Clerfeyt, René Mary
[Bibliographie]
La nature chante et j’écoute (1899).
OPINION.
Henri Degron
J’ai lu, relu, ce charmant petit livre aux vers frais et qui fleurent bon — si discrètement — la marjolaine du printemps et la feuille morte de l’automne. Vers qui chantent en une sourdine délicieusement émue — tels des gazouillis d’hirondelles, des sanglots susurrants de source, des bruissements légers de feuilles. C’est rien, mais c’est exquis, comme l’effleurement d’un baiser, comme la caresse d’un regard, ô vers doux et sincères de jeunesse sacrée, je vous aime, et dans mes heures d’intime mélancolie, je vous dirai souvent… je remercie M. Clerfeyt des émotions qu’il m’a procurées ; je souhaite à beaucoup de nos poètes des vers semblables. Je n’en citerai point, il faut goûter ce livre.