Dupont-White26 I Dupont-White, l’auteur de l’Individu et l’
État
27, a ajouté une préface à la seconde édition de
aussetés, les confusions et le danger de son livre de l’Individu et l’
État
. Selon nous, Dupont-White a la qualité la plus ra
saires de Dupont-White et de son système. Nous aussi nous croyons à l’
État
et nous voulons la prépondérance de l’État ; mais
ous aussi nous croyons à l’État et nous voulons la prépondérance de l’
État
; mais y croyons-nous et la voulons-nous comme la
et y croit Dupont-White ? Ce n’est pas tout que d’être amoureux de l’
État
; c’est honorable, mais improductif. Il faut plu
l faut plus que cela quand on prend en main sa cause. Qu’est-ce que l’
État
pour ce publiciste de l’État ? Est-ce une abstrac
prend en main sa cause. Qu’est-ce que l’État pour ce publiciste de l’
État
? Est-ce une abstraction, ou bien une réalité qui
r pareil et des possessions aussi plaisamment innocentes ? Il adore l’
État
, et c’est très bien ; mais quel État ?… Est-ce l’
isamment innocentes ? Il adore l’État, et c’est très bien ; mais quel
État
?… Est-ce l’État n’importe qui ?… L’État X ?… l’É
es ? Il adore l’État, et c’est très bien ; mais quel État ?… Est-ce l’
État
n’importe qui ?… L’État X ?… l’État, qui n’est pa
bien ; mais quel État ?… Est-ce l’État n’importe qui ?… L’État X ?… l’
État
, qui n’est pas aujourd’hui ce qu’il était hier et
l était hier et qui ne sera plus demain ce qu’il est aujourd’hui ?… L’
État
abonné aux révolutions périodiques, livré à un Lo
ogrès, incessamment ajourné par la révolution, ce que l’amoureux de l’
État
devrait se proposer, s’il n’était pas un risible
ci, la plus grande longévité possible à donner à l’établissement de l’
État
dans la conviction affermie de l’opinion publique
publique. Pour cela, encore une fois, il faut dire ce que c’est que l’
État
. Dupont-White, qui, avec son nom mêlé de français
’anglais, est, dit-on, un Suisse, entend probablement, quand il dit l’
État
, la constitution politique d’une patrie, et, puis
arle pas expressément de Genève, il entend par l’État la France. Si l’
État
, dans son livre, ne veut pas dire la France, il n
ne sommes pas cosmopolites et nous ne croyons pas aux abstractures. L’
État
, cette chose en l’air, n’existe pas ; mais il y a
l’air, n’existe pas ; mais il y a une chose sur terre qui s’appelle l’
État
pour nous, et c’est la France. Or, la France depu
tant au profit de sa propre prépondérance qu’au profit de celle de l’
État
; de l’ordre, dont la magistrature dessine la cir
stitution du pays a entièrement échappé à l’auteur de l’Individu et l’
État
. S’il en avait eu la notion, il serait sorti du v
préface et qui s’y détruisent les unes les autres. Il aurait vu que l’
État
, en France du moins, n’est rien de plus que la fa
stement la guerre, Dupont-White n’a pas même l’air de se douter que l’
État
réel, dont il change les définitions aux pages vi
balance. En vain, quand nous examinâmes son livre de l’Individu et l’
État
, lui avions-nous indiqué cet ensemble de faits, p
s indiqué cet ensemble de faits, posés comme un intermédiaire entre l’
État
, qu’il ne précisait point, et l’individualisme, q
de ce suffrage encore plus individuel qu’universel, et dont l’homme d’
État
des temps futurs fécondera un jour le principe !…
ible aux sociétés secrètes et aux révolutions. Avec cette notion de l’
État
, rabaissée jusqu’au chien même de Thémistocle, qu
lairs ? Ah ! nous sommes tombés de bien haut. Malgré son amour pour l’
État
, ce mystère des mystères dans son livre, cet inco
hale du progrès ! Et son progrès, d’ailleurs, est aussi vague que son
État
lui-même, cet État qui n’est pas seulement une fo
t son progrès, d’ailleurs, est aussi vague que son État lui-même, cet
État
qui n’est pas seulement une force, comme il le di
en plusieurs genres, dont il attribue fort arbitrairement les uns à l’
État
et les autres à l’Individu. Or, ici, la question
es uns à l’État et les autres à l’Individu. Or, ici, la question de l’
État
, qui est toute la question de son livre, vient de
te la misère de son indécision sur toutes les idées de l’auteur : « L’
État
— dit-il — ne crée pas toujours le progrès, mais
t le créer. » Et voilà que l’éternel embarras recommence ! Quel est l’
État
qui crée le progrès ? Est-ce Louis XVI absolu, —
Est-ce Louis XVI absolu, — concessionnaire, — ou décapité ? Est-ce l’
État
résistant par un Cromwell ou un Bonaparte, ou l’É
apité ? Est-ce l’État résistant par un Cromwell ou un Bonaparte, ou l’
État
devenu le valet des utopies en vogue, des expédie
et sur laquelle nous avons assez insisté, l’auteur de l’Individu et l’
État
a prouvé une fois de plus, et pour son compte, à
tenté de recommencer la balançoire connue entre l’idée abstraite de l’
État
et l’idée abstraite de l’Individu, et de nous ref
périls que court la civilisation elle-même à cette heure, et armer l’
État
, puisqu’il en veut la prépondérance, contre les r
en attendant qu’ils l’aient renversé ! C’est cette arme à donner à l’
État
que Dupont-White n’a point trouvée, si elle exist
une nationalité déterminée, Dupont-White n’a dû rien comprendre à cet
État
qui, chez nous, s’appelle la France, et, de fait,
pelle la France, et, de fait, il n’y a rien compris. Quand il dit « l’
État
», tout le long de son livre, impossible de croir
soit dans la contemplation de l’histoire. En effet, pour les hommes d’
État
qui sauvent les nations comme pour les historiens
stoire. Nous aurions mieux aimé un historien. 26. L’Individu et l’
État
(Pays, 27 avril 1858). 27. Guillemin et Cie.
les formes politiques dans lesquelles s’incarne la volonté générale (
État
, gouvernement) ou encore les forces politiques qu
néraux de l’idéologie politique, disons un mot des formes politiques (
État
, Gouvernement, corps de l’État, dans lesquelles s
, disons un mot des formes politiques (État, Gouvernement, corps de l’
État
, dans lesquelles s’incarne la prétendue volonté g
rne la prétendue volonté générale). L’antinomie de l’individu et de l’
État
est une de celles sur lesquelles on a le plus sou
insisté92. M. Bouglé n’admet pas cette antinomie. Loin de voir dans l’
État
un destructeur de libertés, il voit en lui un lib
e libertés, il voit en lui un libérateur de l’individu. D’après lui l’
État
contrebalancerait heureusement certaines influenc
une époque de transition comme celle que nous traversons, alors que l’
État
peut s’opposer efficacement à certaines tyrannies
rannique. Il est exact que l’individu peut trouver aujourd’hui dans l’
État
un recours contre les excès du pouvoir familial o
eut se demander par contre où l’individu trouvera un recours contre l’
État
lui-même. Surtout, où trouvera-t-il ce recours qu
contre l’État lui-même. Surtout, où trouvera-t-il ce recours quand l’
État
, scion la tendance qu’il semble manifester, aura
mettre en grève et invoquer entre son patron et lui l’arbitrage de l’
État
. Mais quand l’État sera le seul employeur, le sim
invoquer entre son patron et lui l’arbitrage de l’État. Mais quand l’
État
sera le seul employeur, le simple fait de grève s
tionnaire d’aujourd’hui est instructive. Le fonctionnaire dépend de l’
État
et uniquement de l’État. Donc il est sans défense
est instructive. Le fonctionnaire dépend de l’État et uniquement de l’
État
. Donc il est sans défense contre l’État. Il lui e
de l’État et uniquement de l’État. Donc il est sans défense contre l’
État
. Il lui est interdit de bénéficier du principe de
ontre l’arbitraire administratif, par exemple le recours au Conseil d’
État
? Outre que ces garanties sont difficilement util
t être rendues de plus en plus vaincs et finalement annihilées par un
État
devenu trop fort. Contre l’individu qui réclame c
par un État devenu trop fort. Contre l’individu qui réclame contre l’
État
, il y a nécessairement collusion de toutes les in
nécessairement collusion de toutes les influences qui dépendent de l’
État
et cette collusion ne fera que croître avec le po
ne fera que croître avec le pouvoir de plus en plus envahisseur de l’
État
. Un facteur important dans tout régime politique
parfaite. Nous ne croyons donc, en aucun cas, au rôle libérateur de l’
État
. Les politiques libéraux (de Benjamin Constant à
mains la défense des organismes intermédiaires entre l’individu et l’
État
(grands corps constitués, en particulier corps sa
n. Ils ne sont pas moins ennemis de l’indépendance individuelle que l’
État
lui-même. La solution syndicaliste qui consiste à
à la liberté des individus. On sait que les syndicats sont des petits
États
très tyranniques. La fédération de ces syndicats
ats très tyranniques. La fédération de ces syndicats constituerait un
État
syndicaliste qui tolérerait les dissidents et les
rerait les dissidents et les indépendants encore beaucoup moins que l’
État
bourgeois actuel. Enfin, pour terminer par le tro
lesquelles il est suffisamment compétent. Cet individualisme admet l’
État
; mais il compte surtout sur les associations lib
ces associations permet aux individus d’agir sur la législation de l’
État
sinon directement comme le citoyen de la cité ant
tale. » (Le Libéralisme, p. 8.) 92. Cf. Spencer, L’Individu contre l’
État
(F. Alcan). 93. Cf. Bouglé, « Les conséquences m
rêts individuels et n’agir que les yeux fixés sur l’intérêt de tout l’
État
? Le Roi. Cela suffirait. Un roi patriote et un p
te et un peuple agissant pour plaire à son roi, par honneur, voilà un
Etat
qui marche bien. Mais en République, deux cas : a
le disparaisse entièrement et que l’homme soit absolument asservi à l’
Etat
, c’est-à-dire à la volonté commune, pour que l’Et
ument asservi à l’Etat, c’est-à-dire à la volonté commune, pour que l’
Etat
soit fort. — D’autres croient au contraire que pl
sa force ; plus aussi il en résulte de force et de prospérité pour l’
Etat
lui-même, et ils définissent un État fort l’État
de force et de prospérité pour l’Etat lui-même, et ils définissent un
État
fort l’État où les citoyens ont le plus de libert
de prospérité pour l’Etat lui-même, et ils définissent un État fort l’
État
où les citoyens ont le plus de liberté possible s
les citoyens ont le plus de liberté possible sans être détachés de l’
Etat
et en continuant, soit directement, soit indirect
it indirectement, à le servir. Les premiers ont un système facile : l’
Etat
est tout. Il possède tout. Il pense pour tous. Il
ont, naturellement, un système plus compliqué. Ils font une part à l’
Etat
une part à l’Individu. Ils ont inventé d’une part
tat une part à l’Individu. Ils ont inventé d’une part les droits de l’
Etat
, d’autre part les droits de l’homme. Ils pensent
autre part les droits de l’homme. Ils pensent que l’Individu doit à l’
Etat
tout ce qui est indispensable à l’Etat pour se so
ensent que l’Individu doit à l’Etat tout ce qui est indispensable à l’
Etat
pour se soutenir et se défendre, et que, cela fai
ue par conséquent l’individu a un certain nombre de droits auxquels l’
Etat
ne saurait toucher, quelle que soit sa forme, mon
us de la loi. Ils ajoutent, ce qui est contesté par les autres, que l’
Etat
qui respecte ces droits est plus fort que l’Etat
ar les autres, que l’Etat qui respecte ces droits est plus fort que l’
Etat
qui ne les respecte pas et plus fort qu’il ne ser
issance, en richesse, en éclat, en prestige et en influence, et que l’
Etat
le plus fort est celui qui est composé des citoye
ille et déploie son activité personnelle, une fois le tribut payé à l’
Etat
, avec une parfaite sécurité, et est affranchi de
du gouvernement despotique étant la crainte, et la différence entre l’
Etat
despotique et l’Etat libre étant, par suite, que
tique étant la crainte, et la différence entre l’Etat despotique et l’
Etat
libre étant, par suite, que dans l’un on craint t
yen le soit » ; c’est-à-dire que le citoyen soit assez libre dans un
Etat
monarchique : « Les mœurs, les manières, les exem
toyen sera libre de fait et non pas de droit. » Ce qu’il faut dans un
Etat
bien réglé, c’est une Constitution libre qui assu
eau est, comme on le sait, le théoricien systématique des droits de l’
Etat
, le fondateur de la République despotique et l’in
ousseau demande que le citoyen qui ne pratiquera pas la religion de l’
Etat
soit puni de mort. On voit à quel point Rousseau
aliène tout entier et doit s’aliéner tout entier entre les mains de l’
Etat
: « Trouver une forme d’association qui défende e
monde ; mais le fond en est bien, cependant, que le citoyen, devant l’
Etat
, n’a rien à revendiquer, rien absolument, et qu’à
bsolument, et qu’à lui laisser quelque chose il y aurait péril pour l’
Etat
tout entier. Ce texte peut être réclamé comme aut
ousseau commence par affirmer une fois de plus le pouvoir absolu de l’
Etat
sur les particuliers : « Comme la nature donne à
ommettre d’erreur : « Tous les services qu’un citoyen peut rendre à l’
Etat
, il les lui doit sitôt que le souverain les deman
e que Rousseau y revient à son idée fixe du citoyen libre parce que l’
Etat
est libre, et n’ayant pas besoin d’une autre libe
t commencé à faire, pour l’abandonner aussitôt, entre les Droits de l’
Etat
et les Droits de l’homme. Cette distinction ne po
ir longtemps. Il a la tête républicaine, égalitaire et absolutiste. L’
Etat
a tous les droits. Le citoyen n’en a aucun. Le ci
ie le roi de Danemark d’avoir établi la liberté de la presse dans ses
Etats
. Je ne sais pas très au juste quelle liberté de l
uelle liberté de la presse le roi de Danemark avait accordée dans ses
Etats
; mais, à en juger par la manière dont Voltaire l
mal, parce qu’elle n’a jamais rien fait du tout : 20 Hélas ! dans un
Etat
l’art de l’Imprimerie Ne fut dans aucun temps fat
é plus loin que l’ancien Régime l’accaparement de toutes choses par l’
Etat
. Il n’y avait guère, sous l’ancien Régime, qu’une
xception était une anomalie et que l’enseignement devait être chose d’
Etat
comme tout le reste. La principale conquête de la
e. Voltaire, en qui nous trouverons plus loin un partisan décidé de l’
Etat
directeur de conscience, n’a pas songé à demander
idé de l’Etat directeur de conscience, n’a pas songé à demander que l’
Etat
fût directeur de l’enseignement. Tout au plus il
ouis XIV… — que leur institut est visiblement contraire aux lois de l’
Etat
et que c’est trahir l’Etat que de souffrir dans s
ut est visiblement contraire aux lois de l’Etat et que c’est trahir l’
Etat
que de souffrir dans son sein des gens qui font v
chique et par une sorte d’horreur naturelle pour tout ce qui, dans un
Etat
, représente l’indépendance à l’endroit du pouvoir
ivée et ornée par plus de mains laborieuses, les tributs augmentés, l’
Etat
plus florissant ?… L’Allemagne serait un désert c
e religion indépendante, qu’une religion qui n’est pas une religion d’
Etat
, est, presque malgré elle, quoi qu’elle en dise e
on plus de prêcher la liberté de conscience, mais de l’établir dans l’
Etat
, Voltaire devient tout aussitôt très, réservé. Ce
ristocratie ceux-ci gouvernent et souvent font peser les charges de l’
Etat
sur le peuple. En démocratie le peuple croit gouv
opprimant les gens de haut et moyen étage : « Il y a toujours dans un
État
des gens distingués par la naissance, les richess
t qu’à la Raison exprimée par la Loi. Comment arriver à constituer un
Etat
qui réalise cet idéal ou qui en approche ? C’est
yens [intermédiaires] par où coule la puissance ; car s’il n’a dans l’
Etat
que la volonté momentanée et capricieuse d’un seu
i, pouvoirs de résistance douce et sourde aux puissances proprement d’
Etat
, pouvoirs de tempérament et de frein, pouvoirs de
pprennent qu’il peut exister quelque chose qui ne soit pas chose de l’
Etat
, absorbée par l’Etat, à la pleine disposition de
exister quelque chose qui ne soit pas chose de l’Etat, absorbée par l’
Etat
, à la pleine disposition de l’Etat. Obéissant aux
as chose de l’Etat, absorbée par l’Etat, à la pleine disposition de l’
Etat
. Obéissant aux lois, mais ayant une autonomie, il
pas ? Pourquoi n’aurait-il pas une partie de lui-même qui serait à l’
Etat
et une partie de lui-même qui serait à lui ? » Le
de l’homme considéré en tant qu’homme et non en tant que rouage de l’
Etat
. A le bien prendre, tout homme qui a un droit de
prendre, tout homme qui a un droit de l’homme et qui l’exerce est un
Etat
dans l’Etat, tout comme un corps privilégié. C’es
ut homme qui a un droit de l’homme et qui l’exerce est un Etat dans l’
Etat
, tout comme un corps privilégié. C’est pour cela
ieu à votre guise et d’une façon qui ne soit pas forcément celle de l’
Etat
. Vous créez pour cela, puis vous conservez et mai
lises, qui sont des corporations, des associations indépendantes de l’
Etat
. Vous revendiquez le droit d’enseigner. Vous vous
e l’Espagne, où les trois pouvoirs sont confondus et qui sont de purs
Etats
despotiques. Et quant aux Républiques italiennes,
la puissance qu’il s’est donnée comme législateur. Il peut ravager l’
Etat
par ses volontés générales, et, comme il a encore
volontés particulières » Et voilà comme une république peut être un
Etat
effroyablement despotique. Il n’y a donc qu’en Fr
nnés à lui, et par conséquent réunis à lui. Il suffirait donc que les
Etats
généraux fussent investis d’une autorité législat
avoir quelque prétention à s’appliquer à tous les peuples, à tous les
Etats
, et, vous le dites vous-même, à l’Etat aristocrat
tous les peuples, à tous les Etats, et, vous le dites vous-même, à l’
Etat
aristocratique comme à l’Etat démocratique (« … s
Etats, et, vous le dites vous-même, à l’Etat aristocratique comme à l’
Etat
démocratique (« … si le même homme ou le même cor
rtu était le ressort suffisant et nécessaire des républiques. Dans un
Etat
où le peuple est la source de tous les pouvoirs,
’il ne faut pas d’associations, parce que l’association forme entre l’
Etat
et l’individu un pseudo-Etat qui empêche l’indivi
l’Etat et l’individu un pseudo-Etat qui empêche l’individu de voir l’
Etat
lui même et l’intérêt de l’Etat lui-même : « Quan
Etat qui empêche l’individu de voir l’Etat lui même et l’intérêt de l’
Etat
lui-même : « Quand il se fait des associations pa
nt générale par rapport à ses membres et particulière par rapport à l’
Etat
. On peut dire alors qu’il n’y a plus autant de vo
de la volonté générale, qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’
Etat
et que chaque citoyen n’opine que d’après lui. »
particularisme collectif, c’est le particularisme corporatif, c’est l’
Etat
dans l’Etat. Et j’appelle Etat dans l’Etat, non s
me collectif, c’est le particularisme corporatif, c’est l’Etat dans l’
Etat
. Et j’appelle Etat dans l’Etat, non seulement une
le particularisme corporatif, c’est l’Etat dans l’Etat. Et j’appelle
Etat
dans l’Etat, non seulement une association, mais
arisme corporatif, c’est l’Etat dans l’Etat. Et j’appelle Etat dans l’
Etat
, non seulement une association, mais tout ce qui
peuple ainsi défini, s’organise, doit être hors la loi, comme formant
Etat
dans l’Etat. Etat dans l’Etat, les Eglises. Etat
défini, s’organise, doit être hors la loi, comme formant Etat dans l’
Etat
. Etat dans l’Etat, les Eglises. Etat dans l’Etat,
i, s’organise, doit être hors la loi, comme formant Etat dans l’Etat.
Etat
dans l’Etat, les Eglises. Etat dans l’Etat, la no
e, doit être hors la loi, comme formant Etat dans l’Etat. Etat dans l’
Etat
, les Eglises. Etat dans l’Etat, la noblesse. Etat
a loi, comme formant Etat dans l’Etat. Etat dans l’Etat, les Eglises.
Etat
dans l’Etat, la noblesse. Etat dans l’Etat, la ma
formant Etat dans l’Etat. Etat dans l’Etat, les Eglises. Etat dans l’
Etat
, la noblesse. Etat dans l’Etat, la magistrature.
l’Etat. Etat dans l’Etat, les Eglises. Etat dans l’Etat, la noblesse.
Etat
dans l’Etat, la magistrature. Etat dans l’Etat, l
dans l’Etat, les Eglises. Etat dans l’Etat, la noblesse. Etat dans l’
Etat
, la magistrature. Etat dans l’Etat, les corporati
es. Etat dans l’Etat, la noblesse. Etat dans l’Etat, la magistrature.
Etat
dans l’Etat, les corporations ouvrières. Etat dan
s l’Etat, la noblesse. Etat dans l’Etat, la magistrature. Etat dans l’
Etat
, les corporations ouvrières. Etat dans l’Etat la
’Etat, la magistrature. Etat dans l’Etat, les corporations ouvrières.
Etat
dans l’Etat la Franc Maçonnerie. Etat dans l’Etat
at, les corporations ouvrières. Etat dans l’Etat la Franc Maçonnerie.
Etat
dans l’Etat, une ligue. Etat dans l’Etat, un part
orations ouvrières. Etat dans l’Etat la Franc Maçonnerie. Etat dans l’
Etat
, une ligue. Etat dans l’Etat, un parti, car c’est
s. Etat dans l’Etat la Franc Maçonnerie. Etat dans l’Etat, une ligue.
Etat
dans l’Etat, un parti, car c’est une fédération d
l’Etat la Franc Maçonnerie. Etat dans l’Etat, une ligue. Etat dans l’
Etat
, un parti, car c’est une fédération de sentiments
car c’est une fédération de sentiments d’intelligence et de volontés.
Etat
dans l’Etat, une académie, car c’est un groupe dé
e fédération de sentiments d’intelligence et de volontés. Etat dans l’
Etat
, une académie, car c’est un groupe délibérant. Et
ntés. Etat dans l’Etat, une académie, car c’est un groupe délibérant.
Etat
dans l’Etat, un journal, car c’est une fédération
ans l’Etat, une académie, car c’est un groupe délibérant. Etat dans l’
Etat
, un journal, car c’est une fédération de prédican
ration de prédicants et d’écoutants et, absolument, c’est une Eglise.
Etat
dans l’Etat, un collège libre, car c’est une Egli
édicants et d’écoutants et, absolument, c’est une Eglise. Etat dans l’
Etat
, un collège libre, car c’est une Eglise tout de m
libre, car c’est une Eglise tout de même. Et donc il ne faut dans un
Etat
ni liberté d’association, ni liberté d’enseigneme
l’amour de la patrie, l’activité de l’intérêt privé, l’immensité des
États
, les conquêtes, l’abus du gouvernement, ont fait
rganisation, toute association, tout groupement intermédiaire entre l’
État
et l’individu et autre que l’État lui-même, parce
ut groupement intermédiaire entre l’État et l’individu et autre que l’
État
lui-même, parce que tout cela est considéré comme
nsiste à protéger et à contenir également toutes les professions d’un
État
. — Le gouvernement ne peut être bon s’il n’y a un
ssance unique. — -> Il ne doit pas y avoir deux puissances dans un
État
. — Dans un État quelconque le plus grand malheur
-> Il ne doit pas y avoir deux puissances dans un État. — Dans un
État
quelconque le plus grand malheur est que l’autori
t que les choses humaines peuvent durer. Il est à croire que tous les
Etats
qui ne sont pas fondés sur de tels principes épro
e établira. Son rêve, c’est un roi absolu fondant la liberté dans ses
Etats
. Le vers de Racine qu’il doit admirer le plus, c’
oitement le roi lui-même ; — ce roi n’aurait besoin pour le bien de l’
Etat
ni de Parlement ni de corps ayant le dépôt des lo
« l’économie politique du Mondain ». C’est le luxe qui fait vivre les
Etats
. Le mot populaire : « C’est les riches qui font t
qui ne servent qu’à la volupté ou à la fantaisie, je le soutiens, cet
Etat
serait le plus misérable qu’il y eût au monde… Le
tât que la centième partie… Le peuple dépérirait tous les jours, et l’
Etat
deviendrait si faible qu’il n’y aurait si petite
finition même : « Dans la démocratie, l’égalité réelle est l’âme de l’
Etat
. » Egalité et frugalité, l’une fonction de l’autr
le : « L’égalité réelle, quoique, en démocratie, elle soit l’âme de l’
Etat
, est cependant si difficile à établir qu’une exac
qu’il traîne après lui la langueur, le dépérissement et la ruine de l’
Etat
. Aussi ditil très nettement sur les rapports de l
la ruine de l’Etat. Aussi ditil très nettement sur les rapports de l’
Etat
despotique avec la richesse nationale : « Quant à
apports de l’Etat despotique avec la richesse nationale : « Quant à l’
Etat
despotique il est inutile d’en parler : dans une
deux grands exemples. » Or, de tous les gouvernements despotiques, l’
Etat
collectiviste est celui qui développe le plus en
le prince est marchand, toute espèce d’industrie est ruinée. Dans ces
Etats
on n’améliore rien ; on ne bâtit des maisons que
ion. » La richesse inégalement répartie, signe de la corruption de l’
Etat
, active et hâte elle-même cette corruption ; et d
de l’Etat, active et hâte elle-même cette corruption ; et dès lors l’
Etat
court rapidement vers sa ruine : « De l’extrême i
out ce qu’il aperçoit, de bon et de sain dans toutes les parties de l’
Etat
, parvient enfin à fouler aux pieds les lois et le
faut signaler seulement deux passages où il esquisse la théorie de l’
Etat
omni-possesseur et où il indique le système du pa
ndique le système du partage égal ou à peu près égal. La théorie de l’
Etat
omni-possesseur résulte tellement de la doctrine
ment quand bien même Rousseau ne l’en aurait pas tirée lui-même. Si l’
Etat
est omni-puissant il doit être omni-possesseur, e
lui et toutes ses forces, dont les biens qu’il possède font partie… L’
Etat
, à l’égard de ses membres, est maître de tous leu
s, est maître de tous leurs biens, par le Contrat social, qui, dans l’
Etat
, sert de base à tous les droits. » — Et le paral
t ou plutôt l’identité de ces deux droits est si exacte, que, comme l’
Etat
impose sa « volonté générale » au citoyen pour «
onté générale » au citoyen pour « le forcer à être libre », de même l’
Etat
, en confisquant les biens des particuliers, les e
éritable droit et la jouissance en propriété. » Quoi qu’il en soit, l’
État
est le propriétaire transcendant de toutes les pr
ux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n’ont rien : d’où suit que l’
État
social n’est avantageux aux hommes qu’autant qu’i
a simplicité primitives que de la doctrine de la toute-puissance de l’
État
et de la souveraineté nationale en prenant le mot
nflées et des têtes vides. L’honnête médiocrité convient le mieux aux
Etats
. Les richesses y portent la mollesse et la corrup
urs de province, des seigneurs et des communes, sans compter ceux des
Etats
dans certaines provinces, se contrariant sans ces
aquelle plusieurs corps politiques consentent à devenir citoyens d’un
Etat
plus grand, qu’ils veulent former. C’est une soci
uffise à la sûreté de ceux qui se sont unis. » Toutes sociétés, tous
Etats
ne sont pas propres, selon Montesquieu, à former,
fficile de s’entendre et même de délibérer ensemble. C’est un peu des
Etats
généraux où se rencontrent Noblesse, Clergé et Ti
que fédérative d’Allemagne est composée de villes libres et de petits
Etats
soumis à des princes. L’expérience fait voir qu’e
. Il est essentiel que, comme c’est une loi de la Hollande, aucun des
Etats
confédérés ne puisse contracter une alliance part
participation des populations à l’administration de leurs provinces,
Etats
provinciaux, conseils généraux, conseil municipau
enfin il n’a jamais eu l’occasion, n’ayant jamais habité un « pays d’
Etats
», de s’expliquer là-dessus8. En résumé, il est é
uables n’y votaient pas l’impôt ; mais elle tenait quelque chose de l’
Etat
libre ; car sa magistrature était absolument indé
lle ressentait. Le « lit de justice » est une manière de petit coup d’
Etat
. C’est le pouvoir royal disant à un moment donné
aître. » — Les lettres de cachet étaient des façons de petits coups d’
Etat
contre les personnes. C’est le pouvoir royal disa
arrive toujours, la magistrature étant le seul corps indépendant de l’
Etat
, était devenu comme le refuge, et l’appui des lib
être avec sagesse, modération, perspicacité et pour le bien même de l’
Etat
. Il va sans dire que, comme tout corps de ce genr
et par conséquent un asile de liberté et un ferment de liberté dans l’
Etat
. Le pouvoir central atteint l’individu de deux fa
ertement par Voltaire : « La vénalité des charges est bonne dans les
Etats
monarchiques, parce qu’elle fait faire comme un m
s tribunaux. On n’y doit connaître d’autre autorité que les lois de l’
Etat
; elles doivent être uniformes dans toutes les pr
arent mieux à être intendants, lieutenants de police ou secrétaires d’
Etat
. Rousseau veut donc dire que la nation essaye dan
uand on souffre » ; mais elles n’ont jamais été une loi formelle de l’
Etat
, « Les premières remontrances du Parlement de Par
onnances du souverain. Laissez au Roi et à son conseil les affaires d’
Etat
; défaites-vous de l’erreur de vous regarder comm
rent besoin d’argent… » Dans ce cas le Parlement renvoyait le roi aux
Etats
généraux et répondait comme le Premier Président
cureurs… Je no donne pas deux années aux ennemis de la raison et de l’
Etat
pour rentrer dans leur bon sens. » Il coopère, du
es sentiments des six Conseils, où il appuie vigoureusement le coup d’
Etat
du 23 février : « Oui, tous les bons citoyens doi
, voilà nos objets, nos fonctions et nos bornes. Le gouvernement de l’
Etat
n’a jamais regardé la magistrature ; nous ne somm
et avec le duc de Mayenne, protesta contre la décision des soi-disant
Etats
généraux de nommer reine l’Infante d’Espagne et d
n précédent en sa faveur et de se laisser mettre en lieu et place des
Etats
généraux. Aux Etats généraux de 1515, le Tiers ay
veur et de se laisser mettre en lieu et place des Etats généraux. Aux
Etats
généraux de 1515, le Tiers ayant proposé de recev
orcé pour la circonstance de tous les princes, pairs et conseillers d’
Etat
qu’on put trouver ; après quoi le Parlement céda,
es et pour les trouver incompatibles avec les lois fondamentales de l’
Etat
. Le gouvernement voulait réformer l’ordre et non
vaient toujours eue plus ou moins, de former à eux tous un corps de l’
Etat
, un Parlement de France, dont chaque Parlement lo
nées de l’ancien Régime il réclama avec insistance la convocation des
Etats
généraux qui devaient mettre fin à son rôle polit
laisante, Montesquieu accuse formellement les religions de troubler l’
Etat
et d’être comme condamnées par leur nature même à
nature humaine, à blanchir le visage des Africains. Nous troublons l’
Etat
; nous nous tourmentons nous-mêmes pour faire rec
tout, les dervis ont en leurs mains presque toutes les richesses de l’
Etat
; c’est une société de gens avares qui prennent t
st pas douteux que les biens de mainmorte sont un « gouffre » dans un
Etat
. Il faut combiner l’impôt qui les frappe de telle
’impôt qui les frappe de telle sorte que ce qu’ils auraient donné à l’
Etat
en un siècle, s’ils avaient été entre les mains d
r ou à des moines, doit être frappée d’un impôt tel qu’elle rende à l’
Etat
en dix ans ce que lui aurait rendu une propriété
une association ou à un grand seigneur soit encore un gouffre pour l’
Etat
; et je vois d’autre part que, pressés ainsi par
ne proportion équitable et de telle manière qu’ils rendent autant à l’
Etat
que s’ils étaient utiles spontanément, d’abord l’
dent autant à l’Etat que s’ils étaient utiles spontanément, d’abord l’
Etat
ne perd rien, ensuite vous en diminuez le nombre
écrit et où moines inutiles, ignorants, ne rendant aucun service à l’
Etat
, possédant trop et ne cultivant pas ce qu’ils pos
le dit fort bien, un fléau pour la société et un gouffre au sein de l’
Etat
. Je n’ai pas besoin de dire — mais cependant on p
cience, non seulement en droit, mais comme chose éminemment utile à l’
Etat
. En droit il dit : « Quand il n’y aurait pas de l
eut être pour l’empire du monde. » En considération de l’intérêt de l’
Etat
, il dit : « S’il faut raisonner sans prévention,
er sans prévention, je ne sais, Mirza, s’il n’est pas bon que dans un
Etat
il y ait plusieurs religions. On remarque que ceu
ne peuvent pas être fonctionnaires, et il est bon qu’il y ait dans l’
Etat
un bon nombre d’hommes qui ne puissent pas même ê
Ils s’ingénient à être utiles. Ils songent à rendre des services à l’
Etat
, au lieu de songer à lui en demander. Ils cultive
rop faible pour le faire, il les exclut, au moins, des fonctions de l’
Etat
. Cola n’est pas sans un bon effet. Il y a une par
perception. La multiplicité des religions a d’autres avantages pour l’
Etat
, qui sont plus grands encore. « Comme toutes les
si a-t-on toujours remarqué qu’une secte nouvelle, introduite dans un
Etat
, était le moyen le plus sûr pour corriger tous le
Le prince doit donc souffrir plusieurs religions différentes dans ses
Etats
; il a intérêt à les souffrir. Elles se combatten
ait dire peut-être, c’est que les religions diverses qui sont dans un
Etat
s’appuient tour à tour sur le pouvoir, craignent
r qu’elles se multiplient et non seulement ne pas avoir de religion d’
Etat
et ne pas mettre l’Etat au service d’une religion
