille, il n’y manque rien de c
ittéraire va au même but que sa conduite : plaire au public, dans les
écrits
, par la simplicité, l’amour du vrai, comme on doi
nt au nom de quelque chose de plus grand que lui. Fénelon ne juge les
écrits
que dans leurs rapports avec la conduite de la vi
r les modèles. Voici un trait comme il ne s’en rencontre que dans les
écrits
de Fénelon : parlant de Démosthène : « Il se sert
udrais toujours présente à ceux qui manient la parole ou la plume. Un
écrit
qui ne persuade pas quelque vérité ou ne redresse
turel, de l’aimable, c’est là qu’il l’a réalisé. De tous les ouvrages
écrits
dans notre langue, celui-là est peut-être le plus
e dans le temps qu’il était le plus comblé par le roi : « Il eût été,
écrit
-il au Père le Tellier, non seulement l’homme le p
esprit. Je ne remarquerai donc pas que la fameuse lettre à Louis XIV,
écrite
spontanément ou commandée, respire la prévention
an en soit si heureux, les incidents si variés, et que l’ouvrage soit
écrit
de verve. La vérité manque souvent à ces caractèr
lisant, quel but s’y est proposé Fénelon et pour quel lecteur il l’a
écrit
. Fénelon voulait faire voir au duc de Bourgogne,
dans notre langue… Il condamnait notre poésie parce qu’il ne pouvait
écrire
qu’en prose ; il n’avait aucune connaissance du r
cèdent ; il faut aussi remplacer les ph par des f, les y par des i et
écrire
par qu les k et les ch durs53. La suppression des
’a reconnu dans un rapport sur la réforme de l’orthographe : si l’on
écrit
rapsode, trésor, trône, il n’y a aucun motif rais
l’on écrit rapsode, trésor, trône, il n’y a aucun motif raisonnable d’
écrire
chrome, rhododendron, thésauriser 54. Les consonn
avec la même facilité. Les y deviendront très aisément des i, et l’on
écrira
sinfonie, sinonime, stile, comme on écrit déjà ci
ès aisément des i, et l’on écrira sinfonie, sinonime, stile, comme on
écrit
déjà cimaise. J’ose à peine dire que kilo, kyste
simple pour qu’on l’admette. Peut-être redoutera-t-on pareillement d’
écrire
arquiépiscopal. Devant a, o, u, le qu deviendrait
es du signe, la diversité et la fixité des formes. Sans doute on peut
écrire
poto, rato, gato, morso, nivo, sous prétexte que
t que « chaque lettre soit maîtresse chez soi », c’est-à-dire qu’on n’
écrive
pas ché une syllabe qui doit se prononcer qué, pa
forme un peu frêle. Il était indispensable à lys, qu’il faut toujours
écrire
ainsi, quoiqu’il vienne régulièrement du bas lati
ius. Nymfe peut aussi garder son y, et aussi Tyrse. NdA 63. Voltaire
écrivait
autentique. 64. Il ne s’agit pas des savants qu
jour de l’an par la pluie et la boue). Poursuivrai-je ? Oui, puisque
écrire
m’amuse, puisque j’aime à la folie le jeu des idé
il le trouve. Il n’y a point de mal, tant que la joie est innocente.
Écrivez
donc, ô honnête homme ! Le bon Dieu, vous l’avez
téraire par quelques solides études particulières ou générales ; mais
écrivez
-les en brave homme qui fait tout simplement son m
s, et qui ne me devaient rien par conséquent, les ont lus et m’en ont
écrit
: ce livre les avait donc touchées. J’ai promis d
l’aimable directeur de la Collection des Grands Ecrivains Français m’
écrivit
pour m’offrir de faire le Montaigne. J’acceptai a
profondément de l’esprit des Essais, et, préparé de la bonne sorte, j’
écrivis
un petit livre qui a sa valeur et ne fait pas mau
lettrés mes confrères qu’ils n’en savent même pas l’orthographe et l’
écrivent
tantôt avec deux f, tantôt avec deux p. Je me pla
c’est-à-dire au souverain plaisir, et donnons-nous en à cœur joie ! J’
écrirai
, puisque cette chimère me soutient, non seulement
i, puisque cette chimère me soutient, non seulement pour la volupté d’
écrire
, mais pour le public idéal dont je garde et chéri
ose donc me déclarer heureux et fier de tout ce que j’ai fait, dit ou
écrit
au sujet de l’affaire Dreyfus. Je m’en félicite e
monde n’aurait probablement pas connu la lettre si belle qu’il avait
écrite
à M.Trarieux. Ce cri sonna l’éveil d’une multitud
nsolence la certitude d’une révocation3. Ma joie est profonde d’avoir
écrit
cet opuscule. Non seulement il a soulagé ma consc
éputation et considération 5 février et 2 mars 1899. Montesquieu a
écrit
un opuscule « De la considération et de la réputa
ionné tout un état-major. — « Le taureau est plus beau que le bœuf »,
écrit
Diderot, « l’onagre que l’âne, le tyran que le ro
e ses contemporains. Sir William Temple, critique anglais éminent qui
écrivait
dans la seconde moitié du xviie siècle, voulant
e et les Horaces, Bérénice et la Pénélope de l’abbé Genest ; et Bayle
écrit
: « l’Hippolyte de M. Racine et celui de M. Prado
ieuse que leur théorie. « Mon principal but est toujours de plaire »,
écrit
ce grand rêveur de La Fontaine ; « pour en venir
ure, est faite par les artistes, — les critiques d’art, qui autrefois
écrivaient
leurs « salons » au pied levé, ayant été convainc
à son ami, le poète Bouilhet, de ne pas soigner sa gloire, et il lui
écrivait
: « Tu ne sais pas assez l’importance des petites
es éclairés qui apparaissent à de rares intervalles dans les siècles,
écrit
Schopenhauer20, et qui rendent leurs arrêts, cons
ctère ; ce qu’on aime à présent en lui, c’est ce qu’il était quand il
écrivit
l’Avenir de la science ; ce qu’on cherche dans sa
r et supérieur aux individus qui le constituent. « La vie collective,
écrit
-il, n’est pas née de la vie individuelle ; c’est,
ultitude sans déroger à sa nature, sans contredire sa notion même. On
écrivait
alors, comme une vérité sans conteste et de tout
incertaine. « Notre procédé critique en littérature et en histoire,
écrivait
M. de Vogüé dans la Revue des deux Mondes du 15 j
qui se tire du mouvement et de l’action. « Si tôt qu’un pays s’agite,
écrit
l’admirable auteur de l’Avenir de la Science 32,
piré ni un ouvrage ni un opuscule qui fasse quelque figure devant les
écrits
de leurs adversaires ! Leur éloquence est muette,
ion, qui était peut-être riche de sens, mais à ses vers et à sa prose
écrite
, que nous pouvons juger ? La persistance du phéno
nde célébrité qui n’est point parisienne d’abord, c’est qu’il n’a pas
écrit
en langue française, comme, par exemple, Mistral
a pas écrit en langue française, comme, par exemple, Mistral ; s’il a
écrit
en français, alors c’est un Belge ou un Suisse ;
r son livre, il sait parfaitement, le pèlerin, malgré tout ce qu’il a
écrit
avec très peu de bonne foi sur le mépris de la gl
’inconvenance et donnerait à croire qu’il ne sait pas vivre ; ils ont
écrit
que, dans la bonne société française, il faut fai
ticles du Temps et du Figaro, les parfums les plus faisandés de leurs
écrits
n’auraient jamais touché l’odorat du public indif
use que celle de l’insuffisance de son ouvrage. Ce n’est pas ce qu’on
écrit
(ou ce qu’on n’écrit pas) sur un livre qui peut l
suffisance de son ouvrage. Ce n’est pas ce qu’on écrit (ou ce qu’on n’
écrit
pas) sur un livre qui peut le tuer ; c’est ce qui
e qu’on n’écrit pas) sur un livre qui peut le tuer ; c’est ce qui est
écrit
dedans. » D’après cette saine doctrine, la froide
d nombre d’articles, et je m’empresse d’avouer que la plupart ont été
écrits
dans une intention obligeante pour moi. Mais en v
vraiment on me donnerait envie de rabaisser ce grand homme, quand on
écrit
, comme M. Faguet, qu’il y a la même distance entr
u juste et au vrai, et que la raison ait raison, quand de tels hommes
écrivent
de telles choses ? Faguet est une autorité de la
ommes que l’avenir ne connaîtra probablement pas, dont il ne lira les
écrits
qu’avec distraction, mais dont on peut affirmer q
t, mais avec plus de modestie que de vérité, il me semble, Marivaux a
écrit
: Je crois qu’à l’exception de quelques génies s
lité n’est qu’un défaut qui a monté en grade. » « On n’a de chance,
écrivait
Flaubert à un ami, qu’en suivant son tempérament
onnerait le plus par sa force et par sa nouveauté dans le temps où il
écrivait
: qui connaît ses ouvrages ? qui sait même son no
ques, que vous n’avez jamais fait que de la copie quelconque avec vos
écrits
sur mes écrits, et comme je m’explique bien pourq
n’avez jamais fait que de la copie quelconque avec vos écrits sur mes
écrits
, et comme je m’explique bien pourquoi, personne n
ucun artiste vivant, la biographie de Debureau. À peine Jules Janin,
écrit
Sarcey, eut-il jeté dans le monde stupéfait le no
ontesquieu a fait de l’esprit sur les lois. » « Il n’est pas si aisé,
écrit
gravement La Bruyère, de se faire un nom par un o
rit, c’est qu’on peut impunément faire la bête. » — « Quand un homme,
écrit
aussi Voltaire, a établi sa réputation par des mo
es le coin de son feu ? Cette espèce existe pourtant. Lamennais a osé
écrire
: « Je doute qu’il y ait au monde un pays plus en
es, mensonges sur mensonges ; si vous avez le don de l’autorité, tout
écrit
échappé de votre plume aura toujours du poids ; t
la chaire ? parce que, ayant eu du génie ou un grand talent, ils ont
écrit
et parlé à une époque où la langue avait achevé d
nis : Chapelle et Bachaumont, Saint-Evremond, Hamilton ont beau avoir
écrit
à la bonne époque, ils sont loin d’avoir l’illust
gérer cette discordance avec l’âme de sa génération, de l’homme qui a
écrit
Les grandes âmes, Le Fatalisme, Qui a soif ? et,
trouve toute dans un ordre de faits bien moins relevé. Voltaire ayant
écrit
dans le Siècle de Louis XIV : « Un des premiers q
définition ne peut être contestée que par les poseurs qui prétendent
écrire
pour la seule volupté d’écrire et sans autre réco
tée que par les poseurs qui prétendent écrire pour la seule volupté d’
écrire
et sans autre récompense que la satisfaction d’av
volupté d’écrire et sans autre récompense que la satisfaction d’avoir
écrit
. Mais, alors, qu’ils ne nous communiquent pas leu
ment d’apprendre que Victor Hugo ne croyait pas qu’il lui suffirait d’
écrire
de beaux vers pour que la gloire vînt s’abattre s
ès qui suivit la première représentation du drame, Le roi s’amuse, il
écrivait
à Renduel : « Je crois, mon cher éditeur, qu’il e
és sur lui ; c’est dommage qu’il n’ait pas profité de l’occasion pour
écrire
n’importe quoi. Baudelaire, assoiffé de paradoxe
nvoyait à Paris des pamphlets qu’on trouva originaux, parce qu’il les
écrivait
sur de petites pages, avec beaucoup d’interlignes
secret même d’une force qui, après avoir rendu leurs paroles et leurs
écrits
aussi admirables qu’utiles à leurs contemporains,
stime que nous faisons de nous-mêmes. « Il est tout aussi impossible,
écrit
Schopenhauer60, à un homme de mérite d’être incon
eur même des Provinciales, ce chrétien si humble devant Dieu, se fait
écrire
, sur sa première lettre, par son correspondant su
e lettre, par son correspondant supposé : « Elle est tout à fait bien
écrite
. Elle narre sans narrer. Elle éclaircit les affai
st pas ainsi qu’ont parlé d’eux-mêmes, ni Malherbe : Ce que Malherbe
écrit
dure éternellement ; ni Ronsard : Quelqu’un, ap
raison de cette vanité nécessaire avec le vernis : « La vaine gloire,
écrit
il en latin, est d’un grand secours pour propager
néreuse fierté, abandonne-la avec mépris à la médiocrité tapageuse. N’
écris
point de lettres aux critiques puissants et ne le
tranquilles ; si vous ne le regardez, si vous ne l’admirez, si vous n’
écrivez
des articles sur lui, il ne peut vivre. Il est la
taxer de vanité pure et de faiblesse indigne des grandes âmes. Dante
écrit
, au XXIVe chant de l’Enfer : « Sans la renommée,
avait qu’une raquette. Instruit par sa propre expérience, Victor Hugo
écrit
: L’artiste et le poète ne souhaitent pas trop n
Si ce philosophe, qui m’est cher, n’avait pas dit aussi : « Le livre
écrit
marque le suprême effort de l’homme pour résister
en littérature, qu’aux écrivains d’une entière bonne foi. Tocqueville
écrivait
à un de ses amis, tout bonnement : « Il y a quelq
ilosophique auteur d’Aurora Leigh, Mrs. Elisabeth Browning. Et Balzac
écrivait
à sa sœur : « Laure, Laure, mes deux seuls et imm
nt-ils jamais satisfaits ? » Taine, pourtant, va trop loin quand il
écrit
dans sa Philosophie de l’art : « Vous savez qu’un
ommençons par recueillir quelques-uns de leurs témoignages. Delacroix
écrivait
dans une lettre66 : « Quel exécrable métier que d
e pavaner aux jeux olympiques enveloppé d’un manteau où son nom était
écrit
en lettres d’or. Parrhasius se montrait vêtu d’un
femmes et dévorait son dépit de n’en être pas comblé. Volontiers ils
écrivent
sur la vanité de la gloire des choses belles et j
pas égalé le mérite qu’ils s’attribuaient. « Consolons-nous de tout,
écrit
Alfred de Vigny dans son Journal, par la pensée q
y aura une société et une littérature, c’est la prétention de ne pas
écrire
pour les autres hommes qui doit nous « émerveille
sonne et à la cymbale qui retentit ». L’artiste, le poète, le penseur
écrivent
et composent, parce qu’ils ont quelque chose à di
ersonnages de sa création. Planude, moine grec du xive siècle, ayant
écrit
une vie d’Ésope, qui n’est elle-même qu’une fable
Edmond Scherer publia l’article où il se permet de dire que Molière n’
écrit
pas toujours bien, ce fut un scandale, malgré tou
de Molière, parce qu il avait franchement dénoncé, dans sa manière d’
écrire
, des chevilles, du remplissage et des solécismes
’heure si je m’avisais de leur représenter, d’abord, que cela est mal
écrit
, le froid n’étant ni un combustible, ni un calori
seuls éléments que la réalité fournit à tout homme de talent qui sait
écrire
: c’est une synthèse nouvelle de données préexist
u’ils peuvent avoir, resteront étouffés sous la masse énorme des bons
écrits
non moins honorables et non moins oubliés que leu
enteur ne convenait qu’au temps des diligences. L’auteur d’une thèse,
écrite
il y a quelques années, sur La vie littéraire dan
Aristophane. « Nous ne réussissons que par l’imitation des anciens »,
écrivait
le conseiller Lantin, à propos de La Bruyère, imi
d’Alfred de Vigny. « Les trois actes ne furent qu’un long triomphe »,
écrit
M. Maurice Paléologue86.… « La représentation fut
s de l’action »87. Et même, s’il faut en croire Vigny dans une lettre
écrite
à son ami Brizeux, l’auteur de Chatterton avait c
s de cette figure de rhétorique dans notre littérature. De là dépend,
écrit
-il, « non seulement le langage, mais encore l’âme
tes les farces de Molière le Grondeur de Brueys et Palaprat. La Harpe
écrit
: « Si je n’ai point classé le Barbier de Séville
es Amours du roi de Tamaran par Bremond, « un très joli ouvrage, bien
écrit
et contenant des aventures fort bien tournées. »
t ans, l’impossibilité est complète. J.-J. Weiss peut donc s’amuser à
écrire
que le duc de Rohan, mémorialiste et militaire fr
état de captivité et pour donner « des sujets à ses oppresseurs ». Il
écrivait
dans une lettre de 1828102 : « Le général Dupont
amais cessé d’amuser et de plaire. « Sous les mots des odes d’Horace,
écrit
Doudan103, des idées nouvelles, des sentiments no
t : « Que restera-t-il des œuvres du xixe siècle ? » cette question,
écrit
Renan dans ses Feuilles détachées, « a quelque ch
erpétuel pour composer l’éloge du dernier mort. Quand il commence à l’
écrire
, la mémoire de son héros est présente à tous les
us les esprits ; elle est partout effacée, trois mois après, quand il
écrit
les dernières lignes106. » Dans un article sur Ed
ou seulement la curiosité d’apprendre qu’un jour nous vécûmes et nous
écrivîmes
? Pensée bien raisonnable. Mais la raison n’est p
satisfait ; mais il est trop tard pour prendre un autre dessein. » Il
écrivit
sa meilleure tragédie en quarante jours (on a pré
les plus grands succès et qui gagna le plus d’argent. Il commença par
écrire
des comédies, parce que, en 1647, époque de son d
Thomas vit qu’il y avait dans la tragédie une place à prendre, et il
écrivit
Timocrate, pièce compliquée, invraisemblable et r
n parfait honnête homme, si éloigné de toute hauteur insolente, qu’il
écrivait
modestement dans la dédicace de sa tragédie la pl
ffrages. La conclusion de la thèse bien documentée, bien pensée, bien
écrite
, que M. Gustave Reynier a consacrée à cet habile
ontemporains pour leur donner ce qui pouvait leur plaire, satisfait d’
écrire
une œuvre qui fût celle d’une société et d’un tem
l’Académie française et un grand ministre ligués contre moi. Je veux
écrire
Polyeucte, et déplaire extrêmement par cet ouvrag
on. XXIV « C’était une chose neuve en 1664 qu’un poème français
écrit
avec tant de pureté, d’élégance et d’énergie. » J
r un exceptionnel bonheur, fût un maître dans l’art de versifier et d’
écrire
. Il faut donc citer quelque chose de plus étendu.
de Cromwell a été précédée, entre autres, de celle que François Ogier
écrivit
en 1628 pour la tragi-comédie de Tyr et Sidon. Q
s plus estimés au sujet de Théophile Gautier et de Chateaubriand ; il
écrivait
à George Sand, en 1876 : « Comme il est difficile
n de l’ordre dans la république des lettres. « On vante avec raison,
écrit
Kant dans sa Critique du jugement, les ouvrages d
encore, mais toujours à la condition de se transformer en littérature
écrite
. La plus grande puissance de vie qui soit au mon
e pour tout le monde. Prenez une main de papier blanc : vous pouvez y
écrire
les Provinciales, si vous êtes Pascal ; les Lettr
plus universellement comme axiome que celle-ci : « Les ouvrages bien
écrits
sont les seuls qui passent à la postérité. » Non,
aut s’entendre sur le sens du mot « style » et de l’expression « bien
écrit
». Nous autres, professeurs de littérature ou anc
esseurs de littérature ou anciens lauréats du discours français, nous
écrivons
bien. Nous nous appliquons à nos phrases, soucieu
té. Quinze ans sont nécessaires, au calcul de Taine, pour apprendre à
écrire
« avec clarté, suite, sobriété et précision ». Le
ir été des premiers, a exprimé en termes savoureux la volupté de bien
écrire
: C’est un métier charmant et bien digne d’envie
us une seule page vraiment éloquente et belle ; qu’il parlât ou qu’il
écrivît
, la forme chez lui est indifférente, emportée par
e n’est point par le « sceptre d’or125 ». Les diverses façons de bien
écrire
, qui paraissent nombreuses, peuvent se ramener à,
exception et comme par éclairs que la naïveté reparaît dans certains
écrits
, quand elle a disparu de la littérature devenue c
ittéraires obtenues à force de labeur et d’habileté ; et plus l’art d’
écrire
se perfectionne, plus l’écriture simple est oblig
âge de culture excessive ; rien n’est plus docte, en général, que les
écrits
qui paraissent simples. Ludovic Halévy estimait q
chances de s’alléger de tous les poids morts qui peuvent empêcher un
écrit
de voguer quelque temps sur l’océan où sombrent t
e ou à l’autre école, ont en commun une préoccupation extrême de bien
écrire
. Il faut avouer que ce dominant et continuel souc
auteurs de tout premier ordre ; c’est pourquoi les modèles de l’art d’
écrire
sans fautes se trouvent plutôt chez ceux qui sont
. Il n’est pas absolument nécessaire qu’un grand homme qui a un style
écrive
toujours bien ; car bien écrire et avoir un style
aire qu’un grand homme qui a un style écrive toujours bien ; car bien
écrire
et avoir un style sont deux choses. Ni Montaigne,
st une erreur, dit-il,133 de croire qu’il n’y ait que les œuvres bien
écrites
qui passent à la postérité ; il y a aussi les œuv
» Flaubert, asservi comme un forçat aux règles classiques de l’art d’
écrire
, sentait modestement et douloureusement ce qui lu
sition que je n’oserais dire nulle part : c’est que les grands hommes
écrivent
souvent fort mal, et tant mieux pour eux ! Ce n’e
comme Anatole France, qui n’en croit pas un mot, que « M. Brunetière
écrit
très bien » ; le charme de sa phrase est trop sou
’écroule en nuage136. Néanmoins il y a beaucoup plus de styles que d’
écrits
remarquables si, à partir de l’âge où la personna
homme qui est un homme peut avoir le sien. D’autre part, les gens qui
écrivent
bien sont légion aujourd’hui. Hélas, que de talen
r la pensée de la destruction certaine réservée à tout ce qui est mal
écrit
. On meurt très bien avec un chef-d’œuvre de dicti
On meurt très bien en affirmant sa personnalité et son style dans un
écrit
fortement original. Et, au contraire, on voit du
galimatias soit d’un maître. Homme qui tiens une plume, tâche de bien
écrire
, et ne tâche pas d’avoir un style ; mais sois un
sens de mon activité ! Qu’il puisse y avoir des gens de lettres pour
écrire
des énormités pareilles et un public lettré pour
averais ma pitié du blâme le plus dur : car personne n’étant obligé d’
écrire
des articles de critique, je ne sais ce qu’il est
hefs-d’œuvre. Quelles sont ces pages qui dureront ? celles qu’ils ont
écrites
avec un frémissement d’amour analogue à la passio
eur, sa physionomie, sa personne ; et parce qu’il les a passionnément
écrits
dans cette langue française qu’il adore, avec le
e », une « fumée » ; l’espèce de fantasmagorie, par laquelle la forme
écrite
devient, à nos yeux, plus substantielle que la ch
est une seule et même opération. Avant que, en bonne esthétique, bien
écrire
et bien dire ce soit bien penser, parler est, en
s mots, de simples mots ont exercée sur l’esprit des hommes, pourrait
écrire
une histoire du monde plus instructive qu’aucune
re une histoire du monde plus instructive qu’aucune de celles qu’on a
écrites
jusqu’à présent… Il est presque impossible de nou
ément ils en étaient un, Vérité et Poésie, comme ceux de Gœthe, étant
écrits
au gré de ses souvenirs qui, à la distance des év
d’autrui ! Le sage que j’aime à citer et auquel je dédie ces lignes,
écrit
: « Une argumentation suivie sur un sujet complex
s idées indémontrables est, en général, une des conditions de l’art d’
écrire
avec talent en ces sortes de choses. Elle restera
ge, c’est qu’on n’ait pas toujours bien compris l’absolue nécessité d’
écrire
admirablement sur les sujets qui ne sont point de
ion d’images. Comment pensons-nous ? par association d’idées. Comment
écrivons
-nous ? par association de mots. Et comment rimons
et intolérable si on en change la mesure. » Le rythme, chez qui sait
écrire
, est l’expression de ce qu’il y a de plus intime,
mbour divin est le plus solide fondement de la papauté. En dehors des
écrits
qui sont une simple notation de faits, toute œuvr
é ne rend l’illusion plus ridicule et plus fausse. De son vivant, les
écrits
d’un faiseur de livres n’entrent vraiment pour ri
font, en troisième lieu par ce qu’ils disent, n’attachant à ce qu’ils
écrivent
qu’une valeur de quatrième ordre. C’est peu, dit
et surtout les leçons de l’expérience. « La vie des hommes de génie,
écrit
Renan, présente presque toujours le ravissant spe
s de La Boétie, il appréciait sa personne bien plus encore, puisqu’il
écrivait
après sa mort : « Le vrai suc et moelle de sa val
s doute personne ne m’en dira rien. Ou ne me parle jamais de ce que j’
écris
. » Songez qu’il s’agit d’un écrivain célèbre, car
eurs connaissances une très haute idée de l’ouvrage qu’ils pourraient
écrire
, et de n’écrire jamais cet ouvrage. Chapelain jou
es une très haute idée de l’ouvrage qu’ils pourraient écrire, et de n’
écrire
jamais cet ouvrage. Chapelain jouissait d’une gra
u de sympathie. Plus qu’insuffisants pour notre succès personnel, nos
écrits
, bien loin d’y servir par eux-mêmes à coup sûr, r
re vu, on peut oublier plus ou moins sa personne, elle s’efface ; ses
écrits
passent au premier plan, et notre insouciance, fo
espoir que cette substitution autorise. « En mon climat de Gascogne,
écrit
Montaigne, on tient pour drôlerie de me voir impr
s classiques, ce sage, dont je devrais suivre l’exemple, a continué d’
écrire
sur Aristophane, sur la Poésie alexandrine, sur M
sa destinée. On s’étonne de l’âge assez avancé où Rousseau commença d’
écrire
; mais il n’avait pas encore tout à fait trente-h
’est point une nécessité intérieure des choses. Rien en soi, dans des
écrits
oubliés, ne force l’attention à revenir sur eux.
s : Dieu et l’humanité. « Celui qui dans son temps a fait sa besogne,
écrit
Schiller, a eu sa part dans la création de choses
en passant, sur le rocher qui fuit un nom qu’ils n’ont pas le temps d’
écrire
ou que la première crue effacera, interdisent dés
il hiver, que l’aurore d’une belle journée d’été, cessa tout à coup d’
écrire
, en pleine maturité de son génie, refusa l’autori
, une solution philosophique et morale qui leur permet de continuer d’
écrire
sans garder la moindre illusion sur le sort de le
l’indispensable complément. Dans ce nouvel aspect de la littérature,
écrire
peut devenir un devoir et rester une occupation d
nt comme possible et comme tout à fait probable un état du monde « où
écrire
ne formerait plus un droit à part, mais où des ma
os noms dans leurs dictées, et qu’en entendant « Xavier Marmier » ils
écrivent
tantôt Savier Barbier, tantôt Savier Marmite 150,
de nos ouvrages et surtout de ce qu’elle n’en pense pas. La volupté d’
écrire
est si grande et si parfaite, qu’ayant en elle-mê
e ? » J’éprouve avec intensité la douce et violente manie qui faisait
écrire
à Flaubert : « L’existence n’est tolérable que da
à la portée, non des esprits frivoles ou incultes, pour lesquels je n’
écris
pas, mais de toutes les intelligences honnêtement
’écris pas, mais de toutes les intelligences honnêtement cultivées. J’
écris
pour ce fantôme de public, dont l’existence en ch
s qui passent… Le poète lyonnais Clair Tisseur n’ignorait pas qu’il n’
écrivait
que pour lui-même et pour quelques amis : Sembla
on du bon style, mais sans avoir jamais nettement su ce qu’il voulait
écrire
; professeur par accident et sans véritable vocat
, pas même académicien, et tu l’as voulu, Georges Dandin. Après avoir
écrit
une multitude de ces bons livres dont on parle pe
is ; il restera seul avec lui-même et avec le stérile honneur d’avoir
écrit
un livre sans utilité, sans portée efficace, sans
al reason why it should be done at all). « On a imprimé, depuis 1848,
écrit
un historien littéraire, une infinité de livres e
de connaissances utiles, sans la moindre ambition d’empreindre sur l’
écrit
un cachet personnel ; mais je n’entends pas me bo
art pur, telles que le roman, la poésie ou les pièces de théâtre. Un
écrit
, de quelque nature qu’il soit, peut devenir litté
ine, malgré les mauvais compliments qu’un critique m’a faits, d’avoir
écrit
des livres qui fussent de la même qualité, matièr
empressés et modestes, se précipiteront pour servir à l’Humanité les
écrits
utiles dont elle fait sa nourriture, livrant à l’
spoir est folie. Art autrefois secret, réservé à l’élite, le talent d’
écrire
est devenu une immense foire banale. Tout le mond
le talent d’écrire est devenu une immense foire banale. Tout le monde
écrit
, écrit bien ; mais de style, il n’y en a plus. Le
nt d’écrire est devenu une immense foire banale. Tout le monde écrit,
écrit
bien ; mais de style, il n’y en a plus. Le livre,
gard rapide sur ce que nous avons mis tant de soin, tant de passion à
écrire
, c’est d’un œil si distrait, qu’on ne sait rien d
de sa captivité à l’Ile du Diable. De quelque façon que la chose fût
écrite
, elle serait lue plus avidement que la Case même
ilisés ; mais nous savons, par les Lettres d’un Innocent, que Dreyfus
écrit
bien, si bien que l’argument qu’on tire en sa fav
; rectification refusée par ce spécieux motif que, si Calvin n’a pas
écrit
ces lignes, il en aurait été bien capable. C’est
par le colonel Henry, étant représentatif de ce que Dreyfus aurait pu
écrire
, a paru bon pour condamner l’officier juif. 6. T
marque est de M. Brunetière ; mais je ne sais plus dans lequel de ses
écrits
je l’ai rencontrée. 27. La plupart de ces remarq
ce, d’ailleurs, répétons-le, même avant que M. Maurice Mæterlinck eût
écrit
La sagesse et la destinée. 43. Emest Lichtenber
’Automne VIII. — Dans la première de ses Odes, V. Hugo, à ses débuts,
écrit
très simplement ; « La gloire est le but où j’asp
, t. IV, p. 354 de la traduction française. 84. P. 191 et suiv. 85.
Ecrit
en 1899, avant le milieu de l’année. 86. Alfred
ilité pour les gens d’étude, le plus élégant et le plus solide de mes
écrits
, n’ait pas écoulé en vingt-et-un ans les mille ex
èvement. Il se mit donc à l’œuvre, commençant pour la première fois d’
écrire
en français, et il composa les deux premiers volu
ssa incontinent à son Histoire romaine, dont il eut le temps encore d’
écrire
huit volumes, avant de mourir dans sa quatre-ving
avait donc raison de dire qu’il avait soixante ans quand il s’avisa d’
écrire
en français. Il s’en excuse presque au début de s
élicate et si rare, qui l’introduisit, qui la montra possible par ses
écrits
, qui l’offrit vivante dans sa personne, et qui, s
s qu’il a terminé ses études jusqu’au moment où il publie son premier
écrit
en français, que fait-il ? Il professe, il enseve
nime de ses collègues de la faculté des arts, et qu’on l’ait engagé à
écrire
son Traité des études, par lequel il se rouvrit c
’est ici que le mérite et l’utilité se font sentir. Tant que Rollin n’
écrivait
qu’en latin, il imitait, il copiait les anciens,
n en 1715. Dans une préface latine où, selon l’usage des modernes qui
écrivent
en latin, il cherchait un peu trop l’expression é
ors en ce genre. D’Aguesseau, résumant cette impression si juste, lui
écrivait
après l’avoir lu : « J’envie presque à ceux qui é
t injuste pour Rollin, l’a proclamé « le premier de son corps qui ait
écrit
en français avec pureté et noblesse. » Il l’a lou
ntesquieu lui-même qui va nous le dire. Voltaire, injuste cette fois,
écrivait
à Helvétius (24 mars 1740) : « Le janséniste Roll
inue-t-il toujours à mettre en d’autres mots ce que tant d’autres ont
écrit
avant lui ? et son parti préconise-t-il toujours
lui-même rétractera, Montesquieu semble avoir voulu répondre quand il
écrivait
sur un petit papier cette parole souvent citée, p
t-il ingénument, les bévues grossières et les méprises. Pendant qu’il
écrivait
le premier tome de son Histoire ancienne, il étai
rta tout son zèle ; et cet excellent homme, poussant à bout son idée,
écrivait
à Rousseau : Il y a, dans le premier tome de mon
tombe dans le cimetière de Saint-Médard. Je ne puis vous cacher, lui
écrivait
très sensément le Premier ministre, le cardinal d
arti dissimule un peu ; si l’on prend en effet l’article biographique
écrit
après la mort de Rollin dans les Nouvelles ecclés
e Rohan-Ventadour. Le vertueux et entêté Soanen, évêque de Senez, lui
écrivait
à ce propos : « Votre nom, monsieur, si cher à la
lle on croit que se rapporte le signalement que voici : Je commence,
écrivait
-il à M. Le Peletier (ministre de Louis XIV), à se
haut, non à ce qui est sur la terre). Ces charmantes paroles ont été
écrites
, remarque un biographe de Rollin36, dans la même
phe de Rollin36, dans la même rue où Bernardin de Saint-Pierre devait
écrire
l’histoire de son Fraisier. En les écrivant, Roll
qu’il conseille non pas dans son Traité, mais dans les lettres qu’il
écrivait
à ceux qui le consultaient, Rollin, si timide à t
nte-treize ans, sans mine, qui ne s’exprime pas aussi noblement qu’il
écrit
, modeste au suprême degré, et dont le caractère d
ui ne portait ombrage à personne, j’ai distingué un admirable morceau
écrit
en 1805 par un homme également modeste et qui éta
y, pas même lui. » Mais M. de Vigny manquait de mémoire le jour où il
écrivait
cette note, et je puis dire que je le connaissais
nd, comme poète du moins et comme artiste. M. de Vigny voulait bien m’
écrire
à la date du 14 mars 1828 : « Eh bien, Monsieur,
lé ? Un autre s’en est occupé aussi, il en pense quelque chose, il en
écrira
? Tout cela est, en vérité, de bien bon augure po
position lorsque, de la campagne où il était (à Belle-Fontaine), il m’
écrivait
le 3 août 1828 : « Savez-vous bien que depuis peu
uis presque avec vous tous, bientôt j’y serai mieux encore. » Et il m’
écrivait
le 7 mai 1829 : « Adieu, mon ami, si vous n’avez
er ce passage d’une de ses lettres, du 29 décembre 1829 (je venais d’
écrire
dans la Revue de Paris un premier article sur Rac
ait en tout, il n’était point fâché, il ne nous en voulait pas : il m’
écrivait
à cette occasion en son style poétique : « Je voi
t comme poète, et vous ne lui accordez pas assez comme romancier. » J’
écris
en ce moment comme on cause. Si je ne considérais
qui ai dit là ma dernière pensée. Il m’est arrivé, depuis que je l’ai
écrit
, un certain nombre de lettres qui, la plupart, le
oule de matériaux inconnus des historiens, qui lui avaient servi pour
écrire
son livre. Je les ai vus en assistant à la levée
. Ratisbonne, je citerai la lettre suivante que me fit l’honneur de m’
écrire
une personne qui, si j’excepte M. Victor Hugo, et
de haute conscience et de forte littérature, dans une lettre qu’il m’
écrivait
le 24 avril 1864, reconnaissait la vérité du Port
de Voltaire et de Rousseau. Il est mort en 1848, quand Taine et Renan
écrivaient
déjà. Nos pères auraient pu le voir entrer à l’Ab
et les plus désespérés passages de Job et de Lucrèce sur la vie. Elle
écrit
de petits poèmes en prose, « d’une sensibilité pa
it, ce que l’on disait n’était qu’une suite d’inconséquences. » Ainsi
écrit
-il trente ans plus tard : mais, au moment même, i
e Châtenet voudrait épouser Lucile. Le chevalier de Chateaubriand lui
écrit
: « … J’ai rempli tous mes engagements auprès de
mperturbablement toute sa vie : car il ne cesse dans presque tous ses
écrits
(Essai sur les Révolutions, Génie du christianism
riand (en me servant, d’ailleurs, de Chateaubriand lui-même). Joubert
écrivait
, un jour, à Molé : « Il y a un point essentiel, e
, certain de sa fin prochaine, ce garçon de vingt-quatre ans décide d’
écrire
, avant de mourir, un ouvrage sur la Révolution et
nt à Londres, de plus en plus triste. Mais il se remet au travail. Il
écrivait
, en pensant à Charlotte ; l’idée lui était venue,
s moins repentante de l’intérêt qu’elle lui avait témoigné ». Mais il
écrivait
surtout parce qu’il avait la passion d’écrire et
t témoigné ». Mais il écrivait surtout parce qu’il avait la passion d’
écrire
et parce qu’il voulait la gloire. Il voulait la g
la gloire. Il voulait la gloire, bien qu’il se crût désespéré ; et il
écrivait
sur la Révolution, parce qu’il n’aurait pu sans d
et il écrivait sur la Révolution, parce qu’il n’aurait pu sans doute
écrire
sur autre chose, parce que c’était la Révolution
partie du cinquième livre de cet Essai ». Malheureusement, il n’a pas
écrit
ce cinquième livre. Il nous dit seulement ici, da
us tard, rééditant l’Essai et l’accompagnant de notes expiatoires, il
écrivait
au bas de la page que je viens de citer : « Je me
e quinze ans plus âgé que Chateaubriand, et bien meilleur catholique,
écrivait
que, seule, la folie furieuse de « l’infernal Com
souvenirs de lecture. Il est du dix-huitième siècle à ce point qu’il
écrit
tranquillement : « Homère a donné Virgile à l’ant
Dans un dernier chapitre que Chateaubriand, trente ans après l’avoir
écrit
, appelle « une sorte d’orgie noire d’un cœur bles
Thésée jusqu’aux Bourbons, il s’arrête comme n’en pouvant plus, et il
écrit
une méditation qu’il dédie « aux infortunés ». Il
au murmure des vents et de la pluie qui battent contre vos fenêtres,
écrivez
-vous ce que vous savez des hommes ». Et c’est en
mes ». Et c’est en effet à ces heures-là surtout que le pauvre garçon
écrivait
: c’est à ces heures-là, au bruit du vent, « aupr
le Télémaque ont du bon : mais l’Émile ! « Le sage doit regarder cet
écrit
de Jean-Jacques comme un trésor. Peut-être n’y a-
rd de ce texte : « Dieu, la matière, la fatalité, ne font qu’un », il
écrit
: « Voilà mon système, voilà ce que je crois. Oui
rière immortelle, soit que je doive seulement passer et mourir… », il
écrit
: « Quelquefois je suis tenté de croire à l’immor
Eh bien, votre Dieu n’est plus qu’un tyran horrible et absurde », il
écrit
: « Cette objection est insoluble et renverse de
habile préface où il explique dans quelles conditions l’ouvrage a été
écrit
, où il en montre les contradictions et où il exag
el, de Béranger, de Lamennais, il sera ravi, nous le verrons, d’avoir
écrit
l’Essai, et fier de ce volumineux péché de jeunes
! Ce sera donc un autre livre qui lui donnera la gloire. Il renonce à
écrire
les trois derniers volumes annoncés de l’Essai. M
toute la sagesse de la nation. » En ces années-là (1797-99) celui qui
écrira
tout à l’heure le Génie du christianisme est donc
tième siècle tout entier : car, si le voyage de Chactas en France est
écrit
dans l’esprit de Voltaire, presque tout le reste
t écrit dans l’esprit de Voltaire, presque tout le reste du roman est
écrit
dans l’esprit de Jean-Jacques, si ce n’est que l’
int divisé en « livres » et (c’est l’auteur qui nous en prévient) est
écrit
« sur le ton de la simple narration ». Pas tant q
lisé. Mais on dirait que sa disposition d’âme a changé à mesure qu’il
écrivait
. Le personnage le plus scélérat du poème est un h
çon, voluptueuse : mais on sentira toujours qu’à l’origine de l’œuvre
écrite
de Chateaubriand, il y a les années de Londres.
n deux ans après. — Chateaubriand a commencé (nous verrons comment) d’
écrire
le Génie du christianisme. Il a passé, le plus na
récit d’une émotion voluptueuse, à goûter sa pieuse apologétique, il
écrit
le 31 mars 1801 au Journal des Débats et au Publi
est terminée par une anecdote extraite de mes voyages en Amérique et
écrite
sous les huttes mêmes des sauvages. Elle est inti
. Ne vous y trompez point, de telles choses n’avaient pas encore été
écrites
. Vous ne les trouverez pas chez Jean-Jacques, et
de vagues symboles, quelque influence de la poésie anglaise ? Joubert
écrivit
: « Ce livre-ci n’est point un livre comme un aut
la beauté et l’utilité de la religion chrétienne, puisque René a été
écrit
plusieurs années avant le Génie du christianisme.
en lui-même, et près de lui. 1° René a été conçu et une première fois
écrit
, non seulement avant le Génie du christianisme, m
trait qui enfonce. Cela pourrait être de n’importe qui. Tout le monde
écrivait
comme cela avant la Révolution. Si nous ne savion
’outre-tombe, nous pourrions croire qu’en effet Chateaubriand a voulu
écrire
, dans René, une nouvelle chrétienne, et que l’his
s Mémoires s’y puissent tromper. (Toute sa vie, dans plusieurs de ses
écrits
et dans sa correspondance, il affectera de s’iden
de madame de Tencin. Et c’est elle qui, avant le départ de René, lui
écrit
, parlant de son couvent : « C’est ici la sainte m
’un cœur qui cherche à se reposer et d’une vie qui se retire. » Ainsi
écrit
, merveilleusement, mais sans pudeur, cette religi
penser que ces deux histoires de volupté, René et Atala, auraient été
écrites
, si on en croyait l’auteur, pour secourir et fort
nciennes, je persiste à le croire, et qui auraient aussi bien pu être
écrites
par Fontanes. Non ; mais, entre ces deux parties
cela, en somme, était connu, et très connu, au temps où Chateaubriand
écrivait
René. Il nous en avertit lui-même (Défense du Gén
peu après, dans la pirogue qui le conduit à la Nouvelle-Orléans, René
écrit
au crayon sur des tablettes : Me voici seul. Nat
lus dans le René des Natchez, à cause de la lettre à Céluta. René lui
écrit
cette lettre un peu après avoir reçu la nouvelle
lettre un peu après avoir reçu la nouvelle de la mort d’Amélie. Il l’
écrit
sans nulle nécessité, pour le plaisir, et tout en
i « bon garçon » et d’une gaieté si facile avec ses amis ; qui a tant
écrit
et qui a été tellement possédé de la manie d’écri
amis ; qui a tant écrit et qui a été tellement possédé de la manie d’
écrire
; dont la vie est une si superbe « réussite » ; q
être cela contribuerait-il à t’ouvrir les yeux, à te faire renoncer à
écrire
; et si le ciel touché de mes vœux permettait not
on sort. Après avoir cité cette lettre au livre IX des Mémoires, il
écrit
effrontément (1822) : « Ah ! que n’ai-je suivi le
! que n’ai-je suivi le conseil de ma sœur ! Pourquoi ai-je continué d’
écrire
? Mes écrits de moins dans mon siècle, y aurait-i
suivi le conseil de ma sœur ! Pourquoi ai-je continué d’écrire ? Mes
écrits
de moins dans mon siècle, y aurait-il eu quelque
e sentis comme tout éclairé en dedans… Je tremblais de respect… » (Il
écrit
cela trente ans après). En revenant du Canada, il
dule que lui, était repris du désir de croire. En 1790 déjà, Fontanes
écrivait
à Joubert : « Ce n’est qu’avec Dieu qu’on se cons
llait connaître, et qui avait eu, lui aussi, sa période d’incroyance,
écrivait
: « La Révolution a chassé mon esprit du monde ré
la poésie du cœur ; elle a des enchantements utiles aux mœurs. » (Il
écrivait
cela après le Génie du christianisme, mais il le
, portait en soi le Génie du christianisme, en attendant qu’un seul l’
écrivît
. Et quelques-uns en écrivaient déjà des fragments
christianisme, en attendant qu’un seul l’écrivît. Et quelques-uns en
écrivaient
déjà des fragments. La Harpe, converti comme Chat
me Chateaubriand, entreprenait une Apologie de la religion. Ballanche
écrivait
, en 1797, le livre Du sentiment considéré dans se
titulé Du retour à la religion. Rivarol, incrédule, mais clairvoyant,
écrivait
dans le Discours préliminaire de son Nouveau Dict
qu’on appelle génie. » Le jeune Chateaubriand dut se dire : ceci est
écrit
pour moi. Étant donnés son éducation, son enfance
« beautés » de la religion ; que, tout jeune, il avait eu la fureur d’
écrire
(douze heures par jour à l’occasion) et sur les g
ouer un grand rôle par la plume ; qu’à cette époque la grande œuvre à
écrire
, le « livre à faire », c’était une apologie de la
et ayant un génie trop insolent, Chateaubriand était le seul qui pût
écrire
ce livre attendu, de telle façon qu’il fût à la f
populaire et efficace… il était presque nécessaire que Chateaubriand
écrivît
le Génie du christianisme. Il l’écrivit donc. Il
nécessaire que Chateaubriand écrivît le Génie du christianisme. Il l’
écrivit
donc. Il le commença dès les premiers jours de 17
mment c’est à elle que furent lues d’abord, à mesure qu’elles étaient
écrites
, les pages du texte définitif. Ces lectures ne du
te ans. En 1798, il l’était parfois jusqu’au nihilisme. Là-dessus, il
écrit
le Génie du christianisme. Que s’était-il donc pa
. Sa conversion avait été encore déterminée, ou hâtée, par le désir d’
écrire
le livre réparateur que tout le monde attendait.
