Boulay-Paty, Évariste (1804-1864)
[Bibliographie]
Les Grecs, dithyrambe (1825). — Les Athéniennes (1837). — La Bataille de Navarin (1828). — Odes nationales (1830). — Élie Mariaker (1834). — Poésie de la dernière saison, œuvre posthume avec une notice par M. Eugène Lambert (1865).
OPINION.
Sainte-Beuve
Boulay-Paty était un vrai poète, c’est-à-dire qu’il était cela et pas autre chose ; il avait le feu sacré, la religion des maîtres, le culte de la forme ; il a fait de charmants sonnets dont je comparais quelques-uns à des salières ciselées, d’un art précieux ; mais les salières n’étaient pas toujours remplies ; il avait plus de sentiment que d’idées. Il appartenait, par bien des côtés, à l’ancienne école poétique en même temps qu’il avait un pied dans la nouvelle. Ce n’est pas pour rien qu’il s’appelait Évariste : il tenait de Parny, son parrain poétique, plus que d’Alfred de Musset.