t et non seulement ne pas avoir de religion d’Etat et ne pas mettre l’
Etat
au service d’une religion, mais tenir en bride la
lle. Il était détestable de reconnaître une religion comme religion d’
Etat
. Il était mauvais encore de déclarer une religion
ce, et toutes les opinions doivent être acceptées et respectées par l’
Etat
à titre égal. Il ne faut donc ni religion d’Etat,
et respectées par l’Etat à titre égal. Il ne faut donc ni religion d’
Etat
, ni religion de la majorité des citoyens. Encore
ait la même chose, mais plus irrationnel et un peu burlesque, — que l’
Etat
lui même se proclame religion et qu’il ait la pré
qu’on pense ce qu’il pense. Ce serait alors, non seulement religion d’
Etat
, mais Etat-Religion, non seulement Etat se mettan
ors, non seulement religion d’Etat, mais Etat-Religion, non seulement
Etat
se mettant au service d’une religion ; mais Etat
igion, non seulement Etat se mettant au service d’une religion ; mais
Etat
se mettant au service de sa religion ; ce serait
s religieuses. Comme dit Montesquieu quelque part12, « cela donne à l’
Etat
de mauvais sujets et de mauvais fidèles. » Il y a
onne à l’Etat de mauvais sujets et de mauvais fidèles. » Il y a peu d’
Etats
plus mauvais que ceux qui sont gouvernés dans cet
étend que ses sujets doivent penser comme lui, estime qu’il y va de l’
Etat
si les sujets ont une seule idée différente de ce
e idée différente de celles de Sa Majesté ; et pratique la religion d’
Etat
, même sans le savoir, par une sorte de tradition,
vanté la multiplicité des religions comme une chose excellente pour l’
Etat
, et dit en passant ; « Aussi a-t-on remarqué qu’u
nt ; « Aussi a-t-on remarqué qu’une secte nouvelle, introduite dans l’
Etat
, était le moyen le plus sûr pour corriger les abu
nclure que l’intérêt du Prince est de favoriser l’introduction dans l’
Etat
de sectes nouvelles. — C’est pourtant ce de quoi
n’est point partisan dans l’Esprit des Lois : « Lorsque les lois d’un
Etat
ont cru devoir souffrir plusieurs religions, il f
guère à sa propagation, ce sera une très bonne loi civile, lorsque l’
Etat
est satisfait de la religion déjà établie, de ne
itiques en fait de religion : quand on est maître de recevoir dans un
Etat
une nouvelle religion ou de ne pas la recevoir, i
icisme par lui-même est une cause de dépopulation et de ruine dans un
Etat
; il se contente de dire, et dans cette mesure sa
ncore, c’est que le Christianisme, en contestant le droit absolu de l’
Etat
sur toute la personne de ceux qu’il contient 0ude
à tout despotisme, qu’ils ont quelque chose d’eux-mêmes à refuser à l’
Etat
et sur quoi l’Etat ne doit pas avoir de prise. Aj
qu’ils ont quelque chose d’eux-mêmes à refuser à l’Etat et sur quoi l’
Etat
ne doit pas avoir de prise. Ajoutons, pour être c
moins acquis qu’ailleurs, et l’on peut dire que la prospérité de cet
Etat
est due en partie à l’exercice de ces deux droits
des religions est un bien pour les religions, pour le pays et pour l’
Etat
; — voit dans les Eglises des corps intermédiaire
une religion, qui serait religion civile, religion laïque, religion d’
Etat
. Contre le Catholicisme Rousseau fait valoir que
ble, quoi qu’on en veuille dire, que le Catholicisme ne trouble pas l’
Etat
et ne le jette pas dans les voies de l’intoléranc
es de l’intolérance. Il est persécuteur ou il n’est pas, et il rend l’
État
persécuteur ou il n’a aucune influence sur l’Etat
t pas, et il rend l’État persécuteur ou il n’a aucune influence sur l’
Etat
, ce qui ne se peut que s’il n’est pas : « Ceux qu
que ose dire : Hors de l’Église point de salut, doit être chassé de l’
Etat
, à moins que l’Etat ne soit l’Église. Un tel dogm
de l’Église point de salut, doit être chassé de l’Etat, à moins que l’
Etat
ne soit l’Église. Un tel dogme n’est bon que dans
venté les Droits de l’homme, qui sont une limite à l’omnipotence de l’
Etat
. Il fait exactement la même remarque que Montesqu
éjà Bayle avait dit que de véritables chrétiens ne formeraient pas un
Etat
qui pût subsister. A quoi Montesquieu répondait :
qui, séparant le système théologique du système politique, fit que l’
Etat
cessa d’être un et causa les divisions intestines
it de juridiction qui a rendu toute bonne politie impossible dans les
Etats
chrétiens. » — Le système antique était bien meil
ahomet est excellent. Chez les anciens non seulement la religion et l’
Etat
se confondaient, mais le Dieu et l’Etat se confon
on seulement la religion et l’Etat se confondaient, mais le Dieu et l’
Etat
se confondaient. « Çhaque Etat… ne distinguait pa
e à la fois. » — Dans ces conditions l’unité et l’indivisibilité de l’
Etat
étaient absolues, et le citoyen enserré par la lo
iens, elle y est pourtant, surtout dans la secte d’Ali. Et il y a des
Etats
, tels que la Perse, où elle ne cesse de se faire
’aigle et de tout ramener à l’unité politique, sans laquelle jamais l’
Etat
ni le gouvernement ne sera bien constitué. Mais i
e et que l’intérêt du prêtre serait toujours plus fort que celui de l’
Etat
. » Voilà donc trois religions, le catholicisme, l
ans effet ; et, bien plus, loin d’attacher les cœurs des citoyens à l’
Etat
, elle les en détache, comme de toutes les choses
rie l’objet de l’adoration des citoyens, il leur apprend que servir l’
Etat
c’est en servir le dieu tutélaire. C’est une espè
léger amendement. Adopter un système mixte où il y ait une religion d’
Etat
, et où, de plus, chaque citoyen, après avoir adhé
t, et où, de plus, chaque citoyen, après avoir adhéré à la religion d’
Etat
et en y restant strictement fidèle, pourra profes
dèle, pourra professer des opinions religieuses particulières, dont l’
Etat
ne s’occupera point. En effet, il importe bien à
ières, dont l’Etat ne s’occupera point. En effet, il importe bien à l’
Etat
que chaque citoyen ait une religion qui lui fasse
er ses devoirs ; mais les dogmes de cette religion n’intéressent ni l’
Etat
ni ses membres qu’autant que ces dogmes se rappor
restez libre de comprendre Dieu et l’Univers de cette façon-là ; et l’
Etat
ne vous demande pas comment vous les comprenez. C
ela vous regarde personnellement. C’est votre religion personnelle. L’
Etat
la respecte, jusque-là qu’il veut l’ignorer. — M
à ses principes généraux. En formant association sur une chose dont l’
Etat
ne s’occupe point et qui ne lui importe pas, vous
une religion laïque, une religion sociale, qui sera la religion de l’
Etat
, et qui sera Religion d’Etat, comme chez les anci
igion sociale, qui sera la religion de l’Etat, et qui sera Religion d’
Etat
, comme chez les anciens, en ce sens qu’on sera ci
quoi qu’en ait pu dire le sophiste Hobbes, quand un homme sert bien l’
Etat
, il ne doit compte à personne de la manière dont
faut commencer par exterminer ces religions pour assurer la paix de l’
Etat
. De ces dogmes à proscrire, l’intolérance est cer
roire tout ce qui leur plaît. Je voudrais donc qu’on eût, dans chaque
Etat
, un code moral ou une espèce de profession de foi
es croire ; ce serait une odieuse intolérance ; mais on chassera de l’
Etat
ceux qui n’y croiront point : « Sans pouvoir obli
pouvoir obliger personne à les croire, le souverain peut bannir de l’
Etat
quiconque ne les croit pas. » Et celui-ci n’a rie
gion, par association, groupement, corporation, Eglise ; — religion d’
Etat
obligatoire, comme croyance et comme pratique, le
et les non-pratiquants mis à mort. Mais quelle sera cette religion d’
Etat
? Quels en seront les dogmes ? Quels en seront le
que ose dire : Hors de l’Eglise point de salut, doit être chassé de l’
Etat
. » En conséquence : quiconque ne croira pas en Di
rincipes généraux qu’il professe sur l’unité et l’indivisibilité de l’
Etat
et l’omnipotence de la Volonté populaire. Ils son
e universelle se distribue ainsi : Antiquité : despotisme absolu de l’
Etat
, ordre, tranquillité parfaits ; persécution et gu
n plus précisé et dans tout l’univers : guerres religieuses, tous les
Etats
troublés, assassinats, guerre civile permanente,
ces en une seule main, despotisme absolu, spirituel et temporel, de l’
Etat
, ordre, tranquillité, bonheur. Voltaire a un peu
ès bon œil, parce que la richesse aussi est une puissance, et dans un
Etat
bien constitué il ne doit y avoir de puissant que
qui, séparant le système théologique du système politique, fit que l’
Etat
cessa d’être un et causa les divisions intestines
gés plus graves ou plus urgents, où doit s’appliquer l’attention de l’
Etat
, il y a toujours des intermittences dans ces chos
Il apportait cette idée que l’individu ne se doit pas tout entier à l’
Etat
, qu’il y a « deux royaumes », l’un de ce monde, l
tre n’a aucun droit et ne doit avoir aucune prise. — Ils disaient à l’
Etat
quelque chose comme ceci : « Je vous dois tout, e
isme que sont nés ces Droits de l’homme, qui limitent les droits de l’
Etat
, et que, par conséquent, les démocrates ne peuven
irituel ou simplement de l’indépendance du spirituel relativement à l’
État
est pourtant la base même de toute la notion des
si l’on ne veut pas dire le fondement même du despotisme absolu de l’
Etat
antique. Il y a donc entre le polythéisme et l’Et
tisme absolu de l’Etat antique. Il y a donc entre le polythéisme et l’
Etat
antique beaucoup plus de rapports secrets, intime
ne croit, et rien n’est plus naturel que l’horreur et la terreur de l’
État
antique en présence de là religion nouvelle qui s
tupide mesure économique qui a appauvri la France et enrichi d’autres
Etats
. Mais, tout en désapprouvant, il excuse, il fait
grottes les lois de quelques empereurs romains formèrent peu à peu un
Etat
dans l’Etat ; c’était une République cachée au mi
lois de quelques empereurs romains formèrent peu à peu un Etat dans l’
Etat
; c’était une République cachée au milieu de l’Em
ron de l’Église, et de joindre à sa gloire de conquérant et d’homme d’
Etat
celle d’apôtre. Louis XIV, malgré la profonde pai
sairement enfanter des guerres civiles et ébranler les fondements des
Etats
… Il n’y a point de pays où la religion de Calvin
iculières 16… Il est mauvais citoyen parce qu’il trouble l’ordre de l’
Etat
. Il est rebelle parce qu’il désobéit. » (La voix
comme Montesquieu le disait déjà, qu’elles soient nombreuses, dans un
Etat
, pour se contrebalancer et se neutraliser : « S’i
désobéissent. » « Il faut soigneusement distinguer la religion de l’
Etat
de la religion théologique. Celle de l’Etat exige
stinguer la religion de l’Etat de la religion théologique. Celle de l’
Etat
exige que les imans tiennent des registres des ci
veillent sur les mœurs des ministres des temples. Cette religion de l’
Etat
ne peut en aucun temps causer aucun trouble. » «
e est tranquille. » « Il ne doit pas y avoir deux puissances dans un
Etat
. — Dans ma maison reconnaît-on deux maîtres, moi,
rité civile. C’est à quoi l’on travaille tout doucement dans tous les
Etats
. Il n’y a presque aucun prince qui ne soit convai
lus précisément sa doctrine sur les rapports entre les religions et l’
Etat
. Ils sont simples. Les prêtres doivent être payés
rs, 35 Parmi ces différends que la dispute enfante, Maintenir dans l’
Etat
une paix si constante ? D’où vient que les enfant
lisées : Malheur aux nations dont les lois opposées Embrouillent de l’
Etat
les rênes divisées ! 50 Le Sénat des Romains, ce
s opinions individuelles, au-dessus d’eux on établisse une religion d’
Etat
, le Déisme, la croyance à l’Etre suprême, religio
ranchise, dans les manières une certaine politesse » ; — que dans les
Etats
despotiques l’éducation tend à entretenir une pro
raisonner ; il n’a qu’à vouloir » et par conséquent dans ces sortes d’
Etat
« l’éducation est nulle » ; — enfin que dans le g
e qu’il faut chercher les idées de Rousseau relativement au rôle de l’
Etat
dans l’éducation ; car, intentionnellement, l’aut
’Etat dans l’éducation ; car, intentionnellement, l’auteur a écarté l’
Etat
de la question. L’idée fondamentale de l’Emile es
à la société, qui ne pourrait que le corrompre ; et par conséquent l’
Etat
n’intervient en aucune façon dans l’éducation qu’
nt dans cet enfant le développement naturel du cœur et de l’esprit. L’
Etat
, non seulement n’a aucun rôle dans cette affaire,
iens stagiaires. « Cette maxime est la clef d’un grand ressort dans l’
Etat
. » Cette éducation, ainsi comprise et ainsi orga
différemment et séparément. Tous étant égaux par la constitution de l’
Etat
doivent être élevés ensemble et de la même manièr
isation politique : l’état et l’armée I Sur les rapports de l’
Etat
et de l’armée, il n’y a rien dans Voltaire que qu
ilitarisme est un métier) que la puissance exécutrice peut asservir l’
Etat
. » — « Les troupes réglées, peste et dépopulation
blements et elle devient nécessairement contagieuse ; car sitôt qu’un
Etat
augmente ce qu’il appelle ses troupes, les autres
is on fait la guerre avec son capital. Il n’est pas inouï de voir des
Etats
hypothéquer leurs fonds pendant la paix même et e
e du despotisme, s’est occupé surtout des rapports de l’armée et de l’
Etat
au point de vue du danger que l’armée peut faire
repose-t-il sur une pensée trop optimiste. A ceux qui ont la force, l’
Etat
doit ôter les moyens d’en abuser et surtout ne pa
t « vertueux », ils comprendront assez, que c’est dans l’intérêt de l’
Etat
; si par hasard ils ne l’étaient pas, la précauti
yens ayant été soldats ou officiers ou l’étant encore, les chefs de l’
Etat
ne seraient point des « sénateurs timides » ; mai
me. Pour nous résumer, en ce qui est des relations de l’armée et de l’
Etat
, Voltaire ne s’en est pas occupé : Rousseau et Mo
besoins, ou suivant ceux de ses peuples. Par la régie il épargne à l’
Etat
les profits immenses des fermiers qui l’appauvris
commis qui la pillent. Enfin, Monsieur, dans les premiers corps de l’
État
que de droits équivoques et que d’incertitudes !
t-il admis dans la Cour des Pairs ? Le Parlement est-il substitué aux
Etats
généraux ? Le Conseil d’Etat est-il en droit de f
irs ? Le Parlement est-il substitué aux Etats généraux ? Le Conseil d’
Etat
est-il en droit de faire des lois sans le Parleme
anda sur cet objet l’avis des jurisconsultes les plus éclairés de ses
Etats
, celui qui proposa d’abolir la torture crut qu’il
II était partisan de cette exception, mais, chose curieuse, pour les
Etats
républicains. « La torture, écrit-il dans sa lett
l y a plus de trente ans que l’on n’en fait plus usage, mais dans les
Etats
républicains il y aura peut-être quelque exceptio
II, en étendant cette opinion à tous les crimes contre la sûreté de l’
Etat
: « J’oserais croire qu’il n’y a qu’un seul cas o
de sa mort perdait la France, exposait nos provinces, troublait vingt
Etats
. L’intérêt de la terre était de connaître les com
nne ne murmurera ; il s’agit de la vie d’un roi et du salut de tout l’
Etat
… » On objectera que toutes les raisons données pa
chaumières dans un village ». Montesquieu avait déjà dit : « Dans les
Etats
modérés… les confiscations rendraient la propreté
dant par la séparation des pouvoirs. A qui va le bien confisqué ? A l’
Etat
. Mais le juge de l’ancien régime, le juge indépen
indépendant, de par l’infâme vénalité, n’a aucun intérêt à enrichir l’
Etat
, à enrichir le roi. Il ne cherche donc pas à trou
mmerce, ou à dessécher des marais empestés, rend plus de services à l’
Etat
qu’un squelette branlant à un poteau ou plié en m
qu’elle ne se corrige ; secondement afin qu’elle ne puisse donner à l’
Etat
des enfants en grand nombre, parmi lesquels il s’
me ait à redouter. — Rousseau représente la doctrine de la religion d’
État
dans toute son intransigeance et telle que Calvin
er, mais la rêver. — Voltaire représente la doctrine de la religion d’
État
tempérée par le mépris de toute religion ; et vou
tempérée par le mépris de toute religion ; et voudrait une religion d’
État
dont fût le pape un souverain qui n’y croirait pa
quieu et Voltaire sont partisans de la propriété individuelle et de l’
Etat
puisant ses ressources dans les industries de lux
ndances collectivistes et la conviction que c’est de la terre que les
Etats
vivent, et des industries de luxe qu’ils meurent.
ion, et tant s’en faut ; les Cahiers de 1789, plus royalistes que les
Etats
généraux de 1614, n’ont pas demandé une Révolutio
ontesquieu. Cela ferait frémir Rousseau, pour qui l’individu devant l’
Etat
n’a aucun droit. « Nul ne doit être inquiété pou
e, 1793). — C’est du Montesquieu. C’est l’individu placé en face de l’
Etat
comme un débiteur et aussi comme un juge, et le j
et dégénérant toujours en gouvernement aristocratique ; — religion d’
État
très simple, bornée au culte de l’Etre suprême, e
. L’organisation collectiviste serait donc très vite amenée à être un
Etat
administré par des Jésuites qui obéiraient à un g
ce ». D’autre part tout devient « place ». Telle industrie, utile à l’
Etat
, mais non nécessaire à l’Etat, languit : on la la
t « place ». Telle industrie, utile à l’Etat, mais non nécessaire à l’
Etat
, languit : on la laisse mourir. Telle autre, néce
à l’Etat, languit : on la laisse mourir. Telle autre, nécessaire à l’
Etat
, languit. L’Etat s’en empare et est forcé de s’en
t : on la laisse mourir. Telle autre, nécessaire à l’Etat, languit. L’
Etat
s’en empare et est forcé de s’en emparer. Tout ce
i était agent, employé de cette industrie, devient fonctionnaire de l’
Etat
. Or tous ces fonctionnaires, et ce seront bientôt
er et d’agir. Toute monarchie absolue voudra être la seule force de l’
Etat
, et elle ne voudra d’aucune sorte de liberté. Tou
té. Toute association, toute réunion, tout concert, lui paraîtra « un
Etat
dans l’Etat », mot magique qui fait frémir d’inqu
sociation, toute réunion, tout concert, lui paraîtra « un Etat dans l’
Etat
», mot magique qui fait frémir d’inquiétude et d’
rd, ou semblera le contredire, sont la peste la plus désastreuse d’un
Etat
. Il est vrai, mais « qu’on y prenne bien garde, c
inistrative, économique, — une loi, un pouvoir central, en un mot, un
État
. Mais si, pour faire respectez l’ordre général, l
en un mot, un État. Mais si, pour faire respectez l’ordre général, l’
État
ne dispose que de la force brutale toute nue, son
des idées. Pour qu’une société soit vraiment unifiée, il faut qu’à l’
État
s’adjoigne la nation. * ** La rareté des sociétés
nation. * ** La rareté des sociétés unifiées est dès lors manifeste :
États
et nations sont loin d’être des phénomènes aussi
. Lyall 188, que l’absence de toute nationalité proprement dite. « Un
État
, nous dit M. Lavisse 189, est un être politique o
M. Lavisse 189, est un être politique organisé, et il n’y aura pas d’
États
à proprement parler (de grands États au moins) qu
e organisé, et il n’y aura pas d’États à proprement parler (de grands
États
au moins) qu’à la fin du moyen âge. — Une nation
a pas de véritable nation sur le continent avant notre temps. » Ainsi
États
et nations n’apparaissent que dans certains temps
, Rome, patrie du droit naturel, donnait le premier modèle d’un grand
État
centralisé, — si bien que de l’idée de l’État, co
emier modèle d’un grand État centralisé, — si bien que de l’idée de l’
État
, comme de l’idée de l’égalité, les historiens s’a
les grands manieurs de peuples s’efforcent en effet de reconstituer l’
État
romain, et c’est son souvenir qui, revivifié par
ir qui, revivifié par la Renaissance, vient présider à la genèse de l’
État
moderne. Les anciens eux-mêmes l’avaient compris.
aborent pas à leur propre unité. Si l’on veut, l’Empire romain est un
État
; il n’est à aucun degré une nation. Des siècles
que des autonomies. Tous ceux qui sont effrayés des empiètements de l’
État
moderne invoquent l’exemple de la Grande-Bretagne
s’unifie en se centralisant. La progression annuelle des budgets des
États
suffirait à le prouver200. Et qu’on ne croie pas
lie, au profit de l’autorité centrale, les clauses de ce traité entre
États
qui formait la constitution américaine. La doctri
’unification reste superficielle ; l’organisation bureaucratique de l’
État
est comme suspendue au-dessus d’une nation qui n’
respect ancien. Comparés au pouvoir souverain, tous les membres de l’
État
paraissent placés sur un même plan, égaux dans la
, le pullulement des castes en Inde219. Inversement, les progrès de l’
État
écrasent l’organisation féodale. Elle existait en
est déjà au patron ce que le vassal est au seigneur220. Mais quand l’
État
romain couvre tout de son ombre, l’institution du
on du patronage s’étiole. Si elle prospère au moyen âge c’est que les
États
existent à peine : elle disparaît quand ils renai
stent à peine : elle disparaît quand ils renaissent. À mesure que les
États
modernes grandissent, on les voit étouffer les pe
les corporations leur monopole. Une société unifiée ne tolère plus d’
État
dans l’État. Mais détruire les groupements fermés
tions leur monopole. Une société unifiée ne tolère plus d’État dans l’
État
. Mais détruire les groupements fermés et séparés,
et par suite l’aider à se poser comme centre du droit ? « Tant qu’un
État
véritable n’offre pas à tous une sauvegarde égale
ondent en quelque sorte ses droits propres : c’est seulement dans les
États
constitués que l’homme isolé peut lever la tête.
as faites en vue d’intérêts industriels avoués ? D’un autre côté, des
États
très peu belliqueux, comme la Chine, ont pourtant
n ; on la confond alors avec l’indépendance naturelle, antérieure à l’
État
, et de plus en plus restreinte par ses progrès. T
garantis ; on considère alors la vraie liberté comme postérieure à l’
État
, fille des lois qu’il promulgue et sanctionne. Le
des sociétés auxquelles ils participent. Si donc la constitution des
États
modernes devait y entraîner la suppression de tou
Tous les droits personnels s’effaceraient devant le droit public. Un
État
qui, comme disait Bodeau 225 « fait des hommes to
e, qu’une portion de son activité personnelle : ce sont ceux-là qu’un
État
fortement unifié par le militarisme supprime ou e
par le militarisme supprime ou entrave. Mais il en est d’autres qu’un
État
ainsi constitué adopte ou favorise, et ce sont ce
nous avons rappelées, qu’un pouvoir central fort veuille tolérer ces
États
partiels qui, accaparant leurs sujets, divisent l
y, Études de Droit constitutionnel, p. 67. 200. V. Leroy-Beaulieu, L’
État
moderne et ses fonctions, 2e éd., 1891, 1er chap.
vre d’un jeune homme. Je ne ferai donc que poser les principes. Que l’
État
ait le devoir de patronner la science, comme l’ar
ner la science, comme l’art, c’est ce qui ne saurait être contesté. L’
État
, en effet, représente la société et doit suppléer
r des bibliothèques, fonder de grands établissements scientifiques. L’
État
doit donc à la science des observatoires, des bib
vidus ne pourraient seuls entreprendre et publier certains travaux. L’
État
leur doit des subventions. Certaines branches de
uraient procurer à ceux qui les cultivent le nécessaire de la vie : l’
État
doit, sous une forme ou sous une autre, offrir au
aux à l’abri du besoin importun. Je dis que c’est là un devoir pour l’
État
, et je le dis sans aucune restriction 121. L’État
là un devoir pour l’État, et je le dis sans aucune restriction 121. L’
État
n’est pas à mes yeux une simple institution de po
ctées, on puisse se passer d’un ministre de l’Instruction publique. L’
État
, je le répète, ne doit que suppléer à ce que ne p
orme à l’esprit moderne. C’est surtout sous la forme religieuse que l’
État
a veillé jusqu’ici aux intérêts suprasensibles de
cer sous la forme purement scientifique et rationnelle, tout ce que l’
État
accordait autrefois à l’exercice religieux revien
budget des cultes, il y aura budget de la science, budget des arts. L’
État
doit subvenir à la science comme à la religion, p
la condition de la plus parfaite liberté, le patronage que lui doit l’
État
ne confère à l’État aucun droit de la contrôler o
lus parfaite liberté, le patronage que lui doit l’État ne confère à l’
État
aucun droit de la contrôler ou de la réglementer,
er, pas plus que la subvention accordée aux cultes ne donne droit à l’
État
de faire des articles de foi. L’État peut même mo
ée aux cultes ne donne droit à l’État de faire des articles de foi. L’
État
peut même moins, en un sens, sur la science que s
tal aux recherches savantes. Cette lacune ne sera réparée que quand l’
État
aura institué, sous une forme ou sous une autre,
es autres hommes aux besoins matériels et réclamant l’assistance de l’
État
. Quant à ceux qui ne voient dans la science que l
que la moindre découverte en ce genre valait mieux pour lui et pour l’
État
que les plus beaux songes. VIII Mais cette
oine subsistait encore en Asie dans l’armée, et que les procès même d’
État
étaient jugés avec publicité et liberté par le tr
ique dérivée de la représentation ou des décrets directs du peuple, l’
État
, la souveraineté de l’État, les changements viole
tation ou des décrets directs du peuple, l’État, la souveraineté de l’
État
, les changements violents ou les révolutions lent
nées comme l’évangile infaillible de la politique. XVII « Tout
État
est une association, dit-il en commençant, et, co
plus capitale des associations. Et celle-là, on l’appelle précisément
État
, ou association politique. » Du premier mot voil
enfants ; le plus âgé est le roi. L’association des villages forme l’
État
, la nation. Ainsi l’État vient toujours de la nat
t le roi. L’association des villages forme l’État, la nation. Ainsi l’
État
vient toujours de la nature. De là cette conclusi
elles de l’association est un être dégradé. « On ne peut douter que l’
État
ne soit naturellement au-dessus de la famille et
es sous un même nom. « Ce qui prouve bien la nécessité naturelle de l’
État
et sa supériorité sur l’individu, c’est que, si o
dance n’a pas de besoins, celui-là ne saurait jamais être membre de l’
État
. C’est une brute ou un dieu. « La nature pousse d
individus tiennent à la famille, aussi bien que la famille tient à l’
État
; or la vertu des parties doit se rapporter à cel
éellement que les enfants et les femmes soient bien réglés pour que l’
État
le soit comme eux. Or c’est là nécessairement un
libres, et ce sont les enfants qui formeront un jour les membres de l’
État
. » XXI Voici ce qu’il pense de la communau
ur l’ordre des laboureurs que pour celui des guerriers, gardiens de l’
État
, c’est qu’elle détruira tout accord dans cette cl
ories sur les femmes et les enfants. À nos yeux, le bien suprême de l’
État
, c’est l’union de ses membres, parce qu’elle prév
civile ; et Socrate aussi ne se fait pas faute de vanter l’unité de l’
État
, qui nous semble, et lui-même l’avoue, n’être que
x individualités, ou du moins que l’une des deux disparaisse ; dans l’
État
au contraire, où cette communauté prévaudra, elle
même l’affection que font naître ces noms si chers se perdra dans un
État
où il sera complètement inutile que le fils songe
, qui prouvent bien qu’il n’est pas impossible ; et, surtout dans les
États
bien organisés, où il existe en partie, où il pou
« On le détruit, quand on prétend établir cette unité excessive de l’
État
, de même qu’on enlève encore à deux autres vertus
e Socrate vient de la fausseté du principe d’où il part. Sans doute l’
État
et la famille doivent avoir une sorte d’unité, ma
int une unité absolue. Avec cette unité poussée à un certain point, l’
État
n’existe plus ; ou, s’il existe, sa situation est
l’éducation qu’il convient de ramener à la communauté et à l’unité l’
État
qui est multiple, comme je l’ai déjà dit ; et je
en prétendant introduire l’éducation, et, par elle, le bonheur dans l’
État
, on s’imagine pouvoir le régler par de tels moyen
Si tous ces points sont réglés ici comme ils le sont dans les autres
États
, que deviendra dès lors la communauté ? On aura n
ndra dès lors la communauté ? On aura nécessairement constitué dans l’
État
deux États ennemis l’un de l’autre : car, des lab
ors la communauté ? On aura nécessairement constitué dans l’État deux
États
ennemis l’un de l’autre : car, des laboureurs et
rétend pas moins que le devoir du législateur est de rendre heureux l’
État
tout entier ; mais l’État tout entier ne saurait
voir du législateur est de rendre heureux l’État tout entier ; mais l’
État
tout entier ne saurait être heureux, quand la plu
cisément ce qu’il a dit lui-même : car, à ses yeux, les bases de tout
État
sont l’égalité de fortune et l’égalité d’éducatio
la propriété. « Sa législation paraît, au reste, n’avoir en vue qu’un
État
peu étendu, puisque tous les artisans doivent y ê
eu étendu, puisque tous les artisans doivent y être la propriété de l’
État
, sans y former une classe accessoire de citoyens.
toyens. Si les ouvriers chargés de tous les travaux appartiennent à l’
État
, il faut que ce soit aux conditions établies pour
itant susceptible d’être élevé au pouvoir civil. » Il passe de là à l’
État
lui-même et aux différentes formes de constitutio
lleure que le petit nombre. « Supposons donc la réunion, dans un seul
État
, d’individus distingués, nobles, riches, d’une pa
, toute faible qu’elle est, elle peut suffire cependant à gouverner l’
État
, ou même à former par elle seule une cité complèt
tte égalité de la justice se rapporte autant à l’intérêt général de l’
État
qu’à l’intérêt individuel des citoyens. Or le cit
gouverner tour à tour, suivant les préceptes de la vertu. « Si dans l’
État
un individu, ou même plusieurs individus, trop pe
générale des animaux. Voilà aussi l’origine de l’ostracisme dans les
États
démocratiques, qui, plus que tous les autres, se
est en mesure de le pouvoir, on applique ce principe politique à des
États
, à des peuples entiers. On peut voir la conduite
n’empêche donc les monarques de se trouver en ceci d’accord avec les
États
qu’ils régissent, si de fait ils ne recourent à c
quand la conservation de leur propre pouvoir est dans l’intérêt de l’
État
. « Ainsi les principes de l’ostracisme appliqué a
e ; mais, si le législateur reçoit de seconde main le gouvernail de l’
État
, il peut, dans le besoin, recourir à ce moyen de
supérieur en talent et en vertu à tous les autres. La république ou l’
État
parfait doit participer du pouvoir absolu par la
galité est l’identité d’attributions entre des êtres semblables, et l’
État
ne saurait vivre contre les lois de l’équité : le
ent gouvernement, un mauvais gouvernement ne devant peser que sur les
États
régis par des hommes corrompus. Et, réciproquemen
, il semble impossible que, là où l’administration n’est pas bonne, l’
État
soit gouverné par les meilleurs citoyens. Mais il
que partout tenir lieu de mérite et de vertu. « Trois éléments dans l’
État
se disputent l’égalité : ce sont la liberté, la r
leure quand elle est formée par des citoyens de fortune moyenne ; les
États
bien administrés sont ceux où la classe moyenne e
ns que celui des fortunes moyennes s’accroisse proportionnellement, l’
État
se corrompt et arrive rapidement à sa ruine. « Il
regardé qu’à leur propre constitution pour faire prédominer dans les
États
soumis à leur puissance, tantôt l’oligarchie, tan
e genre ; et dès longtemps les hommes politiques ont renoncé dans les
États
à chercher l’égalité. Ou bien l’on tâche de s’emp
ogie, où l’universalité des citoyens prend part au gouvernement, tout
État
n’est pas fait pour la supporter ; et l’existence
la plupart des causes qui ruinent cette forme politique et les autres
États
républicains. Pour établir ce genre de démocratie
e nombre et la nature des causes qui amènent les révolutions dans les
États
, les caractères qu’elles prennent selon les const
lles adoptent ; d’autre part, nous rechercherons quels sont, pour les
États
en général, et pour chaque État en particulier, l
s rechercherons quels sont, pour les États en général, et pour chaque
État
en particulier, les moyens de conservation ; et e
ion ; et les révolutions de ce genre sont surtout fréquentes dans les
États
oligarchiques et monarchiques. « Parfois la révol
es riches, mais même qu’on partage l’usufruit ; ce qui, dans quelques
États
, a lieu par des moyens détournés. Il vaut mieux a
ue qu’il nous donne comme parfaite, plus spécialement qu’à tout autre
État
, ou à tout autre objet de ce monde ? « Mais dans
mmerce, et la loi le leur interdit. Bien plus, à Carthage, qui est un
État
démocratique, les magistrats font le commerce ; e
qui est un État démocratique, les magistrats font le commerce ; et l’
État
cependant n’a point encore éprouvé de révolution.
