MARTIAL D’AUVERGNE, [N.] Procureur au Parlement de Paris, sa patrie, mort en 1508 ; mauvais Poëte, qui eut beaucoup de réputation de son temps, & qui la méritoit peut-être, par l’esprit, la gaieté, & la naïveté qu’il mettoit, dit-on, dans la plupart de ses Poésies. Celui de ses Ouvrages qui fut le plus goûté, est un Recueil d’Arrêts d’amour, au nombre de cinquante, dont les Poëtes Languedociens ou Troubadours lui avoient fourni le modele. Toutes ces bagatelles sont enterrées dans un coin de Bibliothèque mais il est bon d’en parler : elles font connoître le génie de la Nation & celui des Siecles.