(1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »
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(1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXVII. Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin. »

Chapitre XXVII.
Des panégyriques ou éloges adressés à Louis XIII, au cardinal de Richelieu, et au cardinal Mazarin.

Un prince disait à son fils en mourant : « Je te lègue tout, mes armées, mes États, mes trésors, et le souvenir de ce que j’ai fait de bien ; mais je ne puis te léguer ma gloire ; si tu n’en as une qui te soit personnelle, la mienne n’est qu’un fardeau pour toi. » C’est ce que Henri IV mourant aurait dû dire à Louis XIII. Cependant plusieurs des panégyristes qui avaient loué le père célébrèrent le fils ; mais le père fut loué à titre de grand homme et le fils trop souvent à titre de prince ; ce n’est pas que Louis XIII n’eût des qualités d’un roi, mais aucune n’eut de l’éclat. Soit timidité, soit paresse, il ignora le grand art des hommes en place, celui d’imposer à la renommée. Son caractère, comme son règne, offrent une foule de contradictions ; il eut un enchaînement de victoires, et leur éclat lui fut, pour ainsi dire, étranger ; il eut des talents militaires, et à peine aujourd’hui ces talents sont connus ; il eut de l’agrément dans l’esprit et montra la plus grande indifférence pour les lettres ; la nature lui avait donné du courage, et même celui qui affronte la mort, et il n’eut jamais celui de commander. Il avait besoin d’être dominé, et flotta sans cesse entre le désir de secouer le joug et la nécessité de le reprendre ; mais le plus grand contraste de son règne, c’est que jamais peut-être il n’y eut moins d’activité dans le souverain et jamais le gouvernement ne déploya sa force avec plus de fermeté au-dehors, et une sévérité si imposante et quelquefois si terrible au-dedans.

Tel fut Louis XIII comme prince ; dans le particulier, on vit des contrastes aussi frappants ; son caractère le forçait à élever des favoris ; son caractère le forçait à les haïr. Au milieu des succès, il fut malheureux. L’allié de Gustave-Adolphe, et celui dont les armées ébranlaient le trône de l’empereur et resserraient l’Espagne, redouta sa mère, sa femme, son frère, et jusqu’au ministre qui le faisait vaincre.

On sent bien qu’un tel caractère est peu favorable aux éloges ; mais les panégyristes poursuivent encore plus les rois, que souvent les rois ne sont empressés à les fuir ; il paraît même que Louis XIII en fut importuné ; peut-être même que son esprit naturel lui fit haïr de bonne heure un genre d’éloquence qui, le plus souvent, n’a rien de vrai, et qui au moins est vide d’idées ; peut-être aussi qu’un homme calme et sans passions doit mieux sentir le ridicule de ce qui est exagéré ; et c’est le vice nécessaire de tout ce qui est harangue ; peut-être enfin que tant d’éloges sur de grands événements auxquels il avait peu de part, lui rappelaient un peu trop sa faiblesse et une gloire étrangère. Quoi qu’il en soit, on rapporte que se regardant un jour dans une glace, étonné de se voir déjà tant de cheveux blancs, il en accusa les complimenteurs et panégyristes éternels qu’il était condamné à entendre depuis qu’il était roi.

Dès 1611, c’est-à-dire, dès la seconde année de son règne, on lui adressa un panégyrique ; il n’avait alors que dix ans. On se doute bien quel devait être le ton de cet ouvrage. Flatter un jeune prince sur des qualités qu’il n’a point encore, c’est presque lui défendre de les acquérir, c’est immoler à la vanité d’un moment la félicité d’un demi-siècle.

La paix de 1623, avec les protestants du royaume, et la prise de La Rochelle en 1629, furent encore le sujet d’un très grand nombre de panégyriques et d’éloges. Ces deux guerres où un roi eut le malheur de combattre contre ses peuples, furent véritablement l’époque la plus brillante de sa vie. Il y montra la plus grande valeur, et cette intrépidité froide, qui dans les dangers honorerait tout autre même qu’un prince ; mais il fut plus aisé à Louis XIII d’avoir des succès que de la réputation. Loué par une foule d’orateurs, chanté par Malherbe, célébré à sa mort par Lingendes, placé par la nature entre Richelieu et Corneille, il prouva que le caractère seul peut donner du prix aux actions, aux vertus, aux succès même, et que les panégyristes, malgré leurs talents, ne donnent pas toujours le ton à la renommée. On peut dire que sous ce règne la gloire environna le trône sans parvenir jusqu’au prince.