ion. « Il est encore fort singulier d’avancer que dans l’oligarchie l’
État
est divisé en deux partis, les pauvres et les ric
alement vertueux ? En supposant même que personne ne s’appauvrisse, l’
État
n’en passe pas moins de l’oligarchie à la démagog
une révolution, et que, quand des citoyens obscurs perdent la leur, l’
État
n’en reste pas moins fort tranquille. Ces révolut
stote, écrite 350 ans avant Jésus-Christ, soit le manuel de l’homme d’
État
de toutes les époques, preuve que la vérité est é
s lois politiques ou civiles, bref l’ordre, la forme et l’esprit de l’
État
nouveau. II. Premières conséquences L’applica
e ces douceurs et de ces fadeurs L’illusion gagne jusqu’aux hommes d’
État
. « Sire, dit Turgot en présentant au roi un plan
t actuellement dix ans se trouveront alors des hommes préparés pour l’
État
, affectionnés à leur pays, soumis, non par craint
fit pas que le peuple assemblé ait une fois fixé la constitution de l’
État
en donnant sa sanction à un corps de lois ; il fa
ir sur leurs sièges. De gré ou de force, ils sont les corvéables de l’
État
, plus disgraciés qu’un valet ou un manœuvre, puis
isme parfait. IV. Secondes conséquences Par la théorie nouvelle l’
État
devient despote Précédents de cette théorie La
tolérée Aliénation totale de l’individu à la communauté Droits de l’
État
sur la propriété, l’éducation et la religion L’É
uté Droits de l’État sur la propriété, l’éducation et la religion L’
État
couvent spartiate. Car la théorie a deux faces
u gouvernement, elle aboutit de l’autre à la dictature illimitée de l’
État
. Le nouveau contrat n’est point un pacte historiq
aucune des institutions anciennes ne peut invoquer de droit contre l’
État
nouveau. L’emplacement où nous le bâtissons doit
i se formeront au fur et à mesure des occasions et des besoins. Notre
État
n’est point une simple machine utilitaire, un out
ante. Déjà, depuis longtemps, par la centralisation administrative, l’
État
a la main partout440. « Sachez, disait Law au mar
ance est gouverné par trente intendants. Vous n’avez ni Parlement, ni
États
, ni gouverneurs ; ce sont trente maîtres des requ
elles on a imaginé le système des contrepoids sont chimériques… Que l’
État
comprenne bien ses devoirs, et alors qu’on le lai
renne bien ses devoirs, et alors qu’on le laisse libre… Il faut que l’
État
gouverne selon les règles de l’ordre essentiel, e
onstruit sur le modèle de Sparte et de Rome, l’individu n’est rien, l’
État
est tout. En effet, « les clauses du contrat soci
corps social, propriétaire universel et maître absolu. Il faut que l’
État
ait tous les droits et que les particuliers n’en
si en ce moment j’en conserve l’usage, c’est par une concession de l’
État
qui m’en fait le « dépositaire ». — Et ne dites p
possédais au-delà de ma subsistance. C’est pourquoi, bien loin que l’
État
soit mon obligé, je suis le sien, et ce n’est pas
t aux préjugés des pères l’éducation des enfants, qu’elle importe à l’
État
encore plus qu’aux pères. » — « Si l’autorité pub
amais regarder son individu que dans ses relations avec le corps de l’
État
. » Telle était la pratique de Sparte et l’unique
time, qui est la décision du peuple assemblé. Le premier intérêt de l’
État
sera toujours de former les volontés par lesquell
de la volonté générale, qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’
État
, et que chaque citoyen n’opine que d’après lui449
qui rompt l’unité sociale ne vaut rien », et il vaudrait mieux pour l’
État
qu’il n’y eût point d’Église Non seulement toute
du chrétien n’est pas de ce monde ». Il ne peut pas être zélé pour l’
État
et il est tenu en conscience de supporter les tyr
conque ose dire hors de l’Église point de salut doit être chassé de l’
État
» Si enfin je suis libre-penseur, positiviste ou
s450. Sans pouvoir obliger personne à les croire, il faut bannir de l’
État
quiconque ne les croit pas ; il faut le bannir no
ns. Je cesse d’être propriétaire, père, chrétien, philosophe. C’est l’
État
qui se substitue à moi dans toutes ces fonctions.
de Rousseau, et l’on osera bien davantage. Au nom de la raison que l’
État
seul représente et interprète, on entreprendra de
ch. 3. 441. Rousseau, Contrat social. I, 6. 442. Ibidem, I, 9. « L’
État
, à l’égard de ses membres, est maître de tous leu
nfants seront enlevés à la famille et élevés en commun aux frais de l’
État
d’une façon uniforme. » On a trouvé un projet ana
yse, une idée qui importe à la conservation de l’état social et que l’
État
doit imposer par la force aux citoyens ; Dieu est
pour le métier que ces honnêtes gens exercent et les fonctions que l’
État
leur confie, et ce serait un point à considérer,
ce qu’elle a dit que quelque chose de l’individu n’appartient pas à l’
État
, à savoir son âme, ce qui est le fondement même d
es barrières qui, pour Montesquieu, sont absolument nécessaires en un
État
bien constitué. Mais il reste, on le sent plus qu
, d’une part, et, d’autre part, une religion organisée en dehors de l’
État
pour pouvoir servir de limite au pouvoir central,
le gouvernement. Autant Montesquieu veut plusieurs puissances dans l’
État
et, par conséquent, accepte très volontiers une p
autant Voltaire n’en veut qu’une et tient ferme pour que tout, dans l’
État
, soit dans la main du souverain, la religion comm
que ose dire : Hors de l’Église point de salut, doit être chassé de l’
État
». Tout État bien constitué doit faire une révoca
: Hors de l’Église point de salut, doit être chassé de l’État ». Tout
État
bien constitué doit faire une révocation de l’édi
me la guerre civile en permanence. Il faut chasser le catholique de l’
État
a priori et sans examen, sur la simple constatati
ne se peut point qu’il n’arrive pas à la conception d’une religion d’
État
. Il y arrive très vite ou plutôt la religion d’Ét
d’une religion d’État. Il y arrive très vite ou plutôt la religion d’
État
était en lui en quelque sorte, sans qu’il eût bes
ligieux et de sa conviction despotiste. Donc il y aura une religion d’
État
, une espèce de minimum de croyances, que le citoy
croyances, que le citoyen devra avoir, sous peine d’être chassé de l’
État
, sous peine, aussi, d’être mis à mort si, après a
antisocial dans la société, et donc un ennemi qu’il faut supprimer. L’
État
devra donc, s’il veut vivre : 1º exiler a priori
nque ose dire : Hors de l’Église point de salut doit être chassé de l’
État
» ; 2º exiler tous ceux qui déclareront ne point
r librement leurs cultes et d’être les égaux des catholiques devant l’
État
civil. Mais la religion catholique, maintenue com
l’État civil. Mais la religion catholique, maintenue comme religion d’
État
, était encore l’idée dominante et presque univers
. Elle voulut tellement que la religion catholique fût une religion d’
État
qu’elle voulut que la religion catholique fût une
qu’ils établissaient comme une Église nationale et comme une Église d’
État
qu’ils trouvaient tout juste et tout rationnel d’
idées de Montesquieu, il me semble qu’on aurait séparé l’Église de l’
État
et fait de l’Église un de ces corps intermédiaire
i bien, elle encore, que l’Église fût nationale, que l’Église fût « d’
État
», qu’elle légiférait dans l’Église, qu’elle fais
qui avait présidé à la Constitution civile elle-même. L’Église est d’
État
, elle est, comme nous-mêmes, nommée par le corps
u, assez vite du reste, à l’idée de la séparation de l’Église et de l’
État
. Cette séparation fut accomplie par le décret du
ie par le décret du 29 septembre 1795, qui peut être résumé ainsi : l’
État
n’empêche l’exercice d’aucun culte ; il n’en sala
ssent la souveraineté du peuple et qu’ils se soumettent aux lois de l’
État
. C’était la séparation absolue, et c’était, à mon
forcé, je dis en France, de la loi de séparation de l’Église et de l’
État
. Il n’y a rien de plus sensé et de plus juste que
de plus sensé et de plus juste que la séparation de l’Église et de l’
État
. Dans le monde moderne c’est la solution vraie, c
, juifs, catholiques et libres penseurs, ne peut avoir une religion d’
État
; ni il ne peut, sans de grands inconvénients, pa
fonctions de simple police à l’effet de maintenir l’ordre matériel. L’
État
n’empêche la célébration d’aucun culte, il n’en s
naires de la fin du xviiie siècle, la séparation de l’Église et de l’
État
ne pouvait être qu’une occasion de persécuter plu
que jamais. Il est probable que toute séparation de l’Église et de l’
État
aura toujours en France les mêmes effets. Mais n’
ut et on doit dire que le régime de la séparation de l’Église et de l’
État
ne fut appliqué en son esprit et en sa lettre en
r le gouvernement français ; que le clergé français serait payé par l’
État
français et que les catholiques français auraient
ire de l’Église de France. L’Église de France avait été un corps de l’
État
; elle avait cessé de l’être et le Concordat ne l
n’a une véritable influence sur les âmes que si elle est séparée de l’
État
ou plutôt du gouvernement, soit par sa puissance,
gouvernement, soit par sa puissance, soit par sa liberté. Corps de l’
État
, « ordre de l’État », l’Église d’avant 1790 était
par sa puissance, soit par sa liberté. Corps de l’État, « ordre de l’
État
», l’Église d’avant 1790 était séparée du gouvern
nt aimer que d’une affection tiède, c’est une Église confondue avec l’
État
et soldée et dirigée par le gouvernement, une Égl
, nous le défendent. A nous organiser, nous aurions l’air de faire un
État
dans l’État, ce qui est infâme. Forcez-nous à ne
fendent. A nous organiser, nous aurions l’air de faire un État dans l’
État
, ce qui est infâme. Forcez-nous à ne pas entendre
monopole de l’Université napoléonienne. Le principe était le même : l’
État
ne reconnaît que l’Église de l’État, soumise à se
ne. Le principe était le même : l’État ne reconnaît que l’Église de l’
État
, soumise à ses ordres ; l’État enseigne et ne veu
l’État ne reconnaît que l’Église de l’État, soumise à ses ordres ; l’
État
enseigne et ne veut pas que d’autres que lui puis
qui enfin faisait du droit d’enseigner une loi constitutionnelle de l’
État
et du monopole de l’Université un abus contraire
olution, c’était la séparation libérale et loyale de l’Église et de l’
État
. Elle était conforme à la Charte ; car il n’y ava
eur dernier degré de violence, avec la séparation de l’Église et de l’
État
il y aurait eu fusion nécessaire entre l’Église o
ur séculaire : maintenir à l’Église son caractère, sinon d’ordre de l’
État
, du moins de corps de l’État, pour lui conserver
Église son caractère, sinon d’ordre de l’État, du moins de corps de l’
État
, pour lui conserver son prestige. Seuls, d’une pa
dans sa religion » ! Elle repoussa la séparation de l’Église et de l’
État
. La Charte de 1830 n’avait que « promis » la libe
alloux, 1850) admettait d’une part des écoles « publiques », écoles d’
État
, écoles dont les chefs et les professeurs seraien
soit par des associations. Ces dernières étaient encore soumises à l’
État
, en ce sens qu’elles devaient être inspectées par
er, sans brevet de capacité, à tout ministre d’un culte reconnu par l’
État
ou à tout religieux qui aurait fait un stage de t
capacité, mais de capacité. Il est vrai ; mais encore de quel droit l’
État
prétendrait-il me défendre de confier mon fils à
mon fils à un ignorant ou prétendu tel ? C’est à moi d’en juger. Si l’
État
a le droit et même le devoir d’interdire la profe
ofesseurs fussent aussi bons que les instituteurs et professeurs de l’
État
, et c’était précisément un bienfait de la liberté
nnes furent incomparablement plus instruits que les instituteurs de l’
État
. Et, encore une fois, le citoyen prétendu libre d
uteurs de l’État. Et, encore une fois, le citoyen prétendu libre d’un
État
prétendu libre a le droit de prendre pour l’aider
le droit de prendre pour l’aider à élever son fils qui il veut, et l’
État
ne doit avoir sur les professeurs qu’un droit d’i
t simple consiste en ceci : l’enseignement n’est pas une affaire de l’
État
; enseigne qui veut ; l’État n’enseigne pas ; l’É
’enseignement n’est pas une affaire de l’État ; enseigne qui veut ; l’
État
n’enseigne pas ; l’État surveille les maisons d’e
une affaire de l’État ; enseigne qui veut ; l’État n’enseigne pas ; l’
État
surveille les maisons d’enseignement au point de
rs de 1850 était très loin de cela. Ils maintenaient l’enseignement d’
État
; et, à côté de lui, ils permettaient que les par
roit de naître. Je l’ai dit, je crois, quelque part, c’est comme si l’
État
, qui a une ligne de chemin de fer de Paris à Bord
mais forçait tous les voyageurs de la Compagnie d’Orléans à payer à l’
État
une redevance pour entretenir la ligne d’État Par
rait quelque chance pour qu’on ne voyageât plus que sur la ligne de l’
État
. D’autant plus que les moyens pour l’État enseign
plus que sur la ligne de l’État. D’autant plus que les moyens pour l’
État
enseignant de faire concurrence à l’enseignement
. » Peut-être ; mais enfin ceux qui maintenaient l’enseignement de l’
État
comme concurrence redoutable et pouvant devenir q
ceux qui n’admettaient qu’un enseignement libre très surveillé par l’
État
et luttant contre l’enseignement de l’État à arme
libre très surveillé par l’État et luttant contre l’enseignement de l’
État
à armes très inégales ; ceux qui faisaient « paye
enant sinon le monopole, du moins le privilège de l’enseignement de l’
État
; ceux-là non seulement ne pouvaient être incrimi
ne pouvaient être incriminés de faire balance égale à l’Église et à l’
État
; non seulement ne pouvaient être incriminés d’ac
elle. C’est ainsi qu’en 1860, une commission composée du « ministre d’
État
», du président du conseil d’État, du ministre de
commission composée du « ministre d’État », du président du conseil d’
État
, du ministre de l’intérieur, du ministre de l’ins
qui s’effaceraient avec le temps dans l’unité de l’enseignement de l’
État
. Les établissements religieux sont le refuge des
est une boutade de Béarnais qui doit se traduire ainsi : « Je suis l’
État
, ou tout au moins je le représente, et il se résu
oins je le représente, et il se résume et il s’exprime en moi. Or cet
État
est en majorité catholique. Je dois donc être off
nous ne doit préférer ses façons particulières de penser au bien de l’
État
. Particulier, je resterais protestant et bon fran
ciens élèves des maisons religieuses et celui des anciens élèves de l’
État
pendant la guerre de 1870 ; et je ne sache pas qu
uses l’amour de la Révolution et on l’enseignait dans les écoles de l’
État
. C’est incontestable. Les professeurs des lycées,
lait pas qu’on poursuivît ; et en ce sens c’était un véritable coup d’
État
; — d’autre part, c’était une première atteinte à
urraient exister et subsister si elles obtenaient l’autorisation de l’
État
par une loi. C’était dire : « Les associations re
e d’association et en même temps de la séparation de l’Église et de l’
État
, persuadés qu’alors c’est l’Église même qui impos
éterminé de la liberté d’enseignement et que, tout en demandant que l’
État
ouvre aussi largement que possible ses établissem
sentiels du programme républicain : la séparation des Églises et de l’
État
; en enlevant aux Églises la force qu’elles tiren
en enlevant aux Églises la force qu’elles tirent de leur union avec l’
État
et les ressources qu’elles puisent dans le budget
une simple déclaration ; mais en réservant le droit d’inspection de l’
État
et en limitant strictement leur faculté d’acquéri
n platonicien, que « l’enfant n’appartient pas aux parents ; mais à l’
État
, que l’État est son tuteur et doit le défendre co
n, que « l’enfant n’appartient pas aux parents ; mais à l’État, que l’
État
est son tuteur et doit le défendre comme il doit
ades, et des précautions, ne fût-ce que celle de la surveillance de l’
État
, il n’y a pas de raison pour que l’État, à certai
celle de la surveillance de l’État, il n’y a pas de raison pour que l’
État
, à certaines époques, ne puisse interdire l’ensei
l’enseignement à certaines catégories de personnes… Les motifs dont l’
État
peut étayer cette interdiction sont de même natur
on, c’était le régime antérieur à 1850, c’est-à-dire le monopole de l’
État
. Pourquoi ? Pour établir la fameuse « unité moral
e, reproduisit l’argumentation de M. Ferdinand Buisson, affirma que l’
État
avait tous les droits, que le libéralisme était u
ux ne faisaient que « transférer la puissance spirituelle du pape à l’
État
». Et ainsi, « pour éviter la Congrégation, nous
nous avons détrôné les rois et les papes, on veut que nous fassions l’
État
roi et pape. Je ne suis ni de cette politique ni
la question, il s’en prit à la formule « sécularisation complète de l’
État
» et demanda si les États-Unis étaient un État sé
risation complète de l’État » et demanda si les États-Unis étaient un
État
sécularisé, eux qui accordent la liberté la plus
ment du libéralisme français, mais de la politique religieuse de tout
État
moderne et civilisé : « Je m’inquiète et je m’att
s la suppression du Concordat, vers la séparation de l’Église et de l’
État
. Il n’y eut du reste que contradiction apparente
irigeait le parti anticlérical vers la séparation de l’Église et de l’
État
, considérée elle-même comme un épisode de la guer
a religion chrétienne. A la vérité, la séparation de l’Église et de l’
État
était un très ancien article du programme républi
i Waldeck), la Chambre poursuivrait la séparation des Églises et de l’
État
. Mais le temps n’était pas venu. Le parti anticlé
furent pas tous élus — avaient mis la séparation de l’Église et de l’
État
dans leurs professions de foi. Mais l’assemblée p
mot dans son discours-programme de la séparation de l’Église et de l’
État
; mais il est de ces hommes qui vont devant eux b
, faite par M. Massé et M. Hubbard, de séparation de l’Église et de l’
État
(mai 1903). Les interpellateurs eux-mêmes, MM. Ga
Église ; il exprima cette idée que le Concordat n’avait pas donné à l’
État
des armes suffisantes contre l’Église et il envis
une de ces deux solutions : ou bien la séparation de l’Église et de l’
État
… » On l’interrompit, on lui cria : « des Églises
rte que l’Église protestante et l’Église juive devinssent religions d’
État
et l’Église catholique religion privée ; car il r
ion privée ; car il reprit ainsi : « … de l’Église catholique et de l’
État
; ou bien, si elle pense que cette séparation n’a
ermination, commence toujours par mettre l’Église hors des mains de l’
État
et que cela seul est déjà dangereux ; que mieux v
, ils croient qu’une Église est une force autonome, indépendante de l’
État
, ou qu’elle n’est rien. Ils croient encore que l’
qu’elle n’est rien. Ils croient encore que l’Église indépendante de l’
État
, même tourmentée, même persécutée, suscitera à l’
dépendante de l’État, même tourmentée, même persécutée, suscitera à l’
État
, sans même le vouloir, mais parce que l’État en F
ersécutée, suscitera à l’État, sans même le vouloir, mais parce que l’
État
en France sera toujours autoritaire, de tels emba
Le Nordez d’avoir à ne pas quitter leurs postes. Le sous-secrétaire d’
État
romain répondit qu’autre chose était une dépositi
mais encore pour dénoncer le Concordat et pour séparer l’Église de l’
État
, en rejetant formellement — il l’a fait vingt foi
accepterait sans répugnance la pensée du divorce entre l’Église et l’
État
». La proposition de séparation de l’Église et de
’Église et l’État ». La proposition de séparation de l’Église et de l’
État
était déposée devant le peuple. Elle le fut deux
tte escarmouche comme le prélude de la séparation de l’Église et de l’
État
, il avait manifesté ses inquiétudes patriotiques
vrir les difficultés du problème de la séparation de l’Église et de l’
État
. Nous avons peut-être sur M. Briand cet avantage
eut s’acheminer vers une indépendance plus grande de l’Église et de l’
État
, et nous discuterons à fond sur tous ces points.
. Gambetta, quand on lui parlait de la séparation de l’Église et de l’
État
, avait coutume de dire : « Oh ! Ce serait la fin
que vous poursuiviez. Vous vouliez la séparation de l’Église et de l’
État
; c’était votre nouvelle politique, qui avait pri
r le papier, quand vous auriez fait le plan de cette cité future où l’
État
et l’Église seront complètement séparés, vous n’a
ions-nous en état, demain, de faire la séparation de l’Église et de l’
État
, ce serait encore une faute impardonnable d’avoir
on, très grave, je le reconnais, de la séparation de l’Église et de l’
État
, a été engagée précisément dans les conditions qu
ardon ! Dans un pays où est établie la séparation de l’Église et de l’
État
, l’Église et l’État sont indépendants l’un de l’a
où est établie la séparation de l’Église et de l’État, l’Église et l’
État
sont indépendants l’un de l’autre, mais ils viven
glise ; et ce sont surtout les pays de séparation de l’Église et de l’
État
qui ont besoin d’être, d’une façon ou d’une autre
est naturel et même obligatoire d’interdire au prêtre rémunéré par l’
État
et, par conséquent, sinon fonctionnaire, du moins
satisfait. En somme, c’est bien là une séparation de l’Église et de l’
État
rationnelle, sinon généreuse, et pacifique, en so
re sur la politique rationnelle : « La séparation de l’Église et de l’
État
est l’heureuse et incontestable nécessité d’une é
car la religion n’a de force et de vertu que dans la conscience. Si l’
État
s’interpose, la religion devient pour l’homme que
ption généreuse de la chose politique, il écrivait dans sa brochure l’
État
, l’Église et l’Enseignement : « Napoléon, ce gran
ment même de toutes les autres. Il a fondé de nouveau l’Église dans l’
État
, l’État dans l’Église ; il a fait subir un sacre
e de toutes les autres. Il a fondé de nouveau l’Église dans l’État, l’
État
dans l’Église ; il a fait subir un sacre au pouvo
monieusement, délivre l’Église des chaînes lourdes et peu dorées de l’
État
. Quoi qu’il en puisse être, la situation actuell
rements, Église libre, relativement, assez largement, non payée par l’
État
, vivant des ressources qu’elle se créera par le m
ni du désir de jouir. Un tel homme se soustrait en quelque sorte à l’
État
par le peu de besoin ou par le nul besoin qu’il a
sorte à l’État par le peu de besoin ou par le nul besoin qu’il a de l’
État
. Homme dangereux par ceci qu’il est indépendant.
sera un homme qui ne présentera plus de prises, pour ainsi dire, à l’
État
et sera une espèce de protestation contre la serv
et sera une espèce de protestation contre la servilité générale que l’
État
sera parvenu à établir. Croit-on que la démocrati
et le pur et simple et rude monopole de l’enseignement aux mains de l’
État
il n’y a rien du tout, rien, si ce n’est des subt
es de vous sur la question de l’enseignement. Vous voulez donc pour l’
État
le monopole complet de l’enseignement et vous le
e grammaire ou une arithmétique différentes de celles des écoles de l’
État
, mais parce que vous craignez que, à la faveur de
tes — avec les arguments dont vous appuyez le droit et le devoir de l’
État
d’accaparer l’enseignement — pour ne pas aboutir
qu’il voit très bien que le monopole de l’enseignement aux mains de l’
État
et, d’une façon plus générale, le monopole de tou
, d’une façon plus générale, le monopole de toute pensée attribué à l’
État
est du même ordre et du même système que le monop
et du même système que le monopole de toute propriété aux mains de l’
État
et est un acheminement à l’établissement de ce mo
en faisant de telle sorte qu’elles n’aient qu’une pensée, celle que l’
État
leur dictera. Le socialiste dit, lui : « Il faut
n attendant, en rend l’idée familière et habitue à la conception de l’
État
souverain. L’essentiel, après tout, c’est que la
risations, je demeurerais partisan du monopole de l’enseignement de l’
État
, à tous les degrés, parce que c’est uniquement av
roit d’enseigner que par le monopole de renseignement [aux mains de l’
État
]. Que demain, dans le monde économique, quelqu’un
t ; le seul enseignement libre, c’est l’enseignement monopolisé par l’
État
, mais où la liberté régnera. » Je ne veux jamais
tenant, l’intention, d’abord de n’avoir en France qu’une Université d’
État
, ensuite de laisser les professeurs de cette Univ
sité d’État, ensuite de laisser les professeurs de cette Université d’
État
enseigner « ce qu’ils voudront, comme ils voudron
rs libres, parce qu’ils auront comme l’estampille et l’apostille de l’
État
et feront comme partie du gouvernement ; et l’on
xistence de l’Église catholique, quelque séparée qu’elle ait été de l’
État
. Il ne faut se faire aucune illusion là-dessus. L
on, avant la loi de 1905, se posait ainsi : on séparera l’Église de l’
État
; mais, une fois séparée, lui appliquera-t-on tou
oujours été le partisan convaincu, c’est avant tout pour affranchir l’
État
d’un lien qui lui est plus nuisible qu’à la relig
t aux Églises elles-mêmes ; mais c’est aussi sous cette réserve que l’
État
, en reprenant sa liberté, devra respecter celle d
des Églises. Son rôle est, suivant moi, de les ignorer. Le jour où l’
État
aura cessé de subventionner les Églises et de leu
e ; cette Église qui prétend être elle-même une cité, une société, un
État
, l’État parfait, l’État dans lequel devraient s’a
e Église qui prétend être elle-même une cité, une société, un État, l’
État
parfait, l’État dans lequel devraient s’absorber
tend être elle-même une cité, une société, un État, l’État parfait, l’
État
dans lequel devraient s’absorber tous les États ;
tat, l’État parfait, l’État dans lequel devraient s’absorber tous les
États
; cette Église qui affecte un rôle mondial, à la
tait à ceci : « Pour ce qui est de la propagande, Église libre dans l’
État
neutre ; mais pour ce qui est de l’association, É
t neutre ; mais pour ce qui est de l’association, Église libre dans l’
État
souverain. » C’est-à-dire que l’Église pourra dir
désormais son seul mode possible d’existence, elle sera libre dans l’
État
ayant tout droit de la supprimer. Et tel me sembl
rarchie, seront ce que les républicains appellent tout de suite des «
États
dans l’État » et ce que, à ce titre, ils détesten
nt ce que les républicains appellent tout de suite des « États dans l’
État
» et ce que, à ce titre, ils détestent d’une hain
association et se distingue un peu de la vaste association qui est l’
État
. Le mot « État dans l’État », qui fait frémir tou
se distingue un peu de la vaste association qui est l’État. Le mot «
État
dans l’État », qui fait frémir tout démocrate fra
e un peu de la vaste association qui est l’État. Le mot « État dans l’
État
», qui fait frémir tout démocrate français, n’a p
ennemi ; il faut et le traiter en ennemi et le forcer à n’être dans l’
État
qu’un ennemi », voilà, depuis Gambetta, le princi
at de les imaginer et de les accomplir, presque aucun n’étant homme d’
État
. Ensuite parce que le système parlementaire tel q
ne sais, et encore je ne crois pas, la séparation de l’Église et de l’
État
paraîtra une solution et permettra aux socialiste
ère suivante : abolition de l’Église catholique considérée comme un «
État
dans l’État », précisément parce qu’elle ne sera
: abolition de l’Église catholique considérée comme un « État dans l’
État
», précisément parce qu’elle ne sera plus liée à
« État dans l’État », précisément parce qu’elle ne sera plus liée à l’
État
, comme une association trop cohérente et trop for
Orient : « D’abord les deux questions [séparation de l’Église et de l’
État
et Protectorat des chrétiens d’Orient] ne sont pa
uand nous le pouvons. Nous disons comme Bossuet, qui est conseiller d’
État
: « … la loi ne permettait pas aux hérétiques de
presque une association, et l’on sait bien qu’une association est un
État
dans l’État, ce qui est insupportable. Et c’est p
association, et l’on sait bien qu’une association est un État dans l’
État
, ce qui est insupportable. Et c’est précisément p
ses de retraite pour l’invalidité ou la vieillesse ne fussent pas « d’
État
», fussent aux mains de mutualités parfaitement i
at », fussent aux mains de mutualités parfaitement indépendantes de l’
État
, auxquelles l’État, cette fois incontestablement
ains de mutualités parfaitement indépendantes de l’État, auxquelles l’
État
, cette fois incontestablement par humanité pure e
mène tout droit au collectivisme économique. » Ce qui veut dire : « L’
État
omniscient, cela mène à l’État omnipossesseur ; l
e économique. » Ce qui veut dire : « L’État omniscient, cela mène à l’
État
omnipossesseur ; le monopole de l’enseignement, c
ue vous enseigniez individuellement ou par sociétés particulières ; l’
État
aujourd’hui enseigne seul ; l’État demain, du mêm
ou par sociétés particulières ; l’État aujourd’hui enseigne seul ; l’
État
demain, du même droit, possédera seul ; il n’y a
droit, possédera seul ; il n’y a aujourd’hui d’autre professeur que l’
État
; il n’y aura pas demain d’autre propriétaire que
esseur que l’État ; il n’y aura pas demain d’autre propriétaire que l’
État
; collectivité partout ; le collectivisme intelle
signifie rien. » Le « droit éminent » d’enseignement appartenant à l’
État
et le « droit éminent » de propriété appartenant
rtenant à l’État et le « droit éminent » de propriété appartenant à l’
État
, c’est absolument la même théorie, la même doctri
mpte assez peu sur l’association privée, et qu’il ne compte que sur l’
État
, et que, par conséquent, il a tout intérêt à ce q
que sur l’État, et que, par conséquent, il a tout intérêt à ce que l’
État
soit passionnément despotique pour qu’il le soit
. Il place ou peut placer sa volonté de puissance ailleurs que dans l’
État
: « Je serai fort par corporation, par mon associ
de et de plus réactionnaire que de rebrousser, au XXe siècle, vers l’
État
antique, vers l’État romain et vers l’État grec,
nnaire que de rebrousser, au XXe siècle, vers l’État antique, vers l’
État
romain et vers l’État grec, qui a une doctrine re
er, au XXe siècle, vers l’État antique, vers l’État romain et vers l’
État
grec, qui a une doctrine religieuse à lui, qui l’
soutiendriez, perdriez-vous l’habitude de vous adresser toujours à l’
État
et de le persécuter pour qu’il se charge de vos q
nir avec lui (II, 19). 3. Histoire des rapports de l’Église et de l’
État
en France de 1789 à 1870. 4. Il y a des exceptio
nationalités principales en Italie, savoir : les États de Naples, les
États
du pape, les États toscans, les États de Modène,
pales en Italie, savoir : les États de Naples, les États du pape, les
États
toscans, les États de Modène, les États de Parme,
tats de Lombardie, les États de Venise, les États de Gênes, enfin les
États
mixtes, moitié subalpins, moitié cisalpins, de la
moitié cisalpins, de la maison de Savoie. La preuve que chacun de ces
États
a eu sa nationalité et sa vie propre, c’est que c
lie, c’est que l’Italie, quoique monarchique dans quelques-uns de ses
États
, est républicaine dans son histoire et dans sa re
inaux. Une fois l’Italie libre, une constitution fédérale de tous les
États
divers existants en Italie, théocraties, royautés
de la gloire et de la liberté, poètes, historiens, artistes, hommes d’
État
, par lesquels l’Italie vit tout entière dans la b
sentent un prince électif possédant de droit immémorial la ville et l’
État
romain au centre de l’Italie. Ces deux caractères
spèce de cosouveraineté spirituelle avec les souverains temporels des
États
catholiques, et les limites de cette cosouveraine
bilité réelle pour contenir cette cosouveraineté des papes dans leurs
États
. Qui ne sent, en effet, quel trouble, quelle anar
e anarchie, quelles factions, quelles révoltes pourrait jeter dans un
État
un pontife turbulent et cosouverain qui y lancera
e tribun inviolable, universel et impalpable des consciences dans nos
États
, c’est de lui donner une responsabilité temporell
ncerne leur forme de gouvernement intérieur. Si donc il convenait aux
États
romains de modifier ou d’abolir chez eux la souve
droit des peuples de modifier leur gouvernement ; un droit public des
États
romains, qui serait la pétrification de la souver
ile dans Rome : c’est absurde ! XVIII Que s’ensuit-il ? Que les
États
romains, comme tous les États du monde moderne, p
! XVIII Que s’ensuit-il ? Que les États romains, comme tous les
États
du monde moderne, peuvent, s’ils le jugent à prop
? Qu’en 1859 le Piémont a eu tort d’intervenir à main armée dans les
États
italiens, et de s’annexer arbitrairement des souv
États de l’Europe, le droit d’envahir, sans être en guerre, d’autres
États
voisins, de les ravir à leur souveraineté propre,
u côté de l’Allemagne ; et ne vous y trompez pas, Italiens des autres
États
de la péninsule ! l’annexion continue de vos autr
des autres États de la péninsule ! l’annexion continue de vos autres
États
indépendants au Piémont vous constitue inévitable
iémontaise, très patriotique, mais formée de recrutements de quelques
États
italiens mal annexés et peut-être déjà aigris par
taise désaffectionnera à jamais d’une maison de Savoie, maîtresse des
États
romains. Une monarchie piémontaise ne peut donc
eulement sera son durable avenir. Une confédération libre de tous les
États
italiens annexés librement à l’Italie seule, et n
la France et égaré par l’Angleterre ne prévaudra pas contre le coup d’
État
des peuples revendiquant leurs noms, leurs person
e génie italien, elle n’aura pour gouvernement général qu’une diète d’
États
libres, où le droit de chacun, confondu dans le d
chimérique, qui vous compromet, contre la forme d’une confédération d’
États
libres, qui vous sauve ! Absorbés, vous tomberez
s de chacune de ces nationalités laissées au libre arbitre des divers
États
, et reliées seulement par une diète italique à un
ordinaires. Loin de considérer ce mémorable traité, et les maximes d’
État
qu’il renferme, comme des émanations de l’âme aus
et Poujoulat (1837) ; 3º enfin le recueil de ses Lettres et papiers d’
État
, dont le premier volume paraîtra seulement dans q
secrétaires intimes, mais n’avait point de bureaux. Les secrétaires d’
État
qui, comme on sait, n’étaient que ses premiers co
ou dépêches qu’il ne signait pas, et que signaient les secrétaires d’
État
ou ministres des divers départements. En un mot,
qu’était Richelieu, un patriote ardent pour la grandeur publique de l’
État
, autant, pour le moins, que les deux Pitt furent
t l’occasion de prononcer, le 23 février 1615, lors de la clôture des
États
généraux, et en présentant les cahiers de son ord
otestants ressaisissaient l’occasion de se confédérer et de former un
État
dans l’État et contre l’État. On était depuis 164
ssaisissaient l’occasion de se confédérer et de former un État dans l’
État
et contre l’État. On était depuis 1640 sous une F
ccasion de se confédérer et de former un État dans l’État et contre l’
État
. On était depuis 1640 sous une Fronde continuelle
aires pour leur conservation qu’à ceux qui étaient nécessaires pour l’
État
. Ainsi ces ministres, conseillers de la reine, h
cette occasion, s’écrie Richelieu, mépriser sa vie pour le salut de l’
État
; mais Dieu ne fait pas cette grâce à tout le mon
. Parlant de la manière infructueuse et vaine dont se terminèrent les
États
généraux de 1614, il ajoute : Toute cette Assemb
gulière invoquée et reconnue de tous les grands chefs et fondateurs d’
États
et des conducteurs de peuples. Pour quelques-uns,
reine et homme de bon jugement, qui venait d’être nommé secrétaire d’
État
, dut agir et influer par lui dès ce moment décisi
pour lors, qu’à peine s’en fût-il trouvé un autre capable de sauver l’
État
par sa fidélité et son courage. Les grands seign
aître au Louvre et faire des représentations à la reine sur ce coup d’
État
qui les consterne et dont ils n’apprécient pas la
leur Barbin et Luçon, régir tout le royaume, présider aux conseils d’
État
, disposer des dignités, armes et trésors de Franc
ans lui, eût été reconnu avantageux au service du roi et au bien de l’
État
, était pris en mauvaise part et envenimé par les
e être vu plus aisément des compagnies de la ville et des ordres de l’
État
qui viennent le complimenter : « C’était, dit-il,
principales vengeances se confondront pourtant dans les intérêts de l’
État
, il estime, à propos de ce meurtre du maréchal, q
ué uniquement aux fonctions du culte, étranger aux délibérations de l’
État
, salarié au lieu d’être propriétaire ; mais c’éta
l n’y avait plus, en un mot, ni persécution, ni faveur, ni religion d’
État
: véritable condition de la liberté des âmes dans
labilité des consciences ; ménager la transition entre le clergé de l’
État
violemment dépossédé et le clergé des fidèles rét
us reconnaîtront d’eux-mêmes librement, sans aucune intervention de l’
État
dans le domaine de la conscience. L’État est hum
ns aucune intervention de l’État dans le domaine de la conscience. L’
État
est humain, la foi est divine ; ils ne peuvent se
a liberté de Dieu dans les âmes et comme à la liberté des âmes dans l’
État
. Jamais le pouvoir civil et l’autorité religieuse
e la sainte liberté des âmes concédé au pouvoir spirituel. Religion d’
État
veut dire partout oppression de Dieu ou oppressio
clos cette question vitale pour la Révolution avec ses conseillers d’
État
, il professait comme eux les principes que nous v
nullement la religion du chrétien ; il avait la religion de l’homme d’
État
. C’est cette religion de l’homme d’État que M. Th
vait la religion de l’homme d’État. C’est cette religion de l’homme d’
État
que M. Thiers professe dix fois lui-même avec un
séparable de sincérité et de foi, en rendant au peuple une religion d’
État
avec ses privilèges et ses appareils exclusifs co
te justesse des paroles. Jamais, selon nous, la religion de l’homme d’
État
ne se montra plus dédaigneuse de la religion des
ndre doute dans sa pensée. Ce double motif de rétablir l’ordre dans l’
État
