Jaubert, Ernest (1856-1942)
[Bibliographie]
La Couleur des heures (1898). — Fleurs de symbole (1896). — Tel est pris, un acte (1897).
OPINIONS.
Charles Morice
Si ce poète n’a pas de sensualité, peut-être, sans doute il ne manque ni d’intelligence, ni d’imagination.
André Fontainas
Sans doute, avec une âpre étude des maîtres qu’il révère et une implacable sévérité pour lui-même, M. Jaubert arrivera à formuler, débarrassé de la lourdeur présente de son style, des sensations d’un art simple et tendre. Ce n’est que parce que son livre indique qu’il peut sûrement mieux et bien faire qu’il est ici exhorté à se débarrasser des défauts qu’il se connaît, à prendre pleine possession d’un talent possible. Il faut aussi qu’il se défie des poèmes traditionnels à forme fixe, dont l’on ne peut user qu’avec une souplesse de doigté, une virtuosité vaine que je suis heureux pour ma part de lui pouvoir dénier, car les poètes, aujourd’hui, ont mieux à faire que s’attarder à pareilles bagatelles.
Émile Besnus
Rythmes, les formes, les sous et les nuances ; rythmes, les mots et les idées. Quelques-uns le nient, beaucoup l’ignorent ou ne s’en soucient, mais certains le savent. Or, Jaubert est de ceux qui savent ces choses ; et c’est cela la Couleur des heures.