et illusion de croire, ne le gêne ni ne le dirige ; ne l’empêche ni d’
écrire
la sensuelle Atala, ni de choisir la maison de sa
u tout, puisqu’au surplus eux-mêmes n’en savent rien. Chateaubriand a
écrit
un livre imposé par les circonstances, un livre n
de Warens, épouvanté et dégoûté par la Terreur, eût pu — qui sait ? —
écrire
à sa façon. (Il n’y faudrait que reculer un peu s
e.) Mais enfin, ce livre, c’est Chateaubriand qui a eu la chance de l’
écrire
. Il a à peu près inventé le langage religieux laï
ittérature moderne : mais au surplus, si René n’existait pas, je ne l’
écrirais
plus ; s’il était possible de le détruire, je le
bleaux religieux, comme les affaires ont gardé la phraséologie de mes
écrits
sur la cité. » — « Les chapitres où je traite de
d’Enghien. Rentré chez lui, il « s’assit devant une table et se mit à
écrire
sa démission de ministre du Valais ». C’était for
ge d’Orient (du 13 juillet 1806 au 5 juin 1807). Et il est vrai qu’il
écrit
ces deux livres : les Martyrs et l’Itinéraire. Ma
fort embarrassé. Après le Génie du christianisme, que pouvait-il bien
écrire
qui en soutînt la réputation ? Et cependant Napol
le ici assez impropre)… Ainsi le Génie du christianisme l’obligeait d’
écrire
les Martyrs. Et sans doute aussi la concurrence d
sans doute aussi la concurrence de l’empereur l’obligeait de ne rien
écrire
de moins qu’un poème épique. Seule, une épopée po
i, après la Pucelle de Chapelain et après la Henriade de Voltaire, il
écrivit
les Martyrs, c’est-à-dire une épopée chrétienne,
une amitié longtemps éprouvée par le malheur. » — L’auteur en vient à
écrire
des phrases comme celle-ci : « Le Christ redescen
tion deux robes nouvellement blanchies dans le sang de l’agneau. » Il
écrit
ailleurs, plus sensé : « Muses, où trouverez-vous
la grâce et le sourire de ce glacial et stupide enfer. Dans ces pages
écrites
pour démontrer la supériorité du merveilleux chré
— les nouveautés dont l’âme humaine fut redevable au christianisme. J’
écrivais
jadis : … La foi chrétienne, en se mêlant à toute
lui-même a dû le reconnaître. En 1839, instruit par trente années, il
écrit
dans ses Mémoires : « Le défaut des Martyrs tient
ains est une de ces choses dont on peut dire : « Cela n’avait pas été
écrit
auparavant. » Depuis longtemps, certes, on était
ièrement à la liaison de son frère et de madame de Beaumont. Elle lui
écrit
dans les derniers mois de sa vie : « Je me reposa
e sauvais dans votre idée de mon ennui et de mes chagrins. » Elle lui
écrit
obscurément : « Mon ami, j’ai dans la tête mille
le vieux Saint-Germain lui-même était mort (sans avoir une seule fois
écrit
ou fait écrire à son maître, paraît-il) ; et Chat
-Germain lui-même était mort (sans avoir une seule fois écrit ou fait
écrire
à son maître, paraît-il) ; et Chateaubriand s’éta
Mais il était gêné par son rôle public. Deux ans auparavant il avait
écrit
dans le Mercure l’article célèbre : « … C’est en
reur. » Madame de Chateaubriand dit dans le Cahier rouge : « Mon mari
écrivit
à Bonaparte ; mais, comme quelques expressions de
que l’empereur lui dit : « Chateaubriand a l’enfantillage de ne pas m’
écrire
à moi » (ceci contredit le Cahier rouge) ; « sa l
Jérusalem, je remplaçai M. de Chénier à l’Institut, et je commençai d’
écrire
mes Mémoires… Le succès de l’Itinéraire fut aussi
inquiète. La littérature de voyages est, chez nous, abondante. On a
écrit
, au moyen âge, beaucoup de relations de pèlerinag
st le plus solennel et le plus tendu. Il y soutient un rôle. Il avait
écrit
les Martyrs en sa qualité de restaurateur de la r
igion et pour démontrer la supériorité poétique du christianisme : il
écrit
l’Itinéraire pour justifier, pour appuyer les des
l’Itinéraire, la partie la plus agréable, et de beaucoup, et qu’il a
écrite
avec le plus de plaisir, c’est le voyage en Grèce
rs, ont changé la face de la terre. » (Au fait, cela est-il très bien
écrit
?) « Je venais de visiter les monuments de la Grè
imple des petites sœurs, venue aux lieux saints, sentira, et, si elle
écrit
même malhabilement, exprimera davantage. Chateaub
enait que l’auteur partagé de l’Essai sur les Révolutions, désireux d’
écrire
le livre qu’on attendait le plus, écrivît le Géni
les Révolutions, désireux d’écrire le livre qu’on attendait le plus,
écrivît
le Génie du christianisme ; il convenait que l’au
u christianisme ; il convenait que l’auteur du Génie du christianisme
écrivît
les Martyrs, et il convenait que l’auteur des Mar
rs visitât l’Orient et la Terre-Sainte en délégué de la chrétienté et
écrivît
l’Itinéraire. Et voilà qui est fait. Or, comme il
ame qui l’attendait à Grenade. Et, quand il fut de retour à Paris, il
écrivit
pour elle les Aventures du dernier Abencérage, qu
changé autour de lui. Une histoire de la littérature, à moins d’être
écrite
à coups de fiches, ce qui n’a aucun intérêt, est
un intérêt, est surtout l’histoire de l’esprit du critique qui a pu l’
écrire
. Tout cela pour vous dire (et je l’aurais pu à mo
s visitent ensemble l’Alhambra ; et, après cette visite, « Aben-Hamet
écrivit
au clair de la lune le nom de Blanca sur le marbr
amis. Il devra à cette religion, qui lui parut si méprisable dans les
écrits
de ceux qui la défendent, la paix que je souhaite
silence un monument à ma patrie. » Cela veut dire qu’il se propose d’
écrire
une histoire de France ; et il en a du moins trac
et cette exaltation de soi lui plaisaient infiniment, il eut l’idée d’
écrire
ses Mémoires, et, de 1811 à 1813, il commença à l
e, et que la guerre d’Espagne est une sorte de prodige historique. Il
écrira
ingénument : « Nous pouvions nous avouer qu’en po
dédain sublime dont il accable le trône en le défendant. Son premier
écrit
politique est le pamphlet : De Buonaparte et des
les talents de notre Turenne. » (Diable !) Il faut dire que cela est
écrit
avant Waterloo et que plus tard, dans les Mémoire
du labarum tricolore ; et les portes des villes tombent. » (Ceci sera
écrit
après 1830.) L’imagination mise en branle par ce
de Restauration : Chateaubriand est nommé de la Chambre des pairs. Il
écrit
la Monarchie selon la Charte. Il juge ce livre sa
ition ultra-royaliste. Il triomphe de l’assassinat du duc de Berry et
écrit
sur Decazes la phrase célèbre : « Les pieds lui o
son délice, c’est de détruire à mesure qu’il construit. Sauf dans ses
écrits
de la période 1814-1816, sauf dans ces Mémoires s
e. Il assiste au sacre de Charles X avec un dur dédain. Lui qui avait
écrit
en 1820 : « Il s’élève derrière nous une générati
d’assister à la mort de Léon XII et au conclave qui élit Pie VIII. Il
écrit
des phrases comme celle-ci : « Un pape qui entrer
er aux gages d’un libraire. » Et voici ce qui augmente son mérite. Il
écrit
de madame de Chateaubriand : « Elle avait la tête
s où elles eussent triomphé, j’étais résolu à ne pas m’y soumettre, à
écrire
, à parler contre ces mesures inconstitutionnelles
eaux, en faveur de qui le roi et le dauphin ont abdiqué. Mais il n’en
écrit
pas moins des phrases comme celles-ci, qui sont a
a pente de la civilisation. » Il continuera, sous Louis-Philippe, d’
écrire
de ces choses, d’affirmer et de saluer la transfo
lui-même : « Un vieux chevalier de Saint-Louis, qui m’est inconnu, m’
écrivait
du fond de sa tourelle : “Réjouissez-vous, monsie
e l’ami de Lamennais, après la révolte de Lamennais, bien entendu. Il
écrit
même au prince Louis-Napoléon : « Si Dieu, dans s
aive. ») Il vient un moment où il est peut-être plus content d’avoir
écrit
l’Essai sur les Révolutions que le Génie du chris
la vieille société, se trouve positivement annoncé dans l’Essai. » Il
écrit
vers le même temps : « En politique, la chaleur d
C’est toujours le chercheur d’images et d’émotions. Charles Maurras a
écrit
, il y a quatorze ans, sur Chateaubriand homme pol
) qui aient paru dans les lettres françaises. Si Rousseau n’avait pas
écrit
les Confessions, que lirait-on de lui ? Car on ne
on ne lit plus guère Émile ni l’Héloïse. Si Chateaubriand n’avait pas
écrit
les Mémoires, que lirait-on de Chateaubriand ? Ca
it plus passionnant qu’eux-mêmes. Rousseau, pour être heureux, devait
écrire
les Confessions ; Chateaubriand, pour être heureu
ait écrire les Confessions ; Chateaubriand, pour être heureux, devait
écrire
les Mémoires. Et chacun d’eux a consacré à cette
ême qu’Hamlet ou qu’Oreste. Or, en 18113, Chateaubriand, ayant fini d’
écrire
les ouvrages que lui imposait son rôle public, et
ose, comprit que ce qu’il avait désormais de mieux à faire, c’était d’
écrire
ce qui lui faisait le plus de plaisir, c’est-à-di
chambrière). Et Chateaubriand eut deux fois raison, pour lui-même, d’
écrire
ses Mémoires : car il y trouve le genre qui conve
les choses et les hommes et dans les impressions qu’il en reçoit. Il
écrira
librement l’histoire de sa sensibilité. Lorsque,
re chef-d’œuvre. Et ces Mémoires, Chateaubriand les a conçus, sentis,
écrits
avec tant de plaisir ! Un plaisir qui a duré la m
me. Et, comme sa gloire augmente avec son âge, et que l’on sait qu’il
écrit
ses souvenirs, et qu’en 1836 une société lui en o
le fait vivre, le nourrit et l’habille ; qu’il est payé d’avance pour
écrire
son propre panégyrique en autant de volumes qu’il
rs de détresse… Il est assez naturel qu’ayant un grand talent, il ait
écrit
des livres qui ont eu du succès, et que, après la
Mais Chateaubriand est au moins aussi fier de l’avoir été que d’avoir
écrit
Atala. Une de ses plus grandes joies est d’être a
il fut même capable de vues plus profondes et plus étendues, et qu’il
écrivit
de plus belles dépêches. Ce qui a pu lui manquer
publication de l’Itinéraire, à quarante-trois ans. De 1811 à 1814, il
écrit
les premiers livres, son enfance, sa jeunesse, ju
l’exil à Londres, la rentrée en France. Il reprend la plume en 1828,
écrit
son ambassade de Rome, la fin du règne de Charles
testamentaire : Les Mémoires, divisés en livres et en parties, sont
écrits
à différentes dates et en différents lieux : ces
sque tout en sensations et en images, ne faiblit point. Cette façon d’
écrire
, qui est comme une gageure, se soutient jusqu’au
surprenante. Peut-être y a-t-il, dans la partie qui a été la dernière
écrite
et qui est celle du milieu, plus d’audace et plus
ces atteintes ne paraissent pas, une bien ingénieuse précaution. Il a
écrit
la quatrième partie, l’histoire de ses dernières
crit la quatrième partie, l’histoire de ses dernières années, avant d’
écrire
celle de sa carrière littéraire et politique… Pou
ère, il y avait plus de chances que les derniers livres des Mémoires,
écrits
avant la vieillesse et, à la différence des autre
encements de la Révolution. Cela est d’une couleur intense, quoiqu’il
écrive
ces pages après 1830, alors qu’autour de lui on c
puissance matérielle et les grandeurs de chair. Et c’est pourquoi il
écrit
De Buonaparte et des Bourbons, où il sait bien lu
riand n’oserait plus parler de lui comme en 1814. « Le train du jour,
écrit
-il, est de magnifier les victoires de Bonaparte.
recommander la religion catholique. « Les cérémonies du catholicisme,
écrit
-il, plient à la politesse. » Il ne tenait pas à l
nie du Christianisme, s’appliquait à y mettre de l’érudition, Joubert
écrivait
à madame de Beaumont : « Dites-lui qu’il en fait
tempérament dru, d’une conversation aussi riche et déchaînée que ses
écrits
étaient polis et mesurés ; il avait dans l’intimi
à cause de cela qu’il l’appelait « ma sœur ». Dans son âge mûr, elle
écrivit
des petits romans : Ourika, Édouard. Ourika est u
e, une préface admirative. C’est qu’Hortense Allard est, comme elle l’
écrit
elle-même, une femme qui « suit en liberté son cœ
e qu’elle raconte (et vous en croirez ce que vous voudrez) : « Je lui
écrivis
un petit mot, auquel il répondit tout de suite, e
e, dura jusqu’en avril 1847, c’est-à-dire bien près de sa fin. Il lui
écrivait
en août 1832 : « Ma vie n’est qu’un accident ; je
e, ce salon dont il était le dieu immobile et muet. Tous les jours il
écrit
à son amie de petits billets désespérés et tendre
si. Une fois que sa femme était malade, il la soigna si bien, qu’elle
écrivait
à madame Joubert : « Mon mari est un ange ; j’ai
elle avait plus d’esprit que son mari. Même, si j’en crois sa façon d’
écrire
, à elle, je pense qu’elle avait plus d’admiration
je pense qu’elle avait plus d’admiration que de goût pour sa façon d’
écrire
, à lui. Les dernières années, elle eut sa revanch
rire, à lui. Les dernières années, elle eut sa revanche. Sainte-Beuve
écrit
en 1847 : « Chateaubriand ne peut plus sortir de
ait l’effroi de ne plus la revoir. » Le 10 juillet 1848, J.-J. Ampère
écrivait
à Bacante : « Vous pouvez juger dans quel état se
Je déclare devant Dieu rétracter tout ce qu’il peut y avoir dans mes
écrits
de contraire à la foi, aux mœurs, et généralement
de volupté, en somme, de quoi être un peu plus païens. Louis Veuillot
écrit
rudement (Çà et là, II) : Chateaubriand a tenu e
ridicule, René odieux ; le Génie du christianisme manque de foi ; les
écrits
politiques manquent de sincérité ; les Mémoires s
foi ; les écrits politiques manquent de sincérité ; les Mémoires sont
écrits
pour faire admirer le personnage ; mais ce moi, t
er qui apparaît de loin. L’emphase de ce tombeau peint l’homme et ses
écrits
et leur commune destinée. Chateaubriand a exploit
èrement solennelles de la littérature, dans le sentiment qui lui fait
écrire
deux épopées en prose, et finalement une tragédie
jour. Il y apporte une extrême conviction et une extrême ténacité. Il
écrit
pour la préface de l’édition de 1836 : « Cette tr
oujours la tyrannie du rôle. L’auteur du Génie du christianisme, s’il
écrivait
une tragédie, ne pouvait écrire qu’une tragédie s
eur du Génie du christianisme, s’il écrivait une tragédie, ne pouvait
écrire
qu’une tragédie sacrée. « Le sujet, dit-il, est l
’est horrible, et c’est déconcertant. Car celui qui a eu la candeur d’
écrire
ces choses entre 1815 et 1835 et de les publier e
eur n’a pas été dépassée et le même enfin qui, à soixante-quinze ans,
écrivit
la Vie de Rancé (parue en 1844). C’était son dire
844). C’était son directeur, l’abbé Seguin, qui lui avait conseillé d’
écrire
cette histoire, et Chateaubriand s’y mit très vol
ontent. Il a dû avoir, toutefois, quelques déceptions posthumes. Il a
écrit
incroyablement. Il a écrit très jeune, il a écrit
efois, quelques déceptions posthumes. Il a écrit incroyablement. Il a
écrit
très jeune, il a écrit très vieux ; il a écrit pr
ons posthumes. Il a écrit incroyablement. Il a écrit très jeune, il a
écrit
très vieux ; il a écrit presque autant que Bossue
t incroyablement. Il a écrit très jeune, il a écrit très vieux ; il a
écrit
presque autant que Bossuet ; il a écrit beaucoup
il a écrit très vieux ; il a écrit presque autant que Bossuet ; il a
écrit
beaucoup de choses dont je n’ai pu vous parler :
ures, et combien de vastes dépêches diplomatiques ! Il a eu la rage d’
écrire
, ce qui ne l’empêche ni d’avoir été un éternel vo
e tout et posséder tout. Mais enfin sa fureur dominante a été celle d’
écrire
, et il a été surtout un étonnant homme de lettres
us de contacts suaves, si j’ose dire, et le plus de délices, et qui a
écrit
les plus enivrantes phrases sur la volupté et sur
nte Lucile. J’étais si fortement inquiet à cet égard que je lui en ai
écrit
il y a quelques années pour lui exprimer que le t
emain si j’étais devenu fou, m’assurant qu’il n’y avait rien dans ses
écrits
qui fût de nature à donner atteinte à la pureté d
ureusement, il n’y a que ceux qui inventent des Suzannes qui puissent
écrire
leurs Mémoires, et il ne pleut pas des Beaumarcha
moires d’une femme de chambre ! On peut se demander qui est capable d’
écrire
un livre comme celui-là dans l’état présent du pe
e que voici j’ose espérer encore de mon temps — pouvaient jamais être
écrits
. Au dix-septième, et même au dix-huitième, on ava
des moralistes à nos gages et des observateurs passionnés, capables d’
écrire
, sur le papier pris dans nos tiroirs, leurs obser
plus ou moins d’orthographe. En fait de femmes de chambre qui pussent
écrire
des Mémoires, il n’y avait autrefois que des camé
te et résignée, le livre peut-être le plus naturel qui ait jamais été
écrit
. Enfin Mme d’Aulnoy, qui suivit Louise d’Orléans
le ferait-elle pas à son tour ? Ce serait peut-être un peu moins bien
écrit
au point de vue littéraire, mais pourquoi ne sera
n’était pas une vraie femme de chambre (comme je le voudrais) qui eût
écrit
ces Mémoires, timbrés de sa qualité, de son impay
monstre charmant des Liaisons dangereuses. L’homme assez souple pour
écrire
les lettres rouges de désir et sans orthographe d
naire de seize ans qui s’appelle Cécile de Volanges pouvait peut-être
écrire
les Mémoires d’une femme de chambre et faire croi
e la vraie femme de chambre, en supposant qu’elle existe, n’avait pas
écrit
et s’était contentée de donner ses notes à un lit
in ou Bélise, l’être littéraire, auteur de ce livre, qui devrait être
écrit
par une fille d’action, brave sur le mot, mais qu
’a pas même de talent littéraire… Du moins n’en a-t-il pas montré. Il
écrit
en petites phrases saccadées qui ressemblent à l’
qui s’y est embusqué, et ensuite le genre même du roman qu’on a voulu
écrire
. Mais le roman y est tel qu’il pouvait se passer
n’est pas moins faux. M. Kœnig, ainsi que d’autres mathématiciens, a
écrit
contre cette assertion étrange ; & il a cité,
r lui, & par des juges mal instruits & passionnés. Cet appel,
écrit
avec cette chaleur de stile que donne un juste re
ur. M. de Maupertuis appréhenda que sa gloire ne fut compromise, « il
écrivit
, & fit écrire à madame la princesse d’Orange,
s appréhenda que sa gloire ne fut compromise, « il écrivit, & fit
écrire
à madame la princesse d’Orange, pour l’engager à
ne oppresseur, qui faisoit un si grand abus du titre de président. Il
écrivit
contre Maupertuis. Outre l’amour invincible de l’
ue lui vient en effet de son acharnement contre la personne & les
écrits
d’un grand homme*. Maupertuis, attentif à se fair
se doutât de rien. Il s’exprime ainsi lui-même dans une lettre qu’il
écrivit
alors : « J’étois uniquement occupé de mon étude.
ureur de dire des choses nouvelles, de se distinguer par sa manière d’
écrire
, comme il se distingua toujours par celle de s’ha
nir les dieux dans la guerre des rats & des grenouilles ; qu’il n’
écrive
point lettres sur lettres à une grande princesse,
porteroit mieux. Le poëte lui-même fut si touché dans ce moment qu’il
écrivit
à Paris, qu’en revoyant le roi de Prusse, il avoi
uel étoit donc le crime de l’oncle ? celui d’avoir entre les mains un
écrit
, qui n’étoit pas un contrat, mais un pur effet d
elque temps à Manheim chez l’électeur Palatin. C’est de Mayence qu’il
écrivit
à sa nièce, retournée à Paris, cette fameuse lett
rte rien d’auprès de lui que l’honneur de l’avoir vu en état de mieux
écrire
que moi. Il se contentera de cette supériorité, &
ut, par des lettres fréquentes & pleines d’estime, celui dont les
écrits
font si fréquemment son éloge, celui qui, tout en
reste pour elle. *. On a entendu dire à la Beaumelle : Personne n’
écrit
mieux que M. de Voltaire. D’où vient, lui dit-on
par Madame Récamier, et que cette main charmante, qui n’aimait pas à
écrire
, et qui avait bien raison, n’écrivit jamais. À ce
ain charmante, qui n’aimait pas à écrire, et qui avait bien raison, n’
écrivit
jamais. À ces Souvenirs, qui ne sont pas d’elle,
y cherchera Madame Récamier et elle ne l’y trouvera pas ; car on peut
écrire
deux volumes et même trois sur quelqu’un sans nou
storique, — la personne qu’on a suppléée dans des Souvenirs qu’elle n’
écrivit
pas, et il n’y a pas d’ailleurs de ces faits inco
geau, ou Madame de Motteville, ou n’importe quel faiseur de Mémoires,
écrivent
les souvenirs de leur vie, ils se révèlent eux-mê
souvenirs de leur vie, ils se révèlent eux-mêmes, de cela seul qu’ils
écrivent
en leur propre nom. La parole, qui a été donnée à
r se dire : il se dit en parlant de tout. Madame Récamier aurait donc
écrit
ces deux volumes que je l’y verrais, essayât-elle
a pas plus reproduite que ne l’aurait fait la première venue qui sait
écrire
quatre lignes de narration française, dans cette
on ne grasseye ou qu’on ne zézaie plus ces fadeurs et qu’on se mêle d’
écrire
, il faut dire quel était ce charme, quelle était
relle. Ainsi elle fut aimée de cette ardente Madame de Staël, qui lui
écrivait
: « J’embrasse avec respect votre charmant visage
u sourire. « Faites votre métier de noblesse et de générosité », lui
écrivait
un jour Benjamin Constant, qui lui demandait quel
lus ou moins illustres, pour telle ou telle raison, et que je ne puis
écrire
ici. De pareils noms doivent agir sur l’imaginati
oire de personne, pas même à celle de la femme pour laquelle il a été
écrit
, et qui pouvait très bien, sans que pour cela on
l’Abbaye-au-Bois. » Il y a certainement du bas-bleu dans la femme qui
écrit
comme cela, qui a la tyrannie de ces images, mais
ofesseurs et qui est teinte de ce qu’ils ont déteint sur elle. Elle n’
écrirait
pas même de ces phrases-là si elle ne s’y croyait
si on n’avait pas trouvé dans quelque coin les brouillons des lettres
écrites
autrefois par ceux dont on a hérité. Si ces lettr
la chose reste morale : c’est l’intérêt de réputation de celui qui a
écrit
les lettres, et l’intérêt de jouissance intellect
ture. Les quatre grands personnages littéraires du xviiie siècle ont
écrit
des lettres fort inégalement et avec des différen
ttres faites, refaites, dont il garde évidemment des copies. Quand il
écrit
à M. de Malesherbes ou même à Mme d’Houdetot, ce
detot, ce ne sont plus des lettres, ce sont des ouvrages. Montesquieu
écrit
peu (autant du moins qu’on en peut juger par ce q
écrit peu (autant du moins qu’on en peut juger par ce qu’on a), et il
écrit
sans prétention : son grand esprit, sa forte et h
tous les instants, comme Rousseau : il ne prend aucune peine quand il
écrit
à ses amis, et l’on s’en aperçoit, bien que son s
re que Montesquieu. Ne lui demandez pas, quand il prend la plume pour
écrire
une lettre, de songer à vous plaire, à vous égaye
ous égayer, à faire qu’on dise dans le monde autour de soi : « Il m’a
écrit
une belle ou une jolie lettre. » Buffon ignore le
Il a de l’orgueil, c’est lui qui le dit, mais sans coquetterie. Pour
écrire
des lettres excellentes et durables en tant que p
e Sévigné, comme Voltaire ; ou se donner du temps et prendre du soin,
écrire
à main reposée, comme Pline, Bussy, Rousseau, Pau
e de publicité non plus qu’aucune recherche d’agrément : il croyait n’
écrire
que pour l’ami à qui il s’adressait, sur ce qui l
de Buffon en ces années antérieures à sa grande carrière. Elles sont
écrites
la plupart à des compatriotes, au président de Ru
ouhaité qu’on ne fît placer qu’après sa mort : « J’ai toujours pensé,
écrivait
-il à son vieil ami le président de Ruffey, qu’un
it comme dans son sein : « Je ne suis pas poète ni n’ai voulu l’être,
écrivait
-il, mais j’aime la belle poésie ; j’habite la cam
et des Jardins. Eh bien ! ma discrète amie (c’est à Mme Necher qu’il
écrit
cela), ils m’ont ennuyé, même déplu jusqu’au dégo
x chez Buffon ; n’allez pas vous écrier que le grand peintre n’a rien
écrit
de plus beau : ô la plaisante méprise ! vous feri
, la nièce par alliance du grand anatomiste ; c’est à elle que Buffon
écrit
, parlant de l’oncle et peut-être du mari : « Il p
et tous mes papiers pour un billet de vous où serait tout ce qui ne s’
écrit
pas. » Dans cette branche toute particulière et l
ces choses), tenait une si grande place dans l’État : « Mon âme, lui
écrivait
-il galamment, prend des forces par la lecture de
t la langue elle-même, qu’il possède si bien, lui fait défaut : Je n’
écris
jamais de sang-froid, s’écrie-t-il, dès qu’une fo
actions de cœur de son ami. Nous recevons à l’instant même une preuve
écrite
de la réalité de nos conjectures. Une femme anony
évidemment aussi spirituelle que personnellement bien informée, nous
écrit
ceci : « Monsieur, « En lisant votre dernier Ent
lets que je possède de M. de Chateaubriand ; il est de l’époque où il
écrivait
des lettres si affectueuses à madame Récamier. Ce
r vers madame Récamier ; il demandait une plume à chaque auberge pour
écrire
un de ces retours de tendresse à Paris. VIII
j’ai de quoi rendre meilleurs ceux qui seront tout pour vous. Je vous
écrirai
ce soir un petit mot de Fontainebleau, ensuite de
ortait quelque chose de vous. Bonjour jusqu’à ce soir. Je me ravise ;
écrivez
-moi un mot à Lausanne, là où je trouverai votre s
cette belle et triste forêt. Le ciel était aussi bien triste. Je vous
écris
maintenant d’une petite chambre d’auberge, seul e
sur-Yonne, mardi matin, 16 septembre. « Je ne sais si je pourrai vous
écrire
jamais sur ce papier qu’on me donne à l’auberge.
nne, et un autre à Milan ? Dites-moi si vous êtes contente de moi ? J’
écrirai
après-demain de Dijon. « Ma santé va mieux, et la
« Vendredi 19 septembre. « Au moment de passer la frontière je vous
écris
, dans une méchante chaumière, pour vous dire qu’e
« Rome, ce 11 octobre 1828. « Vous devez être contente, je vous ai
écrit
de tous les points de l’Italie où je me suis arrê
u’à me retrouver à l’Abbaye et dans la rue d’Enfer. » Le lendemain il
écrit
encore ; il raconte son dépaysement dans un vaste
gée : mes tristesses en Italie expient celles que je vous ai causées.
Écrivez
, et surtout venez ! » Vengée de quoi ? se demand
M. de Chateaubriand. « Ah ! quand vous verrai-je tous les jours ? »
écrit
-il ému de ces réminiscences à son amie de l’Abbay
es ; j’ai dicté quelques mots à Hyacinthe (son secrétaire), qui les a
écrits
au crayon en marchant. J’ai l’âme trop préoccupée
trouverai qu’auprès de vous ! — Quand vous n’auriez que le temps de m’
écrire
: Je me porte bien et je vous aime, cela me suffi
une couronne de plus va bien, et on se range du côté du succès. On m’
écrit
de Paris mille bruits (sur ma destinée politique)
rrompt une de ces lettres. « Soyez tranquille sur tous les points »,
écrit
-il à son amie qui avait sans doute manifesté quel
tantôt pour une autre. Vous devriez imprimer les lettres que je vous
écris
; ce serait un contraste piquant avec les dessein
e plus à Rome. « Enfin, dans quinze jours mon congé et vous revoir !
écrit
-il ; tout disparaît devant cette espérance. Je ne
Il arriva à Paris le 27 mai 1829. « Son arrivée a ranimé ma vie »,
écrit
à son tour madame Récamier à sa nièce absente. Ce
après à Paris. C’est pendant une de ces tentatives d’émigration qu’il
écrivait
à Ballanche les lettres suivantes. Ballanche rest
ente ; tantôt il engourdit mes doigts et mes idées, tantôt il me fait
écrire
comme l’abbé Trublet. C’est ainsi que j’accable m
la fois me tirer de mon inquiétude et m’y replonger. Je ne cessais d’
écrire
lettre sur lettre à l’Abbaye-aux-Bois pour demand
à l’Abbaye-aux-Bois pour demander compte du silence. Cette fois je n’
écris
pas directement à notre excellente amie ; mais di
monarchies et sur les théocraties ? Tous les pamphlets de peu de foi
écrits
par M. de Chateaubriand pendant ces quinze années
rait en même temps au sourire du siècle ; on voyait qu’il avait voulu
écrire
des pages de haute comédie parmi les pages tragiq
ez en paix, vous me reverrez bientôt, et tout sera fini ! » « Je vous
écrirai
bientôt de Venise », écrit-il du pied des Alpes,
bientôt, et tout sera fini ! » « Je vous écrirai bientôt de Venise »,
écrit
-il du pied des Alpes, « de cette Venise où je m’e
plus belle aurore du monde, qui éclaire le papier sur lequel je vous
écris
. « Madame de Chateaubriand m’a dit que les journa
Il ne retrouve un peu d’emphase que dans des lettres d’apparat qu’il
écrit
du château de Maintenon, appartenant à la maison
aîtra les siens, comme dit le proverbe. « Après vingt-cinq ans », lui
écrivait
le jeune Hugo qui s’éblouissait alors de sa propr
e son à mesure que le partant s’éloigne du rivage. « Je voulais vous
écrire
de toutes mes haltes », lui dit-il en partant pou
doivent jamais se faire compter. Le comte de Chambord, mal conseillé,
écrivit
à M. de Chateaubriand de venir assister, à Londre
flétri ! Ce fut sa dernière gloire devant son siècle. « On me dit »,
écrit
-il de Londres à madame Récamier, « que le Journal
tonie de l’amitié assidue. Ce récit rappelle bien cet homme qui avait
écrit
avec tant de justesse cette phrase immortelle dan
règnes sous lesquels la France a saigné, pleuré, gémi, chanté, parlé,
écrit
, tantôt libre, tantôt esclave, mais toujours la F
ée des débris du trône qu’ils ont tant aimé ; le sauvage Sainte-Beuve
écrit
, dans une retraite de faubourg qu’il a refermée j
ontaire et enveloppé, comme César mourant, du manteau de sa renommée,
écrit
dans une île de l’Océan l’épopée des siècles auxq
e en vain quelqu’un qui veuille mettre un prix à mes dépouilles, et j’
écris
ceci avec ma sueur, non pour la gloire, mais pour
Thiers s’est trompé, absolument trompé, en lui attribuant une lettre
écrite
au mois d’avril en faveur de la France et de la p
le ; et, dans ce cas-ci, le mouvement qui aurait porté Mme de Staël à
écrire
la lettre en question, serait infiniment honorabl
nt dans son livre des Considérations les événements accomplis, elle a
écrit
« que c’était une niaiserie de vouloir masquer un
poléon en roi constitutionnel » ; il s’agit de savoir ce qu’elle a pu
écrire
dans les premiers instants, quand l’avenir était
ses avec ses anciens amis du temps du Consulat, lui dont Mme de Staël
écrivait
en 1808, en lui pardonnant sa royauté : « Le pauv
audissait aux garanties qu’il renfermait. “Les articles additionnels,
écrivait
-elle au prince *** (au prince Joseph ?) sont tout
t il avait les communications libres avec les ministres anglais ; lui
écrire
, c’était donc s’adresser par son intermédiaire au
France ; la voici : « 23 avril. « J’ai lu hier le mot que vous avez
écrit
pour votre voisine. Mon Dieu ! my dear sir, que j
mpêcher de m’écrier : « Bien, très bien ! et qui que tu sois qui l’as
écrite
, tu es un brave cœur ! » Telle est la lettre que
Londres, ou même après y être arrivé ; et, cette lettre reçue, il dut
écrire
immédiatement à lord Castlereagh pour la lui envo
ce sont ces quelques mots anglais, my dear sir, jetés dans une lettre
écrite
en français : Mme de Staël, avec les gens avec qu
mouvements en plus d’un sens, c’est la compensation peut-être d’avoir
écrit
un jour au général Moreau de revenir d’Amérique p
out, nous ne l’en blâmons pas ; mais concevez donc aussi qu’elle a pu
écrire
à un autre moment cette lettre toute française en
abolit tout ce qui a pu s’en écarter un moment ; il s’agit de lettres
écrites
dans les cinq premières semaines des Cent-Jours,
ait mieux que l’état où elle est réduite actuellement. » Cette parole
écrite
à la date du 8 décembre 1815, et en partie à la d
e cette vie personnelle et perpétuelle qui réside et se fixe dans les
écrits
, et se transmet de la main à la main comme un fla
nt, M. Vinet, après une étude approfondie, a conclu en disant que les
écrits
de Mme de Staël vivront, parce qu’ils sont animés
uvenirs qui l’avaient accompagnée jusqu’ici cessent et expirent ; les
écrits
seuls sont là désormais, et ils ont besoin d’être
e n’avait pas ce qui termine : il manque presque toujours à sa phrase
écrite
je ne sais que] accompagnement. C’est peut-être u
alors en Italie, à Pescia, préludait à ses sentiments de 1815, et il
écrivait
à. Mme d’Albany : « Je souffre au dedans de moi d
èretés, aux imprévoyances et aux inconstances françaises. Malouet lui
écrivait
en 1791 : « Nous qui raisonnons juste, nous ne re
monarchie s’il est possible : Celle-ci (c’est-à-dire la monarchie),
écrit
-il à l’abbé de Pradt le 1er novembre 1794, n’a en
on l’entend dans les États libres : L’esprit public proprement dit,
écrit
-il le 28 janvier 1796, est un esprit de résignati
aut pas s’exagérer les chances d’un mouvement royaliste en France. Il
écrivait
au comte de Sainte-Aldegonde, le 27 mars 1796 (M.
