Viennet, Jean-Pons-Guillaume (1777-1868)
[Bibliographie]
L’Austerlide (1808). — Épîtres et satires (1815-1830). — Le Siège de Damas (1825). — Sédim (1896). — La Philippide (1898). — La Franciade (1863). — Clovis, Alexandre, Achille, Sigismond de Bourgogne, Arbogaste, Les Péruviens, Michel Brémond, drames (1813 à 1825). — La Course à l’héritage, La Migraine, comédies (1813 à 1825). — Les Serments (1839). — Fables (1849). — Selma,1 acte, en vers (1859).
OPINIONS.
Sainte-Beuve
La fable fleurit, comme on sait, et elle a dû même une sorte de reverdissement à l’intervention de M. Viennet, qui a aiguisé les siennes par l’épigramme politique.
Bernard Jullien
On peut faire à Viennet un reproche grave et qui, malheureusement, peut lui être adressé souvent : il a le défaut d’enchâsser dans ses vers, selon le besoin de la rime ou de la mesure, des mots dont il ne semble pas comprendre le sens, tant ils sont en contradiction avec ce qui précède ou ce qui suit ; quand il dit, par exemple, que la gazette se guindé au ton de l’épopée, en usurpant l’euphémisme et l’onomatopée, c’est pis qu’une cheville, c’est un non-sens.