(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168
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(1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168

DESPRÉAUX, [Nicolas] de l’Académie Françoise & de celle des Inscriptions, né à Crône près de Paris en 1636, mort en 1711.

C’est assurément moins par conviction que par systême, que plusieurs de nos Littérateurs importans ont renouvelé contre lui les critiques des Perrault & des Cottin. Ils ont si fort senti combien il étoit difficile d’égaler cette touche mâle & vigoureuse ; cette versification aussi nombreuse que correcte ; cette tournure de pensées tantôt lumineuse & piquante, tantôt forte, pittoresque & majestueuse, qui caractérise ce Poëte, que leur amour-propre a pris le parti le plus facile, celui de le décrier.

Depuis quelques années, il est du bon ton, dans la Littérature, de déprimer un Poëte qui a rendu les plus grands services aux Lettres, au goût, à la langue, & aux mœurs ; un Poëte estimé par excellence chez toutes les nations de l’Europe, & nommé par distinction le Poëte François. Voltaire est le premier qui ait ameuté contre lui tout le Corps des Pygmées Littéraires qui combattoient sous ses ordres. Il avoit ses raisons sans doute : Despréaux est en possession de la cime du Parnasse, d’où il donne encore des Loix, que les bons esprits n’oublieront jamais ; & il ne falloit rien moins qu’une Confédération, pour le chasser de son domaine & mettre à sa place le Chef de ces petits Conjurés. Mais qu’est-ce qu’une armée de Mirmidons contre un redoutable Géant ? L’Homme-montagne n’a besoin que de se secouer, pour renverser tous les Lilliputiens. Ils ont beau s’écrier d’un fausset philosophique, qu’il n’a fait que copier Horace & Juvenal, qu’il n’est tout au plus qu’un bon versificateur, qu’il ne connut jamais le sentiment, que ses idées sont froides & communes, qu’il n’est pas enluminé comme eux, qu’il n’a qu’un ton, qu’une maniere ; ils ont beau s’applaudir réciproquement de leurs prouesses littéraires, lever jusqu’aux nues l’entortillage & l’enflure de leurs pensées, ne trouver rien d’égal à la profondeur de leurs courtes vues, s’extasier sur le vernis de leurs mystérieuses expressions ; la voix noble & ferme de Stentor n’a qu’à se faire entendre, & aussitôt cette engeance mutine disparoîtra, avec son Général, pour se cacher sous ses humbles pavillons.

Telle est en effet l’idée qu’on se formera de Despréaux, & des tentatives de ses Adversaires. Il ne faut que le lire, pour sentir l’énorme distance qui existera toujours entre lui & ceux qui prétendroient flétrir ou lui ravir ses lauriers.

Ils méprisent d’abord ses Satires ; & pour rendre ce sentiment intéressant, ils affectent une fausse bénignité, ressource ordinaire & très-commode aux esprits médiocres, qui ont plus d’amour-propre que de talent. La Satire, il est vrai, a toujours été le fléau de leurs absurdes prétentions : mais sur qui doit-elle tomber ? Et qui sont ceux à qui Despréaux a porté les plus rudes coups ? Des Auteurs sans génie, sans talent, sans étude, & tout à la fois ambitieux, vains, & tranchans ; les Littérateurs plus habiles dans les mysteres de l’intrigue, que dans ceux de la Littérature, qui, à la faveur des suffrages extorqués, prétendoient attirer les hommages qui ne sont dus qu’au Génie ; des importans du second ordre, qui, se croyant en droit de décider de tout suivant leur caprice, s’efforçoient de substituer un faux culte à celui des véritables Divinités du Parnasse. De pareils travers ne seront-ils pas toujours l’aliment de la Satire ? Et quelle autre arme est plus propre à déconcerter ces petits Tyrans ?

Qu’on ne l’accuse point de malignité : il est si naturel à un esprit droit & juste, à un cœur ferme & généreux, d’éprouver les mouvemens du dépit, à la vue des usurpations ; le zele pour la gloire des Lettres & les intérêts de l’équité est si prompt à s’enflammer contre des injustices absurdes & multipliées, que l’esprit vient comme de lui-même au secours de la raison outragée ; & du mélange de sa vivacité unie à la sensibilité du cœur, naissent ces traits vigoureux qui impriment tantôt le ridicule, tantôt l’opprobre sur les travers ou sur les vices. Ainsi s’échauffoit la verve de Juvenal. En Poésie, comme en Morale, un homme éclairé & équitable a toujours droit d’être indigne,

Quoties de moribus audent,
Qui Curios simulant & Bacchanalia vivunt.