et la famille, et de satisfaire au besoin moral d
simplement pour le premier Consul de donner au peuple une religion d’
État
qu’il ne professait lui-même ni d’esprit ni de cœ
ui-même ni d’esprit ni de cœur ; de faire, au nom de cette religion d’
État
, toute politique à ses yeux et nullement religieu
et d’autant plus efficace qu’elle est plus volontaire, une religion d’
État
garantie à un souverain de la foi par un souverai
ons à dire à ceux qui ont la religion de la foi, et non la religion d’
État
, dans le cœur. Cette prétendue religion de la rai
eligion d’État, dans le cœur. Cette prétendue religion de la raison d’
État
est, selon nous, la dérision de la piété sincère
longue et épineuse négociation. Si toutes les négociations entre les
États
étaient compulsées et écrites ainsi par un écriva
r de sincère dans ces politesses de fausse admiration entre l’homme d’
État
de l’ordre excessif, du pouvoir absolu, et entre
voit plus loin et plus juste. Bonaparte, initié par ce grand homme d’
État
à la diplomatie européenne, prend de son ministre
ne monarchie absolue en France. Il inaugurait pompeusement le culte d’
État
, il caressait M. de Chateaubriand, dont le livre
mais la réflexion manque à l’historien. L’œuvre du véritable homme d’
État
n’est pas de caresser les vanités de notre nature
femme, par ses frères, par ses sœurs, par le sénat, par le conseil d’
État
, par Fouché, par Cambacérès, ses confidents, char
Consul sont révélés par lui-même dans une allocution à son conseil d’
État
du 3 germinal, allocution rapportée en ces termes
sa personne le renom d’écrivain révolutionnaire et le renom d’homme d’
État
monarchique, il accorde un peu aux républicains,
mpôt, l’intervention régulière de la nation dans le gouvernement de l’
État
, elle ne s’était point trompée ; elle n’avait auc
u commencement, ni au milieu, ni à la fin, elles ne sont d’un homme d’
État
, tel qu’on a droit de se figurer M. Thiers. Que v
is criminel, car en renversant la république il avait fait un crime d’
État
contre la liberté et contre la souveraineté natio
t en ne fondant pas la dynastie héréditaire il aurait fait un crime d’
État
contre la monarchie. Aussi n’hésita-t-il pas, et
t. Bonaparte, mécontent d’une condamnation trop douce pour un crime d’
État
, se hâte de l’éloigner de la France et lui achète
reur Alexandre, que l’armée russe se retirât par journées d’étape des
États
autrichiens, et il promit de lui accorder un armi
pas débuté par l’action ; il est homme d’Église avant d’être homme d’
État
; il a commencé par prêcher, par être orateur dan
ustifier, de la motiver, et il est proprement l’idéal du conseiller d’
État
. Il a un maître faible, mais assez judicieux, à p
: puis dans son récit, l’artiste négociateur, l’artiste conseiller d’
État
se complaît à tout reproduire de ses raisons, et
n qui appartient de droit à la France comme étant le cœur de tous les
États
chrétiens. La république de Venise était aux pris
des troubles civils qui semblaient compromettre l’existence même de l’
État
. Il tenait à montrer à l’Europe, dès le premier j
mit ainsi à mon avis, dit Richelieu, pour faire voir que le repos des
États
lui est en si grande recommandation qu’il prive s
s : « J’ai eu ce malheur, dit-il, que ceux qui ont pu beaucoup dans l’
État
m’en ont toujours voulu, non pour aucun mal que j
le dans les choses publiques, à une vertu propre en chaque ordre de l’
État
, à une rectitude élevée dans le clergé, à la géné
e chose du xixe devant les yeux. Il ne saurait admettre que, dans un
État
, tout le monde indifféremment soit élevé pour êtr
des yeux en toutes ses parties serait monstrueux, dit-il, de même un
État
le serait-il, si tous ses sujets étaient savants
te et avec cette précision, elle atteste la vue profonde de l’homme d’
État
. Ce rôle de l’homme d’État, qui, à chaque moment
elle atteste la vue profonde de l’homme d’État. Ce rôle de l’homme d’
État
, qui, à chaque moment social, est le principal et
lieux communs : mais lisez bien, vous retrouverez toujours l’homme d’
État
et le moraliste expérimenté. Richelieu, dans tout
t beaucoup plus de plomb que de vif-argent, ils ne valent rien pour l’
État
. Il y en a qui sont fertiles en inventions et abo
ne grande étendue, ils ne laisseraient pas de pouvoir être utiles aux
États
. La présomption est un des grands vices qu’un hom
’humilité n’est requise dans ceux qui sont destinés à la conduite des
États
, la modestie leur est tout à fait nécessaire. San
n, ne peuvent être estimés avoir la probité requise au maniement de l’
État
. Si un homme est sujet à ses vengeances, le mettr
sang, la désolation générale, la ruine entière et le changement d’un
État
. Il sépare les gens de bien ; il fait que les uns
avant tout, et s’en remettant pour la suite à la future assemblée des
États
, qui voteraient ce qu’on aurait résolu. Les minis
ge involontaire, qu’ils veulent avant tout conserver l’intégrité de l’
État
. Ces pièces des étrangers, surprises et lues, don
qu’on fit de Paris plutôt que de toute autre ville, pour la tenue des
États
généraux de 1593. L’esprit de Paris, et les varia
s d’eux et de la guerre ». Choisir Paris pour le lieu de la tenue des
États
était donc un coup de maître ; c’était choisir un
le ; c’était empêcher une armée étrangère de s’emparer du lieu où les
États
siégeaient et de les tenir en sujétion ; c’était
eil et autour d’un tapis vert, dédaigna de parler et d’assister à ces
États
généraux. Dès les premières séances, il fut dégoû
seulement avoir plusieurs cordes à son arc, balancer l’assemblée des
États
généraux et la conférence de Suresnes l’une par l
in, les Le Tellier, est d’une de ces races ou l’on était secrétaire d’
État
de père en fils ; il fut ministre, en vérité, prè
régimes que nous avons traversés, j’avoue que je goûte ses Mémoires d’
État
, si peu agréables qu’ils soient au point de vue l
sage et patriote qui cherche le salut général et la pacification de l’
État
; et de l’autre il y a l’ami, l’intime du duc de
présenter occasion de l’employer. » Il était conseiller au Conseil d’
État
; intendant des finances ; employé et consulté da
et à cette petite république protestante qui subsistait au sein de l’
État
? Nous verrons le président dans son ambassade de
prétentieuse, n’a pas rencontré une seule bonne chance. Ces hommes d’
État
, si sûrs de leur fait, se sont trouvés des enfant
eux ans 1, exposé ce que nous regardons comme la marche régulière des
États
sortis de la féodalité du moyen âge, marche dont
munes, avec son Église, avec ses universités, a trouvé moyen d’être l’
État
le plus libre, le plus prospère et le plus patrio
i l’eussent, probablement perdu, s’il eût vécu ; car, pour un homme d’
État
, il est bien plus avantageux d’avoir débuté par l
s, leur légèreté morale achevèrent de tout ruiner. On se figura que l’
État
, qui s’était incarné dans le roi, pouvait se pass
s que cet insignifiant article contînt le droit implicite des coups d’
État
. L’insertion de cet article ne vint pas de la roy
esque renoncé. Il n’y a pas un exemple de plus complète trahison d’un
État
par son souverain, en prenant le mot trahison pou
ne forme sociale où beaucoup de choses tenues autrefois pour choses d’
État
seraient laissées à l’initiative privée. Certes,
ure et dont l’accomplissement serait la destruction des finances de l’
État
. La première fois que je rencontrai Prevost-Parad
emandai son impression dominante : « Nous verrons bientôt la fin de l’
État
», me dit-il. C’est exactement ce que j’aurais ré
s ses entreprises les plus téméraires, se fit complice de ses coups d’
État
. Pendant près de vingt ans, les fauteurs du 10 dé
artes était fondée pour des siècles. Mais telle est la faiblesse d’un
État
dénué de base morale, qu’un jour de folie suffit
pays. Le catholicisme restait la seule force organisée en dehors de l’
État
et confisquait à son profit l’action extérieure d
de la politique allemande. Le consentement des diverses parties d’un
État
nous paraît l’ultima ratio de l’existence de cet
es parties d’un État nous paraît l’ultima ratio de l’existence de cet
État
. — Tels étaient nos principes, et ils avaient deu
onne de ne considérer dans le choix du fonctionnaire que le bien de l’
État
ou, en d’autres termes, la bonne exécution de la
t qu’on peut regarder comme un des plus pauvres personnels d’hommes d’
État
que jamais pays ait vus en fonction. Tout cela ve
ouvent au pouvoir des souverains incapables ou méchants. Sûrement les
États
qui font résider la conscience nationale dans une
présentée par l’école des économistes et par la plupart des hommes d’
État
comme la voie même de la civilisation. Mais il y
font gloire. La tendance du libéralisme français était de diminuer l’
État
au profit de la liberté individuelle ; l’État en
ais était de diminuer l’État au profit de la liberté individuelle ; l’
État
en Prusse était bien plus tyrannique qu’il ne le
vé, dressé, moralisé, instruit, enrégimenté, toujours surveillé par l’
État
, était bien plus gouverné (mieux gouverné aussi s
plus en plus à celle des Allemands ; l’inconvénient qu’il y a pour un
État
à détenir des pays malgré eux se révèlera de plus
place dans le concert européen. Je ne saurais croire qu’aucun homme d’
État
sérieux ait fait en Allemagne le raisonnement qu’
blique ne peut avoir ni armée ni diplomatie ; la république serait un
État
militaire d’une rare nullité ; la discipline y se
fet, le parti qu’a pris la France sur le conseil de quelques hommes d’
État
qui la connaissent bien, d’ajourner les questions
s, les spécialités, les intérêts divers, sans lesquels il n’y a pas d’
État
organisé. Est-il indispensable que la première, d
chambre représenterait ainsi tout ce qui est une individualité dans l’
État
; ce serait vraiment un corps conservateur de tou
entralisation plus profonde, qui ferait de la France une fédération d’
États
analogue aux États-Unis d’Amérique, il faut s’ent
ique, il faut s’entendre. Il n’y a pas d’exemple dans l’histoire d’un
État
unitaire et centralisé décrétant son morcellement
er principe est que, dans ce qui touche à la liberté de conscience, l’
État
ne doit se mêler de rien. La foi, comme toutes le
r, c’est une réforme libérale du catholicisme, sans intervention de l’
État
. Que l’Église admette deux catégories de croyants
Quand je dis scientifique, je ne dis pas pratique, professionnel ; l’
État
n’a pas à s’occuper des applications de métier ;
it y avoir des écoles d’application ; il ne peut y avoir des écoles d’
État
fermées et faisant concurrence aux universités. O
erreur. Il va sans le dire qu’à côte de ces universités dotées par l’
État
, et où toutes les opinions savamment présentées a
personnes naïves toujours portées à croire que sans la tyrannie de l’
État
elles feraient des merveilles. Il est bien probab
n Ozanam, par exemple, préféreraient le champ libre des universités d’
État
, où tout se passerait au grand jour, à ces petite
me les catholiques les plus portes à s’élever contre le monopole de l’
État
? Personne ne serait exclu des chaires des univer
ltés que certaines personnes trouvent à la collation des grades par l’
État
. L’État, en un tel système, ne salarie pas certai
certaines personnes trouvent à la collation des grades par l’État. L’
État
, en un tel système, ne salarie pas certaines opin
ipe théorique ne peut plus être que la séparation de l’Église et de l’
État
; mais la pratique ne saurait être la théorie. Ju
inqueur. Si la sottise, la négligence, la paresse, l’imprévoyance des
États
n’avaient pour conséquence de les faire battre, i
our les citoyens. Dans ce système, l’individu, très peu protège par l’
État
, aussi très peu gêne par l’État. Jeté sans patron
e, l’individu, très peu protège par l’État, aussi très peu gêne par l’
État
. Jeté sans patron dans la bataille de la vie, il
alité et de raison. L’individu, dans ce système, donne énormément à l’
État
; il reçoit en échange de l’État une forte cultur
ans ce système, donne énormément à l’État ; il reçoit en échange de l’
État
une forte culture intellectuelle et morale, ainsi
les réclamations de l’égoïsme individuel, qui trouve le fardeau que l’
État
lui impose trop lourd à porter. Ces sociétés, en
du parti démocratique qui maintenant travaille plus ou moins tous les
États
européens n’a nullement pour idéal la république
éenne. Résultera-t-il de ces tendances un troisième type social, où l’
État
interviendra dans les contrats, dans les relation
où elles ne pourraient plus tenir tête au flot montant, et où quelque
État
fort prendrait pour mission de maintenir l’ordre
t. A l’aboutissement de leur marche et à leur excès, l’un briserait l’
État
, l’autre établirait le pur despotisme. — Ils se c
onsidérer d’ensemble. Unité, continuité, c’est tout de Maistre. — Un
État
est un corps qui doit obéir à une intelligence un
c’est à mon insu. » Revenons donc au sens commun. Vous fondez votre
État
sur la dispersion, ramenée à une unité factice pa
ins de sable et vous croyez que le total est une maison. Je fonde mon
État
sur une unité vraie et une continuité réelle. Un
n. Je fonde mon État sur une unité vraie et une continuité réelle. Un
État
est un organisme, et, comme tout organisme, il vi
ration suppose déjà une société parfaitement organisée. Il a fallu un
État
, une civilisation, un gouvernement et une police
ciété cessera d’exister pour recommencer à être. Vous faites naître l’
État
tous les dix ans. C’est précisément dire qu’il ne
u tous les matins pour mesurer ses racines. De même vous croyez que l’
État
repose sur une constitution écrite. C’est une aut
ressort intime dans la machine nationale, obscurcissement de l’idée d’
État
, et quand il prétendait la rétablir, avec Roussea
sse n’est que la prétention de former une société particulière dans l’
État
. La nation se disperse déjà dans le système arist
s importants que ceux des autres hommes. Ils sont dans le secret de l’
État
. Leur premier devoir est de le comprendre. Ils on
a raison de croire que les vérités conservatrices sont aux mains de l’
État
et doivent être maintenues par lui ; seulement l’
— La loi ? C’est la théorie moderne : la loi fait la part de ce que l’
État
prend à l’homme pour subsister, et de ce qu’elle
at prend à l’homme pour subsister, et de ce qu’elle lui laisse ; et l’
État
vit, et l’homme est libre. Mais la loi, égale pou
, elle est trop grande ; son droit ne lui servira qu’à moins servir l’
État
; ce n’est qu’une perte ; pour l’autre, énergique
st tantôt trop petite, tantôt trop grande. La même énergie, utile à l’
État
en temps ordinaire, devient nuisible eu temps de
Sénat, et d’une partie de son pouvoir exécutif au profit du Conseil d’
État
. Voilà trois choses : un essai de séparation des
t une dépossession du pouvoir, si elles font du Sénat et du Conseil d’
État
non plus des agents du tzar, mais des pouvoirs ré
elles transforment un patriaciat en aristocratie. Sénat et Conseil d’
État
étaient des « prolongements de la souveraineté »
qu’une chance de conflit. — L’erreur est de croire que les corps de l’
État
sont des corps ; ce sont des membres. Les constit
émocratie la pulvérise : ce sont des erreurs. Les privilèges sont des
États
dans l’État, et les libertés individuelles sont d
pulvérise : ce sont des erreurs. Les privilèges sont des États dans l’
État
, et les libertés individuelles sont des sécession
est un non-sens. — La liberté comprise comme droit de désintéresser l’
État
le plus qu’on peut de sa personne est un crime ;
e humaine respectée d’autant qu’elle est plus forte pour le bien de l’
État
, et afin qu’elle soit plus forte pour ce bien, c’
ur histoire, qu’il a puisé ses idées politiques et sa conception de l’
État
, à moins qu’il n’ait trouvé après coup dans leur
maintenue, renforcée, défendue par une famille ; et un homme étant l’
État
parce que l’État s’est peu à peu ramassé dans un
rcée, défendue par une famille ; et un homme étant l’État parce que l’
État
s’est peu à peu ramassé dans un homme : tout cela
chose ; cette unité et cette continuité, s’il la veut si fort dans l’
État
, c’est qu’il l’a dans son esprit ; et il faut pou
écrite. On vous prend pour un impertinent quand vous prétendez qu’un
État
régulier ne se fonde point sur une constitution ;
Il n’y a pas là même l’image de l’unité. C’est pour cela que, comme l’
État
c’est le roi, seulement éclairé par les grands, l
aration du droit, que l’homme a de penser en dehors de la pensée de l’
État
, ce qui est, ce me semble, la grande invention du
rté ; son christianisme est terreur, obéissance passive et religion d’
État
. Cela n’est pas si loin des religions antiques, e
ser les Grecs aux Romains comme l’individualisme à l’omnipotence de l’
État
; les Grecs ont eu leurs religions d’Etat comme l
alisme à l’omnipotence de l’État ; les Grecs ont eu leurs religions d’
Etat
comme les autres ; ils n’ont point eu l’idée de l
ette idée c’est le nombre trois. Tout va par trois, Dieu, le monde, l’
État
, la famille, l’homme ; tout le visible et tout l’
pour cela qu’elle aussi n’est complète que relativement) se doit à l’
État
. — Il a donc fallu que l’homme fût pouvoir sur lu
stique qu’on appelle la famille, la société politique qu’on appelle l’
État
, iraient à l’infini si on les cherchait toutes ;
isme ; de même il y a, il est bon qu’il y ait, il doit y avoir dans l’
État
des sociétés particulières indépendantes qui ont
aison et les moyens de leur existence, et qui servent et conservent l’
État
sans recevoir l’impulsion du chef de l’État, et q
de suite. — Voulez-vous connaître la vérité sur l’homme : regardez l’
État
; sur l’État, regardez la famille ; sur la famill
Voulez-vous connaître la vérité sur l’homme : regardez l’État ; sur l’
État
, regardez la famille ; sur la famille, regardez l
famille ; sur la famille, regardez l’homme ; sur le monde, regardez l’
État
, ou l’homme ou la famille ; et intervertissez les
l’homme lui-même est une monarchie, ne faudra-t-il pas conclure que l’
Etat
doit être monarchique, sous peine d’être quelque
ui qui l’a mis dans la sienne. Il y a mis une analogie ; celle-ci : l’
État
ressemble à une famille. Et, dès lors, voilà qui
is assez pour n’avoir plus besoin des autres et pour pouvoir servir l’
État
à vos frais, le plus grand honneur auquel vous pu
ur auquel vous puissiez prétendre sera de passer dans le service de l’
État
, et dès lors vous devenez capable de toutes les f
nne constitution française Bonald voit la consultation nationale, les
Etats
généraux, qu’il n’aime guère, mais dans lesquels
s lesquels il aperçoit la ressource suprême dans les grands périls, l’
État
rassemblant toutes ses forces, forces en plein dé
e, qu’il faut toujours une « certaine quantité de monarchie » dans un
État
, et que cette quantité, jusqu’à ce que la décaden
t ou rouillés, ou rendus inutiles, ou détournés de leur but. Oui, les
Etats
généraux existaient ; mais on ne les convoquait j
je rétablis, une large décentralisation administrative. — Je vois des
Etats
généraux : je les régularise, ne fût-ce que pour
e enfin, et devenue loi connue, non plus obscure et mystérieuse, de l’
État
? — Il ne veut pas de liberté de conscience, et j
été détruite, contre possession et droit, que par un véritable coup d’
État
. — Il ne parle nullement, pour ce qui est du prés
e. Il faut toujours croire à quelque chose. Les anciens croyaient à l’
État
, les chrétiens à Dieu, le xviiie siècle a cru à
l’homme profondément respectable, ayant des droits devant lesquels l’
État
s’arrête ou qu’il doit protéger. Il a peu à peu e
L’homme qui a les yeux fixés sur un grand ordre général, religion ou
État
, est moins sensible à ces choses ; et, en effet,
ces choses ; et, en effet, au xviiie siècle, c’est bien Religion et
État
qui déclinent. Rousseau, sur ce point, le Roussea
u’on place donc au-dessus de l’ouvrage de Rousseau celui de l’homme d’
État
dont les observations auraient précédé les théori
aristocratique. La première institution qui ait séparé l’Église de l’
État
, c’est le christianisme, et dès que quelque chose
t, c’est le christianisme, et dès que quelque chose a été séparé de l’
État
, l’individu a existé. Mme de Staël n’en est pas e
un organisme pondéré, souple et infiniment vigoureux. Périodicité des
Etats
généraux, budget voté par eux, noblesse et clergé
vague sur cette affaire ; ils ont détruit le clergé comme corps de l’
État
, alors qu’il suffisait de l’appauvrir, et imaginé
a fait que changer d’absolutisme. Les constituants ont cru établir un
Etat
quand ils ne faisaient que déplacer le gouverneme
ent ? Il vous dira : défiez-vous ; le gouvernement est un organe de l’
État
qui a une tendance invincible à se croire l’État
t est un organe de l’État qui a une tendance invincible à se croire l’
État
lui-même et à le devenir, en effet, par usurpatio
propriété, plus qu’il n’est strictement besoin pour le maintien de l’
État
; celles qui lui demandent une mise à la masse co
n effet réserver et défendre, c’est précisément la personne morale. L’
État
s’arrête où la conscience commence ; l’État ne pe
ent la personne morale. L’État s’arrête où la conscience commence ; l’
État
ne peut me commander ce que ma conscience m’inter
té légitime de toutes les forces qui sont en moi, moins celles dont l’
État
a besoin pour subsister. — Voilà qui, en effet, e
e individuel ne sont plus fixes. Ce que je dois abandonner de moi à l’
État
, si c’est le besoin de l’État qui le mesure, c’es
s. Ce que je dois abandonner de moi à l’État, si c’est le besoin de l’
État
qui le mesure, c’est l’État qui le déterminera ;
de moi à l’État, si c’est le besoin de l’État qui le mesure, c’est l’
État
qui le déterminera ; et me voilà revenu sous la c
des limites flottantes et ployables aux circonstances. En supposant l’
État
juste et ne demandant pas plus qu’il ne lui faut
modernes », n’a-t-il pas vu, ou n’a-t-il pas vu assez nettement que l’
État
c’est l’histoire ancienne, et la liberté l’histoi
trop restreintes pour le temps où nous sommes, ou elle est : tout à l’
État
, moins ce dont il n’a pas besoin pour être ; et a
erses et si chacun a la sienne, il ne peut plus y avoir une science d’
État
; à tel autre que, s’il y a dix religions, toutes
ns, toutes sérieuses et importantes, il ne peut y avoir de religion d’
État
; à tel autre que, si l’éducation est comprise de
ir en droit, parce que déjà ce n’est plus vrai en fait, d’éducation d’
État
. Disons-nous cela ; sachons très bien qu’à ces di
us cela ; sachons très bien qu’à ces diminutions successives, c’est l’
État
qui s’énerve et tend à la disparition ; et comme
citoyen dans sa conscience, il affranchit l’homme jusqu’à supprimer l’
État
. Il décide qu’il n’y a pas de conscience d’État,
e jusqu’à supprimer l’État. Il décide qu’il n’y a pas de conscience d’
État
, et, parlant au xixe siècle après Jésus, je suis
dividuelle, qui peut n’être qu’un caprice ou un intérêt, peut tenir l’
État
en échec, et il proclame l’abolition de la patrie
vous êtes de celles qui s’imposent par le génie, je dois savoir, nui
État
, qu’il faut vous laisser la liberté de votre déve
stant de n’avoir pas été quelque peu aristocrate, étant libéral. Ou l’
État
est un homme qui commande à tous, et c’est le des
’État est un homme qui commande à tous, et c’est le despotisme ; ou l’
Etat
est tout le monde commandant à chacun, et personn
communauté. Pour les anciens, c’était le sacrifice de la personne à l’
État
; que les modernes respectent la personne humaine
ne retraite, non pas une déroute, mais une retraite en bon ordre de l’
État
devant l’individu ; oui, cela est certain ; et il
nt lui-même, en son individualisme jaloux et inquiet. Il n’aime pas l’
Etat
, il s’en défie ; toute force séparatiste lui para
se retire, un des camps où il se retranche contre l’omnipotence de l’
Etat
; qu’elle est une place de sûreté, — et il n’a vo
us. De ce que les religions grecque et romaine se confondaient avec l’
État
lui-même, c’est tirer une singulière conséquence
igion, d’une part organisée fortement, d’autre part indépendante de l’
État
, et, appelons les choses de leur nom, dans son ho
efforce de voir plus de garanties pour la liberté dans une religion d’
État
que dans une religion autonome, et il va droit co
tout entière. Elles avaient deux mains, une comme religion, une comme
État
, et l’État, au nom des dieux, demandait à l’homme
e. Elles avaient deux mains, une comme religion, une comme État, et l’
État
, au nom des dieux, demandait à l’homme tout son c
eux, demandait à l’homme tout son corps, et les dieux, protégés par l’
État
, demandaient à l’homme toute son âme. La liberté
a existé chez les anciens que dans les limites de l’indifférence de l’
État
et de la religion, comme partout ; et, en princip
s’organiser, de s’appuyer les uns contre les autres : tribu, patrie,
État
, associations au sein de l’État, associations au-
ns contre les autres : tribu, patrie, État, associations au sein de l’
État
, associations au-delà des limites de l’État ; rel
associations au sein de l’État, associations au-delà des limites de l’
État
; religion de tribu, religion d’État, religion d’
iations au-delà des limites de l’État ; religion de tribu, religion d’
État
, religion d’église, religion d’église universelle
n se confond avec l’association politique ; alors elle est religion d’
État
. Quelquefois elle s’en distingue ; alors elle est
ée un droit par l’exercice de cette fonction ; elle est un corps de l’
État
. Mais, dès lors, que voulez-vous que Constant y c
que ce soit, importune ? Il admettrait plus volontiers la religion d’
État
, car s’il aime peu l’État, il le comprend du moin
Il admettrait plus volontiers la religion d’État, car s’il aime peu l’
État
, il le comprend du moins ; et nous avons vu qu’en
l le comprend du moins ; et nous avons vu qu’en effet les religions d’
État
antiques ne lui déplaisaient point. Je sais bien
on, mise en liberté des forces individuelles, allègement du joug de l’
État
, relâchement du lien religieux, carrière ouverte
mprend très bien et pénètre avec une véritable perspicacité d’homme d’
État
; et il remarque que la France en 1816 est entre
x autres, centralisés par la prise directe et sans intermédiaire de l’
État
sur chacun. » La servitude publique… voilà l’héri
e, une Église privilégiée est un joug, et une Église confondue avec l’
État
est un despotisme, le plus complet des despotisme
t au citoyen, continuellement, qu’il n’appartient pas tout entier à l’
État
, qu’il a une partie de lui-même, intime et sacrée
tier à l’État, qu’il a une partie de lui-même, intime et sacrée, où l’
Etat
n’a rien à voir, et dont l’homme dispose pleineme
, ont nivelé, centralisé, et socialisé la nation au point que voilà l’
Etat
, c’est-à-dire en pratique le gouvernement, qui es
utoritaire, il n’y en aura pas, si ce n’est les Églises. Une Église d’
État
est un danger formidable pour la liberté aujourd’
r dans l’ancienne monarchie, l’Église officielle n’était pas Église d’
État
: elle était un corps de l’Etat, c’est-à-dire pou
glise officielle n’était pas Église d’État : elle était un corps de l’
Etat
, c’est-à-dire pouvoir limitateur de la souveraine
à-dire pouvoir limitateur de la souveraineté ; désormais, agrégée à l’
État
, soudée à lui, vivant de lui, elle lu serait non
s une limite, mais un surcroît d’autorité et de force ; elle serait l’
État
religieux renforçant l’Etat civil, une aggravatio
ît d’autorité et de force ; elle serait l’État religieux renforçant l’
Etat
civil, une aggravation de centralisation, de comp
limitateur plus matériel et plus palpable, aussi nécessaire. C’est l’
Etat
reconnaissant, non plus qu’il peut y avoir une co
ehors de lui, mais qu’il peut y avoir une justice contre lui, c’est l’
Etat
reconnaissant que dans un démêlé avec un citoyen,
ondamné, et qu’il est d’utilité sociale qu’il puisse l’être ; c’est l’
État
reconnaissant qu’il ne peut pas être juge, parce
sociale tout entière, reposent sur ce sacrifice nécessaire. Que dit l’
État
au juge en l’installant ? n’importe quel État ; c
e nécessaire. Que dit l’État au juge en l’installant ? n’importe quel
État
; car on est toujours juste en principe, et ce n’
te et de l’espérance. » Voilà ce que seul peut faire, non pas même l’
État
, mais le principe de l’inamovibilité. La justice
d’acheteurs, ni d’héritiers, ni de fonctionnaires, sera un corps de l’
Etat
se recrutant lui-même parmi les juristes, aura sa
politique ne peuvent point ne pas devenir des réalités. De même que l’
État
, en théorie, c’est tout le monde, ce tout le mond
-dire un droit qui appartient à quelqu’un et qui limite le droit de l’
Etat
; c’est-à-dire (sous peine de n’être qu’un droit
, c’est le privilège, singulier au premier abord, d’être salarié de l’
Etat
sans être un fonctionnaire du gouvernement, et d’
le pouvoir exécutif ; il fait des lois qui diminuent, comme pouvoir d’
État
, le pouvoir judiciaire ; il fait des lois qui dim
ouveraineté que ne l’a le parlement ou le roi. Il est fonction dans l’
Etat
, simplement, comme le roi, le parlement ou la mag
pour un temps, l’institue fonctionnaire-électeur pour le service de l’
État
. C’est pour cela qu’il ne vote pas tout entier, n
universel », la souveraineté du peuple n’est donc pas reconnue par l’
État
, et n’existe, en pratique et réellement, que les
it pas reconnaître le plébiscite même indirect ; en d’autres termes l’
État
ne doit pas admettre qu’il soit lui-même mis en q
s. Ne lui donnez pas périodiquement, en face des autres pouvoirs de l’
Etat
, cette illusion qu’elle est tout, et qu’elle vien
gues ! » Ce n’est pas une mauvaise disposition d’esprit, et l’homme d’
Etat
ne doit pas être un homme confiant et rassuré ; m
entrer tout pouvoir social, se considérer comme la nation, dire : « L’
Etat
c’est moi » ; l’être, en effet, à vrai dire, cont
rbarie que chacun défend, maintient, fait respecter son droit. Dans l’
État
constitué, c’est tout le monde qui défend le droi
cun, interdiction faite à chacun de défendre le sien lui-même. Dans l’
État
constitué il est interdit de se rendre justice à
terdit de se rendre justice à soi-même, parce qu’il y a une justice d’
État
constituée pour tous. Dans l’Etat constitué, il n
même, parce qu’il y a une justice d’État constituée pour tous. Dans l’
Etat
constitué, il n’est permis qu’au défaut de la for
attendant, c’est-à-dire dans un cas où il y a absence momentanée de l’
Etat
(en d’autres termes renaissance momentanée de la
bare), de défendre soi-même sa propriété, parce qu’il y a une force d’
Etat
constituée pour la défendre. Ainsi de suite. — To
même tout le monde. C’est la loi qui gouverne. Pour qu’elle existe, l’
Etat
vous charge d’élire des législateurs. Il vous nom
des législateurs. Il vous nomme électeurs ; c’est une fonction que l’
Etat
vous donne, non un droit que vous exercez. C’est
tidien. Non, il y a des droits du citoyen, que la constitution, que l’
Etat
constitué proclame, et qui ne sont susceptibles,
iberté, sûreté, propriété, etc.) sont protégés et sont défendus par l’
Etat
; et ne doivent pas l’être par le particulier. —
r. Il est un magistrat. Il est un homme chargé ; avec d’autres, par l’
État
constitué, de faire la loi qui, seule, est le sou
es moyennes ne s’imposent point à l’esprit de notre historien homme d’
État
, parce que les idées moyennes sont avant tout des
orrigée des tendances populaires, et qui la répand, et qui impose à l’
État
la volonté générale, rien qu’à s’exprimer devenue
cal ; elle gouverne dès qu’elle existe, quelle que soit la forme de l’
État
, et même sous les gouvernements despotiques comme
ber dans l’empire macédonien en très peu de temps, et tous les autres
États
de ce temps étaient des monarchies despotiques. —
res États de ce temps étaient des monarchies despotiques. — Quant à l’
Etat
romain, qui a si bien senti l’absence et la néces
se moyenne étant un véritable corps organisé dans le vaste corps de l’
État
, étant quelque chose d’homogène, de lié, de vivan
euple et plus ou moins foule, selon sa valeur morale, et prend dans l’
État
une place plus ou moins grande, selon sa faculté
st « discipliner l’histoire ». C’est l’histoire conçue par un homme d’
État
qui a besoin que l’histoire l’approuve. On conçoi
leur action proportionnée à leur importance dans le gouvernement de l’
État
; que, devant la difficulté de ce mécanisme à éta
propriété personnelle inviolable, une sorte d’idole devant laquelle l’
État
s’arrête avec une stupeur superstitieuse, un asil
ment, voilà la liberté, la vraie liberté pour le citoyen ; et, pour l’
État
, voilà un précieux secours, une allégeance et un
et à y mettre la main. Loin que la liberté soit entre le citoyen et l’
État
un fossé devant lequel l’État s’arrête, elle est
e la liberté soit entre le citoyen et l’État un fossé devant lequel l’
État
s’arrête, elle est entre le citoyen et l’État le
n fossé devant lequel l’État s’arrête, elle est entre le citoyen et l’
État
le fossé comblé, le pont-levis baissé et la libre
t d’un historien, d’un philosophe politique réaliste, et d’un homme d’
Etat
. Elle a quelque chose de large et en même temps d
t pour lui, comme nous l’avons vu, à faire pénétrer dans les choses d’
Etat
une certaine mesure, et une mesure de plus en plu
et une mesure de plus en plus grande d’initiative privée, à ouvrir l’
État
trop fermé, et d’une ouverture de plus en plus la
administration préfectorale, les conseils de préfecture, le conseil d’
État
? Eh bien ! nous avons fait entrer la liberté dan
là la tâche libérale. Elle ne consiste pas à détacher le citoyen de l’
Etat
, mais à l’y rattacher au contraire ; seulement il
des services qu’il lui rend, de l’y rattacher, non en faisant peser l’
État
sur lui, mais en le faisant peser dans une certai
État sur lui, mais en le faisant peser dans une certaine mesure sur l’
État
. A cela servent conseils municipaux élus, conseil
en s’appuyant sur les mêmes principes. L’enseignement est une chose d’
État
. C’est une de ces « grandes machines » que l’Empi
’ici le « juste milieu » exige aussi que l’enseignement reste chose d’
État
. L’initiative privée ne trouve force, cohésion et
l’infinie diversité est un grave inconvénient. Il convient donc que l’
État
donne l’enseignement, pour que l’enseignement ne
divers, par suite élément sécessionniste dans le pays. A la vérité, l’
État
dans la pratique étant le gouvernement, l’État au
e pays. A la vérité, l’État dans la pratique étant le gouvernement, l’
État
aussi est un parti. C’est incontestable. Il ne pe
ns même et la raison pratique veulent que l’enseignement soit chose d’
Etat
. Mais la liberté, dans l’intérêt même de l’État,
ignement soit chose d’Etat. Mais la liberté, dans l’intérêt même de l’
État
, a cependant, ici aussi, ses exigences. De ces gr
e concours ou au moins l’approche de l’initiative privée ? La chose d’
État
certainement la plus facilement oppressive, puisq
es consciences tendres encore et ployables, serait-elle la seule où l’
État
fût tout-puissant et sans rien qui le tempère, co
aniser intérieurement, pour ainsi parler, s’organiser dans la chose d’
État
elle-même. Reste qu’elle s’organise en dehors de
ns la chose d’État elle-même. Reste qu’elle s’organise en dehors de l’
État
. C’est où il faut se résigner, et c’est à quoi Gu
nts que nous connaissons, toujours en se plaçant au point de vue de l’
État
et de l’intérêt de l’État, plutôt qu’au point de
toujours en se plaçant au point de vue de l’État et de l’intérêt de l’
État
, plutôt qu’au point de vue du principe libéral ab
e, toujours considérant la liberté comme un élément de progrès pour l’
État
lui-même, toujours disant : la liberté ce n’est q
est que la quantité d’initiative personnelle qui serait perdue pour l’
État
dans le système purement autoritaire, que nous fo
permettant d’être, de revenir, même involontairement, au profit de l’
État
, en ses derniers effets ; et, par exemple, dans l
la concurrence, le spectacle de la liberté tourneront au profit de l’
État
, au profit des établissements de l’État, au profi
rté tourneront au profit de l’État, au profit des établissements de l’
État
, au profit même du gouvernement qui les dirige. »
qui les dirige. » De ce système futur d’enseignement national, avec l’
État
au centre, donnant l’enseignement tel que le conç
eignement à l’aile gauche et à l’aile droite, surveillée encore par l’
État
, et tenue à respecter la morale publique, la cons
urface du pays par tous les hommes de bonne volonté ; surveillé par l’
Etat
seulement au point de vue du respect de la morale
u, en quelque sorte, de cet enseignement, un enseignement donné par l’
État
pour servir de modèle, de guide et d’exemple, ne
aucun point en discussion ; — cet enseignement représentant plutôt l’
État
que le gouvernement, et, en tant qu’image, en que
ent, et, en tant qu’image, en quelque manière, et représentation de l’
État
, ayant, d’une part, avec des pouvoirs populaires
discussion. C’est la vérité, et les personnages qui font des coups d’
Etat
le savent parfaitement. C’est une preuve à l’appu
s divertissante pour, l’observateur ou l’historien que pour l’homme d’
Etat
. Il n’y en a pas eu, je crois, où la France intel
r de soutenir son parti. Guizot est un penseur réprimé par un homme d’
Etat
. — Il a laissé des méditations philosophiques et
ixe siècle, écrite par un historien, par un philosophe et un homme d’
État
, qu’on attendait, qui était presque promise, on e
la justice ; puis il reprend : « Fais-moi la grâce de me dire si un
État
, une armée, une troupe de brigands, de voleurs, o
Telle est donc la nature de l’injustice, qu’elle se rencontre dans un
État
ou dans une armée, ou dans quelque autre société,
justice, vertu de l’individu, n’est pas logiquement aussi vertu de l’
État
. « Qui est-ce qui a donné naissance aux États ?
