Martel, Tancrède (1856-1928)
[Bibliographie]
Les Fiançailles de Villon, un acte en vers. — Les Folles Ballades (1879). — La Main aux dames, contes (1885). — L’Homme à l’hermine, roman (1886). — Les Poèmes à tous crins (1887). — La Parpaillote, roman (1888).
OPINIONS.
Jean Richepin
Tancrède Martel est un vrai poète gaulois ; sa langue est fraîche, gaie, naturelle. Le mot précis, l’épithète imprévue, le refrain piquant, le vers lancé comme à pleine voix, il a tout ce qui fait le charme de ce délicieux poème si français, la ballade.
Marcel Fouquier
J’aurais été heureux de dire tout le plaisir que m’ont causé les Folles Ballades de M. Tancrède Martel, le plus jeune de la bande des « vivants » qui a « Banville pour capitaine », mais qui porte fièrement, lyriquement aussi, sa bannière au fort de la mêlée. M. Tancrède Martel a, dans plusieurs de ses Folles Ballades, montré autant de philosophie que d’humour, de verve, de variété. Il est un joyeux, facétieux et audacieux rimeur.