Denne-Baron, Pierre-Jacques-René (1780-1854)
[Bibliographie]
Héro et Léandre (1806). — Élégies de Properce (1813). — La Nymphe Pyrène, ode suivie d’autres pièces (1828). — Les Fleurs poétiques (1825). — Traduction en prose d’Anacréon (1841). — Traduction en vers du Corsaire de Byron (1841).
OPINIONS.
Philarète Chasles
Souvent remarqué par les critiques et apprécié de la partie saine du public, ce poète, dont les premiers pas avaient été contrariés par la Révolution, eut à subir en outre les conséquences non moins fatales pour son talent d’un changement de mode littéraire. La muse grecque l’avait nourri de son miel et bercé de ses caresses, lui avait inspiré son premier et excellent ouvrage, Héro et Léandre.
Sainte-Beuve
xixe siècle ? Il a été un précurseur : il a eu en lui quelque chose d’André Chénier, alors peu connu et presque inédit ; il a eu quelque chose de Lamartine. Nous savons par cœur le Lac, cette divine plainte de ce qu’il y a de fugitif et de passager dans l’amour. , dans une pièce lyrique qui semble avoir été composée avant le Lac, a rendu à sa manière un soupir né du même sentiment. L’ode est intitulée : À Daphné sur la fuite de ses charmes ; c’est une consolation tirée de la ruine des empires et des changements insensibles des choses de la terre.
lui-même qu’était-il et quel rôle pourrait-on lui assigner, en le nommant, dans une histoire de la poésie française auCharles Asselineau
Le mérite de Properce principalement, et en général dans sa coopération à ce grand travail de style et de recomposition qui, au commencement du siècle, a préparé la renaissance de la poésie lyrique en France.
, son titre de gloire, est dans ses traductions, dans sa traduction de