riger l’intérieur, c’est lui qui doit nous diriger. » Dans une note
écrite
pour Louis XVIII en juillet 1795, Mallet du Pan l
Révolution par des erreurs de conduite ou par des erreurs d’opinion,
écrivait
Mallet, il n’est que trop vrai qu’elle ne se rend
ingulière. L’ayant rencontré à Londres au commencement de 1800, il en
écrivait
au comte de Sainte-Aldegonde : Je ne vous rendra
1796, dans une lettre où il est question de ce même duc d’Orléans, il
écrivait
: Si, par une conduite compatible avec les perso
érisoire dans cette nouvelle conjoncture : « Dans cet état de choses,
écrivait
-il à M. de Hardenberg, toute lettre de ma part de
se conduit au-dehors, on finira comme eux. Quelques mois après, il
écrivait
à M. de Sainte-Aldegonde à propos de la paix géné
d’aller au feu, ait été près de retourner à Paris ? « Croiriez-vous,
écrivait
-il à l’abbé de Pradt à cette date, qu’on me press
des Constitutionnels : Avec un million d’écus, un million de livres,
écrivait
-il au comte de Sainte-Aldegonde (23 septembre 179
contraire ; il désespère de l’étranger, et c’est pour la France qu’il
écrit
, c’est pour ceux du dedans qu’il s’agit de ramene
role même, fût-elle inutile, il ne peut la retenir : « Je vais faire,
écrivait
-il, une moisson de mécontents. J’ai écrit comme j
tenir : « Je vais faire, écrivait-il, une moisson de mécontents. J’ai
écrit
comme j’écrirais dans vingt ans. Il ne reste d’au
ais faire, écrivait-il, une moisson de mécontents. J’ai écrit comme j’
écrirais
dans vingt ans. Il ne reste d’autre bien que l’in
nquer. C’est le reproche qui lui fut fait dans le temps même pour cet
écrit
de 1796 : Il est naturel aux infortunés, disait-
r en sûreté une ligne contre le Directoire : Je n’ai été toléré ici,
écrivait
-il de Fribourg-en-Brisgau à l’abbé de Pradt, que
es bassesses et sa lâcheté ; il n’y a que l’Angleterre où l’on puisse
écrire
, parler, penser et agir : voilà ma place, il n’y
t perdue, disait Mallet, si on ne la grave pas au moment même par des
écrits
qui en fixent l’impression. » La passion déclarée
éjà, que M. Daru approcha souvent du Premier consul, eut l’occasion d’
écrire
sous sa dictée, et commença à être particulièreme
e de cette analyse première. Mais cette page que j’avais l’ambition d’
écrire
, elle est tracée déjà, et par un homme qui était
uvenirs reste tout entier intact, et il n’appartenait qu’à lui de les
écrire
. C’est ce qu’il a fait, au moins en partie, m’ass
piano qui conserve son accord dans toutes les saisons : « Je désire,
écrit
-il à l’administrateur de la Saxe, que, sans donne
était pour eux tous, je l’ai dit, un centre et un lien. Andrieux lui
écrivait
en novembre 1803, pendant que M. Daru était au ca
Comptez sur ta victoire afin d’être vainqueur. Ne manquez pas de m’
écrire
de Londres. Votre lettre sera bien reçue au déjeu
ui avaient tenu lieu de cabinet. À merveille, mon cher confrère, lui
écrivait
le vieux Cailhava, partisan déclaré de Molière et
t M. Daru au courant des travaux littéraires de chacun : Picard, lui
écrivait
-il en mai 1807, fait une comédie qui me paraît un
e de lettres, qui resta jusqu’à la fin parfaitement doux et gracieux,
écrivait
à M. Daru ; il lui envoyait à Vienne, dans la cam
re), il a fallu que je quittasse Vienne pour trouver le temps de vous
écrire
. Il faut toujours que j’attende la paix pour paye
ces. Aimable Picard ! il tentait plus qu’il ne put obtenir : il était
écrit
qu’il ne réussirait qu’en prose et dans ce qui ét
Grands auteurs, écoutez et instruisez-vous. J’ai fini mes Ricochets,
écrivait
-il à M. Daru, alors à Posen ou à Varsovie (24 déc
ne suffisait pas de mettre en rimes après coup ce qu’on avait d’abord
écrit
et conçu en prose. M. Daru de loin, comme Andrieu
ilité de Picard est charmante : C’est d’un bien bon augure pour moi,
écrivait
-il à M. Daru le 1er février 1807, que, sur mon si
ain de la bataille d’Iéna, et je suis encore bien loin de commencer à
écrire
. Vous voyez que la conquête des royaumes va plus
’ardeur et de découragement : « Mais j’en sortirai et je m’y obstine,
écrit
-il à M. Daru (17 août 1807) ; je ferai une bonne
. Donc, vous aurez nourri l’enfant. » Ces longues lettres que M. Daru
écrivait
à Picard sur sa comédie et dans lesquelles il lui
temps, disait dans une lettre de Berlin adressée à Mme Daru : « Je t’
écris
d’une main fatiguée de vingt-sept heures de trava
dérable avant la fatigue et le déclin du talent : J’ai dans la tête,
écrivait
-il en septembre 1812 à M. Daru, alors engagé dans
a Petite Ville, M. de Larnac, du Languedoc, vieil ami de M. Daru, lui
écrivit
un jour une lettre désespérée. M. de Larnac avait
lbert et des Chatterton modernes : Puisque vous me le permettez, lui
écrivait
-il de Königsberg (24 juillet 1807), nous allons c
a place dans cette petite cour, se mit un jour, pour se désennuyer, à
écrire
toutes les peines, toutes les persécutions domest
ein bien arrêté en se livrant à cette distraction de sa solitude : J’
écris
pour me divertir, disait-elle, et ne compte pas q
60 ; enfin, je suis pyrrhonienne là-dessus. Je le répète encore, je n’
écris
que pour m’amuser, et je me fais un plaisir de ne
vec beaucoup d’aigreur, parce que la dernière partie des mémoires fut
écrite
dans un temps où elle était brouillée avec lui. C
it les langues modernes, l’histoire, la littérature, et qui aurait pu
écrire
ses mémoires en anglais aussi bien qu’en allemand
it pu écrire ses mémoires en anglais aussi bien qu’en allemand, les a
écrits
en français, de même que c’est en français qu’ell
elle et sur son ton des teintes désagréables : cette jeune femme qui
écrit
(car elle commença d’écrire ses mémoires à vingt-
intes désagréables : cette jeune femme qui écrit (car elle commença d’
écrire
ses mémoires à vingt-cinq ans) a des crudités de
e de la France, et qui, jusque dans le fort de la guerre de Sept Ans,
écrivait
à ce même Voltaire, en lui parlant des Français,
eith sont sincères, ils ne sont pas toujours très fidèles. Elle les a
écrits
dans la solitude, et aussi quelquefois dans la ma
: Frédéric lui en indique un à Berlin, M. de Superville, et lui dit d’
écrire
au roi pour l’obtenir. Quand elle l’a obtenu, il
une amitié vive, exaltée, n’a cessé de respirer dans tout ce qu’ils s’
écrivent
; Frédéric s’en inspire même pour faire d’assez j
son mécontentement à sa sœur. La margrave, ayant précisément achevé d’
écrire
ses mémoires durant cette brouille (1744), se lai
récision presque administrative. À peine monté sur le trône, il avait
écrit
à sa sœur (29 juillet 1740) : « Nos savants n’arr
de Voltaire (un procès avec le juif Hirschel) n’est pas encore finie,
écrivait
Frédéric à sa sœur (2 février 1751). Je crois qu’
temps : Après avoir goûté de tout et essayé de tous les caractères,
écrit
-il à sa sœur (29 décembre 1751), on en revient to
er moment de l’éclat, plus indulgente au poète : il continuait de lui
écrire
, et au plus fort de l’orage il eut soin de se la
fort de l’orage il eut soin de se la concilier : Les lettres qu’il a
écrites
à ses amis ici (à Bareith), dit-elle à son frère,
es à ses amis ici (à Bareith), dit-elle à son frère, lettres qui sont
écrites
sans défiance et qu’on ne m’a montrées qu’après d
e quelquefois encore à appliquer. Ces diverses nouvelles que Frédéric
écrit
à sa sœur ne sont que des accidents de leur corre
sa mère enceinte. 62. [NdA] Dans une lettre de Frédéric à Maupertuis
écrite
bien des années après, il lui échappe une allusio
chanter vêpres dans le temple de Jupiter, que tout d’un coup l’idée d’
écrire
la décadence et la chute de la Ville éternelle se
s que Hume déjà mourant, que Robertson, Ferguson, Horace Walpole, lui
écrivirent
à ce sujet : l’approbation chez tous est la même
sporte et l’incite à la découverte. Il est dans son fauteuil quand il
écrit
, et il vous y laisse en le lisant : ou, s’il se l
n’ai jamais pu lire son livre, ajoute-t-il, sans m’étonner qu’il fût
écrit
en anglais ; à chaque instant j’étais tenté de m’
ès exacte, très judicieuse, et le dernier mot dans le passage suivant
écrit
par Mme Du Deffand au moment où il a pris congé d
vues très positives et qu’il ne farde pas : Vous n’avez pas oublié,
écrivait
-il quelques années après à un de ses amis de Suis
dépendance, et à se retirer en Suisse pour y achever son Histoire. Il
écrit
à son vieil ami Deyverdun, à Lausanne, pour le co
mps, de l’étude, de l’amitié, et du paradis terrestre. C’est là qu’il
écrit
les derniers volumes de son Histoire, et qu’il se
’un monde dont Gibbon se passait très bien : Vous êtes toujours, lui
écrivait
ce dernier, à la recherche du savoir, et vous n’ê
de conversation qu’on le croirait de loin : Il y a peu de semaines,
écrivait
Gibbon (22 octobre 1784), que j’étais à me promen
(sa cousine germaine, je crois) : « Combien je m’estimerais heureux,
écrivait
-il à la mère de cette jeune personne, si j’avais
e avait conscience des bienfaits dont elle jouissait : Les Français,
écrivait
-il à lord Sheffield (1790), répandent tant de men
n de Gibbon était, en effet, supérieure en intérêt et en charme à ses
écrits
, et qu’en lui le lettré profond et accompli ne se
ières, ont des accents d’émotion qu’on n’attendrait pas ; celle qu’il
écrit
à lord Sheffield à la première nouvelle de son ma
n dirait presque qu’un éclair de religion y a passé. Une autre lettre
écrite
quelques jours après, et dans un sentiment croiss
nent les hommes, ait eu ses fidèles et ses pèlerins affectueux. Byron
écrivait
d’Ouchy, près de Lausanne, au libraire Murray, le
ienne, et l’autre, sur les persécutions qu’elle a éprouvées. Ils sont
écrits
avec des ménagements insidieux ; l’auteur parle t
consciencieuse Étude dont je profite. 82. [NdA] Gibbon, d’ailleurs,
écrivait
peu de lettres, et lord Sheffield pouvait se flat
et lord Sheffield pouvait se flatter d’être une exception. « Gibbon n’
écrivait
à personne et ne sacrifiait ni à l’amitié ni aux
nces aucun des moments destinés à l’étude. » (Notice de la vie et des
écrits
de Le Sage, de Genève, p. 120.) 83. [NdA] Se sou
du 23 février et du 4 avril 1793, et dans presque toutes celles qu’il
écrivit
en ces années ; des circonstances analogues ramèn
s circonstances analogues ramènent les mêmes sentiments. 5. [NdA] Il
écrivait
cela à lord Sheffield dans un temps où ce dernier
let du Pan. C’est l’abbé de Pradt qui a dit cela en tête d’un de ses
écrits
(Les Quatre Concordats) ; et, sans regarder toute
3, des Considérations sur la nature de la Révolution de France, petit
écrit
qui fit sensation en Europe, et dont Burke, après
de Maistre, sans le connaître personnellement, adressait son premier
écrit
politique en manuscrit, avec prière de le faire i
in de Maistre à celui qu’il prenait ainsi pour parrain de son premier
écrit
, commençait par ces mots : « Monsieur, qui vous a
ctitude qu’aurait un physicien passionné. On sent, dans tout ce qu’il
écrit
, « la raison mâle et cette énergie d’intelligence
ste que parce que l’évidence de la raison l’y oblige et qu’il ne peut
écrire
contre sa conscience. Son inspiration secrète et
épublique, et il eut ses premiers écarts, même ses excès ; car il est
écrit
pour chacun qu’il faut que jeunesse se passe. Mal
de lettres et les philosophes français que de loin et sur leurs seuls
écrits
, Mallet du Pan montrait qu’il ne serait pas homme
de cette édition. Il reçut des lettres anonymes : « Vous verrez, lui
écrivait
-on, dans l’imprimé que je joins ici, le cri de l’
épigraphe « Ululate et clamate ». Mallet, dans une réponse imprimée,
écrivait
: « Toutes les violentes sorties contre Voltaire,
rses des limites précises, quelqu’un enfin à qui Mme de Staël un jour
écrira
qu’elle aurait désiré le voir et l’entretenir, ne
haque État en temps opportun : L’économiste rural et non raisonneur,
écrivait
-il, à qui l’on doit en France la culture des pomm
usées, etc. : On s’est moqué de son arrêt comme des défenses du roi,
écrit
Mallet ; car il faut toujours observer qu’en Fran
scret Garat, dans un épanchement qu’il adressait à Condorcet en 1792,
écrivait
, en se reportant aux scènes de la Constituante (d
le de papier. « Autant que j’ai pu vous connaître en vous lisant, lui
écrivait
Joseph de Maistre (homme pourtant d’une autre lig
z quitté votre tribunal, il en était temps. » Dans une brochure qu’il
écrivait
à Bruxelles en 1793, et où il se séparait des émi
ois. Le maréchal de Castries, du côté des princes, frères du roi, lui
écrivait
: « J’ai vu l’impression que vos écrits faisaient
princes, frères du roi, lui écrivait : « J’ai vu l’impression que vos
écrits
faisaient sur tous les bons esprits… Il est temps
e, et c’est pour cela qu’il la redoute : il ne faut pas s’y méprendre
écrit
-il, de toutes les formes de gouvernement, la démo
e de la force et de la persuasion réunies. Cette brochure de Mallet,
écrite
et publiée en pleine émigration, fit un éclat épo
et publiée en pleine émigration, fit un éclat épouvantable. « Il faut
écrire
avec un fer rouge pour exciter maintenant quelque
elques prises de possession, on parvint à effleurer le monstre. — Cet
écrit
, continuait-il, a produit une assez forte sensati
pinion à Genève, et Voltaire, qui est sur les lieux, s’en ressent. Il
écrit
pourtant, à d’Alembert : « Ne vous rétractez jama
eptibilité et la conscience : « Ce n’est pas tout de se moquer d’eux,
écrit
-il, il faut encore être poli. Moquez-vous de tout
ans le voisinage, qui me coûte plus de cent mille francs aujourd’hui,
écrit
-il en janvier 1757 ; on n’a point démoli ma maiso
il bondit et fait des gambades : Si vous allez dans le pays du pape,
écrit
-il à d’Alembert, passez par chez nous. Vous verre
de Ferney, les fossés de Tourney, et même les jardins des Délices. —
Écrivez
-moi par la poste, et mettez hardiment : À Voltair
r ne point payer aux gens du Domaine le demi-droit de mutation. Il en
écrit
au président, il le somme d’agir comme si le prés
s, au moment où elle allait éclater et où déjà le président lui avait
écrit
une lettre polie et ferme, Voltaire, selon un pro
ui semblait intéresser l’humanité : Il ne s’agit plus ici, monsieur,
écrivait
-il de Ferney (30 janvier 1761), il ne s’agit plus
rt de cette date, il nous dit le secret de son acharnement, lorsqu’il
écrit
cette affreuse parole : « Je m’occupe à faire all
ces accès violents auxquels il avait le malheur de toujours céder. Il
écrivit
à tous ses amis du parlement de Bourgogne pour le
sources d’un grand esprit furibond et sans droiture. Une lettre qu’il
écrivit
dans ce train d’idées au président, lui valut une
retirée, c’est l’avertissement que je vous donne encore de ne jamais
écrire
dans vos moments d’aliénation d’esprit, pour n’av
vos faiblesses, vous resterez toujours un très grand homme… dans vos
écrits
. Je voudrais seulement que vous missiez dans votr
de pareil à un magistrat. Toute cette réponse de M. de Brosses fut
écrite
en marge même de la lettre insolente de Voltaire
et avec ce dernier mot pour compliment : Tenez-vous pour dit de ne m’
écrire
plus ni sur cette matière, ni surtout de ce ton.
er vent qu’eut Voltaire de la candidature du président de Brosses, il
écrivit
à d’Alembert (10 décembre 1770) : On dit que le
édé bien vilain avec moi, et j’ai encore la lettre dans laquelle il m’
écrit
en mots couverts que, si je le poursuis, il pourr
plus que le président n’avait prétendu y laisser paraître, lui avait
écrit
: « Je trouve que les anti-fétichiers devraient ê
et d’intimider le docte Foncemagne, qui pousse le président. Voltaire
écrit
lettre sur lettre au maréchal de Richelieu, qui l
ses, devenu alors premier président du parlement de Bourgogne, de lui
écrire
au sujet de quelque affaire qu’il lui recommandai
a qu’une prose : que ce soit une histoire, un roman, une lettre qu’il
écrive
, il y porte le même ton. Il faut une morale à tou
ompre à mentir. « Le mensonge n’est un vice que quand il fait du mal,
écrivait
Voltaire à Thieriot ; c’est une très grande vertu
us, s’avise de faire bande à part. » 22. [NdA] Depuis que ceci est
écrit
, lisant la correspondance du grand Frédéric avec
er tout ce qu’il apprit et découvrit dans ces régions du Nord. « Pour
écrire
sur l’histoire de ce pays, il faut vivre aux bord
peut voir dans l’admirable lettre de Chateaubriand à M. de Fontanes,
écrite
vers ce temps. Les accessoires du tableau, les él
n de Coppet chez Mme de Staël. Elle avait fort encouragé Bonstetten à
écrire
en français ; elle était faite plus que personne
t causer, mais sans prendre de lui l’humeur contre ce qui était. Il a
écrit
plus tard sur ce régime impérial, sur son caractè
se aller au-delà : C’est un singulier spectacle pour un observateur,
écrivait
Bonstetten, que celui de l’opinion publique. La l
modérés. — On dit souvent du mal de vous (c’est à Mme de Staël qu’il
écrit
) ; mais un mot de vous-même pèse des volumes de c
cherches sur les facultés de sentir et de penser, 1821. Ces ingénieux
écrits
n’eurent qu’un demi-succès, parce qu’ils ne rentr
le poids des ans, — et sur l’inconvénient de ne le pas faire —, il a
écrit
des choses bien spirituelles, bien piquantes et a
u mauvaise, comme vous l’avez voulu. Mais pourquoi chercher dans ses
écrits
publiés des pensées et des pages, lorsque j’ai so
ant de belles voyageuses ? il le craignait d’abord : « Vous êtes, lui
écrivait
-il, le cygne qui me passe sur la tête en me disan
francs et de bon aloi, des moins médiocres à sentir l’amitié, il lui
écrivait
(et je donne ici de simples mots pris çà et là, q
prend une vive part à vos peines. Je lui ai dit ce que je vous avais
écrit
. Il me dit : Un grand remède aux douleurs de l’âm
nève, où l’on manque de goût et, à peu d’exceptions près, du talent d’
écrire
, que vous avez éminemment. — Le talent de bien éc
ès, du talent d’écrire, que vous avez éminemment. — Le talent de bien
écrire
vient de l’âme ; ses formes se prennent dans la s
une fois vide d’amour devient peu sensible à l’amitié. — Vous devrez
écrire
vos voyages, écrire chaque jour ou chaque semaine
ur devient peu sensible à l’amitié. — Vous devrez écrire vos voyages,
écrire
chaque jour ou chaque semaine ce qui vous a frapp
lus dans la mémoire que des objets décolorés, se ternit. — Je vous ai
écrit
une longue lettre que j’ai déchirée. J’avais vu d
si bien manier par lui. Voici comment il en parlait, dans une lettre
écrite
sur la fin de sa vie à une dame russe : Il ne fa
Russie on est engoué du français, et que chacun, se croyant capable d’
écrire
sa langue, refuse de reconnaître la supériorité d
convenances du lieu et du moment. Moi, j’aurais un plaisir immodéré à
écrire
dans une langue neuve qui recevrait jusqu’aux moi
qui s’y rattachent en Suisse lui en ont gardé une dent. L’un d’eux m’
écrivait
à son sujet avec cette aigreur doucereuse qu’ont
sur ma prière, dans un temps où je songeais déjà à Bonstetten (1844),
écrire
tout un mémoire où il avait rassemblé ses riches
ctère désultoire de ses goûts l’empêchèrent d’exécuter î l’un était d’
écrire
les mémoires de sa vie, l’autre de mettre en ordr
ur le papier quelques-uns de ses souvenirs de jeunesse. « Savez-vous,
écrivait
-il vers ce temps, combien je trouve dans ma mémoi
Plus que je n’ai maintenant d’années : quatre-vingt-dix. » La tâche d’
écrire
tant de notices, et puis de les lier dans la tram
sentimental du Sismondi soliveau, du Sismondi la tête de bois, qui a
écrit
l’Histoire comme une mécanique à bon sens. Eh bie
romettait des lettres de toutes deux. Qui mieux qu’elles pouvaient en
écrire
de charmantes ?… Les lettres, cette causerie par
pouvaient en écrire de charmantes ?… Les lettres, cette causerie par
écrit
, l’écho prolongé et soutenu de cette autre causer
eux, n’aient pas laissé des lettres plus elles-mêmes encore que leurs
écrits
, et qui, pour cette raison, nous les feraient aim
es lettres inspirées, comme Mesdames de Souza et de Staël savaient en
écrire
à ceux qui avaient le bonheur d’être aimés d’elle
avaient le bonheur d’être aimés d’elles ou de leur plaire, — car on n’
écrit
bien les lettres qu’à ces conditions ! — Saint-Re
s certainement toute l’idée que l’imagination se fait de la manière d’
écrire
d’une femme comme Madame de Souza, sont cependant
est inouï. Il n’a guère qu’une dizaine de billets d’elle, fragmentés,
écrits
à la hâte, qu’il publie comme si c’étaient des me
veilles, en nous disant somptueusement : Soyez heureux ! Ces billets,
écrits
par la convenance et comme n’importe qui pourrait
billets, écrits par la convenance et comme n’importe qui pourrait les
écrire
, sont aussi adressés à Madame d’Albany, que Madam
on au gouvernement qui avait chassé les Stuarts d’Angleterre… Quoique
écrits
en 1815 et en 1817, sous l’empire d’événements pu
t qui dise tout bas, si on n’en voyait pas la signature, que ceci fut
écrit
un jour par Madame de Staël. Nulle part on ne sen
oles de Monsieur Jourdain : « Nicole, apportez-moi mes pantoufles ! »
écrites
par Madame de Staël à sa femme de chambre, feraie
ançois de Nion. L’excuse de Stendhal est que, bien réellement, il n’
écrivait
son journal que pour lui et non points comme ont
e faut pas oublier qu’il n’était qu’un enfant quand il commença à les
écrire
. L’excuse des éditeurs, c’est que (pour parler co
de la définition de la vertu, qu’il me donnera, je lui prouverai par
écrit
, aussi clairement que l’on prouve que toutes nos
défi est assez bizarre. Voici qui l’est plus encore : « Je finis cet
écrit
… en réitérant l’offre de prouver quantum dixi, pa
Je finis cet écrit… en réitérant l’offre de prouver quantum dixi, par
écrit
, devant un jury composé des six plus grands homme
ur cet homme, voilà la vérité, et je suis prêt à, vous le prouver par
écrit
à la première réquisition. » Or, il paraît bien q
int, au fond du cœur, en lisant ceci en 1835 ? Aurais-tu besoin que j’
écrivisse
la démonstration tout au long ? « Rentre dans toi
u long ? « Rentre dans toi-même. « ARRÊTÉ. » Et voici ce qu’il avait
écrit
déjà, en 1832, à propos de la mort de son père, d
ré soi, mais qu’il est odieux de s’y complaire, de les développer par
écrit
, parce qu’ils offensent, tout au moins, des conve
i de soi, passe encore : nous sommes de si plaisants animaux ! Mais l’
écrire
! fût-ce pour son bonnet de nuit ! Je n’en revien
rement et vient passer chez elle deux ou trois heures par jour. Beyle
écrit
: « Ce vieux monsieur serait-il son entreteneur ?
haut Corneille et même Alfieri : je conçois moins que celui qui doit
écrire
le livre de l’Amour fasse si peu de cas du théâtr
amour. » Or, il passe toute sa vie dans d’assez médiocres emplois. Il
écrit
ses deux romans à cinquante ans passés, et meurt
n incomparable analyste, — lequel a gardé d’ailleurs, dans ses œuvres
écrites
, le goût le plus décidé pour l’énergie humaine. A
petits-fils. L’aîné tombe au champ d’honneur. « Sa mort m’encourage,
écrit
le cadet ; désormais nous serons deux. » A son to
ation des autres. M. Babut est ce pasteur qui, au début de la guerre,
écrivit
la lettre la plus noble, d’une honnêteté poussée
avec les protestants. Je crois bien que tous pleuraient. Un témoin m’
écrit
que ce fut pour Nîmes, et vous savez que les lutt
le, a perdu son fils. Pensant à ce jeune héros et à ses camarades, il
écrit
dans une lettre que j’ai sous les yeux : « Cette
ans une guerre d’agression. « Mon cœur de citoyen n’est pas inquiet,
écrit
le sergent Pierre de Maupeou, tué à vingt-cinq an
estante, qui, peu avant Vassincourt, où il tomba le 5 septembre 1914,
écrivait
: « L’heure de la grande bataille approche. Le gé
ntaires du Christ », parti comme sous-lieutenant au 33e d’infanterie,
écrit
: « La guerre ! mais il me semble que plus que ja
ustave Escande, de la Fédération Universelle des Étudiants chrétiens,
écrit
à ses amis : « Il m’est très doux de penser que d
nelle, qui devait tomber le 15 juin 1915 dans la tranchée de Galonné,
écrit
le 8 juin à son père : Je pars demain aux tranc
e Paris, et qui va mourir à l’ennemi près de Souchez, le 9 juin 1915,
écrit
à son père, M. Groll, boulanger, rue Pierre-Lesco
tes et de tels cris sublimes. Maurice Rozier, aspirant d’infanterie,
écrit
: « Dimanche, mai 1915. — Tous trois, mon capitai
Bernard Lavergne, dont toutes les pensées ont un rayonnement génial,
écrit
: « A chaque jour suffira sa peine et sa grâce au
s de nous élever jusqu’à Lui. » 9. « La mort de Francis Monod, m’
écrit
M. Raoul Allier, est un des coups les plus graves
lus graves qui aient été portés à notre famille spirituelle. Il avait
écrit
quelques pages admirables sur le rôle social de l
ent filial. A. A. Préface Dans un précédent ouvrage : L’art d’
écrire
enseigné en vingt leçons 1, j’ai tâché de donner
é de montrer quels sont les principes essentiels qui dominent l’art d’
écrire
, et comment l’application de ces principes peut e
présente aujourd’hui au public. Il ne s’agit plus d’enseigner l’art d’
écrire
en soi ; il s’agit d’exposer comment on peut appr
art d’écrire en soi ; il s’agit d’exposer comment on peut apprendre à
écrire
, en étudiant et en s’assimilant les procédés des
n précisant le plus que j’ai pu la difficile démonstration de l’art d’
écrire
. A. A. Chapitre I — De la lecture comme procéd
evient écrivain. Elle nous révèle à nous-mêmes. Elle enseigne l’art d’
écrire
, comme elle enseigne la grammaire et l’orthograph
mi sur qui l’on peut toujours compter. « Faites de belles lectures »,
écrivait
Alphonse Daudet à un confrère en proie à un grand
on n’aime pas. Ces conseils, d’ailleurs, n’apprennent pas le métier d’
écrire
. Le principe qu’on doit adopter pour lire avec fr
t, le voici : Il faut lire les auteurs dont le style peut apprendre à
écrire
, et laisser de côté ceux dont le style n’apprend
endre à écrire, et laisser de côté ceux dont le style n’apprend pas à
écrire
. En d’autres termes, il y a des auteurs dont on p
alyse, se rendre compte de ce qu’on a lu ; mais elle n’enseigne pas à
écrire
. Juger la production des autres ne rend pas capab
diocres, qui peuvent meubler la mémoire, mais qui n’apprendront pas à
écrire
. C’est l’herbier, où la plante morte est étiqueté
ille dans un cahier spécial le butin du jour. « Mais suffit-il de les
écrire
à la suite, sans autre ordre que la succession de
meilleurs auteurs ? Pourquoi ne pas copier à la file tout ce qu’on a
écrit
sur la Paternité, l’Orgueil, la Vie, l’Humanité,
itique liront avec fruit de cette manière. Celui qui veut apprendre à
écrire
lira tout autrement. De quelque façon qu’on envis
ns ont détesté Racine. Un poète m’a dit que Bernardin de Saint-Pierre
écrivait
mal. Ces lacunes sont fréquentes chez les auteurs
ent alors la culture intellectuelle française. Hippolyte Rigault a pu
écrire
avec raison : « Qui avait plus de goût que Racine
comme la langue et que l’art est toujours en marche. On ne peut plus
écrire
aujourd’hui comme on écrivait au XVIIIe siècle ;
t est toujours en marche. On ne peut plus écrire aujourd’hui comme on
écrivait
au XVIIIe siècle ; au XVIIIe siècle, on n’écrivai
jourd’hui comme on écrivait au XVIIIe siècle ; au XVIIIe siècle, on n’
écrivait
pas comme au XVIIe, et le style du XVIIe n’est pl
a question : « Si, sur toutes sortes de sujets, dit-il, nous voulions
écrire
aujourd’hui comme on écrivait du temps de Louis X
s sortes de sujets, dit-il, nous voulions écrire aujourd’hui comme on
écrivait
du temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vé
c en voyant beaucoup de malades. Pour l’assimilation même du métier d’
écrire
, c’est-à-dire pour la création de son propre tale
ui permette de juger les écrivains ordinaires. Pour apprendre l’art d’
écrire
par l’étude des modèles, il n’est donc pas nécess
s, reprit la personne qui le consultait, je voudrais apprendre à bien
écrire
en français. — En ce cas, répliqua Arnaud, lisez
français. — En ce cas, répliqua Arnaud, lisez Cicéron. » Pour l’art d’
écrire
, comme pour les beaux-arts, il y a, en effet, des
isent, découvrent des ressources et des procédés. L’écho de la parole
écrite
ne les quitte plus. Les femmes lisent pour sentir
expression qui se développe sans cesse. « J’apprends tous les jours à
écrire
», a dit un grand prosateur. Flaubert ajoutait :
jours, je résume l’œuvre sur une fiche portant le nom de l’auteur ; j’
écris
mon impression critique ; j’indique les endroits
isons les classiques, parce qu’ils sont nos maîtres, parce qu’ils ont
écrit
dans notre langue, parce que notre littérature es
e d’eux, et parce qu’enfin c’est le seul moyen pratique d’apprendre à
écrire
. L’éducation classique qu’on donne au collège est
échi, plus elles nous ont paru résumer les principes mêmes de l’art d’
écrire
. La première chose qui nous frappera dans une bon
lité qu’il faut s’approprier, et non la partie matérielle du métier d’
écrire
. A mesure que nous lirons, nous remarquerons que
e ce fait que l’art de développer est à lui seul la moitié de l’art d’
écrire
. D’où la méthode d’amplification. Voici donc les
éral et le plus fécond consiste dans l’antithèse. Les auteurs qui ont
écrit
ce style sont nombreux et forment la moitié de no
océdé le plus général, le plus efficace, le plus courant dans l’art d’
écrire
. Il est consacré par la tradition. C’est par l’im
dre… » Quintilien n’était pas éloigné d’avoir cette opinion lorsqu’il
écrivait
: « On n’en peut douter, en effet : l’art consist
trouver autre chose, ou dire autrement ce qu’on a dit. Si quelqu’un a
écrit
: « Les zigzags de la foudre se précipitent et to
». Si l’on a dit : « Les éclairs brillent et frappent les rochers »,
écrivez
encore avec Chateaubriand : « Les éclairs s’entor
reusez l’idée et mettez : « la palpitation des étoiles ». A. Daudet a
écrit
: « Le vent avive les étoiles » ; et Maupassant,
Savoir lire et savoir penser, préliminaires indispensables de l’art d’
écrire
. Du reste, une des qualités d’André Chénier, qual
on même que nos plus grands poètes sont redevables du succès de leurs
écrits
? Pouvez-vous nier que ce ne soit dans Tite-Live,
s voit éclore et celui qui les voit sécher et disparaître. Fénelon a
écrit
dans Télémaque : Les hommes passent comme les fle
: Du haut de ces rochers Je vois la chèvre pendre… J.-J. Rousseau a
écrit
: Tantôt d’immenses rochers pendaient en ruines
’emprunt des images, des pensées, des sentiments qu’on puise dans les
écrits
de quelque auteur, et dont on fait un usage soit
l lisait Homère en grec chaque fois qu’il avait une oraison funèbre à
écrire
. Il appelait cela : « allumer son flambeau aux ra
ensuite mes modèles dépravés, non de poésie, mais de versification. J’
écrivais
des volumes de détestables élégies amoureuses ava
ré moi le ton à plusieurs des essais de poésie vague et informe que j’
écrivais
au hasard dans mes heures d’adolescence. « On en
r ; car l’imitation suppose du talent. Sans dispositions pour l’art d’
écrire
, tous les efforts d’imitation demeurent stériles.
n, Démosthène, ou Thucydide même (s’il est question d’histoire), pour
écrire
ceci en style sublime ? Car ces grands hommes, qu
ouvons nous figurer que nous allons sérieusement rendre compte de nos
écrits
devant un si célèbre tribunal, et sur un théâtre
r une fable de Lamotte pour une fable de La Fontaine. Bossuet a aussi
écrit
une fable latine qu’il fit circuler sous le nom d
résistible. « Il m’est arrivé dans ma jeunesse, dit Bayle, que, si j’
écrivais
quelque chose après avoir lu tout fraîchement un
ses idées et son style même. Il se demanda un moment s’il n’avait pas
écrit
cette lettre. M. Baragnon, un des plus habiles pa
réussi le pastiche. Un des meilleurs est le chapitre en style Empire
écrit
par Edmond About dans l’Homme à l’oreille cassée
res à M. de Vivonne, imitées de Voiture et de Guès de Balzac. Taine a
écrit
une douzaine de sonnets dans la manière de M. de
plus engageants. Charles Asselineau, dans un article sur Baudelaire,
écrit
: « Chacun a fait son petit Lac, son petit Pas d’
cheresse ; appliquer enfin et varier toutes les ressources de l’art d’
écrire
: tel est le but qu’on doit se proposer dans l’am
ication donnait de meilleurs résultats. Elle était la base de l’art d’
écrire
. Quoi qu’en dise Antonin Rondelet1, dans un ouvra
ication, c’est la mise en œuvre. Elle résume essentiellement le don d’
écrire
. L’amplification n’est pas du tout le rebours de
n juge en ces matières, a eu le courage d’être plus sévère. « Il y a,
écrit
-il, si j’ose le dire, de la vanité dans le style
uveau qu’un Macédonien qui brave la république d’Athènes, et qui nous
écrit
des lettres telles que celles qu’on vient de vous
utre façon très profitable d’amplifier consiste à comparer ce qu’on a
écrit
soi-même avec ce que de bons auteurs ont écrit su
à comparer ce qu’on a écrit soi-même avec ce que de bons auteurs ont
écrit
sur le même sujet. C’est un excellent exercice. I
aintenant de la matière même qui constitue le style. Dans notre Art d’
écrire
enseigné en vingt leçons, nous avons divisé le st
psychologie abstraite dans un roman descriptif. Ce sont deux modes d’
écrire
distincts, mais qui se mêlent. Paul et Virginie e
peint à l’huile, et tâchez de le décrire aussi crûment que si vous l’
écriviez
d’après cette peinture, qu’il s’agisse d’une scèn
as, tandis qu’elle respirait à peine. Tout le poème de l’Odyssée est
écrit
avec les mêmes procédés, bien que les tableaux do
par leurs expressions et leurs images. Il faut exprimer le vrai pour
écrire
naturellement, fortement, délicatement… On ne sau
force descriptive, faite de réalité et de crudité. Sa traduction est
écrite
en style inorganique sans relief, sans image, san
ent que Mme Dacier n’a jamais eu le sens de l’antiquité grecque. Elle
écrivait
tranquillement : « Tant de rares qualités l’avaie
ui, comprit du premier coup le parti qu’on pouvait tirer de cet art d’
écrire
. Consciemment ou non, il devina qu’il pouvait en
iand : « Les cornes des taureaux portaient des lambeaux affreux », il
écrira
, lui, fidèle à son procédé réaliste, en parlant d
avoir reçu des pleurs trop brûlants ; pour avoir peut-être commencé d’
écrire
, sans l’achever, quelque réponse non permise ! Au
ombrager leurs têtes. » N’est-ce pas le lyrisme de Flaubert lorsqu’il
écrit
: « Mes baisers ont le goût d’un fruit qui se fon
nser. (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans.) Un autre auteur
écrit
, dans ce genre, cette paraphrase poétique sur les
nte que celle de L’Enfant, livre aux chapitres brusques, qu’on dirait
écrit
au crayon sur un carnet. Son procédé de descripti
r, et on la voyait dégoutter comme un bâton de cire à la bougie. » Il
écrit
, après la déroute de la Commune : « Je regarde le
ns Télémaque. Une pareille imitation est la stérilité même de l’art d’
écrire
. Œuvre de style froid, Télémaque a fait bien du m
n du mal à notre littérature. Sans Télémaque, Chateaubriand n’eût pas
écrit
son poème en prose des Natchez et des Martyrs, in
des Martyrs, inexpressif et incolore pour une bonne moitié ; il l’eût
écrit
, du moins, dans la langue d’Atala ou des Mémoires
icien et convenu. Donc proscrivons Télémaque. Fénelon peut avoir bien
écrit
, mais il a certainement mal décrit. Ce qui a pou
pittoresque du langage antique78 ». Pour montrer dans quel style est
écrit
Télémaque, Egger cite l’exemple suivant : « Mento
… « On m’a demandé souvent s’il y avait quelque bon livre en français
écrit
dans la prose poétique du Télémaque. Je n’en conn
as que ce style pût être bien reçu une seconde fois. Le Télémaque est
écrit
dans le goût d’une traduction en prose d’Homère e
Seulement, dans Télémaque, ce style est manié par un homme qui savait
écrire
, comme suffirait à le prouver sa Lettre à l’Acadé
erche ni à étonner ni à terrifier. Il dit ce qu’il a vu. Ce qu’il eût
écrit
de plus n’eût rien ajouté à sa peinture. Le super
La plupart de nos classiques et toutes les femmes (sauf une ou deux)
écriront
: « L’oiseau fait entendre sous le feuillage son
e à exprimer surtout le sentiment de plaisir qu’elle produit, et l’on
écrit
: « chant joyeux ». Et voilà pourquoi la phrase n
nts qu’ils éveillent en nous. « Eh bien de tout temps, les femmes ont
écrit
et elles écrivent encore aujourd’hui comme cela (
llent en nous. « Eh bien de tout temps, les femmes ont écrit et elles
écrivent
encore aujourd’hui comme cela (ou plutôt dans ce
à mon exemple ; je ne l’ai pris que pour la commodité). Et, si elles
écrivent
ainsi, c’est justement parce qu’elles sentent trè
ché l’expression pittoresque, de La Fontaine à M. Edmond de Goncourt,
écriront
tout uniment : « La feuille chante83 ». Tout cela
e de l’Empereur, tout est là, et quelques lignes suffiront. Essayez d’
écrire
la scène et, quand elle sera faite, comparez-la a
d’un beau jour en plein désert, un site d’Egypte. Je suppose que vous
écriviez
sur place. Bien des détails vous frapperont. Vous
aposés. On dit trop de choses. L’amplification exploite la rhétorique
écrite
, multiplie les comparaisons, dédouble les métapho
miter descriptivement. Il nous reste à apprendre la façon abstraite d’
écrire
. En d’autres termes, nous allons chercher quel es
comme un simple et occasionnel artifice de pensée. C’est un procédé d’
écrire
, une façon d’enfanter, de dédoubler et d’exploite
itié de la littérature française, ou, si l’on veut, du style français
écrit
par nos meilleurs auteurs, depuis Montaigne jusqu
e ; mais il faut préciser, si l’on veut bien comprendre cette façon d’
écrire
, qui n’est pas un moyen artificiel de style, mais
mière. Chaque seconde pensée était contenue dans la première. Diderot
écrit
à Rousseau qu’il croit devoir lui donner un bon c
ion lui fait trouver l’accouplement des contraires de son idée, et il
écrit
ceci : J’ai cru devoir vous donner un conseil, e
aires dont Montesquieu fait cette phrase : Parmi les auteurs qui ont
écrit
sur l’histoire de France, les uns avoient peut-êt
. C’est un simple procédé. Aussi n’est-il pas étonnant que Duclos ait
écrit
là-dessus ces jolies lignes : Les sots qui conno
n dehors du style descriptif, elle est la grande ressource de l’art d’
écrire
. Le don de l’antithèse est par conséquent la prem
nous examinerons plus tard. Son emploi est si important dans l’art d’
écrire
, que les Grecs divisaient l’histoire de leur rhét
rez d’avoir tant de verve ; et avec de l’habitude et du travail, vous
écrirez
peut-être sur ce sujet un beau morceau, comme cel
u réussi à atteindre ce degré exact de précision ou de sobriété. On n’
écrit
pas comme on parle, pas plus qu’on ne doit parler
On n’écrit pas comme on parle, pas plus qu’on ne doit parler comme on
écrit
. Il y a là des mérites qui s’excluent, et c’est à
oins à trouver la nappe propre et les enfants débarbouillés. Le style
écrit
, pour familier qu’on l’accepte et pour bas qu’on
esquelles ne souffrent absolument pas d’exception, que la composition
écrite
comporte une certaine densité de pensées, une sob
oyenne des hommes n’est pas rigoureusement exigée lorsqu’on se mêle d’
écrire
; et si l’on n’a point par devers soi quelque fac
in, nous tendons fortement tous les ressorts de notre esprit. L’art d’
écrire
consiste précisément à introduire dans ses compos
par ce moyen. C’est en songeant au moule qu’on crée la pâte. Le don d’
écrire
dépend plus qu’on ne croit de la volonté et du tr
igente et jolie. Un pareil portrait n’est qu’un lieu commun. Daunou a
écrit
sur ce sujet de très intéressantes réflexions :
rquables de l’état de notre langue en 1650 et des progrès que l’art d’
écrire
en prose commençait à faire parmi nous. Mais vous
areilles remarques ont une importance capitale, parce que, soit qu’on
écrive
de l’histoire, soit qu’on écrive des romans, des
ance capitale, parce que, soit qu’on écrive de l’histoire, soit qu’on
écrive
des romans, des nouvelles, des contes, les règles
èse devient alors haïssable. Des écrivains l’ont prodiguée dans leurs
écrits
: Sénèque, Pline le Jeune, Salvien, Lucain, saint
es pensées vraies, on fait passer des pensées fausses ; tout ce qu’on
écrit
est artificiel ou puéril. Voici quelques antithès
re Alors qu’on espère toujours… Des écrivains comme Fléchier osaient
écrire
sérieusement : Ces soupirs contagieux qui sorten
: Brûlé de plus de feux que je n’en allumai… C’est à peu près ce qu’
écrivait
le P. Lemoyne : Louis impatient saute de son vai
on. Avec la couleur et l’image, elle comprend à peu près tout l’art d’
écrire
. Par elle on peut tout traiter. On l’exploitera,
née de l’antithèse est le pire des défauts. J’ai vu des jeunes gens n’
écrire
que par pointes. Leur style n’était plus qu’un or
procédé, sa manière. Guès de Balzac disparaît. Le même Guès de Balzac
écrit
, en parlant de l’Incarnation du Christ : Si nous
t des antithèses de pensée101. » L’antithèse a incarné le grand art d’
écrire
non seulement chez nous, mais chez les Grecs. Dan
dépréciée ; parce qu’il n’y a qu’un moyen de rajeunir les procédés d’
écrire
, c’est de les prendre à leur source ; parce que l
crivains d’antithèse depuis Montaigne jusqu’à Rousseau. « J’étudiais,
écrit
M. de Ségur, en 1815, avant d’entreprendre son hi
scal. C’est un des plus grands écrivains de la langue française. Il a
écrit
sans littérature, avec l’idée toute nue, raccourc
naître sa misère sans connaître Dieu. Tout l’ouvrage des Pensées est
écrit
dans ce ton d’antithèse, souvent voulue et éclata
apitre de littérature synthétique. Dans un livre consacré au métier d’
écrire
, nous nous abstiendrons d’apprécier les idées de
lu. Son antithèse brille même dans les sujets familiers. Voyez ce qu’
écrit
Julie en apprenant le mariage de son amie Claire.
mita le style apocalytique de la Bible dans les Paroles d’un croyant,
écrites
en versets, œuvre de démocratie mystique, qui eut
à une inspiration factice ; il a composé à force d’imagination ; il a
écrit
par emprunts et par réminiscences ; il manque à c
ses idées fait oublier qu’il a trop d’esprit. Ses Considérations sont
écrites
en menus paragraphes, et ses paragraphes en phras
en eussent. (Ibid., ch. x.) C’est à peu près sur ce ton que sont
écrits
les passages saillants des Considérations sur les
mond est aussi très souvent un bon modèle d’antithèses. Il a beaucoup
écrit
, et Sainte-Beuve le place très haut. Le recueil d
utres, si la discrétion ne l’en empêchait : il ne s’attache point aux
écrits
les plus savants pour acquérir la science, mais a
style des deux premiers volumes est d’un grand prosateur. Lamartine a
écrit
là, uniquement par l’antithèse, une œuvre d’une é
énétration, son Histoire de la littérature française, M. Émile Faguet
écrit
ces lignes : « Le style de Taine est un miracle d
ithèse ne pouvait échapper à un esprit aussi littéraire. Taine a donc
écrit
à son tour de belles pages en style d’antithèses.
