Tiercelin, Louis (1849-1915)
[Bibliographie]
L’occasion fait le larron, comédie (1867). — L’habit ne fait pas le moine (1868). — Les Asphodèles, poésies (1873). — L’Oasis (1880). — Un voyage de noces, comédie en vers (1880). — Primevère, poème (1881). — Stances à Corneille (1882). — Corneille et Rotrou, comédie en vers (1884). — Les Anniversaires (1887). — Le Rire de Molière, comédie en vers (1888). — La Mort de Brizeux (1888). — Le Parnasse breton contemporain (1889). — Le Grand Ferré (1891). — Les Cloches, poésies (1892). — Une soirée à l’Hôtel de Bourgogne (1892). — La Bretagne qui croit (1894). — Le Diable couturier (1894). — Trois drames en vers (1894). — L’Abbé Corneille, un acte (1895). — L’Épreuve, un acte (1896). — Sur La Harpe (1897).
OPINIONS.
Auguste Lacaussade
En 1873, M. Tiercelin publia son premier volume de vers : Les Asphodèles, œuvre qui, dit un critique, « est éclose dans l’atmosphère très catholique de l’ancienne famille bretonne à laquelle appartenait le poète, et qui est comme le pur reflet de ses impressions premières ». Il a donné ensuite deux autres recueils : L’Oasis (1880) où il s’est montré profondément tendre et humain, et les Anniversaires (1887), qui révèlent une réelle puissance poétique et une grande souplesse de rythme.
A.-Ferdinand Hérold
Les vers de M. Tiercelin
rappellent ceux de M. François
Coppée, c’est-à-dire qu’ils sont moins mauvais que ceux de M. Parodi ; la facture de ses
drames rappelle celle de Severo Torelli ou des Jacobites : c’est dire que les procédés des dramaturges de la période
romantique y sont pastichés moins mal que dans Par le glaive ;
aussi, comme M. Tiercelin,
nous ne comprenons guère « pourquoi ils n’ont été représentés ni à l’Odéon,
ni à la Comédie-Française »
.
Yves Berthou
M. Tiercelin reste fidèle aux règles du Parnasse. Ses vers se distinguent toujours par leur forme impeccable : richesse de la rime, perfection du rythme. Le poète est convaincu — et il le prouve du reste — qu’il n’est point de nuance, si subtile soit-elle, qu’on ne puisse rendre et pour ainsi dire faire toucher au moyen des mètres consacrés que le vrai poète sait toujours modeler sur la pensée.