(1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Paul de Saint-Victor » pp. 217-229
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(1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Paul de Saint-Victor » pp. 217-229

Paul de Saint-Victor

Les Deux Masques.

I

Ces Deux Masques avaient été, je crois, publiés, avant de l’être en volume, dans une suite de feuilletons sous le titre de « Théâtre grec ». Mais le feuilleton haletant et qui a fait haleter toute œuvre de large poitrine et de souffle, le feuilleton, cette forme bonne, tout au plus, pour les pituiteux littéraires qui y crachotent chaque jour leurs albumineuses expectorations, ne saurait donner l’idée juste d’un ouvrage qui a les deux beautés du livre : — la beauté de l’ensemble et la beauté du détail. L’ensemble, dans le livre de Paul de Saint-Victor, ce n’est pas seulement le Théâtre grec, c’est tout l’Art dramatique, si heureusement exprimé par ce titre charmant : Les Deux Masques, puisque l’Art dramatique en a deux ! Quant au détail, en ce livre, il est si exquis et d’un intérêt si poétique et si raffiné, que les avaleurs de feuilletons, qui n’ont faim que des vulgaires surprises de l’aventure, n’ont su trouver probablement aucune saveur à cette littérature élevée… Pour mon compte, n’ai-je pas entendu traiter cette haute littérature d’ennuyeuse ? et cela m’a réjoui l’âme pour Saint-Victor, car l’ennui des sots, c’est divin ! C’est la gloire des gens d’esprit et leur vengeance.

Et, à cette époque, les sots, qui à toute autre n’étaient que des sots, se sont épaissis et sont devenus grossiers. Ils ont doublé de grossièreté leur sottise, et c’est une raison pour que ce livre des Deux Masques les ait maintenant contre lui deux fois plus qu’il ne les aurait eus autrefois… Ce livre, en effet, détonne de beauté sur les laideurs du temps présent. Alors que la littérature matérialisée se dit naturaliste, quand elle se fait tout bêtement abjecte et n’aspire plus qu’à donner aux hommes les plus ignobles sensations ; alors que le public, plus stupide encore qu’elle n’est abjecte, trouve cette littérature toute-puissante, un livre comme celui de Paul de Saint-Victor, haut d’inspiration, spirituel dans tous les sens du mot, idéal et grandiose, doit nécessairement avoir l’honneur de l’insuccès… Et s’il ne l’a pas, j’ose le dire ! ce ne sera pas la faute d’une supériorité trop évidente pour ne pas échapper aux vues basses d’un temps qui ne regarde plus qu’à ses pieds. Ah ! croyez-le bien, il a tout fait pour ne pas réussir, l’auteur des Deux Masques, cet écrivain de race, d’éducation, de développement continu, infatigable et superbe ! Il a tout fait pour être absolument insupportable à une époque où la distinction est honnie comme une aristocratie outrageante ; où, par exemple, le grand Lamartine est oublié pour les Lilliputiens du Parnasse, et où ce Flaubert, qui vient de mourir en emportant dans sa tombe la tête d’une littérature qui ne laisse plus derrière lui que ses parties honteuses, mugissait de son vivant, comme un bœuf qu’il était : « ce gueuloir de Chateaubriand ! » Certes ! si Paul de Saint-Victor, la plus éclatante phrase de la fin de ce siècle, — qui devait être aussi pour Flaubert « un gueuloir » comme Chateaubriand, — n’est pas insupportable aune époque si ravalée et si commune ; si, de hasard, son livre des Deux Masques réussit, cela n’est pas venu assurément de la beauté sentie de ce livre, mais peut-être uniquement de ce que l’auteur était, avant ce livre, en possession d’une réputation si bien faite, dans un autre temps, que tout ce qu’il fait de beau pour l’augmenter dans celui-ci n’est pas capable de la ruiner !

II

Ce fut un maître reconnu, en effet, que Paul de Saint-Victor, un maître littéraire d’un temps qui fut littéraire, resté parmi nous, dans rabaissement universel, comme un obélisque isolé dans un désert où il n’y a plus que de la poussière.