Cette gloire se porta tout entière vers Richelieu. Lorsque dans une monarchie il s’élève un sujet qui, par les circonstances ou ses talents, obtient un grand pouvoir, aussitôt les hommages et les regards se tournent de ce côté ; tout ce qui est faible est porté, par sa faiblesse même, à admirer ce qui est puissant ; mais si ce sujet qui commande, a une grandeur altière qui en impose, si par son caractère il entraîne tout, s’il se sent nécessaire à son maître en le servant, si à cette grandeur empruntée qu’il avait d’abord, il en substitue une autre presque indépendante, et qui, par la force de son génie, lui soit personnelle ; si, de plus, il a des succès, et que la fortune paraisse lui obéir comme les hommes, alors la louange n’a plus de bornes. Les courtisans le louent par intérêt ; le peuple, par un sentiment qui lui fait respecter tout ce qu’il craint ; les gens à imagination par enthousiasme : alors les orateurs lui vendent leurs panégyriques, les poètes leurs vers. Les éloges commencés par le respect ou par la crainte, continuent par l’habitude, et il se fonde une grande réputation chez la postérité, qui reçoit des siècles précédents l’admiration des noms célèbres, comme elle reçoit son culte et ses lois. Tel a été le sort du cardinal de Richelieu. C’est un des hommes qui a été le plus loué, et de son vivant et après sa mort. Poètes, orateurs, historiens, politiques, tout l’a célébré ; mais il n’y a presque rien qui n’ait deux faces. La haine est à côté de la gloire, et ces caractères, dont l’ascendant subjugue tout, sont, par leur vigueur même, voisins de l’excès. Il n’est donc pas étonnant qu’on ait tracé des tableaux différents de ce fameux cardinal.

Les uns, frappés de ses grandes qualités de ministre et d’homme d’état, l’ont admiré sans réserve. Ils l’ont peint comme un esprit souple et puissant, qui, malgré les ennemis et les rivaux, parvint aux premières places, et s’y soutint malgré les factions ; qui opposait sans cesse le génie à la haine, et l’activité aux complots ; qui, environné de ses ennemis, qu’il fallait combattre, avait en même temps les yeux ouverts sur tous les peuples ; qui saisissait d’un coup d’œil la marche des États, les intérêts des rois, les intérêts cachés des ministres, les jalousies sourdes ; qui dirigeait tous les événements par les passions ; qui, par des voies différentes, marchant toujours au même but, distribuait à son gré le mouvez ment ou le repos, calmait la France et bouleversait l’Europe ; qui, dans son grand projet de combattre l’Autriche, sut opposer la Hollande à l’Espagne, la Suède à l’Empire, l’Allemagne à l’Allemagne, et l’Italie à l’Italie ; qui, enfin, achetait partout des alliés, des généraux et des armées, et soudoyait, d’un bout de l’Europe à l’autre, la haine et l’intérêt. Ils ont loué ce mélange d’adresse et de force, avec lequel il abattit pour jamais le parti longtemps redoutable des calvinistes, armant les protestants de Hollande contre ceux de France, et retardant les flottes de l’Angleterre. Ils ont loué ce gouvernement intrépide, qui, en révoltant tout, enchaînait tout ; qui, pour le bonheur éternel de la France, écrasa et fit disparaître ces forces subalternes, qui choquent et arrêtent l’action de la force principale, d’autant plus terribles qu’en combattant le prince, elles pèsent sur le peuple ; qu’étant précaires, elles se hâtent d’abuser ; que nées hors des lois, elles n’ont point de limites qui les bornent. Ils ont loué enfin cet amour des lettres et des arts, qui, au milieu des agitations de l’Europe qu’il ébranlait, lui fit fonder l’Académie française, dont il fut le chef ; amour des lettres qu’il avait par goût, et qu’il fit naître, dit-on, par politique, qui substitua, chez les Français, l’ambition des talents à celle des cabales, et une activité plus douce, à cette activité féroce, nourrie de factions et de crimes. Tel est le point de vue sous lequel les admirateurs et les panégyristes du cardinal de Richelieu nous le présentent.

D’un autre côté, ceux qui diminuent sa gloire, en convenant qu’il mérita une partie de ces éloges, discutent le reste. Sur l’art de négocier, et sur les intérêts politiques de l’Europe, ils conviennent qu’il montra du génie et une grande supériorité de vues : mais, dans ce genre même, ils lui reprochent une faute importante ; c’est le traité de 1635, portant partage des Pays-Bas espagnols, entre la France et la Hollande. Ce traité fut l’époque qui apprit aux Hollandais qu’ils avaient besoin de barrière contre la France ; et Richelieu, qui voulait les unir à lui contre l’Espagne, en montrant son ambition, glaça leur zèle. C’est donc à lui qu’ils attribuent la première origine de cette défiance qui éclata toujours depuis entré la cour de Versailles et celle de la Haye.

