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1 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre I : La science politique au xixe  siècle »
e de M. de Tocqueville, il importe d’abord de le placer au milieu des écoles politiques de son temps. C’est un tableau dont le
essiné dans toutes ses parties avec toute la précision désirable. Les écoles politiques du xixe  siècle ont ce caractère génér
ixe  siècle ont ce caractère général d’être plutôt des partis que des écoles  : nées des événements et mêlées aux événements, e
d’importantes idées. On peut les ramener à quatre principales : 1° l’ école aristocratique et royaliste ; 2° l’école constitu
à quatre principales : 1° l’école aristocratique et royaliste ; 2° l’ école constitutionnelle et libérale ; 3° l’école démocr
atique et royaliste ; 2° l’école constitutionnelle et libérale ; 3° l’ école démocratique ; 4° l’école socialiste. Mais chacun
’école constitutionnelle et libérale ; 3° l’école démocratique ; 4° l’ école socialiste. Mais chacune de ces écoles se partage
3° l’école démocratique ; 4° l’école socialiste. Mais chacune de ces écoles se partagent en nuances diverses qui servent de t
question, les emprunts réciproques que peuvent se faire les diverses écoles et les combinaisons sans limites que les esprits
esprits compliqués font avec les principes des unes et des autres. L’ école royaliste défend en général l’ancien régime contr
re M. de Bonald et M. de Chateaubriand, ces deux termes extrêmes de l’ école royaliste, se placent Joseph de Maistre et M. de 
e la maison aristocratique. Tels sont les principaux personnages de l’ école royaliste de la Restauration, tous remarquables à
nde nouveau, dans le monde de la Révolution, représenté d’abord par l’ école constitutionnelle. Cette école se divise à son to
a Révolution, représenté d’abord par l’école constitutionnelle. Cette école se divise à son tour en plusieurs branches, qui s
e. Cette école se divise à son tour en plusieurs branches, qui sont l’ école doctrinaire, l’école libérale et l’école des écon
ise à son tour en plusieurs branches, qui sont l’école doctrinaire, l’ école libérale et l’école des économistes : ces trois é
usieurs branches, qui sont l’école doctrinaire, l’école libérale et l’ école des économistes : ces trois écoles, liées par des
doctrinaire, l’école libérale et l’école des économistes : ces trois écoles , liées par des principes communs, se distinguent
se distinguent par des nuances assez importantes. La première de ces écoles et la plus illustre était représentée par M. Roye
ne devînt pas l’abaissement de tous. Telles étaient les pensées de l’ école doctrinaire. Celles du libéralisme pur ne paraiss
du libéralisme pur ne paraissaient pas en différer essentiellement. L’ école libérale admettait comme l’école doctrinaire la n
t pas en différer essentiellement. L’école libérale admettait comme l’ école doctrinaire la nécessité de la royauté, le partag
jour, et dont il fallait réduire la part de plus en plus. De ces deux écoles , la première se rattachait donc à l’école royalis
plus en plus. De ces deux écoles, la première se rattachait donc à l’ école royaliste et aristocratique ; la seconde donnait
l’école royaliste et aristocratique ; la seconde donnait la main à l’ école démocratique. Une des branches importantes du lib
ole démocratique. Une des branches importantes du libéralisme était l’ école des économistes. Les économistes pensaient que le
es qu’aux partisans du pouvoir absolu. Enfin, le trait principal de l’ école économiste est de proposer partout la substitutio
uine la liberté et la propriété4. » Telles étaient les doctrines de l’ école économiste, telles qu’on les trouve exposées dans
Charles Comte, et surtout dans la Liberté du travail de M. Dunoyer. L’ école démocratique au xixe  siècle a eu deux phases. Da
, elle n’est que le dernier écho de la Révolution expirante : c’est l’ école des idéologues, dont le maître est M. de Tracy. C
: c’est l’école des idéologues, dont le maître est M. de Tracy. Cette école se rattache, non à 93, mais à 95. Elle reste fidè
llon de cette constitution toute spéculative. On voit dans ce livre l’ école démocratique s’affranchir peu à peu du joug de Ro
besoin d’ordre et de liberté, et non de lois somptuaires. Au reste, l’ école des idéologues finit, à la Restauration, par se r
, l’école des idéologues finit, à la Restauration, par se rallier à l’ école libérale. M. Daunou. qui était de la même école,
n, par se rallier à l’école libérale. M. Daunou. qui était de la même école , se montre dans son livre des Garanties individue
able à l’esprit d’empiétement des assemblées. Mais il se rattache à l’ école des économistes en ce qu’il insiste surtout sur l
ports et peu de liens entre ces derniers débris de la Révolution et l’ école démocratique issue de la Restauration. La premièr
ils n’osaient pas toujours les dire. En général, elle était moins une école qu’un parti. Elle était plus propre à combattre q
aient un peu de corps dans ces écrits sont celles qu’il emprunte à l’ école socialiste, école plus riche en penseurs que l’éc
orps dans ces écrits sont celles qu’il emprunte à l’école socialiste, école plus riche en penseurs que l’école démocratique,
’il emprunte à l’école socialiste, école plus riche en penseurs que l’ école démocratique, et qui précisément à cette époque c
tante dans l’histoire des idées politiques au xixe  siècle. Quant à l’ école socialiste, elle a traversé les phases les plus c
s des premiers écrits de Saint-Simon5. Dans cette première période, l’ école socialiste n’est qu’un démembrement de l’école éc
te première période, l’école socialiste n’est qu’un démembrement de l’ école économiste. Saint-Simon invoque l’autorité de Smi
cants, commerçants, financiers, voilà quel a été le premier rêve de l’ école saint-simonienne : c’était une ploutocratie. Le s
uses sur les forces individuelles. Mais dans cette seconde période, l’ école socialiste s’est encore renfermée dans des constr
en dehors des partis politiques : Saint-Simon se disait royaliste ; l’ école phalanstérienne était conservatrice en politique.
érienne était conservatrice en politique. Mais il vint un moment où l’ école socialiste et l’école démocratique se rencontrère
trice en politique. Mais il vint un moment où l’école socialiste et l’ école démocratique se rencontrèrent, se reconnurent et
es événements les plus graves du siècle. Séparées l’une de l’autre, l’ école de la révolution sociale, et l’école de la révolu
le. Séparées l’une de l’autre, l’école de la révolution sociale, et l’ école de la révolution politique n’offraient qu’un médi
alisme anarchique. Telles sont les principales phases de ces diverses écoles de 1817 à 1848. Mais tandis que les sectes et les
ces diverses écoles de 1817 à 1848. Mais tandis que les sectes et les écoles se partageaient comme je viens de le dire, quelqu
ossi, M. de Sismondi, M. de Tocqueville, le premier se rattachant à l’ école doctrinaire, le second à l’école libérale, le tro
eville, le premier se rattachant à l’école doctrinaire, le second à l’ école libérale, le troisième à l’école démocratique, ma
à l’école doctrinaire, le second à l’école libérale, le troisième à l’ école démocratique, mais tous trois avec indépendance,
2 (1870) La science et la conscience « Chapitre II : La psychologie expérimentale »
aler les tendances générales, à indiquer les conclusions des diverses écoles qui se sont partagé le travail psychologique de n
t ce qui a fait dire, à tort selon nous, à certains psychologues de l’ école historique, que la moindre observation sur la vie
temps ? Faut-il réduire, ainsi que le veulent M. de Quatrefages et l’ école des naturalistes, tout problème psychologique à u
ner une juste idée de la supériorité sur l’animal. N’y a-t-il pas une école qui soutient encore aujourd’hui que le langage es
raiment constitutives de la nature humaine. II Il est une autre école de psychologues qui, sans voyager ailleurs que da
ition à chacun de ces phénomènes de la vie morale, voilà ce que cette école cherche à expliquer en s’appuyant sur un genre d’
ue la pratiquent Maine de Biran, Jouffroy et les psychologues de leur école . C’est du dehors que l’école dont nous parlons ob
an, Jouffroy et les psychologues de leur école. C’est du dehors que l’ école dont nous parlons observe ce qui se passe à l’int
rt Spencer, Alexandre Bain ; en France, E. Littré et les savants de l’ école positiviste qui veulent bien s’occuper de psychol
tte méthode par ses résultats. Si l’on recherche les antécédents de l’ école dont nous venons de citer les noms les plus connu
e jusqu’à Bacon. Mais ce n’est là qu’une origine commune à toutes les écoles expérimentales, qu’elles portent les noms d’Adam
entham, de Stuart Mill ou de Littré. Le véritable père de la nouvelle école psychologique, c’est Hume. Si elle tient sa métho
tes volontaires auxquels on attribue le caractère de libre arbitre. L’ école tout expérimentale de Stuart Mill, Bain et Spence
ications qui lui appartiennent. Que presque tous les philosophes de l’ école expérimentale se soient rencontrés dans la théori
i la raison n’est que l’écho de l’expérience, ainsi que le professe l’ école expérimentale ? Déjà Hume avait cru mettre ce poi
C’est une thèse démontrée pour tous les philosophes anglais de cette école  ; ils n’imaginent pas qu’on puisse scientifiqueme
et transformée par l’habitude en cette disposition de l’esprit dont l’ école de l’à priori fait une loi propre de la raison. S
ionnelle, comme l’idée de l’infini dans le temps ou dans l’espace ? L’ école expérimentale ne trouve pas qu’il soit nécessaire
lement l’autre, absolument comme dans le jeu des forces naturelles. L’ école expérimentale fait du problème du libre arbitre u
idées d’un individu au sujet des choses qui le concernent. Pour cette école , la volonté libre est un effet sans cause, c’est-
action les mobiles internes19. » Stuart Mill en appelle, avec toute l’ école qui nie le libre arbitre, à l’observation que cha
communes à tous20. Voilà la méthode, la théorie, les conclusions de l’ école psychologique qui se personnifie surtout dans les
le et à en dégager les lois, abstraction faite des causes, dont cette école n’entend s’occuper en aucune façon. La théorie, p
oint de départ de la vie morale, tout s’explique par l’habitude, et l’ école psychologique dont on vient de parler pourrait pr
st rien que l’habitude. A ne considérer que les conclusions de cette école , on serait tenté de regretter que la psychologie
onde en résultats positifs ; ce serait méconnaître les services d’une école qui répond à un point de vue nouveau, dans l’étud
ble définition. Il en est de même de la méthode des psychologues de l’ école de Stuart Mill et de Littré. Il est vrai qu’ils n
science, et que, par parenthèse, le genre d’observation usité dans l’ école spiritualiste de Maine de Biran et de Jouffroy n’
Bain, de Spencer, comme de tous les psychologues physiologistes de l’ école anglaise, ont puissamment contribué aux progrès d
ion de l’exercice de toutes nos facultés, de même la psychologie de l’ école expérimentale conserve sa part de vérité, abstrac
alutaire à certains égards contre les tendances peu scientifiques des écoles qui l’ont précédée, soit en Angleterre, soit en F
qui l’ont précédée, soit en Angleterre, soit en France. D’une part, l’ école dite rationaliste, l’école de l’a priori, ainsi q
Angleterre, soit en France. D’une part, l’école dite rationaliste, l’ école de l’a priori, ainsi que l’appelle Stuart Mill, a
de faculté révélatrice qu’elle nomme raison. Un jeune philosophe de l’ école expérimentale, qui porte dans les recherches de c
de ces jugements dits synthétiques a priori, pour lesquels toutes les écoles rationalistes, depuis Kant jusqu’à Victor Cousin,
tés et certains procédés irréductibles à l’expérience. De son côté, l’ école de Reid, bien que plus circonspecte et se rapproc
qu’une analyse incomplète ou superficielle ne pouvait dénouer, cette école tendait à énerver l’esprit de recherche et à fair
lyses et les explications de la science. Sous ce rapport, la nouvelle école a rendu un service signalé à la philosophie de l’
nnées, de ces vérités dites à priori, pour l’explication desquelles l’ école spiritualiste tient encore aujourd’hui à ses myst
mystérieux procédés et à ses facultés transcendantes. III Où l’ école expérimentale montre sa faiblesse et son insuffis
ne. Ainsi, qu’il soit possible d’expliquer autrement que ne le fait l’ école rationaliste les caractères de nécessité et d’uni
nomènes de la sensibilité ne résistent pas moins à l’explication de l’ école expérimentale. Que certaines affections résultent
ntécédents. Comme l’a fort bien montré un philosophe d’une tout autre école , Théodore Jouffroy, ce n’est pas la sensation ell
tion de l’activité volontaire. Encore ici il est facile de voir que l’ école expérimentale confond les conditions des phénomèn
être qui ne serait qu’une machine, et soumettez les aux procédés de l’ école expérimentale. Il est évident que la scène extéri
des mouvements de ces deux agents. Mais c’est en cela que se trompe l’ école expérimentale. L’observateur des phénomènes physi
e autre situation. S’il se borne, comme le font les psychologues de l’ école expérimentale, à observer ces phénomènes du dehor
dans les principaux traits qui la caractérisent. Voilà une loi dont l’ école expérimentale se fait une arme qu’elle croit invi
la loi du sage. En est-il moins libre pour cela ? Les moralistes de l’ école expérimentale diraient oui. La conscience du genr
fond des choses, le fond de l’être humain, tandis que la science de l’ école expérimentale n’en saisit que les manifestations
ême de la physiologie23. » Maine de Biran était trop sévère pour une école psychologique qui a donné de précieux résultats ;
; mais ce sera toujours l’invincible force et l’immortel honneur de l’ école dont il est le père, d’avoir rappelé les observat
rvateurs de la nature humaine aux enseignements de la conscience. Aux écoles française, anglaise, écossaise, qui toutes pratiq
iberté en l’homme ? Il n’a recours ni aux ingénieuses inductions de l’ école expérimentale, ni aux savantes démonstrations des
ductions de l’école expérimentale, ni aux savantes démonstrations des écoles spéculatives ; il tranche la difficulté par une s
cception, il faut avoir pénétré, avec Maine de Biran, Leibniz et leur école , dans les enseignements de cette expérience intim
chologues. Maine de Biran, Jouffroy et bien d’autres philosophes de l’ école spiritualiste, après Platon, Aristote, Leibniz, o
sive sur certains phénomènes moraux que la science expérimentale de l’ école dont on vient de parler. Avec de tels observateur
cts, d’affections dont la nature l’a si abondamment pourvu, et dont l’ école de Hume l’avait dépouillé. Il retrouve enfin cet
e son être29 ? Que nous font alors les ingénieuses explications d’une école qui ne tient compte d’aucune de ces révélations ?
de la conscience, psychologie de l’expérience, voilà les deux grandes écoles auxquelles peut être ramené tout le mouvement des
anchissent pas les limites de leur domaine propre. Si, par exemple, l’ école de l’expérience nie le libre arbitre, c’est une c
bitre, c’est une conclusion qui dépasse la portée de sa méthode. Si l’ école de la conscience soutient la liberté d’indifféren
3 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
a renaissance des lettres en Italie, la bonne culture, les meilleures écoles se sont établies dans les pays protestants, de pr
la jeunesse4. II. On a raison de dire qu’il faut trois sortes d’ écoles dans un pays bien policé. III. Les première
is sortes d’écoles dans un pays bien policé. III. Les premières écoles sont les basses, les écoles à lire, à écrire et à
ays bien policé. III. Les premières écoles sont les basses, les écoles à lire, à écrire et à compter. En Allemagne on le
r. En Allemagne on les appelle Lese-Schreib und Rechen-Schulen 5. Ces écoles y sont même séparées. On envoie d’abord les enfan
5. Ces écoles y sont même séparées. On envoie d’abord les enfants à l’ école à lire. Les unes de ces écoles sont pour les garç
rées. On envoie d’abord les enfants à l’école à lire. Les unes de ces écoles sont pour les garçons, les autres pour les filles
r les filles. Quand un enfant sait parfaitement lire, on l’envoie à l’ école à écrire et à compter. On n’y apprend que les règ
’arithmétique ; mais suffisamment pour qu’un enfant, au sortir de ces écoles , sache tous les calculs nécessaires dans le coura
e les calculs plus compliqués des marchands et négociants. Ces basses écoles sont pour le peuple en général, parce que, depuis
ments, ne sont pas, peut-être, calculables. On apprend aussi dans ces écoles son catéchisme, c’est-àdire les premiers principe
aître, etc. Il n’est pas nécessaire d’ajouter que dans un pays où ces écoles ne seraient pas encore multipliées, il faudrait l
cole est de droit l’aide de camp du curé ; et comme l’institution des écoles est justement comptée parmi les œuvres pies, leur
ns particuliers une modique rétribution. IV. La seconde sorte d’ écoles sont ce qu’on appelle en Allemagne, dans les pays
e qu’on appelle en Allemagne, dans les pays protestants, gymnasia, ou écoles illustres, écoles supérieures. Dans les pays cath
Allemagne, dans les pays protestants, gymnasia, ou écoles illustres, écoles supérieures. Dans les pays catholiques, ces école
écoles illustres, écoles supérieures. Dans les pays catholiques, ces écoles appartiennent déjà aux universités. Dans les pays
mois ; dans les plus basses, moins longtemps que dans les hautes. Ces écoles sont pour les enfants de la noblesse et des citoy
arti, chacun dans sa profession et dans son ménage. On reste dans ces écoles illustres jusqu’à douze années en Allemagne, aprè
tes, ni médecins, se contentent de passer cinq ou six années dans ces écoles , à fréquenter les trois ou quatre premières basse
sia de classe en classe avec beaucoup de solennité. Ordinairement les écoles sont sous l’inspection immédiate du magistrat de
soin. On les appelle scolarches. Ils doivent présider à la visite des écoles , et veiller au maintien de l’ordre et de l’instru
motion, à laquelle, comme à tous les actes publics, on donne dans ces écoles un grand air d’importance et de publicité, ce qui
durée de sa gloire6. VI. Mais qu’apprend-on proprement dans ces écoles illustres ? Pas autre chose que le latin et un pe
eaucoup de connaissances utiles. En général, dans l’établissement des écoles , on a donné trop d’importance et d’espace à l’étu
jourd’hui l’étude des choses7. Je pense qu’on devrait donner dans les écoles une idée de toutes les connaissances nécessaires
ntrer l’absurdité de l’esprit humain. J’oubliais de dire que dans ces écoles on cultive aussi la musique, et qu’elle est parti
eur séjour et de leurs études. J’oubliais encore de dire que dans ces écoles on étudie aussi les éléments de l’histoire, de la
sités ont une manière d’enseigner différente de celle des préfets des écoles ou collèges. Dans les écoles, l’écolier travaille
gner différente de celle des préfets des écoles ou collèges. Dans les écoles , l’écolier travaille sous l’inspection immédiate
sa vie occupé de l’éducation de la jeunesse dans toutes les espèces d’ écoles , est plus capable que qui que ce soit de dresser
tion ! Eh bien, un des devoirs de ces magistrats sera de présider aux écoles publiques, et d’y faire la fonction de scolarche.
aut introduire en Russie l’étude du grec et du latin, ou destiner les écoles illustres, les gymnasia, à d’autres études : elle
4 (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Conteurs ayant collaboré au présent recueil »
— Gourmantié de Fada. YAMBA, fils d’Oyempâgo. — Elève gourmantié de l’ école de Fada. TALATA. — Elève gourmantié de l’école de
Elève gourmantié de l’école de Fada. TALATA. — Elève gourmantié de l’ école de Fada. SANKAGO, fils d’Abdou. — Elève gourmanti
ié de l’école de Fada. SANKAGO, fils d’Abdou. — Elève gourmantié de l’ école de Fada. IBRAHIMA GUIRÉ. — Elève gourmantié de l’
ourmantié de l’école de Fada. IBRAHIMA GUIRÉ. — Elève gourmantié de l’ école de Fada. MOPO. — Elève gourmantié de l’école de F
— Elève gourmantié de l’école de Fada. MOPO. — Elève gourmantié de l’ école de Fada. TANKOUA, fils de Papandia. — Elève gourm
e l’école de Fada. TANKOUA, fils de Papandia. — Elève gourmantié de l’ école de Fada. HAMANN TOURÉ. — Elève rimâdio de l’école
ève gourmantié de l’école de Fada. HAMANN TOURÉ. — Elève rimâdio de l’ école de Bandiagara. MAKI TAL. — Elève rimâdio de l’éco
lève rimâdio de l’école de Bandiagara. MAKI TAL. — Elève rimâdio de l’ école de Bandiagara. AMADOU BA. — Elève rimâdio de l’éc
ève rimâdio de l’école de Bandiagara. AMADOU BA. — Elève rimâdio de l’ école de Bandiagara. BILALI TAMBOURA. — Elève rimâdio d
mâdio de l’école de Bandiagara. BILALI TAMBOURA. — Elève rimâdio de l’ école de Bandiagara. SAGOU KÉLÉPILI. — Elève kâdo de l’
e rimâdio de l’école de Bandiagara. SAGOU KÉLÉPILI. — Elève kâdo de l’ école de Bandiagara. MAKI KARAMBÉ. — Elève kâdo de l’éc
Elève kâdo de l’école de Bandiagara. MAKI KARAMBÉ. — Elève kâdo de l’ école de Bandiagara. BAKRARI KAMARA. — Elève malinké de
e kâdo de l’école de Bandiagara. BAKRARI KAMARA. — Elève malinké de l’ école de Bandiagara. NGADA KAREMBÉ. — Rimâdio de Bandia
5 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Plan, d’une université, pour, le gouvernement de Russie » pp. 433-452
de ces vérités, Sa Majesté demande le plan d’une université ou d’une école publique de toutes les sciences. L’objet est de l
artialité. Qu’est-ce qu’une Université ? Une université est une école dont la porte est ouverte indistinctement à tous
utile sévérité pour les enfants des pauvres. A proprement parler, une école publique n’est instituée que pour les enfants des
d’une éducation publique. La manière d’élever cent étudiants dans une école est précisément l’inverse de la manière d’en ense
rance sous Charlemagne, l’Angleterre sous Alfred ? Celui-ci fonda les écoles d’Oxford et de Cambridge, qui se sont successivem
rains d’études. De notre Faculté des arts. C’est dans les mêmes écoles qu’on étudie encore aujourd’hui, sous le nom de b
Le seul avantage qu’on n’avait point en vue et qu’on remporte de nos écoles , c’est l’habitude de s’appliquer, et de s’appliqu
s que les nôtres. La méthode barbare de Wolf y a perdu le bon goût. L’ école de Leyde, autrefois si vantée pour ses Vitriarius
la nuée des incrédules modernes. Elle est, elle-même, une excellente école d’incrédulité ; il y a peu de sorbonistes qui ne
énomène singulier. N’est-ce pas un phénomène bien étonnant que des écoles d’éducation publique barbares et gothiques, se so
e la Sorbonne. C’est la jurisprudence romaine qu’on professe dans nos écoles de droit. Tant il est important d’instituer les c
ents ; et il serait bien singulier, pour ne rien dire de plus, qu’une école publique, une école où l’on recevrait indistincte
bien singulier, pour ne rien dire de plus, qu’une école publique, une école où l’on recevrait indistinctement tous les sujets
aires, suppose donc qu’il s’est avancé fort loin dans la carrière des écoles publiques. Le nombre des élèves s’éclaircissant à
hommes de loi que d’orateurs, presque point de poëtes. Objet d’une école publique. L’objet d’une école publique n’est p
sque point de poëtes. Objet d’une école publique. L’objet d’une école publique n’est point de faire un homme profond en
eux qu’il se connût mal en véritable éloquence. On entre ignorant à l’ école , on en sort écolier ; on se fait maître soi-même
son application sur un objet particulier. Que doit-on remporter d’une école publique ? De bons éléments. Objection et répo
tier. Différence de l’ordre des études dans un ouvrage ou dans une école . La distribution de l’ordre des études dans un
ou dans une école. La distribution de l’ordre des études dans une école n’est point du tout celle qui conviendrait dans u
e de nos travaux, serait insensée si on l’appliquait aux leçons d’une école , où tout se réduirait à quatre professeurs et à q
n lequel j’estime que les sciences devraient être enseignées dans une école publique. J’en donnerai le plan aussi vaste qu’il
e principe d’utilité, et je finirai par quelques observations sur les écoles en général, la police, les maîtres, les élèves, l
oit avoir appris ou dans la maison de ses parents ou dans les petites écoles . Je suppose que son esprit n’est pas assez avancé
grès de l’entendement qu’il faut admettre ou éloigner un enfant d’une école publique des sciences. Les enfants ne sont pas t
cine. 3e Faculté La jurisprudence. 4e Faculté De théologie. École politique ou des affaires publiques. École de g
Faculté De théologie. École politique ou des affaires publiques. École de génie ou art militaire. École de marine. É
tique ou des affaires publiques. École de génie ou art militaire. École de marine. École d’agriculture et de commerce.
es publiques. École de génie ou art militaire. École de marine. École d’agriculture et de commerce. École de perspect
militaire. École de marine. École d’agriculture et de commerce. École de perspective. de dessin. de peinture. de sculp
nous ne voyons aux étudiants que la soutane et le froc. Je supprime l’ école de politique ou des affaires étrangères, quoiqu’e
es cours étrangères où ils achèvent leur apprentissage. Je supprime l’ école de génie ou de l’art militaire, parce que S. M. I
école de génie ou de l’art militaire, parce que S. M. Impériale a une école de cadets où je présume que la jeunesse destinée
ttendant qu’elle aille se perfectionner dans les camps. Je supprime l’ école de marine, parce que de même qu’elle a ses cadets
faut que je sois étrangement subjugué par la routine pour supprimer l’ école de l’agriculture et du commerce, les deux objets
de citoyen à citoyen et aux échanges de société à société. Toutes ces écoles supprimées sont plus ou moins nécessaires. Qu’ell
6 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
héoriciens et bons logiciens, nous l’appellerons tout naturellement l’ école dogmatique. Une petite famille de douteurs (ceux
, surtout en littérature), une petite famille de douteurs tourmente l’ école dogmatique. — Nous vous mettons au défi, lui dise
oivent être de petite dimension. C’est ainsi que les adversaires de l’ école dogmatique justifient ou croient justifier leur a
que de ce qu’ils ne croient pas, nous l’appellerons sans difficulté l’ école critique proprement dite. L’école critique n’a pa
ous l’appellerons sans difficulté l’école critique proprement dite. L’ école critique n’a pas le dernier mot. Une école bien c
ritique proprement dite. L’école critique n’a pas le dernier mot. Une école bien connue reprend et termine son œuvre qu’elle
es, dit-elle à sa devancière, fort habile à détruire. Grâce à vous, l’ école dogmatique est morte et bien morte. N’en parlons
qui lui a imprimé son cachet particulier. Ainsi parle cette troisième école qui, ai-je dit, est bien connue. Tout le monde lu
en connue. Tout le monde lui a déjà donné son vrai nom et l’appelle l’ école historique. Mettre en présence ces trois écoles,
rai nom et l’appelle l’école historique. Mettre en présence ces trois écoles , mettre aux prises des représentants de chacune d
par lui-même, pour lui-même : tel est l’objet de ce livre.. Nos trois écoles sont les grandes divisions de la critique littéra
ur citer seulement ici deux noms bien originaux, M. Taine, sorti de l’ école historique, prétend réduire toutes les facultés d
dées de la morale et même de la religion les principes absolu ? que l’ école dogmatique sent lui échapper. Entre ses mains la
ur appartenir exclusivement à l’une ou à l’autre de nos trois grandes écoles . Dans quelle catégorie les incorrigibles amateurs
essions. Se figure-t-on que M. Taine soit un représentant fidèle de l’ école historique ? L’école historique le renie comme le
on que M. Taine soit un représentant fidèle de l’école historique ? L’ école historique le renie comme le plus passionné et le
op superflus dans l’histoire littéraire. Il faut l’avouer : nos trois écoles sont un peu artificielles. Ce sont moins des écol
vouer : nos trois écoles sont un peu artificielles. Ce sont moins des écoles que trois différents esprits de la critique, et,
ître les acteurs de ma petite comédie. Je vais, suivant la règle de l’ école dogmatique française, disparaître moi-même derriè
7 (1891) [Textes sur l’école romane] (Le Figaro)
Une nouvelle École 13 septembre 1891. Le besoin se faisant senti
ole 13 septembre 1891. Le besoin se faisant sentir d’une nouvelle École , l’École Romanitas va se former, qui affirme que
 septembre 1891. Le besoin se faisant sentir d’une nouvelle École, l’ École Romanitas va se former, qui affirme que notre lan
mbolisme et de tant de choses surprenantes, est le fondateur de cette École nouvelle. M. Jean Moréas a dit à un de nos amis q
je ne veux plus me compromettre avec ces insignifiances ! Je fonde l’ École romane française, où viendront ceux à qui l’amour
os 14 septembre 1891. M. Jean Moréas, le fondateur de la nouvelle École dont nous annoncions hier l’apparition, adresse l
Monsieur le Rédacteur, Le Figaro de ce matin m’attribue au sujet de l’ École romane française une conversation dont je ne saur
ez donc de donner en quelques mots les éclaircissements que voici : L’ École romane française revendique le principe gréco-lat
treizième siècles avec nos trouvères, au seizième avec Ronsard et son école , au dix-septième avec Racine et La Fontaine. Aux
avantage sur cela dans cette courte lettre ; je dirai seulement que l’ École romane française renoue la « chaîne gallique » ro
8 (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32
s l’unité de ce mouvement n’était qu’apparente et devait durer peu. L’ école décadente, négative de sa nature, n’existait que
ssir dans ma tentative, j’avais fait naître une cause de divisions. L’ École se partagea presque aussitôt en deux parties adve
carrément l’amour. Exagérant ou dénaturant en cela les doctrines de l’ École décadente, il ne trouve rien d’exquis comme les a
temps que ces derniers, les Instrumentistes aussi se constituèrent en école . Ils ne sont d’ailleurs qu’une variété de Symboli
t la facilité avec laquelle il accommode ses théories aux différentes écoles littéraires où il passe successivement. On se sou
semaines après, à la suite de divisions dans ce groupe, il passe à l’ École romane. Dans sa Dédicace à Apollodore, il proclam
i, selon sa pittoresque expression, est plutôt une « caserne » qu’une école littéraire. Il va faire paraître prochainement, d
a publication de ce livre le forcera-t-elle à rester dans la nouvelle école et à s’y fixer définitivement ? C’est fort possib
Je n’ai rien à changer à ces lignes. Quoique Raynaud ait abandonné l’ École décadente, il n’est point pour cela devenu mon en
ait bien près de constituer un nouveau groupe lorsque l’éclosion de l’ École romane déjoua toutes ses combinaisons. Désespéran
ésespérant de réussir, il lâcha le Symbolisme, comme il avait lâché l’ École décadente, et devint avec du Plessys un des disci
e satellite, il fomenta les divisions qui ont amené la naissance de l’ École romane. Quatre poètes le gênaient : Ernest Raynau
es annonces ronflantes de la presse disaient entre eux : « C’est ça l’ École symboliste ? vraiment ce n’est pas très nouveau ;
ui lui manquait et le voilà à son tour chef incontesté d’une nouvelle école . J’ai voulu connaître l’essence de cette littérat
el Batilliat, Marcel Legay (m’assure-t-on), etc… Le Romanisme L’ École romane est le groupe le plus important qui soit s
nt, sophistique, bourgeois. Le Romanisme n’a que les apparences d’une école littéraire ; au fond il n’y a rien — qu’une préoc
oète français ». Néo-Décadents et Symbolistes Aujourd’hui que l’ École décadente n’existe plus à Paris qu’à l’état de so
e des idées bien vagues et des théories poétiques empruntées aux deux écoles . Michel Abadie, qui vient de publier les Sanglots
il y a une quantité de littérateurs qu’on ne peut rattacher à aucune école , soit qu’ils aient une esthétique particulière, s
groupements particuliers. Qu’on le veuille ou non, il y aura donc des écoles et tout littérateur qui, sous prétexte d’indépend
du « Faits divers » contemporain. Mais si nombreuses que soient leurs écoles , elles peuvent facilement se ramener à deux : l’u
e passé, sous quelque forme que ce soit. Quelle est donc celle de ces écoles qui est appelée à prédominer, ou plutôt en quelle
gion de poètes latents est prête à affirmer avec eux l’existence de l’ école socialiste. » Mais si le succès du socialisme se
, on ne peut pas dire que cela soit vrai pour l’heure présente. Cette école littéraire n’a pas toute l’homogénéité désirable 
il n’y en a plus. Presque personne aujourd’hui ne se réclame de cette école que le ridicule paraît avoir tuée. Il n’y a guère
es vers datés de Broussais, Saint-Antoine ou Lariboisière. Les autres écoles n’ont pas une situation beaucoup plus florissante
9 (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot
dées spiritualistes Les idées spiritualistes, représentées par une école puissante et à peu près sans rivale dans la premi
mière a été une phase d’invention, d’investigation et de promesses. L’ école nouvelle, victorieuse (elle le croyait du moins)
n’a jamais varié, et qui est la vraie conquête scientifique de cette école  : c’est que la psychologie est distincte de la ph
t, l’histoire et la critique des systèmes de philosophie. Les grandes écoles furent d’abord mises en lumière. L’antiquité fut
itiqué cette prédominance de l’esprit historique, et l’on a dit que l’ école spiritualiste, en se consumant à découvrir ce que
duire quelques regrettables résultats. Il est certain que la nouvelle école à son origine avait beaucoup promis : elle sembla
écédentes à l’enthousiasme et à l’admiration, n’ayant vu d’ailleurs l’ école spiritualiste qu’au gouvernement et non dans l’op
s décevantes du panthéisme. En un mot, il est inutile de le cacher, l’ école spiritualiste a subi depuis dix ou quinze ans un
enfin une crise redoutable. Après tout, s’il ne s’agissait que d’une école , on pourrait s’en consoler : nulle école n’est ét
s’il ne s’agissait que d’une école, on pourrait s’en consoler : nulle école n’est éternelle ni absolument nécessaire, mais il
n’est éternelle ni absolument nécessaire, mais il y a ici plus qu’une école , il y a une idée, idée spiritualiste. C’est cette