De l’organisation la plus heureuse, fait essentiellement pour les lettres, il y débuta en se jetant éperdument dans le feuilleton dramatique, alors florissant, et malgré tous les Mentors, — il en avait plusieurs, — qui craignaient les Eucharis du théâtre pour ce Télémaque en plein feu d’imagination et de jeunesse… La grande littérature du milieu du dix-neuvième siècle était morte ou allait mourir : Balzac et Stendhal n’étaient plus ; Gozlan vivait encore, mais les deux plus grands poètes du siècle, de Musset et Lamartine, étaient tombés, l’un des bras d’une indigne femme dans le désespoir enivré qui devait le tuer, l’autre dans la vie politique, qu’on pourrait appeler la mort littéraire, où il s’engloutit, la lyre à la main, comme Sapho, qu’il avait chantée, dans la mer ! Jules Janin et Théophile Gautier, très différents et très inégaux de talent, l’un écrivant comme on peint au pastel, l’autre, le Benvenuto Cellini de la langue, comme on grave sur l’acier, régnaient sur le feuilleton dramatique qu’ils avaient transformé en y introduisant une imagination inconnue, quand, tout à coup, entre eux surgit et apparut un jeune homme dont le talent semblait fait de l’éclat de l’un et de l’autre, ralliés et concentrés dans le sien. C’était Saint-Victor ! Ce fut si brillant qu’on crut que cela ne durerait pas. Les envieux dont parle Brucker, « qui mettent dans le soleil les taches qu’ils ont dans les yeux », mirent leurs taches dans le soleil de Saint-Victor, mais il n’en continua pas moins d’aller son train, dans sa pureté de soleil ! Cela ne pâlit point. Cela fut inextinguible. L’imagination, dans l’auteur de tant d’éblouissants feuilletons écrits pendant trente ans, toutes les semaines, s’avivait et se renouvelait de la plus opulente mémoire qui ait jamais puisé au torrent de toutes les littératures… On peut dire de la mémoire de Saint-Victor ce qu’on dit de certains riches, écrasants de richesses, « qu’ils ne connaissent pas leur fortune » Chaque semaine de ces trente ans d’éblouissement dont je viens de parler, on s’attendait à l’épuisement de la sienne. Il la jetait dans ces feuilletons, qui ne durent qu’un jour, et qui sont toujours un peu la fenêtre par laquelle on jette l’argent de son esprit à cette bête de foule, qui ne le ramasse même pas !

Mais cette attente aimable fut trompée. Les feuilletons continuèrent de flamber. Ils sont magnifiques, disait-on, mais, après tout, ce n’est que des feuilletons ! En réponse, un jour, Paul de Saint-Victor publia Les Dieux et les Hommes, et, malgré la forme de cet ouvrage, on recria : Ce n’est là que des feuilletons encore ! — Eh bien, aujourd’hui, voici que Saint-Victor, impatienté, publie enfin un vrai livre, un livre avec son unité de sujet, de composition et de portée : — c’est Les Deux Masques, Il faut croire que l’on se taira, à présent !

C’est un livre en toutes ses parties ; et quoique nous n’en ayons que le premier volume aujourd’hui, nous pouvons par celui-là préjuger la haute valeur de l’ouvrage entier. C’est un livre qui, par la beauté, peut ressembler à beaucoup de beaux livres, mais qui, par le genre de ce qu’il contient et la spécialité de son exécution, ne ressemble absolument à rien… Il est, à proprement parler, moins et plus que de la Critique ; mais, quel que soit le nom qu’il doive porter, c’est de l’érudition dans des proportions exorbitantes et de la poésie dans de ravissantes proportions. L’auteur des Deux Masques, parmi tant d’autres facultés, n’a pas au même degré le génie sévère et perscrutant de la Critique, qui perce et déchire un sujet, et, du bec et des ongles, va au fond de ses défauts et de ses beautés. Dans cette vie de feuilletoniste dramatique qui lui a fait une gloire qu’avant lui le feuilleton n’avait faite à personne, il a toujours été moins un critique qu’un raconteur et un commentateur des plus éloquents. L’érudition, qui en effet assaisonne tout ce qu’il écrit, n’est jamais, dans de Saint-Victor, le monstrueux éteignoir qu’elle est toujours quand cette érudition est prodigieuse. Elle n’éteint jamais la flamme aérienne de sa plume. Elle n’est jamais, pour sa tête de poète inspiré, l’horrible bonnet de soie noire fait pour des caboches d’institut ! Paul de Saint-Victor est un érudit au service d’un poète, mais c’est un poète. La rime manque à sa poésie, et c’est la seule chose qui y manque, car sa prose a souvent le rythme du vers ; mais l’érudition, qui l’accompagne toujours, « est sa rime qui, comme l’autre, doit toujours obéir » ! et qui lui obéit… Ce livre des Deux Masques est de l’érudition assimilée au sujet comme l’aliment s’assimile au sang dans les veines. Les faits et les notions historiques ne sont pas ici les broderies du livre. Ils ne s’appliquent pas seulement au sujet. Ils entrent dedans ; ils se fondent dans son tissu pour en faire une étoffe unique. Tous ces gens des Instituts, dont Saint-Victor n’est pas et qui mériterait d’en être s’il avait le malheur d’être pédant et lourd, tous ces pauvres gens des Instituts, quand ils font un livre savant, l’embrouillent de notes. C’est leur chamarrure d’érudit. Mais Saint-Victor n’en a pas, lui, écrit une seule. Il a le dandysme de ce qu’il sait. Son érudition est profonde, certaine, indiscutable, et il ne suppose pas qu’elle puisse être discutée. On respire dans son livre. On n’y sent pas l’insupportable oppression des notes, et l’imagination, qui n’a pas ce plomb sur la gaze de ses ailes, les y étend de toute leur longueur,

