Guiraud, Alexandre (1788-1847)
[Bibliographie]
Élégies savoyardes (1823). — Poèmes et chants élégiaques (1824). — Césaire, roman (1830). — Poésies dédiées à la jeunesse (1836). — Philosophie catholique de l’histoire (1839-1841). — Le Cloître de Villemartin, recueil de poèmes (1843). — Œuvres complètes, 4 vol. (1845).
OPINIONS.
Ampère
Le recueil de ses poésies offre des beautés vraies. Mais le public, sans méconnaître ses autres titres çà la renommée, s’est pris d’une affection particulière pour son premier ouvrage ; lui aussi il a eu sa Pauvre Fille : l’Élégie des petits Savoyards… Trois courtes pièces de vers : Le Départ, Paris, le Retour, forment, si le mot n’est pas trop ambitieux, une trilogie touchante. C’est tout un petit drame dont la scène est d’abord dans les montagnes.
Louis Louvet
C’était la mode sous la Restauration de lire des vers dans les salons. Guiraud le suivait de loin. Son petit poème intitulé : Élégies savoyardes, vendu au profit de l’œuvre des petits Savoyards… est encore populaire dans les écoles.
obtenait ainsi beaucoup de succès.Jules Janin
Le prêtre, le cloitre, la chapelle, la première communion, le refuge, la semaine sainte, émotions du moment mêlées d’une façon intime aux émotions toutes personnelles, vous les retrouvez à peu près les mêmes dans tous les recueils de cette époque, mais jamais elles n’ont été plus vraies que dans les vers d’Alexandre Guiraud… À tout prendre, la vie de ce poète, si calme dans son travail, si recueilli dans son succès, si modeste dans son triomphe, fut une vie heureuse, facile, abondante, entourée d’estime, de bienveillance, d’amitié.
Édouard Fournier
C’est à l’ode, au poème, à l’élégie surtout qu’il se voua. Il fit des vers sur tous les tons : il en eut pour les Hellènes, dont la délivrance était à la mode ; pour le Sacre de Charles X ; pour les Anges, pour les Sœurs de charité, et surtout pour les petits Savoyards.