Beauvoir, Roger de (1809-1866)
[Bibliographie]
L’Écolier de Cluny (1882). — L’Eccelenza (1833). — Pulcinella (1834). — Le Café Procope (1835). — L’Auberge des Trois Pins (1836). — La Cape et l’Épée (1837). — Histoires cavalières (1838). — L’Île des Cygnes, Le Garde d’honneur (1844). — L’Hôtel Pimodan (1846-1847). — Les Œufs de Pâques (1857). — Les Meilleurs Fruits de mon panier (1862).
OPINIONS.
Auguste Desplaces
L’auteur de la Cape et l’Épée est un de ces charmants esprits qui ont pour lyre une mandoline et dont la voix n’a jamais plus de fraîcheur que les soirs de printemps, sous les balcons, lorsque des yeux très éveillés luisent à travers la persienne. Ses vers, diront les amis d’une littérature difficile, ne sauraient que gagner à des veilles plus sérieuses.
Jules Barbey d’Aurevilly
La Muse de M. de Beauvoir a plus d’un rapport avec une célèbre courtisane, restée sincère et tendre, malgré les dissipations de sa vie. Cette muse est une Madeleine après son péché et avant sa pénitence, mais elle a déjà les yeux sur le crucifix. Eh bien, quand elle s’y couchera le cœur tout entier, nous aurons un Canova de la poésie…