III

Car l’imagination, c’est la grande puissance de Saint-Victor, c’est le caractère original et supérieur de son livre. Ce livre qu’il écrit aujourd’hui sur les deux faces de l’art dramatique, et qu’il appelle Les Deux Masques, avec une ingéniosité si simple et si juste, doit avoir trois séries, nous annonce-t-il dans sa préface. La première contiendra le théâtre grec : Eschyle, Sophocle, Euripide et Aristophane, auquel il joindra une Étude sur Calidâsa, le plus célèbre poète du théâtre indien ; la seconde série renfermera Shakespeare ; et la troisième, le Théâtre-Français, depuis ses origines jusqu’à Beaumarchais. Tel est le plan de l’ouvrage, tel est le demi-cercle, comme on dit en escrime, dans lequel l’auteur des Deux Masques a vigoureusement ramassé tout l’art dramatique de l’esprit humain. Ce livre, d’une conception magnifiquement nette, avait été déjà tenté, mais dans un plan tout à la fois plus vaste et plus étroit, par un homme de ce temps qui, comme Saint-Victor, unissait l’imagination à une érudition peut-être supérieure encore à la sienne. Cet homme, mort sans la gloire et d’autant plus qu’il était fait pour elle, est Édelestand du Méril, l’auteur d’une Histoire de la comédie chez tous les peuples, livre énorme d’érudition et de sagacité littéraire, et que malheureusement la mort de l’auteur interrompit. Cet Édelestand du Méril, imbécilement oublié par l’Institut, comme le sera probablement Saint-Victor, parce qu’il ne possédait pas la faculté si grande et si respectée en France d’être un pédant solennel, avait tout ensemble rétréci et dilaté le sujet abordé aujourd’hui par Saint-Victor. Des Deux Masques, il n’en avait pris qu’un, mais son érudition l’avait dilaté outre mesure, en recherchant ce masque-là et en le signalant partout, chez tous les peuples, — qui ne l’ont pas aussi glorieusement porté que les nations chez lesquelles Paul de Saint-Victor a concentré l’art théâtral. Ce livre d’Édelestand du Méril, écrit particulièrement par le savant qui étouffait en lui l’homme d’imagination et d’esprit, mais qui ne put jamais le tuer, tant il était vivace ! est un livre d’érudition microscopiquement pointillée plus qu’un livre d’imagination vivifiante, tandis que Les Deux Masques, de Saint-Victor, sont absolument le contraire. L’imagination y verse à flots une vie nouvelle sur des chefs-d’œuvre immortels ! Quoique l’auteur n’ait pas inventé le sujet de son livre, et que les idées lui en aient été inspirées par ces chefs-d’œuvre dramatiques de l’esprit humain dont il fait l’analyse et raconte l’histoire, il met dans cette histoire et dans cette analyse une telle profondeur de sentiment et une telle richesse de coloris, qu’analyser et raconter ainsi, c’est presque aussi rare et aussi glorieux que de créer…· Positivement, le livre de Saint-Victor est une création. C’est une création sur des créations antérieures, les plus illustres du génie, auxquelles il s’élève par sa manière de les comprendre et de les expliquer. Son livre n’est pas un reflet, une réflexion de ces chefs-d’œuvre : — il en est la répercussion ! Et il ajoute au premier coup porté par eux dans nos âmes, la force d’un second coup, qui enfonce en nous le premier. Évidemment, c’est créer, cela ! C’est mettre quelque chose dans nos âmes qui n’y était pas… Saint-Victor, qui nous apprend Eschyle aujourd’hui, dans son premier volume, devient, en vertu de la faculté caméléonesque du talent regardant le génie, une espèce d’Eschyle, éclosant et fleurissant dans les racines du vieux tragique immortellement épanoui, et tellement que si, par miracle, le vieux Eschyle revenait au monde et qu’il lût le commentaire de Paul de Saint-Victor, il dirait comme Galathée, sortie de son état de marbre et touchant la poitrine de l’idolâtre Pygmalion : « C’est encore moi ! »

