Valabrègue, Antony (1844-1900)
[Bibliographie]
Les Petits Poèmes parisiens (1880). — Claude Gillot (1883). — La Chanson de l’Hiver (1890). Les Princesses artistes (1888). — Le Dormoir (1891). — L’Art français en Allemagne (1895). — Madame Falconnet (1898).
OPINION.
Auguste Dietrich
Poète intime et bien moderne, M. Antony Valabrègue a sa place dans ce groupe d’écrivains qui se sont attachés tout spécialement à décrire Paris et ses aspects pittoresques, sa vie, ses amours, ses plaisirs en même temps que la campagne environnante et les bois à la fois mystérieux et bruyants de la banlieue. Ses sujets de prédilection sont les tableaux parisiens et les croquis rustiques : il aime à nous montrer les menus détails d’un intérieur paisible ; il adore le plein air, les courses à travers champs, les haltes au cabaret et sous la tonnelle, les dîners sur l’herbe ; enfin, toutes les échappées rurales.