(1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »
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(1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

Auguste Vacquerie 41

I

Je tiens à le dire, et d’autant plus que l’auteur, en baisse depuis Les Contemplations et ses dernières œuvres poétiques, se relève ici et semble faire un de ces progrès qu’à son âge on ne fait guères plus… Je tiens encore à le dire pour l’honneur de ma sagacité, parce que les trop rares critiques qui en ont déjà parlé ont été absolument dupes du pseudonyme dont Victor Hugo s’est servi pour cacher son aveuglante personnalité. Caprice ou calcul du génie (les caprices de Hugo sont assez doublés de calculs) ! Victor Hugo, au lieu de signer ce livre : Mes premières années  de Paris 42, fastueusement Victor Hugo, comme tous les autres, l’a signé modestement — et incroyablement, puisque c’est modeste ! — Auguste Vacquerie.

S’il eût été signé « Victor Hugo », ce livre, il aurait fait le tonitrument ordinaire ; mais n’étant signé que « Vacquerie », on n’a eu pour Vacquerie que les bontés qu’on doit avoir pour un homme qui a l’honneur d’être de la maison Hugo, et ces bontés-là ne sont pas le diable, après tout ! On a été bien gentil pour Vacquerie, pour cet excellent porteur attaché à la litière du grand Hugo ; mais on n’a pas été enthousiaste. On ne s’est pas fanatisé. On lui a consenti du talent ; mais ce n’est pas le talent qui est dans la litière et qu’il est pourtant aisé de reconnaître, dans le livre de Vacquerie, sous le déguisement de son nom. Personne donc, personne, dans ce Paris d’esprit, n’a reconnu le front immense et légendaire du grand Hugo au-dessus, perpendiculairement au-dessus du nez de Vacquerie, que Hugo, le sachant dévoué jusqu’à la mort, ce nez, et l’ayant toujours sous la main, a pris sans façon, en homme qui peut tout prendre pour son service particulier. Personne, parmi les plus malins, ne s’est douté de ce que ce simple nez de Vacquerie avait la puissance, ma foi ! de très bien cacher.

La mascarade a donc réussi. La galerie, s’ils ont voulu la mystifier, a été mystifiée. Ils peuvent en rire dans leur barbe, Vacquerie et Hugo, mais je m’imagine que c’est Hugo qui rit le moins des deux… Vacquerie, lui, est flatté… il est très flatté de couvrir si bien Hugo qu’on prenne, sans se faire prier, Hugo pour Vacquerie ; mais Hugo, malgré son affection patriarcale pour Vacquerie, est probablement moins flatté d’avoir été si facilement et si complètement Vacquerie que cela !

Qui sait, en effet (car il est retors, le lyrique !), s’il n’avait pas spéculé sur l’idée qu’il serait immédiatement reconnu ?… Un homme comme lui devait casser le masque, rompre l’incognito, passer à travers le déguisement, comme un boulet à travers une tapisserie ! Alors qu’il se dissimulait le plus, impossible de ne pas le voir comme le soleil et comme la République ! Il était bien intimement convaincu de tout cela, et que rien, même un nez considérable… que dis-je ? même la trompe en l’air d’un éléphant, — du plus colossal des éléphants — ne pourrait cacher l’auguste aspect de son génie… Et cependant, pour le cacher, le nez de Vacquerie, cet écran de chair, a suffi ! Victor Hugo avait passé à travers Olympio, comme au travers d’un cerceau, emportant au derrière de son nom les loques de ce pseudonyme mis en pièces ; et le voilà pris, hermétiquement pris, dans Vacquerie ! Et toute la terre est présentement convaincue qu’il n’y a que Vacquerie  dans un livre où Victor Hugo est seul tout entier.