contradictions à nos contradicteurs. Parmi les disciples de la jeune école spiritualiste, celui qui s’est le plus vivement p
vement sur le sens des critiques que nous croyons devoir adresser aux écoles nouvelles. Ici, et dans l’ordre de la pure philos
ophie, nous sommes avec M. Caro dans la lutte qu’il engage contre ces écoles . Peut-être, en nous plaçant au point de vue de la
rovoquer contre soi ; en second lieu, il levait le drapeau contre une école que les uns jugeaient rétrograde, et que les autr
ons ajoutez-en une cinquième, plus générale, qui est dirigée contre l’ école tout entière, et voilà toute la partie critique d
siennes propres. Comme l’une de ses principales objections est que l’ école qu’il combat n’a rien inventé, il se doit à lui-m
son budget philosophique. L’objection générale dirigée contre toute l’ école spiritualiste est que cette école n’a jamais eu e
ion générale dirigée contre toute l’école spiritualiste est que cette école n’a jamais eu en vue la vérité elle-même, mais qu
 ? Enfin ce n’est là qu’un accident individuel, qui ne touche pas à l’ école entière, car en général elle ne pèche pas par le
règle ? Ce phénomène ne s’est-il pas produit dans toutes les grandes écoles de philosophie, chez celles-là mêmes où il paraît
se trouvait chez eux la foi chrétienne. Cependant on remarque dans l’ école de Spinoza quelque chose de semblable. Le panthéi
l’ignorance du public, il a repris simplement toutes les thèses de l’ école condillacienne, telles qu’on les exposait il y a
des idées sensibles par le moyen de l’analyse et de l’abstraction. L’ école spiritualiste soutient-elle qu’il y a des causes
tion de phénomènes, et qu’une cause est une relation de phénomènes. L’ école de Maine de Biran assure-t-elle qu’il y a dans l’
ibre est tenue de coopérer : M. Taine, reprenant la vieille thèse des écoles empiriques (seulement en l’exposant d’une manière
a théorie de la raison, ou des idées à priori empruntées à Kant par l’ école française, et que M. Taine combat avec une grande
evoirs, et enfin le principe suprême, l’être absolu. Condillac et son école expliquent ce passage, si difficile à franchir, p
gel, ou bien avec Condillac, de Tracy, Cabanis, tous les maîtres de l’ école idéologique, y compris Mill que M. Taine a si bie
viendront plus tard. Il est vrai que M. Taine reproche à Mill et à l’ école condillacienne de ne pas avoir aperçu le rôle et
l’abstraction. J’avoue que je suis étonné d’un tel reproche : aucune école , plus que l’école empirique, n’a fait la part de
avoue que je suis étonné d’un tel reproche : aucune école, plus que l’ école empirique, n’a fait la part de l’abstraction dans
Kant et Hegel, sont des notions absolues, sont pour Condillac et son école des notions abstraites. En outre, l’idée que M. T
’idée que M. Taine se fait de la définition est exactement celle de l’ école empirique : c’est l’opération par laquelle l’espr
logique, que M. Taine compte placer plus tard ce qu’il empruntera à l’ école hégélienne ; mais il ne nous a donné encore que l
contradiction avec la théorie des grands hommes, telle que la donne l’ école hégélienne. Suivant les hégéliens, un grand homme
’interprète à peu près de la même manière, et transforme volontiers l’ école hégélienne en école historique. Il me semble que
ès de la même manière, et transforme volontiers l’école hégélienne en école historique. Il me semble que le véritable hégélia
ces deux points de vue que la polémique soulevée en Allemagne entre l’ école hégélienne et l’école historique sur les principe
que la polémique soulevée en Allemagne entre l’école hégélienne et l’ école historique sur les principes et les fondements du
ue et du rationnel. M. Renan ne dissimule point ses sympathies pour l’ école historique, et en toutes choses il préfère le poi
n est de même de la loi des antinomies ou des contradictoires. Dans l’ école du relatif, les antinomies ne sont que les points
ille logomachie scolastique ? M. Taine, qui a essayé de réhabiliter l’ école empirique et sensualiste (ce qui, dans une certai
utilité), devrait bien se souvenir de la règle fondamentale de cette école  ; ne pas réaliser d’abstractions. Si l’école de L
le fondamentale de cette école ; ne pas réaliser d’abstractions. Si l’ école de Locke, de Condillac, de Destutt de Tracy, de M
ujourd’hui, il faut le dire, de la part des sciences (au moins dans l’ école positive), une prétention exorbitante, contre laq
xaminer les choses de près, que ce sont là les défauts habituels de l’ école positiviste, qui pourrait rendre les plus grands
de a également uni la science de la nature à la métaphysique. Enfin l’ école écossaise elle-même, qui a commencé cette séparat
i nous sont adressées, non-seulement par les savants et par certaines écoles matérialistes, un peu suspectes en cette affaire,
ême a eu la sienne, Schelling et Hegel à plus forte raison. Seules, l’ école de Locke, l’école écossaise et l’école spirituali
, Schelling et Hegel à plus forte raison. Seules, l’école de Locke, l’ école écossaise et l’école spiritualiste contemporaine7
à plus forte raison. Seules, l’école de Locke, l’école écossaise et l’ école spiritualiste contemporaine7 sont restées à l’éca
donc là une place à prendre dans le domaine de la spéculation. Que l’ école positive ait essayé de prendre cette place, c’éta
ient devant les yeux les écueils et les difficultés. Pour revenir à l’ école positive, cette école, en niant toute espèce de m
es écueils et les difficultés. Pour revenir à l’école positive, cette école , en niant toute espèce de métaphysique, s’est con
x idées, et montrer que le positivisme, désintéressé entre toutes les écoles spéculatives, n’est pas moins indifférent au maté
Littré parmi les matérialistes et les athées ; mais est-il vrai que l’ école positive a toujours été aussi sage ? S’est-elle t
ces matières ? C’est ce dont il est permis de douter. Je demande à l’ école positiviste une définition de l’âme. Si cette éco
r. Je demande à l’école positiviste une définition de l’âme. Si cette école est fidèle à ses principes, si elle veut se dégag
le qui existe entre une telle définition et la prétendue méthode de l’ école positive. Si vous ne savez rien de l’essence des
n peu plus la philosophie, de prendre une assez belle place parmi les écoles que le scepticisme de Kant a enfantées ; mais tro
, c’est la matière organisée elle-même (ce qui est le lieu commun des écoles matérialistes). La contradiction est éclatante ;
rialistes). La contradiction est éclatante ; ici, comme pour l’âme, l’ école positive se réfute elle-même, et l’on peut lui di
urtant combattu avec une éloquente vivacité la vertu médicatrice de l’ école hippocratique. En quoi est-il plus absurde d’adme
le positivisme doit se dégager, s’il veut compter parmi les sérieuses écoles philosophiques de notre temps. Le second point su
coles philosophiques de notre temps. Le second point sur lequel cette école me paraît manquer d’esprit philosophique est sa n
grande nouveauté à faire remarquer que la philosophie est divisée en écoles et en systèmes, tandis que dans les sciences prop
t c’est là un fait si remarquable, si important, si fâcheux, que si l’ école positive s’était contentée d’y insister, et de ti
nie : solution négative et stérile, qui se contredit elle-même, car l’ école positive est après tout une de ces écoles qui par
e contredit elle-même, car l’école positive est après tout une de ces écoles qui partagent la philosophie. Si elle critique, e
lle est au nombre des combattants. Elle-même a déjà ses sectes et ses écoles . Si M. Littré voulait aller jusqu’au bout de sa p
uxiliaire indépendant. Ayant vécu pendant longtemps dans le sein de l’ école spiritualiste, il a conservé quelques-uns de ses
lard, M. Cousin, M. Jouffroy ? N’est-ce pas par ce principe que cette école se distingue et se caractérise entre toutes les é
ncipe que cette école se distingue et se caractérise entre toutes les écoles du siècle ? M. Vacherot est aussi opposé que poss
nous essayerons d’expliquer. Il est un point de doctrine qui, dans l’ école cartésienne et dans l’école spiritualiste contemp
. Il est un point de doctrine qui, dans l’école cartésienne et dans l’ école spiritualiste contemporaine, n’a jamais été mis e
un doute dans le monde cartésien. Elle a été également adoptée dans l’ école spiritualiste contemporaine. Dans cette école, c’
galement adoptée dans l’école spiritualiste contemporaine. Dans cette école , c’est un principe hors de toute contestation, qu
aphysique de M. Vacherot a pour objet de séparer les deux idées que l’ école cartésienne et le spiritualisme contemporain unis
doctrine qui se concilie avec le plus pur spiritualisme. Un déisme d’ école qui trouve tout clair dans la nature divine et se
l’infini au fini, est un passage difficile et obscur dans toutes les écoles . M. Vacherot est très dur pour la doctrine de la
t alors renoncer à tout espoir et à toute pensée de se distinguer des écoles empiriques, car le réel, sévèrement étudié, sera
indifféremment. Voici enfin une dernière difficulté14. Les anciennes écoles athées se contentaient d’admettre un principe que
propre activité. Ce n’est rien proposer de téméraire que de convier l’ école spiritualiste à s’imiter elle-même, à se rappeler
peler ses commencements obscurs et glorieux, où, dans le silence de l’ École normale, elle étudiait avec passion les lois de l
e doit s’en prendre qu’à soi, si elle se voit supplanter par d’autres écoles plus entreprenantes. Ce sont là des vérités qu’il
aut signaler toutefois, dans un ordre d’idées analogues à celles de l’ école positive, mais plus circonspectes et plus élevées
10 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Les brimades. » pp. 208-214
es », et l’administration étant intervenue pour y mettre fin, toute l’ École , en guise de protestation, s’est consignée deux d
prochaine. Ces « brimades » sont symboliques. Elles signifient que l’ École est un corps si sacré et d’une si prodigieuse exc
onc, en somme, à relever le « prestige » de l’X à ses propres yeux. L’ École abrite plus de trois cents élèves. Il en est de t
e le fantasque hasard des examens a favorisé ; voilà tout. Sorti de l’ École , il continuerait à ne briller, par lui-même, que
es, tous les polytechniciens ensemble sont infiniment imposants, et l’ École elle-même est une chose immense. Et, avec le cost
endaient durement leurs privilèges et leur coin de cour. L’entrée à l’ École achève de les gonfler. Ces « brimades », ces souf
es pieusement par les autres déposent en eux tous la conviction que l’ École est un grand mystère. Elles scellent entre eux l’
taire. Ce serait beau en son genre, si ce n’était funeste. L’esprit d’ école me semble, ici, mauvais, parce que c’est, ici, l’
oute la vie, des écoliers, — tout flambants du prestige emprunté de l’ École , mais des écoliers. Les brimades de l’X, qui sont
hnique en maintient seule l’odieuse tradition. * * * On m’objectera l’ École normale. Je tâche de n’en avoir pas la superstiti
11 (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Théodore de Banville »
e Banville est le poète du rhythme. Il est le dernier venu dans cette école qui a relevé l’enclume de la Renaissance pour y b
pre, mais dans les idées de l’auteur. C’est la tentative suprême de l’ école de la Forme par la main d’un de ses meilleurs ; s
l est bien grand, puisque la poésie comme l’entendent Banville et son école ne peut captiver le regard grossier de la société
l en a le besoin d’idéal vague et tourmenté. Défauts inévitables de l’ école tout entière, mais qualités de ceux qui la dominè
tte le charme perdu. Banville, qui n’est pas, certes ! un regain de l’ école romantique, qui ne l’abaisse point dans ses œuvre
sse point dans ses œuvres, nous apprend mieux qu’un autre comment les écoles finissent. S’il était un homme sans talent, sa mé
montre, à travers l’éloquence de son talent et par elle, pourquoi les écoles meurent et pourquoi elles doivent mourir. III
ent mourir. III Elles meurent justement parce qu’elles sont des écoles , parce que la poésie collective, la poésie analog
facultés poétiques d’un ordre très élevé peuvent apparaître dans une école , mais elles s’y fourvoient toujours un peu et s’y
re. Les aigles et les lions vont seuls. Un poète individuel fonde une école parce que le succès ou l’admiration déduit une po
in où s’enfoncent ses racines ; mais si un poète individuel fonde une école malgré lui, ou s’il accepte cet orgueilleux et da
gré lui, ou s’il accepte cet orgueilleux et dangereux titre de chef d’ école , il s’y énerve, y expose et finit par y perdre l’
, et Wordsworth aussi, en Angleterre. Que sont-ils devenus ?… Chefs d’ école et s’acceptant pour tels, ils ont endoctriné au l
dée poétique, le sentiment poétique, la sensation poétique que de son école , — et le compte de cela est bientôt fait ! Le vou
lez-vous savoir à quel point un poète très loin, et avec raison, de l’ école du bon sens et des idées bourgeoises dans les art
oyen de les couvrir de sa poussière et de les effacer. Si, de toute l’ école romantique emportée des bibliothèques de l’avenir
12 (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre VII. L’antinomie pédagogique » pp. 135-157
ontrainte font tout. Des quatre institutions sociales : la famille, l’ école , l’usine, l’État, qui, d’après cet auteur, élabor
et morale (jouant en cela le rôle des catégories a priori de Kant), l’ École est celle dont la discipline est la plus décisive
systèmes d’éducation que nous venons de passer en revue, c’est que l’ école est un moyen d’imposer plus ou moins sournoisemen
ères, extrascolaires et postscolaires qui combattent l’influence de l’ école . L’enfant apporte des dispositions innées que l’é
’influence de l’école. L’enfant apporte des dispositions innées que l’ école ne peut modifier que dans une mesure fort limitée
scent en serre chaude, en vase clos ; par exemple au séminaire ou à l’ école normale d’instituteurs. Vous aurez chance de lui
omme se rendra compte que la morale n’est pas la même ici et là ; à l’ école et dans le monde ; au village, dans la petite vil
triompher une tout autre échelle des valeurs que celle du mérite. À l’ école , on s’élève contre la ruse, l’intrigue, la roubla
olaires ou postscolaires qui limitent ou même détruisent l’œuvre de l’ école . Les moyens d’action de l’éducateur sont : la not
famille, etc.), l’éducateur ne peut guère trancher ces questions à l’ école . Et s’il les tranche indiscrètement, la vie en év
oles. 67. Ce philosophe définit de la manière suivante le rôle de l’ école  : « On va à l’école pour chaque jour assimiler u
ophe définit de la manière suivante le rôle de l’école : « On va à l’ école pour chaque jour assimiler une quantité donnée d’
vous avez retenu l’ordre logique ou chronologique exact des idées… L’ école vous traitera selon que votre esprit sera plus ou
 : repetitio mater studiorum. Comme l’attention elle est l’œuvre de l’ école . Elle non plus ne dépend ni des différences, ni d
différences, ni des ressemblances des idées, mais des sanctions que l’ école applique à ceux qui n’ont pas gardé les idées ass
s assimilées dans leur ordre essentiel, précis ; et c’est ainsi que l’ école fixe peu à peu les formes de notre pensée et nous
er par catégories bien précises et bien nettes. L’Église à laquelle l’ école d’aujourd’hui se substitue et dont on apprend par
ses fidèles ; les liens sont de nature fort voisine ici et là. » « L’ école nous demande non de nous enquérir de ce que sont
13 (1890) L’avenir de la science « VI »
il n’est professeur. La science ne doit pas sortir du collège ou de l’ école spéciale ; le public n’a rien à faire avec elle.
i, par un étrange renversement, la science n’est chez nous que pour l’ école , tandis que l’école ne devrait être que pour la s
nversement, la science n’est chez nous que pour l’école, tandis que l’ école ne devrait être que pour la science. Sans doute,
dis que l’école ne devrait être que pour la science. Sans doute, si l’ école était dans les temps modernes ce qu’elle était da
de philosopher, on permettrait à la science de s’y renfermer. Mais l’ école ayant en général chez nous un but pédagogique ou
e danger que la science devien-drait trop exclusivement une affaire d’ écoles . Elle y prendrait des habitudes de pédantisme qui
s, demi-mondaines. La vraie science est celle qui n’appartient ni à l’ école , ni au salon, mais qui correspond directement à u
de coutume factice ; celle, en un mot, qui rappelle de plus près les écoles de la Grèce antique, qui, en ceci comme en tout,
ège. Comparez les Analytiques aux Logiques scolastiques de la vieille école , vous retrouverez le même contraste. En défendant
s retrouverez le même contraste. En défendant à la science les airs d’ école , nous ne faisons donc point une concession à l’es
ce rapport à autant de précautions. Elle peut se permettre des airs d’ école et s’entourer d’un parfum de scolasticité qui, ch
dessein leur expression incomplète, plutôt que d’employer le mot de l’ école , alors qu’il était le mot propre. Le jargon scola
eu raisonnable. Kant et Hegel, ou même des esprits aussi dégagés de l’ école que Herder, Schiller et Gœthe, n’échapperaient po
il faut le dire, leur seraient moins nuisibles qu’à nous. Chez eux, l’ école et la science se touchent ; chez nous, tout ensei
14 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Police générale d’une Université et police, particulière d’un collège. » pp. 521-532
me et un chapelain. Le préfet ne surveille les étudiants que hors des écoles , c’est une espèce de lieutenant de police. Je ne
Des élèves. Il n’y aura point d’âge fixe pour être reçu dans les écoles . L’éducation de nos ancêtres ne précédait guère l
on doit avoir appris ou dans la maison paternelle ou dans les petites écoles . On examinera s’il sait bien lire, si son caractè
u’instruits. Ils sortent de la maison de leurs parents pour venir aux écoles , et au sortir des écoles ils retourneront chez le
de la maison de leurs parents pour venir aux écoles, et au sortir des écoles ils retourneront chez leurs parents. Les boursier
ra leurs offres, ou ils renonceront à un privilége qui remplirait une école d’ineptes protégés. Ces bourses seront mises au c
êtement particulier, de crainte que, dans le tumulte de la sortie des écoles , les premiers, confondus avec ceux-ci, ne trompen
que ceux-ci leur indiquent les sujets ineptes qu’il faut chasser de l’ école et renvoyer à leurs parents. J’entends par un suj
leçon bien apprise. Dans la législation des peuples et dans celle des écoles , on dirait que la vertu n’est rien. Il faut surto
retourneront de l’exercice public avec quelque consolation. Dans nos écoles où l’on n’enseigne pendant cinq ou six ans de sui
stimer réciproquement. Des maîtres. Un moyen sûr de juger d’une école , c’est de voir si les élèves qu’on y fait promett
onne nature. Entre les maîtres point de prêtres, si ce n’est dans les écoles de la faculté de théologie. Ils sont rivaux par é
’on exige de tout citoyen, que les lumières que l’enseignement de son école suppose, et qu’un peu de patience qu’il aura, s’i
s, à chasser les répétiteurs ou maîtres de quartier, et à exclure des écoles les enfants ineptes ou vicieux. Si l’Université é
’avenir les circonstances de la nation. La facilité d’entrer dans les écoles publiques, l’ambition des parents, leur avarice q
15 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
Deuxième partie. — L’ école critique L’école dogmatique a parlé. Voici mai
Deuxième partie. — L’école critique L’ école dogmatique a parlé. Voici maintenant l’école crit
— L’école critique L’école dogmatique a parlé. Voici maintenant l’ école critique et l’école historique. Nous n’avons trou
L’école dogmatique a parlé. Voici maintenant l’école critique et l’ école historique. Nous n’avons trouvé ni en France, ni
ues : le Chevalier Dorante et Monsieur Lysidas. Dans La Critique de l’ École des femmes, Dorante est un homme du monde, et Lys
ujourd’hui et applique dans la critique littéraire les doctrines de l’ école historique. N. B. Dans l’Étude qu’on va lire, Do
s de renvoyer notre lecteur purement et simplement à La Critique de l’ École des femmes, s’il a oublié qui sont trois personna
ien de bon, sans le congé de messieurs les experts. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. En quoi le dogmatisme
eux efforts de dialectique, au prix desquels son escarmouche contre L’ École des femmes n’était qu’une parade. Au dix-septième
me je me croyais engagé d’honneur à soutenir contre M. Lysidas, que L’ École des femmes ne péchait contre aucune des règles tr
je me souciais assez peu des règles accréditées et consacrées par son école . Mais je n’avais garde de leur rompre en visière,
par les anciens. Il ne prouve plus, par Aristote et par Horace, que L’ École des femmes pèche contre ces règles éternelles. Il
remettent en mémoire celles d’un autre maître, et les comédies d’une école celles de son chef. Nous pouvons établir une hiér
une remarque bien fine et bien juste que faisait Uranie, le jour où L’ École des femmes était si habilement attaquée, et si vi
aisonnements pour nous empêcher d’avoir du plaisir. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. La critique littéraire
et la spirituelle Uranie, assistant en 1862 à une représentation de L’ École des femmes, juste deux siècles après la première.
ois que le parterre rit ; il se donne la peine d’écouter. Il écoute L’ École des Femmes, mais il bâille ; car il n’y trouve to
e au nez, ces bonnes plaisanteries lui épanouiraient la rate ; mais L’ École des femmes n’en offre pas de pareilles. Il rit, à
eau, et sa définition ne lui interdit-elle pas absolument d’admirer L’ École des femmes ? Voilà la fin du spectacle. On sort.
anie s’abandonne, au contraire, et se fie à tous les sentiments que L’ École des femmes excite en elle. Aucun préjugé ne la ro
Agnès ou Horace. À cette critique spécieuse, Uranie répond que dans L’ École des femmes les récits sont des actions, suivant l
ions voir, si la chose se passait sur le théâtre ? J’avoue que dans L’ École des femmes tout est récit ; mais avouez que tout
comme des traits de caractère. Du reste, elle ne professe pas pour L’ École des femmes une admiration sans mesure, et systéma
r entre l’impression profonde qui lui fait trouver comique ou belle L’ École des femmes, et les remarques pleines de sens et d
d’être émue et d’admirer. Pourquoi ce bon Marquis ne goûte-t-il pas L’ École des femmes, et pourquoi M. Lysidas, avec infinime
sent toujours si fort au Marquis, la charmaient mille fois plus que L’ École des femmes. Elle a voyagé en pays étranger, et el
ère, parce que ses comédies la touchent ; elle croit à la beauté de L’ École des femmes, parce qu’elle la sent, et ce sentimen
Il explique pourquoi le Marquis et M. Lysidas lui-même n’aiment pas L’ École des femmes, à supposer que M. Lysidas, bon logici
i l’âme ne fût devenue belle, jamais elle n’eût vu la beauté. » L’ école dogmatique et Molière Soyez de bonne foi, mons
autre toutes ses métaphores ; Hegel, sans le savoir, s’instruit à son école . 275. Voyez l’Introduction, p. 14 et 16. 276
4 et 16. 276. Date de la première représentation de La Critique de l’ École des femmes. 277. Boileau s’étonne que l’on ose
ui n’en a point. » (Préface de Don Sanche.) 278. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. 279. La Critique de l’Éc
La Critique de l’École des femmes, scène vii. 279. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. 280. Corneille appelle la
Chœur des Français dans la première partie. 290. La Critique de l’ École des femmes, scène vii. 291. À propos de la criti
. — Douzième leçon. 303. Notre philosophe est ici le précurseur de l’ école historique. Voyez toute la fin du c. ier de la I
nneuil est un village à trois lieues de Paris. Voyez La Critique de l’ École des femmes, scène ire . 306. Voyez p. 158, note 
tre la personnification de la critique telle que l’entend la présente école . Au lieu de lire Uranie, lisez donc, si cela vous
16 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XII. Ambassade de Jean prisonnier vers Jésus  Mort de Jean  Rapports de son école avec celle de Jésus. »
mbassade de Jean prisonnier vers Jésus  Mort de Jean  Rapports de son école avec celle de Jésus. Pendant que la joyeuse Gal
succès du jeune maître qu’il avait vu quelques mois auparavant à son école arrivèrent jusqu’à lui. On disait que le Messie p
la mission de Jésus ? Rien ne nous l’apprend. En voyant cependant son école se continuer assez longtemps encore parallèlement
ean avait faite auprès de Jésus avait achevé d’établir entre les deux écoles des liens étroits. Jésus, craignant de la part d’
traça la voie sanglante où tant d’autres devaient passer après lui. L’ école de Jean ne mourut pas avec son fondateur. Elle vé
er du baptême de Jean. Certaines personnes étaient à la fois des deux écoles  ; par exemple, le célèbre Apollos, le rival de sa
un bon nombre de chrétiens d’Éphèse 577. Josèphe se mit (l’an 53) à l’ école d’un ascète nommé Banou 578, qui offre avec Jean-
n-Baptiste la plus grande ressemblance, et qui était peut-être de son école . Ce Banou 579 vivait dans le désert, vêtu de feui
n détournée 581. Un des poèmes sibyllins 582 semble provenir de cette école . Quant aux sectes d’Hémérobaptistes, de Baptistes
plutôt qu’elles ne sont la descendance authentique de Jean. La vraie école de celui-ci, à demi fondue avec le christianisme,
17 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Conclusion »
es psychologues dont nous venons de parler constituent proprement une École . Ce mot n’est exact qu’autant qu’il exprime une c
mportant dans les plus récents travaux. On ne peut guère séparer de l’ école qui nous occupe le docteur Maudsley dont la Physi
pellent introspective : (l’observation intérieure de Jouffroy et de l’ école spiritualiste). On y trouvera un bon exposé de la
question de l’instinct sous un nouveau jour. Au lieu d’y voir, avec l’ école de Cuvier, un principe inné et invariable, il l’e
istes ou psychologistes, il ajoute qu’il renvoie aussi le lecteur à l’ école contemporaine de psychologie allemande, et en par
e, de leur combinaison en groupes, en séries, etc. En dehors de cette école , il cite Georges (de Rostock), Lazarus (de Berne)
nt à leur jugement : « que ses traités sont des plus suggestifs que l’ École de l’expérience ait publiés en Angleterre, dans c
re qu’en France. Nous ne dirons rien non plus des critiques que notre Ecole a soulevées dans son propre pays288, car ceci est
accordent, ce sera donner le résumé des travaux et des résultats de l’ Ecole expérimentale, en psychologie. Nous essayerons de
ent parler, qu’un procédé de vérification. Sur l’origine des idées, l’ École qui nous occupe n’est ni avec les sensualistes (L
un esprit adulte et complètement constitué. Ces solutions écartées, l’ école donne la sienne. Elle reconnaît à l’esprit une sp
on se rattache une notion importante, celle de cause, ou, comme dit l’ École , de séquence ; elle n’en est qu’un cas particulie
n imaginaire, en tant qu’on s’en tient aux causes phénomènes, comme l’ École entend le faire. L’ensemble des rapports de succe
s, émotions, sentiments, est assez incomplète, avons-nous dit, dans l’ école expérimentale d’Angleterre. Voici le petit nombre
18 (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »
sique. Ce divorce est chose grave assurément, en ce qu’il a suscité l’ école et la méthode dites positivistes, qui relèguent l
gue, Maine de Biran, qui est resté obscur d’abord et qui n’a pas fait école , et un grand professeur de psychologie, Théodore
t cette méthode d’observation indirecte et d’induction que pratique l’ école de Bacon, négligeant de plus en plus l’observatio
nique de tous les phénomènes de la vie physique. Au siècle dernier, l’ école de la sensation, qu’elle admette ou non la spirit
et toutes les passions à la vie organique. Enfin le dernier mot de l’ école de la sensation sur la question des rapports du p
’autorité des noms qui la représentaient et le talent littéraire de l’ école qui la soutint, n’arrêta point l’ardeur des reche
, Magendie, Flourens, s’engager plus avant dans la voie ouverte par l’ école de Buffon, de Bonnet et de Cabanis, mais avec des
s une véritable science. La tentative phrénologique de Gall et de son école eut ceci de scientifique qu’elle avait pour but d
ents ? C’est donc derrière une objection vaine que se retrancherait l’ école spiritualiste. II Si la physiologie s’en te
tifique, les autres par attachement à une doctrine spiritualiste. Une école cependant pousse la nouvelle science physiologiqu
anchent ainsi déjà, sans le vouloir, la grave question qui divise les écoles spiritualiste et matérialiste. Tout cela n’est pe
lications qu’il faut chercher la vraie pensée des physiologistes de l’ école dont nous parlons. La phrénologie de Gall et de S
rit trop observateur pour s’en tenir à la doctrine de Cabanis et de l’ école de la sensation, qui ne reconnaissait aucune espè
ir autrement que comme les actes d’un cerveau vivant4. » La nouvelle école physiologique n’a point de ces allures ; elle lai
an n’a fait qu’indiquer la méthode, un autre physiologiste de la même école , M. Lhuys, essaye de la développer dans un systèm
pe d’explication comme au dernier mot de la science6. Voilà comment l’ école nouvelle entend l’explication des grands phénomèn
opre ni à M. Lhuys, ni à M. Vulpian, ni aux physiologistes de la même école  ; c’est la méthode de presque tous les physiologi
st le résultat net des expériences faites par les physiologistes de l’ école de Flourens. Des observations nombreuses sur le d
spontanéité des premières : M. Bain12 est un disciple trop fidèle à l’ école expérimentale pour ne pas reconnaître les efforts
iompher. Si de toutes ses observations et de toutes ses expériences l’ école des physiologistes dont on vient de parler conclu
n’y aurait pas lieu à contestation. Mais faut-il accepter avec cette école comme choses démontrées expérimentalement, que la
ur qu’on n’aille point en prêter une autre tout à fait impossible à l’ école physiologique dont nous venons de résumer la doct
dictoire au témoignage de la conscience qu’une pareille conclusion. L’ école dont nous parlons oublie l’être de la conscience,
ar excellence qu’on nomme le cerveau. Telle est la grande erreur de l’ école physiologique. Pour elle, le moi n’est qu’un mot 
son essor et borner le domaine de ses recherches. Pourquoi toute une école de physiologistes, parmi lesquels on compte M. Li
né par une nécessité de la pensée et même de la science. Les vieilles écoles , les vieilles doctrines métaphysiques, peuvent êt
dans le domaine de la philosophie la plus sévère, quoi qu’en disent l’ école critique de Kant et l’école positiviste de Comte.
ophie la plus sévère, quoi qu’en disent l’école critique de Kant et l’ école positiviste de Comte. Quel est ce problème ? Dans
vitale dont la composition élémentaire n’est que la condition. Déjà l’ école des animistes avait eu l’intuition de cette vérit
. Ainsi se trouvent réconciliées dans une science supérieure les deux écoles , le vitalisme et l’organicisme, qui ont tant occu
19 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
vous en tenir à la matérielle et grossière doctrine de cette brutale école historique. On en est las. Une réaction commence,
e assez basse, l’esprit assez court pour en rester à la doctrine de l’ école historique. Expliquez donc votre pensée, car nous
mais, si vous voulez bien, n’entreprenons pas d’en faire davantage. L’ école historique, cela est évident, annule la critique
l’arbre indique la profondeur des racines465. » Quoi qu’il en soit, l’ école historique, je dis l’école historique idéale, à l
ur des racines465. » Quoi qu’il en soit, l’école historique, je dis l’ école historique idéale, à la considérer dans l’unité e
e la vie, l’intensité de l’intérêt ! C’est une erreur de croire que l’ école historique ait accompli tout le bien qu’elle avai
e la petitesse des jugements qu’on entend prononcer tous les jours. L’ école historique a découvert deux vérités, qui, bien qu
relever, et l’on enviera la plume d’un Sainte-Beuve ou d’un Vitet. L’ école historique ayant fait de la critique une science,
travail un bon livre, intéressant et utile, dans le système de cette école . Elle a conquis et gardera toujours dans la criti
ittéraire la part du lion. Seulement, je souhaiterai à cette terrible école un peu moins de férocité. Sa froide insensibilité
mieux finir, et nous ferons bien d’en demeurer là. La Critique de l’ École des femmes, scène dernière.
20 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
663 (continuation de la septième période). — Molière met au théâtre L’ École des femmes. — Observations sur cette pièce.   En
— Observations sur cette pièce.   En 1663, Molière mit au théâtre L’ École des femmes. Il n’entre pas dans mon sujet d’exami
r sa mère et son espouse. Pour divertir seigneurs et dames, On joua L’ École des femmes, Qui fit rire leurs majestés Jusqu’à s
ut. Molière, soutenu de ces autorités, donna bientôt La Critique de l’ École des femmes, c’est-à-dire mit en scène et livra au
autres et avait au plus haut degré leur confiance. La Critique de l’ École des femmes, qui avait été plus justement intitulé
cole des femmes, qui avait été plus justement intitulée Apologie de l’ École des femmes contre la critique, porte sur une étra
s sont punissables, les indécences sont blâmables. Dans le temps de L’ École des femmes, la bonne compagnie n’avait d’autre to
il prenait avec le public. Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’ École des femmes fut jouée à Paris, n’était pas loin du
lui était né quelque temps auparavant. 59. Uranie, La Critique de l’ École des Femmes, scène iii.
21 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »
coup d’œil. Il marche et procède à pas sûrs, à pas lents. Sorti de l’ École normale, agrégé des Lettres et admis au premier r
normale, agrégé des Lettres et admis au premier rang, puis élève de l’ École française d’Athènes, puis à son retour professeur
n province, puis enfin revenu à Paris et délégué comme maître à cette École normale dont il avait été l’un des meilleurs élèv
n originalité, pourrait exactement s’intituler Gandar, ou la Parfaite École du professeur, de celui qui se destine à l’être.