par l’assimilation de l’antithèse, considérée comme procédé général d’
écrire
et comme tournure d’esprit à acquérir. Il n’est p
concision ne garantissent pas toujours de la prolixité. Michelet, qui
écrivait
haché menu, a souvent des longueurs. Sénèque est
ux effets de la pose drapée et majestueuse. Voici un de ses morceaux,
écrit
en style assez ample et qui pourtant ne manque pa
ie que pour l’expliquer et vous en indiquer l’usage. « Un prosateur a
écrit
: « La puissance humaine agit par des moyens, la
e vous ai signalée. Pour prendre les premiers exemples venus, Bossuet
écrit
: « Cet empire formidable (et non ce formidable e
at du goût personnel. Parmi les variétés de tours dont abonde l’art d’
écrire
, il en est une particulière à Bossuet, qui fait l
cet accouplement imprévu est une des belles surprises de sa manière d’
écrire
, surtout quand il emploie le pluriel. On n’a qu’à
n style explique notre discrétion. Pour l’assimilation des procédés d’
écrire
, l’étude de Voltaire est sans profit immédiat. On
pensent avec bon sens, et s’expriment avec clarté. Il semble qu’on n’
écrive
plus qu’en énigmes. Rien n’est simple, tout est a
le même cas. Voyez avec quel naturel Mme de Sévigné et d’autres dames
écrivent
; comparez ce style avec les phrases entortillées
pre. On s’accoutume à bien parler en lisant souvent ceux qui ont bien
écrit
; on se fait une habitude d’exprimer simplement e
ique et très coloré. On ne cherchera, dans ces écrivains, ni effort d’
écrire
, ni antithèse savante, ni sublimité de métaphores
chez Voltaire. Plus vous le lirez, plus vous sentirez vos facultés d’
écrire
s’éclaircir, se vivifier, se mouvoir à l’aise. L’
-pensée littéraire, où l’on ne peut soupçonner un moment que l’auteur
écrit
pour écrire ; en d’autres termes, où il n’y a pas
téraire, où l’on ne peut soupçonner un moment que l’auteur écrit pour
écrire
; en d’autres termes, où il n’y a pas une trace d
, ceux de Montaigne, Bossuet, Montesquieu, Rousseau, tous ces modes d’
écrire
, visibles et analysables, n’empêchent pas ces aut
opos de Voltaire : « C’est aussi bien, mais pas comme cela qu’il faut
écrire
». Au surplus, il y a de la rhétorique et des ant
enir le ton. Il sentira naître en lui une facilité nouvelle, le don d’
écrire
aisément et limpidement. C’est ainsi qu’Edmond Ab
préoccupation des procédés. Ils n’admettent que leur propre manière d’
écrire
; et, parce qu’ils trouvent naturellement le natu
on des auteurs contemporains ou des auteurs exotiques. Jamais l’art d’
écrire
n’a été si facile pour la médiocrité ; jamais le
té de sensations possibles à la fois133 », n’oublions pas que l’art d’
écrire
seul les fera jaillir, par la science même de l’e
fera jaillir, par la science même de l’expression ; et que cet art d’
écrire
est un don qu’on possède d’abord par innéité, mai
rdin, dans son Cours de littérature dramatique. 9. J.-J. Rousseau a
écrit
d’excellentes réflexions sur la façon de lire (vo
intellectuelles ou morales. Elles ne visent que de très loin l’art d’
écrire
, qui est notre préoccupation. Plutarque a aussi d
ui, tout en imitant, a su rester original. 87. A. Rondelet, L’art d’
écrire
, p. 413 (L. Vives, édit.). 88. Daunou, Cours d’
Brunetière a fort bien senti l’importance de ce procédé dans l’art d’
écrire
. 101. Taine. Article sur Cornelis de Witt. Revu
nd liseur. Il mettait au désespoir le libraire du collège. — Érasme a
écrit
sur la lecture une curieuse lettre, peu connue, t
trop longue à citer ici. Voir aussi Sénèque (Lettre 84). 3. L’Art d’
écrire
enseigné en vingt leçons (Librairie Armand Colin)
de valeur, La méthode scientifique de Vhistoire littéraire (Alcan) a
écrit
un intéressant chapitre sur l’analyse interne et
, Nouvelle Héloïse, 1re partie, lettre XII. 1. A. Rondelet, L’art d’
écrire
, p. 174. 2. A. de Musset, Lettres de Dupuis et C
i danse le mieux ; mais si quelque ancien maître fameux en ce genre a
écrit
quelque chose sur son art, et que cet art soit en
e c’est un présent de la nature23. » Je ne saurais mieux comparer les
écrits
de Méré qu’à ceux de Castiglione, auteur du livre
lzac qu’en l’année 1646 ; c’est bien à lui que ce grand complimenteur
écrivait
: « La solitude est véritablement une belle chose
ées ; mais sa déduction est lente, sans légèreté, sans enjouement. Il
écrivait
un jour à quelqu’un : « Vous m’écrivez de temps
égèreté, sans enjouement. Il écrivait un jour à quelqu’un : « Vous m’
écrivez
de temps en temps de ces lettres qu’on lit agréab
ettres dans un endroit où il discute la question de savoir s’il faut
écrire
comme on parle et parler comme on écrit 32. Il r
uestion de savoir s’il faut écrire comme on parle et parler comme on
écrit
32. Il remarque finement que les choses qu’on ne
e histoire ou quelque composition d’un genre rassis, ne doivent pas s’
écrire
comme l’on ferait un conte en conversation ; l’hi
ut haut, ce n’est pas ce qu’on appelle prononcer ; on ne les doit pas
écrire
tout à fait comme on parle. » Pour preuve de cela
de cela, continue-t-il, si l’on voit une personne à qui l’on vient d’
écrire
une lettre, fût-elle excellente, on ne lui dira p
e, fût-elle excellente, on ne lui dira pas les mêmes choses qu’on lui
écrivait
, ou pour le moins on ne les lui dira pas de la mê
e les lui dira pas de la même façon. « Il est pourtant bon, lorsqu’on
écrit
, de s’imaginer en quelque sorte qu’on parle, pour
dire dans le monde ; et de même quand on parle, de se persuader qu’on
écrit
, pour ne rien dire qui ne soit noble et qui n’ait
it noble et qui n’ait un peu de justesse. » Ainsi, premièrement, il n’
écrit
point ses lettres comme il cause, et de plus même
loit à la reine au milieu de toute la cour33. » De même lui, quand il
écrivait
à un procureur, il ajustait son style comme quand
son style comme quand il s’adressait à une duchesse. Cette manière d’
écrire
et cette manière de causer étaient celles qui eur
s n’étiez plus si persuadé de l’excellence des mathématiques ? Vous m’
écrivez
à cette heure que je vous en ai tout à fait désab
… » Et plus loin, sur la division à l’infini : « Ce que vous m’en
écrivez
me paroît encore plus éloigné du bon sens que tou
faudrait pas plus qu’une pareille lettre pour perdre celui qui l’a pu
écrire
dans l’opinion de la postérité, et Leibniz a trai
eurs et à la veille d’enchaîner Louis XIV : « En vérité, madame, lui
écrivait
-il, il seroit bien mal aisé d’avoir tant d’amis d
pérer que vous ne désapprouverez pas la liberté que je prends de vous
écrire
. Je pense avoir été le premier qui vous ai donné
oucauld, à l’extrémité, et pour faire une fin ; il suffit de lire les
écrits
de ses dernières années pour voir quel bizarre am
s, qui, à demi passées, font sourire et plaisent encore. Le chevalier
écrit
à la duchesse de Lesdiguières sur son sujet favor
homme, m’étant un jour venu voir, lisoit je ne sais quoi que j’avois
écrit
, et le lisoit d’une manière que j’en fus charmé,
fort aisément, il me semble qu’il y a plus de huit heures que je vous
écris
, et je suis accablé de sommeil. » La suite de l’
s et si châtiées de ton, que Fléchier, jeune et galant, aurait pu les
écrire
. La seconde lettre que je veux citer est courte,
dire. Aussi je m’en allois si l’on ne m’eût retenu, et je n’ose vous
écrire
combien la débauche fut grande ; vous le pouvez c
ans la conversation. » Mais, quoique tout cela s’évanouisse dès qu’on
écrit
, on croit saisir dans le mouvement prolongé du di
à une duchesse dont on ne dit pas le nom : « Vous voulez que je vous
écrive
, madame, et vous me l’avez commandé de si bonne g
pas que nous sommes dans un temps où l’on ne se doit pas trop mêler d’
écrire
? — Je lui répondis que j’en demeurois d’accord,
e je ne sais quoi d’envieux et de malin qui fait mal prendre ce qu’on
écrit
de meilleur. — Ne vous l’imaginez pas, je vous pr
et déliés, mais qui se figent vite et qui ne se renouvellent pas. Les
écrits
sortis de sa plume dans ses dernières années sont
e. Il obtint pourtant, à cette époque, une sorte de célébrité par ses
écrits
; on le trouve assez souvent cité par Bouhours, p
ligence ; mais je vous puis assurer que dans ses discours ni dans ses
écrits
, ni dans ses actions, il n’avoit pas toujours cet
de Méré, je n’hésiterais pas à répondre : C’était un académicien. Ses
écrits
, surtout ses Lettres et ses Conversations avec le
endroit, des précieuses. « Quelques dames qui ont l’esprit admirable,
écrit
-il, et qui s’en devroient servir pour rendre just
t qu’à celui du chevalier, qui, dans une lettre à la maréchale de***,
écrivait
: « J’espère, madame, qu’enfin vous donnerez cour
(1651-1654). — Sur ces rapports de, Pascal et de Méré, M. F. Collet a
écrit
un ingénieux article (dans la Revue, la Liberté d
. de Méré : c’est là qu’on apprend que cet épicurien insouciant avait
écrit
quelques pages sur l’Honnêteté qui se sont trouvé
Œuvres mêlées de Saint-Évremond : « Vous savez dire des choses », lui
écrit
M. de Méré, et vous devez être persuadé qu’il n’y
m’assure que, si vous l’eussiez souvent vue, ou qu’elle eût eu de vos
écrits
, elle vous eût ajouté à ces deux excellents génie
de Retz. 49. C’est dans un temps de carnaval aussi que le chevalier
écrivait
à une jeune dame une lettre incroyable (la 98e),
craignant de demander aux personnes qui veulent bien s’occuper de mes
écrits
un jugement prématurée Mais, peu de temps après,
lle étude de M. Macaulay sur William Temple. Si je ne cite aucun des
écrits
plus récents qui ont pu paraître sur Swift, c’est
en que l’ouvrage qui me l’avait révélé, fût le moins imparfait de ses
écrits
, rien de ce qui lui était échappé pendant une vie
ontre les commentateurs d’Aristote, une rancune qui a laissé dans ses
écrits
des traces nombreuses et impérissables. Dans l’Îl
, et surtout pendant son séjour chez sir Temple, Swift avait beaucoup
écrit
, mais il avait lui-même jugé et condamné la plupa
pprimé par tes-infidèles représentants de la nation. Le succès de cet
écrit
, attribué au célèbre Burnet puis-aux écrivains le
anuscrits. Il est vrai, dit-il, que le mot calendes a été quelquefois
écrit
Q. V. C.11 par un K, mais c’est une faute, car da
est une faute, car dans les meilleurs exemplaires ce mot est toujours
écrit
par un C. En conséquence, c’est une erreur grossi
ours écrit par un C. En conséquence, c’est une erreur grossière que d’
écrire
dans notre langue Knot, par un K, et dorénavant o
dans notre langue Knot, par un K, et dorénavant on prendra soin de l’
écrire
par un C. Ainsi toutes les difficultés s’évanouir
tré, sachez que les testaments sont de deux sortes : traditionnels et
écrits
; que dans le testament écrit qui est là devant n
sont de deux sortes : traditionnels et écrits ; que dans le testament
écrit
qui est là devant nous, il n’y ait ni précepte, n
dans un certain auteur, qu’il ne nommerait pas, que le mot de frange
écrit
dans le testament, signifiait aussi un manche à b
établie prit en horreur celui qui l’avait ainsi défendue. « L’auteur,
écrivait
le judicieux Atterbury, a raison de se cacher, ca
et n’y vit qu’un mélange d’ineptie et d’ingratitude : « Je voudrais,
écrivit
-il, que ce corps respectable n’eût pas donné d’au
s l’œuvre d’un chrétien. L’ensemble des œuvres religieuses de Swift,
écrites
aux époques les plus diverses de sa vie, confirme
embre de l’Église anglicane18, dit Swift, dans le premier de ces deux
écrits
, de croire en Dieu, en sa providence, en la relig
La spirituelle Argumentation contre l’abolition du christianisme est
écrite
par Swift dans ce ton d’imperturbable plaisanteri
igieuse de Swift et le fond de son argumentation ordinaire, lorsqu’il
écrivit
cette page, que le doyen de Saint-Patrick eût sig
llait leur tendre la main, malgré les efforts de ses anciens amis. Il
écrivait
, dans ce précieux journal qu’il rédigeait pour St
ervi dans sa puissance, La défection fut éclatante. Le 1er octobre il
écrivait
contre lord Godolphin, grand-trésorier, la Baguet
arent ces deux partis, leurs reproches mutuels : « Nous les accusons,
écrit
-il dans le numéro 40, de vouloir détruire l’Églis
s plus importants de ses membres avec le prétendant. Dans de nombreux
écrits
, principalement dans la Conduite des alliés 29, d
er du 14 décembre 1710, accusant les Whigs d’asservir la reine, avait
écrit
: « Voici leur langage habituel : Madame, je ne p
tout effort d’esprit et s’accoutumer à son sort : « Je ne lis et je n’
écris
que des bagatelles, écrivait-il à Gay ; le cheval
accoutumer à son sort : « Je ne lis et je n’écris que des bagatelles,
écrivait
-il à Gay ; le cheval, le sommeil et la promenade
souffrir ce que j’endure ; puissiez-vous seulement le savoir. Je vous
écris
cela parce que je ne pourrais vous le dire si je
ante, toujours effrayée et accablée de la conduite de Swift. Elle lui
écrivait
en 1720 : « Dix mortelles semaines se sont écoulé
comme elles volent, et de faire un plaisir de toute action innocente…
Écrivez
-moi gaîment, sans plaintes et sans prières ; autr
enus le saura et vous punira. » Un an plus tard (13 juillet 1722), il
écrivait
: « Montez à cheval, faites-vous suivre de deux d
e décida à chercher le véritable secret de la conduite de Swift. Elle
écrivit
à Stella et lui demanda la vérité. Celle-ci répon
où la plus vulgaire humanité soient respectées. » L’imprimeur de cet
écrit
fut accusé. Whitshed, chief-justice, retint le ju
novembre, Gulliver éclatait à Londres50. « Il y a environ dix jours,
écrivait
Gay à Swift, le 17 novembre 1726, fut publié ici
ous l’envoyer… » « … Gulliver ira aussi loin que John Bunyan », lui
écrivait
Arbuthnot. Pope félicitait Swift sans détour : «
écrivait Arbuthnot. Pope félicitait Swift sans détour : « Je prédis,
écrivait
-il, que ce livre fera désormais l’admiration de t
t d’avoir altéré Gulliver pour le rapprocher du goût de la France, il
écrivait
au timide traducteur : « Si les livres du sieur G
; du moins dans tous les pays civilisés d’Europe ; et l’auteur qui n’
écrit
que pour une ville, une province, un royaume ou m
, et ce fut la dernière déception du doyen de saint Patrick. Il avait
écrit
à Pope en 1726 : « Aller en Angleterre, serait un
encore à ses yeux l’aspect des choses humaines. Deux années après, il
écrivait
ces petits poèmes de la Toilette d’une Dame 53, d
able. La verve de Swift s’épanche encore dans cette brillante satire,
écrite
sur sa propre mort55 ; amer développement de cett
bait. 27. Désignant Malborough sous le nom de Marcus Crassus, il lui
écrivait
: « Vous êtes le plus riche citoyen de la républi
niversal use of Irish manufacture. 40. En anglais Draper, mais Swift
écrivait
Drapier. — The Drapier’s letters. 41. For exampl
Este, oncle d’Alphonse, répandirent le deuil sur cette cour. Le Tasse
écrivit
à Alphonse des consolations où la tendresse s’uni
eries de son âge qu’il interrompit alors ses chants épiques, et qu’il
écrivit
sa délicieuse pastorale de l’Aminta, drame amoure
e tous ces vers inondés de lumière, de sérénité et de passion, furent
écrits
pour l’oreille, pour le cœur, et sous les regards
sa seule édition était dans la mémoire de Léonora, pour qui il avait
écrit
ce drame de naïf amour. Ce ne fut que pendant sa
rs symptômes de sa mélancolie. « Ah ! tu ne sais pas ce que Tircis m’
écrivait
, quand, dans le délire de sa passion pour moi, il
rision et la pitié des pasteurs et des nymphes ! Non pas que ce qu’il
écrivait
portât les signes de la démence, bien que ses act
a dette à Alphonse en lui dédiant son épopée : « J’irai vivre à Rome,
écrit
-il, fût-ce dans l’indigence. » Il paraît, par sa
évenir ce larcin de sa gloire et de sa fortune. La lettre qu’Alphonse
écrivit
en faveur du Tasse aux souverains d’Italie attest
es bienfaiteurs. « J’espérais trouver la tranquillité d’esprit ici »,
écrit
-il, « et j’y éprouve autant de misère qu’à Ferrar
ant moins suspectes d’adulation pour le duc de Ferrare, qu’elles sont
écrites
hors des États de ce prince, et adressées à un de
it Scipion Gonzague, son ami. « Je vois que vous êtes offensé », lui
écrit
le Tasse quelques jours après, sans doute en répo
s rivale dans toute l’Italie, qu’un propre neveu du grand Arioste lui
écrivait
à Modène pour lui décerner la couronne et la supr
sèrent la condescendance à ses craintes imaginaires jusqu’à lui faire
écrire
, par les inquisiteurs, qu’ils avaient fait examin
fio Veniero, Vénitien résidant alors à Ferrare, et qui était chargé d’
écrire
à la cour des Médicis les nouvelles de la cour d’
re de cette impiété envers le génie. « Le Tasse a été renfermé hier,
écrit
Veniero, pour avoir, dans la chambre de la duches
cette circonstance, à une preuve aussi authentique de leur innocence,
écrite
sur place aux ennemis de cette maison par l’ambas
mbassadeur de ces ennemis ? IX Le Tasse, revenu à son bon sens,
écrivit
à Alphonse pour le prier de lui rendre la liberté
Tasse reconnaît lui-même plus tard, dans deux passages de ses œuvres,
écrits
hors des États de Ferrare (huitième et dixième vo
ber sur l’âme, des cloîtres. « Je suis tellement satisfait des pères,
écrit
-il lui-même au duc Alphonse, qu’aussitôt que ma s
mptômes d’un égarement d’esprit trop réel. « Je confesse mes fautes,
écrit
-il à la même date au duc de Ferrare, j’avoue que
asse à un de ses amis : « Tu verras de plus, dit-il, dans une lettre
écrite
par ma sœur, son extrême pauvreté, et la nécessit
à ses propres inconstances, retournèrent ses pensées vers Ferrare. Il
écrivit
, à l’insu de sa sœur, des lettres de repentir au
épondre, dit Alphonse au cardinal Albano, à la lettre que vous m’avez
écrite
concernant Torquato, parce que je désirais vous e
mpêché jusqu’ici de les recueillir tous, car un certain nombre de ces
écrits
sont entre les mains de la duchesse. Nous nous oc
que vous le fassiez savoir à la sœur du Tasse, parce que cette dame a
écrit
, à moi et à ma sœur, sur cet objet ; ils seront r
rrare ; le duc finit par y consentir. « En ce qui touche Torquato »,
écrivit
le duc, le 22 mai 1578, à son ambassadeur à Rome,
ani (ami du Tasse, écuyer du prince) lui soient adressées, et il peut
écrire
sur cela à Coccapani. » Y a-t-il une meilleure p
sance et à son goût pour les armes et pour les affaires. « Alphonse,
écrit
-il, semble vouloir me condamner à une existence o
t les indifférents, que l’ambassadeur de François de Médicis à Venise
écrit
, le 12 juillet 1578, à sa cour : « Le Tasse est
il compose une ode admirable pour Votre Altesse. Je vous supplie de m’
écrire
un mot de consolation que je puisse montrer à cet
se votre main, et je vous jure que chacune des paroles que je viens d’
écrire
de ma main étaient auparavant écrites dans mon cœ
acune des paroles que je viens d’écrire de ma main étaient auparavant
écrites
dans mon cœur ! » XVI Bientôt, aussi méco
nt entre eux sont plus rares qu’ils ne le voudraient, et, quand ils s’
écrivent
, ils ont des sous-entendus forcés, ils n’osent to
pour la première fois (1812), et que Sismondi lisait avec sa mère, il
écrivait
à Mme d’Albany, en faisant d’elle à l’auteur un r
est chatouillé à l’endroit le plus tendre : « Je n’aurais jamais cru,
écrit
-il à sa mère, que mon Histoire fût prisée à ce po
ndes dames, à nos académiciens alors en renom, il a des mécomptes. Il
écrit
pour lui seul dans son Journal : « … Quant à mes
il suit bien plus la première lorsqu’il parle, et le second lorsqu’il
écrit
. » Que vous en semble ? cet observateur candide
mple annonce de l’Histoire de France que Chateaubriand se proposait d’
écrire
: « J’ai une grande admiration pour son talent,
our son talent, mais il me semble qu’il n’en est aucun moins propre à
écrire
l’histoire : il a de l’érudition, il est vrai, ma
eaubriand n’en eût sans doute pas dit autant de lui ni d’aucun de ses
écrits
. Mais le bon sens aussi a ses humbles avantages,
ment de leur âme comme tout sentiment plus libéral. » Voilà ce qu’on
écrivait
en 1813, il y a juste cinquante ans. Je ne dis pa
par un mot de Mme de Souza : « J’aime beaucoup votre M. de Sismondi,
écrivait
-elle à Mme d’Albany (14 mai 1813) ; il est si nat
plus équitable en jugement. « Quant à l’homme qui tombe aujourd’hui,
écrivait
-il en mars 1814, j’ai publié quatorze volumes sou
u point de vue tout nouveau où il se plaçait : « Je suis étonné, lui
écrivait
-il (11 décembre 1814), de vous voir vous arrêter
t et la débilité sénile au début d’un régime et d’un règne. « Le roi,
écrivait
-il, pose pour ses portraits ; il en est au onzièm
, en répondant, insista sur la conviction qui avait dicté son dernier
écrit
(l’Examen de la Constitution française, publié da
n d’apologie. « Si au milieu de vos rochers vous lisez les gazettes,
écrivait
Mme d’Albany à Foscolo alors en Suisse (15 août 1
scolo alors en Suisse (15 août 1815), vous aurez vu que M. Sismondi a
écrit
en faveur de celui qui est tombé… Sa conduite ne
il avait la conscience de n’avoir rien commis qui méritât ce nom. Il
écrivait
de Pise à la comtesse (16 février 1816) : « Je n
sentais fort bien que vous auriez vivement blâmé ce que j’ai pensé et
écrit
dans cette année. Notre jugement sur quelques per
e son bonheur qui lui ôtait de la curiosité : « Ma vie est heureuse,
écrivait
-il pour lui seul (26 février 1825), heureuse, mai
il chrétien ou le méthodisme. Sismondi, tout en résistant, en vient à
écrire
sur le progrès des idées religieuses, et insensib
un certain point et selon sa mesure ; il regarde dans son cœur, et il
écrit
un matin dans son Journal : « 31 décembre 1835.
oint de départ, les fluctuations aussi ; « Les sentiments religieux,
écrit
-il (8 septembre 1831), ont été en progrès en Fran
opinions ; aucun homme, âgé de soixante ans et au-dessous, qui sache
écrire
, qui exerce la moindre influence, ne professe une
ement des siècles : « Tous deux se disent chrétiens, et je le crois,
écrivait
-il à une amie digne de le comprendre, je les reço
avoir un qui soit proprement à lui, il n’est pas incapable, dans ses
écrits
, de certains mouvements touchants et d’une vérita
rceau de critique et le jugement définitif sur Adolphe que Sismondi a
écrit
sans y songer. Toutes les circonstances extérieur
0, il croyait qu’on devait appuyer le ministère du 1er mars ; et il l’
écrivait
à son ami M. de Beaumont (9 août 1840) : « Mais
t fait œuvre le ministère de M. Guizot ne lui impose pas : « Jamais,
écrivait
-il le 7 novembre 1840, jamais, depuis 1830, ce da
fait de considérations contemporaines, que ce qu’on va lire et qu’il
écrivait
à M. John Stuart Mill (28 mars 1841) : « Tout ce
. « Vous sentez qu’avec un pareil texte, on est menacé d’un fiasco »,
écrit
-il à Ampère (janvier 1842). Mais alors, s’il prév
toujours, un à-propos immédiat. Ainsi, à la date du 25 août 1847, il
écrit
à l’un de ses amis d’Angleterre, qui projette un
Mais alors comment expliquer que dans une lettre à M. Odilon Barrot,
écrite
en octobre 1853, Tocqueville paraisse étonné que
nné que ces mêmes systèmes aient osé se produire ? « Quand je songe,
écrivait
-il à son ancien collègue, aux épreuves qu’une poi
cienne Opposition de gauche et le promoteur des fameux banquets qu’il
écrivait
de la sorte : quoi qu’il en soit, le philosophe e
ère cas des sentiments et des mobiles qui animaient les masses, et il
écrivait
le 1er mai 1848 à l’un de ses honnêtes amis de Ve
on livre, des Intérêts catholiques au XIXe siècle (1852), Tocqueville
écrivait
également : « Je n’ai jamais été plus convaincu
stiné à être, un observateur historique et un écrivain. II. La lettre
écrite
de Sorrente, dans laquelle il expose à son meille
chose de moi dans ce monde, ce sera bien plus la trace de ce que j’ai
écrit
que le souvenir de ce que j’aurai fait. Les dix d
r masses. Je me crois donc plus en état que je ne l’étais, quand j’ai
écrit
la Démocratie, de bien traiter un grand sujet de
re pensée avait été de refaire à ma manière le livre de M. Thiers ; d’
écrire
l’action même de l’Empire, en évitant seulement d
je ne connais de comparable à cette lettre que celle que M. Joubert a
écrite
à M. Molé sur le caractère de Chateaubriand, cett
ésiré et presque exigé de moi. Le 24 novembre 4 865, M. de Beaumont m’
écrivait
: « Vous vous rappelez peut-être qu’il y a cinq
pondance de Tocqueville supérieure par le style à tout ce qu’il avait
écrit
pour le publier. J’incline à partager son avis. C
pas si cette Correspondance elle-même, adressée à ses plus proches et
écrite
dans l’abandon de la plus grande intimité, ne rac
r. Puisque vous voulez bien me mettre à l’aise et puisque ce que j’ai
écrit
déjà et qui marque le point le plus extrême de ma
oindre lui-même, aussitôt sa lâche pieuse accomplie, M. de Beaumont m’
écrivait
de Tours, a la date du 6 janvier 1866 : « On dit
qui sût, aussi bien que les vôtres, mettre en relief ce qui dans ses
écrits
est vraiment beau, ce qui plaît en eux, ce qui ch
moderne. Ainsi, veut-il dire que son livre de la Démocratie est moins
écrit
en vue de l’Amérique ou de l’Angleterre que de la
dans une lettre à M. Henry Reeve : « Cet ouvrage est, en définitive,
écrit
principalement pour la France ou, si vous aimez m
e, je ne dis pas trop. Lorsque son livre de la Démocratie parut, j’en
écrivis
quelques mots d’éloge que je fis insérer dans le
onnaissance avec moi ; vous ignorez sans doute que l’homme à qui vous
écrivez
, affligé d’une maladie incurable et cruelle, lutt
sa vie entre la douleur et la mort, et que la lettre même qu’il vous
écrit
est souvent interrompue par des distractions d’un
eau en parle dans une lettre particulière à de jeunes femmes à qui il
écrit
pour la première fois : c’est là un renchérisseme
subjonctif. À propos de ce chapitre de la santé, la soi-disant Claire
écrira
à Jean-Jacques : « Avez-vous pu croire que nous e
ot terrible, consultassiez, et Rousseau semble l’y autoriser quand il
écrit
: « Je ne supporterais pas l’idée que vous attrib
ici tout est marqué, accentué, accusé. « Si j’avais reçu vos lettres,
écrit
Rousseau à Mme de La Tour, je n’en aurais point n
Avec quelque exactitude que je veuille vous détailler mes traits, lui
écrivait
-elle, il me sera impossible de vous donner une ju
, chantant un air du Devin du village, ou bien mettez-la à sa table à
écrire
, ayant en face d’elle la collection rangée des Œu
bonne grâce à laisser découvrir aux autres ce qu’on a. Mme de La Tour
écrit
un jour à Rousseau : « Si mon cœur n’était pas ho
ur la rareté et la brièveté de ses réponses, Rousseau, poussé à bout,
écrivit
la lettre suivante à Mme de La Tour : À Montmore
dit : « Je me suis donné trois fiers coups de poing sur la poitrine,
écrivait
-elle à son amie, du commerce que je me suis avisé
e la jolie page de portrait que j’ai précédemment citée, Rousseau lui
écrivait
: « Combien il va m’être agréable de me faire dir
réable de me faire dire par une aussi jolie bouche tout ce que vous m’
écrirez
d’obligeant, et de lire dans des yeux d’un bleu f
gne (et dût sa réponse ne partir que huit jours après), il se mette à
écrire
… quoi ?… à écrire sa première impression. Elle ve
onse ne partir que huit jours après), il se mette à écrire… quoi ?… à
écrire
sa première impression. Elle veut saisir cette pr
e Paris, oisive par état, et qui, n’ayant pour toute occupation que d’
écrire
et recevoir des lettres, entend que tous ses amis
et le symptôme : « Vous dites que je ne suis indifférent à personne,
écrivait
-il un jour à Mme de La Tour ; tant mieux ! je ne
ain ou génie, de penser que c’est à partir de ce temps que Rousseau a
écrit
quelques-unes de ses plus divines pages, les prem
alheureux que partout ailleurs : Il sera absolument sans occupation,
écrit
-il à Blair, sans compagnie et presque sans amusem
capable d’une polémique virile, une lance d’amazone. « En la lisant,
écrivait
Rousseau, le cœur m’a battu, et j’ai reconnu ma c
toutes mes théories ne soient pleines d’extravagances. » Celui de ses
écrits
dont il faisait le plus de cas était le Contrat s
rie-Antoinette n’en aurait tenu aucun compte si elle avait réellement
écrit
quelques-unes des lettres qu’on a produites, comm
i ressort de la correspondance de Vienne est beaucoup moins en état d’
écrire
et de correspondre agréablement qu’il ne semblera
s. Il y a cependant un trait d’esprit, et assez joli, dans une lettre
écrite
par la jeune reine au comte Franz de Rosenberg et
faites pour rétablir un peu sa réputation. Il est vrai que lorsqu’on
écrit
des lettres, rarement on se donne un mauvais rôle
nquent pas d’intérêt en eux-mêmes : « J’espère que Votre Excellence,
écrit
l’abbé au comte de Mercv, sera à bien des égards
par la faute de ses maîtres d’écriture, elle a contracté l’habitude d’
écrire
on ne peut pas plus lentement. Comme rien de ce q
n en saison. La bibliothèque n’a guère de place. Quant à ce qui est d’
écrire
des lettres, on ne voit pas que l’abbé de Vermond
esoin d’un peu de gêne pour toute application suivie ; l’engagement d’
écrire
sur ces lectures la rendrait plus exacte et plus
ces lectures la rendrait plus exacte et plus attentive ; mais comment
écrira-t
-elle ? Je ne puis lui être d’aucun secours à cet
et égard ; je ne suis presque jamais chez Mme la dauphine lorsqu’elle
écrit
. Elle me fait quelquefois appeler lorsqu’elle fin
ette crainte n’est pas sans fondement ; je ne pourrais pas hasarder d’
écrire
en présence et sous la dictée de Mme la dauphine,
ous la dictée de Mme la dauphine, ni même de lui dire ce que j’aurais
écrit
chez moi. M. le dauphin me trouve quelquefois dan
ssement. Après deux années de ce rôle assez ingrat et infructueux, il
écrivait
(mai 1772) : « Le mauvais ton des alentours, l’h
vacité ; elle avait pu se préparer d’après la lettre que je lui avais
écrite
le lundi soir ; je l’ai rarement trouvée aussi tr
s’en mêler ; après l’âge du chant, si l’on avait voulu absolument des
écrits
, on n’eut certes pas été embarrassé d’en fournir
toinette parlait la langue française avec beaucoup d’agrément, mais l’
écrivait
moins bien. L’abbé de Vermond revoyait toutes les
, tracé par une griffe ennemie. 95. Mme Campan parle d’une lettre qu’
écrivit
alors l’abbé à la reine et qui se rapporte à son
s : je regrettai beaucoup, je l’avoue, d’être obligée de détruire cet
écrit
. Il reprochait à la reine son engouement pour la
(1er janvier 1780.) Je suis charmée que Vermond se trouve avec vous,
écrit
l’impératrice, j’y ai toute ma confiance, connais
ttachement pour moi. » 96. Ce pays-là : c’est donc un étranger qui
écrit
.
i cette thèse est significative, mais simplement si elle est bonne. J’
écris
ceci loin de France, je ne sais quel accueil la S
ue fut la soutenance, mais visiblement l’auteur n’était pas préparé à
écrire
son livre, et il n’a fait, en ce qui dépendait de
u hasard, ou plutôt elle est inexistante. (Qu’en a pensé M. Lanson ?)
Écrire
un article sur le symbolisme et la presse était
si intéressante qu’importante : les romans. Les frères Leblond ont pu
écrire
un livre, l’Histoire de la société française sous
Il se réfère ici à l’opinion de M. Faguet : « la forme est admirable,
écrit
au sujet des Stances M. Émile Faguet, d’une puret
ue cela par M. Barre ? La conclusion, sur le bilan du symbolisme, est
écrite
avec un effort louable sinon de critique, du moin
leine métaphysique. » On voit ici que M. Barre a lu attentivement les
écrits
théoriques des poètes qu’il étudie, les cahiers d
ques se sont unis à ces poètes pour nous duper. « La vérité nouvelle,
écrivait
M. Rémy De Gourmont, entrée dans l’art avec le sy
tel qu’il y était entré, et qu’aujourd’hui le fait, pour un poète, d’
écrire
en vers comme si ni Verlaine, ni Mallarmé, ni De
ue reste le legs indiscutable du symbolisme. Comment M. Barre peut-il
écrire
que « tout bien examiné, Verlaine ne va guère plu
e pourra jamais trouver le chemin de l’oreille populaire. « Le poète,
écrit
-il justement, doit flatter avec ses vers une habi
-Griffin et Francis Jammes, je suis frappé de ceci que tous trois ont
écrit
sous forme de poème dramatique leur chef-d’œuvre,
cles matériels : quand on est gros d’un chef-d’œuvre dramatique, on l’
écrit
sans se demander s’il sera joué. Il est même curi
le lustre ; ce fut le cas de Musset, et celui de Victor Hugo, qui n’a
écrit
de parfait dans cet ordre que les deux trouvaille
connaissons assez et trop ses propos de café. Mais si quelqu’un avait
écrit
une étude approfondie sur sa poétique, analysé sa
M. Barre ni aucun vulgarisateur d’histoire littéraire, n’auraient pu
écrire
qu’il n’a rien ajouté au vers de Molière ni de La
temporaine m’a été soudainement révélé. Et j’ai senti amèrement que d’
écrire
des chroniques dans un journal est une des besogn
nsignifiance même. Et l’on se demande : A quoi bon ? Voilà un genre d’
écrits
dont on s’est passé pendant six mille ans. De rar
avec tant de candeur et de foi, un malheureux homme de lettres les a
écrites
tantôt avec un inexprimable dégoût, tantôt avec l
on Dieu ? Un sujet ! donnez-moi un sujet ! » Et sur n’importe quoi il
écrit
n’importe quoi. Il est enjoué, il est sérieux, il
es-uns sont des esprits originaux et charmants. Et alors ils ont beau
écrire
trop vite et trop souvent ; ils ont beau écrire p
Et alors ils ont beau écrire trop vite et trop souvent ; ils ont beau
écrire
par métier, sans goût, sans plaisir, sans convict
arrive de se laisser prendre à ce travail forcé, de penser ce qu’ils
écrivent
et d’achever avec intérêt ce qu’ils avaient comme
n un des libres les plus extraordinairement bouffons qu’on ait jamais
écrits
sans le savoir. L’auteur l’appelle « le grand Wol
de nous raconter des anecdotes et s’élève à des « idées générales »,
écrit
la plupart du temps dans une langue qui n’a pas d
ne espèce de pédanterie, rien de dédaigneux ni de suffisant. M. Wolff
écrit
fort mal ? Mais le don du style est un don gratui
dessus du génie littéraire, à plus forte raison au-dessus du talent d’
écrire
congrûment. Si le choix m’en avait été laissé, j’
chroniqueur, ce qui est un don aussi rare peut-être que celui de bien
écrire
. Malgré tout, il reste un peu de mystère dans la
aspéré beaucoup de ses contemporains par la violence excessive de ses
écrits
, il les ramène aussitôt à lui par les éclats de s
, même quand ils ne le sont guère, et cela tous les jours ; M. Blavet
écrit
une langue aisée, alerte, spirituelle. Il apporte
employaient à dessein cette langue. Brunetto Latini, maître du Dante,
écrivait
en français son Trésor, que Napoléon avait songé
iie siècle, et la Faculté de médecine, ont enfanté un grand nombre d’
écrits
qui peuvent faire connaître l’état et les prétent
a pas mis au jour, autant qu’il serait naturel de le croire, tous les
écrits
importants des savants du xvie siècle et du xvii
écesseurs du xvie siècle, de Viète, par exemple. On n’a pas tous les
écrits
mathématiques de Pascal, qui, soumis à l’examen d
er la découverte, possible encore, qu’on ferait de quelqu’un de leurs
écrits
. Philosophie En ce qui concerne la recherche de
est surtout le commencement en France ; 3º parce qu’il y a très peu d’
écrits
philosophiques de ce temps qui aient été publiés.
si célèbre en son temps, et dont il n’a été imprimé qu’un très petit
écrit
, De origine animæ. Il doit se retrouver aussi que
aient son œuvre générale. L’Opus majus a été publié ; les deux autres
écrits
, l’Opus minus et l’Opus tertium, ne l’ont pas été
aton et d’Aristote. On se garderait de les négliger, non plus que les
écrits
appartenant à cette philosophie morale moins syst
nuscrits étendus en vers, quel qu’en soit le titre ; aux voyages, aux
écrits
satiriques désignés sous le nom de Bibles ; à ceu
ons et descriptions que vous réserveriez aux plus longs ouvrages. Des
écrits
, en apparence très étrangers à l’histoire littéra
n, sur les échecs, etc. Des chroniques romanesques, sermons ou autres
écrits
en prose latine ne sont pas du tout étrangers à l
s omettre les poèmes latins de ces âges. En général, la recherche des
écrits
latins du moyen âge se lie de près, non seulement
un classement par générations : d’où vient, sans doute, qu’il n’a pas
écrit
moins de trois à quatre fois certains chapitres d
mme on a pris autrefois le Tableau de Paris de Mercier : l’auteur l’a
écrit
d’abord comme citoyen, bourgeois, badaud de la Ré
eurs. Chateaubriand n’avait pas d’autre but quand, jeune officier, il
écrivait
pour l’Almanach des Muses. Et ce que c’était que
é entre Paul et Virginie de 1787 et Valérie de 1803 non seulement est
écrit
par un émigré, mais s’appelle l’Émigré de Sénac d
en 1797 sans trouver le moindre public. C’est un roman par « lettres
écrites
en 1793 » que Meilhan nous affirme réel, et qui e
arti à soutenir, le relâchement, puis la disparition de la police des
écrits
, font crépiter de tous côtés une mitraille de feu
ste en somme la meilleure de la Révolution, bien qu’elle soit souvent
écrite
et lue, dans les trois assemblées. L’éloquence de
çal frénétique qui a dans quelques discours d’ailleurs laborieusement
écrits
, à la Législative et à la Convention, jeté peut-ê
au bout ne paraît plus une force, mais une damnation de la nature.
Écrits
. Ce n’est d’ailleurs pas seulement ni surtout
retenus par la littérature. Le meilleur de Mirabeau est dans d’autres
écrits
: moins son Histoire secrète de la cour de Berlin
s lettres d’amour que ses lettres politiques, soit les notes secrètes
écrites
(pour de l’argent) à Louis XVI. Au-dessus de Mira
s correspondants et par les conséquences, ce sont les cinquante notes
écrites
par Mirabeau, depuis juin 1790 jusqu’à sa mort di
oulisses offre, en attendant mieux, un plan. Ces cinquante notes sont
écrites
à la diable, avec plus de génie, parfois, que de
et non passive, des besoins nouveaux et de l’ordre ancien. Comme les
écrits
de Napoléon, ces notes entrent dans la littératur
d’abord les Notes du conventionnel Baudot, presque les seuls mémoires
écrits
à l’époque même, qui apportent sur les principaux
iées qu’à la fin du xixe siècle. Ensuite les Mémoires que Mme Roland
écrivit
dans sa prison au moment où Condorcet écrivait da
Mémoires que Mme Roland écrivit dans sa prison au moment où Condorcet
écrivait
dans sa cachette l’Esquisse. Ces deux livres de p
s sera cependant une influence posthume, quand le romantisme vivra et
écrira
sous vingt formes une Imitation de Napoléon. Son
. La véritable entrée de Bonaparte dans le monde des paroles qui sont
écrites
et restent, c’est la proclamation de Nice à l’arm
, Gambetta. Aucun des lieutenants de Napoléon ne le peut. En 1808, il
écrit
à Murat : « Votre ordre du jour aux soldats sur l
partiennent plus à l’ordre des propos enregistrés qu’à la littérature
écrite
. En campagne, Napoléon continue à gouverner, reço
e-Hélène. La force dominatrice est telle qu’ils ne peuvent pas ne pas
écrire
du Napoléon, que la parole remémorée modèle toujo
écrire du Napoléon, que la parole remémorée modèle toujours le style
écrit
du témoin, phénomène qu’on ne peut comparer qu’au
le maître, il n’est pas un maître. On attachera peu d’importance aux
écrits
historiques, qu’il a dictés à Sainte-Hélène expre
le Napoléon de quelque chose. » Le fils du général Hugo, adolescent,
écrira
sur un de ses cahiers : « Je veux être Chateaubri
ur le raconter, et, à défaut du journal de l’homme qui le réalise, il
écrira
le journal de l’homme qui ne le réalise pas. L
l’exil par la Révolution, il s’était précipité sur sa plume et avait
écrit
, dans l’Essai de 1797, un Génie des Révolutions.