uement aussi vertu de l’État. « Qui est-ce qui a donné naissance aux
États
? « Voyons, dit Socrate : c’est, selon moi, l’imp
’entraider, et nous avons donné à cette association le nom dérivant d’
État
. » Les fondements de l’État sont donc nos besoin
né à cette association le nom dérivant d’État. » Les fondements de l’
État
sont donc nos besoins, et, de cette vérité, Plato
e l’individu. Puis il passe à la catégorie capitale des gardiens de l’
État
, les soldats, et, dans la vue de former cette cat
soldats, et, dans la vue de former cette catégorie de défenseurs de l’
État
avec toutes les conditions et les vertus de la pr
gistrats, pour l’utilité du peuple, maxime honteuse qui honore dans l’
État
le crime contre la vérité puni dans le citoyen, s
vée, une pour la vie publique ; absolution philosophique des crimes d’
État
. Platon flétrit ensuite Homère, pour avoir donné
sur sa tête et l’avoir couronné de fleurs, nous le proscririons de l’
État
. » Si cette division des facultés et des profess
ertueuse l’autorité et le gouvernement. Il veut que les gardiens de l’
État
et les guerriers ne possèdent rien en propre, com
rgent, ils deviendraient économes et orgueilleux : de défenseurs de l’
État
, ils deviendraient ses ennemis et ses tyrans. « —
le, lui répond le législateur chimérique, mais nous ne fondons pas un
État
pour qu’une classe de citoyens soit heureuse ; no
un tel changement, une telle confusion de rôles, serait la ruine de l’
État
? « — Infailliblement. « — Ainsi donc, réunir ces
ser de l’une à l’autre, c’est ce qui peut arriver de plus funeste à l’
État
et ce qu’on peut très bien appeler un véritable c
strats maintiennent, par des mesures restrictives, la population de l’
État
toujours au même niveau. XVI Écoutez encore
isez : « Et puis, la chicane et les procès ne sortiront-ils pas d’un
État
où personne n’aura rien à soi que son corps et où
l n’est point, ô mon cher Glaucon, de remède au maux qui désolent les
États
, ni même, selon moi, à ceux du genre humain, et j
es États, ni même, selon moi, à ceux du genre humain, et jamais notre
État
ne pourra naître et voir la lumière du jour. « Vo
de cette rotation éternelle des gouvernements humains. Ainsi, dans un
État
, comme dans un particulier, ce qui doit succéder
ne connaîtra que le lait vénal de la nourrice mercenaire payée par l’
État
. XXVI C’est là aussi la conséquence immédia
e propriété… on peut assurer que là est le comble de la vertu… Un tel
État
, qu’il ait pour habitants les dieux ou des enfant
e Platon, dit plus bas le philosophe français, est la conception d’un
État
fondé exclusivement sur la vertu ! » Quoi ! la f
t bien moins condamné à mort pour ses audaces contre la religion de l’
État
, que pour n’avoir pas voulu partager assez les ra
us les représentants de la nation. — Rien de semblable en France. Les
États
généraux sont tombés en désuétude, et le roi peut
res corps, survivants quoique rabougris, l’Assemblée du clergé et les
États
provinciaux, protègent encore un ordre et quatre
achetée par une largesse nouvelle, en sorte que, si le clergé aide l’
État
, c’est à condition que l’État se fera bourreau. P
elle, en sorte que, si le clergé aide l’État, c’est à condition que l’
État
se fera bourreau. Pendant tout le dix-huitième si
reçu des coups de feu dans ses jupes ; c’est qu’en Languedoc, par les
États
provinciaux, « les évêques sont maîtres du tempor
Il vous est réservé de porter le dernier coup au calvinisme dans vos
États
». En 1780, l’Assemblée du clergé déclare « que l
ion des évêchés et des abbayes. — Préférence qu’ils obtiennent dans l’
État
. — Gouvernements, offices, sinécures, pensions, g
qui l’Œil-de-bœuf compose l’univers, « indifférents aux affaires de l’
État
comme à leurs propres affaires, laissant gouverne
onsidérez ces sinécures dans une seule province, en Languedoc, pays d’
États
, où il semble que la bourse du contribuable doive
ation de 12 000 livres, lorsque pour la première fois elle honore les
États
de sa présence. Elle paye encore au même commanda
« dont vingt-quatre seulement servent pendant sa courte présence aux
États
», et qui, avec leur capitaine, coûtent par an 15
principal emploi, et ils s’en acquittent en conscience. Les tenues d’
États
sont des bombances de six semaines, où l’intendan
fois payés et 600 000 livres de rentes viagères, et il fait faire à l’
État
les acquisitions les plus onéreuses, des échanges
lité ». De toutes parts les curés se confédèrent » pour n’envoyer aux
États
généraux que des curés, et pour exclure, « non se
s évêques. En effet, sur trois cents députés du clergé, on compte aux
États
généraux deux cent huit curés, et, comme la noble
ginables, prétend que, dans une véritable monarchie, les revenus de l’
État
ne doivent pas être à la disposition du souverain
re 1753, 26 octobre 1755. — Prudhomme, Résumé général des cahiers des
États
généraux. 1789 (Cahiers du clergé). — Histoire de
ndeur politique et grand ennemi de la cour ». (I, 206). — Cahiers des
États
généraux de 1789, résumé général par Prudhomme, t
u 2 avril 1789.) — Archives nationales, Procès-verbaux manuscrits des
États
généraux, t. 148, 245 et 257, Mémoires des curés
1). — M. du Barry avouait hautement qu’il avait mangé 18 millions à l’
État
. » (Correspondance par Metra, I, 27.) 135. Mari
s Révolutions d’Italie, M. Ferrari a publié l’histoire de la Raison d’
État
, et c’est une heureuse idée, — et très originale,
Ferrari, avait songé à écrire une histoire, en forme, de la raison d’
État
?… Personne. Tout le monde a parlé de cette Raiso
eurs écrits, qu’il ornait très bien, ce mot sans réplique de Raison d’
État
, qu’un autre cardinal, le cardinal de La Casa, av
u milieu des perpétuelles révolutions qui emportaient une multitude d’
États
sans diètes, de villes sans lien, de citoyens san
minence le cardinal de La Casa fût son parrain horripilé, la Raison d’
État
existait, monstre encore en bas âge, mais très bi
oup, l’algèbre et la géométrie. Dans un nouveau livre sur la Raison d’
État
il nous place de son autorité privée en pleines m
ue dans l’histoire, — fût-ce pour le bon motif d’étouffer la raison d’
État
des politiques et d’en finir avec ce vieux sophis
le le peut d’autant moins que, pour montrer le vide de celle raison d’
État
, que M. Ferrari a bien le droit de mépriser, d’au
surtout, voilà ce qui distingue l’auteur de l’Histoire de la Raison d’
État
, mais ce n’est ni le talent d’un philosophe, ni m
es, — en supposant que les siècles aient une fin, — en deux espèces d’
États
, toujours et incompatiblement hostiles, la monarc
et incompatiblement hostiles, la monarchie et la république ; et ces
États
, sortis d’un hasard primitif, ne peuvent pas chan
la configuration du globe et la climature, qui est la seule raison d’
État
réelle et sur laquelle tout l’effort des politiqu
’éternelles combinaisons. Il y groupe les époques comme il groupe les
États
. Il compose les séries et les décompose, et on re
e sais quoi du phalanstérien des vieux jours. La science des hommes d’
État
, dont il prouve l’inutilité même quand ces hommes
des hommes d’État, dont il prouve l’inutilité même quand ces hommes d’
État
, ou qui écrivent de l’État, s’appellent saint Tho
prouve l’inutilité même quand ces hommes d’État, ou qui écrivent de l’
État
, s’appellent saint Thomas d’Aquin, Machiavel ou D
comme le croient les chercheurs politiques ou littéraires de raison d’
État
, dans l’action de l’homme, de sa volonté et de so
nclusion de M. Ferrari et de son livre. Cette Histoire de la Raison d’
État
finit donc par l’art de composer des almanachs po
ochaine de divinateurs et de prophètes, qui seront les vrais hommes d’
État
de l’avenir ! Évidemment, ceci ressemble fort à d
qui le conteste ? Qui refuse à l’auteur de l’Histoire de la Raison d’
État
et des Révolutions d’Italie ce rare assemblage de
lution, c’est-à-dire l’égalité des partages et la sécularisation de l’
État
. Ils combattent la loi du droit d’aînesse et la l
ils le redoutaient même régulier et modéré dans le gouvernement de l’
État
. Au dogme de la souveraineté du peuple, qui, suiv
tituer à l’ancien joug des corporations un joug nouveau, le joug de l’
État
, vaste unité abstraite, impersonnelle, irresponsa
s partisans de la société nouvelle, qui aient discuté cette idée de l’
État
et qui aient opposé le droit individuel au droit
restige exercé sur les esprits par cette notion vague et obscure de l’
État
, non moins chère aux démocrates qu’aux partisans
Directoire, qu’un corps à plusieurs têtes vaut mieux pour gouverner l’
État
que le pouvoir d’un seul. En même temps, elle emp
l a laissé sa trace : je veux parler des rapports de l’Église et de l’
État
: à lui appartient la première prédication éclata
te d’une idée chère à notre temps : la séparation de l’Église et de l’
État
. C’est par là, c’est par le journal l’Avenir que
se donne pour leur disciple. Son idée est que la première classe de l’
État
est la classe industrielle et que, par conséquent
ications humanitaires. A cette époque, le tout absorbe les parties, l’
État
l’individu, l’humanité les peuples et les républi
r l’avait déjoué et blessé. Le jour même de la formation du Conseil d’
État
, on avait dressé un projet de règlement pour les
ne autre idée : Je regarde le Tribunat comme une assemblée d’hommes d’
État
chargés de contrôler, réviser, épurer, perfection
s de contrôler, réviser, épurer, perfectionner l’ouvrage du Conseil d’
État
, et de concourir avec lui au bonheur public. Un v
tat, et de concourir avec lui au bonheur public. Un vrai conseiller d’
État
est un tribun placé près de l’autorité suprême. L
placé près de l’autorité suprême. Le vrai tribun est un conseiller d’
État
placé au milieu du peuple. Les devoirs sont les m
t consulaire, et le journaliste en lui venait en aide au conseiller d’
État
. Il connaissait de plus le caractère et la manièr
me des injures qu’on s’était permises au Tribunat contre le Conseil d’
État
pour la loi sur les tribunaux spéciaux : « Je sui
sés ; et moi j’ose dire que je suis du nombre de ceux qui fondent les
États
, et non de ceux qui les laissent périr. Il ajout
ée à la scène. Après 1800, engagé déjà dans les hautes fonctions de l’
État
, il se prêtait plus fréquemment qu’il n’était nat
à Roederer qui entrait dans son cabinet avant la séance du Conseil d’
État
: « Eh bien, citoyen Roederer, nous vous avons do
e et l’Opéra. Roederer ne cessait point pour cela d’être conseiller d’
État
et président de section ; mais cette direction no
nault, à partir de ce jour, devint la plume et l’orateur du Conseil d’
État
sous la fin du Consulat et durant l’Empire. Comme
nt auprès du roi Joseph, qu’il avait beaucoup connu dans le Conseil d’
État
, alors qu’ils en faisaient tous deux partie, et q
chef qu’il n’avait pas. 64. [NdA] Roederer, à titre de secrétaire d’
État
du grand-duché, eut affaire à M. Beugnot qui y ré
nommée à choisir d’abord que celle de Portalis, l’oracle du Conseil d’
État
de 1800 et l’une des lumières civiles du Consulat
hou, des Pithou et des anciens parlementaires, il est le conseiller d’
État
modèle, de qui se sont honorés de relever tous ce
r toutes les matières importantes. La Provence formait alors un petit
État
dans l’État ; le parlement d’Aix était saisi de t
matières importantes. La Provence formait alors un petit État dans l’
État
; le parlement d’Aix était saisi de toutes sortes
e, telle qu’elle était en effet alors, comme une fédération de petits
États
, plutôt unis que confondus, chaque petit État pos
e fédération de petits États, plutôt unis que confondus, chaque petit
État
possédant sa législation propre, et restant indép
de peu d’étendue, ne saurait s’appliquer dans la pratique à un grand
État
, composé de peuples divers, ayant des besoins et
éclairé, et de laquelle il résulte que la France n’était pas un seul
État
ni un corps mû d’un même esprit. Portalis disait
t. L’influence de Mirabeau, souveraine dans la Provence, l’écarta des
États
généraux ; il n’en eut point de regret et se reti
ne par des jugements qui n’ont été que des crimes… Mais, dira-t-on, l’
État
ne peut réparer tous les maux inévitables d’une r
en actes coupables : « Quand il s’opère une grande révolution dans un
État
, il n’est pas possible que tous les membres de ce
ution dans un État, il n’est pas possible que tous les membres de cet
État
changent d’habitudes, de mœurs et de manières dan
atiques, où tous sont égaux, excepté un seul. Il y a même eu d’autres
États
où le peuple était considéré comme souverain, mai
ue c’est la part que les classes laborieuses ont au gouvernement de l’
État
qui leur donne cet esprit d’initiative et d’entre
, celui qui produit ou envenime tous les autres, et contre lequel les
États
démocratiques doivent sans cesse lutter, c’est la
vérité, on pouvait lui opposer la fragilité du pouvoir dans certains
États
démocratiques ; mais il répondait que le pouvoir
ceux qui avaient été dépouillés cherchaient à restreindre l’idée de l’
État
, instrument de leur ruine ; ceux qui avaient vain
t, instrument de leur ruine ; ceux qui avaient vaincu voyaient dans l’
État
l’instrument de leur délivrance et de leur victoi
attaché si énergiquement à la centralisation et à l’omnipotence de l’
État
. M. de Tocqueville, l’un des premiers, sinon le p
, il pénétrait plus avant, et, montrant dans la commune le noyau de l’
État
, il voyait dans la liberté communale la garantie
hardis ont pris parti pour l’individu contre la toute-puissance de l’
État
et même contre la toute-puissance des masses, si
nti fléchir la thèse favorite de son parti. Il a écrit en faveur de l’
État
et contre l’individu un livre remarquable de phil
d’hui ébranlée dans sa foi sans bornes à la souveraineté absolue de l’
État
, et qu’elle est envahie par l’individualisme. Le
que tant d’autres ne devaient penser qu’après. 6. L’Individu et l’
État
, 1857.
n avoir soumis quelque chose là-dessus aux délibérations du Conseil d’
État
. C’est-à-dire, en deux mots, que nous réclamons t
e, c’est l’émiettement des individus, isolés, diminués aux pieds de l’
État
trop puissant, rendus incapables par de lointaine
examine quelle est, en France, la condition des sociétés autres que l’
État
et marque la qualité morbide d’un tel régime. ∾
Département, Église, École, ce sont-là, dans une nation, à côté de l’
État
, les principales sociétés qui peuvent grouper des
» Selon eux, parmi ces organes, il en est un d’espèce supérieure, l’
État
, siège de l’intelligence : en lui seul réside la
ssées brutes, tout au plus, un instinct aveugle. » C’est pourquoi l’
État
sait mieux qu’eux ce qui leur convient ; il a don
peuples. Voici une des dernières lettres confidentielles d’un homme d’
État
qui a été le plus grand écrivain politique de l’I
le choix libre de ses concitoyens ; il a été quinze ans secrétaire d’
État
de la république ; il a été vingt-cinq fois ambas
plaisir que vous ne vous occupiez plus qu’à votre aise des affaires d’
État
. Continuez à prendre ce parti, car quiconque s’in
aux affaires publiques, veiller un peu plus à ce qui se passe dans l’
État
; alors aussi vous me verrez quitter sur-le-champ
Baptiste Guicciardini, qui a mis cela au nombre de ses mésaventures d’
État
. « En sortant de ma coupe de bois, après l’ouvrag
llent le Molière dans le Tacite, l’auteur des comédies dans l’homme d’
État
! Comme cette lettre rit, pleure et gronde dans l
et la république florentine, avaient été peu à peu absorbés dans les
États
toscans. Cette famille, non déchue, mais appauvri
Bonaparte ; poètes, artistes, écrivains, hommes de tribune, hommes d’
État
, hommes de guerre et de tyrannie, la Toscane est
peut-être dans l’histoire de l’esprit humain, pendant que cet homme d’
État
vieilli, fatigué, indigent, donnait de si hauts c
sa famille à San-Casciano, devint plus célèbre que Machiavel homme d’
État
, orateur et ambassadeur, sauvant pendant quinze a
véritable traducteur des événements et qui les interprète en homme d’
État
; il en extrait le suc pour en nourrir substantie
-ce pas un jeu bien ironique du destin que de voir le premier homme d’
État
et le premier écrivain de l’univers aspirer, pour
urs pour l’honnête et pour le bien public. Les provinces annexées aux
États
du prince nouveau, dit-il, ne peuvent y rester lo
les puissances faibles et secondaires, la Toscane, Parme, Modène, les
États
romains, bientôt Naples ; elle y introduit un pri
dent rien aux affaires de guerre, et les Français rien aux affaires d’
État
! » XV Dans un chapitre qui semble écrit p
aujourd’hui, l’exhortation habituelle de tous les orateurs, hommes d’
État
, poètes, tels que Dante, Pétrarque, Machiavel, ta
alie ; le lendemain du jour où ils étaient méconnus ou exilés par ces
États
ou par ces princes, ils invoquaient l’empereur d’
empereurs, des tyrannies féodales se fondent partout dans les petits
États
de la basse Italie. Le rapt et l’assassinat fonde
ueurs, tantôt vaincus par ces républiques, à peine aperçus des grands
États
de la péninsule. L’Italie ne se doutait pas que d
duit, son premier patriote enfin. XXVI Le royaume de Naples, l’
État
le plus compacte, le plus nationalisé, le plus mo
des tribuns piémontais ; un tribun n’est pas obligé d’être un homme d’
État
. Il y a bien peu d’années que le tribun de l’Irla
ement nés pour pénétrer d’un coup de génie toute la constitution d’un
État
. « Il n’est pas indifférent que le peuple soit éc
uvernement, il en conclut que la république ne convient qu’aux petits
États
; la monarchie aux médiocres ; le despotisme aux
que la rapidité des communications modifie toute cette géographie des
États
. Il ne voit pas encore que cette géographie est f
ses chaînes, et devient plus terrible encore. « La Chine est donc un
État
despotique dont le principe est la crainte. Peut-
fiera une trop grande puissance aux magistrats qu’elle enverra dans l’
État
conquis. « Alexandre fit une grande conquête. Voy
lements, et elle devient nécessairement contagieuse : car sitôt qu’un
État
augmente ce qu’il appelle ses troupes, les autres
is on fait la guerre avec son capital. Il n’est pas inouï de voir des
États
hypothéquer leurs fonds pendant la paix même, et
uts aux provinces qui ont souffert, devrait bien être portée dans les
États
monarchiques. Il y en a bien où elle est établie
y était pas, parce que le prince n’en levant ni plus ni moins, tout l’
État
devient solidaire. Pour soulager un village qui p
ur des exactions, et le danger de payer, crainte des surcharges. « Un
État
bien gouverné doit mettre pour le premier article
le gouvernement, selon lui parfait, de l’Angleterre. Il conseille aux
États
de régir leurs finances comme des particuliers éc
tion est radicalement fausse. La comparaison d’un particulier et d’un
État
est un sophisme dont on ne peut guérir les esprit
trésor réservé pour les cas extrêmes, personne ne le lui fournira. L’
État
, au contraire, n’a nul besoin de stériliser la ri
stériliser la richesse en n’en faisant point usage, parce qu’il est l’
État
et que ses sujets, enrichis par l’usage bien ente
de leurs richesses, en fourniront par l’emprunt, véritable trésor des
États
bien gouvernés. Le particulier meurt et l’État im
véritable trésor des États bien gouvernés. Le particulier meurt et l’
État
immortel vit éternellement. Le particulier n’a qu
n atteint le terme et il tombe dans l’insolvabilité. La richesse de l’
État
est illimitée et elle s’accroît autant que le tra
ts millions dans ses caves, furent dépensées, il tomba, et, quand ses
États
, changeant de système après sa chute, eurent reco
la France fut sauvée et riche. Maintenant, il faut le reconnaître, l’
État
a adopté le système de l’emprunt et la France reg
chrétienne et très-libre : il admet la réclusion des femmes dans les
États
conservateurs. Tout ce qu’il dit sur la famille,
u’on donne un esprit de pédanterie à une nation naturellement gaie, l’
État
n’y gagnera rien, ni pour le dedans, ni pour le d
be, de cette magistrature de la vérité. La Couronne, qui signifiait l’
État
, avait alors ses historiographes. Elle pensait sa
it fallu en faire une charge splendide. Il aurait fallu placer dans l’
État
à la même hauteur de respect, l’historiographe et
evenu bientôt dangereux ! Allez ! ce n’est jamais impunément pour les
États
qu’on fait de l’anarchie en histoire, et nous en
toire, proprement dite, devait être un monument de bronze érigé par l’
État
, et sur lequel une main éprouvée, assez forte et
aliser dans cette majestueuse et si simple utopie de l’histoire, et l’
État
moderne qui l’essayerait, même en laissant le flo
la toucher ! Nous souhaiterions qu’en matière d’histoire de France, l’
État
prît l’initiative d’une réserve, et qu’en créant
Le président avait raison d’écrire en cette occasion au secrétaire d’
État
M. de Villeroi : « Monsieur, les affaires ont des
lue envers eux à d’honorables conditions, c’est-à-dire comme avec des
États
libres sur lesquels le roi d’Espagne et les archi
in dans les Provinces-Unies était à son comble ; tous les ordres de l’
État
l’aimaient et le considéraient comme l’auteur de
tel que Dieu m’a constitué. Davantage, je crois fermement que lesdits
États
feront bien pour eux et pour leur république de n
evrait désirer avoir beaucoup qui lui ressemblassent en son Conseil d’
État
. Et L’Estoile se plaît à citer les libéralités d
ts et relevés esprits d’en faire jugement ; ce sont vraiment livres d’
État
. » Pendant son séjour en Hollande, il avait tout
jour qu’il y avait eu une indiscrétion commise sur quelque matière d’
État
, il prenait Jeannin par la main, en disant aux au
mort, le président continua d’être un des principaux conseillers de l’
État
, et pendant près de douze années encore (1610-162
ier rang par ses discours et ses travaux ou exposés dans la tenue des
États
généraux de 1614. On voit par une réponse énergiq
ît jusqu’à la fin courbé, mais ferme, sous le fardeau des choses de l’
État
! Je ne fais que lui appliquer ici l’éloge et les
n avant son grand succès diplomatique et vers 1605, — un conseiller d’
État
ayant en lui du philosophe selon Charron. 40. [
de sa résidence ; puis, seul avec le cardinal Pacca, pro-secrétaire d’
État
, sans un domestique, sans personne des siens, — o
r la troisième fois : “Si le cardinal Consalvi fût resté secrétaire d’
État
, les choses ne seraient pas allées aussi loin.” «
nes concessions innocentes, au moyen desquelles il lui restituait ses
États
. Le Pape, si fidèle quand ses intérêts seuls étai
hu, qui ne voulait pas souffrir, dans la charge de notre secrétaire d’
État
, le cardinal Hercule Consalvi. Rentré maintenant
croyons qu’il importe non moins à notre justice qu’aux intérêts de l’
État
de le rétablir dans cette même charge de notre se
de l’État de le rétablir dans cette même charge de notre secrétaire d’
État
, autant pour lui donner un public témoignage de n
spitalité que le Pape nous accorde pour fomenter dans l’intérieur des
États
pontificaux la division et la haine contre la per
plus instructives, plus substantielles, plus utiles à l’Église et à l’
État
; Consalvi a été sublime. Nous y reviendrons souv
C’était le 24 janvier 1824. L’Église perdit son premier ministre, l’
État
son premier politique, la papauté son premier ami
Désirant donner un soutenir à tous les membres de la secrétairerie d’
État
, et ne pouvant disposer d’assez d’objets pour tan
ontife de tant de célébrité, qui a si bien mérité de l’Église et de l’
État
, comme Pie VII, n’eût point après sa mort (puisse
ONSALVI, ROMANUS, AB ILLO CREATUS. X Voilà la vie d’homme d’
État
de ce modèle des amis et des hommes de bien ; nou
t asiatique dans l’antiquité. Race éminemment politique qui tient à l’
État
sans être l’État lui-même, qui se dévoue sans ret
l’antiquité. Race éminemment politique qui tient à l’État sans être l’
État
lui-même, qui se dévoue sans retour à ses fonctio
es réguliers de fonction en fonction jusqu’aux premières charges de l’
État
. « Le Pape voulut, dit Consalvi, me créer cardina
Les longs rapports qu’il avait eus dès sa jeunesse avec les hommes d’
État
de tous les gouvernements, à commencer par le pri
as vieilli d’un jour. Libre de choisir parmi les plus grands hommes d’
État
des gouvernements d’Italie l’homme qu’elle distin
e sais le sanscrit ou l’algèbre, s’ensuit-il que je sache gouverner l’
État
? De la capacité politique ? Mais en quoi consist
rannie. Quel corps politique a jamais été plus capable de gouverner l’
État
que l’oligarchie vénitienne ? S’en est-il jamais
orte de communisme où pourrait conduire l’abus de l’intervention de l’
État
en toutes choses, et c’est là une des formes du s
u que ce ne serait pas le souverain bien pour lui d’être nourri par l’
État
et réduit à la condition de pensionnaire de l’adm
s titres personnels, a laissé l’individu seul et désarmé en face de l’
État
; mais en même temps qu’elle le prive des points
’est une liberté, par conséquent une limite à la toute-puissance de l’
État
. Sans doute une majorité toute-puissante, comme e
y a lieu à de graves discussions sur les rapports de l’Église et de l’
État
, il n’y en a pas sur l’indépendance de la conscie
queville croit sentir le plus clairement la main toute-puissante de l’
État
. — Le progrès de l’industrie, dit-il, amène le dé
se déploiement des travaux publics, et par suite de la puissance de l’
État
. En outre, dans un pays industriel, l’État lui-mê
suite de la puissance de l’État. En outre, dans un pays industriel, l’
État
lui-même se fait industriel et tend à devenir le
tes les industries. Les industries ne vivent que d’associations, et l’
État
surveille et contrôle toutes les associations. —
té du travail, les plus énergiques adversaires de l’intervention de l’
État
dans l’industrie10. Que l’on compare le régime ac
t sur la condition même des sociétés. Il n’y pas, je crois, d’homme d’
État
qui dût voir avec indifférence que la métaphysiqu
partant de l’idée de la nature humaine et de la notion abstraite de l’
État
, et c’est par là seulement qu’on arrive à la noti
ences de Londres. Une fois M. de Talleyrand mort, nul de nos hommes d’
État
, quoique éminents, n’avait sur le roi Louis-Phili
veillant à leur porte ; alliance qui compromet sans cesse les grands
États
dans la cause des petits, sans que les petits Éta
cesse les grands États dans la cause des petits, sans que les petits
États
aient d’autres secours à porter aux grands que le
tat l’agrandissement de la puissance, ou dynastique ou nationale, des
États
; le principe de l’accroissement illimité et touj
et des fakirs, mais ne pourra jamais être la diplomatie des hommes d’
État
. XX Enfin on vient tout récemment de décou
ts au principe insurrectionnel des nationalités ! Demandez à tous les
États
constitués de l’Europe s’ils reconnaissent ce pri
qu’un, c’est la paix ; la paix, le bien suprême et commun à tous les
États
constitués sur la terre. Voilà le but. Et pour mo
propre, ou par la force des alliances qui mettent le poids des petits
États
à côté des grands pour égaliser les systèmes. La
ns ? Il y en a deux : premièrement, la force nationale, qui donne aux
États
les conditions défensives de leur nationalité par
Le second moyen de paix, c’est le système des alliances adopté par un
État
avec d’autres États pour se garantir mutuellement
paix, c’est le système des alliances adopté par un État avec d’autres
États
pour se garantir mutuellement et se secourir, en
rs forces contre l’omnipotence, l’usurpation, l’oppression des autres
États
; une assurance réciproque contre les périls comm
es nations ; les diplomates ne sont pas la foule. Les conseils où les
États
méditent leur diplomatie se nomment des cabinets,
le plus grand diplomate des temps modernes. Jusqu’à ces deux hommes d’
État
, et après eux longtemps encore, la diplomatie fra
ce Marie-Thérèse d’Autriche, veuve héroïque, à demi dépouillée de ses
États
, et défendant, par la main de ses fidèles Hongroi
de Bonaparte comme prix de la paix, complice ainsi et recéleuse d’un
État
indépendant qu’elle n’avait pas conquis, qu’elle
t que cette Babet la Bouquetière était, sous ses bouquets, un homme d’
État
, impossible, il est vrai, dans une monarchie impo
iplomate, par exemple, il ne s’ensuit nullement qu’il soit un homme d’
État
. Les diplomates servent aux hommes d’État, mais i
ement qu’il soit un homme d’État. Les diplomates servent aux hommes d’
État
, mais ils n’ont aucune initiative ; ils dépendent
e diamants ! Cela leur constitue une dignité, sans doute, parce que l’
État
relève et doit parer toutes les fonctions qui le
tternich, un Napoléon à qui tenir tête tous les jours !… Les hommes d’
État
à grande politique sont encore moins nombreux que
ne, et l’autre s’est réfugié dans la vie privée, qui, pour un homme d’
État
, est aussi une autre manière de mourir ! II
so Cortès n’avait pas prévu davantage que l’Empire, sorti d’un coup d’
État
et qu’il a bien jugé dans son effet immédiat, ser
ttant à chacun d’aspirer aux charges, et de décider des affaires de l’
État
, leur défendait de se mépriser eux-mêmes ; les ar
inuellement en spectacle les uns aux autres ; la multitude des petits
États
établissait des rivalités d’honneur entre les peu
ux mourir que trahir des citoyens qui voulaient rendre la liberté à l’
État
. Chacun de ces tableaux que tu vois est une récom
de la mort. Ainsi les éloges funèbres n’étaient accordés au nom de l’
État
, qu’à ceux qui étaient morts pour l’État. D’abord
étaient accordés au nom de l’État, qu’à ceux qui étaient morts pour l’
État
. D’abord on frappait les yeux par un appareil imp
z que c’est à leur sang que vous la devez. En donnant leur vie pour l’
État
, ils ont mérité la plus honorable des sépultures
sont encore dans la force de l’âge, à donner de nouveaux défenseurs l’
État
. Il anime et console ceux qui, affaiblis par la v
es vigoureuses, quelques saillies de naturel éloquent, auxquelles les
Etats
généraux, les assemblées de l’Université ou diver
qui, affaiblissant le pouvoir central, ouvrent aux divers corps de l’
État
la liberté de la parole218. Pendant les trente-ci
ous faut chercher l’inspiration qui anima son éloquence. Confondant l’
État
et le roi, non comme le courtisan pour livrer l’É
ce. Confondant l’État et le roi, non comme le courtisan pour livrer l’
État
au bon plaisir du roi, mais pour que le roi fit d
onstration expérimentale, et il ne cessa de la prêcher, aux Rois, aux
États
, aux Parlements : c’était l’unique moyen de rétab
t les théories nouvelles : la royauté élective et la souveraineté des
États
, les droits de la conscience contre la loi, la lé
s historiques d’Hotman sur la royauté élective et la souveraineté des
Etats
, il opposa la théorie de la monarchie française,
public ; avec une nette vue de l’état réel des choses, il vit dans l’
Etat
la famille agrandie, et dans l’absolutisme royal
gouvernement, de fortes études sur les progrès et les révolutions des
États
, des réflexions curieuses sur l’adaptation des in
idique peinture de toutes les mascarades révolutionnaires : enfin les
États
, et cette fameuse suite de discours où, par un sp
, ils se perdirent quelque temps de vue, et ne se retrouvèrent qu’aux
États
généraux. M. de La Marck, tout étranger qu’il éta
ck, tout étranger qu’il était de naissance, put être nommé membre des
États
généraux, à la faveur de quelques fiefs qu’il pos
ommencer par l’être de ceux qui habitent le Château. Le vaisseau de l’
État
est battu par la plus violente tempête, et il n’y
. » La double pensée politique de Mirabeau, dès avant l’ouverture des
États
généraux, était tout entière dans ces deux condit
a vie besogneuse depuis sa sortie de Vincennes jusqu’à son entrée aux
États
généraux, Mirabeau, pour subvenir à ses besoins d
llait l’applaudissement. Puis, tout à coup, sa perspicacité d’homme d’
État
revenait à la traverse pour l’avertir qu’il pouss
et tout à fait à l’aise en les recueillant de la bouche de l’homme d’
État
et de l’homme de génie : c’est d’avoir été donnés
cette suite de vues et de considérations, le conseiller et l’homme d’
État
en lui se produisent et se confondent. Les défaut
mis à même par la fortune d’être tout entier et toujours cet homme d’
État
qu’il est si souvent ; on peut croire qu’il ne lu
plus haute sphère. Pour être complètement homme politique et homme d’
État
en restant simple conseiller intime et mystérieux
’orateur en Mirabeau compliquait le politique et traversait l’homme d’
État
, comme le Rhône impétueux fertilise, enrichit et
inion publique à rétablir. » Ce n’est ni un coup de main ni un coup d’
État
qu’il souffle, c’est un roi constitutionnel qu’il
ne histoire socialiste, une histoire individualiste de la notion de d’
État
au xixe siècle3 : l’une comme l’autre nous laiss
ment à l’existence, mais encore à la culture », et qu’en face d’eux l’
État
n’a plus « que des devoirs », comme l’administrat
mes qui ne s’accordent nullement sur les modes de l’intervention de l’
État
, semblent plus près de s’entendre sur sa raison d
le gouvernement normal de l’Europe. Et sans doute il est, suivant les
États
, inégalement réalisé. Tous n’admettent pas encore
d, sont obligés de s’ouvrir à l’idée de l’égalité politique. « Dans l’
État
moderne, dit M. Benoît 10, qu’il soit empire, roy
— l’isonomie — il est trop évident qu’elle est la première œuvre des
États
modernes et qu’ils inaugurent, plus ou moins lent
érale, ne manquent plus d’être dûment formulées, où la puissance de l’
État
se met immédiatement au service des habitudes col
ndance des Américains et surtout les Déclarations des Droits de leurs
États
contenaient de nombreuses maximes de Droit nature
s les plus différentes de toutes — comme ces hordes primitives et nos
États
modernes — sont précisément, les unes comme les a
au-dessous » : — ni humanité, ni individualité. Mais l’évolution des
États
ainsi constitués devait justement se terminer par
oire des Institutions primitives, p. 489. 3. H. Michel, L’Idée de l’
État
, 1896 ; C. Andler, Les Origines du Socialisme d’É
hel, L’Idée de l’État, 1896 ; C. Andler, Les Origines du Socialisme d’
État
en Allemagne, F. Alcan, 1897. 4. Suivant M. Andl
lution d’avoir rompu systématiquement avec ce passé, — qui veulent un
État
en accord et en sympathie avec les forces de cons