Rinn ; il y fit sa philosophie sous M. Barni. En 1844, il entrait à l’ École normale, où M. Dubois était directeur et où M. Va
et encore Eugène Fallex, le traducteur d’Aristophane. Il sortit de l’ École avec le titre d’agrégé des Lettres, et le premier
, et le premier à la tête du concours. Dès le temps de son séjour à l’ École , nous assistons à ses préoccupations, à ses pensé
me fasse réussir avec le même bonheur au concours d’agrégation ! » L’ École normale, ce savant séminaire intellectuel, a été
n fécond que je préfère à tout autre157. » Nommé en 1847 membre de l’ École d’Athènes, Gandar partait pour la Grèce au commen
harme souverain du grand art sévère, se faisant presque un élève de l’ École de Rome avant de l’être de celle d’Athènes, lorsq
Là, de sa chambre provisoire et de ce qu’il appelle son grenier de l’ École d’Athènes, il put, dès le premier jour, rassasier
classique digne de ce nom. Gandar était de la seconde promotion de l’ École d’Athènes, une espèce de promotion extraordinaire
s’était voué. Gandar est l’homme qui, même en voyage, fait le moins l’ école buissonnière ; il est déjà à l’avance le professe
r une Thèbes idéale approximative et suffisante pour l’imagination. L’ École d’Athènes, à l’époque où il en faisait partie, n’
iers à des impressions et à des résultats purement littéraires : « L’ École française jusqu’à ce jour, écrivait-il à M. Guign
trop peu, c’était par trop restreindre la portée de l’institution. L’ École d’Athènes depuis a voulu davantage ; elle a élarg
et du sentiment littéraires. Ce renouvellement des plus sensibles, l’ École d’Athènes et son influence l’ont déjà opéré en pa
s, par la participation très vive qu’il prit au mouvement des arts. L’ école messine comptait dès lors parmi ses peintres dist
s belle journée qu’avait eue encore le printemps. Gandar retrouvait l’ École bien en progrès, la bibliothèque agrandie et comp
plus de trois ans, et que de tous les membres qui se sont succédé à l’ École , c’est lui surtout que la Grèce aura fait ce qu’i
partant, laissait Gandar aux soins d’un jeune et nouveau membre de l’ École , dont le coup d’essai brillant, le premier exploi
es ruines, de ses paisibles lectures dans la petite bibliothèque de l’ École , de tout ce qui ne lui laissait guère à désirer d
hez M. Daveluy, à la Légation, ou dans la société du seul membre de l’ École qui l’habite encore porte à porte avec moi, M. Ab
ocher au moral et de les opposer. Gandar et About, c’est à mes yeux l’ École normale dans ses produits les plus distingués et
mple de Lucien ne respectant ni les hommes ni les dieux : chez l’un l’ École normale en plein exercice et développement de son
large de la tradition régulière et directe ; chez l’autre cette même École en rupture de ban, en pleine dissipation et feu d
à l’insistance qu’il y met, Gandar nous rappelle un autre élève de l’ École normale, un très estimable transfuge : avec plus
ieux aimé que tu entendisses hier soir cette spirituelle comédie de l’ École de la Médisance, très joliment jouée à Hay-Market
sède, vous le savez, le Sposalizio du Pérugin et une bonne copie de l’ École d’Athènes. La bibliothèque m’a fourni plus d’esta
t l’écueil de ces sortes d’apologies autobiographiques auxquelles son école s’est complue, poursuivant son analyse chez Goeth
à Paris depuis un an. Chargé d’abord d’une Conférence de français à l’ École normale, ce qui lui était un cadre un peu neuf, i
isserai ici parler M. Jacquinet, directeur des études littéraires à l’ École normale : « Cet enseignement de nos conférences t
ur de son savoir et de son ardeur : il fut, en somme, très estimé à l’ École . » Les élèves, juges très fins et qui savent fort
ent de le juger sans complaisance, avec la précision habituelle à nos écoles , rend témoignage de ses progrès en des termes qui
ière des trois qui ont été imprimées) fit un jour beaucoup d’effet. L’ École normale, qui était restée un peu froide pour lui
cordante : « J’ai connu en effet, dès le temps où il était élève de l’ École , le regretté M. Gandar ! le souvenir qui m’est re
bon humaniste, solide, complet, déjà professeur (chose plus rare à l’ École qu’on ne pense) par l’air, le ton, l’aplomb de la
taient naturels, son âme élevée, son cœur excellent. Je l’ai revu à l’ École quatorze ans après, chargé d’une Conférence de fr
é depuis dans cette voie. 162. Dans une lettre à sa mère, datée de l’ École française d’Athènes, à son second voyage (7 juin 
22 (1932) Les idées politiques de la France
bourgeoisie, tandis que le mouvement, avec les réformateurs de toutes écoles , avec l’opposition constitutionnelle d’Odilon Bar
t de contact de la mystique et de la politique, sera le problème de l’ école  : notons même dans l’usage et dans l’opposition d
ation venue des bancs de bois de la laïque, un acte et une crise de l’ école . République des écoliers, République des professe
le, et que les enfants sont à gauche des pères. La fonction même de l’ école laïque consiste à maintenir ce sinistrisme immane
maintenir ce sinistrisme immanent. À le maintenir, au contraire de l’ école confessionnelle, dont la fonction est de réagir c
onfessionnelle, dont la fonction est de réagir contre lui. Dans cette école , ce n’est pas la déviation des enfants par rappor
, par le maintien, eût dit Quinton, de leur température originelle. L’ école confessionnelle est l’instrument de la tradition,
radition, que beaucoup de pères incroyants envoient leurs enfants à l’ école confessionnelle. Il y avait une singulière illusi
ules Ferry à un député qui lui demandait quelle morale enseignerait l’ école laïque : « Mais elle enseignera la vieille morale
e pouvait se développer que sous celle du changement. La morale que l’ école laïque enseigne n’a pas seulement échappé au cont
cibles phalanges. La République est un mouvement, et la fonction de l’ école laïque est de placer presque automatiquement à ga
ment à gauche de la génération qui s’en va la génération qui vient. L’ école est donc la principale ouvrière du mouvement vers
une exception apparente au temps du boulangisme, où les opinions de l’ école étaient très divisées, pour et contre le général,
re le sabre, le bâton de craie contre le goupillon, le mouvement de l’ École contre le traditionalisme national, devenu, sous
dans d’autres signes du zodiaque : aujourd’hui la constellation de l’ École Unique ! Si la tradition a été éliminée de plus e
ération lente et régulière du spirituel républicain matérialisé par l’ école . L’école pierre angulaire de la République, ce n’
ente et régulière du spirituel républicain matérialisé par l’école. L’ école pierre angulaire de la République, ce n’est pas u
stratégiques de la presse et de l’édition. Ils ne touchent que peu l’ école et la politique. Les lettres, la presse, les acad
erté d’enseignement reste exposée au mouvement à longue échéance de l’ école unique, actuellement la plus grave menace contre
e échelle, une alliance avec l’intelligence, recruté une jeunesse à l’ École normale, organisé et contrôlé une presse, fourni
omme le commerce tend à revenir au troc, assaut de la politique par l’ École Unique, triomphe du boursier, on pourrait même di
es, soit dans la paysannerie et la toute petite bourgeoisie. Dans les écoles normales les futurs instituteurs sont boursiers d
l en va ainsi pour l’Église. Au village, l’instituteur recrute pour l’ école normale, demain pour l’école unique, le curé pour
Au village, l’instituteur recrute pour l’école normale, demain pour l’ école unique, le curé pour le séminaire. Numériquement
mps de la Congrégation. Comme l’autre, ce cléricalisme (qui sait si l’ École Unique ne lui fournira pas un bouillon de culture
ités populaires, une démocratie pratique du personnel doublant dans l’ école la démocratie théorique de la doctrine, telles fu
e fait même de leur recrutement populaire, avait jeté les boursiers d’ École et de Faculté (à bien des exceptions près, évidem
sa génération, Sarrien, Lockroy, Bourgeois. Cet état-major, issu de l’ école des cadres, laissa passer les quarante-huit heure
nique, et, pour la grande part d’entre eux, animés du même esprit : l’ École laïque. L’École laïque des maîtres. Mais les enfa
la grande part d’entre eux, animés du même esprit : l’École laïque. L’ École laïque des maîtres. Mais les enfants qu’élève l’é
École laïque. L’École laïque des maîtres. Mais les enfants qu’élève l’ école forment eux aussi, par position, une société de p
exclut l’enfant des sociétés d’intérêt, où il n’a rien à faire, et l’ école l’inclut dans une société de pensée ; l’école obl
n’a rien à faire, et l’école l’inclut dans une société de pensée ; l’ école oblige, en l’enfant, l’homme à faire un stage dan
ensée qui ont fait ou défendu la République radicale converger vers l’ École , et ces fleuves se perdre dans cette mer. Nous sa
ploie ce mot : laïque, qu’à une seule occasion : quand il s’agit de l’ école . L’école laïque, ou la laïque, c’est l’école de l
mot : laïque, qu’à une seule occasion : quand il s’agit de l’école. L’ école laïque, ou la laïque, c’est l’école de l’institut
n : quand il s’agit de l’école. L’école laïque, ou la laïque, c’est l’ école de l’instituteur et de l’institutrice. On dit la
t la laïque, quand il y a une concurrence de Frères ou de Sœurs, et l’ école tout court, quand il n’y en a pas. En dehors de c
omme le clérical c’est le curé. C’est seulement dès qu’il s’agit de l’ École que la laïcité importe, devient vivante, urgente.
ient vivante, urgente. La laïcité est la défense et illustration de l’ École laïque, dans son personnel, dans ses traitements,
n fort de Vauban. Elle consiste dans la volonté de faire progresser l’ école laïque contre l’école chrétienne, c’est-à-dire un
consiste dans la volonté de faire progresser l’école laïque contre l’ école chrétienne, c’est-à-dire un système d’idées contr
ait aux catholiques des espérances. La proportionnelle scolaire ! les écoles religieuses subventionnées ! Il n’en fallait pas
action répondit à la « réaction » : à la proportionnelle scolaire, l’ École Unique. Telle est l’idée propre au radicalisme d’
que. Telle est l’idée propre au radicalisme d’aujourd’hui. Il y a une école primaire laïque, gratuite et obligatoire. Il y au
école primaire laïque, gratuite et obligatoire. Il y aura demain une école secondaire laïque, gratuite et sélectionnée. La g
chaque année une classe de plus, n’est pas une fin, c’est un moyen. L’ école unique porte la marque exclusive et originale de
xactement à la tradition de la Révolution française, créatrice de ces Écoles du Gouvernement, dont le prestige sur la bourgeoi
nera point que le champion et le père nourricier, sinon naturel, de l’ école unique, soit un éminent boursier normalien, M. He
boursier normalien, M. Herriot, promu dans l’élite par la bourse et l’ École normale, et qui milite pour ouvrir largement au p
’ai pas eu de bourse ! » de M. Laval. Dans trente ans les exclus de l’ école unique mèneront peut-être la vie dure aux inclus 
ondition d’une société de pensée, de cette société de pensée qu’est l’ école , qu’est par position toute école. De même que l’é
de cette société de pensée qu’est l’école, qu’est par position toute école . De même que l’école laïque oppose sa conception
pensée qu’est l’école, qu’est par position toute école. De même que l’ école laïque oppose sa conception du monde à celle de l
De même que l’école laïque oppose sa conception du monde à celle de l’ école religieuse, de même l’école unique oppose sa conc
ppose sa conception du monde à celle de l’école religieuse, de même l’ école unique oppose sa conception de la société à celle
rait réussir. Émanation, loi et forme même de la société de pensée, l’ école unique demeure la chose et le but de sociétés de
it hostile. Il ne sait pas bien ce que c’est. Jusqu’à présent, dans l’ école unique il voit surtout le lycée gratuit. Le bourg
e à sucre qui vous tombent, et qu’on n’a pas le sentiment de payer. L’ école unique, grande pensée d’en haut, il semble qu’ell
omme elle l’a été en Suisse : c’est la loi des assurances sociales. L’ école unique passerait-elle au référendum ? C’est extrê
t en voie de progrès par ce concret, M. de Fels leur a donné le nom d’ École dirigeante. Oui. Mais autant qu’école dirigeante,
. de Fels leur a donné le nom d’École dirigeante. Oui. Mais autant qu’ école dirigeante, direction par l’école. Si, sous les c
ole dirigeante. Oui. Mais autant qu’école dirigeante, direction par l’ école . Si, sous les courants d’idées que nous avons jus
al dans l’esprit de l’Évangile, et pour le radicalisme jacobin dans l’ École laïque. Jacobin… Quand il s’agit de l’École, la G
adicalisme jacobin dans l’École laïque. Jacobin… Quand il s’agit de l’ École , la Gironde disparaît, et, chez les radicaux, le
es radicaux, le jacobinisme est seul, le jacobinisme est le maître, l’ école dirigeante dirige. Le ministre doctrinaire le plu
licat, de climat girondin, comme M. Herriot. Dès qu’il pense et parle école , la pure doctrine jacobine apparaît. Il pose en p
» C’est la pure doctrine du fascisme et la pure doctrine de Moscou. L’ école unique actuelle doit-elle suivre ce rail ? L’Éduc
vient, devra porter cet enfant sur les bras. Le nom de l’enfant ? À l’ école de l’unité par l’unité de l’école. En 1890, le m
les bras. Le nom de l’enfant ? À l’école de l’unité par l’unité de l’ école . En 1890, le même Léon Bourgeois, ministre de l’
Français de demain est devenu un des vieux Français d’aujourd’hui ; l’ École dirigeante, ou le maître d’école dirigeant de not
Mais nos yeux à nous lui seraient peut-être plus bienveillants, si l’ École Unique ne risquait d’en faire le Français unique.
urd’hui qui dirait à Barrès : « Pardon ! le radicalisme a un idéal, l’ école unique ! » provoquerait sans doute, à tort ou à r
l réalise, comme parti, la paix, de même que le radicalisme réalise l’ école . Et l’idée socialiste s’oppose ici, de trois mani
ution ? » La Révolution tient l’homme pour naturellement bon : d’où l’ école laïque. L’Église le tient pour naturellement mauv
ion », sont les idées du Français moyen. Elles le sont devenues par l’ école , et la phrase consacrée sur l’école laïque, pierr
yen. Elles le sont devenues par l’école, et la phrase consacrée sur l’ école laïque, pierre angulaire de la République, reste
rançaise, c’est une autre révolution... Pareillement le problème de l’ école , qui est par excellence le problème radical, devi
icat national des Instituteurs. Il y a une conception socialiste de l’ école où le syndicalisme universitaire tient une place
inquiète fort les radicaux jacobins. Mais il ne faut pas confondre l’ école et la culture. La culture est liberté, l’école es
e faut pas confondre l’école et la culture. La culture est liberté, l’ école est discipline. La culture est individualiste, l’
est liberté, l’école est discipline. La culture est individualiste, l’ école est conformiste, l’école, toute école, est un sys
discipline. La culture est individualiste, l’école est conformiste, l’ école , toute école, est un système de conformisme. L’ex
a culture est individualiste, l’école est conformiste, l’école, toute école , est un système de conformisme. L’expérience d’un
rmisme. L’expérience d’un conformisme socialiste par le monopole et l’ école unique et syndicatocratique, une éducation nation
23 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272
nt, un journal qui, avec moins d’éclat et d’influence, suivit, dans l’ école religieuse et royaliste, une ligne assez analogue
gieuse et royaliste, une ligne assez analogue à celle du Globe dans l’ école libérale et philosophique. Un grand bon sens, joi
euses : tels étaient les mérites et la physionomie bien rare de cette école du Correspondant, qui poursuit encore aujourd’hui
point constituait, à proprement parler, le seul but pratique de cette école . Elle ne s’adressait pas au gros du siècle, à la
ce, même dans des voies un peu nouvelles. Sous la Restauration, cette école , on le conçoit, dut avoir une bien insensible inf
ques autres jeunes hommes comme eux. Depuis Juillet, la position de l’ école du Correspondant est devenue meilleure et plus vr
nastique qui nuisent, sans y tenir, à la réalité des doctrines. Cette école , dans sa nuance exacte, ne se rattache directemen
sées politiques, les jugements, les espérances et les doutes de cette école dont il est l’un des principaux soutiens. Nous ai
ons finales et l’espèce d’équation sans issue où s’est enfermée cette école . Son christianisme actif le sauve peut-être en ce
xclusifs. 89. Les noms propres définiront encore mieux ces nuances d’ écoles et d’opinions. Le principal rédacteur du Correspo
24 (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre IV. Critique »
ce reproche : « On a, dit-il, restauré Shakespeare sans le suivre. L’ école romantique n’a point imité Shakespeare. C’est là
onde. Fixons le sens de ce mot. Qu’est-ce que le profane vulgaire ? L’ école dit : C’est le peuple. Et nous, nous disons : C’e
gaire ? L’école dit : C’est le peuple. Et nous, nous disons : C’est l’ école . Mais d’abord définissons cette expression, l’éco
disons : C’est l’école. Mais d’abord définissons cette expression, l’ école . Quand nous disons l’école, que faut-il sous-ente
is d’abord définissons cette expression, l’école. Quand nous disons l’ école , que faut-il sous-entendre ? Indiquons-le. L’écol
uand nous disons l’école, que faut-il sous-entendre ? Indiquons-le. L’ école , c’est la résultante des pédantismes ; l’école, c
ndre ? Indiquons-le. L’école, c’est la résultante des pédantismes ; l’ école , c’est l’excroissance littéraire du budget ; l’éc
pédantismes ; l’école, c’est l’excroissance littéraire du budget ; l’ école , c’est le mandarinat intellectuel dominant dans l
parfois, raffinement, par des républicains agréables à la police ; l’ école , c’est l’orthodoxie classique et scolastique à en
fonctionnaires et patentés, une espèce de Chine soi-disant Grèce ; l’ école , c’est, résumées dans une concrétion qui fait par
domestiques, toute la certitude des vues basses et des âmes basses. L’ école hait Shakespeare. Elle le prend en flagrant délit
t du travail et de la fatigue. Le drame de Shakespeare est peuple ; l’ école s’indigne et dit : Odi profanum vulgus. Il y a de
Corrige-la, avertis-la, instruis-la, guide-la, élève-la. Mets-la à l’ école de l’honnête. Fais-lui épeler la vérité, montre-l
25 (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « GLANES, PÖESIES PAR MADEMOISELLE LOUISE BERTIN. » pp. 307-327
est-à-dire en un lieu riant et champêtre qui a eu son influence sur l’ école poétique moderne, et dans lequel cette école à so
a eu son influence sur l’école poétique moderne, et dans lequel cette école à son tour a trouvé des échos aussi : redituraque
pour les uns, le rêve et l’étude calme pour les autres. Vers 1828, l’ école nouvelle perçait avec vivacité, avec ensemble ; l
t, les uns ont mieux réussi. Avec les avantages et les richesses de l’ école moderne, les défauts s’y marquent. Il y a des mot
ces vers qui, bien que venus tard, se rattachent au beau moment de l’ école , à son berceau même, et nous reportent à bien des
aturelle d’en repasser d’un coup d’œil toute la carrière. Dès 1819, l’ école nouvelle en poésie éclôt et s’essaye ; de grands
grands noms se dessinent déjà. Mais ce n’est que vers 1828 que cette école (j’emploie souvent ce vilain mot pour abréger) a
du milieu existant, n’ont guère réussi : on peut dire que, pour cette école et son développement, la formule de la courbe est
ffet que nos vieux adversaires, bon gré mal gré, le reconnaissent ? l’ école poétique moderne a réussi. Hélas ! on peut l’acco
t-il qu’à cet égard les hautes espérances des débuts ont peu donné. L’ école moderne n’a pas non plus résolu cette question de
aucoup de cigales. » Mais les cigales sont harmonieuses. — Eh bien, l’ école poétique moderne, au pis, peut se dire comme ce c
germanique de son nom, et qui, à cette distance, s’occupe à fond de l’ école et de la question poétique moderne, comme pourrai
l est ingénieux, il fait penser. Et puis, rien n’est singulier pour l’ école moderne comme de se voir dans ce miroir-là, qui e
26 (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447
disposé à accueillir cette histoire du peintre Louis David et de son école . L’admiration pour les ouvrages de cet illustre a
ses contemporains, mais encore sur les maîtres anciens, comme chef d’ école . Aussi, malgré le reproche qu’on lui a si fréquem
ar un génie si différent ? On ne craint pas de l’affirmer, aucune des écoles des plus célèbres maîtres modernes n’offre un par
voir fondé et entretenu, pendant plus d’un demi-siècle, une véritable école , peut-être la dernière qui ait pu être constituée
porains les plus célèbres, répandent sur l’histoire de la vie et de l’ école de ce maître un intérêt que, bien loin de le négl
ropre de David et les principes que ce grand artiste a transmis à son école . Ils feront connaître premièrement le caractère d
par les artistes français, et en particulier par David devenu chef d’ école  ; puis les modifications apportées à ces principe
placé plus favorablement que d’autres, pour retracer l’histoire d’une école aux travaux de laquelle il n’est pas resté complé
dessin près d’eux. Étienne eut donc pour premier maître un élève de l’ école de David, contemporain et condisciple de Fabre, d
de 1796, il témoigna ouvertement à ses parents le désir d’entrer à l’ école de David. Jusqu’à cette époque, le caractère et l
certaine habileté à employer avec goût ce qu’il avait appris dans les écoles , ne répondit qu’imparfaitement à ce que l’on atte
elier des Horaces, a été trop célèbre et se trouvait trop voisin de l’ école où David enseignait ses élèves, pour n’en point f
élève, surtout, comme il arrivait souvent, quand les jeunes gens de l’ école de David, réunis à l’étage inférieur, lui faisaie
isite annoncée d’avance que David devait faire à Moreau. Le chef de l’ école avait effectivement promis à son disciple de veni
de sueur qui se détachaient de son front ; et enfin en artiste chef d’ école , en homme plein de politesse et de bienveillance,
eurs camarades. Les premières paroles amicales qu’il reçut dans cette école lui furent adressées par Ducis, le neveu du poète
les élèves de David. On savait d’ailleurs qu’il devait entrer dans l’ école , où l’on était disposé à le bien recevoir, et on
y regardait déjà comme admis. De temps en temps, les jeunes gens de l’ école de David se cotisaient pour offrir un modeste rep
nneur qu’on lui avait fait, en le regardant comme faisant partie de l’ école . L’apprenti peintre, tout vif et étourdi qu’il fû
ements étaient décorés des tableaux de plusieurs jeunes peintres de l’ école nouvelle. Mais quelles pouvaient être la figure e
avid, des progrès que ce maître s’attendait à lui voir faire dans son école , des pièces nouvelles que l’on donnait au Théâtre
ujours des habitudes contraires que l’on prend ordinairement dans les écoles . Rarement Mme de Noailles se rendait à l’atelier
naissance et était même déjà lié avec la plupart des jeunes gens de l’ école , en sorte que, lorsqu’il y entra la première fois
ansmis des détails sur la vie des peintres et sur l’histoire de leurs écoles ont omis de faire connaître certaines petites cir
rard date de 1795, et que l’époque vers laquelle Étienne est entrée l’ école de David se rapporte à la fin de 1796 et au comme
rimée qu’on ne manquait jamais d’ajouter à son nom, selon l’usage des écoles , où l’on dit la vérité crûment. Mulard était un d
congé et venir chercher un asile dans l’atelier du restaurateur de l’ école . En politique, la réaction contre le jacobinisme,
t une idée de la manière bruyante et dissipée dont on étudiait dans l’ école de David, ainsi que dans toutes les autres d’aill
es élèves au milieu d’un tel désordre. Ordinairement quelqu’un de son école , ou même les élèves des autres maîtres établis da
ère conventionnelle que David reprochait non sans raison à la vieille école , ou à ceux des élèves qui en suivaient les princi
sage qui ne cessa que quand ces deux artistes ne fréquentèrent plus l’ école . Quoi qu’il en soit, le respect que les élèves po
e peau neuve ! » C’est ainsi qu’il apostropha Granger, transfuge de l’ école rivale de Regnault dans celle de David. « Voilà c
s un autre élève, mais poursuivant toujours son idée : « Une mauvaise école , dit-il, est comme une boutique de perruquier2, d
appelé par ses dispositions. Cet homme, depuis qu’il était entré à l’ école de David, travaillait jour et nuit pour regagner
de modeler en terre et avait à cœur de former des statuaires dans son école . Sur soixante jeunes gens au moins qui étaient in
élèves de David, la moitié à peu près fréquentait habituellement son école . Jusqu’en 1800 environ, la rétribution du maître
s enrôlés au commencement de la révolution, fit peu de prosélytes à l’ école . Une autre secte, qui par la suite mérita mieux c
lent faisait déjà remarquer et qui tenaient les premiers rangs dans l’ école , depuis que Girodet, Gérard et Gros en étaient so
prit des autres, aussi devint-il bientôt un véritable sectaire dans l’ école de David, qu’il abandonna enfin en entraînant ave
es vases dits étrusques. On sait ce qui arrive ordinairement dans une école , et que les opinions du maître, exagérées par ses
liens, y compris le plus célèbre même, étaient entachés des vices des écoles modernes ; qu’il était indispensable de s’absteni
dans ce qu’osa dire Maurice dans un lieu à peu près public tel que l’ école de David, il faut se reporter à l’an 1797, alors
répandues d’ailleurs pendant la révolution, que parmi les élèves de l’ école , si on ne regardait pas comme un crime de parler
’ailleurs tout l’entraînement généreux qui rend bon camarade dans une école , et ce qui achevait de le faire accueillir très-a
pour bien faire connaître tous les éléments dont se composait alors l’ école de David. Mais l’âme de cette portion des élèves
d’Hautpoul qui, après avoir étudié pendant trois ans avec passion à l’ école de David, prit tout à coup le parti des armes et
rite. Il n’en est pas ainsi d’un autre élève que David reçut dans son école à cette époque et qui non-seulement se fit distin
r le pinceau, lorsque David se chargea du soin de l’enseigner. Dans l’ école , il était un des plus studieux, et cette disposit
ent de la course pour jouer et polissonner avec les rapins des autres écoles , dans les immenses corridors du Louvre. Parmi tou
ses adeptes, ne tardèrent pas à produire une anarchie complète dans l’ école de David. Bientôt ce ne fut point assez pour Maur
remontant jusqu’à Phidias exclusivement, seraient soufferts dans les écoles , il n’y avait pas lieu d’espérer qu’aucune amélio
on constante au travail et le peu de temps d’ailleurs qu’il passa à l’ école de David, portent à croire que les idées singuliè
rances, hélas ! après avoir gaspillé sa vie à Paris, a été fonder une école de dessin à la Havane, où il est mort malheureuse
arable de Vermay, car toutes les grandes espiègleries des élèves de l’ école étaient combinées et dirigées par eux ; Poussin,
a musique au moyen âge, était alors élève de David et fréquentait son école . Népomucène Lemercier, le poëte, ainsi que Letron
ocation d’un élève de David, d’un âge déjà mûr lorsqu’il entra dans l’ école , assez habile peintre, mais entraîné invincibleme
nt le goût des études classiques et même de l’érudition s’empara de l’ école de David à cette époque. V. David jusqu’en 178
id à cette époque. V. David jusqu’en 1789. Dans l’histoire de l’ école de David, il y a deux choses qu’il ne faut pas pe
élèves ont-ils cherché à établir un corps de doctrine pour fonder une école  ? Ces questions sont importantes, et la diversité
ecours d’une analyse approfondie des productions principales de cette école , et avant tout par l’examen de la première partie
exerçait déjà une influence salutaire sur les élèves réunis dans son école , et sur ceux même de l’Académie de peinture, dont
s l’année 1775 que Vien ayant été nommé académicien et directeur de l’ École française à Rome proposa à son élève de l’accompa
sé par un exemple pour se soumettre à reconnaître la supériorité de l’ école italienne sur l’école française. » L’exécution d
se soumettre à reconnaître la supériorité de l’école italienne sur l’ école française. » L’exécution de cette copie de la Cè
jourd’hui de le confondre avec les productions dites académiques de l’ école française, dont David s’est efforcé depuis de com
n excepte quelques restes de cette teinte jaunâtre et uniforme dont l’ école française conservait si fidèlement la tradition d
rme que David cherchait toujours à introduire dans les habitudes de l’ école française. La tête de Brutus est fidèlement copié
les traditions de l’ancien art italien étaient perdues ; celles de l’ école des Carraches avaient été complétement épuisées,
nsultant avec sagacité leurs monuments littéraires. Si l’on excepte l’ école des érudits de Florence, qui avaient entrepris l’
érite de David en présentant cet homme comme le seul réformateur de l’ école de peinture en Europe, vers la fin du xviiie  siè
quer et enseigner la peinture, et de déterminer le but que lui et son école se proposaient dans l’exercice de cet art. Cette
oix, un artiste peintre d’histoire, en remplacement du directeur de l’ école de Rome, Ménageot, qui venait de donner sa démiss
ot, qui venait de donner sa démission. Or, la place de directeur de l’ école de Rome était enviée par ceux même des académicie
après, il faisait d’abord supprimer officiellement le directeur de l’ école de Rome, puis enfin l’académie elle-même. Les élè
ole de Rome, puis enfin l’académie elle-même. Les élèves français à l’ école de Rome étaient, ainsi que leurs maîtres les acad
is sous la surveillance de l’agent de France ; que le régime de cette école serait changé, pour y substituer les principes de
lement d’objets de luxe et de frivolités ; il faut qu’il devienne une école importante, et à la vue des productions du génie,
onées, étaient détruites. Dès l’an III (5 pluviôse) on avait essayé l’ École normale, au sein de laquelle devaient se former d
re, étudiait et commençait même à peindre dans l’atelier de Gérard. L’ école de David, comme on l’a vu plus haut, était devenu
avenir immense, ce petit événement n’eut de retentissement que dans l’ école du peintre David, qui se remit bientôt à travaill
prodigieusement et tout à coup l’influence de cette secte. Toutes les écoles tenues dans le Louvre s’en ressentirent, et celle
Trois ans auparavant, P. Guérin, élève de Regnault, chef de l’une des écoles rivales de celle de David, avait remporté le gran
e lui44. Naturellement les artistes qui n’aimaient point David et son école ne virent pas sans plaisir surgir un peintre dont
s que David employa à l’achever, eut pour effet d’introduire dans les écoles l’étude presque exclusive du nu, et de faire pren
osées d’après ce système. Bien plus, la Dispute du Saint-Sacrement, l’ École d’Athènes, la Vierge aux poissons, la Vierge de F
s élèves à s’exercer eux-mêmes à la composition, il institua dans son école un concours mensuel. On choisissait cinq ou six s
de leurs mouvements que par les traits de leur visage. Les élèves des écoles de peinture se distinguaient entre tous, et dans
et la coupe se rapprochaient de celles de l’uniforme des élèves de l’ École de Mars. Mais ce projet n’eut pas plus de succès
n civile ou des armées. Marmont et bien d’autres de nos camarades à l’ École militaire m’ont vivement sollicité d’accepter que
nement, l’un de ses chefs-d’œuvre. IX. Élèves célèbres de David. —  Écoles rivales. — 1805-1810. Depuis Poussin et Lesueu
e, puisqu’elle est le complément indispensable de l’histoire de cette école célèbre. De tous les disciples de David dont les
résolution française éclata en 1789, la plupart des pensionnaires à l’ école de Rome y adhérèrent par leurs vœux, et quelques-
e usage plus tard. Confié ensuite aux soins de David, il fit dans son école des progrès rapides, et ne tarda pas à devenir un
its par sa manière, cherchaient à l’imiter, car il commençait à faire école . Souvent le maître, au milieu de ses disciples, f
uvrage par les amis et les élèves de Girodet, devenu alors chef d’une école , le tableau d’Ossian n’eut pas plus de succès aup
naturellement et de très-bonne heure. Il fréquenta successivement les écoles de Pajou, habile statuaire, de Brennet, peintre e
nombre des hommes appelés à soutenir et à augmenter la gloire de leur école . L’Endymion, cette composition gracieuse, avait p
coliques aux politesses que lui adressaient tous les jeunes gens de l’ école nouvelle, dont au fond il redoutait le jugement.
ordre de Saint-Michel, membre de l’Institut de France, professeur à l’ École royale des beaux-arts, membre de l’Institut de Ho
ec ses qualités solides, produirait un bon effet sur les travaux de l’ école de Paris, où l’on négligeait trop le coloris. Gir
ita cette composition fut si générale, que les peintres de toutes les écoles en réputation alors se réunirent pour porter au L
nt pour objet le mérite du mort et la perte irréparable que faisait l’ école dans un moment où elle avait besoin d’une main pu
in puissante qui la retint sur la pente où elle était entraînée par l’ école dite romantique. Gérard, malgré la tristesse dont
itôt l’un de ses confrères, et que ne vous levez-vous pour remettre l’ école dans la bonne voie, puisque David est exilé ? — C
altérée, non-seulement je n’ai point assez d’autorité pour diriger l’ école , mais je dois m’accuser encore d’avoir été l’un d
alités si différentes de celles qui régnaient depuis dix ans dans les écoles de Paris, parurent tout à coup à un grand nombre
ès l’exil de son maître, et à la mort de Girodet, lorsque la nouvelle école , dite romantique, avait déjà fait des progrès si
urs si brillants de si gloire, et les succès menaçants de la nouvelle école romantique ; et enfin, ce qui n’est que trop cert
èves de David, furent aussi des rivaux pour leur maître. Deux chefs d’ écoles , contemporains de David, Regnault60 et Vincent61,
t une flexibilité de pinceau qui feraient honneur à un bon élève de l’ école des Carrache. Ces ouvrages furent loués comme ils
rvirent de titre à leur auteur pour entrer à l’Académie et ouvrir une école de peinture, mais ils n’exercèrent aucune influen
disputé les prix académiques à ceux plus nombreux qui sortaient de l’ école de David. Mais de tous les soldats que Vincent a
devenues des conditions si impérieuses depuis que les doctrines de l’ école de David avaient été généralement adoptées, que l
ne peut produire aucun mauvais effet aujourd’hui dans l’état où est l’ école . Il se trompe, mais il n’est pas donné à tous de
chaient avec la teinte grisâtre et peu transparente des tableaux de l’ école sévère. Il n’est pas jusqu’aux procédés matériels
ves habiles, aucun cependant n’a contribué à augmenter l’éclat de son école . Mais il n’en fut pas de même d’un peintre de la
, par ses élèves et ses imitateurs : c’est Pierre Guérin62, formé à l’ école de Regnault. Lauréat à l’Académie en 1794, ce pei
de six ou sept années à sa gloire. Cependant, considéré comme chef d’ école , et directeur de l’Académie de France à Rome, Gué
Robert, on la retrouve encore, quoique affaiblie, dans Guérin, dont l’ école a produit Géricault, MM. P. Delaroche, E. Delacro
années précédentes par les artistes en renom, y compris le chef de l’ école . Ce décret impérial qui agita vivement la républi
re connaître Vivant Denon, dont l’influence sur les vicissitudes de l’ école pendant près de quatorze ans mérite d’être signal
r par ses ordres, n’ont été rien moins que favorables à l’avenir de l’ école française. L’expérience aurait dû apprendre depui
des aigles, fut le premier présage de l’affaiblissement du chef de l’ école . Si l’institution des prix décennaux ne put prend
rages d’art faits depuis 1800 jusqu’à 1810, décade pendant laquelle l’ école française a donné les témoignages les plus éclata
endant la période de temps qu’il a employée à les faire que ce chef d’ école a formé les meilleurs élèves. À l’exception de Gr
d’autres que nous avons déjà fait connaître. Ordinairement, dans les écoles , les plus jeunes élèves se font un point d’honneu
solution d’étudier la peinture chez David. Lorsqu’il entra dans cette école , il se ressentait encore des habitudes de sa prem
rés dans la vie commune, et complétement désabusés. Mais tandis que l’ école de David réunissait une foule de jeunes gens dont
espèce, doués de plus ou moins de talent manuel, qui, en sortant de l’ école de David, recueillirent les couronnes académiques
s, et qui préparèrent la réaction qui se manifesta plus tard contre l’ école de David. Pour signaler cette décadence pédantesq
econnaissance pour son maître, porta cependant un coup terrible à son école . Avant de terminer les détails relatifs aux élève
s’est plu à consigner dans ce livre. Rien n’est si fréquent, dans les écoles , que de rencontrer des êtres organisés à demi, le
hute grave. Ceux qui ont passé leur jeunesse dans les collèges et les écoles savent que les camarades qui s’aiment et s’estime
ter à Étienne, en lui rappelant le temps où ils fréquentaient la même école , ces recueils de sentences sur le mépris de la vi
la puissance de Napoléon avait replacé dans le monde ; pour le chef d’ école dont l’influence sur les artistes était une sorte
l’instant de son déjeuner, que ses élèves et les artistes des autres écoles étaient reçus par lui. Ordinairement on venait po
s à Paris, qui ne voyaient en lui que le grand artiste, le chef d’une école célèbre. L’année 1815 ne lui fut pas plus favorab
que des copies de ce tableau ne tarderont pas à être placées dans les écoles militaires ; elles rappelleront aux jeunes élèves
tre lorsque, après les avoir corrigés, il s’éloignait de l’atelier. L’ école et les principes de David étaient presque univers
que universellement rejetés. XII. Temps d’exil. — Mort de David. —  École nouvelle. — 1816-1825. Rien n’est plus dangere
s avantages et des honneurs dus à ce titre ; allez à Berlin créer une école de peinture, soyez-en le directeur ; la reconnais
aris, avec beaucoup d’autres tableaux du maître, fut pour la nouvelle école , qui allait renverser momentanément celle de Davi
t se sentant pressés, menacés même par l’assurance orgueilleuse d’une école nouvelle, ne se soient reproché intérieurement d’
ce des quarante ans de gloire et d’influence acquise par David et son école fut contestée, puis niée, et devint enfin un suje
ntiquité, ce n’était qu’un fanatisme au moyen duquel le maître et son école dissimulaient l’aridité de leur imagination et l’
’alors ne pénétraient pas le sens. De la critique du maître et de son école , ils remontaient à celle de leur doctrine et des
endance et impatients de l’augmenter encore, avancèrent que l’unité d’ école , quel que fût son principe, était une donnée fâch
u assez d’influence sur la jeunesse qui menaçait depuis longtemps son école pour arrêter ou même pour tempérer la violence de
re de louanges, cet artiste a dû penser que sa gloire et celle de son école étaient demeurées intactes à Paris comme à Bruxel
d’avoir survécu à sa gloire. De tous les griefs imputés à David par l’ école romantique, car tel fut le nom qu’elle se donna,
ins fondé est sans doute l’influence tyrannique reprochée à ce chef d’ école . Si l’autorité qu’a pu prendre un artiste sur l’e
ui leur était propre et dans des genres souvent opposés, et enfin une école qui pendant quarante ans a donné une forte impuls
ieuse suffiraient pour constater l’importance qu’ont eue David et son école , si, comme on le verra, le mérite de trois de ses
convient à des moyens que Géricault avait empruntés aux peintres de l’ école des Carraches et à quelques artistes français, à
nte des jeunes artistes qui voulaient détrôner David et renverser son école . On reprochait au peintre des Sabines le choix de
tre, il arriva que la Méduse de Géricault, mise en avant par la jeune école comme l’expression la plus nette et la plus énerg
ition à celle de David, on ne peut plus y voir qu’une rénovation de l’ école et de la manière de Jouvenet, en sorte que l’on e
fin à l’époque où nous sommes arrivés, vers 1819, la révolte contre l’ école de David fut encore excitée par une influence étr
de la peinture. C’est de cette époque à peu près que date la nouvelle école allemande dont Cornelius et Overbeck peuvent pass
eux archéologues. Enhardie par la tentative de Géricault, la nouvelle école de peinture, travaillée bientôt par la triple inf
ais d’accord au moins pour mettre l’antiquité hors de cause, la jeune école se sentit assez forte pour jeter définitivement l
nations septentrionales, devint l’artiste de prédilection de la jeune école française, qui, à l’instar des jeunes peintres al
e romantique en France, a reçu et transmis l’influence de la nouvelle école de Cornélius et d’Overbeck. D’un esprit plus témé
ur la toile par les mille et un imitateurs des trois peintres à qui l’ école allemande, Byron ou Walter Scott avaient servi d’
l s’aperçut, vers 1824 et 1825, qu’en dernière analyse cette nouvelle école , qui promettait tant de variété dans ses producti
ble et le laid ; on rabattit un peu des espérances qu’avait données l’ école romantique, et deux de ses chefs, MM. Delaroche e
que la partie était engagée parmi les jeunes peintres de la nouvelle école , lorsque les ouvrages d’un élève de David, qui, s
attention de tous les spectateurs quels que fussent leur goût et leur école . Les sujets n’étaient que des scènes familières e
et des formes, et par une certaine pureté de dessin qui trahissait l’ école où le peintre avait été enseigné. M. V. Schnetz,
Ingres, destiné par le sort à rester le dernier rejeton brillant de l’ école de David, y était entré fort jeune, en 1796, et s
dans ses doctrines et sa manière, que cette espèce d’épuisement de l’ école dite classique, combiné avec le renouvellement co
l’énergie, la pureté et le bon goût de l’exécution, toute la nouvelle école applaudit au talent de M. Ingres, et ce que Girod
surmonter : c’était la répugnance, poussée jusqu’au fanatisme, que l’ école romantique exprimait sans cesse pour l’antiquité
héose d’Homère marque la limite où s’arrête pour nous l’histoire de l’ école de David. Par ce grand et bel ouvrage, M. Ingres
même les leçons. Voilà soixante-quatorze ans que l’influence de cette école règne (1780-1854) en France, et c’est M. Ingres q
disposition, qu’après avoir suivi assez longtemps les principes de l’ école académique, au sein de laquelle il avait été élev
t reçu au Salon de 1785, et comment, à partir de ce moment, David fit école . Deux ans après (1787) paraissait la Mort de Socr
la première manière de David. On n’y trouve plus trace de la vieille école académique ; mais l’œil exercé du connaisseur peu
ite et sa gloire, car il a droit à une place très-élevée comme chef d’ école . A cet égard on ne peut mieux résumer ses titres
mment de Chaudet et Dejoux, qui le consultaient souvent, c’est de son école que sont sortis plusieurs sculpteurs habiles, ent
u jour où ce livre est publié (1854), M. Schnetz étant directeur de l’ école de France à Rome, et M. Ingres exerçant son art à
lé soixante-cinq années, pendant lesquelles les grands principes de l’ école de David ont été observés sans interruption, malg
système vicieux d’imitation suivi en Europe depuis la décadence de l’ école des Carraches jusqu’aux faibles successeurs de C.