D’ailleurs Despréaux oublia-t-il jamais que les défauts d’un Ouvrage n’ont rien de commun avec la personne de l’Auteur ? Sa plume n’attaqua que la médiocrité orgueilleuse, & respecta les qualités morales. Né avec un goût aussi sûr que délicat, doué d’un jugement aussi solide qu’éclairé, l’esprit de critique naquit en lui de la connoissance des regles & du zele pour leur observation. Dans toutes ses Satires, fidele aux vrais principes, il n’emploie le sel de la plaisanterie, que pour mieux marquer les défauts & les proscrire plus sûrement. Tantôt agréable & piquant, un bon mot lui suffit pour faire sentir l’absurdité d’un Ouvrage : tantôt plein de force & d’énergie, un seul trait parti de sa plume devient le fléau du vice & l’hommage de la vertu. Réunissant l’impétuosité de Juvénal à l’enouement d’Horace, il rend dans ses vers les impressions de son ame, & rappelle aux loix du Goût & de la Raison.

Tel est le caractere général de ses Satires, où la simplicité, le naturel, la fécondité, l’imagination, la variété des pensées & des tours, prêtent un secours mutuel, & procurent à l’esprit de nouvelles lumieres & de nouveaux plaisirs. Celle qu’il adresse à son esprit, est sur-tout un chef-d’œuvre d’adresse & de sagacité. Justesse de raisonment, force de pensées, élégance de style, finesse d’expression, sagesse de morale, tout y plaît, tout y attache, & les vers en sont si bien frappés, qu’il est impossible d’en faire de meilleurs dans notre Langue. La précédente, qui est tout-à-fait dans le goût de Perse, le dispute également à ce que les Poëtes anciens ont fait de mieux en ce genre. S’il s’en trouve quelques-unes de médiocres, cette médiocrité même a toujours son prix ; elle est celle d’un homme de haute taille qui se baisse, sans que les tailles ordinaires & communes puissent en tirer avantage pour s’égaler à lui.

Nous ne parlerons point de ses Epîtres, puisqu’on est assez généralement d’accord qu’elles sont préférables à ses Satires. Nous remarquerons seulement que la neuvieme l’emportera toujours sur les meilleures Poésies de ce siecle. Rien de plus sublime, pour le fond des pensées ; rien de plus séduisant, pour la versification ; rien de plus profond & de plus lumineux, pour la morale. Où trouver une touche plus philosophique, que dans la Description des maux qui suivent la mollesse & l’oisiveté ? Tout le monde sait par cœur l’éloge qu’il y fait du vrai ; tout le monde est intéressé à en adopter les idées & à en pratiquer les leçons.

En voilà plus qu’il n’en faut pour prouver combien il étoit né Poëte. Que penser, après cela, de ceux qui prétendent lui disputer ce titre ? Ils ont donc oublié que le Lutrin sera toujours notre premier Poëme ? Si la Henriade l’emporte par l’intérêt des objets ; celui-ci, de l’aveu de tous les Connoisseurs, lui est préférable par la singularité & les richesses de la fiction, la justesse & l’entente du plan, l’unité d’action, les ressorts de l’intrigue, la fécondité des détails, la variété des tableaux, & la magie d’un style soutenu & toujours adopté aux differens caracteres du sujet. Ceux qui ne seroient pas capables d’en juger par eux-mêmes, n’ont qu’à lire l’excellent Parallele qu’on a fait de ces deux Poëmes, inséré dans les Opuscules de M. Freron, & dans le Commentaire sur la Henriade, par M. de la Beaumelle.

Mais quand Despréaux n’auroit pas fait le Lutrin, seroit-on plus en droit de lui disputer les qualités qui font le vrai Poëte ? N’y a-t-il pas de la Poésie, & de la plus haute Poésie, dans la plupart de ses Epîtres ? Celle où il décrit le passage du Rhin, ne réunit-elle pas tout ce que le génie poétique peut avoir de plus pompeux, de plus vif, de plus pittoresque ? N’en trouve t-on pas mille traits dans son Art poétique, où il a eu le talent de répandre les fleurs de l’imagination sur l’aridité des préceptes, d’enrichir les détails de quantité de traits, dont le moindre annonce l’Homme de génie ? Ce seul Poëme, que nous regardons comme son chef-d’œuvre, aura toujours pour garans de son immortalité, la gloire des difficultés vaincues, & celle d’une utilité générale.

Les Détracteurs de Despréaux n’osent pas, il est vrai, disconvenir de la beauté de cette Poétique ; mais ils tâchent d’affoiblir le mérite de l’Auteur, en disant qu’elle n’est qu’une imitation de celle d’Horace, & le plus souvent une simple traduction.

