Scheffer, Robert (1889-1926)
[Bibliographie]
Sommeil (1891). — Ombres et mirages (1892). — Misère royale (1893). — L’Idylle d’un prince (1894). — Le Chemin nuptial (1895). — La Chanson de Néos (1897). — Le Prince Narcisse (1897). — Grève d’amour (1898).
OPINIONS.
Henri de Régnier
C’est sur une terre rouge de Phrygie que M. Robert Scheffer a gravé les épigrammes amoureuses et douloureuses de sa Chanson de Néos. Elles disent le cruel amour. Vers étranges et singuliers, chansons qui sanglotent, voix qui mord, mélancolie et passion qu’exaltent l’eau qui passe, la feuille qui tombe, la rose qui saigne, l’étoile qui descend. Éros et Thanatos. Je vois ce livret aux mains nerveuses de quelque prince Narcisse, celui dont M. Scheffer vient de conter l’histoire énigmatique et minutieusement bizarre.
Gustave Kahn
M. Scheffer nous invite à entendre la Chanson de Néos… Ses vers sont précieux ; ils évoquent autour d’une figure de femme des écharpes aux nuances indécises, et le luxe passager de pierres éphémères.