Rameau, Jean (1859-1942)
[Bibliographie]
Poèmes fantasques (1882). — La Vie et la Mort (1886). — Fantasmagories (1887). — La Chanson des étoiles (1888). — Possédée d’amour (1889). — La Marguerite de 300 mètres (1890). — Moune (1890). — Nature (1891). — Simple roman (1891). — Mademoiselle Azur (1893). — La Mascarade (1893). — La Chevelure de Madeleine (1894). — La Rose de Grenade (1894). — Yan (1894). — L’Amant honoraire (1895). — Âme fleurie (1896). — Le Cœur de Régine (1896). — La Demoiselle à l’ombrelle mauve (1897). — Les Féeries (1897). — Plus que de l’amour (1898). — Le Dernier Bateau (1900).
OPINIONS.
Fernand Lafargue
M. Rameau a une rare connaissance du rythme et, par-dessus tout, un souffle de grand poète panthéiste qui donne son âme aux choses de la Nature, les rend vivantes comme l’homme et chante passionnément l’éternelle vigueur de l’existence universelle.
Alphonse Lemerre
Bien que jeune, M. Jean Rameau a témoigné qu’il est à la fois un artiste et un penseur. Doué d’une réelle originalité, il a, comme l’a fort bien dit un critique, une rare connaissance du rythme et, par-dessus tout, un souffle de grand poète panthéiste qui donne son âme aux choses de la Nature, les rend vivantes comme l’homme et chante passionnément l’éternelle vigueur de l’existence universelle.
Marcel Fouquier
M. Jean Rameau est un poète romantique d’un vol puissant et qui, sans efforts, plane aux sommets du lyrisme. C’est un poète à qui il faut crier : « Casse-cou », dans les hauteurs.
Philippe Gille
Un vrai poète, Jean Rameau, vient de publier la Chanson des étoiles, un de ses plus beaux livres. Des vers ne se discutent pas, et la prose est mal venue à vouloir en reproduire l’impression ; mieux vaut en donner un échantillon. Entre autres poésies de premier ordre, je citerai celle-ci : Ressemblance.
Philippe Gille
Dans le Satyre, que Jean Rameau vient de publier, je trouve un peu de tout, et surtout de la poésie, bien que le livre soit un roman écrit en vile prose. Malgré lui, M. Jean Rameau chante quand il veut parler, et c’est tant mieux, ses accents n’en sont que plus pénétrants.