Quelques-uns même vont jusqu’à lui faire un reproche de cette politique si vaste, tant admirée par d’autres. Ils remarquent qu’au-dehors comme au-dedans, son ministère fut tout à la fois éclatant et terrible ; qu’il détruisit bien plus qu’il n’éleva ; que tandis qu’il combattait des rebelles en France, il soufflait la révolte en Allemagne, en Angleterre et en Espagne ; qu’il créa le premier, ou développa dans toute sa force, le système de politique qui veut immoler tous les États à un seul ; qu’enfin, il épouvanta l’Europe comme ses ennemis.

Ils avouent que l’abaissement des grands était nécessaire ; mais ceux qui ont réfléchi sur l’économie politique des États, demandent si appeler tous les grands propriétaires à la cour, ce n’était pas, en se rendant très utile pour le moment, nuire par la suite à la nation et aux vrais intérêts du prince ; si ce n’était pas préparer de loin le relâchement des mœurs, les besoins du luxe, la détérioration des terres, la diminution des richesses du sol, le mépris des provinces, l’accroissement des capitales ; si ce n’était pas forcer la noblesse à dépendre de la faveur, au lieu de dépendre du devoir ; s’il n’y aurait pas eu plus de grandeur comme de vraie politique à laisser les nobles dans leurs terres, et à les contenir, à déployer sur eux une autorité qui les accoutumât à être sujets, sans les forcer à être courtisans. Si on leur objecte la difficulté, ils répondent par l’exemple de Henri IV, qui, affermi sur le trône, suivit ce plan, et le suivit avec succès. Ils conviennent enfin que peut-être dans de vastes empires, tels que la Chine et la Russie, où, entre la capitale et les provinces, il y a quelquefois douze cents lieues de distance, la réaction du centre aux extrémités doit être souvent arrêtée dans sa course ; qu’ainsi il pourrait être utile d’y rassembler dans une cour tous les grands comme des otages de l’obéissance publique et de la leur : mais ils demandent s’il en est de même dans les petits États de l’Europe, où le maître est toujours sous l’œil de la nation, et la nation sous l’œil du maître, et où l’autorité inévitable et prompte peut à chaque instant tomber sur le coupable.

Les appréciateurs sévères du cardinal de Richelieu examinent ensuite quels sont les moyens dont ce ministre se servit pour élever l’autorité royale et la sienne au-dessus des grands qu’il combattait, et ils lui reprochent ses haines, ses vengeances, et ce caractère fier et terrible qui ne pardonna jamais.

Ainsi, sur le même ministère, on présente deux tableaux, l’un d’éclat et de grandeur, l’autre moins favorable sans doute. C’est à ceux qui ont étudié l’histoire, à juger sur les faits. En général, ces grandes vues du ministère, qui s’occupent de projets d’humanité, et qui, par des établissements utiles, cherchent à tirer le plus grand parti possible et de la terre et des hommes, semblent lui avoir été peu connues. Ce n’est pas qu’il ne liât sa grandeur à celle de sa nation ; mais l’espèce de grandeur qu’il lui donna, fut toute en renommée. Soit le défaut des circonstances, soit celui d’une imagination ardente et forte, il fut sans cesse entraîné vers des objets d’éclat. Peut-être ressembla-t-il au sénat de Rome, qui remuait toutes les nations pour être le maître de la sienne, et cimentait son pouvoir au-dedans par les victoires et le sang versé au loin sur les champs de batailles.

Quelque jugement qu’on porte sur le caractère moral de ce ministre, le premier de son siècle, et fort supérieur aux Bukingham et aux Olivarès qu’il eut à combattre, son nom, dans tous les temps, sera mis bien loin hors de la foule des noms ordinaires, parce qu’il donna une grande impulsion au-dehors ; qu’il changea la direction des choses au-dedans ; qu’il abattit ce qui paraissait ne pouvoir l’être ; qu’il prépara, par son influence et son génie, un siècle célèbre ; enfin, parce qu’un grand caractère en impose même à la postérité, et que la plupart des hommes ayant une imagination vive et une âme faible, ont besoin d’être étonnés, et veulent, dans la société comme dans une tragédie, du mouvement et des secousses. De là, en pensant aux hommes d’état qui ont agité les nations, une sorte de respect qui se joint quelquefois à la haine, et une admiration pénible, mêlée de plaisir et de crainte.