mes et des conceptions anciennes de la société, du gouvernement, de l’
État
. Déclassement politique du traditionalisme
progrès, Condorcet, en une phrase connue : la tâche essentielle de l’
État
consistant dans un effort continuel pour améliore
’a pas seulement échappé au contrôle des pères, mais au contrôle de l’
État
. Elle est aujourd’hui syndicaliste, socialiste et
ne conception du monde moral, de fonder et d’enseigner un spirituel d’
État
, antitraditionaliste par position. Il y a dans le
monarchie administrative, la loi des majorités met le mécanisme de l’
État
, avec les célèbres leviers, entre les mains de ga
éciable. J’en connais qui sont pour la séparation de l’Église et de l’
État
. Or ce n’est pas mon seul criterium, mais c’est u
e libéral, c’est le fait d’accepter la séparation de l’Église et de l’
État
; aucun républicain n’en veut, ni aucun bonaparti
is des Necker, comporte une idée de la séparation des Églises et de l’
État
. Et un républicain, un bonapartiste, un clérical,
e climat de libéralisme excluait toute séparation de l’Église et de l’
État
, laquelle n’était brandie que par les anticlérica
comité à comité. Sur cette idée de la séparation de l’Église et de l’
État
, conçue par Faguet (et par l’éventuel d’Haussonvi
eul grand pays de l’Europe continentale (je laisse de côté les petits
États
) où le libéralisme des idées et des mœurs ait sur
vons-nous dit, dans les mœurs, avec la séparation de l’Église et de l’
État
. L’activisme jacobin est d’ailleurs en sommeil, o
dire à la forme et à la nature de liberté politique compatible avec l’
État
centralisé et la tradition de la monarchie admini
rité, président des Conseils d’Administration des Chemins de fer de l’
État
, des Mines de la Sarre, du Bureau International d
in de la guerre jusqu’aux élections de 1932. Poincaré a été l’homme d’
État
du nouvel opportunisme, comme Ferry avait été l’h
’homme d’État du nouvel opportunisme, comme Ferry avait été l’homme d’
État
du premier opportunisme. Je n’en méconnais pas le
ge héréditaire, l’économie héréditaire, s’affaiblissent : assaut de l’
État
par le prélèvement sur les fortunes et par la liq
uation de curés du gouvernement. Il n’y a plus de vrai cléricalisme d’
État
, il n’y a par conséquent plus de quoi faire un vr
d’État, il n’y a par conséquent plus de quoi faire un vrai laïcisme d’
État
. Depuis que l’État s’est séparé de l’Église, que
r conséquent plus de quoi faire un vrai laïcisme d’État. Depuis que l’
État
s’est séparé de l’Église, que le radicalisme a pe
e nom qu’on donne au peuple quand on a besoin de lui. Et séparée de l’
État
, l’Église a moralement grand besoin du peuple ! L
le vote des lois laïques, le second la séparation de l’Église et de l’
État
. En frappant le journal et les journalistes qui s
itions d’un catholicisme régénéré : la séparation de l’Église et de l’
État
, un pape libéral, un clergé du peuple et pour le
ergé du peuple et pour le peuple. Plus précisément une réforme dans l’
État
, une réforme dans le chef, une réforme dans les m
u ? La réussite de la séparation Séparation de l’Église et de l’
État
. En 1830, et pour de longues années, l’Église ne
omportait pas l’atmosphère favorable à une séparation qui eût ôte à l’
État
un moyen de gouvernement, au souverain pontife un
e cette grande époque, voyait loin. La séparation de l’Église et de l’
État
, qu’il aurait voulu voir demandée par l’Église, s
oir demandée par l’Église, souhaitée par le pape, fut commandée par l’
État
, contre l’Église, à titre de défense du temporel
s avait fort bien compris, c’était que la séparation de l’Église et l’
État
profiterait au Saint-Siège : l’ultramontanisme fa
ration telle que la concevaient les radicaux était la séparation de l’
État
d’avec les membres et le chef de l’Église : donc
primées : l’indulgence de la monarchie romaine envers la démocratie d’
État
va de pair avec une singulière rigueur envers la
tional, et, trente ans après l’affaire Dreyfus, elle a, par un coup d’
État
spirituel, séparé du sabre le goupillon. Trente a
uiété aujourd’hui, légitimement, les gardiens stricts des droits de l’
État
. Pendant ce temps, le clergé régulier et séculier
don ! Le parti radical a un idéal : la séparation de l’Église et de l’
État
! » Les jeunes gens qui entouraient Barrès s’amus
t Barrès s’amusèrent beaucoup, tant la séparation de l’Église et de l’
État
leur apparaissait comme une vieille lune, et Gobl
le capitaine Dreyfus était arrêté. La séparation de l’Église et de l’
État
allait sortir de cette corbeille. Et avec elle de
l’enseignement de l’histoire. Il a été défendu par tous les hommes d’
État
radicaux. Un des mots-clefs de l’histoire de Fran
nt celle que personnifie Clemenceau, et qui va du lendemain du coup d’
État
, où il vit son père emmené, menottes aux mains, p
nte du radicalisme proconsulaire. Il était réservé au dernier homme d’
État
du second Empire de venger Sedan. Retenons ce mot
ie. Ils sont seuls, avec la presse, à représenter le citoyen contre l’
État
, à constituer une puissance organique de contrôle
r par les syndicats de fonctionnaires, noyauter par les salariés de l’
État
. Ce danger possible ne proviendrait pas des cadre
or, si elle ne s’était terminée par la séparation de l’Église et de l’
État
, qui leur retira le curé de la bouche et les cont
entend par la célèbre laïcité la suprématie du pouvoir laïque dans l’
État
, personne ne le conteste efficacement, et l’on en
us éminents de la troisième République, et par ses qualités d’homme d’
État
, et par sa culture, et par son intégrité, — qu’il
ux, clubs, cafés, syndicats, partis, quelle contrainte de police ou d’
État
lui fermerait la carrière où elle courra sa chanc
isque les radicaux nous ont objecté la séparation de l’Église et de l’
État
. Nous dirons que le socialisme est un idéal, rest
ée. Réalisée en Russie, où le collectivisme s’est révélé viable, et l’
État
communiste supérieur à l’État capitaliste qu’il a
collectivisme s’est révélé viable, et l’État communiste supérieur à l’
État
capitaliste qu’il a remplacé. Réalisée partiellem
ys germanique, où la prolétarisation des classes bourgeoises oblige l’
État
à un quasi-collectivisme de fait. Réalisée encore
il combattra les idées antilibérales et dictatoriales, dictature de l’
État
, ou dictature du prolétariat. Ou bien il pratique
dont le pays ne se souciait pas. Des groupes puissants, des hommes d’
État
favorables, des loges même, spécialement outillée
elles ce que fut Chateaubriand pour le traditionalisme. Les hommes d’
État
radicaux ont été et sont encore au moins aussi cu
icaux ont été et sont encore au moins aussi cultivés que les hommes d’
État
conservateurs. Tout cela accordé, on n’en garde p
inuent à tourner la meule en silence, repose sur une impossibilité. L’
État
doit au peuple la religion, c’est-à-dire la cultu
nisme, ayant à peine le droit de compter pour des personnes morales ?
État
déplorable que celui où, pour obtenir les suffrag
é jusqu’ici nécessaires et légitimes. Ils cesseront de l’être quand l’
État
sera composé d’hommes intelligents et cultivés. L
lice, pour les empêcher de se dévorer. Il n’en est pas ainsi dans les
États
dogmatiques, où il y a une raison vivante et actu
que l’on fait tant de sophismes sur les rapports de l’Église et de l’
État
. Dans le premier âge, celui où il y a une religio
celui où il y a une religion vraie, qui est la forme de la société, l’
État
et la religion sont une même chose, et, bien loin
ciété, l’État et la religion sont une même chose, et, bien loin que l’
État
salarie la religion, la religion se soutient par
la religion, la religion se soutient par elle-même, et c’est plutôt l’
État
qui, à certains jours, fait appel à l’Église. Ell
à certains jours, fait appel à l’Église. Elle est même supérieure à l’
État
, puisque l’État y puise son principe. Mais aux ép
, fait appel à l’Église. Elle est même supérieure à l’État, puisque l’
État
y puise son principe. Mais aux époques où l’État
à l’État, puisque l’État y puise son principe. Mais aux époques où l’
État
n’ayant aucune croyance dit à tout le monde : « J
tramontains ardents, quand ils voient Dieu figurer sur le budget de l’
État
comme un fonctionnaire public. À ces époques, il
public. À ces époques, il n’y a plus que des opinions. Or pourquoi l’
État
salarierait-il une opinion ! Je conçois l’État re
pinions. Or pourquoi l’État salarierait-il une opinion ! Je conçois l’
État
reconnaissant un seul culte ; je le conçois ne re
qui réussit à s’installer devant une table verte est qualifié homme d’
État
. Je ne sais si un jour, sous une forme ou sous un
érieur, ce qui ne peut pas être. Il a touché de près les deniers de l’
État
; il doit y avoir pris quelque chose ; car si j’y
ours le discernement nécessaire, est comme placé sous la tutelle de l’
État
. C’est au point de vue de celui qui écoute et non
litique et libérale est vaine et creuse, qu’elle serait bonne dans un
État
où les esprits seraient généralement cultivés et
mère, cette vaine abstraction que l’on nomme humanité… Le destin d’un
État
libre ne saurait être subordonné à aucun destin.
nt à ce dernier, l’exhortant à ne pas chercher à susciter derechef un
État
dans l’État et une Ligue sous forme nouvelle, il
ier, l’exhortant à ne pas chercher à susciter derechef un État dans l’
État
et une Ligue sous forme nouvelle, il disait (1597
ovinces d’impôts. Dans les moments de presse et de nécessité, quand l’
État
devait une grosse somme, soit à la reine d’Anglet
est entreprenant que dans le solide et de pied ferme. Il aime que les
États
s’établissent par prudence, par ordre, par or. On
ace, et partant que je n’en ferai rien. » Sully régit la fortune de l’
État
comme on ferait une grande fortune territoriale,
grand et habile monarque, au raffermissement et à la prospérité de l’
État
dans tous les ordres. Il se marie : sa fiancée, M
ns fréquentes, moins explicites. Sur ces grands et derniers secrets d’
État
, Sully laisse beaucoup à deviner, même à ses secr
ielle. Certains projets, tels que celui d’une confédération entre les
États
chrétiens et d’une sorte de grande république eur
d’un style qui me plaît, pource qu’il sent son soldat et son homme d’
État
: bref, il faut que je vous confesse que, nonobst
enri IV mort, Sully manque de chef ; personnage considérable, homme d’
État
puissant, mais, somme toute, secondaire, il s’est
personnes, les ecclésiastiques, les nobles et le roi, avaient dans l’
État
la place éminente avec tous les avantages qu’elle
irer et apercevoir le jour : voilà la religion. D’autre part, dans un
État
qui peu à peu se dépeuplait, se dissolvait et fat
de l’Europe. Il a fait des croisades, détrôné des rois, distribué des
États
. Ses évêques et ses abbés sont devenus ici prince
n’a trouvé de secours que dans la persuasion et dans la patience. Les
États
qui, d’après l’exemple de l’ancien Empire, ont te
pays. — Mais, par contre-coup, à ce moment même, la dissolution de l’
État
suscite une génération militaire. Chaque petit ch
croît de la Lorraine et de la Corse. Parti du néant, le roi a fait un
État
compact qui renferme vingt-six millions d’habitan
isans. Depuis le concordat, il nomme les dignitaires de l’Église. Les
États
généraux n’ont pas été convoqués depuis cent soix
énéraux n’ont pas été convoqués depuis cent soixante-quinze ans ; les
États
provinciaux qui subsistent ne font que répartir l
s cette pièce, l’ancêtre, le vieux juge Petrus représente la raison d’
État
et le dogme de l’infaillibilité juridique. Bien q
Si on ne condamne plus à mort, si on n’exécute plus pour la raison d’
État
, il reste que pour la raison d’État on serait par
n n’exécute plus pour la raison d’État, il reste que pour la raison d’
État
on serait parfois tenté de cacher la vérité, lors
connaître. Le conflit de l’intérêt social, que ce soit l’intérêt de l’
État
ou l’intérêt de certains groupes influents dans l
l’intérêt de l’État ou l’intérêt de certains groupes influents dans l’
État
, et le droit individuel n’est pas près de cesser.
nces sociales. Le droit nouveau qu’apportera l’avènement du quatrième
État
, le droit syndicaliste sera vraisemblablement fon
nombreuses conventions étaient établies depuis 1857 entre les divers
États
des deux Amériques pour stipuler d’avance le règl
vance le règlement pacifique des conflits ; en octobre 1889, dix-huit
États
envoyèrent leurs représentants à Washington étudi
l’Équateur… Le 9 juillet 1884, une Union était constituée entre onze
États
pour la protection de la propriété industrielle ;
la propriété littéraire et artistique, avec un bureau commun, chaque
État
assurant, par ses lois et ses tribunaux intérieur
ations chaque jour plus étendues des peuples, forme lui-même un vaste
État
, où le droit existe, où la loi s’impose, et qui r
juridiction volontaire internationale, un Tribunal libre au sein des
États
indépendants ». La cour suprême qui s’occuperait
Xe entretien. La littérature diplomatique. Le prince de Talleyrand. —
État
actuel de l’Europe I Qu’est-ce que la dip
onne ou mauvaise conduite est inspirée aux nations par leurs hommes d’
État
, pratiquée par leurs cabinets, exprimée par leurs
. Ils font la loi des nations entre elles tant qu’un grand criminel d’
État
ne vient pas les déchirer à la face de Dieu et de
sée, dans les négociations, dans les transactions de ce grand homme d’
État
, dont la vie se confond avec deux siècles et dix
stème a une apparence d’indifférence surnaturelle qui place l’homme d’
État
au-dessus de l’inconstance des événements et qui
opulaires, à l’exception des supériorités de ce parti, assez hommes d’
État
pour comprendre que la guerre dévorerait, au prem
rre, étaient la politique transcendante des révolutionnaires hommes d’
État
. L’oracle infaillible et universel de l’assemblée
n diplomatie, n’était accrédité que par son titre auprès des hommes d’
État
du cabinet de Saint-James ; il passait pour être
es de M. de Talleyrand en donnent sans doute le vrai mot. Cet homme d’
État
, accrédité ou non, caché ou non derrière ce jeune
is : il savait trop combien la probité est un prestige dans l’homme d’
État
. De scrupules, pas davantage : il savait trop com
ard, est à refaire. Si Danton n’avait pas souillé son génie d’homme d’
État
dans le crime irrémissible de septembre, il aurai
solument dans sa pensée, et lui avait montré en perspective un coup d’
État
facile, un abandon certain de la France à toute u
lui reprochons que d’avoir sacrifié, dans M. de Talleyrand, l’homme d’
État
au grand général, M. de Talleyrand à Bonaparte :
d’aujourd’hui ne trouvent pas d’accès dans ces deux têtes d’hommes d’
État
, l’une tout expérimentale, l’autre toute militair
est complaisante aux événements, et combien le lendemain d’un coup d’
État
ressemble peu à la veille. Son juste dédain pour
la qualification de grand citoyen, de profond négociateur, d’homme d’
État
. C’est abuser des plus grands mots de la langue p
e d’un roi décapité ? Il n’y avait donc aucune option pour un homme d’
État
aussi clairvoyant que M. de Talleyrand alors : ou
e la France. Que d’autres l’exaltent comme diplomate et comme homme d’
État
; nous le plaignons : une telle intrépidité, nous
bons, l’œuvre de la diplomatie était accomplie ; l’œuvre de l’homme d’
État
, dans un pays libre et déchiré par les partis en
supériorité de M. Pitt ; il parle avec légèreté de ces deux hommes d’
État
, seuls peut-être au niveau de leur siècle et au n
pliquait, après tant de désastres, à rétablir toutes les parties de l’
État
qui avaient souffert, soignant l’agriculture et l
omme un coup de foudre. J’ai aimé cet enfant comme mon propre fils. L’
État
y fait une grande perte. Mes regrets sont superfl
eux malgré moi, et je ne saurais m’empêcher de déplorer la perte de l’
État
et la mienne propre. Je n’ai jamais été père, mai
cquisition et très avantageuse, tant pour la situation politique de l’
État
que pour les finances ; mais, pour avoir moins de
enri pour être après lui le conseiller de son neveu et le tuteur de l’
État
. Il lui écrivait, le 18 février 1776 : Mon très
qui peuvent arriver dans la suite. Pour moi, qui ai dévoué ma vie à l’
État
, je ferais une faute impardonnable, mon cher frèr
une personne de votre sagesse… Je n’ai en cela, mon cher frère, que l’
État
en vue, car je sais très bien que, quand même le
est touchant de voir combien Frédéric prend de précautions pour que l’
État
périclite le moins possible après lui, comme il m
tion extrême : « Je vois que dans peu, lui écrivait-il, tout ce qu’un
État
a de précieux sera abandonné à la fortune, les bi
omment peut-il faire, et quels sont les moyens pour que le corps de l’
État
se conserve, si la tête en est faible ? Ce serait
ire a ce côté grandiose et pur d’avoir été posthume, confisqués par l’
État
et traités comme de vieilles momies égyptiennes,
XV et contresigné Choiseul confisqua ces manuscrits, comme Papiers d’
État
, au nom de cette raison d’État qui a le droit de
fisqua ces manuscrits, comme Papiers d’État, au nom de cette raison d’
État
qui a le droit de rester mystérieuse et dont elle
de rester mystérieuse et dont elle a souvent abusé. Cette question d’
État
, qu’on n’explique jamais, pour qui connaît la lâc
de m’envoyer votre mandement sur le jubilé !… Vous faites des coups d’
État
a la Richelieu, et vous voulez, comme lui, vous m
rmidable : c’est que partout où il y a eu bâtardise, il y a eu pour l’
État
trouble, péril et trahison… Saint-Simon n’est pas
a du fond de ses ténèbres et leva sa rebelle et insolente tête dans l’
État
. Ce fut à dater de Louis XII que cette horrible n
é (la maison de Longueville) a gardé jusqu’à la dernière heure dans l’
État
, qu’elle n’a pas cessé de troubler, le caractère
aturelles qu’il maria richement, mais sans leur donner de rang dans l’
État
. Il avait encore de la pudeur de roi, ce libertin
XIV, le plus coupable de tous, mirent jusque dans le sanctuaire de l’
État
toutes les couvées de leurs bâtards, et c’est de
me un ancien moine, — car il n’y a personne de plus près d’un homme d’
État
qu’un moine, à qui la Règle a appris le commandem
ésolue ni voulue avec l’épouvantable unanimité des temps actuels. Les
États
, plus ou moins révoltés, s’insurgeaient contre le
révoltés, s’insurgeaient contre le Saint-Siège, mais ce n’était pas l’
État
en soi, dans sa généralité absolue, ce n’était pa
soi, dans sa généralité absolue, ce n’était pas le principe même de l’
État
se posant métaphysiquement et politiquement contr
. Je sais bien qu’il y a la lâche rubrique de « l’Église libre dans l’
État
libre », que les hypocrites, qui n’y croient pas,
a bien jeter un jour à la tête de la Papauté !… L’Église libre dans l’
État
libre, c’est-à-dire l’Église morte dans un État d
L’Église libre dans l’État libre, c’est-à-dire l’Église morte dans un
État
délivré d’elle ; car on espère bien qu’elle mourr
institutions et dans les lois écrites ; dans la Commune, le Comté, l’
État
; dans la constitution particulière des différent
, le Comté, l’État ; dans la constitution particulière des différents
États
, et dans la constitution fédérale qui les unit ;
n gouvernementale, lui paraît salutaire et nécessaire à la force d’un
État
, au maintien de son unité ; elle existe aux États
États-Unis plus forte qu’on ne croit, trop forte même dans beaucoup d’
États
selon lui ; elle existe à côté de la décentralisa
plus entière que sous Louis XIV, qui, tout en disant avec raison : l’
État
, c’est moi, le pouvait dire à titre de gouverneme
ur ce qu’il appelle le point de départ, sur l’origine même des divers
États
américains et l’esprit infusé en eux dès le comme
de nos jours par la connaissance directe des sources et des papiers d’
État
contenus dans les archives des divers pays, régis
émorable séance du 25 octobre 1555, tenue à Bruxelles en présence des
États
assemblés, lorsqu’après avoir fait faire un expos
quelques notes et dont on connaît amplement la substance. De tous les
États
et lieux qui faisaient partie de sa vaste monarch
gues pour pourvoir à tout instant et subvenir à tant de royaumes et d’
États
disjoints, une santé détruite et dont le délabrem
ntageuse conclue avec Sa Majesté très chrétienne, la renonciation aux
États
, le départ pour l’Espagne et l’entrée dans un mon
e souffle favorable de la fortune qu’a été guidé l’immense navire des
États
, royaumes et pires de Sa Majesté. » Mais, patien
renoncé, moyennant dédommagement en Italie, à tous ses droits sur ses
États
, et qui serait passé au parti de l’Espagne. Cette
être si contraires. Oh ! qu’il est donc possible d’être grand homme d’
État
et grand politique, sans devenir à aucun degré ph
cloison, un politique persistant et un moine affilié, un conseiller d’
État
plein de sagesse et un catholique assiégé de terr
our se décharger sur lui du travail nourricier de tous ; esclave de l’
État
qui lui inflige la condition dans laquelle il doi
dans le Contrat social la doctrine impie qui impose la tyrannie de l’
État
jusque dans l’inviolabilité des âmes, la doctrine
abilité des âmes, la doctrine de l’unité de religion politique dans l’
État
; sans cela, dit-il, jamais l’État ne sera bien c
unité de religion politique dans l’État ; sans cela, dit-il, jamais l’
État
ne sera bien constitué. Ainsi ce n’est pas seulem
ssaire au gouvernement de la famille, doit exister sans contrôle de l’
État
et de la loi des partages. On se demande si le dr
la famille est en général la mesure correspondante de l’hérédité de l’
État
, ou de l’hérédité des castes, ou de l’hérédité de
e ces trois points de vue très différents : L’individu, La famille, L’
État
. La révolution française, trop irritée contre les
uiner la génération qui est après lui, puisque la terre principale, l’
État
, comme dit l’Angleterre ou l’Allemagne, n’est jam
ne génération a momentanément perdu. La famille est éternelle comme l’
État
. Sans doute ce règlement de l’héritage, inaliénab
éner son inaliénable domaine dynastique ; mais que d’avantages pour l’
État
, pour la famille, pour l’agriculture, pour les mœ
par les malheurs d’une seule génération est une famille perdue pour l’
État
; en perdant sa fortune stable dans une contrée,
famille en effet est une puissance, l’individu n’est qu’un néant ; l’
État
le foule aux pieds sans l’apercevoir ; la dynasti
nfants y a multiplié démesurément l’espèce et affaibli démesurément l’
État
; des poignées de Tartares, où la famille est org
u, ou à la société sociale par l’appel à la force de la légalité de l’
État
. C’est ce qu’on a appelé avec parfaite raison l’é
’a vu à la Cour dans la bataille perdue que M. de Soubise, et point l’
État
. Notre amie 5 lui a donné les plus fortes preuves
etc. On publie en ce moment le recueil des dépêches et des lettres d’
État
du cardinal de Richelieu. Ô contraste ! Pour le t
é comme je suis, je meurs sur la roue, et mon martyre est inutile à l’
État
. » Il demande un gouvernement à tout prix, du ner
ière purement politique, c’est le caractère et la trempe d’un homme d’
État
supérieur ; n’en ayant ni le fond ni l’apparence,
i-même familièrement de deux têtes dans un bonnet, faire le bien de l’
État
, sans plus porter seul tout l’odieux et en décomp
. Votre sort est assuré ; qu’avez-vous à craindre que le malheur de l’
État
, et à désirer que sa conservation et celle de vos
ers auxquels peut donner lieu l’irritation populaire : Le salut de l’
État
demande que vous soyez ici pour gouverner notre a
vertir de l’état où je suis. Ce n’est plus un ministre ni un homme d’
État
, c’est un malade qui écrit et qui nous énumère le
sée précédemment, à son sujet : il n’avait pas la trempe de l’homme d’
État
, et, après l’entrain des premiers succès, son org
étude et à la recherche des vérités qui ont l’avantage politique de l’
État
pour objet ; mon attention ne devant plus se fixe
. Au moment où Mirabeau agitait déjà sa Provence, et où le signal des
États
généraux résonnait dans l’air : Quel temps, je l
et cruelle, dépasse pourtant ce qu’on a droit d’attendre d’un homme d’
État
ferme, et qui a mesuré d’avance les chemins par o
passer : c’est qu’aussi M. Necker n’était rien moins que cet homme d’
État
, et il est le premier à nous le dire. Laissons le
n. M. Necker fit-il bien de louvoyer, comme il fit, aux approches des
États
généraux ? de rappeler encore une fois les notabl
er l’espèce tout entière des esprits doctrinaires après leur chute. L’
État
se fût-il abîmé après eux, et en partie par eux,
int dans le cabinet de Sa Majesté vers l’époque de la convocation des
États
généraux, et où les principaux ministres assistèr
ur l’opinion, je serais peut-être un ministre aussi propre à servir l’
État
que personne ; mais que, si jamais le cours des é
montrer de l’indifférence, je n’en resterai pas moins créancier de l’
État
de plusieurs manières, et jamais je n’ai tant jou
guère au-delà, dans le territoire interdit et dangereux des choses d’
État
; à peine s’il y coulait un regard furtif et rare
qu’il faut faire son emploi avec honneur, sans se mêler d’affaires d’
État
sur lesquelles on n’a ni pouvoir ni mission. » —
ement dans la condition du bourgeois. — Il s’enrichit. — Il prête à l’
État
. — Danger de sa créance. — Il s’intéresse aux aff
petits, qui, sur tous les points du territoire, sont en compte avec l’
État
pour leurs travaux et fournitures, véritable armé
ion, il multiplie les entreprises utiles au public : sous Louis XV, l’
État
fait six mille lieues de routes, et, sous Louis X
jeu, dérobé à tous les regards vulgaires, était jusqu’ici un secret d’
État
. Il devient politique et, du même coup, il devien
açon mériterait d’être interdit. Toujours, dans l’administration de l’
État
, la dépense a dépassé la recette. D’après les ave
u’elle prendra en faute, car elle sait qu’ils la ruinent en ruinant l’
État
! III. Il monte dans l’échelle sociale. — Le n
elle et répartie également sur tous les sujets du roi et membres de l’
État
, à proportion des biens que chacun possède réelle
se joindre à eux, leur secours à l’effet de subvenir aux besoins de l’
État
, et les impôts ainsi consentis seront répartis en
droit comme incontestable, et, à son tour, dit comme Louis XIV : « L’
État
, c’est moi ». Une fois le principe admis ou impos
aspirant à lui opposer une seconde fois un patriarcat d’Orient ; les
États
protestants de l’Allemagne triomphaient de s’en ê
e autorité spirituelle et temporelle des papes. Pie VI, arraché à ses
États
, comme prisonnier de guerre, par des armées franç
grands lambeaux de sa main avec la victoire, il se hâta de rendre les
États
pontificaux au pape et de renvoyer respectueuseme
main du cardinal Consalvi avec sagesse, libéralité et modération, les
États
romains. Il n’y eut ni réaction ni excès sous son
tendit par contiguïté du Piémont à Parme, à Modène, à la Toscane, aux
États
du pape, et maintenant on délibère à Paris et à L
r ce qui sera retranché ou conservé de la souveraineté temporelle des
États
en Italie. Cette délibération seule est une inter
t l’uniformité la mutile. Venise est une Italie à elle seule. C’est l’
État
le plus ancien de l’Europe. Jusqu’au jour où un g
on comme des armes légales de la souveraineté aristocratique dans les
États
de la république. Dès lors le despotisme inquisit
; leur époque héroïque finit avec leur ascendant sur la mer. D’autres
États
européens se créent des marines et leur disputent
es à leur plan général, qui était le rétablissement des trônes et des
États
violés par Napoléon, excluent la république de Gê
d’un revers de nos armes, la maison de Savoie perd pièce à pièce ses
États
, comme elle les a reçus. Elle fléchit sous la néc
annexions habituelles aux dépens des nationalités et des libertés des
États
voisins, convoités par sa soif insatiable de terr
rté des cultes. Les sacrements étaient redevenus loi obligatoire de l’
État
; les billets de confession étaient requis des su
, dont il paraissait moins le roi que le lieutenant temporel dans ses
États
; ses rigueurs ne s’adoucirent pas un instant env
a convoité à l’instant, malgré les vues contraires de la France, les
États
neutres de l’Italie. Le traité sommaire de Villaf
s’emparant de douze millions d’Italiens. Il a arraché la Romagne aux
États
pontificaux, la Toscane à sa propre indépendance
lités à des objets en vue et en estime, à des affaires publiques et d’
État
. Ce fils probe et déjà poli, qui hérite et qui ré
sur la famille de M. de Morvilliers, évêque d’Orléans et conseiller d’
État
, et rechercha une de ses nièces qui lui fut accor
conseiller au Parlement de Paris, maître des requêtes et conseiller d’
État
; ayant vécu quatre-vingt-huit ans, il mourut en
ant vécu quatre-vingt-huit ans, il mourut en 1665, doyen du Conseil d’
État
. À défaut d’une grande étendue et élévation d’esp
rend bien compte de ce que c’était que ce Grand Conseil, ce Conseil d’
Etat
, ce corps et ces fonctions des maîtres des requêt
ction, une histoire abrégée de ce qu’on appelait en général Conseil d’
État
, et des divers démembrements ou divisions auxquel
ssonnais. « Les maîtres des requêtes étaient rapporteurs au Conseil d’
État
, juges souverains des officiers de la Maison du r
ombien sa conduite eût été nécessaire pour achever la félicité de cet
État
, dont il a jeté tous les fondements. Laissons don
ode originale et sûre, qui consiste à ne marcher qu’avec des pièces d’
État
, et, en grande partie, des pièces toute neuves, n
ù sa vertu l’a mise sur tous les princes de l’Europe pour usurper des
États
, mais seulement qu’elle rend justice à des Église
droit, c’est pour l’empire et la domination, c’est en haute matière d’
État
qu’il est beau de le faire : dans tout le reste,
ls y mettaient des conditions qui commençaient toujours la ruine de l’
État
qui les acceptait… Quelquefois ils abusaient de l
oduisent avec un grand éclat, rapides conquêtes, institutions neuves,
États
qui s’improvisent ; parmi les spectateurs, le pet
manque. L’histoire est remplie de ces ruines. Ou compte les hommes d’
État
qui ont su discerner toujours ce qui était mûr de
t mûr de ce qui n’était que prématuré. Et c’est déjà, pour un homme d’
État
, une assez grande gloire que d’avoir, parmi des t
ut, qui se plaint de tout, et qui fait de toutes choses une affaire d’
État
. » Strasbourg, en maintenant sa communion mi-par
les entrevoir du moins, et de les indiquer. Sir Henry Bulwer, homme d’
État
et étranger, moins choqué que nous de certains cô
e sorte d’analyse pratique et vivante de l’origine des peuples et des
États
: on part de l’ensemble le plus composé pour arri
n parlait devant lui de la complicité de Mme de Staël, dans ce coup d’
État
: « Mme de Staël, disait-il, a fait le 18, mais n
èrement, mais à laquelle aussi, à travers les remaniements des petits
États
, il y avait beaucoup pour lui à gagner, à pêcher,
tre pas mal d’avoir recours à la correspondance américaine, Papiers d’
État
et documents publics des États-Unis (t. III, p. 4
n profit des circonstances : l’amour du bien public, la grandeur de l’
État
et son bon renom dans le monde ne le préoccupaien
paradoxe sensé qu’il affectionnait : « Pour faire un bon secrétaire d’
État
à Rome, il faut prendre un mauvais cardinal. »
Boulay (de la Meurthe). Dudon, qui était alors auditeur au Conseil d’
État
, certifiait l’avoir entendu de sa bouche. 23. L
, qu’elle n’avait affaire qu’à ces êtres complexes, peuples, nations,
États
, qui ont une histoire proprement dite, et dont la
er sociologiquement les grands êtres de l’histoire. Peuples, nations,
États
sont bien des unités, mais synthétiques ; la natu
opres, qui sont ses ancêtres. La famille antique idéale est à la fois
État
, Église, Armée, Atelier. Le père est à la fois ro
n d’un Droit égal pour tous, nous apercevons d’abord les efforts de l’
État
pour restreindre le nombre des associations parti
s-Unis, en Angleterre, en Suisse, en Bavière, prouvent que beaucoup d’
États
s’apprêtent à se montrer moins avares de personna
ès des forces sociales contre lesquelles elles ne peuvent lutter. Les
États
sont désormais incapables d’arrêter la marée mont
Les modernes sont portés à demander, à tous les groupements, même à l’
État
, ce pour quoi ils sont constitués, et à mesurer e
stes, les Églises sont le plus souvent autocéphales et font un avec l’
État
; les individus y perdent du même coup cette facu
t de leur personnalité, que l’indépendance de l’Église vis-à-vis de l’
État
a plus d’une fois garantie174. L’Église catholiqu
être ébranlée le jour où un fils, chargé de veiller aux intérêts de l’
État
, commandant le respect aux vieillards, pouvait, e
s, disposé comme il l’était en ce moment, lassé du régime des coups d’
État
, troublé peut-être de quelques importuns souvenir
que soir au Jardin des plantes. S’il ne recule pas devant les coups d’
État
indispensables, il recule encore moins devant d’a
ent de M. Thiers sur cette journée célèbre : « on a dit que le coup d’
État
du 18 fructidor était devenu inutile a l’instant
avait déjà réussi à lui imposer, qu’en s’obstinant à faire le coup d’
État
, il avait préparé l’usurpation militaire, par l’e
8 fructidor, prévint donc la guerre civile et lui substitua un coup d’
État
exécuté avec force, mais avec le calme et la modé
u’elle nous semblait, principe directeur et explicatif, imposer à nos
États
. En la représentant comme l’âme des plus grandes
est-il pas également vrai par exemple, que les religions modèlent les
États
, et les États les religions ? L’oracle de Delphes
lement vrai par exemple, que les religions modèlent les États, et les
États
les religions ? L’oracle de Delphes, nous dit-on,
cercles dans lesquels chacun d’eux devait entrer — qui a poussé leurs
États
à élargir leurs frontières, leurs masses à s’aggl
l soumet, alors les conditions du combat sont changées : morceler les
États
, raser les villes, barrer les routes, parquer les
du moindre retour, ils tendent sans cesse à réparer le vaisseau de l’
État
, à le remettre à flot avec honneur, à le ramener
une hardiesse d’initiative qui en fit plus tard un véritable homme d’
État
, un conseiller dans la tempête. Reçu avocat en 15
ontre une telle guerre, aussi fatale, selon lui, à la religion qu’à l’
État
, et devant être funeste à la maison de Lorraine.