personne ne faisait plus avant lui, il y a soixante ans. Comme chef d’ école , il doit donc être placé au rang des grands maîtr
ue par son goût et ses instincts, qui étaient élevés, fit prendre à l’ école française la fausse route ouverte par Carle Marot
de plus exacte et plus profonde de l’art des anciens, à l’instar de l’ école grecque, il mit toute son application à chercher
pté, selon toute apparence, au nombre des premiers chefs-d’œuvre de l’ école française. Liste des élèves de Louis David, de
pléter autant qu’il est possible ce qui se rattache à l’histoire de l’ école de David, et en particulier à celle de la secte d
souffrir que l’on exerçât de pareilles critiques contre lui, dans son école même. Sans faire d’éclat, il trouva moyen de donn
contre l’usage de tous les penseurs et primitifs, ses imitateurs. À l’ école de David, il a fait une assez grande quantité d’é
religieusement la cathédrale de Cologne, les peintures de la première école allemande et les vignettes des plus anciens manus
ntemplation, d’une vie intérieure toute spiritualisme, imposèrent à l’ école entière (je ne crois pas exagérer ce sentiment) u
 ? Ch. NODIER. 1. Poser le modèle, expression consacrée dans les écoles de peinture. Dans celle de David, on posait le mo
ant fait d’espiègleries et de tapage, que David l’avait chassé de son école . Il l’y reçut de nouveau par l’intervention d’Éti
. 53. L’Hippocrate était destiné à M. Triozon, qui en a fait don à l’ École de médecine. 54. Alors directeur de l’Académie d
d, neveu de Mme Récamier, fait partie aujourd’hui du musée du Louvre, école française. 58. Quatorze ans avant que Gros se fi
convient le mieux aux sujets nationaux ; ses défauts sont ceux de son école , et son école n’aura pas son génie ; accoutumée à
eux aux sujets nationaux ; ses défauts sont ceux de son école, et son école n’aura pas son génie ; accoutumée à ne chercher q
27 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Introduction »
Introduction L’ école du « document humain » Vers le milieu du siècle
le mieux et le plus significativement le mode nouveau de travail de l’ école qui a succédé au romantisme : l’école du document
le mode nouveau de travail de l’école qui a succédé au romantisme : l’ école du document humain » 3. Ce désir du vrai avait dé
ment les termes. Puisque, dirons-nous donc, la technique de toute une école littéraire s’est réclamée des « libertés et des f
placé à la science médicale d’apprécier la mesure dans laquelle cette école a tenu ses promesses, compris ses devoirs profess
vons donc point voulu faire de cette étude un répertoire médical de l’ école naturaliste et prétendre en détailler — à titre d
28 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre III : Le présent et l’avenir du spiritualisme »
et organisateurs de cette philosophie ont disparu, que de nombreuses écoles se sont élevées en dehors d’elle, que l’opinion e
e de fanatisme en sens inverse qui éclate aujourd’hui dans les jeunes écoles matérialistes. L’intolérance athée est la plus ab
affranchie de la Sorbonne pour se soumettre au joug de telle ou telle école . Nous protestons contre l’orthodoxie aveugle de l
ce et d’aveuglement fanatique qui se rencontre dans les bas-fonds des écoles nouvelles, il faut reconnaître que tout grand mou
se compléter, il faut qu’elle s’assimile ce qu’il y a de bon dans les écoles adverses, il faut qu’elle ne craigne pas trop une
r ces éléments divers, on verrait que, malgré le préjugé contraire, l’ école spiritualiste est encore la plus active, la plus
lus active, la plus féconde, et je dirai même la plus progressive des écoles contemporaines. Tandis que nous marchons et que n
ant avec une haute impartialité les services rendus par les nouvelles écoles , il montre que toutes, même les plus hostiles, qu
haînons entre ce qui tombe et ce qui s’élève ; mais qu’importe qu’une école périsse, si l’idée qui repose en elle renaît plus
e tarderont pas à l’être : M. Lachelier, qui professe avec succès à l’ École normale ; M. Fouillée, dont l’Académie des scienc
29 (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Le Comte Walewski. L’École du Monde »
Le Comte Walewski. L’ École du Monde39 1er février 1840. Il est fort ques
après une dédicace à Victor Hugo ; car elle est cavalière et de cette école autocratique, avec un certain parfum singulier d’
ux bravo, sera celle qui n’inquiétera jamais sa gloire. L’auteur de l’ École du Monde, de cette pièce si usagée, en est-il don
ainsi ; celui des gens du monde l’est tout autrement. La comédie de L’ École du Monde est assez agréable à la lecture ; elle n
ontesté la réalité de ce grand beau monde, comme dans sa lettre sur l’ École des Journalistes, il avait contesté la réalité du
Revue de Buloz, critiqué — oui, critiqué de ma plume sa comédie de l’ École du Monde ! De plus, j’ai quitté le Moniteur pour
is ce ne sont point des titres à être un bon recommandeur. » 40. L’ École du Monde ou la Coquette sans le savoir, comédie e
30 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Histoire de la littérature anglaise par M. Taine. »
en rhétorique, et les deux seconds prix en philosophie. Il entra à l’ École normale en 1848, le premier de sa promotion ; M. 
ent un moment dans le cercle des trois années d’études que comprend l’ École . M. Taine pourrait seul raconter tout ce que lui
vèrent moyen de faire tenir en ces trois ans. On jouissait alors, à l’ École , d’une grande liberté pour l’ordre et le détail d
is (de la Loire-Inférieure), directeur en chef et administrateur de l’ École , M. Va-cherot, directeur plus spécial des études 
nt aussitôt sentir : on n’est pas impunément élevé dans les cris de l’ École  ; on y prend le goût de l’hyperbole, comme disait
t plus d’honneur à la sévérité de ses origines. Lorsqu’il sortit de l’ École , en 1851, de grands changements pourtant, et qui
l’autre ; on entrait en pleine réaction. Un honorable directeur de l’ École , M. Michelle, était occupé à apaiser, à éteindre
qui a manqué à tous les demi-savants, si distingués d’ailleurs, de l’ école éclectique. Il se mit donc, durant trois années,
pourtant qu’il n’aurait voulu), et à suivre assidûment les cours de l’ École de médecine, en y joignant ceux du Muséum17. A ce
assez vu les hommes eux-mêmes des diverses générations, des diverses écoles et des régimes contraires, et ne s’est pas rendu
s plus vives. Lorsqu’au sortir de cette fournaise intellectuelle de l’ École normale il retournait dans ses Ardennes en automn
ces froides années, — l’israélite Bréal, l’ingénieux mythologue de l’ école de Renan ; le protestant George Perrot, savant ar
à l’Appendice, à la fin du volume, une lettre d’un ancien élève sur l’ École normale de ce temps ; j’aime à noter et à recueil
31 (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »
rigue. — L’Étourdi. — § III. La comédie de caractère et de mœurs. — L’ École des maris. — L’École des femmes. — § IV. La haute
 § III. La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des maris. — L’ École des femmes. — § IV. La haute comédie. — Le Misant
te. Le Menteur nous met bien loin de Mélite, et nous fait toucher à l’ École des maris. Le Menteur. C’est encore le théât
issait de peindre. C’est là ce que fit Molière. Sa cinquième pièce, l’ École des maris, donnait à la France la comédie. §
comédie durable48. § III. La comédie de caractère et de mœurs. — L’ École des maris. — L’École des femmes. Le second pas
§ III. La comédie de caractère et de mœurs. — L’École des maris. — L’ École des femmes. Le second pas de ce géant le mène
ttaché aux travers n’est jamais assez dur pour nous en corriger. L’ École des maris. L’École des maris, représentée en
t jamais assez dur pour nous en corriger. L’École des maris. L’ École des maris, représentée en 1661, marque ce grand c
Sganarelle est le vrai père d’Isabelle ; de même qu’Arnolphe, dans l’ École des femmes, en voulant faire d’Agnès une sotte, e
ur qu’elles savent y garder, et par le mariage qui est au bout. L’ École des femmes. Arnolphe, c’est le Sganarelle de b
r une fille d’esprit, choisit une ingénue pour duper Arnolphe. Dans l’ École des femmes, comme dans l’École des maris, chaque
ne ingénue pour duper Arnolphe. Dans l’École des femmes, comme dans l’ École des maris, chaque situation est l’effet du caract
e impertinence. La Dorine du Tartuffe en est le type. Lisette, dans l’ École des maris, et cet honnête couple auquel Arnolphe
dans ces chefs-d’œuvre de la comédie de caractère. Le dénoûment de l’ École des femmes ne sort pas naturellement des caractèr
dans l’action, y sont trop nombreux. On en compte jusqu’à huit dans l’ École des femmes ; et quoique chacun soit un pas vers l
opulaire. Molière, en créant la chose, a donné l’idée du mot. Après l’ École des maris, après l’École des femmes, que restait-
ant la chose, a donné l’idée du mot. Après l’École des maris, après l’ École des femmes, que restait-il à faire à la comédie d
rme plaisante. Plus d’un homme de goût, tout en battant des mains à l’ École des maris, demandait à Molière le Misanthrope et
ir qu’aux ouvrages légers ? S’il se résigna enfin à faire mieux que l’ École des maris, remercions-en Boileau, qui eut plus d’
eilles, n’eut plus que Boileau le secret. Moins de quatre ans après l’ École des femmes, Molière avait écrit le Tartufe et le
de la peinture certaines têtes de Raphaël, qui, selon les termes do l’ école , sont faites avec rien. Quand le plus habile copi
son chef-d’œuvre en prose ; dans l’Amphitryon, qui est écrit comme l’ École des maris ; dans ces impromptus d’un homme qui, l
n art. On reconnaissait Molière, même de son temps, dans Ariste, de l’ École des maris, Ariste, homme déjà mûr, qui doit épous
indulgent jusqu’à la faiblesse. Le contraste est plus piquant dans l’ École des maris. Déméa, qui est fort en colère, mais qu
32 (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Victor Duruy » pp. 67-94
ravaillé. Ce petit enfant, qui sera un grand ministre, va d’abord à l’ école communale de la rue du Pot-de-Fer. En même temps
e national s’en va au collège Louis-le-Grand faire ses compositions d’ École normale. Il s’était dit : « Professeur ou soldat 
male. Il s’était dit : « Professeur ou soldat ! Si je suis refusé à l’ École , je m’engage dans l’armée d’Afrique. » Il ne fut
ldat. Deux de ses fils devaient l’être pour lui. Entré le dernier à l’ École normale, il en sortit, en septembre 1833, premier
deux. En février 1861, M. Duruy était nommé maître de conférences à l’ École normale et inspecteur de l’Académie de Paris ; en
des capacités peuvent encore se réjouir en voyant la faiblesse de nos écoles primaires. » — Et c’est pourquoi il posa tout au
lus de six mille communes à voter la gratuité absolue, créa dix mille écoles nouvelles ; fonda les cours d’adultes, les biblio
fonda les cours d’adultes, les bibliothèques scolaires, la caisse des écoles  ; réforma les études dans les écoles normales d’i
thèques scolaires, la caisse des écoles ; réforma les études dans les écoles normales d’instituteurs ; essaya d’accommoder l’e
lieux et aux régions ; introduisit des notions industrielles dans les écoles de villes, agricoles dans les écoles de campagne 
s notions industrielles dans les écoles de villes, agricoles dans les écoles de campagne ; mit un peu de maternité dans les sa
l fit tout ce qu’il put : mais assurément il fit beaucoup en créant l’ École pratique des hautes études, si féconde et si vite
colier. Jamais il ne troubla par une taquinerie la vie religieuse des écoles , où l’on apprenait encore, de son temps, le catéc
a mort : « Il y a plus d’un demi-siècle, élève de troisième année à l’ École normale, j’avais, avec l’ambition ordinaire à cet
33 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre II : Rapports de l’histoire de la philosophie avec la philosophie même »
choses. De là une intolérance naturelle qui fait que chaque nouvelle école , se croyant en possession de la vérité absolue, c
e la vérité absolue, chasse et extermine autant qu’il est en elle les écoles antérieures, excommunie même les écoles rivales :
autant qu’il est en elle les écoles antérieures, excommunie même les écoles rivales : chacune recommence éternellement la phi
’avait été à l’égard de la philosophie ancienne. La timide et modeste école écossaise elle-même manifeste un égal dédain à l’
és partielles sont le gain le plus solide et le meilleur héritage des écoles et des systèmes. Le doute méthodique de Descartes
ents moraux ont été analysés par les Écossais d’une manière que toute école peut admettre ; ainsi de la méthode inductive dan
perpétuelle, perennis philosophia. Elle démontre que dans toutes les écoles , même les moins bonnes, il y a quelque chose à em
a quelque chose à emprunter, car il est difficile d’admettre que des écoles sérieuses puissent avoir eu des sectateurs et dur
évoltes et les coups d’État, les anarchies et les dictatures (car les écoles passent par les mêmes crises que les États), ce t
indépendantes du système lui-même, et qui sont bonnes pour toutes les écoles  : ces vérités courent plus risque de se perdre en
cela peut s’appliquer à quelque jeune téméraire sorti des bancs de l’ école  ; mais j’avoue que j’ai bien de la peine à expliq
reproche précisément aujourd’hui, avec la même violence, à l’ancienne école éclectique, devenue l’école spiritualiste, c’est
’hui, avec la même violence, à l’ancienne école éclectique, devenue l’ école spiritualiste, c’est au contraire un certain excè
’orgueil, d’ignorer ce qu’ils savent ; ils s’instruisent à toutes les écoles , demandent des lumières à leurs adversaires autan
34 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « De la dernière séance de l’Académie des sciences morales et politiques, et du discours de M. Mignet. » pp. 291-307
phie dans le sens purement moderne, comme l’a entendu, par exemple, l’ école de M. Cousin, c’est-à-dire une école qui dans ses
omme l’a entendu, par exemple, l’école de M. Cousin, c’est-à-dire une école qui dans ses analyses intellectuelles est restée
cours sur l’histoire universelle, après avoir énuméré les principales écoles philosophiques de la Grèce, celles de Platon, d’A
e un reproche aux jeunes gens de 1813, à ceux qui entrèrent alors à l’ École normale, que M. Mûtnet a appelé un vrai séminaire
aisonnable et mieux démontré. On ne sait pas bien l’histoire de notre école éclectique moderne. Quand il y a eu un éclat inté
is de le lui représenter. Mais c’est qu’autrefois, dans une leçon à l’ École normale, vers le temps où M. Royer-Collard cessa
avait fait verser. De loin tout cela s’efface, quand il y a un chef d’ école , actif, entreprenant, et qui, amoureux du gouvern
n ne peut saisir son caractère distinctif entre les hommes de la même école  ? Pourquoi M. Mignet n’en a point parlé, ne le co
eunesse qui est survenue depuis, et qui, chaque année, se versait des écoles dans la société, n’a plus trouvé, à son entrée, d
sympathique et indulgente. Ce n’était plus le jeune enthousiaste de l’ École normale, rompant douloureusement avec le Dieu de
y a longtemps que je l’ai été ! » — Un jour que M. Cousin allait à l’ École normale présider une conférence, voulant exprimer
remond ; mais ces allures servent beaucoup quand on prétend faire une école de philosophie et qu’on en met l’enseigne : dès q
35 (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Souvenirs de soixante années, par M. Etienne-Jean Delécluze »
istrature au Journal des Débats ; qui y a défendu les traditions de l’ École de David contre toutes les tentatives d’innovatio
tistes, celui du dictateur suprême, il ambitionnait d’entrer dans son École , de travailler dans son atelier. Ce bonheur, tant
oute sa carrière. Critique d’art, M. Delécluze ; qui va entrer dans l’ École de David et y travailler longtemps aura en peintu
nées s’écoulent, que de nouveaux courants s’élèvent dans l’air, que l’ École de David, en se prolongeant, se fige comme toutes
ir, que l’École de David, en se prolongeant, se fige comme toutes les écoles , qu’elle ait besoin d’être secouée, refondue, ren
autrement dit l’atelier des Horaces, et comme dans le vestibule de l’ École de David. ; le second chapitre nous fait franchir
dessin à la plume de l’atelier du maître21. Delécluze n’est pas de l’ école dont il croit être et dont il a été beaucoup trop
peu grasse23. Il n’a rien fait de mieux. Il n’est pas un peintre de l’ école de David, il n’est pas un élève de la race de Dav
e Directoire et le mélange alors avait un caractère particulier : les écoles , comme la société, offraient de violents contrast
t. Le sentiment moral ici approche du talent. 18. Louis David, son École et son Temps, Souvenirs par M. E.-J. Delécluze ;
s le même journal (5 octobre 1855), à la peinture d’Overbeck et à son école , il concluait ainsi : « L’école allemande moderne
5), à la peinture d’Overbeck et à son école, il concluait ainsi : « L’ école allemande moderne, ainsi que l’ancienne, n’a donc
36 (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 10, objection tirée des tableaux pour montrer que l’art de l’imitation interesse plus que le sujet même de l’imitation » pp. 67-70
se font sentir dans ceux de Raphaël et du Poussin. Les tableaux de l’ école lombarde sont admirez, bien que les peintres s’y
tombent d’accord qu’il manque une grande beauté aux tableaux de cette école , et que ceux du Titien, par exemple, seroient enc
des sujets touchans, et s’il eut joint plus souvent les talens de son école aux talens de l’école romaine. Le tableau de ce g
t s’il eut joint plus souvent les talens de son école aux talens de l’ école romaine. Le tableau de ce grand peintre qui répre
ependant de l’aveu du cavalier Ridolfi, l’historien des peintres de l’ école de Venise, c’est celui qui est le plus connu et l
37 (1856) La critique et les critiques en France au XIXe siècle pp. 1-54
ner. De ces tentatives sont nées une science nouvelle et une nouvelle école  : la science a reçu le nom assez mal choisi d’Est
école : la science a reçu le nom assez mal choisi d’Esthétique11 ; l’ école , plus malheureuse encore dans sa dénomination, s’
t aux principes élevés de sa philosophie, et jeté ainsi, en face de l’ école empirique et réaliste d’Aristote, les bases d’une
dées sur la sensation pure. Elle s’en détachait avec prudence par son école écossaise. Aux disciples de Locke, à Hume, à Shaf
e croyez pas que de telles considérations soient de vaines arguties d’ école , indifférentes aux destinées réelles de l’art et
our l’art, mais l’art pour le beau, l’art pour le sublime20. La jeune école littéraire devait confondre bientôt le pathétique
vue incomplète du philosophe la source possible d’une des fautes de l’ école romantique ? ouvrez encore le Cours de 1818 ; dem
usin, l’un de ses élèves, Th. Jouffroy, répétiteur de philosophie à l’ École normale, est contraint, par la fermeture de cette
ité des principes, avec toute la netteté de la démonstration, entre l’ école de l’idéal qui efface la forme, et l’école du rée
la démonstration, entre l’école de l’idéal qui efface la forme, et l’ école du réel qui l’exagère. En un mot, du haut de leur
ande bataille littéraire dont le bruit commençait à leurs pieds. L’ école romantique Il n’est ni dans mon sujet ni dans
res souvent admirables qu’elle a produites, les colères de la vieille école , l’enivrement superbe de celle qui fut nouvelle,
ritier naturel de l’exagération, c’est le bon sens. L’idée juste de l’ école moderne avait été posée en silence par les philos
ur. La réforme littéraire était faite : il restait à la proclamer ; l’ école romantique fut la fanfare. Mettons en regard l’un
e bien grands hommes ! La langue française a été trop clarifiée par l’ école de Voltaire ; « on l’a gênée et appauvrie depuis
oul is fair. Chose étrange et pourtant vraie, le vice originel de l’ école romantique ce fut de rester attachée au principe
xviiie  siècle, semblait vouée à l’imitation et à la médiocrité : une école de théoriciens se forme au pied des Alpes37, et b
itivæ . 12. Le Phèdre, le Philèbe, le Banquet, l’Hippias. 13. Cette école fut continuée par Plotin, Cicéron, saint Augustin
ntinuée par Plotin, Cicéron, saint Augustin, Boèce. 14. La première école esthétique de l’Allemagne (Baumgarten, Meiers, Me
Krug, Fries, Maimon, Schiller ne firent que marcher sur ses traces. L’ école de Schelling (ce philosophe, pas plus que Fichte,
té et ouvrit à la fantaisie indéterminée une trop libre carrière. À l’ école de Schelling se rattachent Herder, les frères Sch
38 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — II. L’histoire de la philosophie au xixe  siècle — Chapitre I : Rapports de cette science avec l’histoire »
ur des rivales plus jeunes et plus brillantes ; elle est renvoyée aux écoles et abandonnée aux savants. Tel a été le sort de l
ons qu’ils n’ont point connues, ce qui a été quelquefois le tort de l’ école française. Le second défaut de cette méthode, avo
on des doctrines, de l’autre la discussion et la critique, toutes les écoles pourraient à la rigueur avoir une même histoire d
n des textes, la détermination précise des vrais caractères de chaque école , une intelligence de plus en plus exacte des théo
ences historiques. Un illustre érudit du xviiie  siècle, le chef de l’ école de Leyde, Tibère Hemsterhuys, se plaignait que de
e tout entière, en revanche nous avons sur presque toutes les grandes écoles philosophiques des travaux étendus et approfondis
ntants. Par ses travaux sur Proclus et sur Olympiodore, il a révélé l’ école presque inconnue du néoplatonisme d’Alexandrie ;
rit sur la philosophie moderne, ses livres sur Locke, sur Kant, sur l’ école écossaise, qui sont des travaux de controverse ph
’en ont pas moins contribué à répandre parmi nous la connaissance des écoles modernes. Pour achever de rappeler tout ce que M.
sai sur la Métaphysique d’Aristote, de M. Ravaisson ; l’Histoire de l’ Ecole d’Alexandrie, de M. Vacherot ; la Kabbale, de M. 
e vie ; mais maintenant que les sources sont connues, que les grandes écoles ont été approfondies, une multitude de points par
39 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Victor Vousin. Cours de l’histoire de la philosophie moderne, 5 vol. ix-18. »
e. On y saisit bien à son point de départ et à son origine la moderne école philosophique qui est devenue plus tard l’éclecti
lté des Lettres, prit position sur une question très-particulière à l’ école écossaise, et il en tira parti pour renouveler l’
a fait fortune avec les années, et son nom est devenu celui même de l’ école philosophique moderne. J’ai paru regretter précéd
roduit de positifs et féconds résultats. L’antiquité dans ses grandes écoles , le Moyen-Age et la Scolastique, la Renaissance e
ier siècle, mais avec des préventions exclusives dans les différentes écoles qui s’étaient alors partagé l’Angleterre, la Fran
usin commença de l’appliquer dans toute son étendue aux trois grandes écoles du xviiie  siècle, aux Écossais, à Condillac, à K
ent purgés de quelques expressions trop spéciales, et qui sentaient l’ école . Les premiers Fragments philosophiques n’étaient
représenté dans ces expositions premières ; je ne sais quel mélange d’ école y nuisait. La publication présente a des portions
ans les jours laborieux d’alors, maintinrent à eux trois, au cœur des écoles , l’indépendance et la dignité de la pensée, il en
40 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442
rraient bien tenir en grande partie au caractère qu’avaient alors les écoles . La lenteur que les esprits mettent à faire des a
le style et la composition littéraire souffrirent des habitudes de l’ École . L’Université enseignait à parler, fort peu à écr
der ce qui se passa quand ce même moyen âge fut à l’agonie. Collèges, écoles , universités même ont toujours eu la fonction de
e la Renaissance, les écrivains travaillèrent ainsi à faire avancer l’ école qui demeurait attardée et embourbée. Clément Maro
de ressemblance, ont des physionomies distinctes. Au xixe  siècle, l’ École normale supérieure et l’École des Chartes n’ont c
ionomies distinctes. Au xixe  siècle, l’École normale supérieure et l’ École des Chartes n’ont certes pas imprimé à ceux qui o
ome. Mably écrit153 : « L’histoire de ces deux peuples est une grande école de morale et de politique. » Rollin dit à son tou
er. Ecoutez l’un d’entre eux161 : « On nous élevait, dit-il, dans les écoles de Rome et d’Athènes et dans la fierté de la Répu
pes par lesquelles le français, relégué d’abord avec mépris hors de l’ école , finit par y pénétrer en vainqueur. L’Oratoire co
risée Chapelain, Cotin et les autres petits grands hommes de la même école , l’Académie garde tant qu’elle peut son admiratio
jour. Il est permis de dire que c’est un symptôme inquiétant pour une école littéraire, quand ses représentants les plus sail
à ces réunions éphémères qui sous des noms divers, pléiade, cénacle, école , ne sont pas moins dignes d’être regardées de prè
nt pas moins dignes d’être regardées de près.   §3. Les cénacles, les écoles littéraires pourraient être définis : le contrair
e temps. On peut aisément calculer l’écart qui les sépare. Toutes les écoles littéraires qui se succèdent ont, malgré la diver
s ces vieilleries qui ne meurent pas assez vite. On l’a dit, pour une école littéraire « l’insurrection est le plus saint des
, il valait mieux effacer le tout. C’était l’avènement d’une nouvelle école . C’était le déblayage obligatoire que les dernier
n possession de la faveur générale. Il a fait une guerre acharnée à l’ école précieuse ; il a criblé de railleries Chapelain,
d’être pédant, s’est plu à multiplier les théories sur l’art. Chaque école a pris soin de condenser en corps de doctrines se
illusionisme, etc., ont pullulé avec surabondance. Or, chacune de ces écoles aux drapeaux si divers a débuté par accabler cell
. George Sand est foulée aux pieds par M. Zola. Pour les adeptes de l’ école du vrai à tout prix, dire d’un roman qu’il est ro
la pensée son allure franche et digne. Péril plus grave encore ! Une école littéraire, comme toute école, contient beaucoup
et digne. Péril plus grave encore ! Une école littéraire, comme toute école , contient beaucoup d’écoliers pour un maître, ou,
s pour redevenir eux-mêmes ! En dirai-je davantage ? A quoi bon ? Les écoles littéraires se recommandent à l’historien par leu
41 (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350
ir d’un profond et nouveau sommeil. On nous a habitués à considérer l’ École Parnassienne — disons plus familièrement le Parna
e — de même que nous dirons tout à l’heure le Symbolisme au lieu de l’ École Symboliste — comme une réaction contre le Romanti
ce. Grâce à eux, par eux et en eux, le Romantisme évita le déclin des écoles vieillies et énervées. Ce furent de bons fils, ca
oque dont je parle, fut d’avoir voulu être exclusif. Oui, vraiment, l’ École des Romanciers naturalistes de 1875 manqua de rés
rtaine injustice juvénile qui lui fit répudier trop catégoriquement l’ École précédente. Le réel mérite des poètes parnassiens
ité relative à une célébrité universelle et à la situation de chefs d’ école qu’ils occupèrent l’un et l’autre. Non. Une génér
ouveau serait forcément stérile. De siècle en siècle, d’âge en âge, d’ école en école, on a cherché, comme dit Gautier, à recu
rait forcément stérile. De siècle en siècle, d’âge en âge, d’école en école , on a cherché, comme dit Gautier, à reculer les b
e dans l’artifice démodé et l’obstination stérile. Si les Poètes de l’ École Décadente en étaient restés à ces premières excen
t subtile, mais de la ramener à son devoir éternel ; c’est pourquoi l’ École Décadente prit peu à peu une importance qu’on peu
physique de la plupart des esprits de la génération qui composèrent l’ École Symboliste. C’est cet idéalisme que nous trouvons
stes que j’ai déjà signalées et qui sont un des traits marquants de l’ école actuelle. Il semble que ce mot d’École soit en co
t un des traits marquants de l’école actuelle. Il semble que ce mot d’ École soit en contradiction avec ce goût d’individualis
dividualisme que j’ai relevé aussi chez nos poètes. En effet, qui dit école dit communauté de but et de moyens. À ce compte,
42 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
M. de Tocqueville aborda la science politique, un très-grand nombre d’ écoles ou plutôt de partis contraires et hostiles se par
ut d’abord par son désintéressement et sa neutralité entre toutes ces écoles opposées. Nulle part il n’en gage de polémique co
ces propositions, M. de Tocqueville les entend différemment. Ce que l’ école libérale appelait le despotisme de la démocratie,
manqué d’adversaires, mais elle les avait jusque-là rencontrés dans l’ école aristocratique. Au contraire, l’école démocratiqu
ait jusque-là rencontrés dans l’école aristocratique. Au contraire, l’ école démocratique et libérale lui était très-favorable
c’est ce qu’il est facile d’expliquer. Comme le débat entre les deux écoles portait sur la révolution et ses conquêtes, ceux
ses et en même temps pour limites toutes les libertés. Tandis que les écoles politiques de son époque combattaient pour ou con
 Les institutions communales, disait-il, sont à la liberté ce que les écoles primaires sont à la science : elles la mettent à
étés démocratiques, c’est encore la liberté politique. Tandis que les écoles démocratiques et humanitaires s’enivraient elles-
semblait être l’œuvre isolée d’un penseur. Aujourd’hui il a formé une école . Parmi les écrivains qui depuis une vingtaine d’a
de l’État et même contre la toute-puissance des masses, si chère à l’ école humanitaire. Le double avertissement du socialism
rquable de philosophie politique6. Ce cri d’alarme indique bien que l’ école démocratique elle-même est aujourd’hui ébranlée d
43 (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162
enquête auprès des maîtres du vers, auprès des chefs des différentes écoles , et partout, académiques, romantiques, indépendan
s d’Adam de Saint-Victor, requiert la rime, et riche ; une précédente école , celle de Notker, se contentait de l’assonance. L
dans l’ancienne prosodie, aérée en tout cas. De même, en peinture, l’ école du Pointillé, n’a pu disqualifier les autres faço
umblement scientifique, n’a pas été admis sans doute par les récentes écoles de poésie, car elles n’ont pas même daigné discut
uteur de Mireille est un poète. Voyez cependant les poètes, ceux de l’ école romantique, si vous voulez. En ont-ils fait rimer
écadents, les trouvez-vous raisonnables ? — Ah ! oui, la question des écoles  ! Eh ! bien, connais pas ! Il y a pour moi deux s
e poètes : ceux qui ont du talent et ceux qui n’en ont pas. Quant aux écoles , je m’en fiche comme d’un syndicat de garanties.