é avec une durée. Un tel Génie, il n’appartenait pas à un prêtre de l’
écrire
, car le prêtre met l’accent sur la présence actue
la vie religieuse et poétique de l’homme : « Si l’on m’accusait ici,
écrira
vers 1820 Benjamin Constant, de ne pas définir d’
de l’homme de la nature. Chateaubriand l’avait esquissée en Amérique,
écrite
à Londres, il la publiera seulement en 1826 ; ce
ic noble, qui avait laissé tant de parents aux échafauds, pour lequel
écrivait
Chateaubriand, et qui soutint comme il le put les
et qui soutint comme il le put les Martyrs contre la critique. Les
écrits
politiques. Le troisième des grands desseins q
ivergentes. Ce que nous noterons, c’est l’importance et l’intérêt des
écrits
politiques, trop méconnus. De Buonaparte et des B
Bourbons était le pamphlet le plus fort et le plus prenant qu’on eût
écrit
depuis la Satyre Ménippée : il éclata en 1814 com
mais comme le prestige de ce Napoléon le Grand eût gagné s’il eût été
écrit
trois ans plus tôt dans l’exil comme Napoléon le
forte ambition de sa vie. Ses déceptions nourrirent sa verve. Les
écrits
personnels. On dirait qu’il y a dans Chateaubr
eaubriand descendant de Montaigne, un Joubert à trois dimensions, qui
écrit
pour lui-même et sur lui-même. Non seulement ils
s la mesure où elle est déversée dans la seconde direction. Dans ses
écrits
personnels on distinguerait un groupe des Essais
r. Le plus curieux reste le « pourâna » de jeunesse de Chateaubriand,
écrit
à Londres dans les années fiévreuses de l’émigrat
e la vie, simple, charmant, et il ne pontifiait pas) il l’a pensée et
écrite
avec la préoccupation de la rendre expressive et
rnel. Songeant à la carrière d’Alexandre et à celle de Napoléon, il a
écrit
: « La destinée d’un grand homme est une Muse. »
sur l’Occitanienne, sans les allusions du livre extraordinaire qu’il
écrivit
à soixante-quinze ans sur la Vie de Rancé. Cepend
igée » sort bien de ses profondeurs. En 1797, avant sa conversion, il
écrivait
: « Mourons tout entiers, de peur de souffrir ail
cider sur la maison où il devait se faire conduire d’abord » et qui a
écrit
des centaines de pages intimes parfaitement amiel
de pages intimes parfaitement amieliennes. Nous ne parlons pas de ses
écrits
de finance, d’administration et de politique : il
oise a conservé dans son coffre le chapeau de fleurs pastorales. Elle
écrit
devant lui. Et le meilleur de son œuvre ce sont d
contrôleur général à Coppet, la paix retrouvée de son pays, dont elle
écrit
ces mots où tient tout le calvinisme romand : « I
renvoie. Tous les livres de Mme de Staël ont été causés avant d’être
écrits
. Personne plus qu’elle ne s’est inspiré d’autrui,
idées, que tout cela était chez elle gouverné par le génie, elle a pu
écrire
deux manifestes de grande portée, la Littérature
te et puissante poitrine. Déjà une partie de la Littérature avait été
écrite
à Coppet. À partir de 1803, il est défendu à l’au
us grande transgression impérialiste. « Nous n’en sommes pas réduits,
écrivit
le ministre de la police, à chercher des modèles
été (au sens mondain) et Delphine est le premier roman de la société,
écrit
par une femme qui en habitait le centre. Lorsqu’o
et ce sont celles-là même qui se croisent à Genève. De même qu’elle a
écrit
avec Delphine le premier roman qui pût s’appeler
ec Delphine le premier roman qui pût s’appeler Un cœur de femme, elle
écrit
avec Corinne la première Cosmopolis, le premier r
’intérêt de ce site, c’est pour elle le quart d’heure de conversation
écrite
qu’il peut suggérer. Entre la courbe sensuelle do
e le dernier acte de Sapho est une des plus belles choses qu’elle ait
écrites
?) Mais M. Guizot, élevé à Genève, et plus genevo
teur de son temps, plus peut-être que Chateaubriand, il est lu : il a
écrit
, comme Mme de La Fayette et l’abbé Prévost, le pe
beaucoup plus qu’à l’origine du Cahier rouge. D’ailleurs Jean-Jacques
écrit
pour le public, oratoirement, comme Chateaubriand
r le public, oratoirement, comme Chateaubriand, tandis que Benjamin n’
écrit
que pour lui. Le premier il a pratiqué cette clai
n plus française qu’Amiel, le grand Vaudois a amené à la lumière de l’
écrit
le complexe d’intelligence et d’impuissance qu’il
créer et à organiser littérairement. Il lui suffit de le vouloir pour
écrire
en quelques jours dans Adolphe le roman explicati
ppel et de l’accord des sexes, Adolphe est le roman de leur bataille,
écrit
par un compatriote de Jomini. Et par un contempor
té politique. C’est ce Constant qu’a connu son époque, celui dont les
écrits
et les discours constituèrent une place forte du
, demeure plus éclatante et indestructible la pointe d’Adolphe et des
écrits
intimes. On ne saurait mettre au rang de Constant
térature, d’Ampère à Boissier et à Bérard. Mais ayant commencé tard à
écrire
en français, sa langue est barbare et incorrecte.
olution une doctrine. L’Esquisse des progrès de l’esprit humain qu’il
écrivit
pendant la proscription des Girondins, dans une c
st connu, à l’antique, plus par des paroles dites que par des paroles
écrites
. Il méprisait la plume « Cette triste accoucheuse
erveilleusement adaptée à une existence posthume. Tout ce que Joubert
écrit
sur la poésie est incomparable. Il faudra pour re
nation, jamais été dépassé. Fontanes. Rivarol et Joubert, qui n’
écrivirent
pas de vers — ou si peu ! — sont les familiers de
fut plus qu’une grande âme — une âme, et qui dans le Livre de désir a
écrit
un des beaux livres de la vie intérieure. Mais l’
n de la famille agricole et de la famille industrielle. Il a beaucoup
écrit
. Il est fort de bâtisse, mais son style de gentil
ppante, qui reste, circule, se cite. On lit peu M. de Bonald, mais on
écrit
beaucoup : « Comme dit M. de Bonald ». Cet homme
dans ses idées, dans la société, l’oblige à s’interroger, à penser, à
écrire
. Bien mieux que Bonald, il est un écrivain de rac
nser, à écrire. Bien mieux que Bonald, il est un écrivain de race. Il
écrit
une des meilleures langues de son temps, infinime
Constance, la Théorie du pouvoir, et que de Maistre était fondé à lui
écrire
plus tard : « Est-il possible que la nature se so
re. Rivarol et Mallet sont des libéraux : au xixe siècle ils eussent
écrit
aux Débats. De Maistre, lui est de taille à assum
ents. Déduire, inventer, tirer ses feux d’artifices, tout ce métier d’
écrire
qu’il a découvert à quarante ans, l’amuse. Mais l
ans débute comme critique dramatique aux Débats. Les articles qu’il y
écrivit
pendant quatorze ans sont réunis dans le Cours de
ement et justement sur le disciple de Voltaire. Que maintenant il ait
écrit
sur Shakespeare autant d’absurdités que La Harpe,
enfant chéri, journaliste et délégué des philosophes, de qui Voltaire
écrivait
à Marmontel : « Il sera l’un des piliers de notre
s pas. Nous avons des biens nationaux, et vous n’en avez pas. » Et il
écrit
: « Voilà toute la France, elle se trouve tout en
e que vous chercherez vainement dans sa bibliographie, vu qu’il les a
écrits
, comme Pline le Jeune, sous forme de lettres, ces
s en 1829, soit dix à vingt ans après qu’elles sont censées avoir été
écrites
, et qui ont été tantôt refaites, tantôt fabriquée
décharge contre le premier régime qui lui permet plus ou moins de les
écrire
celles qu’il a accumulées sous les régimes où il
tarque mentait. Cette parole, sous l’Empire, n’avait pas d’expression
écrite
, et se dissipait avec la fumée des bivouacs. La l
opriétaire, et comme d’un privilège de celui qui a appris des Grecs à
écrire
, et comme d’un plaisir délicat d’humaniste érudit
Il tient en deux volumes, s’étant donné beaucoup de mal pour ne guère
écrire
que de l’exquis. Des traductions de Xénophon et d
grognard, au solitaire, à l’homme qui vit contre, ce pamphlet, qu’il
écrit
quand cela lui chante, cette brochure où il est c
ortaient un uniforme, fêtaient les victoires, faisaient des discours,
écrivaient
aux représentants, formaient en somme un club de
re et comme politique. »« Charlemagne, notre auguste prédécesseur… »,
écrira
Napoléon au pape. Retenons que cette génération e
ces deux mondes hostiles de la matière et de l’esprit, Saint-Simon a
écrit
une vingtaine d’ouvrages désordonnés, fumeux, tan
Saint-Simoniens n’ont jamais pris contact avec les Lettres. Ils n’ont
écrit
que du fatras, dont on exceptera peut-être les Le
à deux ans de service comme chasseur à cheval. Il avait toujours aimé
écrire
, et comme Joseph Prudhomme n’admirait rien tant q
veau avaient été en effet détournés, par une sage providence, de rien
écrire
qui pût devenir objet exprès d’imitation littérai
que de la Révolution. Le mot qui est le plus souvent y prononce et
écrit
dans la littérature de cette époque, c’est le mot
, son dernier avant l’exil. En 1843 il va quitter le théâtre, et s’il
écrit
le roman des Misères, il le gardera en portefeuil
’un fléchissement aux ailes. Vigny cesse de publier, Musset bientôt n’
écrit
presque plus de vers. La littérature d’idées en 1
deux mondes reviennent sans cesse là-dessus. C’est l’époque où Nisard
écrit
son Histoire de la littérature française. En poés
ttéraire de la Révolution disparaît en 1851. Aussi, quand Victor Hugo
écrit
à Jersey, en 1854, la Réponse à un acte d’accusat
plus intimes de la nature. D’ailleurs dès 1793, la Chronique de Paris
écrivait
: « La musique du citoyen Méhul est romantique. »
age » de l’Allemagne, du réveil allemand. En 1814, Adolphe de Custine
écrit
d’Allemagne à sa mère : « Les dénominations de ro
une troisième dimension, sont entrés dans nos manières de penser et d’
écrire
. Il ne s’agit pas seulement ici de l’effort plus
elle les grands succès de public. Vigny, Hugo, Musset, Lamartine ont
écrit
des romans, sans en avoir la vocation profonde et
us, avec une pureté intacte, cette note de poésie pure, ce son, comme
écrit
Lamartine lui-même dans une lettre intime, « pur
’est sa mère, l’auteur des Mémoires sur Napoléon, Mme de Rémusat, qui
écrit
à Charles : « J’ai vu lord Byron ; il me charme.
, Lamartine (qui avait perdu depuis longtemps la foi positive) paraît
écrire
pour un public autant que pour lui, et l’on ne s’
orgueilleux éclat de sa beauté : « Sonate de poésie » dit Lamartine ;
écrite
à Florence, bien entendu. Le poète chante pour ch
bilités. En vacances à Saint-Point, avant de retourner en Toscane, il
écrit
le Dernier Chant du Pèlerinage d’Harold, hommage
ne à laquelle il fait allusion quand il dit des Harmonies : « J’en ai
écrit
quelques-unes en vers, d’autres en prose, des mil
rs d’autres n’ont jamais retenti que dans mon sein. » Celles qui sont
écrites
dans les quatre livres de 1829 sont des îles, des
ance, une liquidité et une lumière italiennes. L’Invocation du début,
écrite
à Santa Croce met sur tout le volume ce sceau d’u
nous retrouvons sans peine. La Bénédiction de Dieu dans la solitude,
écrite
à Saint-Point, est peut-être la poésie la plus pl
sans fin, et l’épaisseur ici bien sentie des milliers d’Harmonies non
écrites
sous l’Harmonie chantée. — L’Occident, strophes d
ue dans la volupté de l’été toscan (presque toutes les Harmonies sont
écrites
l’été et l’automne) un amour, inoccupé de femmes,
de l’âme humaine, et le suivant à pleines voiles. — Novissima Verba,
écrits
à Montculot, le sermon de Bossuet transposé sur l
uré par le sacrifice. Après 1830, il laisse sommeiller ce projet pour
écrire
une épopée familière, populaire, celle du curé de
lle vers, pense-t-il, si Dieu lui laisse vie, « et nous aurons aussi,
écrit
-il à Virieu, nos poèmes indiens, infinis comme la
igence de la rédaction, surtout dans la seconde partie, celle qui est
écrite
après 1834. L’idéalisme en a paru fade. Et pourta
s, en poids et qui enfle sa houle dans les poèmes des Recueillements,
écrits
après 1830. Le Cantique sur la mort de la duchess
, où devant la maison de son enfance, inhabitée depuis des années, il
écrivit
la Vigne et la Maison, Psaumes de l’Âme, la derni
nière grappe tiède et dorée, à la treille défeuillée. Aucun poète n’a
écrit
de pareils vers à soixante-sept ans. Ils valent l
onnement indestructible de Moïse et d’Éloa, le droit qu’avait Vigny d’
écrire
en 1829 : « Le seul mérite qu’on n’ait jamais dis
t le Satyre, devaient naître plus tard. Moïse est le mythe du génie.
Écrit
peut-être dans les Pyrénées, il dit l’homme en mé
ne l’avait jamais vu à table. On conçoit donc que, seul, il n’ait pas
écrit
de vers directement intimes ; qu’il n’ait pas cha
es études, mais surtout de la littérature. À seize ans, Victor Hugo a
écrit
une tragédie, a obtenu une mention de l’Académie
trer qu’il ne serait jamais orateur. Cependant s’il ne publie pas, il
écrit
en hâte les manuscrits, amorce avec Pauca meæ les
utte sans merci contre le gouvernement. Le récit du coup d’État qu’il
écrivit
en 1852 et ne publia que vingt ans après, l’Histo
’il avait en portefeuille de quoi faire les Contemplations (1856). Il
écrivit
sa Chute d’un Ange avec la Fin de Satan et Dieu,
des bois en répandant parmi les étoiles les gaillardises de Béranger,
écrivit
le roman de l’Océan avec les Travailleurs de la m
ne figure d’ancêtre dans les guerres religieuses de la République. Il
écrivit
encore après 1871 l’Année terrible, l’Art d’être
ples, des êtres, des vivants et des morts, de Dieu. Alors, quand Hugo
écrit
Choses vues pour lui seul, non pour un théâtre, e
c la taille, la réalité de l’homme, et contre lequel Viollet-le-Duc a
écrit
une page impitoyable. Et pourtant il existe, il e
0. Il y a dans les Feuilles d’automne une seconde ode à Lamartine,
écrite
en juin 1830 pour saluer les Harmonies, qui est a
nistre de la nuit ». Or Lamartine et Dumas sont (avec Balzac quand il
écrivit
les Misères, puis les Misérables) les seuls rivau
sance, l’éloquence. De Victor Hugo, on dirait aussi bien que les mots
écrivent
pour lui. Mais ses idées ne pensent pas pour lui.
opre de Guernesey est présente dès les Feuilles d’automne, que Hugo a
écrites
de vingt-six à vingt-neuf ans, et où le prophète,
ystérieuse dont nous avons tous un chant en nous-mêmes, dont Milton a
écrit
le prologue et Byron l’épilogue : le Poème de l’H
l n’y a guère qu’une reprise poétique, l’automne de 1846, où le poète
écrit
les pièces de Pauca meæ, ainsi qu’Aymerillot et l
comme la Réponse à un acte d’accusation, et surtout politique comme l’
Écrit
en 1846 de 1854, des vers d’amour qui sont des bo
Baudelaire et de lui les trois grands poètes de Paris. Tout ce qu’il
écrit
est écrit à Paris. Pendant ses courtes vacances à
e et de lui les trois grands poètes de Paris. Tout ce qu’il écrit est
écrit
à Paris. Pendant ses courtes vacances à la campag
vacances à la campagne il se repose. Le contraire de Lamartine qui n’
écrit
à peu près rien à Paris, et à qui toute son œuvre
l’idée et le rythme, du délire prophétique qui y roule. Bien à tort !
Écrit
au dolmen de Rozel, Ibo est encore un poème-gond,
oids le rugissement de la mer. Quelques pièces des Châtiments ont été
écrites
à Bruxelles. Mais leur torrent prophétique et leu
, que les voix de Dieu, que Dieu lui-même, ne lui eussent parlé. Il a
écrit
lui-même sur des photographies extatiques de lui
s Chansons des rues et des bois publiées en 1865, mais presque toutes
écrites
en 1859, l’année de cet Orphée aux Enfers, qui va
. La Muse était un recueil très éclectique. Les derniers classiques y
écrivaient
, Brifaut et Baour-Lormian. On n’y trouvait pas Ca
de Rességuier, nés avant 1790, poètes de Jeux floraux. Hugo, Vigny, y
écrivaient
aussi, Et surtout on se rencontrait chez les Desc
le il s’était trouvé le nom heureux de lycanthrope, et dans une œuvre
écrite
avec le dessein délibéré de faire de la truculenc
os de Gautier plutôt que dans ses livres, et dans ses articles, où il
écrit
sous l’œil du directeur et de l’abonné. Imprimé o
ssion, et en lequel subsiste peut-être le plus connu de l’artiste qui
écrivit
la valeur de cent volumes. Il l’est par sa bonne
plein soleil de Juillet, c’était chez Gautier un beau paradoxe que d’
écrire
: « Aux utilitaires utopistes, économistes, Saint
et au contraire en somme de Hugo pour qui le poète est Dieu, Gautier
écrira
: « Dieu n’est peut-être que le premier poète du
gende et dans sa musique. Il s’est connu chez lui dans Faust. Il en a
écrit
la meilleure traduction, qu’admira Goethe. Il a e
s l’état fluide de la mentalité primitive et de l’extase mystique, il
écrivit
les douze sonnets des Chimères qui sont sans comm
ce moment naît de toute part un curieux théâtre de scènes historiques
écrites
, jouées parfois dans les châteaux (comme celles d
Walter Scott, surtout, qui parurent à partir de 1820. Quand Stendhal
écrit
: « La nation a soif de sa tragédie historique »,
je suis. » Cromwell. Pourquoi la date de l’une de ces pièces,
écrite
en 1827, Cromwell, importe-t-elle tant dans l’his
de trois mille vers, qui ne peut se jouer, est curieux, amusant, bien
écrit
, tient encore, à la lecture. — À cause de son suj
du boulevard du Crime ? Pas encore. Mais pour remplacer Marion, Hugo
écrivit
en un mois le drame le plus hardi, le plus étonna
possible dans le réel, s’est cassé en morceaux. Le Roi s’amuse semble
écrit
exprès pour le briser sur le pavé. Mais Ruy Blas
829) l’introducteur du vrai Shakespeare sur la scène française. Ayant
écrit
un roman sur Louis XIII, il donne en 1831 un dram
on avait sifflé un acte insignifiant, la Nuit vénitienne, en 1831, n’
écrivit
plus de théâtre que pour la lecture, comme Byron,
i rêvent les jeunes filles quelques-uns des plus beaux vers qu’il ait
écrits
. Mais on ne peut tenir ces deux actes que pour un
lla. Et nous ne disons rien de sa troisième comédie en vers, Louison,
écrite
beaucoup plus tard, et insignifiante. Mais enfin,
trop, et l’on sent bien qu’il n’existerait pas si Shakespeare n’avait
écrit
Hamlet. Mais il existerait encore moins si le poè
ngrat. La phrase, en ce matin du siècle, monte à l’horizon, la phrase
écrite
avec Chateaubriand, la phrase parlée avec Mme de
ui était son homme, la chercha toute sa vie, la trouva par fragments,
écrivit
pour elle — c’est-à-dire pour une ombre, tandis q
— c’est-à-dire pour une ombre, tandis que Chateaubriand et Lamartine
écrivaient
pour une société vraie, pour une société de chair
arge et la plus complète de ces Chroniques italiennes dont Stendhal a
écrit
par ailleurs deux volumes ? De sorte qu’on dirait
est pris. Armance. Armance, le premier roman de Stendhal, est
écrit
sans maladresse de débutant (il avait d’ailleurs
t à fait étranger au sentiment religieux) mais cléricale, qui ait été
écrit
, et on ne lui trouverait peut-être de précurseur
lleurs à vingt-deux ans, en 1825, par un livre fort réussi de théâtre
écrit
, celui de Clara Gazul, et par un Cromwell sec qui
ge dans la durée. L’archéologie est à la croisée des deux chemins. Il
écrivit
des livres d’érudition sur l’histoire romaine et
uplé (une troisième fois) qu’avec Maupassant : la nouvelle. Mérimée a
écrit
un roman à la manière de Walter Scott, Chronique
e la nouvelle mériméenne, dont l’auteur avait déjà, cette année 1840,
écrit
les principaux chefs-d’œuvre, Et de la Chronique
e la lie de vin de ce cortège bachique qu’il avait mené. Non lui, qui
écrit
par caprice et qui est tout en tournants, mais so
sociale. « La nature sociale, qui est une nature dans la nature »
écrit
Balzac dans Modeste Mignon. Cette phrase contient
de l’Ouest sous la Révolution, avec le Dernier Chouan, qu’il s’en va
écrire
à Fougères même, dans son décor, en 1827, et qui
leurs passions, et c’est pourquoi il meurt désespéré, détruit. Balzac
écrit
à Mme Hanska de Massimilla Doni, de Louis Lambert
ent. La Volonté. Lors d’une reprise de Vautrin, en 1917, Souday
écrivait
que dans Vautrin il y a Balzac lui-même dans le b
’il y figure comme témoin d’une volonté créatrice. Le premier ouvrage
écrit
par Balzac, c’est, à l’âge de quatorze ans, un Tr
mprovisation, portait ses œuvres dans sa tête pendant des années, les
écrivait
avec des efforts et une tension prodigieuses, acc
bords dans les Employés. Mais jamais Balzac n’eût pris la plume pour
écrire
sur un ministère un roman d’humour gratuit et de
sa partie, un constructeur de la race des Colbert et des Napoléon. Il
écrira
un roman de constructeur. Le sujet des Employés c
moralité commerciale Nucingen et du Tillet : « Nucingen et Birotteau,
écrit
Balzac, sont deux œuvres jumelles ». Il s’agit d’
eux œuvres jumelles ». Il s’agit d’ailleurs ici de la Maison Nucingen
écrite
tout de suite après Birotteau pour pousser et ach
st encore le premier, et c’est le seul : c’est Balzac. Quand Balzac a
écrit
le roman de la paternité, le Père Goriot dont il
e, au sens ancien du mot bon ; « il n’y a rien d’égoïste dans ma vie,
écrivait
-il à Mme Hanska, il faut que je rapporte mes pens
la déclaration de Balzac dans la préface de la Comédie Humaine : « J’
écris
à la lueur de deux vérités éternelles : la Religi
érité, et que Balzac est le premier à avoir sentie. « Une génération,
écrit
-il à Hippolyte Castille, est un drame à quatre ou
parabole qui valut à Saint-Simon un an de prison au moment où Balzac
écrivait
ses premiers livres annule l’ordre de cour dans l
ailles le style de Balzac eut à partir avec les puristes. Le « Balzac
écrit
mal » n’est pas seulement une tenace tradition un
e, il appartient à la tradition oratoire et synthétique. Quand Balzac
écrit
à son amie qu’il a voulu écrire le Lys dans la va
oratoire et synthétique. Quand Balzac écrit à son amie qu’il a voulu
écrire
le Lys dans la vallée dans le style de Massillon,
ctice. Lélia, Indiana, peuvent à vrai dire passer pour les substituts
écrits
, la chaleur littéraire, d’un tempérament froid (f
compte au romantisme l’exagération de ces premiers romans. Quand elle
écrit
(comme Gautier ses Jeunes-France) un roman-parodi
s pas plus que dans Balzac et bien moins que dans Dumas. Dumas a-t-il
écrit
un roman plus verveux, d’une intrigue menée plus
nce et le Péché de Monsieur Antoine ne sont plus supportables. Elle n’
écrit
plus alors ses romans dans l’atmosphère tropicale
e de la Mare au Diable, de la Petite Fadette et de François le Champi
écrits
de 1846 à 1849. Bien qu’un peu démodés, il n’y a
langue factice, comme la langue de théâtre dans les pièces trop bien
écrites
. On y voit trop que la bonne dame de Nohant est u
lui-même d’ailleurs ne va pas sans desseins industriels puisqu’il fut
écrit
pour la Revue des deux mondes, dans les intérêts
eton. Jusqu’en 1839, Dumas était surtout un dramaturge, et il n’avait
écrit
que dix romans minces, médiocres et oubliés. À ce
maquette Dumas travaille, brode, s’amuse, jette la vie. Ainsi furent
écrits
la Reine Margot, le Chevalier de Maison-Rouge, Jo
re oublier la vie réelle pour des histoires inventées. Balzac voulait
écrire
les Mille et Une Nuits de l’Occident. Mais c’est
quasi balzacienne d’une jeune femme. Des besoins d’argent lui firent
écrire
un roman-feuilleton, à titre d’essai et avec la g
de cette corporation : il m’en arrivera ce qui pourra ! » Eugène Sue
écrivit
dans le Juif errant le roman de ce que pouvaient
is si, dans Dumas-Maquet, nous continuons à être amusés par ce qu’ils
écrivent
, avec Eugène Sue nous ne nous amusons plus guère
t, avec Eugène Sue nous ne nous amusons plus guère que de celui qui a
écrit
et de ceux qui, de numéro en numéro, l’ont suivi.
vi bientôt de Robert-Robert. C’est pour les enfants que Jules Sandeau
écrira
la Roche aux Mouettes, et Alexandre Dumas la déli
tragédie. Mais si aucun des grands poètes romantiques n’a manqué d’en
écrire
, aucun n’a marqué profondément dans le genre. Auc
seau, de Chateaubriand, de Mme de Staël, auteurs de Mémoires, qui ont
écrit
leurs romans de la même encre que ces mémoires. T
mans très tard, aux approches de la soixantaine, en 1848. Renonçant à
écrire
en vers son épisode épique des Pêcheurs, il le me
l’un ni l’autre le roman ; historique, puisqu’en fin de carrière Hugo
écrira
Quatrevingt-treize et que Vigny laissera derrière
à tous les froissements qu’on risque dans ces deux carrières, Vigny a
écrit
avec Servitude et grandeur militaires le roman de
et la fierté de sa noblesse dans tous les sens du mot, avait voulu y
écrire
le roman de la défaite de la noblesse par le dur
sionner après la Révolution de 1830, qui achevait de le déclasser, il
écrit
dans les trois épisodes de Servitude et grandeur
’abandonne, Balzac, Sand, Soulié, succèdent à Scott, et Hugo décide d’
écrire
un roman balzacien sur son époque : ce sont les M
oman héroïque est un roman viril. Et pourtant Hugo, grand amoureux, a
écrit
par milliers les plus belles lettres d’amour du m
le dans une cure d’ironie. Avec Mademoiselle de Maupin (1835) Gautier
écrit
le roman de l’artiste qui sacrifie sans peine, av
nc tous les poètes romantiques se sont posé la question du roman, ont
écrit
des romans importants. Les précurseurs et les poè
raire que fit Flaubert. Anatole France est aussi parnassien lorsqu’il
écrit
Thaïs que lorsqu’il compose d’après Goethe son dr
lus populaire, la seule populaire, du roman parnassien fut Aphrodite,
écrite
par un héritier du Parnasse, qui ne dépassa jamai
e et labourée de doutes, fait sa première communion à vingt-deux ans,
écrit
tout de suite des livres de polémique chrétienne
première messe en 1815, à trente-quatre ans, livide et tremblant. Il
écrit
ensuite à son frère : « Je suis et ne puis qu’êtr
’y placer l’Église et le pape. On a cessé de lire Lamennais, dont les
écrits
sont trop liés à leur temps. Mais son nom, son so
illy, Sainte-Beuve qu’il voulait emmener à Rome avec lui. Volupté est
écrit
dans l’ombre de Lamennais, comme le Centaure dans
es Paroles d’un croyant avait préfiguré les Châtiments. George Sand a
écrit
sinon sur Lamennais du moins autour de lui le rom
s leur gouvernement fut une suite de leur professorat, et l’éloquence
écrite
continua l’éloquence parlée. De ce gouvernement e
éditeur intelligent, qui ne s’y trompe pas, propose à Chateaubriand d’
écrire
une sorte de Génie de la France incarné dans ses
ocateur Sismondi. Et en 1811 Michaud publie l’Histoire des croisades,
écrite
avec ferveur, mais conscience, d’après les source
nconvénient c’est qu’insuffisant pour remplacer une histoire des Ducs
écrite
d’une manière critique d’après les monographies e
ée préconçue que la volonté d’arriver. Avant la trentaine ils avaient
écrit
chacun une Histoire de la Révolution et toutes de
pouvoir, commença à publier en 1840, et qu’il mit près de vingt ans à
écrire
. Elle fut pendant un demi-siècle l’œuvre historiq
néral de Pelleport, rédigeant au début du Second Empire ses mémoires,
écrivait
: « L’un des grands regrets que je puisse éprouve
la monarchie de Juillet. Il a eu l’accès d’une immense documentation
écrite
et orale. Il a abusé des récits de bataille, mais
ithète d’émouvante. Nous l’accorderons sans discuter à celles qu’il a
écrites
sur les archives dont il était fonctionnaire, et
e France générale suppose des monographies de détail, et qu’elle ne s’
écrit
que de seconde main. Une histoire de France écrit
il, et qu’elle ne s’écrit que de seconde main. Une histoire de France
écrite
convenablement d’après les sources demanderait un
au plan du monument historique de Bossuet : une histoire universelle
écrite
en bien des fragments et à bien des époques (soit
e Michelet apparaîtra. Mais pour le moment il reste celui, qui, ayant
écrit
: « La France est une personne », a réalisé mysti
s Fables, l’un des morceaux les plus brillants et les plus lus qu’ait
écrits
Taine, sorte d’introduction littéraire à sa métho
ire, dont nous sommes. Un tableau de l’œuvre de Michelet devrait être
écrit
comme le Tableau de la France lui-même, avec la m
de l’Insecte abonde en pages miraculeuses. Il importe qu’elle ait été
écrite
par un historien, que la liaison de l’histoire de
ait été méchant, envieux, hypocrite, c’est certain. Cependant s’il a
écrit
parfois sur ses contemporains, sur ses confrères
adémie surtout, dans sa littérature secrète, le contraire de ce qu’il
écrivait
dans sa littérature publique, demandons-nous d’ab
iècle. Il sentait dans ce monde joué un monde différent du monde de l’
écrit
, et qui relevait d’une autre optique, il refusait
rd de Nerval ». Il a salué les débuts de Banville, mais il a refusé d’
écrire
un article sur Baudelaire. Il a rendu justice à M
reste un grand critique, moins d’idées que de pensées : « Où classer,
écrit
-il, un écrivain chez qui on est sûr de ne rencont
ec Véron pour entamer les Lundis à la rentrée d’octobre, Sainte-Beuve
écrivait
: « Dégagé de tout rôle et presque de tout lien,
ont nous faisons tous partie et dont nous sommes tous les naufragés »
écrivait
Sainte-Beuve en 1850, les esprits justes la consi
p à la critique, dit Flaubert dans une lettre de 1854. Le roman que j’
écris
(Madame Bovary) m’aiguise cette faculté. » Mais
te-Beuve, dans ses notes, qualifiait Cousin de « sublime farceur » et
écrivait
(pour lui-même bien entendu) : « Les hommes comme
omme, du choix d’un parti, sous le pseudonyme de Lucien Sorel, et qui
écrit
alors : « Je ne reculerai devant aucune crainte p
é, et pour entrer dans le monde, qu’il faut prendre d’assaut. » Taine
écrira
sur Balzac et Stendhal les deux articles qui indi
elle, à ses responsabilités. Elle a abondé en examens de conscience,
écrits
en vers et en prose. C’est elle-même, c’est cette
et les mœurs du Second Empire et le temps de M. de Morny. Zola, qui a
écrit
: « La République sera naturaliste ou ne sera pas
toire, en outre. La production des Histoires de France à la Michelet,
écrites
superficiellement par un seul homme, des temps le
ure de synthèse » ne se comprendrait pas si on la bornait à son œuvre
écrite
. L’analyse, c’était le labeur continu de l’érudit
e de Tocqueville : c’est encore bien beau. Fustel avait l’intention d’
écrire
en quatre volumes une histoire des institutions f
dont les Régents de 1820 avaient propagé la mauvaise herbe. La langue
écrite
commune devient sous sa plume, une lumière commun
. Les Quelques leçons à l’Impératrice sur l’histoire de France, qu’il
écrivit
pour la souveraine et ses dames d’honneur, et qu’
lesquels un historien ajoute à la civilisation qu’il raconte. Lavisse
écrivit
deux volumes séduisants sur Frédéric avant son av
ique, la chaire bientôt la plus brillante. Il y professa avant de les
écrire
tous les chapitres de ces huit volumes, qui sont
équence, les guerres lointaines d’Espagne et de Russie. L’ouvrage est
écrit
avec beaucoup d’art et d’ingéniosité. L’influence
i parut de 1884 à 1892, et l’Histoire du Second Empire très fortement
écrite
par Pierre de La Gorce. On trouvait à la même épo
notre Barye littéraire. Ménard et Bouilhet. Louis Ménard a peu
écrit
en vers, et cent beaux vers des Rêveries d’un paï
Baudelaire admirera très fort, et avec raison, la pièce de la Veillée
écrite
le 22 octobre 1828 et dédiée à Victor Hugo où s’é
volonté, Sainte-Beuve en ébauche le poème dans Joseph Delorme, il en
écrit
le roman d’analyse dans Volupté, et ce n’est pas
a langue et la grammaire de sa langue comme Gautier ; qu’il n’eût pas
écrit
la dédicace lapidaire des Fleurs du Mal à Gautier
à Casimir Delavigne le sujet d’un poème (le seul bon poème qu’il ait
écrit
) les limbes seraient une sorte de quatrième état
ivisés en six parties où Baudelaire a classé soigneusement les poèmes
écrits
sans ordre pendant quinze ans, et il a voulu que
ances causées par la nécessité de trouver une place à tous les poèmes
écrits
depuis quinze ans, les vingt derniers poèmes appa
siens ont eu un sens vif du décor archéologique. Coppée et Mendès ont
écrit
sous forme de récits épiques leur petite Légende
et l’autobiographie transposée de la première Éducation sentimentale.
Écrits
entre 1840 et 1845, ils font voir Flaubert en pos
de Courbet. La Tentation de saint Antoine. Son ambition était d’
écrire
un Faust, ou plutôt un Second Faust. Comme jadis
ce qui est à l’origine de Madame Bovary, que Flaubert mit cinq ans à
écrire
; un procès-verbal, un journal, parfois quotidien
; cela pour plusieurs raisons. Le roman, ce sont les femmes ; il est
écrit
généralement pour elles, souvent sur elles, quelq
Homais c’est le Prudhomme de Monnier, plus un style. Et puis le style
écrit
. Par le soin que Flaubert apporte à l’image, au n
une erreur. Flaubert avait toujours pensé qu’il avait pour mission d’
écrire
le livre de la bêtise humaine. Il avait le sens d
Polycarpe (on lui souhaitait sa fête le jour de ce saint) dont il est
écrit
qu’il avait coutume de s’enfuir en criant : « Mon
ume au théâtre de son enfance, « Je tourne à la bedolle, au scheick »
écrit
-il souvent : il y a tourné en grand homme de lett
de la famille Flaubert, et la Légende de saint Julien l’Hospitalier,
écrite
d’après un vitrail normand, vitrail elle-même, le
rt (ce qui est d’autant plus remarquable que les Trois contes ont été
écrits
facilement et sans les fameuses affres). Il y a p
e cure de désintoxication romantique, et de cure contre la facilité d’
écrire
et l’euphorie de produire. Ce qui ne signifie pas
le plus profond, qui est biranien. Un de ses disciples, Paul Bourget,
écrit
, et précisément à propos de Taine : « Les traduct
théories : « Mon idée générale, dit-il de ce livre, était celle-ci :
écrire
des généralités et les particulariser par des gra
x robes de son temps les crinolines. Leur artifice s’est vite démodé.
Écrire
sur Taine critique, ce fut longtemps oublier tout
du tableau succède dans sa main une palette de coloriste. En 1862 il
écrit
: « Quand je me regarde entièrement, il me semble
des Carnets de voyage, des Notes sur l’Angleterre, de ces livres bien
écrits
, au courant de la plume, par un vrai voyageur qui
les, lui qui, depuis vingt ans, et sauf l’Intelligence, n’avait guère
écrit
que des livres d’histoire. L’année avant la guerr
ts, surtout à sa sœur, ses journaux de réflexions et de lectures, ses
écrits
intimes, parmi lesquels il y a jusqu’à un roman a
e le noyau chrétien avait tout de même bien fondu chez lui quand il a
écrit
: « Le péché ? Mon Dieu, je crois que je le suppr
son attente, ni à la haute considération de ses contemporains. Renan
écrivait
en 1848 : « Le livre le plus important du xixe s
ne note enthousiaste, un peu publicitaire, dans le Constitutionnel, n’
écrit
sur lui un Lundi que deux mois et demi après, bea
phane, le plus familier, le plus proche de la pensée mobile qu’on ait
écrit
en français depuis les Essais. Style littérair
nsuite son style musqué et quartier Saint-Sulpice de la Vie de Jésus,
écrite
d’enthousiasme en Syrie, dans un de ces « bals ma
dans un milieu d’écrivains et d’artistes pauvres (dont Courbet). Ils
écrivent
dans les petits journaux et vont au café. Le prem
artre, les journaux et lettres des locataires. Mais il aimait causer,
écrire
ce qu’il avait dit, comme il avait dit, d’ailleur
’humour réaliste de la rue de Paris. Un petit journal pittoresquement
écrit
et nommé le Corsaire Satan, où débutent presque t
un réalisme intelligent et doctrinal d’homme de lettres. Duranty sait
écrire
, alors que Champfleury a gardé le titre de champi
vie de province les plus pénétrants, les plus intelligents qu’on ait
écrits
depuis Balzac, mais dans la note de Stendhal plut
ment sont aussi des bibelotiers du style. Ils n’ont pas créé le roman
écrit
documentairement puisqu’il y a Champfleury, mais
ocumentairement puisqu’il y a Champfleury, mais ils ont créé le roman
écrit
artistement, soit la célèbre écriture artiste. Il
indiquerions Manette Salomon, le seul roman considérable que l’on ait
écrit
sur la vie des peintres, et qui reste plein de vi
e plein de vie, — et les Frères Zemganno, roman qu’Edmond de Goncourt
écrivit
seul, en mémoire de la collaboration, et qui tran
le style, et qui ont des rentes, en outre, Flaubert et les Goncourt,
écriront
pour l’élite. Enfin le roman réaliste, c’est le r
Comédie Humaine du Second Empire, prévue pour une dizaine de romans,
écrite
comme la Comédie, finira pareillement par vingt-c
, il avait organisé sur le tard en Comédie des romans qui avaient été
écrits
pour eux-mêmes et eux seuls. Zola trace dès le dé
de l’oncle. Le plan des Rougon-Macquart était fait, le premier volume
écrit
(la Fortune des Rougon) quand l’empire croula. La
a besoin, pour bâtir, d’une durée consolidée, et la Comédie Humaine,
écrite
sous la monarchie de Juillet, se passe, pour plus
ue vers 1885 à devenir le roman historique d’une époque révolue. Zola
écrit
même, dans sa préface de 1871, ces lignes, d’une
nser autrement la raison d’être de l’homme. Justice enfin n’a pu être
écrit
, mais la Justice, c’est comme l’a montré Proudhon
e Suif, un des chefs-d’œuvre de la nouvelle française. Maupassant l’a
écrit
avant trente ans, et s’il ne la dépassera pas, c’
ettement le sens des différences entre les deux genres. Il n’a jamais
écrit
une nouvelle avec un sujet de roman (ce qui d’ail
lle avec un sujet de roman (ce qui d’ailleurs arrive rarement) jamais
écrit
un roman avec un sujet de nouvelle (ce qui arrive
s de famille), sauf dans une certaine mesure À rebours, il n’a jamais
écrit
que la biographie d’un célibataire dyspeptique et
u à ce qu’il est. A moins qu’on ne soit littérateur. Les Goncourt ont
écrit
la Maison d’un artiste, et plusieurs de leurs rom
turalistes. Hennique et Céard, autres naturalistes moyens, ont peu
écrit
. Benjamin Rozes, histoire d’un ver solitaire, Fra
e le conformisme, les idées reçues, les « lieux communs » dont Bloy a
écrit
l’Exégèse. Elle fait partie du sel de la vie litt
s habitudes qu’il ne faut pas confondre avec celles de la littérature
écrite
. Dumas l’avait écrite, en huit jours prétend-il,
aut pas confondre avec celles de la littérature écrite. Dumas l’avait
écrite
, en huit jours prétend-il, sous le coup d’une émo
ait déposé de la vie, sa vie, sur le papier, comme Lamartine quand il
écrivit
le Lac. Mais cette vie de l’auteur était celle d’
onse). Un style : Augier a le meilleur style courant de théâtre qu’on
écrive
de son temps ; le contraire d’un poète, mais un é
déclencha le triomphe. Le Gendre de M. Poirier était tiré d’un roman
écrit
par un contemporain de Balzac. Alors que les pièc
plein son théâtre dans cette question d’argent, sur laquelle Dumas a
écrit
une pièce remarquablement manquée, dont il ne res
ournaliste de race, de force et de malchance, contraint de vivre et d’
écrire
pour qui le paye, peut passer avec Maître Guérin,
, Augier n’a pas réussi à survivre à l’Empire. Les trois pièces qu’il
écrivit
après 1871, Jean de Thommeray, Madame Caverlet, L
n’a rien tenté sur la scène. On remarquera d’ailleurs que Labiche n’a
écrit
seul aucune de ses pièces. Un dialogue d’auteurs
s à une comédie de mœurs excellente. De sorte que, dès 1861, il avait
écrit
sa meilleure pièce. Il put retrouver le même succ
ngénues pour la Comédie-Française (l’Étincelle, la Souris) mais qui a
écrit
le Monde où l’on s’ennuie. Pailleron. Le ca
yse, puis versé dans l’administration supérieure de 1836 à 1862, il n’
écrivit
d’abord que des travaux de mathématiques, et ne l
du plus beau roman historique qu’on ait jamais imaginé, et, qu’ayant
écrit
ce roman dans Uchronie, il a trouvé le moyen de l
rme de style, une profondeur de pensée inconnue à Cousin. En 1868, il
écrivit
un Rapport sur la Philosophie au xixe siècle, im
monde de la haute philosophie un style de la pensée, dont leurs rares
écrits
ne donnent qu’une idée imparfaite. Ils ont mis l’
un livre nouveau qu’en librairie. Conservé en manuscrit, il avait été
écrit
par Renan en 1848, à Paris, soit à l’âge même où
n en 1848, à Paris, soit à l’âge même où Bergson à Clermont, en 1887,
écrivait
la thèse qui fit le chemin qu’on sait : vingt-hui
Barrès, où la bourse mène au crime. Barrès et l’Affaire. Barrès
écrivait
en ce moment l’Appel au soldat. Il dira dans ses
’il devait souffrir de marcher avec des ennemis de l’armée. Ma mère m’
écrivit
une lettre inoubliable. Ayant lu mon article de R
innocence de Dreyfus, entra dans la bataille. Le 20 novembre 1897, il
écrivit
au Figaro un article où il demandait, sur un ton
ence de la religion y valait sa religion de la science. Lourdes était
écrit
par Homais, Rome par Bouvard, et Paris par Pécuch
près J’accuse, la revue officielle des Jésuites, La Civiltà cattolica
écrivait
dans son numéro du 5 février : « Les Juifs ont im
l. Il lisait peu et ne subissait aucune influence littéraire. N’ayant
écrit
d’abord que pour lui, sans souci d’un lecteur, il
de pages de journal. Lui qui vivait avec les marins, et les aimait, a
écrit
le roman d’un marin, les amours bretonnes d’un ma
Nerval l’eût admiré, et c’est l’œuvre la plus nervalienne qui ait été
écrite
depuis le drame de la rue de la Vieille-Lanterne.
d’abord dans le Disciple. Dans le Disciple, le romancier psychologue
écrit
le roman d’un psychologue, ou plutôt de deux psyc
re d’aussi bons romans que M. Bourget. Des femmes du monde ayant fait
écrire
, d’après elles-mêmes, Un cœur de femme à Bourget
, le roman tourne au mythe, ou au demi-mythe. Une seule fois France a
écrit
un mythe complet, la Révolte des Anges. C’est pro
ment son chef-d’œuvre, et il a été méconnu. Il se voit que France l’a
écrit
pour lui, pour se délivrer de ses plus secrètes p
e, la mise au jour d’œuvres longtemps méditées et qu’il fallait enfin
écrire
. Pareillement le fils du libraire France Thibault
Catalogue Labédoyère, spécialisé dans la révolution française, devait
écrire
un roman sur la Révolution. Les Dieux ont soif es
n d’un échec. Cependant le Temps et la Vie dont quatre volumes furent
écrits
, biographie romanesque de la famille d’Adam depui
u milieu, entendons le milieu des hors-la-loi et des mauvais garçons,
écrit
dans un esprit de sympathie, complice et ironique
ratifié cette préférence. Mais on peut hésiter. De la passion où fut
écrit
ce roman d’un double idéal de l’auteur, quelque c
lque chose subsiste dans ces trois volumes qui ne sont pas évidemment
écrits
pour la foule mais qui sont écrits, et sans doute
volumes qui ne sont pas évidemment écrits pour la foule mais qui sont
écrits
, et sans doute trop écrits. Il y a aujourd’hui da
demment écrits pour la foule mais qui sont écrits, et sans doute trop
écrits
. Il y a aujourd’hui dans les lettres des hermanti
eois ou du roman de bonne compagnie. René Bazin et Henry Bordeaux ont
écrit
sur des thèses congénères leurs romans de défense
igieuse. Bazin a eu deux ou trois fois le bonheur et l’intelligence d’
écrire
des romans dont le sujet était dans l’air politiq
moins autobiographiques de jeunesse, l’Empreinte et le Ferment) qu’il
écrive
des romans personnels. Le Roman personnel.
xixe siècle, une pente si naturelle de terrain. Renard n’a peut-être
écrit
qu’un seul vrai roman, un chef-d’œuvre ; l’Écorni
aussi une sorte de carnet ou de journal de l’Immoraliste, comme Gide
écrira
plus tard le Journal des Faux-Monnayeurs. Nous vo
es. Et la Lorraine elle-même est créée par lui comme un mythe. Gide a
écrit
des mythes purs, plus subtils et plus sèchement a
rait pas les séparer des Thibault de Roger Martin du Gard, qui furent
écrits
presque en liaison avec les Faux-Monnayeurs, et q
ire d’Hervieu, Peints par eux-mêmes. Cependant quelques gens du monde
écrivent
eux-mêmes leur roman. D’abord Gyp. Sous ce pseudo
leur roman. D’abord Gyp. Sous ce pseudonyme, la comtesse de Martel a
écrit
une quarantaine de livres, dialogues et romans, q
ant de l’aristocratie en ce temps serait le comte de Comminges, qui a
écrit
sous plusieurs pseudonymes et même sous son nom,
maniste normalien, et qui incarne la belle vocation de la rue d’Ulm :
écrire
sur les grands hommes. Jean-Christophe fait une s
ndis, son Racine, son Saint-Simon, son Balzac, son Stendhal, sont des
écrits
de jeunesse qu’il s’efforça très tôt de dépasser,
870, Jules Janin, le « prince des critiques » se glorifiait d’y avoir
écrit
deux mille deux cent quarante feuilletons hebdoma
les dames chez qui Renan dînait. Des quatre livres que Lemaître eut à
écrire
, comme conférencier, à partir de 1907, pour les l
es, mais qui savaient — c’était l’essentiel — se faire discuter. Il a
écrit
sur ces époques quatre ou cinq livres d’une criti
ne, roman de la vie cérébrale, on peut dire qu’il était qualifié pour
écrire
ce roman, mais non qu’il l’ait réellement écrit.
