(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 465
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(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 465

PATIN, [Guy] Professeur de Médecine au Collége Royal de Paris, né dans le Beauvoisis en 1601, mort en 1672.

Nous n’apprécierons pas ses Ouvrages de Médecine, qui ne sont pas de notre objet. Ses Lettres font la source de sa célébrité. Le style en est agréable, mais satirique ; les Anecdotes dont elles fourmillent, sont intéressantes, mais le plus souvent inexactes. Son caractere facétieux & cynique tenoit beaucoup de celui de Rabelais. Quelquefois il échappoit à Guy Patin des traits de vérité sur la Science qu’il professoit. « Je le dis à la confusion de mon Art, écrivoit-il à un de ses amis, si les Médecins n’étoient payés que du bien qu’ils font, eux-mêmes n’en gagneroient pastant. Mais nous profitons de l’entêtement des femmes, de la foiblesse des hommes malades, de la crédulité de tout le monde. »