Bois, Jules (1868-1943)
[Bibliographie]
Les Noces de Sathan (1892). — La Douleur d’aimer (1893). — Le Satanisme et la Magie (1895). — Prières (1895). — L’Ève nouvelle (1896). — La Femme inquiète (1897). — Une Nouvelle Douleur (1899).
OPINIONS.
Lucien Muhlfeld
Noces de Sathan dont on peut dire : « Depuis la destruction du Temple d’Éleusis, il y a seize siècles, le drame ésotérique s’était tu. Le savant initié et hardi poète Jules Bois a ressuscité le théâtre d’Hermès, mais en s’appuyant sur l’Évangile de Jean. Dans les Noces de Sathan palpite la dernière rédemption du Mal promise par le Paraclet. »
Maurice Le Blond
Si j’affectionne en lui le romancier et le thaumaturge, je suis loin d’avoir la même dévotion pour le poète. Dans son dernier recueil (Prières), je ne trouve pas assez d’habileté d’art pour séduire mes mauvais instincts de rhéteur, ni les sensations d’humanité et de vie que réclame ma sensibilité naturelle. Je n’en aime point la verve christolâtre, et on nous y entretient du Diable avec une crainte par trop puérile. C’est que, je crois l’avoir dit, M. Bois est un ascète — cérébral tout au moins — et que les Vierges-Cygnes, les Âmes-Sœurs, qui constituent, dans sa Tour d’ivoire, toute sa compagnie, sont des amantes peu fécondes… en art surtout.