Martin, Nicolas (1814-1878)
[Bibliographie]
Sonnets et chansons (1841). — France et Allemagne (1842). — Fragment du Livre des harmonies de la famille (1847). — Ariel (1851). — Le Presbytère (1863).
OPINIONS.
Auguste Desplaces
Ses stances, toujours faciles, sont traversées de voix claires, de lueurs et d’arômes qui chatoient, embaument et modulent à l’envi. Jamais, en lui, rien de gourmé et de pédantesque : on n’a pas une allure plus dégagée.
Sainte-Beuve
M. N. Martin, l’auteur d’une Gerbe (1850) et l’un des poètes du groupe de M. Arsène Houssaye, mêle à son inspiration française une veine de poésie allemande ; il a un sentiment domestique et naturel qui lui est familier, et l’on dirait qu’il a eu autrefois une des sylphides des bords du Rhin pour marraine.
Théophile Gautier
La Mariska, de Nicolas Martin, cet esprit à la fois si allemand et si français, qui éclaire son talent d’un rayon bleu de lune germanique.