Alaux, Jules-Émile (1828-1908)
[Bibliographie]
Les Tendresses humaines (1891).
OPINION.
François Coppée
J’ai lu les vers de M. Alaux, tous ses vers, les anciens, les nouveaux, et j’ai été très touché. Ce que je demande, avant tout, c’est l’émotion, la sincérité : elles vibrent dans ces poèmes. Je sais combien sont fortes les convictions spiritualistes de M. Alaux. Elles s’affirment dans ses poèmes : ils sont souvent animés d’un souffle religieux. Je n’en veux pour preuve que cette série de courtes élégies intitulées : Sur une tombe… Ce sont de purs, d’harmonieux sanglots, et l’accent de cette douleur est doux et profond comme une prière.
[Préface aux Tendresses humaines ().]