Goujon, Louis
[Bibliographie]
Les Gerbes déliées (1865).
OPINION.
Sainte-Beuve
Les uns, comme M. J. Bailly, sont en train de se répandre, de semer leurs primeurs de poésie en maint journal ; ils n’ont pas jusqu’ici recueilli leurs gerbes ; d’autres, qui les avaient rassemblées et accumulées en silence, nous les versent à nos pieds pêle-mêle, sous ce titre même : Les Gerbes déliées, par Louis Goujon (1865). Je parcours le recueil : c’est tout un monde bourguignon, des souvenirs du cru, des amitiés d’enfance, des paysages naturels, de riches aspects qu’anime la Saône… Quelques stances sur la Beauce à M. Ernest Menault sentent le poète rural et l’odeur de la glèbe.