(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 444
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(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 444

GRÉCOURT, [Jean-Baptiste-Joseph Villars de] Chanoine de Tours, sa patrie, né vers 1683, mort dans la même ville en 1743, Poëte moins agréable que libertin, moins ingénieux qu’ordurier.

Il s’est exercé dans le genre des Contes de la Fontaine & des Epigrammes de Rousseau, sans songer qu’il n’avoit ni le même génie que ces deux Poëtes, ni les mêmes qualités pour se faire pardonner ses licences. Le Poëme de Philotanusn’eut de succès que par les circonstances, & de succès que par les circonstances, & parce que la malignité humaine est toujours avide de ce qui la flatte. L’uniformité du style, le peu de noblesse des pensées, le défaut de finesse & même d’imagination, réduisent ce Poëme, plus burlesque que marotique, dans la classe de ces Ouvrages qui ne sont supportables que pour les esprits méchans & les ames corrompues, seuls capables de se plaindre que nous n’ayons pas loué cette infame Production.