e Paris, sous le titre ambitieux et ambigu de lieutenant général de l’
État
royal et Couronne de France. Voici comment il exp
e ne donner que les meilleurs avis possibles, les plus favorables à l’
État
, et de rester un bon conseiller jusque dans un mé
ts de sa position, et peut-être aussi les misères des peuples et de l’
État
. C’est sur un esprit d’une trempe si inégale que
r faire le moindre mal dans l’impuissance du bien, où les forces de l’
État
se consument dans des luttes intestines, et où le
que la nation était lui, et que ses propres besoins étaient ceux de l’
État
. Enfin, il lui inspira au-dehors une ambition qui
r qui menaçait tout ; cette hauteur avec les rois et presque tous les
États
; ce plan si vaste de subjuguer la Flandre, d’aba
ndre. Ce prince eut deux ministres célèbres ; Colbert, qui enrichit l’
État
par ses travaux, et dont les erreurs même furent
ur dans un roi aussi célèbre. Si on porte sa vue sur l’intérieur de l’
État
, on est frappé d’un grand tableau. On voit Louis
grandeur, mais qu’il fit quelquefois de ces arts utiles le fléau de l’
État
, en immolant le laboureur à l’artisan ; enfin, su
et de la félicité de ses enfants ; que chaque portion qu’il cède à l’
État
, lui fasse naître l’idée de l’utilité publique ;
Louis XIV, né à la tête d’une monarchie, où par la constitution de l’
État
il n’y a de rang que celui qui est marqué par les
famille et transmise d’aîné en aîné, depuis le premier fondateur de l’
État
jusqu’à son dernier successeur vivant ; ensuite l
raison se réduit à cet office, son œuvre est celle d’un conseiller d’
État
, d’un prédicateur extraordinaire que ses supérieu
tuaire interdit. Au lieu de s’incliner, on vérifie, et la religion, l’
État
, la loi, la coutume, bref, tous les organes de la
valeur du préjugé héréditaire. — En quoi la coutume, la religion et l’
État
sont légitimes. Rien de mieux, si la doctrine
rper. — Si enfin, après la religion et la coutume, nous envisageons l’
État
, c’est-à-dire le pouvoir armé qui a la force phys
il enfante une créature viable, une religion destinée à l’empire, un
État
qui doit durer. L’homme n’imagine rien qu’avec so
a force, que la religion avait dû revêtir la forme sacerdotale, que l’
État
avait dû prendre la forme militaire, et que l’édi
ar la contrainte physique ; il n’y a de religion que par le curé et d’
État
que par le gendarme Un seul écrivain, Montesquie
, despotisme, monarchie limitée, république, ici l’Église soumise à l’
État
, là-bas l’Église détachée de l’État, en tel pays
ublique, ici l’Église soumise à l’État, là-bas l’Église détachée de l’
État
, en tel pays des castes, dans tel autre la polyga
pure, en polémique prolongée et acharnée ; car, à titre de religion d’
État
, celui-ci occupe la place, censure la libre pensé
Comme elle est mal faite pour un peuple moderne ! À quoi bon, dans un
État
uni et unique, tous ces compartiments féodaux qui
e régnante a retiré toute autorité à la coutume, à la religion et à l’
État
. Il est admis, non seulement qu’en elle-même la t
t ; et, se rendant justice à lui-même au chapitre 1er de ses Coups d’
État
, il a pu dire : « … Car il est vrai que j’ai cult
aïeux. Il incline pour l’ordre politique avant tout, pour la raison d’
État
, et, tout en se conservant sceptique, il se prépa
avait dans les manuscrits du défunt des copies de certains papiers d’
État
. C’est un petit avis que suggère Naudé aux magist
se sur de bons morceaux ; il a toujours eu un faible pour les coups d’
État
. Que nos bibliophiles, nos chercheurs de vieux li
avant son départ pour l’Italie. Il y prélude d’instinct à ses coups d’
État
et à son prochain code de la science des princes
n qui allait être le seul juge. Pour le cardinal, son maître, homme d’
État
, il composa son livre des Coups d’État ; pour so
cardinal, son maître, homme d’État, il composa son livre des Coups d’
État
; pour son neveu, le comte Fabrice de Guidi, il
t plus maintenant, on ne cite plus guère à l’occasion que ses Coups d’
État
; et, par leur renom de machiavélisme, ils ont p
e persécutées240. Parmi les singularités de ce traité sur les Coups d’
État
, on a remarqué qu’il commence par Mais, comme le
ui ne font faute, est celle qui range dans les inventions des coups d’
État
la venue de la Pucelle d’Orléans, « laquelle, ajo
Rose-Croix, compté sur la badauderie des Français ; dans ses Coups d’
État
, s’il nous en souvient (chap. iv), il avait peint
roient, Saint-Ange, ils ne réussiroient pas mieux au gouvernement des
États
et empires que les plus doctes médecins font à ce
es anciennes dont le nom s’éteint ou va se perdre dans la gloire d’un
État
plus puissant). Je ne dis pas toutefois qu’un peu
des l’éternité que Dieu seul s’est réservée. » — Et dans les Coups d’
État
(chap. IV) il avait dit : « Il ne faut donc pas c
oppe cette pensée avec une rare énergie au chapitre IV de ses Coups d’
État
: « … Ses plus belles parties (de la populace) s
t digne de Montaigne. (Voir aussi le début du chapitre IV des Coups d’
État
.) 236. Parmi les ruses les plus permises, il fau
du plus persuasif homme qui fût de son temps… etc. » (Naudé, Coups d’
État
, chap. IV.) 240. Voir, dans les lettres latines
e mérite de repousser l’idée de banqueroute, mais ne voulut point des
États
généraux dans le principe et n’en voulut ensuite
plus ou moins faciles de sa jeunesse. Appelé au Conseil et ministre d’
État
depuis 1743 et pendant treize années, il donnait
même un très bon capitaine ? avait-il l’étoffe d’un grand ministre d’
État
? avait-il été un vrai ministre des finances ? en
aisément la digne et la fière en se tenant aux documents et pièces d’
État
dont elle dispose ; mais la littérature anecdotiq
mposé de gens les plus accrédités dans le public et dans le Conseil d’
État
, et pour la probité et pour le désintéressement.
t bon d’écouter tous les sons : Le maréchal de Noailles, ministre d’
État
. « Nous voici dans un tourbillon de manies, de vi
en détail le militaire et la politique. Il faillit perdre deux fois l’
État
: l’une à Dettingen, l’autre au passage du Rhin p
devoirs et les convenances d’un historiographe publiant des pièces d’
État
, autres sont nos libertés à nous ; nous avons nos
ce que de la commettre. V Il faut que l’historien soit homme d’
État
: car l’histoire est pleine de politique, et s’il
est législateur, il est apologiste, il est satiriste, il est homme d’
État
, il est juge, il est instituteur des nations, il
ur ses pairs. C’est le pain des forts, c’est l’historien des hommes d’
État
, des philosophes, des sages, des poètes ; il lui
t des sacerdoces, ceux-là de l’administration et de la puissance de l’
État
dans les provinces, afin qu’elles supportassent t
obation servile ne prouve aucune affection. « Si l’immense corps de l’
État
pouvait subsister et se pondérer seul et sans mod
orien ne suppose-t-elle pas dans Tacite toutes les qualités d’homme d’
État
, de philosophe, de politique consommé, de vieilla
illard expérimenté des choses et des caractères, et enfin d’orateur d’
État
, qualités que l’historien prête au vieux Galba ?
mées peuvent aussi bien se détruire que se relever. « L’éternité de l’
État
, le repos des peuples, votre salut à tous, et le
dividu qui appartient, comme fonctionnaire, à une administration de l’
État
. Car il est interdit au fonctionnaire de traduire
un homme fait partie, comme fonctionnaire, d’une administration de l’
État
; de l’Université, je suppose. Il fait partie en
s. Ajoutons que les cercles sociaux tels que les administrations de l’
État
, la « société » fonctionnaire, rayonnent sur le p
s autres. D’après M. Bouglé, ce groupe prépondérant est aujourd’hui l’
État
. M. Bouglé croit d’ailleurs que le triomphe de l’
t aujourd’hui l’État. M. Bouglé croit d’ailleurs que le triomphe de l’
État
rationaliste, moraliste et éducateur se fera pour
de la liberté des individus. Cela nous semble fort douteux ; car tout
État
est conformiste par définition. Il l’est plus ou
définition. Il l’est plus ou moins, mais il l’est. En tous cas, si l’
État
domine de plus en plus et englobe de plus en plus
la loi) et la forme politique (tous les citoyens sont égaux devant l’
État
). — Il y a l’idéologie moraliste, qui consiste à
et pensait-il, est le premier serviteur et le premier magistrat de l’
État
; il lui doit compte de l’usage qu’il fait des im
usage qu’il fait des impôts ; il les lève, afin de pouvoir défendre l’
État
par le moyen des troupes qu’il entretient ; afin
n de mettre de la magnificence en tout ce qui intéresse le corps de l’
État
en général. Si le souverain a l’esprit éclairé et
i « avait une âme laborieuse dans un corps robuste », avait rendu à l’
État
prussien la solidité que l’enflure et la vanité d
surtout sa nation ; que la modération est une vertu que les hommes d’
État
ne doivent pas toujours pratiquer à la rigueur, à
envisageant tout, comme il le faisait, au point de vue supérieur de l’
État
et de l’intérêt social, Frédéric ait considéré la
a sur elle comme l’eau-forte sur le fer. » Pour peindre les hommes d’
État
, les ministres, il a de ces mots de haute pratiqu
ui guérit et qui efface tous les maux, rendra dans peu sans doute aux
États
prussiens leur abondance, leur prospérité et leur
ce sont des Cardinaux à la tête de presque tous les gouvernements des
États
. Ainsi, en Espagne, c’est un Ximénès, sous Isabel
tion ajoute, textuellement : « Si des ecclésiastiques ont régi tant d’
États
militaires, c’est qu’ils étaient plus expérimenté
fallait dire pourquoi des prêtres sont plus aptes au gouvernement des
États
que les autres hommes, et voilà ce que Voltaire n
ce qui charme, de ce qui entraîne, de ce qui fait la voie à l’homme d’
État
et à ses idées. Il avait, au contraire, ce qui pl
’homme qu’il était au confessionnal, à la tête de son diocèse ou de l’
État
, dans son opposition respectueuse aux mesures pol
’importance prime celle de tous les autres, et c’est la question de l’
État
, comme on dit en Prusse. La question de l’État re
c’est la question de l’État, comme on dit en Prusse. La question de l’
État
renferme toute la question du Protestantisme pour
a connaissance qu’acquièrent les peuples de cette idée abstraite de l’
État
, que la Féodalité n’avait pas. Or, comme Ranke l’
part, ni par un raisonnement, ni par une théorie, que cette idée de l’
État
comme on essayait de la réaliser à Berlin est le
tombé dans un véritable fakirisme à propos de son idée abstraite de l’
État
. Blême Narcisse pour le compte de la Prusse, il a
fit savoir au pape, d’abord par l’intermédiaire de la secrétairerie d’
État
, et personnellement ensuite, qu’il avait reçu de
et plus beaux que les miens, ils n’étaient pourtant pas secrétaires d’
État
ainsi que moi ; que, quant à ce qui m’était perso
de salut dans une tempête aussi imminente contre l’Église et contre l’
État
. « Je ne voulus pas me rendre en ce qui regardait
r justifier leurs votes, ils arguaient que ma qualité de secrétaire d’
État
semblait, d’après l’observation de M. Cacault, de
de la rupture des négociations, non moins pour la religion que pour l’
État
, et non moins pour la France, cette grande partie
remplissait tout un monde de magistrats, d’officiers, de grands de l’
État
, de ministres, d’ambassadeurs, d’étrangers les pl
séquences certaines qui allaient en résulter pour la religion, pour l’
État
, pour l’Europe. Je lui avouai que je ne les voyai
us me voir au ministère, et les menaces des plus grands périls pour l’
État
si je restais dans ma charge, se multiplièrent à
ccasion de tous les désastres qui fondraient sur Sa Sainteté et sur l’
État
; je disais qu’il fallait avoir soin de ne pas in
ons naguère exposées sur sa souveraineté dominatrice à Rome et dans l’
État
ecclésiastique, — sulla sua soprasovranità di Ro
e, quoique non-seulement je n’eusse pas ambitionné la secrétairerie d’
État
, mais encore que j’eusse fait tout mon possible p
ux les dangereuses conséquences d’une telle action, qui intéressait l’
État
, la personne même de l’Empereur, ainsi que la suc
orps législatif, les évêques, les ministres, et les autres corps de l’
État
, les chambellans, les dames du palais, etc. Nous
ne produisit sur lui aucune impression. Après le sénat, le conseil d’
État
passa encore avant les cardinaux. Le corps législ
çais. Il nous dit donc en substance que nous avions commis un crime d’
État
, et que nous étions coupables de lèse-majesté ; q
uple entier. Ses gestes sont des ordres, ses motions sont des coups d’
État
. Il se met de niveau avec le trône. La noblesse s
au milieu de ces débris. Son rôle de tribun cesse. Celui de l’homme d’
État
commence. Il y est plus grand encore que dans le
rer à jamais l’intérêt et la pitié des siècles sur un de ces drames d’
État
qui ne sont pas complets quand les infortunes d’u
’une cour. « Pour inspirer un roi indécis et pour faire le salut d’un
État
dans des circonstances difficiles, il fallait plu
on. « L’Assemblée constituante, composée d’hommes mûrs, assis dans l’
État
, classés dans la hiérarchie sociale, n’avait eu q
t les agitateurs d’une assemblée dont ils pouvaient être les hommes d’
État
. Ils n’avaient pas la foi à la république, ils en
t plus efficace, plus morale, la conscience plus fière d’elle-même, l’
État
plus irresponsable des fureurs ou des persécution
l ne daigna pas l’être, bien qu’il eût l’âme et les vues d’un homme d’
État
; trop insouciant pour un chef de parti, trop gra
, des penseurs comme Sieyès, des factieux comme Barnave, des hommes d’
État
comme Talleyrand, des hommes époques comme Mirabe
ndins. « S’il y eût eu dans l’Assemblée constituante plus d’hommes d’
État
que de philosophes, elle aurait senti qu’un état
omètres qui écrivent les constitutions sociales, ce sont les hommes d’
État
. « Or les nations ont deux grands instincts qui l
marches sont venues à la suite de conversations avec M. le ministre d’
État
et sous son inspiration, sous son impulsion plus
onstitué. Ainsi, dans ces termes, tout est dit entre M. le ministre d’
État
et lui. M. Sainte-Beuve a déjà remercié et il rem
st un journal généralement estimé et très-estimé. Si M. le ministre d’
État
prétend le contraire, il en est bien libre ; mais
de beaucoup d’autres faits également singuliers que M. le ministre d’
État
doit connaître mieux que personne. Il serait trop
d’un véritable homme de lettres, fût-il sénateur. « M. le ministre d’
État
, malgré sa supériorité de talent et d’intelligenc
directeur de journal désappointé : mais pourquoi aussi un ministre d’
État
se fait-il entrepreneur direct de journal ? Ç’a é
minent et du penseur, mort fidèle à ses convictions, contre l’homme d’
État
à oui il faudra des funérailles pompeuses. 1. M
et interprète la Bible à son gré ; ensuite le parti de l’Église et l’
État
(Church and State), qui tend à sacrifier entièrem
ssons l’accent, nous, catholiques et romains, toute intervention de l’
État
dans l’Église, d’usurpation et de violation de dr
rs se sont corrompues. Danger père d’un autre danger, le pouvoir de l’
État
est intervenu pour resserrer les nœuds de la disc
British Magazine. En vain le parti du Church and State (l’Église et l’
État
) voulut-il imputer un mouvement d’opinion si rapi
les anglo-catholiques revendiquèrent les droits de l’Église contre l’
État
. Le Dr Hampden avait été nommé, sous l’administra
la succession apostolique, l’indépendance de l’Église vis-à-vis de l’
État
: « Ils professent et enseignent la doctrine cath
orce et la dernière espérance du protestantisme anglican ! Religion d’
État
, qui n’a plus que l’État pour elle, qui vit plus
ance du protestantisme anglican ! Religion d’État, qui n’a plus que l’
État
pour elle, qui vit plus sur le bénéfice de son an
voué, — elle a choqué les peuples, et peut-être elle aussi, quoiqu’un
État
ait la vie plus dure qu’un homme, finirait-elle p
bonne et si enthousiaste disposition vers le Saint-Père, les hommes d’
État
, les hommes à vue longue, avaient-ils l’instinct
e positive des choses métaphysiques et morales. Elle n’est pas faite.
État
fatalement incomplet. Regret des illusions détrui
erches. Nécessité d’une organisation du travail scientifique. XIV L’
État
doit patronner la science, comme tout ce qui est
me tout ce qui est de l’humanité et a besoin de l’aide de la société,
État
social où la science remplacerait les cultes. L’É
e de la société, État social où la science remplacerait les cultes. L’
État
ne peut rien sur la direction de la science. Libe
condamnée à la dépression intellectuelle. Simultanéité de deux vies.
État
où le travail matériel deviendrait presque insign
on du Lazare sur la personne morte de Hugues de Lionne, le ministre d’
État
enterré dans la gloire d’hommes bien plus grands
cette rare chance d’être deviné et apprécié par trois grands hommes d’
État
qui se connaissaient en hommes : — Richelieu, Maz
il n’eut plus que celle de son nom, écrit dans une foule de papiers d’
État
, sous la signature de Louis XIV. N’était-ce donc
comme ambassadeur et ministre plénipotentiaire que comme secrétaire d’
État
et rédacteur éclatant de la pensée de son gouvern
vilégié, possédant une érudition spéciale, — l’érudition des choses d’
État
, — érudition mystérieuse, presque hiératique, car
us que de l’historien dans la tête : il faudrait y avoir de l’homme d’
État
. C’était là ce que nous disions en d’autres terme
posée et reposée depuis des siècles, cette question de l’unité dans l’
État
, qui n’a perdu de son importance que depuis que l
paru au pouvoir avaient agité le terrible problème de l’unité dans l’
État
, qui est l’idéal de la Politique. On eût dit qu’à
V écrivait l’Édit de Nantes, c’est l’unité qu’il voulait créer dans l’
État
, comme Louis XIV, plus tard, voulait la créer à s
demandé ce qu’était l’Europe au moment où Louis XIV risqua ce coup d’
État
qui l’a frappé lui-même devant une trop sévère et
t à bout de tout abaisser. Pour voir maintenant s’il travailla pour l’
État
ou pour lui-même, il suffit de remarquer qu’il ét
it aux autres ; qu’il disposait en maître de toutes les finances de l’
État
; qu’il avait toujours en réserve chez lui trois
; de n’avoir jamais vu que je ne sais quelle grandeur imaginaire de l’
État
, qui n’est que pour le ministre, et dont le peupl
égyriques pendant un siècle. Les lois qu’il a violées, les corps de l’
État
qu’il a opprimés, les parlements qu’il a avilis,
rtisan adroit, toujours occupé de ses intérêts, rarement de ceux de l’
État
, courant à la fortune par la souplesse, et l’augm
le malheureux jour du parricide de notre Henri le Grand ! La loi des
États
change selon les temps, on n’y peut donner de max
ant que la première condition de celui qui a part au gouvernement des
États
est de se donner du tout au public et ne penser p
t mieux se perdre que manquer à aucune chose nécessaire pour sauver l’
État
, duquel on peut dire que les procédures basses et
le temps de les réduire aux termes où tous sujets doivent être en un
État
, c’est-à-dire de ne pouvoir faire aucun corps sép
re réussir le siège de La Rochelle à la gloire divine et au bien de l’
État
, et y travaillait plus que les forces de corps qu
mettre aucune ; car « de la prise de La Rochelle dépend le salut de l’
État
, le repos de la France, le bonheur et l’autorité
France, le bonheur et l’autorité du roi pour jamais. » Y aura-t-il un
État
dans l’État, un allié naturel et permanent de l’é
onheur et l’autorité du roi pour jamais. » Y aura-t-il un État dans l’
État
, un allié naturel et permanent de l’étranger parm
ance, il nous paraît tout à son avantage ; ce pouvait être un homme d’
État
pratique, qui se débrouillait et se formait pour
Louis XV à Reims : et je me fis écrire une lettre par le secrétaire d’
État
de la province, qui marquait que les magistrats s
on intendance, ressentit un peu d’ennui. Redevenu simple conseiller d’
État
, ce métier de juge, disait-il, « où l’on n’a guèr
s XIV. Il avait de l’ambition pour lui, et, de là, il en avait pour l’
État
; j’entends par là de cette ambition de grandeur,
’opinions, dans un va-et-vient de chaque jour, ces bouffées d’homme d’
État
aux aguets, de candidat ministre à l’affût, qui s
en idée de devenir ou premier président du Parlement, ou secrétaire d’
État
à la guerre ; — chancelier de France (si M. le Ch
t que c’est sur cette fibre mâle de la nation qu’un véritable homme d’
État
devrait appuyer pour rendre à la politique tout s
et que celui-ci, sans tirer l’épée, dépeuplera avec le temps tous les
États
voisins au profit du sien. » II ne s’agit plus qu
nseillait à tous les souverains qui avaient des dissidents dans leurs
États
, et tous les évêques la pratiquent dans leurs dio
ait restée au point de vue le plus opposé à celui où doit se placer l’
État
moderne et le souverain de cet État. Et ce cas es
pposé à celui où doit se placer l’État moderne et le souverain de cet
État
. Et ce cas est encore celui de bien des hommes, p
mblées politiques, et du haut des pouvoirs publics qui représentent l’
État
, il ne tombât plus invariablement des paroles de
le double caractère qui rend un ordre de citoyens respectable dans l’
État
moderne : le nombre d’abord, le nombre croissant
sieurs, je vous en conjure, que les représentants et les organes de l’
État
moderne, que les hommes vraiment politiques ne me
osition qui me paraît le plus désirable pour un Gouvernement, pour un
État
, dans cet ordre de discussions et de conflits, ce
là le vrai rôle actuel de l’homme politique lui-même et de l’homme d’
État
en présence de la science. La science n’a pas bes
sent (et je le dis pour tous les cas analogues), j’aurais aimé voir l’
État
et la Commission du Sénat se placer à un point de
nettement et plus simplement, je ne verrais pas ce qui peut forcer l’
État
moderne, et le Gouvernement qui en est l’expressi
plaindre ou à les morigéner. On me dira : L’enseignement donné par l’
État
ne doit pas être irréligieux. C’est une maxime go
Ce que Napoléon disait là du bienfait de l’incrédulité chez un chef d’
Etat
dans une monarchie absolue, Frédéric le Grand l’a
e du parlement marchant de la grand’chambre au Louvre après ce coup d’
État
, n’étaient pas, disait-on, cette foule qui bat de
it général du gouvernement. Nous nous flattons de sentir l’unité de l’
Etat
dans la multiplicité des fonctions sociales. Tout
s choses dont on puisse bien juger sans études, c’est la société et l’
État
. Il y a de plus un certain goût de la perfection
e Richelieu attaquée et près de périr ; un parlement qui veut régir l’
État
et ne rend pas la justice ; un Condé, un Turenne
de la machine ; les mêmes hommes qui hors de leur place troublaient l’
État
, à leur place le raffermissant et l’illustrant ;
t cela, comme impressions dernières, l’idée de ce que chacun doit à l’
État
et de ce que l’État doit à tous, le patriotisme,
sions dernières, l’idée de ce que chacun doit à l’État et de ce que l’
État
doit à tous, le patriotisme, le goût du grand, qu
s, ajoute-t-il, du secret. Louis XIV savait distinguer les affaires d’
Etat
des plaisirs91. » Si Louis XIV en a mérité l’élog
ur, en le forçant de fabriquer toute sa vie en prison la monnaie de l’
État
; le faussaire, en le contraignant à copier de bo
stacle à la vie belle. « Beaucoup trop d’hommes viennent au monde ; l’
État
a été inventé pour ceux qui sont superflus ! Voye
r de puissance avec la canaille. » Et il se forme ainsi un singulier
État
moderne, l’État appuyé sur la canaille, l’État-ca
vec la canaille. » Et il se forme ainsi un singulier État moderne, l’
État
appuyé sur la canaille, l’État-canaille, pourrait
uple, il s’appelle le peuple et précisément il est le contraire : « L’
État
c’est le plus froid de tous les monstres froids.
t froidement et voici le mensonge qui rampe dans sa bouche : « Moi, l’
État
, je suis le Peuple. » C’est un mensonge ! Ils éta
ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un
État
: ils suspendent sur eux un glaive et cent appéti
t : ils suspendent sur eux un glaive et cent appétits. » Voilà bien l’
État
moderne : il persuade au peuple qu’il sort du peu
t pas autre chose qu’un plus ou moins lent suicide de l’humanité. « L’
État
[tel que nous venons de le définir] est partout o
inir] est partout où tous, bons et mauvais, absorbent des poisons ; l’
État
est partout où tous, bons et mauvais, se perdent
l’État est partout où tous, bons et mauvais, se perdent eux-mêmes ; l’
État
est partout où le lent suicide de tous s’appelle
les derniers hommes ; et ils clignotent. » Il semble que voilà bien l’
État
moderne, ses principes, son présent et son avenir
croit pas ; elle repousse l’idée de justice ; elle repousse l’idée d’
État
; elle repousse l’idée d’autorité et l’idée de hi
ent immoralistes. Ils ne connaissent qu’un devoir, le devoir envers l’
État
, et vous entendez bien que cela veut dire qu’il y
e connaît pour devoir que celui de se maintenir, elle, elle qui est l’
État
, en santé, en force, en grandeur, en beauté et en
voir Renan, Taine et Pasteur n’avoir aucune espèce d’influence dans l’
État
et n’être rien dans la Cité ? C’est la victoire m
anisme avec les instincts que nous lui connaissons s’empare-t-il de l’
État
? Il est intéressant de savoir ce qu’il en fait e
ur plus de clarté, comment il le dénature absolument. Qu’est-ce que l’
État
en son principe ? Il est une ligue de défense con
uissent et se bien nourrir et le nourrir bien. » Voilà l’origine de l’
État
. Il n’y a rien là absolument de « moral » ; c’est
en là de moral. Mais encore allez un peu plus loin et remarquez que l’
État
est même une immoralité organisée, « Principe : l
à l’être de troupeau. » Il faut donc le savoir et savoir le dire, « l’
État
c’est l’immoralité organisée : à l’intérieur sous
lébéianisme, qu’est-ce qu’il en fait ? Précisément, il transporte à l’
État
les vertus de l’homme privé, il veut mettre dans
ransporte à l’État les vertus de l’homme privé, il veut mettre dans l’
État
les vertus de l’homme privé et il est absolument
convaincu que les « vertus » d’homme privé doivent être des vertus d’
État
. Autrement dit, il tue l’État. Il veut que l’État
d’homme privé doivent être des vertus d’État. Autrement dit, il tue l’
État
. Il veut que l’État soit un brave homme pacifique
t être des vertus d’État. Autrement dit, il tue l’État. Il veut que l’
État
soit un brave homme pacifique, doux, timide, bien
ave homme pacifique, doux, timide, bienfaisant faible. Il vêtit que l’
État
ne fasse pas la guerre ; il veut que l’État, non
nt faible. Il vêtit que l’État ne fasse pas la guerre ; il veut que l’
État
, non seulement n’attaque point, mais se défende l
nt n’attaque point, mais se défende le moins possible ; il veut que l’
État
tende l’autre joue et donne encore sa tunique lor
ne encore sa tunique lorsqu’on lui a pris son manteau ; il veut que l’
État
ne juge pas, ou juge avec une indulgence de père
indulgence de père de famille faible et même affaibli. Il veut que l’
État
, chose curieuse, soit tout et ne fasse rien, en q
pour que l’espèce supérieure soit réprimée et diminuée, il faut que l’
État
, constitué par la pluralité plébéienne, soit tout
tat, constitué par la pluralité plébéienne, soit tout ; et pour que l’
État
ait les vertus, les idées et les sentiments et le
e rien. La plèbe organise ainsi, si cela peut s’appeler organiser, un
État
destructeur de l’espèce supérieure (ou d’une gran
iolents ou rongeurs, volontaires ou involontaires, de la société. Cet
État
plébéien est répresseur de la partie la plus élev
ommode pour toute espèce de commerce et de relations et transformer l’
État
en providence, au bon et au mauvais sens, ce sont
elle gâche ce qu’il y a de plus précieux, l’esprit. » Mais surtout l’
État
plébéien est un désarmement de l’État et une déna
eux, l’esprit. » Mais surtout l’État plébéien est un désarmement de l’
État
et une dénaturation de l’État, une transformation
l’État plébéien est un désarmement de l’État et une dénaturation de l’
État
, une transformation de l’État en sens contraire,
ment de l’État et une dénaturation de l’État, une transformation de l’
État
en sens contraire, une transformation de l’État e
e transformation de l’État en sens contraire, une transformation de l’
État
en dissociation, une transformation de l’État en
une transformation de l’État en dissociation, une transformation de l’
État
en chose qui n’a que des vertus privées et qui n’
tat en chose qui n’a que des vertus privées et qui n’a aucune vertu d’
État
, une transformation de la force générale en faibl
oir pour eux seuls et ils l’ont. » — Et ils arrivent ainsi à faire un
État
qui est celui dont nous donnions tout à l’heure l
État qui est celui dont nous donnions tout à l’heure le tableau. Cet
État
, qu’il faut qu’on adore, cet État qui est « la no
ions tout à l’heure le tableau. Cet État, qu’il faut qu’on adore, cet
État
qui est « la nouvelle idole », est factice, menso
uples ; mais ce n’est pas chez nous, mes frères. Chez nous il y a des
États
. État ? Qu’est-ce que c’est que cela ? Allons ? O
mais ce n’est pas chez nous, mes frères. Chez nous il y a des États.