II

Car il y est véritablement tout entier ! Il y est avec toutes ses qualités et ses défauts ! et il n’a jamais été davantage nulle part. Il y est avec son même peu de pensées ; avec sa même quantité et son même tic d’antithèses, son même grossissement de l’importance théâtrale, avec sa même hydrocéphalie de la faculté dramatique, avec son cabotinisme idéalisé ! Il y est avec sa même haine de toute critique, qui n’est jamais pour lui qu’impuissance et jalousie, que fureur de n’être pas Hugo, retournée contre Hugo ! Il y est avec sa même emphase ventrue, sa même gouaillerie espagnole, pittoresque, mais qui demande et prend trop d’espace pour être de l’esprit ; avec son même madrigalisme pédant, et ses mêmes élégies, et ses mêmes tendresses, et son même naturel à la force du poignet ; et c’est Victor Hugo non pas seulement par le tour de la strophe, par les attitudes de la phrase, par la tournure générale du livre, la particularité de chaque pièce, mais c’est Victor Hugo d’essence même, et de quintessence ! Je vous dis qu’il est là, sans un seul grain, un seul atome qui ne soit lui ! Il y a plus, — et je lui en fais mon compliment très sincère, — il s’est amendé. On ne peut jamais dire de lui qu’il soit devenu un tempéré, un sobre, un vrai, un naïf ; mais, dans les Premières années de Paris, il est certainement moins fou, moins échevelé et moins charlatanesque en son échevèlement et sa folie que dans Les Contemplations. Le génie est inimitable. Hugo n’aurait pas de génie, il ne serait pas ce qu’il est, si quelqu’un, fût-ce Vacquerie, pouvait l’imiter aussi bien !…

Je tiens donc Victor Hugo pour l’auteur du livre : Mes premières années de Paris, d’abord par respect pour lui, et ensuite parce qu’il ne peut y avoir, dans notre ciel poétique, deux soleils de cette force : Hugo et Vacquerie ; nous serions cuits ! Je le tiens aussi pour l’auteur de ce livre, signé « Vacquerie », parce que ce livre est le plus ingénieux moyen qu’ait pu inventer une vanité aussi vaste, aussi profonde et probablement aussi blasée sur toutes les formes de l’admiration que doit l’être celle de Hugo, pour se donner la sensation dernière d’un coup d’encensoir qu’il puisse sentir encore, après en avoir tant recul II fallait, par Dieu ! bien renouveler Olympio ! rajeunir la sensation vieillie d’Olympio ! Sous ce nom d’Olympio, on s’était dit à soi-même bien des douceurs. On s’était chatouillé… Mais sous le nom de Vacquerie, on s’en dirait bien davantage. Un jour, le vieux Sully, qui avait un orgueil assez hugotin, quoiqu’il eût plus de bon sens que Hugo, inventa, non pas d’écrire ses Mémoires, — c’était inventé avant Sully — mais de se faire raconter ses Mémoires par ses quatre secrétaires parlant à sa personne : « Vous avez fait cela, Monseigneur ! Vous avez été ce jour-là un héros, Monseigneur ! » C’était d’un maître en vanité qui voulait, sans se donner de peine, déguster et digérer majestueusement ses jouissances. Un autre jour, Voltaire, qui fut bien tout le temps qu’il vécut le diable de la vanité en tournée sur la terre, écrivit son Commentaire sur la Henriade, et le fourra sous le nom de son secrétaire Wagnière, parce qu’il s’y disait des choses très agréablement fortes, et que, selon Bridoison, on ne s’en dit pas à… à… à… soi-même ! Mais Victor Hugo, supérieur à Voltaire et à Sully, a trouvé mieux que Sully et Voltaire pour se dire à soi-même les choses qu’on ne se dit pas. Il ne les a pas mises seulement sous le nom de Vacquerie, qui n’aurait plus alors été qu’un Wagnière, — le Wagnière de Victor Hugo, — ni seulement non plus à la seconde personne, comme le vieux Sully ; mais il les a fait dire par Vacquerie lui-même à la seconde personne et, rinforzando, à la troisième ! La seconde personne, c’est royalement bon ; c’est, comme je l’ai dit déjà, la digestion et la dégustation majestueuses dans un grand fauteuil pour l’un (celui qui se tait), et, pour l’autre (celui qui parle), une révérence en roue de paon, d’un paon courtisanesque et majestueux, qui fait de sa queue une éblouissante révérence. Mais la troisième personne !!! Oh ! la troisième personne ! Écoutez !,., cela se goûte, mais c’est incomparable. Cela ne s’exprime plus. C’est une sensation indicible. Croyez-vous qu’il y ait au monde une seconde personne qui vaille la troisième que voici :

