(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 493
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(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 493

PERRIER, [Charles du] né à Aix, mort en 1692.

Il étoit neveu de ce du Perrier à qui Malherbe adresse les belles Stances qui commencent ainsi :

Ta douleur, du Perrier, sera donc éternelle, &c.

La Poésie Latine & Françoise occuperent successivement ses loisirs. On peut lire avec plaisir ses Odes Latines, sans croire, avec Ménage, qu’elles sont supérieures à celles de Santeuil, qu’il est difficile de surpasser. Quant à ses Vers François, l’honneur qu’ont eu la plupart d’être couronnés par l’Académie Françoise, n’a pas été capable de les soustraire aux destins de la médiocrité. Il n’y a que les foux, disoit du Perrier à d’Herbelot, qui n’estiment pas mes Vers. D’Herbelot lui répondit par ce passage, stultorum infinitus est numerus.