État
? Qu’est-ce que c’est que cela ? Allons ? Ouvrez
? Ouvrez les oreilles. Je vais vous parler de la mort des peuples. L’
État
c’est le plus froid de tous les monstres froids :
ent, et voici le mensonge qui sort en rampant de sa bouche : « moi, l’
État
, je suis le peuple ». C’est un mensonge ! Ils éta
ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un
État
: ils suspendent au-dessus d’eux un glaive et cen
nt appétits. Partout où il y a encore un peuple, il ne comprend pas l’
État
, et il le déteste comme le mauvais œil et comme u
l et comme une dérogation aux coutumes et aux lois [de l’humanité]. L’
État
ment par toutes ses langues du bien et du mal, et
e, une servitude selon le cœur de tous les prédicateurs de la mort. L’
État
est partout où tous absorbent les poisons, l’État
teurs de la mort. L’État est partout où tous absorbent les poisons, l’
État
, où tous se perdent, les bons et les mauvais, l’É
t les poisons, l’État, où tous se perdent, les bons et les mauvais, l’
État
où le lent suicide de tous s’appelle la vie… Leur
ncieuses. Une vie libre reste ouverte aux grandes âmes… Là où finit l’
État
, là seulement commence l’homme, l’homme qui n’est
a nécessité, la mélodie unique, à nulle autre pareille. Là où finit l’
État
, regardez donc, mes frères, ne voyez-vous pas l’a
ustra. » En résumé, quand le plébéianisme l’a emporté, il a détruit l’
État
sans le remplacer et dans l’incapacité absolue de
e de nos éducateurs qui a présent à l’esprit « l’utile serviteur de l’
État
» comme schéma régulateur, croit s’en tirer avec
doit servir qu’à rendre les hommes plus vertueux. » Dire à l’homme d’
État
: « La politique c’est la morale et ce n’est que
t œuvre, aussi, pitoyable et ignoble. L’artiste, le savant, l’homme d’
État
ne sont pas les serviteurs de la morale, ils sont
être : « Tu dois savoir, tu dois faire des vers, tu dois être homme d’
État
? » Rien, ou si quelque chose nous le dit, c’est
les rendre, par cette concorde, plus heureux ; tu dois te dévouer à l’
État
pour assurer le bonheur de tes concitoyens. Mais
ces grandes choses communes il les fait en s’unissant étroitement à l’
État
, en s’absorbant dans l’État, ou il les fait en s’
il les fait en s’unissant étroitement à l’État, en s’absorbant dans l’
État
, ou il les fait en s’unissant à des corporations,
toyens, toutes, du reste, profondément et passionnément attachées à l’
État
et qui deviennent de l’État les membres solides e
ofondément et passionnément attachées à l’État et qui deviennent de l’
État
les membres solides et les os durs et bien engren
iquent la sociocratie. Ils ont le sens de l’association, le sens de l’
État
, le sens social en un mot et le sens du peuple fo
ques développements. En l’an 1576, au moment où allaient s’ouvrir les
États
généraux de Blois, quatre ans après la Saint-Bart
es alors de continuer leur voyage. Ils arrivèrent fort en retard. Les
États
avaient été convoqués pour le 15 novembre 1576 ;
édiens italiens commencèrent à jouer leurs comédies dans la salle des
États
à Blois ; et leur permit le roi de prendre demi-t
ulent secourir du leur, ni me permettre que je m’aide du mien ! » Les
États
furent congédiés le 1er mars. Les comiques italie
temps en temps une destination plus sérieuse : ainsi elle servit aux
États
généraux tenus en 1614, les derniers de la France
Cocodrillo. Les Gelosi reparurent, en 1588, à l’occasion des seconds
États
généraux de Blois, qui furent plus orageux encore
oint de vue, c’est l’étai théocratique, comme l’islamisme et l’ancien
État
pontifical, où le dogme règne directement d’une m
dogme règne directement d’une manière absolue. Les pays à religion d’
État
exclusive comme l’Espagne ne valent pas beaucoup
nients. Au nom des croyances réelles ou prétendues du grand nombre, l’
État
se croit obligé d’imposer à la pensée des exigenc
son deuil. Les fondations libres pourraient remplacer les instituts d’
État
, avec quelques déchets, amplement compensés par l
ons que l’Étai imposait en retour de son aumône. Dans les instituts d’
État
, la déperdition de force est énorme. On peut dire
sion instituée par décret de l’empereur, sur le rapport du ministre d’
État
, et composée des hommes les plus autorisés et les
heure, et sachant entremêler à son soin jaloux pour les intérêts de l’
État
un véritable et très sincère esprit de philosophi
ent imprévu, qu’il soit au fait de toutes les choses qui concernent l’
État
, il ne cesse enfin de considérer en lui son hérit
, mais d’y penser en homme-roi et en vue de pourvoir à la sûreté de l’
État
après lui. Toutefois, s’il entend former et prépa
attestent sa simplicité, sa force d’âme et son souci patriotique de l’
État
, il met certainement le plus haut prix aux servic
sensible plaisir, et ce qui était fort à désirer pour l’avantage de l’
État
, surtout pour celui des pauvres orphelins qui me
tous les autres arts fleurissent, et, dans un pays comme le nôtre, l’
État
se soutient autant que les armes le protègent. Si
e où il parle avec la sincérité de la mort, à quoi pense le roi ? À l’
État
. Ce sentiment des nécessités de l’État, intimemen
ort, à quoi pense le roi ? À l’État. Ce sentiment des nécessités de l’
État
, intimement fixé au plus profond de son être, s’a
des gens qui pouvaient nuire à la conception qu’il se faisait de cet
État
. Son jugement sur Fénelon en est une preuve éclat
u’il y avait là une force française, je veux dire capable de servir l’
État
, et cela dans le sens où il travaillait lui-même.
l’Empire. Je prends ce mot dans son sens Romain : la domination d’un
État
sur d’autres États, auxquels cet État dominateur
ds ce mot dans son sens Romain : la domination d’un État sur d’autres
États
, auxquels cet État dominateur impose ses lois, sa
ens Romain : la domination d’un État sur d’autres États, auxquels cet
État
dominateur impose ses lois, sa culture. Vous reco
que j’appellerais celle des Royaumes, — je veux dire d’une mosaïque d’
États
indépendants, s’équilibrant les uns les autres, c
ce issue de la Révolution, réside d’abord dans un abus de l’idée de l’
État
. Au cours des innombrables conversations que nous
position, je l’ai toujours trouvé intransigeant sur cette thèse que l’
État
n’a qu’une fonction légitime : garantir la sécuri
Le principe des nationalités substitué, depuis 89, à celui des petits
États
dynastiques, a produit ce résultat. Quelle leçon
oi au développement de ces grandes créatures collectives qui sont les
États
, et voyez comme elle justifie la dure politique d
mme pour l’Empire, la volonté de puissance est la première vertu de l’
État
, ou mieux, c’est l’État même. « L’État », écrivai
lonté de puissance est la première vertu de l’État, ou mieux, c’est l’
État
même. « L’État », écrivait Treitschke, « est la p
nce est la première vertu de l’État, ou mieux, c’est l’État même. « L’
État
», écrivait Treitschke, « est la puissance qui a
prévaloir par les armes sa volonté contre toute volonté étrangère… L’
État
est puissance. L’affirmation de sa propre personn
entiel de tous les devoirs. » N’objectez pas que cette puissance de l’
État
est bornée par le droit des autres États à la vie
pas que cette puissance de l’État est bornée par le droit des autres
États
à la vie. « Qu’ils se défendent », répondra Treit
instincts de conquête déjà stigmatisés par Tacite. Il est exact qu’un
État
doit être fort, — exact qu’il doit se montrer cap
es armes sa légitime indépendance, — exact enfin que cette force de l’
État
, bien loin d’être immorale en soi, représente che
e courage et le travail. Mais il est exact aussi que cette force de l’
État
doit se régler, demeurer humaine, pour que la civ
ue la civilisation, cette autre action collective à laquelle tous les
États
collaborent, soit maintenue et développée. En réd
s les États collaborent, soit maintenue et développée. En réduisant l’
État
à n’être plus qu’une volonté de puissance, on ram
i ne peuvent être procurés que par les dons des particuliers ou par l’
État
. Les particuliers, c’est l’aléa. L’État, il n’y f
ons des particuliers ou par l’État. Les particuliers, c’est l’aléa. L’
État
, il n’y faut point penser, à l’heure présente, et
st pas déposé12, — on ne peut donc en discuter que l’idée générale. L’
État
serait autorisé à percevoir un droit sur toute ré
vance l’accueil réservé à leur verdict. Des commissions nommées par l’
État
? Autant déclarer que la littérature sera serve d
secours de tendance, qu’il prendra dans les caisses surveillées par l’
État
, et remplies comment ? J’arrive ici au moyen prép
le domaine public, une autre objection se dresse. Ce droit, auquel l’
État
ne renoncerait jamais, une fois acquis, emportera
ire par excellence, celui qui demeure le type achevé de cette forme d’
État
, et donc de cette forme d’esprit : l’impérialisme
aume. — Je prends ce mot comme synonyme, non pas de monarchie, mais d’
État
modéré, se suffisant à lui-même dans des limites
phiques bien définies par la nature, et respectant l’indépendance des
États
voisins. — Si Rome nous a laissé le type achevé d
enant l’expression de tout à l’heure, c’est-à-dire de l’autonomie des
États
. Un des magnats d’Amérique reconnaissait ces jour
oldat, un ouvrier, un administrateur, un avocat, un oisif, un homme d’
État
, un commerçant, un marin, un prêtre, un poète, so
pes et des intérêts nationaux rend inévitables les conflits entre les
États
, de même la différence des types moraux et des in
Toutes les institutions, crées ou renforcées par un véritable homme d’
État
, — et un administrateur de la taille d’un Frochot
État, — et un administrateur de la taille d’un Frochot est un homme d’
État
, — sont marquées de ce caractère, qu’elles ont, à
e, lui, plus particulièrement appliqué à considérer les relations des
États
les uns avec les autres, dénonce, comme un symptô
d’un ordre politique stable, — ordre dans l’action extérieure de ces
États
, ordre dans leur action intérieure. Sera-t-il per
t unique où se ramassent, à côté de tous les pouvoirs directeurs de l’
État
, presque tous les pouvoirs moraux. C’est à Paris
oblème particulier qui nous occupe, en vertu de quelle thaumaturgie l’
État
créerait-il une personne vivante, en organisant u
ns continuent à donner, comme les Jacobins, un rôle contre nature à l’
État
, celui de gouverner les composants divers d’une n
, l’espérance de délivrer l’Alsace et la Lorraine, un de nos hommes d’
État
les plus en vue disait à un diplomate, qui me rép
lus funestes erreurs de la Révolution et de l’Empire fut de charger l’
État
de la fonction pour laquelle il est le moins prop
enseignement supérieur peut et doit être affranchi de la tutelle de l’
État
. De bons esprits ont travaillé dans ce sens, dès
atique consisterait à maintenir les subventions actuelles, soit que l’
État
continue à des servir, soit que les conseils géné
sse de 1789 ayant été renversée par le Tiers, on imagine un quatrième
État
, auquel on donne, vis-à-vis du Tiers victorieux,
nts par lesquels la bourgeoisie se distingue de ce prétendu Quatrième
État
. J’en discerne trois principaux. — Le premier con
Il faut prendre l’argent où il est », répètent avec eux les hommes d’
État
qui croient que l’on désarme les revendications d
vre, la Révolution sociale démontrée (si étrangement !) par le coup d’
État
2, a déjà plusieurs mois d’existence ; mais il ti
Le prince Louis-Napoléon, l’homme du 2 décembre, démentant son coup d’
État
pour introduire en Europe la révolution qu’il a v
pas beaucoup de chances pour troubler les esprits et bouleverser les
États
. D’un autre côté, — on l’a vu aussi, — Proudhon p
es raisonnements. 1. La Révolution sociale démontrée par le Coup d’
État
; Du Bonapartisme en France (Pays, 6 novembre 185
s leurs besoins extrêmes ou imprévus, il sera leur refuge47 Dans les
États
prussiens, et d’après le code du grand Frédéric,
menait une vie gaie et dure, volontairement, coûtait peu de chose à l’
État
, et lui produisait plus par sa résidence et son f
et l’on se fait honneur d’y penser. Il suffit de lire les cahiers des
États
généraux57 pour voir que, de Paris, l’esprit phil
absence. — Effet de leur éloignement. — Apathie dans les provinces. —
État
de leurs terres. — Ils ne font pas l’aumône. — Mi
nciers. — Exactions de leurs fermiers. — Exigences de leurs dettes. —
État
de leurs justices. — Effets de leur droit de chas
istration du Cateau ; il nomme à deux grandes abbayes, il préside les
États
provinciaux et le bureau permanent qui leur succè
les échevins, en sorte, disent les doléances, « qu’il compose tout l’
État
, ou plutôt qu’il est lui seul tout l’État71 ». —
es à volonté, sans scrupules et prompts à tout plier sous la raison d’
État
; impossible de se commettre avec ces drôles. Il
toute espèce et tout degré pour soi et pour les siens, tout ce qu’un
État
de vingt et vingt-cinq millions d’hommes peut off
sur leurs vassaux pour prévenir les voies de fait. » 62. Cahiers des
États
généraux de 1789. Quantité de cahiers de la noble
tuer à la guerre à travers les insultes des commis, des secrétaires d’
État
et des secrétaires des intendants. » Voilà les ré
ement de l’Eure, 61, 63. 88. Archives nationales, Procès-verbaux des
États
généraux de 1789, t. XXXIX, 111 : Lettre du 6 mar
peaux, ib., 48. — Renauldon, 26, 416. — Procès-verbaux manuscrits des
États
généraux (Archives nationales), t. CXXXII, 896 et
s les Débats, cet article exprimant ma façon de voir la Restauration.
État
de l’opinion. Constitution du Sénat repoussée. To
ion. Révolte universelle de cette opinion. Ma nomination au Conseil d’
État
, 22 avril. Indignation publique, lettres anonymes
vril. Indignation publique, lettres anonymes, mon entrée au Conseil d’
État
; je n’y manque point. Mes entrevues avec l’Emper
cer par l’incompétence même. Elle fait pour ce qui est de gouverner l’
État
ce qu’on ferait si pour monter une tragédie, on s
et la plus grande, parce que, si on envisage notre âme comme un petit
État
, elle en affecte la partie mobile, celle où résid
e, le jugement, la raison, ses maîtres légitimes : elle règne dans un
État
lorsque le peuple se soulève contre les magistrat
vent. Et je regarde cette espèce d’ignorance, soit dans le corps de l’
État
, soit dans chaque citoyen, comme la plus funeste.
t, non seulement s’empare du gouvernement, mais absorbe et corrompt l’
État
tout entier. La marche est la suivante, ou du moi
tie, ni de nature à en faire prendre le goût. « L’objet de l’homme d’
État
est de faire de bons citoyens… Or te semble-t-il
ême, en soi, et se demande, non pas s’il faut obéir à la Loi dans les
États
gouvernés par les Lois ; mais si de faire gouvern
dans les États gouvernés par les Lois ; mais si de faire gouverner un
État
par les Lois, est une chose raisonnable. Quoi qu’
ton doute beaucoup que ce soit très raisonnable de faire gouverner un
État
par des lois fixes, arrêtées, anciennes et qui ne
e serait une extravagance extrême de notre part et de la part de tout
État
de vous accorder une semblable permission avant q
ats qui gouvernent que ce ne sont les gens de théâtre qui régissent l’
État
. Ce lieu s’appelle Athènes. Musiciens et dramatis
à des citoyens, et comment veut-on après cela que les défenseurs de l’
État
aient en horreur les dissensions et les discordes
publique des lettres et des arts. Il la considère en général comme un
État
dans l’État très funeste à l’État. Tantôt — mais
lettres et des arts. Il la considère en général comme un État dans l’
État
très funeste à l’État. Tantôt — mais il faut bien
Il la considère en général comme un État dans l’État très funeste à l’
État
. Tantôt — mais il faut bien savoir que ce n’est q
ut couronner tous ces gens-là de fleurs et les mettre à la porte de l’
État
; plus souvent il veut tout simplement une censur
les deux extrêmes de l’égalité et de l’inégalité qui remplissent les
États
de séditions. Rien n’est plus conforme à la vérit
une consiste dans le poids, le nombre et la mesure : il n’est point d’
État
, point de législateur à qui il ne soit facile de
tablissement de notre nouvelle colonie. Quiconque pensera à fonder un
État
doit se, proposer le même but dans son plan de lé
les deux extrêmes de l’égalité et de l’inégalité qui remplissent les
États
de séditions » ; et du reste elle est fausse, et
u souverain bien, mais qui n’avaient pas une grande importance dans l’
État
. Prenez garde, tient à dire Platon, un philosophe
d’éternité comme homme, comme artiste, comme guerrier, comme homme d’
État
, comme citoyen et comme amoureux. On peut dire qu
cette tendance, en général, de se croire très supérieurs aux hommes d’
État
; il est probable qu’ils le sont en effet ou qu’i
es intérêts d’un parti au détriment d’un autre parti ou du corps de l’
État
, elle change de nom, comme de caractère. Le polit
ce qu’ils ont toujours eu besoin les uns des autres pour subsister. L’
État
est une nécessité humaine. « Ce qui donne naissan
e beaucoup de choses. Il n’y a pas d’autre cause de la naissance de l’
État
social. Le besoin d’une chose ayant engagé un hom
n de s’entraider, et c’est à cette association qu’on a donné le nom d’
État
. » Cet État primitif et voisin de la nature, ce
der, et c’est à cette association qu’on a donné le nom d’État. » Cet
État
primitif et voisin de la nature, ce qui veut dire
ton exactement comme il l’a été par Jean-Jacques Rousseau. C’était un
État
agricole et pastoral, très vertueux et très heure
et constructions plus ou moins dogmatiques : la nécessité, pour qu’un
État
soit heureux, d’absence de richesse et d’absence
absence de richesse et d’absence de misère ; la nécessité, pour qu’un
État
soit heureux, qu’il soit endoctriné par des sages
bien certain que la justice est rationnellement le fondement même des
États
, puisque les injustes eux-mêmes sont forcés d’êtr
n a intérêt à chercher, mais le succès de la communauté, le bien de l’
État
, lequel du reste nous revient en bien personnel p
nnel puisqu’il n’y a pas de bien comparable à celui d’appartenir à un
État
bien constitué et bien gouverné. Or, s’il est vra
ment ; mais ce dont vous pouvez être assurés, c’est que vous ferez un
État
excellent, ce qui vous assurera un avantage inapp
t peu favorisés du sort ou de vos concitoyens, celui de vivre dans un
État
excellent. » La justice, en effet, quand on l’ana
bord ceci. Mais ce qui est juste aussi, c’est qu’aucun des corps de l’
État
, magistrats, guerriers, négociants, artisans, n’e
vons dit en formule générale ? Remarquons que ce que nous disons d’un
État
bien ordonné, c’est ce que nous dirions d’un homm
force sociale la mesure d’exercice qu’elle doit avoir pour bien de l’
État
; car cette mesure d’exercice ainsi fixée est son
e la justice. C’est cela qui est la force d’un homme et la force d’un
État
. J’identifie la force et la justice, et à cette c
ilà revenus à ce que j’avais dit tout d’abord, qu’il faut organiser l’
État
selon la justice et le faire gouverner par ceux q
ra l’autorité, on se l’arrachera ; et cette guerre intestine perdra l’
État
avec ses chefs… Il faut donc confier l’autorité à
nous faisons toujours plier un peu ce que nous avons de raison : « L’
État
, le gouvernement et les lois qu’il faut mettre au
ux où l’on pratique le plus à la lettre, dans toutes les parties de l’
État
, l’ancien proverbe qui dit que tout est véritable
un mot, partout où les lois viseront de tout leur pouvoir à rendre l’
État
parfaitement un ; — on peut assurer que c’est là
solide et de leur confier en commun les différents pouvoirs dans les
États
. » Or, à supposer que ce soit un sénat qui gouve
la communauté d’intérêts qui doit régner entre tous les membres de l’
État
. Cette union une fois détruite, les princes, dans
dirons pas davantage… Ce gouvernement est la plus grande maladie d’un
État
. » Une oligarchie, de son côté, a pour sujets to
e peut être autre chose que par accident et assez court : « Lorsqu’un
État
démocratique, dévoré d’une soif ardente de libert
il le mentionne) afin d’en retenir quelque chose pour une partie de l’
État
modèle dont il veut tracer le tableau ; — j’en re
par esprit socialiste on peut entendre le désir qu’il n’y ait dans l’
État
ni richesse ni misère et que nous prendrons toute
une médiocre. « Nous prendrons bien garde de donner entrée dans notre
État
à deux choses, la richesse et la misère, parce qu
t-être cela comme un songe et l’on pensera que c’est là disposer d’un
État
et de ses habitants comme on dispose de la cire.
omposé de tous ceux qui auront une charge ou fonction publique dans l’
État
. Tous les tribunaux auront au-dessus d’eux une co
lieu, notre gouvernement sera aristocratique et, dans la partie de l’
État
qui sera organisée aristocratiquement, il aura un
e ne puisse entrer. Ils seront nourris par les autres citoyens, par l’
État
, de telle sorte qu’ils n’aient ni trop de nourrit
et d’argent ; et que c’est là l’unique moyen de se conserver eux et l’
État
. » Quant à leurs femmes et quant à leurs enfants
alut de la République. Car ce qu’il faut, c’est que les gardiens de l’
État
se considèrent comme des frères et comme les memb
douceurs du foyer et de la famille. Il a voulu créer, au service de l’
État
, une Église armée. L’Église catholique n’a pas fa
ai trouvées certainement, c’est que la ploutocratie est une peste des
États
et que la démocratie en est une autre ; c’est qu’
lui-même, un élément de désordre, d’injustice et de faiblesse dans un
État
… Il n’est rien qu’on doive combattre plus énergiq
: ce sont là les deux conditions premières d’une bonne police dans un
État
. Et maintenant Platon n’a pas dit comment on peut
ctive, soit héritée, des conditions d’un bon gouvernement et d’un bon
État
; quand il sait ou quand il sent qu’un peuple doi
. Platon dit, au livre V de la République : « Le plus grand bien de l’
État
, n’est-ce pas ce qui en lie toutes les parties et
s malheurs ?… Supposez-les tous également touchés des mêmes choses, l’
État
jouira d’une parfaite harmonie parce que tous ses
l écrit : « C’est donc une chose bien reconnue entre nous que dans un
État
bien gouverné, tout doit être commun, les femmes,
rcices… » — Mais d’abord il faut se souvenir que Platon pensant que l’
État
idéal, irréalisable, serait en effet l’État de co
que Platon pensant que l’État idéal, irréalisable, serait en effet l’
État
de communauté absolue, il lui arrive ici et là —
s rarement — de se souvenir secrètement de cette idée et de dire de l’
État
tout entier ce qu’il ne pense pratiquement que de
ique, qui est celui où il organise pratiquement l’aristocratie de son
État
; il faut lire surtout la partie de ce livre où i
euls, et pour des raisons qui, ne s’appliquant qu’aux « gardiens de l’
État
», qu’à ceux qui ont pour mission de défendre et
est tout à la fois pour M. Thiers ce qu’elle est en réalité dans nos
États
modernes, le suprême effort de civilisation d’un
nes. Ce travail est tel que, si, dans cinq ou six siècles, un homme d’
État
ou un homme de guerre à venir veut se rendre comp
alent, la faveur aveugle de son pays ; la postérité juge les hommes d’
État
par leurs actes et non par leurs discours. Si M.
leurs actes et non par leurs discours. Si M. Fox avait été un homme d’
État
tel que M. Thiers s’efforce en vain de le dépeind
n de ce caractère par M. Thiers ici n’est pas de l’histoire d’homme d’
État
, c’est du panégyrique d’orateur. Il importe à la
d’Austerlitz entre sa cour ; il rétrécit ou il élargit à son gré les
États
des princes allemands ; il crée la Confédération
enne avait cessé d’exister avec son armée ; prodigieuse faiblesse des
États
purement militaires ! M. Thiers en résume parfait
de napoléonien. Ce n’est plus de la diplomatie raisonnée d’un homme d’
État
, c’est le songe d’un favori de la fortune. L’homm
les peuples modernes. M. Thiers possède ces trois vertus de l’homme d’
État
et de l’historien à un degré très rare chez ce qu
e sentiment du gouvernement est la première des qualités de l’homme d’
État
, comme il est le premier devoir de l’historien po
du gouvernement, pour sauver le peuple de lui-même, sont des coups d’
État
de la nécessité absous par le salut public. Nous-
par le salut public. Nous-même nous en avons fait un, de ces coups d’
État
de salut public, dans une heure d’écroulement uni
olitique et en histoire que la nécessité et que le bienfait du coup d’
État
du général Bonaparte au 18 brumaire. Dans tous le
État du général Bonaparte au 18 brumaire. Dans tous les cas ce coup d’
État
était-il innocent ? Nul dans sa conscience n’oser
oseph et avec le vice-roi d’Italie, Eugène ; les séances du conseil d’
État
; les conversations diplomatiques de Napoléon, ra
I 4 février 1833. La destinée des hommes d’
État
et des grands citoyens qui ont ouvert, il y a qua
Révolution, rappelé et nommé par le président Washington secrétaire d’
État
du nouveau Cabinet, vice-président et ferme à son
isitions amiables du Congrès, adressées aux diverses législatures des
États
, rencontraient de fréquents veto de leur part : l
anger pour le gouvernement central par opposition au gouvernement des
États
particuliers. Jefferson, à cette époque, résidait
1790, Jefferson, arrivant à New-York, et entrant, comme secrétaire d’
État
, dans le Conseil de Washington, trouva déjà d’étr
es systèmes changent ; c’est la condition du progrès. Les limites des
États
suivraient les fluctuations de la science. Le pat
e. Cette religion était, dans toute la force du terme, une religion d’
État
. On n’était pas Athénien si on refusait de la pra
en, celles de l’Empire romain pour maintenir une prétendue religion d’
État
furent une faute, un crime, une véritable absurdi
à sa guise, ce qu’il peut, comme il veut. Il n’y a plus de religion d’
État
; on peut être Français, Anglais, Allemand, en ét
issent plutôt. Et puis toutes les montagnes ne sauraient découper des
États
. Quelles sont celles qui séparent et celles qui n
période d’affranchissement que doivent également provoquer l’homme d’
État
et le philosophe ; et il se répond sans hésiter,
nt. Ce que les grands propriétaires font en Angleterre, il veut que l’
État
le fasse en France : « En patronnant le travail r
at le fasse en France : « En patronnant le travail rural — dit-il — l’
État
augmentera la richesse générale, et avec cette ri
le soin de retenir dans les campagnes les enfants qu’il y a placés, l’
État
agrandira le domaine fécondé de la patrie, et pou
nce unie à une direction intelligente ? C’est ce qu’il est permis à l’
État
de décider par l’expérience. » Nous n’avons pas,
rte d’histoire qui se fonde sur les pièces mêmes et les instruments d’
État
, les papiers diplomatiques, les correspondances d
, voilà encore un homme qui nous quitte », dit le roi au secrétaire d’
État
de la guerre Chamillart, en lui répétant les term
une disgrâce apparente, intimement lié avec plusieurs des ministres d’
État
, était plus que personne en position et à l’affût
ctives. Saint-Simon s’appliquait donc en secret dès lors à réformer l’
État
; et comme il faisait chaque chose avec suite et
naisons de conseils substitués à la toute-puissance des secrétaires d’
État
; il avait, lui aussi, son royaume de Salente tou
le duc de Chevreuse venait le voir pour gémir avec lui des maux de l’
État
et discourir des remèdes possibles, il n’eut d’au
que jour par de sérieux entretiens en tête à tête, sur les matières d’
État
et sur les personnes, dans la confiance solide du
ue, gouvernant le royaume par la personne des commis et secrétaires d’
État
, ou usurpant et singeant par les légistes une fau
rre se faire tuer à travers les insultes des commis des secrétaires d’
État
et des secrétaires des intendants. Il la voudrai
’en partie suivis. L’idée des conseils à substituer aux secrétaires d’
État
pour l’administration des affaires, était de lui
uc d’Antin et d’autres encore qui doivent être dans les archives de l’
État
paraissent, il y sera certainement fort question
ent des mains de sa famille pour devenir des espèces de prisonniers d’
État
; on craignait les divulgations indiscrètes. On v
eut le génie de l’administrateur et des qualités de véritable homme d’
État
, méconnut d’abord le mérite assez enveloppé de ce
rdie avec de la présence d’esprit. Enfin on sait qu’elle a gouverné l’
État
pendant deux ans : de dire qu’elle l’ait bien gou
s le principe conseiller au Parlement ; il entra en 1720 au Conseil d’
État
, et fut envoyé à Lille « pour se mettre en train
envoyai cela tout musqué au petit bonhomme La Vrillière (secrétaire d’
État
de la province), qui me répondit sèchement que vo
aris après quatre ou cinq années d’intendance, il siégea au Conseil d’
État
, et peu à peu s’y fit distinguer par le garde des
bois, l’initiant à ses manuscrits les plus secrets et à ses papiers d’
État
, il l’engageait toujours, après ces choses essent
l’exécution, n’était pourtant pas de la première volée comme homme d’
État
. 14. [NdA] Je lis dans une de ses Remarques :
a plus instructive, rien qu’avec des pièces originales, des papiers d’
État
. Mais, dira-t-on, après tout ce qu’on a écrit et
les vues n’étaient pas assez étendues pour le gouvernement d’un grand
État
; — capable de bien servir dans le ministère, mai
s’épanouir que dans la personne de ses enfants, Louvois, secrétaire d’
État
en survivance dès l’âge de quinze ans, nourri au
de l’intégrité de la noble patrie française ? Il y a dans les grands
États
un instinct de subsistance et de conservation, un
, à l’âge de vingt et un ans, et autorisé à signer comme secrétaire d’
État
, quelques années se passent avant qu’il siège au
égalité de tous sous un même règlement, ce contrôle des deniers de l’
État
. cette économie et ce ménagement des subsistances
scrupule dans l’exécution, il a rendu en somme un éminent service à l’
État
, et même, on l’ose dire, à l’humanité, en organis
ssons de sa grandeur en lui passant autour du cou son fameux mot, « l’
État
, c’est moi » ; et nous croyons l’étrangler. Préoc
ue la France de Louis XIV se précipitât… Certes, c’était la vérité, l’
État
, c’était lui, comme l’État c’était aussi Louis XV
e précipitât… Certes, c’était la vérité, l’État, c’était lui, comme l’
État
c’était aussi Louis XVI, quand un jour on lui cou
de la Révolution. Le couperet tombé, il n’y eut plus à la place de l’
État
qu’une horrible fantasmagorie d’hommes rouges qui
s’il ne le dit pas, écrire sur toutes les marges de l’Histoire que l’
État
, c’était lui, car il l’avait refait ! Eh bien ! c
toujours à la même chose, et c’était la gloire et le bien-être de son
État
, Louis XIV avait pesé Saint-Simon, et il avait tr
sa solidité ; il eût pu l’appeler sa conscience. Cette grande femme d’
État
avait peut-être jugé et pénétré Saint-Simon avant
haque maison, chaque citoyen, trouve à sa portée la souveraineté de l’
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prête à lui distribuer sa part d’ordre, de sécuri
romulguer la morale de l’individu sans s’immiscer dans la morale de l’
État
, c’est-à-dire dans le gouvernement ; il pouvait s
sous le nom d’anarchie la liberté illimitée de chaque citoyen dans l’
État
. Cette théorie, plus digne selon nous du nom de d
la culture des lettres la condition de toute fonction publique dans l’
État
, et qui d’examen en examen extrait de la jeunesse
de en grade dans la hiérarchie des dignités ou des magistratures de l’
État
. 8º Quel est le plus religieux des gouvernements
uvernement qui laissera libre l’exercice des différents cultes dans l’
État
, sauf les cultes qui attenteraient à l’État lui-m
différents cultes dans l’État, sauf les cultes qui attenteraient à l’
État
lui-même dans sa sûreté politique, dans sa police
Tsi me connaît moins encore s’il s’imagine que je suis venu dans ses
États
et auprès de sa personne en vue de quelque intérê
nt pour rétablir l’ordre, les mœurs, la justice, la hiérarchie dans l’
État
. Il fut dans les hautes affaires ce qu’il avait é
u’il avait été dans la philosophie spéculative, philosophe et homme d’
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à la fois. Son administration sévère et impartial
âme dont il jouit. « Le vrai philosophe cherche à se rendre utile à l’
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n’importe de quelle manière. Si, par quelque acti
graduellement établi dans la famille, puis dans la cité, puis dans l’
État
, puis dans le monde, développe dans la bouche de
ait, à son insu, un pressentiment de sa fin. Il quitta les affaires d’
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et se hâta de terminer le monument de sagesse, de
n temps, il n’y apercevait qu’un instrument de règne : cette Église d’
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n’était à ses yeux qu’un athéisme politique. Quan
t évangélique, une charité passionnée, douloureuse, révoltée contre l’
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et l’Église oppresseurs des faibles. Lamennais es
t toujours passionné et prompt à changer, causeur étincelant, homme d’
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inconsistant, déroutant l’opinion par de soudaine
vidualiste : son libéralisme était une défense de l’individu contre l’
État
. Il voulait un gouvernement fort, pour protéger l
leur esprit commun. De cette école sortirent les principaux hommes d’
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de l’orléanisme. Mais le maître était irrémédiabl
tions. Cette Histoire du Consulat et de l’Empire 700 est d’un homme d’
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bien imprudent et aveugle : avec Béranger et Vict
il organisa le spiritualisme en Église philosophique ou philosophie d’
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: têtu, jaloux, despotique, enveloppé de phrases
derne à la Sorbonne en 1812, suivit Louis XVIII à Gand ; conseiller d’
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sous la Restauration, il reprit son cours en 1821
rèce, etc. Député en 1848, il soutint Louis Bonaparte jusqu’au coup d’
État
. Il ne fut pas réélu en 1857. — Œuvres, 1861-68,
de l’Europe méridionale au Collège de France. Il la perdit au coup d’
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et se retira en Suisse. Député en 1870 à l’Assemb
d’estime. Bonaparte le détourne d’accepter et lui montre le Conseil d’
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: — Bonaparte : « Eh bien, citoyen Roederer, qu’
nciens. Mais vous, vous avez des talents, de l’activité… le Conseil d’
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vous convient mieux ; ses fonctions sont importan
chose. » (Extrait d’une conversation de décembre 1799.) Conseiller d’
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et président de la section de l’intérieur depuis
et les effets de toutes. C’est dans cette discussion que le Conseil d’
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se sentit partagé entre le respect dû à ce savant
tout à coup confondus ; des hommes regardés comme les ressources de l’
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se trouvaient inutiles ; et toutes les âmes ambit
sienne propre, et ces conversations ont été de véritables Conseils d’
État
. — Il ne peut avoir devant lui des hommes publics
t. — Il ne peut avoir devant lui des hommes publics sans être homme d’
État
, et tout devient pour lui Conseil d’État. — Ce
es publics sans être homme d’État, et tout devient pour lui Conseil d’
État
. — Ce qui caractérise l’esprit de Bonaparte, c’
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