, Retté, Moréas, Tailhade et quelques autres sont ou ne sont pas de l’ école nouvelle ; je les ai lus, je sais qu’ils m’ont ém
a. — Peste, quelle mélancolie ! — Un original de talent, le chef de l’ école des Magnifiques — encore une école ! — Saint-Pol-
n original de talent, le chef de l’école des Magnifiques — encore une école  ! — Saint-Pol-Roux, m’appelait un jour le bon vie
quêteur : (Il tousse légèrement et, lentement, prononce :) Quant aux Écoles , ne pourrait-on pas dire qu’elles ne font que des
as, l’un des chefs du Symbolisme de la jeunesse contemporaine (et des Écoles ) ? Sa silhouette de reître et de Palikare parisia
né, Ériphyle, etc. Voici donc la lettre que nous adresse le chef de l’ École Romane, cette école qui veut, par des archaïsmes
oici donc la lettre que nous adresse le chef de l’École Romane, cette école qui veut, par des archaïsmes de forme, de mots et
instant à quelques personnes d’un goût bizarre. Ainsi, les nouvelles écoles poétiques sont-elles, en effet, susceptibles de r
’œuvre poétique. Il me paraît que dans ce qu’on appelle les nouvelles écoles , lesquelles, soit dit en passant, n’ont rien réno
uci de clarté, de pureté et de calme, chose plutôt rare en les jeunes écoles . L’Arone, en Languedoc. Monsieur et cher confrè
tes l’honneur de me consulter, je vous parlerai, si vous voulez, de l’ École Romane plus spécialement ; et ce sera une sorte d
ue M. Moréas, se séparant ouvertement de ses anciens amis, institua l’ École Romane. Je sais combien on a abusé de ce mot d’Éc
amis, institua l’École Romane. Je sais combien on a abusé de ce mot d’ École , qui fournit toujours aisément de quoi rire à que
’exerce aux arts et aux lettres, ils se sont naturellement groupés en Écoles . (Et, fort brillamment, M. de La Tailhède fait l’
coles. (Et, fort brillamment, M. de La Tailhède fait l’historique des écoles poétiques, de Ronsard au parnassisme et au symbol
isme et au symbolisme, gardant toute son admiration pour la véritable école de bonne poésie, celle qui avait pour disciples L
art comme d’ailleurs en philosophie et en tout le reste, il n’y a qu’ École  ; et quant à ceux qui se donnent le titre d’indiv
te qu’ils ont de ne pas être le premier de la leur. Mais revenons à l’ École Romane. Elle dit : 1º Que depuis la Renaissance l
nous sauver de la barbarie. Tels sont, en résumé, les principes de l’ École Romane, et les écrivains qui la composent les ont
et autres soi-disant novateurs, les Parnassiens et la queue de cette École , louant Racine et La Fontaine, mais beaucoup plus
ymond de La Tailhède. Cette lettre, si complète en ce qui concerne l’ École Romane (que de méchantes langues affectent de dir
s, en réalité, que le naturalisme des Grecs. Précisons au résumé. Les Écoles contemporaines expriment toutes des besoins sincè
nçaise, car je considère le provençal plutôt comme un dialecte. 2º. L’ école parnassienne, contrairement à la loi d’évolution
curité de ses concepts et l’incorrection de sa langue. De sorte que l’ école parnassienne, issue du procédé, meurt par le proc
écouter son âme — sa propre sensibilité. Quant aux « diverses jeunes écoles poétiques », je ne vois pas trop qu’il y ait actu
s poétiques », je ne vois pas trop qu’il y ait actuellement, hormis l’ école romane, de groupement qui réponde à ce terme : Éc
lement, hormis l’école romane, de groupement qui réponde à ce terme : École . L’École implique un maître édictant une philosop
ormis l’école romane, de groupement qui réponde à ce terme : École. L’ École implique un maître édictant une philosophie et de
fait, de cette émotion, de cette idée, constitue le symbole. La seule école de quelque intérêt qui ait survécu aux tentatives
intérêt qui ait survécu aux tentatives dogmatiques de ce temps est l’ école romane. Elle présente surtout un intérêt de curio
. Ils ont tous raison ceux qui ont du talent. » Adversaire de toutes écoles ou chapelles, il espère que les poètes vont se me
44 (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre III. Éducation de Jésus. »
tait le hazzan ou lecteur des synagogues 125. Jésus fréquenta peu les écoles plus relevées des scribes ou soferim (Nazareth n’
e de notre vie isolée et tout individuelle, celui qui n’a pas été aux écoles est inconnu dans ces sociétés, où la culture mora
, est souvent néanmoins très distingué ; car la tente est une sorte d’ école toujours ouverte, où, de la rencontre des gens bi
n en Orient avec ce que nous appelons éducation. Ce sont les hommes d’ école au contraire qui passent pour pédants et mal élev
s Juifs avaient déjà embrassé la culture hellénique. Sans parler de l’ école juive d’Égypte, ou les tentatives pour amalgamer
clare avoir été parmi ses contemporains une exception 130, et toute l’ école schismatique d’Égypte s’était détachée de Jérusal
, de l’autre, les beaux essais de philosophie religieuse tentés par l’ école juive d’Alexandrie, et dont Philon, son contempor
es supérieurs n’a aucune part, était de droit commun dans les grandes écoles de tous les pays qui avaient reçu la science grec
45 (1860) Ceci n’est pas un livre « Une croisade universitaire » pp. 107-146
rature de 1825… En avant, mes amis. Sus au romantisme ! Voltaire et l’ École normale ! » Sarcey de Suttières. I Monsie
des mêmes dieux que les Réalistes ! Vous vous croisez pour Racine, l’ École normale et Voltaire, qui sont en très mauvais ter
on tire sur l’obstacle, — c’est-à-dire sur Hugo. Les brasseries et l’ École normale font cause commune, on se passe fraternel
douloureux pour un écrivain d’un style pur, pour un ancien élève de l’ École normale. Mais le fait est là, — manifeste et brut
e traiter Notre-Dame de bicoque ? — M. Edmond About, votre camarade d’ École normale, écrit La Grèce contemporaine et Le Roi d
ement et de crier « Aux armes ! » sous les fenêtres des dortoirs de l’ École normale… à propos de quoi ? À propos d’un article
oyée, — au rebord de ma fenêtre, — en voyant passer le bataillon de l’ École normale allant délivrer la Littérature des mains
ique. Mais ne serait-on pas en droit d’exiger qu’un ancien élève de l’ École normale, un homme qui vient de se nommer à l’unan
rsonne — pas même leur talent. Si Henry… Schaunard ne sort point de l’ École normale, il n’est jamais entré au bagne. Et, s’il
esne écrivit un jour qu’Henry d’Audigier avait manqué ses classes à l’ École normale, et que, vu sa faiblesse notoire, il se f
la craie, en majuscules insolentes, ces mots sur la grand-porte de l’ École normale : M. DE SUTTIÈRES PASSE, LE ROMANTISME R
46 (1891) Enquête sur l’évolution littéraire
, éreintement des œuvres consacrées ; — ce qui m’amenait à offrir aux écoles assaillies l’occasion de se défendre et d’injurie
ses maîtres et amis du symbolisme aux prémices de sa dernière-née, l’ École Romane, tenue, m’assure-t-on, sur les fonts bapti
ment, quand j’ai vu, au lieu de la lutte courtoise où je conviais les écoles , ces pugilats et ces estafilades d’assommeurs et
la justification de leurs procédés esthétiques ; si contrairement aux écoles parnassienne et réaliste, qui traduisaient la vie
turalisme au théâtre. Des Indépendants je voulais tirer le procès des Écoles en général, et des théories sur l’individualité o
Les psychologues J’ai cru devoir commencer cette enquête par les écoles , qui attirent présentement l’attention générale.
l’attention générale. Je me suis tout d’abord adressé à celle de ces écoles qui a le plus de véritable action sur le public,
ailleurs, le mouvement est si bien marqué que même les disciples de l’ école qui finit se mettent à la psychologie ! Maupassan
us vivant ? Ce qui m’a fait, en somme, prendre la défense de la jeune école , c’est ce bizarre et peu généreux parti-pris que
lerin passionné, de Jean Moréas, qu’on nous présente comme un livre d’ école en quelque sorte, c’est en grande partie incompré
absolument réservée. Dans le gâchis des opinions contradictoires, des écoles tâtonnantes, de toutes les idées qui se remuent d
auté qu’elle a innovée devient une formule, et fait des adeptes ; une école est née, elle vit, s’épanouit ; puis, les discipl
leur roman La Faustin ne peut être rapproché d’aucune des œuvres de l’ école . Et pourtant j’ai la conviction que l’œuvre de Zo
acques Blanche. — Puisque vous le voulez bien, nous allons parler des Écoles … — Pardon, nous admettons d’abord, n’est-ce pas ?
don, nous admettons d’abord, n’est-ce pas ? que toute préoccupation d’ école reste en dehors de l’esthétique ? Le rôle de l’éc
préoccupation d’école reste en dehors de l’esthétique ? Le rôle de l’ école est de servir comme de nationalité protectrice à
lamer un appui solidaire à l’occasion. En somme, ce qu’on appelle une École devrait porter le nom du chef qui l’a proclamée o
les représentent ont une action relative mais indéniable sur la jeune école , leur avis prend donc ici tout naturellement sa p
u dix-neuvième siècle est terminée. Réaction contre l’hypocrisie de l’ École du bon sens de Feuillet et d’Ohnet, le naturalism
s et de sentiments, la vie restreinte et intérieure. Chacune des deux écoles accomplit une œuvre parallèle, analytique et docu
les aspérités des réalités sociales. Le réalisme de l’une et l’autre école est intense ; les analyses d’Adolphe sont aussi r
du psychologue, et le masque conventionnel, avec ses influences de l’ école du bon sens. Évidemment ce sont là des théories q
és. L’occultisme agit encore par un second élément : le Symbole. Et l’ école symboliste n’a rien à y voir. Dans l’occulte le s
à une série de vérités religieuses, psychologiques, idéales ; dans l’ école symboliste, il n’est que l’obscurcissement superf
ent à une réaction nécessaire contre le positivisme, dont est issue l’ école naturaliste. Joséphin Péladan, le premier écrivai
, demandai-je, — qui avez créé le mouvement nouveau ? — J’abomine les écoles , dit-il, et tout ce qui y ressemble ; je répugne
ur sculpter son propre tombeau. Ce qui m’a donné l’attitude de chef d’ école , c’est, d’abord, que je me suis toujours intéress
lleurs), et il y a des mauvaises langues qui prétendent que j’ai fait école de serins. C’est faux. Les symbolistes aussi sont
érie de mes consultations près des jeunes représentants des nouvelles écoles poétiques. — Oui, je sais, me dit-il d’abord, le
s, ils sont trop illettrés et trop absurdes, à la vérité. — C’est une  école  n’est-ce pas, que vous entendez faire ? — Entendo
st-ce pas, que vous entendez faire ? — Entendons-nous. Il n’y a pas d’ école dans le sens strict du mot. Chacun garde son indi
un garde son individualité. On ne se dit pas : Nous allons former une école  ; mais il y a, fatalement, convergence d’individu
n collective qui produit les bons poètes ; ce sont elles, ce sont ces  écoles (pourquoi pas !) qui renouvellent la création poé
poétique. L’histoire littéraire est là pour le prouver : nous avons l’ école de Marot, l’école de Ronsard, puis l’école de Mal
re littéraire est là pour le prouver : nous avons l’école de Marot, l’ école de Ronsard, puis l’école de Malherbe, puis Cornei
le prouver : nous avons l’école de Marot, l’école de Ronsard, puis l’ école de Malherbe, puis Corneille et Rotrou, c’est enco
puis l’école de Malherbe, puis Corneille et Rotrou, c’est encore une école  ! puis Racine, Boileau, La Fontaine, toujours une
st encore une école ! puis Racine, Boileau, La Fontaine, toujours une école  ! Nous avons (je passe sur le dix-huitième siècle
avons (je passe sur le dix-huitième siècle, qui n’a pas de poésie) l’ école romantique et l’école parnassienne. Nous avons ma
e dix-huitième siècle, qui n’a pas de poésie) l’école romantique et l’ école parnassienne. Nous avons maintenant l’école symbo
) l’école romantique et l’école parnassienne. Nous avons maintenant l’ école symboliste qui est une école comme toutes les aut
le parnassienne. Nous avons maintenant l’école symboliste qui est une école comme toutes les autres écoles d’où sortirent tan
intenant l’école symboliste qui est une école comme toutes les autres écoles d’où sortirent tant de poètes dont les Muses fran
solé comme Chénier, mais cela ne prouve rien. Maintenant, dans chaque école il y a quelques poètes qui ont du talent, ce qui
de l’esprit créateur en art ; appelez ça mouvement, manifestation ou école , c’est indifférent. Mais appelons ça École, c’est
ouvement, manifestation ou école, c’est indifférent. Mais appelons ça  École , c’est plus court et plus net. Et puis n’est-ce p
! Quand je demande à M. Charles Morice s’il entend être classé dans l’ École symboliste, il répond vivement : — Il faudrait d’
l nous faut une langue nouvelle, — suprême. Si Moréas croit faire une école , il se trompe de date. Les classiques se sont gro
Sully-Prudhomme : si vous étiez un poète ! À Richepin : vous faites l’ École normale buissonnière, normale tout de même ! À Da
ues de la conversation de M. de Régnier. Selon lui ce qu’on appelle l’ École symboliste doit plutôt être considéré comme une s
ialités, selon les goûts, les aptitudes et compétences de chacun. Les écoles littéraires ne profitent qu’à ceux pour qui l’iso
mirables. Il n’en existerait pas moins si le symbolisme, — en tant qu’ école , — n’existait pas. La beauté des vers de M. de He
i je suis symboliste, ce n’est pas, — croyez-le bien, — par amour des écoles et des classements. J’ajoute l’épithète, parce qu
ue !) le dilettantisme, les psychologues fins, fins, et les gris de l’ École normale, des gens de valeur et d’étude analytique
gnace de Loyola. Qui encore, là ? M. Anatole France qui fréquente aux écoles d’Alexandrie, au fond un poète-analyste pénétrant
ate que l’isolement s’est aggravé. Permettez-moi de ne pas croire aux Écoles , symbolistes ou autres. M. René Ghil C’est
Écoles, symbolistes ou autres. M. René Ghil C’est le chef d’une école dite : évolutive-instrumentiste, qui professe à l
es et frappées d’impuissance, et qu’on décore improprement du titre d’ École . Symbolisme ! mais qu’on regarde ce qu’ont écrit
on écrit ça, on est un ignorant pas même digne d’être le premier à l’ école primaire, ou un mystificateur, et ceux qui prônen
utres : Laurent Tailhade, Gustave Kahn, Charles Morice : tous chefs d’ école  ! vous savez, et de la même façon… Je pourrais di
sonnalité, luttant avec moi pour la Méthode évolutive, en formant « l’ École évolutive instrumentiste », tous de vingt à vingt
non : ce qui en train de mourir, ce n’est pas le naturalisme, c’est l’ École naturaliste et l’inconcevable engouement du publi
est un charmant poète, mais qu’il fut singulier de l’ériger en chef d’ école  ! Il fallait, pour nous jouer ce tour, le formida
 au lieu d’appartenir aux France, aux Lemaître, à tous les ratés de l’ École normale, — Villiers n’aurait pas dû, pour vivre,
ie de celle d’Elisabeth. Comme présentement, c’était en Angleterre, l’ école déliquescente ; y paradaient l’euphuiste Lyly et
égnier, Viellé-Griffin, Gabriel Randon, Stuart-Merrill. Instituer une école symboliste — c’est fonder une Suisse de la Poésie
s nouvelles fournées de la gloire me semblent se rattacher encore à l’ école naturaliste. Et, tenez, à ce propos, je veux vous
dans les vers, Verlaine, Mallarmé qui demeure isolé, avec une fausse école derrière lui, une queue lamentable qui n’a d’aill
Aussi le naturalisme n’est-il nullement une secte, une confrérie, une école , un clan, une franc-maçonnerie, une chapelle. On
urent être joliment étonnés tout de même de se voir bombardés chefs d’ école . Ils se laissèrent faire, parbleu ! Mais l’école
ir bombardés chefs d’école. Ils se laissèrent faire, parbleu ! Mais l’ école était piteuse. Sauf Paul Adam, un garçon de mérit
lisibles — décadents, symbolistes, déliquescents — et un tas d’autres écoles et sous-écoles fumistes, auront disparu. Au vingt
umistes, auront disparu. Au vingtième siècle, il n’y aura même plus d’ écoles du tout. Car le naturalisme est le contraire d’un
même plus d’écoles du tout. Car le naturalisme est le contraire d’une école . Il est la fin de toutes les écoles, mais l’affra
naturalisme est le contraire d’une école. Il est la fin de toutes les écoles , mais l’affranchissement des individualités, l’ép
, avait été saturé jusqu’au dégoût des subtilités enseignées dans les écoles , aussi c’est pour s’en venger et rendre à la natu
qu’elles soient. Nos préférences ne signifient rien. Les querelles d’ école n’ont que l’intérêt de la circonstance, il faut l
re cette négation de tout idéal, qui auront marqué d’une tache bête l’ école naturaliste. Et tout le mouvement actuel est auss
ien qu’il fût l’un des plus remarquables parmi les continuateurs de l’ École réaliste. Il a publié jusqu’ici deux volumes : le
ment la complaisance des artistes de la quarantaine. Or, à peine si l’ école du non-sens a conquis les pleutres de la « compré
et le naturalisme, c’est la difficulté des moyens esthétiques de ces écoles , notamment la savante complication de la langue,
le plus souvent leur effort à des conquêtes isolées, que les odieuses écoles classiques, — la nôtre plus que toutes, — se comp
rent, il y a deux ou trois ans, de rompre un peu théâtralement avec l’ école de Médan, à l’occasion « des ordures » de la Terr
’était l’application médiocre d’une théorie étroite et mesquine, de l’ école . Je dis de l’école car il ne faut pas rendre resp
n médiocre d’une théorie étroite et mesquine, de l’école. Je dis de l’ école  car il ne faut pas rendre responsables de ce résu
sultat les figures du naturalisme, mais bien ceux qui ont constitué l’ école . Il faut bien distinguer entre les créateurs du r
aphores à mettre en circulation… Y a-t-il seulement, dans toute cette école , deux personnalités réellement convaincues de que
Gustave Geffroy est le critique officiel, reconnu et très dévoué de l’ École naturaliste. C’est aussi le critique d’art très d
s’anime, il se laisse doucement aller à dire : — Pourquoi faire, des Écoles  ? Cela ne signifie rien, et le temps fait bon mar
siècle, le nôtre, c’est identique ! Non, à vrai dire, il n’y a pas d’ École , il n’y a que des individus ; une École suppose d
, à vrai dire, il n’y a pas d’École, il n’y a que des individus ; une École suppose des élèves, des imitateurs, et ceux-là ne
i récompensent mal d’un pareil labeur. L’orientation littéraire ? Les Écoles nouvelles ? Comment prévoir ? On s’embarque, mais
qui le firent remarquer parmi l’un des plus brillants disciples de l’ École naturaliste. Il fut, ensuite, l’un des signataire
’un des signataires de la protestation des Cinq, et sa rupture avec l’ École ne se borna pas à cette manifestation de combativ
des alexandrins. Avec quel plaisir rare on s’abstrait de toute idée d’ école  ! Comme il est agréable d’admirer les œuvres en e
de Régnier, Vielé-Griffin, Jean Lorrain, Gustave Kahn ? Cette idée d’ école tend à disparaître. Les groupes, en effet, ne ces
M. Abel Mermant L’enfant chéri du Naturalisme, ce transfuge de l’ École normale qui fut singulièrement choyé, justement o
ature si différentes des brutalités voulues et alors exubérantes de l’ École à son apogée. Dès ses débuts, en effet, il fut ac
nt déjà vaincu dans le public d’élite. Il m’a dit : — Les querelles d’ écoles me laissent absolument froid ; je crois que l’art
uête, en appelant à la Revue tous les littérateurs sans distinction d’ écoles contre l’ennemi commun ; un bien petit nombre de
iens. Les jugements qu’ils porteraient, sur les partisans de la jeune école et sur son avenir, seraient, en outre, d’un intér
plupart de mes morceaux plusieurs fois. Eux, font du tâtonnement une école , et ils veulent l’imposer au monde ! C’est un peu
tout ce que j’ai retenu de notre conversation : — Ne me parlez pas d’ écoles , c’est horripilant ! il n’y a rien de misérable,
ntisme ? Et le Parnasse ? M. Mendès s’écrie : — Ça n’a jamais été des écoles  ! ou du moins, ce qui équivaut, les plus grands r
Et, justement, celui qui prétendit faire du mouvement romantique une école , et qui, en effet, à l’époque jouissait après Hug
es qui soient… Puis il reprit : — Mais si le Symbolisme veut être une école révolutionnaire, avec une philosophie, une esthét
yez-vous, tout cela c’est de la mauvaise plaisanterie. Il n’y a pas d’ école et il n’en faut pas. On a du talent ou on n’en a
souvent, lui, par exemple. — Croyez-vous que le symbolisme en tant qu’ école , ait quelque avenir ? — Je crois… je crois qu’à n
délicieux, le déferlement d’une belle lame ! Mais pour notre nouvelle école tout cela ne compte pas ! Ils mêlent arbitraireme
e, vous savez ! Il ne suffit pas de prendre des inscriptions dans une école de brasserie… Faire des vers, parbleu, ce n’est p
et derrière les précurseurs Mallarmé et Verlaine, posé les bases de l’ école alors dite décadente. Dans le temps, quand Moréas
s l’instrumentation de M. Ghil, les schismes divers qui déchirèrent l’ école décadente et les démêlés de Verlaine avec Anatole
s dont je vous parlais tantôt. — Quel avenir accordez-vous à ces deux écoles nouvelles : les psychologues et les symbolistes ?
a langue savamment préparée par nos devanciers du Parnasse et par les écoles contemporaines, exprimera simplement une émotion
ologues, MM. Bourget et Barrès ayant contracté d’opulents mariages, l’ école a certainement accompli sa destinée, tout aussi b
guèrent la Bible et le Paganisme, sinon des symboles ? Il n’y a pas d’ école symboliste. Il y a un parti de mécontents et de g
r clair. Tout ceci nous vient ou nous revient de l’étranger. Dans les écoles en question, on est volontiers Belge ou Roumain,
l touchait déjà à la gloire. Il me le fallait donc consulter ici. — L’ école symboliste ! me dit M. Pierre Quillard en commenç
Pierre Quillard en commençant. Mais vous savez bien qu’il n’y a pas d’ école symboliste, et que, sous ce nom, on a réuni, bien
ont-ils pas tous leur autonomie et leur caractère propre ? Être d’une école , c’est se nier toute originalité, n’être pas un p
leurs Et même le bonheur ne te fait pas joyeuse. Il n’était d’aucune école , mais il proclamait — et c’est là ce qui distingu
ouver de classification commune, comment voulez-vous admettre que les écoles signifient quelque chose, et quelle peut bien en
La liberté absolue ! c’est la seule formule, encore une fois ; pas d’ école . Et puis, il ne faut pas qu’on oublie que c’est à
lut : — Et je continuerai à boire ma gouttelette, sans me soucier des écoles et des vocables ! Je m’en allais ; mais je me sen
pourrais inventer (puisque nous avons dit tout cela en marchant), une école nouvelle — la critique marchée, l’école péripatét
t tout cela en marchant), une école nouvelle — la critique marchée, l’ école péripatéticienne ! M. Victor Cherbuliez M. 
as très bien saisi ma pensée. Que diable voulez-vous que je fasse des écoles  ? Regardez si Zola, Maupassant, Huysmans, etc., s
ais, après, chacun suit son tempérament. Est-ce qu’on peut être d’une école quand on se sent quelque chose dans la tête et da
beaucoup d’idées… Mais, en somme, voyez-vous, toutes ces questions d’ école et de hiérarchie littéraire sont insignifiantes.
ns : Le Naturalisme n’est plus le préféré ; il a fait son temps comme école dominante ; il a eu tout l’espace qu’il fallait p
our les artistes supérieurs, même pour ceux qui, chefs actuels de son école , auront les muscles assez forts et le souffle ass
ère concentrée, cette sourde fureur avec lesquelles les adeptes d’une école parlent de l’école voisine. Quoi ! vous avez cett
te sourde fureur avec lesquelles les adeptes d’une école parlent de l’ école voisine. Quoi ! vous avez cette chance, grâce à l
ent ayant l’unité et la puissance du Romantisme et du Naturalisme : l’ École nouvelle ! encore mystérieuse. Jusqu’ici c’est l’
aturalisme : l’École nouvelle ! encore mystérieuse. Jusqu’ici c’est l’ école de peloton, chaque sergent, avec ses hommes, dans
reproche de le pasticher. Il y a des groupes, chez nous, mais guère d’ écoles . Les plus disparates fraient, n’ayant de commun q
l’importance énorme qu’attachent nos littérateurs aux dénominations d’ écoles  ; et combien sont peu rationnelles ces étiquettes
l’avenir du psychologisme ou du naturalisme, ni, en général, de toute école réaliste. Je crois au contraire à l’avènement plu
oyez les épopées et les chansons d’amour du douzième siècle ; voyez l’ école de Ronsard, les tragédies de Racine et les Contes
47 (1898) Le vers libre (préface de L’Archipel en fleurs) pp. 7-20
ute s’il finit par se prendre au sérieux. Cela s’appelle : fonder une École . « Garde-toi des Écoles, garde-toi des serres où
rendre au sérieux. Cela s’appelle : fonder une École. « Garde-toi des Écoles , garde-toi des serres où un horticulteur abusé ou
monstres. À chaque pas, tu les rencontreras, les serres ! « Il y a l’ École romane on l’on t’apprendrait à tisser des tapisse
deviendrais un néo-grec douteux et un gracculus véritable. « Il y a l’ école traditionnelle. On y défend la Tradition, on y re
sez laide. — Mais ce n’est pas un vers. « Il existe beaucoup d’autres écoles  ; il en naît tous les jours de nouvelles. Et tel
voix innée en eux pour psalmodier à l’imitation d’un Maître. Puis les Écoles se querellent entre elles : on voit pousser comme
, j’ai subi l’Éducation, moi aussi j’ai prôné les Dogmes et suivi les Écoles . Ne retiens de mes paroles que les notions simple
48 (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I
înement presque inévitable des événements. Presque au même instant, l’ école religieuse et monarchique, qui avait subi comme u
avait subi comme une longue éclipse pendant la marche ascendante de l’ école philosophique et révolutionnaire du dix-huitième
ches couleurs d’une aurore mêlée aux tons plus sévères du couchant. L’ école religieuse et politique, qui regardait la victoir
uand on songe qu’à l’époque même où il écrivait, il y avait toute une école qui, mettant son orgueil à abaisser la nature hum
ons de cette puissance intelligente que Dieu a mise en nous, et que l’ école scolastique appelle très bien l’entendement agiss
es empêcher d’aller trop loin, et qu’il laisserait à chacune des deux écoles la pensée qu’il était son rempart contre l’hostil
es se disputaient autrefois l’opinion publique. II. Lutte des deux écoles constatée dans l’histoire d’un journal. On peu
losophie, et poursuivre le parti révolutionnaire sous les traits de l’ école de Voltaire. De son côté, le philosophisme, qui a
, et à irriter l’empereur contre le Journal des Débats. Il accusait l’ école religieuse et sociale à laquelle ses écrivains ap
audacieux Georges Cadoudal. La position de l’empereur entre les deux écoles finit par devenir embarrassante. D’un côté, on lu
ines de pouvoir, et c’étaient autant de liens qui le rattachaient à l’ école religieuse et sociale ; mais il ne pouvait complé
espondance qui lève tous les voiles, les efforts prodigieux que fit l’ école philosophique et révolutionnaire pour enlever à l
eux que fit l’école philosophique et révolutionnaire pour enlever à l’ école religieuse et sociale l’appui de l’empereur, et l
de Napoléon, contradictoires comme sa position, les défiances dont l’ école religieuse et sociale était l’objet, les conditio
u’il prit à la fin. M. Étienne, qui appartenait par ses tendances à l’ école philosophique, et par son dévouement à l’empereur
ult et Hoffmann. Après avoir tenté d’opposer l’une à l’autre les deux écoles dans des journaux différents, l’empereur leur don
. L’un vient en droite ligne de la civilisation antique : il est de l’ école d’Horace, il a frayé avec la philosophie ; l’autr
des reprirent leur cours et la philosophie commença à reparaître. Les écoles normales fondées, l’Institut établi, lui ouvriren
a d’abord avec le drapeau de Condillac, le plus modéré des chefs de l’ école sensualiste dans les conséquences qu’il tire de s
nner. Garat, qui le premier ouvrit un cours public de philosophie à l’ École normale, développa la théorie des sensations tell
gnît. En outre, il faut se rappeler que la plupart des chefs de cette école avaient été dans les rangs des conducteurs d’idée
losophique, il se fit chez plusieurs des esprits les plus élevés de l’ école sensualiste un travail qui prépara la décadence d
s de l’école sensualiste un travail qui prépara la décadence de cette école . Ce qui avait surtout séduit dans le système de C
manifeste dans ses travaux subséquents, où il achève de rompre avec l’ école de Condillac, et le Traité de l’aperception imméd
la nature, sont autant de degrés par lesquels l’auteur remonte vers l’ école spiritualiste, qu’il atteindra plus tard. M. de L
grande réserve que faisait Leibnitz contre le célèbre aphorisme de l’ école  : Nihil est in intellectu quod non prius fuerit i
stauration, sans entrer dans quelques détails et sur l’homme et sur l’ école philosophique qu’il inaugura et qui devait, en se
charmés. Il était né d’une famille janséniste et dans un village où l’ école de Port-Royal avait traditionnellement conservé s
’idéal de sa propre philosophie : c’était Thomas Reid32, ce chef de l’ école écossaise, alors inconnu en France, quoiqu’une tr
siècles et, fidèle en cela encore à l’exemple donné par le chef de l’ école écossaise, il concentra toute la puissance de cet
ommentaires vifs et pressants, contre Condillac, le dominateur de nos écoles , les armes aiguisées par la philosophie écossaise
ns environnantes, dégagé et distingué de la sensation avec laquelle l’ école de Condillac, comme celle de Locke, l’avait confo
, non seulement la jeunesse studieuse qui abonde dans le quartier des écoles , mais celle encore qui, plus adonnée aux plaisirs
il consent à les prendre pour juges42 ». La jeunesse appartenant aux écoles philosophiques les plus opposées accourut avec se
s les plus assidus du catéchiste, M. Portes, plus tard professeur à l’ École de droit de Paris. D’autres adressaient leurs obj
dans la région des faits fut préparé dans la région des idées. II. École catholique et monarchique ; ses prosateurs, ses p
passé, et qui vont prendre la physionomie plus caractérisée de trois écoles littéraires, philosophiques et politiques. Le pre
de ruines entassées : voilà les caractères les plus généraux de cette école . MM. de Maistre et de Bonald, et avec eux, quoiqu
aissent sur le seuil de la restauration, comme les représentants de l’ école catholique et monarchique, MM. Chateaubriand, Bon
té d’eux, M. de La Mennais. Les poëtes ne manqueront pas plus à cette école que les grands prosateurs. On remarque déjà parmi
életz, Dussault, Hoffman, tiennent le sceptre de la critique. III. École du dix-huitième siècle : ses prosateurs, ses poët
du dix-huitième siècle : ses prosateurs, ses poëtes. En face de l’ école catholique et monarchique qui va se manifester av
manifester avec l’éclat de ces grands talents dans la littérature, l’ école du dix-huitième siècle est prête à relever sa ban
est prête à relever sa bannière. Quelques esprits appartenant à cette école se sont maintenus, sous l’empire, dans une situat
xpression. Au fond, et sauf de rares exceptions, pour les hommes de l’ école matérialiste et révolutionnaire, la liberté n’a j
ions, à délibérer, et il était un des plus rudes discoureurs de cette école renouvelée des clubs ! Avant de dire ce que M. de
loge railleur qui, en chantant la paix, chansonnait la guerre. IV. École du rationalisme spiritualiste et monarchique : se
On a vu se former, dans les derniers temps de l’empire, la troisième école qui, sous le nouveau gouvernement, va se dessiner
ériale, et publié seulement sous la restauration. En politique, cette école a une tendance naturelle à se rattacher aux idées
t déjà l’envie et les espérances du grave Montesquieu, avec qui cette école , issue des constitutionnels de 1789, a de secrète
n jeune poëte qui se ralliera, au début de la restauration, à la même école . Né au Havre, le 3 avril 1793, M. Casimir Delavig
r à le conduire, avaient des affiliations secrètes avec une des trois écoles que nous avons indiquées : l’école monarchique et
tions secrètes avec une des trois écoles que nous avons indiquées : l’ école monarchique et catholique ; l’école du dix-huitiè
oles que nous avons indiquées : l’école monarchique et catholique ; l’ école du dix-huitième siècle, avec sa philosophie matér
sophie matérialiste et sceptique, et sa politique révolutionnaire ; l’ école intermédiaire, fondée sur un rationalisme qui inc
ou d’inspirations sublimes pour les écrivains qui se rattachaient à l’ école religieuse et monarchique. Ceux qui, étant encore
ublic restreint mais passionné, qui pouvait se recruter ; car, dans l’ école matérialiste ou sceptique en philosophie et révol
er ses embuscades. Ce qui ajoutait aux chances que les écrivains de l’ école matérialiste et révolutionnaire pouvaient avoir d
eau du silence était levé, et que la parole était rendue à toutes les écoles , à tous les systèmes, à toutes les espérances, co
s esprits pouvait avoir de graves conséquences que les écrivains de l’ école opposée aux principes de la restauration ne devai
es catholiques contre l’incrédulité et le scepticisme dogmatique de l’ école du dix-huitième siècle, une transformation s’opér
ets furent mortels. De tous ces désenchantements amers cultivés par l’ école que l’influence des écrits de lord Byron contribu
ençait à se produire : Le renouvellement de la scène du monde ; Trois écoles qui se subdivisaient chacune en nuances particuli
rois écoles qui se subdivisaient chacune en nuances particulières : l’ école catholique et monarchique ; l’école sensualiste e
cune en nuances particulières : l’école catholique et monarchique ; l’ école sensualiste et révolutionnaire, continuant la tra
t révolutionnaire, continuant la tradition du dix-huitième siècle ; l’ école intermédiaire, qui tenait par la politique au con
ne lui fussent pas communes avec plusieurs des hommes engagés dans l’ école purement catholique et monarchique ; La lutte des
s, formés par des éducations profondément opposées, appartenant à des écoles ennemies, mus par des esprits différents ou contr
moindres racines à mesure qu’il en germait sous leurs pas, dans leurs écoles , dans leurs lycées, dans leurs gymnases, surtout
emières années de la restauration, on pourra étudier le mouvement des écoles philosophiques et littéraires sorties des trois c
fort. Toutes ses affections, toutes ses sympathies, sont du côté de l’ école religieuse et monarchique. Il est un des membres
s par un jeune professeur qui renouait sa tradition philosophique à l’ école spiritualiste de Platon. C’est un des caractères
s. M. Casimir Delavigne, quoique dans un autre camp et dans une autre école , ne lui témoignait ni moins de sympathie, ni moin
or Hugo en 1824, et le point où en étaient les idées littéraires de l’ école naissante qui marchait avec lui : « L’auteur ign
vernement. Indécis au début, l’auteur devient peu à peu le poëte de l’ école libérale, non pas dans sa nuance la plus avancée,
t celle d’Espagne, comme il avait salué la délivrance de la Grèce ; l’ école politique dont il était le poëte marchait dans ce
révolution : par ses opinions philosophiques, il se rapprochait de l’ école du dix-huitième siècle. Sans doute, il n’avait pa
insistait, plus particulièrement sur les souvenirs et les faits que l’ école du dix-huitième siècle a coutume d’exploiter cont
la littérature de la restauration, nous dirions qu’il appartenait à l’ école intermédiaire, en se rapprochant cependant beauco
rtine et Victor Hugo, et en étant, vers 1830, beaucoup plus près de l’ école littéraire, politique et religieuse du dix-huitiè
u dix-huitième siècle, que ne l’étaient la plupart des écrivains de l’ école dans laquelle nous le rangeons. V. Béranger. —
rer ; ce qui restait des scandales du Directoire, les sectateurs de l’ école sceptique, les décombres du monde voltairien, en
ou les invectives d’Émile. Il donne aux ateliers, aux mansardes, aux écoles , aux casernes, la monnaie poétique de la prose de
e Béranger, ce poëte païen par la pensée et le style, se rattache à l’ école du dix-huitième siècle, et, par elle, à la littér
poésie personnelle de Lamartine, par les idées et les sentiments de l’ école catholique et monarchique ; Casimir Delavigne, da
ans la poésie politique, dominée par les idées et les sentiments de l’ école intermédiaire, mais avec une tendance marquée ver
le représentant le plus avancé fut Béranger, en qui se personnifia l’ école révolutionnaire. Ces poëtes, si différents par la
ar la langue poétique, MM. Delavigne et de Béranger se rattachent à l’ école dans laquelle domine l’élément antique de notre l
Victor Hugo se rattachent, au contraire, par leur langue poétique à l’ école dans laquelle dominent l’élément chrétien et l’él
n 1816. La poésie fleurit ainsi, sous la restauration, dans plusieurs écoles , et chaque école a ses poëtes. La religion, la mo
fleurit ainsi, sous la restauration, dans plusieurs écoles, et chaque école a ses poëtes. La religion, la monarchie, la liber
même à la politique, pour étudier le développement des trois grandes écoles dont les doctrines, s’épanouissant dans les vers
de Broglie, de Barante, Villemain, Cousin, Kératry et toute une jeune école qui, marchant derrière eux, devait arriver aux af
ournal des Débats qui devint un événement. On peut dire que les trois écoles qu’on retrouve dans la littérature politique, com
e tour donné à la pensée et dans le choix des mots. Les journaux de l’ école intermédiaire avaient quelque chose de dogmatique
langue politique de ce journal. II. Écrivains polémiques des deux écoles monarchiques. — Chateaubriand. Pour bien compr
e rôle que jouèrent, dans la littérature politique, les trois grandes écoles d’idées qui devaient lutter aussi les unes contre
laçait le nouvel ordre de choses qui venait de s’établir en France. L’ école catholique et monarchique rencontrait devant elle
ppé par MM. de Bonald, de Maistre et la plupart des écrivains de leur école , était contraire aux principes contenus dans la c
15, avait précisément fait le contraire de ce que ces deux chefs de l’ école monarchique et catholique demandaient. Il avait p
a situation de sujets. Il résultait de là que, si les deux chefs de l’ école catholique et monarchique avaient vu reparaître,
très graves qu’il faut indiquer. D’abord une scission s’opéra dans l’ école catholique et monarchique. La prolongation des bo
e la monarchie représentative128. » Les trois autres chefs de la même école veulent le fond, subissent la forme ; mais, chez
sson Rémora. » Cette antipathie raisonnée d’une portion notable de l’ école catholique et monarchique contre la charte, cette
, cette incrédulité qu’elle professait quant à sa durée, scindaient l’ école en deux et diminuaient par conséquent sa puissanc
t grave qui s’aggrava encore lorsque la marche des événements amena l’ école catholique et monarchique tout entière sur ce ter
nèrent ce résultat doivent être ici rappelées. Celle des nuances de l’ école qui avait accepté la charte, avait, en commun ave
depuis tant d’années exercé un si grand ascendant. Ici la nuance de l’ école catholique et monarchique dont M. de Chateaubrian
la Monarchie selon la charte, se trouva en dissidence complète avec l’ école intermédiaire, qu’on aurait pu appeler l’école du
idence complète avec l’école intermédiaire, qu’on aurait pu appeler l’ école du rationalisme monarchique, et qui, au fond, ava
a restauration était sortie des premières crises de son retour. Cette école , dont M. Royer-Collard fut le philosophe, M. Guiz
la plus grande partie de la centralisation impériale. Au fond, cette école , issue de celle de Montesquieu, était guidée par
mbre de 1815 et la loi d’élection de 1817 eurent donné l’avantage à l’ école du rationalisme monarchique sur toutes les nuance
age à l’école du rationalisme monarchique sur toutes les nuances de l’ école catholique et monarchique, celle-ci se trouva réu
nirent, à l’époque où la censure fut établie, toutes les nuances de l’ école catholique et monarchique. Ce fut M. de Chateaubr
t catholiques, la politique royale. Du reste, toutes les nuances de l’ école y parurent : le cardinal de la Luzerne, comme M. 
