Drouais et Voiriot
Drouais peint bien les petits enfants. Il leur met dans les yeux de la vie, de la transparence, et l’humide et le gras et le nageant qui y est. Ils semblent vous regarder, et vous sourire, même de près. Seulement à force de leur vouloir faire des chairs blanches et laiteuses, il les fait de craie.
Vous souvenez-vous de son Polisson du dernier Salon, de sa chevelure ébouriffée, de son chapeau clabaud, et de son air espiègle ?
La Petite fille qui joue avec son chat qu’elle a enveloppé dans un des coins de son mantelet, mérite l’attention par sa vie, sa mignardise et l’élégance de son ajustement.
Je ne sais ce que c’est que Voiriot, ni ses portraits.