Après Richelieu, il serait difficile de ne pas dire un mot des panégyriques ou éloges adressés au cardinal Mazarin. Il fut beaucoup moins loué : il n’avait ni cet éclat de grandeur qui éblouit, ni ce caractère altier qui, respirant la hauteur et la vengeance, subjugue par la terreur même. On adore à proportion que l’on craint. Il y avait plus d’offrandes à Rome sur les autels de la Fièvre, que sur ceux de la Concorde et de la Paix. On sait qu’en général Mazarin était timide et faible ; il caressait les ennemis dont Richelieu eût abattu les têtes. Avec cette conduite, on est moins haï sans doute, mais on n’en paraît pas plus grand. Il est des hommes qui pardonnent encore plutôt le mal qu’on fait avec éclat, que le bien qu’on fait avec faiblesse ; d’ailleurs, le rôle que ce ministre joua dans la Fronde ; ses fuites, ses terreurs, sa proscription, source de plaisanteries ; les bons mots des Marigny et des Grammont, espèce d’armes qui soumettent à l’homme d’esprit l’homme puissant, et qu’il est plus aisé de dédaigner en apparence que de ne les pas craindre ; les vaudevilles et les chansons, qui chez un peuple léger communiquent si rapidement le ridicule et l’éternisent, tout cela devait peu contribuer à exciter l’enthousiasme des orateurs. Il faut une certaine dignité de réputation, pour soutenir la pompe des éloges. Ajoutez que les talents de Mazarin n’étaient pas assez éclatants pour racheter ses défauts. Il n’eut ni dans les factions la fierté brillante et l’esprit romanesque et imposant du cardinal de Retz, ni dans les affaires l’activité et le coup d’œil d’aigle de Richelieu, ni dans les vues économiques les principes de Sully, ni dans l’administration intérieure les détails de Colbert, ni dans les desseins politiques l’audace, et je ne sais quelle profondeur vaste du cardinal Alberoni. Son grand mérite fut l’art de négocier ; il y porta toute la finesse italienne avec la sagacité d’un homme qui, pour s’élever, a eu besoin de connaître les hommes, et a appris à les manier, en les faisant servir d’instruments à sa fortune. C’est ce qui en fit un politique adroit plutôt qu’un grand ministre. Son âme accoutumée longtemps à la souplesse, n’eut pas toujours le caractère des grandes places. Mais il dirigea la paix de Munster, il fit la paix des Pyrénées, il donna l’Alsace à la France, il prévit peut-être qu’un jour la France pourrait commander à l’Espagne : voilà ses titres pour la renommée.

Soutenu de ces titres et de sa puissance, il trouva des panégyristes. Je ne connais rien de plus méprisable en ce genre que les éloges qui lui furent adressés par l’auteur du poème latin de la Callipédie. Quillet (c’est le nom du poète), ennemi du cardinal, on ne sait pourquoi, dans la première édition de son ouvrage avait inséré plusieurs morceaux contre lui. Mazarin le fit appeler, lui fit des reproches de ce qu’il traitait si mal ses amis, et lui donna sur-le-champ une abbaye de quatre mille livres. Quillet eut d’abord la bassesse d’accepter ce bienfait d’un homme dont il avait dit du mal ; et, comme s’il n’eût attendu qu’un salaire, dès qu’il fut payé, il fut flatteur. Il fit une dédicace au même homme qu’il avait outragé, et substitua partout l’éloge à la satire, trouvant le moyen de s’avilir à la fois par tous les deux. Ce n’est point que je blâme la reconnaissance : elle est le plus doux comme le plus sacré des devoirs ; et si dans les jugements qu’elle inspire, elle peut quelquefois tromper, il faut respecter ses erreurs mêmes. Mais la reconnaissance est au moins très suspecte, quand elle n’a point été précédée par l’estime, et que le salaire se trouve à côté de l’éloge. Une âme délicate et fière n’aurait rien reçu ; et alors il lui eût été permis de se rétracter.

Parmi les panégyristes de Mazarin, on trouve un nom plus connu et plus grand, c’est celui de Corneille. À la tête de sa tragédie de Pompée, il loue ce cardinal comme on loue un homme qui peut tout. Il lui apprend qu’il est le plus grand homme de Rome moderne, et il l’appelle très sérieusement l’ homme au-dessus de l’homme . Il dit ensuite qu’en voulant peindre Pompée, Auguste et les Horaces, c’est le cardinal Mazarin qu’il a peint sans y penser. Par respect pour Corneille, je supprime le reste. Il faut plaindre et le cardinal et le poète, l’un d’avoir fait, l’autre d’avoir reçu de pareils éloges. Ce n’est pas que Corneille n’eût véritablement l’âme grande ; mais cette flatterie était alors une espèce d’étiquette à laquelle on se soumettait sans y penser. Il y a avec certains rangs des hommages de convention, et celui-là était du nombre. D’ailleurs, Corneille dans son cabinet connaissait plus les places que les hommes. C’était plus au premier ministre qu’à Mazarin qu’il parlait. Heureusement il y a des siècles, où, en respectant les rangs, on respecte encore plus la vérité. C’est alors qu’on attache une égale honte à être satirique ou flatteur. Alors l’estime est pour le génie, le respect pour la vertu, et les bienséances pour les titres.