Et ce qu’il a fait pour Eschyle, il l’a fait pour le monde tout entier de dieux et de héros qui précéda Eschyle et qui le produisit, splendide résultante poétique ! Il l’a fait pour ce fond de croyance, de mythologies et de légendes sur lequel a poussé et s’est détachée l’immense fleur noire et de couleur de sang de la poésie d’Eschyle, de ce tragique religieux, idéal et terrible ! Le peintre est partout chez Saint-Victor, le peintre multiple du portrait, du tableau, de tous les genres de peinture. Ses commentaires, ses explications, ses analyses, les entrouvrements qu’il pratique dans l’œuvre toujours un peu mystérieuse du génie et qui, à la distance où nous en sommes, est plus mystérieuse dans Eschyle que dans aucun autre, toutes ces choses d’un travail puissant et réfléchi, mais prosaïques, deviennent poétiques dans l’œuvre de Saint-Victor en s’y embrasant d’un feu de peinture qui ne cesse jamais et dont l’intensité, sous sa plume, est presque plastique… Comment donner ridée de cela ? Quand l’auteur des Deux Masques va, par exemple, chercher l’Histoire, — dont il a besoin pour montrer jusqu’où plongent les racines du génie d’Eschyle et faire le lumineux décompte de ce qui est de la personnalité et de la race, — et qu’à travers l’antique Hérodote, et plus haut et plus loin qu’Hérodote, il va la chercher, cette fuyante histoire, jusque dans les derniers éloignements et les derniers effacements du passé, il la saisit et l’amène sous le regard par la force de la couleur, et il la pousse sur nous, pour ainsi dire, vainqueur des âges et des lointains ! Cette puissance du retrouvé et du rendu dans la peinture historique, personne parmi les écrivains modernes ne la possède à un plus haut degré que Saint Victor, si ce n’est Michelet. Saint-Simon est un peintre aussi, je le sais bien, — un peintre formidable, mais il est exclusivement un grand peintre de portraits, qu’il peint moins encore qu’il ne griffe, d’un pinceau tigre. Seulement Saint-Simon n’est pas, à exactement parler, un artiste d’inspiration et d’étude. Il fut même presque un écrivain malgré lui, comme Sganarelle fut médecin. Il le fut sous les coups de bâton des mépris de Louis XIV. Sans ces mépris, l’écrivain à la diable et à la haineuse âme de damné qui fut Saint-Simon, serait inconsciencieusement resté dans son brillant étui de courtisan et n’aurait jamais sauté de cette boîte à surprise. Michelet et Saint-Victor sont, au contraire, deux artistes et deux écrivains de vocation et de fonction, qu’on peut comparer pour leurs manières de peindre et d’écrire. L’auteur des Deux Masques n’a point le pinceau bondissant de l’auteur des derniers volumes de l’Histoire de France, — ce coup de pinceau heurté qui est le coup de baguette du magicien. Mais il n’a pas non plus la phrase incohérente, rompue, interrompue et parfois incorrecte de Michelet, dont le génie se permettait tout et y résistait, assez grand pour tout supporter ! Saint-Victor a, lui, en ses Deux Masques, la pureté et la ligne irréprochable du fini dans l’œuvre accomplie, et la certitude, que rien ne trouble plus, d’un talent au point juste de sa maturité.

IV

C’est là le trait important à noter ! C’est le point juste dans la maturité qui est le progrès et même la nouveauté dans le livre de Saint-Victor. Ses facultés ont en effet, dans ce livre, la nouveauté d’une perfection définitivement atteinte… L’énorme talent que ses innombrables feuilletons ont prouvé vient de réaliser enfin un de ces chefs-d’œuvre qui fixera sa renommée dans le silence de l’avenir, quand les turbulents bavardages du temps présent auront passé. Ce chef-d’œuvre de pure peinture historique n’est gâté (s’en étonnera-t-on ?) par aucune des affectations et des mensonges auxquels ce pauvre temps nous a accoutumés. L’érudit grand seigneur, qui a dédaigné d’apporter une seule note justificatrice à l’appui d’affirmations qu’il n’a pas craint de voir démenties n’a dans son livre actuel ni théorie ambitieuse ou paradoxale, ni enthousiasme faux ou travaillé, ni impertinence de sceptique qui écrit l’histoire pour la troubler et l’ébranler. Il n’a ni dogmatisme risqué, ni scepticisme dissolvant. Il est fort, sincère et simple et d’un enthousiasme contenu, malgré le luxe de ses images, comme on était un héros, autrefois, sous une armure d’or.

Le soleil, rutilant, fourmillant et dardant qu’il a toujours été, dans tous les écrits sortis de sa plume, vient donc de toucher au point culminant de son zénith et il peut s’y maintenir longtemps. Chez les organisations supérieures, la maturité peut durer, comme la beauté chez les êtres bien nés et bien portants. Voyez Titien et voyez Ninon ! Elles peuvent durer, et c’est le phénomène ; mais le phénomène s’arrête là. On descend enfin, quelque jour, du zénith… Après ce livre des Deux Masques, je ne vois pas très bien ce que, sans se transformer, sans changer entièrement de nature, pourrait devenir maintenant le talent de son auteur.

Malheureusement, il vient de mourir !