Cette imputation est d’autant plus révoltante, qu’il n’y a, pour ainsi dire, qu’un rapport très-éloigné entre les deux Ouvrages. Celui d’Horace n’est ni un Poëme, ni un Traité complet des regles de la Poésie ; ce n’est qu’un Recueil de réflexions, une Epître sans plan, sans méthode, sans liaison. On y passe rapidement d’une matiere à l’autre ; on revient, après quelques écarts, à des objets déjà traités, & les regles particulieres sont confondues aves les principes généraux. L’Ouvrage de Boileau est au contraire un Poëme dans toutes les regles. Il est conduit sur un plan général, qui comprend tous les objets divisés en quatre Chants ; chaque Chant a son plan particulier, & tout s’y trouve traité avec autant de méthode que de grace & de clarté. Enfin l’Art poétique d’Horace est un magasin d’excellens Tableaux, jetés au hasard les uns les autres ; celui de Despréaux, une galerie de peintures rangées avec ordre & symétrie, d’où résulte un tout, une histoire qui plaît & intéresse par les nuances & les gradations que le Poëte y a su ménager.

Quant au reproche de s’être approprié le plus grand nombre des Vers d’Horace, écoutons à ce sujet un Duc Littérateur, dont le suffrage doit paroître d’autant moins suspect, que dans le Parallele qu’il a fait du génie du Poëte d’Auguste & de celui de Louis XIV, ce n’est pas au Poëte François qu’il a prodigué le plus d’éloges. « Bien des gens semblent vouloir regarder l’Art poétique de Despréaux comme une compilation de celui d’Horace. Je ne sais si c’est mauvais goût ou mauvaise foi ; mais il me semble nécessaire que l’un ou l’autre ait enfanté cette opinion. Parmi environ douze cents Vers qui composent l’Art poétique de Despréaux, il y en a peut-être une cinquantaine d’empruntés ou de traduits, si l’on veut, d’Horace. Le Tasse en a pris à proportion bien d’avantage dans Virgile, sans qu’on l’ait accusé d’avoir compilé l’Enéïde. D’ailleurs, ce n’est pas en cela que consiste la vraie ressemblance des Ouvrages ; c’est dans leurs proportions, c’est dans leur emplacement qu’elle se trouveroit : mais rien de tout cela n’est pareil chez nos deux Poëtes ».

A-t-on plus de raison d’accuser Despréaux de manquer de sentiment ? Et qu’importe le sentiment, pourvu qu’on ait le ton qui convient ! D’ailleurs le sentiment n’est-il pas déplacé par-tout où il n’est pas nécessaire ? Et quoi de plus ridicule, que de reprocher à un Poëte satirique, didactique ou héroï-comique, de n’en avoir pas mis dans ses Ouvrages ? A quel genre de sentiment pouvoit se livrer l’Auteur de la Satire à son esprit, de l’Art poétique, du Lutrin ? Les Zélateurs du sentiment, qui en ont eux-mêmes si peu, voudroient-ils qu’il eût perverti les genres ; qu’il nous eût donné des doléances aussi déplacées que celles qui nous endorment dans leurs Romans, dans leurs Tragédies, dans leurs Œuvres philosophiques, dans leurs Comédies…. ? Juvenal & Perse en ont-ils mis dans leurs Satires ? Horace en a-t-il étalé dans son Art poétique ? Moliere, Regnard, & tant d’autres de nos Poëtes en ont-ils affecté la manie ? Et va-t-on reprocher à Corneille & à Racine de n’avoir pas inséré des saillies & des bons mots dans leurs Tragédies, comme on fait un crime à Boileau d’avoir négligé dans ses Œuvres un ressort qui leur étoit absolument étranger ?

Après avoir vengé sa gloire poétique, nous pourrions nous étendre encore sur celle qui lui est due en qualité de Prosateur. Tout le monde connoît sa belle Traduction de Longin, & ses Réflexions critiques contre Perrault. Ces deux Ouvrages, écrits avec autant de noblesse que de naturel & de solidité, suffiroient, auprès des Connoisseurs, pour assurer à tout autre Ecrivain une réputation préférable à celle dont jouissent plusieurs de nos Littérateurs modernes les plus renommés.

