Le Fèvre-Deumier, Jules (1797-1857)
[Bibliographie]
Le Parricide ; Hommage aux mânes d’André Chénier, poèmes (1823). — Le Clocher de Saint-Marc, recueil (1825). — Les Confidences (1833). — Vêpres de l’Abbaye du Val, recueil de poèmes (18..). — Le Couvre-Feu (1857).
OPINIONS.
Auguste Desplaces
M. Jules Lefebvre-Deumier et M. H. de Latouche sont deux noms qui, par beaucoup de voisinages, s’apparentent aux plus dignes. Tous deux, esprits brûlants et agités, ont proféré d’une voix forte de ces cris éloquents qui partent des profondeurs d’une âme en proie à toutes les orageuses anxiétés du poète.
Eugène Crépet
Il a, dans ses volumineuses œuvres, laissé d’admirables vers que les plus illustres contemporains signeraient hardiment, et cependant c’est à peine si son nom est sorti de cette pénombre qui confine à l’oubli… Entre toutes ces pièces, une surtout fut remarquée c’est celle qui a pour titre : Hommage aux mânes d’ André Chénier , et qui se termine par ces vers :
Adieu donc, jeune ami, que je n’ai pas connu
un de ces vers-proverbes qui profitent plus au public qu’à leur auteur, car tout le monde s’en souvient et les cite, sans que personne puisse dire qui les a écrits.
Édouard Fournier
Son Hommage aux mânes d’ André Chénier est une page éclatante, de laquelle se détache ce beau vers qui est resté :
Adieu donc, jeune ami, que je n’ai pas connu.