Doucet, Camille (1812-1895)
[Bibliographie]
Léonce ou Propos de jeune homme, vaudeville en trois actes (1838). — Versailles, poésie (1840). — Un jeune homme, comédie-drame en trois actes et en vers (1841). — L’Avocat de sa cause, comédie en un acte et en vers (1842). — Le six juin 1806, à-propos en un acte et en vers (1842). — Le Baron de Lafleur ou les Derniers Valets, trois actes en vers (1842). — Velasquez, cantate (1846). — La Chasse aux fripons, comédie en trois actes et en vers (1846). — Le Dernier Banquet de 1847, comédie-revue en trois tableaux et en vers (1847). — Les Ennemis de la maison, comédie en trois actes et en vers (1850). — Le Fruit défendu, comédie en trois actes et en vers (1857). — La Considération, comédie en quatre actes et en vers (1860).
OPINIONS.
Jules Sandeau
Vous donniez presque coup sur coup au même théâtre deux comédies nouvelles : L’Avocat de sa cause et le Baron Lafleur, toutes les deux en vers. Dans l’Avocat de sa cause, vous persifliez agréablement l’arbre du bel esprit chez les femmes, et nous y prenions un plaisir extrême, tant les vers bien frappés, tant les traits bien aiguisés se succédaient rapidement dans cette amusante satire.
Jacques Normand
Quant aux vers plats, aux vers prosaïques qu’on s’est plu à relever dans le théâtre de M. Doucet, ils sont l’écueil forcé du genre. Les comédies d’Augier et de Ponsard en sont pleines, pour ne parler que de ceux-là, et en laissant de côté les Étienne, les Andrieux, les Collin d’Harleville, et tout le répertoire de second ordre de la fin du xviiie siècle.