était qualifié pour écrire ce roman, mais non qu’il l’ait réellement
écrit
. Il y a un autre côté mort dans ses livres, une é
e Nourritures. Les nourritures littéraires, dans le sens ou Gide a
écrit
les Nourritures terrestres, qui sont un journal d
, en littérature et particulièrement en critique. Il a eu la chance d’
écrire
et de briller juste au moment où il était paradox
dition. C’est en grande partie Souday et Vandérem qui permettraient d’
écrire
une histoire militaire des campagnes critiques de
lées politiques au temps de Panama. C’est l’œuvre centrale de Barrès,
écrite
d’enthousiasme à trente ans. Avec intelligence et
nt il avait adoré Venise et Tolède. Au contraire le Voyage de Sparte,
écrit
comme un pensum au retour d’un voyage en Grèce, q
érance d’une idée, d’une idée animatrice qui a survécu au vicomte. On
écrira
un jour la vie politique de Barrès. Il y aura un
e et des Morts survit une voix d’outre-tombe. Il n’eut pas le temps d’
écrire
ses Mémoires, qu’il commençait l’été d’avant sa m
à cette folie. Ce fut le cas de Lautréamont. Bien qu’il n’ait jamais
écrit
un vers, Lautréamont a apporté à la littérature,
r de Zola. C’était aussi un des meilleurs styles de théâtre qu’on eût
écrit
au xixe siècle. C’était enfin, après Turcaret et
e les Flaireurs, les premières œuvres dramatiques de Maeterlinck sont
écrites
dans un état de vision poétique nullement occupée
bleu connut pendant plusieurs années un succès universel. Maeterlinck
écrivit
pendant la guerre une courte pièce, très émouvant
t, bien plus encore que le premier théâtre de Maeterlinck, un théâtre
écrit
, très loin de la scène et loin de la France, par
se entre deux chefs-d’œuvre, le premier drame, Tête d’Or, que Claudel
écrivit
à vingt ans, et le Soulier de satin, écrit de cin
, Tête d’Or, que Claudel écrivit à vingt ans, et le Soulier de satin,
écrit
de cinquante à soixante ans. Dans Tête d’Or, il n
réussi, et Chantecler est bien la seule œuvre vraiment grande qu’ait
écrite
Rostand. Dramatiquement il en alla autrement. Coq
n de sa carrière peuvent passer pour des chefs-d’œuvre de facture. Il
écrit
un bon style de théâtre, franc, aéré, solide. Il
la critique l’étiquette de « théâtre faisandé ». Entre les deux, il a
écrit
trois pièces originales, dont la seconde au moins
le nom officiel de Vie parisienne appartenait à une pièce de théâtre,
écrite
par Meilhac et Halévy pour l’Exposition de 1867,
diens à grand tirage comme le Journal. C’était une manière de théâtre
écrit
comme celui de 1820. Ce théâtre écrit coule vers
C’était une manière de théâtre écrit comme celui de 1820. Ce théâtre
écrit
coule vers la scène d’un mouvement naturel. En un
aliste la Clairière et dans la meilleure pièce franco-russe qu’on ait
écrite
, Oiseaux de passage. Lavedan et Donnay seuls ont
s étroite qu’aux époques précédentes, si ce n’est au temps du théâtre
écrit
de 1820. Cette remarque s’applique mieux encore à
ard. Courteline. Renard. Tristan Bernard. Courteline n’a jamais
écrit
une comédie, pas plus que, même dans le Train de
crit une comédie, pas plus que, même dans le Train de 8 h. 47, il n’a
écrit
de roman. Une seule de ses pièces a plus d’un act
des rares dont les œuvres complètes tiendront peut-être en bloc. Il a
écrit
dans son Journal le plus étonnant et le plus pass
nu de l’Écornifleur, et Poil de Carotte (1900). Mais en 1897 il avait
écrit
pour le théâtre Le Plaisir de rompre, chef-d’œuvr
usique. Mais quand Balzac se préoccupe des chemins de fer, c’est pour
écrire
avant qu’il soit trop tard le roman des diligence
réserves de la génération antérieure, que son bonheur est d’avoir été
écrit
par un homme confiné dans une chambre, et que l’e
ité et la croyance que la facilité durera. Quand il sera temps de les
écrire
, les mémoires sur cette époque pourront s’appeler
de des lettres. La division des historiens, ou plutôt des auteurs qui
écrivent
des livres d’histoire, en historiens de gauche et
s. Mais il pourrait aussi servir d’enseigne à sa critique. Comme il a
écrit
autrefois L’Ami des jeunes filles, il écrira sans
à sa critique. Comme il a écrit autrefois L’Ami des jeunes filles, il
écrira
sans doute un jour L’Ami des romans. Il les aime
des romans. Tout le monde, dans la génération de 1914, a été bon pour
écrire
un roman, de même que tout le monde était bon pou
. Enfin Zola était venu le premier. Les Croix de bois nous ont donné,
écrits
par un conteur combattant, ces tableaux de la gue
térateur, le second avec une vocation plus particulière de romancier,
écrit
, pour leur temps, le roman de la grosse bourgeois
le : Feuillet, Bourget, Bordeaux. S’il reste à l’heure passagère où j’
écris
ces lignes, le romancier français le plus célèbre
raisons de ce temps. Le Roman-Cycle. Le Maurois et Mauriac ont
écrit
le roman des bonnes familles, sans exploiter un c
perdu. Mais les romans de Rolland et de Proust sont des biographies,
écrites
, plus ou moins, à la mesure d’un individu. Quand
e romans-cycles, tous trois en cours de publication à l’heure où nous
écrivons
ces lignes, et qui, s’ils sont terminés, figurero
nimisme l’idée, le sentiment du groupe, l’auteur d’Un être en marche,
écrivît
, en s’attaquant au roman-cycle, le roman d’un gro
ont beaucoup parlé. Quand le groupe surréaliste se fit un drapeau, il
écrivit
un seul mot : Lautréamont ! C’était déjà de la tr
une poésie Sancho, C’est un très grand honneur de posséder un champ
écrivait
M. de Pomairols, il y a aussi une poésie Quichott
expédition coloniale et de l’aventure. Il n’était pas libre de ne pas
écrire
en 1916 la Jeune Parque. La Jeune Parque, publiée
rnières années du xixe siècle, les seuls vers français qui aient été
écrits
directement et certainement sous l’influence de M
tres. Tout ce théâtre-théâtre est sans liaison avec la littérature
écrite
contemporaine. On dira exactement le contraire du
83
Albalat, Antoine.
(1905)
Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc…
« II »
jugés. Il n’y a ni âme ni justice, ni devoir, ni vie future, ni art d’
écrire
, ni travail, ni formation du style, ni vérité, ni
être trop que j’ai moi-même réfléchi beaucoup plus longtemps pour les
écrire
que certains critiques pour les réfuter. Pendant
se, les différences des styles, l’anatomie et le mécanisme de l’art d’
écrire
. Prenant des notes, dégageant les principes, m’ef
urnure d’esprit des auteurs, je ne me suis décidé à publier mon Art d’
écrire
que sur les très vives instances de mes amis. Je
donné le renanisme littéraire, et ce n’est pas sans raison qu’on a pu
écrire
sur lui une étude intitulée : Un nouveau sceptici
ses attaques, non pas une hostilité personnelle, mais, comme il me l’
écrivit
en m’envoyant son livre, « un simple conflit de m
être trop que j’ai moi-même réfléchi beaucoup plus longtemps pour les
écrire
que certains critiques pour les réfuter. Pendant
se, les différences des styles, l’anatomie et le mécanisme de l’art d’
écrire
. Prenant des notes, dégageant les principes, m’ef
urnure d’esprit des auteurs, je ne me suis décidé à publier mon Art d’
écrire
que sur les très vives instances de mes amis. Je
donné le renanisme littéraire, et ce n’est pas sans raison qu’on a pu
écrire
sur lui une étude intitulée : Un nouveau sceptici
ses attaques, non pas une hostilité personnelle, mais, comme il me l’
écrivit
en m’envoyant son livre, « un simple conflit de m
n’appartienne pas à l’Université, — est M. Ant. Albalat, dont l’Art d’
écrire
… eut un réel et mérité succès, auteur de la Forma
réface Ces trois études sur Baudelaire, Fromentin et Amiel ont été
écrites
à l’occasion des centenaires de 1920 et de 1921,
esquissé en Vigny, l’écrivain d’un seul livre, l’homme qui ne sent d’
écrire
une autre raison que celle-ci : se dire lui-même,
’ici encore ils fussent les hommes d’un seul livre, qu’ils ne pussent
écrire
qu’un livre de critique d’art, l’un sur ses conte
ui leur donne le sentiment amer d’une impuissance, et qui les porte à
écrire
le livre même de cette impuissance, l’analyse d’u
te impuissance, l’analyse d’un échec. Ce livre intérieur Baudelaire l’
écrit
sous la forme de poèmes, Fromentin sous la forme
teur, existe, Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ! Amiel n’
écrit
pas pour un lecteur, mais pour lui-même. Et avec
s Petits poèmes en prose ont été, comme tous les recueils de poésies,
écrits
au gré de l’occasion et de l’imagination, mais ce
mpléter cet ordre naturel, et ce n’est pas sans raison que Baudelaire
écrivait
à Alfred de Vigny : « Le seul éloge que je sollic
’ailleurs parmi les plus plats et les plus faibles que Baudelaire ait
écrits
, et qui placent à l’horizon du livre une dernière
nous ne la concevons pas elle-même sans romantisme. « Souvenez-vous,
écrit
Baudelaire, du mot profond de Leconte de Lisle :
particulière d’où naissent les Fleurs du Mal, ne pouvait pas ne pas l’
écrire
, et il n’en est peut-être pas dans son œuvre de p
éprouvé probablement une sombre joie à lire ces lignes que Brunetière
écrivait
en 1887 : « Avec Stendhal, et pour d’autres raiso
Le plus sage et le plus doux des jansénistes. Le Nain de Tillemont,
écrivait
dans la préface de son Histoire des Empereurs : «
onscient, travaillé, dur et pur comme les minéraux précieux, qui fait
écrire
à Baudelaire sur les Fleurs du Mal la dédicace à
atteint aussi bien les catholiques que les autres. Lorsque Baudelaire
écrit
: « La vraie civilisation n’est pas dans le gaz,
et de chevilles, et Baudelaire serait de nos grands poètes celui qui
écrit
le plus mal si Alfred de Vigny n’existait pas. No
n. Qu’est-ce à dire, sinon que le mot de Buffon sur les ouvrages bien
écrits
, les seuls qui passent à la postérité, n’est pas
pacifiée. Fromentin Eugène Fromentin, peintre de son métier, a
écrit
trois ouvrages (dont un en deux volumes) : un réc
avec une particulière ardeur un des trois arts, ce fut le dernier. Il
écrivit
beaucoup de vers, des vers sans nerf et faciles.
ve, à qui il reproche néanmoins de n’être pas suffisamment artiste, d’
écrire
en une forme lâchée. Fromentin, lui, se révèle al
examens. Il étudie, lit, se passionne pour la littérature, continue à
écrire
des vers abondamment, entrevoit déjà comme son do
ppelle Émile Augier. Augier lui lit une comédie en vers qu’il vient d’
écrire
, la Ciguë. Ils devaient d’ailleurs bien s’entendr
es maîtres. Cette solidité de jugement apparaît dans un article qu’il
écrit
sur le Salon de 1845 pour une revue locale à laqu
e une ridicule et damnable folie. Dès son retour à Marseille, il leur
écrit
pour tout avouer. Sa mère, dans sa réponse, lui p
S’il faut que je me passe de tout concours et de tout encouragement,
écrit
Fromentin à un ami, je m’en passerai, quoi qu’il
e mésintelligence, laissèrent en lui tout un côté desséché. Lorsqu’il
écrivit
Dominique, qui est dans une certaine mesure une a
a vie comme il n’y avait qu’un voyage refait plusieurs fois. Il avait
écrit
le voyage, il écrivit le roman, qui ne parut qu’e
vait qu’un voyage refait plusieurs fois. Il avait écrit le voyage, il
écrivit
le roman, qui ne parut qu’en avril et mai 1862 da
Fromentin, deux mois après, mourut, Blanc, poursuivant ses avantages,
écrivit
dans le Moniteur universel une lettre où les Maît
s deux noms aident à comprendre les mérites et les limites. Fromentin
écrivait
dans une lettre de jeunesse : « Je voudrais faire
arde encore qui ne sont pas négligeables. II. L’orientaliste On
écrira
sans doute un jour une histoire de l’orientalisme
Seine rêvait à une idée du fleuve. Dès son premier voyage en 1846 il
écrivait
: « Plus j’étudie cette nature, plus je crois que
ommencement de son second et plus important voyage, celui de 1847, il
écrit
: « J’entends, tu le comprends, tirer un double p
es sur lequel a vécu sa carrière était un capital vivant. En 1846, il
écrivait
à sa mère : « En passant par le souvenir, la véri
e opinion analogue à celle que lui prête le Journal. Il prétend avoir
écrit
ses deux livres de voyage « sans autre ressource
hel sont construits sur une fiction : des lettres à Armand Du Mesnil,
écrites
après le voyage, et que la comparaison avec les c
ui fournit rien de bien utilisable. Au retour de son second voyage il
écrit
: « Il y a un trop-plein de sensations qui va déb
ine lumière, il essayait de l’approprier aux convenances de la langue
écrite
. Il transposait à peu près comme fait un musicien
t son élégance à être un écrivain et non pas seulement un peintre qui
écrit
. Il sent parfaitement que l’œuvre propre de la li
t. Une Année dans le Sahel et surtout Un Été dans le Sahara sont bien
écrits
sous le signe et dans la hantise de la peinture,
in point dans sa peinture ingénieuse, mais plus encore dans son style
écrit
. Son style descriptif n’aboutit pas, comme celui
et, comme chez Gautier, la transposition possible de la peinture à l’
écrit
. Possible, parce que, plus que Gautier, Fromentin
n convenable de Schopenhauer ou de Nietzsche sera parfois incapable d’
écrire
une page d’allemand correct ou de prendre part à
il eût occupé dans ce domaine vacant une place unique. Il a préféré n’
écrire
qu’un livre unique, au sens déplorable du mot, pu
tin est un Sainte-Beuve de la critique d’art, un Sainte-Beuve qui eût
écrit
dix romans passables et quinze volumes de vers mé
nte-Beuve, ne s’étant essayé qu’une fois dans le roman, chacun devait
écrire
un roman d’analyse, et tous deux deux romans d’an
s les musées de Belgique et de Hollande (les Maîtres d’autrefois sont
écrits
à la suite d’un voyage dans ces pays), il cherche
sa peinture, sur laquelle il ne se faisait aucune illusion ; dans ses
écrits
, exceptionnels et peu nombreux bien qu’il écrivît
illusion ; dans ses écrits, exceptionnels et peu nombreux bien qu’il
écrivît
avec facilité. Il l’a portée dans son idée des ra
-neuvième siècle chacun de nos trois génies critiques, s’est risqué à
écrire
un roman, qu’ils n’en ont écrit qu’un, et que ce
ois génies critiques, s’est risqué à écrire un roman, qu’ils n’en ont
écrit
qu’un, et que ce roman était une autobiographie.
mentin, telle que ses Lettres nous la font connaître, le conduisait à
écrire
une œuvre d’analyse, à exposer sa vie intérieure.
e Montaigne, est de se connaître. Dominique s’annonce dans une lettre
écrite
par Fromentin à vingt et un ans. « Je suis né pou
né pour une activité tout intérieure ; ma destinée tout entière était
écrite
à ma naissance dans les lieux où je me retrouve a
de direction et de but… j’arrive à ne plus comprendre comment j’ai pu
écrire
, il y a deux ou trois mois, quelque chose qui fût
e de mon passé, j’en extrairais ce qu’il y a de bon à garder, et j’en
écrirais
incidemment en vers quelques épisodes. » Sainte-
ez tard, et seulement quand sa vie est déjà construite, que Fromentin
écrit
Dominique. Il en a fait une œuvre d’automne, un j
uvenir comme atmosphère. « Je touche au soir de ma jeunesse, mon ami,
écrivait
-il longtemps avant Dominique ; je m’en aperçois,
onc tout indiqué que Fromentin, au tournant de sa vie, s’arrêtât pour
écrire
son roman intérieur. Mais il n’était pas nécessai
qu’est Dominique, un vrai roman. Un grand analyste comme Amiel n’eût
écrit
sur lui-même qu’un roman très froid. Renan et Tai
uvenir à la fois. Le plan du souvenir, sur lequel Fromentin a rêvé et
écrit
Dominique, est maintenu dans toute la constructio
rée est parfaite. Il semble que Fromentin ait eu l’élégance suprême d’
écrire
son roman en musicien plutôt qu’en peintre. On y
us significatif dans sa mnémotechnie confuse que beaucoup de mémoires
écrits
. L’âme de trente années d’existence palpitait enc
isible, il se sauve sans répondre. Puis, une fois rentré, il se met à
écrire
jusqu’au matin « toute une série de choses inatte
cadre ancien embelli par le prodigieux éclat d’une vie nouvelle ». Il
écrit
avec une abondance où s’extravase son cœur rempli
de se plonger dans le travail avec excès et en s’épuisant de fatigue,
écrit
beaucoup, puis brûle tout, et, après avoir consta
e génie. Ce n’est pas un artiste : on nous dit seulement que ce qu’il
écrit
ce sont des romans et des pièces de théâtre, et n
-même. Et ce don, dans la présence duquel il semble que Fromentin ait
écrit
son livre, n’est pas limité à Dominique ; Olivier
inachevée qu’il accomplira, si je ne me trompe. » Si Fromentin avait
écrit
ce roman, il n’eût pu en faire que celui du malen
ocratique et classique de se mesurer et de se connaître exactement, a
écrit
dans Dominique le roman de cette intelligence, ap
duquel des dates, des figures mnémoniques, des maximes, des vers sont
écrits
ou gravés, image de tout son passé jusqu’à son ma
in d’un jour à une lumière filtrée et purifiée. * * * Un des premiers
écrits
de Fromentin est une étude fort raisonnable, publ
de leur sûreté et de leur discrétion. Nous lui savons gré de n’avoir
écrit
que pour dire quelque chose, de s’être arrêté tou
moment où il nous laisse deviner encore, d’avoir porté dans son œuvre
écrite
des qualités de bonne compagnie. Sans doute cet a
si inattendus et aussi pittoresques que la vie des écrivains. Amiel a
écrit
le Journal d’un homme à vie apparemment monotone
dont s’émerveillerait ce journal s’il prenait conscience de lui, s’il
écrivait
à son tour son journal. Les deux volumes publiés
ainte-Beuve, une lettre de Doudan, comptent davantage puisqu’ils sont
écrits
, publiés, et d’un style achevé. » En réalité, il
ou un deuil l’incapacité de toute technique, Amiel était prédisposé à
écrire
dans le Journal le type même du livre passif, du
en une beauté, cette pauvreté extérieure en une richesse intérieure.
Écrire
est un acte, implique une technique de l’expositi
un art. Art de communiquer sa pensée à autrui, art de composer, art d’
écrire
, autant de tortures pour Amiel, autant de cadres
s où il se trouve mal à l’aise. Mais rédiger le Journal, ce n’est pas
écrire
, puisque ce n’est écrire pour personne, c’est pen
’aise. Mais rédiger le Journal, ce n’est pas écrire, puisque ce n’est
écrire
pour personne, c’est penser la plume à la main, l
ne écriture sans ratures allait accroître le magasin du Journal. Mais
écrire
pour être lu, s’adresser à des étudiants, parler
eur, sur l’écran le film entier. À ce degré de désintéressement, il n’
écrit
même pas pour se lire. Cela même serait un but qu
le ferait déchoir de l’inutilité parfaite où il s’est spécialisé. « J’
écris
ici sans but quelconque..., c’est l’holocauste à
Journal, Amiel ne l’éprouve pas, et chaque page journalière, une fois
écrite
, ferme son horizon. Il remplit sa fonction d’aute
ie juste assez pour la paralyser, pas assez pour la tuer. Ainsi, pour
écrire
le Journal, il ne fallait pas qu’Amiel crût beauc
it. Il sent que son journal est d’une nature différente de ses autres
écrits
. « L’auteur de l’Africa ne tenait pas à ses petit
e temps avant sa mort, il se demande si ce n’était pas sa vocation, d’
écrire
un Journal intime, de dialoguer avec son moi, « c
présomption téméraire, et qui nous oblige à nous souvenir qu’Amiel a
écrit
: « Dis-moi de quoi tu te piques et je te dirai c
e, grand nigaud… » III. Genève En ce confesseur de lui-même qui
écrivait
chaque soir le Journal intime, les femmes chercha
à dont se défend le localisme vaudois. Ne nous étonnons pas qu’il ait
écrit
: « À Lausanne, on me trouve très Genevois. » Et
dépendance. Le 28 octobre 1870, en pleine guerre franco-allemande, il
écrit
: « Je rends grâce à Dieu d’appartenir à un pays
atone, agame, neutre, tiède et partagé. Pouah ! » Le Journal intime,
écrit
par un homme qui diffère de vivre, est le procès-
pouserons-nous ses rancunes contre Genève ? Le croirons-nous quand il
écrit
: « La défensive contre mon milieu a usé les deux
ait celle de Faguet : je veux dire Cherbuliez et Schérer. En 1861, il
écrit
: « Je sors de la leçon d’ouverture de Victor Che
une « adresse obséquieuse envers le chauvinisme français ». Cela est
écrit
en 1876. Amiel ne se doutait guère de l’avenir. A
Français comme des maîtres précisément en ce qui lui manque, l’art d’
écrire
, de composer et d’exposer, de vivre, en « la rigu
, il est porté à le mésestimer. Lisez une page sur l’esprit français,
écrite
à Hyères le 22 décembre 1874, et qui est étonnant
l y a un ou plusieurs pas, qu’Amiel franchit. « J’espère sincèrement,
écrit
-il après la guerre franco-allemande, que de cette
uidons cette cordonnerie. Croyons un fond de bon Français à quiconque
écrit
un bon français. C’est la justification par les œ
jusqu’au fond les créations délicates de la vie intérieure. Ces pages
écrites
d’abondance et sans rature nous donnent le style
ce grand péril des bilingues suisses : penser en allemand lorsqu’ils
écrivent
en français, empâter et alourdir leur syntaxe. Il
andidement en quoi il a « profité ». Le Journal intime est d’ailleurs
écrit
d’abord pour profiter intérieurement. Heureusemen
égard de l’Allemagne qu’à l’égard de la France. « Ils sont condamnés,
écrit
-il des Allemands, à être honnêtes, solides, série
son article sur Rousseau, sont réellement de premier ordre. Lui-même
écrit
: « Ma force est surtout critique : je veux avoir
tation, une « pétrification ». La critique est une pratique, et Amiel
écrit
: « La vie théorique a seule assez d’élasticité,
ivé de goût esthétique) et il y aurait des pages bien intéressantes à
écrire
sur notre Port-Royal retour de Lausanne. Amiel, r
Si le vrai Dieu est celui qui console, qui sanctifie et qui fortifie,
écrit
Amiel en 1870, à ce titre. Jésus n’a-t-il pas con
yser et à guider l’homme ordinaire, l’homme dans la rue. Un moraliste
écrit
des autres et pour les autres, et, la littérature
s de la nature et philosophies de la liberté. « Je ne suis pas libre,
écrit
Amiel. Qui devrait l’être plus que moi ? Aucune c
u renoncer à la curiosité. » Bien. Mais voici que la conclusion est :
écrire
le journal, « faire journal », que cette exhortat
es seize mille neuf cents pages et dans la perspective de leur suite.
Écrire
pour les autres représenterait un état normal d’a
ma correspondance, où ma plume court la bride sur le cou, je ne puis
écrire
; l’anxiété m’étouffe et chaque mot s’arrête comm
devant la vie, timidité devant ce minimum d’action qu’est une page à
écrire
, elle fait d’Amiel un Triplepatte intellectuel (p
oujours persécuté mon quiétisme oriental et ma tendance bouddhique »,
écrit
-il. Parce qu’il écrit en français, parce qu’une l
quiétisme oriental et ma tendance bouddhique », écrit-il. Parce qu’il
écrit
en français, parce qu’une langue nous fait malgré
roupe « évolutionniste-instrumentiste », qui a su aimanter autour des
Ecrits
pour l’art b de nombreux poètes, et parmi eux d’a
n, de la Revue Indépendante, de la Vogue, du Décadent, et surtout des
Ecrits
pour l’Art, qui formeront l’espace d’expression p
au symbolisme, la revue d’Edouard Dujardin se rapproche peu à peu des
Ecrits
pour l’art au début des années 90, jusqu’à en att
llipse ». On s’amuse de l’autodérision qui traverse l’ouvrage et fait
écrire
à Ghil, rapportant le mot de Francisque Sarcey :
n Symboliste. Mais quand je ne comprends rien du tout, comme en les «
Ecrits
pour l’Art » dont me parle M. René Ghil, je saura
ns les poétiques de l’époque : Ghil montre ainsi combien les derniers
écrits
de Mallarmé (le prélude et le finale d’Hérodiade
t par quelques parties de mon plan d’alors, rudimentaire encore. J’en
écrivais
l’Introduction, d’où (« mon seul guide sera la Sc
médiatement en mon Introduction, datée elle-même de Novembre… J’avais
écrit
: « Dans une phrase passera la musique de la Vie
iscussion entre Moréas et d’Esparbès agite la réunion. Moréas vient d’
écrire
le vers, que de sa voix métallique il déclame en
étant né d’hier ! « Lutèce » a des ennemis. Mais Aurélien Scholl12 a
écrit
d’elle : « Rédigée avec talent et conscience », e
il y a lieu de s’intéresser énormément à votre effort d’orchestration
écrite
. Je vous blâmerai d’une seule chose : c’est que d
à Verlaine, qui l’a rapporté en l’alerte et enthousiaste Etude qu’il
écrivit
sur moi en 1887, au n° 338 des Hommes d’aujourd’h
ement, pendant le repas, tirer de sa poche l’un des petits papiers et
écrire
rapidement, tandis qu’indulgemment Mme et Mlle Ma
iatrice de délivrance attendue ! Sonnet, il est vrai, qui n’était pas
écrit
encore, mais la pensée qui le soulève n’est-elle
L’Œuvre et de Léon Cladel, Mi-diableZola se meurt, Cladel est mort !
Écrit
-on. Or, rappelons que depuis 83, Paul Verlaine a
ct, aux visions de sa cervelle » « Il semble que ce livre surtout, a
écrit
Van Bever, décida de la gloire du poète ». Je tro
déchiffrements. Il parlait de même en l’Avant-dire qu’il me demanda d’
écrire
pour la première édition de mon Traité du verbe,
a, Emile Michelet. Et son enthousiaste directeur, Henri de Tombeur, m’
écrit
: « Deux partis, pour et contre votre poétique, s
vous, nous vous soutiendrons ! » — « Mais la victoire était certaine (
écrivait
, en rappelant cette époque et cette lettre, le cr
us ne comprenez pas… Ah ! à propos (le ton devenait gouailleur), vous
écrivez
une œuvre, une Œuvre, tout un plan, quelque chose
n désaccord, oh ! combien un ange, et un porc ! Parfaitement ! J’ai
écrit
« la Bonne Chanson » et « Sagesse », en effet ça,
it « la Bonne Chanson » et « Sagesse », en effet ça, c’est l’Ange J’
écrirai
maintenant un livre qui s’appellera : « Parallèle
r eu la presciente sensation quand, en tête des Poèmes saturniens, il
écrivait
de soi-même que chez les êtres de son espèce, le
pour une randonnée en Allemagne, Leipzig, Dresde, Dux en Bohême. Il m’
écrit
qu’il vient de lire À rebours qui ne l’enchante p
d’introduction qu’il place en tête de son volume, recueil d’Articles
écrits
à divers temps (Symbolistes et Décadents, 1902),
stes. Elle publia de moi deux des six ou sept Sonnets qu’il m’amusa d’
écrire
à cette époque, un peu pour le plaisir de Mallarm
quant au vers. « Une des plus remarquables des revues disparues, en a
écrit
Stuart Merrill. Elle publia la plupart des poèmes
« épinglât à ces pages qu’il aimait quelques mots d’Avant-dire ». Il
écrivit
donc cet, « Avant-dire » précieux et si souvent r
8 achevèrent de révéler M. René Ghil et ses théories instrumentistes,
écrit
Van Bever en son Anthologie. Et d’autre côté, dan
, à l’inéluctable fin de l’école immédiatement antérieure », il était
écrit
que M. Paul Verlaine, remplacerait avantageusemen
innocentes roueries qu’ils emploient. Pour peu qu’on ait l’habitude d’
écrire
, on aperçoit, presque du premier coup, les petits
« Nouvelle Rive Gauche », probablement alors à propos de Zola, avait
écrit
: « Montrez-lui un aigle ; il vous dira hardiment
portée que les poèmes de Mallarmé ). Wagner est leur dieu. Quand ils
écrivent
son nom, c’est en gros caractères, en le détachan
que s’il le disait, ce serait dans son volapük. Plus loin encore, il
écrit
et répète : André Ghil. De même qu’il entre-mêle
était arrivé ! Le « Décadent » disparu avec l’année 86, son directeur
écrivit
, il me semble, une petite plaquette sur la Décade
» : son fondateur, Gaston Dubedat — Un premier groupement mixte aux «
Ecrits
» — Une visite de Sully-PrudhommeLES livres marqu
la propagande de mon vouloir philosophique et poétique il créa les «
Ecrits
pour l’Art », n’a cessé de croire ardemment et in
: et il voulut, cette seconde édition, qu’elle parût aux dépens des «
Ecrits
pour l’Art » qu’il publiait cette année depuis Ja
draient pas d’adopter mes vues. Il me répondait par la création des «
Ecrits
pour l’Art », cette Revue au titre hautain qu’il
hiver le prit, des troubles cardiaques s’en suivirent. Fin avril il m’
écrivait
d’une écriture indécise, mais il voulait m’écrire
t. Fin avril il m’écrivait d’une écriture indécise, mais il voulait m’
écrire
lui-même que la santé serait longue à revenir, tr
er ainsi : à la mémoire de Gaston Dubedat, mort à vingt-six ans. » («
Ecrits
pour l’Art », Mai 1890) … Je l’avais donc exposé
’Humanité, où l’auteur donnera sa philosophie et sa religion. » Les «
Ecrits
pour l’Art » paraissaient mensuellement, à seize
me commença par des numéros de trente-deux pages. La couverture des «
Ecrits
», gris perle, ne portant que titre et date, impr
le soin de la pousser selon qu’elles le pourront, sans limites. Les «
Ecrits
» s’illustrèrent des portraits de Stéphane, Malla
serva de publier au premier numéro mon portait. « J’ai l’intention, m’
écrit
-il le 28 Nov. 86, de publier un portrait de vous
t-il. Mais donc ne parlera-t-on plus de ce Vase brisé ! J’ai pourtant
écrit
d’autres choses, depuis. Je lui parlai, moi, des
ans la poésie personnelle ! » Il se lassa par la suite, renonça. Il m’
écrivait
: « Votre art présente à mon intelligence des dif
ge d’une lettre qu’il voulut instamment reproduit en un Article des «
Ecrits
pour l’Art ». (Février 87). Je le rapporte donc
maître nous avait permis de traiter en vers un apologue, et tu avais
écrit
« Les deux Grands que tu lus devant la classe. Le
de l’étude que consacra alors à ce volume Henri de Régnier, en les «
Ecrits
pour l’Art ». Après avoir sur l’intention d’unité
ppuie sa revendication de la complète liberté des vers sur une phrase
écrite
par Théodore de Banville, vœu du noble poète des
iffin nous donnera certainement une traduction qu’il peut seul ? » («
Ecrits
pour l’Art », mars 87) Mais, c’est au second seme
d sensibles à l’œil, en les portant continûment à la ligne). Il a été
écrit
là-dessus une remarquable étude pleine de documen
où passa presque névropathiquement le poète des Moines… Il m’en avait
écrit
, en Janvier, en même temps qu’il donnait son adhé
me temps qu’il donnait son adhésion et celle de George Knopff45 aux «
Ecrits
pour l’Art » : Je travaille à une œuvre longuemen
Ouverture et d’un Finale, disait la Note qui relatait sa parution («
Ecrits
pour de l’Art » de Mars), mais strictement liés p
larméennes. D’ailleurs les premiers poèmes du Meilleur Devenirétaient
écrits
, qui sonnaient en ma tonalité propre, celle de la
êvait Ministre, et sait-on quoi de plus ! En Mai, par les soins des «
Écrits
pour l’Art » parut la seconde édition du Traité d
e hostilité se précise entre les deux mouvements — Interruption des «
Ecrits
pour l’art » — La « Vallonie »Aux mardis de Malla
Leon Dierx, Villiers de l’isle Adam Autour de Mallarmé même, les «
Ecrits
pour l’Art » avaient suscité des irritations, pui
84, dirigée par Félix Fénéon). Ridiculisant à outrance, disant les «
Ecrits
» à la gloire de M. Ghil (Avril et Mai 87) la tac
lui, venu avec lui, Viélé-Griffin. Régnier avait accepté d’être des «
Ecrits
» sans doute pour la partie « Symbole » qui appar
rtie « Symbole » qui appartenait à Stéphane Mallarmé, mais il m’avait
écrit
quant à la partie Traité du Verbe : « Vous connai
s’éloignant ils agissaient logiquement. D’ailleurs la parution des «
Ecrits
» à leur sixième numéro, dut être suspendue. Fais
urs commis une erreur en détournant Gaston Dubedat de consacrer les «
Ecrits
» à mes seules volontés d’art. Marcel Batilliat l
e la « Wallonie », de Liège, qui ouvre ses pages à la rédaction des «
Écrits
», avec, naturellement, la restriction que, « n’é
u d’un Groupe, elle entend rester elle-même et que le programme des «
Ecrits
» ne deviendra pas le sien ». Ainsi, elle inviter
article d’Ernest Mahaim avait présenté aux lecteurs les poètes des «
Ecrits
». Durant un an et demi environ, temps où nous pu
xprime de l’entente avec la « Wallonie » quelque mécontentement. Et m’
écrit
-il peut-être ironiquement me plaignant « d’un exi
nie suprême venait de Donner L’Eve Future et Tribulat Bonhomet. Les «
Ecrits
pour l’Art » avaient publié de lui, avec des page
qui est le génie de Villiers de L’Isle-Adam. Il aimait, avant de les
écrire
, éprouver en quelque sorte sur des auditeurs ses
ntifique » — On ne peut se passer d’Eden, dit MallarmeLes nouveeaux «
Ecrits
pour l’Art » — La « Revue independante » de Gusta
ndre… … Or, en Mai, il est question de reprendre la publication des «
Ecrits
pour l’Art », Gaston Dubedat en restant le direct
Juin paraît un unique numéro annonçant qu’à partir de Novembre les «
Ecrits
» reparaîtront régulièrement : d’accord avec Stua
ilosophique-instrumentiste dogmatiques et militants sont voués les «
Ecrits
pour l’Art ». Par quel programme : car elles se p
il, de concevoir en lui son vers ou plutôt sa strophe originale, et d’
écrire
individuellement son rythme. » Gustave Kahn ne de
te et presque unitive du « Symbolisme » et aussi « en tenant compte,
écrit
Gustave Kahn, ainsi qu’il me paraissait nécessair
sants de romanciers comme les Rosny. » Mais, presqu’au temps où les «
Ecrits
pour l’Art » reparaissaient (Novembre 88), la « R
t le mouvement d’avant-garde, tant de la poésie que du roman. Et il m’
écrivait
pour me demander d’en être désormais. De l’artist
its de la presse — La presse et mes reponses — Deux anecdotes : les «
Ecrits
» inquietent la police secrete — L’ellipse et le
uietent la police secrete — L’ellipse et le pacha La reprise des «
Ecrits
pour l’Art », la parution du nouveau Traité du ve
t, en même temps que du livre 1 de Œuvre (Le Meilleur Devenir), les »
Ecrits
», la « Wallonie », « l’Indépendante », avaient p
s », Nestor (Henri Fouquier)56 cite six ou sept vers d’un poète des «
Ecrits
» et déclare que « l’esthétique du Groupe philoso
t tout pêle-mêle sous la dénomination : Symbolisme, qu’il parle des «
Ecrits
pour l’Art » comme d’un livre de moi ! Naturellem
nt, elles aussi, les voies de la plus large publicité : car, si les «
Ecrits
pour l’Art » et les Revues amies étaient à ma dis
nquait pas de répondre d’une encre abondante… Et n’oublions pas ce qu’
écrivait
Paul Masson dans la « Plume » du 15 février 1893
lutte, et très longue : c’est toute l’histoire de notre Revue, les «
Ecrits
pour l’Art ». Autour des « Ecrits » mêmes, le tap
te l’histoire de notre Revue, les « Ecrits pour l’Art ». Autour des «
Ecrits
» mêmes, le tapage alarmé de la Presse eut d’autr
Merrill, sans le situer exactement — Gaston Dubedat, directeur des «
Ecrits
» et habitant de nouveau Bordeaux, au cours de l’
M. le Commissaire tenait ouverts sur sa table quelques numéros des «
Ecrits
», et, sans explication, le pria de lui exposer l
Revue, « seule, tenait la Bannière littéraire » ! Rappelons que les «
Ecrits
pour l’Art » reparaissaient depuis novembre 88, l
vait de son emploi au Ministère de la Guerre, de Gourmont, pour avoir
écrit
qu’il ne sacrifierait pas à l’idée de patrie son
re toutes poursuites attentatoires à la libre expression de la presse
écrite
. Solidaires, lorsque l’art est en cause, nous pri
é pour la poésie la nécessité d’entrer au domaine sociologique. Aux «
Ecrits
pour l’art » la tendance est d’une sociocratie am
entraîné son talent tout de spontanéité, Ernest Raynaud. Je lui avais
écrit
mon plaisir de la lecture de son délicat, naturis
il me parle « d’inimitiés encourues » à mon propos, proteste qu’il a
écrit
au « Mercure » sur mon intensité musicale, et qu’
évouement étaient nombre de talents d’alors. Mais d’autre part, les «
Ecrits
pour l’Art » en apportaient une preuve émouvante,
t le « Symbolisme » — de citer sur Zola un passage de la lettre que m’
écrivait
André Fontainas à propos de ma Légende d’âmes et
toire des religions. » (Le « Soir », 17 avril 90). D’autre part, l’on
écrit
que Paul Adam est le maître de l’Ecole mystique…
aut, au minimum, du génie, du caractère, de l’indépendance. P. Adam a
écrit
Chair molle, où il s’agit d’un couvent spécial, a
verait de cette circonstance : Risette serait donnée avec un prologue
ÉCRIT
PAR M. RENÉ GRIL !!! — Encore un coup, qu’est-ce
si je ne répondrais point au prologue qui devait, me disait-il, être
écrit
par M. RENÉ GHIL : -moi, m’écriai-je, répondre à
lendemain, on m’apporte l’interview qui avait paru dans le journal où
écrit
M. Fernand Xau. Que voulez-vous ? C’était cela, e
on esprit, n’était en cause aucun des grands « Symbolistes ». J’avais
écrit
en même temps à Sarcey. Je l’assurai de mon innoc
comprendre ce que moi et mes amis représentions : « Les poètes des «
Ecrits
pour l’Art », parce qu’ils travaillent, eux, sont
Ecrits pour l’Art », parce qu’ils travaillent, eux, sont incapables d’
écrire
un prologue tendant à ridiculiser un homme qui ne
n Symboliste. Mais quand je ne comprends rien du tout, comme en les «
Ecrits
pour l’Art » dont me parle M. René Ghil, je saura
Scudo, qui connut des scies analogues pour la seule romance qu’il eût
écrite
de sa vie : le Fil de la vierge. » M. René Ghil a
. Cet éminent est un des hommes qui avec Fétis et Félix Clément aient
écrit
le plus d’âneries sur l’art des sons, il y a une
a peine d’être conservés. De Wagner, « l’éminent critique musical » a
écrit
: « Si toute sa musique ressemble à l’ouverture d
icile d’expliquer le sens… » De Berlioz, « l’éminent critique musical
écrivit
ceci : « L’auteur de la Symphonie fantastiqueest
ne idée lui arrive, il ne sait pas la traiter parce qu’il ne sait pas
écrire
. De Schumann, enfin, un des plus grands artistes
es plus grands artistes de ce siècle, « l’éminent critique » a encore
écrit
ces lignes : « L’instrumentation de M. Schuman, t
ré Walter, André Gide, il a pas mis le meilleur de lui-même » J’avais
écrit
dès 1895 : « Des maîtres du Parnasse et leurs ami
en disant : « Mon erreur vient de ce que, ne comprenant rien, à ce qu’
écrivent
les décadents et les Symbolistes, et n’entendant
littérateurs ont offert un Banquet à M. Moréas, prôné comme un dieu,
écrit
Augustin Hamon, le notoire traducteur, depuis, du
point assez les autres poètes du Symbole, et trop Moréas ? Mais il m’
écrivait
de sa haine des « négrillons sauteurs dénommés Sy
me posait le Docteur Emile Duché (Dordogne), préparant longuement, m’
écrivait
-il, un ouvrage sur la « Précocité intellectuelle,
ore sous sa seule signature Gaston Moreilhon (en la « Vie », en « les
Ecrits
pour l’Art » de nouvelle série 1905, direction Je
arité de pensée non-pareille, qui sans cesse accrus de 88 à 93, aux «
Ecrits
pour l’Art », apportèrent passionnément à la Poés
Mauclair. XII — (1892-1893) A la « Revue indépendante » et aux «
Ecrits
pour l’Art » — D’une « Ecole poétique ». Avec
noms des principaux rédacteurs n’appartenant pas en même temps aux «
Ecrits
pour l’Art » : de J.-H. Rosny, Jean Jullien, Geor
évu le survol assassin des avions, ni le tir à longue portée… Les «
Ecrits
pour l’Art », eux, n’avaient point de Jour de réd
t de Jour de rédaction. Interrompus seulement de 89 à 91, alors que s’
écrivirent
sur place, en l’atmosphère même de mes premières
plus directement active en réside à Paris, les autres adhérents aux «
Ecrits
», de vingt-cinq à trente vers 1891-1892, sont en
que déploie chacun autour de soi et sous sa propre responsabilité. J’
écris
à cette époque de 89 à 93, articles sur articles
ant la demande des miens, ou les suivent, et en diverse numéros des «
Ecrits
», le Memento atteste la multiplicité d’une extér
venir), les poètes qui venaient d’isolée spontanéité se grouper aux «
Ecrits
pour l’Art », s’ils étaient séduits par la techni
e m’appartient pas de puiser en leurs lettres d’allègre arrivée aux «
Ecrits
» tant d’expressions d’orgueilleuses volontés et
un instant plus dur et plus trouble de la lutte, Stuart Merrill qui m’
écrit
: « Tu peux te servir de mon nom dans la discussi
les interprétant d’une manière large et personnelle. Et ces mots ici
écrits
, tu peux t’en servir. Je ne refuse aucune respons
pour une communion ».) De Jean Philibert, qui est de l’Aude : « Les «
Ecrits
» m’apportent la même et apaisante fièvre d’art,
nce envers M. René Ghil, révélateur de Du Bartas » avait publié aux «
Ecrits
» Nov, 89), un article apologétique très sur le «
précurseurs de la Poésie scientifique et nous pouvons dire que les «
Ecrits
» n’ont certainement pas été étranger à l’initiat
aur, Paul Arsène, etc. vont discourir. » (24 juillet 90) « Si ! Les «
Ecrits
» sont une Ecole m’écrit du Poitou Eugène Thebaul
t discourir. » (24 juillet 90) « Si ! Les « Ecrits » sont une Ecole m’
écrit
du Poitou Eugène Thebault76 qui appartient mainte
e doit être un savant aussi… Mon rêve depuis longtemps est celui-ci :
écrire
des vers assez beaux pour que les « Ecrits pour l
s longtemps est celui-ci : écrire des vers assez beaux pour que les «
Ecrits
pour l’Art », la « Revue Indépendante » et le « M
i m’incita à désirer comme hautement honorable la collaboration aux «
Ecrits
». (Montpellier, Octobre 90) — Louis Le Cardonnel
90) Ils viennent tous (et cet allant et clair Marcel Batilliat, aux «
Ecrits
» l’exquis poète musical et rythmique — et qui le
dra une maîtrise Marcel Batilliat à dix-huit ans, qui adorablement m’
écrivait
: « C’est un grand honneur que vous me faites, à
tes soutenir la Poésie scientifique. Quant à leur œuvre, il est aux «
Ecrits
pour l’Art » de Mai 1891 un exposé de leurs desse
ette œuvre devait être théâtrale — mais résolument, vu sa complexité,
écrite
pour le livre et ne compter moins de cinquante p
s luttes nouvelles, lui aussi, au nom du même idéal : notamment aux «
Ecrits
pour l’Art », nouvelle série (année 1905), où il
dhique occidentale, alors que le Boddhisattva épouse Gopa… — Les «
Ecrits
pour l’Art », aidés ensuite par la « Revue Indépe
ipes de la Poésie-scientifique trouvaient à les unir les poètes des «
Ecrits
», il est mieux de l’avoir de quelques extraits d
u les inconscients qui s’isolèrent de l’Humanité » (Jean Philibert, «
Ecrits
», Août 91). — « On nous a dit qu’un art purement
que la stérile contemplation d’un Moi illusoire » (Pierre Devoluy, «
Ecrits
», mars 1891) — La situation est ce qu’elle était
ue et critique de M. René Ghil » « Sûrement les collaborateurs des «
Ecrits
» gardent intactes leurs préférences, leurs perso
guement pensé, sur lequel se déroulera l’œuvre ». (Eugène Thebault, «
Ecrits
», (Décembre 89 et Janvier 90)… Or, il n’est p
ant des novateurs qui se lèvent. (« Revue Indépendante, mars 92, et «
Ecrits
», décembre 92). Avec décembre 1892, les « Ecrits
ante, mars 92, et « Ecrits », décembre 92). Avec décembre 1892, les «
Ecrits
pour l’Art » cessèrent leur publication. Fondés p
venir. Plusieurs années après, l’un d’eux qui s’est tû, inopinément m’
écrivait
pour me le dire avec cette parole qui serait ass
propos de Gaston Moreilhon, et Abel Pelletier, une réapparition des «
Ecrits
pour l’Art » en mars 1905. J’en avais remis le ti
ologiede G. Walch, le passage qui a trait à cette seconde série des «
Ecrits
» : « Mallarmé, cultivé ensuite avec ferveur, et
riginal, pénétrant, d’un rythme étrangement musical et nouveau… Les «
Ecrits
pour l’Art » reparurent en mars 1905, et M. Jean
ité et son action ; En ce qui le concerne, la Rédacteur en chef des «
Ecrits
» publia des poèmes d’une forme pleine, fluide, d
ant la pensée de la Revue, il la mena superbement : cette année des «
Ecrits
» constitue un recueil de haute tenue marquant un
Georges Montorgueil, indice d’un premier revirement d’opinion, avait
écrit
: « Les « Ecrits pour l’Art », revue de haut styl
ueil, indice d’un premier revirement d’opinion, avait écrit : « Les «
Ecrits
pour l’Art », revue de haut style, par des artist
» l’averti critique et l’artiste écrivain Charles-Henri Hirsch, les «
Ecrits
pour l’Art » reparaissent ! ». Maintenant le mo
lucidée encore Quant aux sonorités nuancées du vers. Rappelons ce qu’
écrivait
des Fleurs du mal Leconte de Lisle : « Tout conco
la hantise du Modèle au sourire retors et subtil ! D’où, par exemple,
écrira-t
-il ce qu’il répudierait plus tard, parce que tout
sont deux ambitieux qui se haïssent d’une haine instinctive »87 avait
écrit
Baudelaire. Dès cette époque, et le souci en est
poèmes en prose, de la première période, dénoncent, plus que les vers
écrits
au même temps, cette tendance qui est la dominant
semble indiquer qu’à un moment la spontanéité première de Mallarmé à
écrire
le Vers a été volontairement pliée à un atermoiem
procédé des Bouts-rimés : c’est-à-dire qu’il avait choisi ses rimes,
écrit
les quatorze mots terminaux, puis rempli le sonne
uité. » Si, par surcroît, l’on sait que l’églogue du Faune avait été
écrite
sur la demande même de Banville pour être récitée
quant au « Finale » qui serait, si l’on veut, le Poème de Saint Jean,
écrit
très postérieurement et placé à la suite d’Hérodi
de dialecticien », excuse peut-être Mauclair. Oui, pour ses derniers
écrits
. Souci de grammairien passionné qui perdit la mes
ailler. « On doit attribuer à deux causes sa si limitée production »,
écrivait
le critique italien Vittorio Pica dans une large
vons lieu de croire que cette œuvre si elle eût pu être construire et
écrite
, eût peut-être construite et écrite, eût reprodui
si elle eût pu être construire et écrite, eût peut-être construite et
écrite
, eût reproduit en son essence philosophique un id
las ! Que de la Foule, cette Foule idéale « qui tout à coup a besoin,
écrit
-il, de se trouver face à face avec l’Indicible ou
er, Stéphane Mallarmé, tout en caressant jusqu’à sa mort le dessein d’
écrire
le chef-d’œuvre rêvé, n’y a rien publié, rien écr
ort le dessein d’écrire le chef-d’œuvre rêvé, n’y a rien publié, rien
écrit
, ni même qu’on sache, rien ébauché qui s’y rappor
l’évolution : « cette poésie devenue désormais du domaine public », m’
écrivait
-il alors. Nous avons là des exemples de sortie ca
re de poèmes conçus selon l’art où il est arrivé : Mari Magno, poèmes
écrits
de 1917 à 20, « non pas même dans les larmes, dan
nt émouvant : « Mais ces remarques n’ont valeur de critique. Je dois
écrire
pour ceux d’aujourd’hui, et dégager de l’œuvre de
ections, et qui devait être en lui tant expansive. « Il paraît bien,
écrit
Pierre Quillard à propos de Louis le Cardonnel, q
ourtes citations (il s’agit de mon Vœu de vivre) que René Ghil ait pu
écrire
quelque part : « Mais mon heur ne serait-il assez
Phalange », le poète Jean Royère. (Après avoir repris une année les «
Ecrits
pour l’Art », il avait, en 1906, créé cette Revue
Flambeaux Noirs. La lettre est curieuse et émouvante, que le poète m’
écrit
à propos des Débâcles, en 88 : curieuse du point
aient déchaîné que la haine. Ainsi s’expliquent les derniers volumes,
écrits
avec douleur, à la veille d’une mort tragique, et
on du rêve qui sourdait en son auteur, lorsque, étudiant encore, il m’
écrivait
: « C’est, votre œuvre, une œuvre vraie, qui écla
ment au « Bulletin du Congrès » discours, il est vrai, soigneusement
écrit
en réponse totale à la plupart des articles du pr
ous avions eue en 1887 et qu’il reproduisit longuement en une lettre
écrite
en 1892 à l’un des poètes des « Ecrits pour l’Art
uisit longuement en une lettre écrite en 1892 à l’un des poètes des «
Ecrits
pour l’Art », lettre demeurée en mes mains. D’ail
e quelle manière il entendit la vérité en les pages d’ouverture qu’il
écrivit
pour l’Anthologie de Walch : or, aggravant son ac
la Gaule ayant été envahie par les Pinks sous les Césars, V. Brussoff
écrit
: « La métaphysique de René Ghil, rappelle les id
acilement, ce qui les relie à Dante, à Goethe, à Milton… « René Ghil,
écrivait
Valère Broussof, a saisi parmi les moments de l’U
n The Theotrocrat. Londres, 1905 Une étude de Laurence Jérold aux «
Ecrits
pour l’Art », Janvier 1906)… … Mais André Fontain
rold aux « Ecrits pour l’Art », Janvier 1906)… … Mais André Fontainas
écrit
aussi (au « Mercure » du 1er sept. 1920) : « A l’
à laquelle il ne se convertit pas », me disant ensuite : « Vous avez
écrit
à vous seul une page de l’Histoire de la Littérat
s recherches documentaires du xviiie siècle à maintenant, l’auteur a
écrit
magistralement une histoire des Précurseurs de la
é, une occulte Beauté. Non : le Mallarmé qu’ils ont élu est celui qui
écrivit
ce dernier poème, est-ce prose, est-ce vers-libre
« Revue Indépendante » dans sa dernière période de 89 à 93, et les «
Ecrits
pour l’Art ». Fondée en 1918, à l’heure où au sor
s mystique, la Conquête du silence) : trilogie d’ailleurs entièrement
écrite
. Dans l’Evasion, si toute la pensée, si toute son
pénétration et émoi à l’étude des sciences. Ainsi qu’une suite des «
Ecrits
pour l’Art » se présenterait la Revue « Rythme et
e sort des presses de E. Goussard, de Melle, l’imprimeur dévoué des «
Ecrits
» qui veuille agréer mon amitié et ma gratitude.