… Pour moi, PARIS, C’ÉTAIT SURTOUT HUGO !

Y a-t-il un « vous », si velouté et si idolâtre qu’on puisse le moduler, qui vaille cette brusque troisième personne… « C’était surtout Hugo ! »

Et quand il tient cette ingénieuse troisième personne en parlant de lui-même, comme il la tient ! comme il en joue ! comme il l’étreint ! comme il en exprime tout ce qu’il y a, en cette juteuse troisième personne !

Mes monuments, mes parcs, mes princes et mes femmes,
C’étaient ses vers, c’étaient ses romans et ses drames ;
Les tours de Notre-Dame étaient l’H de son nom !

Ici, c’est l’épanouissement de la fusée ! le compliment halluciné ! Et comme c’est Hugo par la pensée ! car Hugo pense tout cela de lui-même, et de ses vers et de ses drames et de ses romans, mais n’oserait peut-être pas le dire à la première personne ; seulement, comme Figaro, qui dit : « Ce qu’on ne peut pas parler, on le chante ! » ce qu’il ne peut pas dire, lui, Hugo, il le fait dire par Vacquerie ! Et comme c’est aussi Hugo par la forme : l’H de son nom ! Les tours de Notre-Dame ! Quel tour ! c’est du Hugo pur, très monté, du Hugo de derrière les fagots, ou plutôt du milieu des fagots, car Victor Hugo est un bien meilleur faiseur de fagots que Sganarelle ; mais, vraiment, il en a fait rarement de pareils !

C’est lui que je venais habiter, à vrai dire.
Ce fut ma bienvenue et mon bouquet de fête
De te trouver logé dans le même poète.
Notre amitié naquit de l’admiration.
Et nous vécûmes là…

(dans le poète, — comme aux Petites-Maisons !)

… d’art et d’affection,
Habitants du granit hautain (Hugo !!), deux hirondelles.
Et nous nous en allions dans l’espace, fidèles
Et libres, comprenant dès notre premier pas
Qu’on n’imitait Hugo qu’en ne l’imitant pas !

Aveu formel, pour le coup, et révélateur ! Certes ! ce n’est pas Vacquerie, que tout le monde connaît pour l’imitateur, le plus pieux imitateur de Victor Hugo, qui voudrait cracher comme Hugo, qui se mouche comme Hugo, qui voudrait faire… tout ce qui est humainement possible comme Hugo ; ce n’est pas Vacquerie qui aurait pu jamais écrire qu’on n’imitait Hugo qu’en ne l’imitant pas ! Il se mettrait à pied et sans le sou lui-même. Lui seul, lui seul, Hugo, a pu écrire cela ! Excommunication des hugolâtres par le pape Hugo, impatienté de leurs imitations à la fin ! A la bonne heure ! On le conçoit.

On conçoit que des imitations très bien faites, très réussies, soient un rabat-joie pour l’orgueil d’Olympio ! On conçoit qu’il n’aime pas à se regarder dans ces imitations et à se trouver trop soi dans ces glaces dont il a fourni l’étamage, — ce qui est trop cher ; mais les hugolâtres s’excommuniant eux-mêmes de leur hugolâtrie, et se mettant à la porte de l’imitation hugotine qui est toute leur Église, et hors de laquelle il n’y a pour eux ni vie ni salut, cela réellement ne se comprend plus ! Et cela seul, — ce petit bout d’oreille de lion échappé par hasard de la peau de Vacquerie, — ferait reconnaître que là-dessous il n’y a que Hugo !