Finissons cet article, en déclarant encore à tous les Aristarques du nouveau Monde Littéraire, que, malgré leurs efforts, leurs Dissertations, leurs Sentences, leurs Satires, Despréaux n’en sera pas moins celui de tous nos Poëtes dont on a retenu & dont on citera toujours le plus de vers ; celui qui, le premier, a déployé les richesses de notre Langue, & qui l’a portée, par ses Ouvrages, au degré d’estime où elle est parvenue depuis ; celui qui a fait le plus régner le bon goût, & a le plus fortement attaqué le mauvais ; celui qui a su le mieux réunir l’exactitude de la méthode & la vivacité de l’imagination ; le sel de la bonne plaisanterie, & le respect dû à la Religion & aux mœurs ; l’art de lancer le ridicule, & celui de louer avec délicatesse ; le talent d’imiter, en paroissant original ; la distinction unique d’être tout à la fois Législateur & Modele ; &, pour tout dire enfin, il ajoutera à tous ces genres de gloire, ce qui donne le plus de droit aux hommages de la vertu, les qualités du cœur. Qu’on lise les Mémoires de sa vie ; on y applaudira à la générosité de ses bienfaits, répandus sur les Littérateurs qu’il se croyoit obligé d’attaquer dans ses Ecrits ; on y apprendra qu’il a été le bienfaiteur de Liniere, qui ne cessoit de déclamer contre lui ; qu’il donna des secours à Cassandre, dont il estimoit peu les talens ; qu’il se réconcilia avec Perrault, en oubliant ses calomnies ; qu’il rendit justice à Boursault, en reconnoissant son mérite qu’il avoit trop méconnu ; qu’il conserva au célebre Patru sa Bibliotheque, en l’achetant plus cher qu’il ne vouloit la vendre, & en lui en laissant la jouissance ; qu’il osa refuser le paiement de la pension que lui faisoit Louis XIV, en disant à ce Prince, qu’il seroit honteux pour lui de la recevoir, tandis que Corneille, qui venoit de perdre la sienne, par la mort de Colbert, se verroit privé de ses bienfaits : ce qui valut à ce dernier un présent de deux cents louis ; qu’il eut un grand nombre d’amis dans les rangs les plus élevés, comme parmi les plus célebres Littérateurs de son temps, & qu’il les conserva toute sa vie.

Ce ne fut donc pas la malignité du cœur, la haine ou la vengeance qui enfanta ses Satires ; ce fut une équité inflexible, jointe à la vigueur du génie & au zele pour la gloire des Beaux-Arts. Si on ose nous répéter encore qu’il manquoit de sentiment, nous dirons qu’il aima mieux le mettre dans ses actions que dans ses Ouvrages, & qu’il n’en est que plus estimable. Il est si ordinaire de paroître sensible dans un Discours ou une Epître, & d’être impitoyable dans la Société, que l’éloge du sentiment a toujours l’air d’un blasphême, dans ceux qui en parlent avec trop d’affectation.

DESTOUCHES, [Philippe Néricault] de l’Académie Françoise, né à Tours en 1680, mort à Paris en 1754.

Quand il n’auroit fait que la Comédie du Glorieux & celle du Philosophe marié, il n’en mériteroit pas moins un des premiers rangs parmi les Poëtes comiques. Ses autres Pieces n’ont pas, à la vérité, le même mérite ; mais elles n’en prouvent pas moins son talent & sa supériorité dans le genre qui lui étoit particulier.

Le Glorieux peut être mis à côté des bonnes Pieces de Moliere. Plan, ordonnance, action, caracteres, comique, dialogue, style, versification, tout y annonce un Peintre habile à saisir les nuances du ridicule, & à le présenter dans un jour propre à le faire ressortir. Le Philosophe marié est d’un autre genre de mérite : il prouve combien Destouches avoit de ressource dans l’imagination : conduire pendant cinq actes, sans langueur & sans inutilité, un sujet qui paroît capable de fournir tout au plus deux ou trois scènes, ne sauroit être l’Ouvrage que d’un esprit qui connoissoit les secrets du cœur & savoir tout ramener à l’action théatrale.

Ses autres Comedies sont moins achevées, & supposent, malgré leurs défauts, des talens singuliers pour la bonne Comédie. Sans avoir la force comique de Moliere, ni la gaieté de Renard, il a plus tiré de son propre fonds que ces deux Poëtes. Plus adroit, plus heureux dans ses dénouemens que le premier ; plus décent, plus moral que le second, il ne perd jamais de vue le but de la vraie Comédie, qui est de corriger les hommes, de guérir leurs travers, en les amusant. Moliere a plus de génie ; Regnard plus de vivacité : Destouches a pour lui la sagesse & la régularité. Il pourroit donc marcher à côté d’eux, si trop de monotonie dans la coupe de ses Pieces & dans les contrastes, un dialogue quelquefois diffus, un ton trop froid & trop réservé, ne devoient le céder aux saillies vives & piquantes de l’Auteur du Légataire, & au sel soutenu de celui des Femmes Savantes, du Misanthrope, & des premiers chef-d’œuvres de notre Théatre comique.

Destouches mourut regretté de tous ceux qui l’avoient connu. On fait qu’il fut employé dans les négociations avec succès. Il avoit composé, peu de temps avant sa mort, une Réfutation de Bayle, que ses héritiers n’ont pas jugé à propos de rendre publique. Il avoit composé aussi un Recueil d’Epigrammes, & l’on prétend que c’en eût été une cruelle contre sa mémoire que de les faire paroître.