Maupassant, Guy de (1850-1893)
[Bibliographie]
Des vers (1880). — La Maison Tellier (1881). — Mademoiselle Fifi (1882). — Contes de la Bécasse (1883). — Une vie (1883). — Clair de lune (1883). — Au soleil (1884). — Les Sœurs Rondoli (1884). — Bel-Ami (1885). — Yvette (1885). — Contes de jour et de la nuit (1885). — Contes et nouvelles (1885). — La Petite Bogue (1886). — Monsieur Parent (1886). — Toine (1886). — Mont-Oriol (1887). — Le Horla (1887). — Pierre et Jean (1888). — Sur l’eau (1888). — Le Rosier de Madame Husson (1888). — La Main gauche (1889). — Fort comme la mort (1889). — L’Inutile Beauté (1890). — Notre cœur (1890). — La Vie errante (1890). — Musotte (1891).
OPINIONS.
Alphonse Lemerre
Le maître prosateur qui a écrit de si charmantes nouvelles, Marocca, Boule de suif, l’Héritage, a débuté dans les lettres sous une étoile heureuse. Disciple bien-aimé de Gustave Flaubert, il a gardé les belles notes réalistes du mâle écrivain normand, et, pour sa part, ce quelque chose en plus, la vie dans le dialogue et le grand art du raccourci. Comme poète, il n’a donné qu’un volume ayant pour simple titre : Des vers.
José-Maria de Heredia
La terre normande est féconde. À peine la mort a-t-elle abattu le vieil arbre (Gustave Flaubert), que repousse un surgeon vigoureux. En cette même année, Guy de Maupassant publia Boule de suif et Des vers. Ce titre fut judicieusement choisi. Ce sont en effet des vers, d’excellents vers que ceux d’Au bord de l’eau et de Vénus rustique, d’une allure aisée, construits solidement et exactement rimés ; mais ce ne sont point des vers de poète. Ce jugement, qui peut paraître sévère, est celui que Maupassant lui-même a porté sur cet unique essai.