Delair, Paul (1842-1894)
[Bibliographie]
Les Nuits et les Réveils, poésies (1870). — Éloge d’Alexandre Dumas (1872). — La Voix d’en haut, un acte, en vers (1872). — Garin, drame en cinq actes et en vers (1880). — Le Fils de Corneille, à-propos en vers (1881). — Les Contes d’à présent (1881). — L’Aîné, drame en cinq actes (1883). — Le Centenaire de Figaro, à-propos (1884). — Apothéose, un acte, en vers, à propos de la mort de Victor Hugo (1885). — Louchon, roman (1885). — La Vie chimérique (1898).
OPINIONS.
Francisque Sarcey
M. Delair est un tout jeune homme qui avait fait un à-propos en vers pour la cérémonie que M. Ballande consacra à la mémoire d’Alexandre Dumas père. Cet à-propos était vraiment digne de cette distinction. Il pétillait de détails ingénieux et de beaux vers. J’ignore si M. Delair sera un poète dramatique. C’est à coup sûr un écrivain de grand mérite et dont l’avenir sera très brillant.
André Lemoyne
Le second volume de Paul Delair, les Contes d’à présent, est une œuvre sérieuse de maturité, où les fruits ont tenu la promesse des fleurs. L’ensemble offre à la fois quelque chose de salubre et de viril. De belles pensées graves, une pitié profonde pour les humbles et les petits, ont une certaine parenté avec les vers émus des Pauvres gens, de Victor Hugo.
Alphonse Daudet
Paul Delair, écrivain de grand talent, un peu confus parfois, mais avec des éclairs et de la grandeur, un poète.