itionnelle et très chrétienne et les écrivains les plus éminents de l’ école catholique et monarchique. En même temps, cette f
narchique. En même temps, cette fausse situation engagea cette grande école plus avant qu’elle n’eût voulu peut-être dans deu
effet en quelque sorte des armes de guerre civile. Les écrivains de l’ école monarchique et catholique, par la nécessité où il
ges particuliers qu’ils publièrent à cette époque, les écrivains de l’ école catholique et monarchique donnaient la mesure des
fatalité des situations prises au début de la restauration, c’était l’ école catholique et monarchique qui se trouvait amenée
on passage, quand elle occuperait elle-même le gouvernement. Ainsi, l’ école de l’autorité accréditait la première, dans la sp
e anomalie est le trait le plus frappant de la polémique des diverses écoles politiques qu’il est impossible d’analyser, mais
s avons dû indiquer le fond. Il faut ajouter que plus tard, lorsque l’ école du rationalisme monarchique, qui, placée plus prè
r droit, à forcer les prérogatives royales, il y eut toujours une des écoles monarchiques. Ce fut un des malheurs de cette épo
c de Berry produisit une réaction d’opinion qui donna la majorité à l’ école monarchique et catholique dans la chambre des dép
onarchique et catholique dans la chambre des députés, les hommes de l’ école du rationalisme monarchique, contre lesquels on s
révolution calquée sur celle de 1688. En même temps, une portion de l’ école catholique et monarchique, celle qui avait été co
la presse le gouvernement royal représenté par des hommes sortis de l’ école catholique et monarchique. M. de Chateaubriand, q
ent dans sa retraite. Dans cette polémique incessante, universelle, l’ école catholique et monarchique s’émietta de plus en pl
’émietta de plus en plus. Il y eut d’abord la grande division entre l’ école monarchique sortie du rationalisme philosophique
n entre l’école monarchique sortie du rationalisme philosophique et l’ école monarchique sortie du catholicisme. Puis cette de
passionnée qui côtoyaient l’invective ; M. Royer-Collard, qui fut à l’ école philosophique et monarchique ce que M. de Bonald
à l’école philosophique et monarchique ce que M. de Bonald était à l’ école monarchique et catholique, et dont les opinions,
fut moins un journal qu’un terrain commun où toutes les nuances de l’ école catholique et monarchique venaient, chacune à son
nt, centralisa, du 5 octobre 1818 jusqu’en 1820, les efforts de cette école . Jusqu’au moment où le Globe devint un journal po
tte école. Jusqu’au moment où le Globe devint un journal politique, l’ école du rationalisme monarchique exposa surtout ses do
Originaire de Ham133, issu d’une famille de la bourgeoisie, élevé à l’ école d’artillerie de la Fère pour la carrière des arme
latante de l’intelligence nationale. IV. Écrivains polémiques de l’ école révolutionnaire. — Le pamphlet ; Paul-Louis Couri
l-Louis Courier. À la faveur de la guerre civile allumée entre les écoles monarchiques, soit dans la presse, soit à la trib
charger le pont de manière à le faire crouler. Nous retrouvons ici l’ école que l’on rencontre dans tous les embranchements i
dant la restauration, et que, faute d’autre nom, nous avons appelée l’ école révolutionnaire ; école formée de provenances div
que, faute d’autre nom, nous avons appelée l’école révolutionnaire ; école formée de provenances diverses, ayant souvent des
éfensive autorisée par les traités. Les écrivains polémiques de cette école étaient des rhétoriciens diserts, élégants, ornés
e style. Un écrivain qui datait de plus loin, puisqu’il remontait à l’ école constitutionnelle de madame de Staël, et dont la
x une différence essentielle. Béranger mariait ensemble, on l’a vu, l’ école du Portique et celle d’Épicure ; il empruntait se
plus violente, qu’à l’imitation d’un grand nombre d’écrivains de son école il regardait le clergé comme un usurpateur danger
loquence de la tribune, la haute influence sur les esprits. Les trois écoles qui se disputaient la direction des idées employè
olitiques qui se rattachaient par des liens étroits aux trois grandes écoles qui nous sont partout apparues, trouvaient à Pari
ns le monde des idées. C’était un rendez-vous commun où chaque grande école philosophique, littéraire et politique tenait ses
ulaire, deux amies, ouvraient leurs salons surtout aux écrivains de l’ école intermédiaire : là commencèrent à briller MM. le
politique, la philosophie, la littérature, la morale de la troisième école , mélangée de l’école intermédiaire, dans la perso
ophie, la littérature, la morale de la troisième école, mélangée de l’ école intermédiaire, dans la personne du général Foy, d
et le quatrième volume des Œuvres complètes de Thomas Reid, chef de l’ école écossaise, publiées en 1828 par M. Th. Jouffroy.
t quelques hommes qui suivent de loin vos traces, vous avez fondé une école impérissable de haute philosophie et de politique
desquels ils ont bien voulu m’admettre ; ces messieurs, tous de votre école et selon votre cœur, osent vous prier de détacher
49 (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre IV. Le Séminaire d’Issy (1881) »
où se forment les jeunes clercs. La transformation fut profonde. De l’ école de ces grands maîtres de la vie spirituelle sort
unirent leurs prêtres en communautés et ces communautés devinrent des écoles de cléricature, des espèces de pensions où se for
e organisation rappelait beaucoup, on le voit, le système actuel de l’ École normale et de ses relations avec la Sorbonne. Dep
sympathiques. L’ignorance dogmatique et l’extrême faiblesse de cette école , en fait de raisonnement, les choquaient. Ils vir
s contempteurs de la scolastique et de l’Église gallicane sortis de l’ école de Lamennais. Saint-Sulpice n’a jamais trouvé sûr
envahi, de nos jours, l’apologétique chrétienne, s’est conservée une école de solide doctrine, répudiant l’éclat, abhorrant
int-Sulpice, où l’on méprise la littérature, est ainsi une excellente école de style ; car la règle fondamentale du style est
it bien mieux que la rhétorique de M. Dupanloup et le gongorisme de l’ école néo-catholique. Saint-Sulpice ne se préoccupe que
es, M. Garnier et surtout M. Le Hir, les seuls maîtres éminents que l’ école catholique en France ait produits dans le champ d
pieux éducateurs veulent être loués. Saint-Sulpice est avant tout une école de vertu. C’est principalement par la vertu que S
connu un sulpicien. Les autres ne sauront jamais ce que ces vieilles écoles de silence, de sérieux et de respect renferment d
aient en être faites aux services de l’instruction publique, et que l’ École normale, en particulier, devrait, sur certains po
leur directeur à tous ; cela faisait une coterie à part, une sorte d’ école d’où les profanes étaient exclus et qui avait ses
fait honnête homme, dont les opinions se rapprochaient de celles de l’ école universitaire modérée, si décriée alors dans le c
la base de l’enseignement dans les séminaires, au grand scandale de l’ école néo-catholique, qui trouvait le livre dangereux e
 Manier mêlait à ces vieilles thèses les analyses psychologiques de l’ école écossaise. Il devait à la fréquentation de Thomas
sez étendues, nous disait Augustin Thierry ; un troisième venait de l’ école de MM. de Montalembert et Lacordaire. Il nous pla
le carrière a d’honorable, et plus d’une fois il prononça le nom de l’ École normale. Je ne parlai pas de cette ouverture à M.
in, car, certainement, la seule pensée de quitter le séminaire pour l’ École normale lui eût paru une idée de perdition. Il fu
50 (1870) La science et la conscience « Chapitre IV : La métaphysique »
mer la riche diversité des phénomènes et des êtres de la nature. Ni l’ école critique ni l’école positiviste, qui se réunissen
té des phénomènes et des êtres de la nature. Ni l’école critique ni l’ école positiviste, qui se réunissent dans une commune r
voie de l’imité. Et les actions organiques elle-même, que toutes les écoles de biologie avaient attribuées à des forces propr
a liberté et à l’individualité que le mécanisme de Spinoza. Des trois écoles philosophiques qui se partagent les esprits voués
ouver et à dégager la personnalité et la liberté humaines. Il est une école de théologiens qui résiste, il est vrai, à ces en
soutenir une hypothèse spéculative contre un fait d’expérience. Ici l’ école critique intervient. Que parle-t-on de réalité à
ent ce témoignage peut être infirmé par la critique de Kant et de son école . Cette critique se résume dans les deux arguments
ne le témoignage de la conscience, nous trouvons que la critique de l’ école de Kant a son principe dans une fausse idée de ce
là donc le terrible noumène évanoui. Maine de Biran a raison contre l’ école de Kant, parce qu’il a raison contre l’école de B
Biran a raison contre l’école de Kant, parce qu’il a raison contre l’ école de Bacon. Kant avait admis, sur la foi d’une méth
nale dont la conscience est le miroir. Depuis que Maine de Biran et l’ école psychologique ont comme soufflé sur le spectre on
même du système. La mauvaise physique et la mauvaise psychologie de l’ école cartésienne ont conduit la philosophie de l’unité
. Ce point est d’une importance capitale dans l’histoire critique des écoles mystiques. Au premier abord et à s’en tenir aux m
au plus vraiment divin de la nature humaine. C’est le mysticisme de l’ école d’une sainte Thérèse et d’un Fénelon. Quand saint
oire privée des révélations de conscience, le règne de la fatalité, l’ école du succès partout et toujours glorifié. Il serait
e au déterminisme soit générale, et qu’on la retrouve chez toutes les écoles de philosophie naturelle et même de philosophie m
mérite de l’être, M. Charles Renouvier, vient de porter, à propos des écoles de Saint-Simon, de Fourier et d’Auguste Comte, un
re43. » Nous avons cité de préférence deux écrivains appartenant à l’ école critique, parce qu’ils ne sont pas suspects de sp
a croisade contre les fausses et dangereuses conclusions de certaines écoles arborant le drapeau de la science. Quoi qu’il arr
51 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Les Chants modernes, par M. Maxime du Camp. Paris, Michel Lévy, in-8°, avec cette épigraphe. « Ni regret du passé, ni peur de l’avenir. » » pp. 3-19
la tient à plus d’une cause, et surtout à ce revirement perpétuel des écoles poétiques qui se succèdent en s’efforçant de se d
efforçant de se détruire les unes les autres. Et non seulement chaque école qui s’élève en veut à mort à l’école qui a précéd
autres. Et non seulement chaque école qui s’élève en veut à mort à l’ école qui a précédé, mais les branches d’une même école
en veut à mort à l’école qui a précédé, mais les branches d’une même école n’ont rien de plus pressé que de se fractionner e
re sa proclamation. Il mérite d’être examiné. Et un mot d’abord sur l’ école à laquelle il appartient et d’où il est sorti. Un
r, devenu chef d’un démembrement et d’une subdivision importante de l’ école de Hugo, est de ceux qui n’ont pas craint à l’ori
avec moins de fini, se rattache par le côté de Théophile Gautier à l’ école de Victor Hugo ; il aime et cultive la descriptio
ore une fois, à qui donc s’en prend ici M. du Camp ? Quelle est cette école de l’art pour l’art à laquelle il fait tout d’un
laquelle il fait tout d’un coup une si rude guerre ? C’est sa propre école d’hier, et pas une autre qu’elle. Car enfin si j’
ion, avec quel désir de trouver le bien, sans acception de genre ni d’ école , on écoutait jusqu’au bout des choses qui, à nous
52 (1842) Discours sur l’esprit positif
patible avec la fondation décisive de l’astronomie mathématique par l’ école de Thalès. L’étude rationnelle d’une telle opposi
tisfaire également, de manière à rendre enfin pareillement inutiles l’ école rétrograde et l’école négative, dont chacune est
manière à rendre enfin pareillement inutiles l’école rétrograde et l’ école négative, dont chacune est surtout destinée aujou
ces inséparables du grand problème social. En effet, chacune des deux écoles , en vertu de son exclusive préoccupation, n’est p
ns inverses de son antagoniste. Malgré sa tendance anti-anarchique, l’ école théologique s’est montrée, de nos jours, radicale
stiques. Semblablement, quel que soit l’instinct anti-rétrograde de l’ école métaphysique, elle n’a plus aujourd’hui toute la
éteindre qu’à la fois, devait susciter le développement d’une sorte d’ école intermédiaire, essentiellement stationnaire, dest
semble de notre situation révolutionnaire procure momentanément à une école essentiellement empirique, qui, sous l’aspect thé
rande crise moderne. Restée encore étrangère à de telles questions, l’ école positive s’y est graduellement préparée en consti
cale. Il est aisé de reconnaître que les discussions ontologiques des écoles grecques se sont essentiellement reproduites sous
ion perturbatrice. Or c’est ainsi que la supériorité nécessaire. de l’ école positive sur les diverses écoles actuelles peut a
i que la supériorité nécessaire. de l’école positive sur les diverses écoles actuelles peut aussi être le plus nettement appré
duelle ou collective, est donc nécessairement impossible aux diverses écoles absolues qui dominent encore ; aucune d’elles, en
ontraire taxée, à cet égard, d’incompétence radicale par les diverses écoles actuelles, depuis les vrais catholiques jusqu’aux
haine révolution théologique. Les déclamations actuelles des diverses écoles monothéiques n’empêcheront pas davantage l’esprit
que dans les aveugles déclamations trop souvent émanées des diverses écoles actuelles, théologiques ou métaphysiques, contre
ment un immense mouvement mental à une stérile agitation politique, l’ école positive explique et sanctionne, d’après un exame
ental, par les seules voies qui puissent le surmonter, cette nouvelle école a besoin, avant tout, du maintien continu de l’or
au milieu d’un profond désordre moral. Outre ses travaux d’avenir, l’ école positive s’associe immédiatement à cette importan
ation par sa tendance directe à discréditer radicalement les diverses écoles actuelles, en remplissant déjà mieux que chacune
ine spontanément, de façon à se montrer aussitôt plus organique que l’ école théologique et plus progressive que l’école métap
itôt plus organique que l’école théologique et plus progressive que l’ école métaphysique, sans pouvoir jamais comporter les d
c’est-à-dire liberté et attention. Sous ces conditions naturelles, l’ école positive tend, d’un côté, à consolider tous les p
fatalité aisément explicable, c’est de ceux-là mêmes que la nouvelle école doit peut-être attendre le moins d’assistance et
que lui présente aujourd’hui la masse spéculative proprement dite, l’ école positive ne saurait trouver d’autre ressource gén
tion des connaissances réelles : le public rendra ainsi à la nouvelle école un plein équivalent des services que cette organi
hrétienne. Il importe donc beaucoup que, dès son origine, la nouvelle école philosophique développe, autant que possible, ce
i spécialement instituer aujourd’hui avec les prolétaires la nouvelle école philosophique, sans toutefois que son enseignemen
les, qui se rattachent essentiellement à l’École Polytechnique ou aux écoles de médecine. Il n’y a donc rien là qui soit vraim
, des résultats plus prochains, et des conditions plus impérieuses. L’ école positive y devra donc trouver naturellement un ac
igences populaires à seconder aujourd’hui l’action philosophique de l’ école positive par leur ardeur continue pour l’universe
vant tout, une réorganisation spirituelle. Mais on peut assurer que l’ école positive aura beaucoup plus de facilité à faire p
nt, le caractère spontané de la doctrine sociale propre à la nouvelle école philosophique ; nos explications antérieures doiv
une incohérente accumulation de spécialités superficielles. Ainsi, l’ école positive, résultée d’un actif concours volontaire
xposition et de discussion, équivalente à celle dont jouissent déjà l’ école théologique et l’école métaphysique. L’une peut,
ion, équivalente à celle dont jouissent déjà l’école théologique et l’ école métaphysique. L’une peut, chaque jour, dans ses m
ans prétendre à de tels avantages, que le temps doit seul procurer, l’ école positive ne demande essentiellement aujourd’hui q
hique envers les nombreux et puissants organes, même réunis, des deux écoles anciennes. Or, il n’est plus à craindre que désor
de plus en plus inhérente à leur propre indifférence spéculative : l’ école positive a même lieu de compter, sous ce rapport,
vagues ou sophistiques. Mais, à ce sujet, les besoins essentiels de l’ école positive concourent directement avec les devoirs
sulté du culte des astres. Sa première ébauche mathématique, dans les écoles de Thalès et de Pythagore, a constitué ensuite la
53 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Appendice. »
cea. Voici la lettre que j’ai reçue de l’un des anciens élèves de l’ École normale, contemporain de MM. Taine, About, et qui
male, contemporain de MM. Taine, About, et qui se trouvait encore à l’ École après la retraite de M. Dubois, directeur, et sou
avec une grande émotion votre très vive et très exacte peinture de l’ École normale de 1849 à 1852. C’est une période vraimen
nt classiques et romantiques. Les exercices les plus pacifiques de l’ École devenaient des armes de guerre aux mains des deux
onsieur, à moi qui n’ai pas d’autre titre que mes obscurs souvenirs d’ École , et dont la réputation est restée intra muros, de
54 (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « I — La banqueroute du préraphaélisme »
tte petite salle anglaise me parut un indice de la décadence de cette école d’art à la renommée retentissante, dont il ne me
et réaliste, et qu’il dépasse, à notre avis, sans conteste ; toute l’ école dont il prépara et glorifia les œuvres et les idé
tte illusion s’efface et cette renaissance se transforme en déclin. L’ école qui semble au début basée sur la scrupuleuse rech
hardiment qualifier d’art nouveau. Aux principes de cet art nouveau l’ école mystique anglaise resta toujours étrangère. Le mo
se de la réalité, qui fut à l’origine l’une des règles capitales de l’ école , ne produisit dans la pratique que des résultats
lemagne et en Suisse, Böcklin, le peintre de la joie ; c’est encore l’ école de Worpswede, où quelques artistes travaillant en
préraphaélite est un art éminemment artificiel ; et c’est pourquoi l’ école a rapidement dégénéré. Aussi lorsque nous comparo
pourrir, et dont elle peut assumer la paternité. En nous bornant à l’ école elle-même, nous pouvons constater qu’elle n’a pas
ater qu’elle n’a pas produit un grand homme, à proprement parler. « L’ école sèche » disait Delacroix, c’est-à-dire contraire
ue les préraphaélites « jetteraient en Angleterre les fondations de l’ école d’art la plus noble qu’on ait vue depuis trois ce
préraphaélites, bien qu’il n’ait jamais appartenu proprement à cette école  ; comme le dit M. Robert de la Sizeranne (La pein
55 (1895) Le mal d’écrire et le roman contemporain
urageaient les convictions esthétiques et préparaient le désarroi des écoles , il est naturel qu’un esprit philosophique comme
que chose1. L’administration française, postes, télégraphes, bureaux, écoles ou fonctionnarisme politique, la grande plaie de
s places dépeuple même les campagnes. Le cultivateur qui est allé à l’ école court à la ville se mettre derrière un guichet. M
Montépin, Boisgobey et leurs innombrables sous-ordres, sans compter l’ école pornographique qui a ses Journaux et ses suppléme
blic, et corrigé la médiocrité du goût ? Hélas ! non. Flaubert et son école ont eu beau perfectionner les procédés d’observat
l ne sont pas les seules causes de cette épidémie. L’importance que l’ école réaliste a accordée aux choses vécues a funesteme
t. C’est par la sensibilité forte et simple et non par les procédés d’ école qu’on atteint l’art. Comparez notre civilisation
 Goncourt, et Homère aussi moderne que M. Zola. Lisez les livres de l’ école de Goncourt, sauf quelques ouvrages admirables, i
s surprendront ; vous n’aurez pas de peine à constater que lui et son école sont contenus dans Chateaubriand, dans Bernardin
ssons-en avec les étiquettes menteuses et les injurieuses négations d’ école et arrachons-nous enfin à l’influence de la multi
itale. C’est du fond de sa province que Lamartine a créé notre grande école de poésie personnelle. C’est au milieu des solitu
uvé les œuvres qui ont modifié l’état d’esprit de toute une époque. L’ école contemporaine d’observation réaliste a été fondée
nd monde de la capitale. Mais en dehors des rares survivants de cette école , dont M. Ohnet a précipité la décadence, tout ce
ilibre d’imagination qui faisaient jusqu’ici de notre littérature une école de sincérité et de bon goût. Au lieu de signaler
n localisée à Paris, desserrer l’étau qui comprime notre organisme. L’ école musicale française nous a donné des exemples dont
laquelle on se remet à lire des hommes que la réaction des dernières écoles nous avait un peu trop fait oublier. Les écoles s
éaction des dernières écoles nous avait un peu trop fait oublier. Les écoles sont comme les fleuves, qui dans leur débordement
avons eu le bonheur de voir peu à peu disparaître les antagonismes d’ école qui nous divisaient, et le naturalisme nous paraî
é : Chateaubriand est le précurseur et, on peut le dire, le père de l’ école réaliste contemporaine. Nous entendons ici par ré
d’esprit, son pessimisme. C’est de Chateaubriand enfin que procède l’ école coloriste et sensationniste, de Théophile Gautier
qu’il pouvait en sortir une littérature nouvelle, comme on pressent l’ école réaliste contemporaine lorsqu’on lit pour la prem
ptions de Flaubert et que n’ont jamais dépassé les efforts de toute l’ école réaliste contemporaine. S’il veut peindre l’auror
Connaissez-vous quelque chose de plus contemporain, de plus nouvelle école que cette description de la fin du jour dans les
à cinquante lignes qui dépassent tout ce qu’ont écrit Flaubert et son école , cinquante lignes plastiques qui resteront le mod
de Pêcheur d’Islande, l’œuvre de Pierre Loti, le dernier en date de l’ école Flaubert-Goncourt. M. Paul Bourget a donc grand t
réservait pour ses descriptions de nature, l’évolution était faite, l’ école réaliste fondée, Flaubert devenait inutile ; mais
même et la tradition de notre langue, il a vraiment fondé la nouvelle école plastique en germe dans Chateaubriand et universe
é en avance de cinquante ans sur son siècle et de contenir en germe l’ école littéraire actuelle. La gloire de Flaubert sera d
eaubriand est donc le père de Flaubert et par suite le vrai père de l’ école contemporaine fondée par l’auteur de Madame Bovar
De l’avenir du roman contemporain Les écrits de Spencer et de l’ école positiviste anglaise, en propageant le goût des i
ommencent à frapper tous les esprits. On a voulu combattre l’ancienne école et élargir l’analyse, sans remarquer qu’on allait
ique rigoureuse, technique, renouant en littérature la tradition de l’ école de Fromentin, ce peintre exquis et cet étonnant a
e certitude enfin de filiation et de descendance commune à toutes les écoles et élucidant toutes les productions. Nous avons e
e et les résultats de leur direction esthétique, en tenant compte des écoles étrangères et des exigences du goût public, qui n
élever laborieusement une œuvre colossale, qui eût suffi à fonder une école si elle avait eu des principes de durée : il a ét
it silencieusement dans son cabinet sans songer à se proclamer chef d’ école . Le fameux Roman expérimental de M. Zola, la clas
hauteur où se placera la postérité, c’est l’avortement complet d’une école monstrueuse, qui a fini par décourager ses propre
et positif, poète de sentiment et photographe réel, le premier de son école il a introduit dans le roman l’angoisse, l’émotio
ût pas dépassé celle de M. Xavier Marmier, un prosateur de l’ancienne école , qui a fait à peu près les mêmes œuvres que l’aut
lir les ressorts de l’âme. Ce n’est plus la psychologie de l’ancienne école , une synthèse banale, une revue d’hypothèses auto
umaine et plus ingénieuse que profonde. Soit impuissance ou dédain, l’ école réaliste semblait s’être interdit l’analyse des p
Il serait intéressant de remarquer la façon dont s’est transformée l’ école réaliste et la valeur nouvelle qu’ont prise les t
ions et les attaques, pour constater sans répugnance le triomphe de l’ école réaliste d’observation. Classique avec Flaubert,
phe de l’école réaliste d’observation. Classique avec Flaubert, cette école a vraiment continué la tradition française ; elle
débarrasser nos discussions, mettons-nous bien dans l’idée que cette école n’est au fond pas plus réaliste qu’idéaliste. C’e
que cette école n’est au fond pas plus réaliste qu’idéaliste. C’est l’ école de toutes les époques et de tous les temps. Elle
et La Bruyère, et La Fontaine, avec Shakespeare et Cervantès. C’est l’ école de Virgile et d’Homère, et n’a qu’à retire l’Ilia
entir Gœthe dans une lettre datée d’Italie à Schiller. En dehors de l’ école d’observation il ne peut donc rien exister de lit
a fallu l’autorité d’Octave Feuillet pour retarder la décadence d’une école qui nous a trouvé précisément de belles choses to
r ; ce n’est pas lui seul qui a été mis en déroute : c’est un peu son école , il n’est, lui, que le dernier anneau d’une longu
érence et les mêmes haines. Nous devons donc retourner loyalement à l’ école réaliste exacte, qui a gardé du talent jusque dan
érale après Balzac et Stendhal, et victorieuse depuis Flaubert, cette école représente la valeur et le noyau de notre littéra
ra remonter sans cesse, parce qu’il fait partie du grand courant sans école d’où l’art ruisselle inépuisablement depuis Homèr
grossissement. Non seulement nous nous éloignons aujourd’hui de cette école , mais on signale depuis quelques années un retour
s et de l’esthétique ancienne que ne l’avaient cru nos désillusions d’ école . Il y avait là un malentendu à dissiper. C’est al
ins de pérennité et de force. Souvenons-nous bien pour cela, malgré l’ école indépendante, que la forme ne fait qu’un avec le
roman contemporain sans discuter les modifications qu’apporteront les écoles étrangères et en particulier les romanciers russe
écouverte. Ce fut une révélation qui, en détruisant nos partis pris d’ école , a affranchi nos idées et dégagé les esprits de l
lance et cette filiation. Il est curieux, on le voit, que ce soit une école étrangère qui ait développé les conséquences des
nous stériliser dans les limites d’un modèle unique. Sortons de notre école française ; agrandissons nos ateliers de purs cis
u’il exerçait sa dictature de salon, n’a-t-il pas vu éclore certaines écoles aujourd’hui triomphantes ? Qu’a-t-il pensé de ces
re certaines écoles aujourd’hui triomphantes ? Qu’a-t-il pensé de ces écoles  ? Comment a-t-il envisagé les questions esthétiqu
ster contre les abus de la littérature. L’épanouissement de toute une école pornographique ayant ses journaux et ses suppléme
e complètement dérouté par les premières productions originales d’une école dont il approuvait les tendances, et qui devait n
uations et les personnages de Madame Bovary  : ses admirations pour l’ école idéaliste de George Sand le tenaient fermé aux be
 ! s’écrie quelque part M. Zola. Constatez l’avènement de la nouvelle école  ! » La perspicacité de Sainte-Beuve n’est pas all
oser sa sévérité à l’égard des œuvres d’où est sortie notre brillante école actuelle. Il serait aujourd’hui étonné, s’il voya
zac et Flaubert continuaient et allaient définitivement établir cette école d’observation classique. Il semble n’avoir aimé l
en voir que les abus. Ses faveurs vont aux élégances bourgeoises de l’ école idéaliste. Le vieux fond d’idéalisme qui persista
leurs premiers ouvrages, en tant que symptômes d’une transformation d’ école , n’aurait pas dû échapper à Sainte-Beuve, qui se
parti pris, il n’a pas été attiré par l’écrivain qui n’était d’aucune école . Il n’a apprécié ni la nouveauté de ses procédés,
». Il croit au rapide épuisement et à la prochaine disparition de son école , où il fait entrer Charles de Bernard, Soulié, Du
ut que sous la forme employée par Sandeau, George Sand, Feuillet et l’ école idéaliste, qui est justement celle qui s’est le p
eviné la véritable place qu’ils devaient prendre. Il n’a prévu ni les écoles ni les conséquences, ni les évolutions des œuvres
l’âme. Une indifférence esthétique absolue distingue Pierre Loti de l’ école essentiellement amoureuse de la forme dont Flaube
vouloir être original. Je crois que les poètes, quelle que soit leur école , sont un peu comme les littératures : il en est q
e antique ; M. Sully-Prudhomme résume la sensibilité douloureuse et l’ école philosophique lamartinienne ; Banville, c’est la
qu’il voit. L’auteur des Poèmes de Provence n’a rien de commun avec l’ école parnassienne, en quête d’intensité et toujours ha
forts isolés, sans pouvoir constater un mouvement d’ensemble vers une école définitive. Nous avons beaucoup discuté, mais nou
nel recommencement des situations, dramatiques dont a vécu l’ancienne école , d’ailleurs admirable dans ses derniers représent
première étude, que l’auteur des Martyrs était le vrai père de notre école réaliste contemporaine et que les procédés plasti
core à l’heure actuelle, par les maîtres qui nous restent et la jeune école nouvelle, une place considérable dans notre litté
it, en danger de rester au-dessous de la réputation des ouvrages de l’ école indépendante ? Au nom même de l’esthétique réalis
n expression littéraire. Mais je crois que ce sont toujours les mêmes écoles qui se renouvellent à des époques différentes. Da
sa généralité, exclusivement physiologique et plastique. Une certaine école contemporaine ne se contente plus d’exalter l’ima
modèles et ses portraits. Si la Clélie discrédita momentanément cette école , le genre persista, et madame de La Fayette, à qu
s qu’il cesse pour cela d’être observé et vécu. C’est le parti pris d’ école , et non la vérité esthétique, qui pousse, par exe
s procédés a embrouillé les genres et violenté les règles. A côté des écoles où l’on réhabilite l’obscurité et l’extravagance,
urerait qu’on ne tient une plume que pour forcer son originalité. Une école amoureuse de ténèbres s’est fait un mérite d’appl
les efforts du talent sont devenus des bizarreries. C’est ainsi que l’ école des imitateurs des de Goncourt a misérablement éc
peintre traduit avec la couleur. Tout ce qu’on peut dire, c’est que l’ école contemporaine à eu le tort d’exagérer ces théorie
s. Bien qu’il soit après Chateaubriand le premier initiateur de notre école plastique, Flaubert avait une esthétique beaucoup
employées bien avant nous. Toute la gloire de Flaubert, le chef de l’ école Goncourt-Zola, est d’être un pur classique et d’a
orce plastique dans Homère et la construction de sa phrase dans notre école française officielle. C’est ici que vient naturel
riginalité se dégage. Malgré l’hostilité ultra-moderniste de quelques écoles , la connaissance approfondie des classiques grecs
sée de longtemps. On trouve en lui tous les titres d’originalité de l’ école dont M. E. de Goncourt voudrait se faire le chef
loin, on le voit, de la méthode rhétoricienne et monotone propre à l’ école idéaliste. L’école réaliste s’est complètement tr
de la méthode rhétoricienne et monotone propre à l’école idéaliste. L’ école réaliste s’est complètement transformée depuis Ba
te s’est complètement transformée depuis Balzac. Depuis George Sand l’ école idéaliste est restée la même. La langue d’Octave
ne partage pas servilement l’aveugle admiration dont les entoure une école qui n’a guère imité que leurs défauts. Le bouleve
L’exagération de son maniérisme a désillusionné les lecteurs et, son école exagérant encore ses défauts, il a bien fallu rec
poque, c’est d’en revenir aux classiques. Voulez-vous n’être d’aucune école  ? Soyez de la grande école française. Celle-là se
ux classiques. Voulez-vous n’être d’aucune école ? Soyez de la grande école française. Celle-là se prête à toutes les exigenc
ux classiques, Flaubert s’est créé une esthétique d’où est sortie une école très moderne et très féconde. Ce qu’il est essent
56 (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 février 1886. »
’il conduira à la première de Lohengrin deux cents jeunes hommes de l’ École des Beaux-Arts, élèves et modèles, vêtus de toges
èves et modèles, vêtus de toges et armés de sifflets. La Jeunesse des Écoles organise, dans quelques sous-sols, des conciliabu
éfaite de toute rénovation artistique. Si donc nous voulons avoir une école musicale française, il faut que nos jeunes compos
déjà produits. Je ferai connaître, de mon mieux, à vos lecteurs notre école Wagnérienne russe ; encore que les exigences d’un
je voudrais vous dire dans cette première lettre quelques mots sur l’ école musicale dite Nationale, et qui a la prétention,
fait différents. Je crois bien que les noms des compositeurs de cette école , fort connus chez nous, ne sont plus étrangers au
ar Cui 2, qui furent les fondateurs et qui restent les chefs de cette école musicale. Mais ces artistes ont apporté dans leur
été reprise, avec plus de perfection, par les représentants de cette école nationale russe dont je vous ai cité les noms pri
x musiques n’est pas seulement dans la langue : nos compositeurs de l’ école Nationale ont sur deux points principaux de la th
personnages, surla scène, parlent et agissent ? Les compositeurs de l’ école Nationale Russe ont cru que la première alternati
erse de moqueries et d’injures. Aujourd’hui les compositeurs de notre école Nationale ne raillent plus Wagner ; mais ils pers
