Ned, Édouard (1873-1949)
[Bibliographie]
Poèmes catholiques (1897). — Mon jardin fleuri (1898).
OPINIONS.
Maurice Perrès
En lisant ses vers où il a semé des perles de douceur et d’harmonie, on a l’impression que donnerait un orchestre magique caché dans un jardin fleuri et qui enchanterait en mélodies puissantes la merveilleuse richesse et les parfums troublants.
Yves Berthou
Voici des poèmes exclusivement catholiques. Mais M. Édouard Ned est avant tout personnel. On ne peut lui reprocher de marcher dans les traces des pas d’un aîné. En toute simplicité il dit sa foi, ses douleurs, ses terreurs, ses regrets, ses dégoûts et ses espoirs. Il ne se contente pas de gémir, il maudit avec véhémence. Ce n’est pas un combattant vaincu avant d’avoir vu le feu. Ses vers ne veulent pas éblouir, mais on reconnaît qu’il ne tiendrait qu’à lui d’être plus artiste. — Nous lui savons gré, quant à nous, de la sincérité. — Je crois fermement que M. Ned, qui a une âme très vibrante, très poétique, nous donnera des œuvres.