Botrel, Théodore (1868-1925)
[Bibliographie]
Les Pièces d’or (1894). — Voleur de pain (1894). — À qui le neveu, comédie en deux actes (1895). — Le Poignard d’or, comédie en un acte (1895). — Une soirée à Strasbourg (1895). — Le Noël du mousse (1895). — Nos bicyclettes, opérette en un acte (1895). — Le Serment de Tanguy (1896). — Le Fils de la veuve, récit de Bretagne (1896). — Celui qui frappe, légende bretonne (1897). — Chansons de chez nous (1898). — Contes du Fol-Clos (1900). — Chanson de la fleur de lis (1900). — Chanson à Lison, Chantez les gas ! (1900). — M. L’Amonin, comédie (1900).
OPINION.
Anatole Le Braz. —Théodore Botrel a presque toujours su rester simple, sans tomber dans un prosaïsme choquant. Les épisodes de la vie paysanne et de la vie rustique se déroulent à travers son œuvre comme en une fresque naïve qui, pour ne point viser aux grands effets, n’en a pas moins son charme et, à tout prendre, sa beauté. Tel de ces courts poème
la Dernière Écuelle, par exemple, — a des grâces évocatrices… Ailleurs, ce sont des mythes d’une étrangeté saisissante, comme la Légende du rouet, ou d’une ingénieuse fantaisie, comme le Petit Grégoire ou la Ballade de la vilaine. Pour tout dire, il n’est pas une de ces chansons qui ne respire, à quelque degré, la fraîcheur des choses primitives.