I
Un mot seulement sur la lettre des évêques au roi.
Elle est bien rédigée, assez habile et spécieuse ; mais au fond violente, pleine d’insinuations assez calomnieuses, et même d’une menace mal déguisée vers la fin. Ce que veut le clergé français, c’est la position du clergé belge, c’est d’être un grand parti dans l’État, avec qui l’on compte politiquement et qui arrive à dominer. S'il se fait, comme cela est certain, des modifications à la loi dans les deux Chambres, ce sera dans un sens tout autre que celui du clergé, ce sera au profit de l’Université et des droits de l’État.
Ces démonstrations publiques et politiques du clergé le compromettent de plus en plus. Il se fait décidément obstacle, tant pis pour lui.