nglots ou rires, ou que vous rêviez d’un audacieux ensemble, que vous
écriviez
en vers ou en prose, que vous soyez lyrique ou ép
2. Gautier de Metz : auteur de L’Image du monde (1246), poème en vers
écrit
en dialecte lorrain, de portée encyclopédique, co
1976, p. 329 5. L’Œuvre : titre que Ghil donne à l’ensemble de ses
écrits
. L’Œuvre est divisée en trois grandes parties : D
et Dire de la Loi, resté à l’état d’ébauche (trois poèmes en ont été
écrits
, 1813, 1919, 1920). Pour le détail des éditions i
ean-Pierre Bobillot, in René Ghil De la poésie scientifique et autres
écrits
, ELLUG, 2008, p. 284-285. 6. La Légende du Parn
e de la Pléiade, 1962, p. 57) 33. Auguste Marcade, journaliste. Il
écrivit
dans Le Figaro, La Revue illustrée, et produisit
le (1864-1941) : écrivain et journaliste, il est l’auteur de nombreux
écrits
sur la littérature coloniale. 47. Draner (Jules
8. Marcel Batilliat (1871-1941) : il fit partie des contributeurs aux
Ecrits
pour l’art dès la création de la revue. Proche de
rticulier l’auteur du recueil Marie-des-Pierres (1907) dont René Ghil
écrit
le compte-rendu pour la revue Viessy. Il particip
symbolisme qui fournirent la matière de La Poésie symboliste (1919),
écrivit
en collaboration avec Apollinaire et Victor-Emile
eau. Ce qui le met au-dessus de Regnier. — § X. Perfection de l’art d’
écrire
en vers. — Ce qu’il faut penser du Lutrin. § I
ourquoi Boileau est tout à la fois si attaqué et si populaire. Les
écrits
de Descartes et de Pascal, les doctrines de l’Aca
ines de l’Académie française et de Port-Royal, avaient assuré l’art d’
écrire
en prose. Il n’en était pas de même de la poésie,
crire en prose. Il n’en était pas de même de la poésie, ni de l’art d’
écrire
en vers, en quoi consiste la perfection de la poé
la gloire de Port-Royal, que ses leçons et ses exemples dans l’art d’
écrire
en prose donnèrent de grandes lumières à celui de
poètes qui a le mieux connu, et peut-être le mieux pratiqué, l’art d’
écrire
en vers. Depuis deux siècles, Boileau a été comme
ue parfaite, d’obligation pour tous les genres, sans laquelle il ne s’
écrit
rien de durable. De là, tantôt des attaques ouver
u’il s’y soumet ? Nous n’aurions pas tant d’efforts à faire si nous n’
écrivions
que pour un temps ou pour un lieu. Boileau a sans
sans de grands efforts, sans le travail qui fait du privilège de bien
écrire
le plus difficile de nos devoirs envers nos sembl
semblait qu’après Malherbe il n’y eût plus qu’à perfectionner l’art d’
écrire
en vers selon les règles qu’il avait tracées. On
e de Médicis, à l’occasion de son mariage, c’est le réformateur qui a
écrit
cette vigoureuse et imposante strophe : Ce sera
de la même plume, à propos de l’arrivée par mer de la nouvelle reine,
écrit
ces fadeurs solennelles : Quantes fois, lorsque
que la bise ou la pluie Bat excessivement. Le poète italien n’a rien
écrit
de si mauvais. C’est la punition des imitateurs,
é que des flatteries intéressées ? Il en a mérité le soupçon, lui qui
écrivait
à un ami à propos d’une de ses pièces : « Ces ver
e la mollesse, des satisfactions de vanité, au milieu desquelles il l’
écrivait
, œuvre brillante et frivole comme sa vie. Il en f
ic81 ! » Plus tard il modéra son admiration. « Le bonhomme Chapelain,
écrit
Mme de Sévigné, trouve l’Adone délicieux en certa
t le nouveau style cultidiablesco. Il termine par ce tercet un sonnet
écrit
dans le goût du jour : Entends-tu Fabio, ce que
il substitue S’épand déjà sur tout le monde, Voilà ce qui s’appelle
écrire
avec justesse ! Et ce qui m’en plaît plus, tout e
cène en est une critique précise. Ainsi Chapelain hésite d’abord s’il
écrira
en prose ou en vers. Pourquoi se décide-t-il pour
ent ; quelques-unes passent la vraisemblance. Balzac, dans une lettre
écrite
à Costar sous le pseudonyme de Girard, se faisait
cellent moyen d’en tirer le double. Par exemple, à qui croit-on qu’il
écrive
ceci : « Votre sujétion est si noble et si glorie
r ! Et il ajoute pour Costar : « Sans doute elles voudraient toujours
écrire
, s’il voulait toujours dicter. » Balzac, en loua
ure l’avait appelé l’excuseur de toutes les fautes. Il disait de tout
écrit
, de quelque main qu’il vînt : « Cela n’est pas mé
rtie saine du public fut très puissant. En outre, dans le temps qu’il
écrivait
ses satires, Racine composait, comme pour lui don
t dire qu’au temps du Discours de la méthode et des Provinciales il s’
écrivait
beaucoup de choses où, sans être ni aussi forte n
ersonnel de Chapelain, qu’à une époque où Descartes et Pascal avaient
écrit
, où Bossuet se faisait entendre dans la chaire, o
en n’était assuré. Les souvenirs et les habitudes prévalaient sur les
écrits
nouveaux. Le Cid n’avait nullement dégoûté des ve
es ridicules et les Femmes savantes, en 1672, un personnage de marque
écrivait
à Mlle de Scudéry : « L’occupation de mon automne
ait un évêque et un prédicateur de talent, Mascaron. « Je vous avoue,
écrivait
-il à la même, que dans les sermons que je prépare
, M. de Pompone enfin, échangeant son nom contre celui de Célidamant,
écrivait
de Stockholm à M. Duplessis-Guénégaud, transformé
cherché dans le galant plutôt que de s’en passer. Témoin les premiers
écrits
des Molière, des Racine, des La Fontaine, des Sév
e Ronsard avait encore des fidèles. « Rendons grâce à la Providence,
écrivait
, après l’Art poétique, le sieur de Lerac (anagram
succès. Comment s’attaquer sans se connaître ? S’il a cherché en ses
écrits
« la seule vérité », il ne l’a point évitée, quan
ommençons à voir les choses, et par l’imitation que nous commençons à
écrire
. Les meilleurs n’échappent pas à cette condition.
rs n’échappent pas à cette condition. « J’ai une espèce de confusion,
écrit
Boileau à M. le Verrier, d’avoir employé quelques
n’aida pas peu à faire faire cette différence, et à rétablir dans les
écrits
non la pudeur qui s’effarouche de la vérité, mais
és de Louis XIV, il en abandonnait le profit au public. Quand Boileau
écrivait
: Je sais qu’un noble auteur peut sans honte et
dons du roi sur Corneille, vieux et pauvre. Le plus beau vers qu’ait
écrit
Boileau, parmi tant de vers faits de génie, comme
dé lui-même. Ce qui n’a pas manqué à Boileau, en aucun endroit de ses
écrits
, c’est la faculté souveraine en toutes les choses
royait une législation nécessaire pour régler et pour assurer l’art d’
écrire
en vers ! Nul ne convenait mieux à cet emploi qu’
icien. § VII. Principes de sa poétique. La raison est l’âme des
écrits
, le vrai en est l’unique objet : telle fut la doc
des vers devenus proverbes : Aimez donc la raison ; que toujours vos
écrits
Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur pr
assujettie à quelque système, ou circonscrite à de certains genres d’
écrire
? Lequel a-t-elle exclu ? Boileau a-t-il seulemen
ce qui n’est pas de l’homme nous choque. Quelque chose donc que vous
écriviez
, il faut que ma raison en soit d’accord. Si, dans
ait des transitions, « le plus difficile chef-d’œuvre de la poésie »,
écrit
-il à Racine128. Pénétrons au fond de ces paroles.
images tirées de l’art dont il trace les règles. Au temps où Boileau
écrivait
, la simplicité même de ses doctrines en faisait l
? Notre condition intellectuelle serait bien misérable si, en fait d’
écrits
, nous n’attachions pas tous le même sens aux mots
ssaient deux ou trois fois la semaine, à souper, pour causer de leurs
écrits
. A l’exception de Molière, déjà célèbre, ils étai
amical qu’ils exerçaient les uns sur les autres ne s’arrêtait pas aux
écrits
; il s’étendait jusqu’à la conduite. Ainsi Molièr
louanges135 », y ripostent par tous les moyens. A défaut d’apologies
écrites
dans le style des Satires. ils publient contre Bo
ant ouvert les yeux, il n’avait pas eu de cesse qu’il ne fît un petit
écrit
pour se venger d’avoir donné dans ce travers136.
in, et de donner des lois à la poésie rentrée dans le devoir. Boileau
écrit
l’Art poétique. Il en entremêlait le travail de l
atire sur l’Equivoque, pas plus que dans l’Ode sur la prise de Namur,
écrite
un jour qu’il ne se connaissait pas. Ceux des ouv
ecret de leur empire sur tous les bons esprits de notre pays, ont été
écrits
de vingt-quatre à cinquante ans. Ils portent la m
disputée, c’est qu’il a, du même coup, porté à sa perfection l’art d’
écrire
en vers et donné des modèles dans tous les genres
il, qui ne sont pas compatibles avec la poésie, et d’avoir mieux aimé
écrire
de verve un poème vif et frappant, que languir su
conduite de la vie. Boileau ne s’adresse plus au poète ni au juge des
écrits
, mais à l’homme ; non plus au goût, mais à la con
quiétude chrétienne de n’y pas réussir. § X. Perfection de l’art d’
écrire
en vers. — Le Lutrin. Le vrai commun à tous le
commun à tous les ouvrages de Boileau, c’est la perfection de l’art d’
écrire
en vers. Ne regardons pas les fautes : où le bien
ce, qu’égale au contraire la langue de Boileau. Mais pour que l’art d’
écrire
en vers, dont Boileau a donné les règles et les e
iré à sa gloire, on aimerait mieux qu’il n’eût jamais abaissé l’art d’
écrire
en vers ; et s’il est une prescription essentiell
ervant d’une autre langue, tant il y est dans son naturel. Ce qu’il a
écrit
en prose, sauf quelques pages fines et piquantes
l surtout lui était si familier, qu’au dire de son neveu Pinchêne, il
écrivait
dans cette langue des sonnets qu’on attribuait à
Triomphe de Pradon sur les satires du sieur Desprcaux. En tête de cet
écrit
est une gravure représentant Mercure fouettant un
les deux derniers. 172. Les quatre premiers chants du Lutrin ont été
écrits
de 1672 à 1674, et les deux derniers de 1681 à 16
fut datée de ces trois ouvrages, et on ignora longtemps que celui qui
écrivait
Eugénie Grandet avait précédemment composé vingt
tout habillé, m’assure-t-on. Il vit à la turque, sur des coussins, et
écrit
sur le parquet, comme un choriste d’opéra-comique
llent sans cesse, rappelle aussi son valet et son chien partout où il
écrit
. Si vous voyez dans un article quelque chien de T
s-préfets et des légionnaires de ses rédacteurs en 1830. Mais M. Karr
écrit
à lui seul ou à peu près ce nouveau Figaro ; or,
mi-officielle. Le même M. Nestor que j’avais tort de ne pas connaître
écrit
dans la Revue de Paris quelques articles spiritue
puscule fort mystérieux ; on ne sait comment M. Sue y voit assez pour
écrire
ou même pour lire, dans cette ombre qui a quelque
Si le moment en était venu, si je ne tenais pas immensément à ne vous
écrire
que dans l’ordre des révélations qui m’ont été fa
plume m’en démange. Imaginez-vous que ces humbles lettres que je vous
écris
font ici un véritable tapage, et que le hasard le
pendant ! Jugez de ma décontenance ! Il me sembla que j’avais mon nom
écrit
en lettres sonores sur mon front, et je remis sur
rompues, ne donnez pas mon adresse à Paris à ceux qui pourraient vous
écrire
. Pour ce qui est de Bruxelles, c’est différent nº
iote et ami, l’auteur d’un acte de vaudeville. Vous savez que M. Sue
écrit
dans ce moment une histoire de la marine français
itule château dans ses préfaces, par illusion d’optique apparemment),
écrivait
le texte romanesque de cette histoire, et ne rega
ue, à Bruxelles, et je préférerais de beaucoup, pour ma part, le voir
écrire
quelque nouveau roman que d’apprendre qu’il court
i découvrit le conclusum. On ne savait pas trop si M. Sue n’avait pas
écrit
des remerciements aux officiers de marine de Toul
e qu’elle était, traîne quelques jours ; Mlle Déjazet s’impatiente et
écrit
au neveu une lettre folle, une lettre où l’oncle
sous le nom de Marie de L’Épinay, qui rédige le Journal des Modes et
écrit
de charmantes nouvelles. Quant à M. Lucas, c’est
fait preuve d’une élasticité extrême, par tout ce que je vous ai déjà
écrit
. Si le papier ne m’avait manqué, peut-être alors,
er doit se faire exactement friser à Paris), à peine ai-je déjeuné et
écrit
mes dépenses de la veille, qu’il est déjà si tard
is dit du mal du talent de M. Gozlan. Les trois lignes que je viens d’
écrire
sont peut-être les plus franches et les plus sévè
qui n’avoue pas sa collaboration complète, à ce livre, dit qu’il n’a
écrit
pour cet ouvrage que quelques chapitres ou articl
M. Jules Lacroix, auteur de quelques romans invraisemblables, et mal
écrits
, par-dessus tout. Le bibliophile Jacob n’est pas
-Bourgeois et à Don Juan de Marana, personne que M. Mérimée qui avait
écrit
une longue nouvelle sur ce personnage. Dans une l
l’auteur. M. Paul Foucher est parti, en nous disant qu’il allait vous
écrire
. Quand M. Paul Foucher fut sorti, mon compatriote
n peut acquérir le droit d’être consigné dans les lettres que je vous
écris
; on a le droit d’être lu dans les cabinets de le
Langon à M. H. de Latouchep, la distance est grande. M. de Latouche a
écrit
Fragoletta, la Vallée aux Loups, Grange-Neuve et
itième siècle, et que je veux maintenir pour qualifier ce que je vous
écris
. N’est-il pas charmant, ce mot, mon cher Monsieur
pas charmant, ce mot, mon cher Monsieur ? C’est parler pour parler ;
écrire
pour écrire. Papoter ; je papote avec vous ! Mill
t, ce mot, mon cher Monsieur ? C’est parler pour parler ; écrire pour
écrire
. Papoter ; je papote avec vous ! Mille bonjours.
rine. M. Jal était autrefois un des rédacteurs du Constitutionnel, il
écrivait
dans cette feuille de lourds articles sous l’insp
Marin avec les artistes ; artiste avec les marins. Sans avoir jamais
écrit
un livre, M. Jal se trouvait avoir un nom fourré
st sa méthode ; il n’est pas un journal qui se fonde, auquel M. Jal n’
écrive
pour prier de joindre son nom parmi les collabora
? Tous ces noms-là datent de 1831, 1832 et 1833. Les précédents sont
écrits
sur des épitaphes. Les trois volumes de scènes de
r, combien M. Jal a pris le parti de parler de lui dans tout ce qu’il
écrit
, et de placer partout et à tout propos ce prénomw
’à ses amies, sur les incidents particuliers de ce voyage, M. Jal l’a
écrit
avec naïveté. Vous savez aussi le nombre de ses d
me sur la cheminée d’une auberge de je ne sais pas où3. Tout cela est
écrit
très sérieusement, c’est ce qui en fait le charme
able de nuire sciemment à qui que ce soit ; si non à lui-même par ses
écrits
. De M. Jal, l’historiographe de la marine, je pas
une pour se faire un cure-dent. Les autres furent cédées à un ami qui
écrivit
avec elles un beau roman qui ne se vendit pas. Le
quand il était légitimiste, et qui depuis la révolution de Juillet a
écrit
dans le Constitutionnel, et puis dans la Tribune,
dans l’Europe, il faut que je vous parle de M. Louis de Maynard qui a
écrit
, il y a deux ans, un bel ouvrage ayant pour titre
e M. Dumas. M. de Maynard est jeune ; c’est un dandy à tous crins. Il
écrit
, mange et dort avec des gants ; il se parfume et
ie ; on doit à sa collaboration avec M. Félix Pyat un drame fort bien
écrit
, joué à la Porte Saint-Martin, sous le titre de :
de talent, beaucoup de gens de lettres. M. Pyat qui n’a point encore
écrit
de livre, mais un grand nombre d’articles, dont p
stive. Il offrit le montant de la carte payée en échange de 40 lignes
écrites
sur-le-champ par M. Luchet, n’importe sur quelle
e pas de dire : Ah ! si Luchet voulait s’en mêler ! si Luchet voulait
écrire
! M. Sainte-Beuve, que nous avons aperçu un insta
plus grand succès au livre qui le porterait au front… M. Sainte-Beuve
écrivit
un livre pour le titre ! et quel beau livre il a
son frère M. Abel Hugo, est le fondateur de la France militaire ; il
écrit
des ouvrages de statistique et d’histoire, et s’o
le jour. Pendant ces deux mois, je n’ai rien fait que flâner et vous
écrire
ces quelques lettres. Du reste, si j’ai été proli
de envers elle ; ma paresse pour tout ce qui n’est pas flâner et vous
écrire
(autre flânerie de la plume au lieu de celle de l
pour me faire visite. Son but était tel, que depuis que ma tante m’a
écrit
cela, je ne considère plus les écrivains de Franc
i à l’éditeur ! un éditeur ! l’éditeur de Van Engelgom ! un éditeur a
écrit
à Van Engelgom ! Van Engelgom ne répond pas aux é
apparemment fort vexé, si nous nous en rapportons à certains articles
écrits
dans la Chronique de Paris, à la suite d’un voyag
ce qu’il appelle un tour en Belgique, et, rentré à Paris, s’est mis à
écrire
son tour, afin, sans doute, de rentrer dans ses f
n pays observé ! Ils arrivent à Paris et parlent Belges et Belgique ;
écrivent
, grattent du papier, et datent de notre pays leur
même ridicules à Paris et aux Parisiens, je pourrais aussi peut-être
écrire
un tour de France, tout Van Engelgom que je suis,
ahi ! M. Gozlan ! ahi ! M. Gautier, moi qui ne renonce pas à l’idée d’
écrire
mon tour en France. L’inventeur d’une nouvelle re
au juste s’il est mort ou s’il n’est pas mort. Le dit-on décédé ? il
écrit
au journal qu’il vit toujours. A-t-on besoin de s
Félix Davin, le rédacteur du Musée des Familles, M. Henri Berthoud, a
écrit
sur les derniers moments de Davin des choses très
ureusement sentie par toute la littérature française. H. Arnaud qui a
écrit
les Aventures d’un Renégat, Pierre, et le Château
nt communément les femmes avant George Sand. Louis Reybaud a, dit-on,
écrit
en grande partie sous la direction du capitaine d
simple et la voici : le second roman était bien réellement composé et
écrit
par Mme la princesse de Craon ; mais Thomas Morus
nce en France, comme chez nous à l’étranger, il faut absolument avoir
écrit
quelque bon ouvrage. Pour nous il ne peut y avoir
rentrerai dans quelques détails que j’ignorais encore, quand je vous
écrivais
mes premières lettres, et que je ferai passer dan
n enregistre en passant les preuves testimoniales de l’histoire qu’on
écrit
. J’ai dit dans une de mes précédentes lettres que
ieuse encore, et que le directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin
écrivait
au même M. Alexandre Dumas en réponse à une attaq
à part l’idée première attribuée à M. Émile Souvestre, a, dit-on, été
écrit
dans le paroxysmeai d’une passion que M. Dumas ép
gné Simon et Leone Leoni des glaciers de la Suisse ; M. de Latouche a
écrit
Fragoletta à Naples. Aussi les appartements de ce
épète. Je ne vous ai rien dit, je pense, de Mme Constance Aubert, qui
écrit
des articles de mode fort suivis, dans le journal
ntiellement à l’idée morale qui plane sur tout ce que je vous ai déjà
écrit
. Les modes du Temps ont donc, je vous l’ai dit, e
avant vous le saviez, une certaine vogue. Elles sont spirituellement
écrites
, exemptes d’extravagances ou d’idées irréalisable
t aujourd’hui M. Dumas, par exemple, et je lirai un peu plus ce qu’il
écrivait
autrefois. Je ne m’occuperai pas de M. Gautier, t
itage ! M. Hippolyte Lucas accuse M. Alphonse Brot, je crois, d’avoir
écrit
ces lettres. Si j’avais quelque vanité, quel beau
rot de mon papotage. Certes, j’ai la conscience nette sur ce que j’ai
écrit
dans mes huit lettres ; mais pourtant j’avoue fra
certains individus. Je rejette ce reproche qui n’est pas juste. J’ai
écrit
des lettres qui ne sont que la sténographie d’une
gens de lettres dont je faisais chaque jour connaissance. Ce que j’ai
écrit
n’a jamais eu de caractère sérieux, et ma plume n
l’ai pas fait, et je dis même plus : je ne le ferai pas. Je l’ai déjà
écrit
: dans mes rencontres de Paris, j’ai vu maint hom
ser mon papotage, il resterait bien peu, ou rien, des jérémiades qu’a
écrites
dans la Quotidienne M. Théophile Muret (l’auteur
u désignait pour la femme de France qui avait le plus d’esprit et qui
écrivait
le mieux. Cette personne n’écrivit pourtant qu’as
qui avait le plus d’esprit et qui écrivait le mieux. Cette personne n’
écrivit
pourtant qu’assez peu, à son loisir, par amusemen
te de négligence qui n’avait rien du métier ; elle haïssait surtout d’
écrire
des lettres, de sorte qu’on n’en a d’elle qu’un t
, une divine raison qui ne lui fit jamais faute ; elle l’eut dans ses
écrits
comme dans sa vie, et c’est un des modèles à étud
ers latins, la beauté, les grâces, l’élégance du bien dire et du bien
écrire
de Mme de La Fayette ou de Mlle de La Vergne, Lav
les entendant de sa bouche, les écrivant pour lui complaire : « Vous
écrivez
bien, lui disait Madame ; écrivez, je vous fourni
crivant pour lui complaire : « Vous écrivez bien, lui disait Madame ;
écrivez
, je vous fournirai de bons mémoires. » — « C’étai
pendant elle diminuoit toujours… » Le 30 juin 1673, Mme de La Fayette
écrivait
à Mme de Sévigné : « Il y a aujourd’hui trois ans
cœur M. de La Rochefoucauld, âgé déjà de cinquante-deux ans105. Elle
écrivit
de bonne heure par goût, mais avec sobriété toujo
de La Fayette, vers 1659, en fit un de Mme de Sévigné, qui est censé
écrit
par un inconnu : « Il vaut mieux que moi, disait
ngageant Mme de La Fayette à se mettre à l’œuvre, lui disait : « Vous
écrivez
bien, » elle avait lu sans doute la Princesse de
ge. Deux mois avant la malheureuse mort de Madame, Mme de Montmorency
écrivait
à M. de Bussy, en manière de plaisanterie (1er ma
ont elle voulait corririger le beau monde ; c’est un amant jaloux qui
écrit
à sa maîtresse ; Boileau en son genre n’eût pas m
à le lire avec grand plaisir ; « car Segrais, disait-il, ne peut rien
écrire
qui ne soit joli ; » après l’avoir lu, il le crit
injure que j’aurois voulu causer à la renommée de Segrais ce que j’ai
écrit
dans les Origines de Caën ; mais je puis attester
me des remarques de sentiment comme celle-ci, que Mme de La Fayette n’
écrivait
certainement pas sans un secret retour sur elle m
concordent juste, et donnent l’année 1665 ou 1666. Mme de La Fayette
écrit
cette lettre à Mme de Sablé, ancienne amie de M.
notonie de cette habitude profonde et tendre : « Leur mauvaise santé,
écrit
-elle, les rendoit comme nécessaires l’un à l’autr
il y en a peu où Mme de La Fayette ne soit nommée, et plusieurs sont
écrites
ou fermées chez elle, avec les compliments tout v
urtes qu’à l’ordinaire de la part de Mme de La Fayette qui aime peu à
écrire
; et Mme de Grignan de loin est un peu jalouse ;
ns de prouver qu’ils étaient substitués. On conçoit avec cela qu’elle
écrivait
peu de lettres, et seulement pour le nécessaire.
belle ; vos heures sont libres, et votre tête encore plus ; le goût d’
écrire
vous dure encore pour tout le monde ; il m’est pa
: « L’idée d’entrer en religion ne m’est jamais venue dans l’esprit,
écrivait
Mme de Maintenon à l’abbé Testu ; rassurez donc M
ayette. » Donnant à son frère des leçons d’économie, Mme de Maintenon
écrivait
en 1678 : « J’aurois cinquante mille livres de re
cuterons pas, et ce roman est trop supérieur à tout ce qu’il a jamais
écrit
pour permettre d’hésiter. Personne, au reste, ne
s les conversations et correspondances ; Bussy et Mme de Sévigné s’en
écrivaient
; on était partout sur le qui vive à son propos ;
e tragédie, comme à présent on en eût fait des vaudevilles. Valincour
écrivit
très-incognito un petit volume de critique qu’on
pleine de ce malheur et de l’extrême affliction de notre pauvre amie,
écrit
Mme de Sévigné, qu’il faut que je vous en parle…
our remplir les heures, Mme de La Fayette se laissa aller à plusieurs
écrits
, dont quelques-uns ont pu être égarés. La Comtess
empressé, attentif ; une intelligence continuelle. L’auteur d’un tel
écrit
était, certes, un esprit capable d’affaires posit
ce qui en a été cause 125. » Un an avant de mourir, Mme de La Fayette
écrivait
à Mme de Sévigné un petit billet qui exprime son
fice ? Tout concorde jusqu’au bout et tout s’achève : Mme de Sévigné
écrit
à Mme de Guitaud, le 3 juin 1693, deux ou trois j
d’en user trop longtemps sans réserve, comme on fait d’un ami sûr, a
écrit
d’elle quelque chose en ce sens, et plus malicieu
s Louis XIV, la langue française dans toute sa pureté, et telle que l’
écrivaient
Mmes de La Fayette, de Sévigné, M. de La Rochefou
ncour, Despréaux et Racine lui-même : « Votre amie Mme de La Fayette,
écrit
ce dernier, nous a été d’un bien triste entretien
s souvenirs ou de leurs conseils, et me donner ainsi la possibilité d’
écrire
ce petit livre. M. Alexandre Dumas a pris la pein
pas complètement échappé à l’influence de Rousseau. Il lui arrivait d’
écrire
des phrases à la Jean-Jacques : « On n’est heureu
re et les fonctions publiques. La même diversité se retrouve dans ses
écrits
, où il y a un peu de tout : roman, histoire, réci
nôtre du plaisir. Il se plaisait aux difficultés techniques, comme d’
écrire
sur trois rimes — et sans chevilles ! — un chant
t. Lorsque Musset s’accuse dans ses lettres d’être grognon, lorsqu’il
écrit
: « J’ai grogné tout mon saoul », ou bien : « Je
er à l’École polytechnique. Une longue lettre à son ami Paul Foucher,
écrite
le 23 septembre suivant du château de son oncle l
stupide manie des arrangeurs qui me dégoûte, mais je ne voudrais pas
écrire
, ou je voudrais être Shakespeare ou Schiller. Je
arqué dans ces effusions de collégien qu’il est travaillé du besoin d’
écrire
; le papier blanc l’attire et l’effraie, ce qui v
. M. Maxime Du Camp, plus jeune que Musset d’une douzaine d’années, a
écrit
dans ses Souvenirs littéraires : « La génération
aucoup de contemporains, empêchait la plaie de se fermer : « J’ai eu,
écrivait
-il longtemps après, ou cru avoir cette vilaine ma
des fontaines… Une réunion du Cénacle fit naître une ballade. Musset
écrivit
ensuite un drame à la Victor Hugo. On y lisait :
igation de la rime riche. A l’apparition de ses premières poésies, il
écrivait
au frère de sa mère, M. Desherbiers, en lui envoy
ndant que ses réflexions portassent leurs fruits, bons ou mauvais, il
écrivait
rapidement les Contes d’Espagne et d’Italie, et s
et « dégoûtent » l’auteur de l’article, malgré Mardoche, qui a l’air
écrit
par un « fou », les Contes d’Espagne et d’Italie
un seul mot. » — M. de Musset-Pathay, aussi attentif et moins calme,
écrivait
à un ami, à propos de l’article si cruel de L’Uni
rgile ont des épithètes de ce genre, et, avant qu’il y eût une poésie
écrite
ou chantée, les vieux mythes traduisaient des imp
’il serait hors de page. « Le romantique se déhugotise tout à fait »,
écrivait
son père, le 19 septembre 1830, à son ami Cairol.
ue lui paraissait maintenant vide de sens. « Nous discutons beaucoup,
écrivait
-il à son frère ; je trouve même qu’on perd trop d
leuve où me noyer, une corde où me pendre, Pour avoir oublié de faire
écrire
au bas : Le public est prié de ne pas se méprend
sur ses épaules. Nous l’y reverrons dans tout son éclat quand Musset
écrira
« Rolla » et la Confession d’un Enfant du siècle.
nales. La première lettre qui marque un progrès dans l’intimité a été
écrite
à propos de Lélia 10, que George Sand avait envoy
tre, on amoindrissait d’autant son propre héros. Ils n’eurent pas à s’
écrire
pendant les premiers mois, mais Musset a comblé c
de notre vie seront ceux que nous pourrons passer ensemble. » Musset
écrit
à Venise de toutes les étapes de la route. Ses le
le goût du temps et, pour ainsi dire, la poétique du genre11. Il lui
écrit
qu’il a bien mérité de la perdre, pour ne pas avo
ut du chagrin qui le dévorait. Le 19, il prie son amie de ne plus lui
écrire
sur ce ton, et de lui parler plutôt de son bonheu
a poche. Plus loin : « Je m’en vais faire un roman. J’ai bien envie d’
écrire
notre histoire. Il me semble que cela me guérirai
er la mine des souvenirs. La première des Lettres d’un voyageur était
écrite
, et annoncée à Musset. Nous aurons maintenant, ju
ssante à Pagello, qui l’entourait de soins et d’attentions : « C’est,
écrit
-elle, un ange de douceur, de bonté et de dévoueme
lo à Musset (15 juin) : « Cher Alfred, nous ne nous sommes pas encore
écrit
, peut-être parce que ni l’un ni l’autre ne voulai
la réponse aux aveux voilés de l’infidèle. Dès le 10 mai, Musset lui
écrit
qu’il est perdu, que tout s’écroule autour de lui
l la conscience de l’irréparable communique une immense tristesse. Il
écrit
à George Sand qu’il a trop présumé de lui-même en
ridicule de sa situation : « Du moment qu’il a mis le pied en France,
écrit
George Sand, il n’a plus rien compris. » Au lieu
and bonheur. » Il sollicite ensuite la permission de continuer à lui
écrire
; il supportera tout sans se plaindre, pourvu qu’
i sot personnage. George Sand à Musset (au crayon et sans date. Elle
écrit
sur ses genoux, dans un petit bois) : « Hélas ! H
pas, parce que je suis offensée jusqu’au fond de l’âme de ce qu’il m’
écrit
, et que, je le sens bien, il n’a plus la foi, par
’avance tout ce qu’il y avait à craindre entre nous. J’aurais dû te l’
écrire
et ne pas revenir. La fatalité m’a ramenée ici. F
Je ne peux pas travailler. Ô l’isolement, l’isolement ! je ne peux ni
écrire
, ni prier, … je veux me tuer ; qui donc a le droi
s tuez-moi en partant. » Musset aussi n’en pouvait plus. Il lui avait
écrit
qu’il faisait ses paquets. Comme il ne se décidai
e leur entourage allaient creuser entre eux, et à leurs dépens. Ils s’
écrivent
encore de loin en loin, pour un renseignement, un
on l’a vu, dresse un autel à son amie, a paru en 1836, et George Sand
écrivait
à cette occasion : « Je sens toujours pour lui, j
ettre à douter l’un de l’autre, fût-on dix ans sans se voir et sans s’
écrire
, à moins qu’on ne voulût aussi douter de sa propr
ou Duclos ! Cela fait, Musset reprit la plume. Il n’avait presque pas
écrit
de vers depuis Rolla, qui avait été publié le 15
s’est abattue sur lui, nous venons de le voir. Pendant deux ans il n’
écrivit
plus, en vers du moins. Durant ce long silence, l
é un si vif et éblouissant souvenir. « Il y a vingt-neuf ans de cela,
écrivait
Sainte-Beuve en 1857, au lendemain de la mort de
sans quoi nous n’aurions pas Les Nuits, qui n’ont assurément pas été
écrites
par Mardoche, ou par l’Octave des Caprices. Sauf
rtance secondaire (Une bonne fortune, Lucie), les premiers vers qu’il
écrivit
après le voyage d’Italie furent la Nuit de Mai (R
grand poète, ne se réveillera plus qu’un jour, trois ans après, pour
écrire
son admirable Souvenir (15 février 1841). Les mei
à présent contre ses anciens alliés. Il est agressif, malicieux ; il
écrit
la célèbre lettre de Dupuis et Cotonet sur « L’Ab
n débordement de romantisme dans le sentiment. « La Nuit de mai » fut
écrite
en deux nuits et un jour, au printemps de 1835, q
Ô Muse ! spectre insatiable, Ne m’en demande pas si long. L’homme n’
écrit
rien sur le sable À l’heure où passe l’aquilon. J
rès, vint « La Nuit de décembre ». Le poète s’était interrompu pour l’
écrire
de la Confession d’un Enfant du siècle, qui, dans
faite, et sur sa terreur folle qu’elle refuse de pardonner. L’autre,
écrite
au crayon et dans un extrême désordre d’esprit, s
élange, et comme confusion, dans les regrets de Musset, pendant qu’il
écrivait
la « Lettre à Lamartine ». Quoi qu’il en soit, la
Nuit d’août » (15 août 1836) est là pour l’attester. Musset n’a rien
écrit
de plus impie, en ce sens que nulle part il n’a e
s le couloir des Italiens. En rentrant chez lui, il prit la plume, et
écrivit
, presque d’un jet, cet incomparable « Souvenir »
he, et dont il existait quelques exemples chez nos anciens poètes. Il
écrit
dans « Suzon » : L’autre, tout au contraire, . .
c eut les plus heureuses conséquences. L’auteur piqué déclara qu’il n’
écrirait
plus pour la scène et tint parole. Il se trouva a
igneux des inconstantes formules, filles de l’heure et du caprice, il
écrivit
les pièces les moins périssables de ce siècle. Ay
oir de les voir jouer. Il n’est pas douteux que s’il avait continué à
écrire
pour la scène, après sa rupture avec le Cénacle,
our une forme d’art plus sévère : « Ne serait-ce pas une belle chose,
écrivait
-il en 1838, que d’essayer si, de nos jours, la vr
set fut au nombre des chauds admirateurs de la Lucrèce de Ponsard. Il
écrivait
à son frère, le 22 mai 1843 : « M. Ponsard, jeune
fit le reste. Paul de Musset dit, dans Lui et Elle, que la pièce fut
écrite
en Italie. Il faut donc que ce soit à Venise, en
nir la première dans une biographie de Musset, bien qu’elle n’ait été
écrite
qu’en 1835. Elle le met en scène à l’heure charma
ur qui est-ce donc qu’elle était faite ? Me la voulez-vous donner par
écrit
? FORTUNIO. « Elle est faite pour vous, madame ;
it marquée chez l’auteur. « Tous ceux qui ont connu Alfred de Musset,
écrit
son frère Paul, savent combien il ressemblait à l
t répondu : « Tous les deux, je crois ». Quelques jours après, il lui
écrivit
une lettre où il lui rappelait cette anecdote, s’
es impertinences de Valentin. Quelques jours après, le dialogue était
écrit
et toute la pièce en sortait. Celui que voici, qu
». C’est encore d’un crime contre l’amour qu’il s’agit dans Fantasio,
écrit
avant le voyage d’Italie et publié le 1er janvier
ous avons déjà cité quelques fragments : Voici ce commentaire inédit,
écrit
en rentrant des Italiens, où elle était allée seu
envergure et moins puissante que Lorenzaccio, mais elle est parfaite.