III

Mais cela n’est pas seul. Vous pouvez prendre Mes premières années de Paris pièce par pièce, page par page, vers par vers, mot par mot, et vous reconnaîtrez partout l’ubiquité de Victor Hugo, dans ce livre rempli de son omniprésence ! Deus ! Deus ! Ecce Deus ! Il s’y montre le Hugo de tous les temps, et d’abord le Hugo des anciennes préfaces qu’il faisait en prose autrefois, et qu’il fait en vers maintenant. Il s’y montre le Hugo du romantisme révolutionnaire et immuable, le Boileau déréglé, le législateur sans législation, le Despautère de l’enjambement, l’insulteur  éternel de Racine, dont il dit, par parenthèse :

La feuille croît peu
Dans l’œuvre qu’il gêne.
Shakspeare est un chêne,
Racine est un pieu !

Et il l’empale, — sur ce pieu, — à la turque, et l’y laisse, après cinquante strophes pour arriver à ce pieu ! Il s’y montre l’irrévérent Hugo pour Molière à propos des femmes, le Hugo Trissotin quand il s’agit de sauver les Bélise et les. Philaminte :

Avec ces vers on fit de toi, pauvre génie,
Le complice du vieux préjugé bestial
Qui voudrait empêcher l’ascension bénie
Des femmes vers le beau, l’azur et l’idéal !

A cela près de la rime qui a raté (bestial et idéal), du Hugo toujours ! Enfin, il s’y montre le Hugo des derniers temps, le Hugo sans fierté, à plat ventre devant Paris, quoique Paris, pour lui, ce soit surtout Hugo !

Que suis-je pour la ville à qui tout grand artiste,
Célèbre ailleurs, s’en vient demander s’il existe ?
Nul, à quelque hauteur que son nom ait monté,
Ne croit en soi s’il n’a chez toi droit de cité ;
Quand la grande cité ne l’a pas faite sienne,
Leur œuvre…

(aux plus puissants artistes)

… est dans la nuit.
La gloire est parisienne.

Eh bien, n’est-ce pas le Hugo complet que nous connaissons tous, cette voix-là ?… Je ne puis malheureusement tout citer de ce nouveau livre pour prouver qu’il n’est pas de Vacquerie ; mais qu’on me permette de citer encore, de l’auteur des Djinns vacquerisé, cette pièce entière. On en sera heureux ! Je suis sûr qu’on en sera heureux !

L’air s’agrège.
C’est — viens voir —
Pis qu’un soir
De Norvège.

Oh ! Rêvé-je,
Quel flot noir
Va donc choir ?
— Paul, il neige.

Ce flot blanc !
Du noir flanc !
La terrasse

Va changeant,
Ciel, ta crasse
En argent !

Le souci
Du nuage
Qui voyage
Rit ici !

Oh ! rit ici !

Ciel noirci,
Blanche plage.
Neige ! Outrage !
Gloire aussi !

Quoi ! la place
Change et classe
Les objets

Et (que croire ?)
Fait le jais
Et l’ivoire !

Ah ! ce n’est plus là le petit bout d’oreille du lion, mais la griffe du lion Hugo tout entière, griffant, griffant les mots, les riens, le rien ; ce sont les rugissements du lion Hugo que j’entends dans ce turlututu sublime ! Doutez-vous encore ?… Croyez-vous toujours que ce soit un homme qui ne soit pas Hugo qui ait pu écrire de ces choses de génie-Hugo ?… Pour moi, je n’ai jamais douté ; mais jusque-là j’aurais douté que je serais convaincu maintenant que c’est Hugo qui a pensé, écrit, rimé, enjambé ce livre des Premières années à Paris, publié sous le nom de Vacquerie. Si Auguste Vacquerie l’avait écrit, lui, ce serait un phénomène, et je répugne, je l’avoue, à penser que Vacquerie soit un phénomène…

