(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Fèvre-Deumier, Jules (1797-1857) »
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(1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Fèvre-Deumier, Jules (1797-1857) »

Le Fèvre-Deumier, Jules (1797-1857)

[Bibliographie]

Le Parricide ; Hommage aux mânes d’André Chénier, poèmes (1823). — Le Clocher de Saint-Marc, recueil (1825). — Les Confidences (1833). — Vêpres de l’Abbaye du Val, recueil de poèmes (18..). — Le Couvre-Feu (1857).

OPINIONS.

Auguste Desplaces

M. Jules Lefebvre-Deumier et M. H. de Latouche sont deux noms qui, par beaucoup de voisinages, s’apparentent aux plus dignes. Tous deux, esprits brûlants et agités, ont proféré d’une voix forte de ces cris éloquents qui partent des profondeurs d’une âme en proie à toutes les orageuses anxiétés du poète.

[Galerie des poètes vivants ().]

Eugène Crépet

Il a, dans ses volumineuses œuvres, laissé d’admirables vers que les plus illustres contemporains signeraient hardiment, et cependant c’est à peine si son nom est sorti de cette pénombre qui confine à l’oubli… Entre toutes ces pièces, une surtout fut remarquée c’est celle qui a pour titre : Hommage aux mânes d’ André Chénier , et qui se termine par ces vers :

Adieu donc, jeune ami, que je n’ai pas connu

un de ces vers-proverbes qui profitent plus au public qu’à leur auteur, car tout le monde s’en souvient et les cite, sans que personne puisse dire qui les a écrits.

[Les Poètes français, recueil par Eug. Crépet (1861-).]

Édouard Fournier

Son Hommage aux mânes d’ André Chénier est une page éclatante, de laquelle se détache ce beau vers qui est resté :

Adieu donc, jeune ami, que je n’ai pas connu.
[Souvenirs poétiques de l’école romantique ().]