Écrite
au retour d’Italie, elle préconise déjà la mâle r
gagner son souper en filant. « C’est un jeune homme de bonne famille,
écrit
Barberine à son mari, et point méchant. Il ne lui
s dans les plaisirs faciles, et d’en forcer l’entrée au respect. On a
écrit
peu de pages aussi glorieuses pour la femme que l
vé, mais il l’a échappé belle. Après Il ne faut jurer de rien, Musset
écrivit
encore deux petits proverbes pleins d’esprit : Un
nne, ou à peu près, ne savait d’où cela sortait. Et puis, c’était mal
écrit
: « Rebonsoir, chère ! En quelle langue est cela
é. Le lendemain de la première, revirement complet. Théophile Gautier
écrivait
dans son feuilleton dramatique : « Ce petit acte,
rveilleuse divination des planches de ce proverbe qui n’avait pas été
écrit
pour la scène, et qui était pourtant plus adroite
à mon frère ni à moi, que beaucoup de fatigue. À l’instant où je vous
écris
, je quitte mon uniforme, que je n’ai guère ôté de
lfred de Musset ». Il ajoute qu’on aime trop le faux, au moment où il
écrit
, pour supporter facilement la vérité, et il résum
grandes pièces pour plus et mieux que des badinages, il s’indigna et
écrivit
dans son Journal : « J’ai vu hier (4 août 1848)
. Les Contes et les Nouvelles sont de petits récits sans prétentions,
écrits
avec sentiment ou esprit, selon le sujet, et où M
négligé. Au besoin, il arrangeait aussi un peu le sens. Musset avait
écrit
à la marraine, à propos d’amour : « Je me suis pa
poème en fausse monnaie dorée ». Il était inadmissible que Musset pût
écrire
une page médiocre ; on lit dans le volume : « J’a
té de ce travail : « N’y a-t-il plus de bobèches chez les marchands ?
Écrivait
-il ; d’où nous vient cette rage de bobèches ? » J
es dernières années Musset sentit venir et grandir l’impuissance d’
écrire
, et n’en ignora pas la cause. Il savait qu’il dét
ffort pour s’étourdir. Un soir, au retour d’une partie de plaisir, il
écrivit
: « Parmi les coureurs de tavernes, il y en a de
t au nez en prose et en vers. Tout le monde a lu « Le mie prigioni »,
écrites
dans la cellule 14 : On dit : « Triste comme la
Cela ne m’empêchera pas d’aller vous voir demain samedi. Mais je vous
écris
cet écrit du fond du système cellulaire. Je suis
empêchera pas d’aller vous voir demain samedi. Mais je vous écris cet
écrit
du fond du système cellulaire. Je suis en ce mome
nts, au point d’en paraître hautain et dédaigneux : « Vous me parlez,
écrivait
-il à Mme Jaubert, de gens qui m’exprimeraient par
1845, il passe une partie de l’été dans les Vosges. A son retour, il
écrit
au fidèle Tattet : « Rien n’élève le cœur et n’em
est déconfit !!! « Savez-vous ce qu’a fait cette pauvre bête ? « Il a
écrit
à cœur ouvert… « On lui en a flanqué sur la tête.
er de rien. Vers la fin de 1849, revenant sur la vogue du Caprice, il
écrit
: « On outre tout. Il y a dans le succès de Musse
re est de 1864. C’est la plus belle et la plus pénétrante qui ait été
écrite
sur la séduction presque irrésistible exercée pen
sa porte pour contempler le poète de la jeunesse : « Ce n’était plus,
écrivait
l’un d’eux longtemps après, cette image presque d
la me plaît ; mais je ne les publierai jamais et ne veux même pas les
écrire
. C’est déjà trop de te les avoir récités. J’ai di
uiet et tourmenté, ne dormait plus. Voici les derniers vers qu’il ait
écrits
. Ils peignent cet état angoissant, sans repos ni
r à de la poésie d’« échelles de soie », mais il perdait sa peine. Il
écrivait
à Armand Fraisse, dans une lettre dont les termes
la publier, mais Sainte-Beuve la détourna de son projet (1861). 20.
Écrit
en 1839. Quelques fragments en ont été cités par
les torts sur lui. 26. M. Brunetière, l’Évolution des genres. 27.
Écrit
au lendemain de la première représentation de Fra
l’affectation dans le langage ; avec cette différence que ce qui est
écrit
doit être naturellement un peu plus soigné que ce
u’elles parlent comme un livre : si ce que ces personnes disent était
écrit
, cela pourrait être supportable ; mais il me semb
ont de très mauvais écrivains. La raison en est toute simple : ou ils
écrivent
comme ils parleraient, persuadés qu’ils parlent c
crivent comme ils parleraient, persuadés qu’ils parlent comme on doit
écrire
; et ils se permettent, en ce cas, une infinité d
dans le discours : ou ils mettent, proportion gardée, le même soin à
écrire
qu’ils mettent à parler ; et, en ce cas, l’affect
u’exposer ici ce qu’ils pensent, et ce que personne d’entre eux n’ose
écrire
: mais le train une fois établi a sur eux un pouv
ouver l’étude d’une langue dans laquelle les Horace et les Tacite ont
écrit
; cette étude est absolument nécessaire pour conn
toutes les finesses nous échappent, ceux qui passent aujourd’hui pour
écrire
le mieux en cette langue, écrivent peut-être fort
t, ceux qui passent aujourd’hui pour écrire le mieux en cette langue,
écrivent
peut-être fort mal : mais du moins les vices de l
s du siècle de Louis XIV, que celle de Geoffroy de Villehardouin, qui
écrivait
dans le treizième siècle. Au reste, quelque estim
la avoir le mérite de la difficulté vaincue : il est plus difficile d’
écrire
et de parler bien sa langue, que de parler et d’é
us difficile d’écrire et de parler bien sa langue, que de parler et d’
écrire
une langue morte ; la preuve en est frappante. Je
ar la philosophie ; car enfin, il faut apprendre à penser avant que d’
écrire
. Dans la philosophie, on bornerait la logique à q
prète y avait. Ce vice naît toujours d’un défaut de logique, quand on
écrit
de son propre fonds ; ou d’ignorance soit de la m
onds ; ou d’ignorance soit de la matière, soit de la langue, quand on
écrit
d’après un autre. Ce défaut est particulier aux t
on de Tacite dont le style ne serait point vif et serré, quoique bien
écrite
d’ailleurs, serait en quelque manière un contrese
’expliquer un chiffre, c’est-à-dire, de deviner le sens d’un discours
écrit
en caractères différents des caractères ordinaire
t de ce que ceux qui ont cherché les premiers, du moins parmi nous, à
écrire
en chiffres, se sont servis des chiffres de l’ari
insi de suite. Tout cela est aisé à voir, en considérant qu’une ligne
écrite
sur le rouleau, devait être formée par des lignes
ielles également distantes les unes des autres. Plusieurs auteurs ont
écrit
sur l’art de déchiffrer : nous n’entrerons point
caractères se trouvent plus d’une fois dans le chiffre, au moins si l’
écrit
est un peu long, et si une même lettre est désign
st consonne ; r sera consonne, parce qu’il n’y a qu’une r dans tout l’
écrit
: donc g est voyelle. Dans D ou f c g f g, il y a
clus que b est e probablement, et que c est probablement r. e r e J’
écris
donc I ou q i b c b i e i e, et je sais que i, e,
trouve revivi : donc i est v ; donc e est i. u e r uerevivi J’
écris
ensuite i a b c q i b c b i e i e a c, et je lis
t aisé de voir que c’est le premier qu’il faut choisir, et qu’on doit
écrire
tot quot sunt : donc m est o, et p est q. De plus
le ne puisse recevoir quelque extension suivant le génie de celui qui
écrit
, il est visible qu’un dictionnaire ne peut tenir
tendre à peu près le sens de chaque phrase dans des livres qui soient
écrits
en cette langue, et dont la diction soit pure et
les est fondée en partie la connaissance des synonymes. Un auteur qui
écrit
sur cette matière, doit marquer avec soin ces dif
es pour se former à cet égard le style et le goût, c’est de lire et d’
écrire
beaucoup sur des matières philosophiques : car la
orme à la prononciation, lorsque le mot ne se prononce pas comme il s’
écrit
. C’est ce qui arrive très fréquemment dans notre
férentes, et qui se prononcent ou à peu près ou absolument de même, s’
écriraient
de la même façon, ce qui pourrait produire de l’o
nsi ces quatre mots, tan, tant, tend, temps, devraient à la rigueur s’
écrire
tous comme le premier, parce que la prononciation
uerait aisément la différence sans multiplier d’ailleurs la manière d’
écrire
un même son : ainsi l’a long est distingué de l’a
c. Ces lettres, qui souvent ne se prononcent pas, doivent néanmoins s’
écrire
nécessairement ; et cet inconvénient est inévitab
ent. Ajoutez à cela que souvent même la lettre surnuméraire devrait s’
écrire
autrement que l’usage ne le prescrit : ainsi l’s
isième indique un t et se prononce de même, etc. Ainsi, notre façon d’
écrire
pourrait être plus régulière ; mais elle serait e
otre prononciation. Cette différence entre notre manière de lire et d’
écrire
, différence si bizarre et à laquelle il n’est plu
nôtre ; ensuite, quand la langue s’est formée et qu’on a commencé à l’
écrire
, on a voulu rendre à ces mots, par l’orthographe,
savoir et savant, qui viennent de sapere et non de scire, on doit les
écrire
ainsi : néanmoins comme l’orthographe sçavoir et
tropomorphite à anthropomorphite ; car quoique cette dernière façon d’
écrire
soit plus conforme à l’étymologie, un grand nombr
orme à l’étymologie, un grand nombre de lecteurs chercheraient le mot
écrit
de la première façon ; et, ne s’avisant peut-être
de négligence, et c’est pourtant ce qui peut être le plus utile pour
écrire
dans une langue morte, lorsqu’on y est obligé, av
angue morte, lorsqu’on y est obligé, avec autant de pureté qu’on peut
écrire
dans une telle langue. D’ailleurs, il ne faut pas
l’être. Térence, qui passe pour un auteur de la bonne latinité, ayant
écrit
des comédies, a dû, ou du moins, a pu souvent emp
être. Cicéron, qu’on regarde comme le modèle de la bonne latinité, a
écrit
différents ouvrages, dans lesquels, ni les expres
e des choses qu’on a à dire. Les harangues de Tite-Live ne sont point
écrites
comme ses préfaces, ni celles-ci comme ses narrat
ère besoin de lire des livres de grammaire, surtout si on ne veut pas
écrire
ou parler la langue, et qu’on se contente de lire
ence, soit de tout autre genre ; l’étude de la langue et l’habitude d’
écrire
les donnent presque infailliblement, quand on che
iciles et plus rares, qui marquent le génie et le talent de celui qui
écrit
ou qui parle : telles sont la propriété des terme
entiment qui fait aimer la vertu, les remplissait au moment qu’ils en
écrivaient
; c’était en eux, dans ce moment, un sentiment tr
le qui est dictée par la nature, pourquoi donc les anciens dans leurs
écrits
sur l’éloquence ont-ils traité si à fond de l’élo
consiste la véritable éloquence, et même en général le vrai talent d’
écrire
, et non dans un style qui déguise par un vain col
issant de nos mœurs la délicatesse, l’avons portée à l’excès dans nos
écrits
et dans nos discours ; mais quelque arbitraires q
s une prose harmonieuse. La Motte, dans une des dissertations qu’il a
écrites
contre la poésie, a mis en prose une des scènes d
arrangement des mots avait aussi disparu, et que, si Racine eût voulu
écrire
ce morceau en prose, il l’aurait écrit autrement,
, et que, si Racine eût voulu écrire ce morceau en prose, il l’aurait
écrit
autrement, et choisi des mots dont l’arrangement
ante et sans vie : aussi avons-nous très peu de poètes qui aient bien
écrit
en prose. Les préfaces de Racine sont faiblement
qui aient bien écrit en prose. Les préfaces de Racine sont faiblement
écrites
; celles de Corneille sont aussi excellentes pour
parlerons point ici des figures, sur lesquelles tant de rhéteurs ont
écrit
des volumes : elles servent sans doute à rendre l
réflexions philosophiques doivent surtout être l’âme de ces sortes d’
écrits
; elles seront tantôt mêlées au récit avec art et
ses lumières et de ses connaissances, le contraste ou l’accord de ses
écrits
et de ses mœurs, de son cœur et de son esprit, et
de perfection où il l’a laissée ; en un mot, l’analyse raisonnée des
écrits
; car c’est aux ouvrages qu’il faut principalemen
s matières dont l’Académie s’occupe, mais posséder encore le talent d’
écrire
, perfectionné par l’étude des belles-lettres, la
ccuper. Les difficultés en sont d’autant plus grandes, que le genre d’
écrire
de cet auteur célèbre est absolument à lui, et ne
vons-nous si bien tout cela ? C’est que Kestner, l’Albert du roman, a
écrit
et donné tous les éclaircissements désirables sur
J’ai dit qu’après les avoir quittés, il ne se mit pas tout aussitôt à
écrire
Werther. En effet, s’il le médita et le couva dès
l le médita et le couva dès auparavant, il ne dut point commencer à l’
écrire
avant le mois de septembre 1773, c’est-à-dire un
rès curieusement des détails auprès de Kestner, qui les lui donna par
écrit
. C’est alors qu’il conçut l’idée d’identifier bie
ttendent que le prochain printemps pour s’épouser. Dans ce qu’il leur
écrit
durant cet hiver de 1772-1773, qui précède le mar
magnifiques images de l’Olympe. On était au mois de février 1773 ; il
écrit
à Kestner dans une espèce d’hymne triomphal : No
début. Car on l’a très justement remarqué, et les lettres de Goethe,
écrites
dans le cours de cette inspiration, nous le confi
il se contente, pour punir à sa manière les nouveaux mariés, de leur
écrire
: Je suis vôtre, mais, pour le moment, je ne sui
n poétique dure et augmente : il publie son Götz de Berlichingen ; il
écrit
des drames, des romans, dit-il, et autres choses
allés à Hanovre : « Je fais de ma situation le sujet d’un drame que j’
écris
en dépit de Dieu et des hommes. Je sais ce que di
écieuse de mes acquisitions. — Vous êtes toujours près de moi quand j’
écris
quelque chose. Je travaille maintenant à un roman
n garçon dont il est parrain, ou du moins dont il a choisi le nom, il
écrit
à Kestner : Je ne puis pas me la figurer comme u
d et au vrai point de vue : « Il faut, mes chers irrités, que je vous
écrive
tout de suite pour en débarrasser mon cœur. C’est
pas aussi blessé au fond qu’il aurait droit de l’être : « Vous voyez,
écrit
-il à un ami, que vous n’avez pas eu raison de me
que bien modéré quand il s’échappe jusqu’à dire : « Un de mes amis m’
écrivait
dernièrement : Sauf le respect pour votre ami, il
, dans le sens de son œuvre : Oh ! si je pouvais me jeter à ton cou,
écrit
-il à Kestner (21 novembre), me jeter aux pieds de
désirait, l’œuvre ! — Tantôt c’est sa mère, tantôt c’est sa sœur, qui
écrivent
pour lui et qui l’excusent. Moins de deux ans apr
mencé : « Vous êtes sans doute étonné du silence du docteur (Goethe),
écrit
sa mère à un frère de Charlotte (février 1776). I
Dieu sait quand il reviendra. Mais il apprendra avec plaisir que j’ai
écrit
à son cher ami, car je ne saurais vous dire combi
t lumineux que rien n’éclipsera : « Vous avez été pour moi jusqu’ici,
écrira-t
-il à Kestner des années après, l’idéal d’un homme
sirs. » — « J’apprends avec plaisir, lui dit-il encore, ce que vous m’
écrivez
de vos enfants. Celui qui a son univers dans sa f
t bientôt son principal conseiller, son ministre. Mes chers enfants,
écrivait
-il de Weimar le 9 juillet 1776 à Kestner et à sa
en repentir : « Que le style de ma dernière lettre ne vous fâche pas,
écrit
-il à Kestner (mars 1783). Je serais le plus ingra
’espère que vous en serez satisfait. » — Albert-Kestner, à qui Goethe
écrivait
cela, prit la nouvelle avec feu, et il revint sur
gré, le compagnon dans l’immortalité. Et n’est-ce pas Goethe qui lui
écrivait
un jour sur la première page d’un poème de Goldsm
et de la force, de la gaieté et de l’enjouement. Il parlait bien ; il
écrivait
juste et agréablement. Il était né doux… Ici nou
de ses lèvres et qu’il prenait soin le plus souvent de fixer dans ses
écrits
. Il se passait tout d’abord l’épigramme comme un
illantes : Il ne tiendrait qu’à moi de ne rien dire de cette action,
écrit
-il au sujet d’une des affaires de cette campagne
n de se surveiller, il accumula les imprudences. La plus grande fut d’
écrire
en 1660, sous des masques très légers, l’Histoire
une idée peu haute de la moralité moyenne du temps et du monde où il
écrivait
. Sans nous en prévaloir pour ce qui est du fond d
er dans les aperçus de style que nous indiquons. Pour ce qui est de l’
écrit
qui nous les suggère, cette délicatesse, encore u
ujours : « Levez-vous, comte, je ne veux point vous tuer à terre, lui
écrivait
-elle quand il faisait semblant de se mettre à gen
re aux choses de l’esprit qu’à celles du cœur : Ne trouvez-vous pas,
écrivait
-il à sa cousine, que c’est grand dommage que nous
t de le faire croire à tout le monde : Je suis ici très commodément,
écrit
-il de son château de Bussy (19 janvier 1667) ; j’
u. Au même moment où il se dit guéri de l’ambition et sans maître, il
écrit
au duc de Saint-Aignan, qui est son principal rec
ne sais quelle faveur pour le consoler : J’ai su si bon gré au roi,
écrit
Bussy au duc, de la manière dont Sa Majesté vous
e du cœur ! C’est une de ces lettres comme Fontenelle n’en eût jamais
écrit
. Mais ce qui est moins beau et moins touchant, Bu
! « Tout ce que vous connaissez de vieux et de jeunes courtisans, lui
écrit
-on, vont à la guerre. » Bussy veut faire comme le
écrit-on, vont à la guerre. » Bussy veut faire comme les autres ; il
écrit
au duc de Noailles : « Est-il possible que je la
mme de lettres qui ne veut rien laisser perdre de ce qu’il a une fois
écrit
, et qui entend bien en retirer louange, même au p
airien, puriste, cherchant et trouvant la propriété des termes : « Il
écrivait
avec peine, a dit quelqu’un qui l’a bien connu39,
qui l’a bien connu39, mais les lecteurs n’y perdaient rien ; ce qu’il
écrivait
ne coûtait qu’à lui. » Il y a du Vaugelas en Buss
nté de cette douceur naturelle, antérieure et secrète : Il est vrai,
écrivait
-il à Mlle de Scudéry (16 juillet 1672), que je su
ent de la manière dont j’ai apprécié son portrait de Turenne. Quand j’
écrivais
cette page, en effet, je ne connaissais le portra
persister et d’éclater à tous les yeux, finit par désarmer Bussy, qui
écrivait
à Mme de Sévigné, le 20 mars 1675 : « Je ne répon
y avait trouvé ce grand homme tout disposé. Et là-dessus Bussy ayant
écrit
à son ancien général une lettre de compliment et
it son genre), était peut-être une des plus honnêtes qu’il ait jamais
écrites
». — Je crois maintenant en avoir assez dit, mais
lus parlants. 36. [NdA] Un an avant la mort de ce grand homme, Bussy
écrivait
à l’évêque de Verdun (19 juillet 1674) : « On me
ici, il est si loin qu’il n’a plus besoin de reculer. » L’homme qui
écrivait
les lignes précédentes, en 1828, dans un des recu
ir lui-même un historien, et il serait piquant de savoir si, quand il
écrivait
ainsi, il pensait déjà à le devenir, et s’il ne m
nt à son tour, devait-il trouver diminuée cette horrible difficulté d’
écrire
l’histoire, qu’il signalait presque avec désespoi
culté étaient-elles les véritables et les profondes ?… « L’Histoire —
écrivait
-il, dans ce style anglais et whig qui n’est qu’à
lle, et, fût-ce celle de Polichinelle ou d’Arlequin qu’il nous fallût
écrire
, nous ne pourrions l’écrire autrement qu’avec nos
ichinelle ou d’Arlequin qu’il nous fallût écrire, nous ne pourrions l’
écrire
autrement qu’avec nos personnes, — avec le sang,
l’historien ne peut pas plus oublier sa personnalité morale quand il
écrit
l’Histoire, que le critique lui-même qui va le ju
par Léopold Ranke, — le meilleur ouvrage peut-être qui ait jamais été
écrit
pour prouver que l’indifférence olympienne est la
toire, ce n’est pas d’y trouver Ranke tel qu’il fut toujours dans ses
écrits
et n’a jamais cessé d’être (nous ne sommes pas si
uer le relief, à soutirer la passion, et pour qui toute page vivement
écrite
ou âprement pensée produit l’effet de l’écarlate
e et pure que Porchat nous en a donnée, et même dans cette traduction
écrite
avec soin, nous n’avons jamais vu, sur un sujet p
une forme impartiale et dégagée, et à l’instant même le livre qu’il a
écrit
a perdu tout caractère, et l’ancien talent de Ran
M. Joubert et qui nous le montre. M. Joubert de son vivant n’a jamais
écrit
d’ouvrage, ou du moins rien achevé : « Pas encore
l y a de la force ; la faiblesse est dans l’instrument. » Mais s’il n’
écrivait
pas de livres, il lisait tous ceux des autres, il
à cœur de La Fontaine, a dit M. de Chateaubriand. « Inspirez, mais n’
écrivez
pas », dit Le Brun aux femmes. — « C’est, ajoute
aux professeurs (aux professeurs de ce temps-là) ; mais ils veulent
écrire
et ne pas ressembler aux Muses. » Eh bien ! lui,
lus d’orchestre ; les vrais M. Joubert sont dispersés, déplacés ; ils
écrivent
. Il n’y a plus de Muses, il n’y a plus de juges,
l’ancien bon goût (en attendant le nouveau), c’est que tout le monde
écrit
et a la prétention d’écrire autant et mieux que p
ndant le nouveau), c’est que tout le monde écrit et a la prétention d’
écrire
autant et mieux que personne. Au lieu d’avoir aff
ux examen, c’est que ces hommes-là, en d’autres temps, n’auraient pas
écrit
du tout. Tel qui nous inonde de publications spéc
une pièce de vers qu’il avait lue, un article de journal qu’il avait
écrit
, amenèrent entre eux la première rencontre qui fu
hakspeare à Londres beaucoup moins qu’à Paris : « Encore un coup, lui
écrit
Fontanes, la patrie de l’imagination est celle où
: « On peut dire des romans de Le Sage, qu’ils ont l’air d’avoir été
écrits
dans un café, par un joueur de dominos, en sortan
ement cette rare et originale nature. Il portait dans la critique non
écrite
, mais parlée, à cette fin du xviiie siècle, quel
ore aux ressources du gouvernement par (ou avec) le grand nombre : il
écrivait
à Fontanes, qui, caché durant quelques mois, repa
ec les vôtres, lorsque nous pourrons converser ; mais, pour vous rien
écrire
qui ait le sens commun, c’est à quoi vous ne deve
me donner la peine d’exprimer avec soin que des choses dignes d’être
écrites
sur de la soie ou sur l’airain. Je suis ménager d
re et l’étendue de mon pauvre petit cerveau. Je prétends ne plus rien
écrire
que dans l’idiome de ce lieu. J’y veux donner à m
haque homme a besoin à son tour. » Il revient de là à sa difficulté d’
écrire
, à ses ennuis, à sa santé, à se peindre lui-même
, bâton en main, aimant mieux dans tous les temps faire dix lieues qu’
écrire
dix lignes ; de promener et d’ajourner l’œuvre, é
ont quelques-uns vont droit à nos travers d’aujourd’hui : « Pour bien
écrire
, il faut une facilité naturelle et une difficulté
ce sont ceux-là qu’il faut employer. La plupart mettent leurs soins à
écrire
de telle sorte, qu’on les lise sans obstacle et s
oin d’aimer. » Et ces pensées qui semblent dater de ce matin, étaient
écrites
il y a quinze ans au moins, avant 1824, époque où
ni à une comédie sans être entourée d’un cercle d’adorateurs. Gibbon
écrivait
ce soir-là sur son Journal cette note sentimental
lit avec un mélange de cordialité et de malice : Je ne sais, Madame,
écrivait
Mme Necker à l’une de ses amies de Lausanne (nove
t comme un cadre de paradis terrestre : Je dirais volontiers, a-t-il
écrit
dans une page célèbre des Confessions, à ceux qui
s qu’il n’avait pas eu à créer : On croit chez les badauds de Paris,
écrivait
-il, que toute la Suisse est un pays sauvage ; on
de Lausanne dans l’esprit de Voltaire, lorsque, dix ans plus tard, il
écrivait
à Mme Necker, devenue grande dame à Paris, et qui
ur à Paris, devint Mme Necker (1764). On a, dans une suite de lettres
écrites
par Mme Necker à une de ses amies de Lausanne, la
u si je puis. C’est cet effort pénible qui se sent dans tout ce qu’a
écrit
Mme Necker, et qui contribua à miner sa santé ava
sur ses autres goûts : Je dois à cette occasion vous faire un aveu,
écrivait
-elle en 1771 à une amie de Suisse, c’est que, dep
et d’observer le froid maintien de la décence » ; c’était Diderot qui
écrivait
à Mlle Volland, à la date d’août 1765 : « Il y a
eur et fin qui était bien à lui, et il l’a prouvé depuis par quelques
écrits
qui attestent une observation minutieuse et pénét
abord, en 1770, l’idée d’élever une statue à Voltaire. Ce dernier lui
écrivit
à ce sujet plusieurs lettres plaisantes et même d
des leçons comme pour tout le reste : « Le seul avantage de ce pays,
écrivait
-elle après un an de séjour, est de former le goût
même langue. Elle n’a pas tâché, disait-on, pour exprimer la façon d’
écrire
de Mme de Caylus et ses aimables négligences. On
indispensable pour ceux qui en ont une fois goûté : « Il est certain,
écrit
-elle, qu’on peut et qu’on doit être plus heureux
e moment où elle commença à se détromper : « Mon cœur et mes regrets,
écrivait
-elle à un ami en juillet 1779, cherchent sans ces
le laisse échapper comme une plainte légère : J’ai bien de la peine,
écrit
-elle à une amie, à m’habituer à tous changements
us fûmes unis dans notre jeunesse par tous les rapports honnêtes, lui
écrivait
Mme Necker (1778), et jamais une idée moins pure
, et qu’il l’oblige sans cesse à élever sa pensée jusqu’à lui. » Elle
écrivait
en ces années finales, et pendant que 93 étendait
es finales, et pendant que 93 étendait ses horreurs sur la France, un
écrit
touchant, et qui a trouvé grâce auprès de ceux mê
qui parurent au lendemain de sa mort. Mme Necker se propose dans cet
écrit
, qu’elle traçait d’une main déjà défaillante, de
elle n’avait que cinquante-quatre ans. On peut lire, dans une Notice
écrite
par son petit-fils, de touchants détails sur cett
epuis 1665., on en a vu paroître & disparoître plus de deux cens,
écrits
en diverses langues. Le fameux Bayle, surpris de
ous les Journaux qui parurent ensuite en Hollande, aucun ne fut mieux
écrit
que le Journal Littéraire commencé à la Haye en 1
stillon : deux auteurs qui savent rendre justice au mérite, & qui
écrivent
avec soin & avec goût. Il y a eu une autre es
lles périodiques. Ce sont celles qu’il intitula, Observations sur les
écrits
modernes. On les supprima encore en 1743. Cependa
milieres de Ciceron, il en fit présent à l’Abbé Desfontaines, qui lui
écrivit
: “Je fais cas de votre ouvrage, j’en ferai un ex
nt des nouvelles feuilles, l’un sous le titre de Lettres sur quelques
écrits
nouveaux, l’autre sous celui d’Observations sur l
re sous celui d’Observations sur la Littérature moderne. Ces ouvrages
écrits
d’une maniere attrayante, ne furent continués que
pense des ouvrages nouveaux, la critique piquante qui caractérise ses
écrits
, lui ont conservé la réputation que ses premiers
té, discerne les beautés & les défauts avec tant de finesse &
écrit
avec tant de précision, que, quoique son ouvrage
e in-8°., composée aujourdhui par M. Lacombe, va au-devant des autres
écrits
périodiques. Son but est d’annoncer les nouveauté
mpilations gros-fréres de nouvelles diffamantes, de libelles absurdes
écrits
d’un style barbare, où la vérité n’est pas moins
ques vestiges ou quelques restes de cette declamation qu’on auroit pû
écrire
si l’on avoit eu des caracteres propres à le fair
int pensé à le retenir. Enfin une tragedie dont la declamation seroit
écrite
en notes auroit le même mérite qu’un opera. Des a
rens rolles qui doivent être recitez alternativement en redigeant par
écrit
la declamation, qu’il est difficile de la rediger
ieté des tons n’est que le corps. Dans la musique même on ne sçauroit
écrire
en notes tous ce qu’il faut faire pour donner au
ble, sa force et les agrémens dont il est susceptible. On ne sçauroit
écrire
en notes quelle doit être précisement la vitesse
. Ce que tous les musiciens, et principalement les musiciens italiens
écrivent
en lettres ordinaires à côté de la composition, p
à propos. Chaque acteur supplée de son fonds à ce qui n’a point pû s’
écrire
en notes, et il le supplée à proportion de sa cap
oit de vive voix à des acteurs dociles ces choses qui ne sçauroient s’
écrire
en notes, disent qu’ils y trouvoient une expressi
nt des bons acteurs. Enfin l’assujetissement à suivre une déclamation
écrite
en notes ne rendroit pas les acteurs de l’antiqui
entre leurs acteurs ? Cette objection contre l’usage de composer et d’
écrire
en note la déclamation, auroit pû paroître consid
upart des gens du métier se soûlevent contre l’usage de composer et d’
écrire
en notes la déclamation, sur la premiere expositi
Balzac avait précédé Voiture dans la réputation et aussi dans l’art d’
écrire
; l’invention en tout est chose si rare, si peu à
nifique de louanges. C’était Balzac pourtant qui avait commencé à lui
écrire
. Après s’être vus à Paris et s’être fait toutes s
des tiers : « L’amitié que nous conservons ensemble sans nous en rien
écrire
, disait Voiture à un ami, et l’assurance que nous
ns le monde, et sur laquelle beaucoup d’honnêtes gens, qui se tuent d’
écrire
de mauvaises lettres, devraient apprendre à se te
n repos et à y laisser les autres. » Ils sentaient tous deux que de s’
écrire
les aurait constitués en une trop grande dépense
ciens, des Latins, des Grecs, et sachant même un peu d’hébreu, de lui
écrire
ce qu’il pensait des lettres de Voiture. La deman
niques, et pour avoir tout leur esprit. Lorsque enfin il eut achevé d’
écrire
et de distiller sa Défense des ouvrages de M. de
eindre ; c’est en effet ce qui arriva. Balzac, dès qu’il eut l’éveil,
écrivit
là-dessus à Conrart des choses fort sensées et fo
ur, il me sembla qu’en pareille matière je n’avais rien vu de si bien
écrit
, de si judicieux, de si élégant, ni de si fleuri.
une humble Réponse (1655). Il était bien dans son droit : il n’avait
écrit
sa dissertation latine sur Voiture qu’à la demand
ur temps, et que la vérité sur eux est connue et se dit, si elle ne s’
écrit
pas. Ainsi Voiture est à la mode, l’engouement po
t de contradicteurs, de critiques qui voient juste ; seulement, ils n’
écrivent
pas, on ne les imprime pas, ou quand ils écrivent
; seulement, ils n’écrivent pas, on ne les imprime pas, ou quand ils
écrivent
, ils écrivent souvent mal, hors de portée et hors
ils n’écrivent pas, on ne les imprime pas, ou quand ils écrivent, ils
écrivent
souvent mal, hors de portée et hors de saison, il
c qui s’en va dire la vérité sur Voiture, mais en latin, ou, quand il
écrira
ensuite en français, qui la dira dans un style ch
er quelques taches dans un beau corps. En présence d’une dissertation
écrite
dans cette mesure et sur ce ton, il n’y avait pas
’abord inexactement que M. de Girac avait blâmé Voiture de ce qu’il n’
écrivait
point du tout dans le goût de Balzac, nihil Balza
termes absolus : Il dit (c’est Costar qui parle) que M. de Voiture n’
écrit
pas de votre manière ; qu’il ne parle pas Balzac
cens. Mais l’intention de Costar se démasqua de plus en plus dans les
écrits
suivants qu’il publia dans cette querelle après l
son village, mais qu’à l’avenir il eût à être plus sage et à ne plus
écrire
contre M. de Voiture. Costar rapporte ce propos d
ments comptent, le Semeur 86, tout ému de charmantes lettres d’amour
écrites
en 1814 par Benjamin Constant, et dont M.de Lomén
cause qui était, en somme, celle de la France. Par sa parole, par ses
écrits
, il a contribué à répandre des vérités ou théorie
emier séjour à Paris, avant l’âge de vingt ans ; et les lettres qu’il
écrit
durant son escapade en Angleterre, que montrent-e
ce genre de sentiment, si conforme à la jeunesse, dans les lettres qu’
écrit
d’Angleterre Benjamin Constant : en revanche, il
vraiment un peu trop. Parlant des romans de Rétif, Benjamin Constant
écrivait
: « Il (le romancier) met trop d’importance aux p
ne jeunesse toute fanée et sans ardeur. Un certain nombre des lettres
écrites
par lui de Brunswick à Mme de Charrière contienne
tre que l’aimable et tendre chevalier d’Aydie (l’amant de Mlle Aïssé)
écrivait
à Mme Du Deffand. A la bonne heure ; mais je puis
si peu digne et de son esprit et même de son cœur ; un jour donc, il
écrivit
à madame de Charrière une lettre dont je n’ai gar
atitude qui me pèse. Pendant que je me moque d’elle avec vous, je lui
écris
, de temps en temps, par honnêteté, de tendres ou
que j’ai presque un droit de le demander, de brûler ce que je vous ai
écrit
sur elle. Je suis, grâce à mon bavardage sur moi-
rd qu’il ne faudrait pas absolument se fier aux lettres d’amour qu’il
écrivait
, pour y trouver l’expression toute vraie de sa pe
se modèle toujours, à quelques égards, sur la personne à laquelle on
écrit
. Tout homme d’esprit, d’esprit rompu et mobile, q
se briser aux mêmes écueils. Cette fatalité en effet existe, elle est
écrite
désormais dans nos entrailles, dans la trame même
qu’il y dit soir et matin est tout aussi authentique que le discours
écrit
qu’il apporte une fois par mois à la tribune. Et
elques personnes qui l’ont connu ; je sais une femme distinguée qui a
écrit
: « On sent dans Benjamin Constant un besoin d’êt
ompte de me tenir à celle qui observe et qui montre. Pline le Jeune a
écrit
une très-belle lettre92 sur l’indulgence qui n’es
de douceur inespérée et de sagesse (sauf un reste de roulette), qu’il
écrivait
à Fauriel la lettre suivante, où se confirment le
près Gottingue, ce 10 septembre 1811. « Il faut pourtant que je vous
écrive
, cher Fauriel, après un silence de six mois. Je m
r de vos nouvelles, et par le besoin de cœur que j’en ai, que je vous
écris
. J’ai donc attendu d’être fixé pour quelque temps
s séparés, que je vous aime, et que vous me ferez un vif plaisir de m’
écrire
. Voici mon adresse : A M.B. Constant de Rebecque
évidemment a changé. En y regardant bien toutefois, si le livre a été
écrit
par un homme sensé et qui ait connu l’homme vérit
res deux vieilles figures d’homme et de femme ; au bas de l’une était
écrit
: Adam de Stanhope ; et au bas de l’autre : Ève d
seigneurs de son pays. Il visita la Hollande, l’Italie, la France. Il
écrivait
de Paris à ce même M. Jouneau, le 7 décembre 1714
fils naturel auquel il s’était attaché avec une extrême tendresse. Il
écrivait
à ce fils en toute sincérité : « Du premier jour
d’Irlande ou secrétaire d’État à Londres, il trouvait le temps de lui
écrire
de longues lettres détaillées pour le diriger dan
ous étudions. Montesquieu, après la publication de L’Esprit des lois,
écrivait
à l’abbé de Guasco, qui était alors en Angleterre
comment on doit lire l’histoire, Voltaire m’apprend comment il faut l’
écrire
. » Mais en même temps, avec ce sens pratique qui
e et les désapprouvait. Déjà vieux et tout à fait retiré du monde, il
écrivait
à une dame française : Vos bons auteurs sont ma
son impiété près, dont il ne peut s’empêcher de larder tout ce qu’il
écrit
, et qu’il ferait mieux de supprimer sagement, pui
ferme : Ce que je ne lui pardonne pas, et qui n’est pas pardonnable,
écrivait
Chesterfield à Crébillon, c’est tous les mouvemen
générale de tous les pays. Je doute fort s’il est permis à un homme d’
écrire
contre le culte et la croyance de son pays, quand
er ce liant qui plus tard ne s’acquiert pas. Dans des lettres intimes
écrites
à une dame de Paris, que je crois être Mme de Mon
voit qu’il avait pensé à l’y envoyer dès l’enfance : J’ai un garçon,
écrivait
-il à cette amie, qui à cette heure a treize ans.
e plaisir est aujourd’hui la dernière branche de votre éducation, lui
écrit
ce père indulgent ; il adoucira et polira vos man
nnage utile pour servir d’introducteur çà et là : Entre vous et moi,
écrit
Chesterfield, il a plus de savoir que de génie ;
nvenait n’en pouvoir dire autant ; il ne savait pas être sourd. Il en
écrivait
davantage à ses amis, même à ceux de France. « Le
à végéter de compagnie avec eux : J’ai végété toute cette année ici,
écrivait
-il à une amie de France (septembre 1753), sans pl
prétention d’être toujours mourant, était resté bien plus jeune, lui
écrivait
, le 24 octobre 1771, cette jolie lettre, signée L
es ; c’est tout ce qu’on peut espérer à l’âge où nous sommes. Cicéron
écrivit
un beau traité sur la vieillesse, mais il ne prou
tome III, p. 159. Je ne connaissais pas cette édition au moment où j’
écrivais
mon article. b. [NdE] Graphie originale : Phili
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