Ce serait un phénomène, en effet, et un des plus étonnants, qu’un homme qui absorberait un autre homme comme l’éponge absorbe l’eau qu’elle boit, et encore l’éponge reste éponge, malgré l’eau qu’elle a bue ! tandis que Vacquerie, dans le cas de ce livre, ne resterait pas l’éponge qui aurait bu Hugo, mais serait devenu Hugo lui-même ! Inconcevable transfusion ! incroyable métamorphose ! J’ai dans ma vie vu bien des êtres creux, coupes et cruches, bassins de toute espèce, imbécilles, ouverts et béants à toutes les choses qu’on jette dans leur vide, mais de capacité à tenir tout un homme, et quel homme ! et à nous le rendre dans un livre, non pas copieusement, mais intégralement, tel qu’on l’aurait avalé, absorbé, fondu en soi ; je n’en conviendrai pas, et je ne la reconnaîtrai, cette capacité, qu’à la dernière extrémité, dans Vacquerie !

Et si, par impossibilité, j’étais obligé d’admettre le phénomène sans le comprendre, je dirais : Après tout, tant mieux pour Auguste Vacquerie, que je ne hais point ! Tant mieux pour Auguste Vacquerie, après avoir pendant trente ou quarante ans hugotisé ou vacquerisé, — car on ne sait plus où l’on en est, où commence Vacquerie et où finit Hugo ! — d’avoir obtenu du bon Dieu des poètes la grâce de devenir, le temps d’un livre, Victor Hugo en ses vieux jours. Quarante ans de Vacquerie dans la maison d’Hugo, dans l’adoration d’Hugo, dans le fakirisme d’Hugo, dans l’imitation acharnée d’Hugo, ce doit être dur, mais l’avatar définitif rachète tout. L’achèvement, l’accomplissement en Hugo, paie suffisamment ce noviciat prolongé et terrible, et, au bout du compte, il n’y a que Victor Hugo qui puisse dire « tant pis » ! Il n’y a que lui qui puisse être vexé, mécontent et quinaud, car cela ne le grandit pas d’entrer si pleinement et si ras dans la peau de son ami Vacquerie. Cela ne doit pas le satisfaire absolument que la patience enflammée de l’imitation, je ne dis pas de sa manière mais de sa nature, puisse obtenir non pas une ressemblance, mais une identité.

C’est à faire croire que toute cette poésie de Hugo n’est pas si géniale qu’on le dit, ni si spontanée d’inspiration qu’elle se donne, et qu’elle pourrait bien n’être, au fond, que de la poésie à procédé, une clef difficile peut-être à faire jouer dans la serrure, une manivelle ou un ressort dont il faut connaître le sens. Gautier, cet hugolâtre émancipé, avait cette opinion, et avait la force de la dire. Il ne croyait qu’au métier et à l’art. Les vers, pour lui, n’étaient qu’une espèce de calligraphie supérieure. Gautier n’était et ne voulait être que le Brard Saint-Omer du sonnet et de l’ode. Mais Victor Hugo croit en son génie. Il le croit incréé comme Dieu et consubstantiel avec lui. Il ne doute pas qu’il ne fût providentiellement destiné à être Hugo de toute éternité. Or, voilà que Vacquerie, si c’est lui qui, en ce livre des Premières années de Paris, hugotise avec cette perfection, ébréche sa divinité du coup de sa petite humanité travailleuse, à lui, Vacquerie ! et patatras !

Tout s’éclate et se répand par terre de la magnifique porcelaine, — et c’est ainsi, pour finir par un mot emprunté à la sagesse vulgaire, « qu’on n’est jamais trahi que par les siens » !