Mourey, Gabriel (1865-1943)
[Bibliographie]
Les Voix éparses (1883). — Flammes mortes (1888). — Poèmes complets d’Edgar Poe, traduction (1891). — Lawn Tennis (1891). — L’Automne, trois actes, en collaboration avec Paul Adam (1893). — L’Embarquement pour ailleurs (1893). — Passé le Détroit (1895). — Les Brisants (1896). — L’Œuvre nuptial (1896). — Trois Cœurs, un acte (1897). — Cœurs en détresse (1898). — Les Arts de la vie et le Règne de la laideur (1899).
OPINIONS.
Félix Fénéon. Après maints incendies où elles léchaient des images d’un dessin maigre, singulier et net, les flammes de M. Gabriel Mourey se calment, et cette dernière partie de son livre s’apparente au Coffret de santal et aux Romances sans paroles, vers de huit, neuf, onze, douze, treize syllabes.
Jules Bois
C’est le rêve de l’amour, éclos d’un cœur aux délicatesses féminines, que M. Gabriel Mourey a traduit dans ses Flammes mortes, avec le vocable rare d’un moderniste exquisément inspiré.
Jean Lombard
Un poète d’un charme alanguissant, d’un esprit plutôt septentrional que chauffé à blanc par nos soleils méridionaux, telles sont les Flammes mortes de M. Gabriel Mourey… M. Gabriel Mourey décèle avant tout une originalité de premier aloi en ce livre que nous aurions aimé cependant un peu moins morbide, mais qui n’en reste pas moins comme la manifestation d’une âme inquiète d’artiste, cherchant même au-delà des concepts et des idées de notre si alambiquée civilisation.