Malosse, Louis (1870-1896)
[Bibliographie]
Les Chimériques (1898).
OPINION.
Émile Faguet
Je parlerai de M. Louis Malosse pour dire qu’il a quelquefois le souffle épique et une largeur de facture qui est assez rare. La plupart de ses poèmes sont des récits qui rappellent la manière de la Légende des siècles, et ce mélange de l’épique et du lyrique qui est une des conquêtes et qui fut un des charmes du xixe siècle. Tels sont Dalila, le Vandale, la Croisade d’amour, qui sont d’un vrai mérite. Je parlerai de M. Louis Malosse pour dire que, quelquefois, chez lui, le fragment épique s’élève aisément à la hauteur d’un poème philosophique et alors ne manque pas d’une réelle grandeur.