Carrère, Jean (1868-1932)
[Bibliographie]
Premières poésies (1898).
OPINION.
Adolphe Retté
Chez Carrère, le lyrisme prend souvent, le plus souvent, la forme d’un discours en vers. De là de très belles strophes où vibrent des glaives entrechoqués, où rutilent des couchants de colère, cependant que le poète clame pour les foules et leur montre l’aurore promise :
Plus de prophètes, plus d’élus !Grandis, mon rêve…Nul sauveur ne descendra plusMonte, mon rêve…
D’autres fois, c’est presque un apologue, comme cet Hymne d’hirondelles où chantent des vers délicieux.
[La Plume ().]