os journaux nous ont appris que vous aviez une nombreuse et brillante école de compositeurs Wagnéristes : MM. Benjamin Godard
wagnériennes sur le drame musical. Chez nous d’ailleurs, à côté de l’ école musicale Nationale, il y a quelques artistes plus
ays. Dans une prochaine lettre je vous enverrai des détails sur notre école Wagnérienne russe, et notamment sur Séroff c, cri
tre. Le reste, ce qui est mauvais en Bellini, chacun de vos maîtres d’ école de village peut le faire mieux ; cela est connu ;
, sans que, pour autant, ils se réclament directement de lui ou d’une école wagnérienne. L’important répertoire des anciennes
57 (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Conclusions » pp. 178-180
ne réaction de discipline classique. Il souffle une brise nouvelle. L’ École romane se fonde. Fernand Gregh prépare l’Humanism
se fonde. Fernand Gregh prépare l’Humanisme. Charles Morice médite l’ École française et M. Henri de Régnier lui-même va préc
scène avec Paul Fort, qui crée le Théâtre d’Art. Les poètes de cette école ont chacun leur conception particulière du Symbol
eux, cette diversité que l’on retrouve chez les poètes de toutes les écoles . Vigny et Hugo, si dissemblables, sont tout de mê
58 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Sur l’École française d’Athènes »
Sur l’ École française d’Athènes On a récemment parlé d’un p
horizons. En un mot, si Rome est justement le foyer tout trouvé d’une école de peinture, le centre le plus naturel pour l’arc
ue le résultat indiqué par ces considérations diverses, c’est qu’une École française , instituée à Athènes pour un certain n
rchitecture, ne joindrait-on pas quelques-uns des élèves sortant de l’ École normale, qui auraient également mérité cette dist
t toutefois, il y a une pensée supérieure qui doit dominer. Une telle école d’art et de langue instituée à Athènes serait ava
u qu’il exprimait s’est réalisé. L’Ordonnance royale qui instituait l’ École Française d’Athènes parut peu de temps après (13
59 (1875) Premiers lundis. Tome III « Les poètes français »
emps accumulées. Il s’est créé depuis une douzaine d’années une jeune école d’érudits laborieux, appliqués, ardents, enthousi
our en extraire les moindres filons non encore exploités. Cette jeune école de travailleurs, plus épris de l’étude et de l’ho
t au procédé négatif, répulsif et commodément paresseux de l’ancienne école , dite l’école du goût ! — Non pas au moins que je
égatif, répulsif et commodément paresseux de l’ancienne école, dite l’ école du goût ! — Non pas au moins que je veuille sacri
ite l’école du goût ! — Non pas au moins que je veuille sacrifier une école à l’autre : mon désir et mon vœu serait de les as
arles V, réagissant en littérature et en poésie, avait créé toute une école ayant son cachet à part de science, de prudence,
re Des Périers, les Brodeau. Ce qui manquait à Marot et à sa gentille école , c’estla force, la vigueur, la couleur, l’élévati
le qui le sépare de Ronsard et de Du Bellay, une nouvelle décadence d’ école (car les écoles se succèdent vite en France) se f
e de Ronsard et de Du Bellay, une nouvelle décadence d’école (car les écoles se succèdent vite en France) se faisait déjà sent
insuffisants, de la part de Maurice Sève, et dans la petite et docte école de Lyon, pour atteindre aux parties élevées de la
revenir en étendant la main par-dessus deux siècles. » Cependant l’ école de Ronsard avait fait son temps, avait suivi et a
esse des accents ; il est à la fois le Racine et le Quinault de celle école si hâtive de Ronsard. Les guerres civiles survena
it très-bien passé ; je crois qu’il était urgent qu’un nouveau chef d’ école redonnât un coup d’archet décisif, et marquât sév
isposition du réformateur. En France, le procédé invariable de chaque école poétique à son début est de rompre net avec celle
Malherbe l’était du passé. Neveu de Des Portes, il se croyait de son école et de celle de Ronsard : il était surtout de la f
égnier et nous font perdre la trace. C’est son Tartufe, à lui, et son École des Femmes à la fois. On a par-là l’idée de tout
ils ont La Fontaine pour faire toute la semaine, s’ils le veulent, l’ école buissonnière, et Racine pour maître de chant, aux
60 (1936) Réflexions sur la littérature « 1. Une thèse sur le symbolisme » pp. 7-17
tre cela tient-il en partie à ce que le dernier mot de Moréas : « les écoles , c’est des bêtises » (il le savait, en ayant fond
ux symbolistes comprend trois divisions, les cercles, les revues, les écoles . Or, ni les hydropathes, ni les hirsutes, ni le C
eaucoup plus heureusement que des poètes plus notoires les idées de l’ école . Il fallait surtout faire une différence entre de
néralement mauvais, où il essaie naïvement de se plier aux modes de l’ école qui reconnaissait en lui son père : c’est ainsi q
-Griffin, Dujardin, Retté, De Régnier). 3. Néo-classiques, divisés en école romane (Raynaud, Du Plessis, De La Tailhède) et i
l’exemple et même de l’influence de Mallarmé. Que Ghil ait été chef d’ école , soit ; mais les vers du délicat poète Mockel nou
st le genre commun, la plate-forme populaire où se fait connaître une école poétique. On sait même à quel point les nécessité
tre au compte de la poésie symboliste ni les fantaisies ingénues de l’ école romane, ni l’archaïsme dont M. Tailhade s’est bie
t un sens que lorsqu’un nouveau mouvement poétique (je n’ose dire une école ) lui aura succédé, lorsqu’il sera possible de le
61 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Lenient » pp. 287-299
ôtez lui son bonnet, et regardez ! Ôtez-lui l’uniforme dans lequel l’ École normale boutonne ses vélites, ôtez-lui enfin les
toire, puisqu’il se rabat sur l’histoire, M. Lenient a le bagage de l’ école , ni plus ni moins. C’est un dégrossi de l’enseign
cès non vidé qu’il ne videra pas, mais, toujours dans ses errements d’ école , il reprend en sous-œuvre l’opinion de ses maître
à lui. Or, comme il n’est pas d’idée plus familière et plus chère à l’ école historique, qui a fondé la théorie des classes mo
ience est là. Le livre de M. Lenient est un niveau. Avec des hommes d’ école n’ayant que l’individualité de leur école, vous p
n niveau. Avec des hommes d’école n’ayant que l’individualité de leur école , vous pouvez avoir au-dessous, mais vous n’aurez
rite étant identiquement le même professeur moyen, le même élève de l’ École normale du milieu de la classe, qui pouvait l’écr
62 (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Duranty » pp. 228-238
, et un réaliste militant. Il fut le plus chaud des chaleureux de son école . Il a soutenu des thèses, fait la poétique de cet
ait bien conseillé, s’élancer et quitter le plat terre-à-terre de son école . Mais, Dieu soit loué ! le Ménechme d’imitation q
vais être sévère tout à l’heure. C’est un écrivain rencontré dans une École qui ne sait pas écrire et qui, pour cette raison-
squ’il est réaliste, et puisque, sur ce point, il ne distance pas son école , mais va d’un même pas avec elle. Le crime littér
son école, mais va d’un même pas avec elle. Le crime littéraire de l’ école de M. Duranty est de méconnaître l’idéal. Son réa
mmun que tous les autres, mené qu’il est par la misérable idée de son école que, plus on est commun, plus on est vrai. Du res
l’idéal ! L’auteur du Malheur d’Henriette Gérard, avec l’amour de son école pour la trivialité, s’est cru très-profond et trè
63 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Ponsard, François (1814-1867) »
bé, comme il le voudrait établir, sous les attaques intolérables de l’ école nouvelle, mais qui a péri très justement par l’ab
imé ces vérités immortelles dans un style ferme, net, franc, de bonne école et de bonne race, d’avoir fait circuler dans les
crivant, n’eût pas senti peser sur lui sa précoce gloire de chef de l’ école de bon sens ? Charlotte Corday : Ce n’est pas se
vir. Ce fut une erreur de croire, quand sonna son heure, qu’un chef d’ école était venu. Mais on le crut, et comme nous sommes
e mauvais tour de l’opposer à Victor Hugo et de le sacrer chef de l’«  école du bon sens ». C’était un peu ridicule, et pourta
64 (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Champfleury ; Desnoireterres »
tendri du sentiment moral qui spiritualise et poétise cette couleur d’ école hollandaise appliquée sur des sujets allemands, e
r ce talent que nous tenons à voir s’épanouir. Il est une tradition d’ école qui fait accuser le Père Malebranche d’avoir, dan
ui si mal à propos de cet auteur, peut-on le dire plus justement de l’ école à laquelle Champfleury appartient ? Cette école,
e plus justement de l’école à laquelle Champfleury appartient ? Cette école , qui a sa petite cohérence, mettrait-elle de l’im
qui observe devait voir plus clair. N’était-ce pas la prétention de l’ École  ? Mais, malgré cette prétention et le nom qu’il p
65 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre II : Examen critique des méditations chrétiennes de M. Guizot »
s avez touché en m’écrivant. Je ne veux et ne crois rien accorder à l’ école positiviste quand je dis que ce qui dépasse le mo
ni dépasse le domaine de la science humaine. Au-delà du monde fini, l’ école positiviste nie qu’il y ait quelque chose. Ce n’e
nce et respect humain. Le matérialisme est le fond des idées de cette école , et quand elle ne se dit pas matérialiste, c’est
erfection morale, qu’il ne peut atteindre. Je ne désarme donc point l’ école spiritualiste dans ses efforts pour prouver, comm
r, comme vous le dites, l’existence d’un ordre invisible. Cette noble école poursuit et saisit l’existence du monde invisible
nous avions cru remarquer entre la pensée de M. Guizot et celle de l’ école positiviste à propos de la nature et des limites
ouver par un très-grand nombre de passages empruntés aux maîtres de l’ école . Je n’en citerai qu’un, qui est explicite et déci
inaccessibles, et que le milieu seul, ce que l’on appelle en style d’ école le relatif, nous appartient43. » Devant une décla
ble caractère, la réalité et l’inaccessibilité. » Mais, dira-t-on, l’ école positiviste rejette Dieu et l’âme comme des hypot
es rejetez vous-même, puisqu’il n’y a de science que du monde fini. L’ école positiviste ne rejette pas ou ne peut pas rejeter
donc réfuter ceux qui le nient. D’ailleurs, nous venons de le voir, l’ école positive ne nie pas l’infini. M. Littré l’affirme
u le voir réfuter les preuves de l’existence de Dieu données dans les écoles spiritualistes, les preuves de la Providence donn
d’arrêter l’illustre penseur. Quand il s’agit d’opinions humaines, d’ écoles philosophiques, de partis politiques, je comprend
renoncé à ce second argument ; mais il continue à être donné dans les écoles catholiques, on l’enseigne même aux petits enfant
66 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
édies qui ont suivi L’Avare, Les Femmes savantes, Le Misanthrope et L’ École des femmes, le relief des soupers de de la petite
e remarque ingénieuse et vraie à coup sûr, d’un très habile élève des écoles d’Athènes, qui s’appelle saint Augustin. Quant au
» Les païens eux-mêmes, ces grands hommes, insultés naguère dans nos écoles de morale étroite et de rhétorique mesquine, ils
erait un ouvrage exquis et délicieux. » Le Jour du feuilleton. — L’ École des femmes. — L’Épreuve nouvelle. — Mademoiselle
vont très loin. — Je parlerai, lui dis-je, et tout naturellement de L’ École des femmes. Vous avez beau crier, une comédie don
Ceci fait, j’aurais suivi l’enfant dans sa seconde entreprise ; de L’ École des femmes, je passais à L’Épreuve nouvelle, de M
l’art de la comédie, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’ École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelq
de L’École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école . Qui, diantre, tout d’un coup vous en a tant appr
n convenant avec vous de l’esprit et de la gaieté de cette comédie, L’ École des femmes, convenez avec moi que le fond en est
dire à la même heure, et sans transition, vous la faites passer de L’ École des femmes à L’Épreuve nouvelle, de l’Agnès qui s
fin de compte, à la critique et à l’histoire ! Dans La Critique de l’ École des femmes, un chef-d’œuvre de sarcasme et d’espr
cher d’avoir du plaisir. » Pendant tout cet acte de La Critique de l’ École des femmes, Molière se raille à plaisir de ces ra
éâtre, se pourrait contenter d’étudier et de méditer La Critique de l’ École des femmes ; il y trouverait les meilleurs et les
t profiteras. En profitant délecteras. Pour quitter La Critique de l’ École des femmes, et pour revenir à cette comédie heure
67 (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Jules Girard » pp. 327-340
t pas, par exemple, être trop professeur et maître de conférences à l’ École normale, il ne faudrait pas être trop digne d’un
mporté. Or, M. Jules Girard a cette position et a eu cette fortune. L’ École normale a ses traditions ; l’Académie, les sienne
sse « traditions ». Ces traditions, qui sont les mêmes à peu près à l’ École normale et à l’Académie, et que comme professeur,
rits, qui à leur tour en seront les débardeurs sur tous les quais des écoles de France, ne sont pas des garanties d’indépendan
ication de la gloire qu’ont faite et conservée à l’historien grec les Écoles et les Académies. Au contraire, c’en est forcémen
son expression la plus pure, la plus haute, la plus complète (style d’ école normale), abordant l’histoire, il l’aborde nécess
e qu’il est allé à Athènes et en est revenu faire des conférences à l’ École normale, les us et coutumes littéraires des Grecs
68 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre quatrième »
rt de Marot. Mellin de Saint-Gelais. — § II. Manifeste d’une nouvelle école poétique. Illustration de la langue française, pa
e la langue française, par Joachim du Bellay. — § III. Ronsard et son école . § I. État de la poésie française après la mor
il avait composés lui-même84, de jeunes esprits se formaient dans les écoles restaurées par là Renaissance, et retrouvaient l’
ue leur outrecuidance juvénile qualifia tout d’abord d’épiceries de l’ école de Marot, ils levèrent l’étendard de la révolte c
, ces biens de l’esprit dont la possession enthousiasmait la nouvelle école . Il se défendit d’abord avec tout le crédit que l
’il avait de la tenaille de Mellin. § II. Manifeste d’une nouvelle école poétique. Illustration de la langue française, pa
gue françoyse, par Joachim Du Bellay, fut le manifeste de la nouvelle école . Il parut cinq ans après la mort de Marot, et deu
ilshommes et Damoyselles d’où on les a empruntées ! » Les poëtes de l’ école de Marot, le maître compris, ne sont pas traités
à cause de Marot, qui y avait excellé. Il conseille aux poëtes de son école de se retirer au bagage avec les pages et les laq
la comédie. Il n’y avait pas de genre si haut chez les anciens dont l’ école de Ronsard ne voulût doter notre poésie. En même
ar leur savant familier. L’imitation des anciens, dans Ronsard et son école , n’est le plus souvent qu’une traduction si épris
a langue que se faisait voir cette confusion qui est le propre de son école . Après avoir pris aux poëtes grecs et latins l’or
tes sortes de mestiers pour apprendre leurs termes102. » La nouvelle école était engagée d’honneur à prouver aux cicéroniens
; la prouver par des exemples, ce fut l’ambition de Ronsard et de son école . Tous ces moyens d’enrichir la langue sont matéri
est plus vrai que le reproche d’orgueil qu’on fait à Ronsard et à son école , ni plus mérité que l’épithète de poëte orgueille
69 (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre I. Publicistes et orateurs »
ui contenait en sa vaste confusion tous les éléments dont la nouvelle école allait s’emparer pour le détruire et le nier : el
e se réalisait alors naturellement sous forme de religion : le chef d’ école était un prêtre, l’École une Église839. Vers 1850
rellement sous forme de religion : le chef d’école était un prêtre, l’ École une Église839. Vers 1850, les âmes se dessèchent.
n France. Il est le plus remarquable de tous ces libéraux, sortis des écoles , qui combattirent par la presse le régime impéria
anv. 1894. 841. Biographie : Prévost-Paradol (1829-1870), sort de l’ Ecole Normale en 1851. Un de ses articles fait supprime
ces. 843. Biographie : E. About (1828-1885), Lorrain, au sortir de l’ École Normale alla à l’École d’Athènes, d’où il a rappo
E. About (1828-1885), Lorrain, au sortir de l’École Normale alla à l’ École d’Athènes, d’où il a rapporté cette satire plus a
. 852. Depuis 1891. 853. Francisque Sarcey (né en 1828). sorti de l’ École Normale en 1851. professeur de 1851 à 1858, puis
70 (1890) L’avenir de la science « V »
tous les souvenirs du monde moderne. Conservez une bibliothèque, une école , un monument tant soit peu significatif, vous con
l’irréformable. Il y a une ligne très délicate au-delà de laquelle l’ école philosophique devient secte : malheur à qui la fr
elles, la rêverie se mêle à la science dans un indiscernable tissu. L’ école d’Alexandrie offre le plus curieux exemple de cet
-simonisme l’a renouvelé de nos jours. Je suis persuadé que, si cette école célèbre fût restée dans la ligne de Saint-Simon,
y prennent le dessus, les scories de la superstition apparaissent, l’ école tourne à la religion, n’excite plus que le rire e
s entraîneront l’humanité. Les temples de cette doctrine, ce sont les écoles , non pas, comme aujourd’hui, enfantines, étriquée
qu’à la Sorbonne ou au Collège de France, que ce seront en un mot des écoles dépouillées de leur vernis pédagogique. L’école e
seront en un mot des écoles dépouillées de leur vernis pédagogique. L’ école est la vraie concurrence du temple. Si vous éleve
mpris que d’un comité. Le bon sens a fait justice de cette singulière école esthétique de l’ironie, mise en vogue par Schlege
celles de Louis Feuerbach, un des représentants les plus avancés de l’ école ultra-hégélienne (Souvenirs de ma vie religieuse,
71 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Appendice. — Un cas de pédanterie. (Se rapporte à l’article Vaugelas, page 394). »
acités, pour ses défauts mêmes, nés d’un surcroît du cœur. Sorti de l’ École normale et destiné aux sciences, envoyé comme pro
u 7 juin 4 866. Nécrologie. — Le docteur Armand Paulin, médecin de l’ École normale supérieure, chevalier de la Légion d’honn
produit des hommes supérieurs ou distingués en tout genre, élève de l’ École normale dans la première ferveur de la création,
reuse amitié de quelques-uns ; rattaché en qualité de médecin à cette École normale dont le seul nom lui était cher, il y ret
ère dont il s’agit. Tel est l’usage ; et c’est ainsi qu’à propos de l’ École normale dans sa première nouveauté, j’ai été cond
encore un grammairien (puisque grammairien il y a) qui n’est pas de l’ École de Vaugelas. 78. Les curieux en matière de quer
72 (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Mes pensées bizarres sur le dessin » pp. 11-18
uchement cette action, avec ses deux bras en haut, sur l’estrade de l’ école  ? Qu’a de commun celui qui fait semblant de mouri
s son lit, ou qu’on assomme dans la rue ? Qu’a de commun ce lutteur d’ école avec celui de mon carrefour ? Cet homme qui implo
la vérité est étrangère, accusez-en l’éternelle étude du modèle de l’ école . Ce n’est pas dans l’école qu’on apprend la consp
ccusez-en l’éternelle étude du modèle de l’école. Ce n’est pas dans l’ école qu’on apprend la conspiration générale des mouvem
iment et du sentiment exquis. Voici donc comment je désirerais qu’une école de dessin fût conduite. Lorsque l’élève sait dess
uleusement la nature. La manière vient du maître, de l’Académie, de l’ école et même de l’antique.
73 (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Histoire des ducs de Normandie avant la conquête de l’Angleterre »
n peintre. Il a obéi à de bien autres préoccupations. Il est de cette école historique qui n’a pas de nom encore, — car un no
ès puissante dans l’éducation et la littérature contemporaines. Cette école , dont Augustin Thierry, revenu à la Vérité, se sé
la gloire de sa vie (Histoire de la conquête de l’Angleterre), cette école , qui n’eut jamais d’ailleurs l’insouciante hardie
mblez doucette ! du poète comique, semble avoir été écrit pour cette école , dont Labutte, obscur disciple, est le soldat zél
t le comprendrait-il ? A-t-il pour cela les facultés qui dominent les écoles , leurs mots d’ordre et leurs préjugés ? Est-il as
es mots bien vite dits de Barbarie et de Féodalité. Labutte est d’une école dont nous connaissons les perversités et les mani
74 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XII. MM. Doublet et Taine »
ale au lecteur, se réduirait, si on la dépouillait de sa logomachie d’ école , à une de ces inutilités logiques qu’un enfant de
e) de saint Augustin, dont le génie, comme on le sait, élevé dans les écoles , oscilla plus d’une fois aux souffles de son temp
bi, bo, bu, et nous ne croyons pas qu’il l’eût apprise. Philosophie d’ école buissonnière, bonne pour les paresseux superbes !
le-même, et M. Taine le lettré, le docteur ès lettres et l’élève de l’ École Normale, avec son livre des Philosophes français
i ont adorés depuis quarante ans. M. Taine a parfaitement appris, à l’ école d’où il est sorti, le défaut de l’armure de ses m
d’ailleurs, avant tout, même avant les convenances et les respects d’ école , la vérité ! Mais ce que nous ne pouvons nous emp
Il consiste dans le programme assez bien étudié de la philosophie à l’ École normale et dans cette fausse élégance qui joue au
75 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « Mme Desbordes-Valmore. Poésies inédites. »
son cœur qui donne le branle à l’univers ! Je sais bien qu’il est une École qui conteste assez hautainement la supériorité de
te assez hautainement la supériorité de cette poésie spirituelle, une École puissante et qui mérite de l’être, _ car elle a r
ds services à la langue poétique de ce temps. On pourrait l’appeler l’ École des Ciseleurs, mais moi je l’appellerai l’École d
pourrait l’appeler l’École des Ciseleurs, mais moi je l’appellerai l’ École des Matériels, parce que ce mot dit mieux en disa
des Matériels, parce que ce mot dit mieux en disant davantage. Cette école en plastique, et, qu’on me passe le jeu de mots,
e mouvement et ce rythme charmant : J’appris à chanter en allant à l’ école , Les enfants joyeux aiment tant les chansons ! Il
eaux l’attirent pour pleurer. J’appris tous ces chants en allant à l’ école , Les enfants joyeux aiment tant les chansons ! et
76 (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Soulary, Joséphin (1815-1891) »
eur de Lamartine ou de Victor Hugo ; rien ne le rattache non plus à l’ école gauloise de Béranger, à l’école aristocratique d’
go ; rien ne le rattache non plus à l’école gauloise de Béranger, à l’ école aristocratique d’Alfred de Vigny, à l’école humai
gauloise de Béranger, à l’école aristocratique d’Alfred de Vigny, à l’ école humaine de Barbier ou de Brizeux. Le seul des maî
. [La Revue de Paris (1868).] Paul Mariéton Il est le seul de l’ école dite « plastique » qui ne soit jamais tombé dans
77 (1902) L’observation médicale chez les écrivains naturalistes « Chapitre I »
ux pour qui reste morte la « notion rédemptrice de l’art », chère à l’ école allemande. Flaubert, qui voulait que « l’émotion
té de leur expression artistique. Ceci, je crois, est la théorie de l’ école  ? Mais cette école présente ceci de particulier q
on artistique. Ceci, je crois, est la théorie de l’école ? Mais cette école présente ceci de particulier que, si elle existe,
mpassible est impuissant et reste inférieur. Au théâtre, où la petite école des Impassibles a voulu transporter son action, e
fférentes catégories d’éléments. Ainsi se constituent les différentes écoles . Cette sélection fut, par principe, réduite à peu
78 (1739) Vie de Molière
vait au moins plus de méthode et plus de vraisemblance que celle de l’ école , et n’en avait pas la barbarie. Poquelin continu
province le Docteur amoureux, les Trois Docteurs rivaux, le Maître d’ école  : ouvrages dont il ne reste que le titre. Quelque
eçus ; voilà pourquoi l’Avare, le Misanthrope, les Femmes savantes, l’ École des Femmes n’eurent d’abord aucun succès. Louis X
e temps. Don Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’auteur. L’ ÉCOLE DES MARIS, Comédie en vers et en trois actes,
ces déjà préparés, puisqu’elles se succédèrent en si peu de temps. L’ École des maris affermit pour jamais la réputation de M
ge, il eût pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que l’ École des maris était une copie des Adelphes de Térence
érobé sa pièce. Mais les Adelphes ont fourni tout au plus l’idée de l’ École des maris. Il y a dans les Adelphes deux vieillar
ucation différente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans l’ École des maris deux tuteurs, dont l’un est sévère, et
nce. Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de l’ École des maris est fine, intéressante et comique. Une
devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de l’ École des maris est le meilleur de toutes les pièces de
t lui-même, de lui indiquer les termes dont il devait se servir. L’ ÉCOLE DES FEMMES, Comédie en vers et en cinq actes,
ans réserve à ces farces monstrueuses, se rendirent difficiles pour l’ École des femmes, pièce d’un genre tout nouveau, laquel
e voir n’en attira tant. Elle passe pour être inférieure en tout à l’ École des maris, et surtout dans le dénouement, qui est
s maris, et surtout dans le dénouement, qui est aussi postiche dans l’ École des femmes, qu’il est bien amené dans l’École des
t aussi postiche dans l’École des femmes, qu’il est bien amené dans l’ École des maris. On se révolta généralement contre quel
le grand art des tragédies de l’admirable Racine. LA CRITIQUE DE L’ ÉCOLE DES FEMMES, Petite pièce en un acte et en pros
la satire de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits faibles de l’ École des femmes. On convient qu’il avait tort de voulo
’hôtel de Bourgogne une petite pièce dans le goût de la Critique de l’ École des femmes, intitulée : Le Portrait du peintre, o
79 (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50
es étroites d’un système qu’à notre époque, où à côté d’une brillante école de romanciers uniquement épris de réalités, s’est
te école de romanciers uniquement épris de réalités, s’est formée une école de poètes réfugiés, comme le savant de Hawthorne
om ironique de décadents. Baudelaire est leur père direct, et toute l’ école danse et voltige sur le rayon macabre qu’il a ajo
endent et nous ne voulons point les affliger. D’après les œuvres de l’ école , et Floupette nous venant en aide, voici comment
er une scélératesse bien noire avec des mots sacrés ? Les œuvres de l’ école font briller plus d’ostensoirs et resplendir plus
et bizarre. C’est sûrement une décadence, mais seulement celle d’une école qui se meurt. Les essais que font ces poètes sur
t leurs opinions. Cependant voilà longtemps déjà qu’en Angleterre une école célèbre cherche dans les mots une musique, des co
rrespond exactement à la décrépitude sénile, à l’inéluctable fin de l’ école immédiatement antérieure. Deux exemples suffiront
décadence. Et que peut-on reprocher, que reproche-t-on à la nouvelle école  ? L’abus de la pompe, l’étrangeté de la métaphore
de divergences ; ainsi, pour suivre l’exacte filiation de la nouvelle école , il faudrait remonter jusques à certains poèmes d
Les personnages qui parlent dans la pièce sont : Un Détracteur de l’ École symbolique M. Théodore de Banville Érato Sc
décadence. Et que peut-on reprocher, que reproche-t-on à la nouvelle école  ? L’abus de la pompe, l’étrangeté de la métaphore
que n’a pas trop souffert de cet esprit d’imitation qui inspirait ses écoles . La plupart des statues antiques que nous admiron
80 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres choisies de Charles Loyson, publiées par M. Émile Grimaud »
s Loyson a été assez particulière. Cet élève distingué de la première École normale, ce contemporain et ami intime de Victor
renommée dans le domaine de la poésie. Un critique de cette nouvelle école , — moi-même, — après vingt ans écoulés, je m’avis
éau, et devenu déjà professeur, obtint en 1811 la faveur d’entrer à l’ École normale pour y fortifier et y compléter son éduca
eait alors, je crois, à la place Louis XV. Annoncés comme élèves de l’ École normale, ils furent accueillis avec politesse et
ursuivre. La semaine ne se passa point sans que lui-même fût venu à l’ École normale, alors au collège du Plessis, déposer sa
ité qui a singulièrement grandi en ces toutes dernières années dans l’ école philosophique universitaire, représentée par MM. 
s Loyson, etc. » 128. Loyson, comme la plupart de ses camarades de l’ École normale, était sous l’impression des guerres épui
Empire. Plus d’un de ceux qui se trouvaient en même temps que lui à l’ École n’y étaient même entrés que pour éviter la conscr
on fût mort à Paris, il n’avait pas été donné à ses anciens amis de l’ Ecole normale de l’approcher dans sa maladie dernière e
81 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
eur de Spallanzani, et lui-même naturaliste distingué de cette grande école de Genève qui a produit les Réaumur, les Trembley
ance qu’ont prise les faits limitrophes en anatomie comparée. Toute l’ école de M. Darwin est aujourd’hui à la poursuite des f
siècle s’est élevé contre l’usage des hypothèses ; on sait que dans l’ école de Bacon il n’y avait en quelque sorte qu’un cri
s quelque intérêt que cette question de méthode a été agitée dans une école toute récente à laquelle on n’a pas l’habitude de
n’a pas l’habitude de demander des règles de logique : je veux dire l’ école saint-simonienne. Elle défendit l’usage des hypot
int-simonienne. Elle défendit l’usage des hypothèses contre une autre école , sortie d’elle et qui devait faire plus tard beau
elle et qui devait faire plus tard beaucoup de bruit dans le monde, l’ école de M. Auguste Comte. Celui-ci avait dit que l’hyp
ilité de l’hypothèse dans les sciences expérimentales est passée de l’ école saint-simonienne dans l’école de M. Bûchez, qui l
sciences expérimentales est passée de l’école saint-simonienne dans l’ école de M. Bûchez, qui l’a fort bien développée dans u
82 (1767) Salon de 1767 « Les deux académies » pp. 340-345
la honte de l’académie de peinture. Vous savez que nous avons ici une école de peinture, de sculpture et d’architecture dont
t curieux d’avoir de grands artistes. On demeure trois ans dans cette école , on y est logé, nourri, chauffé, éclairé, instrui
Quand on a fini son triennat, on passe à Rome où nous avons une autre école . Les élèves y jouissent des mêmes prérogatives qu
is et ils y ont cent francs de plus par an. Il sort tous les ans de l’ école de Paris trois élèves qui vont à l’école de Rome
n. Il sort tous les ans de l’école de Paris trois élèves qui vont à l’ école de Rome et qui font place ici à trois nouveaux en
’académie, refusa d’assister à cette délibération. Van Loo, chef de l’ école , représenta qu’ils étaient tous innocens ou coupa
83 (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312
plus redoutable que la raillerie voltairienne ; venant d’un élève des écoles ecclésiastiques, le sacrilège à ses yeux était do
renant le latin avec son père, tout en suivant les cours d’une petite école , dirigée par un M. Pierson. Il avait déjà, à l’âg
lus cesser jusqu’au mariage de Taine, sauf pendant ses trois années d’ École normale et les deux qui suivirent, cette vie comm
vie : Prévost-Paradol, qui se décida, sur ses instances, à entrer à l’ École normale, et qui fut pendant plusieurs années l’in
ux baccalauréats ès-lettres et ès-sciences et fut reçu le premier à l’ École normale. Il y voyait entrer avec lui presque tous
la témérité de refaire, après M. Sarcey13, le tableau de ce que fut l’ École normale sous la seconde République, pendant ces a
son intelligence, un sentiment que des jeunes gens, enfermés dans une école , éprouvent rarement pour un compagnon d’études :
d’unique, qui le mettait à part et au-dessus de tous. Il arrivait à l’ École avec une érudition auprès de laquelle tous se sen
t de les exprimer avec une rigueur presque mathématique. Il avait à l’ École des registres où ses réflexions, ses lectures, se
el et plus puissant absorbant. Personne n’a jamais joui du séjour à l’ École normale au même degré que Taine. Il éprouva jusqu
e me suis fait un grand plan d’étude et je destine mes trois années d’ École à le remplir en partie ; plus tard, je le complét
ans toutes sortes de recherches et me forcera, quand je sortirai de l’ École , à étudier en outre les sciences sociales, l’écon
soutenir des discussions courtoises avec l’abbé Gratry, aumônier de l’ École , ou pour y causer avec le jeune médecin, M. Guéne
lui plus qu’un élève, un savant qui devait un jour faire honneur à l’ École . Ils éprouvaient pour lui ce même sentiment de re
: « L’élève le plus laborieux, le plus distingué que j’aie connu à l’ École . Instruction prodigieuse pour son âge. Ardeur et
grand. La réputation du jeune philosophe avait franchi les murs de l’ École . Tout le monde lui décernait d’avance la première
 » Ici nous pouvons dire presque avec certitude, grâce à un travail d’ école , quelle idée il a développée : c’est que Xénophon
ce brusque éloignement de sa famille, de ses amis, de Paris, de cette École normale qu’il appelait « la chère patrie de l’int
re patrie de l’intelligence18 », lui fut cruel. « J’ai été gâté par l’ École , écrivait-il à Paradol, le 30 octobre 1851, nous
Je suis comme mort. Plus de conversations ni de pensées… Éloigné de l’ École , je languis loin de la liberté et de la science. 
