2. HÉRITIER DE VILLANDON, [Marie-Jeanne l’] fille du précédent, de l’Académie des Jeux Floraux & de celle des Ricovrati, née à Paris en 1664, morte en 1734.
Quoique ses Ouvrages, qui consistent en des Romans, des Contes, des Traductions, & des Poésies, soient semés de traits d’imagination, d’esprit, 28 de facilité, ils sont allés grossir la masse des Livres destinés à l’oubli. La raison de cette disgrace est qu’ils ne s’élevent pas au dessus de la médiocrité, destinée, de tous les temps, à une mort prompte & sans éclat. Ils ont cependant reçu de grands éloges de ses Contemporains ; mais la Postérité actuelle ne daigne pas plus lire ces éloges, que les Productions qui en ont été l’objet. Ce ne sont pas les louanges qui font vivre les Ecrits ; c’est aux Ecrits à vivre par leur propre mérite, & à justifier les louanges.