Paté, Lucien (1845-1939)
[Bibliographie]
Lacrymæ rerum (1871). — Mélodies intimes (1874). — À Molière (1876). — À Corneille (1876). — Poésies (1879). — La Statue de Niepce (1885). — À François Rude (1886). — Le Centenaire de Lamartine (1890). — Poèmes de Bourgogne (1889). — Le Sol sacré (1896).
OPINIONS.
Paul Stapfer
M. Lucien Paté fait de bons vers et même de beaux vers ; la dernière page du Marronier de Bagatelle est d’un grand style ; mais il a plutôt la grâce classique, et, dans son recueil Lacrymæ rerum, j’aime surtout les petits vers.
J’ai dit au bois toute ma peine,Et le bois en a soupiré ;J’ai dit mon mal à la fontaine,Et la fontaine en a pleuré.
Paul Pionis
Je viens de lire ce livre de poésie, Le Sol sacré, de poésie qui chante et qui claironne, qui chante avec les cloches l’amour du pays natal, qui claironne avec les fanfares la charge pour la défense du sol sacré. Et, en vérité, je ne sais à quel chant donner la préférence.
Philippe Gille
Sous ce titre : Le Sol sacré, M. Lucien Paté vient de faire paraître un livre plein de beaux vers et de hautes pensées ; ce sont, pour la plupart, des pièces où il chante la France et ses gloires qui composent un volume dont je voudrais citer bien des morceaux… Parmi les pièces les plus émouvantes de ce recueil de belles inspirations, je signalerai, entre bien d’autres : Le Berceau, la Mort de Démosthène.