r qui ne fût pas pris dans le xviie  siècle ou l’antiquité, réfuter l’ École des femmes, lire à ses élèves le Traité de Bossue
res, le consolateur de la solitude et de tous les déboires. Comme à l’ École , Taine fait marcher de front les devoirs professi
10 avril 1852, paraît le décret qui exige trois ans de stage après l’ École normale pour pouvoir se présenter à l’agrégation,
u’il trouvait à enseigner. Plus tard, sa nomination de professeur à l’ École des beaux-arts fut une des grandes joies de sa vi
trop peu respectueux à l’égard des grands hommes, trop de goût pour l’ école historique moderne, pour Michelet en particulier
t savant début » et souhaitait « de tels maîtres à la jeunesse de nos Écoles  ». L’Académie, oublieuse de ses propres scrupules
ert28 et Paradol, qui avait recruté dans les récentes promotions de l’ École normale toute une élite de collaborateurs pour sa
it aussi. Sa thèse se ressentait encore des souvenirs de collège et d’ école , des élégances apprêtées des devoirs de rhétoriqu
amicales avec M. E. Havet qui avait été trois mois son professeur à l’ École normale, et qui lui témoignait le plus affectueux
agissait moins de réfuter des idées que de détruire la tyrannie d’une école et qu’il voulait se faire entendre du grand publi
taquait ensemble dans son article sur « l’Idée de Dieu dans une jeune école  », article habile et éloquent, violent sous des f
t sous des formes courtoises, qui fut considéré comme la réponse de l’ école éclectique, et fut reproduit tout entier dans le
rnières années du second Empire. Taine était devenu presque un chef d’ école  ; les jeunes gens allaient lui demander des direc
ollet-le-Duc comme professeur d’esthétique et d’histoire de l’art à l’ École des beaux-arts. Il était bien vengé des persécuti
faisant causer, suivant sa coutume, bourgeois, ouvriers et paysans. L’ École des beaux-arts, où il devait professer vingt ans,
es et, par une heureuse coïncidence, l’année même où il fut nommé à l’ École des beaux-arts, il y avait passé trois mois, de f
s. Il prit une part active et un intérêt passionné à la création de l’ École des sciences politiques, fondée par son ami E. Bo
pétence d’un spécialiste. En 1884, il renonça à son enseignement de l’ École des beaux-arts pour pouvoir se consacrer plus ent
ilosophie de l’âge précédent. Aux formules étroites et immuables de l’ école classique de la décadence, elle opposa le princip
dans les tableaux de Meissonier, de Millet, de Bastien-Lepage et de l’ école du plein air comme dans les drames d’Augier ; dan
êter l’expression d’une conviction sérieuse. Il avait, au sortir de l’ École normale, sans aucun désir de bravade, compromis s
ait à Musset sur Hugo et Lamartine. L’enseignement universitaire et l’ École normale développèrent encore en lui certains côté
que nous admirons en lui ne lui était pas naturel, qu’en entrant à l’ École normale on lui reprochait son style terne et abst
incipe littéraire. Le profond mépris de l’humanité, qui caractérise l’ école physiologiste, et l’intrusion de la technologie d
e de sa méthode et un talent aussi constamment égal à lui-même. Dès l’ École normale, nous l’avons vu, Taine pratiquait déjà s
par intuition et par divination. Le génie ne s’enseigne pas. Même à l’ École normale, il fut surtout un merveilleux excitateur
té de plan et d’idées qui sont nécessaires pour devenir le chef d’une école historique. La préface qu’il a mise en tête du se
Vico. Lorsqu’en 1826, monseigneur Frayssinous rétablit, sous le nom d’ École préparatoire, l’École normale qui avait été suppr
monseigneur Frayssinous rétablit, sous le nom d’École préparatoire, l’ École normale qui avait été supprimée en 1822, et résol
es vinrent encore ici disposer de lui. Après la Révolution de 1830, l’ École normale fut rétablie sur son plan primitif, avec
s que sortit son histoire de France. Cette période d’enseignement à l’ École normale qui dura jusqu’à 1836 et à laquelle Miche
ui entraînaient sa génération. En 1836, il se fit mettre en congé à l’ École normale, soumise à l’énergique mais étroite direc
re, « l’universelle patrie ». Par qui doit-il les apprendre ? Par les écoles , sans doute, mais avant tout par la famille, par
mblait le plus beau, le plus utile des enseignements. Il rêvait « une école vraiment commune où les enfants de toute classe,
é, ce n’est pas en vertu d’une déduction logique, d’un raisonnement d’ école , c’est par un sentiment ; par une violente aspira
ssorat, ç’a été par contrainte et avec déchirement de cœur. C’est à l’ École normale que son enseignement fut le plus fécond ;
nce. Aussi Michelet fait-il une critique sévère de l’enseignement des écoles catholiques, aussi bien des écoles des janséniste
tique sévère de l’enseignement des écoles catholiques, aussi bien des écoles des jansénistes que de celles des jésuites, qui p
ntellectuel, un enseignement qui réunît l’agriculture, le métier et l’ école . Enfin, dans ses vues de réformes pour l’Universi
on développe l’homme physique, qu’on mette en rapport le collège, les écoles industrielles, les écoles agricoles. Il est diffi
que, qu’on mette en rapport le collège, les écoles industrielles, les écoles agricoles. Il est difficile de tirer des idées pr
tent de ces derniers points, ainsi que de ceux qui sont consacrés aux écoles de droit et de médecine ; mais on peut dire en ré
n entre les classes en s’occupant de l’instruction populaire, que les écoles , devenues écoles libres, dépendant seulement des
es en s’occupant de l’instruction populaire, que les écoles, devenues écoles libres, dépendant seulement des communes, fussent
; il enseigne d’abord la philosophie en même temps que l’histoire à l’ École normale et son rêve est d’allier « la science de
t Havet ; à M. Paul Dupuy, qui a consulté pour nous les archives de l’ École normale. On lira avec fruit les articles sur Tain
es sur Taine publiés, en 1893, par M. E. Boutmy dans les Annales de l’ École des sciences politiques, par M. Th. Froment dans
« M. Taine est un esprit distingué qui, tôt ou tard, fera honneur à l’ École par des publications d’un ordre sérieux. Son trav
s l’histoire », 1er avril 1857. 39. « L’idée de Dieu dans une jeune école  », 15 juin 1857. 40. « M. Taine et la critique
homme qui apprend à lire. C’est pourquoi ils établissent partout des écoles communales. Les Italiens s’instruisent très vite.
res publiques de leur temps. C’est dans ce but que nous avons fondé l’ École des sciences politiques. Visiblement une pareille
aient pas nouvelles chez lui. Nous les retrouvons dans des notes de l’ École normale de 1831. Il faut renoncer à la légende qu
emier appendice sur le Journal intime de Michelet. Il appartenait à l’ école libérale de la Restauration, tout en se défiant p
moires de Luther, préface. 79. Page 361. 80. Chose curieuse ; à l’ École normale, en 1830, il montrait dans l’avènement du
84 (1886) Le naturalisme
in espagnol. Madame Emilia Pardo Bazan est, en effet, le chef d’une école  : son Naturalisme catholique ne peut avoir les mê
tout naturellement des adversaires, le Naturalisme scientifique de l’ école de Médan ne saurait être accepté tel quel. Ceux q
ent des bases philosophiques sur lesquelles reposent les dogmes d’une école littéraire. Ils préfèrent les œuvres que ils ont
do Bazan ; parmi les adversaires, MM. Polo y Peyrolon, romancier de l’ école de Trueba, Diaz Carmona, universitaire distingué,
ins, Madame Emilia Pardo Bazan demeure incontestablement le chef de l’ école naturaliste catholique. Ses nombreux romans, ses
l tumulte que le théâtre en branla. Alfred de Vigny appartenait à une école littéraire, naissante à cette heure, qui venait i
e la critique du Réalisme par un Idéaliste. D’après les Classiques, l’ école romantique recherchait tout spécialement le laid,
appartiennent pas complètement, et sont à la rigueur les hommes d’une école différente, il lui reste une telle quantité de no
re, poésie, roman, histoire, tout fut créé, régénéré et agrandi par l’ école romantique. Nous gens d’au-delà les Pyrénées, sat
turalisme, se fondent et s’appuient sur des principes proclamés par l’ école Romantique. II Intensité et brièveté de l’
n’est ni classique ni romantique, mais qui tire son origine des deux écoles et tend à les équilibrer dans une juste proportio
le Grand Tacaño, c’est comme une peinture de la meilleure époque de l’ école espagnole. Ce fut sans doute Velázquez qui détach
e, sa variété et son caractère pittoresque. Rabelais ne forma pas une école de romanciers, comme l’auteur de Don Quichotte. G
e Staël l’avait été de Chateaubriand Son génie était de ceux qui font école et tracent un sillon resplendissant et profond. A
liste nous sont connus, il nous importe de lier amitié avec ceux de l’ école contraire. Diderot est le patriarche de l’église
est à noter, en effet, que pour Flaubert, disciple enthousiaste de l’ école romantique, admirateur fervent d’Hugo, de Dumas e
industrie et les libertés. C’est une face de Flaubert que Zola et son école n’ont pas négligé de lui emprunter. Seulement Fla
ation. Il ne manque pas de gens qui placent Alphonse Daudet hors de l’ école réaliste et naturaliste, en se fondant sur certai
Daudet est providentiellement destiné à réconcilier le public avec l’ école naturaliste, grâce aux qualités par lesquelles il
cent Daudet pour franchir les obstacles. Daudet appartient à la même école que Zola, c’est certain ; mais il se contente d’a
où commence la vérité ? X Émile Zola. — Sa position de chef d’ école . — Sa vie par Paul Alexis. — Méthode de travail.
r en Zola. J’ai tout exprès réservé la dernière place au chef de l’ école naturaliste et j’ai parlé d’abord de Flaubert, de
formule en pages belliqueuses. Il refuse, en vain, le titre de chef d’ école , assurant que le naturalisme est ancien, que ce n
ritiques se rient de l’appareil scientifique déployé par le chef de l’ école naturaliste. Ceci me semble une légèreté évidente
es œuvres, attirée par l’odeur des idées dont on l’a nourrie dans les écoles , dans les amphithéâtres, dans les athénées et dan
jet. Zola reconnaît et avoue cette propension qui se communique à son école . Il la considère comme un défaut grave, héritage
chez d’autres romanciers. On a reproché, et l’on reproche encore à l’ école naturaliste, la longueur des descriptions ; mais
es, ce qui pullule maintenant, ce sont des romanciers idéalistes de l’ école de Cherbuliez et de Feuillet, de ceux qui imagine
le talent ; une autre que les licences, les écarts, les erreurs d’une école . Dans son pays même, Zola est détesté. Gambetta l
e Zola l’avait discuté comme écrivain et comme orateur. L’Académie, l’ École normale, tous les romanciers idéalistes, tous les
éclaircie, de la morale dans l’art littéraire, et spécialement dans l’ école réaliste. Avant tout, tâchons d’éviter de faire d
Pour en venir maintenant aux relations de la morale et des nouvelles écoles littéraires, je commencerai par observer que c’es
listes tout le poids de la faute ? C’est chose étrange de voir chaque école passer une indulgente éponge sur ses propres immo
contenter de ces excuses, c’est bien sa faute ! Les défenseurs de ces écoles me diront que ce n’est pas à cause de ces taches,
eurs, d’en diminuer les attirances. De Madame Bovary à Pot-Bouille, l’ école ne fait que répéter avec un accent fatidique que
s>12. Selgas ne décrit pas les campagnards et n’appartient pas à l’ école des paysagistes. C’était un Alphonse Karr, un vio
era, quoique idéaliste, est un romancier à part, qui ne formera pas d’ école , parce qu’il est difficile à imiter, comme on le
et perspicaces peintres de mœurs. Il fit franchement adhésion à leur école , mais il la transporta des villes à la campagne,
e qu’en Espagne la lutte est engagée, comme en France, entre les deux écoles . Il est vrai qu’ici la bataille ne fait pas grand
ance, ni les réalistes ne chargent autant le tableau. Aucune des deux écoles n’exagère pour se différencier de l’autre. Peut-ê
 Pourquoi il se tait sur le naturalisme au théâtre. — La question des écoles . — Réponse aux réclamations cha uvinistes que l’a
mplexion littéraire, sans s’astreindre à obéir aux préceptes d’aucune école . Telle est la protestation de l’illustre Pereda d
le sache pas, qu’il le veuille ou ne le veuille pas, appartient à une école , à laquelle la postérité l’affiliera, sans tenir
parce qu’il en a toujours été de même. Malheur à l’écrivain qu’aucune école ne réclame comme lui appartenant ! Les plus illus
e. Zola juge fort bien que le Naturalisme est plus une méthode qu’une école  : méthode d’observation et d’expérimentation que
blent aujourd’hui deux romanciers par exemple. Je pense qu’avant, les écoles étaient plus tyranniques et le jeu des registres
85 (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476
des couleurs est le plus grand peintre ou le plus grand sculpteur. L’ école matérialiste moderne, qui parle de l’art pour l’a
ollon du Belvédère, qui admire autant un Téniers qu’un Raphaël, cette école ment à la morale autant qu’elle ment à l’art ; el
; mais Michel-Ange n’est qu’un prodige de la nature, il n’est pas une école . Depuis Jean Goujon en France et Canova en Italie
me niveau dans les mêmes siècles, il est probable que de très grandes écoles de peinture étaient contemporaines de ces grandes
très grandes écoles de peinture étaient contemporaines de ces grandes écoles de sculpture à Athènes, au siècle de Périclès. La
a sculpture avec Michel-Ange, de la peinture avec Raphaël et avec son école . L’art entra dans le ciel chrétien avec eux ; il
Vélasquez et les Murillo ; d’Espagne en Flandre et en Hollande avec l’ école des Rubens, des paysagistes et des peintres de ma
s villes ou de ces nations, prit non seulement le caractère du chef d’ école , mais elle prit le caractère de l’école et du peu
lement le caractère du chef d’école, mais elle prit le caractère de l’ école et du peuple où elle fut cultivée par ces grands
nt sa palette des Psychés, des saintes familles, des philosophes de l’ école d’Athènes, le Dieu-homme se transfigurant dans le
vénitienne, française de toutes les dates avec vingt autres maîtres d’ écoles indépendantes, mais transcendantes ; Vaste manufa
exprimée, en dehors de toute convention de religion, d’histoire ou d’ école , par le pinceau d’un berger du Jura. XI Mai
la au chalet ; il avait néanmoins dévoré les livres classiques de son école  ; on le livra à sa nature. Il entra comme élève d
David. XX Léopold Robert concourut pour le prix de gravure à l’ École des beaux-arts de Paris ; sa naissance étrangère
s années de solitude, ingrates en apparence, fécondes en réalité. Une école n’aurait créé qu’un disciple, l’isolement et la p
Robert s’il était resté un élève froid et compassé de David dans une école des beaux-arts à Paris ? Il lui fallait pour maît
la création de toiles ou de fresques magiques sous le pinceau de dix écoles de peintres de toutes les nations, presque tous h
eintre français Schnetz, ami de Léopold Robert, directeur depuis de l’ école de France à Rome, la protégeait et lui donnait as
86 (1909) De la poésie scientifique
que moderne, initiatrice généralement, puis qui traversa les diverses Écoles , qu’elle répudiait alors même qu’elles s’en assim
onnurent ; ou reconnurent en eux trois  s’en éloignèrent en départs d’ Ecoles , l’âpreté des luttes entraîna dès négations intér
assez long : lectures des Œuvres et des Revues, organes des diverses Ecoles , prise exacte des dates, comparaison des document
t dès lors le mardi soir, le premier groupement s’opéra, avant toutes Ecoles . Le charme, l’ascendant vitalement doux qui émana
la connaissance du grand public un premier historique des naissantes Ecoles  : « Les trois chefs de ce mouvement sont : MM. Pa
ère d’art générale, il sied plutôt de le regarder, en dehors de toute Ecole , comme exerçant presque inconsciemment, mais néce
et de leur âme ardente, ils répondaient aux attaques : « Sait-on si l’ école poétique qui tuera la bêtise idéaliste et sa revi
ns. C’est Villiers chez les naturalistes20. » Le Symbolisme et ses écoles Les luttes devaient commencer en l’année 1888,
s points de la sensibilité, de l’intuition et de la connaissance. Les Ecoles Symbolistes allaient lutter entre elles, non pour
rant en puissance, disons-nous, alors que l’action créatrice de cette Ecole à divers modes est virtuellement terminée, alors
ode ou tels ou tels de mes livres ont exercée primordialement sur les Ecoles adverses en général, ou sur certaines individuali
ment trop étroite et avec une documentation imprécise ou erronée, aux écoles poétiques d’hier. Et avec intention et en soulign
inscrites au programme ». 7. Nous aurons à parler tout à l’heure des Ecoles « Symbolistes »  Mais, l’un des plus notoires en
l’idée de Symbole, de Mallarmé, n’étant point encore représentative d’ Ecole  soutiennent également l’art de Mallarmé : de Rég
la Musique verbale. » (Vers 1888, le Symbole étant devenu principe d’ Ecole et d’Ecoles, on me voit rompre, pour garder intac
verbale. » (Vers 1888, le Symbole étant devenu principe d’Ecole et d’ Ecoles , on me voit rompre, pour garder intacte la pensée
lay (1905). 35. « Les poèmes de M. René Ghil ont convaincu la jeune Ecole de : la nécessité d’enrichi y de science l’inspir
rticulier, par la science biologique. « Il est adversaire ardent de l’ Ecole Symboliste, et il a pris une part prédominante da
87 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Œuvres complètes d’Hyppolyte Rigault avec notice de M. Saint-Marc Girardin. »
, et il se tourna vers la carrière du professorat. Il ne fut reçu à l’ École normale que le second : ce fut un pur accident. I
suis pas de ceux qui ne savent donner que des éloges sans ombre : à l’ École et parmi ses condisciples, il était plus admiré p
épreuves qui consacrent et couronnent les trois années d’études de l’ École normale. On me raconte deux petits faits qui le m
en province, puis placé à Paris, puis désigné pour faire partie de l’ École d’Athènes à sa fondation, et retenu au moment du
onck, venait à pied de Malines à Paris pour être admis à cette sévère école , travaillait le jour sans relâche, et la nuit mon
mis de Rigault en ont pu faire de lui. Plus tard, hors du cercle de l’ école  ; dans la page écrite pour le public, ce soin con
nde » ; et sur sa traduction du Tasse : « C’est le vers de l’ancienne école , solide, plein, harmonieux… Le poëme ressemble à
de l’universitaire pur. Je m’explique : il possédait les traditions d’ école dans leur étendue et dans leur exacte mesure, et,
rmain, 77. 35. Un volume in-18, bibliothèque Charpentier, quai de l’ École , 28. 36. M. Veuillot. 37. La comtesse d’Hausso
88 (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56
service, et d’être jetés, sans transition, du milieu intelligent des écoles à la crudité rustique des chambrées et de la vie
nts, ceux qui ont échappé, par miracle, au Mal-né, à la contagion des écoles , aux épidémies des villes, ceux qui, par miracle,
nche, récite sa leçon. Ainsi fait le professeur, passant en revue les écoles de littérature et de philosophie sur lesquelles i
chaos de formules. De rien on ne dégage la substance et la moelle. L’ école est un cinéma morne. Les films s’y déroulent avec
n de nos professeurs de rhétorique, M. de la Coulonge, idéaliste de l’ école de Cousin et de Villemain, avait à peine achevé d
ons commencé l’année avec M. Lebègue, sorte de mystagogue, nourri à l’ école de Plotin, qui nous entraînait, éperdus à sa suit
sses. Les conseillers municipaux visés n’osent sévir. Les élèves de l’ École de Saint-Cyr crient « Vive le Roy » et, lacérant
ent « Vive le Roy » et, lacérant le drapeau tricolore planté sur leur école , en enlèvent les bandes rouge et bleue pour n’en
et veut mettre l’hôtel à sac. On commente encore, çà et là, dans les écoles , les vers de Lamartine : L’homme est un dieu déc
89 (1890) Les romanciers d’aujourd’hui pp. -357
lutionniste ». Puisque tu honores pour chefs les philosophes de cette école , que n’as-tu appris d’eux au moins que rien n’est
se moqua pas ouvertement, du moins n’en fut-il jamais question dans l’ école  ; et il est bien sûr, en effet, qu’on prenait tou
L’aveu est à retenir, aujourd’hui que ces mêmes éphèbes, espoir de l’ école , par besoin d’expansion, vagabondage, caprice, et
rébral de M. Zola, et firent savoir à l’Europe que le grand chef de l’ école naturaliste était affligé d’une maladie lombaire
conservaient pas moins dans leurs livres tous les vieux procédés de l’ école , s’attardaient au moule suranné de la phrase natu
uelques écrivains plus âgés, et dont les débuts ont précédé ceux de l’ école ou qui se sont rangés sur le tard à son éthique :
ce19. » Reste M. Hennique. Celui-ci est un mâle, comme on dit dans l’ école , et qui porte allègrement un bagage déjà lourd. J
Et à mesure qu’il avance, il lui sacrifie les descriptions chères à l’ école , ou ne s’y laisse aller qu’avec réserve et par pe
ent un peu aussi, net et bref, et sans panache. Par quoi il sort de l’ école une fois de plus. Nouvelliste, sa réputation fut
re de M. Mirabeau. Et admirez tout de même comme les petites choses d’ école se fondent dans le talent : voici un naturaliste,
onie éloignée sur la corde d’un violon qui eût pleuré24. » Vienne une école plus hardie qui, supprimant la pensée ou le senti
t, à M. Loti, à M. de Goncourt et à tous les impressionnistes de leur école . Il reste maintenant à pénétrer dans l’intimité d
gesse moderne : Reid et Dugald-Stewart, les illustres fondateurs de l’ École écossaise, les ennemis de la méthode analytique e
e écossaise, les ennemis de la méthode analytique et hypothétique des écoles anciennes. Après avoir traversé tout le scepticis
e dans la composition, et qui est devenue, après eux, un procédé de l’ école , et aussi et surtout par le relief d’une langue m
tus marquantes, font de M. Jean Lorrain un impressionniste de la même école . Son style est un fouillis de choses heurtées, co
sont plus fainéants les uns que les autres. Ils ne veulent point de l’ école  ; ils n’y sont point allés ; leur marmaille n’y v
ourné contre sa nourrice, c’est par une fatalité d’ingratitude où les écoles n’échappent pas plus que les hommes. Après cela,
nt su se renfermer en lui-même et rester le naturalisme tout court, l’ école de l’observation nette et précise. Ces raisons-ci
symbolistes, M. Zola « manque de style ». C’est la préoccupation de l’ école . La phrase plus qu’assouplie, disloquée ; les règ
e réduit « l’écriture symboliste ». Mais de philosophie ou d’idées, l’ école n’en a pas ou n’en a que d’emprunt. Elle en est r
en est restée au nihilisme de Flaubert et de Zola. Tout le thème de l’ école est, à bien prendre, dans le vers du pauvre Lafor
s dans le style qu’on sait45. Le seul, ou presque, qui pense de cette école , car je n’y range point M. Barrès, bien que l’éco
ui pense de cette école, car je n’y range point M. Barrès, bien que l’ école se réclame de lui plus que lui-même ne se réclame
en que l’école se réclame de lui plus que lui-même ne se réclame de l’ école , le seul qui pense, dis-je, qui ait raisonné sur
nes, n’aurai-je point fait tout le possible pour m’acquitter envers l’ école symboliste ? Non, pourtant. Ouvrez l’Officlel de
lleure critique qu’on ait faite et qu’on fera du symbolisme, de cette école prétentieuse et vide, toute en dehors, excellant,
inintelligibles les plus simples notions de l’expérience53, véritable école normale de jongleurs et d’avaleurs d’étoupes enfl
qu’il y avait de romanesque dans l’œuvre des idéalistes de la vieille école (M. Feuillet, Sandeau, George Sand même), et ce q
qu’il reste de romanesque encore dans les disciples attardés de cette école (M. Duruy, M. Droz) a disparu ici presque entière
se résumeraient en dix mots. Serrer la réalité au plus près, les deux écoles y prétendent également ; c’est sur l’explication
abord, soucieux d’une vérité plus étroite, et l’influence (par-delà l’ école de M. Feuillet, Sandeau, etc.) de quelques devanc
nge de la rude simplicité calviniste et de la recherche des nouvelles écoles  ; on voudrait qu’il fût mieux fondu, ou qu’il res
ncore. Ce conseil d’une philosophie agréable, un moraliste de la même école , M. Octave Uzanne, l’appuierait, je crois, très v
es œuvres diversement estimables et qui font bien augurer de la jeune école . Chapitre VI. Les Mondains Gyp. — Octave
e sa littérature130. On m’affirme que M. Duruy, pour avoir traversé l’ école normale, se fait figure d’un psychologue, et on m
adel met à cette besogne une candeur de petit garçon épelant dans une école primaire la leçon de son instituteur. Il n’est po
emies. Malheureusement, il n’est pas que cette littérature n’ait fait école . M. Clovis Hugues, qui fut mieux inspiré, jadis,
et M. de Souillac, avec Zé Boïm, pourraient bien appartenir à la même école d’indécence et de préciosité. III Avec MM.
Ohnet. Les écrivains que voici n’appartiennent, je crois, à aucune école bien déterminée. Ce ne sont ni des idéalistes, ni
des romanciers, et comme on était romancier avant tous ces pugilats d’ écoles , c’est-à-dire avec l’unique préoccupation d’intér
dis point que ceux-là soient restés étrangers à toute préoccupation d’ école . Le courant a réagi certainement sur eux dans un
leurs débuts y avaient poussés d’abord font retraite. Les querelles d’ écoles recommencent, plus âpres et mieux armées, et c’es
omme va passer l’heure du réalisme, et c’est la fortune de toutes les écoles que ce continuel déclin et cette continuelle rena
re, partout le spectacle se ressemble. Il y a encore des maîtres, des écoles , des systèmes, et personne pour les suivre. Où va
on désirerait. Mais M. Margueritte était bien jeune et enfoncé dans l’ école . 10. Voir L’Immolation, Le Bilatéral, Les Corne
t serviles… Et que peut-on reprocher, que reproche-t-on à la nouvelle école  ? L’abus de la pompe, l’étrangeté de la métaphore
y aurait joint deux contes qu’il caressait dans sa tête : Le Maître d’ école de Ravenne et Le Voyage du rhéteur Epidius. Le li
90 (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190
s le roman, la tendance à mêler tous les genres et à s’affranchir des écoles , n’a cessé d’aller en s’accentuant. Quelques obs
bservateurs hâtifs en ont conclu à une riche et nombreuse diffusion d’ écoles  : n’en faudrait-il pas plutôt déduire l’absence d
diffusion d’écoles : n’en faudrait-il pas plutôt déduire l’absence d’ école maîtresse, ou même une sorte d’anarchie confuse à
uille réfléchir, on sera bien forcé de reconnaître qu’il n’y a plus d’ écoles aujourd’hui, mais bien des influences et des imit
, mais bien des influences et des imitations, et que les apparences d’ écoles encore subsistantes répondent seulement à quelque
our le roman de psychologie pure, né lui-même d’une réaction contre l’ école antérieure. Il y a vingt ans, le roman naturalist
 ; ils sont vite devenus ennuyeux. Toutefois, ni le naturalisme, ni l’ école psychologique ne disparurent sans laisser des tra
s violemment attaqué l’organisme du roman moderne depuis le jour où l’ école de Médan parvint à triompher. Je veux parler de l
ment caduque des naturalistes exagérés. Et, d’abord, n’est-ce pas à l’ école de M. Paul Bourget qu’il faut attribuer l’honneur
herchées autrefois ? * *   * S’il n’existe plus à proprement parler d’ écoles ou, du moins, s’il est vrai de dire qu’aucune éco
prement parler d’écoles ou, du moins, s’il est vrai de dire qu’aucune école ne peut prétendre conduire le mouvement actuel, i
on le constate dans les romans socialistes de M. Jean Grave et de son école , — que par un penchant secret et irrésistible ver
indiqué, le roman social, tel que l’entendent M. Paul Bourget et son école , se préoccupe avant tout de la lutte entre le pas
ontrer. M. Bourget a voulu établir, d’après Bonald et d’après toute l’ école traditionaliste, la nécessité des règles à suivre
conventionnel. Mais n’est-ce pas une curieuse peinture que celle de l’ École Tolstoï ? Où trouver un type plus représentatif q
91 (1875) Premiers lundis. Tome III « Maurice de Guérin. Lettre d’un vieux ami de province »
à la Grèce, ne se retrouve dans la littérature française que depuis l’ école moderne. Avant l’Homère d’André Chénier, les Mart
la littérature française : il y eut comme engorgement au confluent. L’ école de Ronsard et de Baïf se fît grecque en français
n de Plutarque, semble préluder à La Fontaine et à Fénelon. 2º Avec l’ école de Malherbe et de ses successeurs classiques, la
tait né, et par lui la veine grecque est retrouvée. 4º Au moment où l’ école de David essaie, un peu en tâtonnant et en se gui
92 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85
et de l’affranchir de certaines règles convenues. Mme de Staël et son école , tous ces esprits distingués qui concoururent à i
emper son style ou son goût. C’est ainsi que M. Ingres se sépare de l’ école de David. Ainsi André Chénier se sépare de Delill
qui ont été contestés ; je veux parler de l’importante division de l’ école romantique qui se rattachait à l’étendard de Vict
ause et par réussir. Il paraît généralement accordé aujourd’hui que l’ école moderne a étendu ou renouvelé la poésie dans les
étrangères modernes, si nous n’avions pas eu notre poésie, cette même école poétique tant raillée. Vous vous en moquez à votr
ardé le scrupule de la forme, qui savent, pour l’avoir appris à forte école , le métier des vers, qui les font de main d’ouvri
té amenée de plus loin et de force. Et c’est ainsi qu’au déclin d’une école et quand dès longtemps on a pu la croire finissan
93 (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »
pérée par Malherbe, parle ainsi de Desportes, comparé aux poètes de l’ école de Ronsard Lorsque du plus haut ciel les Muses d
oisses ; il n’y a ni relâche ni congé dans ce que les poëtes de cette école appellent le service de l’amour. Du reste, ces dé
ée à se faire sa part. On n’a pas oublié quels étaient les excès de l’ école de Ronsard, timidement corrigée par Desportes et
principe de Du Bellay sur l’imitation des modernes, il avait payé à l’ école d’Italie un tribut de sept cents sonnets. Quant a
lait devenir le tyran des syllabes comme l’appelèrent les poëtes de l’ école de Ronsard, d’avoir porté l’épée honorablement. M
ice grotesque élevé par Ronsard, et il les brisa. Le travers de cette école avait été d’imiter les formes mêmes de la poésie
ns modernes et des divinités païennes. De même, dans la langue, cette école avait choisi, parmi les tours et les combinaisons
Grecs, moitié par esprit de réaction contre la trop grande part que l’ école de Ronsard avait faite à ceux-ci, moitié par un i
ris le plus excellent, Montaigne120. Rien ne paraissait plus beau à l’ école de Ronsard que l’érudition recherchée et raffinée
nd, que la théorie de Malherbe frappe également la poésie facile de l’ école de Ronsard et certains imitateurs de la poésie di
l’appui de sa discipline. Les exemples laissés par Ronsard et son école avaient brouillé tout ce que leurs théories avaie
ême et dernière convenance d’un style qui réunit toutes les autres. L’ école de Ronsard se croyait supérieure à Virgile, pour
94 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 362-363
Bourgelat, [N.] Directeur & Inspecteur Général des Ecoles Vétérinaires, Correspondant & Membre de plusi
ue le Roi ne pouvoit mieux confier qu’à M. Bourgelat la direction des Ecoles établies pour cette partie essentielle de l’écono
coles établies pour cette partie essentielle de l’économie publique ; Ecoles préférables à ces Sociétés oiseuses, qui ne s’att
95 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXI » pp. 237-241
et. — rémusat sur jouffroy. — sainte-beuve sur daunou. — histoire des écoles d’alexandrie, par m. jules simon. — jasmin. Nous
té. — Parmi les publications sérieuses, il faut noter l’Histoire de l’ Ecole d’Alexandrie, par M. Jules Simon, le suppléant de
ses airs d’improvisation, travaille beaucoup ses poëmes : il est de l’ école qui fait difficilement des vers faciles, et qui r
nger en lui. Je ne sais qui a dit qu’il était plus véritablement de l’ école d’Horace que M. de Lamartine : ce n’est que vrai.
96 (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Victor Cousin »
nous attendions avec impatience cette occasion de parler du chef de l’ école éclectique, — mort depuis longtemps comme express
de Longueville. Jusqu’ici nous n’avions à juger que les écoliers de l’ École , les Saisset et les Simon, les minces qui bégaien
ces et les mots d’ordre, ce qui frappe d’abord dans Cousin, le chef d’ école et le philosophe, et ce qui sape, du premier coup
st, à cette, heure, revenu à son point de départ, au sens commun de l’ école écossaise, qui n’est, après tout, que l’école pri
rt, au sens commun de l’école écossaise, qui n’est, après tout, que l’ école primaire en philosophie. Il fait pénitence d’avoi
sition, sa renommée, l’enseignement qu’il a fait peser sur toutes les Écoles de France pendant tant d’années, malgré, enfin, l
97 (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Soulary. Sonnets humouristiques. »
te que spontanée de M. Joséphin Soulary. Naturellement, il était de l’ école des Émailleurs et des Volontaires, car il n’y a q
t de l’école des Émailleurs et des Volontaires, car il n’y a que deux Écoles ou, pour mieux parler, que deux Vocations en poés
tions en poésie, les Volontaires et les Inspirés. M. Soulary est de l’ École des Baudelaire, des Grammont, des Banville, qui r
point de se glacer, M. Joséphin Soulary fut un des plus acharnés de l’ École , puisqu’il se moula en sonnets, tout entier, et q
nt d’emblée, du reste, M. Joséphin Soulary au premier rang dans cette École , aux préoccupations mauvaises, qui, confondant l’
ait M. Joséphin Soulary bien supérieur à tous les autres poètes d’une École qui ne se soucie que de l’expression, c’est le fo
98 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Bâtiment. » p. 534
roguier ordonné comme nous l’avons prescrit. Un hôpital adjacent aux écoles de médecine. Un séminaire adjacent aux écoles de
n hôpital adjacent aux écoles de médecine. Un séminaire adjacent aux écoles de théologie. Voilà tout ce que je sais de mieux
ur ses bienfaits. Des idées bonnes ou mauvaises qui forment ce plan d’ écoles publiques, je n’en dois aucune à personne, c’est
99 (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France
une profession dont elles ne comprennent pas l’importance sociale. L’ école de Saint-Cyr n’a guère eu que le rebut de la jeun
e Castlereagh, de Wellington. Que cette pacifique et toute chrétienne école d’économistes est loin de la passion des hommes d
la philosophie, furent à peu près supprimés. L’École polytechnique, l’ École normale étaient découronnées. Quelques efforts d’
oie que nous, voie de paix, d’industrie, de commerce, présentée par l’ école des économistes et par la plupart des hommes d’Ét
yauté n’est nullement, comme affecte de le croire notre superficielle école constitutionnelle, une présidence héréditaire. Le
e. Les universités, centres de haute culture intellectuelle, la cour, école de mœurs brillantes, Paris, résidence du souverai
la voie de toute chair. Cela ne se fera pas aussi vite que le croit l’ école socialiste, toujours persuadée que les questions
ens des mœurs, les surveillants des deniers publics ; ils tiendraient école de gravité et de sérieux. Les conseils généraux d
ssence impalpable, a donné une importance hors de ligne à la maison d’ école  ; l’illettré a presque été chassé du christianism
le salut en des sacrements et en des croyances surnaturelles, tient l’ école pour chose secondaire. Excommunier celui qui ne s
Excommunier celui qui ne sait ni lire ni écrire nous paraît impie. L’ école n’étant pas l’annexe de l’église est la rivale de
e cléricale. Or, sans la collaboration et la bonne volonté du curé, l’ école de village ne prospérera jamais. Que ne pouvons-n
dans chaque village le type d’une famille bien réglée, surveillant l’ école , presque maître d’école lui-même, donnant à l’édu
fastidieuses répétitions de son bréviaire ! En réalité, l’église et l’ école sont également nécessaires ; une nation ne peut p
peut pas plus se passer de l’une que de l’autre ; quand l’église et l’ école se contrarient, tout va mal. Nous touchons ici à
cier susceptible d’être opposé à un officier prussien ; un élève, des écoles élémentaires catholiques ne pourra jamais faire l
l’université, à l’académie, et nous vous abandonnerons sans partage l’ école de campagne. L’esprit humain est une échelle où c
surtout dans l’enseignement supérieur qu’une reforme est urgente. Les écoles spéciales, imaginées par la Révolution, les chéti
établies, indépendantes du clergé. Il faut supprimer du même coup les écoles spéciales, École polytechnique, École normale, et
aut supprimer du même coup les écoles spéciales, École polytechnique, École normale, etc., institutions inutiles quand on pos
d’universités, et qui empêchent les universités de se développer. Ces écoles ne sont, en effet, que des prélèvements funestes
et s’embrassent. À côte des universités, il peut, il doit y avoir des écoles d’application ; il ne peut y avoir des écoles d’É
ut, il doit y avoir des écoles d’application ; il ne peut y avoir des écoles d’État fermées et faisant concurrence aux univers
lèves assidus. Quoi de surprenant ? Leurs auditeurs naturels sont à l’ École normale, à l’École polytechnique, où ils reçoiven
le meilleur moyen de réveiller l’esprit français. Elles seraient des écoles de sérieux, d’honnêteté, de patriotisme. Là se fo
fait qui donne bien à réfléchir est celui-ci. Il est reconnu que nos écoles sont des foyers d’esprit démocratique peu réfléch
on pourrait alors se reposer en cette philosophie de l’histoire de l’ école républicaine, selon laquelle le type social améri
100 (1868) Curiosités esthétiques « III. Le musée classique du bazar Bonne-Nouvelle » pp. 199-209
er, — qui représentent assez bien dans l’art les adeptes de la fausse école romantique en poésie, — nous ne voulons pas non p
ocrate refusant les présents d’Artaxerce, de Girodet, est revenu de l’ École de médecine faire admirer sa superbe ordonnance,
et sont restés, débris inébranlables et invulnérables de cette grande école , et Gérard n’a laissé que la réputation d’un homm
vement que si MM. les commissaires n’avaient pas associé le chef de l’ école actuelle à cette fête artistique, c’est que ne co
ue, c’est que ne comprenant pas la parenté mystérieuse qui l’unit à l’ école révolutionnaire dont il sort, ils voulaient surto
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