Marrot, Paul (1850-1909)
[Bibliographie]
Le Chemin du rire (1880). — Le Paradis moderne (1883). — Mystères physiques (1887), première partie d’un livre philosophique : Le Livre des chaînes.
OPINION.
Maurice Vaucaire
Dans les poésies de Paul Marrot, et surtout dans ce dernier livre, se trouvent fondus les éléments d’un tempérament complexe : à coté de vers d’une tonalité parfois âpre, frappés de touches figuratives, s’en déroulent d’autres d’une familiarité ironique ou mélancolique très particulière. Cette poésie, pleine de sursauts, nourrie de trouvailles d’expressions, d’observations spécialement physiologiques, éclate parfois en des cris d’humanité pénétrants. Le poète y parle de la nature, de l’homme, des bêtes, avec des accents attendris et sincères dans leur conviction robuste.