Arnault, Antoine Vincent (1766-1834)
[Bibliographie]
Fables (1812). — Œuvres, 3 volumes (1818) ; 8 volumes (1824-1897). — Souvenirs d’un sexagénaire, 4 volumes (1833). — Fables nouvelles (1834).
OPINIONS.
Marie-Joseph Chénier
D’ingénieux apologues de M. Arnault ont obtenu, ajuste titre, les applaudissements d’un nombreux auditoire. Entre plusieurs que nous pourrions citer, qui ne se rappelle cette fable du Chêne et des Buissons, l’un des meilleurs ouvrages que l’on ait composés dans ce genre après La Fontaine.
Villemain
En les lisant (les Fables d’Arnault), on ne s’arrête pas à chaque page en disant le bonhomme ! mais on dira toujours l’honnête homme !
Sainte-Beuve
Comme Millevoye, Arnault avait rencontré là une de ces feuilles qui surnagent, un parfum qui devait à jamais s’attacher à son nom. Il avait eu une fois de la mélancolie et de la mollesse.
Eugène Scribe
C’est un Juvénal fabuliste ; on a reproché à Florian d’avoir mis dans ses bergeries trop de moutons ; peut-être dans les fables de M. Arnault y a-t-il trop de loups.